Recueil technique sur l`Assainissement Non Collectif Recueil
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Recueil technique sur l`Assainissement Non Collectif Recueil
Recueil technique sur l’Assainissement Non Collectif Ventilation secondaire Ventilation : coude 4 4 Fosse toutes eaux Fosse toutes eaux installée Lit filtrant à flux vertical non drainé avant installation La fosse toutes eaux Le lit filtrant à flux vertical non drainé Le bac à graisse Le lit filtrant à flux vertical drainé Les tranchées d’épandage Le tertre d’infiltration — Edition mars 2009 — 4 Préambule Toute construction à usage d’habitation (ou tout bâtiment susceptible de produire des eaux usées) doit être desservie par un système de collecte et d’épuration des eaux usées. Lorsque la construction est établie ou projetée dans une commune ne disposant pas d’un réseau public ou dans un secteur n’étant pas desservi par un réseau public, la collecte et l’épuration des eaux usées doivent se faire sur la parcelle par un dispositif approprié. On parlera alors d’assainissement non collectif, appelé également assainissement individuel ou assainissement autonome. Pour connaitre le mode d’assainissement, collectif ou non collectif, qui vous concerne, il suffit de consulter en mairie le dossier de zonage d’assainissement de la commune ; toutefois une étude à la parcelle est nécessaire. Compte tenu des contraintes propres à l’assainissement non collectif, et en particulier les contraintes de surfaces et de réservation pour les appareils de ventilation, il est fortement conseillé d’engager la conception du dispositif d’assainissement non collectif en même temps que l’élaboration du projet de construction de l’habitation. Le choix du dispositif d’assainissement non collectif est de la responsabilité du propriétaire. Le SPANC vous conseille fortement de vous rapprocher d’un bureau d’études spécialisé afin qu’il vous aide à réaliser cette étude. L’étude doit comprendre un sondage du sol permettant de déterminer l’aptitude du sol à épurer et disperser les eaux, le dimensionnement, le choix et l’implantation de la filière sur votre parcelle. Une liste non exhaustive des bureaux d’études spécialisées est disponible sur demande auprès de notre service. L’installation d’un dispositif d’assainissement non collectif est soumise à autorisation. Préalablement au dépôt de son permis de construire, le propriétaire devra donc déposer la demande d’autorisation d’installation d’un dispositif d’assainissement non collectif, dument complétée, datée et signée, auprès de la mairie du lieu d’exécution des travaux. Après examen de la demande, le SPANC formulera un avis. Si celui-ci est favorable, le propriétaire pourra alors déposer sa demande de permis de construire en mairie. En cas d’avis défavorable, le propriétaire devra revoir son projet d’assainissement non collectif. Rendu obligatoire par la loi, différents contrôles s’exercent tout au long de la procédure : le contrôle de conception et d’implantation, qui vise à valider l’adaptation de la filière d’assainissement projetée aux contraintes liées à la configuration de la parcelle et de l’habitation. Il doit être réalisé de préférence avant le dépôt du permis de construire ; le contrôle de bonne exécution qui permet d’apprécier la conformité de la réalisation vis-à-vis du projet lors du contrôle de conception et d’implantation, ainsi que la qualité des travaux effectués. Il doit être réalisé avant remblaiement. Par ces contrôles, le propriétaire bénéficie d’une expertise de son dispositif d’assainissement non collectif, minimisant les risques de dysfonctionnement de l’installation. Procédure à suivre pour un projet d’assainissement non collectif dans le cadre du permis de construire 4 Conception Formulaire à retirer en mairie en même temps que le permis de construire à remplir par le pétitionnaire Mairie SPANC Proposition d'avis Favorable Mairie DDE Défavorable Mairie DDE Pétitionnaire Modification de la filière 4 Réalisation Formulaire d'ouverture de chantier rempli par le pétitionnaire SPANC Contrôle Avis sur la conformité Favorable Mairie Favorable Mairie réservé Défavorable Modification de la filière Pétitionnaire Pétitionnaire Procédure à suivre pour une vente d’immeuble concerné par l’assainissement non collectif Demande de conformité formulée par un notaire ou une agence immobilière 4 Service assainissement SPANC Contrôle Etat des lieux et formulation de l'avis 6 mois Modification de la filière Conforme Mairie Non conforme Demandeur Procédure à suivre pour un projet d’assainissement non collectif dans le cadre d’une réhabilitation 4 Conception Formulaire de demande d'autorisation d'une filière d'assainissement à retirer en mairie et à remplir par le pétitionnaire Mairie SPANC Proposition d'avis Favorable Mairie Défavorable Mairie Pétitionnaire Pétitionnaire Modification de la filière 4 Réalisation Formulaire d'ouverture de chantier rempli par le pétitionnaire SPANC Contrôle Avis sur la conformité Favorable Mairie Favorable Mairie réservé Défavorable Modification de la filière Pétitionnaire Pétitionnaire 4 Première partie : Prétraitement Fosse toutes eaux 4 Rôle Une fosse toutes eaux est un appareil destiné à la collecte, à la liquéfaction partielle des matières polluantes contenues dans les eaux usées et à la rétention des matières solides et des déchets flottants. Elle est l’élément de prétraitement de toutes les eaux usées domestiques (eaux vannes : WC et eaux ménagères : cuisine et salle de bain) essentielle et indispensable dans la plupart des filières d’Assainissement Non Collectif. La fosse toutes eaux débarrasse les effluents bruts de leurs matières solides afin de protéger l’épandage contre un risque de colmatage. Elle doit également liquéfier ces matières retenues par décantation et flottation. Le préfiltre généralement intégré à la fosse est destiné à piéger les particules de boues fines provenant des effluents. Il est fortement conseillé d’installer un second préfiltre en aval de la fosse. Il aura pour rôle de «fusible» en cas de mauvais fonctionnement de la fosse, il évitera le colmatage de l’épandage. 4 4 Remarque La fosse toutes eaux génère des gaz qui doivent être évacués par une ventilation efficace. L’évacuation de ces gaz est assurée par un extracteur placé au dessus du niveau du faîtage des locaux habités. Le diamètre de la canalisation d’extraction sera d’au moins 10 cm. 4 Dimensionnement Le volume minimum de la fosse toutes eaux sera de 3000 l pour les logements comprenant jusqu’à 5 pièces principales. Il sera augmenté de 1000 l par pièce supplémentaire. Nombre de pièces principales Volume 5 3 m3 6 4 m3 7 5 m3 8 6 m3 + 1 pièce supplémentaire + 1 m3 Dans le cas où la fosse n’est pas équipée pour recevoir les eaux ménagères, un bac dégraisseur doit être installé. Ce dernier se dimensionne en fonction de la nature du rejet : Type d’effluent Volume minimum en litre 4 4 Remarque Eaux de cuisine seules 200 Ensemble des eaux ménagères (eau de cuisine et salle de bain) 500 Le bac dégraisseur ne doit pas recevoir les eaux provenant des WC. 4 Implantation Afin de limiter les risques de colmatage, la fosse toutes eaux devra être située au plus près de l’habitation (< 10 m), et la conduite d’amenée des effluents aura une pente comprise entre 2 et 4 %, en évitant au maximum les coudes à 90°. La hauteur d’eau minimum dans la fosse ne doit pas être inférieure à 1 m. Lors de son installation, la fosse doit être posée sur un lit de sable compacté de 0,1 à 0,2 m parfaitement horizontal. Il important de remplir la fosse d’eau au fur et à mesure du remblaiement. Tous les tampons de visite doivent être étanches à l’eau et l’air et rester accessibles après remblaiement. Le bac à graisse 4 Principe Pour les maisons individuelles d’habitation, le bac à graisse peut être utilisé dans le cadre d’une réhabilitation du dispositif d’assainissement non collectif, pour le pré-traitement des eaux ménagères uniquement dans le cadre d’une installation nouvelle, lorsque l’on a des longueurs de canalisations importantes (> 10 m) entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse toutes eaux ou lorsque l’on produit des quantités importantes de graisse. Le bac à graisse est alors intercalé entre la sortie des eaux ménagères (ou eaux de cuisine seulement) et la fosse toutes eaux, pour retenir les graisses (afin d’éviter le colmatage des canalisations). 4 Mise en place Le bac à graisse est placé le plus près possible de l’habitation (moins de 2 m) en amont de la fosse toutes eaux : dans un endroit facile d’accès pour permettre son entretien, en dehors d’un lieu de passage de véhicule. Les précautions d’installation sont du même ordre que celles prises pour la fosse toutes eaux : le fond de fouille doit être parfaitement plat et horizontal et recouvert d’une couche de sable tassé, le remplissage en eau du bac à graisse doit s’effectuer en même temps que le remblaiement manuel, le couvercle arrivera au niveau du sol et restera facilement accessible pour permettre un bon entretien, une ventilation doit déboucher hors toiture pour évacuer les gaz malodorants produits dans le bac à graisses (diamètre 100 mm). 4 Volume du bac à graisse (pour une maison d’habitation individuelle) Le bac à graisse reçoit Volume minimal en litre Les eaux de cuisine seules 200 Toutes les eaux ménagères 500 4 4 Remarque Lorsque les effluents renferment des huiles et des graisses en quantité importante (restaurants par exemple), le bac à graisse est nécessaire et ses caractéristiques doivent faire l’objet d’un calcul spécifique adapté au cas particulier. 4 Entretien Il est recommandé d’extraire les graisses tous les 6 mois et de faire appel à une entreprise spécialisée. Pour des usages particuliers (restauration, hôtellerie...), la fréquence de vidange des bacs à graisse devra être augmentée. 4 Deuxième partie : Traitement Tranchées d’épandage 4 Tranchées d’épandage : épandage en sol naturel 4 Conditions de mise en œuvre Les tranchées d’épandage reçoivent les effluents de la fosse toutes eaux. Le sol en place est utilisé comme système épurateur et comme moyen dispersant. Les tranchées d’épandage doivent être réalisées par l’intermédiaire de tuyaux placés horizontalement dans un ensemble de tranchées. Elles doivent être placées aussi près de la surface du sol que le permet sa protection. Les tuyaux d’épandage doivent avoir un diamètre au moins égal à 100 mm. Ils doivent être constitués d’éléments rigides en matériaux résistants munis d’orifices dont la plus petite dimension doit être au moins égale à 5 mm. La longueur d’une ligne de tuyaux d’épandage ne doit pas excéder 30 m et d’une pente régulière de 5 %. La largeur des tranchées dans lesquelles sont établis les tuyaux est de 0,50 m minimum. Le fond des tranchées est garni d’une couche de graviers lavés de 0,30 m d’épaisseur minimum. La distance d’axe en axe des tranchées doit être au moins égale à 1,50 m. Un feutre imputrescible doit être disposé au dessus de la couche de graviers. Une couche de terre végétale. Les tranchées d’épandage doivent être maillées chaque fois que la topographie le permet. Il doit être alimenté par un dispositif assurant une égale répartition des effluents dans le réseau de distribution. 4 Entretien La surface d’épandage (fond des tranchées) est fonction de la taille de l’habitation et de la perméabilité du sol. Elle est définie par l’étude topologique de la parcelle. Perméabilité K Jusqu’à 5 PP Au delà de 5 PP 6 à 15 mm/h Etude particulière Etude particulière 16 à 30 mm/h 31 à 50 mm/h Tranchée d’épandage : Tranchée d’épandage : 80 m 50 m Tranchée d’épandage : Tranchée d’épandage : 16 m/PP 10 m/PP > 50 mm/h Tranchée d’épandage : 45 m Lit d’épandage : 60 m2 Tranchée d’épandage : 6 m/PP Lit d’épandage : 20 m2/PP PP = Pièce Principale La longueur des tranchées sera inférieure à 30 m. Il est préférable d’augmenter le nombre de tranchées (jusqu’à cinq en assainissement plutôt que de les allonger). Coupes transversales Coupe longitudinale Vue du dessus Lit filtrant à flux vertical non drainé 4 Rôle Le filtre à sable vertical non drainé reçoit des effluents prétraités. Le sable est utilisé, en substitution du sol en place, comme moyen dispersant et épurateur des effluents. Il traite les eaux usées avant leur infiltration dans le sous-sol. Il doit être utilisé en cas de surface insuffisante, si le sol est rocheux ou si le sol présente une perméabilité insuffisante en surface. 4 4 4 Remarque 4 Dimensionnement La répartition de l’effluent est assurée gravitairement par des tuyaux munis d’orifices, établis en 5 tranchées dans une couche de graviers. Le sable utilisé en substitution au sol en place doit être un sable lavé de façon à éliminer les fines inférieures à 80 μm (0,08 mm). De plus il doit être stable à l’eau pour garantir un meilleur traitement dans le temps. Le sable roulé siliceux lavé est le matériau le plus adapté. Le sable issu de carrières calcaires est strictement interdit. Sa granulométrie doit être comprise entre 0,08 et 6,3 mm. Nombre de pièces principales Dimension en mètre Dimension en mètre 4 5 x 4 20 m2 5 5 x 5 25 m2 6 5 x 6 30 m2 7 5 x 7 35 m2 + 1 pièce supplémentaire 5 x ... + 5 m2 4 Conditions de mise en œuvre Le lit filtrant vertical non drainé se réalise dans une excavation à fond plat de forme généralement proche d’un carré et d’une profondeur de 1 m minimum sous le niveau de la canalisation, dans laquelle sont disposés de bas en haut : un feutre imputrescible perméable à l’eau et à l’air ; une couche de sable siliceux lavé de 0,70 m minimum d’épaisseur ; une couche de graviers de 0,20 à 0,30 m d’épaisseur, dans laquelle sont noyées les canalisations de distribution qui assurent la répartition sur le lit ; un feutre imputrescible perméable à l’eau et à l’air qui recouvre l’ensemble ; une couche de terre végétale d’une épaisseur de 0,20 m. Coupe longitudinale Vue du dessus Coupe transversale 4 Entretien 4 4 Remarque Toutes les boites doivent rester accessibles, pour permettre l’entretient et le contrôle du SPANC. Le bon fonctionnement et la durée de vie du filtre à sable dépendent du bon entretien de la fosse septique toutes eaux, du pré-filtre et du bac dégraisseur éventuel. Toutefois, si un colmatage des drains ou du sable apparaît : un nettoyage des boîtes et des drains est nécessaire ; le cas échéant, on peut mettre hors service la partie concernée par le colmatage en bouchant l’alimentation et en suivant l’évolution du système ; on peut également nettoyer avec une solution d’eau oxygénée à 50 %. Lit filtrant à flux vertical drainé 4 4 Lit filtrant drainé à flux vertical Ce dispositif est à prévoir lorsque le sol est inapte à un épandage naturel et lorsqu’il existe un exutoire pouvant recevoir l’effluent traité. Dans le cas où le sol présente une perméabilité insuffisante, un matériau plus adapté (sable siliceux lavé) doit être substitué au sol en place sur une épaisseur minimale de 0,70 m. Le sable siliceux est un sable stable à l’eau, contrairement au sable calcaire qui se colmate plus rapidement. Le sable siliceux augmente la durée de vie du filtre. 4 Conditions de mise en œuvre Le lit filtrant à flux vertical se réalise dans une excavation à fond plat de forme généralement proche d’un carré et d’une profondeur de 1 m sous le niveau de la canalisation d’amenée, dans laquelle sont disposés de bas en haut : un film imperméable ; une couche de graviers d’environ 0,10 m d’épaisseur au sein de laquelle des canalisations drainent les effluents traités vers l’exutoire ; un feutre imputrescible perméable à l’eau et à l’air ; une couche de sable de sable siliceux lavé de 0,70 m d’épaisseur ; une couche de graviers de 0,20 à 0,30 m d’épaisseur dans laquelle sont noyées les canalisations de distribution qui assurent la répartition sur le lit filtrant ; un feutre imputrescible perméable à l’eau et à l’air ; une couche de terre végétale. 4 Dimensionnement La surface du lit filtrant drainé à flux vertical doit être au moins égale à 5 m² par pièce principale (minimum : 20 m²) Nombre de pièces principales Dimension en mètre Dimension en mètre 4 5 x 4 20 m2 5 5 x 5 25 m2 6 5 x 6 30 m2 7 5 x 7 35 m2 + 1 pièce supplémentaire 5 x ... + 5 m2 Coupe longitudinale Vue du dessus Coupe transversale Tertre d’infiltration 4 4 Ce dispositif exceptionnel est à prévoir lorsque le sol est inadapté à un épandage naturel, qu’il n’existe pas d’exutoire pouvant recevoir l’effluent traité et/ou que la présence d’une nappe phréatique proche a été constatée. Le tertre d’infiltration reçoit les effluents issus de la fosse toutes eaux. Il utilise un matériau d’apport granulaire comme système épurateur et le sol en place comme moyen dispersant. Il peut être en partie enterré ou totalement hors sol et nécessite, le cas échéant, un poste de relevage. Dans les cas de topographie favorable ou de construction à rez-de-chaussée surélevé, permettant l’écoulement gravitaire des effluents, la mise en place du poste de relevage pourra être évitée. 4 Conditions de mise en œuvre Le tertre d’infiltration se réalise sous la forme d’un massif sableux sous le niveau de la canalisation d’amenée. Le tertre est constitué de bas en haut : d’une couche de sable siliceux lavé de 0,70 m d’épaisseur ; d’une couche de graviers de 0,20 à 0,30 m d’épaisseur dans laquelle sont noyées les canalisations de distribution qui assurent la répartition sur le tertre ; d’un feutre imputrescible perméable à l’eau et à l’air qui recouvre l’ensemble ; d’une couche de terre végétale ; d’un feutre imputrescible perméable à l’eau et à l’air. 4 Dimensionnement La surface du lit filtrant drainé à flux vertical doit être au moins égale à 5 m² par pièce principale (minimum : 20 m²) Coupe longitudinale Vue du dessus Coupe transversale Glossaire ANC : Assainissement Non Collectif SPANC : Service Public d’Assainissement Non Collectif ËË Bac à graisse ou bac dégraisseur : ouvrage ou dispositif destiné à séparer des eaux usées les graisses, huiles et autres matières flottantes (NF EN 1085). ËË Coefficient de perméabilité K : exprimé en millimètres par heure, traduit la plus ou moins grande capacité d’infiltration des eaux par le sol. Le coefficient de perméabilité ne peut être évalué que par un essai de percolation ËË Définition de filière : procédure permettant de choisir la filière d’assainissement on collectif adaptée (type, taille,…), en fonction des contraintes de la parcelle étudiée (nature du sol, pente, surface disponible,…). ËË Dispositif de prétraitement : ouvrage permettant de réduire les teneurs en matières en suspension des eaux envoyées sur l’étape de traitement. ËË Eaux ménagères : eaux usées domestiques ne comprenant pas les WC (cuisines, salles de bain, lavelinge et lave-vaisselle…) ËË Eaux vannes : eaux usées domestiques contenant exclusivement des matières fécales et des urines (NF EN 1085). ËË Eaux usées domestiques : eaux provenant des cuisines, buanderies, lavabos, salles de bain, toilettes et installations similaires (NF EN 1085). ËË Eaux pluviales : eaux issues des toitures et des surfaces imperméables. Les eaux de pluie ne sont jamais admises ni dans la fosse septique ni dans le système de traitement ËË Effluents : eaux usées issues de l’habitation ou de la fosse septique toutes eaux ËË Epandage : système destiné à recevoir les eaux prétraitées issues de la fosse septique et à assurer leur répartition, leur infiltration et leur épuration dans le sol ËË Epandage souterrain : dispositif utilisant le sol en place comme système épurateur et comme milieu récepteur ËË Epuration : traitement complet des effluents domestiques permettant d’abattre la majeure partie de la pollution avant rejet dans le milieu naturel. ËË Etude de sol : investigations permettant de déterminer la nature du sol, notamment sur la base du matériau d’origine, de la profondeur, des textures observées, de l’appréciation de la perméabilité et des possibilités d’engorgement, et visant à évaluer l’aptitude du sol en place à épurer et à évacuer les eaux usées domestiques. ËË Exutoire : site naturel ou aménagé où sont rejetées les eaux traitées ËË Filière d’assainissement : dispositif assurant le traitement des eaux usées domestiques, comprenant la fosse septique toutes eaux et ses équipements annexes, ainsi que le système de traitement, sur le sol naturel ou reconstitué ËË Filtration : processus permettant le transfert et le traitement des effluents avec évacuation en surface ou par puits d’infiltration ËË Fines : particules les plus fines rencontrées dans les sables en particulier ËË Fosse septique : réservoir fermé de décantation dans lequel les boues décantées sont en contact direct avec les eaux usées qui le traversent. Les matières organiques solides y sont partiellement décomposées par voie bactérienne anaérobie. Elle est dite «toutes eaux» lorsqu’elle reçoit l’ensemble des eaux usées domestiques de l’habitation. ËË Géogrille : toile synthétique à maille large (1 mm environ pour l’assainissement non collectif) disposée entre deux couches de granulat. ËË Géotextile : matériau non tissé, perméable à l’eau et à l’air, insensible à l’action des bactéries ou moisissures, et destiné à séparer des couches de matériaux de granulométries différentes. ËË Hydromorphie : caractéristique d’un terrain gorgé d’eau, soit en permanence, soit à certaines périodes de l’année. Exemples d’Hydromorphie : terrain humide en hiver, niveau de puits remontant jusqu’à moins de 1,50 m du sol. ËË Infiltration : processus permettant le transfert et le traitement des effluents avec évacuation dans le sous-sol ËË Milieu hydraulique superficiel : milieu naturel ou aménagé où sont rejetées les eaux traitées des dispositifs drainés ; cours d’eau, par exemple ËË Nappe phréatique : niveau au-dessous duquel le sol est saturé d’eau (NF EN 1085) ËË Pédologie : science des sols ËË Perméabilité : capacité du sol à infiltrer les eaux. Cette capacité est mesurée par le coefficient de perméabilité K exprimant une hauteur d’eau infiltrée par unité de temps. ËË Poste de relevage : dispositif permettant la reprise des eaux à l’aide d’une pompe d’un point bas vers un point haut ËË Préfiltre : réservoir rempli de matériaux filtrants renouvelables de type pouzzolane ou autres destiné à prévenir le colmatage des trous des tuyaux d’épandage par les matières en suspension. Il peut être ou non intégré à la fosse septique toutes eaux ËË Prétraitement : première transformation des eaux usées domestiques, assurée par la fosse septique toutes eaux, avant leur traitement ËË Sol : épaisseur de terre entre le sol superficiel et le substratum ËË Sol en place : sol naturel utilisé comme système épuratoire et comme moyen dispersant ËË Sol reconstitué : sable rapporté en remplacement du sol si celui-ci n’est pas apte à l’épuration ou à l’évacuation. ËË Sol superficiel : couche de terre superficielle jusqu’à 1 m de profondeur ËË Substratum : couche rocheuse en place à profondeur variable (schiste, calcaire, granit,…) plus ou moins masquée par des dépôts superficiels ËË Système d’alimentation séquentielle : Dispositif destiné à recueillir un volume donné, avant de le restituer ËË Système drainé : système d’épuration permettant l’évacuation des effluents en surface ou par puits d’infiltration ËË Système non drainé : système d’épuration permettant l’évacuation des effluents dans le sous-sol sousjacent ËË Traitement : épuration aérobie des effluents, dans le sol en place ou reconstitué ËË Tranchée ou horizon pédologique : coupe du sol sur 1 m de profondeur minimum permettant de détailler le type de sous-sol. ËË Tuyau d’épandage : tuyau rigide, percé de façon régulière d’orifices ou de fentes permettant le passage des eaux prétraitées dans le système de traitement. Les tuyaux d’épandage posés en fond de filtre à sable drainé sont appelés tuyaux de collecte. ËË Ventilation : dispositif permettant le renouvellement de l’air à l’intérieur des ouvrages, afin d’évacuer les gaz de fermentation issus de la fosse toutes eaux. Une mauvaise ventilation peut occasionner une odeur désagréable ËË Vidange : entretien périodique des dispositifs de prétraitement consistant à enlever les boues décantées, les graisses et les matières flottantes Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à prendre contact avec notre technicien au 03 26 69 38 68 ou par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] Réglementation 4 Textes destinés à l’usager Arrêtés interministériels relatifs aux prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement non collectif et au contrôle technique exercé par les communes sur ces systèmes ; Délibération du 20 décembre 2007 approuvant le règlement de service ; Délibération fixant les tarifs de la redevance d’assainissement non collectif. Le cas échéant : Délibération majorant le montant de la pénalité financière prévue par l’article L.1331-8 du Code de la santé publique ; Articles du règlement du POS ou du PLU applicables à ces dispositifs ; Arrêté préfectoral du 22 septembre 2006 accordant des filières dérogatoires. DTU 64-1 reprenant la norme P 16-603 AFNOR de mars 2007 fixant la mise en œuvre des dispositifs d’assainissement non collectif pour les maisons d’habitation individuelles. Tous ces documents sont disponibles auprès du SPANC ou téléchargeables sur le site de la Communauté d’Agglomération de Châlons-en-Champagne à l’adresse suivante : — www.citesenchampagne.net (rubrique Assainissement, sous-rubrique SPANC) Service Assainissement 1, rue d’Orfeuil 51000 Châlons-en-Champagne Tél : 03 26 69 38 68 Fax : 03 26 69 38 93 Courriels : [email protected] [email protected] zCréation : Caroline FOY - 06 64 98 43 05 Illustrations : Conseil Général des Côtes d'Armor - DAE-SATESEy 4 Norme destinée à l’usager