Un vrai maire pour Hénin-Beaumont excluSif
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Un vrai maire pour Hénin-Beaumont excluSif
Un vrai maire pour Hénin-Beaumont Exclusif les chiffres que binaisse vous cache Alors que notre commune a connu un véritable tsunami financier à cause de la gestion calamiteuse de Gérard Dalongeville (révoqué par le Conseil des ministres en 2009 après avoir mis la ville en faillite, puis incarcéré et condamné à de la prison ferme dans une affaire de détournements de fonds publics), les Héninois et Beaumontois étaient en droit d'attendre de l'actuel maire qu'il soit décidé, volontaire et surtout compétent. Or, depuis son entrée en fonction, Eugène Binaisse n'a pas su gérer la ville correctement et de graves dérives financières se reproduisent aujourd'hui, au détriment des Héninois et des Beaumontois. Notre analyse financière nos propositions Monsieur Sulzer, vous avez été Secrétaire général d’une importante collectivité territoriale, comment jugez-vous la gestion financière de la ville d’Hénin-Beaumont ? Contrairement à ce que prétend Eugène Binaisse, ça ne va pas dans le bon sens ! Il n’y a aucune maîtrise des dépenses de la commune et c’est extrêmement grave car nous allons tout droit vers un nouveau déséquilibre aux conséquences désastreuses. par le professeur Jean-Richard Sulzer Cinquième de liste de Steeve Briois Agrégé des facultés de l’université Paris Dauphine Diplômé de HEC et de l’Institut des Etudes Politiques Ancien Secrétaire Général d’une collectivité territoriale. Membre Honoraire des juridictions financières Docteur d’Etat voulons être attractifs et oeuvrer au développement d’Hénin-Beaumont. Nous allons recréer un cercle vertueux : de nombreux biens immobiliers sont à vendre et ne trouvent pas acquéreur à cause d’une chose précise : la fiscalité trop élevée ! En diminuant les impôts, nous allons pouvoir accélérer la vente de ces biens et donc permettre l’installation de nouveaux contribuables et investisseurs qui nous apporteront de nouvelles rentrées fiscales. Dans le même temps, les impôts locaux sont toujours à un niveau extrêmement Nous devons revenir à une fiscalité raiélevés, c’est alarmant. sonnable : cela permettra aux Héninois et aux Beaumontois de respirer enfin, en En tant que colistier de Steeve Briois et soulageant considérablement leur pouexpert reconnu en finances publiques, voir d’achat. Ils ont plus que contribué à quelles sont vos priorités pour la pro- l’effort fiscal des dernières années, c’est chaine mandature ? maintenant à la municipalité de se serLa priorité, c’est de diminuer dans un pre- rer la ceinture. mier temps la taxe d’habitation et dès 2015 de diminuer la taxe foncière. Nous La suite en page 4 LA PREUVE par les chiffres 1 Des impôts en hausse de 17,32% entre 2009 et 2013 ! 2009 (avant Binaisse) 2013 (Binaisse) Libellé Recettes fiscales Recettes fiscales évolution Taxe d’Habitation 4 663 669 € 5 111 086 € + 447 417 € Taxe foncière 9 947 085 € 12 030 836 € + 2 083 751 € Total 14 610 754 € 17 141 922 € + 2 531 568 € (+17,32%) Alors qu’Eugène Binaisse se targue de baisser la fiscalité, la vérité est tout autre. Selon les chiffres inscrits au Budget Municipal, il apparaît que les impôts collectés par la commune sont clairement à la hausse depuis 2009 ! des impôts payés par les Héninois et les Beaumontois était de 14 610 754 €. En 2013, ce montant passait à 17 141 922 € soit une augmentation de 17,32%. étant donné que le produit fiscal est en forte hausse et que notre En 2009 (avant l’élection de Mr commune a connu l’arrivée d’habiBinaisse donc), le montant total tants dans les nouveaux quartiers. 2 Il est regrettable que le Maire actuel n’ait pas diminué le taux de la fiscalité. La baisse des impôts aurait pu voir le jour si le train de vie de la municipalité et les dépenses réelles de fonctionnement n’avaient pas explosé depuis 2012, contrairement aux préconisations de la Chambre Régionale des Comptes. Les impôts fonciers, toujours les plus chers de France ! 46,68% 20,04% HéninFrance Beaumont 21,68% Dourges 18,34% 20,08% Courcelles NoyellesGodault La Taxe Foncière Bâtie (TFB), payée par les propriétaires, à Hénin-Beaumont est sans doute l’une des plus chères de France. Alors que la moyenne nationale est de 20,04%, elle atteint pour notre commune 46,68%. Elle n’a pas diminué durant le mandat de Mr Binaisse. Cet impôt est un frein à l’arrivée de tout nouvel habitant à Hénin-Beaumont. Les transactions sont figées et les biens immobiliers perdent de leur valeur. Quant aux entreprises, entre s’installer à Noyelles-Godault où le taux est de 20% et Hénin-Beaumont où il est de 46,68, elles ont vite fait leur choix. Moyenne nationale (20,04%) 3 Des pratiques budgétaires contraires aux recommandations de la Chambre Régionale des Comptes Les recommandations publiées par la Chambre Régionale des Comptes étaient pourtant précises : pour que l’équilibre budgétaire perdure, la municipalité devait maîtriser ses dépenses de fonctionnement. S’il y a eu maîtrise pendant la période de surveillance (2010-2011), une fois la CRC partie, les dépenses de fonctionnement sont reparties à la hausse. Binaisse et Dalongeville ont un point commun : ils ne respectent décidément pas les préconisations de cette juridiction financière. (voir évolution des dépenses de fonctionnement dans les graphiques suivants) Extrait de l’avis de la Chambre Régionale des Comptes, disponible sur www.ccomptes.fr 4 Les dépenses de fonctionnement repartent à la hausse 35,8 34,7 30,5 34,2 30,9 L’histoire n’a visiblement pas servi de leçon. En effet, alors que la Chambre Régionale des Comptes recommandait à la Commune de stabiliser ses dépenses de fonctionnement, Eugène Binaisse n’en a absolument pas tenu compte, comme Dalongeville en son temps. Ainsi, de 30,5 millions d’euros en 2009, ces dépenses de fonctionnement ont atteint près de 35,8 millions d’euros au budget 2013. 2009 2010 2011 2012 2013 (en millions d’euros) 5 Des charges à caractère général qui explosent à nouveau 6,5 6,9 5,7 4,9 4,9 2009 2010 2011 (en millions d’euros) 6 Cette non maîtrise des dépenses de fonctionnement fragilise sérieusement l’équilibre budgétaire. Dalongeville, Binaisse : bis repetita. 2012 2013 Lorsqu’on analyse de plus près les comptes administratifs de la commune, on s’aperçoit que parmi les dépenses de fonctionnement qui augmentent, celles liées aux charges à caractère général (train de vie de la municipalité) ont explosé entre 2009 et 2013, passant de 4,9 millions d’euros à près de 7. Ce qui représente une augmentation de 39% ! Errare humanum est, perseverare diabolicum. Une renégociation des emprunts toxiques qui tourne au fiasco Les emprunts toxiques contractés en 2008 par l’ancien maire condamné et révoqué, Gérard Dalongeville, d’un montant initial de 6 261 662 €, ont coûté énormément aux contribuables. La renégociation entreprise par Eugène Binaisse a quant à elle débou- chée sur un autre scandale : non seulement le nouveau taux fixé par la banque est important (6%) mais la ville a déboursé en plus 841 175 € de «frais de refinancement», soit 13,3% du capital emprunté ! Mais cette plaisanterie ne s’arrête pas là puisque la banque a exigé de la commune qu’elle emprunte 4 millions d’euros supplémentaires, ce qui a été accepté par l’équipe Binaisse les yeux fermés. Les élus les plus incompétents, nous les avons sans doute eus à Hénin-Beaumont. C’est à dire ? Des pratiques «bizarres» ont toujours cours : la commune passe des contrats avec une société pour l’entretien des Espaces Verts alors que nous avons du personnel qualifié et compétent. Idem pour le gardiennage alors que nous avons une Police Municipale. Même chose pour l’analyse financière alors que nous avons un service financier au sein de la commune et que nous pouvons nous appuyer sur les nombreux rapports de la Chambre Régionale des Comptes. Comment comptez-vous vous y prendre pour diminuer les impôts locaux ? Les impôts locaux ont augmenté il y a quelques années afin de résorber le déficit de 12 millions d’euros causé par Dalongeville. Ce qui expliquait le niveau aussi élevé des taux d’imposition, c’était le plan de redressement, sur plusieurs années, de la CRC. Puisque le déficit a été remboursé par les contribuables, plus rien ne justifie, aujourd’hui, de maintenir les impôts locaux à des taux aussi importants. C’est si vrai que sur le dernier exercice comptable, il s’est dégagé un excédent de 4 millions d’euros en fonctionnement, c’est à dire que la commune a prélevé aux contribuables plus d’argent qu’il ne fallait pour assurer ses dépenses de fonctionnement. Parmi ces 4 millions d’excédent, nous pouvons d’ores et déjà en rendre 1 aux contribuables. Cela se traduira par une baisse des impôts locaux. Par ailleurs, nous comptons mettre en place un contrôle de gestion et un plan d’économies pour lutter contre les dépenses inutiles, toujours nombreuses dans cette commune. Quelles autres économies sont possibles ? Il faut savoir qu’actuellement la commune prend à sa charge l’ensemble du fonctionnement de l’Antenne de Justice qui accueille 43% d’extérieurs à la commune. Nous demanderons donc à l’Agglomération de prendre en charge son fonctionnement au prorata. C’est ce qu’a jugé le Tribunal de Grande Instance de Nanterre le 8 février 2013 en ce qui concerne les emprunts toxiques contractés par le Département de Seine-Saint-Denis : les taux abusifs ont été ramenés au taux légal de 0,04% par an. Un autre jugement va dans le même sens concernant la ville de Saint-Maur des Fosses : le Tribunal a, là encore, ramené les taux prohibitifs au taux légal de 0,04%. Il y a actuellement plus de 200 collectivités locales qui ont demandé aux Tribunaux de sanctionner les abus de Dexia et d’un autre établissement, la CAFFIL. Cette position a été gravée dans le marbre par le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 29 décembre 2013 et s’impose donc à toutes les juLa commune a très mal géré la vente ridictions. de ses biens : à force d’immobilisme, la Résidence de Léon, qui valait pluEt que fait l’équipe Binaisse ? Rien ! sieurs millions d’euros, a été vendue Alors que le Comité des Finances lo340 000 €. Le Square place Wagon, à côté du collège, a été offert gratuite- cales m’a affirmé le 11 mars 2014 que ment au Conseil Général alors qu’il les collectivités locales qui le demanavait été estimé à 100 000 € ! Les mai- deraient recevrraient immédiatement sons vendues par la ville l’ont été à un 45% de l’indemnité de remboursetarif dérisoire. ment des emprunts toxiques à toutes les communes qui en feraient la deEt sur les emprunts toxiques ? mande. Cette indemnité sera versée Dès la deuxième réunion du nouveau sur le budget de l’Etat, qui s’est rendu Conseil Municipal, donc aussitôt que coupable d’un défaut de surveillance. possible, je demanderai aux élus d’attaquer la banque Dexia. En effet, les emprunts toxiques, dont le taux d’in- Voilà de quoi soulager rapidement térêt monte jusqu’à 19,33% par an, nos finances communales...à condition qu’une équipe dynamique le sont illégaux. fasse enfin ! PROJET DALONGEVILLE la ville sous tutelle à coup sur ! Le projet démagogique de l’ancien maire révoqué pour mauvaise gestion ne trompe personne. Il faut rappeler ce qu’a été la mauvaise gestion de Dalongeville : 25 millions de déficit entre 2001 et 2009, une explosion de la fiscalité de 85% en 2004. Son nouveau projet, totalement irréaliste, va dans le même sens que ses nombreuses promesses d’embaûches, les Héninois et les Beaumontois n’oublieront pas qu’il a fait embaucher, en 2007, 300 familles à la veille des élections pour les virer brutalement aussitôt après avoir été élu.