Le verre, marqueur historique - monaris
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Le verre, marqueur historique - monaris
17 avril 2015 salle 629 10h Matinées MONARIS La Science au Service de l’art et de l’histoire MONARIS umr8233 ‐ IP2CT UPMC CNRS Le verre, marqueur historique Contact : [email protected] Depuis près de 15 ans le laboratoire développe des procédures nouvelles d’étude des objets en verre ou émaillés (verre, céramiques, vitraux) au laboratoire ou sur site. Dans cette matinée les présentations seront consacrées aux tesselles dorées de mosaïques et aux perles de traite. Elles résultent de coopérations, la première avec l’Afrique du Sud (Coopérations NSF/CNRS & PHC PROTEA), la seconde avec Paris IV dans le cadre de Sorbonne Université. ELISABETTA NERI, MONARIS umr 8233 UPMC & Centre d’Antiquité Classique et Tardive- OR Monde byzantin umr 8167 Paris IV ET VERRE: des indications sur la production des tesselles dorées entre Antiquité Tardive et haut Moyen-âge. Une approche archéologique et archéométrique. Les tesselles à feuille d’or sont des matériaux composites, constituées de trois couches fixés à chaud : la feuille d’or très mince (<1 µm) est renfermé entre la couverte, une couche en verre soufflé (<1mm), et le support en verre coulé (<1cm). Le façonnage des galettes demande une technique complexe, incomplètement comprise. Les livres des recettes et les observations des traces de travail sur les tesselles permettent de différentier plusieurs savoir-faire. L’analyse (MEB-EDS) des feuilles d’or de 50 tesselles italiennes datées entre Ier et IXe s. a permis de confirmer l’hypothèse que les feuilles étaient tirées des monnaies, comme suggéré par les recettes médiévales et par les connaissances du système de circulation de l’or dans l’Antiquité tardive. Les compositions des feuilles sont les mêmes et varient dans les mêmes intervalles que celles de monnaies. Cela permet aussi de mieux dater le verre et sa technique et d’avancer des considérations sur le remploie et le recyclage du verre. L’intervention propose de présenter les données des analyses déjà effectuées et les possibilité et perspectives du projet ORLUCE en cours dans le cadre du programme CONVERGENCE Paris-Sorbonne. FARAHNAZ KOLEINI, University of Pretoria, Department of Archaeology & Department of Physics GLASS TRADE BEADS from Southern Africa Iron Age sites in Botswana (900-1850 AD): A Classification by means of their morphology, glass microstructure and composition 72 beads of 1014 recovered beads from Iron Age sites (900-1850AD) on Basinghal farm in east-central Botswana were classified visually followed by Raman spectroscopy and XRF measurements. East Coast IndoPacific, K2 Indo-Pacific, Mapungubwe, Zimbabwe and Khami Indo-Pacific bead series were identified among the beads. Raman Spectroscopy shows except for Khami beads the other bead series belong to separate groups. Khami beads show various types of glass with some resemblances to East Coast Indo-Pacific, K2 Indo-Pacific, Mapungubwe and Zimbabwe bead series. XRF measurement revealed some specific differences between Khami and other bead series. Khami beads contain higher Ca and/or Fe compared to East Coast Indo-Pacific and K2 beads while Mapungubwe and Zimbabwe series show lower Al and Fe compared to Khami beads in soda/lime group. EDS analyses on cross section of the opaque Khami beads show that they were made of recycling of soda and potash glass with high amount Ca probably added as a flux. The study shows multi-analytical approach is necessary for a reliable glass bead classification particularly when later bead series such as Khami is present in beads assemblage.