LES COLLECTIONS du prINCE dE LIEChTENSTEIN

Transcription

LES COLLECTIONS du prINCE dE LIEChTENSTEIN
LES COLLECTIONS
du prINCE dE LIEChTENSTEIN
CraNaCh raphaëL rubENS vaN dyCk rEmbraNdT vErNET
hubErT rObErT vIgéE-LEbruN 7 NOvEmbrE – 20 marS
dOSSIEr prESSE
Couverture : Lucas Cranach (1472-1553)
Vénus
1531
Huile sur bois - 38,7 x 24,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Entré dans les collections en 2013, acquis par le prince Hans-Adam II
Sommaire
Introduction de Bruno Monnier, Président de Culturespaces
Communiqué de presse
Parcours de l’exposition
Johann Kräftner, commissaire général
Compléments à la visite
Caumont Centre d’Art
Culturespaces, porteur du projet
Visuels disponibles pour la presse
Informations pratiques
Claude-Joseph Vernet (1714-1789)
Baigneuses
1759
Huile sur toile, 66,5 x 82,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Entré dans les collections en 2007, acquis par le prince Hans-Adam II
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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Bernardino Zaganelli da Cotignola (1470-1510)
Portrait de dame à la robe rouge
vers 1500
Huile sur bois - 32,7 x 25 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Entré dans les collections en 1882, sorti des collections en 1950, puis acquis une deuxième fois en 2003, acquis par le prince Hans-Adam II
Jean-Baptiste Jérôme Bruny, baron de la Tour d’Aigues, propriétaire de l’Hôtel
de Caumont, fut un des grands amateurs d’art et collectionneurs provençaux du XVIIIe
siècle. Animé par l’esprit de la philosophie du siècle des Lumières, il fit de son hôtel
particulier aixois un des hauts lieux de la vie artistique de son époque.
A la même période, entre l’Autriche et la Suisse, la dynastie des princes de
Liechtenstein rassemblait, depuis déjà plus de quatre siècles, les œuvres d’art qui
allaient constituer une des plus grandes collections privées dans le monde.
Fait rare, voire exceptionnel, les vicissitudes des temps et les guerres du XXe
siècle n’ont pas perturbé le destin de cette collection qui, au gré du goût de chacun des
princes qui se sont succédés, a maintenu dans les siècles son ampleur et sa grande
valeur artistique.
Objets d’art, peintures, sculptures allant du XVe au XIXe siècle constituent cette
collection qui, par son prestige et sa renommée, a été exposée dans les plus grands
musées du monde, dont le MET à New York en 1985/86.
Pour cette première exposition d’automne à Caumont Centre d’Art, nous avons
souhaité rendre hommage à cette dynastie de collectionneurs.
Un parcours animé par les vues de leurs palais nous entraîne dans l’univers des Princes.
Cinquante chefs-d’œuvre de leur collection de peinture permettront aux visiteurs
d’appréhender le goût raffiné de ces immenses collectionneurs.
Je souhaite remercier le prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein de sa
grande générosité et de la confiance qu’il nous accorde par ces prêts exceptionnels.
C’est un immense honneur pour Caumont.
C’est aussi pour les habitants d’Aix-en-Provence et de sa région une
opportunité unique de découvrir ces joyaux de l’Art Classique, de Cranach à Rembrandt
et de Raphaël à Vigée-Lebrun.
Bruno Monnier
Président de Culturespaces
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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communiqué de presse
Hubert Robert (1733-1808)
Caprice avec le Panthéon devant le port de Ripetta
1761
Huile sur toile - 101,9 x 145,9 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Entré dans les collections en 1951, acquis par par le prince Franz Josef II von und zu Liechtenstein
Grands amateurs d’art depuis le XVIe siècle, les princes de
Liechtenstein ont récemment présenté le meilleur de leur
collection au Japon (Tokyo, Kochi, Kyoto), à Singapour, en Chine
(Pékin, Shanghai), à Taïwan (Taipei), et à Moscou.
À l’automne 2015, c’est à Aix-en-Provence, à Caumont Centre
d’Art, que les chefs-d’oeuvre de la collection feront une halte, le
temps d’une exposition de prestige.
Les Collections du Prince de Liechtenstein sont parmi les plus
importantes conservées actuellement en mains privées, et c’est
aussi l’une des plus vivantes puisque le prince régnant actuel,
Hans-Adam II von und zu Liechtenstein, poursuit une politique
d’acquisitions régulières.
La sélection présentée à Caumont Centre d’Art permet
d’appréhender le goût de cette famille princière, avec une
quarantaine de peintures et aquarelles, du XVIe au XIXe siècle.
Introduite par une présentation de la famille princière depuis
les fondateurs de la collection jusqu’à nos jours, l’exposition
fera dialoguer les grands maîtres des collections du Prince de
Liechtenstein dans un parcours chronologique et thématique.
Le parcours de l’exposition :
- Les princes de Liechtenstein
- La grande galerie du XVIe siècle
- Rubens
- Un goût éclectique
- Le cabinet de curiosité des princes
- Le siècle d’or de la peinture hollandaise et flamande
- Paysages et natures mortes
- Les demeures princières
- Princes et princesses, Karoline, Marie Franziska, Franz-Josef
• Commissaire général de l’exposition :
Johann Kräftner
Après des études d’architecture, d’histoire de l’art et de conservation,
Johann Kräftner a été auteur et photographe pour la revue Parnass.
En 1998, il est nommé chef du Département de la conception
artistique de l’Université de Technologie de Vienne. Depuis 2004, il
est directeur des Collections Princières à Vienne et à Vaduz.
• Conseiller scientifique de Caumont Centre d’Art :
DENIS COUTAGNE
Écrivain, historien de l’art et philosophe de formation, Denis
Coutagne est conservateur en chef honoraire du Patrimoine.
Il est président de la société Paul Cezanne.
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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parcours de l'exposition
LA PRINCIPAUTé du LIECHTENSTEIN
Prince Hans-Adam II (né 1945) et la princesse Marie (née 1940)
von und zu Liechtenstein, 2014
LES COLLECTIONS DU PRINCE DE LIECHTENSTEIN
Amateurs d’art et mécènes depuis le XVIe
siècle, les Princes de Liechtenstein ont réuni
l’une des plus importantes collections privées
d’Europe.
Majoritairement dédiées à l’art occidental,
de la Renaissance à la fin du XIXe siècle, les
Collections Princières rassemblent peintures
(quelques 1.700 tableaux), sculptures, dessins,
gravures, mobilier, livres et objets précieux.
Instituées au XVIIe siècle, elles sont inspirées
par l’idéal du mécénat artistique des princes,
typique de l’époque baroque et qu’ils
transmettent jusqu’à aujourd’hui.
Si le fonds principal des Collections Princières
se trouve aujourd’hui à Vaduz, une sélection est
cependant accessible au public dans d’autres
résidences familiales, notamment à Vienne, au
sein du Palais Liechtenstein de la ville (styles
néo-classique et Biedermeier) et du palais-jardin
de Rossau (périodes Renaissance et Baroque).
Bordé par le Rhin et les Alpes, l’État du
Liechtenstein se situe entre la province
autrichienne du Vorarlberg et les cantons
suisses de Saint-Gall et des Grisons. Cette
petite principauté de 160 km2 est l’ultime
entité survivante du Saint Empire germanique,
fondé en 962. Monarchie constitutionnelle
dont la langue officielle est l’allemand, elle est
aujourd’hui étroitement liée à la Suisse à la
faveur d’une union diplomatique, douanière
et monétaire. Cette dernière la représente à
l’étranger et elles partagent poste, monnaie et
douanes.
La principauté est issue des seigneuries de
Schellenberg (actuel Oberland) et Vaduz (actuel
Unterland), acquises par le prince Johann Adam
Andreas Ier von Liechtenstein, respectivement
en 1699 et 1712. Le 23 janvier 1719, elles sont
élevées au rang de principauté d’Empire par
l’empereur Charles VI. En 1806, le Liechtenstein
devient un État souverain de la Confédération
du Rhin (1806-1814) grâce à l’intervention de
Napoléon. Entre 1815 et 1866, il fait partie de
la Confédération germanique et est ensuite
rattaché à l’Autriche, dont il se désolidarise
à l’issue d’une révolution, en 1921. C’est à
partir de ce moment-là que le Liechtenstein
se rapproche de la Suisse. Neutre durant la
Seconde Guerre mondiale, il bénéficie d’un
boom industriel et économique dans les années
1950.
L’actuel souverain, Hans-Adam II (né en 1945)
a considérablement accru l’importance du
Liechtenstein sur le plan international.
la grande galerie du xvie siècle
En dehors des œuvres italiennes, la quasi
totalité des peintures du XVIe siècle présentées
dans cette salle comptent parmi les plus
significatives et récentes acquisitions du prince
Hans-Adam II.
Ce sont des tableaux de la Renaissance aussi
bien allemande (la Vénus de Cranach acquis
en 2013), que flamande (la Vierge à l’Enfant
de Gossaert acheté en 2015, Les Collecteurs
d’impôt de Massys acheté en 2008), hollandaise
(le Saint Sébastien de Cornelis Cornelisz. van
Haarlem et le Portrait d’Alessandro Farnese de
Mor acquis respectivement en 2010 et 2015)
et même espagnole (le Portrait de l’Infant Diego
de Sánchez Coello acheté en 2007).
Ces treize peintures partagent l’omniprésence
de la figure humaine, ce qui n’a rien de fortuit,
puisque l’homme est au cœur de l’art de la
Renaissance.
En peinture, cet avènement triomphant de
l’individu se traduit aussi bien dans le portrait
que dans le nu et dans la représentation en
gros plan de personnages sacrés, historiques
ou mythologiques.
Focalisé sur la représentation physionomique
et psychologique d’une personne, l’art du
portrait, issu des traditions flamande et
italienne, se décline en effigies intimistes, en
buste de trois-quarts (Portraits d’homme de
Raphaël et Franciabigio, Dame à la robe rouge
de Bernardino Zaganelli da Cotignola) et en
portraits d’apparat, en pied (comme celui
d’Alessandro Farnese par Antonis Mor).
Très présentes également, les figures sacrées
empreintes d’humanité et d’intimité, que ce soit
la Vierge à l’Enfant (Jan Gossaert), des saints
(Cranach l’Ancien, Cornelis Cornelisz. van
Haarlem) ou des figures de l’Ancien Testament
(Cristofano Allori) qui occupent la totalité de la
composition.
Lucas Cranach (1472-1553)
Vénus
1531 - Huile sur bois - 38,7 x 24,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
À partir de 1509, Lucas Cranach
l’Ancien peint quantité de Vénus
dénudées, debout, assises ou couchées.
Si certaines sont porteuses d’un message
moral explicite, par le biais de l’Amour ou
d’une inscription en latin, d’autres, comme
celle-ci, en sont dépourvues. Selon une
formule qui lui est chère, l’Allemand figure
la jeune femme sur un fond noir, les pieds
sur un sol caillouteux. Il arbore son canon
féminin à travers ce corps gracile doté de
petits seins haut perchés et sommé d’un
visage poupin. La longue chevelure blonde
ondulée, les yeux en amande et le collier
– un gorgerin en or orné de pierres et de
perles – sont aussi typiques du peintre.
Autre marque de fabrique, le voile
transparent qui passe devant son sexe et
qui dissimule moins qu’il ne dévoile. De
surcroît, elle fixe le spectateur d’un regard
insolent. Ce nu est décidément ambigu : nu
héroïque de Vénus pudique ou nu érotique
de la prêtresse de l’amour ?
Entré dans les collections en 2013
acquis par le prince Hans-Adam II
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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suite du parcours
Peter Paul Rubens (1577-1640)
Mars et Rhéa Silvia
Vers 1616/1617 - Huile sur toile - 207,5 x 271,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
RUBENS
Fortes de trente-cinq œuvres autographes, les
Collections Princières possèdent un des plus
vastes ensembles de Rubens au monde. Les
plus anciennes datent des premières années
du XVIIe siècle tandis que la plus tardive, la
monumentale Assomption de la Vierge a été
peinte par le Flamand en 1637, trois ans avant
sa mort. Si cette dernière est acquise par Karl
Eusebius Ier von Liechtenstein, qui rencontre
l’artiste à la cour de l’Archiduchesse Isabelle
à Bruxelles en 1628, c’est son fils, Johann
Adam Andreas Ier qui constitue le noyau de la
collection de Rubens, avec l’aide des frères
Forchondt, marchands installés à Anvers et
Berlin.
Grâce à eux, il achète en 1693, les huit toiles
monumentales du cycle de Decius Mus (du
nom d’un héros de l’histoire antique romaine)
alors attribuées à Van Dyck, ainsi qu’une Vénus
au miroir (v. 1614). De plus, par l’entremise
de Jan Peeter Bredael, autre grand marchand
anversois, il fait l’acquisition en 1710 du
monumental Mars et Rhéa Silvia.
Enfin, il met la main sur un autre fleuron de la
collection, le Portrait de Clara Serena Rubens à
cinq ans, ainsi que sur la double effigie d’Albert
et Nikolaus, les fils du peintre (v. 1626).
Plusieurs des Rubens réunis par Johann Adam
Andreas Ier ont ensuite quitté la collection
Liechtenstein de Johann II. Toutefois, ces
lacunes ont en partie été comblées grâce aux
acquisitions de Franz Josef II – modello de Mars
et Rhéa Silvia – et d’Hans-Adam II – Conversion
de saint Paul, Christ triomphant de la Mort et du
Péché, esquisses de La Chasse de Méléagre et
Atalante et de La Chasse de Diane.
L’œuvre met en scène Mars et
Rhéa Silvia, parents de Romulus et
Remus, dont le mythe évoque la fondation
de Rome. Entreprenant, le dieu de la guerre
profite de l’aide de l’Amour entremetteur
pour approcher la prêtresse apeurée, assise
devant l’autel de la déesse Vesta.
Dans les années 1610-1620, Rubens est
à la tête d’un atelier florissant à Anvers. Le
maître réalise les études préparatoires et les
esquisses abouties que ses élèves peignent
ensuite sous sa direction, à l’exception des
visages, mains et autres parties délicates.
Particulièrement représentatifs de la verve
picturale du peintre, d’amples drapés et des
chairs parsemées d’accents roses, jaunes
ou violets se déploient sur la toile.
Entré dans les collections en 1710
acquis par Johann Adam Andreas Ier
Pompeo Girolamo Batoni (1708-1787)
Hercule à la croisée des chemins
1748 - Huile sur toile - 99 x 74 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Rembrandt Harmensz. van Rijn (1606-1669)
L’Amour à la bulle de savon
1634 - Huile sur toile - 74,7 x 92,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
UN Goût éclectique
Le siècle d'or de la peinture
hollandaise et flamande
Scènes plus ou moins narratives, mettant en
scène objets, animaux ou personnages, les
peintures de cette salle se caractérisent par leur
éclectisme. Elles illustrent en cela l’évolution
stylistique et iconographique de la peinture
européenne entre les XVIe et XIXe siècles qui
se traduit par l’avènement de différents genres
picturaux. À côté de la «grande peinture»
dévolue à l’histoire sacrée et profane, qui
continue de faire l’objet de quantité de
commandes, de nouveaux sujets s’imposent,
parmi lesquels les paysages, les scènes de
genre et les natures mortes.
Très présente dans les Collections Princières,
la peinture religieuse apparaît dans toute
sa diversité stylistique et iconographique.
Lorsqu’Hans-Adam II acquiert, en 2008, La
Découverte de Moïse de Francesco Solimena
(vers 1690), il entend continuer la tradition liant
la famille princière au peintre napolitain qui avait
portraituré Joseph Wenzel Ier lors de sa venue à
la cour impériale de Naples, en 1725.
Les princes sont particulièrement passionnés
par l’Antiquité classique et par la mythologie.
Et c’est au cours d’un voyage à Rome en 1748,
que Joseph Wenzel Ier commande à Batoni la
paire Vénus montre à Enée les armes de Vulcain
et Hercule à la croisée des chemins pour son
palais viennois de Herrengasse.
Parmi les joyaux des Collections Princières,
une insigne série de peintures flamandes et
hollandaises du XVIIe siècle, avec d’un côté les
tenants du baroque flamand - à commencer
par deux des plus prestigieux collaborateurs de
Rubens, Frans Snyders et Anthonis van Dyck et, de l’autre, les grands maîtres hollandais
qui évoluent dans le contexte plus austère des
Pays-Bas du Nord, dont Rembrandt et Frans
Hals. Portraitistes de génie, à même d’insuffler
au visage une psychologie, ces derniers
révolutionnent le genre du portrait, individuel et
collectif, alors en pleine expansion.
Dans la seconde moitié du siècle, à Amsterdam,
Rembrandt renouvelle également la peinture
d’histoire, tant religieuse que profane (historique et
mythologique).
Dès son origine, la peinture hollandaise et
flamande du Siècle d’or fait partie des domaines
de prédilection des Liechtenstein, conseillés
en cela par quelques grands professionnels, tel
l’historien de l’art berlinois Wilhelm von Bode à
l’époque de Johann II.
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
11
suite du parcours
Frans Hals (1582-1666)
Portrait d’un homme
Vers 1650/1652 - Huile sur toile - 108 x 80 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Ce portrait d’homme non identifié
est emblématique de la production du
célèbre portraitiste d’Haarlem.
D’une part, en raison de son exécution rapide,
à larges coups de brosses parfaitement
visibles, dans une palette sobre faite de
noirs, de bruns, de gris et de blancs ; d’autre
part, du fait de l’expressivité du visage, que
confèrent les sourcils relevés et l’ébauche du
sourire du modèle qui adresse au spectateur
un regard malicieux.
Le procédé narratif de Hals est aussi simple
qu’efficace : il se concentre sur le visage et
les mains, plus détaillés que le reste qui n’est
qu’esquissé. La magie tient précisément au
paradoxe par lequel le personnage s’anime
de la sorte alors que son rendu conserve un
aspect non fini. La faculté d’insuffler la vie est
ici synonyme d’instantanéité.
Hals est l’un des portraitistes qui sait le mieux
restituer les traits psychologiques de ses
modèles.
Entré dans les collections en 2003
acquis par le prince Hans Adam II
Anthonis van Dyck (1599-1641)
Portrait de Maria de Tassis (1611-1638)
Vers 1629/1630 - Huile sur toile - 129 x 92,8 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Portraiturée à l’âge de dix-neuf
ans, Maria fait partie de la branche
anversoise des Tassis, famille d’origine
bergamasque qui a mis en place le premier
système postal européen à la fin du XVe
siècle.
Van Dyck a également réalisé deux effigies
de son père, Antonio, également dans les
Collections Princières.
Cette effigie illustre à merveille la virtuosité
du peintre et son sens inné de l’élégance. Le
rendu de la soie et des dentelles de la robe
à la mode française, mais également des
perles, des pierres précieuses et de la plume
d’autruche, est typique du style de Van
Dyck dans les années 1627-1632.
Il a d’ailleurs paré la femme non identifiée du
portrait de la National Gallery de Washington
d’une robe très similaire, sorte de signature
des portraits d’apparat féminins de ces
années-là.
Entré dans les collections en 1710
acquis par le prince Johann Adam Andreas Ier
Giovanni Paolo Pannini (1691-1765)
L’Intérieur du Panthéon à Rome
1735 - Huile sur toile - 127,3 x 99,4 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Josef Höger (1801-1877)
Vue de la terrasse du Palais Rasumofsky à Vienne, face au Danube
Après 1837 - Aquarelle et crayon - 22,5 x 32,3 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Paysages et natures mortes
LES DEMEURES Princières
Apparues au XVIe siècle dans le nord de
l’Europe, les peintures de paysage et de
nature morte se sont généralisées au siècle
suivant. En dépit de leur étiquette de « genres
mineurs », elles sont appréciées des amateurs.
Les Liechtenstein ne font pas exception et
collectionnent tant les grands maîtres – tel Jan
Davidszoon de Heem dont les natures mortes
se vendaient déjà à des prix astronomiques
de son vivant – que certains noms plus rares à
l’instar du peintre de fleurs hollandais Jan van
Huysum. Constant, l’intérêt des princes pour
l’Antiquité s’est notamment cristallisé autour du
thème de l’Arcadie, dans le goût néoclassique
que déclinent les paysages imaginés par
Giovanni Paolo Pannini, Claude Joseph Vernet
et Hubert Robert. Initié au XVIIe siècle, le goût
des paysages urbains appelés « vedute »
s’affirme tout au long du XVIIIe. Les paysages
imaginaires d’Hubert Robert combinent la
nature et la poétique des ruines propre à
l’époque des Lumières, à l’image du Caprice
avec le Panthéon devant le port de Ripetta
(1761), prototype du morceau de réception
qui lui permet d’intégrer l’Académie Royale en
1766.
Jan Davidszoon de Heem figure en bonne
place parmi les peintres hollandais et flamands
spécialisés dans la nature morte, genre doté
d’une dimension poétique, voire métaphysique.
Les princes du Liechtenstein ont possédé
de nombreuses demeures aux styles
architecturaux différents. Certaines d’entre
elles ont fait l’objet d’un travail d’illustration
remarquable dans des aquarelles et gouaches
qui permettent d’apprécier le goût des princes
dans leurs décors.
À la demande de Johann Ier Ferdinand Runk
peint à la gouache, entre 1813 et 1824, une
série de trente vues des propriétés familiales
dont le château inachevé de Plumlov, la façade
du palais-jardin de Rossau, et les colonnades
de Feldsberg et d’Adamsthal.
Puis, dans les années 1830, Josef Höger
retranscrit des vues extérieures de la forteresse
de Mödling, du château « de la frontière » et du
palais Rasumofsky de Vienne.
Enfin, sous le règne d’Alois II, Rudolf von
Alt réalise des aquarelles des propriétés
Liechtenstein en Moravie et à Vienne. Il restitue
l’atmosphère feutrée de diverses demeures
princières viennoises, d’Eisgrub et de Maria
Enzersdorf, avec leur mobilier et œuvres
d’art in situ. Les vues des salons, chambres,
bibliothèques et bureaux sont autant de
témoignages sur l’aménagement intérieur, le
goût et l’art de vivre des membres de la famille
princière.
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
13
suite du parcours
Friedrich von Amerling (1803-1887)
Portrait de la princesse Marie Franziska von Liechtenstein (1834-1909)
à l’âge de deux ans, 1836 - Huile sur carton - 56,7 x 50,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842)
Portrait de la princesse Karoline von Liechtenstein (1768-1831), née
comtesse von Manderscheidt-Blankenheim, sous les traits d’Iris
1793 - Huile sur toile - 222 x 159 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
PRINCES ET PRINCESSES
karoline, franz-josef, marie franziska
En 1836, Friedrich von Amerling peint la délicate
effigie de la princesse Marie Franziska à deux
ans qui fait partie de la série de portraits des
enfants d’Alois II. Proche du prince, dont il
réalise un portrait officiel en 1845, Amerling est
alors le portraitiste favori des Liechtenstein.
Célèbre paysagiste, Ferdinand Georg Waldmüller
figure le Futur empereur Franz Josef Ier
d’Autriche à deux ans en grenadier, sorte de
portrait d’État en miniature.
Le style Biedermeier se développe en Allemagne
et en Autriche entre 1815 et la révolution de
1848. Au-delà de la référence à une manière de
vivre calfeutrée, il renvoie à un artisanat qui fait
la part belle aux matériaux et aux savoir-faire
régionaux. En peinture, il se caractérise par une
approche sensible de la nature, une manière
précise et le goût des petits formats.
La famille Liechtenstein joue un rôle décisif dans
la diffusion de ce style, forte de sa prospérité et
de sa volonté d’offrir un décor contemporain à
certaines de ses demeures, telle la maison du
majorat à Vienne.
La famille Liechtenstein détient l’ensemble
Biedermeier le plus complet au monde malgré
des nombreuses œuvres cédées, notamment au
Wien Museum et au musée du Belvédère.
Lorsqu’elle peint cette effigie de
l’épouse du prince Alois Ier, la célèbre
portraitiste française Elisabeth Vigée-Lebrun
séjourne à Vienne.
Contrainte à l’exil entre 1792 et 1795,
celle qui a été peintre officielle de MarieAntoinette parcourt l’Europe et portraiture
les aristocrates de la haute société.
En 1793, elle réalise pour le palais
Liechtenstein de Herrengasse, les effigies
en pendants de la princesse Karoline en
Iris, et de sa belle-sœur, Maria Josepha
Hermenegilde von Esterhazy, sous les traits
d’Ariane à Naxos.
Des attributs traditionnels d’Iris, déesse
messagère des dieux (ailes, caducée et
chaussures ailées), l’artiste ne retient que
le voile qui, symbolisant le lien entre ciel et
terre, devrait être aux couleurs de l’arc-enciel. Dans la mythologie, ce dernier serait
la trace du pied de la déesse qu’Homère
appelle « Iris aux pieds aériens », ce qui
explique pourquoi Vigée-Lebrun la fait voler.
Commandé et acquis en 1794 par le prince Alois Ier von
Liechtenstein auprès de l’artiste
johann kraftner ,
commissaire général de l ' exposition et directeur des collections princières
Né en 1951, Johann Kräftner, directeur des Collections Princières, a fait
des études d’architecture avec une spécialisation en histoire de l’art et en
conservation de monuments et de bâtiments historiques.
Sa thèse de doctorat, consacrée aux maisons bourgeoises autrichiennes, est
axée sur les modèles et éléments architecturaux et s’accompagne d’un traité
sur les maisons bourgeoises dans la littérature artistique du XVIe au XIXe siècle.
Johann Kräftner a publié de nombreuses monographies sur l’histoire et la
théorie de l’architecture et intervient fréquemment sur des questions relatives
à l’histoire de l’architecture et à la conception environnementale dans les
médias nationaux et internationaux.
Son étroite collaboration avec les musées commence dès 1988 avec
l’exposition Im Schatten der Weilburg. Baden im Biedermeier, dont il est le
concepteur et le conservateur.
Pendant de nombreuses années, il a pris en charge la conception de
multiples expositions et la restructuration des collections permanentes pour
le Kunsthistorisches Museum de Vienne. La conception des expositions
organisées à la Bank Austria Kunstforum, à l’Österreichische Galerie Belvedere
et à la Galleria Borghese de Rome porte également son empreinte.
2001 marque l’inauguration du musée qu’il a imaginé pour abriter la Collection
Prinzhorn de la clinique universitaire de Heidelberg.
Suite à l’obtention de son doctorat, il se voit immédiatement proposer un
poste d’enseignant à l’Université technique de Vienne où il est nommé
directeur de l’Institut de conception architecturale en 1998.
Il quitte ce poste en 2002 afin de se consacrer pleinement à ses nouvelles
fonctions de directeur du LIECHTENSTEIN MUSEUM et des Collections
Princières à Vaduz.
En 1999, on lui confie la supervision des aspects artistiques de la restauration
et du réaménagement du palais-jardin Liechtenstein à Vienne. Outre la
sélection des expositions, les travaux de restauration et les acquisitions,
Johann Kräftner a également piloté l’ensemble du programme de rénovation
du palais et son aménagement en musée conjointement avec la réouverture
au public de l’une des plus spectaculaires collections d’œuvres d’art
au monde. L’enjeu de ce projet consistait à restaurer minutieusement la
structure historique du bâtiment pour lui rendre son aspect originel tout en
y aménageant un musée moderne répondant aux exigences esthétiques et
techniques actuelles.
Pour la présentation et la promotion du musée, Johann Kräftner a souhaité
redonner vie aux œuvres d’art des collections historiques ainsi qu’aux
différents palais : la bibliothèque princière et ses fresques de Rottmayr
parfaitement conservées et l’ensemble des jardins ont ainsi été ouverts au
public. Les visiteurs sont aujourd’hui invités à découvrir une œuvre d’art totale
de l’époque baroque qui cristallise également les aspirations, les exigences
et les idées contemporaines. Johann Kräftner a occupé le poste de directeur
du LIECHTENSTEIN MUSEUM jusqu’en avril 2011. Directeur des Collections
Princières à Vienne et Vaduz depuis mai 2011, il continue de se consacrer
à la gestion, à la conservation et au développement de cette magnifique
collection privée ainsi qu’à la présentation d’œuvres issues de ces collections
lors d’expositions organisées dans les plus grands musées et espaces
d’exposition du monde entier.
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
15
compléments à la visite
Quentin Massys (1466-1530)
Les collecteurs d’impôts
Fin des années 1520
Huile sur bois - 86,4 x 71,2 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Entré dans les collections en 2008, acquis par le prince Hans-Adam II
la visite commentée sur iphone/ipad et android
Cette application, disponible en français et en anglais, propose une vidéo de
présentation de l’exposition, une sélection d’une vingtaine d’œuvres commentées,
ainsi que les informations pratiques.
La variété des contenus (vidéo, audio, image) et la navigation fluide grâce à la
présentation de type « cover flow » en font l’outil indispensable pour une visite
approfondie de l’exposition.
Avec la version iPad, profitez d’une visite en très haute définition avec une
profondeur de zoom exceptionnelle.
L’application est au prix de 1,99 € pour la basse définition
et de 3,99 € pour la haute définition.
l’audioguide
Un audioguide proposant une sélection d’oeuvres majeures est disponible en deux
langues (français et anglais) au prix de 3€.
pour les plus petits : le livret-jeux
Remis gratuitement à chaque enfant (7/12 ans) qui se rend à l’exposition, ce
livret est un guide permettant aux plus jeunes d’observer, de manière ludique, les
œuvres majeures de l’exposition à travers différentes énigmes.
le catalogue
Un catalogue de 160 pages richement illustré - 130 images en couleur - analyse
l’ensemble des œuvres présentées à l’occasion de l’exposition Les Collections du
Prince de Liechtenstein.
En vente à la librairie-boutique au prix de 32€
et sur http://boutique-culturespaces.com
LES COLLECTIONS DU PRINCE DE LIECHTENSTEIN
9€
le hors-série connaissance des arts
LES COLLECTIONS DU PRINCE
H. S. N° 678
DE
LIECHTENSTEIN
CAUMONT CENTRE D’ART AIX-EN-PROVENCE
9,50€
Le hors-série de Connaissance des Arts s’ouvre sur un entretien avec Johann
Kräftner, directeur des Collections du prince de Liechtenstein et commissaire de
l’exposition. Une chronique de la famille princière permet ensuite de mettre en
lumière les plus grandes figures de collectionneurs, la variété et la complémentarité
de leurs goûts, au sein d’une politique de mécénat multiséculaire. Sept focus
chronologiques, illustrés par des chefs-d’œuvre de la collection et les plus grands
noms de peintres, forment un panorama didactique de l’art européen de la
Renaissance jusqu’au XIXe siècle.
En vente à la librairie-boutique au prix de 9,50€
et sur http://boutique-culturespaces.com
le site internet dédié à l’exposition
www.expo-liechtenstein.com
Des notices claires et détaillées des œuvres majeures.
• Des visuels en haute définition pour apprécier les œuvres dans le détail.
• La possibilité d’en savoir plus sur l’exposition grâce à des reportages photos.
• Des quiz réguliers pour gagner entrées et catalogues d’exposition.
•
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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caumont , centre d’art
Une institution culturelle, une mission d’intérêt général
Classé Monument Historique, l’Hôtel de Caumont est l’un des plus beaux hôtels particuliers d’Aix-enProvence datant du XVIIIe siècle. Situé à quelques pas du cours Mirabeau, dans le quartier Mazarin, il
a fait l’objet d’une complète restauration afin d’accueillir depuis mai 2015, un nouveau Centre d’Art.
Il a pour vocation de présenter deux expositions temporaires par an, dédiées aux grands noms de
l’histoire de l’art, de l’art ancien à nos jours. Restituant l’atmosphère et l’esthétique caractéristiques du
XVIIIe siècle, Caumont Centre d’Art est un lieu majeur de la vie culturelle aixoise, où l’on découvre et
partage l’art avec passion.
Cezanne au pays d’Aix
Ce film d’une vingtaine de minutes est diffusé tous les jours dans l’auditorium ; il présente le parcours
de ce grand peintre impressionniste et précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa
région, à travers les grands événements qui ont marqué sa vie et sa création artistique.
Conférences, concerts et performances
Caumont Centre d’Art est un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression
artistique. À ce titre, il accueille des performances d’artistes, des spectacles de danse, des concerts,
mais aussi des lectures et des conférences pour élargir les horizons artistiques.
Le Café Caumont
Installé dans les salons historiques du rez-de-chaussée avec une belle terrasse donnant sur les
jardins, le Café Caumont propose une cuisine gourmande. Pour un déjeuner au calme, un brunch, une
pâtisserie à l’heure du thé ou un chocolat chaud, le Café offre un cadre élégant au coeur du quartier
Mazarin.
Le Lounge Caumont
Le Lounge Caumont permet de profiter d’une soirée en terrasse pendant la saison estivale ou de la
chaleur des salons XVIIIe en hiver.
L’équipe du projet artistique
Programmation : Sophie Hovanessian
Après avoir assuré la direction de Paris Musées et de la Réunion
des Musées Nationaux, Sophie Hovanessian est nommée
administrateur du Musée Jacquemart-André.
Depuis 2010, elle est directrice de la programmation culturelle et
des expositions de Culturespaces.
Scénographie : Hubert Le Gall
Créateur de l’année 2012 au salon Maison & Objet, Hubert le Gall
est un designer français, créateur et sculpteur d'art contemporain.
Depuis 2000, il réalise des scénographies originales pour de
nombreuses expositions, au Musée Jacquemart-André, à
l’Orangerie ou encore au Musée du Luxembourg à Paris.
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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culturespaces , porteur du projet
Avec plus de 20 ans d’expérience et plus de 2 millions de visiteurs accueillis chaque année,
Culturespaces est le premier acteur privé dans la gestion des monuments et musées français, et
l’un des premiers acteurs européens culturel. Programmer, organiser et produire des expositions
et des événements culturels, mais aussi administrer complètement des musées et des Monuments
Historiques, assurer la gestion quotidienne de ces derniers, sont les métiers que Culturespaces a
développé grâce à la confiance des propriétaires publics qui lui ont délégué leur patrimoine.
L’Hôtel de Caumont s’ajoute ainsi à une liste de lieux prestigieux mis en²1 valeur par Culturespaces :
- Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996)
- Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992)
- Villa Grecque Kérylos, Beaulieu sur Mer (depuis 2001)
- Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence (depuis 2015)
- Château des Baux-de-Provence (depuis 1993)
- Carrières de Lumières, Les Baux-de-Provence (depuis 2012)
- Théâtre Antique et le Musée d’Orange (depuis 2002)
- Arènes de Nîmes, Maison Carrée, Tour Magne (depuis 2006)
- Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999)
- Cité du Train, Mulhouse (depuis 2005)
Culturespaces prend également en charge la gestion du personnel et de l’ensemble des services,
l’animation culturelle, l’accueil des publics ainsi que la communication nationale et internationale des
sites, avec des méthodes de management responsables, certifiées ISO 9001.
La transmission du patrimoine
Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe
chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections dont
elle a la charge.
« Notre vocation est de mettre en valeur le patrimoine, de le rendre vivant pour mieux le transmettre.
Nous souhaitons également démocratiser l’accès à la culture et faire découvrir à nos enfants notre
histoire et notre civilisation, dans des sites culturels remarquables », explique Bruno Monnier,
Président et Fondateur de Culturespaces.
Pour que la visite soit toujours un moment de plaisir, les équipes de Culturespaces placent la qualité
de l’accueil et l’enrichissement culturel de tous les publics au cœur de leurs préoccupations.
Une forte implantation dans le Sud
L’Hôtel de Caumont est le dixième lieu pris en charge par Culturespaces dans le sud, le premier étant la
Villa Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat), confiée par l’Académie des Beaux-Arts en 1992.
Depuis lors, Culturespaces a tissé des liens étroits avec les acteurs institutionnels et touristiques
dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. Culturespaces s’appuie sur
sa connaissance des problématiques locales pour monter de grands projets culturels qui créent une
vraie dynamique au niveau des emplois et de la fréquentation des sites en développant leur notoriété.
Culturespaces participe ainsi activement au développement économique et culturel des territoires du sud.
www.culturespaces.com
Musée Jacquemart-André - Paris
Villa Ephrussi de Rothschild - Côte d’Azur
Villa Grecque Kérylos - Côte d’Azur
Caumont Centre d’Art - Aix-en-Provence
Carrières de Lumières - Les Baux-de-Provence
Château des Baux-de-Provence
Arènes de Nîmes
Maison Carrée et Tour Magne - Nîmes
Théâtre Antique et musée d’Orange
Cité de l’Automobile - Mulhouse
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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visuels disponibles pour la presse
2
1
3
1I
4
Raphaël, Portrait d’un homme, vers 1502/1504 - Huile sur bois - 47,5 x 37,2 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
2 I Cristofano Allori, Judith tenant la tête d’Holopherne, 1613 - Huile sur toile - 141 x 117 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
3I
Lucas Cranach, Vénus, 1531- Huile sur bois - 38,7 x 24,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
4I
Lucas Cranach, Saint-Christophe (au verso Les armoiries des princes d’Anhalt), vers 1515/1520 - Huile sur bois - 39,6 x 16,3 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
6
5
8
7
5I
9
Bernardino Zaganelli da Cotignola, Portrait de dame à la robe rouge, vers 1500 - Huile sur bois - 32,7 x 25 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
6I
Quentin Massys, Les Collecteurs d‘impôts, fin des années 1520 - Huile sur bois - 86,4 x 71,2 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
7I
Pompeo Girolamo Batoni, Hercule à la croisée des chemins, 1748 - Huile sur toile - 99 x 74 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
8I
Peter Paul Rubens, Mars et Rhéa Silvia, vers 1616/1617 - Huile sur toile - 207,5 x 271,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
9I
Rembrandt Harmensz. van Rijn, Amour à la bulle de savon, 1634 - Huile sur toile - 74,7 x 92,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
23
10
11
13
12
14
10 I
Frans Hals, Portrait d’un homme, vers 1650/1652 - Huile sur toile - 108 x 80 cm
Vaduz-Vienne, Liechtenstein, The Princely Collections © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
11 I
Anthonis van Dyck, Portrait de Maria de Tassis (1611-1638), vers 1629/1630 - Huile sur toile - 129 x 92,8 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
12 I
Giovanni Paolo Pannini, L’Intérieur du Panthéon à Rome, 1735 - Huile sur toile - 127,3 x 99,4 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
13 I
Claude-Joseph Vernet, Baigneuses, 1759 - Huile sur toile, 66,5 x 82,5 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
14 I
Hubert Robert, Caprice avec le Panthéon devant le port de Ripetta, 1761 - Huile sur toile - 101,9 x 145,9 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
15 I
15
16
17
18
Friedrich von Amerling, Perdue dans ses rêves, vers 1835 - Huile sur toile, 55,3 x 45,1 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna © LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
16 I
Elisabeth Vigée-Lebrun, Portrait de la princesse Karoline von Liechtenstein, née comtesse von Manderscheidt-Blankenheim
(1768-1831), sous les traits d’Iris, 1793 - Huile sur toile - 222 x 159 cm - Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
17 I Friedrich von Amerling, Portrait de la princesse Marie Franziska von Liechtenstein (1834-1909) à l’âge de deux ans,
1836 - Huile sur carton - 33,3 x 26,7 cm - Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz – Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
18 I
Ferdinand Georg Waldmüller, Portrait du futur empereur Franz Josef Ier d’Autriche (1830-1916) en grenadier jouant aux soldats de
plomb, 1832 - Huile sur bois, 34,8 x 29 cm - Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
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informations pratiques
Raphaël (1483-1520)
Portrait d’un homme
Vers 1502/1504
Huile sur bois - 47,5 x 37,2 cm
Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
© LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Entré dans les collections en 1823 acquis par le Prince Johann Ier von Liechtenstein
Adresse
3, rue Joseph Cabassol - 13100 Aix-en-Provence
Site Internet
www.caumont-centredart.com
Jours et horaires d’ouverture
10h-18h. Nocturne le vendredi jusque 20h30.
Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture.
Tarifs
Plein tarif : 11 € I Tarif réduit : 8.50 €
Audioguide exposition temporaire : 3 € I Livret de visite exposition temporaire : 2 €
Application smartphones et tablettes de l’exposition : 1,99 € et 3,99 € (HD)
Entrée gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec 2 adultes et 1 enfant payant).
La Librairie-boutique
Au rez-de-chaussée de Caumont Centre d’Art, dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un
cabinet de curiosités, la librairie-boutique culturelle prolonge la découverte du Centre d’Art.
La librairie-boutique est accessible aux horaires d’ouverture du Centre d’Art.
Le Café Caumont
est ouvert tous les jours à partir de 11h30.
Le Lounge Caumont
est ouvert du mardi au samedi de 18h à 23h.
Contacts
• Fanny Ménégaux, Responsable de la communication et du marketing
[email protected]
• Laurence Gillion, Chargée des relations presse et des partenariats
[email protected] I T. +33(0)1 56 59 01 72
+ d’informations
Caumont Centre d’Art
facebook.com/CaumontCentredArt
@Caumont_Aix
https://twitter.com/Caumont_Aix
+Culturespaces
plus.google.com/+CulturespacesParis
@caumontcentredart
https://instagram.com/caumontcentredart
CULTURESPACES
youtube.com/CulturespacesTV
LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
www.liechtensteincollections.at
dossier de presse I Les Collections du Prince de Liechtenstein I
27
3, rue Joseph Cabassol – 13100 Aix-en-Provence
T. +33 (0)4 42 20 70 01
www.caumont-centredart.com
Ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 18h
Nocturne le vendredi jusque 20h30
CONTACTs Presse
Claudine Colin Communication
Christelle Maureau – [email protected]
Dereen O’sullivan – [email protected]
T. +33 (0)1 42 72 60 01 www.claudinecolin.com