la présentation de l`ARS
Transcription
la présentation de l`ARS
Contrôle Contrôle de de la la qualité qualité des des eaux eaux destinées destinées àà la la consommation consommation humaine humaine CODE CODE DE DE LA LA SANTE SANTE PUBLIQUE PUBLIQUE section section 11 :Eaux :Eaux destinées destinées àà la la consommation consommation humaine humaine àà ll ’exclusion ’exclusion des des eaux eaux minérales minérales naturelles naturelles «« Toute Toute personne personne qui qui offre offre au au public public de de ll ’Eau ’Eau Destinée Destinée àà la la Consommation Consommation Humaine Humaine est est tenue tenue de de ss ’assurer ’assurer que que cette cette eau eau est est propre propre àà la la consommation. consommation. »» EDCH: 1°Toutes les eaux qui, soit en l'état, soit après traitement, sont destinées à la boisson, à la cuisson, à la préparation d'aliments ou à d'autres usages domestiques 2º Toutes les eaux utilisées dans les entreprises alimentaires pour la fabrication, la transformation, la conservation ou la commercialisation de produits ou de substances, destinés à la consommation humaine, qui peuvent affecter la salubrité de la denrée alimentaire finale… Tableau CI-eaux Droit français Droit communautaire Les bases règlementaires du contrôle sanitaire de la qualité de l ’eau Directive CEE du 03/11/1998 Directive CEE du 16/06/75 Décret du 20 Décembre 2001 retranscrit dans le code de la santé publique et les arrêtés pris en application du 11 janvier 2007 Le contrôle sanitaire comprend: L ’inspection des installations Le contrôle des mesures de sécurité sanitaire mises en oeuvre La réalisation d ’un programme d ’analyses de la qualité de l ’eau (Article R1321-15 du CSP) Un cadre réglementaire européen Directive 98/83/CE du 3 novembre 1998 La législation sanitaire Droit français : - décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 - codifié dans le code de la santé publique aux articles R.1321-1 à R.1321-66 - des arrêtés d’application et le décret n°2007-49 du 11/01/07 complètent le dispositif réglementaire Application depuis le 25 décembre 2003 • Le code de la santé publique • fixe 5 types de règles : R1 : des règles techniques R2 : des procédures administratives R3 : des exigences de qualité R4 : des modalités de suivi R5 : des dispositions en matière d’information La réglementation des eaux destinées à la consommation humaine Mise en distribution ressource traitement Règles Techniques Procédures administratives Approbation des procédés et produits de traitement Règles de conception et d’entretien - qualité des matériaux Autorisation préfectorale de prélèvement - Périmètres de Protection des captages Exigences de qualité Suivi de la qualité de l ’eau : surveillance et contrôle sanitaire Information Les usagers doivent disposer des résultats du contrôle sanitaire Expertise Haut Conseil de Santé Publique ANSES Fourniture d’une eau qui limite les risques de dégradation de la qualité dans le réseau privé (R.1321-44, 45, 46 ) Matériaux, produits et procédés de traitement utilisés dans les systèmes de production d’eau (R.1321-48) Conception et entretien des installations de distribution (R.1321-49 et ) Autorisation des produits de désinfection et de nettoyage des installations (R.1321-50 et 53) Les objectifs : L’eau doit pouvoir être bue sans danger pendant une vie entière Les moyens : • La recherche d ’une ressource la moins polluée possible • La prise en compte de nouveaux risques sanitaires émergents • La recherche des valeurs les plus faibles possibles de sous produits de traitement • Le contrôle de l’absence de relargage des matériaux • La prise en compte du risque par contact ou inhalation Le suivi sanitaire de la qualité de l’eau : un double contrôle Surveillance analytique Tests ,examen des installations,fichier sanitaire Surveillance par l’exploitant du réseau (PRPDE) SUIVI SANITAIRE Programme analytique du contrôle sanitaire Expertise sanitaire, inspection,information contrôle sanitaire ARS Le code de la santé publique et la loi HPST définissent les nouvelles modalités de surveillance de la qualité des eaux distribuées Dans chaque département, le Directeur général de l’ARS, par ses délégations territoriales assure le contrôle sanitaire. Obligations de résultats • Les eaux destinées à la consommation humaine doivent, - ne pas contenir un nombre ou une concentration de micro-organismes, de parasites ou de toutes autres substances constituant un danger potentiel pour la santé des personnes ; - être conformes aux limites et références de qualité, portant sur des paramètres microbiologiques et chimiques, définies par arrêté du ministre chargé de la santé. Les prélèvements sont effectués dans 3 types de lieux : RESSOURCE PRODUCTION DISTRIBUTION La potabilité de l ’eau est associée au respect des normes concernant : La qualité organoleptique L ’eau doit être agréable à boire, claire, fraîche, sans odeur La potabilité de l ’eau est associée au respect des normes concernant : La qualité bactériologique L ’eau ne doit pas contenir d ’agents pathogènes (virus, bactéries, parasites,…) qui provoqueraient un risque immédiat La potabilité de l ’eau est associée au respect des normes concernant : La qualité physico-chimique L ’eau ne doit pas contenir d ’éléments chimiques indésirables ou toxiques qui entraîneraient des risques à court, moyen ou long terme Les limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine sont définies par le CSP et l’arrêté du 11 JANVIER 2007 Limites de qualité des eaux aux robinets (Arrêté du 11 Janvier 2007) Partie B : Paramètres chimiques (29) Nouveaux : 7 Acrylamide Antimoine Arsenic Baryum Benzène Benzo [a] pyrène Bore Bromates Cadmium Chrome Chlorure de vinyle Cuivre Cyanures totaux 1,2 dichloroéthane Epichlorhydrine Valeur limite : abaissée : 6 0,1 5 10 0,7 1 0,01 1 10 5 50 0,5 2 50 3 0,1 relevée : 1 fixée : 4 µg/l Fluorures 1,5 µg/l Hydrocarbures HAP. 0,1 µg/l Mercure total 1 mg/l Microcystine-. 1 20 µg/l Nickel µg/l Nitrates 50 mg/l Nitrites 0,1 - 0,5 µg/l Pesticide (par produit) * 0,1 µg/l Total pesticides 0,5 µg/l Plomb 25 / 10 µg/l Sélénium 10 µg/l Tétra + Trichloroéthylène 10 µg/l Total THM 100 µg/l Turbidité 1départ TTP ESU ou ESO karst µg/l mg/l µg/l µg/l µg/l µg/l mg/l mg/l µg/l µg/l µg/l µg/l µg/l µg/l NFU * sauf aldrine, dieldrine, heptachlore, heptachorépoxyde : 0,03 µg/l Des nouveaux paramètres introduiys dans la directive Risques sanitaires émergents ou confirmés Bore Baryum Benzène 1,2 dichloroéthane Tétra + Trichloroéthylène M icrocystine-LR. 1 0,7 1 3 10 1 mg/l mg/l µg/l µg/l µg/l µg/l Absence de migration dans l ’eau des molécules composant les matériaux Chlorure de vinyle Epichlorhydrine 0,5 0,1 µg/l µg/l Les impuretés et les sous-produits Total THM Bromates Acrylamide 100 10 0,1 µg/l µg/l µg/l Recherchés dans les matériaux Des paramètres dont les limites de qualité sont plus contraignantes…(6) Antimoine Arsenic Plomb Nickel 5 (10) 10 (50) 25 puis 10 (50) 20 (50) Turbidité HAP(4 substances) 1(départ TTP) 0,1 (0,2) µg/l µg/l µg/l µg/l nfu µg/l D’ autres moins sévères:(2) Nitrites Cuivre 0,5 (0,1) 2 (1) mg/l µg/l Références de qualité des eaux (arrêté du 11 Janvier 2007) I-2.1 : Paramètres indicateurs de qualité témoins du fonctionnement des installations (23) Nouveau : 1 Valeur : abaissée : 1 relevée : 2 Aluminium total 200 µg/l Germes à 22 °C et 37 °C:sans augmentation Ammonium 0,1 mg/l Equilibre calcocarbonique pas agressif Bactéries coliformes 0 200 µg/l Fer total /100 ml Chlore libre et total Manganèse 50 µg/l mg/l O Cuivre 1 mg/l Oxydabilité KMnO 5 4 2 Chlorites 0,2 mg/l Odeur Absence Chlorures 250 mg/l Saveur Acceptable Bactéries sulfito-R. 0 /100 ml Sodium 200 mg/l Sulfates 250 mg/l 15 Couleur mg/l Pt/Co Conductivité µS/cm Température 25 °C 180-1000 0,5 départ TTP pH 6,5 - 9 unités pH Turbidité NFU ESU ou ESO karst 2 aux robinets COT 2 mg/l NFU I-2.2 : Paramètres indicateurs de radioactivité (2) Dose totale indicative Tritium 0,1 100 mSv/an Bq/l Les indicateurs de pollution bactériologique L ’indicateur de pollution fécale Escherichia Coli Répond aux 6 critères, en particulier ils sont absents du milieu naturel Coliformes totaux L ’indicateur d ’efficacité de traitement de l ’eau Streptocoques fécaux leur absence signent l ’efficacité du traitement Facile à déceler et à dénombrer, mais ils sont présents aussi dans le milieu naturel L ’indicateur de qualité hygiénique de l ’eau Pseudomonas aeruginosa (=présence ou absence) Permet d’évaluer la qualité d ’eau livrée en bouteille, des eaux stériles hospitalières, des aliments pour bébés et des préparations pharmaceutiques L ’indicateur de qualité en distribution La flore totale Par comparaison entre le début et la fin du stockage et du transport l’article 7 de la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau stipule notamment que « les États-membres assurent la protection nécessaire pour les masses d'eau recensées afin de prévenir la détérioration de leur qualité de manière à réduire le degré de traitement de purification nécessaire à la production d'eau potable ». Volumes d’eau prélevés EAU SUPERFICIELLE EAU SOUTERRAINE NATIONAL 34% 66% Haute Garonne 90% 10% CaO CAP polymères H2SO4 Floculant Eau de chaux CO2 ClO2 Soude Coagulant Cl2 CAG truito Pré-ozo CAP Acidification ou Reminé Coagulation / Floculation / Décantation charbon Filtration Inter Ultra actif en sur sable ozonation filtration grain Stockage UV Neutrali sation Principe de la coagulation Principe de l’adsorption la désinfection (comment ?) • • • • • protection de la ressource optimisation de la filière de traitement vérification du Ct dans les bâches de contact réactifs de qualité (absence d ’impuretés) maintenance des dispositifs de désinfection et des analyseurs en continu • asservissement très souhaitable en fonction de la vulnérabilité de la ressource • compatibilité avec les matériaux en contact Synthèse des campagnes d’analyse de perturbateurs endocriniens dans les eaux destinées à la consommation humaine Qu’est ce qu’un perturbateur endocrinien ? Substance naturelle ou de synthèse qui peut altérer le fonctionnement des glandes endocrines et les grandes fonctions physiologiques : reproduction, développement, système immunitaire et comportement Synthèse des campagnes d’analyse de perturbateurs endocriniens dans les eaux destinées à la consommation humaine Les perturbateurs endocriniens potentiels Hormones naturelles (androgènes, oestrogènes, progestérone, phytohormones …) Substances de synthèse - Produits de santé Médicaments (principe actif, excipient, métabolites …) Cosmétiques (excipients, produits de dégradation …) - Substances chimiques agricoles, domestiques, industrielles Produits phytosanitaires Produits ménagers Dioxines Plastifiants …. Stratégie d’échantillonnage: • Objectifs après 1ere campagne expérimentale: – établir un minimum de 250 couples eau brute/eau traitée – Avoir une représentativité nationale – Cibler certains captages « à risque » (connaissance du terrain des ARS) – Estimer l’efficacité des filières Critères de choix des points • 1000 captages présélectionnés à partir des 33 000 captages nationaux: • Dans chaque département – Le captage de plus fort débit de sollicitation – 2 autres captages aléatoires par classe de débits – Des captages ciblés « à risque » A partir de cette liste constitution d’une liste définitive de 285 points (eau brute eau traitée) permettant de couvrir 25% de la population METHODOLOGIE RECHERCHE DE MOLECULES • Constat:3000 principes actifs à usage humain 300 à usage vétérinaire • CRITERES DE CHOIX DES MOLECULES • Quantités consommées • Affinité pour l’eau (solubilité) • Effets biologiques Choix de molécules ciblées CRITERES ET MODALITES DE CHOIX DES MOLECULES PE avérés ou suspectés Programme de Production surveillance consommation Facteur Limitant Faisabilité analytique Bibliographie Dangerosité Pertinence environnementale Les molécules recherchées • 45 molécules appartenant à 8 familles – – – – – – – – Anti-inflammatoires Antibiotiques Anticancéreux Antiparasitaires Cardiovasculaires Hormones Neuroleptiques divers Conclusions nationales • Eaux brutes – 285 échantillons analysés 1/3 eau superficielle 2/3 eau souterraine – Pour 35 % ESU et 70% ESO aucune molécule détectée – 30 molécules détectées au moins 1 fois dont 14 en dessous du seuil de quantification. – Concentration maxi 400 ng/l (moins de 1% des échantillons) – Concentrations supérieures dans les eaux superficielles Conclusions nationales • Eaux traitées – 19 molécules retrouvées dont 5 non quantifiables; 26 non retrouvées – 75% des échantillons ne contiennent aucune molécule quantifiable – Molécules le plus souvent retrouvées: • carbamazepine • Oxazepam • hydroxyibuprofène ars.midipyrenees.sante.fr