Socks N°107 - Gai-Eros

Transcription

Socks N°107 - Gai-Eros
Le marché du fétichisme
Feiyue, la sket en toile
Olivier Giroud, super star
N° 107
Eté 2012
1
SOCKS
Série Tv
Sommaire
Cours de branlette
SERIE TV
Cours de branlette
pages 2 et 3
Leçon de sexologie au détour de “Weeds”,
une série anti-conformiste.
TEMOIGNAGE
De l’utilité (détournée) de la
chaussette
page 3
ENQUETE
> Le self-marketing au service du
fétichisme
> Le salon des fétichistes
> De particulier à particulier
pages 4 et 5
JUSTE UNE IMAGE
Le repos du flic
page 5
MODE
> Feiyue : une histoire de toile
> Feiyue se diversifie
> Feiyue se mérite
page 6
L
a série « Weeds » raconte
l’histoire d’une femme
dont le mari est récemment
mort, qui se retrouve seule
avec deux fils dans une belle
banlieue bourgeoise et qui veut
absolument maintenir son train de
vie précédent. Alors elle se fait
dealeuse, mais, par petit scrupule
moral, elle deale de l'herbe
uniquement. Les personnages
NOUVELLES
> Vacances d’été avec mon cousin
pages 7 à 11
> Vidéo show
pages 15 à 17
SHORT STORY
Sniffeur de panards
page 11
CHOUCHOU
Olivier Giroud super star
page 12
TENDANCE
Cycliste : le choix des chaussettes
pages 13 et 14
ANECDOTE
Evans, sa logeuse, ses chaussettes
trouées
page 14
OPINION
Mes rapports aux shoes
page 17
LITTERATURE
Chaussettes porte-bonheur
page 17
DVD
Stichtag
page 18
SOCIETE
> Pompes à fric
> La Nike Air Yeezy 2 a débarqué
page 19
annexes sont tous plus farfelus les
uns que les autres : une grosse Noire
acariâtre qui l’approvisionne en
« marchandise », un amant qui fait
partie de la police des stups (!), une
femme de ménage mexicaine hypercossarde, une bourge de
voisine névrosée qui a bien des
soucis avec son mari volage et sa
fille trop boulotte, enfin un beaufrère immature, envahissant et
pique-assiette qui s’installe chez elle
vers le milieu de la saison 1, et qui
n’en bouge plus.
L’un des épisodes de la 2° saison
mérite qu’on s’y arrête. Nancy,
l’héroïne, découvre par hasard que
son fils cadet, Shane, se branle.
Jusque là rien que de très banal,
sinon qu’il a une technique très
spéciale : il fait ça dans des
chaussettes qu’il balance ensuite
dans les chiottes pour éviter qu’elles
ne soient retrouvées. Evidemment
ça bouche les canalisations, et
Nancy découvre le corps du délit
lorsque le plombier lui explique le
problème en lui demandant si elle
n’aurait pas un fils ado qui… parce
que lui a l’habitude d’intervenir
pour ces problèmes-là, c’est
courant… Alors elle essaie
d’amorcer une discussion avec
Shane en
démarrant sur le
thème « les
changements
dans ton corps »
mais comme elle
se heurte à un
mur, elle
demande à son
beau-frère de
prendre le relais.
Et lui, joyeux gai
luron olé olé ne
demande pas
mieux que de
faire une
conférence en branlologie à son
neveu. Et il lui tient ce discours :
«
Ecoute-moi
attentivement, je vais
aller droit à la bite !
(ricanement) Ton petit
corps change, et, crois-moi c’est
tout bon. Le problème principal
c’est que, dès qu’on se secoue le
radis, ça se termine dans une mare
de gelée blanche et toute gluante
dont on ne sait pas quoi faire. Bon !
Donc, premièrement, on arrête les
chaussettes. C’est pas économique,
ça bouche les tuyaux, problèmes de
plomberie… Alors là, t’es en train
de te dire “Tonton Andy, si je lâche
pas ma purée dans une chaussette,
je fais comment ?” Excellente
question, je suis ravi que tu me
l’aies posée. Alors si tu
(Suite page 3)
2
SOCKS
(Suite de la page 2)
t’astiques le pommeau sous la
douche, là, t’auras plus besoin
d’utiliser de gant à gicler. Sauf que
les journées sont longues, et la
branlette c’est chouette, alors à
moins de se doucher 4 à 5 fois par
jour, il faut trouver d’autres
solutions. Ce qui m’amène aux
fondamentaux : les mouchoirs (en
papier). Pour éponger toute cette
crème italienne, c’est encore ce
qu’on fait de mieux. Ceci dit c’est
parfois un peu rugueux sur les
peaux très sensibles, sans compter
que ça peut parfois coller au
gland… Par conséquent, je te
conseille d’étudier des poches à
semoule qui glissent mieux, et
notamment, la banane : 1) on
épluche la banane, 2) avec la peau,
on recouvre la colonne en rut, et
c’est parti... Petit plus : passe la
peau de banane au micro-ondes…
pas trop longtemps ! C’est top.
Sinon, l’huile d’olive, la crème
hydratante, le miel, la bave, le
beurre, le démêlant et la vaseline
font d’excellents lubrifiants, mais si
tu veux mon avis, pour lubrifier, y a
que le produit. Alors casse ta
tirelire et investis dans du vrai
lubrifiant. Poursuivons : les feux
d’artifice dans les WC, pfout ! Tout
doit aller dans la cuvette. Au lit,
prends un tee-shirt bien doux, ou
alors un vieux doudou que ça te
dérangera pas de balancer une fois
que tu auras tout balancé. Sache
qu’il est impossible de TROP
briquer le sceptre royal de l’amour
charnel, c’est bon pour le stress, et
ça stimule le système immunitaire.
Pour finir, c’est en forgeant qu’on
devient forgeron, alors entraîne-toi
à bien maîtriser tes solos, ça te
réservera un long et bel avenir de
duos flamboyants… Très bien, le
cours est fini. »
E
videmment, la série n’est
qu’une satire, mais on ne
peut s’empêcher de se
demander si les
scénaristes n'auraient pas écrit cette
scène par rapport à des échos qu’ils
auraient eus sur des expériences
fréquemment vécues dans les foyers
de la Middle Class chez Oncle
Sam… Ils sont fous ces Ricains ! Se
3
Témoignage
De l’utilité (détournée) de la chaussette
Ça n'a pas
qu’une seule
utilisation les
bonnes vieilles
chaussettes qu’à
nous emmailloter
nos panards
puants dans nos
pompes. Qu’elles
soient de marque
de sport, unies
ou à motifs,
rayées, nos
bonnes vieilles
chaussettes ont
une autre utilité…
Eh oui… Avant
de les mettre à la
machine à laver,
tu peux encore
leur donner une
utilité. Exemple :
tu les déroules et
tu les fous sur ta
queue jusqu'à la
base, ou à la
rigueur tu
englobes tes
couilles avec et
après, une bonne
petite branlette,
jusqu'à ce
que ton jus
enduise ta
chaussette. Ça remplace une bonne capote. C’est cool, par contre ça peut irriter
le gland au début si tu n'as pas l’habitude mais c’est génial de sentir son gland
se frotter contre le tissu. Il arrive que tu ais le gland recouvert du duvet de
l’intérieur de ta chaussette. J’adore ça, ça m’évite de me recevoir le foutre sur le
bide.
slipdemec.centerblog.net
branler dans une chaussette,
balancer ça dans les WC après, ou,
pour éviter les problèmes, utiliser
des peaux de bananes passées au
micro-ondes ! LOL ! Quand j'étais
ado et que je me branlais au
quotidien, je n’aurais jamais pensé à
toutes ces conneries ! Jeter une
chaussette dans les chiottes de peur
que maman ou la bonne n'aillent
fouiller dans le bac de linge sale et
ne remarquent qu'elle a été mouillée
par 4 ou 5 giclettes...! Le mouchoir
en papier c’est tellement plus
simple… Et les Kleenex ne risquent
pas d’irriter la peau…
Et, au fait, le tonton Andy n’a pas
soulevé un autre problème possible :
si Shane utilise une banane à chaque
fois et qu’il la bouffe avant, il risque
l’obésité à court terme ! Bon, y a
aussi la possibilité de jeter le fruit à
chaque fois à la poubelle... Question
discrétion, c'est pas mieux que la
chaussette ! De plus ça risque de
revenir cher la branlette, à la
longue...
(boatonthesea.hautetfort.com)
SOCKS
Enquête
Vecu
Le self-marketing au
service du fétichisme
L
’industrie du porno gay, à
l’instar de ses consoeurs
de la musique et du
cinéma, est fortement
victime du téléchargement illégal.
Aussi, il faut comprendre que la
survie financière des acteurs du X
passe désormais par la vente de
produits en gestion directe.
Aujourd’hui, Internet se retrouve
inondé de start-up de pornstars gays.
C’est l’alternative chic aux sites
d’escorts qui leur permet souvent de
joindre les deux bouts…
Sex-toys (les godes de Steve Cruz),
vente d’images (François Sagat),
dance music (les CD de Johnny
Hazzard, d’Aiden Shaw, de Colton
Ford), la com’ du porno passe
désormais par des sites web
marchands déguisés en sites
personnels, et par des blogs intimes.
Dans cette conjoncture, Damien
Crosse et Francesco D’Macho
s’organisent en créant leur studio de
tournage, relayé sur le web où le
duo raconte ses voyages
mouvementés en sexe et propose à
la vente des slips ou des chaussettes
portés sur les tournages, mais leur
site ne précise pas si ces sousvêtements auront conservé à leur
livraison l’odeur corporelle de leurs
sexy propriétaires… D’autres sites
concurrents garantissent, eux,
« l’odeur originale », et moyennant
50 dollars supplémentaires, offrent
un jet de sperme sur les précieux
tissus !
(Source: Têtu)
Sur le Web, certains
n’hésitent pas à
faire vibrer la fibre
mercantile des
fétichistes. Et dans
ce domaine, les
acteurs et les
sportifs ne sont pas
en reste...
De particulier à
particulier
Il n’est pas besoin d’être pornstar
pour vendre ses sous-vêtements
usagés. Sur des sites de petites
annonces ou des pages Facebook,
certains internautes se prévalent
d’une réputation pour proposer leurs
sous-vêtements odorants tachés d’un
supplément de pisse ou de sperme
selon les goûts. C’est le cas de RV,
son pseudo sur Facebook, qui
affiche dans ses albums des cho7
Lacoste bien cradées mais pour
25 euros n’espérez pas avoir ces
cho7 (à 14 euros la paire dans le
commerce !) mais des Nike
classiques vendues en grandes
surfaces par lot de six. Bénéfice
garanti pour le vendeur ! Certes les
cho7 proposées sont crades à
souhait, apparemment (et encore il
vaut mieux qu’elles soient blanches)
mais quid de l’odeur… On a plutôt
l’impression que les mecs en
question ne prennent pas la peine
(ou sont gênés) de laisser
s’imprégner leurs cho7 par leurs
odeurs (si tant est qu’ils transpirent
véritablement !) Déception garantie
pour l’acheteur !
P.P.
4
SOCKS
Le salon des fétichistes
Au salon Sport Shox de San
Francisco, on pouvait trouver une
paire de chaussettes sales à 150 $.
Pas des chaussettes sales de
n’importe qui, mais des chaussettes
sales de la star du baseball Jose
Canseco. « Elles sont
accompagnées d’un certificat
d'authenticité », a déclaré Curt
Wenzleff, le vendeur. « Elles n'ont
pas été lavées. Elles sont telles que
José les a décollées de ses pieds
dans le vestiaire. »
Les chaussettes sales sont le dernier
élément à être proposé en tant que
souvenir. La plupart des articles sur
le salon étaient plus banals - des
cartes de baseball, balles et battes même si une bouteille dédicacée de
Root Beer de Ted Williams se
vendait 75 $ et un gant sale de
frappeur porté par Reggie Jackson
s’affichait à 150 $.
Curt Wenzleff a dit qu'il avait
envisagé le lavage des chaussettes
vertes et jaunes de Jose Canseco
avant leur mise sur le marché, mais
il a estimé que c’était trop risqué car
elles perdraient de leur valeur.
Juste une image
Pourtant, en fin de journée, elles
étaient encore disponibles. « Peutêtre, a dit Wenzleff, personne ne
croyait qu'elles étaient
authentiques. » Wenzleff proposait
pourtant de les renifler. Elles
sentaient réellement fortes. « C’est
une occasion rare pour un acheteur
avisé, a dit Wenzleff. Seules quatre
paires de chaussettes sales de
Canseco étaient sur le marché.
Canseco n’en cède pas davantage.
La rareté fait le prix. »
« Non, explique Wenzleff, il n'y a
rien de bizarre à vendre des
chaussettes sales », considérant qu'il
a déjà vendu des jockstrap sales
Canseco. Il n'a pas dit à combien il
les a vendu à une femme heureuse
de les avoir.
« Nous ne pourrions pas vendre ce
genre d’article s’il n’y avait pas
d’amateurs fétichistes », dit le
vendeur de chaussettes. Il ne serait
pas surprenant de trouver sur ce
marché un chiffon de morve en
édition limitée dédicacée, et vous
savez quoi ? Il se trouvera un fan
pour payer 100 $ pour l’avoir ».
(oaklandas.wordpress.com)
Le repos du flic
Ce flic américain
profite d’une pause
pour s’allonger au
vestiaire sur trois
chaises mises bout à
bout. Il a retiré ses
chaussures pour
s’aérer les pieds…
Peut-être espère-t-il
qu’un collègue
vienne les lui
masser à travers ses
chaussettes noires !
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SOCKS
Mode
FEIYUE Une histoire
de toile
La marque, lancée en 2006 par trois
Français, fait un malheur avec une basket
en toile venue de Chine.
Passionnée d'art urbain, de musique et
de voyages, l'équipe suit ses envies
au jour le jour et élabore la gamme
Feiyue de façon intuitive, sans cahier
de tendances ou autres études
préalables. Des souvenirs, des
images, des
impressions,
des ambiances,
glanés partout
au fil des
déplacements,
tissent et
enrichissent en
permanence
l'univers de la
marque. Cette
philosophie
d'ouverture sur
le monde et de
recherche de
nouvelles
formes
inspirera
toujours
l'ensemble des
créations.
C
'est à travers de
nombreux
voyages que Feiyue
trouve son inspiration.
Depuis 2006, la marque
française Feiyue se
développe, explore de
nouveaux territoires, en
harmonie avec ses
valeurs.
Sans rien perdre de son
charme vintage et
authentique, la petite
chaussure en toile légère,
originaire de Shanghai
connaît alors une série de
transformations. En
douceur, ses codes
évoluent, se métissant
d'influences françaises et
internationales. La
marque s'apprête
aujourd'hui à conquérir
de nouveaux marchés (voir cidessous).
soin, pour obtenir une chaussure alliant
esthétique et robustesse. Au terme de
ces changements, la toute première
collection est lancée en France,
en février 2006. Depuis,
Feiyue connaît un grand
nombre de variantes et
reste en constante évolution. Car son
nom chinois, qui se prononce «Feî-ué»,
signifie « Flying Forward » ou « voler
de l'avant »... Des modèles novateurs
voient donc sans cesse le jour, mettant
en avant de nouvelles couleurs et de
nouvelles matières.
www.feiyueshoes.com
Un travail important est
mené sur les standards de qualité :
forme originelle entièrement revue,
matériaux choisis avec le plus grand
FEIYUE SE DIVERSIFIE
FEIYUE SE MERITE
BUSINESS - Feiyue a conquis les ados grâce à un logo
original et un prix accessible (autour de 50 euros). Ce qui
place la marque sur le segment de la basket en toile dans le
peloton de tête du marché derrière Converse.
Pour poursuivre sa croissance, la griffe vise désormais une
nouvelle clientèle. “Une marque de mode peut un jour être
moins désirée par les jeunes”, explique le directeur du
marketing. Aussi, l’hiver dernier, des modèles en cuir visant
les hommes de plus de 25 ans ont été proposés.
(Source : Les Echos)
VECU - Feiyue, c’est classe, encore faut-il bien les porter ! Et
avec des chaussettes adaptées, fines obligatoirement (le pied
est alors mis en valeur). Tout le contraire de ce jeune mec
croisé inopinément : des Feiyue noires évasées, certainement
dues aux épaisses socquettes en coton qu’il avait l’habitude
de porter. Qui plus est, les socquettes d’un noir terne et au
façonnage grossier qu’il portait ce jour-là lui gonflaient le pied
et lui donnaient une allure disgracieuse. Avec ses jambes
nues, l’effet était saisissant !
P.P.
6
SOCKS
Nouvelle
Vacances d’été
avec mon cousin
N
ous sommes en juillet, mon cousin Thierry est
arrivé depuis 4 jours. Cela fait au moins 5 ans que
je ne l'avais pas revu. Il a 18 ans et demi, c'est un
bogoss sportif (piscine, foot et tennis). D'ailleurs, la
raison de sa venue chez nous c'est un stage de deux semaines
de tennis. Tous les matins, et les après-midi jusqu'à 16 h,
Thierry est au club de tennis. Il mesure 1m82, musclé, 76 kg
pour une pointure de 45 (ça, je ne tarderai pas à m'en
apercevoir !). Son look très sportwear (jogging, tee-shirt,
débardeur, cho7 blanches et skets Nike) met son corps en
valeur.
Deux cousins se
découvrent des
passions
communes.
Au jeu du
dominé/dominant,
chacun trouvera
Moi je suis plutôt jean, chemise et Adidas, petit (1m65) et un
41 en skets. Notre maison n'est pas très grande, mes parents
m'ont donc demandé de laisser ma chambre à mon cousin.
Solution trouvée pour moi : planter une toile de tente dans le
jardin et m'installer pour la quinzaine, vacances camping dans
le jardin pendant que mon enfoiré de cousin occupe ma
chambre et fouille certainement dans mes affaires. Rrrrrr !
Bref, j'obéis aux parents. Mais alors qu'un soir après le film je
rentre dans la tente et je m'allonge sur mon matelas deux
places, il fait chaud et je suis seulement vêtu d'un short nylon
d'athlétisme bleu Adidas, sans slip, torse nu, jambes écartées,
son rôle.
(Suite page 8)
7
SOCKS
(Suite de la page 7)
bras croisés derrière ma
tête, je commence à
somnoler quand j'entends
marcher dans l'herbe. Je
croyais d’abord que c'était
un chat mais une main se
pose sur la fermeture éclair
de la toile de tente. C'est
Thierry qui me demande
s’il peut entrer. Je suis très
surpris car cela fait 5 jours
qu'il est arrivé et jamais il
n'est venu me voir dans la
tente, même dans la
journée en rentrant de son
stage. Je lui dis oui et il
s'installe aussitôt à côté de
moi. Lui aussi est en short,
mais de marque Nike (une
marque qu'il adore), cho7
blanches dans ses BW
neuves, petit débardeur
rouge et gris clair. Je le
trouve sexy mais bon c'est mon
cousin et de plus il a une copine,
alors rien à craindre.
Il est assis à côté de moi et moi
allongé sur le côté, ma tête posée
sur la main de mon bras droit. On
passe un bon moment à discuter de
tout et de rien, de sport (moi j'en
fais pas, alors c'est rapide !), de
filles, j'ai une copine aussi, en fait
un amour platonique d'adolescent.
Je regarde discrètement ses baskets,
il en a une au niveau de mes pecs et
l'autre posée devant mon ventre
presque au niveau de ma bite ! J’ai
du mal à me retenir face à un
fantasme qui prend vie. J’ai en effet
découvert le plaisir des skets en
jouant en solo avec les miennes
dans mon lit depuis plusieurs
années, mais sincèrement je pensais
être le seul à avoir ce genre de
penchant et ne comprend pas trop ce
qui m'arrive. Je découvrirai par la
suite que des centaines, voire des
milliers de mecs sur la terre ont les
mêmes attirances pour les jeux skets
que moi.
Alors on papote, et à un moment, à
force de bouger et gesticuler,
Thierry a son pied droit qui glisse
d'un coup sur la matière synthétique
du duvet et voila que sa basket qui
se trouvait il y a quelques minutes à
Il s'amuse à me
malaxer la bite
et les couilles
avec sa Nike
droite pendant
que la gauche
m'écrase le
visage et glisse
sur ma bouche.
20 cm de ma bite, vient de percuter
ma bite (presque dure). Il s'excuse
de suite et se ravise presque aussitôt
en me disant : « Mais je crois que tu
bandes ? Pas vrai ? » Moi, très
timide et gêné de la situation, je
n'ose lui répondre et je reste muet.
Je le crains un peu car il est du
genre direct et rentre dedans alors
que je suis plutôt réservé.
Thierry recommence à discuter
comme si de rien n'était et moi
aussi. Il s'étend un peu plus en
s'allongeant sur le dos, il parle de sa
vie et moi je participe aussi à la
conversation. La sket Nike de son
pied gauche se trouve à seulement
5 cm de mon visage ; le fait-il
exprès ? J’en sais rien mais je sens
un truc dur qui semble commencer à
me caresser la bite. Putain, j'y crois
pas ! Thierry glisse sa sket sur mon
short en nylon et continue à parler !
Cette fois c'est clair, je bande et il
doit le sentir, même à travers sa
sket !
Thierry jette un coup d'oeil rapide et
se réinstalle. Il a dû voir ma tête à
5 cm de l'autre sket, là je sens qu'il a
envie de profiter de moi et moi je le
sais parfaitement maintenant. Y'a
plus de doute possible. Je prends
l'initiative d'embrasser sa sket. Puis
je commence à lécher la semelle, il
me regarde. Je suis mort de trouille
et j'ai peur qu'il trouve ça dégueu et
s'en aille. « Tu aimes faire ça ? »
me dit-il. « Oui, et toi tu aimes que
je te le fasse ? » Il m’a dit oui et là
c'est carrément lui qui s'amuse à
foutre sa Nike sur ma face et la fait
glisser sur ma langue. Putain, ma
queue va exploser !
M
on cousin semble
aimer me voir en train
de lécher ses skets :
est-ce qu'il a
l'habitude de faire ce genre de
chose, y joue t-il avec ses potes ? Je
n'ose pas le lui demander. Pour moi
c'est une grande première, hormis
les fois où je l'ai fait avec mes
propres skets et une fois avec la
paire de rangers de mon père, mais
(Suite page 9)
8
SOCKS
(Suite de la page 8)
c’est plus excitant avec des
baskets !
Thierry est allongé sur le dos et
s'amuse à me malaxer la bite et les
couilles avec sa Nike droite pendant
que la gauche m'écrase le visage et
glisse sur ma bouche. Je sors ma
langue à fond et lèche toute la
surface à crampons qui passe et
repasse dessus. Des fois il m'écrase
les couilles et je gémis car ça me
fait mal. Je découvre pour la
première fois de ma vie le plaisir de
me sentir soumis aux pieds d'un
mec, de devoir le satisfaire.
Puis Thierry change de position. Le
voilà maintenant assis à
califourchon sur moi, ses fesses
s'enfoncent dans mon ventre pas
encore suffisamment musclé ! Je
sens tout son poids d'homme sportif.
Discrètement, je descends un peu
mon short en nylon pour sortir ma
bite. Thierry pose ses deux pieds
joints sur mon visage. Ma tête de
côté subit un bon écrasement avec
9
Je plonge
direct sur ses
pieds, les
embrasse et les
caresse avec
mon visage, ma
bouche
parcourt
toutes les cho7
et je sens la
chaleur de ses
pieds traverser
le coton.
ses deux pieds joints. Putain, il a
l'air de me prendre pour un vulgaire
paillasson ! Il bouge ses skets sur
ma tronche et me dit :
- Ha putain, c'que j'aime te voir
sous mes Nike, cousin ! J’ai rêvé de
te le faire mais je ne pensais pas
que tu accepterais, c'est cool que tu
aimes ça !
Il libère ma tête, ses pieds sont de
chaque côté de ma tête, je le
regarde :
- Tu sais, Thierry, pour moi c'est la
première fois ! Et toi ? Tu l'as déjà
fais ?
- Non, c'est juste un fantasme que
j'avais et je ne voyais pas avec qui
d'autre j'aurai pu le réaliser à part
avec toi !
- Content que tu m'ais choisi !
Puis mon cousin enlève ses skets et
veut me mettre ses pieds sur la
gueule, mais je ne peux plus
respirer. « Descends s'il te plaît,
j'arrive plus à respirer ! » Alors il
se met sur le dos, allongé
tranquillement, et là je découvre un
grand mec qui prend toute ma toile
de tente avec des pieds longs et fins,
en cho7 blanches. Je n'attends pas
qu'il me le demande. Je plonge
direct sur ses pieds, les embrasse et
les caresse avec mon visage, ma
bouche parcourt toutes les cho7 et je
sens la chaleur de ses pieds traverser
(Suite page 10)
SOCKS
(Suite de la page 9)
le coton. Une odeur de pieds
envahit mes narines et il
s'amuse de frotter ses pieds sur
ma face, et veut rentrer ses
orteils dans ma bouche. J'en
prend un max et me régale sans
retenue.
A ce moment-là Thierry réalise
que mon short est à mes genoux
et que ma bite de 19 cm est
dure et tendue comme un bout
de bois.
- Putain, comme ça te fait de
l'effet, c'est dingue, tu aimes ça
mon salaud !
- Huuuumm, oui, trop bon cousin,
tes ieps j'adore les vénérer.
Je découvre le goût fort des pieds, le
goût du coton des cho7 alors resté
inconnu pour moi jusque là puisque
je m'étais toujours focalisé sur les
baskets. Nous continuons à jouer
ainsi un petit quart d'heure puis il
remet ses skets et me dit : « Je
reviens demain soir dans ta tente
mec, j'en veux plus que ça. Tu es
mon p'tit cleps à mes pieds et avant
de rentrer chez moi j'veux que tu me
fasses jouir ! » Là, il sort de la tente
et me laisse avec ce goût de pieds
dans la bouche, ma bite dure, mais
j'ai pas juté ! Et je repense « J'en
veux plus, je veux que tu me fasses
jouir ». Décidément, je ne voyais pas
mon cousin comme ça, j'ai
l'impression de vivre un rêve !
Pourtant il n'est pas gay, il a une
copine !!! Un fantasme, dit-il, je
veux bien, moi je l'ai bien ce
fantasme-là, mais là je dois dire que
cela fait beaucoup d'un coup.
***
C
e jour-là, je profite du
superbe temps pour aller à
la plage. Thierry, lui, est à
son dernier jour de stage
de tennis. Mais le soir, après avoir
mangé tous ensemble dans la salle à
manger et que Thierry m'ait lancé
des petits regards complices, je me
suis dis que la soirée allait être
chaude, et bien non, pas du tout, j'ai
attendu Monsieur jusqu'à minuit et
des poussières, le maudissant de
m'avoir oublié, de devoir rester seul.
Cet enfoiré de con de cousin n'est
« Maintenant je
veux que tu
bouffes mes Nike,
je veux te voir
les lécher à
fond et après
tu les enlèves et
tu lèches mes
cho7...»
pas venu. Putain de ta race !
Alors je décide de quitter ma
tanière, cette toile de tente où tout
maintenant me rappelle Thierry et je
rentre dans le garage dans le but
d'aller jusqu'à ma chambre où peutêtre il dort. Mais dans le garage je
m'arrête sur son sac de sport ! Tiens,
y'a peut-être des trucs intéressants
dedans ? Je fouille et je tombe sur
sa paire de chaussures de tennis,
belle paire qui a bien la trace de ses
pieds et une bonne odeur aussi. Et la
poche à côté, c’est quoi, ça ? Une
poche avec trois paires de
chaussettes blanches en coton
dedans, sales et bien portées ! Je ne
peux m'empêcher d'en prendre une
paire, la plus crade, et de rentrer
dans ma tente avec mon butin : la
paire de sket et de cho7.
J'ai passé deux heures à m'amuser
seul avec sa paire de skets de tennis
et ses cho7, je les ai foutus dans ma
bouche et bien tétés, et j'ai sniffé
une sket collée sur ma face, moi
allongé sur le ventre et l'autre sket
au niveau de ma bite qui à l'intérieur
faisait des va-et-vient. J'ai inondé sa
sket de quatre grosses giclées de
foutre bien épaisses. J'ai replacé les
skets dans le sac et j'ai gardé les
cho7 et me suis couché, presque
rassasié.
Le lendemain matin, quand je passe
par le garage pour aller petitdéjeuner, je croise le sac de Thierry.
Je le regarde et repense à ce que j'ai
fait hier soir, et à cette paire de cho7
que j'ai subtilisée à Thierry, j'espère
qu'il ne le verra pas avant de repartir
chez lui, après je m'en fous !
Après le petit déj, mes parents nous
annoncent qu’ils sont invités chez
des amis et qu’ils seront donc
absents de la journée. En notre for
intérieur, mon cousin et moi
exultons.
Enfin seuls, mon cousin me dit de le
rejoindre dans ma chambre. Il
s'allonge sur mon lit contre le mur,
il est en survêt blanc avec ses Nike,
il a le dos appuyé contre le mur et
les pieds qui dépassent du bord du
lit. Il me dit : « Maintenant que tu
es à moi, je veux que tu bouffes mes
Nike, je veux te voir les lécher à
fond et après tu les enlèves et tu
lèches mes cho7, masse-moi les
pieds aussi et après enlève tout,
lèche-moi les pieds et prend mes
orteils dans ta gueule de bâtard ».
C'est la première fois qu'il me traite
de bâtard et qu'il est aussi
autoritaire envers moi, mais j'adore
(Suite page 11)
10
SOCKS
(Suite de la page 10)
ça les mecs autoritaires qui
ordonnent. Alors j’obéis, je fais tout
ce qu'il veut. Tout y passe, ses skets,
chaque centimètre carré, et ses pieds
en cho7, les cho7 en sont humides
de ma salive. Puis vient le moment
où je dois lui lécher les pieds nus,
alors là c'est une très grande
première pour moi mais je découvre
toutes les sensations que cela
procure. Des pieds d'homme en 45,
moi à genoux devant le bord de mon
lit et les pieds nus côte à côte face à
mon visage, cela fait grand et y'a de
quoi lécher. Je m'y applique du
mieux que je peux (comme tout ce
que je ferai en plan par la suite avec
de nombreux mecs).
Thierry se saisit d'une Nike et sort
sa bite, il la fout dedans et je le vois
qui agite la sket de haut en bas sur
sa bite pendant que je lèche ses
pieds ! Il a les yeux fermés et se
mord une lèvre, et d'un coup, je
l'entends gémir, je comprends qu'il
vient de jouir et de remplir la sket
de son yop.
Thierry me dit de venir sur mon lit,
de m'allonger sur le ventre, je lui
obéis et ne sais pas ce qu'il veut, je
prie pour ne pas me faire enculer car
je n'aime pas ce genre de choses.
Mais, à ma surprise, il écarte à fond
les lacets de la sket yoppée et me la
colle sur le visage et il appuie fort
sur ma gueule en me disant :
« Maintenant tu respires ça, tu
lèches tout et je veux que tu jouisses
en le faisant ».
Voila le cousin a joui et je dois
lécher son sperme dans sa sket. J'ai
la bouche sur son yop collé partout
sur la semelle et un peu sur le bord,
trois grosses giclées copieuses qui
maculent le fond de sa sket. Ma
langue lèche tout et j'avale son jus.
Je m'excite aussi et ne tarde pas à
lâcher ma sauce sur mon lit.
Thierry me félicite et remet ses cho7
et skets. Il ne me dit rien, et plus
jamais de notre vie nous ne
parlerons de nos jeux.
http://sneakers37.skyrock.com
11
Short Story
Sniffeur de panards
amais je n'avais été aussi loin dans mon fantasme. J’étais là, à quatre
pattes, le cul en l'air, en train de me faire bourrer comme une reine par un
super mâle qui puait le fauve, avec sa grosse bite rasée nourrie au foutre.
Non seulement je
me faisais péter le
sphincter, mais
j'avais un masque
à gaz, et détail le
plus important,
Gérard avait enfilé
une de ses
chaussettes sur la
pomme d'aération.
J'étouffais à moitié,
mais c'était trop
bon. Trop bon de
sentir, d'avaler au
plus profond de
mes poumons la
bonne et forte
odeur de pieds
d’un vrai mec viril,
d'un rugbyman aux
grosses cuisses
poilues. Et il pue
des arpions, le
salaud ! On me
pilonnait le cul à
mort et je sniffais des
chaussettes crades de mâle
crade. Ça se mélangeait
avec l'odeur intense de
caoutchouc du masque.
J
De moi-même, je donnais
des coups de cul en arrière
pour m’enfoncer le mégadard dans le fion. J'étais
ultra-ouvert, ça glissait
comme dans du beurre
tiède. Gérard s'est mis à me
claquer les miches, à me
tirer la tète en arrière par les
cheveux. Je hoquetais, au
bord de l’asphyxie. Ça ne m'empêchait pas de me branler d'une main. La bite
de Gérard ressortait complètement de mon trou, et il la réenfonçait d'un coup
violent jusqu'aux burnes. J'ai senti le plaisir exploser, comme ça. Tellement
violent que j'en ai presque perdu connaissance. Comme un éclair. Du mâle, de
la bite, du concentré de panards, ça m'a submergé. Je n'ai même pas senti
Gérard me déflaquer sa jute au fond du bide...
Félix (Lettres Gay)
SOCKS
Chouchou
En quelques mois, il
a fait la couverture
de trois magazines
au moins : L’Equipe
Mag (voir SOCKS
n°106), Surface et
Têtu. Son talent et
son physique n’y
sont pas pour rien.
Sur le plan sportif,
Olivier Giroud a un
pied gauche
magique qui lui a
valu d’exploser à
Montpellier et en
équipe de France,
mais surtout, il a
une gueule d’ange à
faire fondre garçons
et filles. Moderne,
Olivier Giroud l’est
en acceptant de
faire la Une de Têtu.
Premier footballeur
à oser la démarche
de poser pour un
magazine
ouvertement gay,
Olivier Giroud est,
depuis, salué pour
son ouverture
d’esprit et son anticonformisme. Est-ce,
au contraire de
Yoann Gourcuff,
parce que son
orientation sexuelle
est sans ambiguité ?
“Giroud est devenu
la star montante du
football français.
Une notoriété qui
rappelle
l’engouement créée
par un certain
Gourcuff il y a deux
ans”, rappelle très
justement le
magazine Surface.
12
SOCKS
tendance
CYCLISTE Le choix
des chaussettes
A l’heure du Tour de France où les caméras
s’attardent sur les mollets des coureurs,
arrêtons-nous sur les chaussettes qu’ils
portent.
L
e débat « Pour ou contre
les chaussettes hautes »
n’a certes rien
d’existentiel et pourtant...
Il semble que le phénomène est
apparu il a peu dans le peloton
professionnel, peut-être une dizaine
d’années tout au plus. Un certain
Bradley Wiggins a d’ailleurs poussé
le phénomène à mi-mollet, créant la
polémique entre les fans et les antis.
A priori, on compte quelques pères
fondateurs de la tendance dans le
peloton pro français : Damien
Nazon et Christophe Moreau.
L’argument invoqué était de taille :
il s’agissait de souligner de manière
forte élégante le galbe de leur
mollet bronzé et musclé !
Rien que ça.
Ce phénomène reste
cependant bien
mystérieux. A tel point
que dans les derniers
salons visités en 2011,
Eurobike et Roc d’Azur,
on trouve maintenant la
même paire de socquettes
déclinée en deux
hauteurs.
DEFINITION DE LA
HAUTEUR
Il existe en fait trois hauteurs de
chaussette : les normales, les mihautes, et les
hautes qui
montent
jusqu’au mollet.
Il y aurait donc
une règle à
respecter, ne pas
dépasser le
muscle du
mollet version
cycliste pour ne
pas tomber dans
le style “bas de
compression”...
Cette règle
tacite semble,
après sondage
d’aficionados de
la tendance, être
connue de tous.
COULEUR
La tendance a démarré avec des
socquettes de couleur blanche, à la
façon des vieilles traditions dans le
cyclisme, où il était d’usage de
mettre des amendes aux coureurs
qui ne respectaient pas les codes
vestimentaires réglementaires. Les
chaussettes de vélo doivent être
blanches ! En noir, on tombe dans le
mauvais goût. Limite du principe de
couleur blanche aux coureurs
espagnols bien sûr : le bronzage du
coureur espagnol de base peut se
permettre une telle folie, comme
Juan José Cobo, vainqueur du Tour
d’Espagne. Mais là encore, c’est
une doctrine contestée !
L’ARGUMENT METEO
Certains coureurs ne supportent pas
de courir en cuissard long, même
quand, sur les courses de printemps,
les températures sont glaciales. Il y
aurait donc l’utilisation de la
(Suite page 14)
13
SOCKS
(Suite de la page 13)
chaussette haute pour conserver le
bas de la jambe et la cheville un peu
plus au chaud.
A l’inverse, l’été, cela peut amener
à un bronzage particulièrement
ridicule, enfin, peut-être pas pour
vous-mêmes qui adorez ça mais
pour votre ami qui ira à la plage
avec vous et devra supporter les
regards ahuris sur ce bronzage de
cycliste complètement fou, car si on
analyse bien la situation, cela laisse
peu de place au soleil entre le haut
de la chaussette et le bas du
cuissard !
L’ARGUMENT DE LA
PERSONNE
Il faudrait avoir le mollet long,
allongé et affûté pour se permettre
la chaussette haute ! C’est de la
discrimination !
A L’INTERNATIONAL
Nos amis du site anglophone
velominati.com ont une section
“règles”, comprendre la charte de
bonne conduite du coureur. Ils ont
d’ailleurs la bonne idée de consacrer
la règle n° 27 au port de la
chaussette cycliste :
- Pour la taille, “pas trop long, pas
trop court”, et ils s’empressent de
citer Lance Amstrong et Sean Yates
(maillot jaune du Tour 1994). Selon
eux, la chaussette haute façon
Amstrong est interdite; à l’inverse,
la socquette juste au dessus de la
cheville façon Yates aussi, celle-ci
doit, selon eux, être réservée
exclusivement aux... joueuses de
tennis !
- Pour la couleur, qui fait l’objet de
la règle n°28, ils sont plus fun
puisque tu as le droit de choisir la
couleur que tu aimes, sachant que le
blanc est la vieille école et donc
cool, et que le noir est cool parce qe
noir, sauf si c’est porté façon
texane, et là on a peine à imaginer
un cow-boy en short avec
chaussettes noires et baskets
blanches !!!
ANECDOTE - C’est à Lugnorre, en Suisse,
que le cycliste australien Cadel Evans a découvert
l’Europe, en 1998. Là qu’il a vécu pendant six ans, dans ce
coin désert et calme du pays helvète. Il avait loué dans la maison de
Rita Petter. La logeuse s’était mise aux petits soins pour lui. Le journal
L’Equipe raconte :
En six ans, Evans change trois fois d’appartement à Lugnorre, mais toujours
dans la même maison. Et continue de donner son linge à Rita. « Il lui est arrivé
d’avoir les fesses irritées, et son médecin lui a dit que c’était la poudre de
lessive, alors je l’ai changée, raconte celle que l’Australien appelle
affectueusement Madame Petter. « J’avais aussi remarqué que ses chaussettes
étaient trouées au niveau du talon, donc je les raccommodais, jusqu’à qu’il
dise qu’il le faisait exprès, parce qu’il voulait toucher ses pédales au plus près
(il les utilisait parfois en couvre-chaussures). »
www.veloderoute.com
14
SOCKS
nouvelle
VIDEO SHOW
Un père et un fils se sont filmés
alternativement. Ils proposent à leur amant
de passage d’assister à leur show.
L
a première vidéo montrait
Charly rentrant à la
maison avec son sac à dos
qu’il déposait par terre. Il
prenait un jus de fruit dans le frigo
et un biscuit dans l’armoire et allait
vers sa chambre. Il se déshabillait
mais gardait son boxer et ses
baskets qu’il portait sans
chaussettes. « Oh la la ! Que ça doit
sentir fort là-dedans, » dis-je assez
15
haut pour être entendu. « À qui le
dis-tu, ajouta Charly. D’ailleurs tu
vas bien voir ! Attends ! » Mais
Antoine ajouta également un mot :
« C’est très bon que tu fasses des
commentaires, Alex, c’est plus
cochon. »
Charly allait ensuite à la salle de
toilette. On le voyait sortir sa bite
pour pisser, puis il se ravisait. Il
enlevait son boxer, mais gardait ses
baskets, et entrait sous la douche.
Jusque là, je me masturbais
lentement en regardant le film, les
jambes écartées pour laisser une
bonne vue à Charly et à Antoine.
Mais quand je vis Charly (toujours
dans le film) ajuster sa queue en
direction de sa bouche et se pencher
pour attraper ce qui allait en sortir,
mes mouvements s’accélérèrent. Il
pointa sa bite vers sa figure et un
puissant jet d’urine jaillit vers sa
poitrine, sa figure et il en attrapa
quelques gorgées avec sa bouche
ouverte. Il arrêta subitement
d’uriner comme s’il se ravisait ou
voulait se placer autrement. Il se
coucha dans le fond de la douche,
leva ses jambes en l’air, toujours
avec ses baskets aux pieds, dirigea
le jet, rouvrit la bouche et se remit à
pisser. Cette fois, il buvait tout et ne
perdait presque rien.
Repus de son auguste liqueur, il
retourne dans sa chambre sans rien
essuyer. Il s’assied par terre, enlève
ses baskets et en sniffe l’intérieur.
Au moment même où la forte odeur
(Suite page 16)
SOCKS
placées sur le dessus bien à la vue.
On comprenait alors que ce film
était comme la suite logique du
précédent. En sortant de la maison
après sa douche, Charly avait
délibérément placé sur le tas de
linge ses baskets puantes contenant
les giclées de sperme qu’il avait
crachées dedans pour qu’Antoine
les trouve en arrivant et ainsi,
déclencher chez le père le même
désir de se branler que le fils avait
eu plus tôt.
Finalement, dans le film, Charly
explosa et des giclées de sperme se
retrouvèrent dans sa bouche et sur
sa figure. Mais il sembla ne pas
avaler ce qui était dans sa bouche. Il
le retint effectivement et, se
redressant, il cracha une bonne
gueulée de sperme dans l’une de ses
baskets puantes.
Rien qu’à songer à ce qui allait sans
doute arriver, ma queue donnait des
coups pour que je reprenne ma
branlette avec sérieux. Antoine me
regarda avec autorité et menaça de
me menotter si je me branlais trop
fort. J’avais mal dans le bas-ventre.
J’ai tenté de me concentrer sur le
film. J’y voyais Antoine prendre
dans sa main la basket de Charly qui
contenait sa semence et la sniffer
pour s’assurer qu’il ne se trompait
pas. Puis, il y plongea la figure et
l’on vit remonter lentement sa
langue puis sortir de la basket avec
un long filament de foutre. Au
même moment, Antoine me tendait
effectivement une basket de Charly.
Bien sûr, ce n’était plus celle du
film en ce sens qu’elle ne contenait
plus son sperme, mais il me dit qu’il
avait porté cette basket toute la
journée sans chaussette.
Effectivement, j’avais remarqué cela
en entrant, et aussi parce que
l’odeur de ses pieds, quand il les
avait déposé sur mes cuisses, était
exceptionnellement forte, acide et
même un peu étouffante. Il me
recommanda d’en sniffer le contenu
pour me brancher sur les sensations
du personnage du film. Sentir les
baskets de Charly en même temps
qu’Antoine dans le film, c’était
effectivement très excitant.
L
M
Antoine prit la basket de Charly
qui contenait sa semence et la
sniffa. Puis, il y plongea la figure
et l’on vit remonter lentement
sa langue puis sortir de la basket
avec un long filament de foutre.
(Suite de la page 15)
devait pénétrer dans ses narines, sa
queue donna un bon coup et se
dressa solidement vers le plafond. Il
enfonça sa queue dans une de ses
baskets et se masturba en même
temps, faisant comme si sa queue
pénétrait un vagin ou un cul. Il se
coucha sur sa basket et continua de
la pénétrer. On voyait les
mouvements de ses fesses et ses
couilles par derrière qui venaient
cogner contre le talon de la basket.
Au moment même où, dans le film,
il retirait sa basket pour la sniffer de
nouveau, dans le petit boudoir il
avançait ses pieds et les déposait sur
ma cuisse. L’odeur de ses pieds
montait jusqu’à mes narines. C’était
très excitant, à la fois virtuel et réel.
Il se coucha sur le dos, lança ses
jambes derrière sa tête et ramena
lentement sa queue dans sa bouche
pour se sucer. Juste avant de
parvenir à la bouffer, il en sniffa le
contour tout plein de l’odeur de ses
baskets à laquelle s’ajoutait celle de
son gland. « Ahhhh ! C’est super
cochon, dis-je. Il va goûter à ses
pieds en même temps qu’à sa
queue. »
e second film débuta
semblablement au
précédent. Antoine arrivait
de travailler dans ses
salopettes de travail. Il se dirigeait
lui aussi vers le frigo mais prenait
une bière au lieu d’un jus de fruit.
En sortant de la cuisine vers le hall,
il se dirigea directement vers le tas
de linge sale, remarqua les baskets
de Charly que ce dernier avait
ais revenons au
scénario du film !
Antoine se retirait
dans son boudoir,
mettait une autre vidéo d’une autre
branlette de Charly assis sur le
cabinet de toilette. Puis il
s’enfonçait confortablement dans les
coussins du boudoir. Tout en
continuant de sniffer et lécher
(Suite page 17)
16
SOCKS
Opinion
Littérature
(Suite de la page 16)
l’intérieur des baskets de son fils,
Antoine se caressait le sexe au
travers de sa salopette de travail. On
voyait gonfler son machin. Il était
un acteur impeccable car à aucun
moment on eut l’impression que
Charly était en train de le filmer.
O
n voyait Antoine ouvrir la
bouche de désir et sortir
la langue en regardant
Charly écarter les jambes
sur le cabinet de toilette, se masser
les couilles avec sa main gauche, les
soupeser en faisant gentiment le
tour de sa poche et en allant
caresser son anus avec ses doigts en
enfouissant sa main derrière son
scrotum. Antoine déboutonnait
lentement sa salopette, laissait sortir
sa grosse queue, la caressait de la
main et dégageait bien le gland avec
ses doigts. Il sentait ses doigts qui
devaient avoir accrocher au
passage, autour de son gland, toutes
les odeurs accumulées là durant sa
journée de travail et mêlait ces
odeurs à celles des baskets en
alternant le sniffage de ses doigts et
celui des baskets. On le voyait
ensuite enlever complètement sa
salopette, sa chemise, ses bottes de
travail, ses chaussettes humides, son
slip et s’enfoncer dans les coussins
après avoir récupérer une bouteille
de poppers.
Branlebas
Extrait de « Bons baisers
d’Alabama » (GE)
Mes rapports aux Chaussettes
porte-bonheur
shoes
par Kheiron*
Je suis très heureux que la
basket soit sortie du statut
« basket = sportif ». Pour moi
c’est un objet à part entière. Il
était temps. En boîte de nuit, tu
te fais plus emmerder par les
videurs qui te disent « pas de
baskets ». La basket, c’est
l’équivalent du talon aiguille. Si
c’est bien porté, c’est un
accessoire de mode. Nous les
artistes, on est un peu
minimalistes, on s’en fout des
codes. On porte ce que l’on veut.
Moi, je me sens pas bien en
chaussures de ville. Je suis
toujours en baskets même quand
je mets des costumes. Je suis
accroc à Adidas. J’ai tout essayé
mais je suis longtemps resté
bloqué sur la Stan Smith et je
suis resté fidèle à la marque. Je
laisse toujours la chance aux
autres shoes mais à chaque fois,
c’est inévitable, je reviens vers
Adidas. J’ai un pied un peu large
et leurs modèles me vont bien.
Ça rentre bien ! Un jour, mon ex
m’a suggéré d’assortir la couleur
de mes baskets à mes hauts et
depuis c’est ma signature
visuelle. Régulièrement, je
dévalise les boutiques. Je veux
des baskets de toutes les
couleurs !
*Kheiron est humoriste
et acteur de la série Bref (Canal +)
D
ans le taxi de Nankin à
Shanghai.
J’ai élucidé le mystère de l’odeur
épouvantable qui règne dans cette
voiture. Ce sont les chaussettes portebonheur de mon frère Doug. La
chaleur qui règne en Chine les a
dotées d’une puanteur nouvelle et
remarquable. Après avoir passé son
après-midi à ronfler, il s’étire de tout
son long à présent pour s’approprier
la banquette. Je ne recule que parce
que je refuse qu’il s’approche de moi.
Néanmoins, au cas où je mourrais
d’asphyxie, ci-dessous ce que je sais
de ces chaussettes fétides afin qu’on
puisse le juger pour meurtre.
Description : grosses chaussettes de
marche en laine grise avec bande
rouge au niveau de la cheville.
Etat : l’une a le talon troué ; à
l’avant de l’autre émerge une griffe
jaunâtre (le gros orteil de Doug).
Odeur : lait tourné par une journée
torride.
Passé : cadeau de Noël de Père il y a
quatre ans lors de notre expédition
au Bhoutan et dans l’Himalaya.
N’ont jamais été lavées. Doug les
porte lors de ses activités sportives
(apparemment, c’est là qu’elles ont
acquis leur statut de prétendu portebonheur) ainsi que pour tous ses
examens. Aujourd’hui, il les a mises
en l’honneur de notre prochaine
rencontre avec le capitaine Fitzroy
MacKenzie, notre nouveau tuteur.
Joshua Mowll
« Opération Zoridium »
(Flammarion)
17
SOCKS
Dvd
STICHTAG
(Pounding Day)
Dans une cave délabrée, Alex, un
lascar sexy, force le jeune Jordan à
s’agenouiller, prend le temps de
bien lui baiser la gueule, lui
glaviotte dessus, lui colle ses Shox
et ses cho7 humides dans la tronche,
le défonce à le faire chialer et pour
finir le laisse étalé dans sa crasse.
JEUNES MACHOS EN RUT
(avec Kenny Carlson, Mickael
David)
Filmée par Ali Lyck pour “Kallamacka”, une
belle brochette de jeunes mecs bien dans
leurs skets.
Cinq scènes à la dure dans
lesquelles le dominateur se
montre sans merci envers le
docile et le soumis.
PLAISIRS D’ORIENT
(avec Max Exe, Ruben Fux)
Max se branle à son aise sur le sofa
pendant que Ruben s’occupe de ses
super Nike Shox et de ses cho7
blanches. Puis il lui défonce la
gueule et le cul jusqu’à ce que tous
deux jutent ensemble, dégoulinant
de sueur.
Deux lascars bandants se retrouvent
dans les escaliers de la cave. Kenny
s’avère très dominateur : il piétine
EJAC DE OUF
(avec Kirk James, Rado)
Rado et Kirk baisent
dans un bâtiment en
ruine. Rado force son
pote à le pomper bien à
fond avant de lui
bourrer le cul contre un
vieux baril. Pour finir, il
lui règle son compte en
lui giclant abondamment
dans la tronche.
BONNE BOURRE EN CAVE
(avec Alex Halwood, Jordan R.
Jackson)
son pote, se fait sucer et lécher les
Airmax tout en fumant sa clope,
pour ensuite lui faire prendre la
meilleure position et le baiser sans
merci.
JUTE DE LASCARS
DANS LES RUINES
(avec Mickael David,
Rado)
Dans une maison en
démolition, Rado bourre
comme un malade le
sexy Mickael. Il se fait
ensuite lécher ses Nike
blanches, lui enfourne sa
bite dans la gueule et
explose sur le punk, qui
lui aussi finit par juter
copieusement.
18
SOCKS
Société
Pompes à fric
Le marché de la basket de collection obéit à
la loi de la jungle.
e magasin parisien House
of Hoops, dans le quartier
Châtelet-Les Halles, a tout
d’un temple de la basket
dans lequel les collectionneurs
viendraient saliver et se prosterner
devant le rayonnage de paires
millésimées. Dans la réalité, les
choses s’avèrent un peu plus
compliquées, voire mouvementées.
Récemment, une bagarre y a éclaté
entre un vendeur et un client…
L
Depuis maintenant une dizaine
d’années, le nombre de passionnés
de baskets a considérablement
augmenté. Résultat, face à une
demande croissante, les baskets de
collection sont devenues des objets
terriblement exclusifs. « Il y a une
sorte d’inconscient collectif débile
autour de la sneakers et on se bat
pour choper la paire de nos rêves »,
se désole le fondateur du site
Sneakers.fr.
C’est qu’une tension agite le petit
milieu français des collectionneurs
de baskets, prêts à faire le pied de
grue pendant plusieurs heures puis à
payer quelques centaines d’euros
pour une paire exclusive. Au centre
de la polémique, un système
supposé de revente des modèles les
plus rares au sein même de la
boutique House of Hoops, propriété
du géant Foot Locker et de Nike.
« Ces derniers temps, nous
n’arrivons pas à acheter dans ce
magasin les paires que nous
désirons parce que les vendeurs les
trustent pour les revendre ensuite
au moins trois fois leur prix pour
arrondir leurs fins de mois »,
accuse la toute récente Union des
consommateurs de sneakers (UCS).
La spéculation a atteint un niveau tel
qu’elle semble gangrener le monde
de la basket. « L’achat et la revente
ont pris le pas sur la passion, alerte
Thibaut de Longeville, réalisateur
du documentaire « Sneakers, le culte
de la basket ». Si autant de monde
veut récupérer des baskets
aujourd’hui, c’est qu’ils savent
qu’ils peuvent gagner de l’argent
avec. Pour beaucoup, l’achat d’une
paire est devenu une sorte
d’investissement rentable. La
culture sneakers se meurt ».
Au final, la frustration des sneakers
addicts met en lumière les
problèmes de diffusion des baskets
de collection. Pour l’UCS, les
enseignes qui distribuent ces
produits limités se fichent
éperdument de leur disponibilité.
« Ces magasins cherchent avant
tout à vendre en grande quantité
des baskets lambda, parce que c’est
ce qui rapporte le plus. Ils se
foutent des collectionneurs, ça ne
représente rien pour eux. Alors, ils
nous laissent nous battre pour un
tout petit nombre de paires autour
desquelles tout est permis », déplore
l’UCS.
(Source : Les Inrockuptibles)
La Nike Air Yeezy 2 a débarqué
La dernière frénésie concernant un modèle de baskets a secoué le monde début juin.
Devant les magasins Nike, certains ont campé une dizaine de jours pour se procurer
au moins une paire de cette pépite de chaussure.
La paire de Nike Air Yeezy 2, imaginée par le rappeur Kanye West, a été
commercialisée à un prix de 245 dollars. Oui, mais voilà, à propos de la mode il y a
toujours des impatients et l'impatience a un prix, 89 000 dollars. C'est la somme
déboursée par un internaute pour se procurer la paire de Nike Air Yeezy 2 avant tout
le monde. La vente a eu lieu sur Ebay avec un système d'enchères. La Nike Air
Yeezy 2 dépasse ainsi la réplique des chaussures portées par Marty McFly dans
« Retour vers le futur » qui étaient partis au prix de 37 500 dollars.
Inspirées des baskets des 80's, on retrouve dans la Yeezy 2 du cuir
travaillé façon anaconda, une structure arrière moulée qui évoque
une épine dorsale reptilienne, du nylon balistique, du nubuck et une
semelle luminescente.
Kanye West est le premier artiste a avoir signé un deal avec la
marque Nike qui ne travaille qu'avec les sportifs. Il y a trois ans déjà
la sortie des Yeezy 1 avait provoqué aux Etats-Unis une véritable
frénésie. De 215 dollars la paire était rapidement montée à 1000
dollars.
(www.booska-p.com)
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