Marché de Noël des Producteurs de Pays
Transcription
Marché de Noël des Producteurs de Pays
Marché de Noël des Producteurs de Pays Les 21, 22 et 23 décembre 2007 sur le parking de la Chambre d'Agriculture Produits du Terroir Ils sont à l'honneur chez les restaurateurs du département Dossier Les entreprises de l'Agropôle travaillent avec les agriculteurs locaux Banque de Données Sol Les potentialités d'internet mises à votre disposition, une boîte à outils pour gérer et développer votre entreprise agricole CAMPAGNES 47 n°53 - Décembre 2007 - ISSN 126556000 sommaire sommaire sommaire sommaire fédération des chasseurs l'agenda tous les événements p4 et 5 actualités 21, 22 et 23 décembre 2007 Marché de Noël des Producteurs 8 L’Hostellerie des Ducs Un cuisinier en Pays de Cocagne 10 Hôtel-Restaurant les Voyageurs « Je suis un aubergiste ! » 11 Les Rives du Plantié Retour en Lot-et-Garonne 12 Sifel du 20 au 22 février 2008 Les fruits et légumes ont de l’avenir14 Laboratoire Agrotec Des solutions sur mesure 25 La Bécasse Un oiseau mythique 26 Joël Louis Le chasseur contemplatif 27 Viandes de gibier sauvage De nombreux atouts nutritionnels 28 vie agricole et rurale Randonnée en Lot-et-Garonne Sainte Bazeille 30 Association Viticole du Lot-et-Garonne Le « vin » en poupe ! 32 dossier Agriculture et agro-alimentaire Main dans la main ! Fédération Régionale 140 000 chasseurs ! Marché aux Bestiaux Blouses noires et cannes de rigueur !34 16 17 les filières Zones vulnérables nitrates Une nouvelle délimitation 36 Agrotec Un laboratoire d’analyses sensorielles 18 Notice explicative 2006 Plan prévisionnel de fumure 38 Analyse sensorielle Le goût universel n’existe pas ! 19 Cours d’eau « Conditionnalité » et « ZNT » 42 Francélène Saveurs des Régions 20 La comptabilité Un outil à utiliser ! 45 Casadélis Le légume côté plaisir ! 21 Programme formation 2008 Se former pour réussir 46 Rouage Toute la richesse des plantes 22 Banque de Données Sol Un outil d'aujourd'hui et de demain ! 49 La Panacée des Plantes Les atouts de la phytothérapie 23 les petites annonces matériels, immo, rencontres... 50 p p agenda agenda Porte-Ouverte aux Vergers de Goutte d'Or Ferme labellisée " Bienvenue à la Ferme ", les Vergers de Goutte d'Or organisent leurs journées porte-ouverte intitulées " De l'arbre aux fruits ". Elles se tiendront samedi 8 et dimanche 9 décembre, de 9h à 19h, à Saint-Léon. A cette occasion, il sera possible de visiter les vergers en Production Fruitière Intégrée ( pommes) et en conversion Bio (abricot, pêche, cerise, quelques variétés de pommes). Ventes de pommes et d'arbres fruitiers anciens seront également assurées. Vergers de Goutte d'Or, Yves et Emmanuelle Guibert au 05 53 79 43 20. Protection des Légumes Le Ctifl organise une journée technique intitulée : " Quel avenir pour la protection phytosanitaire des légumes ? ". Elle se déroulera mardi 11 décembre à partir de 13 H 30 au Centre de Lanxade à Prigonrieux. Contact. Ctifl au 05 53 58 00 05. Stratégie en fruits et légumes Dans le cadre du projet Entreprendre en Fruits et Légumes, un séminaire régional sur le thème " La prospective au service de la stratégie collective et individuelle des chefs d'entreprises de fruits et légumes " se tiendra le mardi 11 décembre, de 9 h à 18 h, à l'Agropôle à Agen. Contact. Gie Fruits et Légumes d'Aquitaine, Cité Mondiale, 6 Parvis des Chartrons, 33 075 Bordeaux. Tél. 05 56 01 33 35. Marché de Noël de Saint-Pierre de Buzet Le Comité des Fêtes de Saint-Pierre de Buzet organise son Marché de Noël le 16 décembre 2007 de 9 h à 18 h 30. Cette manifestation sera animée par les Fadas de la Musique. Les Producteurs de Pays et d'Artisanat proposeront, dans un cadre festif, beaucoup de nouveaux produits régionaux qui satisferont vos papilles. Si les conditions climatiques le permettent vous y trouverez également le diamant noir. Contact : Céline ou Brigitte au 05 53 84 26 48 ou 06 09 11 88 64 le soir Chambre d'Agriculture Marché de Noël des Producteurs de Pays Le " Marché de Noël des Producteurs de Pays " se déroulera du 21 au 23 décembre, sur le parking de la Chambre d'Agriculture à Agen, avec toutes les spécialités locales (viandes, gibier, vins, alcools, fromages, charcuteries, escargots, confiseries, pruneaux, noisettes, noix…), mais également une foire au gras. Excellente occasion de faire de sa table de réveillon, la bannière de la gastronomie lot-et-garonnaise ! Contact. 05 53 77 83 49. Sifel 2008 La prochaine édition du Sifel se tiendra les 20, 21 et 22 février 2008 au Parc des Expositions à Agen. Contact. www.sifel.org Bulletin-d'Abonnement Adressez votre bulletin d'abonnement avec un chèque à l’ordre de l’agent comptable de la Chambre d’Agriculture, à : Campagnes47, Chambre d’Agriculture, 271 rue de Péchabout, 47000 Agen Nom : . ............................................................ Prénom :.......................................................... Adresse : ........................................................ ........................................................................ ........................................................................ Code Postal :................................................... Ville : . ............................................................. ........................................................................ Signature :....................................................... Je souhaite les 4 numéros par an de Campagnes 47, pour la somme de 9€ (prix de l’enveloppe et de l’envoi postal). Campagnes47 est édité par Publications Agricoles, 51 rue A. Camus - BP 20131 47004 Agen - Tél. 05 53 77 83 70 ISSN 1265-5600 - Directeur de Publication M. de Lapeyrière - Rédactrice en chef Elisabeth Uminski - Secrétaire de rédaction Amanda Schrepf-Sanz - Publicité Christiane Bulit - Petites Annonces Gérard Philippot - Impression ACTIS Paris Tél. 01 49 26 14 00 - Dépôt légal 2218 N°53 Décembre 2007 - Pour tous renseignements complémentaires sur les articles, contacter Elisabeth Uminski au 06 89 49 43 42. www.lot-et-garonne.chambagri.fr p La chambre d'Agriculture 47 vous propose diverses formations Marché aux Truffes Le IVème Marché Traditionnel aux Truffes des Pays de Serres se déroulera dimanche 30 décembre 2007, de 10h à 12h, à l'ancienne Halle aux grains à Puymirol. Monsieur le Maire en personne, trufficulteur lui-même, aidé en cela par Monsieur Pierre Alis, Président de l'Association des Trufficulteurs du Lot-et-Garonne s'occupent de l'organisation de ce marché. Contact. Jean-Louis Coureau au 06 07 96 20 41. · Parler l’Anglais touristique · Apprendre le polonais pour communiquer avec ses salariés · S’initier à la langue Allemande · Perfectionner l’Allemand pour son activité · Décider de créer un atelier de Framboise · Prévenir les risques professionnels (pour les employeurs de salariés) · Appliquer la réglementation phytosanitaire Contactez le service formation : Marie-Cécile Bonhomme : Tél : 05 53 77 83 42 / Fax : 05 53 77 83 51 e.mail : [email protected] Pub MELON Campagne 47 13-19:Mise en page 1 14/11/07 14:57 Page 1 Journée Régionale Maraîchage La Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques organise une journée régionale sur les techniques alternatives en maraîchage. Elle aura lieu à Poursuigues (64) le 26 février 2008. Fortement inspirée des techniques utilisées en agriculture biologique, elle est ouverte à la fois à un public conventionnel et à un public en agriculture biologique. Elle s’adresse également à tout porteur de projet en maraîchage. Cette journée sera l’occasion de réunir en un même site des exposants et des constructeurs qui montreront leur matériel en action. Des moments d’échanges sur la filière maraîchage biologique et commercialisation des fruits et légumes à la fois en circuits courts et en circuits longs sont également prévus. Contact. Ludivine Mignot Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques au 05 59 37 20 62. Salon International de l'Agriculture Le Salon International de l'Agriculture se tiendra du 23 février au 2 mars 2008 à Paris Porte de Versailles. Contact. www.salon-agri.com STRATO F1 Tenue de plante et productivité EDGAR F1 Variété précoce et productive à fruit écrit HUGO GASPAR F1 Une plante solide et un cycle de production plus court F1 Contacts : Charles LORENTE Dépt. 47, 32, Sud 82 Tél. 06 87 71 28 91 Alain DOIZAN Dépt. 47, 33, 40, 64 Tél. 06 76 45 51 97 FRANCE 2008 CLAUSE TEZIER - Z.I. La Motte - Rue Louis Saillant - B.P. 83 - 26802 - Portes-lès-Valence Cedex - Tél. 04 75 57 57 57 - Fax 04 75 57 57 79 Informations Générales : Les descriptions, conseils, suggestions et cycles de végétation éventuellement présentés s’adressent à des professionnels avertis et sont proposés de bonne foi, à titre exclusivement indicatif, et ne sauraient par conséquent, en aucun cas, être considérés comme exhaustifs, comporter une quelconque garantie de récolte, préjuger de facteurs ou circonstances spécifiques (actuel(le)s ou futur(e)s), et plus généralement constituer un engagement contractuel quel qu’il soit. L’utilisateur doit avant tout s’assurer notamment de l’adéquation de ses conditions géographiques locales, de la période de culture envisagée, de son sol, de ses moyens (tels que connaissances et expériences techniques, techniques et opérations culturales), matériels (tels que tests et méthodes de contrôle) et équipements et de façon plus générale de son contexte agronomique, climatique, sanitaire, environnemental et économique avec les cultures, les techniques et les variétés présentées. Les variétés illustrées dans cette publication ont été photographiées sous des conditions favorables et ne garantissent pas un résultat identique sous des conditions différentes. Toute reproduction, partielle ou intégrale, de cette publication, par quelque procédé que ce soit, est formellement interdite, sauf autorisation spécifique préalable. Photos non contractuelles - Tous droits réservés - © 2007 J.M. Pousset - P. Giraud - Clause Tézier - Nov. 2007 p Edito le mot du le mot du Président le mot du Président Président La réduction des "pesticides" Vœux pieux ou manipulation de l’opinion ? Parmi les grands thèmes à retenir du Grenelle de l’environnement, la réduction des "pesticides" de 50% en quelques années, a suscité beaucoup d’enthousiasme. Qui ne serait pas d’accord pour réduire ces "affreux pesticides" qui n’ont que des inconvénients ? Dans la réalité, les choses apparaissent cependant de manière plus complexe. Tout d’abord, les "pesticides" se décomposent en trois familles : les herbicides, les fongicides et les insecticides. Les herbicides regroupent tous les produits qui protègent les plantes de la concurrence des « mauvaises herbes ». Les fongicides regroupent tous les produits qui protègent les plantes de la concurrence des maladies telles que mildiou, oïdium… Enfin les insecticides protègent les plantes des attaques d’insectes tels que pyrale du maïs, pucerons… Il s'agit davantage de médicaments pour plantes que de "pesticides"... Il est donc assez facile de réduire, voire de supprimer tous ces produits. L’inconvénient majeur réside dans le fait que la nature reprendra très vite ses droits et que les rendements seront divisés par 2, 3 ou plus, entraînant ainsi des difficultés d'approvisionnement, voire même des pénuries... Outre la solution législative, cette réduction des "pesticides" peut passer par la création de plantes qui ont la capacité génétique de résister aux attaques de maladies, insectes ou encore de résister à des produits propres présentant la propriété d’éliminer toutes les herbes concurrentes. Ainsi, il s’agirait de promouvoir le développement des plantes génétiquement modifiées ou OGM, si controversées ces temps-ci ! Nous pouvons également décider de ne vivre que de produits importés. Ce sont les pays producteurs qui saliront leur sol pour notre compte, avec des coûts élevés liés à leur transport et la disparition de toute transparence quant aux matières actives et aux dosages appliqués. Belle leçon environnementale ! Autant l’idée de réduire l’utilisation des "pesticides" est consensuelle, autant les moyens pour y parvenir font appel à de la haute politique. Alors en attendant que de nouvelles techniques ne nous soient proposées, choisir entre la réduction de la production au moment où il y en a tant besoin, la généralisation des OGM ou les importations massives : nous sommes sur un vrai choix de société. Michel de Lapeyrière, Président de la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne qui sont vos élus ? pp Patrick Léger L’autodidacte de l’agriculture « Savoir conduire un tracteur c’est bien, savoir compter c’est mieux ! » martèle Patrick Léger. Ce nouvel élu de la Chambre d’Agriculture veut faire passer le message, notamment auprès des jeunes : « une exploitation agricole, ça se gère ! ». La comptabilité était la voie toute tracée de Patrick Léger. Pourtant, lorsque l’occasion de reprendre l’exploitation de ses grands-parents s’est présentée, il n’a pas hésité. En 1984, il s’est installé en Gaec avec sa maman. « Malgré des études dans un secteur totalement différent, j’ai compris au fil du temps que je ne pourrai jamais passer ma vie derrière un bureau. Je voulais travailler à l’extérieur, dans la nature ». Cet autodidacte de l’agriculture, comme il se définit luimême, a débuté son activité avec 28 hectares de céréales et 2 hectares de pruniers d’ente. Préalablement, il a suivi un BEPA Gestion de l’Entreprise Agricole en formation pour adulte à Libos. « J’ai également beaucoup appris en regardant les autres » renchérit-il. Aujourd’hui, l’exploitation compte 70 hectares dont 40 hectares de céréales et 27 hectares de pru- niers. Au départ, la production de prunes était séchée dans une station collective. Puis le pruniculteur achète du matériel d’occasion pour sécher sur place. En 1990, il implante finalement une station de séchage sur sa ferme. « Je produis et sèche désormais 120 à 140 tonnes de pruneaux en année normale. Je commercialise auprès de transformateurs privés, les entreprises Goutouly et Cotolot ». Des agriculteurs au service des agriculteurs « En agriculture, il est essentiel de savoir compter. Il faut être très rigoureux sur la gestion car une exploitation est une véritable entreprise où tout se calcule. C’est le premier conseil que je donnerai à un jeune qui veut s’installer » assure Patrick Léger. Au niveau professionnel, le pruniculteur est trésorier de la CUMA de Saint-Aubin. Entré au Conseil d’Administration de l’Union des Producteurs Individuels (U.P.I.) en 1990, il est également devenu Président de l’association il y a 4 ans. « Je me suis investi par curiosité et pour al- ler chercher des informations à la source. Puis j’ai passé la vitesse supérieure. Je crois profondément à ma mission de défense des producteurs individuels ». C’est dans cette même logique que Patrick Léger a rejoint la Chambre d’Agriculture lors des dernières élections. Outre la charge de vice-président de la Chambre Consulaire, il occupe la fonction de Président de la Commission Productions Végétales. « La Chambre d’Agriculture, ce n’est pas un homme, mais une équipe, tout comme au rugby. J’apprécie cette manière de travailler. On peut échanger des coups, mais il ne faut pas oublier l’objectif qui est l’intérêt des agriculteurs ! Il faut leur dire la vérité même si elle ne fait pas toujours plaisir à entendre. Les agriculteurs doivent être représentés et défendus par des agriculteurs, par ceux qui n’ont pas peur de mettre des bottes et de conduire un tracteur. Je ne suis pas un homme de discours mais un homme de terrain ! ». Message personnel aux aficionados de la « réunionite », l’homme déteste les réunions qui ne servent qu’à fixer la date de la prochaine… p actualité 21, 22 et 23 décembre 2007 Marché de Noël des Producteurs de Pays Le Marché de Noël des Producteurs de Pays se déroulera les 21 (après-midi),22 et 23 décembre 2007 sur le parking de la Chambre d’Agriculture à Agen. Une fois de plus, les producteurs du Lot-et-Garonne seront nombreux à vous proposer les meilleures spécialités de notre terroir. Des idées pour réveillonner, des cadeaux pour vos proches… Le Marché de Noël des Producteurs de Pays n’a pas fini de vous étonner avec, entre outre, de nombreuses animations ! A ne pas manquer ! Contact. Service de la Promotion des Produits au 05 53 77 83 49 Producteurs de Gras – Vente de FRAIS : Noms CHRIST DEBLACHE DECAUNES DURGUEIL GORJU (Famille) Prénoms Alain Marie-Ch. Michèle Solange et Guy Producteurs divers : Noms ALIS ASTRE AUDINO AUZERAL Prénoms Pierre Patrice Fabienne Alain AVI BESNIER BIBARD BONGAGE BRUYERE BUISSON BUISINE CHAUVEL CLAVIE CUILLIER DOMENGIE DURAND FAVRE FURLAN GINGLARDI GIRARD GODEAS Christophe Michel Sébastien Bernadette Nicolas Carole Olivier Lucienne Jean-P. Patrick Gérard Régine Pierre Daniel Régine Sylvie Philippe Produits Oies entières et découpées, Oies à rôtir, Foies d’Oies, Chapons, Canettes Canards Gras FRAIS et conserves Canards Gras FRAIS et conserves Canards Gras FRAIS et conserves Canards Gras FRAIS et conserves, Volailles fraîches Produits Truffes fraîches Truites fumées, Œufs de truites, Conserves de Poissons, Soupes Poulets, Pintades P.A.C., Terrines de volailles au détail en frais, Oies de Guinée Chevreaux FRAIS, Fromages de chèvre, Saucissons de chèvre, Conserves de chevreaux + Fromages de brebis de M. FONDAN Vin des Côtes du Brulhois Saucissons de chèvre, Chipolatas de chèvre, Pâtés de chevreaux Dindes, Chapons, Pintades, Canettes, Conserves de Coq au vin Confitures, Pâtisseries aux Fruits Rouges Fromages de chèvres Floc, Armagnac, Confit de Floc, Vin de Pays Eau de vie, Apéritifs artisanaux Tourtières, Merveilles, Pâtes de Fruits Huiles de Noisettes, d’Amandons de Pruneaux, Crêpes à l’amandon Champagne, Coffrets cadeaux, Ratafia Noix et dérivés (Gâteaux, Tartes…) Noisettes et dérivés, Pralines, Crêpes à la farine de noisettes, Huile noisettes Amandes en coques, Amandons natures, grillés, pralinés Foies gras et rillettes de canards, confits, pâtés Foies gras, Confits, Plats cuisinés Arbustes d’ornement, Camélias, Agrumes, Bacs chêne pour agrumes et jardins aquatiques Porc : FRAIS et sec p Producteurs divers (suite) : Noms GROS LACOSTE LAPOUGE LES MARGOTINES MARCY MOLLET MONTEL PAPILLAUD PAUL PAUVERT PLANTIE POURCEL ROUX Frères SALLIER SAVEURS DE GARONNE SOLEÏMIEL TARET TISSOT WENK Prénoms Henri Bruno Frédéric N. HOCQUART Bruno Thomas Yannick Denis Philippe Guy Sylvette Patrick Produits Apéritif, Eau de Vie et Liqueur de Poire William Conserves Oies et Canards Pruneaux et dérivés, Eau de vie, Apéritif… Macarons, Muffins, Brownies Cerf FRAIS et conserves, conserves de canards Miels, Pollen, Hydromel, Vinaigre (d’Hydromel) de miel, Cire, Encaustique Vin de Thézac Pains et Fougasses, Préparation pour machine à pain Viande de Sanglier et d’Agneau, Conserves et charcuterie de sanglier Vin AOC Côtes de Duras Fleurs séchées, Pot-Pourri Pruneaux, Pruneaux au chocolat, Apéritif aux Pruneaux, Eau de Vie, Confitures Huîtres du Bassin d’Arcachon Patrick Escargots Frères Gauthier Lamproies, Soupes de poissons Miel, Pain d’Epices Corinne Fromages de vache Magali Vin de Buzet Jean-René Kiwis, Jus de Fruits, Pétillant de Kiwis, Apéritif des Menteurs Artisans créateurs: Noms BLAIR DUBON DUPRAT GERARD GIACOMINI SAUDEL Prénoms Suzan Christine Jocelyne Luc et Antoinette Linda Noémie Produits Bijoux artisanaux fait main à partir de pierres semi-précieuses Vanneries (Corbeilles, Paniers, éléments de décoration…) Collage à l’ancienne Artisanat du Cuir Peinture et décoration sur porcelaine de Limoges Céramiques artisanales (Grès utilitaire, émaillé et décoré) p10 actualité L’Hostellerie des Ducs Un cuisinier en Pays de Cocagne Plus qu’un chef-cuisinier, Jean-François Blanchet porte haut les couleurs du terroir lot-et-garonnais. A sa table ou au travers des diverses instances dans lesquelles il s’implique, il défend avec passion son petit coin de Sud-Ouest et bien évidemment le vignoble du Duras. L’Hostellerie des Ducs a vu le jour en 1980, dans les ruines du couvent et de l’ancienne église de Duras. Originaire de Seine-et-Marne, JeanFrançois Blanchet connaissait le Lot-et-Garonne, ses parents possédant une résidence secondaire à Villeneuve-sur-Lot. C’est d’ailleurs là qu’il rencontra Marie-Christine, son épouse. « Lorsque je me suis installé, j’étais un " estranger " . Aujourd’hui j’ai des liens très forts avec Duras. Les habitants d’ici savent se réunir et œuvrer ensemble dans un objectif commun, d’autant plus s’il s’agit de faire vivre notre village », déclare Jean-François Blanchet qui, outre son métier de chef cuisinier, s’implique depuis toujours dans le tourisme et la promotion des produits du terroir. « La région et les produits sont les piliers de l’art culinaire. Dans le département nous avons la chance d’avoir des spécialités diversifiées et de qualité. De quoi nourrir toutes les inspirations », ajoute-t-il. Des propositions gourmandes Ainsi l’Hostellerie des Ducs multiplie les relations avec les agriculteurs locaux. Pommes de chez Daniel Dubroca, truite fumée de la Ferme d’Allons, poulets de chez M. Virmouneix, truffes de chez Pierre Jean-François Blanchet : " Tous les Lot-etGaronnais doivent croire à leur département. Ils doivent en parler et montrer qu’il évolue. " Alis… La liste est longue. « Les lotet-garonnais ne le savent pas assez, mais ils ont à leur disposition un plateau de fromage extraordinaire tant en vaches qu’en chèvres. De même, plus de la moitié de mes légumes proviennent de chez M. Bousseau, producteur local. Je vais chercher des fraises ou du panais et je repars avec les premières petites prunes, l’ail nouveau ou encore des citrouilles, selon la période de l’année. D’ailleurs, certains menus sont désormais liés à la saison de production. Je ne précise plus le nom des plats. En fonction du marché, les clients sont invités à la surprise « sur une idée originale de Vincent mon fils, de Marcel, mon père ou de moi-même ! » Chaque produit offre une opportunité de créer de nouvelles propositions gourmandes ». Ambassadeur du terroir Jean-François Blanchet est un fervent défenseur du vignoble de Duras. « Nos viticulteurs produisent de très bons vins qui demandent à être mieux connus ». Président de l’Office du Tourisme de Duras, il est également le Président de l’opération « La Nuit Blanche » qui s’est déroulée à l’automne dernier pour les 70 ans de l’appellation. « Les vignerons voulaient fêter dignement cet anniversaire en associant toutes les bonnes volontés et toutes les générations. Associations, restaurateurs, sportifs, viticulteurs… plus de 450 personnes ont participé à la parade d’ouverture de cette fête ! L’œnologue du Ritz a fait déguster nos vins. La soirée s’est achevée en musique ». Président des Logis de France, il participe a l’opération de mise en avant de nos produits au Sénat. Jean-François Blanchet emmène également le bon goût des produits du Lot-etGaronne hors de nos frontières. Un partenariat avec l’Ecole Hôtelière de Hasselt permet de faire déguster vins et mets au public belge. Chaque année, en période de vendanges, les sommeliers de l’école sont accueillis sur les exploitations duracquoises pour découvrir comment est fait le vin de Duras. « Tous les Lot-et-Garonnais doivent croire en leur département. Ils doivent en parler et montrer qu’il évolue. Nous, restaurateurs, sommes les ambassadeurs d’une agriculture dont nous sommes fiers. Nous devons la valoriser et la faire goûter ». Hôtel Restaurant Hostellerie des Ducs Boulevard Jean Brisseau 47 120 Duras Tél. 05 53 83 74 58 p11 Hôtel-Restaurant les Voyageurs « Je suis un aubergiste ! » Une bonne raison de découvrir le restaurant « Les Voyageurs » à Tournon d’Agenais ? « Le sourire de la patronne ! » assure Denis Péresse, chef-cuisinier et époux de la dame. A cela s’ajoute la convivialité d’une bonne table où le terroir est mis en valeur avec des produits locaux issus des fermes environnantes ! Denis Péresse aime la cuisine du terroir. En ouvrant son propre restaurant, il souhaitait valoriser les recettes traditionnelles. « J’aime l’idée d’aller faire mon marché et de laisser mitonner, durant des heures, des plats que l’on a un peu oublié aujourd’hui, tels la potée de lentilles, la tête de veau, la langue de bœuf, le bœuf bourguignon… Je suis avant tout un aubergiste, celui qui tient son fourneau allumé du matin jusqu’au soir et qui va puiser son inspiration dans les recettes des grands-mères ». Après un véritable tour de France des restaurants, il y a 15 ans, Denis et Valérie son épouse, ont choisi de s’installer en Lot-et-Garonne. Le premier, né à Tonneins, a passé sa jeunesse dans les Corbières ; la seconde nous vient de Rodez (12). « Nous voulions que nos enfants grandissent avec l’accent du Sud-Ouest », s’amuse le couple. Du champ à la table « Chez moi on déguste tout ce que l’agriculture locale peut offrir », explique Denis Péresse. Ainsi, les producteurs du secteur de Tournon-d’Agenais sont mis à contribution. La Ferme de Castella, située Denis Péresse : " Je suis avant tout un aubergiste, celui qui tient son fourneau allumé du matin jusqu’au soir et qui va puiser son inspiration dans les recettes des grands-mères." à quelques kilomètres dans le Lot, fournit la viande d’agneau. Les légumes de saison proviennent de chez Mme Lecorre à Courbiac. Les canards sont originaires de la ferme de Mme Novotny à Saint-Georges et les poulets de chez M. Bru à Penne-d’Agenais. Les fromageries de la Lémance et de la Bosse complètent le festin, suivis des tourtières de Mme Gary, le tout arrosé des vins de Thézac-Perricard (Vins du Tsar, Domaine de Lions, Domaine de Lancement) ou des autres appellations du département. Une vitrine du terroir Quant aux pruneaux de la Maison Roucadil à Saint-Vite, ils sont servis toute l’année, avec notamment à la saison, l’estouffade d’agneaux aux pruneaux mi-cuits ! Les truffes de M. Balsac à Tournon d’Agenais donnent l’occasion à l’aubergiste de concocter une carte spécifique proposant omelette aux truffes, suprême de volaille truffée ou encore fricassée de Saint-Jacques à la truffe… Le restaurant renouvelle sa carte à chaque saison. Après le navarin d’agneau ou les légumes nouveaux au printemps, on se délecte d’un tartare de tomates de pleine terre et d’une grillade de Blonde d’Aquitaine en été. La tourte d’aiguillettes aux cèpes et aux girolles marque le retour de l’automne, avant que l’hiver pare la table de sanglier et de cerf. Fidèle à sa démarche de valorisation des produits locaux, Denis Péresse participe, depuis sa création, à l’opération « Assiette de Pays » qui remporte un franc succès auprès d’un large public allant du randonneur au bus en excursion touristique. Son établissement est également labélisé « Café de Pays », véritable vitrine des produits du terroir. « J’ai toujours travaillé avec des agriculteurs et j’apprécie cette proximité. Les producteurs qui me fournissent sont cités sur mes menus. Il n’est pas rare que j’y envoie mes clients afin qu’ils repartent avec des spécialités de chez nous ». Amateur de chasse, de pêche et de rugby, le cuisinier organise chaque année un réveillon de la Saint-Sylvestre où s’exprime toute la convivialité du Sud-Ouest ! Hôtel Restaurant les Voyageurs Valérie et Denis Péresse Route de Cahors 47 370 Tournon d’Agenais p12 actualité Les Rives du Plantié Retour en Lot-etGaronne Souhaitant faire découvrir sa cuisine à tous, Christophe Lacombe propose un menu à 15 euros, du lundi au vendredi à midi. « Je veux mettre l’accent sur une clientèle locale et fidèle ». L’accueil est assuré par Maria, son épouse, dont la bonne humeur et la convivialité apportent une touche des plus sympathiques. Originaire du Lot-et-Garonne, Christophe Lacombe a rallié Paris après avoir suivi des études à l’Ecole Hôtelière de Nérac. Sa carrière dans la capitale lui a permis de faire ses armes avec certains des meilleurs chefs cuisiniers français dont notamment Guy Savoy. Il achète le Bistrot de l’Etoile qu’il exploite durant 5 ans avec son épouse Maria. Puis l’appel du Sud-Ouest se fait sentir. En avril 2006, le couple acquiert l’hôtel-restaurant « Les Rives du Plantié » à Castelmoron. Ravioles de langoustines, terrine de foie gras à l’artichaut… La carte est riche de mariages savoureux. « En travaillant avec de grands chefs, j’ai acquis une certaine ouverture d’esprit. Ma cuisine préserve l’intégrité des matières premières. Je tiens à ne rien dénaturer, à ce que mes clients sachent ce qu’ils ont dans la bouche » explique Christophe Lacombe. Cette vision des choses est en parfait accord avec le parti pris d’utiliser des produits de saison. Pour cette raison, la carte change tous les deux ou trois mois. « L’hiver est là, occasion désormais Christophe Lacombe : " Quand on discute avec un agriculteur, il vous nourrit de son produit rien qu’en parlant ! " Recette de Christophe Lacombe de mettre l’accent sur les garnitures à base de pommes de terre et de légumineuses ». Des produits de saison Dans ce cadre, Eric Lacombe n’hésite pas à collaborer avec des agriculteurs locaux. « Cet été j’ai participé à l’initiative Assiettes de Pays. « J’ai fait appel à Madame Decaune de la ferme de Hauterive pour les cous farcis, grattons, foie gras, magrets séchés, ainsi qu’à la ferme Douzon pour les melons, fraises et salades ou encore au Verger des Trois Moulins pour les jus de fruits. Cela m’a permis de rencontrer des agriculteurs locaux et de m’imprégner de leur état d’esprit. Quand on discute avec un agriculteur, il vous nourrit de son produit rien qu’en parlant ! ». La saison estivale étant achevée, le jeune chef entend cependant poursuivre ces partenariats. Il achète sa farine au Moulin du Temple, ses fromages proviennent de la Fromagerie du Broc et de la Ferme de la Bosse à Pont-du-Casse, un voisin lui vend les légumes de saison. « Je suis actuellement à la recherche de bons producteurs de bœuf et de volaille ». A noter, pour la Saint-Sylvestre, un menu dégustation (65 euros) et une ambiance jazzy seront proposés. Les Rives Du Plantié Route de Castelmoron 47110 Le Temple sur Lot Tel. 05 53 79 86 86 Suprême de pintade rôti, clouté aux pruneaux et foie gras poêlé, boulangère de tomates • 4 suprêmes de pintade avec la peau • 10 pruneaux dénoyautés • 120g de foie gras frais • 20 g de beurre • 2 oignons • 6 tomates • 6 pommes de terre • 2 branches deThym • 8cl Huile d’olive • Sel fin et poivre blanc - Eplucher et émincer les oignons les faire compoter à feu doux avec le thym et 3cl d’huile d’olive. Eplucher les pommes de terre (choisir les pommes de terre et les tomates de même calibre). Tailler des rondelles de tomates et pommes de terre. Disposer au fond d’un plat allant au four les oignons compotés et ranger les tomates intercalées de pomme de terre en les serrant bien. - Une fois le montage fini, assaisonner et ajouter le reste d’huile d’olive en filet. Couvrir d’un papier aluminium le plus hermétiquement et laisser confire 1h30 à 150°C. Vérifier la cuisson des pommes de terre à l’aide d’un petit couteau. Mixer les pruneaux avec une cuillère à soupe d’eau. - Tailler 4 tranches de foie gras de 30g chacune et réserver au frais. Prendre les suprêmes et à l’aide de son doigt décoller délicatement la peau de la chair afin de pouvoir introduire de la purée de pruneaux avant la cuisson. Poêler les suprêmes dans du beurre frémissant côté peau en premier tout en le gardant moelleux. Poêler dans une poêle sèche et très chaude les foies gras d’un seul côtés. - Dresser sur une assiette ou un plat en disposant les foies poêlés sur chaque suprême. p13 p14 actualité Sifel du 20 au 22 février 2008 Les fruits et légumes ont de l’avenir Changement de dates pour le SIFEL millésime 2008. Il se tiendra du 20 au 22 février au Parc des Expositions à Agen. François Lafitte, l’un des trois Présidents de la manifestation, s’exprime sur ces évolutions, ainsi que sur l’avenir de la filière fruits et légumes. Campagnes 47 : Comment se présente le Sifel millésime 2008 ? François Lafitte : « Sifel 2008 répond totalement aux attentes de ses visiteurs et exposants. Suite à l’édition 2007, nous avons réalisé un sondage qui nous a convaincus de la nécessité du changement de dates. En effet, tant les arboriculteurs que les maraîchers sont plus disponibles en février qu’en mars. Nous pourrons drainer le public régional, qui est au coeur de notre "visitorat", ainsi que l’ensemble de la filière fruits et légumes du sud de la France et du sud de l’Europe. Nous avons bien évidemment, dû prendre en compte le facteur climatique. Le salon jusqu’alors reconnu, entre autres, pour sa surface d’exposition de matériels en extérieur, devient un salon « in-door ». Tous les stands seront abrités offrant ainsi plus de confort et de convivialité tant aux exposants, qu’aux visiteurs ». Campagnes 47 : Suite à la campagne agricole 2007, quel est l’état d’esprit de la filière fruits et légumes ? François Lafitte : « 2007 a été une année contrastée selon les productions. Un indicateur me rend cependant optimiste. Il s’agit de la hausse du prix des céréa- François Lafitte : "il faut aborder les années à venir de manière positive et dynamique" les. Je pense qu’il s’agit d’un palier et non d’un effet de mode. En effet, la population mondiale augmente, de nouveaux consommateurs émergent, la demande est croissante. Je crois à un effet domino pour la filière fruits et légumes à moyen et long terme. D’autant plus que, rémunérés à un juste prix, les céréaliers n’ont plus besoin de se diversifier dans les cultures légumières et se repositionnent sur leur métier de base. Les arboriculteurs et les maraîchers subiront une concurrence moins vive. De fait, il faut aborder les années à venir de manière positive et dynamique ». Campagnes 47 : Actuellement, on entend partout que les fruits et légumes sont trop chers pour le consommateur. N’est-ce pas un frein pour la filière ? François Lafitte : « Il s’agit d’une manipulation de l’opinion par les industriels. Pour vendre plus de p15 Le Sifel, vision 2008 Le Sifel 2008 devient un jardin en hiver où chacun appréciera de travailler et de se promener au chaud. Cette édition de la manifestation marque le « début d’une ère nouvelle » nous annoncent les organisateurs. Nouveauté en effet, les visiteurs peuvent adhérer au Club Sifel. L’adhésion est gratuite sur www.sifel.org. Parmi les avantages de l’adhésion, accès au parking Club Sifel, entrée prioritaire, accueil privilégié avec petit déjeuner et remise de la malette « Très important Producteur ». Pour la visite, le « clubbeur » bénéficie de parcours thématiques et d’un accompagnement technique. Enfin, un abonnement gratuit à Réussir Fruits & Légumes est offert pour une durée de 3 mois. En 2008, outre les conférences techniques et le colloque Felscope organisé par Réussir Fruits et Légumes, le Sifel accueille le Symposium International Tabac et les 8ème rencontres techniques Melon Bassin Grand Sud-Ouest. yaourts, il faut bien aller chercher des parts de marché ailleurs. C’est le pot de fer contre le pot de terre. Les consommateurs doivent faire le calcul. Rendu à l’unité kilo, les fruits et légumes sont moins onéreux que les produits de l’agro-alimentaire. Je pense également que le combat des fruits et légumes rentre dans un contexte global. Aujourd’hui, l’ali- mentaire ne représente que 11 à 14% du budget des ménages et c’est très peu ! Les dépenses ont glissé sur des postes différents tels que les nouvelles technologies. Quoi qu’il en soit, la population européenne est en augmentation avec l’entrée de nouveaux pays dans l’Union. Nos productions constituent la base de l’alimentation hu- Conférences Mercredi 20 février : • 14 h : Echéances 2007, les conséquences de la réglementation phytosanitaire dans les usages et les pratiques en fruits et légumes. • 14 h 30 : L’irrigation de précision pour une meilleure valorisation de la ressource en eau • 16 h : Quelle protection phytosanitaire sur le tabac pour demain ? Jeudi 21 février • 9 h 30 : Congrès européen tabac • 10 h 30 : La nouvelle Organisation Commune de Marchés fruits et légumes : quelles opportunités pour la filière ? • 14 h : AREA-PVE : le dispositif d’aides environnementales en Région Aquitaine. • 14 h 30 : Colloque Felscope • 16 h : Conférence MSA Vendredi 22 février • 9 h 30 : 8ème rencontres techniques Melon Bassin Grand Sud-Ouest • 10 h : Séchage du tabac et énergies renouvelables maine et de l’alimentation santé. La filière a toutes les raisons de croire en son avenir. C’est pour cette raison que nous devons rester mobilisés et que j’encourage les producteurs à participer au Sifel 2008 ». p16 Agropôle Main dans la main ! Née à Agen en 1990, la Technopole Agropôle a pour mission la création, l’innovation et l’implantation d’entreprises agroalimentaires innovantes. Dans ce cadre elle s’est dotée : - d’une pépinière d’entreprises, pour accompagner les porteurs de projets (4 000 m2 de plateformes de production mutualisées). - d’un Centre de Ressources Technologiques, Agrotec, comprenant une plateforme technologique et un laboratoire d’analyse sensorielle, - d’une réserve foncière destinée à l’implantation d’agro-industries, à proximité du réseau autoroutier, ferroviaire et aérien. En 2006, on pouvait comptabiliser 109 entreprises pour 1 854 emplois. Le site d’Agropole occupe aujourd’hui une superficie de 70 hectares. Parmi les différentes entreprises installées sur le site, un certain nombre d’entre-elles n’hésite pas à faire appel à l’agriculture du département. Fruits, légumes, herbes aromatiques ou médicinales et autres… L’innovation technologique conserve tout de même les fondamentaux. De même, au travers du Laboratoire Agrotec, les agriculteurs souhaitant se lancer dans la transformation du produit brut peuvent être accompagnés tant dans la conception que l’élaboration, voire la mise au point de prototypes. Un bel exemple de collaborations entre ville et campagne, entre industrie et agriculture ! internet 190x90 31/08/06 12:30 Page 1 C1355-ap www.lot-et-garonne.fr plus de 1000 liens vers les sites qui vous intéressent dans le département Visitez le nouveau site utile du Conseil général ! p17 Laboratoire Agrotec Des solutions sur mesure agricultrice et sa fille en possession de recettes ancestrales qu’elles veulent cuisiner à plus grande échelle pour les commercialiser. Parfois nous réalisons des projets très originaux comme le Bissap, boisson d’origine sénégalaise à base d’hibiscus. Une fois les produits élaborés, nos clients ont la possibilité de louer notre laboratoire pour la fabrication », ajoute Michel Baccaunaud. Michel Baccaunaud : " Outre l’élaboration du produit, nous trouvons le matériel nécessaire pour le fabriquer, voire nous en concevons les prototypes. " De l’idée au produit fini Née en 1988, l’Association Agrotec remplit une mission d’aide au développement auprès des entreprises mais aussi du monde agricole. Vous avez une idée ? Agrotec peut la réaliser ! Le Laboratoire Agrotec est à la fois une halle technologique et une plateforme d’essais. « Nous avons deux métiers. D’une part, nous répondons aux industriels pour solutionner leurs problèmes en terme de produits, conditionnement, mise au point de nouvelles références, conservation, étiquetage, détermination des dates limites de consommation, réglementation, normes sanitaires, procédés, développement. Le second volet concerne la qualité avec la mise en place des procédures (Iso, HACCP…), de la traçabilité ou encore de formations. Nous nous adaptons à la demande de nos clients afin de leur proposer du « sur mesure », explique Michel Baccaunaud, responsable Recherche et Développement à Agrotec. 98 % des clients d’Agrotec sont des petites et moyennes entreprises, à 80 % basées en Aquitaine. Les 2 % restant sont de grosses entreprises nationales. « 60 % de notre activité est liée aux fruits et légumes. C’est notre cœur de métier ! Mais nous travaillons aussi avec les distributeurs ou équipementiers sur des thèmes tels qu’électroménager, plats cuisinés, biscuiterie, transformations laitières, petfood (aliments pour animaux domestiques)… ». Valoriser le produit brut Le Laboratoire est régulièrement contacté par le monde agricole. Ainsi, il peut être amené à développer des concepts de « valorisation » des matières premières : mettre au point une soupe de cresson, des confitures ou jus de cassis, augmenter la durée de conservation de betteraves… ou encore imaginer un conditionnement inédit pour de la salade. « Des producteurs qui veulent diversifier leur activité font appel à nous pour mettre au point des échantillons test. Par exemple, nous avons travaillé sur une gamme de produits à base de noisettes, des gelées et vinaigres de vin, des confits de lait. Dernièrement nous avons accompagné une « Nous sommes également amenés à participer à des actions collectives initiées par des filières agricoles. Par exemple, les professionnels de la fraise nous ont demandés de travailler sur la valorisation du fruit. Nous avons concocté des jus, nectars, coulis, nappages, chocolats, biscuits… ». A partir d’un produit, il s’agit de vérifier la faisabilité technologique des procédés et de créer de la diversité en terme de références. « Les gens viennent nous voir avec une idée que nous mettons en musique. Outre l’élaboration du produit, nous trouvons le matériel nécessaire pour le fabriquer, voire nous en concevons les prototypes. Comment broyer, cuire ou encore refroidir, conserver… Puis, il faut éventuellement concevoir le futur atelier, les bâtiments dans le respect des normes en vigueur. Notre démarche ne s’arrête pas là. Une fois le concept concrétisé, nos clients entrent dans un domaine nouveau qui est celui de l’agro-alimentaire. Il faut apprendre les principes réglementaires et sanitaires en la matière. De fait, nous proposons des formations spécifiques pour les salariés », conclut Michel Baccaunaud. Agrotec Agropôle - B.P. 102 47 931 Agen cedex 9 Tél. 05 53 77 20 01. www.agrotec-france.com p18 Agropôle Agrotec Un laboratoire d’analyses sensorielles L’analyse sensorielle est un préalable au lancement de tous les produits que nous consommons. Deux sortes de goûteurs participent à ces tests. Précaution d’usage pour ne pas fausser les résultats, éviter de se parfumer, fumer, boire du café, manger du chewing-gum avant une session… Avec l’hiver, il faut également passer au travers du rhume ! Utilisant les cinq sens humains, l’analyse sensorielle poursuit trois objectifs que sont la description, l’appréciation et la discrimination. « Concrètement, il s’agit, en premier lieu, de décrire les caractéristiques organoleptiques d’un produit (sucré, salé, amer, acide…). Une autre étape consiste à faire appel à la perception du consommateur. Nous travaillons également sur la différence entre deux produits d’une même gamme », résume François Germon, responsable technique du laboratoire d’analyses sensorielles. Pour cela, différentes techniques sont utilisées. « Nous effectuons des profils sensoriels avec des personnes spécialement entraînées. Leur rôle est de décrire les produits de manière objective ». Actuellement, une quarantaine de consommateurs aguerris teste principalement du poulet, mais également de l’agneau ou encore du kiwi… Des consommateurs naïfs Les tests d’appréciation sont, quant à eux, réalisés avec des sujets dits « naïfs » (non entraînés). Ils donnent un avis basique et subjectif. « Nous constituons des groupes de 60 personnes au minimum. Le panel de Le laboratoire d’analyses sensorielles compte environ 1 500 testeurs. goûteurs est composé de consommateurs habituels du produit. L’âge, le sexe, la catégorie socio-professionnelle et les habitudes alimentaires et autres, sont pris en compte », précise François Germon. Actuellement, le laboratoire d’analyses sensorielles compte environ 1 500 testeurs. « Ces derniers remplissent préalablement un questionnaire qui nous permet d’affiner notre choix en fonction des produits ». Afin que ces consommateurs conservent leur caractère « naïf », ils ne peuvent effectuer que 24 dégustations par an et 72 au total de leur « carrière ». Si le Laboratoire effectue 1 à 2 tests par jour dans ses locaux, d’autres peuvent être réalisés par les consommateurs à leur domicile, notamment dans les domaines des cosmétiques, alicaments, boissons dynamisantes. Trois types de clients Le laboratoire d’analyses sensorielles travaille, pour 40% de son activité, avec la grande distribution. « Les tests sont effectués sur tous types de produits, mais principalement pâtisseries industrielles, légumes surgelés, produits secs ou encore assouplissants », remarque François Germon. Les organismes certificateurs représentent également 40% de l’activité. « Les volailles Label Rouge requièrent des contrôles réguliers, soit un profil sensoriel et un test consommateur au moins une fois par an. Dans le domaine agricole, nous avons notamment été sollicités pour le projet de Label Rouge sur la Gariguette et le pruneau mi-cuit, mais également sur un procédé de conservation pour l’entreprise Agrofresh… ». Enfin, les industriels (10 à 20% de l’activité) sont demandeurs pour se positionner face à la concurrence, pour choisir une recette parmi plusieurs formulations ou encore dans le cadre de la sélection variétale. « Ils nous sollicitent souvent pour des tests triangulaires discriminatoires permettant de savoir si leur produit est différent de celui de la concurrence ». D’autre part, le laboratoire d’analyses sensorielles est amené à effectuer des formations destinées aux salariés de l’industrie. Agrotec Agropôle 6 B.P. 102 47 931 Agen cedex 9 Tél. 05 53 77 20 01. www.agrotec-france.com p19 Analyse sensorielle Le goût universel n’existe pas ! Un bon raisin fait-il un bon vin pour l’individu lambda ? La stratégie de l’offre doit-elle prévaloir sur celle de la demande ? Comment intéresser de nouveaux publics ? Les Vignerons de Buzet misent sur la prise en compte de l’avis du consommateur en intégrant l’analyse sensorielle dans leurs outils d’aide à la décision. Quoi de plus difficile à cerner qu’un consommateur ? Ses attraits d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier et seront certainement autres demain. Dans quelque domaine d’activité que ce soit, les acteurs d’une filière se posent en spécialistes. En effet, ils connaissent leur produit et les techniques de production mises en places… mais sont-ils à même d’appréhender un consommateur protéiforme, fantasque, zappeur, curieux, qui va voir et qui compare? Sans parler des sceptiques qu’il faut séduire. « En ce sens, l’analyse sensorielle constitue une véritable démarche d’écoute et de proximité vis-à-vis de nos clients. Ainsi, nous avons décidé de travailler avec le laboratoire Agrotec. La surprise est parfois au rendez-vous et les préjugés tombent. A titre d’exemple, alors que les professionnels pensaient qu’un rosé très pâle était plus apprécié, le panel consommateur a révélé qu’une couleur légèrement foncée correspondait mieux aux attentes », déclare Pierre Philippe, directeur de la Cave Coopérative des Vignerons de Buzet. Privilégier le « Don Juanisme » Depuis un an, deux vins rosés, un vin blanc et un vin rouge ont été soumis à l’appréciation d’un panel dit « d’hédonistes naïfs » (panel de consommateurs non entraînés). « Aujourd’hui, l’analyse sensorielle est pour nous un outil d’aide à la décision qui anticipe les évolutions de la consommation de demain. Il n’y a pas de goût universel. La segmentation de notre gamme doit prioritairement prendre en compte les attentes qui ont tendance à évoluer. De même, en s’adressant directement aux consommateurs, nous évitons de sombrer dans la dégustation de caste et dans l’élitisme. Connaître toute la mécanique du vin n’est pas indispensable pour l’apprécier. Privilégions le « Don Juanisme » c’est-à-dire le fait de se laisser séduire ». Etre à l’écoute, créer une intimité entre le produit et le consommateur, démystifier le vin, telle est la volonté des Vignerons de Buzet. Aborder le vin différemment Au sein de la Cave, un comité de pilotage de 17 personnes, rassemblant des viticulteurs et salariés, masculins et féminins, a également été formé à l’art de l’analyse sensorielle. Il se réunit une demijournée tous les mois. « Il s’agit de travailler sur les descriptions, la sémantique, mettre les mêmes mots sur les mêmes sensations, repositionner les saveurs. Notre goût est conditionné par notre culture. Certains sens sont moins utilisés chez les hommes que chez les femmes. L’expérience démontre que le « nez » est très différent selon le dégustateur », précise Pierre Philippe. Si la filière viticole ne peut se passer des œnologues et de certains procédés high-tech qui permettent d’identifier les molécules aromatiques, l’analyse sensorielle ouvre une nouvelle porte dans la manière dont est abordé le vin et dont peuvent être captés les néo-consommateurs. D’autant plus que le procédé est encore peu utilisé dans le secteur. « Cet outil n’a rien d’un gadget. Il aide à faire tomber des barrières », conclut Pierre Philippe. p20 Agropôle Francélène Saveurs des Régions Si les Anges nous donnent leur part, nous ne pourrons que nous en régaler. La toute jeune entreprise Francélène a imaginé une nouvelle manière de savourer le café ! Et pour cela, elle met à contribution des producteurs locaux d’Armagnac et de pruneaux. François Porta et son épouse Hélène révolutionnent le secteur de la douceur accompagnant le café. Ils ont créé une confiserie inédite dont le nom évocateur fait déjà saliver : « la Part des Anges ». Inspirée du Calisson d’Aix, cette gourmandise associe une pulpe de fruits à un alcool originaire de la même région, ainsi qu’un peu de miel et des amandes broyées, le tout étant paré d’un glaçage royal. D’ores et déjà, 15 recettes ont été mises au point parmi lesquelles : Douceur de Champagne-Ardenne (pêche de vigne et marc de Champagne), Douceur du Pays Basque (cerises noires, Izarra et piment d’Espelette), Douceur de Savoie (myrtille et Génépi), Douceur des Charentes (raisin et Cognac), Douceur Méridionale (figue et marc de Rivesaltes)… Pruneaux et Armagnac Les Dom-Tom ont également les leurs avec des alcools et saveurs exotiques. Et pour la Gascogne, le mariage rêvé est bien évidemment celui du pruneau et de l’Armagnac ! « Ayant quitté Paris, je suis devenu commercial dans une confiserie gersoise. Petit à petit l’idée a germé. J’ai présenté mon dossier aux chambres de Commerce du Gers et des Landes. Finalement, c’est celle du Lotet-Garonne qui a réservé le meilleur accueil à mon projet », explique François Porta. « Douceur de Gascogne » est une Le premier client de Francélène est le commerce traditionnel telles les épiceries fines, les boutiques de produits régionaux et les pâtisseries. subtile alchimie de pulpe de pruneaux macérée dans un Armagnac de 13 ans d’âge. « Je tiens absolument à utiliser un Armagnac qui a eu le temps de vieillir en tonneau afin de favoriser les arômes. A la bouche, on sent d’abord la saveur du fruit, celle du miel, puis celle des amandes, pour terminer sur le parfum de l’alcool. Les fruits sont achetés auprès de l’entreprise Fruits Gourmets à Allemans-du-Dropt. L’alcool provient, quant à lui, de la cave coopérative viticole de Mézin. « Actuellement, j’utilise 100 à 150 litres d’Armagnac par an et environ 800 kilos de pulpe de pruneaux. Douceur de Gascogne est la gourmandise que je commercialise le plus », ajoute François Porta. Clients haut de gamme Outre l’activité développée avec des producteurs locaux, Francélène a également généré des emplois. En effet, le couple a embauché trois salariés. Il faut préciser qu’à part les douceurs régionales, l’entreprise produit et commercialise des macarons fabriqués à l’ancienne, ainsi que des chocolats. Le premier client de Francélène est le commerce traditionnel telles les épiceries fines, les boutiques de produits régionaux et les pâtisseries. En seconde position viennent les coliseurs qui préparent notamment les cadeaux pour les Comités d’Entreprise. Enfin, le troisième marché visé est celui des traiteurs, cafés-hôtels-restaurants et du catering c’est-àdire avions et trains. « Présents dans des établissements haut de gamme, nous proposons également de personnaliser les confiseries en gravant le logo de nos clients sur le glaçage royal. Pour cela, nous avons acquis un matériel spécifique. Actuellement, nous sommes les seuls à proposer ce service », précise François Porta. A noter, les douceurs régionales trouvent également des débouchés sur les marchés étrangers, notamment Danemark, Espagne, Portugal. Des perspectives se profilent aussi en Allemagne et au Japon. Francélène Agropôle - BP112 Agen cedex 9 Tél. 05 53 77 21 57. p21 Casadélis Le légume côté plaisir ! Avec l’entreprise Casadélis, tous ceux qui prétextent le manque de temps et de praticité des légumes pourront revoir leur discours ! Lavés, découpés, épluchés, ils sont cuits « al dente » pour préserver tout leur croquant. Créateur de l’entreprise Casadélis, Martial Thurière a fait ses premières armes dans le monde de l’agro-alimentaire, dans différentes entreprises implantées à l’Agropôle. Puis il a décidé de franchir le pas et de se lancer à son tour. Son concept : apporter du service sur les légumes, en prêt-à-consommer, sans pour autant sacrifier le goût, ni l’esthétique. Ainsi, le consommateur n’a plus à laver, découper et éplucher les produits. « J’ai créé une gamme de bouchées, de tagliatelles et de chiffonnades de légumes. Il s’agit de légumes aromatisés et cuits selon un procédé qui leur permet de conserver tout leur croquant », explique Martial Thurière. Le produit fini est commercialisé en frais (date limite de consommation : 3 semaines) ou en surgelé (date limite de consommation : 1 an). Il est conditionné sous atmosphère protectrice. C’est-à-dire qu’on injecte un gaz neutre dans les barquettes. Des partenaires force de proposition Les bouchées proposent, par exemple, des ballotins, roulés de courgettes et tomates cocktail, le tout farci, d’un poids de 15 ou 30 grammes. Les chiffonnades déclinent les carottes, courgettes, céleris et autres… « Pour ma production, j’ai besoin de légumes de taille très spécifique. Le diamètre de la courgette ne doit pas excéder 2,5 à 3 centimètres. Les tomates cocktail doivent présenter un grammage constant de 20 à 25 grammes. Actuellement l’approvisionnement est encore difficile car, débutant mon activité, j’ai besoin Martial Thurière : " J’ai créé une gamme de bouchées, de tagliatelles et de chiffonnades de légumes " de petits volumes et de fournisseurs qui puissent me livrer à l’année » remarque Martial Thurière. D’ores et déjà, l’entrepreneur a développé des relations commerciales avec les structures Odélis et Cadralbret. « Le marché des mini-légumes ne s’est pas encore développé en France. Il y a pourtant des pistes intéressantes à explorer avec les pâtissons, pommes de terre, légumes oubliés… Je ne représente pas encore un potentiel suffisant pour être l’unique client d’un agriculteur. A moyen terme, j’espère trouver des partenaires qui seront aussi force de proposition », assure Martial Thurière. Valoriser le contenu de l’assiette L’entreprise cible prioritairement la clientèle des restaurants moyen et haut de gamme. « Compte tenu de la législation sur le temps de travail, les cuisiniers n’ont plus forcément le personnel nécessaire pour assumer. Ils ont besoin d’une aide qu’ils peuvent trouver dans mes produits ». Casadélis travaille également avec les grossistes, industriels, chaînes de restauration ainsi que les enseignes Métro et Promocash. « En ce moment, je teste mes produits dans les magasins de la grande distribution. Le problème est de déterminer si je dois me situer dans les vitrines réfrigérées ou au rayon traiteur ». Des contacts ont également été pris avec l’Europe du Nord et notamment l’Angleterre où le prix des légumes frais est généralement élevé. Martial Thurière prévoit un développement relativement rapide de Casadélis. Il envisage d’embaucher 20 personnes d’ici 3 ans. « J’ai beaucoup d’autres idées autour des légumes beaux et bons à consommer. D’autant plus que si jusqu’à présent les légumes permettaient de donner un prix cohérent à une assiette, aujourd’hui leur prix est supérieur et ils mettent en valeur la viande ou le poisson qu’ils accompagnent. De plus, ils sont des atouts incontournables tant au niveau de notre santé que de la diététique ». Casadélis Martial Thurière Agropôle BP 112 47 931 Agen cedex 9 Tél. 05 53 77 21 50. p22 Agropôle Rouage Toute la richesse des plantes Partenariat avec la production agricole, extraction douce des agents actifs des plantes pour obtenir des bénéfices identiques à ceux des végétaux frais, utilisation pratique pour le consommateur, telle est l’équation développée par Pierre Jannot, avec une gamme qui ne cesse de se décliner. Avec 20 ans d’expérience dans l’industrie agro-alimentaire, Pierre Jannot connaît bien les produits évolutifs, les technologies qui s’y rapportent, ainsi que les procédures qualité. Jardinier à ses heures, amateur de thés et d’infusions, il souhaitait profiter de tous les bienfaits des herbes fraîches et décide de créer des boissons. Ainsi, contacte-t-il Paul Cammal, Directeur du Centre d’expérimentation Hortis, implanté à Sainte-Livrade. « Notre challenge était de cultiver de la verveine, du thym, de la mélisse et de la menthe. Deux problématiques se posaient à nous. Etre concurrentiel par rapport aux herbes qui sont importées du Maroc, mais aussi mécaniser la culture de manière à ce qu’un couple d’agriculteurs puisse y travailler », déclare Pierre Jannot. Pour la première année d’essais, une parcelle de 2 500 m2 en plein-champ est mise en place. Différents matériels de récoltes existant sont testés. La transformation des plantes est assurée au Laboratoire Agrotec. « Il me semblait délicat de proposer des plantes telles quelles au consommateur. De fait, j’ai imaginé une forme totalement novatrice d’infusion : le glaçon à infuser à base d’extraits. Ce concept permet de conserver les qualités organoleptiques des végétaux à 95% par rapport à un produit frais », précise Pierre Jannot. Des boissons énergétiques L’année suivante, 8 000 m2 sont mis en culture à Hortis, qui se charge également de la création d’une machine de récolte. De même, le Laboratoire Agrotech imagine un matériel qui permet de conditionner l’extrait de plantes en dosettes plutôt qu’en glaçons. D’ores et déjà, les enseignes leader du surgelé sont intéressées par la commercialisation de ce produit. Mais Pierre Jannot a d’autres idées pour valoriser ses plantes. « J’ai fait des essais de macération dans de l’huile avec, par exemple, du basilic ». Mais surtout, alors qu’il présente ses dosettes surgelées dans certains bars parisiens, il pense à mettre au point des boissons énergétiques associant des plantes aromatiques et épices avec des jus de fruits. Il concocte une boisson apaisante (jasmin, verveine, mélisse), une boisson aphrodisiaque (cannelle, sarriette, gingembre), une boisson anti-gueule de bois (estragon, curcuma, genièvre) et une boisson dynamisante (gingembre, kola, romarin). Présentée au monde du surf et dans certains cafés de la Côte Basque, ces mélanges naturels et typés remportent immédiatement un certain succès. Ils sont d’ailleurs commercialisés à la Boutique des Fermes à l’Agropôle, mais aussi dans certaines épiceries diététiques parisiennes. Actuellement, Pierre Jannot travaille sur une citronnade à base de men- Pierre Jannot : " j’ai imaginé une forme totalement novatrice d’infusion : le glaçon à infuser à base d’extraits ". the, mélisse, citrons issus de l’agriculture biologique et eau de source. « La saison prochaine, je continuerai à produire mes plantes chez Hortis. L’objectif est d’arriver chez les agriculteurs d’ici deux ans, avec un concept totalement formaté. Je veux être en mesure de leur racheter la récolte à un prix aussi rentable que celui des cultures semencières. De plus, ils auront une machine de récolte spécifique à disposition ». A noter, en 2007 la société Rouage est le troisième lauréat du 14ème Concours National de la Création d’Entreprises Agro-Alimentaires organisé par l’Agropôle. Rouage Pierre Jannot - BP 117 47931 Agen Cedex 9 Tél : 05 53 77 24 55 p23 La Panacée des Plantes Les atouts de la phytothérapie La Panacée des Plantes est une toute jeune entreprise implantée sur l’Agropôle. Ses produits sont issus de plantes médicinales et aromatiques biologiques. Née en mars 2007, la Panacée des Plantes est le fruit de trois années de réflexion et de montage. « Il a fallu créer le procédé de fabrication, apprendre la législation concernant l’utilisation des plantes et boucler les parties juridiques et financières », explique Nicolas Oger, directeur. L’entreprise est spécialisée dans les produits de phytothérapie. « 80% de notre production est destinée aux pharmacies. Il s’agit de compléments alimentaires à base d’extraits de plantes médicinales et de jus de fruits qui permettent d’améliorer le goût et d’optimiser les effets de la formule ». Commercialisée sous la marque Fructivia, la gamme ne compte pas moins de 10 spécialités destinées à aider la digestion, stimuler les défenses naturelles, affiner la taille, soulager les jambes, déstresser… Des producteurs de plantes bio « Nous commercialisons également des mélanges de plantes aromatiques et de purs jus de fruits auprès des grandes et moyennes surfaces. Dans ce cas, il s’agit de produits prêts à boire. Enfin, nous essayons désormais d’entrer dans le réseau des magasins diététiques avec 8 recettes différentes ». Fenouil, menthe poivrée, camomille, mélisse, romarin, quinquina, cannelle, gingembre, eucalyptus… Une cinquantaine de plantes entrent dans les recettes de l’entreprise. Elles font l’objet d’une certification « issues de l’agriculture biologique » et sont contrôlées par le cabinet Qualité France. Actuellement, quatre plantes sont produites chez un agriculteur de la région de Villeneuve/Lot (mélisse, menthe, thym, verveine). Le reste des végétaux utilisés provient du commerce spécialisé dans les plantes médicinales. « Cette partie de l'approvisionnement est vendue en sec. Je souhaite développer le nombre de plantes fraîches, car malgré leur périssabilité, elles offrent des qualités organoleptiques bien plus intéressantes. » Décoction, infusion, macération « Pour l’avenir, je souhaite trouver des agriculteurs biologiques locaux qui pourraient produire un certain nombre d’herbes », déclare Nicolas Oger. Concernant les jus de fruits, l’approvisionnement se fait auprès d’une entreprise de Bressuire (79), qui presse spécialement des pommes, raisins et kiwis. Les différents produits de la Panacée des Plantes sont obtenus par décoction, infusion et macération des plantes. Ces trois principes agissent différemment sur les végétaux. « En revanche nous n’utilisons aucune Nicolas Oger : " Pour l’avenir, je souhaite trouver des agriculteurs biologiques locaux qui pourraient produire un certain nombre d’herbes " formule hydro-alcoolique. Il y a trop de contraintes tant au niveau technique qu’économique. Nous préférons privilégier une présence massive de plantes. Tous nos compléments alimentaires sont garantis sans alcool, sans sucres ajoutés et sans arômes ni conservateurs », précise Nicolas Oger. Outre le marché français, la Panacée des Plantes commence à intéresser les pays du nord de l’Europe. Certains produits sont également commercialisés sur le site internet www. com3pom.fr. La Panacée des Plantes Agropôle BP 112 47 931 Agen cedex 9. Tél. 05 53 77 22 25 05/2007 – Édité par Crédit Agricole SA – 91, bd Pasteur, 75015 Paris – Capital social : 4 941 163 593 ¤ – 784 608 416 RCS Paris – Crédit photo : Getty Images/Stockbyte. Luc, 2 ans 2 ans qu'avec le Crédit Agricole, Luc fait travailler son épargne professionnelle pour les bons et les mauvais moments. Compte d’Épargne DPA • Une rémunération progressive de 3,80 à 6,40%, soit un TRAAB moyen de 4,60% sur 8 ans(1) • Une épargne garantie et disponible à tout moment(2) • La possibilité de bénéficier des avantages fiscaux de la Déduction pour Aléas(3) (DPA) UNE RELATION DURABLE AVEC L’AQUITAINE www.aquitaine.fr (1) Taux bruts garantis au 1 octobre 2007 pour les paliers suivants : 3,80 % la 1 année, 3,85% la 2 année, 3,90% la 3 année, 4% la 4 année, 4,50 % la 5 année, 4,80 % la 6 année, 5,70 % la 7 année et 6,40 % la 8 année. Soit un Taux de Rendement Actuariel Annuel Brut moyen de 4,60 % sur 8 ans. Intérêts soumis fiscalement aux bénéfices agricoles ou aux revenus de capitaux mobiliers (option possible pour le PFL). Offre soumise à conditions. (2) Retraits possibles à tout moment par multiple de 100 €. Sauf sommes ayant fait l’objet d’une déduction fiscale pour aléas : disponibilité selon les conditions prévues à l’article 72 D bis du CGI. (3) Dans le cadre de la réglementation fiscale en vigueur. Renseignez-vous dans les Caisses régionales qui proposent cette offre. CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE - Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit au capital de 150 905 414,25 € - Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS sous le N° 07 022 491 - 304, bd du Président Wilson - 33076 Bordeaux Cedex - 434 651 246 RCS Bordeaux – N° TVA : FR 16 434 651 246. er re e e e e e e e La fédération des chasseurs communique Fédération Régionale des Chasseurs d'Aquitaine 140 000 chasseurs ! Michel Auroux, actuel Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne, est également Président de la Fédération Régionale des Chasseurs d'Aquitaine depuis le mois de juin 2007. Campagnes 47 : La Fédération Régionale des Chasseurs d'Aquitaine, qu'est ce que c'est ? M. Auroux : Cette entité est constituée des Fédérations des Chasseurs des 5 départements d'Aquitaine : Lot-et-Garonne, Landes, Gironde, Dordogne, Pyrénées-Atlantiques. Elle représente les 140 000 chasseurs de la région. C'est la plus grosse Fédération Régionale de Chasseurs en France. Le siège social suit la présidence, par conséquent depuis juin 2007, il se trouve en Lot-et-Garonne. Campagnes 47 : Quelle est sa mission ? M. Auroux : La mission de la Fédération Régionale des Chasseurs d'Aquitaine se décline en trois volets. Notre première mission est de fédérer et de coordonner l'ensemble des chasseurs de la région au travers de différentes actions. A titre d'exemple, le Carnet de Prélèvement Régional Bécasse que reçoivent tous les chasseurs d'Aquitaine est l'une de nos initiatives. En second lieu nous sommes l'interlocuteur des collectivités territoriales pour tout ce qui concerne la chasse. Enfin, nous constituons un relais d'information pour la Fédération Nationale des Chasseurs. Campagnes 47 : Quels sont vos objectifs pour la durée de votre mandat ? M. Auroux : D'une part, il me semble important que les chasseurs connaissent mieux les actions de la Fédération Régionale des Chasseurs d'Aquitaine. Nous avons donc Michel Auroux : " Il y a de nombreuses thématiques sur lesquelles nous pouvons intervenir à condition d'être soutenus financièrement. " de gros efforts de communication à réaliser. D'autre part, nous souhaitons nous positionner vis-à-vis du Conseil Régional pour monter des dossiers sur les aspects cynégétiques, agricoles et sylvicoles. Il y a de nombreuses thématiques sur lesquelles nous pouvons intervenir à condition d'être soutenus financièrement. Je pense notamment à l'expansion du ragondin qui est devenue une préoccupation régionale ; ou encore aux nouvelles dispositions réglementaires concernant les jachères et qui peuvent priver le petit gibier d'un habitat naturel ; sans parler des questions d'aménagement du territoire, telle l'autoroute A 65 (entre Langon et Pau) qui risque de léser les chasseurs tant en terme d'espace de chasse que dans leurs pratiques. Campagnes 47 : Quelles sont les problématiques communes aux départements d'Aquitaine ? M. Auroux : Malheureusement, tous les départements sont confrontés à l'hémorragie des permis de chasse. Il nous faut absolument enrayer cette tendance à la baisse. De même nous devons tous œuvrer au maintien de biotopes accueillants, notamment pour le petit gibier. En revanche, face à la recrudescence du grand gibier (sangliers, cervidés) sur la plupart des territoires de chasse, une réflexion s'impose ! Je pense également que les attentes communes des chasseurs en terme de périodes de chasse et de gibiers doivent être prises en compte au sein de l'entité régionale. Campagnes 47 : Quels sont vos vœux pour la chasse en Aquitaine ? M. Auroux : pour nous chasseurs, il est plus que jamais nécessaire de renforcer les partenariats que nous avons développés avec les agriculteurs et les sylviculteurs. Entre autres pour maintenir la vision populaire de la chasse dans le sud-ouest de la France. Ici on chasse gratuitement, nos espaces sont encore ouverts à tous, du plus pauvre au plus riche. J'apprends régulièrement que des indélicats tentent de changer les règles du jeu en " achetant " le droit de chasser à des propriétaires. Je ne suis pas persuadé que ces pratiques servent l'image de la chasse en Aquitaine qui est basée sur la tradition, l'ouverture et la convivialité. p25 p26 La fédération des chasseurs communique La Bécasse Un oiseau mythique Affaire de spécialiste, la chasse à la bécasse est un art difficile mais passionnant ! En outre, les prélèvements sont encadrés par un carnet qui permet de suivre l’évolution des populations. « Pour qu’une chasse vive, il faut assurer un suivi des prélèvements » explique Jean-François Courrège, technicien à la Fédération Départementale des Chasseurs de Lotet-Garonne. Ainsi les chasseurs de Bécasse sont-ils soumis à différentes règles destinées à moraliser les pratiques et à faire comprendre à tous que chasser de manière modérée permet d’envisager une meilleure gestion des populations. En bref, une certaine conception de la « chasse durable ». Chaque chasseur est pourvu d’un carnet de prélèvement, sachant qu’il a droit à deux oiseaux par jour de chasse et six par semaine. Au niveau aquitain, le prélèvement maximum autorisé est de 30 bécasses par chasseur au cours de la saison. Lorsqu’un oiseau est tué, il est impératif de le baguer avec une languette numérotée. A la fin de la saison de chasse, qui s’étale du mois de septembre au 20 février, les chasseurs de bécasses sont invités à renvoyer leur carnet de prélèvement à la Fédération Départementale des Chasseurs. Un oiseau sauvage et rapide Le nombre de carnet retourné et les informations ainsi récoltées permettent d’effectuer différentes analyses telles que le nombre d’oiseaux pris, la répartition des prises par chasseur ou encore répartition journalière des prises... « On peut remarquer que la majeure partie des prises de bécasses a lieu sur les mois de novembre et décembre, soit 62%. Cette période correspond à la migration des La Bécasse est difficile à chasser, elle fait preuve d’une grande rapidité. oiseaux qui arrivent de Russie et Scandinavie pour rallier nos régions jusqu’au sud de l’Espagne et nord du Maroc. Janvier et février sont les mois d’hivernage. Les oiseaux sont plus rares. La chasse à la Bécasse devient alors une affaire de spécialistes ! » remarque Jean-François Courrège. Oiseau mythique, la Bécasse est en effet difficile à chasser. Sauvage, elle fait preuve d’une grande rapidité. Elle affectionne particulièrement les massifs forestiers où elle passe ses journées. La nuit, elle rejoint les prairies naturelles pour se nourrir de lombrics. A noter, les bécasses sont très fidèles à leur aire d’hivernage. Elles y reviennent chaque année. Prisée par les jeunes chasseurs L’oiseau se chasse avec des chiens dit « bécassiers », c’est à dire qu’ils affectionnent particulièrement la Bécasse. Si toutes les races canines peuvent s’y essayer, les setters, pointers et épagneuls sont privilégiés par les spécialistes qui développent une grande complicité avec leur chien. Il faut préciser que la chasse à la Bécasse se déroule en milieu boisé (dans la partie landaise du Lot-et-Garonne et le Massif Fumélois). D’ailleurs les chiens sont généralement équipés de grelots afin que leurs maîtres puissent les repérer dans les taillis. « Il s’agit d’une chasse authentique. Elle est de plus en plus prisée par les jeunes chasseurs qui apprécient tant la relation avec leur chien que les qualités quasi insaisissables de l’oiseau. Doué d’un mimétisme très fort, il est difficile de la repérer à l’arrêt du chien ». Les périodes de froid intense, voire de neige sont les pires ennemis de la Bécasse. En effet n’ayant pas de jabot, la Bécasse doit se sustenter toutes les quatre heures. Mais attention, si les conditions climatiques deviennent trop rigoureuses, la chasse est alors fermée… Moyen supplémentaire de gérer les prélèvements et donc la population ! p27 Joël Louis Le chasseur contemplatif « Quand on chasse la bécasse, on est une bécasse !» assure Joël Louis. Malin, l’oiseau joue avec le chasseur. Patient, ce dernier doit mener une véritable quête. Chasse de spécialiste, la bécasse est aussi une chasse de poète où l’immersion dans la nature est totale, où la sensibilité aux conditions et aux éléments est de mise. Sera-t-elle au rendez-vous ? Plaisir solitaire, la chasse à la bécasse est souvent comme une enquête policière. On relève des indices au fil des sorties. « Un coup de nez » ? Le chien marque l’arrêt mais pas de bécasse. Cela signifie qu’elle peut revenir. « Un miroir » ? La présence de déjections de l’oiseau le trahit. Des coups de fusils non loin ? Décidemment la bécasse est une habituée du secteur ! « Un bécassier sait qu’il ne débusquera pas systématiquement Joël Louis : " nous défendons une vision durable de la chasse à la bécasse " Oiseau mystique, oiseau mythique, la bécasse fait rêver. Pourquoi ? « Mais parce qu’on ne la voit jamais ! » s’amuse Joël Louis, bécassier de Fargues-sur-Ourbise. Initié à l’âge de 16 ans en Gironde, le chasseur encourage les plus jeunes à découvrir cette chasse avec un connaisseur. « C’est un art difficile en raison des qualités de mimétisme de l’oiseau. Et puis il faut avoir une personnalité de contemplatif, aimer les grands espaces et le silence, avoir une sensibilité de poète ». Seul avec ses chiens, le bécassier arpente les bois de place en place. « Je chasse avec deux setters anglais. L’idéal est d’avoir un chien bécassier de 5 ans et un autre plus jeune qui apprend la technique. Quoi de plus beau qu’un chien se mettant à l’arrêt, imité aussitôt par son cadet ? ». Placées au cou de chaque animal, les campanes résonnent. Ce sont des grelots au son proche de celui des cloches à bétail. Ainsi le chasseur peut-il repérer ses chiens dans les taillis. l’oiseau. Tout l’intérêt de la chose réside dans la conquête progressive de l’animal. En 2006, j’ai eu 14 contacts avec des bécasses, j’ai tiré 8 fois et je n’en ai finalement prélevé que 5 » remarque Joël Louis. Il faut préciser que l’oiseau est malin et capable de ruses qui peuvent tromper tant le chasseur que son chien ! Au retour de la quête, si la chance était au rendez-vous, la bécasse est mise à faisander au moins 8 jours. Puis elle rejoint la suspente de la cheminée pour être rôtie à la ficelle. Un grand plat couvert de tartines récupère les sucs de l’animal. « La cuisson dure 30 à 40 minutes. Elle doit être par- faitement maîtrisée pour se régaler » ajoute Joël Louis. A la Saint-Denis… Les chasseurs à la bécasse sont réunis au sein de plusieurs associations dont la plus connue est le Club National des Bécassiers. « Je suis adhérent depuis 30 ans et j’en ai été le secrétaire durant 20 ans pour le Lotet-Garonne. Le délégué actuel est Rémi Fulchic, qui a pris la suite de Michel Laclotte ». Le département compte une soixantaine de membres. « Nous défendons une vision durable de la chasse à la bécasse. De fait nous menons des actions de suivi de population. Il y a une dizaine d’années, nous avons participé à une étude qui a démontré que l’oiseau ne se reproduisait pas en février, ainsi notre période de chasse n’a pas été trop réduite. Nous avons également œuvré en faveur de la mise en place du carnet de prélèvement qui encadre cette chasse » précise Joël Louis. « A la Saint-Denis, la bécasse est au pays » dit le dicton. Ainsi les yeux aguerris peuvent t-ils admirer les vols à la passée du soir. « L’oiseau se déplace juste avant la tombée de la nuit : 17 h 55 exactement au mois de novembre !». Jachères fleuries Suite à une décision européenne, la jachère fleurie implantée sur du gel PAC ne peut se faire que dans le cadre d'un Contrat Jachère Environnement Faune Sauvage souscrit auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs. En cas d'absence de contrat, l'agriculteur peut être sanctionné par l'administration. Contact. Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne au 05 53 89 89 00. p28 La fédération des chasseurs communique Viandes de gibier sauvage De nombreux atouts nutritionnels Le professeur Ducluzeau, Maître de Conférence des Universités et praticien Hospitalier au CHU d'Angers a mené une étude révélant les qualités exceptionnelles de la viande de gibier sauvage. Perdrix, faisan, lièvre, biche, chevreuil et sanglier ont toute leur place dans une alimentation santé et équilibrée. Comme toutes les viandes, le gibier sauvage est très riche en protéines, soit 1/3 des besoins quotidiens couverts par une portion de 100 grammes. C'est également l'une des meilleures sources de fer alimentaire avec 10 à 25% des apports journaliers recommandés pour 100 grammes. Ces éléments participent particulièrement à la construction des muscles et à l'oxygénation des cellules. Sa teneur en sodium, inférieure aux viandes classiques, est cependant intéressante puisqu'elle est en accord avec les recommandations actuelles des nutritionnistes et de l'AFSSA. En revanche, elle est beaucoup plus riche en potassium qui agit notamment sur la répartition de l'eau dans l'organisme, la régulation de la pression artérielle, la contraction musculaire. La viande de gibier est aussi la meilleure source de phosphore. Se dépensant davantage que le gibier d'élevage, le gibier sauvage propose une viande peu grasse. Ainsi la viande de biche riche en acides oléiques est 25 fois moins grasse que la viande de bœuf. Perdrix et faisans contiennent majoritairement des acides gras polyinsaturés ce qui est excellent pour le système cardio-vasculaire. Si la viande de sanglier est la plus pourvue en lipides des gibiers, elle n'en reste pas moins 5 fois moins grasse que le porc. Chevreuils et lièvres constituent pour leur part les partenaires privilégiés des régimes hypocaloriques. • La perdrix Riche en protéines et pauvre en lipides, elle est aussi peu pourvue en sodium. En comparaison avec le poulet, elle est trois fois moins grasse, mais fournit des quantités plus importantes de potassium, fer et phosphore. • Le faisan Il ne contient quasiment aucune graisse. En revanche, 100 grammes apportent la moitié des apports journaliers recommandés en potassium. Excellent pour la solidité des os et des dents, le phosphore y est très présent. A noter, le faisan est moins riche en gras que la viande de pintade. • Le lièvre Six fois moins gras que le lapin, le lièvre est très riche en protéines (100 grammes de viande de lièvre couvrent un tiers des besoins journaliers). Outre sa légèreté, c'est une source importante de fer qui aide à notre vitalité. Sa teneur en acides gras polyinsaturés a un effet protecteur sur le système cardio-vasculaire. • La biche La viande de biche est une viande rouge riche en protéines et pauvre en lipides. Elle est 25 fois moins grasse que la viande de bœuf. Ainsi les consommateurs de viande rouge soucieux de leur poids peuvent la consommer sans problème. Potassium, phosphore et fer sont représentés en quantités importantes. Contenant 20% d'acide oléique, de la famille des acides gras mono-insaturés, il a pour effet de faire baisser la quantité de cholestérol sanguin. • Le chevreuil La viande de chevreuil est incontestablement la moins calorique des viandes étudiées. Le chevreuil est 25 fois moins gras que l'agneau. L'acide stéarique qu'il contient en proportion importante est moins agressif pour nos vaisseaux sanguins et réduirait même le mauvais cholestérol. • Le sanglier Si la viande de sanglier est la plus riche en lipides des viandes de gibier étudiées, elle est moins grasse que les viandes classiques ; soit quasi équivalente au poulet. Elle présente une quantité intéressante de phosphore et de potassium, qui contribue à éviter les crampes, les troubles du rythme cardiaque et les faiblesses musculaires. $BJTTF3ÏHJPOBMFE"TTVSBODFT.VUVFMMFT"HSJDPMFT&OUSFQSJTFSÏHJFQBSMF$PEFEFT"TTVSBODFTo%PDVNFOUOPODPOUSBDUVFM'ÏWoDSÏEJUQIPUPT '3FNJTF4FDVSBNB POUR APPLIQUER LES NOUVELLES RÈGLES DE CIRCULATION... ...GROUPAMA FAIT ROUTE 100 0/0 AVEC VOUS /PTBOTEFYQÏSJFODFWPVTSFOEFOUQMVTGPSU XXXQPVSBWFDWPVTDPN 'ROUPAMA&IL (SPVQBNB$FOUSF"UMBOUJRVF BWFOVFEF-JNPHFT#1 /*035$&%&9 XXXHSPVQBNBGS p32 vie agricole et rurale Association Viticole du Lot-et-Garonne Le « vin » en poupe ! Unifier les acteurs de la viticulture départementale est la mission que s’est fixée l’Association Viticole du Lotet-Garonne. Dans ce cadre, les professionnels souhaitent mettre l’accent sur la communication autour de leurs produits. « Le vin et la santé » est notamment l’un de leurs thèmes de prédilection. L’Association Viticole du Lot-et-Garonne reprend du service avec, à sa tête un nouveau président, Patrick Déjean, viticulteur à Xaintrailles. Tous les acteurs départementaux du vin sont adhérents : Syndicats Viticoles d’Appellations d’Origine Contrôlées (Duras, Buzet, Marmandais), Vins de Pays (Agenais, Thézac-Perricard, Comté Tolosan, Mézinais), V.D.Q.S. Brulhois, Pépiniéristes et Fédération Départementale des Caves Particulières. L’objectif de cette association est de redynamiser l’image des vins du Lot-et-Garonne, mais également d’aborder les problématiques de la filière. Une première action de relations publiques a été menée en septembre dernier lors de la Foire Exposition d’Agen. En effet, à cette occasion l’ensemble des appellations du département était regroupé sous une même bannière au sein d’un stand commun. L’accueil positif d’une telle initiative encourage d’ailleurs les participants à envisager une présence au Salon Association Viticole du Lot-et-Garonne Président : Patrick Déjean Vice-Présidents : Jean-Jacques Simonet (Président du Syndicat des Vins du Marmandais) et Bernadette Dreux (Présidente du Syndicat des Vins de Duras). Secrétaire : Joël Carcenac (Président du Syndicat des Vins du Brulhois). Patrick Déjean : " Les gens doivent apprendre à connaître et aimer le vin qui, rappelons-le, peut avoir des effets très bénéfiques sur la santé " International de l’Agriculture à Paris. Dire la vérité au public Un autre cheval de bataille de l’Association Viticole du Lot-et-Garonne est la communication ! « Il faut tenir un discours vrai aux consommateurs. La diabolisation systématique de notre produit est une profonde erreur. Les gens doivent apprendre à connaître et à aimer le vin qui, rappelons-le, peut avoir des effets très bénéfiques sur la santé, à condition de le consommer de manière raisonnable. Il nous semble notamment important que le public des jeunes adultes puisse y avoir accès et soit, pourquoi pas, initié à la dégustation », déclare Patrick Déjean. La thématique du vin et de la santé constitue un volet important du travail que souhaite mener l’Association Viticole du Lot-et-Garonne. D’ailleurs, de nombreuses études scientifiques viennent confirmer qu’une consommation de deux verres par jour pour les femmes et quatre verres par jour pour les hommes, permet à l’organisme de profiter de tous les bénéfices du vin. Le site internet www.vinetsanté.com propose d’ailleurs des articles scientifiques particulièrement instructifs sur le sujet. L’Association devrait travailler à la création d’une plaquette mettant en valeur les spécificités des vins et des terroirs du département. Il est également question d’organiser une opération conjointement à la Journée du Vin. A suivre… Animatrice : Christine Rives Chambre d’Agriculture 271 rue de Péchabout BP 80349 Agen cedex 08 Tél. 05 53 77 83 85 La filière viticole en 2006 En 2006, la filière viticole Lot-et-Garonnaise compte 2 624 déclarants pour une surface de vignoble de 7 654 hectares. La production atteint 436 659 hectolitres de vin. Si le nombre de déclarants, la superficie et la production reculent respectivement de 9,4 %, 3,5 % et 2,1 % en regard des résultats de 2005, on observe cependant une hausse du rendement avec + 1,78 % et donc une augmentation de la production par déclarant, soit + 7,79 %. Sources DGDDI. Le Fosétyl-Al encore plébiscité par ses utilisateurs en 2007 Les fortes pressions 2007 l’ont encore montré : Stimuler les Défenses Naturelles de la vigne avec le Fosétyl-Al, on n'a jamais fait mieux contre le mildiou. Positionné en préventif, le Fosétyl-Al prépare votre vigne à l'attaque ultérieure du mildiou, en potentialisant ses défenses. Ce mode d'action original, couplé à sa double systémie et à sa longue durée d'action, fait du Fosétyl-Al, la substance active d'avenir pour la défense de votre vigne. Photos : C. Watier. p33 p34 vie agricole et rurale Marché aux Bestiaux Blouses noires et cannes de rigueur ! « Le Lot-et-Garonne a été un des premiers départements à travailler avec l’Italie concernant la vente de bovins à engraisser et Agen demeure l’un des cinq principaux marchés aux bestiaux du SudOuest » raconte Jean Mazet. Aujourd’hui la tradition perdure. Alors que le soleil est encore loin d’être levé, tous les mercredis matin, le ballet des bétaillères se déroule aux abord du Parc d’Aquitaine à Agen. Veaux, broutards, gros bovins de toutes races sont amenés au Marché aux Bestiaux pour la grande vente hebdomadaire. « Dans le sud-ouest de la France, Agen demeure l’une des places principales du négoce de bestiaux. Ce ne sont pas moins de 61 000 bêtes qui transitent par le Parc d’Aquitaine » déclare Mireille Médioni, gestionnaire du marché depuis 17 ans. Son père et son grandpère faisaient ce métier avant-elle. En 1977, femme dans un monde essentiellement masculin, elle a su se faire sa place en s’occupant parfois de 5 à 6 marchés par semaine de Dijon à Orne, en passant par Sancoins, Saint-Yrieix la Perche ou encore Aurillac. Aujourd’hui elle se limite à ceux d’Agen et de Parthenay. Les vendeurs arrivent de toute la région de l’Aquitaine en passant par Midi-Pyrénées et même le Cantal. Les acheteurs viennent également de plus loin, jusqu’en Italie et en Espagne. Le marché ouvre ses portes à 5 heures du matin. Les transactions, de gré à gré, ne débuteront qu’à partir de 7 heures. Ainsi une armée d’hommes en blouses noires, équipés de cannes en bois, attendent que résonne la sirène qui lancera le début des échanges. Les veaux ouvrent le bal à 7 heures, suivis par les broutards à 7 h 45 et les gros bovins à 8 h 30. L’activité est intense. « Pourtant, les marchés sont beaucoup moins actifs qu’auparavant. Il y a quelques années, quelques 2 000 veaux étaient amenés pour les ventes. Aujourd’hui, nous en avons 700 ou 800. En l’espace de 15 ans, nous avons perdu 40 % d’animaux en raison de la concurrence de nouveaux circuits de commercialisations » précise Mireille Médioni. En cet automne 2007, un autre spectre plane sur les Marchés aux Bestiaux. Celui de la fièvre catarrhale. « Auparavant, ce virus, transmit par un moustique touchait les moutons. Il s’est peu à peu attaqué aux bovins. Désormais nous attendons qu’il fasse froid afin que l’insecte soit neutralisé. Au printemps, nous aurons peut-être un vaccin à disposition » explique Jean-Jacques Roussille, ancien Président des Négociants en Bestiaux d’Aquitaine. Les précautions sont prises De fait, les marchés sont désorganisés. Le nord de la France est particulièrement touché. « Le Ministère de l’Agriculture a mis en place des périmètres de sécurités où les animaux ne peuvent entrer et dont ils ne peuvent sortir. Une zone tampon a également été instaurée. Le marché de Parthenay en fait parti. Nous avons obligation de désinfecter et désinsectiser les sols, camions et animaux » ajoute Mireille Médioni. Si la France doit fermer tous ses marchés aux bestiaux, ce sera une catastrophe, soit 1 303 000 animaux sur le carreau ! Pour le moment, le sud de la France n’est pas touché. « Une fois l’hiver passé, je souhaite que le problème ne se repose pas ou soit endigué sinon les négociants vont se retrouver dans une situation économique difficile » renchérit Jean Mazet, Président du Syndicat des Négociants de Midi-Pyrénées. Précision pour les consommateurs, la fièvre catarrhale touche uniquement les animaux. La viande bovine peut être consommée en toute sécurité. p36 environnement Zones vulnérables à la pollution par les nitrates Une nouvelle délimitation Huit nouvelles communes du Lot-et-Garonne viennent d’être classées en zone vulnérable. Les agriculteurs concernés seront soumis à la réglementation du 4ème programme qui devrait entrer en vigueur dans le courant de l’année 2008. L’arrêté du Préfet coordonnateur du - Caubon Saint-Sauveur bassin Adour Garonne du 4 octobre - Escassefort 2007 définit les communes situées - La Chapelle en zone vulnérable « nitrates » en - Lagupie Lot-et-Garonne. Ce nouveau zona- - Mauvezin sur Gupie ge entrera en vigueur le 1er janvier - Saint-Avit 2008. 8 nouvelles communes du Les agriculteurs de ces communes bassin versant de la Gupie viennent nouvellement intégrées n’auront s’ajouter à la zone vulnérable actuel- pas à appliquer le 3ème Programme le (Vallée du Lot et de la Garonne, d’Action qui est en cours actuelleCoteaux Sud : bassins versants Gers, ment. En revanche, dès la paruBaïse, Gélise et Auvignons) : tion du 4ème Programme (courant - Beaupuy 2008), ils seront soumis à la ré- Castelnau surmag:150x200_New_Pajero Gupie glementation 150X200_L200 2006 12/09/07 10:26 Page 2spécifique et devront MITSUBISHI L 200 CLUB CAB 170cv GAMME L200 À PARTIR DE 18 644,65 € HT, SOIT 22 299 € TTC(1) E ABNLEL* ERIO P N U ÉC ESS F R TVAUSAGE PRO EN “AUCUNE MISSION N’EST IMPOSSIBLE” LUC ALPHAND L200 Club Cab 2.5 TD Intense : Motorisation Diesel 136 ch • ABS avec EBD • Airbags frontaux • Boîte de transfert Super Select • Projecteurs antibrouillard • Contrôle de trajectoire et antipatinage (système ASTC) • Jantes alliage 17" • Marchepieds couleur carrosserie • Pare-chocs arrière avec marchepieds intégré • Radio CD + MP3 avec 4 haut-parleurs • Climatisation automatique Modèle présenté : L200 Club Cab 2.5 TD Intense avec peinture métallisée en option incluse (459,87 € HT soit 550 € TTC) : 24 037,63 € HT, soit 28 749 € TTC. Conso mixte CEE (l/100 km) : 8,7. Émissions CO2 mixtes (g/km) : 230. (1) L200 Single Cab 2.5 TD Inform hors option. Conso mixte CEE (l/100 km) : 8,6. Émissions CO2 mixtes (g/km) : 228. Tarifs Mitsubishi Motors maximum autorisés en vigueur en France métropolitaine au 23/04/07. Garantie 3 ans ou 100 000 km : 1er des 2 termes échu dont 2 ans kilométrage illimité. * Selon les conditions de l'artcile 230 annexe II du CGI (L200 Club Cab et Single Cab). www.mitsubishi-motors.fr À DÉCOUVRIR ET ESSAYER CHEZ VOTRE CONCESSIONNAIRE. GARAGE MANFÉ - Tél. 05 53 47 02 32 - www.manfe-auto.fr RN 113 sortie d’Agen route de Bordeaux - 47450 COLAYRAC-SAINT-CIRQ donc respecter les mesures visant à limiter la pollution par les nitrates, en particulier l’obligation d’être aux normes pour les bâtiments d’élevage. Les éleveurs concernés pourront bénéficier d’aides à « la mise aux normes » pendant 3 ans via le Plan de Modernisation des Bâtiments d’Elevage. Pour cela contacter le Service Elevage à la Chambre d’Agriculture (Tél : 05 53 77 83 83) Les règles à respecter Le 3ème Programme d’action est toujours applicable dans les 85 autres communes déjà intégrées dans la zone vulnérable. Quelle que soit la localisation du siège de l’exploitation, tout agriculteur est tenu de respecter, sur les parcelles situées dans ces communes, les points suivants : - Raisonner la fertilisation : fixer des rendements prévisionnels des cultures, équilibrer la fertilisation (besoins-apports), - Obligation de tenir à jour un plan de fumure prévisionnel et un cahier d’épandage ( modèle disponible à la Chambre d’Agriculture), - Respecter les périodes d’épandage et avoir des capacités de stockage suffisantes (4 mois minimum) et étanches sans fuite vers le milieu naturel, - Réaliser les épandages des fertilisants organiques et minéraux en respectant les distances d’épandage et les conditions de réalisation (forte pente, sol détrempé…), - Ne pas dépasser les 170 kilos d’azote organique par hectare de Surface Agricole Utile (SAU) épandable : azote total en kg produit par élevage/ Surface potentiellement épandable <170 kgN/ha = (Plafond annuel et global à l’exploitation). p37 Liste des communes en zone vulnérable (à partir du 1er janvier 2008) Département : LOT-ET-GARONNE code Insee 47001 47004 47009 47015 47016 47024 47027 47031 47032 47038 47040 47041 47043 47045 47046 47056 47059 47060 47061 47065 47069 47074 47076 47088 47090 47091 47092 47094 47097 47098 47101 47102 47103 47108 47111 47120 47126 47127 47128 commune Agen Aiguillon Andiran Astaffort Aubiac Beaupuy Bias Boé Bon-Encontre Bourran Brax Bruch Buzet-sur-Baïse Calignac Calonges Castelnau-sur-Gupie Caubon-Saint-Sauveur Caudecoste Caumont-sur-Garonne Clairac Colayrac-Saint-Cirq Couthures-sur-Garonne Cuq Escassefort Espiens Estillac Fals Fauguerolles Feugarolles Fieux Fourques-sur-Garonne Francescas Fréchou Gaujac Granges-sur-Lot Jusix Lachapelle Lafitte-sur-Lot Lafox en vert : nouvelles communes code Insee 47130 47131 47133 47134 47137 47139 47145 47150 47157 47158 47159 47163 47165 47167 47169 47172 47174 commune Lagruère Lagupie Lamontjoie Lannes Laplume Lasserre Layrac Longueville Marmande Marmont-Pachas Le Mas-d'Agenais Mauvezin-sur-Gupie Meilhan-sur-Garonne Mézin Moirax Moncaut Moncrabeau code Insee 47177 47180 47185 47186 47195 47196 47197 47201 47214 47220 47225 47231 47233 47238 47246 47248 47249 commune Monheurt Montagnac-sur-Auvignon Montayral Montesquieu Nérac Nicole Nomdieu Le Passage Puch-d'Agenais Razimet Roquefort Saint-Avit Sainte-Bazeille Ste-Colombe-en-Bruilhois Saint-Hilaire-de-Lusignan Saint-Jean-de-Thurac Saint-Laurent code Insee 47250 47252 47262 47263 47279 47280 47282 47283 47287 47293 47298 47300 47304 47306 47308 47310 47315 47323 47325 47326 commune Saint-Léger Sainte-Livrade-sur-Lot St-Nicolas-de-la-Balerme Saint-Pardoux-du-Breuil Saint-Sixte Saint-Sylvestre-sur-Lot St-Vincent-de-Lamontjoie Saint-Vite Saumont Sauveterre-Saint-Denis Sénestis Sérignac-sur-Garonne Taillebourg Le Temple-sur-Lot Thouars-sur-Garonne Tonneins Trentels Villeneuve-sur-Lot Villeton Virazeil Contact : Chambre d’Agriculture Service Territoires Philippe Marulaz ou Maryse Lespès au 05 53 77 83 08. p38 environnement Notice explicative 2007-2008 Plan prévisionnel de fumure Avec le concours de l’ADAR Cette notice présente les données des cultures nécessaires pour remplir correctement les fiches de calculs et d’enregistrements de la fertilisation de vos parcelles. • Objectif de rendement (A) : faire la moyenne des 5 derniers rendements de la culture. • Besoins en azote de la culture pour fournir un quintal de grain (B) : Tableau 1 : Besoin d’azote minéral des cultures d’hiver (kg N /q) CULTURES D’HIVER Blé améliorant : Galibier, Quality… Blé tendre : Caphorn, Aubusson, Soissons, Kalango Autres variétés : Isengrain,Apache, PR22R58, Royssac Triticale, Seigle Orge, Avoine Colza Kg N/q 3,5 3,2 3,0 3,0 2,5 7 p39 • Fournitures d’azote du sol (reliquats azotés+minéralisation de l’humus) (2) : Ce tableau est provisoire. Il sera actualisé en février 2008 avec les précipitations de l'hiver. N'hésitez pas à les demander à la Chambre d'Agriculture ou à consulter notre site internet. Tableau 2 : fournitures d’azote permises par le sol (en unités par ha pour les cultures d’hiver) Unités N /ha pour les cultures d’HIVER Précédents Précipitations (octobre à mars) Tsol Colza Blé Soja Pois Argilo-calcaire (peu caillouteux) 300 mm 80 120 100 75 Terreforts argileux 300 mm 100 140 130 Alluvions argileuses, Boulbènes de côteaux 300 mm 110 130 Limons battants Limons sableux 300 mm 50 Sables, Terres caillouteuses 300 mm 30 Maïs Sorgho Irrigué Sec 90 100 110 100 95 120 120 140 120 110 90 110 90 130 120 60 50 50 50 50 70 70 30 30 30 30 30 30 30 • Azote apporté par les effluents (3) : Une partie de l’azote sera disponible l’année de l’apport : effet direct (voir au dos). Le reste viendra « entretenir » la fourniture azotée du sol (humus). - Pour les prairies pâturées : ajouter 10 à 20 kg d’azote au niveau des fournitures du sol. - Pour les prairies contenant une proportion de légumineuse notable (20%) : ajouter 20 à 50 kg d’azote au fournitures du sol. Tableau 3 : Valeurs fertilisantes des engrais de ferme (source : Plaquette fertiliser avec les fumiers et lisiers de la Chambre Régionale Agriculture Aquitaine et fertiliser avec les engrais de ferme, publication d’ARVALIS-Institut du végétal ) APPORTS D’EFFLUENTS AVANT CULTURES D’HIVER Fumier litière accumulée Bovins Fumier Mou bovins Fumier Porcs Fumier Ovins Fumier Canards prêts à gaver Fumier Poulets labels après stockage au champ Bovins Dilué bovins Veaux Canards en gavage Porcs mixtes naisseurs engraisseurs Fientes humides poules pondeuses Fientes pré-séchées de poules pondeuses COMPOST de bovins ovin porc % d’azote disponible l’année de l’apport Apport d’automne Sols Teneur Apport d’automne sensibles au lessivage Apport au moyenne en Sols peu sensibles ou pluvio hivernale printemps azote (kg/t) au lessivage importante 4.5-7 15 10 4-7 20 10 5-8 20 10 6-10 20 10 4-6 25 15 8-16 30 15 50 2-4 30 15 50 1-2 30 15 50 1-4 40 20 60 1.5-3.5 40 20 60 2-6 40 20 60 15-20 40 20 60 30-40 40 20 60 6 à 10 5 5 10 Tableau n°4 : valeurs agronomique effluents vinicoles et prunicoles Source : analyse caves 33+24 ;BIP. ATTENTION ces données changent en fonction de l’eau utilisée par litre de vin et/ou de prunes séchées. N’hésitez pas à nous contacter : U/m3 directement assimilable N P K Chambre d’Agriculture Eff.vinicoles 0,1 0,44 0,4 du Lot et Garonne Eff.prunicoles 0,02 0,004 0,1 Service Territoires 05 53 77 83 08, Service Productions végétales : • CAU : coefficient d’utilisation de l’azote (F): 05 53 77 83 39, - conditions normales (cas général) : 0,8 à 0,9 - conditions défavorables exceptionnelles : 0,7 Service Elevage 05 53 77 84 21 www.lot-et-garonne.chambagri.fr blé tournesol Précédent 70 objectif de rendement (qtx/ha) A 2,2 besoin culture tab n°1 B 30 5 0,2 0,8 70 70*3,2 =224 30*5*0,2 =30 CAU F Effet Quantité Azote Azote besoin fournitures direct effluents effluents apporté par parcelle sol tabn°2 effluents T ou m3 tab n°3 effluents 1= A * B 2 tab n°3 C D 3=C*D*E E (224-70-30)/0,8 =155 fumier bovin ammonitrate 1 2 août janvier, mars, avril dose azote miNature Nombre Période néral à apporter apports d’apports d’apport en prévisionnel prévus prévu envisagé = (1-2-3)/CAU Est-ce qu’une culture intermédiaire est prévue ? : OUI NON Quelle est la prévision de la gestion des résidus et repousses? : Ilot cultural * : regroupement de parcelles avec la même culture et le même itinéraire technique exportés, enfouis? Surface concernée * : faire différentes lignes de calcul en fonction des apports organiques. Ex: 1 ilot de maïs avec 1 apport de fumier sur 1 partie seulement => faire 2 lignes de calcul 10 Parcelles surface culture ou ilot concernée semée cultural * * (ha) 1 ilot 1, 3, 5 n° ligne NOM AGRICULTEUR : ANNEE 200….. PLAN DE FUMURE PREVISIONNEL (utiliser la notice explicative) p40 15/11/07 70 Date semis rendement ou réalisé implantation qtx/ha prairies ammonitrate ammonitrate ammonitrate ammonitrate ammonitrate 20/1/8 15/3/8 15/4/8 150 kg 30 T fumier bovin 31/8/7 Quantité * Nature de l’apport * date apport beau beau beau nuageux conditions climatiques (beau, couvert,…) 30*5*0,2 = 30 150*0,33 5 = 50 150*0,33 5 = 50 150*0,33 5 = 50 N kg* teneur P facultatif K facultatif Apport en unités/ha Quantité * : exemple 300kg/ha d’ammonitrate 30+50+50+5 0 = 180 total N Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne : 05 53 77 83 08 Nature apport * : exemple urée, ammonitrate, fumier bovins,… n°ligne * : reprendre le n° de ligne du plan prévisionnel pour avoir les informations suivantes : n°ilot, surface concernée, cultures 1 n° ligne * NOM AGRICULTEUR : ANNEE 200….. ENREGISTREMENT DES APPORTS AZOTES enfouis non Devenir résidus Cultures intermédiaide récolte ? re ? Si oui : espèce (exportés, semée?, date?, enfouis) quelle destruction? p41 p42 environnement Cours d’eau « Conditionnalité » et « ZNT » L’arrêté préfectoral 2007-273-1 du 30 septembre 2007 fixe pour la campagne 2007/2008, le niveau de protection des cours d’eau dans le cadre de la conditionnalité et des zones non traitées. Niveau de protection des communes Cours d’eau à protéger (sur la carte IGN 1/25 000) Obligations Les cours d’eau protégés sont les mêmes au titre de la conditionnalité et des Zones Non Traitées (Z.N.T.). Trois groupes de communes correspondent à trois niveaux de protection des cours d’eau : Faible ou modéré Traits bleus continus nommés et non nommés moyen Traits bleus continus nommés et non nommés et traits discontinus nommés Fort Traits bleus continus nommés et non nommés et traits discontinus nommés et non nommés = tous les cours d’eau Bandes enherbées et respect ZNT 5 mètres minimum Liste des communes avec classification : niveau de protection AGEN Modéré AGME Moyen AGNAC modéré AIGUILLON fort ALLEMANS-DU-DROPT moyen ALLEZ-ET-CAZENEUVE fort ALLONS moyen AMBRUS fort ANDIRAN moyen ANTAGNAC modéré ANTHE modéré ANZEX modéré ARGENTON modéré ARMILLAC modéré ASTAFFORT modéré AUBIAC modéré AURADOU moyen AURIAC-SUR-DROPT fort BAJAMONT modéré BALEYSSAGUES fort BARBASTE moyen BAZENS fort BEAUGAS moyen BEAUPUY fort BEAUVILLE modéré BEAUZIAC modéré BIAS fort BIRAC-SUR-TREC fort BLANQUEFORT/BRIOLANCE modéré BLAYMONT modéré BOE modéré BON-ENCONTRE modéré BOUDY-DE-BEAUREGARD moyen BOUGLON modéré BOURGOUGNAGUE modéré BOURLENS modéré BOURNEL modéré BOURRAN fort BOUSSES moyen BRAX moyen Nom BRUCH BRUGNAC BUZET-SUR-BAISE CAHUZAC CALIGNAC CALONGES CAMBES CANCON CASSENEUIL CASSIGNAS CASTELCULIER CASTELJALOUX CASTELLA CASTELMORON-SUR-LOT CASTELNAUDDE-GRATECAMBE CASTELNAU-SUR-GUPIE CASTILLONNES CAUBEYRES CAUBON-SAINT-SAUVEUR CAUDECOSTE CAUMONT-SUR-GARONNE CAUZAC CAVARC CAZIDEROQUE CLAIRAC CLERMONT-DESSOUS CLERMONT-SOUBIRAN COCUMONT COLAYRAC-SAINT-CIRQ CONDEZAYGUES COULX COURBIAC COURS COUTHURES/GARONNE LA CROIX-BLANCHE CUQ CUZORN DAMAZAN DAUSSE DEVILLAC DOLMAYRAC fort modéré fort modéré moyen modéré modéré fort moyen modéré modéré modéré modéré fort fort modéré modéré modéré modéré moyen moyen modéré modéré modéré moyen fort modéré fort fort moyen moyen modéré modéré moyen modéré modéré modéré moyen moyen modéré moyen DONDAS DOUDRAC DOUZAINS DURANCE DURAS ENGAYRAC ESCASSEFORT ESCLOTTES ESPIENS ESTILLAC FALS FARGUES-SUR-OURBISE FAUGUEROLLES FAUILLET FERRENSAC FEUGAROLLES FIEUX FONGRAVE FOULAYRONNES FOURQUES-SUR-GARONNE FRANCESCAS FRECHOU FREGIMONT FRESPECH FUMEL GALAPIAN GAUJAC GAVAUDUN GONTAUD-DE-NOGARET GRANGES-SUR-LOT GRATELOUP GRAYSSAS GREZET-CAVAGNAN GUERIN HAUTEFAGE-LA-TOUR HAUTESVIGNES HOUEILLES JUSIX LABASTIDE-CASTELMOUROUX LABRETONIE LACAPELLE-BIRON modéré modéré modéré modéré fort modéré moyen fort moyen modéré modéré modéré fort fort modéré fort modéré fort modéré moyen modéré modéré fort modéré modéré moyen fort modéré moyen modéré modéré modéré modéré fort moyen modéré moyen fort modéré moyen modéré LACAUSSADE LACEPEDE LACHAPELLE LAFITTE-SUR-LOT LAFOX LAGARRIGUE LAGRUERE LAGUPIE LALANDUSSE LAMONTJOIE LANNES LAPARADE LAPERCHE LAPLUME LAROQUE-TIMBAUT LASSERRE LAUGNAC LAUSSOU LAUZUN LAVARDAC LAVERGNE LAYRAC LEDAT LEVIGNAC-DEGUYENNE LEYRITZ-MONCASSIN LONGUEVILLE LOUBES-BERNAC LOUGRATTE LUSIGNAN-PETIT MADAILLAN MARCELLUS MARMANDE MARMONT-PACHAS LE MAS-D’AGENAIS MASQUIERES MASSELS MASSOULES MAUVEZIN-SUR-GUPIE MAZIERES-NARESSE MEILHAN-SUR-GARONNE MEZIN modéré modéré moyen fort modéré fort moyen moyen modéré modéré moyen moyen modéré modéré moyen modéré moyen modéré modéré fort modéré modéré fort moyen modéré fort fort modéré fort moyen fort fort modéré modéré modéré modéré modéré fort modéré fort moyen p43 Les plans d’eau situés en travers des cours d’eau protégés sont également à protéger. Les plans d’eau situés en travers de cours d’eau non protégés ne sont pas à protéger. Les points d’eau autres que les cours d’eau et plans d’eau ne sont pas à protéger ni au titre de la conditionnalité ni au titre des ZNT. Les bandes enherbées au titre de la conditionnalité sont d’une largeur minimale de 5 mètres et la surface cumulée doit être d’au moins 3 % de la surface consacrée aux céréales, oléagineux, protéagineux, lin, chanvre et gel. L’utilisation des produits phytosanitaires en pulvérisation ou poudrage doit être réalisée en respectant une zone non traitée (ZNT) d’une largeur minimale de 5 mètres en l’absence de mention sur l'étiquetage. Si la largeur de ZNT mentionnée sur l’étiquetage est de 20 ou 50 mètres, celle-ci peut être réduite à 5 mètres à condition de respecter simultanément les conditions suivantes : - présence d’un dispositif végétalisé permanent de 5 mètres herbacé (bandes enherbées) ou arbustif pour les cultures hautes (vergers, viticulture), - utilisation de buses limitant la dérive (liste publiée au Bulletin officiel de Ministère de l’Agriculture) - enregistrement des applications de produits effectués sur la parcelle La campagne 2007/2008 est une période de transition pendant laquelle la mise en place d’un dispositif végétalisé permanent pour réduire la ZNT de 20 ou 50 mètres à 5 mètres ne donnera pas lieu à des arrachages ou à des destructions obligatoires en cultures permanentes. Les « petits producteurs » sont exonérés de l’obligation de bandes enherbées mais doivent respecter la Zone Non Traitée. MIRAMONT-DE-GUYENNE MOIRAX MONBAHUS MONBALEN MONCAUT MONCLAR MONCRABEAU MONFLANQUIN MONGAILLARD MONHEURT MONSEGUR MONSEMPRON-LIBOS MONTAGNAC-SUR-AUVIGNON MONTAGNAC-SUR-LEDE MONTASTRUC MONTAURIOL MONTAUT MONTAYRAL MONTESQUIEU MONTETON MONTIGNAC-DE-LAUZUN MONTIGNAC-TOUPINERIE MONTPEZAT MONTPOUILLAN MONVIEL MOULINET MOUSTIER NERAC NICOLE NOMDIEU PAILLOLES PARDAILLAN PARRANQUET LE PASSAGE PAULHIAC PENNE-D’AGENAIS PEYRIERE PINDERES PINEL-HAUTERIVE POMPIEY POMPOGNE PONT-DU-CASSE PORT-SAINTE-MARIE POUDENAS POUSSIGNAC PRAYSSAS PUCH-D’AGENAIS PUJOLS PUYMICLAN PUYMIROL PUYSSERAMPION RAYET RAZIMET REAUP-LISSE LA REUNION RIVES ROMESTAING ROQUEFORT ROUMAGNE RUFFIAC SAINT-ANTOINEDE-FICALBA SAINT-ASTIER SAINT-AUBIN SAINT-AVIT SAINT-BARTHELEMYD’AGENAIS SAINTE-BAZEILLE SAINT-CAPRAIS-DE-LERM SAINT-COLOMBDE-LAUZUN SAINTE-COLOMBEDE-DURAS SAINTE-COLOMBEDE-VILLENEUVE SAINTE-COLOMBEEN-BRUILHOIS SAINT-ETIENNE-DEFOUGERES SAINT-ETIENNE-DEVILLEREAL SAINT-EUTROPE-DE-BORN SAINT-FRONT-SURLEMANCE SAINTE-GEMMEMARTAILLAC SAINT-GERAUD SAINT-HILAIRE-DELUSIGNAN SAINT-JEAN-DE-DURAS SAINT-JEAN-DE-THURAC SAINT-LAURENT SAINT-LEGER SAINT-LEON SAINTE-LIVRADE-SUR-LOT SAINTE-MARTHE SAINT-MARTIN-CURTON SAINT-MARTIN-DEBEAUVILLE SAINT-MARTIN-DEVILLEREAL SAINT-MARTIN-PETIT SAINTE-MAURE-DEPEYRIAC SAINT-MAURICE-DELESTAPEL SAINT-MAURIN SAINT-NICOLAS-DELA-BALERME SAINT-PARDOUXDU-BREUIL SAINT-PARDOUX-ISAAC SAINT-PASTOUR SAINT-PE-SAINT-SIMON SAINT-PIERRE-DE-BUZET SAINT-PIERRE-DE-CLAIRAC SAINT-PIERRE-SUR-DROPT SAINT-QUENTIN-DU-DROPT SAINT-ROBERT SAINT-ROMAIN-LE-NOBLE SAINT-SALVY SAINT-SARDOS SAINT-SAUVEUR-DEMEILHAN SAINT-SERNIN SAINT-SIXTE SAINT-SYLVESTRESUR-LOT SAINT-URCISSE SAINT-VINCENT-DELAMONTJOIE SAINT-VITE SALLES SAMAZAN SAUMEJAN SAUMONT SAUVAGNAS LA SAUVETAT-DE-SAVERES LA SAUVETAT-DU-DROPT LA SAUVETAT-SUR-LEDE SAUVETERRE-LA-LEMANCE SAUVETERRE-SAINT-DENIS SAVIGNAC-DE-DURAS SAVIGNAC-SUR-LEYZE SEGALAS SEMBAS SENESTIS SERIGNAC-PEBOUDOU SERIGNAC-SUR-GARONNE SEYCHES SOS SOUMENSAC TAILLEBOURG TAYRAC LE TEMPLE-SUR-LOT THEZAC THOUARS-SUR-GARONNE TOMBEBOEUF TONNEINS TOURLIAC TOURNON-D’AGENAIS TOURTRES TREMONS TRENTELS VARES VERTEUIL-D’AGENAIS VIANNE VILLEBRAMAR VILLEFRANCHE-DUQUEYRAN VILLENEUVE-DE-DURAS VILLENEUVE-SUR-LOT VILLEREAL VILLETON VIRAZEIL XAINTRAILLES SAINT-GEORGES modéré modéré modéré moyen moyen moyen modéré modéré fort fort moyen modéré moyen modéré modéré modéré modéré modéré fort fort modéré modéré modéré fort modéré fort moyen moyen fort modéré moyen moyen modéré fort modéré moyen modéré modéré moyen fort moyen modéré fort moyen modéré modéré moyen moyen modéré modéré modéré modéré moyen moyen modéré modéré moyen modéré modéré modéré moyen fort moyen modéré modéré fort modéré modéré fort fort moyen fort modéré modéré modéré moyen moyen fort fort modéré fort moyen moyen fort fort modéré modéré modéré moyen moyen moyen modéré moyen moyen modéré moyen moyen fort modéré moyen modéré modéré modéré moyen fort fort fort modéré moyen modéré moyen moyen modéré moyen moyen moyen Contact. Service Territoires : Philippe Marulaz au 05 53 77 83 24 ou Maryse Lespès au 05 53 77 83 17 (voir carte en page suivante) moyen modéré modéré moyen modéré modéré fort modéré moyen moyen moyen modéré fort modéré moyen fort fort modéré fort modéré moyen modéré moyen modéré modéré moyen modéré modéré moyen modéré fort modéré modéré fort fort modéré fort moyen fort moyen p44 céréales formation p45 La comptabilité Un outil à utiliser ! La comptabilité est un outil de gestion et de pilotage d’une entreprise. Il s’agit même de son rôle principal. Et pourtant, dans la pratique, elle est fort peu utilisée à ces fins. La fiscalité prend le dessus et devient le seul objectif des documents comptables annuels. Sans remettre en question cet objectif, qui est légitime pour toutes les entreprises soumises au régime fiscal des bénéfices agricoles réels, la comptabilité sert à établir le patrimoine de l’entreprise, à déterminer son résultat et le revenu de l’agriculteur qui en découle, à calculer les prix de revient de ses produits, les marges… Ces éléments ne sontils pas plus importants que la seule fiscalité ? D’une manière provocatrice, ne vaudrait-il pas mieux payer davantage d’impôt ? (plus d’impôt signifiant plus de revenu). Bien évidemment, pour un revenu déter- miné, il est normal de rechercher toutes les solutions possibles pour atténuer et limiter au maximum la pression fiscale. C’est notre rôle de Conseiller d’Entreprise. Le principal écueil à la non-utilisation de la comptabilité par le chef d’exploitation agricole est la méconnaissance de l’analyse qui peut en être faite. De fait la Chambre d’Agriculture vous propose trois formations : - Comprendre sa comptabilité, l’analyser de manière simple, l’utiliser avant de prendre une décision, tels sont les objectifs de la formation « la comptabilité : la comprendre et l’utiliser pour gérer » mise en place par la Chambre d’Agriculture : Durée : 1 jour – date : 21 février 2008 – lieu : Agen, Chambre d’Agriculture – intervenante : Gaëtane Vassal. - La formation « activités agricoles et régimes fiscaux : ce qu’il faut savoir » constitue un bon complément d’information sur la fiscalité elle-même : Durée : 1 jour – date : 6 mars 2008 – lieu : Agen, Chambre d’Agriculture – intervenante : Gaëtane Vassal. Et si vous vous posez des questions sur les sociétés en agriculture, « les principales sociétés agricoles, comment faire son choix ? » : Durée : 1 jour – date : 27 mars 2008 – lieu : Agen, Chambre d’Agriculture – intervenante : Gaëtane Vassal. Contact. Chambre d’Agriculture Centre de Formation au 05 53 77 83 50 Service Entreprise au 05 53 77 83 18 Fax : 05 53 77 83 51 p46 formation PROGRAMME DES STAGES - HIVER 2008 Se former pour réussir Acquérir de nouvelles compétences pour développer votre entreprise, c'est innover ou simplement s'enrichir de nouvelles connaissances. C'est ce que le Centre de Formation de la Chambre d'Agriculture vous propose au travers des différentes formations mises en place, à votre demande. Gestion de l'exploitation • Comptabilité. La comprendre et l'utiliser pour gérer Objectifs : Comprendre les données chiffrées de son exploitation et s'en servir pour prendre de bonnes décisions de gestion Programme : - Définition de la comptabilité - Présentation des différents documents donnés aux agriculteurs tenant une comptabilité de gestion : bilan, compte de résultat, divers tableaux de dossier de gestion avec notamment les soldes intermédiaires de gestion, le tableau de financement et les différents ratios. Durée : 1 jour Date : 21 février 2008 Lieu : Agen, Chambre d'Agriculture Coût : 25 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Gaëtane VASSAL Conseillère entreprise Chambre d'Agriculture 47 • Les principales sociétés agricoles, comment faire son choix ? Objectifs : Connaître les différentes sociétés d'exploitation agricole afin de choisir celle qui est la mieux adaptée à sa situation. Programme : - Définition et objet de chaque type de société. Membres, capital social, apports, dirigeants, responsabilité financière des membres, régime fiscal, statut social, rémunération du travail des associés, répartition des bénéfices ou des pertes. - Approche fiscale, approche sociale, approche personnelle - Aspect relationnel, aspect décisionnel, aspect patrimonial Durée : 1 jour Date : 27 mars 2008 Lieu : Agen, Chambre d'Agriculture Coût : 25 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Gaëtane VASSAL Chambre d'Agriculture 47 • Activités agricoles et régimes fiscaux. Ce qu'il faut savoir Objectifs : Permettre aux agriculteurs de ne plus simplement subir mais d'être acteur en utilisant leur possibilité de choix d'un régime plutôt qu'un autre en fonction de l'activité agricole pratiquée. Programme : - Définition des activités agricoles et présentation des différents régimes fiscaux : IR/BA, BIC, BNC, IS/BIC. - Impôt sur le revenu : Personnes concernées, Principes - Impôt sur le revenu et régimes fiscaux applicables : Bénéfices agricoles, Bénéfices industriels et commerciaux, Bénéfices non commerciaux- Cas particulier des jeunes agriculteurs. Impôt sur le revenu et pluralité fiscale - Impôt sur les société. Sociétés concernées. Principes - Impôt sur les sociétés et régimes fiscaux applicables, Réel simplifié BIC, Réel normal BIC - Comparaison IS et BA/IR. Avantages et inconvénients de l'IS - TVA, Régime agricole, Régime général, TVA et IS, TVA bailleur de biens rurauxDurée : 1 jour Date : 6 mars 2008 Lieu : Agen, Chambre d'Agriculture Coût : 25 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Gaëtane VASSAL Conseillère entreprise Chambre d'Agriculture 47 • Repérer ses marges de progrès en atelier bovins viande Objectifs : Permettre de repérer les points forts et les marges de progrès de son atelier bovin viande et d'établir son plan d'action. Programme : - Comparer ses propres résultats à celui du groupe - Analyser sa situation. A partir des résultats de groupe extraire les points forts et marges de progrès - Construire un plan d'action. A partir de la restitution des travaux de groupe, chacun propose un plan d'action. - Comment lever les freins ? Durée : 1 jour Date : 26 mars 2008 Lieu : Monflanquin Coût : Gratuit pour les adhérents Bovins croissance, autres publics nous consulter Intervenante : Caroline GUIBE Conseillère agricole Chambre d'Agriculture 47 • S'installer en agriculture biologique Objectif : Evaluer son projet d'installation en agriculture biologique. Programme : - Connaître les principales bases de l'agriculture biologique afin d'envisager un projet de conversion. - Identifier les démarches pour une installation en agriculture. - Clarifier les objectifs de son installation. - Déterminer les adaptations et les changements techniques à mettre en œuvre pour appliquer la réglementation bio. - Identifier les filières de commercialisation existante en agriculture biologique. - Analyser le fonctionnement d'une exploitation en agriculture biologique. - Evaluer les conséquences d'une installation en agriculture biologique. Durée : 3 jours Dates :14,15 et 31 janvier 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste Livrade Coût : 75 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenantes : Marie VIDAL Technicienne Bio Chambre d'Agriculture 47, Stéphanie FABRY Conseillère installation Chambre d'Agriculture 47. Informatique • Atelier personnalisé informatique Pré-requis à l'entrée en formation : - Aucun pré-requis n'est demandé. - Lors de votre inscription, un questionnaire d'évaluation vous sera proposé par téléphone et nous permettra de définir ensemble un parcours de formation adapté. Objectifs : Comprendre le fonctionnement de l'ordinateur, devenir autonome dans l'utilisation de l'informatique, être capable d'utiliser des logiciels de base pour faire des courriers, réaliser des factures. Programme : - Description de l'informatique, - Utilisation de Windows, - Initiation et/ou perfectionnement à Word (traitement de texte), - Initiation et/ou perfectionnement à Excel (tableur / calculs), Durée : Parcours individualisé proposé de 8 séquences de 7 heures maximum (à définir selon les besoins) Dates : 5,6,7,12,13,14,19,20 Février 2008 Lieu : Agen, Chambre d'Agriculture Coût : 30 euros /jour pour les personnes VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Alain ROGER Informaticien Chambre d'Agriculture 47 • Créer un site internet Objectifs : Créer et mettre en ligne un site Internet. Programme : - Comprendre le principe des pages web, - Analyser la mise en forme des pages web, - Mettre le site en ligne. Durée : 3 jours Dates : 22,23,24 Janvier 2008 Lieu : Agen, Chambre d'Agriculture Coût : 130 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Alain ROGER Informaticien Chambre d'Agriculture 47 p47 Productions animales et végétales • Comment améliorer la qualité cellulaire du lait Objectif : Améliorer et approfondir les connaissances des éleveurs sur la problématique cellulaire. Trouver des solutions à chaque cas. Programme : - Présentation des problèmes de chaque exploitant. Echange entre éleveurs et intervenants sur les difficultés à maîtriser la qualité du lait, sur les pratiques mises en œuvre dans les élevages, sur les préjugés et les difficultés rencontrées - A partir des échanges et des problèmes rencontrés, mise en place d'une stratégie pour se réapproprier des connaissances simples, pratiques pour agir avec efficacité - Visite d'une exploitation maîtrisant le problème de la qualité cellulaire Echange avec l'exploitant Durée : 2 jours Dates : 24 janvier et 21 février 2008 Lieu : Ste Livrade et sur sites Coût : 25 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants :.Vétérinaire , Michel GALINOU, Conseiller à la Chambre d'Agriculture • Le point sur les économies d'énergie en élevage Objectif : Porter à la connaissance des éleveurs l'existence d'outils, de pratiques et de technologies leur permettant d'économiser de l'énergie à partir des ressources de l'exploitation (plantes, chaleur, déjections, etc …) Programme : - A partir de cas concrets, imaginer des solutions pratiques dans les exploitations - Visite d'exploitation. Témoignage des agriculteurs. Explications données par les intervenants Durée : 1 jour Date :. 6 mars 2008 Lieu : Ste Livrade et sur sites Coût : 25 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Vétérinaire, Michel GALINOU, Conseiller à la Chambre d'Agriculture • Réussir sa technologie fromagère et sécuriser l'hygiène Objectif : Décrire un itinéraire de fabrication de fromage fermier (caillé lactique ou pâte pressée). A partir de ces repères, éviter les accidents de fabrication. Travail pratique sur les deux produits. Démontrer l'importance des différentes mesures. Faire approprier ce plan de maîtrise de fabrication aux stagiaires. Programme : - Déroulé du process de fabrication avec les opérations incontournables. - Mise en place des technologies de fabrication - Observer à partir des différentes étapes la texture du fromage, sa couleur et son goût - Présentation des résultats de la fabrication à partir des travaux pratiques. Constats par rapport aux accidents de fabrication. Durée : 2 jours Dates :14 et 15 janvier 2008 Lieu : Agen et sur sites Coût : 100 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants :. Patrick ANGLADE, Technicien fromager, Alain CAVALIE, Conseiller Elevage à la Chambre d'Agriculture • Initiation au dressage de chiens de troupeaux Objectifs : Acquérir des bases solides sur l'éducation du chien et son dressage. Mettre le chien en présence du troupeau, contrôler ses déplacements et son comportement au travail. Programme : - Reconnaître l'importance du rôle du chien de troupeau, - Appliquer les ordres d'obéissance, - Pratiquer les ordres de contournement pour maintenir le troupeau ou le ramener en un lieu donné. Durée : 4 jours Dates : 28 janvier, 19 février, 11 mars, 1er avril 2008 Lieu : Lévignac de Guyenne Coût :150 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Jean-François CALMET moniteur agréé de l'institut de l'élevage • Perfectionnement au dressage des chiens de troupeaux Objectifs : Faire travailler le maître et le chien sur des points non maîtrisés à ce jour ou sur des manipulations particulières de l'élevage. Faciliter toutes les manipulations quotidiennes, au niveau du temps de travail, de la sécurité. Programme : - Evaluer l'évolution du travail du chien et des ordres donnés par son maître, - Réaliser des ordres pour de la contention. Durée : 1 jour Date : 10 mars 2008 Lieu : Lévignac de Guyenne Coût : 50 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Jean-François CALMET moniteur agréé de l'institut de l'élevage, Alain CAVALIE, Technicien EDE • Piloter l'irrigation avec des tensiomètres Objectif : Etre capable d'ajuster en permanence la dose d'eau nécessaire à la culture, au moment opportun, tout en générant des économies d'eau, en pilotant l'irrigation avec des tensiomètres. Programme : - Expliquer les principes de pilotage de l'irrigation avec des tensiomètres, - Utiliser les guides de pilotage tensiométriques, - Apprendre à calculer la dose apportée par l'installation d'arrosage, - Mettre en place les tensiomètres, - Enregistrer les données lues sur les tensiomètres pour réaliser un suivi de l'irrigation tout au long de la campagne. Durée : 2 jours Dates : 24 janvier, 7 février 2008 sur arboriculture (pommiers, pruniers) Lieu : Ste Livrade et sur sites Coût : 50 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Jacques PRIM, Ingénieur Chambre d'Agriculture 47 • Appliquer la réglementation sur l'eau sur son exploitation Objectif : Connaître et comprendre la gestion de l'eau et son cadre réglementaire et l'appliquer à l'exploitation Programme : - Dire ses attentes, ce qui est connu et le mettre en commun - Etre capable d'appréhender le cadre réglementaire et savoir à quel moment et à quoi il s'applique - Etre capable d'appliquer la réglementation sur l'eau - Restituer les cas concrets pour partager les enseignements avec l'ensemble des stagiaires et compléter les enseignements à en tirer. Durée : 1 jour Dates : 12 février 2008 Lieu : Agen, Chambre d'Agriculture Coût : 25 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Laurette PARAVANO Conseillère hydraulique à la Chambre d'Agriculture 47 Organisation du travail - Gestion du temps - Emploi • Gagner en confort et en efficacité en maîtrisant son temps Objectifs : Faire le diagnostic de ses pratiques, prendre du recul sur notre manière personnelle d'appréhender le temps, de capter et hiérarchiser nos priorités, de maîtriser les échéances, de planifier nos activités, de remédier aux pertes de temps. Mettre en évidence des pistes d'amélioration pour chacun et permettre d'établir un plan d'action. Programme : - Analyser sa relation personnelle au temps, - Savoir capter l'essentiel pour mettre le temps au service de nos priorités, - Gagner du temps en communiquant mieux, - Mettre à son service des outils simples d'organisation, - Etablir un plan d'amélioration personnel. Durée : 2 jours Dates : 21 et 28 janvier 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste Livrade Coût : 100 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Martine GOUJON, Formatrice en communication et en efficacité professionnelle. • Vivre mieux sa vie en se préservant du stress Objectifs : Comprendre les mécanismes du stress et l'influence de notre façon d'être dans les phénomènes de stress chronique ; s'exercer à se détendre rapidement ; améliorer sa maîtrise émotionnelle et mobiliser de nouvelles ressources pour se sentir en accord avec soi-même et avec les autres. Programme : - Comprendre les mécanismes du stress, - Connaître son propre fonctionnement face à une situation vécue comme stressante, - Acquérir des techniques simples pour se détendre et récupérer, - Apprendre à relativiser, - Développer la confiance en soi, - Adopter des outils efficaces, - Etablir un plan d'action personnel. Durée : 2 jours Dates : 11 et 12 février 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste Livrade Coût : 100 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Martine GOUJON, Formatrice en communication et en efficacité professionnelle. p48 formation Communication Commercialisation - Marketing • Se perfectionner à l'Anglais touristique Pré-requis : Parler l'anglais de base Objectif : Perfectionner son anglais parlé. Programme : - Communiquer avec les autres, accueillir, prendre contact, se présenter, - Parler de son village, de sa région, de sa production, - Vendre ses produits. Durée : (6 h/jour) de 10h à 16h Dates : 13, 20, 27 mars, 3 avril 2008 Lieu : Maison Familiale Rurale de Miramont de Guyenne Coût : 150 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Marie-Hélène BORDIN, Formatrice à l'Anglais, MFR de Miramont • Optimiser vos ventes à la ferme Pré-requis : être en activité et exercer à la ferme. Objectif : Accueillir et vendre à la ferme. Programme : - Organiser avec souplesse son environnement et sa gestion du temps, pour offrir une disponibilité professionnelle. - S'animer d'un état d'esprit d'ouverture et d'intérêt de l'autre. - Développer ce que les visiteurs attendent de nous : Convivialité, chaleur, sympathie et professionnalisme. - Faire partager la qualité de son environnement, en utilisant la technique de vente pédagogique. - Suggérer et présenter ses produits avec simplicité et efficacité. - Investir dans la dernière impression en mobilisant les meilleures attitudes qui favorisent la fidélisation. Durée : 1 jour Date : le 11 janvier 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste Livrade Coût : 50 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Patrick CHAUB, Consultant Marketing D'autres formations sont en cours d'élaboration, n'hésitez pas à consulter notre site www.lot-et-garonne.chambagri.fr. Le coût mentionné pour chaque formation est le prix à payer par les contributeurs VIVEA (exploitant, conjoint collaborateur, aide familial) à jour de leurs cotisations MSA. Pour les salariés agricoles ou tout autre public, nous contacter au 05.53.77.83.50. un devis vous sera envoyé. client par téléphone, vendre ses produits, ses prestations, négocier des délais de paiement, gérer les impayés. Programme : - Accueillir : Prendre des messages, créer une relation de confiance, développer le relationnel, donner envie d'être rappelé...). - Prendre des commandes, développer le mieux et le plus vendre : Profiter du climat " demandeur " pour développer la commande initiale. - Faire face aux mécontents, déçus, râleurs, agressifs : Les mots à éviter, à privilégier, les erreurs à ne pas commettre, les techniques pour gérer ces situations. - Relancer des factures : L'organisation, la motivation et le choix des arguments à utiliser suivant la typologie du client. - Prendre R.D.V : Les règles d'or pour accrocher, intéresser et fixer un R.D.V. Durée : 1 jour Date : le 25 janvier 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole • Optimiser vos contacts Agricole à Ste Livrade téléphoniques Coût : 50 euros /personne VIVEA, Pré-requis : être en activité. autres publics nous consulter Objectifs : Optimiser les contacts Intervenant : Patrick CHAUB, téléphoniques pour accrocher le Consultant Marketing • Développer vos ventes sur les marchés Pré-requis : être en activité et exercer sur les marchés. Objectif : Développer vos ventes sur les marchés. Programme : - Les fondamentaux dans la présentation d'un stand. - Les techniques d'accroche. - Les trucs et astuces pour vendre plus, ou faire découvrir d'autres produits. - Les conclusions de vente. - Les objections les plus fréquentes sur le marché. - Les cas de figure les plus fréquents, du plus simple au plus déstabilisant. Durée : 1 jour Date : le 18 janvier 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste Livrade Coût : 50 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Patrick CHAUB, Consultant Marketing informatique p49 Banque de Données Sol Un outil d'aujourd'hui et de demain ! La Banque de Données Sol sera à disposition des agriculteurs qui le souhaitent, dès la campagne 2008. Afin de vous faire connaître cet outil novateur, la Chambre d'Agriculture organisera des journées de sensibilisation et des stages. Solution informatique proposée aux agriculteurs, la Banque de Données Sol (BD Sol), imaginée par les Chambres d'Agriculture d'Aquitaine, permet de gérer l'exploitation par le biais d'internet. Outre un service à moindre coût, ce dispositif apporte des avantages non négligeables. L'agriculteur renseigne une seule fois toutes les données de son exploitation et ce, quel que soit le dossier. Il conserve l'historique de son entreprise. Enfin, il dispose d'un outil de gestion et de développement unique dans le cadre de son activité ! Véritable boîte à outil La BD Sol décline différentes applications : - En premier lieu, elle permet de gérer les sols. C'est à dire : dessins des îlots avec un outil de cartographie simple, récupération des îlots PAC dessinés par la D.D.A., identification des parcelles, identification des cultures, calcul des surfaces, positionnements des repères de l'exploitation (silos, parcours, bâtiments, pivots d'irrigation…). Ces potentialités pouvant être utilisées pour les déclarations P.A.C. - D'autre part, elle permet de répondre aux obligations administratives ou de la profession. C'est à dire : conditionnalité, cahier des charges produit, enregistrement des travaux sur les parcelles (semis, dates, espèces, variétés…), intrants, types d'engrais (minéral, organique, quantités, dates…), traitements phytosanitaires (types, causes, doses, produits actifs…), pratiques agricoles (récolte, quantités, binage, hersage…). Ces enregistrements offrent la possibilité d'éditer tous les événements, parcelle par parcelle, mais aussi, notamment pour les agriculteurs situés en zones vulnérables, d'imprimer le cahier d'enregistrement fumures. Les modalités d'impression peuvent également répondre à des besoins spécifiques des cahiers des charges. - Enfin le logiciel offre l'opportunité de faire de la gestion prévisionnelle ; par exemple calendrier prévisionnel de fumure pour optimiser les commandes ou encore établissement de plans d'épandages. Pour les éleveurs, la Banque de Données Sol présente la double potentialité de gérer le sol et de gérer l'élevage au sein d'un pack global prenant en compte les pâturages ou encore les quantités d'effluents qui serviront, sans ressaisie, à établir les plans de fumure. Les éleveurs déjà abonnés au logiciel Selso, utiliseront un identifiant identique pour entrer dans la BD Sol. Trois niveaux de prestations Toutes les données enregistrées par l'agriculteur sont bien évidemment confidentielles. Leur stockage permet simplement de bénéficier d'un historique et de faire des comparaisons et analyses pour une réflexion à plus long terme. S'il le désire, l'utilisateur peut également exporter certaines informations vers sa coopérative ou la structure agricole de son choix. Trois types de prestations seront proposés : - Le niveau 1 de la BD Sol comprend : les îlots, les parcelles, la saisie de l'assolement pour faire la déclaration PAC. - Le niveau 2 de la BD Sol comprend les applications du niveau 1, ainsi que l'enregistrement des pratiques. - Le niveau 3 comprend le niveau 1 et le niveau 2, ainsi que la gestion prévisionnelle de la fertilisation. A ces applications s'ajoutent, si besoin, celles du logiciel Selso (IPG, sanitaire, génétique et pocket). Contacts. Philippe Marulaz au 05 53 77 83 24 Claude Vincent au 05 53 77 83 03. Rencontres AGENCE JACKY créée en 1967 - Mme O.DUTEY 82, rue Creuzet - 47200 MARMANDE Tél. 05 53 64 30 54 Petite agence - Travail sérieux - Documentation gratuite Adhésion Messieurs : 6 mois 350 euros Gratuit : Jeunes Filles et Dames 47 - J Fille célibataire 33 ans, aide-soignante sans charge, recherche Mr situation indifférente mais avec travail. 47 - Auxiliaire de vie 32 ans, salaire, voiture, 2 enfants, recherche Mr 32-45 ans, travail stable même avec 1 ou 2 enfants. 47 - Professeur de musique, célibataire, 40 ans, aime les arts, le sport, désire rencontrer Mr 37-50 ans, sportif, sérieux, bon niveau. Immobilier AV St-Jean-de-Luz, appt. T4 meublé, 70 m2, 2 chambres, salle à manger, salon, cuisine, sdb, wc, chauffage gaz, 2 parking, piscine. Prix 250 000 euros. Tél. : 05 53 87 54 56. Auto-moto AV Volkswagen Polo Match II 2004, diesel, 80 000 Km, 5 portes, gris métallisé, TBE, 8.000 euros. Tél. : 06 88 29 41 56. AV Renault Mégane RS Pack Luxe, extension de garantie, toit ouvrant, année 2006, 7 000 km, prix : 22 000 euros. Tél. : 05 53 79 86 86. 33 limite 47 - Veuve 41 ans, 1 enfant, ouvrière maison, voiture peut changer domicile, recherche compagnon sobre, pas jaloux. AV 4x4 Nissan Pathfinder Plaza 2.5 DCI, 174 cv, 10/2006, 15 000 km, toutes options, écrans DVD appuis-têtes. Tél. : 05 53 79 86 86. 47 - Educatrice célibataire, 36 ans, féminine, motivée, recherche Mr 32-45 ans, sérieux, sens des valeurs, moderne, affectueux. VDS quads, scooters, motos (adultes, enfants) de 50 à 400 cm3 homologués et non homologués, garantis 1 an, SAV assuré. Prix exceptionnels (origine Chine). Tél. : 06 73 38 92 53 ou 06 11 03 41 73. 47 - Veuve 46 ans, aide à domicile origine Malgache, nationnalité Française, 1 fille, recherche compagnon 45-60 ans, gentil, calme. 47 - Dame divorcée, 44 ans, salariée agricole saisonnière, désire union avec Mr salarié ou agriculteur. 47 - Couturière installée 55 ans, divorcée, petite, mince, dynamique, recherche compagnon 55-65 ans, activité ou retraité. 47 - Esthéticienne à domicile 55 ans, très agréable, situation correcte recherche compagnon attentionné, droit, ayant humour, même agricole. 47 - Divorcée 50 ans, emploi stable, désire rencontrer Mr situation indifférente, attentionné, motivé. 47 - Veuve 62 ans, agréable dame retraitée agricole, maison, voiture, recherche compagnon honnête, sobre, gai. 47 - Gérant de société 28 ans, célibataire, bonne situation recherche JF sincère, loyale, situation indifférente. Mise en relation gratuite. 47 - J Homme CRS 40 ans, maître nageur sauveteur, recherche JF agréable, mince, motivée. Mise en relation gratuite. A VENDRE C5 110 cv HDI 2003 gris métal, 85 000 km, parfait état. Prix : 10 000 euros à débattre. Tél. : 06 11 03 41 73. vend 206 HDI 2L 90cv (conso. 4,5L/100km) 110Mkm, année 2002, nbses options, clim, jantes alu, série limitée «Quicksilver», Excellent état, 2nde main - Prix: 7600 euros - Tél. 06 75 24 13 28 Matériel A VENDRE portail anti-effraction à lames, largeur 3,10 m, enroulement motorisé. Prix : 1 000 euros. Tél.: 06 11 03 41 73. AV chaudière murale gaz SAUNIER DUVAL ISOTWIN à condensation, 24 Kw, chauffage + eau chaude accumulée. Utilisée d'octobre 2005 à février 2007. Prix neuve 3 500 euros HT vendue 1 800 euros (à débattre). Tél.: 06 63 16 18 92. A VENDRE chambre d'enfant en pin (marronvert) bon état, chevet + lit à tiroir + commode + sommier à lattes + matelat de qualité + parures de drap + housses de couettes, prix : 300 euros. Tél. : 05 53 67 53 06. A VENDRE table Louis XIII en chêne, 180 x 90 + rallonges et 6 chaises, très bon état, 750 euros. Tél. : 06 73 84 86 77 ou 05 53 68 50 61 HR. AV cyprès Leylandii pour haie, 60-80 cm, 1,50 euros. Tél. : 05 53 98 31 96 ou 06 03 32 84 17. AV 4 jantes alu bmw 15' montées de 4 pneus quasiment neufs 225-60 R15 (entraxe 5x120). Prix : 200 euros les 4 roues. Tél. : 06 88 65 35 68 47 - Brocanteur pour sa clientèle DEBARRASSE et achète tout objet ancien ayant servi au secteur agricole (brouette, charrette, tonneau...). Tél. : 06 10 45 50 34. AV engrais organique naturel base fumier de brebis fermenté, possibilité livré épandu. Tél. : 06 10 02 72 88. 47 - Fonctionnaire 42 ans, célibataire sans charge, recherche JF situation indifférente, douce, sérieuse. Mise en relation gratuite. Divers Emploi 47 - Veuf 51 ans, ouvrier, situation correcte, maison, voiture, recherche dame goûts simples, gentille. Mise en relation gratuite. MASSAGE-SAUNA-JACUZZI Armillac (47). Tél. : 05 53 93 06 04. CHERCHE ouvrier charpentier qualifié, en CDI, région Albret. Tél. : 06 08 56 89 19. 82 limite 47 - Céréalier 40 ans, propriété 200 hectares, bons revenus, recherche JF 30-42 ans même avec enfant. Mise en relation gratuite. 33 limite 47 - Viticulteur 46 ans, maison propriété viticole, revenus, niveau Bac, recherche JF franche, sincère. Mise en relation gratuite. 47 - Artisan retraité divorcé 68 ans, recherche dame soixantaine retraitée, ayant humour, aimant nature. Mise en relation gratuite. 47 - Retraité Police Nationale 72 ans, divorcé, aime sorties, recherche dame honnête, calme. Mise en relation gratuite. 47 - Restaurateur divorcé 59 ans, dynamique, sympathique, recherche dame 49-56 ans, agréable, aimant commerce. Mise en relation gratuite. Mise en relation gratuite Jeunes Filles et Dames vos Petites Annonces Nom :___________________________ Prénom :______________________ La ligne de 30 signes 4 € ou Société/organisme :______________________________________________ 7 € encadré (TVA 19,6% incluse). Adresse :______________________________________________________ Règlement : à joindre obligatoirement à votre grille-réponse par chèque, mandat ou virement à l'ordre de Publications-Agricoles, 51 rue Albert Camus Code Postal :________________________ Ville :______________________ Tél. :_ ___________________________ Mobile :______________________ Nombre de lignes : _______ Nombre d'annonces :______________________ Vous avez toujours aimé cultiver vos ambitions. AGRICULTEURS POUR FAIRE FRUCTIFIER Banque Fédérale des Banques Populaires, 5 rue Leblanc, 75511 Paris Cedex 15 - Siren 552 028 839 - RCS Paris. Document non contractuel - Février 2007 - Crédit photo : (e)kudji - Création : Peter Pen TOUS VOS PROJETS Que vous soyez éleveur, céréalier, viticulteur, maraîcher… la Banque Populaire vous accompagne et vous soutient dans la réussite de votre projet. Avec plus de 50 000 clients, le Groupe Banque Populaire a développé une gamme complète de produits et de services destinés à vous aider à trouver les solutions les plus efficaces et les mieux adaptées à vos besoins, tant privés que professionnels. N’hésitez pas à contacter nos conseillers spécialisés en agriculture. www.banquepopulaire.fr