feu vert - SexualityandU

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feu vert - SexualityandU
Feu rouge – feu vert
Objectif : Les participants examineront les activités sexuelles susceptibles de transmettre
les MTS et le VIH et rechercheront les moyens de réduire les risques de transmission
Structure : Activité de groupe
Durée : 20 à 30 minutes
Matériel : Papier de bricolage pour confectionner un rond vert, un rond rouge et un rond
jaune (environ 20 centimètres chacun), grandes fiches, feutres, ruban adhésif. Les
enseignants peuvent également confectionner un grand feu de circulation à partir de
papier de bricolage. Guide pour les enseignants intitulé « Feu rouge – feu vert »
Note : MTS signifie maladies transmissibles sexuellement.
Marche à suivre
1. Engagez une séance de réflexion avec la classe sur les différentes façons de montrer
son amour et d’exprimer son désir sexuel à une personne. Invitez un volontaire à inscrire
les réponses sur des fiches avec un feutre.
Éléments de réponse :
Embrasser
Faire un massage
Avoir un rapport vaginal non protégé
Discuter
Se masturber mutuellement
Avoir un rapport anal non protégé
Se tenir la main
Se faire des câlins
Envoyer des messages électroniques ou des lettres d’amour
Avoir des relations bucco-génitales
Caresser
Acheter des cadeaux
Écrire des lettres d’amour
Faire des activités ensemble
Avoir un rappo rt vaginal ou anal en se protégeant avec un condom
Être nus ensemble
Prendre une douche ensemble
Faire un repas en amoureux
2. Afficher les ronds de couleur au tableau à environ 45 cm (18 pouces) les uns des
autres. Expliquez ce que chaque couleur signifie de la manière suivante :
Rouge représente les activités qui posent le plus de risques de transmission de MTS et du
VIH.
Jaune représente les activités qui posent certains risques de transmission de MTS et du
VIH.
Vert représente les activités qui ne posent aucun risque de transmission de MTS ou du
VIH.
3. Distribuez ces fiches aux participants. Demandez- leur de monter au tableau (peut-être
deux par deux) et de coller leur fiche sous la catégorie de risque appropriée. Certains
participants peuvent se sentir très mal à l’aise devant certaines activités. Soyez sensibles
aux besoins de chacun en donnant à ceux qui sont le plus timides les fiches qui sont les
moins « choquantes ».
4. Invitez le reste de la classe à participer pendant que les volontaires viennent coller leur
fiche au tableau en lui demandant ce qu’elle pense, par exemple : « Considéreriez-vous
les relations bucco-génitales comme une activité sans risque? ». Prenez-soin de rectifier
toute idée fausse que pourraient avoir les participants (pour vous aider, consultez le
« guide pour les enseignants » ou les feuillets d’information qui se trouvent dans la
section « Ressources » ).
Exemple : Classification des activités évoquées lors de la séance de réflexion.
Rouge : activités posant le plus de risques de transmission de MTS et du VIH
Rapport vaginal non protégé
Rapport anal non protégé
Jaune : activités posant certains risques de transmission de MTS et du VIH
Relations bucco-génitales
Relations vaginales et anales avec un condom au latex
Vert : activités ne posant aucun risque de transmission de MTS et du VIH
Embrasser
Dîner en amoureux
Écrire des lettres d’amour
Faire des massages
Se faire des câlins
Faire des activités ensemble
Discuter
Se caresser
Se masturber mutuellement
Acheter des cadeaux
Envoyer des messages électroniques
Se tenir la main
Prendre une douche ensemble
Notez qu’il y a bien plus d’activités dans la catégorie « sans risque » !
5. Une fois que toutes les fiches ont été classées, demandez aux participants, en guise de
conclusion, de réfléchir aux différents moyens possibles pour rendre certaines activités
moins risquées. Demandez- leur de penser aux raisons pour lesquelles certaines personnes
pourraient négliger de se protéger et de vous donner des idées sur les façons de sur monter
ces réticences (pour vous aider, consultez le « guide pour les enseignants »).
(Adaptation autorisée du Programme de santé sexuelle en milieu scolaire d’OttawaCarleton. Région d’Ottawa-Carleton (2000). Ottawa. Auteur.)
Guide pour les enseignants pour l’activité feu rouge – feu vert
Ce guide fournira aux enseignants quelques renseignements de base sur les principes de
transmission du VIH et des MTS. Pour des informations plus détaillées, veuillez
consulter les feuillets d’information sur les MTS et sur le VIH qui se trouvent dans la
section « Ressources » du présent manuel.
VIH
Deux conditions doivent exister pour qu’il y ait transmission du VIH :
1. La présence d’un liquide organique contenant suffisamment de particules virales.
2. La possibilité pour ce virus de passer d’un sujet infecté au sang d’un autre sujet.
Certaines conditions peuvent également faciliter la transmission du VIH, telles que la
présence d’inflammations et d’irritations causées par les MTS. Les irritations causées par
l’utilisation de spermicides peuvent également accroître les risques de transmission du
VIH.
Les liquides organiques susceptibles de contenir suffisamment de particules virales pour
infecter une autre personne sont le sang, le sperme, le liquide pré-éjaculatoire, les
sécrétions vaginales et le lait maternel. Le VIH contenu dans ces liquides organiques peut
entrer dans le sang lors de relations sexuelles (anales, bucco-génitales ou vaginales),
lorsque deux personnes partagent des seringues ou tout autre matériel utilisé pour faire
des injections, ou encore d’une mère à son enfant (avant ou pendant la naissance, ou
pendant l’allaitement).
Activités posant le plus de risques de transmission du VIH
• Rapport anal ou vaginal sans condom
• Partage de seringues (ou de tout autre matériel pour faire des injections)
Activités posant certains risques de transmission du VIH
• Relations bucco- génitales
• Rapport anal ou vaginal avec un condom
Activités ne posant aucun risque de transmission du VIH
• Baisers, massages, caresses des parties génitales de son partenaire (du moment qu’il
n’y a aucune lésion etc. sur les mains).
• Utilisation de nouvelles seringues stériles pour chaque injection (aucun partage de tout
autre matériel utilisé pour les injections).
• Relations bucco- génitales protégées avec un condom au latex.
Autres maladies transmissibles sexuellement : (chlamydia, gonorrhée, herpès,
papillomavirus, syphilis, hépatites B et C).
Ces virus ne doivent pas nécessairement pénétrer dans le sang pour qu’il y ait
transmission (bien que ce soit le cas pour les hépatites B et C). Dans la plupart des cas, il
suffit simplement qu’il y ait contact entre les muqueuses. Ces dernières sont les tissus
humides et délicats du corps qui recouvrent les parois des orifices tels que les yeux, la
bouche, le nez, le vagin, le pénis et l’anus. Ces tissus sont très fins et protègent donc
moins des agents pathogènes que la peau qui recouvre les autres parties du corps. Il faut
qu’il y ait un rapport intime pour qu’il y ait transmission de MTS (rapport anal, buccogénital ou vaginal); la pénétration n’est pas toujours une condition nécessaire.