La Zawiyya Alawiyya : phare d`un islam moderniste ma

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La Zawiyya Alawiyya : phare d`un islam moderniste ma
Journal EL-WATAN du jeudi 13/8/09
La Zawiyya Alawiyya : phare d’un islam moderniste
ma semaine dans l’ambiance de son centenaire
-----------Par : ABID Ahmed – historien – Université d’Oran
------------Alors que la tendance lourde de la société algérienne est marquée par une islamisation qui
n’a pas dépassé le stade des formes rituelles de la prière, du port du voile, de l’économie de bazar ;
dans cette ambiance stérile, on ne peut qu’être surpris de voir une Zaouiyya jaillir du lot pour nous se
réconforter par une lueur d’espoir. Sous le haut patronage de la présidence de la république, la
Zaouiyya Alawiyya de Mostaganem en commémoration de son centenaire dans sa voie soufie vient
d’organiser un congrès international du 24 au 31/7/09. Comme ma surprise fût grande en prenant
connaissance de son programme : voilà une vision et une démarche qui s’inscrit de plein pied dans la
modernité, qui se préoccupe des questions touchant notre présent et notre avenir. Placé sous le titre
de : « semer l’espérance » - enfin un slogan sensé - le congrès se tient, signe significatif, dans
l’enceinte de l’université. Par les thèmes abordés, la qualité des intervenants et le contenu des
communications, il est très rare que notre université offre un tel symposium. Son caractère
international l’a été de façon effective par la présence d’intervenants des cinq continents. Ses thèmes
étaient de sept : la terre, d’éducation d’éveil, la communication et les médias, la mondialisation, la
révélation, la spiritualité et le soufisme, l’avenir.
La problématique posée par le congrès était que face aux défis majeurs qui interpellent
l’humanité, et aux urgences planétaires auxquelles celle-ci est confrontée. Face à la dégradation de la
qualité de vie humaine, du désespoir que suscite un capitalisme destructeur et la faillite d’un
positivisme à répondre aux attentes humaines tant dans le monde occidental que celui sousdéveloppé, la Zaouiya Alâwiyya propose sa voie soufie comme alternative à ce désespoir, dans un
monde où l’éthique et les valeurs humaines se sont annihilées par un matérialisme sans bornes. Etant
entendu qu’elle ne se présente pas comme la seule voie exclusive, mais contribue simultanément avec
d’autres voies en action aujourd’hui dans le monde à agir pour le changer. Nourrie par la mémoire et
l’histoire, la voie soufie apparaît comme la plus apte de notre patrimoine islamique à relever ce défi
puisqu’elle puise ses fondements sur des valeurs spirituelles et universelles qui tendent à transcender
l’être de son égo pour qu’il se dévoue au service de la paix et de la fraternité humaine.
Le déroulement du congrès était organisé de sorte que les matinées étaient consacrées aux
séries de conférences et les après-midi à la tenue des ateliers. N’ayant pu suivre les deux premières
journées, je me contente de citer leurs axes, les thèmes exposés et la qualité des intervenants. Sur « la
terre », la séance était présidée par Djibril sène (Sénégal) ancien ministre et ancien président de
l’assemblée nationale du Sénégal, animée par les conférenciers suivants : Ahmed Boucenna
(Algérie), professeur et directeur de laboratoire de recherche en physique, université Ferhate Abbès
de Sétif, sur : « les changements climatiques : une réalité », le suit Noêlle Poncelet (USA) docteur en
psychologie, sur : « les défis environnementaux », puis Eric Julien (France), fondateur de l’école de
la nature et des savoirs, géographe consultant en entreprise, sur : « De l’intelligence du monde à
l’intelligence collective : de l’art de tisser la vie », enfin Mohamed Bouchentouf (France) ingénieur,
docteur en agronomie, directeur de projets à l’ONG Pro-natura internatioal sur : « Agriculture
familiale et culture vivrière : pour la souveraineté alimentaire ». En gros les questions débattues dans
ce thème tournaient autour des menaces qui pèsent sur la terre en matière d’environnement et
d’insuffisance alimentaire, comment sauver son écologie avec le nécessaire retour à l’agriculture bio
par l’assistance de la petite paysannerie à travers des expériences vécues. Les ateliers organisés
autour de ce thème réfléchissaient sur : « De l’art de tisser la vie », « projet reboisement »,
« traitement de déchets », « Kit culture vivrière et biologique », « le langage des oiseaux »,
« symposium sur l’environnement », « échanges et débats avec les jeunes : le Coran et la terre ».
Pour le thème sur « l’éducation d’éveil », ont été exposés : « l’éducation dans le
tasawwuf » par Larbi Djeradi, maître de conférence, université de Mostaganem, « les fondements
scientifiques du soufisme : une lecture dans les outils et les méthodes » par Mohamed Benbrika,
professeur de l’université d’Alger, « le rôle de l’éducation pour une gestion responsable de la
planète » par Mr. Jacques Bregeon (France), directeur du collège des hautes études de
l’environnement et du développement durable, « le rôle de la place de l’éducation interculturelle dans
le développement durable des îles de l’Océan indien » par Thierry Malbert, maître de conférence en
sciences de l’éducation, université de la Réunion, « Méthode de l’éducation d’éveil dans la voie
Alawyya-Darqâwyya » par Abdelbaki Meftah, écrivain chercheur, Oued Souf, « Ibn Arabi et
l’éducation d’éveil » par Saâd Khémici de l’université de Constantine, « La noblesse Chérifienne,
histoire et rôle dans la transmission » par Mohmoud Ahmed Houseïn Acharif (Egypte) et enfin
« mondialisation religion et production du sens « par Mohamed Brahim Salhy, professeur de
sociologie et d’anthropologie, université de Tizi-Ouzou.
Quant au thème sur « la communication et les médias », la conférence de Moussa
Benhamadi, DG d’Algérie télécom, sur : « les nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC) et l’éthique » posait les différents aspects de perversité de l’internet
(pédophilie, malversations commerciales, courrier indésirable, xénophobie raciale, terrorisme,
diffamation), la législation préventive en la matière, mettant l’accent sur ses aspects positifs, aussi
citant un cheikh soufi malien : « le nouveau analphabète, c’est celui ne sait pas exploiter l’internet
quelque soit son diplôme ». Ayant pour titre : « vers l’alliance de la société civile et les médias »,
Patrick Brusquet (France), directeur de l’agence Futuring Press, analyse la crise actuelle des médias,
crise du récit et de la parole. Qualifié de 1er gouvernement de la planète dont l’impact néfaste est que
dans la matrice médiatique se fonde la génétique de nos valeurs. Pour y faire face, une nouvelle
information est en train de se mettre en place. Une information d’alliance sociale qui s’intéresse à la
face cachée du monde, qui fabrique une conscience constructive. L’impact réel de cette nouvelle
information sur le comportement de la société est illustré par une série d’expériences vécues dans
plusieurs pays (Bénin/Texas/Sahel/Mexique/Afrique du Sud/Brésil/ Chine/Pakistan/Espagne). Alain
Gresh (France), directeur adjoint de Monde Diplomatique, par : « l’Islam dans les médias
européens » met l’accent sur la méconnaissance occidentale de l’islam, sur l’absence de vision par les
médias d’un islam diversifié, la question du terrorisme qui hante l’occident et une schématisation de
l’islam présenté comme une menace extérieure. La preuve est que la question de la Palestine demeure
toujours analysée comme un conflit religieux. Dans : « information et communication : la grande
confusion », Alain Le Gouguec (France), rédacteur en chef à France Inter, expose avec plus de clarté
la crise des médias dans le sens où le journaliste se trouve pris dans un engrenage tel que
l’information passe sans vérification de sa véracité. Le danger est encore plus évident maintenant que
les moyens audio-visuels classiques sont concurrencés fortement par l’internet dont l’information
fonctionne « au temps réel ». Notion qui empêche de fait la vérification de l’information, c’est ce que
P. Bourdieu appelle : « la circulation de la circulation de l’information ». Par sa communication :
« Face aux crises : une spiritualité plus engagée », Saad Khiari (France), cinéaste auteur, diplômé de
l’IDHEC, a présenté de façon magistrale l’état de lieu du monde musulman, liant sa décadence à la
fermeture de l’exégèse depuis le 10è siècle et en faisant passer la Loi (El-Fiqh) sur la Foi. De ce fait,
l’innovation devient un sacrilège. A présent, il s’agit de dépasser le constat de crise de l’islam actuel
par une réflexion collective pour sortir du huit-clos en réhabilitant l’islam par la spiritualité et
l’Ijtihad (rénovation/tadjid). Sachant que l’islam est une spiritualité et non une idéologie, ce qui
présente le soufisme comme le mieux placé à prêcher l’amour, la paix. Compte tenu que le judaïsme,
le christianisme et l’islam puisent leur source dans le socle abrahamique, il s’agit de s’ouvrir à l’étude
comparative de ce continium, pour un dialogue des religions, citant la parole d’Ibn Arabi « l’homme
est l’ennemi de ce qu’il ignore ». « Le monde et la communication : enjeu et réalité », Nacer Mehal,
DG d’Algérie Presse Service (APS), retrace les enjeux mondiaux de la communication, la nécessaire
décolonisation du future tout en soulignant le retard enregistré par l’Algérie dans sa mise en place.
La journée consacrée au thème de « la mondialisation » s’entamait avec un sujet sur :
« l’éthique de la mondialisation : l’économie, la répartition des richesses et le micro-crédit » par
Mme KEIKO Takaki de Obérin University de Tokyo. Face à la maximisation des projets par le
capitalisme actuel, la conférencière propose l’expérience du CRAM/BANC sur le micro-crédit
élaboré par « Younès » de Bengladesh, prix Nobel d’économie. Cette expérience repose sur l’idée du
« bisness social » au lieu de la charité, de la maximisation de service offert aux démunis au lieu de la
maximisation des profits. Elle s’est développée dans 130 pays. En Algérie, elle est appliquée par
l’ANGEM, où elle n’est pas efficace du fait des tracas bureaucratiques. L’expérience marocaine est
la mieux réussie dans le monde arabe. Par ailleurs, un exemple japonais est proposé, il repose sur
trois principes : un marché pour tout le monde (10% pour le propriétaire du magasin 80% pour les
producteurs-vendeurs), la gare au bord de l’autoroute (les stations-marchés au bord de l’autoroute),
un village/un produit (cas de la Tunisie pour les tapis traditionnels). Se substituant à Pierre Rabhi
(France), expert international en sécurité alimentaire, Fatouwa Djerrari, Benabdenbi (Maroc) avec
qui elle collabore, présenta son intervention sur : « De l’humus à l’humain ». On constate que
l’agriculture actuelle se caractérise par un désastre de l’agriculture chimique, l’humanitaire à défaut
d’humanistes, déconnexion entre l’homme et la nature, mythe de la croissance illimitée, le plein
pouvoir donné à la finance. Face à ce désastre, l’expérience de P. Rabhi qui repose sur le retour au
travail paysan revalorisé avance l’agro-écologie comme alternative indispensable.
Les deux journées suivantes seront consacrées à des thèmes spécifiquement théologiques
sur « la révélation coranique » et sur : « la spiritualité et le soufisme ». Pour le premier, la substance
de la réflexion se résume dans l’impératif de l’Ijtihad (rénovation) comme nécessité sociale. Alors
qu’à une religion musulmane ouverte s’est substituée une religion fermée, il s’avère que l’approche
scientifique et foi sont indissociables pour tendre vers l’universel. Quant au second, dans la série des
sujets inscrits, l’intervention de Mohamed Mehanna( Egypte), professeur à l’université d’Al-Azhar,
sur : « la dimension spirituelle des sciences » a marqué les esprits par son analyse critique du
positivisme de Kant et du Durkheïm avec l’avènement du capitalisme qui n’a pu répondre aux
attentes de l’humanité au détriment des sciences métaphysiques. L’adoption de l’occident des
sciences matérialistes constitue le plus grand danger méthodologique qui guette l’humanité. Plein
d’humanisme le Père Chritian Delorme, prêtre catholique de Diocèse de Lyon, lui succède pour
déclarer : « Nous vivrons ensemble ou nous périrons ensemble ». Enfin le tout couronné par
l’intervention de Mokhtar Taleb-Bendiab (France), D.G de l’institut du Monde Arabe à Paris, sur :
« Le dialogue des civilisations et la diversité culturelle ». Pour la réalisation de ce dialogue, il
envisage 3 objectifs : mieux se connaître, connaître ensemble et construire ensemble. Mieux se
connaître par l’apport de la science en tant que lieu et vecteur : d’une part par la diversité culturelle
et le rayonnement du savoir à travers l’éducation et l’enseignement, par l’épanouissement des
sciences et des savoirs d’autre part. Connaître ensemble, hormis deux moments marquant l’histoire
de ce dialogue, celui de l’Andalousie et de la Nahda rabe, se pose la nécessaire diversification
culturelle ouverte pour une meilleure connaissance de l’autre. Enfin dans le but de construire des
valeurs communes, seule la science est apte à fonder une conscience universelle en opposition au
particularisme culturelle. Pour la promotion des valeurs universelle, il s’agit d’ouvrer à la formation
d’une élite, forgée d’une culture et d’une spiritualité universelle à l’image d’Ibn arabi, Ibn Rochd,
Emir Abdelkader, Taha Husseîn etc…
Le congrès fût clôturé dans sa dernière journée par une projection sur «l’Avenir », sorte
de synthèse sur les différends thèmes débattus. En principe, cette clôture devait être présidée par « le
parlement des enfants », signe significatif encore. Prenant la parole Eric Geoffroy,une des grandes
figures soufies de cette rencontre appuyant la thèse de Mohamed Mehenna sur la critique d’un
positivisme unidimensionnel et que la métaphysique doit gouverner la physique, il conclura :
« considérer que les soufis ne pensent qu’à leur salut est une contre vérité historique. Dans toutes les
épreuves qu’a traversées l’islam, les soufis étaient là pour le défendre : par sa propagation en
Afrique, en Asie (les Mongols), en Europe actuellement, par la défense armée contre les croisades. Il
a été toujours au service de l’islam et de l’universel ».
Autour du colloque se tenaient des expositions sur l’Emir Abdelkader, l’Algérie (histoire
et culture), les arts traditionnels, les maqams (mausolées), le village marocain, le village algérien, de
peinture, de livres etc… Des ateliers permanents étaient tenus sur la thérapeutique de l’âme, sur le
couple à travers le message muhammadien où le débat était ouvert sans tabous autour de l’amour,
l’amour divin, le mariage, la sexualité, le quotidien, la spiritualité, animé par la section de Paris de
l’association internationale soufie Alawiyya (AISA). Des projections de films documentaires sont
aussi présentés sur les expériences soufies en Indonésie, Inde etc… Enfin je ne peux terminer ce
compte rendu sans citer deux faits marquants : la parfaite organisation de cette manifestation en tout
point de vue, le second concerne la forte présence marocaine mais surtout la présence et la
participation aussi active de la délégation française soufie avec une forte proportion de jeunes, des
filles surtout, qui évoluaient avec aisance dans leur costume algérien traditionnel ou européen
ordinaire, chantant parfaitement le patrimoine musical puisé des poèmes mystiques du Cheikh
Alaoui. Ce qui nous a laissé perplexes. Oui, il faut dire que tous les soirs, la journée de l’intellect était
agrémentée par des animations musicales réconfortantes.
Quelles conclusions en tirer ?
La participation à ce congrès commémoratif a été pour moi une occasion de
ressourcement, d’étonnement, de découverte et d’espoir. Enfin je me suis retrouvé dans « ma »
communauté, telle que je rêvais d’y vivre. Une communauté musulmane ouverte, tolérante, moderne.
Attachée à son patrimoine culturel tout en s’investissant dans l’universel, la voie soufie en a été le
vecteur. Une communauté où chacun est libre de porter le costume qu’il désire, sans voile ni hidjab.
Au contraire, dans notre costume traditionnel, comme les françaises musulmanes paraissaient belles !
La foi est dans le cœur et non dans l’apparence. Qui a dit que nos jeunes algériens sont tous des
violents, agressifs ? J’ai été agréablement frappé par l’éducation, la politesse et la disponibilité des
jeunes mostaganémois et autres élevés dans l’esprit de la Zawiyya.
Il ressort avec évidence le caractère ouvert, moderniste et hautement intellectuel qui fait
l’œuvre de la Zawiyya. Dans l’ambiance dominante d’une islamisation stérile et rétrograde de la
société algérienne inspirée de référents aussi rétrogrades, cette œuvre constitue indéniablement une
lueur d’espoir et d’espérance, de salut pour une Algérie encore menacée et pour tout être qui aspire à
la paix, à l’amoure et à la communion universelle. Cette évidence se voit affirmée par la qualité du
niveau intellectuel des conférenciers au colloque qu’ils soient algériens ou étrangers, académiciens et
hommes de terrain, adeptes pour la plupart de la voie soufie, qui œuvrent par leur intelligence à
rénover l’islam. Par le contenu des questions soulevées, on ne peut qu’être fier de cet effort qui tend à
répondre aux attentes actuelles de l’humanité dans son ensemble, mais surtout à l’adresse des plus
démunis, les victimes d’une mondialisation dévorante. Par son intelligence, son engagement positif et
agissant, la communauté musulmane occidentale contribue effectivement à la rénovation de l’islam et
à la réhabilitation de son image. Il faut dire que le sort de l’islam dépend aujourd’hui de l’apport de
sa périphérie, spatialement parlant. Cette communauté elle-même victime du désespoir occidental,
trouve refuge dans la doctrine la plus pure mais la plus orthodoxe de l’islam, la voie soufie.
Cet esprit d’humanisme et d’universalité a été le crédo de la Zawiyya depuis sa fondation
en 1909 avec Cheikh Ahmed el-Alaoui, témoigné par Augustin Berque hier, dont les successeurs
n’ont cessé de marquer les empreintes. Il est aujourd’hui consolidé par l’effort incessant de son
Cheikh, Khaled Bentounès, à travers le monde entier. Un Cheikh jeune, beau, moderne, simple et
cultivé. Vénéré par ses pairs et ses disciples, il a aussi gagné le cœur et l’esprit d’une élite mondiale.
La polémique qu’a suscitée la publication de son dernier ouvrage : « Soufisme, l’héritage commun »
dénote de la capacité et l’audace du personnage à lever les tabous non fondés et les préjugés de
l’ignorance. C’est un signe salutaire pour notre avenir.
Un tel effort et esprit a grandement besoin d’être assisté par notre élite éclairée
aujourd’hui plus que jamais. Cette image reluisante de l’islam est notre fierté, notre patrimoine
commun qu’il s’agit de préserver. Nos préjugés à l’égard des confréries ne se vérifient pas souvent.
Quelques réserves à soumettre cependant de l’ambiance de cette semaine : la cherté abusive des
produits exposés pour la vente, l’absence de débat, notamment en ce qui concerne le fond de la
doctrine soufie.
En conclusion, je suis convaincu que les grains qui ont été semé dans cette voie
d’espérance donneront demain des jardins merveilleusement fleuris, in-cha-allah.

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