La contraception - epu

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La contraception - epu
10 avril 2013
Contraception hormonale:
 « Pilule » (OP, Progestatif seul)
 Patch, Anneau vaginal(OP)
 Implant, contraception injectable
(progestatif seul)
 DIU avec progestérone
Contraception mécanique
 DIU ou SIU
 Diaphragme, capes cervicales……
 Préservatifs masculins et féminins
Spermicides
Méthodes dites « naturelles »
Contraceptions d’urgence (hormonale ou DIU)
Contraception définitive (stérilisation tubaire,
vasectomie)



DIU (stérilet): 15%
Pilule: 46,5%
Préservatifs masculins: 59,6%
. efficacité
Toujours très
efficace
Très efficace si
emploi correct
Certaine
efficacité dans
son emploi
courant
méthode
Implant
Vasectomie
Stérilisation fém
DIU
OP
progestatives
Préservatifs masc
Préservatifs fem
Méthodes naturel.
Aucune
pratique
courante
utilisation
optimale
0,1
0,2
0,5
0,8
6-8
- (efficacité <OP)
1 (si allaitement)
14
21
20
0,1
0,1
0,5
0,6
0,1
0,5
3
5
1-9
85
85
6
7
Nuvaring®?
Evra®?
1er anneau le 1er jour des règles, à garder 3
semaines, puis 1 semaine sans anneau
 15μg d’éthynilestradiol/120μg d’étonogestrel
 À enlever et remettre toujours le même jour de la
semaine que la 1ère fois
 Meilleur contrôle du cycle? Moins de nausées?
 Cher > 15€/ mois (NR)
 IP: 0,65 en usage courant







33 μg d’éthynil œstradiol/ 203μg
norelgestromine
3 patchs de suite, 1 semaine sans patch
À remettre, à changer (ou à enlever après 3
semaines) toujours le même jour de la semaine
au même moment
Mêmes CI et effets indésirables que la pilule (un
peu moins de nausées?)
1,4 x plus de thromboses que Minidril®
Cher >15€/ mois (NR) IP: 0,71 u courant
CI formelle et définitive = tout antécédent PERSONNEL
thromboembolique veineux profond ou artériel
augmentation du risque Thrombo-embolique (x 2,7 à
4,5)
Quel que soit le type de pilule OP
(niveau de preuve 3)

Si ATCD familiaux de MTEV ayant touché 1 ou plusieurs sujets de
moins de 50 ans: OP seulement si bilan de thrombophilie négatif (TP,
TCA, fibrinogène, antithrombine, protéines C et S, mutation facteur
V Leiden, mutation facteur II= Hors Nomenclature)
Risque annuel estimé de thrombose veineuse
profonde entre 0,06 et 0,37 pour 1000
femmes sous OP, (0,6 pour 1000 grossesses),
+++ la 1ère année, et 1 à 2% de mortels.
 Risque augmenté si obésité: x 1,5 et x 7 si
obésité + contraception hormonale OP
 Risque augmenté si ATCD fam de
thrombose: x 2,9 et x 10 à 20 si ATCD familial
survenu sous pilule



Association d’au moins 2 FDR (HAS niveau de preuve 3):
 âge > 35 ans, tabagisme , obésité,
 ATCD migraine sans signe neurologique focal
Présence d’1 FDR : migraine avec signe neuro focal, HTA,
diabète avec complications vasculaires, dyslipidémie (HAS
niveau de preuve 3)



Mais CT < 2,5g: OP possibles; CT > 3 g: OP contre-indiqués; pas de consensus entre
2,5 et 3g
TG > 2,5 g: OP contre-indiqués: entre 1,5 et 2,5 g: pas de consensus (régime)
Si traitement hypolipémiant: pas d’OP
 thromboses veineuses profondes : x 1,5 à 2,6 pour
gestodène et désogestrel par rapport aux 2ème
génération (lévonorgestrel) pour 5 études sur 6.
 On passe de 20 cas pour 100 000 années-femmes à 40 cas
pour 100 000 années-femmes
 1 à 2% de cas mortels.
 +++ la 1ère année d’utilisation.
 Idem pour pilules avec drospirénone (78 pour 100 000).
 Rq : 60/100 000 thromboses pdt la grossesse
 (ac cyprotérone DIANE 35®suprimée)

16






Thrombose veineuse ou artérielle
AVC
Diabète avec complications vasculaire
HTA
Dyslipidémies sévères
Prédisposition héréditaire ou acquise à la
thrombose veineuse ou artérielle (résistance
protéine C activée,déficit en anti thrombine III,
déficit en protéine S, C, hyperhomocystéinémie,
anticorps antiphospholipides (AC anti cardiolipides,
anticoagulant lupique))
17
Pancréatite ou antécédents de pancréatite associée
à une hyper triglycéridémie
 Affection hépatique en cours ou antécédents avec
non normalisation des test hépatiques
 Insuffisance rénale sévère ou aiguë
 Tumeur hépatiques
 Tumeur maligne hormonodépendante connue ou
suspectée
 Métrorragies
 Migraine avec signe neurologiques focaux
 Hypersensibilité à l'un des composants actifs ou
excipients

18
Si pas d’ATCD personnels ou familiaux de
dyslipidémie sévère, ou FdR CV sévères:
 cholestérol total, triglycérides, glycémie à
jeun, 3 à 6 mois après le début de la CO
Si normal, nouveau bilan dans 5 ans
 Sa non réalisation ne doit pas retarder la
prise de la CO



Pilule du lendemain
Prévention des IST
Prévention du cancer du col utérin:
 FCU à partir de 25 ans, tous les 3 ans après 2 FCV
Normaux à 1 an;
 Vaccin anti-HPV (Gardasil®, Cervarix®) entre 12 et
20 ans si RS < 1 an
 L’oubli ou la prise trop tardive responsables de 60%
des échecs (étude Cocon 2003)
 Très fréquent : 90% des femmes ont eu au moins un
oubli dans les 6 mois précédents (étude Coraliance)



Quel comprimé sur la plaquettes?
+ou - de 12 heures?
Rapport dans les 5 derniers jours?
Prendre le comprimé oublié immédiatement et
continuer la plaquette normalement
Pas de risque de grossesse
 Prendre immédiatement le dernier comprimé
oublié et continuer la plaquette jusqu’au bout
 Utiliser simultanément une seconde méthode
contraceptive non hormonale (ex: préservatifs)
pendant les 7 jours suivant l’oubli

S'il reste moins de 7 comprimés actifs dans la
plaquette au moment de l'oubli : finir la
plaquette puis enchaîner avec la plaquette
suivante


Si oui, prendre la pilule du lendemain
Norlevo®
Au moment d’un geste quotidien, brossage
des dents, maquillage, café du matin…
 Mais elle la prend en cachette, dans le noir, a
des enfants petits, ne dort pas toujours chez
elle, part en WE sans sa brosse à dents

 Donc dans le sac (ou au moins une plaquette),
 Et mettre le portable à sonner
1) Levonorgestrel(Norlevo®)
2) Ulipristal Ac(Ellaone®)
2) DIU
1cp de 1,5mg de levonorgestrel (Norlevo®)
Effet secondaire ++: céphalées 19%
Remboursée (7,60 euros)
Peut-être délivrée sans ordonnance
Pour les mineures:
- délivrance anonyme et gratuite
- par pharmacien ou infirmière scolaire








Le plus rapidement possible après le rapport non
protégé:
- 95% d’efficacité si prise dans les 24 h
- 85% de 24 à 48h,
- 58% de 49 à 72h
La reprendre si vomissements <2h/prise
Possibilité de métrorragies dans les jours qui
suivent la prise, règles éventuellement décalées
1/ Préservatifs en attendant les règles
2/ Faire un test de grossesse si retard de règles
(> 5 jours )
3/ Evaluer le risque d’IST dont VIH
4/ Proposer une contraception au long cours

Possibilité de démarrer la pilule quelque soit le
moment du cycle en utilisant une autre méthode les
7 1ers jours de la plaquette (quick start)
Dans les 5 jours après selon l’AMM
 Semble un peu plus efficace que
lévonorgestrel à partir du 4ème-5ème j (Glasier

et coll Lancet 2010)
Plus de douleurs pelviennes: 6% vs 1%
 Effet secondaire le plus fréquent: maux de
tête (19%)
 Non remboursé

Efficacité: bonne, taux de grossesse < 0,1%
Avantages: pose possible dans les 5 jours suivant le
rapport
Pas d’étude pour Mirena®
Seule méthode associant contraception d’urgence
et ultérieure
Plus de 35 ans et fumeuse : risque artériel
Risque relatif d’IDM chez femmes fumeuses
sous OP
< 35 ans:1,73/100 000 femmes
> 35 ans: 19,6/100 000 femmes
CI tout OP: pilule, patch, anneau
Cook et al. Cochrane Library 2004
TABAC ET PILULE (2)




Lui faire part du risque
Lui proposer les alternatives possibles (DIU,
microprogestatifs, macroprogestatifs,
implant, préservatifs)
Lui proposer un sevrage tabagique
Lui prescrire la pilule seulement le temps
qu’elle choisisse une autre contraception
 Étude cohorte de 46 000 femmes (23 000 avec OP, 23
000 sans, suivies depuis Mai 68: Royal College of
General Practitioner’s (Royaume Uni)
Risque tous cancers: 0,88 (0,83 à 0,94)
Sein: 0,98 (0,87 à 1,10)
Col: 1,33 (0,92 à 1,94)
Colo-rectal: 0,72 (0,58 à 0,90)
Endomètre: 0,58 (0,42 à 0,79)
Ovaires: 0,54 (0,40 à 0,71)
Hannaford PC et al, Cancer risque among users of oral contraceptives: cohorte data
from RCGP oral contraception study. B MJ 2007; 335: 651-654
 Méta-analyse d’Oxford (54 000 avec cancer et 100
000 témoins): petite augmentation du risque de
cancer du sein
 surtout si commencée avant 17 ans: RR 1,56 +/- 0,142
 et si intervalle entre 1ères règles et début CO < 5 ans (
et CO arrêtée depuis - de 5 ans au moment du
diagnostic de cancer): 1,27 +/- 0,095
 Mais étude ancienne, 75% pilules normo-dosées
 Étude suédoise récente sur femmes à risque de
cancer du sein confirme ce résultat (début < 20 ans)

Peu d’études sur les progestatifs

OP et cancer du sein
 Études discordantes
 Méta analyse (collaborative group and hormonal factors of breast
cancer 1996)
▪ Risque plus élevé
▪ si début < 20 ans (RR : 1,22 )
▪ si durée ≥10 ans (RR : 1,16 )
▪ Sur risque disparait 10 ans après arret de traitement


Il y a des études montrant une petite
augmentation du risque et des études n’en
montrant pas
Femmes à risque familial (BRCA1 ou 2): petite
augmentation du risque: 1,62 mais diminution
du risque de cancer de l’ovaire, donc pilule
autorisée

Cancer du col
 Méta analyse de Delgadot et de Smith
 ↑ avec de durée de prise > 10 ans (RR : 1,4 )
 Effet promoteur des hormones (E2 ) sur HPV

Cancer du foie
 RR ( 1,4 à 4,2 )

Rôle anti carcinogène des OP
 Cancer de l’ovaire
▪ Effet bénéfique si OP avant 1 ère grossesse
▪ Persiste après 15 ans d’arrêt
 Cancer de l’endomètre
▪ En rapport avec le progestatif de synthèse
▪ Corrélé à la durée de prise et persiste 15 à 20 ans après l’arrêt
 Cancer du colon
▪ RR : 0,8

DIU MIRENA® : pas d’augmentation sur une
étude finlandaise / 17360 utilisatrices mais?
 Attention : Hyper œstrogénie relative

MICRO-PROGESTATIFS : 3 études montrent une
petite augmentation du risque
1,12 (Oxford 1996)
1,6 (Suède 2002)
0,85 <3ans et 1,14 si > 3 ans (Nowac 2003)

Recherche de facteurs de risques
 ATCD familiaux
▪ Thrombo emboliques
▪ Cardiovasculaires
▪ Métaboliques
▪ Cancers
 ATCD médico chirurgicaux
▪ Cardiovasculaires
▪ Thrombo emboliques
▪ Métaboliques
▪ Cancers
▪ Hépatiques
 ATCD gynécologiques

En l’absence d’ ATCD
 Glycémie
 Cholestérol
 Triglycérides

Si ATCD personnels ou familiaux de maladie
thrombo embolique
 Bilan de thrombophilie

Si ATCD de troubles hépatiques
 Bilan hépatique


Préférer les associations avec des
progestatifs de 1ière et 2ième génération (HAS
2012)
Respect soigneux des contre- indications
Minidril®, trinordiol®, Optilova continu®,
leeloo®
 Adepal®…..
 Changer les traitements en cours avec 3ième
génération….avec l’accord de la patiente


Pilule au désogestrel : CERAZETTE®,
générique disponible
 Progestatif à faible activité androgénique et anti




gonadotrope
Prise continue
Retard possible de 12 heures
Indice de pearl equivalent aux OP<1
Contre-indications
▪ Accidents thrombo emboliques évolutifs
▪ Cancers hormono dépendants
▪ Pathologies hépatiques sévères
 Microval°: lévonorgestrel 0,03mg/cp
3,82€ les 3 plaquettes, remb à 65%
ne pas oublier plus de 3h
Implant à l’étonogestrel :
IMPLANON®NEXPLANON®

 3 ans pour IMC < 25
 2 ans pour les patientes de plus de
90 kg



Indice de pearl 0 à 0,08
Observance++
EI : prise de poids, spotting…..


LES MACRO PROGESTATIFS 20 j /mois ou 5ème - 25 ème
jour du cycle ; ou même schéma qu’une OP prise 21 jours,
arrêt 7 jours
hors AMM
 Acétate de chlormadinone : LUTERAN 10®
▪ Seul indiqué si risque thrombo embolique grave (2004
thrombosis and haemostase: J Connard )
 Acétate de cyprotérone : ANDROCUR®
▪ Intéressant dans les hyperandrogénies
 Dérivés de la nor progestérone
▪ Nomegestrol 5mg (Lutényl°5), boîtes de 10 cp
▪ Promégestone 500mg (Surgestone° 500), boîtes de 10
ou 12 cp


La contraception de la femme à risque CV, MTEV
Ou de la femme en pré-ménopause
 Efficacité sur les ménorragies, pathologie
fibromyomateuse
 Compensation de l’hyper œstrogénie relative
CI aux œstrogènes (HTA, DID ou DNID mal
équilibré…..
 œstrogènes mal supportés : mastodynies rebelles,
endométriose, …



DIU au levonorgestrel : MIRENA 52 mg®
Avantages
 Traitement Ménorragie
 Traitement Endométriose
 IP identique à OP bien prise>DIU au cuivre

Inconvénients
 Aménorrhée (expliquer)++++ Avantage
 Méthode hormonale
 Effet sur le sein?

Avantages :
 Méthodes non hormonale
 Possible utilisation chez la nullipare (HAS2002 2007)

Inconvénients :
 Ménorragies : règles abondantes ou prolongées,
métrorragies : 5 à 15%
 infections : RR 1,5 à 3 / non utilisatrices d’une
contraception
 expulsion : 0,7 à 8 % après un an
 grossesse intra-utérine (Indice de Pearl 0,8)
Toucher vaginal(position de l’utérus), hystérométrie
Insertion en 1ère partie de cycle, idéal pendant les règles
sauf si autre méthode contraceptive
-
Antalgiques avant la pose surtout chez la nullipare
Il suffit d’en poser 15 avec une aide pour avoir une expérience
suffisante pour en poser seul
 Infection gynécologique haute actuelle ou < 3 mois
 évaluation du risque avec la patiente
 +/- prélèvement dont Chlamydiae++(accord professionnel) et
Nesseria gonorrhoea (gradeC)
 ATCD tuberculose génitale
Cancer endomètre ou du col utérin, hémorragies génitales non
expliquées, coagulopathie grave ou TTT anticoagulant
Malformations rendant la pose impossible, certains myomes
Peser rapport bénéfices/risques si ATCD de
GEU, de chirurgie tubaire ou de salpingite > 3
mois, immunodépression sévère,
valvulopathies à haut risque,
La nulliparité n’est pas une CI mais discuter
risque infectieux, tolérance, risque de
grossesse, désir de grossesse.
La prise d’AINS n’interfère pas avec le
stérilet
56
 Utilisés par 80% des jeunes aux 1ers rapports
 3% d’échecs si utilisation optimale, 14% si utilisation
courante
 À mettre dès le début du rapport,
 Pas de partenaire sexuel stable en + d’un autre mode
de contraception
Gaine de polyuréthane avec 1 anneau interne au
fond du vagin et 1 anneau externe qui recouvre la
vulve
 Bonne protection MST
 Très lubrifié mais bruyant ; 9,40€ les 3
 5% d’échec en utilisation optimale, 21% en
utilisation courante
 Peut être posé jusqu’à 8h avant le rapport, et n’a pas
besoin d’être enlevé tout de suite après

 Chlorure de benzalkonium:
 Pharmatex® crème, ovules, mini-ovules, comprimés,
capsules molles, tampons imprégnés ou de miristalkonium
Alpagelle®crème
 Délais et durées d’action variables suivant les produits
 Pas de toilette au savon, ni dans les 2h qui précèdent,
ni dans les 6h qui suivent le rapport, pas de toilette au
savon pour le partenaire dans les 2h qui précèdent
 Sauf au savon Pharmatex®
 Pas de bain (baignoire, mer, piscine) dans les 6h qui
suivent le rapport, pas de ttt anti-infectieux vaginaux
 Utile à certaines périodes à faible risque (après
accouchement, en préménopause, peu de rapports)
 Échecs 3 à 30%






À mettre avec crème spermicide au fond et
autour: 6 à 16% d’échecs
Recouvre le col et la paroi antérieure du vagin,
en étant calé derrière la symphyse pubienne
Ne pas enlever dans les 6h qui suivent
Mais peut se garder toute la journée si on veut
Existe en latex ou en silicone
Encore prescrit?
 Règlementée par la Loi du 4 juillet 2001
 Techniques définitives
 Peu réalisée avant 35 ans et moins de 2 enfants
 Pas besoin du consentement du partenaire
 Délai de réflexion de 4 mois après la rencontre avec le
chirurgien
 Indications psychiatriques sur demande de la femme,
ses parents ou ses représentants légaux, sous
décision du juge des tutelles après avis d’un comité
d’experts et de représentants d’associations de
personnes handicapées
30 000 femmes par an en France
11% des femmes dans les pays développés,
25% dans les pays en voie de développement
(Asie +++)
 0,1 à 2% d’échecs (! GIU, GEU)
 Nouveau procédé Essure®



Section et ligature des canaux déférents, ne joue
pas sur la production de spz ni de testostérone,
donc ni sur l’érection ni sur l’orgasme (mais un peu moins de
liquide séminal)
auto-conservation du sperme possible
Au Québec 1 homme sur 4 après 45 ans
Reperméation 74 à 96% de succès mais grossesse 44
à 81%
 Sous AL, 54€,
 Échec < à 1%, complications mineures



Calcul des dates, Ogino
l’ovulation survient 14 jours avant les règles
suivantes, les spermatozoïdes peuvent vivre
quelques jours (5j? 7j?)
 Étude de la glaire, qui survient avant et autour de
l’ovulation (glaire filante)
 Ordinateur Persona, qui analyse des tests urinaires
d’ovulation sur quelques cycles
 Retrait/ coït interrompu
PEUVENT ÊTRE UTILES POUR RETARDER UNE
GROSSESSE MAIS PAS + !!!!!

Méthode contraceptive la plus utilisée dans le
monde
 Pour être efficace, doit répondre à des
conditions très précises
 Si conditions réunies : 98 % d’efficacité
 Si une des conditions absente : le risque de
grossesse s’accroît, donc nécessité de débuter
une autre contraception


Après info sur tous les moyens de contraception
prescrire la contraception souhaitée par la patiente

QQ réflexions par rapport à l’age




Jamais d’OP après 35 ans si tabac
Éviter les micro progestatifs 2ème génération après 40 ans
Jamais d’ OP normo dosés (50 microgramme)au long cours
Les OP peuvent être utilisés jusqu’à la ménopause en
l’absence de facteurs de risques
 Si ménorragies :très bonne indication du miréna®








Interrogatoire+++
Poids, TA
Info sur MST et contraception du lendemain
Examen clinique non indispensable
OP
IMPLANON®
Si OP bilan glucido lipidique à 3 mois
Le DIU n’est plus une contre indication absolue

Dernières recommandations ANAES.

Contre indications OP:
 Thrombophilie acquise ou congénitale . En cas d’ATCD





familiaux faire un bilan de thrombophilie qui même
normal doit conduire à la prudence
Migraines avec AURA
Diabète mal équilibré
Pathologies hormono dépendantes (lupus otospongiose)
Hyper triglycéridémie
HTA

Méthode Quick start
 Prendre le 1er comprimé le jour de la consultation
 Y associer une méthode locale pendant 7 jours

En l’absence de contre indication vasculaire
(tabac ) et métabolique
▪ OP → confort en péri ménopause

Sinon
▪ DIU
▪ Macroprogestatifs

Eviter les micro progestatifs

En l’absence d’allaitement
 Ovulation possible dès le 36 ème jour > accouchement
 Sous bromokin®  ovulation possible dès le 30 ème jour

Si allaitement
 succion  ↑PRL  inhibition de l’activité ovarienne
 Si alimentation exclusive au sein , tétées régulières > 6 /24 h 
protection jusqu’aux prochaines règles (MAMA)
 > 6 mois  échappement ovarien  65% des femmes ont ovulé à 6
mois
 Si tétées irrégulières  5 % des femmes ont ovulé à 6 semaines
Allaitement exclusif : au moins 6 têtées/24h,
jour et nuit (<6h00 entre 2 têtées), durée
longue (au moins 65mn/24h)
= pas de complément, ne pas tirer le lait
 Aménorrhée persistante
 6 premiers mois du post-partum

 Oestroprogestatifs déconseillés : risque thrombo-embolique
majoré jusqu’à 4 semaines post-partum, abaissement de la durée
de lactation, effets indésirables discutés sur la croissance du
nouveau-né
 Microprogestatifs en continu: ne modifient pas la lactation si
débutés à distance de l’accouchement
 commencer dans les 3 semaines après la naissance
 Risques de spotting (50% )
 Efficacité associée à l’allaitement comparable aux OP seuls (<1%
grossesse)
 Pas de macroprogestatifs
 Nexplanon® possible à J20 (AMM)
L’allaitement maternel. Anaes 2002, Contraception Anaes 2004
Méthodes locales : préservatifs, spermicides
(chlorure de benzalkonium) : intéressantes avant la
reprise d’autres méthodes
 DIU : pose possible à 4 semaines du PP
(OMS), 6 semaines (NHS), 8 semaines si
césarienne
 Stérilisation tubaire : possible mais délai de
réflexion de 4 mois
EN PARLER PENDANT LA GROSSESSE


Une HTA bien équilibrée peut bénéficier
d’une contraception par OP
 NON


HTA OP contre indiqués
Le reste est possible… adapté à l’âge…

Un diabète de type 1 bien équilibré de la femme
jeune sans retentissement vasculaire peut
bénéficier d’une contraception par OP
 VRAI

Un diabète de type 2 bien équilibré sous régime et
traitement peut bénéficier d’une contraception par
OP
 FAUX

TYPE 1
 Bien équilibré, femme jeune nulligeste
▪ OP possible
 Dans les autres cas
▪ OP contre indiqués

TYPE 2
 OP contre indiqués
 DIU +++
 Prudence avec progestatifs car prise de poids+++ mais
possible

Diabète gestationnel
 OP possible si bilan glucido lipidique normal avant
prescription et à 3 mois

OP possible si cholestérol total ≥ 3g/l
 FAUX

Progestatifs possibles si triglycérides ≥ 2g/l
 VRAI

OP contre indiqués
 SAUF hyper cholestérolémie isolée <2,5g/l avec
LDL et APO B normaux
 Sauf hyper triglycéridémie < 2g isolée de la
femme jeune

Antécédent familial de thrombose
▪ Demander bilan de thrombophilie
▪ Si anomalie
 OP et progestatifs nor pregnanes contre indiqués
▪ Si normal
 Pas de contre indication mais prudence avec les OP

Antécédent personnel de thrombose
▪ OP et progestatifs nor pregnanes contre indiqués
▪ Lutéran possible, microprogestatif, Nexplanon

Thrombose en cours ou récente
▪ Seul le LUTERAN 10® est possible



OP +++
Progestatifs macro dosés
Eviter les micro progestatifs et le DIU au
cuivre car ménorragies et métrorragies
possible

SOUS MUQUEUX
 Chirurgie puis tout est possible

INTERSTITIELS ET SOUS SÉREUX
 Eviter les micro progestatifs
 Si règles hémorragiques  MIRENA 52 mg®
 OP et macro Progestatifs
Âge = FDR CV en soi-même
Attention aux migraines, surpoids
OK pour pilule si bien supportée jusqu’à 50 ans?
Préparer à l’arrêt au fur et à mesure des
consultations
 Arrêt pilule, 2 mois après dosage FSH
plasmatique (si possible à J3), OK si > 30 UI/L (G
peu probable)
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