stories we tell - Cinéma 5 Caumartin

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stories we tell - Cinéma 5 Caumartin
EUROZOOM
Présente
STORIES WE TELL
Un film de SARAH POLLEY
SORTIE LE 27 MARS 2013
2012 – Canada – 108mn
Image 1.85 – Son Dolby Surround
EUROZOOM
Distribution
MOONFLEET
Presse
Isabelle Duvoisin
Mounia Wissinger
10, rue d’Aumale - 75009 Paris
Tél. : 01 53 20 01 20
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SYNOPSIS
Sarah Polley a une famille (presque) normale… Et presque comme toutes
les familles, la sienne cache un secret. Quand Sarah le découvre, alors
qu'elle est déjà une actrice nominée aux Oscars et une réalisatrice
reconnue, elle décide de se lancer à la recherche de la vérité.
Mais quelle vérité ? Celle de ses parents, acteurs comme elle, celle de ses
frères et sœurs, celle des amis d'antan ? Jouant les détectives avec une
ironie et un naturel désarmants, elle va démêler sous nos yeux la pelote
de toutes ces histoires qu'on raconte, et auxquelles on finit par croire. La
légende familiale se construit alors sous nos yeux, entre faux-semblants
et sincérité, humour et tendresse.
A la frontière de plusieurs genres cinématographiques, tordant le cou aux
clichés du documentaire et du cinéma vérité, cette œuvre inclassable et si
personnelle mêle souvenirs et fiction, mystères et fausses pistes,
mensonges et révélations. Bref, l'histoire d'une famille comme les
autres !
2
LA FAMILLE DANS TOUS SES ETATS
UNE APPROCHE INEDITE DU RECIT
En 2008, Sarah Polley prend contact avec l’Office National du Film de
l’Ontario, une idée derrière la tête : elle veut explorer la manière dont les
familles se souviennent de leurs histoires. Sarah est intriguée par le fait
que dans une même famille, chacun se construit sa propre version d’une
même histoire. Pourquoi ? Comment ? Elle veut réaliser un film autour de
cette notion à la fois personnelle et universelle de légende familiale.
« Je pense que c’est un phénomène universel, qui se produit dans toutes
les familles : les gens ont tous leur propre version des événements
déterminants, leurs propres souvenirs, explique Sarah Polley. Ils sont sûrs
à cent pour cent que ce dont ils se souviennent est LA vérité. Tant et si
bien que ce qui s’est inscrit dans leur mémoire fini par les modeler, et que
cette vérité fait partie de leur histoire. Pourtant, il faut faire face aux
divergences entre les souvenirs des uns et des autres, c’est cela ce qui me
fascinait. »
Habituée à la discipline rigoureuse des films de fiction en tant qu’actrice et
en tant que réalisatrice, Sarah a dû s’adapter à son sujet.
« Pour ce film, je n’avais pas de plan a priori, je n’ai pu définir un fil
conducteur qu’au fur et à mesure du tournage. Après chaque rencontre,
chaque séquence, je mettais en place un nouvel élément, me permettant
de construire la suite »
Pour adopter ce nouvel état d’esprit, elle a dû déconstruire les méthodes
de travail acquises au cours de sa carrière – d’actrice à scénariste, puis à
réalisatrice de longs-métrages – et faire confiance à son instinct. Choisir
l’angle du film a été une décision capitale.
« Le rôle que je joue ici est celui de l’exploratrice et de la cinéaste. Cela
était fondamental pour que ce projet ait une justification à mes yeux. »
Pour accompagner ce processus, Sarah Polley a suivi en 2009, le premier
programme établi conjointement par le Canadian Film Center (CFC) et
l’ONF, un laboratoire unique d’appui au développement de documentaires
de qualité.
« Le labo du CFC m’a fait découvrir un processus extraordinaire parce que
je n’avais jamais réalisé un film qui n’était pas de la fiction. Trois cinéastes
chevronnés m’ont accompagnée, ainsi que de formidables mentors comme
Wim Wenders et Kevin McMahon. »
La réalisatrice a travaillé étroitement avec la productrice Anita Lee, la
directrice photo Iris Ng et le monteur Mike Munn. L’équipe a décidé de
diviser le montage en plusieurs périodes, de manière à tourner pendant
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quelques mois, monter pendant quelques mois, puis tourner et monter de
nouveau.
A chacune de ses étapes, le film s’est transformé, et Sarah Polley a
découvert de nouvelles pistes cinématographiques qui donnent le ton,
l’aspect visuel et l’énergie toute particulière de ce film. Elle en est sortie
profondément transformée :
« Je ne sais pas exactement ce qui c’est produit, mais ce film m’a
changée ! C’est la chose la plus difficile que j’aie jamais faite, mais aussi la
plus gratifiante. »
STORIES WE TELL porte un regard sur le passé, une perspective qui
s’est traduite par la décision de tourner une partie du film en super 8.
« Le super 8 est très connoté, explique Anita Lee. Tout de suite, il évoque
la nostalgie et le passé. C’est un moyen d’expression rattaché à une
certaine époque. On l’associe, par exemple, aux petits films d’amateurs
oubliés dans les sous-sols et, en fait, nous avons vraiment fouillé des
sous-sols, chez des gens, pour trouver la bonne caméra super 8. »
STORIES WE TELL est le septième film de Sarah Polley et son troisième
long-métrage. On peut noter une constante dans son œuvre : elle observe
à la loupe les relations humaines, et capte tous les remous émotifs qui en
résultent. Cette observation de relations intimes était déjà au centre de
ses deux films précédents LOIN D’ELLE et TAKE THIS WALTZ.
« Je m’intéresse à ce sujet depuis l’âge de 20 ans, ce qui explique
pourquoi tous les courts-métrages que j’ai réalisés, ainsi que LOIN D’ELLE
et TAKE THIS WALTZ, parlent de relations à long terme. Mais s’il y a
quelque chose que j’ai appris en faisant ce film, c’est qu’on ne peut pas
tous avoir raison, ou tous avoir tort. C’est pour cela
qu’involontairement, nous déformons les choses jusqu’à un certain point
pour alimenter notre version du passé ou d’une histoire — celle que nous
avons besoin de croire — et, à notre façon, nous disons tous la vérité. »
C’est avec beaucoup de sincérité et d’émotions que SARAH a plongé dans
l’histoire de sa famille, à la recherche de la vérité pour réaliser STORIES
WE TELL. Elle dit avoir maintenant une meilleure compréhension de la
famille.
« La famille, ce sont ceux avec qui vous avez vécu des expériences, ceux
qui étaient là pour le meilleur et pour le pire. »
Et si l’expérience de STORIES WE TELL a été douloureuse pour la
cinéaste, elle a également été libératrice :
« J’ai mis 5 ans à faire ce film et ça a été une torture. J’y ai été contrainte
et j’ai failli abandonner plus d’une fois. Je ne voulais pas que cette histoire
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soit racontée par d’autres que ceux qui l’ont vécue. Mais maintenant
qu’elle est publique, je suis désormais en paix avec ça. Ce qui me rend
très heureuse, c’est qu’après avoir vu le film, les spectateurs repensent à
leur propre historique familial plutôt qu’au mien. Peut-être que c’était ça
l’élan qui m’a poussée à réaliser ce film : créer un espace où les gens
pourraient examiner les événements qui ont fait de leur famille ce qu’elle
est. »
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SARAH POLLEY CINEASTE
Elle fait ses débuts en tant que réalisatrice en 1999. Elle a écrit, produit et
réalisé les courts métrages DON’T THINK TWICE et THE BEST DAY OF MY
LIFE. En 2001, elle a écrit, réalisé et coproduit I SHOUT LOVE. Le film a
aussi obtenu le Génie du meilleur court métrage dramatique.
En 2002, elle a écrit et réalisé « The Harp », un épisode de la série
télévisée THE SHIELDS STORIES.
En 2007, Sarah Polley a écrit et réalisé LOIN D’ELLE (AWAY FROM HER),
avec Julie Christie, Gordon Pinsent et Olympia Dukakis, un scénario
adapté d’une nouvelle d’Alice Munro, « L’ours qui traversa la montagne ».
En plus de deux nominations aux Oscars (meilleure adaptation, meilleure
actrice), LOIN D’ELLE a remporté des prix décernés par « London Critics’
Circle » (actrice britannique de l’année), « Los Angeles Film Critics
Association » (prix des nouvelles générations), le « National Board of
Review » (meilleure actrice), la « National Society of Film Critics »
(meilleure actrice), le « New York Film Critics Circle » (meilleur premier
film, meilleure actrice), la « Online Film Critics Society » (réalisateur de la
relève, meilleure actrice).
Le film a aussi été primé dans de nombreux festivals dont Toronto et
Washington. De plus, LOIN D’ELLE a remporté le prix SAG (meilleure
actrice), le Golden Globe (meilleure actrice), sept prix Génie (y compris
meilleur film, meilleur acteur, meilleure actrice, meilleur réalisateur), les
prix de la « Directors Guild of Canada » pour le meilleur long-métrage et
la meilleure réalisation, ainsi que le prix du meilleur long-métrage de la
« Writers Guild of Canada ».
En 2010, Sarah Polley a écrit et réalisé son deuxième long-métrage, TAKE
THIS WALTZ, avec Michelle Williams, Luke Kirby, Seth Rogen et Sarah
Silverman.
En 2012, elle a terminé STORIES WE TELL, présenté depuis à VENISE,
TORONTO, et repris à SUNDANCE en 2013.
Actuellement, la cinéaste prépare l’adaptation de « Captive », une œuvre
de l’écrivain Margaret Atwood : l’histoire de Grace Marks, condamnée à
perpétuité pour deux meurtres, inspirée d'un fait divers sanglant qui a
bouleversé le Canada du XIXe siècle.
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SARAH POLLEY ACTRICE
Actrice depuis son plus jeune âge, Sarah Polley a joué dans LES
AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN (1989) de Terry Gilliam et a
remporté un Gemini Award pour son interprétation dans le téléfilm
LANTERN HILL. La jeune Canadienne a ensuite joué dans la série lauréate
d'un Emmy, LES CONTES D’AVONLEA.
Mais elle a surtout marqué les esprits grâce au personnage de Nicole dans
DE BEAUX LENDEMAINS d’Atom Egoyan, qui lui avait offert une première
apparition dans EXOTICA. Pour ce rôle, elle reçoit un Genie Award de la
Meilleure Actrice et le Prix du Meilleur Second Rôle Féminin de l’Académie
des critiques de Boston et Chicago.
Sarah Polley est ensuite apparue dans de nombreux projets atypiques,
montrant son goût pour le cinéma indépendant et les réalisateurs de
qualité. On a pu la voir dans REDEMPTION (2000) de Michael
Winterbottom avec Peter Mullan et Milla Jovovitch, EXISTENZ (1999) de
David Cronenberg, DON’T COME KNOCKING de Wim Wenders (2005),
ainsi que dans deux films réalisés par Isabel Coixet : MA VIE SANS MOI
(2003) avec Mark Ruffalo et THE SECRET LIFE OF WORDS (2006). Elle est
Elise dans MR NOBODY (2007), aux côtés de Diane Kruger et Jared Leto et
une scientifique de renom, amoureuse d’Adrien Brody dans SPLICE
(2008).
Elle sera l'une des têtes d'affiche d'EVERYTHING WILL BE FINE, le
prochain film de Wim Wenders.
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L’EQUIPE TECHNIQUE
ANITA LEE (productrice) a produit plusieurs films primés pour l’Office
national du film du Canada, dont de nombreux documentaires et des
longs-métrages de fiction distribués en salles. Parmi ses plus récents
projets figurent ROAD MOVIE (TIFF et Berlin 2011), d’Elle Flanders et
Tamira Sawatzky, ainsi que LET THE DAYLIGHT INTO THE SWAMP de
Jeffrey St. Jules (TIFF 2012), HOME AGAIN de Sudz Sutherland (TIFF
2012) et, bien sûr, STORIES WE TELL de Sarah Polley. En 1997, elle a
fondé le « Toronto Reel Asian International Film Festival » .
SILVA BASMAJIAN (productrice exécutive) a produit plus de 80 films
à l’ONF dont un bon nombre ont été primés ou sélectionnés dans des
festivals de cinéma tels que Berlin, Toronto et Sundance. Silva Basmajian
est en ce moment productrice exécutive au Centre ONF Ontario. On lui
doit notamment HIGHRISE, une production multimédia collaborative se
déroulant sur plusieurs années et portant sur la vie dans les grandes
banlieues verticales du monde. Récemment, elle a coproduit LIFE WITH
MURDER, salué par la critique et lauréat d’un prix Emmy international.
MIKE MUNN (monteur) a entamé sa carrière avec Bruce McDonald
(ROADKILL) et Peter Mettler (TECTONIC PLATES, PICTURE OF LIGHT). Ses
plus récentes collaborations incluent METAL : VOYAGE AU CŒUR DE LA
BETE (METAL: A HEADBANGER’S JOURNEY) et RUSH: BEYOND THE
LIGHTED STAGE, deux films de Sam Dunn et Scot McFadyen. STORIES
WE TELL marque sa deuxième collaboration avec Sarah Polley, pour qui
il avait monté auparavant « The Harp », un épisode de la série télévisée
THE SHIELDS STORIES.
IRIS NG (directrice de la photographie) collabore avec des cinéastes
et des artistes depuis plus de dix ans. Son nom figure aux génériques de
COMMITTED: THE TORONTO INTERNATIONAL FILM FESTIVAL de Morgan
Spurlock, HERMAN’S HOUSE d’Angad Singh Bhalla, THE MARKET de Rama
Rau et MY TOXIC AFFAIR de Min Sook Lee.
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FICHE TECHNIQUE
SCÉNARIO ET RÉALISATION
PRODUCTION
PRODUCTION EXÉCUTIVE
MONTAGE
PHOTOGRAPHIE
SUPERVISION ARTISTIQUE
CRÉATION DES COSTUMES
PRISE DE SON
ARRANGEMENTS MUSICAUX
DISTRIBUTION DES RÔLES
SARAH POLLEY
ANITA LEE
SILVA BASMAJIAN
MICHAEL MUNN
IRIS NG
LEA CARLSON
SARAH ARMSTRONG
SANJAY MEHTA
JONATHAN GOLDSMITH
JOHN BUCHAN C.S.A.
ET JASON KNIGHT C.S.A.
MICHAEL POLLEY
NARRATION
FICHE ARTISTIQUE
REBECCA JENKINS
PETER EVANS
ALEX HATZ
DIANE POLLEY
MICHAEL POLLEY
HARRY GULKIN
Et dans leurs propres rôles :
SARAH POLLEY
MICHAEL POLLEY
HARRY GULKIN
SUSY BUCHAN
JOHN BUCHAN
MARK POLLEY
JOANNA POLLEY
CATHY GULKIN
MARIE MURPHY
ROBERT MACMILLAN
ANNE TAIT
DEIRDRE BOWEN
VICTORIA MITCHELL
MORT RANSEN
GEOFF BOWES
TOM BUTLER
PIXIE BIGELOW
CLAIRE WALKER
Support exploitation : DCP
Stock copie et publicité
Subradis – 5/9 quai des Grésillons – 92230 Gennevilliers
Tél. :+33 1 47 33 72 53 – Fax : +33 1 47 33 36 28
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