Guide AFCA kaboul révisé. - AFCA-MAE Association Française des
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Guide AFCA kaboul révisé. - AFCA-MAE Association Française des
Guide pratique de Kaboul AfghanistaN (Mai 2006, révisé en octobre 2006) Lyane Guillaume Correspondante à Kaboul de l'AFCA-MAE (Association des conjoints d'agents du Ministère des Affaires Etrangères) Ambassade de France en Afghanistan Avenue de Cherpour, Char-i Nao, BP 1596, Kaboul Poste de sécurité (et urgences): 0799 32 72 38 / 070 28 40 32 E-mail (chancellerie) : [email protected] E-mail (consulat): [email protected] Ambassade d’Afghanistan en France 32 avenue Raphaël, 75016, Paris Site d’information sur l’Afghanistan pour les expatriés: www.kabulguide.net Ce guide est accessible sur le site internet de l'AFCA: www.afcamae.com Table des matières Introduction (plus quelques informations pratiques) 1 1) Logement et installation 1-1 Trouver une maison 1-2 Organiser et aménager sa maison 1-2-1 La sécurité: une priorité 1-2-2 Le téléphone 1-2-3 L’électricité: un problème majeur 1-2-4 Les appareils ménagers 1-2-5 Le chauffage (comme autrefois !) 1-2-6 L’ameublement (sièges, rideaux et tissus d’ameublement, moquettes et tapis, éclairages, literie, vaisselle, linge de maison, antiquités et artisanat, parasols, bureautique) 1-3 Le personnel de maison (avec une parenthèse sur la cuisine afghane) 1-4 La voiture 2) Hygiène et santé 2-1 L’eau 2-2 La grippe aviaire. La rage. 2-3 Médicaments et protection de la peau 2-4 Soins médicaux et urgences 3) Enfants et scolarisation 4) Approvisionnement et services (le bazar et les “commissaries” pour étrangers) 4-1 L’alimentation (boulangers, pâtissiers, viande, poisson, oeufs, fruits et légumes, produits laitiers, thé et café, glaces et sorbets, vins et alcools). 4-2 Vêtements et chaussures 4-3 Soins du corps (salons de coiffure,“health clubs”, parfumerie) 4-4 Autres commerces (drogueries, supermarchés, pressing, librairies-papeteries, photo, photocopie et reliure, internet, fleuristes, jouets, location de matériel pour réception, animaux domestiques...) 4-5 Le sport (clubs de gym, yoga, piscines, tennis, golf, squash, équitation, cerfvolant, magasins de sport) 4-6 Lieux de culte et services religieux 4-7 Services divers (retraits d’argent, courrier et paquets, vols Paris-Kaboul, compagnies de déménagement) 5) Vie culturelle, tourisme et loisirs 5-1 Visiter Kaboul (et voyages hors de Kaboul) 5-2 La vie culturelle (centres culturels, médias, bibliothèques, cinéma, musique, théâtre, arts graphiques et galeries d’art) 5-3 Hôtels, pensions et restaurants. 6) Bibliographie sommaire Pour se procurer une bonne carte récente de Kaboul (centre), s'adresser à A.F.I.R., Taïmani street, street 2 on the left, house 2, orange door, Qala-i Fatullah. tél. 0799 13 15 82 2 e-mail: [email protected] Introduction Une chose est sûre: en 2006, la vie quotidienne à Kaboul n’est pas véritablement une partie de plaisir, ni pour les agents en poste, ni pour leurs conjoints, encore moins pour ces derniers... Cela dit, c’est parfois dans les postes difficiles qu’on contracte les amitiés les plus solides ou qu’on va au bout de ses propres capacités. En outre, comme on le découvrira dans cette brochure, la capitale afghane se développe tous azimuts à une vitesse considérable et réserve parfois d’agréables surprises. Car il ne faut pas oublier qu’en dépit de l’image que l’on peut en avoir (guerres incessantes, taliban, femmes voilées, liens avec le terrorisme international...), l’Afghanistan est un pays magnifique et ses habitants traditionnellement tolérants et accueillants. Quant à ses richesses historiques, archéologiques et culturelles, elles sont innombrables ! Ce guide se voulant résolument pratique, je me contenterai de donner en annexe une bibliographie pour tout ce qui concerne les aspects historiques, anthropologiques ou politiques de l’Afghanistan. Dans la mesure où l’on ne peut se déplacer librement sur l’ensemble du territoire, découvrir ce pays par la lecture est l’une des meilleures préparations. La revue Les nouvelles d'Afghanistan (siège au 16, Passage de la Main d'Or, Paris 11ème) dirigée par Etienne Gille apporte régulièrement des témoignages sur l'évolution de l'Afghanistan. Sur le plan politique, les élections présidentielles de 2004 puis les élections législatives de 2005, organisées avec l’aide de la communauté internationale, se sont déroulées dans le calme. Les forces internationales, appuyant l’armée afghane, 3 contrôlent le pays mais les taliban sont de nouveau actifs dans les zones tribales à la frontière du Pakistan. Kaboul est calme, protégée qu’elle est par la Force internationale de maintien de la paix (ISAF) mais les émeutes du 29 mai dernier ont montré qu’une étincelle suffit parfois à mettre le feu aux poudres et qu’un vague sentiment anti-américain peut se transformer rapidement, la panique aidant, en une véritable hargne anti-occidentale. Si j’avais rédigé cette brochure quelques mois plus tôt, je l’aurais sans doute fait autrement ou sur un autre ton, tant la situation politique et sécuritaire est sujette à changements à Kaboul. Mes propos d’aujourd’hui seront peut-etre obsolètes sous peu. Néanmoins, je vais m’efforcer, à travers les cinq rubriques suivantes, de donner un aperçu de la vie des expatriés à Kaboul: - Logement et installation - Hygiène et santé - Enfants et scolarisation - Approvisionnement et services - Vie culturelle, tourisme, loisirs - Bibliographie sommaire (On trouvera dans ce guide les adresses en anglais car c’est dans cette langue qu’elles sont le plus souvent notées sur les publicités ou les cartes de visite. Je signale que la transcription des noms propres et des adresses n’est jamais homogène d’une carte à l’autre. Les adresses à Kaboul sont assez floues, un peu comme à Tokyo, d’où les précisions “en face”, “à côté” etc... Les références mentionnées -noms, coordonnées de magasins, services etc...- le sont à titre indicatif, ne sont pas exaustives et ne constituent en rien une publicité. Enfin, une remise à jour de ce guide sera nécessaire environ deux fois par an). Pour les conjoints qui ont laissé dernière eux une carrière, il n’est pas facile de trouver du travail à Kaboul. Il n’y a guère que les ONG, nombreuses à Kaboul (une vingtaine de françaises, qui s'occupent aussi bien d'initiation à la microfinance que de construction d'écoles, de promotion de l'architecture traditionnelle en terre que d'enfants des rues) qui peuvent fournir un emploi, rémunéré ou non. Pour la liste des ONG, s’adresser à l’Ambassade de France. L'AREU (Afghanistan Research and Evaluation Unit) publie régulièrement (en anglais) un guide intitulé "The A to Z guide to Afghanistan Assistance" qui donne la liste des ONG et autres structures d'aide à la reconstruction du pays. (Ce guide contient aussi des cartes et une traduction en anglais des Accords de Bonn et de la Constitution de 2004). On peut le trouver au siège de AREU à Char-i Nao, en face de l'hôtel Insaf et du restaurant italien Popolano. tél. 070 27 66 37; e-mail: [email protected]; site internet: www.areu.org.af Voir également le site internet destiné aux femmes expatriées: www.femmeexpat.com Les conjoints enseignants peuvent espérer trouver des cours à assurer dans le cadre des écoles, centres éducatifs (voir la rubrique Enfants et scolarisation) à titre privé ou peut-être dans le cadre de l’ISAF. A propos du statut de "femme de ...", on peut ajouter à la bibliographie ce livre récent plein d'humour de Brigid Keenan: Diplomatic Baggage ; the adventures of a trailing figure. 4 Voici, d’emblée, quelques informations de base destinées à donner un aperçu de l’Afghanistan et de sa capitale Kaboul. L’Afghanistan (République Islamique d’Afghanistan), présidée par Hamid Karzaï, est un pays d’Asie centrale d’une superficie de 648 000 km2 (un peu plus grand que la France), traversé d’Est en Ouest par une chaîne de montagnes difficilement franchissable, l’Hindou-Kouch, prolongement de l’Himalaya. Le climat est dans l’ensemble très continental, froid l’hiver (jusqu’à -15 °), chaud l’été (35°) et très sec. Les frontières de l’Afghanistan sont, à l’Est et au Sud le Pakistan, l’Iran à l’Ouest, le Turkmenistan, l’Ouzbekistan et le Tajikistan au Nord. Le Pamir, comme un doigt pointé vers l’Est, forme une frontière quasiment infranchissable avec la Chine. On évalue la population à environ 25 millions d’habitants (le dernier recensement, jamais publié, date de la fin des années 70). Le pays est très pauvre. Son économie, traditionnellement agricole (coton, fruits, céréales, élevage du mouton...), est soutenue à bout de bras, depuis l’intervention américaine contre les taliban qui a suivi le 11 septembre 2001, par la communauté internationale. Malgré les efforts de cette dernière pour promouvoir des cultures de substitution, la production d’opium représenterait près de la moitié du PIB ! Quant à la corruption, elle est endémique, à tous les niveaux. La mortalité infantile est l’une des plus élevée au monde, tandis que l’espérance de vie n’atteint pas 46 ans. Dans son dernier rapport sur le développement humain, le PNUD situe l’Afghanistan au 172ème rang (sur 177) ! La population de l’Afghanistan est composée de diverses ethnies dont les principales, que l’on retrouve partiellement représentées à Kaboul, sont: les Pashtouns (fondateurs de l’Etat afghan; agriculteurs et nomades vivant plutôt dans le Sud du pays), les Tadjiks (d’origine persane; citadins pour la plupart), les Turkmènes et les Ouzbeks (d’origine turque; vivant dans la moitié Nord du pays), les Hazaras (originaires du centre de l’Afghanistan; ces soi-disant descendants de Gengis Khan, autrefois portefaix ou domestiques à Kaboul, ont acquis une véritable représentativité à la faveur de l’histoire récente). Les Afghans sont musulmans sunnites pour la plupart (84 %) mais on trouve des chiites parmi les Tadjiks et surtout parmi les Hazaras. La communauté ismaélienne (sous-ensemble des Shiites dont le chef spirituel est l’Aga Khan) est importante et active en Afghanistan, et la “Fondation Aga Khan pour le Développement (AKDN)” est très présente à Kaboul. Les deux langues officielles de l’Afghanistan sont le persan et le pachto. Le pachto est parlé par les pashtouns. A Kaboul, tout le monde parle persan. Le persan est une langue indo-européenne, notée en alphabet arabe. Par rapport au persan d’Iran, le persan parlé en Afghanistan, que l’on appelle “dari”, présente quelques variétés dialectales. Les Iraniens considèrent que le dari est une forme un peu vieillie, un peu “rustique”, alors qu’il est en fait plus proche de la langue littéraire classique. Pour les Iraniens, le dari est au persan, ce que le français du Québec est au français de France. Parlé par plus de 100 millions de locuteurs en Iran, en Afghanistan et au Tadjikistan (sous le nom de “tadjik”), le persan est l’une des grandes langues de culture, qui a donné naissance à une très riche littérature (Firdousi, Saadi, Hafiz). Le dari est une langue assez facile à maîtriser, en tout cas dans un premier temps, et je ne saurais trop conseiller aux nouveaux arrivants à Kaboul de se plonger dans le manuel d’initiation de Mohammad Ali Raonaq (disponible à la librairie “L’Asiathèque” à Paris ou au CEREDAF, centre de documentation sur l’Afghanistan, 16 passage Main d’Or, Paris, 11ème ; e-mail: 5 [email protected]) et de prendre des cours sur place. Demander à l’Ambassade les coordonnées de professeurs de dari. (Soraya Rafiq, par ailleurs responsable du département de français au lycée Malalaï, est joignable au 070 28 58 61). Les villes principales de l’Afghanistan sont Hérat à l’Ouest , Mazar-i Charif au Nord, Jalalabad à l’Est et Kandahar au Sud. Kaboul, la capitale, est située au centre-est du pays. On évalue sa population à trois millions et demi d’habitants environ (très nombreux réfugiés afghans de retour du Pakistan). Le climat y est agréable (pour s’en convaincre, lire les Mémoires de l’empereur moghol Babur). Il y pleut rarement, le ciel est le plus souvent dégagé mais la pollution (ou plus exactement la poussière) a parfois tendance à l’obscursir. A redouter: les vents de poussière ! Kaboul étant situé à 1800 mètres d’altitude (c’est une des capitales les plus hautes du monde), les hivers y sont rigoureux et, même si les journées d’été sont chaudes, la nuit apporte toujours un peu de fraîcheur. Kaboul est une ville agréable, entourée de collines et, au-delà, de montagnes enneigées une bonne partie de l’année. Cet environnement confère à la capitale afghane une beauté parfois spectaculaire. Kaboul est une ville assez verte et aérée, qui n’était pas dépourvue autrefois d’un certain charme “colonial”. Mais les belles maisons traditionnelles en briques cuites ou crues entourées de superbes jardins ont tendance à disparaître, remplacées par des villas en béton édifiées par une classe de “nouveaux riches” (souvent ex-chefs de guerre reconvertis dans le trafic de drogue), ou par de petits immeubles (bureaux, logements, centres commerciaux) à façades de verre dans le goût irano-pakistanais. Kaboul est une ville beige et bleue, et parmi les nuances de bleu, il faut noter celle des sacs poubelles qui traînent dans les petites rues adjacentes aux grands axes ! Le visiteur est souvent choqué par les tas de détritus malodorants dispersés un peu partout et qui, parfois, surgissent de façon inattendue. Voir celui qui est en train de prendre des proportions inquiétantes devant le cimetière des étrangers à Qala-i Moussa. On ne trouve pas de momuments véritablement exceptionnels à Kaboul (cf. rubrique "Monuments de Kaboul" 5-1). S’il fallait n’en mentionner qu’un, ce serait le jardin de Babur (l'empereur Babur est le fondateur de la dynastie des Moghols), réhabilité par la Fondation Aga Khan. Le centre-ville de Kaboul s’étale autour du parc de Char-i Nao (“ville nouvelle”) mais la ville a tendance à s’étendre considérablement de tous côtés. On trouve à peu près tout ce qu’on veut pour la vie quotidienne à Kaboul. Les bazars, les boutiques, les magasins grands ou petits y sont de plus en plus nombreux et variés et le commerce en plein développement (cf. rubrique “Approvisionnement et services”). Cela dit, “faire ses courses” à Kaboul ne revêt pas la même signification qu’ailleurs: si l’on voit de plus en plus de femmes afghanes (en tchador, bleu le plus souvent, ou la tête simplement recouverte d’un léger foulard) dans les magasins de Kaboul, ce sont encore le plus souvent les hommes qui effectuent les achats. En tant qu’étrangères, on peut entrer sans problème dans les magasins et faire ses courses mais il est recommandé, pour raisons de sécurité, de limiter ses déplacements à pied (ce qui suppose voiture et chauffeur, taxis à éviter) et de se vêtir le plus “sobrement” possible: bras et surtout jambes couvertes. Pas de décolleté, pas de jeans serrés, pas de ventre découvert. La tenue la plus appropriée est le “costume punjabi” porté par les femmes en Inde: pantalon long et large recouvert d’une tunique assortie et complété par un “doupata” porté sur les épaules et qui peut servir de voile au besoin. A Kaboul, toutes les occidentales ne jugent pas 6 utile de se voiler (elles le font davantage en province). La chevelure étant considérée en terre d’islam comme un atout féminin des plus érotiques, il est cependant conseillé aux jeunes femmes portant les cheveux longs de les dissimuler sous un foulard (en coton car la soie glisse !). On trouve une variété infinie de châles dans les boutiques de Chicken Street, à des prix défiant toute concurrence. Quelques info. pratiques La monnaie locale est l’afghani (af.). Adossée au dollar, elle est très stable. Une équivalence approximative, facile à retenir : 10 af. valent à peu près 1 de nos anciens francs d’avant l’euro, et 50 af. un dollar. Dans la plupart des restaurants pour étrangers, les dollars sont acceptés. Les loyers se règlent en dollars ou en euros. Jour de congé afghan: vendredi (et jeudi après-midi dans les administrations). Décalage horaire avec la France : 2h30 en été, 3h30 en hiver. L’aéroport est à 5 km du centre-ville. Le prix de la course en taxi est de 10 dollars. Pour appeler la France depuis Kaboul, faire le 00 33 suivi du numéro sans le zéro initial (coût d’une minute téléphonique vers Paris: env. 35 af.) Pour appeler Kaboul depuis la France, faire le 00 93 suivi du numéro sans le 0 initial. (Mai 2006) 1. Logement et installation 1.1. Trouver une maison 7 Ce sera le problème essentiel auquel vous serez confronté car non seulement les loyers sont élevés à Kaboul (à cause de la présence d’organisations internationales prêtes à payer le prix fort) mais aussi parce qu’il faut prendre en compte, dans la recherche d’un logement, l’aspect sécuritaire. Kaboul est une ville très étendue, la circulation y est de plus en plus intense et souvent anarchique. Il est donc recommandé de choisir une maison pas trop éloignée de son lieu de travail, même si les loyers sont moins élevés dans les quartiers périphériques comme Kart-i Se ou Kart-e Tchar que dans les quartiers centraux (Char-i Nao, Qala-i Fatullah, Wazir Akbar Khan ou Cherpour, quartier des ambassades). La plupart des expatriés en poste à Kaboul sont des célibataires, au moins “géographiques”. Ils s’installent avec leur maigre bagage dans des “guest-houses”, nombreuses à Kaboul, qui leur fournissent le gîte et le couvert. Certaines de ces guest-houses sont gérées et sécurisées par des organisations internationales, les Nations-Unies en particulier. Les plus audacieux louent des maisons particulières, en général à plusieurs, partageant ainsi les frais (cuisinier, gardien...). En ce qui concerne l’Ambassade de France, un certain nombre d’agents logent dans le compound, d’autres à l’extérieur. Ces dernières années, les immeubles d’habitation se sont multipliés à Kaboul et certains jeunes célibataires (notamment, les membres d’ONG) choisissent de loger en appartement, solution moins onéreuse (entre 250 et 300 dollars pour un deux pièces). De plus en plus de familles expats s’installent à Kaboul. De nombreuses agences immobilières proposent des maisons individuelles à louer (ex. Naurouz Zada, tél. 070 27 51 49). Se renseigner d’abord auprès de l’Ambassade et privilégier le circuit du bouche à oreille. Ne pas négliger la dimension “jardin”. C’est même une priorité dans cette ville où l’on vit beaucoup “chez soi”. Les jardins sont beaux. Les fleurs y poussent à foison (géraniums, dalhias, roses trémières... les capucines poussent également très bien mais il faut importer les graines). A Kaboul, c’est la rose qui est reine, autant qu’à Ispahan ! Il ne vous sera pas très difficile de trouver un jardinier qui, pour environ 120 dollars par mois (sans compter le matériel, les graines etc...), consacrera deux jours par semaine à votre jardin, réservant le reste de son temps à une ou deux autres familles. Le quartier le plus sécurisé est Wazir Akbar Khan mais il a des inconvénients: c’est le plus cher (jusqu’à 10 000 dollars par mois pour une villa, spacieuse mais sans charme), les jardins y sont minuscules et les commerces rares. Construites dans les années 70, les villas en béton sont glaciales l’hiver, irrespirables l’été. Le quartier de Cherpour (grandes avenues ambassades, ministères...) est agréable mais il n’y a rien à louer sauf les maisons de “nouveaux riches” et officiels du gouvernement récemment construites sur un vaste terrain qui appartenaient à l’armée. Seuls quelques Américains (et récemment, l'ambassade d'Espagne) commencent à s’installer dans ce quartier: maisons trop chères (8 000 à 10 000 dollars), trop vastes, trop kitsch, trop voyantes, inchauffables, dépourvues de jardins... Il y aurait un ouvrage à consacrer à ces "demeures" extravagantes d'un style architectural improbable: perron de marbre à fronton orné d'une sourate du Coran ou de l'aigle du Pachtounistan, colonnes, chapiteaux "achéménides", incrustations de pierres colorées à la "moghole", mosaïques ou revêtements carrelés... ce qui leur vaut parfois le nom de "tachnab" (salle de bain). 8 Les Européens leur préfèrent les maisons afghanes traditionnelles en briques (parfois crues !). Souvent bien conçues, assez rustiques mais pleines de charme et entourées d’un jardin assez grand, ces maisons sont fraîches l’été et gardent bien la chaleur l’hiver. Inconvénient, il faudra certainement prévoir des travaux assez importants: cuisine et salles de bain à refaire. Les magasins de sanitaires ne manquent pas à Kaboul, en particulier le long de l’avenue située entre la mosquée Hadji Yakoub et le carrefour Tcharrah-e Ansari. On y trouve du sobre ou du follement kitsch ! Ainsi Nehran Construction and Sanitory material: tél. 070 20 97 36 (Samir parle anglais). Le plus récent de ces magasins de sanitaire est celui de Hadji Ghulam Ali Sakhujan à Tcharrah-e Ansari qui vend aussi des pompes à eau. Tél. 070 27 51 98 ou 0799 49 10 44. (A ce propos, faites bien vérifier votre puits en louant une maison. A Kaboul, il faut creuser de plus en plus profond pour atteindre la nappe phréatique, entre autres à cause des faibles chutes de pluie et de neige de ces vingt dernières années... Et la situation a tendance à se détériorer malgré les hivers rigoureux de 2004-2005 et 2005-2006. L’eau et l’électricité n’en ont pas fini de poser problème à Kaboul !) Préférez un toit en zinc à un toit plat en terre, afin d’éviter les “tchakaks” (fuites) inévitables en période de pluie ou de neige. Les huisseries étant de mauvaise qualité, la pluie entrera inévitablement dans les pièces (je ne plaisante pas). Un bon moyen est de recouvrir le bas (ou même l’ensemble) des fenêtres les moins abritées avec des feuilles de plastique faciles à trouver à Kaboul (les Afghans utilisent cette méthode) Elles constitueront également une excellente protection contre le froid et les vents de poussière car les vitres sont minces et mal ajustées... Il y aurait tout un chapitre à écrire sur la fenêtre afghane... mais depuis peu, l’entreprise “Stratexplast” propose des huisseries en aluminium ou PVC (Jalalabad Road, beside Kabul Customs; e-mail: [email protected]; tél. 0799 07 50 40 ou 0799 80 68 59). Même chose pour la plomberie, qu’il faut avoir à l’oeil. Hadji Delara est un des nombreux plombiers de Kaboul (tél. 0799 40 94 14). Tout cela peut paraître bien... rustique, mais on s’habitue assez vite. De même qu’on s’habitue aux coupures de courant, très fréquentes surtout à l’automne et en hiver. Pour une maison d’environ 200 m2 dans un quartier relativement central, le loyer sera d’au moins 2500 dollars par mois payable à l’avance à un rythme trimestriel ou semestriel. Certains propriétaires exigent un an de loyer à l’avance. Il faut prévoir la commission de l’agence (un demi-loyer mensuel) et pas mal de travaux (... de plomberie surtout). Souvent, ces maisons disposent d’annexes pouvant servir de chambre de gardien, de buanderie, de réserve ou d’entrepôt pour... le diesel ou l’essence destinés au générateur, pour le bois de chauffage ou le mazout car il faudra aussi acheter des poêles pour l’hiver: il n’y a pas de chauffage central à Kaboul (sauf à l’Ambassade de France). Parfois, un véritable petit appartement au fond du jardin peut permettre de loger un domestique et sa famille. Dans les quartiers excentrés comme Kart-i Se ou Kart-i Tchar, on peut trouver des petites villas neuves de deux étages avec jardin sans travaux pour des sommes plus raisonnables (à partir de 1500 dollars par mois). A Char-i Nao proprement dit, il y a de moins en moins de maisons, et elles sont situées dans des rues très fréquentées donc bruyantes. On en trouve plus facilement dans les quartiers tout proches de Qala-i Moussa ou de Qala-i Fatullah, ou un peu plus loin à Kart-i Parwan, du côté de l’hôtel Intercontinental. 9 De plus en plus d’Afghans vivant à l’étranger réhabilitent leur maison de famille kaboulie pour la louer à des étrangers. Normalement cet accroissement de l’offre, alors que le nombre d’étrangers à Kaboul est à peu près stable, devrait faire baisser les loyers. Mais le marché de l’immobilier en Afghanistan n’obéit pas à cette logique. Soumis à des charges et impôts assez limités, les propriétaires préfèrent attendre le locataire de leurs rêves plutôt que de baisser le loyer. (Pour donner un exemple concret de la hausse des loyers à Kaboul, un chiffre précis: la même villa dans le quartier des ambassades qui vallait 350 dollars par mois en 1982 vaut à présent entre 7000 et 7500 dollars). En tout cas, exigez la signature d’un contrat de location, à établir soi-même car il n’y a pas de modèle type. Un contrat n’est pas une garantie absolue mais c’est mieux que rien. Depuis peu, une expatriée du nom de Carole Leduc (tél. 070 28 41 42) loue et rénove des maisons aux normes occidentales, qu'elle sous-loue. 1.2. Organiser et aménager sa maison Organiser et aménager sa maison à Kaboul n’est pas une mince affaire si l’on veut vivre “normalement”. Il est vrai que la plupart des expatriés y vivent de façon très basique et que les critères d’exigence sont moindres que partout ailleurs. 1.2.1. La sécurité de la maison: une priorité Une priorité: la sécurité. Veillez à ce que le mur d’enceinte soit assez élevé (c’est souvent le cas) et que le portail ne soit pas ajouré. En revanche, les barbelés ou les cabines de gardien extérieures ont plutôt tendance à attirer l’attention, comme on l’a vu lors des dernières émeutes. Prévoir deux gardiens (non armés ! la violence attire la violence) qui assureront une présence jour et nuit en se relayant (ils dormiront la nuit). Les tarifs sont variables mais il faut compter environ 200 dollars par mois. Le meilleur gage de sécurité est d’avoir de bons rapports avec ses voisins afghans qui, en cas d’emeutes anti-étrangers, sauront détourner de votre maison l’attention des émeutiers ou vous accueillir chez eux... en plaçant une échelle contre le mur séparant leur jardin du vôtre, comme cela s’est vu à plusieurs reprises ! Question sécurité, il est recommandé de se faire enregistrer au consulat (même adresse que l’Ambassade) et se faire connaître auprès de son “chef d’îlot”, un Français du quartier chez lequel se réfugier en cas d’émeutes. La liste vous en sera fournie par le consulat. En cas d’urgence, une permanence sécurité est assurée 24 heures sur 24 à l’Ambassade de France au 0799 32 72 38 / 070 28 40 32. 1.2.2. Le téléphone Le téléphone fixe est une chose rarissime à Kaboul depuis la guerre. Il faudra donc vous munir d’un mobile local. Il existe deux réseaux de téléphonie fils: AWCC et Roshan. Pour acquérir un téléphone Roshan à carte qui ne quittera plus, se rendre à la boutique Roshan de Wazir Akbar Khan, rue 13. tout renseignement, appeler le 0799 97 13 33. Depuis 2005, des cabines publiques ont été installées en ville. vous sans vous Pour 1.2.3. L’électricité: un problème Une nécessité absolue : l’acquisition d’un générateur individuel (japonais de préférence, bannir tout ce qui est “made in China” !). Pour un usage domestique, prévoir un générateur japonais à essence de 5 KVa, qui vous coûtera 1200 dollars et 10 consommera environ 3 litres d’essence (soit un euro et demi) de l’heure. On trouve également des générateurs diesel plus puissants et moins bruyants mais beaucoup plus chers (au moins 5 000 dollars): contacter MGE ups systems, tél. 0799 44 55 55 / 0799 39 06 90; e-mail: [email protected]; site internet: www.afghanitt.com. Il faut savoir qu’un générateur consomme beaucoup et pollue. C’est néanmoins un appareil indispensable à Kaboul car, mis à part au printemps lorsque les barrages ont été remplis par la fonte des neiges, on ne dispose que de quelques heures par jour d’électricité. Il arrive même qu’il n’y en ait pas du tout pendant plusieurs jours. En outre, l’électricité de la ville est parfois si faible que les appareils ménagers ne fonctionnent pas et que l’on ne peut même pas lire. Pour éviter la catastrophe dans le réfrigérateur et s'offrir une douche chaude, il est nécessaire de brancher le générateur plusieurs heures par jour. Ces contraintes rendent les hivers et les étés kaboulis d’autant plus difficiles que les amplitudes thermiques sont très marquées. 1.2.4. Les appareils ménagers La cuisinière, obligatoirement à gaz à cause des problèmes d’électricité, est à mon sens un accessoire à mettre dans son déménagement. On en trouve à Kaboul d’assez rudimentaires (pakistanaises et russes à éviter) mais les choses s’améliorent avec les arrivages irréguliers d’appareils italiens (une petite cuisinière Lombard coûte 180 dollars). Dans tous les cas, le four ne chauffe que par le bas, ce qui n’est pas idéal pour les gratins ! On trouve à Kaboul dans le quartier de Pashtoun watt des réfrigérateurs et des aspirateurs Samsung ainsi que des machines à laver italiennes de qualité moyenne (pour une machine à laver Indésit de base avec son transformateur, compter 300 dollars). Pour des appareils plus sophistiqués (grands réfrigérateurs, aspirateurs, fers à repasser, climatiseurs, purificateurs d’air et même télévisions à écran géant extra-plat de marque Samsung ou Palson) s’adresser à H. Sardar, qui tient, près du supermarché Chelsea, le plus beau magasin de Char-i Nao...climatisé ! (Samsung Digital Plazza, Fortune Center, opposite Cart Co, Charahi Turabaz Khan; tél.: 070 01 69 47; e-mail: [email protected] Attention : chacun de vos appareils électriques (réfrigérateur, téléviseur, machine à laver...) devra être équipé d’un transformateur (ceux “made in India” sont à peu près corrects). Pour tout ordinateur, l’onduleur (accessoire coûteux) est indispensable. A toutes fins utiles: voici les contacts en cas d’incendie: - Pompiers de Kaboul: 0799 34 93 15 / 020 210 1333 - Police afghane: 070 04 67 14 - Pompiers de l’ISAF: 0799 40 16 83 1.2.5. Le chauffage. Foin du chauffage central et des radiateurs (sauf si vous résidez à l’ambassade) ! Il vous faudra faire un saut dans le passé et vous réhabituer aux poêles. On peut se chauffer au bois ou à la sciure (beaucoup d’expatriés le font, au moins dans certaines pièces, pour éviter les odeurs) mais le fuel reste le plus efficace en tout cas dans les grandes pièces. Pour les poêles à mazout, disponibles à Pashtoun watt, préférer les allemands (265 dollars pièce) et maintenant les italiens (mixtes fuel/électricité) aux iraniens encombrants et parfois considérés comme dangereux. Il existe des chauffages à gaz mais ils sont peu efficaces et peuvent provoquer des 11 accidents. Il n’est pas inutile d’avoir un chauffage électrique d’appoint comme ces radiateurs allemands à bain d’huile très efficaces... quand il y a de l’électricité. Certaines maisons traditionnelles afghanes ont une cheminée ou parfois un “poêle russe” encastré dans le mur et chauffant, au bois, deux pièces à la fois. L’été, la climatisation n’est pas véritablement nécessaire dans la mesure où la température baisse la nuit. On peut trouver des climatiseurs (qui font aussi chauffage) ou de simples ventilateurs dans le commerce (à Pashtoun watt ou à Char-i Nao chez Samsung Digital Plaza, à côté du supermarché Chelsea). 1.2.6. L’ameublement Surtout, n’apportez rien de sophistiqué à Kaboul ! Les magasins de mobilier contemporain “de luxe” fleurissent en ce moment à Kaboul. Si l’on ne craint pas le style “nouveau riche”, on peut s’adresser à “Roshan Plazza Furniture” au sous-sol de “Roshan Plazza” (0799 33 54 24 / 28). On peut aussi s’adresser à “Nabi Zada” (070 20 55 93) ou à M. Yildirim qui, sous l'enseigne "Ishanlar", possède deux magasins de mobilier occidental importé de Turquie. Tél. 224 224 70 51; e-mail: [email protected] Pour le moment, le magasin de décoration d’intérieur le plus intéressant et le plus conforme au goût occidental est sans doute “Nomad Rugs”. Là, Mohammad Mujeeb Seddiq qui a vécu aux Etats-Unis, vend des tapis anciens ou contemporains, coussins et “tochaks” de toutes tailles, des cotonnades, du mobilier artisanal mais aussi des canapés en cuir importés de Bangkok et même des bijoux. (Kolola Puchta road, Charahi Ansari, street 1; tél. 0799 32 86 32; e-mail: [email protected]). Certains commerçants de Chicken street comme “Abdul Qayoum furniture seller” vendent de petits meubles rustiques fantaisie d’inspiration indienne en bois peint de couleurs vives. Il travaille aussi sur commande (shop n°7, Chicken street, Insaf Kohsar Plaza; tél. 070 20 69 02). On peut trouver dans des magasins tenus par des Pakistanais du mobilier élégant en bois sombre vernis, incrusté ou ajouré, copies des modèles coloniaux d’autrefois. Pour une salle à manger avec une grande table et 10 chaises, compter entre 550 et 600 dollars. Autre option plus économique: les salons en rotin ou assimilé (Pashtoun watt). L’une des meilleures solutions est de faire faire sur mesure chez Fazel Wahid, un jeune entrepreneur local anglophone qui travaille essentiellement pour la clientèle occidentale. On peut même dessiner soi-même son modèle de commode, de chaise ou de lit et choisir son tissu. Pour une commode simple à quatre tiroirs, compter 150 dollars, même tarif pour un lit à deux places sur commande. Une chaise recouverte de tissu vaudra entre 120 et 150 dollars (tél. 070 27 87 50; showroom : in front of cinema Milli, Koamarka road; “VFF” le nom de l’entreprise de Fazel Wahid, est inscrit sur la vitrine). Pour les budgets plus serrés, voir l'alignement des ateliers de menuiserie dans Sarak-i Salangwat, devant le (très intéressant) bâtiment qui abrite les Archives Nationales. Sièges. Pour le “coin salon”, certains expatriés adoptent la coutume locale (économique) qui consiste à placer de gros coussins sur le sol et contre les murs autour d’un tapis ou d’une table basse. Ces “tochaks” sont disponibles dans certaines boutiques, bourrés de coton et recouvert “façon tapis”. Quant aux tables basses, on en trouve chez les antiquaires, en bois sombre travaillé dans le style 12 “nouristani” (du Nouristan, une région de l’Afghanistan) recouvertes d’une vitre. Toujours dans le style nouristani, d’”époque” ou récents : les lourds coffres sculptés et les chaises basses très décoratives. On peut aussi utiliser les fauteuils locaux en bois clair tourné et cordage. Peints en blanc ou noir et recouverts de coussins, ces “tcharpoïs” assez bon marché ne sont pas dépourvus de charme. En outre, ils ne craignent pas la pluie et peuvent aussi servir de mobilier de jardin. Rideaux et tissus d’ameublement. Les magasins de ce genre se mutiplient à Kaboul mais la qualité des étoffes laisse à désirer. Même remarque pour le bazar aux tissus (à visiter néanmoins...accompagnée d’un homme). L’avantage du magasin est qu’il vous fournira le matériel (tringles etc...) et assurera lui-même l’installation. Il n’existe qu’un seul magasin de tissus d’ameublement digne de ce nom en ville: “Wood zone”, qui vend aussi des lits “grand genre”. Situé dans la rue Wazirat-i Dakhela, en face de la poste de Char-i Nao et du ministère de l'Intérieur, “Wood Zone” fournit des tissus d’ameublement en pur coton qui viennent du Pakistan, plus chers mais plus beaux qu’ailleurs. Les voilages tels qu’on les aime en France (fins, blancs et sans motifs “fantaisie”) sont introuvables à Kaboul. Et le nylon plus prisé que le coton ! Tél.070 02 72 70 ou 0799 01 97 79 Moquette et tapis. Certains étrangers font installer de la moquette dans leurs maisons (ce que je ne recommande pas à cause de la poussière omniprésente à Kaboul, et de la boue hivernale). Parmi les marchands de moquette ou de revêtements de sol, on peut conseiller Ismaël Wais (Ansari Wath, P.O box: 5908; tél. 0799 30 36 22). En ce qui concerne tapis et Kilims, les boutiques de Chiken street en regorgent. Eclairage. Il est difficile de dénicher de beaux éclairages indirects à Kaboul mais on trouvera des lampes ordinaires et des lampes de bureau dans la rue située entre le cimetière dit “des étrangers” et le carrefour de la mosquée Hadji Yaqoub, par exemple chez Naweed Umeed, tél. 070 27 83 91. Ou encore chez “Walid’s” qui vend des lampes aussi bien que des vêtements pour hommes; Zarghuna Maidan Chahari, Torabaz Khan, Char-i Nao. Tél. 070 29 86 64 ou 0799 31 62 77 Aurélien de Saint André (qui est également artiste-peintre) vend des éclairages originaux fabriqués à partir de verrerie d’Hérat et d’aluminium local (tél. 0799 88 83 33; e-mail: [email protected]). Literie. Pour la literie à l’occidentale, la meilleure (et sans doute la seule) adresse pour le moment est “Roya Mattress”, Azam industries, situé à Tcharrah-i Ansari en face de la guest-house (et piscine) de l’Unica. On y trouve des lits, des matelas et des draps importés de Corée, de Dubaï, d’Allemagne... (070 28 38 56; email: [email protected]). On peut faire faire sur place d’excellents matelas en coton naturel. Plus sains que les matelas dunlopilo qui passent pour le comble du confort moderne ici, on les fera carder chez soi (tous les deux ans, cela suffit) par ces cardeurs traditionnels dont les instruments, superbes, ressemblent à des harpes (compter entre 80 et 100 af. pour le cardage d’un grand matelas chez Abdul Samad: 0799 01 60 76). Un lit d’une place en corde (tcharpoï) coûte 1000 afghanis. 13 Linge de maison. On trouve chez “Boumi” de jolis sets et serviettes de table de fabrication artisanale. Hassina Sher Jan, sa présidente, est joignable au 070 28 08 85 / 0799 42 85 12; Hadji Yakoub square, street 1, house 54; e-mail: [email protected]; site internet: www.boumi.com Pour des coussins brodés par des femmes afghanes, s’adresser à l’ONG “Rubia” (internet: www.rubiahandwork.org). Vaisselle. En 2003, on ne pouvait pas trouver un seul verre à pied à Kaboul ! A présent, on peut trouver vaisselle, services de table et batterie de cuisine dans les magasins de Pashtoun watt et à Char-i Nao en face ou à proximité du supermarché Chelsea. Antiquités et artisanat. Les “antiquaires” sont nombreux à Kaboul, concentrés à Char-i Nao en particulier dans la célèbre “Chicken street” où, malheureusement, de clinquantes bijouteries remplacent de plus en plus les traditionnelles boutiques obscures, véritables cavernes d’Ali Baba où s’entassent pêle-mêle tapis, broderies, bibelots, objets d’art (anciens ou pas), verrerie bleue d’Hérat, céramiques d'Istalif, bijoux “turkmènes” en argent, “tchapans” (manteaux masculins traditionnels) sacs en cuir (souvent mal tannés), fourrures, mobilier en bois sculpté dans le style “nouristani”, plateaux en cuivre, aiguières, boîtes laquées, etc... tout un bric-à-brac séduisant, décoratif ou amusant au milieu duquel surgit parfois une petite merveille. Attention: la législation afghane interdit l'exportation d'objets de plus de cent ans. “Kabul Dolls” est une entreprise qui fait travailler des femmes afghanes à la fabrication de poupées “folkloriques” (Hamid Karzaï, femme en tchador, Pashtou enturbanné etc...). Tél. 070 27 09 82 / 070 20 68 45; e-mail: [email protected]; site internet: www.kabuldolls.com. A signaler également Dacaar Sewing Center Shop (tél. 070 28 79 63 / 0799 13 38 22) pour vestes, manteaux, pochettes et surtout divers accessoires utilisant des étoffes afghanes traditionnelles. L’hôtel Intercontinental organise de temps à autres des expositions de linge de maison, bijoux, châles, objets artisanaux... On y trouve parfois des nappes brodées dans le style dit “de Kandahar”. Pour la broderie de Kandahar, voir les boutiques du “Jardin des femmes” (bor i zanana) un des endroits à visiter absolument à Kaboul, surtout le vendredi quand il est très fréquenté. Ce jardin réservé strictement aux femmes (voir mon article dans les carnets de l’AFCA n°58, mai 2005 ) est situé à Kart-i Parwan sur la route de l'hôtel Intercontinental. Nila, la jeune directrice, (anglophone) est joignable au 0799 35 76 63. Parasols. Cet accessoire vaut d’être mentionné car on vit beaucoup dans son jardin ou sur sa terrasse à Kaboul et le soleil tape fort ! (ne jamais oublier qu’on est en altitude). On trouve des parasols chinois de mauvaise qualité au bazar mais le modèle unique disponible chez “Blu” (cf. rubrique “commissaries”) est à peine plus recommandable. A mettre dans un déménagement entre la cuisinière à gaz avec gril et la moutarde de Dijon ! Bureautique. S’adresser à “European Furniture” (tél. 0799 45 84 65 / 070 29 71 02; Senama Zaynab street, Char-i Nao, opposite Emergency Hospital Kabul; email: [email protected] 14 1.3. Le personnel de maison Il vous faudra engager du personnel si vous ne voulez pas passer votre vie à accomplir des tâches ménagères plus pesantes qu’ailleurs. Les cuisiniers sont plutôt des hommes, et se sont plutôt les femmes qui s’occupent du ménage et du linge mais ce n’est pas une obligation. En outre, hommes et femmes peuvent travailler dans la même maison sans problème. Contrairement à une idée reçue (devenue hélas une réalité pendant la guerre civile et sous les taliban), les rapports hommes-femmes sont plus simples et plus naturels en Afghanistan que dans la plupart des pays musulmans. Un cuisinier-homme de ménage (appelé ici “bearer”) travaillant six jours sur sept, de 7h30 à 16h, sera payé entre 300 et 350 dollars par mois, avec une compensation de 10 dollars par soirée. Traditionnellement on donne à chacun des employés un treizième mois, à raison d’un quart du salaire à chacune des quatre grandes fêtes musulmanes. Le personnel se recrute par le bouche à oreille, une méthode qui a fait ses preuves à Kaboul. Le cuisinier de l’Ambassade aura toujours un oncle (kâkâ) ou un neveu (batcha-i kâkâ), lui-même cuisinier ou chauffeur, et dont le voisin a un beaufrère qui est très bon jardinier ! Néanmoins, certaines ONG commencent à former des cuisiniers ou du personnel de service (s’adresser au restaurant français “l’Atmosphère”). Le restaurant allemand “Deutscher Hof” (cf. rubrique hôtelsrestaurants) forme aussi du personnel de cuisine ou de service. Contacter Gunter Voelker (070 288 134) Depuis peu, une nouvelle société est apparue à Kaboul: "Smart in action", qui se targue de pouvoir vous fournir du personnel, du cuisinier au maçon en passant par le garde du corps ou le maître d'hôtel. Le bureau se trouve à Qala-e Fatoullah, street 6; tél. 0799 88 36 37 ou 0799 66 94 49; e-mail: [email protected] Il arrive qu’on trouve des cuisiniers ayant travaillé autrefois chez des étranger ou dans des ambassades, mais les années de guerre font que la plupart ont oublié un peu la cuisine occidentale. La cuisine afghane est savoureuse, assez peu variée et souvent un peu grasse. Les brochettes de viande, qu’on prépare dans d’innombrables boutiques au bazar, sont une des spécialités. Ne manquez pas de demander à votre cuisinier de vous faire découvrir les spécialités suivantes: - les soupes (chorwa): elles sont variées et constituent un plat complet. -le kabouli palao (riz légèrement caramélisé accompagné de raisins secs et de lamelles de carottes recouvrant des morceaux de viande). - les boroni bonjon: sorte de ratatouille à base d’aubergines grillées, de poivrons et de tomates servie avec du yaourt ou du fromage local (krout) liquéfié. - les bologni: pâte frite en forme de demi-cercle fourrée aux pommes de terre ou aux oignons. - les âchâks: sorte de raviolis frits ou cuits à la vapeur contenant une herbe qu’on ne trouve qu’en Afghanistan: le gandana. Se sert avec de la crème fraîche, du yaourt ou du krout liquéfié. - les mantous sont de gros ravioli qui rappellent le mômô chinois. - le firini: dessert à base de fartine de maïs, de sucre et de lait. Se présente sous forme de flanc blanc qu’on parfume avec de la cardamome, des pistaches ou des amandes pilées. 15 -Le chir tchoï: thé noir au lait sucré bien crémeux aromatisé à la cardamome qu’on sert lors d’une fête. (Influence de l’Inde toute proche comme l’utilisation du dal, sorte de lentille). Voir livre sur la cuisine afghane dans la rubrique "bibliographie". 1.4. La voiture Il est recommandé d’avoir un chauffeur (surtout lorsqu’on est une femme) car la circulation est anarchique et il n’est pas prudent de garer sa voiture sans surveillance. Un chauffeur travaillant cinq jours sur sept, huit heures par jour, sera payé entre 200 et 250 dollars par mois. Les rues étant en mauvais état et truffées de “chiens assis” dans certains quartiers, le 4 x 4 est le véhicule le plus adéquat. On peut acheter à Kaboul tous les modèles en provenance de Dubai (ex. Shadian LTD: tél. 070 28 81 23 / 0799 02 95 00). Cela dit, pour rouler dans Kaboul, une Toyota Corola, neuve ou d’occasion, suffit amplement (les 3/4 des voitures particulières et tous les taxis sont des Toyota Corola). L’avantage est que ce modèle peut se faire réparer partout. Pour les marques Toyota, Nissan et Ford, l’entretien peut se faire dans un garage tenu par des Danois: I. M. Jensen & Noer A/S”, tél. 070 28 39 73; e-mail: [email protected]. Pour les autres marques étrangères, ce garage peut commander des pièces à Dubai. Il existe également un autre garage Ford (vente et réparations): tél. 0799 300 058; e-mail: [email protected]. Le prix du carburant (super !) à Kaboul est d’environ 35 aghanis le litre. Le distributeur de carburant le plus sûr est celui du parc de Char-i Nao mais l’honnêteté du personnel laisse à désirer: le compteur est trafiqué. Précisons qu’en Afghanistan la conduite est à droite. Location de véhicules: On peut aussi louer un véhicule avec chauffeur, à la semaine ou au mois. Compter au minimum 750 dollars par mois. Tél. 070 03 05 34; e-mail: [email protected]. On ne peut pas louer de véhicules à l’aéroport. 16 2. Hygiène et santé 2.1. L’eau D’abord, quelques précautions d’hygiène. L’eau n’est pas potable à Kaboul. Il est recommandé de ne pas boire l’eau du robinet sans l’avoir fait bouillir au moins 20 minutes au préalable. Certains quartiers de Kaboul bénéficient d’une eau, non potable selon nos critères mais considérée comme de bonne qualité, l’eau de Paghman. Pour plus de sûreté, il vaut mieux la faire bouillir tout de même. Les gros bidons d’eau “minérale” dite “du Salang” (100 afghanis le bidon de 20 litres consigné) n’ayant pas très bonne réputation depuis que l’eau en a été analysée, il vaut mieux, pour une sécurité maximum, utiliser les bouteilles d’eau minérale venues du Pakistan: Nestlé (270 afghanis le carton de 12 bouteilles d’un litre et demi). L’étiquette doit comporter trois personnages (à deux, il s’agit de “copies”). Sont arrivées récemment sur le marché des bouteilles d’eau dites “de Paghman” un peu moins chères que les Nestlé car mises en bouteille à Kaboul (250 afghanis le carton de 12 bouteilles d’un litre et demi). Une solution encore plus économique: “Clear water”. On vous livre gratuitement des bidons de 20 litres au prix de 4 dollars le bidon. Le propriétaire de cette affaire est un Britannique d’origine afghane, et l’eau provient des montagnes autour de Kaboul (tél. 0799 32 71 04 / 0799 35 66 50). Fruits et légumes devront d’abord être lavés à l’eau du robinet avant d’être consommés. Pommes, raisins, tomates etc, tout ce qui se mange avec la peau devra tremper au moins vingt minutes dans une solution de désinfection (permanganate en poudre ou, plus pratique et surtout incolore, le “klorin” en flacon, disponible dans toutes les pharmacies locales). 2.2. La grippe aviaire. La rage. Non seulement il y a eu des cas de grippe aviaire en Afghanistan mais les poulets importés de Chine, de Turquie ou du Pakistan qu’on trouve au bazar sont bourrés d’hormones. A consommer avec modération ! On trouve des poulets locaux vivants “nourris aux grains” mais squelettiques. Le poulet congelé est disponible dans tous les commissaries. Il y a des cas de rage à Kaboul. Se méfier des chiens et des chats, et pas seulement des "errants". Suite à une morsure, en cas de doute, s'adresser au service médical de l'ISAF ou à un des organismes de santé mentionnés ci-dessous (soins médicaux). S'ils ont du vaccin en leur possession, ce sera de toutes façons en petite quantité, ce vaccin ne se conservant pas. La première des cinq injections nécessaires doit se faire immédiatement, la seconde trois jours plus tard, puis les trois autres plus tard. A l'examen immédiat du patient, on ne peut dire s'il est atteint ou non de la rage. Seul un examen du cerveau de l'animal à l'origine de la morsure (ce qui suppose l'abattre et lui couper la tête) peut révéler si l'on est ou non en présence d'un cas de rage. 2.3. Médicaments, produits d’hygiène, protection de la peau. 17 A prévoir dans le déménagement une petite trousse avec aspirine (ici, on trouve un erzats), thermomètre, pansements et surtout un remède contre les diarrhées qu’on appelle ici “kaboulites”. Un moyen simple de soigner une "kaboulite" est d'absorber aux repas un mélange de riz blanc et de carottes, le tout cuit à l'eau ou à la vapeur. Rien d'autre. Les laryngites et autres trachéites ne vous seront pas épargnées: toujours ces vents de poussière ! A Kaboul, l’air est excessivement sec, l’eau férocement calcaire. Il faut protéger sa peau avec des crèmes ou des huiles à mettre en abondance dans le déménagement avec les crèmes solaires (Kaboul est à 1800 mètres d’altitude) et les protections pour les lèvres. On trouve ces accessoires dans les commissaries étrangers (marques italiennes ou anglo-saxonnes) ou chez Mathieu Beley (Gulestan. Voir rubrique parfumerie 4-3) Ne pas oublier les lunettes de soleil, contre les vents de sable et de poussière autant que contre le soleil. Et surtout, buvez ! Buvez plus qu'en France, au moins deux litres par jour: thé vert et surtout eau plate ou légèrement citronnée. (boissons sucrées gazeuses à éviter). 2.4. Les soins médicaux Il n’existe pas de médecin attaché à l’Ambassade de France. En revanche, des médecins généralistes et des spécialistes travaillent en permanence à l’ISAF. Les soins s’adressent en priorité aux militaires (d’où la gratuité) mais les civils de nationalité française sont tolérés. Médication gratuite. Depuis juillet 2006, le contingent français de l’ISAF a son propre hôpital à Warehouse, l'hôpital allemand ayant déménagé dans le nord de l'Afghanistan. Tous les services médicaux jusqu’à présent installés au camp de KAIA sur l’aéroport de Kaboul, ont donc déménagé à Warehouse, exceptée une antenne médicale grecque qui reste à KAIA à la disposition des civils pour des soins mineurs. Warehouse est un camp situé à une dizaine de kms du centre-ville (palais présidentiel) sur la route de Jelalabad (axe violet), route qui a malheureusement été le cadre de plusieurs attentats-suicides dirigés contre l’armée. Cet hôpital français de Warehouse qui fait aussi bien de la chirurgie que de la médecine, se définit d'abord comme un hôpital de guerre (donc, pas de gynécologie par exemple) mais, là encore, un civil victime d’une fracture, d’une appendicite ou d’un problème de vésicule biliaire peut y être opéré d’urgence. Les médecins sont nommés pour des séjours limités (en général deux mois). Pour prendre rendez-vous, contacter directement le médecin (généraliste, médecine interne, ophtalmologie) au 070 27 77 52 ou au 0799 55 61 92. En cas d'urgence ou le soir, il faut passer par le MDRCC, tél. 0799 51 41 22. L’Institut Médical Français pour l’Enfant, ouvert récemment à Kaboul et passé sous la responsabilité de la fondation Aga Khan, est destiné en priorité aux Afghans mais en cas d'urgence, un enfant européen sera bien sûr accepté. Une maternité devrait bientôt s'ouvrir dans ces locaux. Contacter Kate Rowlands, la directrice au 070 07 48 80 (e-mail: kate_rowlands [email protected]). Toujours pour les enfants, on peut contacter l’hopital Ataturk situé près de l’Université de Kaboul (020 250 0312) ou le "Cure International Hospital" (voir ci-dessous). Actuellement, le meilleur centre de soins destiné aux étrangers (le plus récent et le plus “aux normes”) est le DK German Medical Diagnostic Center, créé 18 par des Allemands. Il comprend divers services, d'un laboratoire d’analyses et d'un scanner. Créé en 2005, il est ouvert tous les jours sauf le vendredi de 9h à 17h. Un dépôt de 100 dollars (ou 5000 afghanis) est exigé à l’entrée avant toute prise en charge par un médecin. Si le coût des soins, et éventuellement les médicaments fournis par le Centre, s’avère inférieur à cette somme, la différence vous sera remboursée. Rue Ansari n°3, maison n° 192, Char-i N ao; tél. 0799 13 62 11 / 0799 13 62 10; e-mail: www.medical-kabul.com ; [email protected] La clinique Roshan (au départ réservée au personnel de Roshan, compagnie de téléphone mobile) s'occupe de médecine générale et dispose d'un laboratoire d'analyses. On peut y assurer des vaccinations. Les médecins, dont un francophone, sont tous des expatriés. Shashdarak; tél. 0799 97 24 39; e-mail: [email protected]. Le "Cure International Hospital" (payant lui aussi) est le plus recommandable des établissements médicaux non militaires en cas d'hospitalisation (120 lits). Des médecins et des chirurgiens afghans et non-afghans y travaillent dans de bonnes conditions. On y trouve le meilleur et sans doute le seul (avec l'Institut Médical Français pour l'Enfant) service de gynécologie-obstétrique de Kaboul digne de ce nom, et un service de pédiâtrie. Tél. 0799 88 38 30, rue de Darulaman, près du Palais. e-mail: [email protected] Parmi les centres de soins afghans les plus recommandables, il faut signaler la clinique privée de Chino Zada à Microrayon 4, ouvert 24 heures sur 24 (chirurgie générale, ambulance, pharmacie). Dentiste: il vaut mieux ne pas avoir de problèmes de dents à Kaboul. Mais en cas d’urgence, s'adresser au dentiste de l'ISAF (installé lui aussi depuis peu à Warehouse), tél. 0798 26 09 39. On peut aussi s’adresser au docteur Azeema à la clinique Roshan; tél. 0799 97 24 39. Compter 60 dollars pour une consultation. Autres numéros utiles en cas d’urgences médicales (l’Ambassade vous fournira une liste plus complète et réactualisée régulièrement): - Police locale: 100 - Samu local: 112 (ou bien 070 23 30 96 ;en anglais et 24 heures sur 24) - Hôpital ISAF: 070 28 85 98\par - Emergency surgical center (près du cinéma Zainab à Char-i Nao; tél. 070 28 71 31 - Hopital Ali Abad (Sharara, district 4; tél. 020 220 1376) En province: - Mazar-i Sharif ISAF: 0799 63 91 35 / 0799 63 91 33 Police: 0799 25 50 00 Hôpital public: 070 50 36 00 - Hérat ISAF: 0799 88 51 81 Police: 110/040 222 334 Hôpital: 070 22 34 12 / 040 22 34 13 19 - Jalalabad Police: 070 25 56 10 / 0799 14 14 49 - Kandahar (bien qu’il y ait peu de chances pour que vous vous rendiez à Kandahar où la situation sécuritaire est problématique) Police: 0799 13 91 61 / 030 300 1324 Hôpital: 070 29 65 52 / 070 36 71 18 20 3. Enfants et scolarisation A Kaboul vivent bien plus de familles expatriées avec enfants qu’on ne saurait l’imaginer, surtout parmi les Anglo-saxons. Pour les tout-petits, on peut trouver facilement des “nounous” sur place. Les lycées franco-afgans Estéqlal (pour les garçons) et Malalaï (pour les filles) étaient autrefois d’excellents lycées où était formée l’élite de la société afghane. L’enseignement y était en partie diffusé en français. L’occupation soviétique puis les guerres ont tout bouleversé. Ces établissements ont été à présent repris en main, et quelques enseignants français y travaillent. Mais le niveau ne saurait en rien convenir à des élèves français. Il existe de la même façon deux lycées allemands pour garçons et filles. Parmi les bons lycées de Kaboul, il faut aussi mentionner le lycée turc, très bien équipé, où enseignent plusieurs ressortissants turcs. Il existe à Kaboul plusieurs petites structures d’enseignement réservées aux Occidentaux. La plus sérieuse est l’“école internationale”, en fait un établissement scolaire américain: QSI International School of Kabul, créé en 2003 dans la capitale afghane. L’enseignement (du jardin d’enfants -3 ans- à la terminale -18 ans-) y est dispensé en anglais mais on prévoit d’y donner des cours de français à partir de la rentrée scolaire 2006. Les enseignants sont américains ou anglo-saxons pour la plupart, ou afghano-américains. Les frais de scolarisation s’élèvent à 500 dollars par an par enfant mais un comité peut décider d’intégrer un enfant à moindre frais si nécessaire. L’établissement ne dispose pas d’une cantine et chaque enfant doit apporter son pique-nique. Un enseignement sportif y est donné mais basique, l’école ne possédant pas d’infrastructures sportives dignes de ce nom. En revanche, des sorties sportives sont organisées par l’école (à l’université par exemple, où se trouve un vrai stade) ainsi que des sorties culturelles ou récréatives. Adresse: district 4, Char-i Nao city center, Yaftali street, Hotel Séréna house n° 402. Directeur: Arthur W. Hudson. Tél. 0799 33 02 25; e-mail: [email protected]; site internet: www.qsi.org Pour les familles qui souhaitent exclusivement un enseignement en français, la seule solution reste les cours par correspondance du CNED, complétés éventuellement par des cours particuliers sur place par des enseignants expatriés. 21 4. Approvisionnement et services Mis à part les produits de beauté, les vêtements féminins de type occidental (les hommes ont enfin leur boutique Pierre Cardin à Char-i Nao, à l’étage du Qodrat center, Tcharrah-e Turabaz Khan !), le vin et les alcools évidemment, la charcuterie, les serpillères, les produits pour nettoyer l’argent ou le cuivre et la vraie moutarde de Dijon, on trouve à peu près tout sur le bazar de Kaboul, même du pesto et le café Lavazza. En Afghanistan, comme dans nombre de pays musulmans, le mot “bazar” désigne une zone commerçante. Un Kabouli dira “Je vais au bazar” même si c’est pour acheter du pain à la boulangerie du coin. Les nouvelles galeries marchandes, comme le “Kabul City Center” de Tcharrah-e Ansari (attenante à l’hôtel Safi Landmark) créées sur le modèle occidental, sont encore mal achalandées. Mais là encore, les choses s’améliorent... On y trouve nombre de drogueries-bazars offrant les mêmes produits qu’ailleurs mais plus chers, ainsi que de clinquantes bijouteries. Les Afghans s’y promènent en famille dans une atmophère “de luxe” qui les entraîne loin de Kaboul... à Dubaï par exemple. Les “Commissaries” pour étrangers Il en existe trois, deux italiens (Ciano et Blu) et un américain (Suprême). Tous trois sont un peu excentrés, dans des rues perpendiculaires à la grande route qui mène à Jalalabad, une route dangereuse où ont eu lieu déjà plusieurs attentats. Les deux premiers vous fourniront, entre autres, toutes sortes de “pasta” et de sauces en bocal. Curieusement, on y trouve des produits en vente au bazar comme du riz... Uncle Benz (alors que le riz du bazar est excellent et moins cher). Bien des expatriés, en particulier les hommes célibataires, continuent de vivre à Kaboul comme en 2002. En outre, ils n’ont pas le temps de “faire les courses” et les commissaries leur fournissent les cartons de bière et les boîtes de conserve nécessaires à leur survie. Blu vend aussi des parasols (très sensibles au vent !), un seul modèle de meubles de jardin, des draps, des housses de matelas ainsi que des jouets pour les enfant. Pour les tablettes de chocolat (rares et chères à Kaboul), le fromage et le saucisson, préférez Ciano. N’oubliez pas les incontournables spaghettis Barilla, les spaghettis pakistanais du bazar étant collants à souhait, et la lessive liquide, moins abrasive et pestilencielle que les poudres à laver du bazar (voir la rubrique 4: autres commerces -droguerie-). Ces commissaries où l’on paie en dollars ou en euros sont spécialisés dans l’alimentation mais fournissent aussi des chaînes stéréo, des vêtements de sport, des protections hygiéniques, des crèmes solaires, des couches pour bébés, des casseroles plus sophistiquées que celles qu’on trouve au bazar, de la vaisselle et des bougies (les bougies chinoises en vente au bazar étant à éviter absolument ! ) - Ciano (pas de contact téléphonique pour le moment): Jalalabad Road, Industrial parks, 9th District police.; e-mail: [email protected]; site internet: www.cianointernational.it Un face du magasin, un petit café a été aménagé - Blu: 0799 22 14 15 Important: Depuis septembre 2006, la législation afghane interdit la vente de vins et d'alcools dans ces commissaries. 22 4.1. L’alimentation Pour les supermarchés qui fleurissent depuis deux ans à kaboul, rubrique 4-4 (autres commerces - droguerie) consulter la Un mot sur la mendicité. Elle a toujours existé à Kaboul, mais toutes ces années de guerre ont mis dans la rue des milliers de veuves et de mutilés. Le visiteur étranger est frappé par le nombre d'unijambistes, victimes de cette chose horrible: les mines anti-personnelles. Les mendiants sont nombreux dans la rue dite "des bouchers" (Sarak-i qessab). Les Afghans pratiquent volontiers la charité car elle est un des cinq "piliers" (règles) de l'Islam. Vous verrez parfois, surtout devant le supermarché Chelsea, de jeunes garçons qui mendient en tenant par le manche une sorte de boîte de conserve d'où s'échappe de la fumée. N'allez pas imaginer, comme Christina Lamb dans son -par ailleurs excellent- livre The sewing circles of Herat (voir bibliographie) que ce sont des petits malins qui ont trouvé un bon moyen de se chauffer les mains ! En fait, la boîte contient des graines d'"esfand" (plantes des montagnes) grillant sur un peu de charbon. Ce rite, familier à toute famille afghane, est censé éloigner le "mauvais oeil". Quant à l'argent (10 ou 20 af feront l'affaire), il est à mettre dans la paume du gamin, pas dans la boîte !... Les premières images du beau film de Sediq Barmak, Ossama, montrent un enfant pratiquant l'"esfand". Boulangeries et pâtisseries Les boulangeries sont une des curiosités de Kaboul. Tenues le plus souvent par des Hazaras, elles présentent des devantures pittoresques et offrent pour 6 afghanis des “nân” (galettes de pain sans levain) savoureux quand il sont chauds et qui se conservent longtemps. Dans certaines échoppes, on trouve le “nân-i rokhani “, un pain légèrement brioché, un peu plus gras que le “nân” ordinaire, délicieux au petit déjeuner. Pour une description poétique et complète de la boulangerie afghane, voir le livre Les bazars de Kaboul (rubrique 6: Bibliographie) Les Soviétiques ont construit à Kaboul des silos qui continuent de fabriquer un pain bis assez compact qui se présente sous forme de miches, appelé “pain du silo”. Dans certains magasins d’alimentation de Kaboul, on trouve des miches de pain blanc “à la française” correctes, ou du pain de mie. Il existe deux boulangeries dites françaises: la “French Bakery” de Zafar Ali Salchi (angle Chicken street et Tcharrah-e Turabaz Khan; tél. 070 39 48 36) qui n’a rien de français, et une boulangerie française un peu plus authentique située près du Parlement sur la route de Darulaman, où officient des boulangers harazas formés par des Français. Pour des produits plus sophistiqués, on recommandera la boulangerie-pâtisserie-traiteurrestaurant “Le bistrot” de Dan de Mirmont. Elle est située près de Chicken street derrière le Ministère de l’Intérieur, dans une vieille maison afghane. On y trouve des vraies baguettes, des petits pains individuels, des “gressins”, de la viennoiserie, diverses quiches et pizzas délicieuses ainsi que la meilleure pâtisserie de Kaboul: excellentes tartes au citron ou aux amandes, gâteaux au chocolat fournis avec une crème anglaise maison. (tartes et gâteaux pour 6 à 10 personnes, pas de petites pièces.) Glaces et sorbets maison en été. Pour les commandes, appeler Dan au 23 0799 59 88 52; e-mail: [email protected] (“Le bistrot” expose de temps en temps des tapis, kilims ou de l’artisanat soigné.) J'ajoute que le restaurant français "L'Atmosphère" (voir rubrique "restaurants") qui expose lui aussi des tableaux dans son hall d'entrée, offre un choix excellent de pâtisseries à consommer sur place. Goûtez les "musts" de Joëlle, la cuisinière en chef: vacherin glacé, tarte aux pommes alsacienne, desserts au chocolat sur crème anglaise... L'ONG "Pélican" de Jacques et Ariane Hiriart, qui s'occupe d'enfants en difficulté, possède maintenant un atelier de boulangerie. Pain et viennoiseries sur commande; tel. 0799 30 42 19 ou 0799 30 43 91. L’hôtel Séréna (cf. rubrique “hôtels et restaurants”) dispose d’une boulangerie-pâtisserie. Accès par l’hôtel depuis les dernières émeutes où les vitrines donnant sur la rue furent brisées. Dans certains magasins d’alimentation, on trouve des boîtes de biscuits importées. Les biscuits locaux ("koltcha") disponibles dans les nombreuses pâtisseries afghanes sont très bons à condition de choisir les plus simples. La meilleure adresse: “Cake and cookies sale H. Aziz”, à l’angle de Chicken street et de Tcharrah-e Turabaz Khan; tél. 070 27 53 62. Chez “Violette”, situé à Wazir Akbar Khan non loin de la boucherie américaine (voir rubrique “viande”), les pâtisseries sont alléchantes vues de l’extérieur... On peut acheter d’excellents baklavas au restaurant turc de Microrayon (12 dollars le kg): Istanbul Restaurant, Microrayon 2, Matba street, Block 104; tél. 0799 35 62 82. (Le quartier de Microrayon, construit par les Soviétiques, est formé de petits immeubles parfois délabrés mais c’est un quartier de plus en plus vivant sur le plan commercial). Viande On trouve de la bonne viande de boeuf ou de mouton à Kaboul (on ne trouve évidemment pas de porc), les Afghans étant gros consommateurs de viande. La très pittoresque rue dite “des Bouchers” (Sarak-i qessab) où on trouve aussi de beaux fruits et légumes est célèbre à Kaboul mais on ne vous y vendra que de grosses pièces de boucherie. Pour les petites quantités, il vaut mieux acheter à Kolola Pouchta, Tahé Maskan, au marché numéro un (market i hawal) de Khaïrana ou au magasin turc “Prestige”: Tcharrah-e Hadji Yakoub, presque à l’angle avec la rue des bouchers; tél. 0799 20 74 73 / 0799 69 85 15; www.afcosc.com (la viande exposée a été préhalablement congelée). On recommandera une toute nouvelle boucherie, "Enayat Modern Butchery" ouverte par Enayat, qui travaille par ailleurs au restaurant "L'Atmosphère". On y voit des réfrigérateurs, ce qui n'est pas le cas des boucheries de la "Rue des Bouchers" ! Propre, bien achalandée, elle offre une excellente qualité de viande (filet de boeuf: 320 af. le Kg) et un service de livraison. Bientôt, fruits et légumes frais. tél. 0799 33 37 50 (à la boucherie), ou appelez directement Enayat qui parle anglais au 0777 30 02 64 ou 0799 30 02 64 Qala-e Fatullah, street 4; e-mail:[email protected] Cela dit, il faut savoir qu’il n’existe aucun contrôle sanitaire de la viande en Afghanistan. Pour une viande issue d’animaux élevés en Afghanistan mais strictement contrôlée sur le plan sanitaire, le seul établissement est T-Bones (Meat Market Specialties) tenu par des Américains. Excellents T-bone steaks à 19.50 dollars le kg. (restaurant à l’étage au-dessus de la boucherie). Contacter Russ 24 Creswell (070 29 83 01) ou Abdel Waisy (tél. 070 21 94 32; Wazir Akbar Khan, street 10, house 313; e-mail: [email protected] Poisson On trouve du poisson à Kaboul à l’automne et au printemps, exposé à la devanture des marchands de primeurs. Il vient des rivières Panchir ou Gulbar. Fraîcheur non assurée et surtout, il contient en général beaucoup d'arêtes. Pour les poissons, le saumon, les fruits de mers et même le homard, on peut essayer Rohid Zafar Co LTD (Flower street; tél. 0799 84 52 74) ou les commissaries. De façon générale, les produits surgelés ou congelés vendus sur le bazar sont à considérer avec méfiance, les règles de la “chaîne du froid” n’étant pas forcément respectées. Oeufs Ils sont petits à Kaboul. Pour une recette exigeant par exemple six oeufs, en prévoir sept ou huit. Fruits et légumes Se trouvent en abondance toute l’année à Kaboul, selon les saisons. Introuvables, ou presque: brocoli, fraises, poivrons jaunes ou rouges (qu’on trouvera au commissarie Blu), les verts se trouvent en abondance. Les mangues sont délicieuses en saison et le raisin abonde. Les maisons afghanes ont toujours une treille dans le jardin ainsi que des arbres fruitiers (pommiers, amandiers, abricotiers, mûriers, arbres à grenades). Un jardin enclos de murs blancs, planté de rosiers et d’arbres fruitiers, une treille abritant la terrasse, voilà un des charmes essentiels et atemporels de Kaboul. Vous trouverez à Kaboul un légume excellent inconnu en France: le bâmia, ainsi qu’une herbe (le gandana) qui sert à préparer une spécialité afghane: les âchâks. Les légumes secs sont souvent employés dans la cuisine afghane, comme le dâl, sorte de lentille bourrée de protéine qui constitue la base de la cuisine indienne végétarienne. Vous trouverez d’excellents fruits secs à Kaboul (noix, amande, pistache, pignon...). Les raisins secs (kishmish) sont réputés. Par mesure d’hygiène, les acheter de préférence en sachets plastifiés plutôt qu’en vrac. Produits laitiers Le lait s’achète en briques au bazar. Au printemps, on voit apparaître sur des charrettes à bras recouvertes de tissu rouge des boules blanches luisantes que le marchand ambulant s’évertue à maintenir humides. C’est un fromage local à pâte crue assez fade mais utilisable pour les salades, sandwichs ou en guise de “fêta” (le laver avant usage). Le bon fromage afghan comme le "krout" (en petites boules dures) ou comme certains fromages de chèvres (très goûteux) se trouvent en province et n’est pas commercialisé à Kaboul. On trouve du krout liquéfié en bocal dans le commerce pour accompagner des plats afghans comme les "boloni bonjon”. On trouve des fromages à pâte cuite importés façon “gouda” dans les boutiques de Char-i Nao, des “camemberts” made in Poland ainsi que des tranches 25 de fromage sous plastique pour les sandwichs. Pour des fromages plus sophistiqués, voir les commissaries. On trouve des yaourts locaux assez liquides mais très bons (allégés ou non) vendus en pots de 500 g ou 1 kg. On peut recommander celui du magasin turc “Prestige” à 40 afghanis le pot de 1 kg. Chez “Prestige”, on trouve aussi de la viande fraîche ou congelée, des olives vendues au détail et de la vraie“fêta”. Pour les yaourts importés, voir les commissaries. Pour le beurre, préférez les plaques danoises Lurpak un peu plus chères mais meilleures que le beurre pakistanais Nestlé. Thé et café On boit beaucoup de thé en Afghanistan: vert ou noir. Le thé vert a très bonne réputation (diurétique, bon pour les dents, la circulation du sang etc...), achetez-le en boîte plutôt qu’au détail. Le café soluble se trouve partout. Depuis un an, on peut trouver du café moulu Lavazza dans certains magasins du bazar (350 af. La boîte de 250 gr) ainsi que des tisanes en sachets. Glaces et sorbets On trouve des glaces en cornet et des “mikos” à Kaboul, vendues dans la rue par de petits marchands ambulants qui font tinter leur sonnerie musicale pour signaler leur passage. En fait, on en consomme peu, le congélateur familial étant peu utilisable à cause des problèmes d’électricité. En revanche, la plupart des restaurants en servent. Pour une invitation à la maison, on peut passer commande chez Dan de Mirmont ; tél. 0799 59 88 52. Vins et alcools Un problème ! Et pourtant... On cultivait autrefois la vigne à Istalif ou ailleurs, on fabriquait du vin. Il existait, jusque dans les années 80, un vin local fabriqué et commercialisé par les Italiens à Kaboul, le “castelino”. Depuis septembre 2006, même les commissaries étrangers (Suprême, Blu et Giano) où se ravitaillaient tous les expats, ne sont plus autorisés à vendre vins et alcools. L’ISAF possède une excellente cave, dont pouvaient jusqu'à présent bénéficier les Français de l'ambassade. Nous sommes actuellement en attente du nouveau dispositif à cause du déménagement de l’ISAF à Warehouse. 4.2 Vêtements et chaussures Prêt à porter (pour femmes) D'abord, quelques mots sur ce que les média appellent la "bourqua" et qu'on a toujours appelé en Afghanistan le "tchadri". Il était vert, blanc, cuivre ou parfois même d'une couleur plus vive. Il est devenu presque uniformément bleu depuis les taliban (le bleu étant, avec le beige, une couleur caractéristique de Kaboul). Le tchadri n'est pas une invention des taliban. Dans les années 60, 70, 80, il était porté par les femmes des classes plutôt populaires, arrivées depuis peu dans la capitale. Les femmes des classes moyennes ou supérieures étaient, en tout cas à Kaboul, vêtues à l'occidentale. Le livre illustré de Nilab Mobarez et Olivier Weber sur les femmes afghanes (voir bibliographie) est à ce titre révélateur. Quel contraste entre la photo de la page 38 par exemple, et celle des pages 8 et 9 pourtant plus récente, représentant trois fringantes jeunes filles en mini-jupes ! 26 Les femmes vêtues d'un "tchador" noir (long voile recouvrant le corps mais découvrant le visage) sont des femmes afghanes (souvent shiites) ayant émigré en Iran sous les taliban. Les boutiques de vêtements féminins dites "à l’occidentale" sont peu nombreuses et laissent à désirer. On y trouve cependant des jeans, qu'on voit porter par des jeunes filles afghanes... sous une jupe ! Une parenthèse: des groupes d'écolières en uniforme noir, foulard blanc sur la tête, voilà une scène fréquente dans les rues de Kaboul; de même, dans les boutiques "de mode" de Char-i Nao, ces pâles mannequins en plastique tout endimanchés, alignés, raides comme des soldats de plomb, derrière les vitres poussiéreuses. Les Afghanes ont souvent recours à un tailleur (sans parler du "konafrouchi", sorte de marché aux puces du vêtement occidental, mais qui réserve de bonnes surprises). Le costume punjabi indien avec pantalon porté sous une tunique et "dupatta" (foulard léger) est bien adapté à l'Afghanistan à condition d'avoir les manches longues, mais ceux disponibles dans les boutiques locales sont souvent taillés dans des étoffes synthétiques; et les couleurs sont d'un terne ! Se ravitailler en Inde ou au Pakistan. En revanche, il existe à Kaboul des stylistes qui s’efforcent de mêler tradition et modernité en utilisant des tissus afghans traditionnels. Ces stylistes s’adressent essentiellement à une clientèle occidentale, en tout cas aisée, mais leurs vêtements sont toujours assez couvrants, adaptés au contexte. - “Reviving the tradition ; shaping the future”: telle est la devise de “Zarif & Royah design” (3rd road off Butcher street, Char-i Nao; site internet: www.zarif-royah.com; s’adresser à Zolaykha Sherzad -francophone- au 070 23 61 19; e-mail: [email protected]; ou à Gabriella Ghidoni, tél. 070 19 56 77; e-mail: [email protected]) - Tarsian &Blinkley: tél. 070 22 32 86; Esmat Muslim, street 2 , house 115, Char-i Nao; e-mail: [email protected] - Sara Rahmani: tél. 070 24 20 92; Qala-i Fatullah Khan, street 2, house 221; e-mail: [email protected] Au printemps 2006, l'hôtel Séréna a organisé dans ses locaux un grand défilé de mode pour faire connaître ces stylistes. Pour faire faire des vêtements locaux ou à l'occidentale, s’adresser à l’excellent tailleur Charafuddin qui travaillait pour “ces dames françaises” dans les années 7585 avant de se réfugier au Pakistan. Il est revenu à Kaboul et on peut le joindre au 070 26 39 82. Il parle un peu français. Côté lingerie, on peut "se dépanner" dans les boutiques du Jardin des femmes (bor-i zanana) mais il est fortement recommandé de la rapporter de France. Les sousvêtements masculins sont plus faciles à trouver. 27 Prêt à porter (pour hommes) Entre la toute récente boutique Pierre Cardin (Char-i Nao, à l’étage du Qadrat center, Tcharrah-e Turabaz Khan) et le tailleur du coin (ne pas s’y risquer !), on peut trouver quelques boutiques locales qui vendent du “sportswear” occidental importé, comme “Chase collection” de Abdul Basir Walizada (tél. 070 06 68 28 / 0799 30 77 50; Tcharrah-e Ansari, opposite Unica guest-house, à côté du marchand de matelas “Roya Mattress”). En revanche, chez le “tailleur du coin”, on peut faire faire le traditionnel et très confortable "piram-tamdan" traditionnel, composé d’une tunique portée sur un pantalon bouffant. Il existe trois différentes sortes de piram-tamdan (voir la bibliographie: Les Bazars de Kaboul ). Les Afghans le portent parfois avec un gilet ou un blazer... vestige de l'influence britannique. Certains Occidentaux ont adopté le foulard local de coton à carreaux noirs et blancs (les hommes aussi ont leur foulard !) comparable au foulard palestinien. Mais au lieu de le porter négligemment jeté sur l'épaule (une mode, dit-on, popularisée par Ismaël Khan), ils le nouent autour du cou. Le bonnet plat de Massoud (pakol) a fait aussi beaucoup d'émules, même parmi les femmes occidentales. Les moudjaheddines de l'Alliance du Nord l'avaient emprunté aux Nouristani, habitants du Nouristan, cette province du Nord-Est de l'Afghanistan islamisée tardivement (1891) et considérée par nature comme rebelle. Pour ceux qui aspirent au look "Karzaï", il faut savoir que le long "tchapan" de soie rayé, souvent de couleur verte, et porté sur les épaules, est une tradition ouzbeck ou turkmène. On peut encore en trouver de fort beaux chez les antiquaires de Chicken street. Quant à la toque d'astrakan (ou de faux astrakan), vestige de l'influence russe, elle est caractéristique de la classe moyenne citadine (fonctionnaires, bureaucrates). Le calot blanc était autrefois porté par les "hadjis", ceux qui avaient accompli le "hadj" (pélerinage à la Mecque) mais nombre d'Afghans "non hadjis" le portent désormais. En revanche, sont typiquement pachtou le calot coloré, brodé et échancré, ou le "lungui' de soie drapé haut sur la tête, pan retombant sur l'épaule. A l'issue de cette rubrique, on osera peut-être cette assertion: en Afghanistan, l'élégance est masculine... Chaussures Là encore, il vaut mieux les emporter dans son déménagement. Prévoir de bonnes chaussures plates et des bottes pour les rues boueuses de Kaboul. On trouve de plus en plus de magasins de chaussures pour hommes et pour femmes “made in China”. Il existe un magasin “Bata” non loin de la guest-house Unica (juste à côté d’un luxueux magasin de climatiseurs et télévisions). On peut faire réparer ses chaussures à Kaboul, mais de façon très artisanale. 4.3. Soins du corps Salons de coiffure Si on exclue les pittoresques barbiers des rues qui officient assis en tailleur sur les trottoirs, les hommes peuvent se faire couper les cheveux dans des petits salons qui rappellent la France d’après-guerre. Pour les femmes, on peut recommander “Mariam Hair saloon” qui fait aussi salon de beauté. La patronne, qui ne reçoit que sur rendez-vous, a vingt ans 28 d’expérience aux USA. Adresse: 2nd street off street 13, Wazir Akbar Khan; tél. 0799 72 02 72 Mais le salon de coiffure et de beauté le plus fréquenté et le plus célèbre parmi les expatriés est “l’Oasis salon”, situé à Qala-i Fatullah, rue 3, maison 4. Facile à trouver: le mur du jardin donnant sur la rue est décoré de chameaux, et la guérite du gardien reproduit le pelage d’une panthère ! (tél. de Debbie: 0799 21 76 69; e-mail: [email protected]; site internet: www.oasisrescue.org). Le salon, qui a fait l'objet d'articles dans la presse américaine et va bientôt faire l'objet d'un livre signé Debbie, est tenu par Debbie elle-même, une forte personnalité venue du sud des Etats-Unis. Le salon, très "folklo", est ouvert au public tous les jours de 9h à 21h, sauf le mardi et le mercredi. En effet, l’une des particularités de ce salon est qu’il va de pair avec un centre de formation destiné aux jeunes Afghanes désireuses de s’initier aux métiers de la coiffure et de la cosmétologie. Tous les profits d’ “Oasis Salon” sont réinvestis dans cette école qui fonctionne donc comme une ONG. Le salon offre une gamme de services extrêmement variés, de la simple coupe de cheveux (entre 10 et 20 dollars) à l’épilation en passant par la coloration (produits Schwarpskof), la pédicure, différents systèmes de nettoyage de peau, massages, etc... Demander Fréba, la perle du salon ! (tél. 0799 34 64 82). Health Clubs On peut aussi avoir recours au health club (modeste) de l’hôtel Intercontinental, ouvert tous les jours de 10h à 21h, sauf le mardi (15 dollars pour une coupe de femme). Le personnel, essentiellement féminin et très professionnel, vient de Thaïlande. Il est recommandé de réserver en appelant, dans un anglais le plus dépouillé possible le 0799 12 14 13. Ce health club possède aussi un sauna (15 dollars l’heure) convenable et offre une gamme de soins variés (pédicure, manucure...) et surtout une gamme de massages très intéressante: massage à l’occidentale (35 dollars pour une heure); massage thaïlandai (25 dollars). Demandez le massage thaïlandais des pieds avec un stylet (30 dollars) : une véritable expérience ! Ici, on ne coiffe que les femmes. Un coiffeur afghan pour hommes ouvert tous les jours sauf le vendredi, officie lui aussi au rez-de-chaussée de l'hôtel Intercontinental. Pung, qui était coiffeuse à l'Intercontinental, ouvre en décembre 2006 son propre salon de coiffure et de beauté, le "Thaï Beauty Salon" à Wazir Akbar Khan, street 15 (entre l'ambassade de Suède et celle du Tajikistan); tél. 0799 82 33 75. Un nouveau salon de coiffure et de beauté: "Nova Beauty Salon", vient d'ouvrir dans la rue n°4 de Qala-i Fatoullah, entre le restaurant "L'Atmosphère" et les bureaux d'Altaï. Très propre et fonctionnel, il offre une grande variété de services (produits utilisés: Gulestan et Schwarpskof). Tél. 070 16 33 78; e-mail: [email protected] Le health club de l’hôtel Séréna ouvrira bientôt ses portes (coiffeur, sauna, massages, salle de gym mixte hommes/femmes et cours de fitness). Luxueuses installations toutes neuves, accessibles bien sûr aux clients de l'hôtel mais aussi aux gens de l'extérieur. Un abonnement "golden" vous coûtera la coquette somme de 1200 dollars par an (1600 pour un couple) ou 200 dollars par mois (275 pour un couple). Il vous permettra d'accéder gratuitement à la piscine, au sauna, et de bénéficier d'un rabais sur certains services (par exemple 15% chez le coiffeur ou sur un massage qui coûte normalement 85 sollars, 10% sur les consommations au café Zarnegar de l'hôtel). Si vous souhaitez payer encore plus cher, vous pouvez vous 29 offrir la carte "platinum": 1800 dollars par an (2300 pour un couple), ce qui vous permettra de payer 20% moins cher au salon de coiffure. Le health club de l'hôtel Séréna étant géré par un organisme basé à Dubaï indépendant de la direction de l'hôtel lui-même, les cartes d'abonnement "golden" ou "platinum" n'ont rien à voir avec les cartes "prestige club" disponibles au comptoir de l'hôtel (voir la rubrique "Hôtels"). Parfumerie Il en existe une à Kaboul. Perdue au milieu des petites imprimeries de Djadi Oulayat, "Ariana Trading Group" est tenue par Ahmad Wali (tél. 0799 00 10 97) qui ne parle pas français, bien que "Poussez" soit inscrit en français sur la porte d'entrée. On y trouve des parfums de la firme française "Bourjois" (280 af. Le flacon "Indiscrète") et des laits démaquillants "Galliderm" (200 af. la bouteille). Un Français du nom de Mathieu Beley, installé à Jalalabad, fabrique de façon artisanale sous la marque "Gulestan" des produits 100 % naturels: parfums, huiles, onguents, thés etc... et commence à les commercialiser. Il expose régulièrement à Kaboul (tél. 0799 49 25 99; e-mail: [email protected]). Ses produits sont utilisés par le salon de beauté "Nova" (voir rubrique "health clubs") 4.4. Autres commerces Droguerie On peut trouver lessive, ajax et même eau de Javel (moins efficace que la nôtre) au bazar. En ce qui concerne la lessive, les bidons pourtant marqués Omo, Ariel ou autres sont à éviter: la poudre est très abrasive et surtout, elle dégage, dès qu’on la met dans l’eau, une odeur rance de... linge très sale ! Rien à voir avec les poudres parfumées qu’on trouve en Europe. Il est donc recommandé d’acheter de la lessive liquide dans les commissaries. Pour l’argentyl et les produits d’entretien spécialisés, voir aussi les commissaries. En revanche, papier toilette, kleenex, savons, savonnettes, shampoing et dentifrice courants se trouvent partout au bazar. Pour protections hygiéniques et tampons, voir les commissaries. chez Chelsea à Char-i Nao, le plus grand et le plus ancien supermarché de Kaboul, on peut en trouver. Chelsea a l’avantage de réunir (sur deux étages depuis septembre 2006) à peu près tout: alimentation, produits d’entretien, de beauté, batterie de cuisine, quelques appareils électriques, un peu de vaisselle et même des vêtements. C’est un des rares endroits du bazar où on trouve des cotons à démaquiller, des lotions démaquillantes, des déodorants solides pour WC ainsi que de la moutarde de Meaux en grains (vérifier la date d'expiration). Mais il est cher, trop cher (bien recompter sa monnaie en partant). Les commerces avoisinants sont tout à fait recommandables, en particulier Asia Super Market (tél. 07999 32 38 94) situé au début de la petite rue, en face de la station d'essence. On y trouve de jolies boîtes de biscuits en métal pour 90 afghanis, du café, des bouteilles de Perrier à 70 afghanis et des cannettes d’eau gazeuse. La boîte de pesto y est à 200 afghanis au lieu de 250 à côté, chez Chelsea. Il existe un autre grand supermarché bien achalandé dit supermarché iranien (Frushga irania) au bout de la rue dite des fleurs (sarak-i gulfrushi), en face du Emergency Hospital. On y trouve surtout des produits iraniens mais aussi des ustensiles de cuisine et d’excellents produits laitiers. Pressing 30 Il y en a plusieurs à Kaboul. Le plus fréquenté par les Occidentaux est “Moderna dry Cleaning” au carrefour de Tcharrah-e Ansari. On y nettoie également rideaux, fauteuils et tapis (tél. 070 27 60 28 / 070 23 35 57). Le pressing de l’hôtel Séréna est ouvert au public. Librairies - papeteries De façon générale, les librairies sont de plus en plus nombreuses à Kaboul mais la seule qui dispose d’un grand choix d’ouvrages étrangers est Shah books, dont le propriétaire est le héros du best-seller “Le libraire de Kaboul” de Asne Seierstad (version française parue chez Lattès en 2003). On y trouve (à des prix élevés) les dernières parutions en anglais concernant l’Afghanistan et la région. Rien en français. On y trouve aussi les plus belles cartes postales de Kaboul (fruit du piratage des oeuvres de Roland et Sabrina Michaux ou autres photographes...) ainsi que des enveloppes fantaisie représentant le fort beau bâtiment abritant les Archives Nationales de Kaboul. Tcharrah-e Sedarat; tél. 070 27 52 19. Près de la librairie Shah Books, se trouve les papeteries (pour les cartouches d’imprimantes, les rapporter de France) ainsi que les laboratoires de photos. Photographes On peut se faire “tirer le portrait” sans problème à Kaboul. Pour le tirage des photos digitales sur CD, s’adresser à Ram Parkash ou bien encore à Nizam Tahqeeq, Salarzaï LTD, Rabia watt, beside Interior ministry tél. 0799 37 43 33; email: [email protected] On peut faire faire des photocopies au bazar mais pour faire relier un document ou un manuscrit, s’adresser à Ahmad sear Nomani, Guldan Market, Kart-i Parwan; tél. 0799 33 07 65; e-mail: sear_ [email protected] / [email protected]. Ou encore à “Jehoon printing press”, tél. 070 28 17 29. Internet Faire installer internet chez soi reste un luxe coûteux à Kaboul. Pour une installation, s'adresser à Néda; tél. 0799 30 61 10 ou 070 29 75 11. On peut utiliser les “points internet”, assez nombreux en ville mais moins fréquentés par les étrangers depuis un attentat perpétré dans l’un d’eux en 2005. Le Centre culturel français situé dans l’enceinte du lycée Estéqlal met plusieurs postes internet à la diposition de ses étudiants et des Français. L’hôtel Séréna, l’hôtel Intercontinental et la guest-house Kabul Inn de Qala-i-Fathullah ainsi que quelques autres guesthouses ou hôtels ont un poste internet. Les agents de l’ambassade de France peuvent utiliser le poste situé au rez-de-chaussée de l’ambassade; Fleuristes Dans la rue dite “des Fleurs” (Sarak-i gulfrushi; Flower street) se trouvent les fleuristes. Ils vendent des fleurs coupées au détail ou en bouquets (ainsi que des fleurs en plastique dont les Afghans sont friands). Pour 300 afghanis, on peut même vous faire une superbe présentation florale. Pour les plantes et les fleurs en pots, se rendre plutôt dans le quartier de Deh Afghana, près du Ministère de l’éducation, ou au coin du parc de Charinao, chez un vieillard qui vend, sous une tente, des lauriersroses ou d'autres plantes plantes qu'on ne trouve pas ailleurs. Jouets 31 Les magasins de jouets du bazar sont situés autour de la mosquée Hadji Yacoub. On y trouve aussi en temps voulu accessoires et guirlandes de Noël. Voir aussi et surtout les commissaries. Location de matériel pour réceptions S’adresser à Wares Wahidi (tél. 0799 14 34 02) pour louer des tentes, des plats chauffants... vaisselle, chaises, tapis etc... Animaux domestiques Il est possible d’adopter en toute sécurité un chat ou un chien à Kaboul (les lévriers afghans sont célèbres dans le monde entier mais rares ici !). La maison s’occupe aussi des vaccins et du toilettage. Appeler le 070 23 04 82 ou le 0799 24 60 08. Comme vétérinaire, je recommande monsieur Rafiq (mari de Soraya et anglophone) joignable au 070 28 58 61. On peut acheter des oiseaux au “Kahfrushi bird market” dans la vieille ville. Plus près de chez vous, vous trouverez poissons et aquariums dans une boutique assez glauque de la Rue des Fleurs (sarak e gulfrushi)en face du supermarché iranien (voir rubrique 4-4 "autres commerces" -droguerie-) tél. 0799 33 61 99. 4.5. Le sport Les clubs Les clubs de musculation pour hommes sont légion à Kaboul. Ils sont signalés par des panneaux publicitaires peints à la main souvent fort cocasses. Pour les femmes, on peut recommander “Women’s Gym”, Sherpour street, House 20. Salle avec appareils (et coach), douches etc... mais pas de cours de gymnastique ou d’aérobic à proprement parler avec prof. E-mail: [email protected] La guest-house UNICA de l'ONU dispose d'une salle de gym utilisable par les gens extérieurs à l'UN. L’ISAF dispose d’un club assez confidentiel. Pour la salle de musculation ou les cours de fitness de l'hôtel Séréna, voir la rubrique "health club". Yoga Deux fois par semaine, Jackie (américaine) ou Julia (bulgare) assurent bénévolement un cours de yoga d’une heure et demie. Il a lieu à la guest-house (et restaurant) “Caravansérail”, un belle maison ancienne entourée d’un jardin au bout d’une allée: Tarabaz Khan street, en face du Ministère de l’intérieur; tél. 0799 31 09 48 / 070 24 21 34; e-mail: [email protected]) S’adresser à Julia (0799 20 31 60) ou à Jackie (0799 43 17 67). Une fois par semaine, un cours d’arts martiaux est assuré dans cette même salle. Les cours ont parfois lieu ailleurs, à Assa 2 guest-house: 9, Muslim street, Char-i Nao; tél. 0799 66 65 55. (Attention il existe trois guest-houses Assa à Kaboul, toutes situées à Char-i Nao) 32 Piscines Certaines ambassades disposent d'une piscine privée comme l’ambassade de France ou celle d’italie. Une ou deux guest-houses en ont une à la disposition de leurs clients comme Assa 2 guest-house mentionnée ci-dessus. Les piscines ouvertes au public expatrié sont, pour le moment, au nombre de trois en attendant l’ouverture de celle de l’hôtel Séréna. - La piscine de l’UNICA (United Nations International Community Association Afghanistan). L’endroit, très agréable, est réservé en priorité aux occupants de la guest-house (agents des Nations-Unies) mais on peut utiliser la piscine moyennant 2 dollars par personne: street 3, Kolola Pushta road, Ansari watt, Char-i-Nao; s’adresser à Rodrigo G. Agang, tél. 0799 02 09 27; e-mail: [email protected] Un petit bassin est réservé aux enfants en bas âge. - Le restaurant français “L’Atmosphère”, fermé le dimanche, dispose d’une belle piscine (et d’une table de ping pong) dans le jardin qui entoure le restaurant. Pour se baigner, le tarif est de 3 dollars (la baignade est gratuite si on consomme pour une somme supérieure à 7 dollars). - La piscine de “Ottawa Resort” (cf. “tennis”), malgré sa protection plastifiée (unique à Kaboul !), n’est pas encore en service. - La piscine de l’hôtel Intercontinental serait un endroit magnifique (vue superbe sur les montagnes avoisinantes) si elle n’était pas aussi exposée aux regards (des occupants des chambres et des gardiens armés !). Tarif pour une personne: 10 dollars. - La piscine de l'hôtel Séréna ne sera pas en service avant le printemps 2007. Voir la rubrique "health club". Tennis C’est à “Ottawa resort” (ancien Club allemand) que l’on peut jouer au tennis (également tennis de table, bridge, échecs). Pour utiliser les courts de tennis (au nombre de 3), les postes internet ainsi que la salle de gym (en projet) et la piscine (vide), il faut s’inscrire auprès de Habib Yakoob, le maître des lieux revenu récemment du Canada: tél. 0799 32 14 01 / 070 20 34 12; Hadji Yakoob square, street 3 on the left, Shar-i Nao; e-mail: [email protected] / [email protected]. Tarifs: pour un individuel 30 $/semaine, 70 $/mois, 600 $/année (un peu moins cher pour les familles). On peut librement utiliser le restaurant qui offre un bon rapport qualité-prix, ou commander sa pizza. Le salon de thé “Mirwais Coffee Shop” de “Ottawa Resorts” (“I am an independant thinker” nous prévient la publicité) offre un bon choix de pâtisseries et de jus de fruits pressés... mais il est utilisé comme salle de prière par des clients musulmans. Golf Le golf de Kargha à une vingtaine de km de Kaboul était autrefois célèbre. Endommagé pendant la guerre, il a été rénové et est maintenant ouvert aux amateurs. S’adresser à Mohammad Afzal Abdoul, tél. 0799 02 90 11 / 0799 22 63 27. Squash A la guest-house Unica. 33 Equitation L’unique club équestre est situé à Darulaman. Les chevaux n’y sont pas entretenus dans les meilleures conditions. Il faudra profiter d’un séjour en Afghanistan pour assister au buzkachi traditionnel, où des joueurs à cheval se disputent la dépouille d’un mouton. (Voir bibliographie). On ne peut pas parler de sport à Kaboul sans mentionner le cerf-volant, partout présent dans le ciel de Kaboul par beau temps. Ce jeu fut l'un des premiers supprimés par les taliban sous prétexte qu'il nuisait à la moralité (enfants escaladant un mur et apercevant la fille du voisin !). Il s'agit bien d'un sport, et d'un sport "de combat", puisque les fils enduits de colle sont couverts d'éclats de verre destinés à détruire le cerf-volant de l'adversaire. Voir le très beau roman de Khaled Husseini, Les cerf-volants de Kaboul. Magasins de sport Eviter ceux situés à proximité de la guest-house de l’UNICA. On y vend du matériel chinois de mauvaise qualité. Préférez “New Afghan Hifaq Sports”. L’endroit est excentré mais on peut y trouver de bonnes raquettes de tennis et des ballons de football. Adresse: Industrial area, Sarak-i Nao, Bagram; tél. 0799 32 16 38; e-mail: [email protected] Vient de s’ouvrir en face du Emergency Hospital (à côté de European Furniture) un grand magasin de sport sur deux étages où on trouve, entre autres, des bicyclettes d’appartement : U.K Sports; tél. 0798 77 77 71. 4.6. Lieux de culte et services religieux Les mosqués sont évidemment très nombreuses à Kaboul. Certaines sont réservées uniquement aux shiites. Une messe catholique est célébrée tous les dimanches à 17h30 dans la chapelle de l’Ambassade d’Italie. L’endroit est donc très sécurisé. Une des particularités de ce service est qu’il est très cosmopolite (on s’y exprime en anglais, en français, italien, en espagnol etc...). On y assiste parfois au baptême d’un soldat américain. Une chorale de Philippins accompagne chaque service. L’ISAF offre à ses militaires un office catholique ouvert au public. Un pasteur est présent auprès des militaires protestants de l’ISAF. Un groupe de religieuses vit à Kaboul depuis une cinquantaine d’années. Ces femmes font un travail remarquable mais discret. Pour les contacter, s’adresser directement au consulat. Il existe à Kaboul une synagogue située dans la rue des Fleurs. Dans cette ville où vivaient autrefois jusqu’à 40 000 Juifs, il n’en reste aujourd’hui qu’un seul: Zebulon Simintov. (voir l’article que lui consacre le journaliste Brent Lewin dans “Afghan scene” de juin 2006, n° 23). Les Indiens (de confession hindouiste ou sikh) étaient nombreux à Kaboul encore à l’époque de l’occupation soviétique. Certains travaillaient au “bazar au change” (Saraï-i Shahzada) un endroit fort pittoresque et animé le long de la rivière Kaboul, d’autres possédaient les plus beaux magasins de tissu de la ville. La plupart ont quitté l’Afghanistan sous les taliban et commencent timidement à revenir. Des temples hindous ou sikhs (gurdwaras), il ne reste plus que des ruines, que ce soit le temple hindou Shirdan Djamshir sur la route de l’hôtel Intercontinental, où officie un des rares pandits afghans de Kaboul, Narendra Sharma, ou la gurdwara Gura Saïb du Chour bazar. 34 4.7. Divers Retrait d’argent Encore un problème à Kaboul mais les choses s’améliorent. Il existe quelques distributeurs automatiques mais une commission est prélevée et on ne peut exclure des risques de fraude. Plutôt que de se charger les poches de liquide à chaque voyage en France, on peut ouvrir un compte chèque postal ou de caisse d’épargne à la poste de l’ISAF. La meilleure solution est cependant d’ouvrir un compte à la First Microfinance Bank (tél.: 020 220 1733; Commercial Branch, Street West of Park, Tcharrah-i Ansari, Char-i Nao). Courrier et colis Les agents de l’Ambassade peuvent utiliser le service de la valise diplomatique. Il existe aussi un autre circuit: celui de la poste des Armées, pratique pour les paquets. Située jusqu’à l'été 2006 dans le camp de KAIA près de l’aéroport, ce bureau de poste à la française (donc fermé le dimanche) a déménagé, comme le reste du camp (et la plupart des services médicaux !) à Warehouse. Il peut vous fournir les timbres (payables uniquement en euros) mais pas l’emballage. Emballer son paquet chez soi au préalable. Pour se faire envoyer un paquet de France par la poste des Armées, demander à l’expéditeur d’inscrire sur le colis votre nom et prénom suivis de l’adresse suivante: S.P 55 005 00 790 Armées Attention: rien d’autre ! Pour envoyer des paquets en urgence, on peut utiliser les services de DHL situé non loin de l’Ambassade de France, à Tcharrah-i Cherpour. La poste afghane traditionnelle, quant à elle, est sure et efficace. A la poste centrale (le seul des bureaux de poste locaux d'où on peut envoyer des paquets... et ils arrivent sans problème !) on vend de fort beaux timbres à l’effigie du roi Zaher Chah (Appelé à présent “le père de la nation”. L’ex-souverain, très âgé, vit à Kaboul et écrit ses mémoires... en français). Comment se rendre à Kaboul depuis la France La meilleure solution est de passer par Dubaï (Air France, Emirates, etc.). Plusieurs compagnies locales assurent le trajet Kaboul-Dubaï (la compagnie nationale afghane, Ariana, ou une compagnie privée, Kamair), mais les vols les plus sécurisés sont assurés par les Nations-Unies: UNHAS (United Nations Humanitarian Air Services). Il faut une recommandation de l’Ambassade et les tarifs sont élevés (tél. 070 28 25 59; H 103, Peace Road, opposite French Embassy, Wazir Akbar Khan; e-mail: [email protected] Pour Air France ou Emirates, s’adresser à l’agence Dunya Travel à Charahi-e Ansari; tél. 0799 38 69 21/2/3; e-mail: [email protected]. Ou bien: Wazir Akbar Khan, opposite the Embassy of Pakistan; tél. 070 23 87 00; e-mail: [email protected] On peut aussi se rendre à Kaboul par Bakou ou par Delhi. Indian Airlines, agence Annar F.S (président: Sumeer Bhasin); tél. 070 15 10 10; Crossing off street 14, lane 3, Wazir Akbar Khan, Kabul; e-mail: [email protected] 35 Compagnies de déménagement Le déménagement est un problème, d’où la nécessité de ne pas s’encombrer à Kaboul (sans compter les risques d’évacuation). La compagnie américaine “Paxton companies” (www.paxton.com) n’est pas réputée pour son professionnalisme. Pour un déménagement modeste, on peut avoir recours à la poste des armées (environ 7 dollars le kg). Pour un déménagement important, on peut essayer AES Cargo, tél. 070 27 43 74; e-mail: [email protected]; www.aescargo.com site internet: DHL possède maintenant son propre service déménagement: Expert Cargo Services (Pvt) Ltd. GSA for DHL ACG. Afghanistan (Aviation Commercial Group) House 328, street 10, Wazir Akbar Khan, Kabul; tel. 0798 23 89 04; e-mail: [email protected] Demander Khawaja Shoaib Jalil. Tac Taz est une compagnie de transport international et de déménagement tenue par une Afghane, Zargouna Walizadeh, tél. 0799 06 32 10. Son bureau est situé à Tcharahi-Hadji Yacoub, N° 178, second street. 36 5. Vie culturelle, tourisme, loisirs 5.1. Visite de Kaboul (et d’autres parties du pays) Il n’existe pas de guide de Kaboul en français. Je vous recommande pour un premier contact un petit guide élémentaire mais bien fait Kabul, the Bradt Mini Guide de Dominic Medley et Jude Barrand. Pour une visite des monuements de Kaboul, voir le guide de Nancy Dupree, édité avant la période des troubles. Pour les monuments d’Afghanistan, voir An historical guide to Afghanistan de Nancy Dupree (Afghan Tourist Organization Publication Number 5, second edition). Ou encore, ce guide général plus récent Afghanistan de Edward Girardet et Jonathan Walter (Crosslines). On peut aussi consulter le site : www.kabulcaravan.com Des visites de Kaboul et des conférences sur l’architecture afghane sont organisées régulièrement par la Fondation Aga Khan pour la Culture (Jardin de Babur, maisons de la vieille ville restaurées par la Fondation etc...). Chief Executive Officer: Jolyon Leslie; tél. 070 29 91 37; e-mail: [email protected]. Jolyon Leslie est un grand connaisseur de l'Afghanistan (voir bibliographie). Les bureaux de la Fondation (Historic Cities Support Programme) sont installés dans une belle maison ancienne à Qala-i Moeen Afzal Khan, Gozargah street (off Darulaman road), district 3. Des concerts sont parfois organisés dans le jardin. Adresse postale: P.O Box 5805, Central Post Office. Les principaux sites et monuments de Kaboul: - Le jardin de Babur, situé à Sarak-i Chilsoutoun. Pour des informations sur ce magnifique jardin et sa réhabilitation par l’Aga Khan Trust for Culture, consulter le site: [email protected] - Le jardin des femmes (déjà mentionné; hommes s’abstenir). Demandez "bor-i zanana", à Kart-i Parwan, sur la route de l'hôtel Intercontinental; tél. 0799 35 76 63 (Nila, la jeune responsable afghane, parle anglais). - Le cimetière des étrangers (Char-i-Chahid, au bout de la rue de la mosquée Hadji Yaqoub, près de Qala-i Moussa). Y sont enterrés, entre autres, l’explorateur Aurel Stein ainsi que Bettina Goislard, cette jeune Française assassinée à Ghazni en 2004. - Le konafrouchi (marché aux puces des vêtements). On peut y trouver, à l’état quasiment neuf, des bottines de chez Saint-Laurent ou des chemises signées Dolce et Cabbana pour trois francs six sous. Un mystère ! S’y rendre accompagnée... - Le musée de Kaboul, près du palais en ruines de Darulaman. Ce musée essentiellement archéologique renfermait autrefois des merveilles dont une bonne partie a été protégée et ne tardera pas à être exposée. Détruit pendant la guerre, le bâtiment a été reconstruit mais seule la salle des bois sculptés du Nouristan a été, pour le moment, réaménagée. - La galerie nationale (d’art contemporain). Pas de chef d’oeuvres mais la maison en elle-même ne manque pas de charme. A voir, exposé dans l’entrée, ce qui reste des oeuvres détruites par les taliban. Sur demande, on peut avoir accès à l’étroite réserve où sont stockés, à l’abri des regards, quelques nus mis à l’index. M. Choukour, un des meilleurs artistes-peintres afghans, vous montrera les dernières oeuvres exposées (dont les siennes) dans une salle d’exposition dans la cour du 37 musée. M. Choukour, qui parle anglais, peut aussi travailler sur commande (070 28 95 29). - A voir également: le Bala Hissar, Bibi Mahro Hill, la mosquée Chah-e do Chamchira, le mausolée de la famille royale, la tombe de Massoud... A proximité de Kaboul: Paghman, Istalif (une demi-journée), la vallée du Panshir (une journée). Voyages hors de Kaboul Si vous souhaitez voyager dans le pays (se renseigner d’abord sur la situation sécuritaire), il est possible de faire appel à des agences: - M. Sajid (0799 85 99 92) parle angais et peut vous organiser tous les voyages que vous souhaitez depuis Kaboul. - L’agence Sitara est spécialisée dans la zone Afghanistan/Pakistan/Asie centrale/Chine/Iran. Sitara Touristic, office N°6, first floor, Super Market, Taïmany Square, Kabul, 4; e-mail: [email protected]; site internet: www.afghanistantravelandtours.com / www.sitara.com - L’agence “The great game” est spécialisées dans les voyages organisés sécurisés en petit comité (Centre et Nord de l’Afghanistan). Contacter André Mann à Waziarabad, street 3/1, house 3, quartier de Taimani; tél. 0799 48 91 20 / 0799 68 66 86; site internet: [email protected] - A Bamiyan (le site des fameux Bouddhas détruits par les taliban) où vous ne manquerez pas d’aller, le logement est rudimentaire. La meilleure adresse est l’hôtel-restaurant “Roof of Bamiyan”. S’adresser à Shir, anglophone et francophone (0799 23 52 92) ou à Razaq (0799 23 52 98). Un certain nombre d'agences de voyages sont situées au carrefour Charahi-e Ansari: Travel Inn (0799 44 79 29), Universal Travels and Tours (0798 98 40 30), Travel World (0799 15 47 77) Depuis Kaboul, on peut avoir recours à Air Arabia pour se rendre dans ces petits paradis que sont Muscat (Oman), Colombo (Sri Lanka), Luxor ou Alexandrie (Egypte), Damas ou Alep (Syrie). S’adresser à l’agence Dunya Travel tout près de Charahi-e Ansari (en face d'un grand magasin de sanitaire); tél. 0799 38 69 23. 5.2. La vie culturelle La vie culturelle à Kaboul est fortement focalisée sur le Centre Culturel Français situé dans l’enceinte du lycée Estéqlal (sans doute le plus bel exemple d’architecture moderne à Kaboul). Outre des cours de français, le CCF organise des concerts, des projections, des spectacles, des expositions (en 2005 par exemple, exposition des photos de Yann Arthus-Bertand “La terre vue du ciel” dans le parc public de Char-i Nao). Le CCF dispose d’une bibliothèque (certes un peu obsolète) et reçoit des périodiques français. Son auditorium récemment rénové est le meilleur de Kaboul. Salle internet et vidéo à l’étage. Adresse électronique: [email protected] La “Fondation pour la Culture et la Société civile” (financée, entre autres, par la Fondation Soros), est également très active: concerts, expositions, spectacles, etc.... Elle a accueilli la troupe du Théâtre du Soleil pendant son séjour à Kaboul. Elle est située dans une belle maison ancienne entourée d’un jardin à Salang Watt 38 869, tél. 070 29 www.afghanfccs.org 23 22; e-mail: [email protected]; site internet : On peut signaler aussi pour les anglophones "the American Center for Afghan Studies", dirigé par Whitney Azoï, grand connaisseur de l'Afghanistan et spécialiste du bouzkatchi (voir bibliographie). Y sont organisées régulièrement des conférences sur l'Afghanistan et la région. Pour des raisons de sécurité, l'adresse varie. Contacter Roola Amin au 070 25 22 51 La seule brochure d’information sur la vie sociale à Kaboul est “Afghan Scene”. Publiée en anglais et distribuée gratuitement, elle est destinée aux expatriés anglo-saxons avant tout (e-mail : [email protected]; site internet : www.afghanscen.com). Elle a le mérite de donner les coordonnées des restaurants de la capitale ainsi que de divers services. Medias Pour recevoir les télévisions étrangères, il faut une antenne satellite. Pour l’installation, on conseillera Wahid (0799 31 21 62). Pour les persanophones, la chaîne afghane la plus “branchée” est Tolo (0799 32 10 10). Elle diffuse même un équivalent de “Star Academy” ! Concernant la radio, on reçoit RFI à Kaboul en FM, à peu près 24h/24. Il n’existe pas de point de vente de journaux et périodiques français à Kaboul. L’Ambassade de France reçoit quelques journaux et magazines français dont peuvent profiter les agents de l’Ambassade. L’un des principaux groupes de presse en langues locales, “Killid”, est dirigé par un francophone, Zaher Shahin. L’ONG “Afghanistan Libre”, présidée par Chékéba Hachémi, francophone elle aussi, publie un magazine destiné aux femmes afghanes, “Rouz”, soutenu par la Fondation “Elle”. Bibliothèques Mise à part celle du CCF, on peut consulter celle de la DAFA (Délégation Archéologique Française en Afghanistan) pour tout ce qui concerne l’histoire et l’archéologie de l’Afghanistan et de la région. Adresse: Shash Darak; bibliothécaire, anglophone, Mirwaïs Rahmani (0799 34 72 70; sur rendez-vous). Signalons pour les germanophones la bibliothèque de l’Institut Goethe. Adresse: Shah Mahmood watt, en face de l’Ambassade de Chine; e-mail: [email protected]; site internet: www.goethe.de/kabul Il existe une antenne très discrète du British Council qui, pour des raisons de sécurité, ne reçoit pas le public. Cinéma Les salles sont assez nombreuses à Kaboul. La programmation est presque exclusivement “Bollywoodienne” (super-productions indiennes venues de Bombay, l’Hollywood indien), les Afghans étant grands consommateurs depuis toujours de films indiens. Leur acteur-fétiche est actuellement Shah Ruk, Indien de confession musulmane. La salle de cinéma la plus célèbre est le Cinema-Parc, situé dans le parc de Char-i Nao (pratique pour se repérer). Le cinéma Ariana, sur la place du Pachtounistan, a été réhabilité par une ONG française “Un cinéma pour Kaboul” et programme épisodiquement des films français. 39 Le Centre culturel français organise des festivals de films ou de courtsmétrages français (ou afghans, car dans un pays détruit comme l’Afghanistan, le CCF a pour mission d’aider la culture locale à se reconstituer, autant que de diffuser la culture française). En octobre 2006 ont été projetés, dans le grand auditorium du lycée Estéqlal, des courts-métrages très prometteurs réalisés par de jeunes Afghans initiés à la caméra par les ateliers Varan, venus tout spécialement de France (projet financé par l'Ambassade de France à Kaboul et l'institut Goethe). Il y avait autrefois une petite production cinématographique afghane. Par chance, l’essentiel de cette production, déposée à Afghan Film a été préservée pendant les troubles. Elle est en cours de numérisation (ainsi que les archives radio et télévision) dans le cadre d’un programme de coopération avec l’Institut National de l’Audiovisuel français. Parmi les cinéastes afghans les plus connus, signalons: - Sediq Barmak, auteur de “Ossama” (la vie d’une petite fille de Kaboul contrainte de se déguiser en garçon sous les taliban pour nourrir sa famille). - Atiq Rahimi (francophone, également écrivain, cf. rubrique “bibliographie commentée”), auteur de Terre et cendres, tiré de son roman. - Barmak Akram (francophone, également musisien et chanteur) qui prépare un film L’enfant de Kaboul. Musique C’était autrefois une riche tradition en Afghanistan, partagée par l’Inde Nord, mais les premières victimes des taliban ont été les musiciens. On peut se procurer des cassettes des grands artistes afghans des années 50 à 80: Malang, Sarahang... L’un des meilleurs représentants de la musique vocale afghane actuellement est Farad Daria. Il vit à l’étranger mais revient de temps en temps se produire à Kaboul. Des concerts de musique afghane sont organisés régulièrement à Kaboul. On peut aussi louer les services de musiciens pour des soirées privées. Théâtre Ce n’est pas une tradition en Afghanistan. Cependant il existait autrefois quelques théâtres à Kaboul dont le plus célèbre était le Nandari, situé près du stade. Construit par les Allemands de l’Est au début des années 70, il présentait des aménagements très élaborés. Malheureusement, il a été bombardé pendant la guerre civile et n’a plus de toit ! Sous l’égide de la directrice, Gulmakaï, une ancienne actrice et chanteuse revenue récemment des USA où elle avait émigré, le bâtiment commence à reprendre vie. Sa troupe s’y produit parfois, et des festivals de théâtre patronnés par des pays européens y sont organisés. Gulmakaï (070 27 45 95) est toujours heureuse de faire visiter son théâtre à des journalistes ou... des donateurs potentiels. Le Centre Culturel français et l’Institut Goethe sont impliqués dans le renouveau de la vie théâtrale en Afghanistan. Un festival, où se produisent des troupes venues de tout le pays, se tient chaque année à Kaboul. La compagnie d’Ariane Mnouchkhine “Le Théâtre du Soleil” est venue à Kaboul en juin 2005 pour animer un stage destiné aux jeunes Afghans. Ce stage a débouché sur un spectacle (extraits de “Roméo et Juliette” de Shakespeare) donné à Kaboul dans le cadre de la Fondation pour la Culture et la Société Civile. Les jeunes acteurs choisis par Ariane Mnouchkine ont ensuite bénéficié d’un séjour professionnel en France. 40 Arts graphiques et galeries d’art En Afghanistan, la calligraphie est l’art traditionnel par excellence, pas la peinture (figurative ou abstraite), encore moins la sculpture, l’islam interdisant la représentation des êtres humains... avec une tolérance pour la miniature ! Des expositions de calligraphie sont organisées régulièrement à Kaboul, dans le hall du lycée Esteqlal ou ailleurs. Quant à l’art occidental (peinture et aquarelle), plusieurs artistes afghans s’y adonnent comme M. Chukur, anglophone (070 28 95 29) ou M. Ismaël (0799 34 15 98). Quant à Ghulam Seddiq, il travaille dans son atelierboutique de la rue des fleurs, en face du supermarché irainien et à côté du marchand d’aquariums. On trouve plusieurs galeries d’art à Kaboul comme celle située dans une cour sur Cinema-i Jaimat road, près du ministère des femmes et en face du restaurant indien “Darbar” ( tableaux mais aussi tapis, objets divers, broderies...). 5.3. Hôtels et restaurants Hôtels Le plus beau, le plus récent et de loin le plus luxueux: l’hôtel Séréna, construit par l’Aga Khan. Situé à Froshgah street, non loin du lycée Estéqlal, à l’endroit-même où se tenait autrefois l’hôtel Kaboul: tél. 0799 65 40 00; e-mail: [email protected]; site internet: www.serenahotel.com. 177 chambres (et suites) de grand standing, 2 restaurants (un self-service : “Café Zarnegar”, et un restaurant asiatique : “Silk Route”), un bar-café, boulangerie-pâtisserie et pressing. Le Séréna ouvrira bientôt sa piscine et son health-club. Le directeur (britannique), Christopher Newbery, organise parfois des manifestations (en juillet 2006 un défilé de mode) dans le beau jardin de l’hôtel. Pour 194 dollars par an, on peut bénéficier d’une “carte Prestige” qui donne droit à une remise (exemple: 50 % pour deux personnes sur vos repas et boissons, 30 % pour trois personnes etc...). Contacter Safia au 0799 65 40 00, email: [email protected] Les Américains ont prévu de construire un hôtel Hyatt en face de leur ambassade (avec accès direct souterrain !), mais le projet n’a pas encore démarré. Si l’Hôtel Intercontinental pouvait parler, il raconterait en détail l’histoire récente de l’Afghanistan. Situé en hauteur à Bagh-e Bala Road, cet hôtel “4 étoiles” d’allure austère a résisté à tous les conflits et à tous les assauts. La plupart des chambres (environ 110 $) ont été refaites et offrent une belle vue. Restaurants : le Bukhara, Bamyan Brasserie. Buffet à l’heure du déjeuner (assez fréquenté le vendredi). Sauna, coiffeur, health club (cf. rubrique coiffeur et salon de beauté), quelques boutiques dont deux antiquaires. Tél. (020) 220 1321; e-mail: [email protected]; www.intercontinentalkabul.com 41 Le Safi Landmark Hotel flambant neuf, tout en vitres teintées verdâtres (le dernier cri de l’architecture à Kaboul !) est situé en plein centre ville au carrefour de Tcharrah-i Ansari. Tél. (020) 220 3131; e-mail: [email protected] Il est doté d’un sauna et d’un fitness club. La nouvelle galerie marchande Kabul City Center lui est attenante. Le Heetal Plaza Hotel (et restaurant) ne manque pas de charme. Restaurant mexicain: Carlitos. Tél. 0799 15 96 97; Wazir Akbar Khan, end of street 14, behind Mosque; e-mail: [email protected] / [email protected] Tout récent: le Golden Star Hotel, en plein coeur de Kaboul, au carrefour de Tcharrah-i Hadji Yacoub. Tél. 0799 33 30 88/ 0799 48 93 93; e-mail: [email protected] Au dernier étage de l'hôtel, avec terrasse offrant une vue panoramique sur la ville, le restaurant "Khosha" vient d'ouvrir, tél. 0799 88 89 99 Il y a d’autres hôtels plus modestes à Kaboul comme l'hôtel Mustafa qui ne paie pas de mine de l’extérieur (mais lié lui aussi à l’histoire récente du pays). Internet, billard, pizzas, kebabs... Chambres de 20 à 100 $. Adresse: CharahiSedarat, près du libraire Shah Books; site internet: www.mustafahotel.com; contacter Faizi (tél. 070 27 60 21). Il y a surtout un nombre impressionnant de pensions (guest-houses) qui font la plupart du temps restaurant. Voici quelques adresses: - Le Caravansérail (déjà mentionné à la rubrique Yoga). Tarabaz Khan street, une belle maison avec jardin située au bout d’une allée en face du Ministère de l’intérieur. Tél. 0799 31 09 48 / 070 24 21 34; e-mail: [email protected] Au Caravansérail, la chambre double est à 77 dollars et la suite à 99, avec remise si le séjour dure plus d’un mois. - Kabul Inn à Qala-i-Fathullah Khan Bazar, near Zargouna school; tél. 0799 35 93 55 - L’Ottawa Resorts (ancien club allemand devenu club international puis depuis un an Ottawa Resorts (voir rubrique 4-5: le sport -tennis-) offre des chambres doubles pour 80 dollars (moins de 30 jours) et 70 dollars (plus de 30 jours). Tél. 0799 32 14 01. - Assa guest-house. Il en existe trois à Kaboul, toutes trois situées à Char-i Nao (chambres entre 50 et 80 dollars). -Assa 1: n°140, street 5, Flower Street, tél. 0799 55 56 66 -Assa 2: n° 9, Muslim Street, tél. 0799 6 6 65 55 -Assa 3: n° 27, Park Street, (behind Unice f guest-house), tél. 0799 77 74 44 - Un peu excentrée mais bien tenue (par des Allemands): German-Afghan University Guest-house dans l’enceinte du Ministère de l’enseignement supérieur. Contacter Mrs Brigitte Meier ou Mr Daria, tél. 0799 72 14 96; e-mail: [email protected] 42 Restaurants Certains restaurants sont recommandés par les Nations-Unies pour des raisons de sécurité, d’autres non. La liste change en fonction de l’actualité. Par exemple, le restaurant américain “Elbow room” (situé à côté de l’ambassade de Chine au fond d’une allée) considéré comme sécurisé il y a encore un an, a été fermé récemment. La plupart de ces restaurants peuvent vous fournir des plats pour un repas ou vous organiser une réception. Les tarifs qui y sont pratiqués sont comparables à ceux pratiqués en France. Parmi les restaurants de Kaboul (en dehors de ceux des hôtels), on peut citer: - L’Atmosphère (français): Qala-i Fatullah, street 4 (between Qala-i Fathullah et Taïmani); tél. 0799 30 02 64 ou 070 22 49 82 - Le bistro (français) : derrière le Ministère de l’Intérieur, tout près de Chicken street; tél. 0799 59 88 52 - Vila Velebita (italien): Wazir Akbar Khan, street 10 (just before the Standard Chatered Bank); tél. 0799 16 03 68 - Deutscher Hof (allemand): Qala-i Fatullah, street 3, house 60; tél. 0799 32 25 82 -La taverne du Liban (libanais): Wazir Akbar Khan (voir plan); tél. 0799 82 83 76 - Samarkand (oriental): Qala-i Moussa; tél. 0799 23 46 46 ou 0799 11 84 60 - Anaar (oriental): behind UNICA guest-house, opposite Dutch Embassy; tél. 0799 31 77 45 - Lal Thaï (thaï): Wazir Akbar Khan, street 15 (second left lane), House 124; tél. 070 29 75 57 ou 070 27 86 40 - Darbar (indien): Cinema Jainab road, en face du ministère des femmes; tél. 0799 32 48 99 ou 070 37 92 00 - Sufi (afghan): Cinema Aryub, Bagh-i Bala, Kart-i Parwan; tél. 070 21 06 51 - Rumi (afghan): Main Road, Qala-i Fatullah, entre la rue 5 et la rue 6; tél. 0799 55 70 21 ou 070 22 44 31 - Kabul Darbar restaurant and guest-house (international): au carrefour de Tcharrah-i Cherpour, sur la route de l'ambassade de France, en face de l'ambassade d'Iran. Café-restauration rapide - Cabul Coffe House (américain) : Qala-i Fatullah, street 6; tél. 0752 00 52 75 Soirées dansantes et vie nocturne Dans les années 70, il y avait plusieurs boîtes de nuit fréquentables à Kaboul (dont Char-i Gholghola, située en face de la mosquée Hadji Yaqoub, aujourd’hui 43 remplacée par un immeuble en verre). A présent, la vie nocturne est devenue assez glauque. Pendant les dernières émeutes, les établissements pourtant discrets (tearooms ou restaurants) où “officiaient” de jeunes Chinoises ont été visés en priorité. Les Occidentaux préfèrent organiser des soirées dansantes chez eux (discrétion de mise). Le restaurant Samarcand organise une soirée Salsa tous les mercredis à 19 heures (tél. 7999 23 46 46). Quant au restaurant français “L’Atmosphère” (voir rubrique restaurants), où une nouvelle carte vient d'être mise au point par un chef français, Joëlle, c'est l’un des lieux les plus conviviaux de Kaboul. Il s’y passe toujours quelque chose: projection de film, soirées dansantes, soirées théâtre ou musique, expositions, initiation à la fabrication de cocktails (boissons !), retransmission des grands événements sportifs etc... Consulter le site internet ([email protected]) ou encore (latmosphèrekaboul.blogs.com). Ou s’adresser directement à Marc Victor, le patron (070 22 49 82) ou à son adjoint afghan Enayat (070 22 4 9 82). 44 6. Bibliographie sommaire (à compléter) (français et anglais) A lire absolument et en priorité: -Approche historique et anthropologique: BARRY M., Le royaume de l’insolence (l’Afghanistan: 1504-2001), Flammarion; Paris, 1984, nouvelle édition en 2002 DUPREE L., Afghanistan, Princeton University Press, 1980 (revised) GRIFFIN M., Reaping the whirlwind: Al qa’ida and the taliban, Pluto press 2001, nouvelle édition: 2003 RUBIN B.R.,The fragmentation of Afghanistan (state formation and collapse in the international system) O.U.P, Pakistan, 2003. -Fiction: KESSEL J., Les Cavaliers HUSSEINI, Kh., Les cerf-volants de Kaboul, Belfond Mais aussi: -Approche historique et anthropologique: ELPHINSTONE, An account of the kingdom of Caubul, Oxford O.U. press, 1815 CAROE O. Sir, The Pathans, 1958 MOUSAVI S.A., The Hazaras of Afghanistan (an historical, cultural, economic and political study) GREGORIAN V., The emergence of modern Afghanistan, 1969 JOHNSON C. and LESLIE J., Afghanistan: the mirage of peace, Agha khan trust for culture, 2004 LAMB C., The sewing circles of Herat, a memoir of Afghanistan Voir aussi les ouvrages de Bernard Dupaigne et ceux de M. et Mme Centlivres, ethnographes. -Encyclopédie: ADAMEC L.W., Historical dictionary of Afghanistan, The Scarecrow Press, London, second edition: 2002 -Description de Kaboul: VELTER A. et DELLOYE E., Les bazars de Kaboul, 1986 -Mémoires: ABDUR RAHMAN, Amir of Afghanistan (the life of), édité par Sultan Mohamed Khan, 2003 -Sur l'intervention soviétique en Afghanistan: BRADSHER H.S, Afghan communism and soviet intervention, Oxford 1999 (nouvelle impression en 2002) UMARZAI général, Nights in Kabul (action behind the curtain during the last 2 decades in Afghanistan) Area study center, Peshawar University 2004 NAYAR K. Reports on Afghanistan, Allied publishers private limited, 1981 45 -Sur la résistance: CHALIAND G., Rapports sur la résistance afghane, Bibliothèque Berger-Levrault, 1981 Collectif international de la résistance, Afghanistan: 10 années terribles: 1977-1987, Union nationale inter-universitaire, 1988 PONFILLY de C. et LAFFONT F., Poussières de guerre; Afghanistan: paroles d'anciens combattants, Laffont. -Sur Massoud: PERRIN, J.P., Massoud, des Russes aux talibans, récit, photos de Réza, éditions No1/Quai de Seine. (Voir également les photographies de Réza et les films de Christophe de Ponfilly) -Sur les talibans et le terrorisme: GRIFFIN M., Reaping the whirlwind, Pluto Press RASHID A., Jihad: the rise of militant islam in Central Asia RASHID A., Taliban FRANKS T., American soldier RANDALL J., Osama: the making of a terrorist COLL S., Ghost wars (the secret history of the CIA, Afghanistan and Bin Laden from the soviet invasion to September 10, 2001, Penguin Books, 2005 AHMAD A., Gulbuddin Hekmatyar: an Afghan trail from Jihad to terrorism WEBER-LAFFONT O., Le faucon afghan, Laffont, 2001 -Sur la coopération: ETIENNE G., Imprévisible Afghanistan, Presses de Sciences Po., 2002 -Contes et poésie: PAZWAK A., Contes d'Afghanistan, Stock, 1981 MAJROUH S.D., Chants de l'errance, (traduction Serge Sautreau), Orphées la Différence KHALILI K., An assembly of moths, Jayyad press, Delhi, 2004 ADAM P., Scènes de vie -Kaboul- 2002-2006, imprimé à Kaboul. -Témoignages vécus: de BEAURECUEIL S., Lettres d'Afghanistan, (présenté par Etienne Gille et Sylvie Heslot) -Art et archéologie: ALLCHIN F.R. and HAMMOND N. (edited by), The archaeology of Afghanistan (from earliest times to the timurid period), Academic press, London, 1978 OLIVIER-UTARD F., Politique et archéologie, histoire de la DAFA, (Délégation Archéologique Française en Afghanistan) 1922-1982. Paru rémment au CEREDAF: L'art d'Afghanistan de la Préhistoire à nos jours Ouvrage illustré: Kaboul: le passé confisqué. Trésors du musée de Kaboul: 19311965, textes de TISSOT F., photos de DARBEIS D., éd. Findakly 46 -Sur le buzkashi: AZOY W., Buzkashi MICHAUD R et S., Horsemen of Afghanistan (photos) -Récits de voyage: SCHWARZENBACH A., Où est la terre de nos promesses, (avec Ella Maillart en Afghanistan 1939-40), Payot, 2004 MAILLART E., La voie cruelle, Payot ROCHE A., Nomade sur la voie d'Ella Maillart, Arthaud, 2003 ; Payot, 2005 PUIG J.J., La pêche à la truite en Afghanistan, La martinière, 2004 PERRIN J.P., Jours de poussière (choses vues en Afghanistan), La table ronde, 2002 NEWBY E., Une petit tour dans l'Hindu-Kush BOUVIER N., L'usage du monde, Payot WEBER O., Le grand festin de l'Orient FERRIER J.P., Voyages en Afghanistan, Gérard Monfort éditeurs, 2001 -Sur les femmes: DELLOYE I., Femmes d'Afghanistan, Phébus (remis à jour en 2002) HACHEMI C. et COLOMBANI M.F.,Pour l'amour de Massoud, X.O éditions 2005 (Sans nom d'auteur): Latifa visage volé (avoir 20 ans à Kaboul sous les taliban) ed. Anne Carrière, 2001 MOBAREZ N. et WEBER O., Femmes afghanes (avec photos), Hoëbeke, Paris, 2002. ELLIS D., The women of the Afghan war - Sur la cuisine afghane: HEIDERFAZEL S., La cuisine afghane, éd. Association de la Culture Afghane, 2005 -Sur la culture de l'opium: LABROUSSE A., Afghanistan: opium de guerre, opium de paix, éd.Mille et une nuits, 2005 -Humour: HODJA N.E., Sublimes paroles et idioties, (recueillies et présentées par J.LL Maussoury) Phébus, 1990 -Fiction: (auteurs afghans) ZARIAB S., La plaine de Caen (traduction de Didier Leroy), éd. de l'Aube Ces murs qui nous écoutent (traduction de Didier Leroy), éd. L'Inventaire Dessine-moi un coq (traduction de Didier Leroy), éd. de l'Aube RAHIMI A., Terres et cendre, POL, 1999 Les mille maisons du rêve et de la terreur, POL, 2000 NAWISA Kh., Bonjour douleur, L'Aube, 2003 HUSSEINI, Kh., Les cerf-volants de Kaboul, Belfond HALEEM S., Confiture d'orange, (traduit du pachto par M. Manalaï) Caractères. (auteurs non afghans) 47 KHADRA Y., Les Hirondelles de Kaboul, GUILLAUME L., Les riches heures de Kaboul, Stock, 1991 SEIERSTAD A., Le libraire de Kaboul, Lattès, 2003 SAHEBJAM F., Morte parmi les vivants, Grasset, 2003 -L'Afghanistan en bande dessinée: GUIBERT-LEFEVRE-LEMERCIER, Le Photographe, Aire libre, Dupuis (trois tomes parus à ce jour) -Album pour la jeunesse: RIVAS TORRES M., Nassima, une enfance afghane, Castor poche (Histoires d'ailleurs) ELLIS D., On se reverra Parvana, le livre de poche (jeunesse), mais aussi, dans la même collection : Parvana: Une enfance en Afghanistan; Le voyage de Parvana. 48