Socks N°75 - Gai-Eros

Transcription

Socks N°75 - Gai-Eros
N° 75
Automne 2007
1
SOCKS
Sommaire
Humour
> Humour
Le pied dit tout !
page 2
Le pied dit tout !
> Nouvelle
Patron à humilier
pages 3 à 11
> Histoire en
images
Comme chez eux
pages 5 et 6
> Insolite
- Rekins en salade
page 9
> Innovation
- Chaussettes
Forclaz 500
- Tennis Artengo
Si pour certains, le corps est reproduit dans le lobe
page 11
de l’oreille, pour d’autres le pied résume notre être
tout entier, dans son mal-être comme dans son bienêtre.
page 12
Le pied dit tout sur nos souffrances passées, sur nos
vices cachés, sur nos fantasmes inassouvis, sur nos
maladies en gestation, sur nos blocages, sur nos
forces et nos faiblesses. Et des massages appropriés
de la plante et des orteils sont souverains contre le
stress.
> Phénomène
Fumant !
> Tendance
Les codes
vestimentaires
Belle revanche des pieds sur la tête !
page 13
Cette partie méprisée de notre anatomie, tout juste
bonne à botter cet autre pestiféré qu’est le derrière,
détriendrait donc un pouvoir que le cerveau ignorait ?
R.C.
> Shopping
CK socks’collection
page 14
2
SOCKS
La grande nouvelle
PATRON À
HUMILIER
Un patron, deux jeunes employés :
ces derniers vont s’ingénier à mettre
au point un processus d’humiliation
de plus en plus pervers et retors.
J
’ai 25 ans, j’étais directeur d’un petit
établissement de restauration rapide avec
cinq employés. C’est comme une petite
famille, on se connaît tous plutôt bien car
on travaille très souvent ensemble. J’avais
embauché à l’époque deux jeunes mecs qui se
connaissaient et qui avaient postulé ensemble.
Je trouvais le duo assez sympa et je pensais, vu
leur physique, que la clientèle apprécierait.
Comme je vous l’ai dit, nous étions proches et
nous parlions librement et c’est comme cela que
je me suis trahi et que les choses ont commencé
(Suite page 4)
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SOCKS
(Suite de la page 3)
à mal tourner. Lors d’une discussion plus ou
moins philosophique pendant notre pause
déjeuner, nous avons abordé le sujet de la
soumission et de la domination... J’étais alors à
table avec Jonathan et Rafi, les deux compères
âgés respectivement de 18 et 19 ans. J’ai
commencé à parler :
— Vous savez qu'en général, les mecs qui ont
dans leur boulot des responsabilités de manager
sont souvent des mecs qui fantasment sur la
soumission. Ouais, le fait de donner des ordres
et d’être supérieur dans la hiérarchie fait qu’ils
ont le besoin d’être soumis au lit.
— Non, vous déconnez chef !
— Bah non, c’est ce qui se dit.
— Ah ouais ? Et vous alors chef, vous kiffez de
vous faire dominer ?
C’est à ce moment-là que je me suis trahi mais
je ne pensais pas que cela nous entraînerait si
loin dans le jeu. Je me suis mis à rougir et à ne
plus trouver mes mots. Je me suis embarqué
dans une explication de l’un de mes fantasmes :
le bizutage. Et me voilà en train de leur dire
qu’il m’est arrivé de fantasmer sur des scénarios
de bizutage, moi face à de plus jeunes
personnes, moi en train de leur obéir. Tout cela
me tournait la tête rien que d’en parler et il
m’était difficile de m’arrêter de parler et la
bosse qui se formait dans mon pantalon ne
laissait plus aucun doute. La pause se termina
ainsi, sans que j’eus l’impression de m’être fait
griller pour mon érection non contrôlée. Nous
sommes repartis bosser et le service s’est
déroulé sans qu’aucun d’entre nous n’en
reparle. Je me sentais soulagé mais aussi un peu
frustré que l’un et l’autre n’ait pas relevé le
défi...
M
ais je me trompais lourdement !
Le lendemain matin à l’ouverture,
j’ai compris que j’avais merdé.
Alors que je leur ouvre la porte
pour leur permettre de rentrer se changer,
Jonathan m’interpelle :
— Salut bizut, comment ça va ce matin ? T’as
bien dormi ? Parce que nous on n'a pas trop
dormi et on a causé avec Rafi toute la nuit pour
savoir ce qu’on allait bien pouvoir faire de toi...
— Ouais, en fait on s’est dis que comme tu es
notre parton, on se devait de te faire plaisir et
on a décidé qu’à partir de maintenant, c’est plus
toi le chef mais c’est nous ! Toi tu es le vilain
petit bizut. Rassure-toi, ton resto, on va
continuer à le faire tourner mais il va falloir être
très gentil et très obéissant si tu veux pas que
“Eh bizut, ramène-toi ! J’ai
renversé mon café, y’en a partout.
Alors amène ta serpillière et viens
me nettoyer tout ça.”
ton resto devienne zone sinistrée, ok ?
— Quoi ! Mais ça va pas les mecs ? Vous avez
pété un câble pendant la nuit ? Vous êtes encore
bourré ou quoi ? Même pas en rêve ! Le patron
ici, c’est moi et si je veux je peux...
— Quoi ? Nous virer ? Et non, car la période
d’essai est terminée et si tu nous vires pour une
mauvaise raison, ton boulot tu le perds. Alors je
pense, enfin nous pensons, que tu n’as pas le
choix et que tu vas être très serviable et très
gentil avec tes nouveaux chefs. Pour commencer
tu démarres la mise en place et tu nous amènes
un café.
À ce moment, il me restait encore une petite
chance de renverser la tendance mais je n’ai pas
su la saisir. Je ne trouvais plus de mots pour
rattraper le coup, alors je suis allé droit vers la
machine à café et j’ai fait deux expressos que je
leur ai apportés. Fini d’être le patron, j’allais
devoir obéir et j’avoue maintenant que la
situation m’excitait très fortement.
— Bien bizut ! Je vois que tu as compris où était
ta place et où était ton intérêt. Allez, va bosser,
nous on te regarde. Trop cool mec ! Je pensais
pas que ça allait fonctionner ton plan, dit
Jonathan en regardant Rafi.
— Et oui mon gars, c’est une vraie lopette ! On
va se marrer et on va pas le lâcher.
— T’as pas une petite idée pour l’humilier un
peu ?
— Des idées, je n’en manque pas, crois-moi ! Et
on n'a pas fini de se foutre de sa gueule et de
l’humilier un maximum... Tiens regarde ...
Premier test : la tasse de café renversée sur le sol.
— Eh bizut, ramène-toi ! J’ai renversé mon café,
y’en a partout. Alors amène ta serpillière et viens
me nettoyer tout ça.
— Oui Jonathan, j’arrive.
— Eh bizut, moi c’est pas Jonathan, c’est Maître
Jonathan. Pour ça tu mériterais que je te botte le
cul ! Alors magne-toi avant que je m’énerve.
(Suite page 5)
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(Suite de la page 4)
— Oui Maître Jonathan, de suite.
Je suis arrivé ma serpillière à la main et le balai
dans l’autre.
— Pas besoin de balai, tu te fous à quatre pattes
et tu essuies ça avec la serpillière et ta main. Et
bouge ton cul sinon je te le fais lécher, ce
putain de sol !
tranquillement reposé sa tasse sur la soucoupe
et m’a ordonné d’aller lui chercher un autre
café, ce que j’ai fait comme un bon bizut
obéissant. Puis, je suis retourné à mon travail.
Je suis en train de faire leur boulot, moi le
directeur et pendant ce temps, je les entends se
foutre de ma gueule. Ils rigolent, ils complotent,
je n’entends pas assez mais j’avoue que je
commence à me demander si tout cela est bien
réel.
— Alors bizut, t’en es où ? T’as fini la mise en
place ?
— Oui Maître.
— Oui Maître Rafi.
Alors comme il me l’avait demandé, je me suis
mis à quatre pattes et j’ai essuyé le sol avec ma
serpillière. Une fois tout le café absorbé, il m'a
tendu sa tasse et m’a ordonné de l’essorer dans
la tasse. Tout le café est donc retourné à
l’endroit où il se trouvait avant. Il a
— Non bizut, moi c’est pas maître, c’est chef,
compris ? Ramène ta tronche de bizut ici que je
te passe l’envie de m’appeler Maître au lieu de
chef !
(Suite page 6)
Histoire en images
Comme chez eux
Mat et Eddy se la pètent grave...
Ils se ramènent trankil chez oim pour
foutre le souk, no bleme !
Toujours bien sapés of course : Nike, Costla
et TN collector !!!
Ce soir-là, ils ont commencé à se chauffer
tous les deux...
Les deux potos avaient envie de se crader, koi !
Ils se sont pourris leurs survêts à la bouffe pendant que je leur décrassais
leurs rekins...
Ils m'ont laissé m'amuser aussi, c’était trop cho... (à suivre page 6)
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(Suite de la page 5)
— Mais Chef, je pensais...
— Un bizut ça pense pas, ça obéit ! Dépêche, tu
commences à me gonfler à la ramener tout le
temps. Viens là et tends la joue.
En moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire,
je me prends une gifle magistrale et pour avoir
répondu, je me prends la même sur l’autre joue.
— Bien Rafi ! Je vois que tu commences à
prendre goût à ce petit jeu. Allez bizut, pour te
récompenser de ton travail, on t’autorise à venir
boire un café avec nous.
— Merci Maître Jonathan, je vais m’en faire
couler un.
— Non, non, on va pas gâcher. Viens là, il y en
a un ici pour toi. Allez, prends la tasse et boismoi ça. C’est juste comme il faut pour un bizut,
un bon jus de serpillière. Allez ! À la tienne ! Et
interdiction de le boire cul sec, il faut le
déguster, ok ?
— Oui maître.
J
’étais complètement à leur merci et ils
l’avaient bien compris. Je n’opposais plus
aucune résistance, j’étais totalement
dépassé par les événements. Je pense que
je me suis dit que demain serait un autre jour et
que cela ne les amuserait que ce matin-là et que
les jours suivant seraient comme tous les jours
précédents. Alors résigné, j’ai pris la tasse et
j’ai bu gorgées après gorgées cette horrible
mixture. J’ai bien failli vomir à plusieurs
reprises mais la peur au ventre, je me suis
retenu pour ne pas risquer des représailles plus
terribles que celles que j’endurais déjà.
— Bien bizut ! Allez, bois ton bon café !
Putain de merde, c’est dégueulasse, regardemoi ça, ce con qui nous obéit. J’ai trop la honte
pour lui.
— Sérieux Jo, regarde son pantalon... Putain il
bande... Non sérieux ! Je te jure, regarde.
J’avais la gaule en effet. De les entendre
m’humilier de la sorte m’avait fait monter la
queue comme un fou.
— T’as raison mais je pense qu’il va falloir
rapidement lui passer l’envie de se présenter
devant nous avec la queue en l’air. Qu’est-ce
que t’en penses ?
— Je pense mon cher Jo que c’est en effet un
manque de respect vis à vis de ses bizuteurs et
il me semble que cela mérite bien une
punition...
— Allez bizut, nous allons réfléchir à cela,
maintenant va ouvrir le resto, car rassure-toi,
comme nous te l’avons promis, si tu es bien
obéissant, personne ne saura rien de tout cela.
Tes clients ne verront pas la différence. Mais
fais très attention, il faudrait pas grand chose
pour qu’on te mette le bordel ici ! Nous allons
réfléchir à ta punition.
Le reste de la journée s’est déroulé sans
problème. Nous avons fait le service et rien ne
changeait de d’habitude. J’étais soulagé. Le
moment de la fermeture approchait et je me
(Suite page 7)
(suite de la page 5)
...mais je perdais rien pour
attendre... Ils se sont bien
défoulés sur oim après...
Ils m'ont fait sépi sur
toutes mes TN, m'ont
pourravé mon survêt Costla
total neuf et ont repeint les
murs et le plafond de ma
cuisine à la purée !!!
Mort, le plafond, à refaire !!!
2 contre 1, je pouvais rien !
mais j’ai pas la haine, ils me
connaissent... Putain, ils
sont trop och !
Kif de ouf !!!
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(Suite de la page 6)
doutais bien qu’une fois le rideau baissé,
j’allais à nouveau redevenir le bizut de Maître
Jonathan et de Chef Rafi.
C
omme prévu sur mes plannings, nous
nous sommes donc retrouvés tous les
trois pour la fermeture. Comme vous
pouvez l’imaginer, il reste beaucoup
de travail à faire lorsque le resto est fermé :
passer le balai, la serpillière, faire la plonge,
ranger l’ensemble des produits. J’avais à peine
fini de descendre le rideau que la voix de
Maître Jonathan retentit haut et fort :
— Alors bizut, content de ta journée ? Comme
tu as pu le remarquer, nous avons tenu notre
promesse, alors maintenant c’est à toi de jouer.
Pour commencer, il va falloir te trouver une
tenue pour que tu fasses le ménage, ce serait
dommage que tu salisses ton joli costume.
— Ouais bizut, viens là, approche ! Tout
d’abord nous allons te faire de beaux cheveux
avec cette belle serpillière. Ensuite, tu vas te
mettre à poil. Allez bizut, exécution !
Maintenant cher bizut, tu prends
une de tes chaussettes et tu te la
passes sur la queue.
Puis tu prends la deuxième
chaussette que tu te coinces entre
les fesses.
— (Mort de rire) J’y crois pas ! Bouge pas
bizut, il faut que je prenne ce truc en photo. Si
je raconte ça à des potes, ils vont jamais me
croire.
L
es rires que j’entendais étaient d’une
sincérité à vous mettre la honte pour le
restant de vos jours. Non, ils ne se
forçaient pas à se moquer de moi,
j’étais vraiment totalement ridicule face à eux
avec un sexe qui me trahissait au moment même
où j’aurais eu besoin de son aide pour retrouver
un peu de dignité. Et je dois vous avouer que
d’avoir en plus cette serpillière sur la tête en
guise de cheveux n’arrangeait rien au ridicule
de la situation.
— Maintenant cher bizut, tu prends une de tes
chaussettes et tu te la passes sur la queue.
Ensuite, tu la maintiens avec ta cravate que tu
noues autour de ta zézette et de tes noisettes. Au
moins ça cachera la misère. Puis tu prends la
deuxième chaussette que tu te coinces entre les
fesses et elle a pas intérêt à tomber sinon je te
promets que tu vas te retrouver comme ça au
milieu de la rue.
— Oui Chef Rafi.
— Ok très bien, là t’es au top, une vraie p’tite
femme de ménage ! Va chercher ton balai et
commence à nettoyer ce putain de resto.
J’ai couru chercher le balai et je vous jure que
j’ai serré les fesses pour maintenir à sa place ma
chaussette qui pendait entre mes fesses. J’ai
commencé le ménage, passé le balai dans la
salle puis dans la cuisine. J’étais très concentré,
la peur au ventre de me retrouver ainsi dans la
rue si je les décevais.
— Bizut, amène-nous une bière.
J’ai donc commencé à retirer ma cravate, ma
chemise, mes chaussures, mon pantalon, puis
mes chaussettes et pour finir, avec beaucoup
d’hésitation, j’ai laissé descendre mon slip ;
j’étais alors devant eux totalement nu. Ma
queue, si on peut encore appeler cela comme
ça, avait comme qui dirait rétréci au lavage, ou
c’est plutôt la honte d’être face à eux qui la
faisait disparaître au milieu de mes poils
pubiens qui, je l’avoue, étaient sans doute trop
fournis à ce moment précis.
— Non sérieux bizut, t’as que ça à nous
proposer ? Putain, j’y crois pas, ça joue les
hommes avec le pantalon mais quand on
regarde de plus près, je me demande vraiment
si l’expression avoir des couilles ne serait pas
plutôt manquer de queue.
— Oui Maître Jonathan, à vos ordres.
J’ai fait au plus vite et dans ma précipitation,
j’ai desserré les fesses. La chaussette est
tombée, là, sous leurs yeux, pendant que je leur
tendais la bière.
— Ah non, là, bizut, t’assures pas. On ne te
demandait pourtant pas grand’chose et une fois
de plus, tu nous déçois. On va devoir encore te
punir.
— S’il vous plaît, non, je vous en supplie. Ne
me faites pas sortir ainsi dans la rue. Je ferai ce
que vous me demanderez. S’il vous plaît !
La peur et la honte au ventre, je m’étais mis à
genoux et me voilà, moi le directeur, en train de
(Suite page 8)
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(Suite de la page 7)
supplier mes employés de ne pas m’humilier
davantage.
— Ok bizut, très bien, re-coince toi la
chaussette dans la raie et retourne au ménage.
Nous verrons pour ta punition plus tard...
— Merci Maître Jonathan !
— Alors Jo, t’as l’intention de lui faire quoi
comme punition cette fois-ci ?
— Bouge pas, donne-moi deux secondes que
je finisse ma bière et je te prépare mon idée !
— Vas-y, dis-moi ! T’as quoi de prévu ?
— Ma cannette une fois vide, je vais la
remplir tranquillement et je la lui donnerai à
boire pour le féliciter d’avoir si bien fait notre
fermeture, qu’en penses-tu ?
— Attends, tu vas la remplir avec quoi ?
L’eau des chiottes ?
— Mais non ! Sérieux, tu manques vraiment
d’imagination !
À
ce moment-là, Jonathan a baissé sa
braguette, a pris la cannette
discrètement sous la table et a
commencé à pisser dedans. Moi de
mon côté je finissais de nettoyer et j’étais sur
le point de leur dire que j’avais fini ; je
n’avais rien vu.
— Mon bon Rafi, voilà mon idée pour le
féliciter ! À toi de trouver l’idée pour le punir.
Fais marcher ton imagination s’il te plaît.
— Ok, attends je réfléchis. Un bizut, que va-ton bien pouvoir lui faire faire... C’est bon !
J’ai l’idée du siècle. Crois-moi, on n'a pas fini
de se fendre la gueule.
— Allez bizut, t’as fini ton taff de femme de
ménage, ramène tes fesses ici ; on a quelque
chose pour toi. Tiens bizut, y’a pas de raison
qu’on soit les seuls à boire un coup. On va
trinquer à notre nouvelle collaboration. Tiens,
voilà ta canette...
— Merci Maître Jonathan. Ça donne soif tout
ce ménage. Je ne pensais pas que c’était
autant de travail. Je suis désolé si j’ai été dur
avec vous certains soirs.
— Putain, ferme ta gueule ! Tu joues à quoi,
là ? Tu essaies de nous faire changer d’avis
sur toi ? Mais mon bon bizut, tu n’es qu’une
merde et bientôt tu seras une merde qui boit
de la pisse. Alors ferme-là et bois ta bière
avec nous.
A moi de te dire ce que tu mérites
pour avoir fait tomber ta
chaussette. Tu vas gentiment
remettre ton slip et nous allons le
garnir avant de te laisser partir.
— Oui Maître Jonathan.
Il m’avait donné un indice et je n’ai pas su le
saisir. Il m’avait fait comprendre ce qui se
trouvait dans la canette et je n’ai pas compris.
J’ai pris les premières gorgées à pleine
bouche car ma soif était intense mais toujours
sans réaliser ce que je buvais. Ensuite, j’ai
senti le goût sur ma langue, ce goût salé et
amer de la pisse. Et puis je dois dire que de
voir leur regard écœuré et moqueur m’a fait
de suite réaliser ce qui se passait.
— Allez bizut, on avale tout ! On fait pas le
difficile. Je me suis donné beaucoup de mal
pour te faire une bonne boisson de bizut,
alors ne fais pas offense à ton Maître et
montre-lui comme tu es reconnaissant pour ce
qu’il a fait pour toi.
— Oui Maître, merci Maître.
J’avais le cœur au bord des lèvres mais j’ai
bu, tout, gorgée après gorgée. Puis avec une
paille, ce qui les a vraiment beaucoup amusé.
J’étais rouge de honte et toujours dans ma
tenue de femme de ménage, ridicule comme
jamais.
— Il est super ce bizut. Maintenant à moi de
te dire ce que tu mérites pour avoir fait
tomber ta chaussette. Le bizutage c’est avant
tout un jeu où l’on adore asperger le bizut de
toute sorte de sauces. Là maintenant, tu vas
gentiment remettre ton slip et nous allons le
garnir avant de te laisser partir.
— Mais Chef Rafi, je suis en transport en
commun et dans le métro, je risque de me
faire repérer ?
— Ça mon gars, c’est franchement pas mon
problème. Allez, action !
— Là mon cher Rafi, j’adore cette idée, je
vais chercher la mayo, tu t’occupes du
ketchup et la moutarde, n’oublions pas la
moutarde...
(Suite page 9)
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(Suite de la page 8)
— Ok bizut, approche-toi de moi...
Ouvre ton slip par le devant, bien
comme ça, et donc je te baptise au
nom de la mayo et du ketchup
comme bizut de dernière catégorie.
Insolite
REKINS EN SALADE
Temps de préparation : entre midi et deux, à l’heure du déjeuner
Temps de cuisson : aucun, ça va chauffer direct !
Ingrédients :
1 paire de rekins - 1 barquette de carottes râpées - 1 barquette de
céleri rémoulade - 1 concombre - sauce crudités
Préparation :
Dès que les bureaux se sont vidés, aller retrouver le seul keumé de
votre boite qui porte des rekins.
Lui proposer de partager votre repas préparé.
Tout en le chauffant avec vos histoires de skets, le serrer discrètement
puis laisser négligemment tomber la barquette de carottes râpées sur
l’une de ses TN.
Vous baisser et, la tête au niveau de son entrejambes, étaler les
carottes sur le dessus de la rekin.
En badigeonner le tissu jusqu’à ce qu’il devienne d’une belle couleur
orange.
Et là j’ai senti les sauces couler dans
mon slip, inondant mon sexe, mes
poils et mes couilles. C’était super
crade mais leur fou rire en disait
long sur le plaisir qu’ils prenaient à
m’humilier.
— Maintenant bizut, comme tu nous
a prouvé que tu n’avais pas de
queue mais plutôt une saucisse
cocktail, nous avons eu envie de te
montrer ce qu’était une saucisse de
taille normale. Tu vois cette jolie
saucisse à hot dog, et bien nous
allons la préparer à la moutarde.
Comme tu le vois, j’applique bien
de la moutarde sur une des
extrémités mais aussi tout le long
afin que le client ne soit pas déçu de
ne pas avoir de la sauce partout.
Maintenant le problème, c’est qu’il
va falloir la réchauffer et rien de
mieux qu’une étuve à 37°C.
Retourne-toi bizut et baisse ton slip.
J
’avais cette fois-ci bien
compris ce qu’il avait prévu
pour finir en beauté cette
soirée. J’étais tétanisé par la
tournure que prenaient les
événements mais j’ai obéi, je n’ai
pas osé contester. Une fois de plus,
j’ai cédé et je signifiais ainsi que je
serais définitivement à leur merci et
à leurs ordres. J’ai alors baissé mon
slip et comme Maître Jonathan me
l’a ordonné, j’ai écarté mes fesses,
exposant à leurs yeux mon petit trou
encore vierge de toute intrusion et je
sentais que la douleur ne serait pas
forcément celle de la pénétration
mais plutôt la brûlure qu’allait
occasionner la moutarde.
Puis recommencer l’opération avec le céleri rémoulade en prenant
soin, cette fois-ci, de frotter l’intérieur de la TN.
Selon l’envie, imbiber aussi les chaussettes avec le jus des crudités.
Prendre enfin le concombre préalablement coupé en fines lamelles et
décorer la rekin avec.
Manger comme cela, c’est prêt !
Ajouter au besoin de la sauce.
— Allez mon bizut, on se
décontracte et ça va aller tout seul.
Bien, comme ça, tu vois ma lopette,
ça rentre tout seul. Attention, la jolie
saucisse va bientôt disparaître : un,
deux, trois... Elle est plus là.
J’ai senti la saucisse entrer et mon
anus se refermer dessus. Il m’a
(Suite page 10)
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(Suite de la page 9)
claqué les fesses et sans rien dire
d’autre, m’a ordonné de me
rhabiller en vitesse car il était temps
pour eux de repartir. Mais voilà les
consignes :
— Tout d’abord, mon cher bizut, tu
as interdiction de te séparer de cette
saucisse. Demain lorsque tu nous
verras arriver, tu nous montreras
qu’elle est toujours à sa place et
nous verrons à ce moment précis ce
que nous en ferons. Est-ce bien
compris ?
— Oui Maître Jonathan, oui chef
Rafi.
— Bien allez, tchao ! À demain.
Je les ai regardé partir et surtout
entendu partir avec leur rire et leurs
moqueries. Moi, j’étais là comme un
con, le slip trempé par la mayo et le
ketchup avec une saucisse enduite
de moutarde qui me brûlait le cul.
J’ai donc pris les transports comme
cela, avec l’espoir que le mélange
de sauce ne finirait pas par traverser
le pantalon, peur de me retrouver
avec une énorme auréole de gras au
niveau de mon entrejambe. Mais
quoiqu’il arrive, il m’était
quasiment impossible de marcher
normalement et les personnes autour
de moi le remarquaient à chacun de
mes mouvements. La honte me
tiraillait le ventre mais ma queue,
elle, ne cessait de vouloir se
réveiller. Je sentais l’érection
toujours à la limite de se produire.
La honte mêlée à l’excitation de ce
petit jeu entre amis commençait à se
faire sentir. Le point de non-retour...
A
rrivé en bas de chez moi
je me sentais soulagé car
a priori, je n’avais pas
trop attiré l’attention des
personnes dans le métro. Ma
surprise fut grande lorsque j’arrivais
devant ma porte, de trouver Maître
Jonathan et Chef Rafi devant chez
moi :
— Alors bizut, ce trajet en métro,
c’était comment ?
Le goût et l’odeur de la chaussette m'ont tout
de suite assailli et
il m’a fallu beaucoup de concentration pour
ne pas la recracher aussitôt.
— On s’est dit qu’on pouvait pas te
laisser comme ça toute la nuit alors
gentiment, on est venu pour passer
la soirée avec toi. Alors là tu vois, tu
vas redescendre et allez nous
acheter de la bière et des pizzas.
Achète aussi du pain car pour toi ce
soir c’est hot-dog party.
— Bien Chef, à vos ordres.
C’est la seule chose que j’ai trouvée
à répondre. Je ne comprenais pas
comment on avait pu en arriver là,
tout ceci prenait des proportions que
je ne maîtrisais plus. Je leur ai donc
ouvert la porte, je les ai laissés
entrer chez moi sans que moi-même
je me trouve avec eux et je suis
redescendu pour faire les courses.
Une fois arrivé sur le palier de ma
porte d’immeuble, j’ai eu la
désagréable surprise de trouver sur
mon paillasson un ensemble
d’objets accompagné d’un mot.
J’attrapais le mot avant de sonner
pour renter chez moi :
Bizut,
Voici les consignes avant de
pouvoir rentrer chez toi. Tu vas te
foutre à poil. Ton slip plein de
sauce, tu vas te le foutre sur la tête.
Ensuite tu enfiles ce joli tablier que
nous avons acheté exprès pour toi
avec ses faux seins. Bien sûr, il est
inscrit sur ce tablier «la bonne est
bonne». Nous verrons par nousmêmes si tu ne fais pas honte à ce
tablier. Tu prends ensuite ta
chaussette gauche que tu te fourres
dans la bouche. Pour finir, tu
prends ce rouleau de scotch marron
que nous avons trouvé chez toi et tu
te colles la totalité du rouleau sur
ton petit zizi et tes petites noisettes.
Plus rien ne doit apparaître. Quand
tu seras prêt, tu sonnes et nous
viendrons t’ouvrir. Un conseil : ne
perd pas de temps à faire tout cela
si tu ne veux pas que quelqu’un te
voit dans cet état. Plus vite tu
obéiras, plus vite tu seras chez toi.
J’ai donc obéi. J’ai commencé par
la chaussette, le goût et l’odeur
m'ont tout de suite assailli et il m’a
fallu beaucoup de concentration
pour ne pas la recracher aussitôt.
J’ai ensuite retiré ma chemise et
enfilé le tablier, je me disais
qu’ainsi je serais le moins
longtemps possible nu. Et le
moment fatidique est arrivé, j’ai
baissé mon pantalon, puis retiré
mon slip qui collait bien à mon
corps ; à croire qu’il ne faisait plus
qu’un. C’était dégueu, je le tenais
par le bout des doigts pour ne pas
me mettre de la sauce plein les
mains. J’ai ensuite attrapé le rouleau
de gros scotch marron, il en restait
en sacrée quantité et j’ai commencé
à faire le tour de ma queue et de
mes couilles. Je n’ai pas pu
m’empêcher de penser que ce serait
l’horreur lorsque arriverait le
moment tant redouté de le retirer.
J’allais devoir couper ou arracher
mes poils et la douleur serait autant
psychologique que physique.
I
ls étaient derrière la porte et
chacun leur tour, ils
regardaient par le judas.
J’entendais très nettement leur
rires et heureusement pour moi,
personne n’a pris l’escalier au
même moment : comment aurais-je
pu expliquer une telle situation à
mes voisins ? J’avais enfin fini de
me préparer. Alors je sonnai à la
porte en espérant qu’ils me
laisseraient entrer aussitôt. La porte
s’ouvrit et dans un éclat de rire, ils
me tirèrent à l’intérieur.
Ils étaient là, plantés devant moi,
me fixant tout en se foutant de ma
gueule. Jonathan était un garçon
plutôt maigre, pas de muscles, très
fin, 1 m 80, 65 kg, le crâne rasé, un
p’tit céfran à l’allure de racaille. Il
portait ce soir-là un tee-shirt et un
jogging, et bien sûr l’accessoire
(Suite page 11)
10
SOCKS
Innovation
(Suite de la page 10)
indispensable : les baskets de
marque. Rafi lui, était marocain, un
p’tit rebeu comme on dit, musclé,
très bien foutu, un regard sombre et
loin d’avoir un visage d’ange. Lui
par contre ne s’était pas changé, il
portait le même pantalon et la même
chemise. Il n’avait pas non plus
changé de chaussures et donc bien
évidemment il avait gardé les
mêmes chaussettes. Ils me
poussèrent à l’intérieur de l’appart,
les rires résonnaient dans ma tête,
j’étais terriblement ridicule dans
cette tenue, la honte se lisait sur
mon visage. Ils allèrent se poser sur
le canapé.
— Allez bizut, montre-nous comme
tu as bien obéi à nos conditions
pour te laisser entrer chez toi.
Tourne sur toi-même, montre-nous
ça.
— Regarde-moi ça Rafi, la sauce lui
coule sur la gueule, c’est trop crade,
un truc de ouf !
— Et moi je trouve que le tablier lui
va à ravir, et à ton avis, la
chaussette, tu penses qu’elle a bon
goût ?
— Crois-moi, après une journée de
boulot, je suis convaincu qu’elle
doit être à son goût même si je suis
sûr qu’il préférait le goût des
tiennes.
— Attends, on verra ça pour plus
tard...
— Yes, ne lui donnons pas tout de
suite satisfaction, il faudra qu’il les
mérite tes chaussettes odorantes.
— Maintenant bizut, fais face à
nous et soulève ton tablier, que l’on
voit si tu as eu suffisamment de
scotch pour entourer ton petit bout.
aurait fait mourir de rire n’importe
qui. Et ce fut le cas. Pendant au
moins cinq minutes, ils se sont tapés
des barres de rire et je ne pouvais
que constater le ridicule de la
situation dans laquelle je m’étais
engagé.
— Trop fort ! Putain, ça va faire
mal quand on va t’arracher tout ça,
trop fort, j’en peux plus, il va me
tuer ce mec, il est trop con, une
vraie lopette, une vraie merde. Vasy, bouge la tête pour confirmer que
t’es qu’une merde.
— C’est bien bizut... Tu es très
obéissant. Allez, pars en sautillant
pour nous chercher une bière.
— Allez, mon bizut, fais la
sauterelle, allez on sautille, en plus
c’est trop cool pour toi car ça te fera
pas mal aux couilles vu comme elles
sont collées. Yes, trop fort, j’adore.
Alors me voilà en train de sauter
pour avancer jusqu'à ma cuisine.
J’attrape les deux bières et je
reviens tranquillement dans le salon.
J’ouvre les bières devant eux et je
leur donne à chacun la sienne.
— Bien bizut, t’es une bonniche très
obéissante. Maintenant tu vas retirer
ta chaussette, tu vas te mettre à
quatre pattes et tu vas nous
décrasser les chaussures. Tu vas
tendre ta langue de bonniche et tu
vas nous nettoyer les pompes. Tu
commenceras par les contours, puis
le dessus et quand ce sera nickel, tu
finiras par les semelles. Comme ça,
tu resteras pas sans rien faire
pendant qu’on prend l’apéro.
J
11
Le centre de recherche et
développement de Décathlon a
mené une étude pour amélorier le
confort thermique du pied pendant
la marche : il faut savoir que 60 % du
confort global du corps dépend de la
gestion de l’humidité à la surface de
la peau et que 80 % du confort
thermique du pied dépend de la
chaussette. C’est pourquoi de la
grande bouclette peu dense est
préconisée sur le cou de pied, zone
de forte sudation.
> Artengo : spécial
tennis
Voilà, et ce n’est que le début de la
soirée. Je n’étais pas au bout de mes
peines. Mes Maîtres ne manquaient
pas d’imagination...
Tom Pouss (GE)
’étais planté là à les écouter
parler de moi sans rien
pouvoir faire, j’ai donc obéi,
je me suis mis face à eux, j’ai
soulevé mon tablier et croyez-moi,
la vision de mon sexe et de mes
couilles scotchés de cette façon
> Chaussettes
Forclaz 500
Conçues pour type de surfaces, la
Artengo 671C dispose d’une semelle
en caoutchouc spécialement
résistante à l’abrasion. Ajoutez à cela
un renfort à l’avant du pied et vous
obtenez une chausssure qui vous
permettra des moments de jeux
intenses !
SOCKS
Phenomene
Des sites Internet à succès,
des soirées de plus en plus
nombreuses à Paris (Full
Métal, QG…), la mode des
sneakers (pour amateurs de
skets et autres cho7) est en
plein essor. Un label allemand,
Luxure Film Produktion, a été
le premier en Europe à sentir
le vent venir. Ouvrez les
yeux… et le nez !
Baskets Nike (catégories Air Max ou
Rekin), baskets Adidas voire New
Balance, chaussettes blanches
avec logos (pas de rayures tennis ni
de couleurs, encore moins de
Snoopy)… De l’avis des puristes,
les films de la série "Sneaker sex"
(Luxure Film Produktion) ne sont
pas loin de la perfection tant ils
respectent les codes assez sévères
qui régissent ce type de plan. De ce
point de vue — outre une indéniable
dimension fantasmatique due à la
qualité des mecs souvent très sexes
— la série tient presque du
reportage puisqu’elle permet de
voir, de comprendre dans le détail
comment se déroule un plan pied.
On y voit la langue lécher
longuement le dessus de la basket
(parfois la semelle pour les plus
kamikazes), puis la bouche suçoter
les lacets, mordiller les chaussettes
(portées au minimum deux ou trois
jours) et le nez les humer
longuement. On y voit les têtes
plonger à l’intérieur des baskets
pour une séance d’apnée. On y voit
des pieds s’appesantir sur les
sexes, les malaxer.
Dans le genre (toujours selon l’avis
des puristes), c’est "Sneaker sex
IV", au récit très scénarisé, qui
respecte le mieux l’étiquette
proposant des plans skets, des
plans sox et des plans panards
(léchage d’orteils) jusqu’à l’extase :
une éjaculation sur ou dans la
basket, sur ou dans une chaussette.
Car qu’on ne s’y trompe pas, s’il y a
Pour en savoir plus sur les films
“Sneaker sex” opus IV et V, voir
SOCKS n° 38 et 52.
parfois le début d’une pipe, l’enjeu
de ces plans n’est pas
obligatoirement le rapport sexuel
classique mais plutôt de prendre
son pied par fétichisme interposé.
C’est d’ailleurs ce qui est montré
dans quelques scènes de "Sneaker
sex V". Bien sûr, l’imagination étant
au pouvoir, la basket devient parfois
un cul et la chaussette un bandeau
pour les yeux, un bâillon voire un
cockring. L’objet et son odeur
deviennent des instruments de
plaisir (en dessous de la pointure
42, ça ne le fait pas) mais,
contrairement à une idée reçue, pas
du tout de soumission, du moins
avec les baskets. C’est moins vrai
avec les rangers, indéniable attribut
des détenteurs d’autorité. Les fans
seront ravis par le niveau
d’exigence des films et les
néophytes intrigués savent qu’ils
doivent désormais brûler leurs
Burlington !
Jean-François Laforgerie
On a du mal à imaginer un aussi beau gosse porter des chaussettes
vraiment sales ou alors après un effort sportif. Mais ici, les chaussettes
ocres jusqu’au talon témoignent d’une sudation excessive d’une durée
déjà conséquente. Les fétichisites ne s’en plaindront pas, en revanche
quelle déception pour les autres qui avaient pour David l’image du garçon
parfait, de la tête aux pieds !
12
SOCKS
Tendance
Les codes
vestimentaires
La mode n’influence qu’une partie des jeunes,
l’autre créée ses propres styles, toujours dans le but
d’affirmer une personnalité. Les jeunes
d’aujourd’hui s’habillent pour plaire à eux-mêmes.
Revue de styles.
L
e look est une façon pour
certains de cacher des
complexes, il joue aussi un
rôle dans la séduction. Il
permet également d’avoir plus
d’assurance envers les autres.
La « fashion victim » est toujours à
la pointe de la mode. Elle enrichit
son look en imitant les stars et
recherchent les accessoires, des
lunettes aux casquettes.
Le style « skateur » est l’un des plus
répandus. On le reconnaît grâce aux
pantalons « baggy » qu’ils portent
larges et bas sur les fesses,
accompagnés d’une ceinture, sweat
coloré, baskets larges mais aussi des
accessoires comme les colliers,
bracelets, bandeaux, chaussettes
humoristiques. Mais contrairement
à ce que l’on pourrait croire, ceux
qui choisissent ce look ne font pas
systématiquement du skate. Mais ce look
apporte beaucoup d’avantages, surtout au
niveau du confort. Les marques Vans ou
Etnies surfent efficacement sur cette
tendance.
Le « rasta » est cool et posé. Son style se
rapproche du skateur : baggy, tee-shirt aux
couleurs de la Jamaïque avec, en sus, le
bob et les dreadlocks.
La culture « gothique » se caractérise par
le port de pantalons et de longues vestes
noirs. Les chaussures sont à talons
compensés. Pour eux, les chaussettes ne
sont pas un élément déterminant de leur
tenue. Ce qui
caractérise une
personne de ce
style, c’est avant
tout un état d’âme
que le look.
Beaucoup de
jeunes adoptent de
plus en plus le
style « racaille »
qui n’est pas que
vestimentaire mais
aussi verbal, avec
un verlan très
présent. Ils portent
en général
énormément de
marques comme
Lacoste, Tacchini
(deux marques en
pointe) mais aussi
Nike et Adidas.
Leurs tenues
s’accompagnent de
l’écharpe aux
couleurs de leur
équipe de football
favorite et de
chaussettes de
marques
remontées pardessus leurs joggings, plus rarement sur
leurs jeans.
Les jeunes ont une large panoplie pour se
créer un look. Chacun y trouve son
compte, en fonction d’un aspect pratique,
d’une tendance, mais les mentalités sont
aussi liées avec l’apparence, plus que l’on
aurait pensé. Car, ne pas afficher un look,
c’est s’exclure et passer pour un ringard.
Dur d’être jeune aujourd’hui !
13
SOCKS
Shopping
CK Socks' Collection
J'ai toujours besoin de
chaussettes, elles se
trouent, se déforment et se
ternissent si facilement qu'il
me faut renouveler mon
stock fréquemment. Calvin
Klein (CK), lors d'une de ses
ventes privées, proposait
toute sa collection et je me
suis laissé tenté par
quelques paires.
Pour ceux qui trouvent que
les articles de la marque,
souvent gage de qualité qualité qui se paie doncsont toujours trop chers, je
veux dire qu’à 20 € les six
paires au lieu de 48 €,
c'était une affaire.
Qui plus est, CK a l'art
d'engager des modèles
toujours plus séduisants
pour leurs campagnes
publicitaires qui demeurent
pour moi parmi les plus
classes et incendiaires.
http://blog.gayattitude.com
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