Info Cap48 n°12 juillet 2010

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Info Cap48 n°12 juillet 2010
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info
Journal trimestriel n°12 de l’association CAP48 - juin, juillet, août 2010
Editorial
Nous avons encore
besoin de vous
Comme vous le savez, la diversité des
actions financées par CAP48 et leur impact
au niveau de la société illustrent combien
CAP48 a un rôle essentiel sur le terrain de
la solidarité. Tout cela est possible grâce à
vous!
Les vacances se terminent et, comme vous
le lirez dans ce journal, de nombreux
enfants handicapés ont pu être accueillis
dans les activités extrascolaires organisées
cet été. C’est en effet une réalité nouvelle
ces dernières années, depuis que BruxellesIntégration existe grâce notamment au
financement de CAP48.
Au cours des prochaines semaines, vous
pourrez voir et entendre sur les ondes de la
RTBF de nombreuses émissions qui traiteront de l’insertion sociale et professionnelle
des personnes handicapées dans la société,
et en particulier la manière dont nos
regards doivent encore changer pour que le
handicap ne soit plus un handicap.
La campagne 2010 arrive à grands pas.
Elle se déroulera du 1 au 10 octobre avec
en clôture notre grande soirée diffusée
en direct sur la Une depuis le Cirque
Bouglione. Une soirée placée sous le signe
de la solidarité et du divertissement avec
de nombreux artistes, des portraits, des
rencontres émouvantes entre des personnalités et des personnes handicapées.
Les animateurs et les journalistes de la RTBF
tenteront de relever des défis sur le plateau
pendant que d’autres prendront les appels
au centre de dons. La grande mobilisation
est lancée. Avec pour objectif de faire
mieux, pour aider plus encore.
Merci d’être à nos côtés. Nous comptons
sur vous pour poursuivre avec nous les
actions tellement nécessaires de CAP48.
Renaud Tockert,
Administrateur Délégué.
Vivre ensemble l’extrascolaire
“E
n tant qu’animatrice, j’ai eu le plaisir
d’accompagner Matthieu, un enfant de
7 ans qui est infirme moteur cérébral. Au
départ Matthieu avait du mal à accepter que
les enfants viennent vers lui. Jouer avec eux était
d’autant plus difficile. Pourtant on ressentait
fort chez lui l’importance du contact humain.
A cet âge, on se pose beaucoup de questions par
rapport au handicap. Les enfants s’étonnent,
s’interrogent, certains osent faire le premier
pas. Nous, nous sommes là pour répondre à ces
questions, pour démystifier le handicap, nous
avons un rôle important et délicat à jouer lors de
la prise de contact entre les enfants. Notre rôle
est celui de référent pour l’enfant.
En fonction de l’âge ou des personnalités de
chacun des enfants, l’intégration se passe plus
ou moins facilement et parfois de manière très
rapide. En l’occurrence, un petit groupe d’enfants
a persévéré et il a suffit d’un jour ou deux pour
que Matthieu se laisse aller à partager plusieurs
moments lors des jeux avec ses nouveaux amis
et à partir en promenade avec eux.
Il devenait de plus en plus autonome. Au fur et
à mesure des jours, il s’est créé une place au
sein du groupe. Il était épanoui, cela lui avait fait
un bien fou et cela se voyait sur son visage. Ce
genre d’expérience laisse un impact en général
positif dans l’esprit de chacun. Cela a permis
à Matthieu de développer confiance et estime
de lui-même. Il s’est découvert, je pense, de
nouveaux potentiels parce qu’il a participé à des
activités jusque-là non accessibles!
Quelle belle et rapide évolution! A la fin quel
grand moment de joie lorsque les enfants valides
ont compris le fonctionnement et ont pris des
initiatives. Ils jouent maintenant spontanément
avec les enfants handicapés, sans l’accompagnement d’animateurs. Une belle expérience
humainement enrichissante pour tous et que
j’espère recommencer!!! Par la suite, j’ai eu la
joie d’apprendre que Matthieu a participé à
d’autres projets d’intégration qui furent tout
aussi bénéfiques pour lui, sa famille, ainsi que les
enfants et animateurs qui l’accueillaient.”. Ce
témoignage de Sophie Piqueron, animatrice
chez Badje, montre toute l’importance sociale et humaine des activités extrascolaires.
BADJE (Bruxelles Accueil
et Développement pour
la Jeunesse et l’Enfance)
est une fédération
de plusieurs organismes
bruxellois, dont les missions sont de défendre
le secteur de l’accueil et
d’interpeller les autorités à ce sujet. Lors
de la création de l’asbl en 1998, il n’y avait
aucune reconnaissance des structures qui
accueillaient des enfants entre 3 et 12 ans
après l’école ou pendant les congés scolaires.
Frédérique Maerlan, coordinatrice du projet
compétences à la base ne sont rien, si on ne se
sent pas capables de se poser de saines
questions.”
Bruxelles-Intégration de Badje nous explique:
“Nous défendons une politique de l’accueil cohérente et en lien avec les besoins des familles.
Nous menons des actions de terrain et, par
exemple, nous remplaçons les professionnels de
l’accueil qui partent en formation par nos
animateurs qualifiés. Nous menons aussi des
actions d’information sur l’actualité du secteur et
créons des moments d’échange de pratique
professionnelle.
Le milieu d’accueil extrascolaire favorise la
socialisation et l’apprentissage de la vie en
collectivité. Il est un des rares endroits où les
enfants qui ont des déficiences (même les plus
importantes) peuvent être inclus et vivre des
expériences communes avec des enfants valides
de leur âge. Les enfants y développent des
savoir-faire et des savoir-être différents de ceux
acquis en famille, à l’école ou à l’institution
spécialisée. L’activité extrascolaire ne sollicite
pas l’obligation de performance et de résultat.
C’est le vivre ensemble qui prime.
Je me rappelle par exemple que, lors d’un camp
de vacances, un petit garçon atteint d’infirmité
motrice cérébrale a fait la vaisselle pour la première fois avec ses camarades. Les animateurs
du camp considéraient qu’il n’y avait pas de
raison de lui épargner cette tâche commune à
tous les enfants. Le jeune garçon a pris plaisir à
partager ce moment avec les autres, et a d’ailleurs
continué à réaliser des tâches avec les autres.”
Lancé en 2005 grâce
à CAP48, “BruxellesIntégration” propose
d’intégrer des enfants
handicapés dans toutes
les activités extrascolaires et de loisirs. L’offre
d’activités pour les enfants ayant un
handicap se révèle malheureusement
insuffisante par rapport à la demande. Face
aux souhaits des parents, Badje tente de
renforcer les capacités d’accueil par des
services d’accompagnements, et des projets
d’intégration. Un énorme travail qui avance
petit à petit! Frédérique Maerlan poursuit:
“Bien sûr, cela implique des remises en
question, une méthodologie de qualité et des
conditions de faisabilité
dont certaines nécessitent
des moyens financiers
pour l’engagement d’un
animateur dédié au bienêtre de l’enfant. C AP48
a d’ailleurs financé la
réalisation et l’édition du
guide de formation à
l’inclusion extrascolaire en
Communauté française
“Oser la différence”, qui
nous sert beaucoup sur le
terrain.”
Depuis 10 ans, Badje
déploie son énergie
dans de nombreuses
activités qui participent
au développement, à la
reconnaissance et à la
professionnalisation de
l’accueil de l’enfance:
“Plus que d’information,
c’est davantage de
sensibilisation dont il est
question. La recherche de
bien-être et de bonheur
pour les enfants, des
partenariats solides, de la
motivation et des remises
en question, voilà les
ingrédients de notre
démarche de qualité. Les
En région de Bruxelles-Capitale, on compte
près de 80 milieux d’accueil ouverts au
principe de l’intégration extrascolaire.
Parmi ceux-ci, l’asbl “Pony Paradise”. Laure
est hippothérapeute au sein de ce centre
d’équitation qui accueille des enfants
handicapés depuis sa création. Tous les
enfants, handicapés ou non, participent
ensemble aux activités. “L’objectif est de
faire de l’activité un échange d’expériences
enrichissantes. Prendre plaisir tout en se
dépassant soi-même et pouvoir partager des
expériences de vies différentes, c’est le but de
toute activité extrascolaire. Notre travail est de
faire en sorte que tout le monde participe,
enfants valides ou handicapés, que chacun
prenne ce dont il a besoin. L’hippothérapie est
idéale pour cela, car c’est une activité ludique,
qui permet d’aider beaucoup de jeunes.
Cette activité doit être un espace de parole
où les enfants prennent les choses en main
tout en respectant l’autre et ses différences.
L’extrascolaire est un lieu aussi important que
le cadre scolaire où l’on doit laisser la place
aux questions, aux interrogations qui naissent
naturellement, et à l’apprentissage. En effet,
cela permet aux enfants de comprendre et de
mieux appréhender la différence. Mais nous
manquons encore de personnel qualifié pour
accueillir tous les enfants en demande, et nous
sommes donc obligés de refuser l’un ou l’autre
parce que l’équipe est trop restreinte. C’est
évidemment fort frustrant.
Portrait d’une bénévole
Gisèle Thibaut-Luckx
Directrice de “La Marelle” - Bénévole à Tournai
Pourquoi CAP48 ? Quel est votre lien à
CAP48 ?
CAP48, c’est une association qui aide et
soutient les services dans lesquels je
travaille et ceux que je côtoie. C’est donc
aussi un signe de reconnaissance.
Sans savoir que j’allais un jour m’engager
dans le secteur du handicap, 48.81.00 était
une action de solidarité dans laquelle je
participais déjà avec le patro.
Aujourd’hui, je pense être une bonne
ambassadrice pour pouvoir dire combien
l’action est efficace, généreuse et durable.
Une incroyable solidarité sociale.
Et puis, ce côté “humaniste” fait partie de
ma vie, de ma vision. Ces engagements me
nourrissent.
Vous sentez vous appartenir à la Force
CAP48 (réseau de bénévoles)? Pourquoi?
Oui sans réserve. Mais je suis persuadée
que l’organisation développée autour d’un
réseau tel que celui de Tournai, Ath,
Péruwelz… est très motivante pour chaque
membre. Ce qui est mis en évidence ici,
c’est la complémentarité des compétences,
des disponibilités, des réseaux sociaux de
chacun. Bref, une réelle ouverture d’esprit,
une bonne convivialité. Je suis parmi les
organisateurs et je crois aussi que l’implication du responsable, influence la qualité
des interactions - chacun à “une place”, du
respect mutuel - chacun est là avec ses
forces et limites. Ces relations de confiance
créent un réel sentiment d’appartenance.
Quel est votre implication au sein de
CAP48 ?
Mon implication est multiple. Elle est
fonction de ce que l’on conçoit, organise et
entreprend…
Durant l’année cela implique de participer
aux réunions, de rencontrer le réseau de
bénévoles pour diverses occasions: repas,
contacts avec divers services lors de leurs
festivités, présence dans les “Ravel” de la
région, rencontre avec élèves ou étudiants
pour une présentation de CAP48 dans
leur classe…
Avant la campagne c’est participer à son
organisation. C’est aussi assurer l’intendance.
Pour cette partie d’intendance, le personnel
et les personnes accueillies de La Marelle,
mettent en valeur leur savoir-faire en créant
pâtisseries et gourmandises diverses.
Les objets CAP48 se vendent-ils bien ?
Oui, le grand public est très généreux, je suis
toujours impressionnée.
Si par ailleurs les gens sont sceptiques face à
l’utilisation de l’argent, je les invite à passer
Événements au profit de CAP48
Le Beau vélo de RAVeL Spécial CAP48
Adrien Joveneau, son équipe et tous les
participants pédaleront le 4 septembre aux
couleurs de CAP48 à Luingne. Un parcours
de 25.6km accessible à tous sera proposé.
Les bénévoles distribueront des pommes
grâce à la collaboration de FRUITNET.
Un concert de Monsieur Dupont et de Julie
Zenatti clôturera la journée.
Le 4 septembre à Luingne (rdv place Nelle)
www.vivacite.be
L’Ancre bleue - Navigation
Dans le cadre du salon RETROUVAILLES,
l’Asbl Ancre bleue propose des navigations
au profit de CAP48.
Un bateau accessible à tous vous fera découvrir le pont de Fragnée sous un autre angle.
Embarquement toutes les heures de 12h à
18h au parc de la Boverie.
Les 5 et 6 septembre à Liège
www.ancrebleue.be
Balade moto
L’équipe de CAP48 Peruwelz organise au
profit de CAP48 une balade moto d’environ
200km à travers la Wallonie.
Inscriptions à partir de 8h00 - départ de la
randonnée à 10h00
Rendez-vous au cellier du parc communal,
rue Albert 1er à 7600 Péruwelz.
Le 26 septembre à Péruwelz
Infos: Monsieur Fryczyncki
0475/92 46 63
Journée sportive
Comme chaque année, “Les Perce Neige”,
“La Douceur Mosane” et “Les Coteaux
Mosans” organisent une journée sportive au
profit de CAP48.
Au programme de cette journée: jogging,
cyclotourisme, joëlettes, marche-promenade
dans un service, proche de chez eux et
qui a été bénéficiaire de CAP48 ou à aller
consulter toutes les informations accessibles
sur le site CAP48.
Mais, je suis d’autant plus satisfaite et ravie
lorsque des familles franchissent spontanément les portes de la permanence pour
acheter des Post-It ou quand un enseignant
vient chercher la documentation ou le DVD
pour présenter CAP48 à leurs élèves.
Le 2 octobre à Jambes
Site “La Douceur des Coteaux Mosans”,
rue du Plateau
Infos : 081/30.80.70
Pièce de théâtre “Faut
toujours croire au père Noël”
La Compagnie sans courant d’air vous
propose la pièce “Faut toujours croire au
père Noël”: comédie légère et coquine en
3 actes et un épilogue de Guy Corneau.
Mise en scène de l’auteur dans une scénographie de Gilbert Wynands. Au profit de CAP48.
Le 9 octobre à 20h00
Centre Culturel de Linde, Kortenbach 7
1130 Haren
http//compagniesanscourantdair.
skyblogs.be
Spectacle - Richard Ruben
L’Atelier Théâtre Jean Vilar vous propose
une représentation au profit de CAP48 du
spectacle Richard Ruben refait le monde.
Pour son septième one-man show, Richard
Ruben, en pleine crise de la quarantaine se
sent investi d’une mission... à découvrir au
théâtre Jean Vilar.
Le 16 octobre à 20h30
Théâtre Jean Vilar - 1348 Louvain-La-Neuve
www.ateliertheatrejeanvilar.be
Nouvelle campagne CAP48
“Regardez-moi dans les yeux”
L’
un peu dans notre
confort et nos routines
quotidiennes: c’est un
gage d’efficacité par
rapport aux objectifs
fixés.
Cette année encore,
notre campagne ne
devrait pas déroger à
cette règle. Et grâce au
soutien et à l’implication de la RTBF, on va
en entendre parler.
D’autant que son sujet,
c’est précisément le
regard que chacun
d’entre nous tend à
porter sur l’autre quand
il est différent. L’affiche
“Conjuguées à l’action
très percutante, est
des donateurs et des
un clin d’œil à une
bénévoles, les campapublicité des années
gnes que nous créons
80, pour une marque
pour CAP48, permetde soutien-gorge. Nous
tent en effet, petit Clin d’œil percutant à la publicité d’une
avons aussi tourné 3
à petit, de faire en célèbre marque de soutien-gorge, la nouvelle films qui montrent la
sorte que la personne campagne CAP48 défend l’idée qu’avant
difficulté de subir le
tout, une personne handicapée est une
handicapée soit d’abord
poids d’un regard stigpersonne tout court. Femme séduisante,
perçue comme une infographiste de talent handicapée de
matisant, discriminant.
personne et pas comme naissance, Tanja a accepté d’emblée de
C’est ce regard qui
un handicapé. Un nous aider.
engendre le rejet, cette
individu avec ses comsorte d’“exclusion soft”
pétences, ses talents, ses qualités, ses défauts
dont souffre la personne handicapée, comme si
aussi. Bref, un être humain à part entière, ni
le handicap ne produisait pas déjà une soufmieux ni moins bien que les autres - même si
france suffisante. Soft, parce qu’il ne viendrait
souvent, par la force des choses, plus courageux
plus à l’idée de personne de se proclamer
que les autres. Et qu’il est plus que temps de
“anti-handicapé”; mais exclusion quand même,
considérer comme tel.
il suffit de parler avec une personne handicapée
Mais justement, ces changements de mentalité
pour s’en convaincre.
se font petit à petit. Un peu trop lentement
à notre goût… et au goût des personnes
C’est à cette exclusion, à ce rejet non-dit mais
handicapées. Voilà pourquoi AIR n’hésite pas
bien réel que nous voulons nous attaquer. Nous
à proposer à CAP48 des campagnes de comsavons tous que cette modification du regard
munication fortes et impactantes. Nous voulons
est une condition nécessaire pour l’intégration
croire qu’elles constituent des accélérateurs de
des personnes handicapées. Nécessaire, mais
changements.
bien sûr non suffisante.
Car le véritable acteur du changement, celui qui
Tant mieux si l’on en parle, tant mieux si elles
fait qu’un jour, le handicap ne sera plus un
font débat, tant mieux si elles nous dérangent
handicap, c’est vous, c’est nous tous ! ”
Pour que le handicap ne soit plus un handicap
ENSEMBLE, même si on est différent
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000-0000037-37
Attestation fiscale à partir de 30€
Personnalité RTBF
Eric Boever journaliste JT
Donner enrichit autant celui
qui donne que celui qui reçoit
Que penses-tu de CAP48 ?
C'est d'abord un souvenir d'enfance. Avec
les louveteaux, nous faisions du porteà-porte pour ce qu'on appelait encore
l'opération 48.81.00. qui était d’ailleurs
le numéro de téléphone de Jean-Claude
Menessier à l’INR.
Plus personnellement, CAP48 me touche
car j'ai eu un oncle trisomique. Il riait tout le
temps et je sais toute la gentillesse qui se
cachait derrière sa différence. J'en garde le
souvenir d'un enfant dans un corps d'adulte.
Je pense à lui chaque hiver quand je vais
vendre des sapins de Noël au profit du Silex,
un centre de loisirs pour personnes en
situation de handicap mental. C'est la même
chose avec CAP48.
Pourquoi soutiens-tu CAP48 ?
On pourra toujours dire que c'est à l'Etat
que revient la charge de s'occuper des
citoyens les plus faibles et pas à la solidarité
publique, c'est vrai, mais si celle-ci peut
apporter un plus, pourquoi s'en priver?
D'autant que donner du temps et de sa
personne enrichit autant celui qui donne que
celui qui reçoit, j'en suis sûr. Cela révèle
notre part d'humanité. Et puis, c'est une
question de cohérence avec soi-même, on
ne peut pas à la fois se plaindre de l'inertie
des autres en restant soi-même les bras
ballants... Je ne rate donc pas une occasion
de soutenir CAP48 et de pousser mes
collègues à faire de même...
Tu étais co-pilote aux 25h Fun Cup en
juillet dernier à Spa. Comment as-tu
vécu cette expérience ?
Je dois bien avouer que j'ai eu une pointe
d'inquiétude quand j'ai vu que mon pilote,
Thierry Gérome, était en chaise roulante,
les jambes paralysées. Au moment du
départ, je lui ai d'ailleurs glissé à l'oreille que
j'avais une femme et trois enfants. Il m'a
répondu “moi aussi” et mon appréhension
s'est envolée! La leçon de cette expérience,
c'est que la volonté et la persévérance
permettent beaucoup. Et que les moins
valides sont parfois plus mobiles que les
valides. Je l'ai ressenti dans le raidillon où
j'étais cloué à mon siège alors que Thierry
s'éclatait au volant...
Concept: A. Magotteaux - Art work : MN Communications - Ed. Resp. : R.Tockert, Cité de la RTBF - local 01C31 - Bd Reyers n°52 - 1044 Bruxelles - Bureau de dépôt Bru X - P 701264
agence de publicité
AIR est un des
partenaires les plus
proches de CAP48,
et apporte tout son
savoir faire depuis
2004, pour changer le
regard sur le handicap.
Dans quelques jours
sortira la nouvelle
campagne de sensibilisation de CAP48.
C’est l’occasion de
proposer à Eric
Hollander, Président
et directeur créatif de
Air, de préciser sa
vision pour CAP48.

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