LES COLLECTIONS du prINCE dE LIEChTENSTEIN
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LES COLLECTIONS du prINCE dE LIEChTENSTEIN
LES COLLECTIONS du prINCE dE LIEChTENSTEIN CraNaCh raphaëL rubENS vaN dyCk rEmbraNdT vErNET hubErT rObErT vIgéE-LEbruN 7 NOvEmbrE – 20 marS dOSSIEr prESSE Couverture : Lucas Cranach (1472-1553) Vénus 1531 Huile sur bois - 38,7 x 24,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Entré dans les collections en 2013, acquis par le prince Hans-Adam II Sommaire Introduction de Bruno Monnier, Président de Culturespaces Communiqué de presse Parcours de l’exposition Johann Kräftner, commissaire général Compléments à la visite Caumont Centre d’Art Culturespaces, porteur du projet Visuels disponibles pour la presse Informations pratiques Claude-Joseph Vernet (1714-1789) Baigneuses 1759 Huile sur toile, 66,5 x 82,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Entré dans les collections en 2007, acquis par le prince Hans-Adam II dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 3 Bernardino Zaganelli da Cotignola (1470-1510) Portrait de dame à la robe rouge vers 1500 Huile sur bois - 32,7 x 25 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Entré dans les collections en 1882, sorti des collections en 1950, puis acquis une deuxième fois en 2003, acquis par le prince Hans-Adam II Jean-Baptiste Jérôme Bruny, baron de la Tour d’Aigues, propriétaire de l’Hôtel de Caumont, fut un des grands amateurs d’art et collectionneurs provençaux du XVIIIe siècle. Animé par l’esprit de la philosophie du siècle des Lumières, il fit de son hôtel particulier aixois un des hauts lieux de la vie artistique de son époque. A la même période, entre l’Autriche et la Suisse, la dynastie des princes de Liechtenstein rassemblait, depuis déjà plus de quatre siècles, les œuvres d’art qui allaient constituer une des plus grandes collections privées dans le monde. Fait rare, voire exceptionnel, les vicissitudes des temps et les guerres du XXe siècle n’ont pas perturbé le destin de cette collection qui, au gré du goût de chacun des princes qui se sont succédés, a maintenu dans les siècles son ampleur et sa grande valeur artistique. Objets d’art, peintures, sculptures allant du XVe au XIXe siècle constituent cette collection qui, par son prestige et sa renommée, a été exposée dans les plus grands musées du monde, dont le MET à New York en 1985/86. Pour cette première exposition d’automne à Caumont Centre d’Art, nous avons souhaité rendre hommage à cette dynastie de collectionneurs. Un parcours animé par les vues de leurs palais nous entraîne dans l’univers des Princes. Cinquante chefs-d’œuvre de leur collection de peinture permettront aux visiteurs d’appréhender le goût raffiné de ces immenses collectionneurs. Je souhaite remercier le prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein de sa grande générosité et de la confiance qu’il nous accorde par ces prêts exceptionnels. C’est un immense honneur pour Caumont. C’est aussi pour les habitants d’Aix-en-Provence et de sa région une opportunité unique de découvrir ces joyaux de l’Art Classique, de Cranach à Rembrandt et de Raphaël à Vigée-Lebrun. Bruno Monnier Président de Culturespaces dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 5 communiqué de presse Hubert Robert (1733-1808) Caprice avec le Panthéon devant le port de Ripetta 1761 Huile sur toile - 101,9 x 145,9 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Entré dans les collections en 1951, acquis par par le prince Franz Josef II von und zu Liechtenstein Grands amateurs d’art depuis le XVIe siècle, les princes de Liechtenstein ont récemment présenté le meilleur de leur collection au Japon (Tokyo, Kochi, Kyoto), à Singapour, en Chine (Pékin, Shanghai), à Taïwan (Taipei), et à Moscou. À l’automne 2015, c’est à Aix-en-Provence, à Caumont Centre d’Art, que les chefs-d’oeuvre de la collection feront une halte, le temps d’une exposition de prestige. Les Collections du Prince de Liechtenstein sont parmi les plus importantes conservées actuellement en mains privées, et c’est aussi l’une des plus vivantes puisque le prince régnant actuel, Hans-Adam II von und zu Liechtenstein, poursuit une politique d’acquisitions régulières. La sélection présentée à Caumont Centre d’Art permet d’appréhender le goût de cette famille princière, avec une quarantaine de peintures et aquarelles, du XVIe au XIXe siècle. Introduite par une présentation de la famille princière depuis les fondateurs de la collection jusqu’à nos jours, l’exposition fera dialoguer les grands maîtres des collections du Prince de Liechtenstein dans un parcours chronologique et thématique. Le parcours de l’exposition : - Les princes de Liechtenstein - La grande galerie du XVIe siècle - Rubens - Un goût éclectique - Le cabinet de curiosité des princes - Le siècle d’or de la peinture hollandaise et flamande - Paysages et natures mortes - Les demeures princières - Princes et princesses, Karoline, Marie Franziska, Franz-Josef • Commissaire général de l’exposition : Johann Kräftner Après des études d’architecture, d’histoire de l’art et de conservation, Johann Kräftner a été auteur et photographe pour la revue Parnass. En 1998, il est nommé chef du Département de la conception artistique de l’Université de Technologie de Vienne. Depuis 2004, il est directeur des Collections Princières à Vienne et à Vaduz. • Conseiller scientifique de Caumont Centre d’Art : DENIS COUTAGNE Écrivain, historien de l’art et philosophe de formation, Denis Coutagne est conservateur en chef honoraire du Patrimoine. Il est président de la société Paul Cezanne. dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 7 parcours de l'exposition LA PRINCIPAUTé du LIECHTENSTEIN Prince Hans-Adam II (né 1945) et la princesse Marie (née 1940) von und zu Liechtenstein, 2014 LES COLLECTIONS DU PRINCE DE LIECHTENSTEIN Amateurs d’art et mécènes depuis le XVIe siècle, les Princes de Liechtenstein ont réuni l’une des plus importantes collections privées d’Europe. Majoritairement dédiées à l’art occidental, de la Renaissance à la fin du XIXe siècle, les Collections Princières rassemblent peintures (quelques 1.700 tableaux), sculptures, dessins, gravures, mobilier, livres et objets précieux. Instituées au XVIIe siècle, elles sont inspirées par l’idéal du mécénat artistique des princes, typique de l’époque baroque et qu’ils transmettent jusqu’à aujourd’hui. Si le fonds principal des Collections Princières se trouve aujourd’hui à Vaduz, une sélection est cependant accessible au public dans d’autres résidences familiales, notamment à Vienne, au sein du Palais Liechtenstein de la ville (styles néo-classique et Biedermeier) et du palais-jardin de Rossau (périodes Renaissance et Baroque). Bordé par le Rhin et les Alpes, l’État du Liechtenstein se situe entre la province autrichienne du Vorarlberg et les cantons suisses de Saint-Gall et des Grisons. Cette petite principauté de 160 km2 est l’ultime entité survivante du Saint Empire germanique, fondé en 962. Monarchie constitutionnelle dont la langue officielle est l’allemand, elle est aujourd’hui étroitement liée à la Suisse à la faveur d’une union diplomatique, douanière et monétaire. Cette dernière la représente à l’étranger et elles partagent poste, monnaie et douanes. La principauté est issue des seigneuries de Schellenberg (actuel Oberland) et Vaduz (actuel Unterland), acquises par le prince Johann Adam Andreas Ier von Liechtenstein, respectivement en 1699 et 1712. Le 23 janvier 1719, elles sont élevées au rang de principauté d’Empire par l’empereur Charles VI. En 1806, le Liechtenstein devient un État souverain de la Confédération du Rhin (1806-1814) grâce à l’intervention de Napoléon. Entre 1815 et 1866, il fait partie de la Confédération germanique et est ensuite rattaché à l’Autriche, dont il se désolidarise à l’issue d’une révolution, en 1921. C’est à partir de ce moment-là que le Liechtenstein se rapproche de la Suisse. Neutre durant la Seconde Guerre mondiale, il bénéficie d’un boom industriel et économique dans les années 1950. L’actuel souverain, Hans-Adam II (né en 1945) a considérablement accru l’importance du Liechtenstein sur le plan international. la grande galerie du xvie siècle En dehors des œuvres italiennes, la quasi totalité des peintures du XVIe siècle présentées dans cette salle comptent parmi les plus significatives et récentes acquisitions du prince Hans-Adam II. Ce sont des tableaux de la Renaissance aussi bien allemande (la Vénus de Cranach acquis en 2013), que flamande (la Vierge à l’Enfant de Gossaert acheté en 2015, Les Collecteurs d’impôt de Massys acheté en 2008), hollandaise (le Saint Sébastien de Cornelis Cornelisz. van Haarlem et le Portrait d’Alessandro Farnese de Mor acquis respectivement en 2010 et 2015) et même espagnole (le Portrait de l’Infant Diego de Sánchez Coello acheté en 2007). Ces treize peintures partagent l’omniprésence de la figure humaine, ce qui n’a rien de fortuit, puisque l’homme est au cœur de l’art de la Renaissance. En peinture, cet avènement triomphant de l’individu se traduit aussi bien dans le portrait que dans le nu et dans la représentation en gros plan de personnages sacrés, historiques ou mythologiques. Focalisé sur la représentation physionomique et psychologique d’une personne, l’art du portrait, issu des traditions flamande et italienne, se décline en effigies intimistes, en buste de trois-quarts (Portraits d’homme de Raphaël et Franciabigio, Dame à la robe rouge de Bernardino Zaganelli da Cotignola) et en portraits d’apparat, en pied (comme celui d’Alessandro Farnese par Antonis Mor). Très présentes également, les figures sacrées empreintes d’humanité et d’intimité, que ce soit la Vierge à l’Enfant (Jan Gossaert), des saints (Cranach l’Ancien, Cornelis Cornelisz. van Haarlem) ou des figures de l’Ancien Testament (Cristofano Allori) qui occupent la totalité de la composition. Lucas Cranach (1472-1553) Vénus 1531 - Huile sur bois - 38,7 x 24,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna À partir de 1509, Lucas Cranach l’Ancien peint quantité de Vénus dénudées, debout, assises ou couchées. Si certaines sont porteuses d’un message moral explicite, par le biais de l’Amour ou d’une inscription en latin, d’autres, comme celle-ci, en sont dépourvues. Selon une formule qui lui est chère, l’Allemand figure la jeune femme sur un fond noir, les pieds sur un sol caillouteux. Il arbore son canon féminin à travers ce corps gracile doté de petits seins haut perchés et sommé d’un visage poupin. La longue chevelure blonde ondulée, les yeux en amande et le collier – un gorgerin en or orné de pierres et de perles – sont aussi typiques du peintre. Autre marque de fabrique, le voile transparent qui passe devant son sexe et qui dissimule moins qu’il ne dévoile. De surcroît, elle fixe le spectateur d’un regard insolent. Ce nu est décidément ambigu : nu héroïque de Vénus pudique ou nu érotique de la prêtresse de l’amour ? Entré dans les collections en 2013 acquis par le prince Hans-Adam II dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 9 suite du parcours Peter Paul Rubens (1577-1640) Mars et Rhéa Silvia Vers 1616/1617 - Huile sur toile - 207,5 x 271,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna RUBENS Fortes de trente-cinq œuvres autographes, les Collections Princières possèdent un des plus vastes ensembles de Rubens au monde. Les plus anciennes datent des premières années du XVIIe siècle tandis que la plus tardive, la monumentale Assomption de la Vierge a été peinte par le Flamand en 1637, trois ans avant sa mort. Si cette dernière est acquise par Karl Eusebius Ier von Liechtenstein, qui rencontre l’artiste à la cour de l’Archiduchesse Isabelle à Bruxelles en 1628, c’est son fils, Johann Adam Andreas Ier qui constitue le noyau de la collection de Rubens, avec l’aide des frères Forchondt, marchands installés à Anvers et Berlin. Grâce à eux, il achète en 1693, les huit toiles monumentales du cycle de Decius Mus (du nom d’un héros de l’histoire antique romaine) alors attribuées à Van Dyck, ainsi qu’une Vénus au miroir (v. 1614). De plus, par l’entremise de Jan Peeter Bredael, autre grand marchand anversois, il fait l’acquisition en 1710 du monumental Mars et Rhéa Silvia. Enfin, il met la main sur un autre fleuron de la collection, le Portrait de Clara Serena Rubens à cinq ans, ainsi que sur la double effigie d’Albert et Nikolaus, les fils du peintre (v. 1626). Plusieurs des Rubens réunis par Johann Adam Andreas Ier ont ensuite quitté la collection Liechtenstein de Johann II. Toutefois, ces lacunes ont en partie été comblées grâce aux acquisitions de Franz Josef II – modello de Mars et Rhéa Silvia – et d’Hans-Adam II – Conversion de saint Paul, Christ triomphant de la Mort et du Péché, esquisses de La Chasse de Méléagre et Atalante et de La Chasse de Diane. L’œuvre met en scène Mars et Rhéa Silvia, parents de Romulus et Remus, dont le mythe évoque la fondation de Rome. Entreprenant, le dieu de la guerre profite de l’aide de l’Amour entremetteur pour approcher la prêtresse apeurée, assise devant l’autel de la déesse Vesta. Dans les années 1610-1620, Rubens est à la tête d’un atelier florissant à Anvers. Le maître réalise les études préparatoires et les esquisses abouties que ses élèves peignent ensuite sous sa direction, à l’exception des visages, mains et autres parties délicates. Particulièrement représentatifs de la verve picturale du peintre, d’amples drapés et des chairs parsemées d’accents roses, jaunes ou violets se déploient sur la toile. Entré dans les collections en 1710 acquis par Johann Adam Andreas Ier Pompeo Girolamo Batoni (1708-1787) Hercule à la croisée des chemins 1748 - Huile sur toile - 99 x 74 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Rembrandt Harmensz. van Rijn (1606-1669) L’Amour à la bulle de savon 1634 - Huile sur toile - 74,7 x 92,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna UN Goût éclectique Le siècle d'or de la peinture hollandaise et flamande Scènes plus ou moins narratives, mettant en scène objets, animaux ou personnages, les peintures de cette salle se caractérisent par leur éclectisme. Elles illustrent en cela l’évolution stylistique et iconographique de la peinture européenne entre les XVIe et XIXe siècles qui se traduit par l’avènement de différents genres picturaux. À côté de la «grande peinture» dévolue à l’histoire sacrée et profane, qui continue de faire l’objet de quantité de commandes, de nouveaux sujets s’imposent, parmi lesquels les paysages, les scènes de genre et les natures mortes. Très présente dans les Collections Princières, la peinture religieuse apparaît dans toute sa diversité stylistique et iconographique. Lorsqu’Hans-Adam II acquiert, en 2008, La Découverte de Moïse de Francesco Solimena (vers 1690), il entend continuer la tradition liant la famille princière au peintre napolitain qui avait portraituré Joseph Wenzel Ier lors de sa venue à la cour impériale de Naples, en 1725. Les princes sont particulièrement passionnés par l’Antiquité classique et par la mythologie. Et c’est au cours d’un voyage à Rome en 1748, que Joseph Wenzel Ier commande à Batoni la paire Vénus montre à Enée les armes de Vulcain et Hercule à la croisée des chemins pour son palais viennois de Herrengasse. Parmi les joyaux des Collections Princières, une insigne série de peintures flamandes et hollandaises du XVIIe siècle, avec d’un côté les tenants du baroque flamand - à commencer par deux des plus prestigieux collaborateurs de Rubens, Frans Snyders et Anthonis van Dyck et, de l’autre, les grands maîtres hollandais qui évoluent dans le contexte plus austère des Pays-Bas du Nord, dont Rembrandt et Frans Hals. Portraitistes de génie, à même d’insuffler au visage une psychologie, ces derniers révolutionnent le genre du portrait, individuel et collectif, alors en pleine expansion. Dans la seconde moitié du siècle, à Amsterdam, Rembrandt renouvelle également la peinture d’histoire, tant religieuse que profane (historique et mythologique). Dès son origine, la peinture hollandaise et flamande du Siècle d’or fait partie des domaines de prédilection des Liechtenstein, conseillés en cela par quelques grands professionnels, tel l’historien de l’art berlinois Wilhelm von Bode à l’époque de Johann II. dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 11 suite du parcours Frans Hals (1582-1666) Portrait d’un homme Vers 1650/1652 - Huile sur toile - 108 x 80 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Ce portrait d’homme non identifié est emblématique de la production du célèbre portraitiste d’Haarlem. D’une part, en raison de son exécution rapide, à larges coups de brosses parfaitement visibles, dans une palette sobre faite de noirs, de bruns, de gris et de blancs ; d’autre part, du fait de l’expressivité du visage, que confèrent les sourcils relevés et l’ébauche du sourire du modèle qui adresse au spectateur un regard malicieux. Le procédé narratif de Hals est aussi simple qu’efficace : il se concentre sur le visage et les mains, plus détaillés que le reste qui n’est qu’esquissé. La magie tient précisément au paradoxe par lequel le personnage s’anime de la sorte alors que son rendu conserve un aspect non fini. La faculté d’insuffler la vie est ici synonyme d’instantanéité. Hals est l’un des portraitistes qui sait le mieux restituer les traits psychologiques de ses modèles. Entré dans les collections en 2003 acquis par le prince Hans Adam II Anthonis van Dyck (1599-1641) Portrait de Maria de Tassis (1611-1638) Vers 1629/1630 - Huile sur toile - 129 x 92,8 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Portraiturée à l’âge de dix-neuf ans, Maria fait partie de la branche anversoise des Tassis, famille d’origine bergamasque qui a mis en place le premier système postal européen à la fin du XVe siècle. Van Dyck a également réalisé deux effigies de son père, Antonio, également dans les Collections Princières. Cette effigie illustre à merveille la virtuosité du peintre et son sens inné de l’élégance. Le rendu de la soie et des dentelles de la robe à la mode française, mais également des perles, des pierres précieuses et de la plume d’autruche, est typique du style de Van Dyck dans les années 1627-1632. Il a d’ailleurs paré la femme non identifiée du portrait de la National Gallery de Washington d’une robe très similaire, sorte de signature des portraits d’apparat féminins de ces années-là. Entré dans les collections en 1710 acquis par le prince Johann Adam Andreas Ier Giovanni Paolo Pannini (1691-1765) L’Intérieur du Panthéon à Rome 1735 - Huile sur toile - 127,3 x 99,4 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Josef Höger (1801-1877) Vue de la terrasse du Palais Rasumofsky à Vienne, face au Danube Après 1837 - Aquarelle et crayon - 22,5 x 32,3 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Paysages et natures mortes LES DEMEURES Princières Apparues au XVIe siècle dans le nord de l’Europe, les peintures de paysage et de nature morte se sont généralisées au siècle suivant. En dépit de leur étiquette de « genres mineurs », elles sont appréciées des amateurs. Les Liechtenstein ne font pas exception et collectionnent tant les grands maîtres – tel Jan Davidszoon de Heem dont les natures mortes se vendaient déjà à des prix astronomiques de son vivant – que certains noms plus rares à l’instar du peintre de fleurs hollandais Jan van Huysum. Constant, l’intérêt des princes pour l’Antiquité s’est notamment cristallisé autour du thème de l’Arcadie, dans le goût néoclassique que déclinent les paysages imaginés par Giovanni Paolo Pannini, Claude Joseph Vernet et Hubert Robert. Initié au XVIIe siècle, le goût des paysages urbains appelés « vedute » s’affirme tout au long du XVIIIe. Les paysages imaginaires d’Hubert Robert combinent la nature et la poétique des ruines propre à l’époque des Lumières, à l’image du Caprice avec le Panthéon devant le port de Ripetta (1761), prototype du morceau de réception qui lui permet d’intégrer l’Académie Royale en 1766. Jan Davidszoon de Heem figure en bonne place parmi les peintres hollandais et flamands spécialisés dans la nature morte, genre doté d’une dimension poétique, voire métaphysique. Les princes du Liechtenstein ont possédé de nombreuses demeures aux styles architecturaux différents. Certaines d’entre elles ont fait l’objet d’un travail d’illustration remarquable dans des aquarelles et gouaches qui permettent d’apprécier le goût des princes dans leurs décors. À la demande de Johann Ier Ferdinand Runk peint à la gouache, entre 1813 et 1824, une série de trente vues des propriétés familiales dont le château inachevé de Plumlov, la façade du palais-jardin de Rossau, et les colonnades de Feldsberg et d’Adamsthal. Puis, dans les années 1830, Josef Höger retranscrit des vues extérieures de la forteresse de Mödling, du château « de la frontière » et du palais Rasumofsky de Vienne. Enfin, sous le règne d’Alois II, Rudolf von Alt réalise des aquarelles des propriétés Liechtenstein en Moravie et à Vienne. Il restitue l’atmosphère feutrée de diverses demeures princières viennoises, d’Eisgrub et de Maria Enzersdorf, avec leur mobilier et œuvres d’art in situ. Les vues des salons, chambres, bibliothèques et bureaux sont autant de témoignages sur l’aménagement intérieur, le goût et l’art de vivre des membres de la famille princière. dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 13 suite du parcours Friedrich von Amerling (1803-1887) Portrait de la princesse Marie Franziska von Liechtenstein (1834-1909) à l’âge de deux ans, 1836 - Huile sur carton - 56,7 x 50,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842) Portrait de la princesse Karoline von Liechtenstein (1768-1831), née comtesse von Manderscheidt-Blankenheim, sous les traits d’Iris 1793 - Huile sur toile - 222 x 159 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna PRINCES ET PRINCESSES karoline, franz-josef, marie franziska En 1836, Friedrich von Amerling peint la délicate effigie de la princesse Marie Franziska à deux ans qui fait partie de la série de portraits des enfants d’Alois II. Proche du prince, dont il réalise un portrait officiel en 1845, Amerling est alors le portraitiste favori des Liechtenstein. Célèbre paysagiste, Ferdinand Georg Waldmüller figure le Futur empereur Franz Josef Ier d’Autriche à deux ans en grenadier, sorte de portrait d’État en miniature. Le style Biedermeier se développe en Allemagne et en Autriche entre 1815 et la révolution de 1848. Au-delà de la référence à une manière de vivre calfeutrée, il renvoie à un artisanat qui fait la part belle aux matériaux et aux savoir-faire régionaux. En peinture, il se caractérise par une approche sensible de la nature, une manière précise et le goût des petits formats. La famille Liechtenstein joue un rôle décisif dans la diffusion de ce style, forte de sa prospérité et de sa volonté d’offrir un décor contemporain à certaines de ses demeures, telle la maison du majorat à Vienne. La famille Liechtenstein détient l’ensemble Biedermeier le plus complet au monde malgré des nombreuses œuvres cédées, notamment au Wien Museum et au musée du Belvédère. Lorsqu’elle peint cette effigie de l’épouse du prince Alois Ier, la célèbre portraitiste française Elisabeth Vigée-Lebrun séjourne à Vienne. Contrainte à l’exil entre 1792 et 1795, celle qui a été peintre officielle de MarieAntoinette parcourt l’Europe et portraiture les aristocrates de la haute société. En 1793, elle réalise pour le palais Liechtenstein de Herrengasse, les effigies en pendants de la princesse Karoline en Iris, et de sa belle-sœur, Maria Josepha Hermenegilde von Esterhazy, sous les traits d’Ariane à Naxos. Des attributs traditionnels d’Iris, déesse messagère des dieux (ailes, caducée et chaussures ailées), l’artiste ne retient que le voile qui, symbolisant le lien entre ciel et terre, devrait être aux couleurs de l’arc-enciel. Dans la mythologie, ce dernier serait la trace du pied de la déesse qu’Homère appelle « Iris aux pieds aériens », ce qui explique pourquoi Vigée-Lebrun la fait voler. Commandé et acquis en 1794 par le prince Alois Ier von Liechtenstein auprès de l’artiste johann kraftner , commissaire général de l ' exposition et directeur des collections princières Né en 1951, Johann Kräftner, directeur des Collections Princières, a fait des études d’architecture avec une spécialisation en histoire de l’art et en conservation de monuments et de bâtiments historiques. Sa thèse de doctorat, consacrée aux maisons bourgeoises autrichiennes, est axée sur les modèles et éléments architecturaux et s’accompagne d’un traité sur les maisons bourgeoises dans la littérature artistique du XVIe au XIXe siècle. Johann Kräftner a publié de nombreuses monographies sur l’histoire et la théorie de l’architecture et intervient fréquemment sur des questions relatives à l’histoire de l’architecture et à la conception environnementale dans les médias nationaux et internationaux. Son étroite collaboration avec les musées commence dès 1988 avec l’exposition Im Schatten der Weilburg. Baden im Biedermeier, dont il est le concepteur et le conservateur. Pendant de nombreuses années, il a pris en charge la conception de multiples expositions et la restructuration des collections permanentes pour le Kunsthistorisches Museum de Vienne. La conception des expositions organisées à la Bank Austria Kunstforum, à l’Österreichische Galerie Belvedere et à la Galleria Borghese de Rome porte également son empreinte. 2001 marque l’inauguration du musée qu’il a imaginé pour abriter la Collection Prinzhorn de la clinique universitaire de Heidelberg. Suite à l’obtention de son doctorat, il se voit immédiatement proposer un poste d’enseignant à l’Université technique de Vienne où il est nommé directeur de l’Institut de conception architecturale en 1998. Il quitte ce poste en 2002 afin de se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions de directeur du LIECHTENSTEIN MUSEUM et des Collections Princières à Vaduz. En 1999, on lui confie la supervision des aspects artistiques de la restauration et du réaménagement du palais-jardin Liechtenstein à Vienne. Outre la sélection des expositions, les travaux de restauration et les acquisitions, Johann Kräftner a également piloté l’ensemble du programme de rénovation du palais et son aménagement en musée conjointement avec la réouverture au public de l’une des plus spectaculaires collections d’œuvres d’art au monde. L’enjeu de ce projet consistait à restaurer minutieusement la structure historique du bâtiment pour lui rendre son aspect originel tout en y aménageant un musée moderne répondant aux exigences esthétiques et techniques actuelles. Pour la présentation et la promotion du musée, Johann Kräftner a souhaité redonner vie aux œuvres d’art des collections historiques ainsi qu’aux différents palais : la bibliothèque princière et ses fresques de Rottmayr parfaitement conservées et l’ensemble des jardins ont ainsi été ouverts au public. Les visiteurs sont aujourd’hui invités à découvrir une œuvre d’art totale de l’époque baroque qui cristallise également les aspirations, les exigences et les idées contemporaines. Johann Kräftner a occupé le poste de directeur du LIECHTENSTEIN MUSEUM jusqu’en avril 2011. Directeur des Collections Princières à Vienne et Vaduz depuis mai 2011, il continue de se consacrer à la gestion, à la conservation et au développement de cette magnifique collection privée ainsi qu’à la présentation d’œuvres issues de ces collections lors d’expositions organisées dans les plus grands musées et espaces d’exposition du monde entier. dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 15 compléments à la visite Quentin Massys (1466-1530) Les collecteurs d’impôts Fin des années 1520 Huile sur bois - 86,4 x 71,2 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Entré dans les collections en 2008, acquis par le prince Hans-Adam II la visite commentée sur iphone/ipad et android Cette application, disponible en français et en anglais, propose une vidéo de présentation de l’exposition, une sélection d’une vingtaine d’œuvres commentées, ainsi que les informations pratiques. La variété des contenus (vidéo, audio, image) et la navigation fluide grâce à la présentation de type « cover flow » en font l’outil indispensable pour une visite approfondie de l’exposition. Avec la version iPad, profitez d’une visite en très haute définition avec une profondeur de zoom exceptionnelle. L’application est au prix de 1,99 € pour la basse définition et de 3,99 € pour la haute définition. l’audioguide Un audioguide proposant une sélection d’oeuvres majeures est disponible en deux langues (français et anglais) au prix de 3€. pour les plus petits : le livret-jeux Remis gratuitement à chaque enfant (7/12 ans) qui se rend à l’exposition, ce livret est un guide permettant aux plus jeunes d’observer, de manière ludique, les œuvres majeures de l’exposition à travers différentes énigmes. le catalogue Un catalogue de 160 pages richement illustré - 130 images en couleur - analyse l’ensemble des œuvres présentées à l’occasion de l’exposition Les Collections du Prince de Liechtenstein. En vente à la librairie-boutique au prix de 32€ et sur http://boutique-culturespaces.com LES COLLECTIONS DU PRINCE DE LIECHTENSTEIN 9€ le hors-série connaissance des arts LES COLLECTIONS DU PRINCE H. S. N° 678 DE LIECHTENSTEIN CAUMONT CENTRE D’ART AIX-EN-PROVENCE 9,50€ Le hors-série de Connaissance des Arts s’ouvre sur un entretien avec Johann Kräftner, directeur des Collections du prince de Liechtenstein et commissaire de l’exposition. Une chronique de la famille princière permet ensuite de mettre en lumière les plus grandes figures de collectionneurs, la variété et la complémentarité de leurs goûts, au sein d’une politique de mécénat multiséculaire. Sept focus chronologiques, illustrés par des chefs-d’œuvre de la collection et les plus grands noms de peintres, forment un panorama didactique de l’art européen de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle. En vente à la librairie-boutique au prix de 9,50€ et sur http://boutique-culturespaces.com le site internet dédié à l’exposition www.expo-liechtenstein.com Des notices claires et détaillées des œuvres majeures. • Des visuels en haute définition pour apprécier les œuvres dans le détail. • La possibilité d’en savoir plus sur l’exposition grâce à des reportages photos. • Des quiz réguliers pour gagner entrées et catalogues d’exposition. • dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 17 caumont , centre d’art Une institution culturelle, une mission d’intérêt général Classé Monument Historique, l’Hôtel de Caumont est l’un des plus beaux hôtels particuliers d’Aix-enProvence datant du XVIIIe siècle. Situé à quelques pas du cours Mirabeau, dans le quartier Mazarin, il a fait l’objet d’une complète restauration afin d’accueillir depuis mai 2015, un nouveau Centre d’Art. Il a pour vocation de présenter deux expositions temporaires par an, dédiées aux grands noms de l’histoire de l’art, de l’art ancien à nos jours. Restituant l’atmosphère et l’esthétique caractéristiques du XVIIIe siècle, Caumont Centre d’Art est un lieu majeur de la vie culturelle aixoise, où l’on découvre et partage l’art avec passion. Cezanne au pays d’Aix Ce film d’une vingtaine de minutes est diffusé tous les jours dans l’auditorium ; il présente le parcours de ce grand peintre impressionniste et précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui ont marqué sa vie et sa création artistique. Conférences, concerts et performances Caumont Centre d’Art est un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression artistique. À ce titre, il accueille des performances d’artistes, des spectacles de danse, des concerts, mais aussi des lectures et des conférences pour élargir les horizons artistiques. Le Café Caumont Installé dans les salons historiques du rez-de-chaussée avec une belle terrasse donnant sur les jardins, le Café Caumont propose une cuisine gourmande. Pour un déjeuner au calme, un brunch, une pâtisserie à l’heure du thé ou un chocolat chaud, le Café offre un cadre élégant au coeur du quartier Mazarin. Le Lounge Caumont Le Lounge Caumont permet de profiter d’une soirée en terrasse pendant la saison estivale ou de la chaleur des salons XVIIIe en hiver. L’équipe du projet artistique Programmation : Sophie Hovanessian Après avoir assuré la direction de Paris Musées et de la Réunion des Musées Nationaux, Sophie Hovanessian est nommée administrateur du Musée Jacquemart-André. Depuis 2010, elle est directrice de la programmation culturelle et des expositions de Culturespaces. Scénographie : Hubert Le Gall Créateur de l’année 2012 au salon Maison & Objet, Hubert le Gall est un designer français, créateur et sculpteur d'art contemporain. Depuis 2000, il réalise des scénographies originales pour de nombreuses expositions, au Musée Jacquemart-André, à l’Orangerie ou encore au Musée du Luxembourg à Paris. dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 19 culturespaces , porteur du projet Avec plus de 20 ans d’expérience et plus de 2 millions de visiteurs accueillis chaque année, Culturespaces est le premier acteur privé dans la gestion des monuments et musées français, et l’un des premiers acteurs européens culturel. Programmer, organiser et produire des expositions et des événements culturels, mais aussi administrer complètement des musées et des Monuments Historiques, assurer la gestion quotidienne de ces derniers, sont les métiers que Culturespaces a développé grâce à la confiance des propriétaires publics qui lui ont délégué leur patrimoine. L’Hôtel de Caumont s’ajoute ainsi à une liste de lieux prestigieux mis en²1 valeur par Culturespaces : - Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996) - Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992) - Villa Grecque Kérylos, Beaulieu sur Mer (depuis 2001) - Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence (depuis 2015) - Château des Baux-de-Provence (depuis 1993) - Carrières de Lumières, Les Baux-de-Provence (depuis 2012) - Théâtre Antique et le Musée d’Orange (depuis 2002) - Arènes de Nîmes, Maison Carrée, Tour Magne (depuis 2006) - Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999) - Cité du Train, Mulhouse (depuis 2005) Culturespaces prend également en charge la gestion du personnel et de l’ensemble des services, l’animation culturelle, l’accueil des publics ainsi que la communication nationale et internationale des sites, avec des méthodes de management responsables, certifiées ISO 9001. La transmission du patrimoine Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections dont elle a la charge. « Notre vocation est de mettre en valeur le patrimoine, de le rendre vivant pour mieux le transmettre. Nous souhaitons également démocratiser l’accès à la culture et faire découvrir à nos enfants notre histoire et notre civilisation, dans des sites culturels remarquables », explique Bruno Monnier, Président et Fondateur de Culturespaces. Pour que la visite soit toujours un moment de plaisir, les équipes de Culturespaces placent la qualité de l’accueil et l’enrichissement culturel de tous les publics au cœur de leurs préoccupations. Une forte implantation dans le Sud L’Hôtel de Caumont est le dixième lieu pris en charge par Culturespaces dans le sud, le premier étant la Villa Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat), confiée par l’Académie des Beaux-Arts en 1992. Depuis lors, Culturespaces a tissé des liens étroits avec les acteurs institutionnels et touristiques dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. Culturespaces s’appuie sur sa connaissance des problématiques locales pour monter de grands projets culturels qui créent une vraie dynamique au niveau des emplois et de la fréquentation des sites en développant leur notoriété. Culturespaces participe ainsi activement au développement économique et culturel des territoires du sud. www.culturespaces.com Musée Jacquemart-André - Paris Villa Ephrussi de Rothschild - Côte d’Azur Villa Grecque Kérylos - Côte d’Azur Caumont Centre d’Art - Aix-en-Provence Carrières de Lumières - Les Baux-de-Provence Château des Baux-de-Provence Arènes de Nîmes Maison Carrée et Tour Magne - Nîmes Théâtre Antique et musée d’Orange Cité de l’Automobile - Mulhouse dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 21 visuels disponibles pour la presse 2 1 3 1I 4 Raphaël, Portrait d’un homme, vers 1502/1504 - Huile sur bois - 47,5 x 37,2 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 2 I Cristofano Allori, Judith tenant la tête d’Holopherne, 1613 - Huile sur toile - 141 x 117 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 3I Lucas Cranach, Vénus, 1531- Huile sur bois - 38,7 x 24,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 4I Lucas Cranach, Saint-Christophe (au verso Les armoiries des princes d’Anhalt), vers 1515/1520 - Huile sur bois - 39,6 x 16,3 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 6 5 8 7 5I 9 Bernardino Zaganelli da Cotignola, Portrait de dame à la robe rouge, vers 1500 - Huile sur bois - 32,7 x 25 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 6I Quentin Massys, Les Collecteurs d‘impôts, fin des années 1520 - Huile sur bois - 86,4 x 71,2 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 7I Pompeo Girolamo Batoni, Hercule à la croisée des chemins, 1748 - Huile sur toile - 99 x 74 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 8I Peter Paul Rubens, Mars et Rhéa Silvia, vers 1616/1617 - Huile sur toile - 207,5 x 271,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 9I Rembrandt Harmensz. van Rijn, Amour à la bulle de savon, 1634 - Huile sur toile - 74,7 x 92,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 23 10 11 13 12 14 10 I Frans Hals, Portrait d’un homme, vers 1650/1652 - Huile sur toile - 108 x 80 cm Vaduz-Vienne, Liechtenstein, The Princely Collections © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 11 I Anthonis van Dyck, Portrait de Maria de Tassis (1611-1638), vers 1629/1630 - Huile sur toile - 129 x 92,8 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 12 I Giovanni Paolo Pannini, L’Intérieur du Panthéon à Rome, 1735 - Huile sur toile - 127,3 x 99,4 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 13 I Claude-Joseph Vernet, Baigneuses, 1759 - Huile sur toile, 66,5 x 82,5 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 14 I Hubert Robert, Caprice avec le Panthéon devant le port de Ripetta, 1761 - Huile sur toile - 101,9 x 145,9 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 15 I 15 16 17 18 Friedrich von Amerling, Perdue dans ses rêves, vers 1835 - Huile sur toile, 55,3 x 45,1 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 16 I Elisabeth Vigée-Lebrun, Portrait de la princesse Karoline von Liechtenstein, née comtesse von Manderscheidt-Blankenheim (1768-1831), sous les traits d’Iris, 1793 - Huile sur toile - 222 x 159 cm - Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 17 I Friedrich von Amerling, Portrait de la princesse Marie Franziska von Liechtenstein (1834-1909) à l’âge de deux ans, 1836 - Huile sur carton - 33,3 x 26,7 cm - Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz – Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna 18 I Ferdinand Georg Waldmüller, Portrait du futur empereur Franz Josef Ier d’Autriche (1830-1916) en grenadier jouant aux soldats de plomb, 1832 - Huile sur bois, 34,8 x 29 cm - Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 25 informations pratiques Raphaël (1483-1520) Portrait d’un homme Vers 1502/1504 Huile sur bois - 47,5 x 37,2 cm Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna Entré dans les collections en 1823 acquis par le Prince Johann Ier von Liechtenstein Adresse 3, rue Joseph Cabassol - 13100 Aix-en-Provence Site Internet www.caumont-centredart.com Jours et horaires d’ouverture 10h-18h. Nocturne le vendredi jusque 20h30. Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture. Tarifs Plein tarif : 11 € I Tarif réduit : 8.50 € Audioguide exposition temporaire : 3 € I Livret de visite exposition temporaire : 2 € Application smartphones et tablettes de l’exposition : 1,99 € et 3,99 € (HD) Entrée gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec 2 adultes et 1 enfant payant). La Librairie-boutique Au rez-de-chaussée de Caumont Centre d’Art, dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un cabinet de curiosités, la librairie-boutique culturelle prolonge la découverte du Centre d’Art. La librairie-boutique est accessible aux horaires d’ouverture du Centre d’Art. Le Café Caumont est ouvert tous les jours à partir de 11h30. Le Lounge Caumont est ouvert du mardi au samedi de 18h à 23h. Contacts • Fanny Ménégaux, Responsable de la communication et du marketing [email protected] • Laurence Gillion, Chargée des relations presse et des partenariats [email protected] I T. +33(0)1 56 59 01 72 + d’informations Caumont Centre d’Art facebook.com/CaumontCentredArt @Caumont_Aix https://twitter.com/Caumont_Aix +Culturespaces plus.google.com/+CulturespacesParis @caumontcentredart https://instagram.com/caumontcentredart CULTURESPACES youtube.com/CulturespacesTV LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna www.liechtensteincollections.at dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I 27 3, rue Joseph Cabassol – 13100 Aix-en-Provence T. +33 (0)4 42 20 70 01 www.caumont-centredart.com Ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 18h Nocturne le vendredi jusque 20h30 CONTACTs Presse Claudine Colin Communication Christelle Maureau – [email protected] Dereen O’sullivan – [email protected] T. +33 (0)1 42 72 60 01 www.claudinecolin.com