Revue de presse associative oct-nov 2015

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Revue de presse associative oct-nov 2015
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Revue de presse associative
Octobre - Novembre 2015
- Sommaire -
DNA
AGF ................................................................................................................................................................ 2
ASTUS .......................................................................................................................................................... 24
Chambre de Consommation d’Alsace ....................................................................................................... 29
CRESUS ....................................................................................................................................................... 43
Familles rurales ........................................................................................................................................... 46
FNAUT ......................................................................................................................................................... 48
UDAF............................................................................................................................................................ 51
L'Alsace
AGF .............................................................................................................................................................. 52
CDAFAL ...................................................................................................................................................... 55
CNL .............................................................................................................................................................. 56
Chambre de Consommation d’Alsace ....................................................................................................... 57
COLECOSOL.............................................................................................................................................. 67
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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AGF
06/10/2015
Sélestat – Centre Alsace
Saasenheim - Conférence de l’AGF
Quand papa et maman se séparent…
La section locale de Saasenheim de l’Association générale des familles (AGF) du Bas-Rhin, organise jeudi une
rencontre sur le thème de « Rester parents dans la séparation ».
Parents et grands-parents pourront poser des questions, échanger sur ce sujet douloureux qui touche de plus en
plus de familles.
La séparation a des conséquences (psychologiques, matérielles, financières, organisationnelles…) sur toute la
famille. Dans ce contexte où les émotions sont souvent très fortes, avec des bouleversements de la vie
quotidienne, comment réfléchir et communiquer sur une nouvelle forme de famille où chacun peut rester parent
et se projeter dans l’avenir ? Quelles aides extérieures peut-on avoir ? Et le rôle des grands-parents dans cette
nouvelle vie ? Christine Sittler, médiatrice familiale, éducatrice de jeunes enfants, animera la soirée.
Jeudi 8 octobre à 20 h à la salle Camille-Heidt, rue Principale à Saasenheim. Prochaine rencontre le 26 novembre
sur le thème « Famille recomposée : quel défi ? ».
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06/10/2015
Haguenau
Haguenau - Club des jeunes retraités de l’AGF
Escapade enrichissante dans le Tyrol
Après un séjour en Toscane au mois de juin, des membres du Club des Jeunes Retraités de l’AGF de
Haguenau se sont rendus en septembre en Autriche plus précisément dans le Tyrol.
Une escapade bien agréable, diversifiée et appréciée par les participants - DOCUMENT REMIS
À partir de Mayrhofen, célèbre lieu touristique du Zillertal, ils ont eu le loisir d’admirer coquets villages et
paisibles paysages verdoyants tout comme des panoramas d’altitude époustouflants tel que celui qui s’offre à
vous quand on approche du Hintertuxer Gletscher.
Une visite au Heimatmuseum de Fügen leur a permis d’appréhender la vie des habitants du Zillertal aux siècles
passés et surtout de comprendre comment le célèbre chant de Noël Stille Nacht écrit en 1816, mis en musique en
1818 et rapporté la même année à Fügen par un facteur d’orgues a pu se répandre dans le monde entier jusqu’à
sa célébrité actuelle avec ses innombrables versions internationales. Petite ambiance rétro aussi avec la
locomotive à vapeur qui les a reconduits de Fügen à Mayrhofen.
Lors de l’excursion au château de Traztberg, petit joyau de la Renaissance, ce fut une confrontation avec
l’histoire du Tyrol, mais aussi celle de l’Autriche et de l’Europe.
Enfin une approche des aspects économiques actuels a été possible pendant la visite d’une entreprise fromagère
ultra moderne et d’une usine de fabrication de bougies. Sur le chemin du retour, ils découvriront dans le
monastère de Stams la basilique dédiée à la Vierge caractérisée par la puissance de son style baroque.
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07/10/2015
Erstein – Benfeld
Benfeld - Conférence AGF
Les devoirs des enfants, parlons-en !
L’AGF de Benfeld proposait dernièrement une conférence « Travail scolaire – soutenir mon enfant ! » à
laquelle participaient une vingtaine de parents venus de Strasbourg et du canton de Benfeld.
Mylène Thyl sera à nouveau présente le 12 octobre à Benfeld pour une nouvelle conférence autour du soutien
scolaire. PHOTO DNA
Il y a été notamment question « d’aborder les devoirs de nos enfants d’une façon plus positive mais aussi plus
concrète, c’est-à-dire de trouver des outils qui leur correspondent pour les aider vraiment », résume Mylène Thil,
formatrice en pédagogies de l’apprentissage.
La conférencière a proposé à l’assistance studieuse des méthodes pour prendre conscience des stratégies de
réussite naturellement développées par les enfants. « Celles qui leur permettent de réussir dans ce qu’ils
apprécient : dans le sport, en musique ou même au travers des jeux vidéos », et pour permettre aux parents de les
aider à mettre en œuvre ces stratégies dans le cadre scolaire.
Un temps d’échange bienveillant, suivi de débats riches et instructifs, a permis à chacun de repartir avec des clés
astucieuses pour soutenir les enfants dans leur travail scolaire. Les outils simples et faciles à mettre en œuvre
permettront aux adultes de relever ce formidable défi : « faire des devoirs un moment de plaisir, et (re) donner
aux enfants le goût et l’envie d’aller à l’école et d’apprendre ! »
Les personnes n’ayant pas pu participer à cette conférence et/ou désireuses d’approfondir le sujet, sont invitées à
participer au prochain rendez-vous donné par Mylène Thil, lors de l’atelier « café-parents AGF » intitulé « les
devoirs de mes enfants - parlons-en ! » le 12 octobre prochain à 20 h dans les locaux de l’AGF Benfeld, 8 rue
du Châtelet.
L’entrée est libre mais sur inscription au plus tard le 8 octobre. Renseignements : AGF - 8, rue du châtelet à
Benfeld ✆ 03 88 74 44 13 ou [email protected]
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08/10/2015
Haguenau
Haguenau - Conférence-débat AGF
Les adolescents face à internet
Invité par l’AGF Haguenau, un large public a été invité à participer à un débat, vendredi soir au CSC
Robert-Schuman, sur le thème « Surfer sans risque… », animé par Hervé Zipfel, éducateur-juriste
strasbourgeois.
Hervé Zipfel a également donné quelques pistes et solutions sur la manière de réagir en cas de problèmes.
PHOTO DNA
Depuis fin 2013, l’AGF Haguenau présidée par Gérard Hommel, organise au cours de l’année diverses
conférences et rencontres-débats sur le thème de la parentalité : « Être parents d’ados : un défi ? ». Les différents
problèmes liés à l’éducation, aux relations parents-enfants et d’autres sujets suggérés par les participants ont
ainsi été abordés lors de réunion réunissant de 40 à 60 personnes, aussi bien parents, qu’éducateurs ou
professionnels de la petite enfance.
Les différents usages numériques des adolescents
Vendredi soir, les organisateurs ont souhaité aborder lors de cette rencontre thématique les problèmes liés à
Internet. « Surfer sans risque… ordinateur, tablette ou téléphone : les usages favoris des adolescents et leurs
dangers » aura été le thème animé par Hervé Zipfel, éducateur juriste, spécialisé dans les nouvelles technologies.
Au cours de cette soirée l’intervenant a dans un premier temps abordé les différents usages numériques des
adolescents en partant de leurs utilisations favorites en rappelant à chaque fois quel est le cadre légal qui
s’applique à chaque cas.
« Cette rencontre est aussi l’occasion de lutter contre les idées fausses qui concernent internet mais aussi les jeux
vidéo », précise Hervé Zipfel en rappelant les richesses comme les dangers d’Internet.
Le droit à l’oubli, les identités numériques ainsi que les rapports à l’image des plus jeunes auront également été
des points abordés.
Cette rencontre animée sous une forme très souple a véritablement permis au public d’échanger en toute liberté
et de pouvoir poser à l’intervenant de nombreuses questions. Hervé Zipfel a également donné quelques pistes et
solutions sur la manière de réagir en cas de problèmes.
Vendredi 20 novembre. Animée par Claire Deprey, conseillère conjugale et familiale, l’AGF propose une
rencontre sur le thème : « Premiers émois, premiers amours : quel rôle pour les parents ? ».
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10/10/2015
Haguenau
Zinswiller - ABC Dance
Les danses de salon avec ABC Dance
Depuis peu, il existe à Zinswiller et Gundershoffen une association, ABC Dance, qui propose des
initiations à la danse de salon, patronnée par l’Association Générale des Familles du Bas-Rhin (AGF).
Des salles spacieuses. PHOTO DNA
Débutants et danseurs chevronnés se retrouvent un soir par semaine pour donner libre cours à leur passion tout
en découvrant à chaque fois quelque chose de nouveau. Car comme dans nombre d’activités, on va toujours se
perfectionner en rencontrant des professionnels ou des personnes ayant déjà une expérience dans le domaine.
Menées par un professeur diplômé d’une académie de danse de Paris, les séances permettent de progresser dans
la maîtrise des pas de nombreuses danses, entre autres la marche, la valse, le tango, le rock, le cha cha, la rumba,
la samba… Ces sessions ont lieu le lundi soir à Gundershoffen le lundi à 20 h au foyer Vogesia et à Zinswiller le
mercredi à 20 h à la salle des fêtes, deux espaces permettant aux élèves de disposer de la place indispensable à
cette activité. Actuellement, au moins une quinzaine de couples évoluent sur les pistes de chaque site, à
différents niveaux. Les personnes seules sont bienvenues, les binômes se font en fonction des présences aux
initiations.
Pour plus d’informations, contacter le ✆ 06 20 72 78 69 ou le ✆ 06 67 52 67 97, par mail www.agf67.fr
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11/10/2015
Strasbourg
Geispolsheim - Pour les seniors
Au programme de la Semaine bleue
L’AGF présentera ses cours d’informatique, qu’elle propose toute l’année. Photo archives DNA
Pour favoriser le lien entre les générations et inviter à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent
« les aînés » dans notre société, la commune de Geispolsheim, en partenariat avec l’Association générale des
familles, Athlé santé nature, Athlé 67 et l’Espace Malraux, ont mis sur pied un programme riche pour les 55 ans
et plus du village dans le cadre de la semaine bleue.
C’est l’AGF qui démarre la semaine en ouvrant ses portes lundi 12 octobre de 14 h à 15 h 30 à la maison des
associations de Geispolsheim. On pourra venir assister à un cours d’informatique – la bête noire de beaucoup de
seniors –, s’exercer au Taï Chi, ou tout simplement rencontrer des personnes du club.
Pour ceux qui auraient envie de pratiquer une activité physique adaptée, un cours de gym ouvert à tous est
programmé mardi 13 octobre de 9 h 30 à 10 h 30 à la salle Saint-Jean. Il suffit d’amener des vêtements
confortables.
Marche nordique, cours de cuisine et spectacles intergénérationnels
Autre possibilité : une initiation à la marche nordique est prévue vendredi 16 octobre de 14 h à 15 h 30 à l’espace
Malraux. L’activité s’adresse à tous, mais priorité sera donnée aux plus de 60 ans, fait savoir Athlé santé nature,
qui organise l’opération. S’inscrire en mairie au 03 90 29 72 72.
Pour ceux qui désespèrent de manger toujours les mêmes plats ou qui voudraient retrouver l’envie de se mettre
aux fourneaux, un atelier cuisine est prévu de 14 h à 16 h à l’Espace Malraux. Sous la houlette de René Lerch,
les participants apprendront à préparer une escalope de saumon sauce citron (participation 5 €, sur réservation,
places limitées).
Avec leurs petits-enfants, les grands-parents pourront voir le spectacle « Enfants d’Argile » du Théâtre TohuBohu, en résidence à l’espace Malraux, mercredi 14 octobre à 17 h. Entrée libre. Dans le même esprit
intergénérationnel, mais dans une tout autre démarche, la vidéo « Mémoires de Geispolsheim », réalisée à partir
de témoignages du passé et entrecoupée d’instants présents, sera projetée dimanche 18 octobre à 17 h à l’espace
Malraux.
Le programme ne serait pas complet sans le thé dansant qu’animera Mathieu Offner, prévu jeudi 15 octobre de
14 h 30 à 18 h 30 à l’espace Malraux (participation 4 €).
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14/10/2015
Wissembourg
Merkwiller-Pechelbronn - Marche pour tous
Une marche en forêt agrémentée d’une
cueillette de champignons
Après une pause estivale de trois mois, la section « Marche pour tous » de l’Association générale des
familles (AGF) de Merkwiller-Pechelbronn a repris ses activités dimanche 11 octobre.
Le soleil et le ciel bleu étaient au rendez-vous de la première sortie de la saison de la section « Marche pour
tous ». PHOTO DNA
Animée par Michel Winter, la marche consiste en une sortie pédestre de deux à trois heures le deuxième
dimanche de chaque mois. Dimanche 11 octobre, c’était la première sortie la saison. Par un beau ciel bleu et une
température agréable, les participants à la sortie se sont rendus en voiture au « Biospärenhaus » de Fischbach bei
Dahn, pour un circuit pédestre de près de sept kilomètres. Un parcours en terrain plat, dans une magnifique
région de forêts, d’étangs de pêche et de prés. En plus de la beauté du paysage, la sortie était agrémentée par une
cueillette de champignons.
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14/10/2015
Sélestat – Centre Alsace
Saasenheim - Association générale des familles
Week-end vosgien
La section locale de l’association générale des familles (AGF) de Saasenheim a organisé, dimanche
dernier, son traditionnel week-end familial dans un refuge du massif vosgien, dans la station de ski du
Frenz à Kruth.
Un week-end dans les Vosges pour les membres de la section locale de l’AGF. PHOTO DNA
Au programme, randonnée dans le massif du Ventron pour les marcheurs confirmés, chasse au trésor sur les
balcons du Frenz pour les petits le samedi et marche familiale aux abords du lac de Kruth-Wildenstein pour tous,
le dimanche matin. L’après-midi, alors que les adultes rangeaient et nettoyaient le refuge, les bambins ont
rivalisé d’ingéniosité et de créativité pour construire des cabanes dans les sous-bois, avec remise d’un « Kruth »
d’or pour les plus imaginatifs.
Echanges et fraternité
Les activités programmées n’étaient que le prélude à des réunions conviviales autour de délicieux repas préparés
par les membres et servis par les ados, promus, le temps d’un week-end, aubergistes pour la quarantaine de
personnes venue se ressourcer et surtout passer de bons moments ensemble.
Même si les ronflements de certains dans les dortoirs n’ont pas créé les conditions idéales pour récupérer, la
bonne humeur est restée présente tout au long du séjour. Le caractère familial de la sortie où se côtoyaient petits,
adolescents, parents et même grands-parents est bien au cœur de la mission de l’AGF. Le cadre somptueux de la
vallée de Kruth-Wildenstein incitait à ces échanges où chacun considère l’autre différemment et où la fraternité
prend tout son sens. L’esprit né sur les hauteurs vosgiennes a renforcé la volonté des participants de faire vivre
une association dont les nombreuses activités s’adressent à tous les habitants du village pour lesquels elle
constitue un trait d’union.
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20/10/2015
Sélestat – Centre Alsace
Sélestat - Un moment de convivialité
Un moment de convivialité au CLAS
De bon matin, le maire a pris son petit-déjeuner avec les parents, l’équipe du CLAS… PHOTO DNA
Le petit déjeuner peut retrouver une forme de cérémonie, comme mardi 13 octobre à l’occasion de la rentrée du
CLAS (contrat local d’accompagnement à la scolarité) de Sélestat.
Les parents, dont les enfants sont inscrits au dispositif, se sont retrouvés autour d’un petit déjeuner avec l’équipe
du Service Jeunesse de la ville, l’AGF et l’association Femmes Générations toutes actives en présence de
Monsieur le Maire pour échanger autour de l’éducation ainsi que du temps libre des enfants…
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20/10/2015
Molsheim – Schirmeck
Rothau - Conseil municipal
Le périscolaire et le contournement
Le conseil municipal a renouvelé pour un an la convention avec l’AGF pour le périscolaire. Mais la
question de sa survie reste entière.
Au château des Espagnols, la visite des élus a enchanté le Marsupilami… PHOTO DNA
Pour parler de périscolaire, rien de tel que de s’installer sur place. C’est ce qu’a fait le conseil de Rothau, l’autre
soir en délocalisant sa séance au château des Espagnols. L’occasion de faire le tour du propriétaire et le point sur
les travaux. Le chantier du périscolaire est aujourd’hui achevé et les enfants peuvent désormais évoluer dans un
environnement parfaitement adapté. Reste l’aménagement du premier étage qui doit accueillir les musiciens de la
fanfare communale. Les travaux sont bien avancés mais il faudra encore quelques semaines avant de pouvoir y
entendre résonner des notes de musique. Le budget total des travaux sur le château se monte à 187 490 euros
une opération subventionnée à plus de 80 %.
« Un choix politique »
Reste que la survie du périscolaire n’est toujours pas assurée. Même s’il a un peu augmenté, le nombre d’enfants
le fréquentant oscille toujours entre 5 et dix par jour. C’est peu et ça coûte. L’an dernier le périscolaire a
représenté une somme de 31 590 euros « et ce sera plus cette année » a prévenu le maire. Mais tant Marc Scheer
que le conseiller Régis Simoni ont souligné qu’il s’agissait « d’un choix politique » « et « d’un choix courageux
». Quelques éléments permettent toutefois d’espérer une hausse de fréquentation. Ainsi l’arrivée cette année de
24 élèves en première section de maternelle (contre une quinzaine l’année précédente) est un signe encourageant.
L’autre point sur lequel les élus veulent travailler est l’accueil des 4-6 ans, pour lequel un agrément de Jeunesse
est Sports est requis et pour l’heure refusé. Mais cela pose aussi la question de la non mise en concurrence du
périscolaire et des assistantes maternelles que les élus ont évoquée. Enfin sur ce point les élus ont marqué leur
volonté de souplesse dans les conditions d’accueil des enfants dans une société où les situations professionnelles
et familiales sont souvent changeantes. L’AGF qui sollicitait le renouvellement pour un de la convention de
gestion du périscolaire y a été sensibilisée par le maire. Le renouvellement de la convention a finalement été
adopté à l’unanimité.
Du périscolaire il a également été question de façon périphérique lors d’une discussion sur un possible chantier
de rénovation de la mairie consécutif aux nouvelles normes d’accessibilité aux personnes handicapées. En
résumé a expliqué Marc Scheer, « il faut descendre le bureau du CCAS et la salle de réunion au rez-de-chaussée,
sinon c’est l’ascenseur avec les coûts que cela occasionne ». Pour Régis Simoni, il « ne faut pas se précipiter sur
ce dossier » car si le périscolaire venait à fermer, ce que personne ne souhaite, la question du transfert de la
mairie au château des Espagnols serait à nouveau posée. Ne pas se précipiter, Marc Scheer n’a rien contre mais,
a-t-il rappelé, « il faut tenir les délais légaux d’adaptation aux textes et pour cela avoir un plan B ».
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« Dire que rien n’est fait n’est pas vrai »
Un autre point a fait débat lors de ce conseil : le contournement de Rothau ou plutôt « l’aménagement urbain »
de Rothau. Dans une tribune publiée dans nos colonnes, Régis Simoni regrettait que ce dossier à son sens soit au
point mort (DNA du 9 octobre). « Dire que rien n’est fait n’est pas vrai » a tonné le maire citant notamment la
création du rond-point. « Les études du Département sont en cours, on aura le rendu en 2016. Elles ont coûté 300
000 euros au Département, ce n’est pas rien ».
Sur le fond Marc Scheer a réexpliqué sa position. Il plaide lui pour « un aménagement urbain » minicontournement partant de l’église catholique pour ressortir au niveau du cimetière « car un grand contournement,
c’est de l’utopie on ne l’aura jamais mais pour un aménagement urbain je n’ai jamais dit que ça prendrait vingt
ans ». Dans le public, le buraliste Jean-Luc Schneider est venu apporter de l’eau à son moulin en disant son
inquiétude pour le commerce dans l’hypothèse d’un grand contournement. « Aujourd’hui le centre de Rothau vit
et beaucoup d’élus nous l’envient » a-t-il rappelé.
Quelques autres sujets ont été abordés comme la mise en place d’une barrière sur un chemin de forêt, ou la
nécessité rappelée par Jean Dubois de ne pas oublier - en se focalisant trop sur les gros dossiers - de réaliser
« plusieurs petits travaux qui tardent » et qu’attendent les habitants. Durant ce conseil très riche, il a également
été question du numéro du Trait d’Union, le bulletin municipal, réalisé par les écoliers et de la création, des
aménagements de la gare et de la création d’une association foncière pastorale dans la commune, des sujets sur
lesquels nous reviendrons.
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30/10/2015
Mulhouse – Thann
Landser
Bourse de l’AGF
Un vaste choix et de quoi faire de belles affaires aujourd’hui encore à la salle communale. PHOTO DNA
Ouverte hier à la salle communale, la bourse brocante d’hiver organisé par l’Association générale des familles,
se tient aujourd’hui encore de 9h30 à 12h.
On y trouve un choix très vaste en vêtements automne-hiver, de la naissance aux adultes, de la vaisselle, ainsi
que des jouets et des décorations de Noël à des prix très attractifs. Entrée libre.
Association générale des familles - 42, rue de Bâle - 68100 Mulhouse
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31/10/2015
Saverne
Pays de Hanau - Communauté de communes
Accueils périscolaires : 398 élèves inscrits
Le sujet des lieux d’accueil périscolaires a clos la séance communautaire de jeudi soir. Au nombre de cinq
cette année, depuis l’ouverture mi-septembre d’un accueil à Kirrwiller le midi, ces structures enregistrent
une bonne fréquentation.
Le personnel qui animera cette année les différentes structures d’accueil. PHOTO archives DNA
Lors du dernier conseil de la communauté de communes du pays de Hanau, un point a été fait sur l’accueil des
ALSH (accueils de loisirs sans hébergement). « Elles font l’objet d’une délégation de service public avec l’AGF
(association générale des familles) du Bas-Rhin », précise Bernard Brumbter, président la CCPH.
Prenant la parole, Béatrice Derland, chef du pôle enfance et jeunesse des AGF, en charge de la gestion des
ALSH du pays de Hanau assure : « Ces structures fonctionnent bien ».
Au nombre de quatre, elles accueillent depuis la rentrée de septembre 398 élèves : 94 à Bouxwiller, 92 à
Dossenheim-sur-Zinsel, 107 à Ingwiller et 105 à Obermodern-Zutzendorf. « Un nouvel accueil à Kirrwiller a été
ouvert le 14 septembre dernier pour soulager la structure d’Obermodern-Zutzendorf qui regroupe neuf
communes», indique Isabelle Lostetter, coordinatrice de l’AGF et responsable des ALSH du pays de Hanau.
Précisant que cet accueil ne fonctionne que le midi et concerne entre 25 et 30 enfants scolarisés dans les écoles
de Schalkendorf, Buswiller, Ringendorf et Kirrwiller (DNA du 09/09/15).
Mais les ALSH, ce ne sont pas que des structures d’accueil sur le temps scolaire. « Jusqu’à présent, nous
accueillons aussi des enfants les mercredis après-midi, notamment à Bouxwiller », explique Isabelle Lostetter.
Relevant que cette année, seuls deux enfants, voire un seul enfant, en moyenne étaient inscrits à Bouxwiller. «
L’accueil du mercredi à Bouxwiller a donc été fermé. Les parents ont été prévenus, ils ont trouvé une autre
solution. »
Les ALSH fonctionnent également durant les vacances. L’an passé, lors des vacances de la Toussaint, 28 enfants
ont fréquenté l’accueil de loisirs de Dossenheim-sur-Zinsel. En février, ils étaient 54 à Ingwiller. « La structure
était presque complète », relève Isabelle Lostetter. Pendant les vacances de printemps, 42 enfants étaient présents
à Bouxwiller.
Les animations estivales ont débuté pour 94 enfants à Obermodern-Zutzendorf. Ils étaient 76 à Bouxwiller, lors
des deux dernières semaines de juillet. 68 enfants ont fréquenté durant quinze jours l’accueil de Dossenheim-surZinsel, 92 pendant la dernière quinzaine d’août à Ingwiller.
709 811 € en 2014
L’ensemble des prestations fournies par les ALSH s’élève à 709 811 € en 2014, 613 982 € en 2013. Une
augmentation liée, selon Isabelle Lostetter, à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Ces dépenses sont
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compensées par les recettes en provenance des familles (306 336 €, 43 %), de la caisse d’allocations familiales
(CAF, 44 130 €, 7 %) et de la CCPH (359 344 €, 50 %). « Dans le cadre d’une convention jeunesse, la CCPH
perçoit une subvention de la CAF », précise Isabelle Lostetter.
Cette année encore, l’AGF propose un projet commun à chaque structure. « Après le thème du livre, nous allons,
cette année, travailler sur celui des arts. » Un thème vaste qui sera abordé de différentes façons : le chant, la
danse ou encore la vidéo.
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04/11/2015
Erstein – Benfeld
Benfeld - Salle des fêtes
L’équilibre alimentaire « en-jeux »
Dimanche de 14 h à 18 h, la salle des fêtes de Benfeld accueille « Papa, qu’est-ce qu’on mange ?
L’alimentation en-jeux ». Un forum proposé par l’AGF - centre social et familial de Benfeld, en
partenariat avec de nombreuses structures du secteur. Découvrir les principes de l’équilibre alimentaire,
telles sont bien les promesses de ce premier forum organisé par l’AGF - centre social et familial de
Benfeld.
« Ce forum doit répondre aux parents qui s’interrogent régulièrement sur la question de l’équilibre alimentaire »,
indique Marlyse Philipp, présidente de l’AGF, secteur de Benfeld. Que ce soit lors d’ateliers conférences, cafésparents, qui se sont déroulés dans le cadre du réseau d’accompagnement des parents, « ou lors de nos activités,
centres de loisirs et permanences que nous tenons au bureau. »
Aussi, pour ce forum, « une approche sensorielle et ludique de l’alimentation » a été mise en place au travers
d’ateliers destinés au grand public « et notamment pour les enfants, dès l’âge de deux ans, afin de les familiariser
avec les différentes variétés d’aliments ».
La manifestation permettra à chacun de découvrir et de participer à des ateliers de cuisine et de pâtisserie mais
aussi à des jeux-découverte autour des fruits et légumes à travers les cinq sens. Une approche ludique qui devrait
« fournir des réponses aux questions relatives à l’alimentation du bébé au sénior tout en permettant de passer une
agréable après-midi en famille. »
Si des animations spécifiques sont prévues pour les adultes, séniors et enfants, les parents pourront également
rencontrer et échanger avec une vingtaine de partenaires présents comme la Caisse d’allocations familiales
(CAF), l’animation jeunesse, les assistantes maternelles, les diététiciens, le réseau de cardio-prévention, les
arboriculteurs et apiculteurs de Benfeld et environs… S’y ajoute un volet prévention santé : prévention des
maladies cardio-vasculaires, du diabète, apprentissage des gestes de premier secours, reconnaissance d’un AVC,
maladie de Lyme. Des expositions et stands d’information compléteront cette approche.
« Notre objectif est d’apporter des informations au public, à travers les jeux, de susciter des réflexions et des
interrogations sur l’alimentation pour tous les âges », poursuit Marlyse Philipp. « Mais aussi d’aider les familles
à mieux s’alimenter en prenant conscience des besoins, de les sensibiliser aux saisons et au goût des aliments ».
Et de conclure : « L’AGF, représentée par une soixantaine de ses bénévoles, a toujours à cœur de faciliter les
rencontres intergénérationnelles et de valoriser ces moments de partage en famille ».
Dimanche 8 novembre. Forum « Papa, qu’est-ce qu’on mange ? L’alimentation en-jeux », salle des fêtes de
Benfeld, de 14 h à 18 h. Entrée libre. Rens. [email protected] ou ✆ 03 88 74 44 13.
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05/11/2015
Sélestat – Centre Alsace
Des cafés familiaux
À Sélestat.
S’il n’y a pas de lieu d’accueil enfants-parents (LAEP) labellisé par la Caisse d’allocations familiales dans les
environs de Sélestat à part celui de la vallée de Villé, un café bambins existe depuis le printemps dernier dans la
cité humaniste. Cette activité, qui se déroule chaque 1er et 3e jeudi du mois, de 9 h 30 à 11 h, est ouverte à tous
les petits qui ne sont pas encore scolarisés et qui sont accompagnés de leurs parents dans les locaux de
l’Association générale des familles (AGF), 8 rue Jacques-Preiss à Sélestat. C’est à l’initiative privée d’une
maman qu’il a été créé. Il n’y a pas d’encadrants tels qu’un psychologue dans ce café bambins mais en
complément, l’AGF organise pour les parents des rencontres thématiques, animées par des intervenants
spécialisés, sur l’éducation des enfants.
Rens. auprès de l’AGF Sélestat ✆ 03 88 92 15 92 ou sur leur blog : http://agfselestat.canalblog.com
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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09/11/2015
Erstein – Benfeld
Benfeld - Forum
La question de l’alimentation
Hier, le centre social AGF de Benfeld, en partenariat avec l’Animation jeunesse Cocoben, proposait à la
salle des fêtes communale un forum autour de la question de l’équilibre alimentaire.
Connaître, comprendre et reconnaître les aliments sains pour le corps, tel était le but recherché par le forum, le
tout sous une approche ludique. PHOTO DNA
Un large public familial est venu à la rencontre d’une quinzaine d’associations, structures et professionnels qui,
au travers d’expositions, d’ateliers de jeux, de cuisine et de dégustation proposaient des pistes de réflexion et des
réponses aux interrogations portant principalement sur les bonnes pratiques à adopter en matière d’alimentation
et d’hygiène de vie.
Donner des conseils
Ce forum traitant de tous les âges s’inscrit dans la continuité du programme « parentalité » cher à l’AGF. « Nous
souhaitions accueillir les familles pour évoquer avec elles la question de l’alimentation, leur donner des conseils
pour aider leurs enfants à découvrir les aliments qui font du bien à la santé, comme les fruits et légumes de
saison » indique Adréa Filopon, directeur du centre social.
Mathieu de la ferme « Riedoasis », maraîcher à Obenheim défend un état d’esprit « de consom’action »,
orientant son discours en faveur « d’une production végétale, locale, et de saison » issue de l’agriculture
biologique. « Nous sommes constitués de ce que l’on mange. »
Roselyne, pharmacienne et membre de « La Grande Tétée », informe les familles « sur l’allaitement maternel
afin de leur permettre d’accéder à une information juste, pour qu’elles puissent choisir ce qu’elles veulent faire ».
L’association Alsace-Cardio propose des mesures gratuites de pression artérielle et, dans le cadre de la
prévention des maladies cardio-vasculaires, un dépistage de glycémie. « La personne diabétique qui ne se
connaît pas, a beaucoup plus de risques d’être malade cardiaque qu’une autre personne » indique Josée Burger,
infirmière.
Un parcours « sensoriel », des jeux et ateliers cuisine permettaient également aux plus jeunes, sous une approche
ludique, d’être les propres acteurs de leur alimentation. Un vrai moment de partage et d’information
intergénérationnel qui a connu un franc succès.
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11/11/2015
Erstein – Benfeld
Benfeld - Centre social AGF
Qui s’y frotte, s’y tique !
Ce soir. Le centre social AGF de Benfeld organise ce soir, à 17 h, une soirée d’échanges et de débats sur la
maladie de Lyme, à la salle des fêtes de Benfeld. Elle sera animée par les docteurs Viviane Schaller et
François Lallemand.
Qu’on soit promeneur, passionné de nature ou professionnel exposé en forêt, la piqûre d’une tique n’est jamais
banale ! Ces parasites, du groupe des arthropodes, privilégient la compagnie des animaux vertébrés, comme les
cervidés et les sangliers, nombreux dans nos régions humides et boisées.
Cependant, l’être humain peut également être infecté par une morsure de tique, mais seulement si celle-ci est
elle-même infectée par la bactérie Borrelia Burgdorféri, responsable de la maladie de Lyme. Mais si beaucoup
d’entre nous connaissent les tiques, peu connaissent les problèmes qu’elles véhiculent.
Viviane Schaller, pharmacien biologiste, et François Lallemand, médecin spécialiste de la maladie de Lyme,
expliqueront d’abord la maladie, avant d’évoquer les diagnostics biologiques indirects et directs disponibles, et
les thérapies de pointe préconisées actuellement.
Au terme de l’exposé, un échange de questions-réponses sera possible avec l’assistance.
Ce mercredi 11 novembre à 17 h à la salle des fêtes. Entrée libre. Ouvert à tous.
Renseignements au ✆ 03 88 74 44 13 ou [email protected]
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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18/11/2015
Sélestat – Centre Alsace
Sélestat - Bourse aux vêtements
Au paradis des tout-petits
Le foyer Notre Dame de la Paix était comble dimanche avec les 23 stands qui composaient la bourse aux
vêtements organisée par l’AGF section de Sélestat.
Une bourse à succès. PHOTO DNA
Philippe de Combejean, président de la section locale de l’AGF et membre depuis 1969 de l’association, avait la
crainte d’une baisse de la fréquentation en raison des récents attentats survenus à Paris. « Mais on constate que le
public répond présent même si on a eu des appels pour savoir si la manifestation était annulée », indique le
président.
Tandis que l’épouse de Philippe propose des pâtisseries à la vente, Emmanuelle a le sourire : elle vend une
impressionnante collection de vêtements en très bon état du 12 mois au 10 ans, ceux de son fils Maxence qui
déguste un en-cas sans se soucier vraiment que ses habits soient ainsi bradés. « Le tout est à 2 € », indique la
jeune femme. Lydie, de Châtenois, devrait accoucher en fin d’année. Voilà une future maman prévoyante qui
achète déjà une collection de livres « Disney » pour sa future fille. Chez Virginie et Thierry, ce sont les jouets
qui sont rois : du Mécano ® à 12 € aux dominos ® en bois à 1 €, la gamme est vaste. Cindy propose également
une ribambelle de vêtements et une cascade de jouets à bas prix pour le bonheur des parents ou futurs parents
venus en quête de très bonnes affaires. Mission accomplie une fois de plus pour l’AGF.
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22/11/2015
Sélestat – Centre Alsace
Saasenheim - Association générale des familles
Mercredis récréatifs
A Saasenheim, la section locale de l’AGF, présidée par Laetitia Choquet, fédère quelque 80 familles du
village.
Une trentaine d’enfants a préparé des bredeles de Noël lors du dernier mercredi récréatif. PHOTO DNA
C’est une section très active qui organise régulièrement des activités de toutes sortes pour les jeunes enfants du
village et plus récemment des rencontres pour les parents à travers son espace de vie sociale. Mercredi aprèsmidi, une trentaine d’enfants s’est retrouvée à la salle Camille Heidt avec des mamans, pour préparer ensemble
des bredeles de Noël. Vendredi prochain, les enfants de l’AGF participeront au coup d’envoi des Noëlies en
parcourant le circuit des crèches du village en chantant Noël. Par ailleurs, l’AGF de Saasenheim fêtera le 5 juin
prochain son 20e anniversaire. À ce titre, un nouveau site internet www.agf-saasenheim.fr a été mis en ligne.
Toutes les informations sur les animations organisées par la section locale y sont. Le prochain mercredi récréatif
aura lieu le 2 décembre et les enfants iront au cinéma à Sélestat voire le film « Le voyage d’Arlo ».
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25/11/2015
Haguenau
Roeschwoog - Accueil périscolaire AGF
Une kermesse de solidarité
Au mois d’octobre, l’accueil périscolaire AGF de Roeschwoog a organisé une kermesse de solidarité et
tous les fonds récoltés étaient destinés à l’association Vaincre la Mucoviscidose.
Les enfants étaient de la partie. DOCUMENT REMIS
La remise du chèque s’est faite mardi dernier, le 10 novembre. En guise de discours d’introduction, Mme
Derland, responsable du Pôle enfance de l’Association générale des familles (AGF) du Bas-Rhin qui gère
l’accueil périscolaire, s’est adressée avant tout aux enfants, avec des mots simples et très touchants, évoquant
leur copain et sa maladie.
Elle a salué l’investissement de l’équipe d’animation et l’engagement des membres de l’association. Les parents
présents étaient très émus.
L’accueil périscolaire a aussi souhaité remercier chaleureusement les conseillers municipaux de Roeschwoog
qui, lors de la kermesse, sont venus donner de leur temps ou apporter une pâtisserie à vendre.
1 300 €
MM. Lorentz et Philipps, maires de Roeschwoog et Neuhaeusel, étaient également présents pour apporter leur
soutien d’élus.
Lors de la kermesse, la vente de flacons à bulles, ballons, boissons et pâtisseries, ainsi que de nombreux dons ont
permis de récolter une belle somme.
C’est donc un chèque d’un peu plus de 1 300 € qui a été remis aux représentants de l’association Vaincre la
Mucoviscidose.
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26/11/2015
Strasbourg campagne
Mommenheim - AGF Mommenheim
Le jujitsu se pratique en famille
La section judo/jujitsu, l’un des fleurons de l’AGF de Mommenheim présidée par Jean-Luc Gwiss, avec
plus d’une cinquantaine de licenciés, connaît un succès grandissant, fidèle à ses valeurs d’entraide et de
prospérité mutuelle et à un état d’esprit bien particulier.
On peut venir essayer ce sport le vendredi soir. DR
La spécificité de la section jujitsu, mais également du judo, réside dans un état d’esprit si particulier qui amène
un public diversifié, de tous âges et origines, à venir s’entraîner chaque vendredi soir au dojo de l’ancienne
synagogue.
Respect et politesse
Le jujitsu trouve ses origines dans l’art du combat à mains nues initié par les samouraïs, ces combattants
redoutables du Japon médiéval. À Mommenheim, l’esprit guerrier a cédé la place à une pratique « beaucoup plus
paisible », respectueuse de l’autre, adversaire devenu partenaire. Si l’objectif affiché est d’apprendre à se
défendre, les vraies valeurs sont ailleurs : respect, politesse, confiance en soi… et surtout l’amitié, la solidarité et
l’entraide.
Un cours de jujitsu, c’est avant tout la découverte de l’autre (et par là même de soi), sans considération de l’âge
(les jeunes s’entraînent avec les «moins jeunes»), de poids (les plus légers font moins de 20 kg, les plus lourds
dépassent allègrement le quintal) et de sexe.
Cette mixité revendiquée par les enseignants, Hubert et Jonathan Nave (une autre histoire de famille) et les
pratiquants est d’autant plus appréciée par les familles qui trouvent l’occasion de pratiquer une activité physique
ensemble: telle maman avec son fiston, le mari avec sa femme, le frère avec la sœur…
Pour s’en convaincre, la section jujitsu invite toutes les personnes intéressées à venir essayer le vendredi soir de
19 h à 20 h 30 (et si l’envie vous prend, il est possible de rajouter, sans surcoût, une séance de judo le mardi avec
Frédéric Barthélémy, un autre pilier émérite du club de Mommenheim).
Pour plus d’infos, www.judohaguenau.fr rubrique Mommenheim.
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27/11/2015
Benfeld
Benfeld - Salle des fêtes
Noël avant l’heure
Du 1er au 3 décembre, la salle des fêtes accueillera la traditionnelle bourse aux jouets, livres, puériculture
et décoration de Noël organisée par l’AGF de Benfeld.
La bourse aux jouets de l’AGF ouvre bientôt ses portes. PHOTO DNA
De nombreuses familles, tous les ans, attendent ce moment avec beaucoup d’enthousiasme, que ce soit pour
vendre ou acheter des jouets, livres et autres articles. Plus de 20 bénévoles accueillent les clients accueilleront les
clients. Tous ces articles sont enregistrés, puis étiquetés, contrôlés, et triés. La salle des fêtes se transforme alors
en un grand magasin de jouets. Pour pouvoir être acceptés, les articles doivent être impeccables, complets, et
comporter des piles pour les jouets en nécessitant. Biberons plastiques et les guirlandes électriques ne seront pas
acceptés. Le prix fixé entre les bénévoles de l’AGF et le dépositaire, se trouve bien inférieur à celui des
magasins. Il sera établi le mardi 1er décembre de 15 h à 19 h et le mercredi matin, le 2 décembre de 9 h à 11 h
30. Le même jour, le mercredi 2 décembre, à partir de 14 h, les portes de la salle des fêtes s’ouvriront pour la
vente. Les acheteurs, qu’ils soient membres ou non de l’association, sont les bienvenus, et ce pour la plus grande
joie des bénévoles de l’association, ravis de leur rendre ainsi service.
Tous ces articles, à qui l’on aura donné une deuxième vie, raviront beaucoup de familles qui réaliseront là une
bonne affaire à quelques jours de la Saint-Nicolas ou des fêtes de fin d’année.
Enfin, le jeudi 3 décembre, de 17 h à 19 h, les dépositaires d’objets pourront récupérer le montant de leur vente,
ainsi que les invendus à moins de les laisser à la disposition de l’AGF qui les distribueront au bénéfice d’une
association caritative.
Rens. à l’AGF de Benfeld, 8 rue du Châtelet, ✆ 03 88 74 44 13 ou [email protected]
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30/11/2015
Sélestat/ Centre Alsace
Saasenheim - Le sentier des crèches
Des chants de Noël devant les crèches
Coiffés du bonnet du Père Noël, les enfants de l’AGF de Saasenheim et les membres de la chorale ont
parcouru ensemble le sentier des crèches, samedi soir.
Les crèches fascinent toujours les enfants PHOTO DNA
La joyeuse troupe, clochette à la main, cheminait dans la nuit à travers les rues du village, s’arrêtant devant les
23 crèches pour entonner un chant de Noël, entrant ainsi de la façon la plus authentique qui soit dans la période
de Noël. Une marche qui symbolise la mise en route vers l’évènement le plus important du monde chrétien
depuis plus de vingt siècles, la naissance du messie.
Accompagnés par leurs parents qui ont chanté en chœur en retrouvant leur âme d’enfant le temps d’une balade,
les enfants ont été émerveillés par les représentations miniatures, fruit de l’imagination éclectique des villageois.
De la crèche la plus traditionnelle à la plus moderne, en passant par la réutilisation de matériaux recyclables,
voire de produits du terroir, le spectacle offert démontre le caractère universel de la crèche, véritable objet
culturel parce que partie intégrante des racines de notre civilisation.
La balade s’est terminée par une petite collation offerte par la commune à la salle Camille Heidt. Bredeles,
Manneles, chocolat chaud et jus de pomme de la commune ont rappelé à tous que la fête passe aussi par la
redécouverte de saveurs intimement liées à la période de Noël.
Vendredi prochain, c’est l’école qui prend le relais pour son premier marché de Noël et le 18 décembre, une
autre balade aura lieu le long du sentier des crèches avec un invité surprise, le quatrième roi mage que les enfants
devront retrouver grâce à une énigme dont les indices sont disséminés sur le parcours des crèches.
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ASTUS
20/10/2015
Strasbourg
Vite dit
Quartier d’affaires
Wacken, des associations disent non au
parking en silo
Les associations CADR 67, Piétons 67 et ASTUS s’opposent au projet de parking en silo sur le parking de la
piscine du Wacken. Elles considèrent que le projet, qui va faire l’objet d’une étude de faisabilité (elle a été
décidée par le conseil municipal lundi dernier), est incompatible avec l’objectif de réduction de la circulation
automobile, que la desserte du quartier est assurée par des bus, tram et parkings relais, que cette desserte est
aussi adaptée pour les piétons et les vélos.
Les associations craignent également que le projet de parking en silo n’accroisse les risques d’inondation en aval
du fait du risque d’imperméabilisation des sols.
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10/11/2015
Strasbourg
Courrier des lecteurs
ASTUS : aller plus loin vers l’intermodalité pour tous
L’Astus s’est déjà mobilisée pour un ticket unique à l’échelle de l’Eurométropole. Archives DNA
M. François Giordani, président de ASTUS, l’ASsociation des usagers des Transports Urbains de
l’agglomération Strasbourgeoise :
« C’est avec satisfaction que ASTUS a accueilli l’annonce de la mise en place, à l’automne 2016, de nouveaux
abonnements permettant, sans surcoût, d’utiliser le réseau CTS, le Réseau 67 et TER Alsace dans le territoire de
l’Eurométropole.
En effet, ASTUS milite de longue date et sans relâche pour la mise en place d’un ticket unique sur le territoire de
l’Eurométropole.
À cet égard, ASTUS souhaite que cet abonnement unique soit simple et facile d’usage et demande qu’il soit
possible d’utiliser le TER et les cars du Réseau 67 dans le territoire de l’Eurométropole, mais aussi à Kehl, avec
les abonnements du réseau bus/tram de la CTS.
Ce nouvel abonnement permettra une multimodalité particulièrement attractive et efficace pour se rendre des
communes et quartiers de la deuxième couronne vers le centre métropolitain (par exemple de
Fegersheim/Lipsheim à la gare centrale en 8 minutes ou de Vendenheim à la gare centrale en 9 minutes).
Mais tous les usagers ne sont pas des abonnés : aussi ASTUS maintient-elle sa demande d’un ticket unique pour
les occasionnels leur permettant, avec le ticket CTS, sans surcoût, d’utiliser les trois réseaux dans tout le
territoire de l’Eurométropole et à Kehl.
De plus, tous les déplacements ne se terminent pas en gare centrale de Strasbourg : bon nombre d’usagers ont
besoin de traverser l’Eurométropole.
C’est pourquoi ASTUS demande la mise en place de TER passants pour se déplacer facilement et rapidement du
nord au sud – et vice-versa – notamment : ainsi aller de Vendenheim à Fegersheim/Lipsheim, ou de Hoenheim à
la Meinau en quelques minutes doit devenir possible sans être obligé de quitter le train systématiquement en gare
centrale de Strasbourg.
Des correspondances longues, inutiles et dissuasives seront ainsi évitées. Les habitudes de déplacement pourront
être améliorées, en utilisant les 14 gares de l’agglomération et celle de Kehl, et réduiront l’usage de la voiture, en
profitant du réseau TER Alsace, en complémentarité du réseau CTS et du Réseau 67.
Dans un premier temps, cela pourrait être facilement réalisable en mettant bout à bout les lignes TER omnibus
Saverne-Strasbourg et Strasbourg-Sélestat et en prolongeant certains trains omnibus Haguenau-Strasbourg
jusqu’au pôle d’échange urbain de Krimmeri-Meinau et jusqu’à Kehl.
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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Cette démarche positive permettrait au demeurant d’éviter la construction inutile et destructrice d’une nouvelle
autoroute de contournement à l’ouest et correspondrait aux recommandations de la conférence internationale sur
le climat – COP 21 –, que la France accueillera et présidera du 30 novembre au 11 décembre prochain, qui
préconise entre autres une meilleure utilisation des transports en commun pour une mobilité durable et
soutenable. »
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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Chambre de Consommation d’Alsace
06/10/2015
Région
Fête de l’énergie
Dans le cadre de la Fête de l’énergie, du 8 au 11 octobre 2015, les conseillers des Espaces info énergie (EIE) du
Bas-Rhin répondront à toutes vos questions lors du « village de l’énergie », le samedi 10 octobre 2015, place
d’Austerlitz à Strasbourg. De nombreuses autres manifestations ont lieu dans toute l’Alsace. Pour plus
d’informations sur le programme : www.energivie.info.
Contact : Gilles Didier, EIE, conseiller juridique de la Chambre de Consommation d’Alsace : 03 88 24 96 12 ou
[email protected].
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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06/10/2015
Région
Consommation
Economies d’énergie, attention aux abus !
Les appels de plateformes sondant les usagers à propos de leurs dépenses d’énergie sont de plus en plus
nombreux. Qu’il s’agisse du mode de chauffage ou d’isolation, l’objectif pour ces sociétés est d’envoyer au
plus vite un démarcheur à domicile chargé de faire signer un contrat. Attention aux pièges, ils sont
nombreux !
Un stand de l’espace info-énergie. Document remis
Cela commence souvent de la même manière : «Votre facture d’électricité dépasse les 60 euros ? Nous allons
vous faire faire des économies !» L’argument a de quoi séduire. D’autant qu’il est formulé par des commerciaux
aguerris face à des consommateurs souvent peu informés. Mais comment faire pour savoir si la proposition faite
est vraiment intéressante ?
« Dans un premier temps, explique Gilles Didier, conseiller à l’Espace info énergie (EIE) de la Chambre de
consommation d’Alsace (CCA), il est primordial de ne pas s’engager, même si le commercial se montre très
pressant. Car une fois le bon de commande signé, et une fois le délai de rétractation de 14 jours écoulé, il ne sera
plus possible de revenir en arrière. Ensuite, il faut venir nous voir avec le dossier laissé par l’entreprise afin que
nous étudiions cette offre. Nos consultations sont gratuites et surtout, nous n’avons rien à vendre. Nous
répondons donc en toute impartialité. D’une manière générale, on constate que les dossiers montés par des
sociétés “démarcheuses” posent souvent des problèmes. »
Vous êtes intéressé ? La marche à suivre
Mais quand on a affaire à des entreprises peu sérieuses, les problèmes vont au-delà de l’aspect purement
contractuel. En effet, la pose des panneaux photovoltaïques doit correspondre aux promesses faites, concernant,
notamment, la quantité d’électricité produite par l’installation. La pile de dossiers sur le bureau de Gilles Didier
de personnes déçues par des estimations plus ou moins fantaisistes est épaisse. « En adoptant quelques règles
simples, investir dans le photovoltaïque est une excellente initiative pour un foyer. Tout d’abord, faites appel à
un EIE [Espace info-energie] afin de faire estimer gratuitement votre production en fonction de la situation de
votre toit (orientation, inclinaison, ombrage…). Cette estimation peut être confirmée par une étude de production
réalisée par un bureau d’étude indépendant pendant le délai de réflexion lié au contrat de 14 jours. »
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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Concernant le financement, là encore, il est nécessaire de prendre quelques précautions. « Dans l’idéal, termine
Gilles Didier, je préconise que le particulier envoie son dossier lui-même auprès de son organisme financeur sans
passer par le professionnel. De même, l’attestation d’assurance est primordiale afin de bénéficier des garanties
sur la bonne réalisation des travaux en sachant que, malheureusement, elle n’est pas obligatoire. Il est donc très
important de la demander à l’installateur. »
Chambre de Consommation d’Alsace – ✆ 03 88 15 42 42 (Bas-Rhin) – 03 89 33 39 79 (Haut-Rhin) –
www.cca.asso.fr – courriel : [email protected]
Le Consommateur d’Alsace est en vente actuellement.
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13/10/2015
Région
Consommation
Échange logement contre service
Toitchezmoi.com est le premier site d’économie collaborative dédié exclusivement au logement contre service.
Créé par une société alsacienne installée à Strasbourg, il y a moins d’un an, le succès est au rendez-vous.
La page d’accueil du site toitchezmoi.com. Document remis
Ces dernières années, nos habitudes de consommation ont fondamentalement évolué et cette tendance va
continuer. Technologie et connectivité, économie, santé, environnement… autant de domaines qui contribuent au
changement des mentalités.
Et celui de l’hébergement n’échappe pas à la règle. Ainsi, l’idée de proposer son logement contre un service
commence à faire son chemin. Au départ, ce mode de cohabitation semblait particulièrement adapté aux seniors
et aux étudiants souhaitant se lancer dans l’hébergement intergénérationnel. Mais au final, on constate qu’il
touche des personnes très différentes, de tout âge et de tout horizon.
Une chambre contre du temps
Famille monoparentale, parents qui travaillent…, notre société est en pleine mutation. Face à leurs obligations,
certains doivent jongler avec le quotidien. C’est notamment le cas lorsque enfants, vie professionnelle et
personnelle s’entrechoquent. Faire garder ses enfants la journée n’est pas toujours chose facile. « De même,
explique Marie Mahé, créatrice du site toitchezmoi.com, une mère de famille travaillant la nuit et qui n’a
personne pour garder son enfant peut trouver sur notre site la personne idéale qui s’en occupera à domicile tout
en bénéficiant d’une rémunération pour la location d’une pièce de son logement. Car l’échange de service peut,
éventuellement, s’accompagner d’une petite rétribution. »
Sur le site toitchezmoi.com, l’accès et la dépose d’annonces sont gratuits. « L’objectif, précise Marie Mahé, est
d’inciter le plus de monde possible à s’inscrire et à découvrir le logement contre un service. Seules les options
liées aux référencements des annonces et aux prestations juridiques sont payantes, avec des prix identiques pour
tous, que l’on soit hébergeant ou postulant. »
D’après Marie Mahé, généralement, le temps nécessaire pour concrétiser une mise en relation est d’environ trois
semaines. Et cela fonctionne plutôt bien. En moins d’un an, le site compte déjà plus de 1 500 d’inscrits qui se
répartissent dans plusieurs pays (France, Allemagne, Suisse, Belgique, Roumanie, Turquie, États-Unis et
récemment Canada). Comme quoi, même dans la nouvelle économie, le bouche à oreille continue d’être
primordial !
Chambre de Consommation d’Alsace – ✆ 03 88 15 42 42 (Bas-Rhin) – ✆ 03 89 33 39 79 (Haut-Rhin) –
www.cca.asso.fr – courriel : [email protected]
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14/10/2015
Strasbourg
Marché « off »
60 à 80 partenaires
« Improbable, protéiforme et évolutif », le Off de Noël a été monté avec la CRESS (Chambre régionale
d’économie sociale et solidaire), la Chambre de consommation d’Alsace et Colecosol (économie solidaire). Qui
apportent tous trois leur compétence générale à l’événement.
Dans le quartier et au-delà, entre 60 et 80 structures de tous ordres – commerces, institutions, écoles ou
associations – ont répondu présent.
Les Jardins de la Montagne-Verte seront sur le marché place Arp, l’hôtel Le Graffalgar est promu office de
tourisme de l’événement durant les 20 jours. L’école d’architecture, le MAMCS, la Semencerie, le Musée
Vodou, Urban Art (l’association adossée à la Pop’artiserie), Stimultania, le Molodoï, ou encore Vidéo Les Beaux
Jours, veulent en être. Les associations du quartier, AHQG, Plurielles, l’Accorderie, notamment, sont dans les
starting-blocks aussi.
Pour plus d’information, on se reportera au programme à venir, qui sera différencié de celui de Capitale de Noël.
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20/10/2015
Région
Consommation - Les cartes de paiement sans contact
Discrétion assurée?
Nos cartes bancaires sont discrètement en train d’être équipées de la fonction “sans contact“ permettant de payer
jusqu’à 20 € sans avoir à taper le code confidentiel. Selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés
(CNIL), ce nouveau système est loin d’être exempt de tout défaut, notamment en termes de sécurité.
En France, la fonction paiement sans contact est matérialisée sur les cartes par un pictogramme en forme d’ondes. DR
En France , la fonction de paiement sans contact serait présente sur plus de 30 millions de cartes bancaires. Pour
savoir si la vôtre en fait partie, un indice apparaît : un pictogramme en forme d’ondes (notre photo). Pour
l’utiliser, il suffit de passer la carte sur le terminal du commerçant. Les quatre diodes lumineuses indiquent la
progression de la transaction. En quelques secondes, c’est payé ! Pour l’heure, le montant des paiements est
limité à 20 € par achat. Imposée la plupart du temps par la banque à l’insu du porteur (parfois, la fonction doit
être activée par le porteur de la carte pour qu’elle soit opérationnelle), la Commission nationale de l’informatique
et des libertés (CNIL) prévient : « Comme n’importe quel système informatique, des risques de détournement
d’information existent. »
Problèmes de confidentialité
Depuis plus d’an, la CNIL travaille en collaboration avec les professionnels du secteur bancaire tout comme avec
la Banque de France. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les problèmes liés à la confidentialité des
informations concernant les porteurs ont été nombreux.
Lors de tests, réalisés pendant l’été 2012, de nombreuses lacunes ont été décelées. Lecture du nom du porteur, de
la liste des transactions réalisées, du numéro de la carte et de la date d’expiration avec un lecteur NFC (near field
communication) indépendant ou intégré à un smartphone standard en font partie. Depuis, des solutions ont été
trouvées. Ainsi, l’accès au nom du porteur, pour les cartes émises à partir de la fin septembre 2012, ainsi que
l’accès à l’historique des transactions, pour les modèles de carte déployés à partir de fin 2013, ont été supprimés.
Pour autant, la CNIL reste encore prudente : « Nos craintes résident principalement dans la capacité que
pourraient avoir des sociétés de lire le numéro de la carte bancaire pour, par exemple, tracer les individus lors de
l’entrée et la sortie d’un magasin. » Concernant le choix laissé aux usagers, la CNIL précise : « Nous n’avons
jamais imposé aux banques l’obligation de distribuer des cartes dont l’interface sans contact est désactivée. En
revanche, les établissements bancaires doivent informer préalablement les personnes que, lors du
renouvellement, la nouvelle carte disposera de fonctionnalités sans contact en sachant les clients doivent pouvoir
s’opposer à cette possibilité. Les banques sont libres de choisir le moyen de respecter ce droit d’opposition. »
Lors de leur renouvellement, certaines banques choisissent de distribuer des cartes identiques aux anciens
modèles. D’autres proposent une désactivation via leur site Internet et une prise en compte lors de la prochaine
utilisation de la carte dans un distributeur automatique de billets. Selon la CNIL, « ce cadre juridique n’empêche
en aucun cas les banques de faire le choix de distribuer des cartes dont l’interface sans contact n’est pas active et
qui peut être activée à la demande de l’utilisateur. Il existe d’ailleurs certaines banques qui ont agi dans ce sens ».
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27/10/2015
Ré gion
Consommation
Prothèses auditives : chères et mal remboursées
S’équiper de prothèses auditives coûte (très) cher. Selon l’Observatoire citoyen des restes à charge en santé*, pour
les plus de 20 ans, l’Assurance-maladie ne prend en charge que 9 % des frais réels réglés pour s’appareiller.
Les problèmes de surdité touchent de plus en plus de jeunes. Il est important de savoir protéger son ouïe le cas
échéant. Document remis
En attendant, les jeunes personnes atteintes de troubles auditifs désirant s’équiper de prothèses auditives doivent
mettre la main à la poche. Et l’addition est plutôt lourde. Car pour cette catégorie de patient, l’Assurancemaladie ne prend en charge que 9 % des frais réels réglés pour s’appareiller. C’est du moins ce qu’il ressortait de
l’étude publiée il y a un an sur le remboursement des dispositifs médicaux menée par l’Observatoire citoyen.
Des prix très fluctuants
L’Observatoire citoyen s’est tout d’abord arrêté sur les pratiques commerciales des boutiques. Les prothèses
auditives ne disposant pas de prix limite de vente, un même produit peut être vendu jusqu’à quatre fois plus cher
d’un magasin à l’autre. Le constat est plutôt banal pour un produit marchand “classique”. Mais il est
particulièrement choquant dès lors qu’il touche le domaine de la santé. Ces résultats ont été obtenus sur une base
de 4 205 devis, soit 7 447 appareils auditifs couvrant tous les départements et près de 2 000 magasins.
Des montants à charge rédhibitoires
Concernant le montant des remboursements, toujours selon l’Observatoire citoyen, pour un appareil dont le prix
moyen s’élève à 1 500 €, l’Assurance-maladie rembourse 120 € (contre 840 € pour les moins de 20 ans). Le
patient garde donc à sa charge près de 1 400 € (ou 900 € après intervention éventuelle de sa complémentaire
santé). Ces montants sont généralement à multiplier par deux car, dans la plupart des cas, les deux oreilles
doivent être appareillées. Comme pour l’optique, la déconnexion est donc totale entre les prix de vente pratiqués
par les professionnels et les montants servant de base au remboursement par l’Assurance-maladie.
Autre constat, ces mêmes professionnels factureraient un même modèle d’audioprothèse 10 à 50 % plus cher à
un assuré de moins de 20 ans qu’à un adulte de plus de 20 ans, tout simplement parce que le remboursement
chez les jeunes est meilleur !
Une enquête de Handicap Santé, à laquelle le Bucodes SurdiFrance (l’Union des associations de personnes
malentendantes et devenues sourdes) a contribué, montre que seuls 36 % des personnes malentendantes sont
équipées. Le reste à charge trop important pousse un grand nombre d’entre elles à renoncer à l’acquisition d’un
appareil auditif, pourtant, indispensable.
Face à cette situation, les membres de l’Observatoire citoyen appellent à une remise à plat complète des
conditions de prise en charge des produits et prestations remboursables. Vu les comptes actuels de la Sécurité
sociale, il y a peu de chance qu’ils soient entendus.
* créé par le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), la société Santéclair et 60 millions de consommateurs
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03/11/2015
Région
Consommation - Viandes rouges et charcuterie
Moins de passion, plus de raison
La nouvelle a désarçonné de nombreux consommateurs. Ils pensaient être protégés par l’art culinaire
français. Ils se sont aperçus que la viande rouge et les salaisons étaient potentiellement cancérogènes,
consommées en trop grande quantité.
Il n’est pas conseillé de manger trop de viande rouge, ni trop de charcuterie. Document remis
Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé
(OMS), la viande rouge serait cancérogène tout comme les viandes transformées ; autrement dit, les salaisons
comme le jambon, les saucisses, la charcuterie en général ainsi que les viandes en conserve. Pour appuyer ses
affirmations, l’Agence a compilé quelque 800 publications mondiales.
Des effets pourtant connus
La soudaineté et « brutalité » des propos a choqué bon nombre de consommateurs. De soncôté, la filière bovine a
très vite réagi, arguant que les normes européennes et françaises, en particulier sur l’environnement et la
traçabilité, sont parmi les plus strictes. Mais le problème est ailleurs. Ces résultats confirment les
recommandations de santé publique actuelles qui conseillent de limiter la consommation de viande, sans
l’exclure totalement puisque la viande rouge n’est pas dénuée de valeurs nutritives.
Mais ces valeurs nutritives s’arrêtent là où commencent les effets néfastes lorsque la consommation devient trop
importante. Pour autant, en termes de santé publique, la viande et les salaisons ne sont que l’arbre qui cache la
forêt. Aujourd’hui, plus personne ne s’étonne des nombreuses campagnes de prévention qui dénoncent l’abus
d’alcool. Oui, l’abus de viande est également néfaste. Tout comme l’abus de produits trop sucrés, salés ou gras !
D’ailleurs, d’autres campagnes pourraient être déclinées pour un grand nombre de produits alimentaires. Comme
ceux proposés par les industriels, et notamment les produits « low cost », fabriqués avec de piètres matières
premières, qui affichent des taux de graisse et de sucre trop importants. Eux aussi sont nuisibles à la santé. Il en
est de même pour les additifs et conservateurs utilisés dans l’agro-industrie, ou les pesticides pulvérisés dans les
maraîchages à grande échelle. Et que penser des cultures OGM, très majoritairement issues d’Amérique du Nord
et du Sud, destinées à la nourriture de nos animaux, dont une partie d’entre eux se retrouvent dans nos assiettes !
La logique industrielle est cynique et répond à des préoccupations mercantiles. La surconsommation d’un
produit, qu’il soit liquide ou solide, est synonyme de bénéfices. Mais aussi de déconvenues. Le traumatisme
causé par les résultats publiés en début de semaine est finalement anecdotique. Ils montrent que nous
consommons mal parce que nous consommons trop ! D’autres études sont à venir. Elles s’ajouteront à celle qui
préoccupe aujourd’hui les consommateurs, amateurs de viandes rouges et de salaison, comme pour nous rappeler
que santé économique et santé publique jouent rarement dans le même camp !
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10/11/2015
Région
Consommation
Les dessous de sites de rencontre
Sites Internet, applications, réseaux sociaux, le marché de la rencontre amoureuse est en pleine croissance.
Mais lorsqu’un problème survient, confidentialité oblige, les victimes tardent à se manifester. Le
Consommateur d’Alsace a mené l’enquête.
Les sites de rencontre ont le vent en poupe. Mais comme dans tout secteur, les déconvenues existent. Document
remis
Les utilisateurs d’Internet pour rencontrer un(e) partenaire n’ont jamais été aussi nombreux en France : 5,8
millions de personnes en 2014, soit +16 %, qui ont généré un chiffre d’affaires de 121,5 millions d’euros.
L’arrivée des sites de rencontre date de la fin des années 1990. Un peu moins de vingt ans plus tard, les cartes
sont distribuées.
Aujourd’hui, trois acteurs dominent le marché de la rencontre : Meetic, Adopte un mec et Attractive World.
Mais la bataille est rude et d’autres prestataires, comme eDarling ou Elite rencontre sont en embuscade. Les apparences peuvent être trompeuses
Comme dans tous les domaines, beaucoup d’entreprises, plus ou moins opportunistes, se sont engouffrées dans
la brèche. Des sites communautaires sont apparus. Qu’ils soient religieux, liés à une activité de loisirs ou
sportives…, ils constituent des niches, même si certains affichent un nombre impressionnant d’inscrits.
Mais les apparences peuvent être trompeuses, surtout sur Internet ! Le modèle économique des sites de
rencontre, quel que soit le nombre d’inscrits, est toujours le même : les sociétés qui les exploitent vendent un
logiciel. Que le site ait 1 000, 10 000 ou 100 000 inscrits, le travail reste le même. Ce qui fait la réputation d’un
site, c’est le nombre d’abonnés. Pour fonctionner, il lui faut une masse critique de clients. Et la difficulté pour les
nouveaux arrivants, ou pour les sites qui ne sont pas leaders, c’est l’acquisition rapide de plusieurs milliers, voire
dizaine de milliers de membres. C’est l’une des conditions essentielles pour pouvoir obtenir des adhésions. Pour
cela, il existe une astuce : les sites “en marque blanche”. Explication. Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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Certains gros acteurs de ce marché ont multiplié la création de minisites. En mutualisent leurs fichiers, ils
parviennent à constituer d’énormes bases de données qu’ils vendent à des sites en manque d’inscrits. Ce qui
revient à dire qu’un même profil est susceptible de se retrouver sur plusieurs sites à la fois ! Bien entendu, les
sites leaders n’ont pas besoin de mettre en place ce stratagème. La “marque blanche” est donc une technique
marketing qui propose un service dont le fonctionnement est intégralement pris en charge par un tiers.
Dans son dernier numéro, Le Consommateur d’Alsace décrypte l’ensemble des pratiques des sociétés qui
exploitent les sites de rencontre. Bien les comprendre permet d’éviter de se faire piéger par elles et par les
nombreux escrocs qui, en recherche de victimes, ont également investi les sites de rencontres amoureuses.
Le Consommateur d’Alsace n° 226 (novembre-décembre) « Les dessous des sites de rencontre » est actuellement
en vente dans les kiosques.
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17/11/2015
Région
Consommation - Une nouvelle liste d’opposition au démarchage téléphonique
Plus efficace que Pacitel ?
Une nouvelle liste d’opposition au démarchage téléphonique auprès des consommateurs devrait faire son
apparition et remplacer la très controversée liste Pacitel qui est loin d’avoir donné satisfaction à ceux qui
y étaient inscrits !
Vivement le nouveau dispositif pour ne plus être harcelé par le démarchage téléphonique. Document remis
Ce changement est prévu par la loi sur la consommation du 17 mars 2014 ; le décret d’application, paru le 21
mai dernier, précise dans quelle mesure un consommateur peut demander à s’inscrire sur la nouvelle liste
d’opposition au démarchage téléphonique.
Ainsi, la loi prévoit que « le consommateur qui ne souhaite pas faire l’objet de prospection commerciale par voie
téléphonique peut gratuitement s’inscrire sur une liste d’opposition au démarchage téléphonique ».
Un dispositif dépassé
Les personnes désireuses de ne pas être démarchées téléphoniquement vont donc, à terme, pouvoir utiliser une
autre liste que Pacitel. Pour rappel, le dispositif Pacitel, créé en 2011, a été mis en place par la Fédération
française des télécoms (FFT), l’Association française de la relation client (AFRC), la Fédération des entreprises
de vente à distance (FEVAD), la Fédération de la vente directe (FVD) et le Syndicat national de la
communication directe (SNCD).
Il s’agissait donc d’une démarche volontaire de certains professionnels. Aucune contrainte légale n’existait alors.
Malheureusement, au final, son efficacité s’est révélée limitée. Tout d’abord, cette liste Pacitel ne concernait que les entreprises adhérentes aux fédérations professionnelles précitées.
Ensuite, les professionnels avec lesquels un consommateur était en contrat (assureur, opérateur de téléphonie…)
pouvaient continuer à le démarcher, même s’ils adhéraient au dispositif Pacitel. Donc, son efficacité se révèle
être très relative, d’autant plus qu’aucune sanction n’était attachée à celui-ci. Enfin, cette inscription n’était
possible que pour des personnes possédant l’Internet, car l’utilisation d’un courrier postal pour s’inscrire sur la
liste n’était pas acceptée, ce qui réduisait considérablement la portée du dispositif !
Nouveau système, nouvelles règles
Le nouveau système qui sera mis en place ne dépendra plus de la volonté des professionnels. Désormais, la loi
impose un certain nombre de mesures.
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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Pour que ce nouveau dispositif soit efficace, il est donc primordial qu’il soit bien plus coercitif. Un organisme
gestionnaire devrait être désigné par le ministre chargé de l’Économie pour mettre en place et gérer cette liste sur
une période de cinq ans.
D’après ce que l’on sait, les professionnels qui utilisent le démarchage devront actualiser leurs fichiers
régulièrement en consultant la liste d’opposition au moins une fois par mois. D’ailleurs, avant de commencer une
campagne de démarchage, ils auront l’obligation de consulter ce fichier.
Les agents de la répression des fraudes (DGCCRF) auront la charge de faire respecter les obligations des
professionnels ; notamment en ce qui concerne l’interdiction de démarcher un consommateur inscrit sur la
liste. Si les professionnels outrepassent leurs droits, des peines pouvant aller de 15 000 € à 75 000 € d’amende
sont prévues.
Mais encore faut-il que les poursuites contre les professionnels ne respectant pas les nouvelles dispositions
légales existent ! Car l’organisme de contrôle (qui au moment où nous écrivons ces lignes n’est pas encore
connu) devrait être financé par les professionnels au travers de redevances fixes et variables dont les montants
seront précisés par arrêté.
À noter : l’inscription sur la nouvelle liste n’empêchera pas les professionnels avec lesquels vous êtes déjà en
contrat de vous démarcher. De même, vous pourrez encore être démarché pour la fourniture de journaux, de
périodiques ou de magazines.
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22/11/2015
Région
Les espaces info énergie au service des
particuliers
En Alsace, 14 espaces info énergie proposent des conseils pratiques, gratuits et objectifs sur la maîtrise de
l’énergie et les énergies renouvelables. Le réseau avait été créé dès 2001 par la Région et l’ADEME pour
promouvoir l’efficacité énergétique dans l’habitat que ce soit pour les rénovations ou les constructions neuves.
Les EIE renseignent et conseillent les particuliers ou les copropriétés par téléphone ou sur rendez-vous. « Les
questions les plus fréquentes concernent les systèmes de chauffage, explique Chloé Letemplier, de l’EIE porté
par la Chambre de consommation d’Alsace. Mais pour déterminer le type de chauffage le mieux adapté, on va
d’abord faire un état des lieux et éventuellement reprioriser les travaux ». Pas la peine en effet de s’équiper d’une
chaudière ultra-performante si l’habitat est par ailleurs une véritable passoire.
Les conseillers des espaces info énergie ne se déplacent pas chez les gens. Aux demandeurs d’apporter plans et
devis pour qu’ils soient étudiés par les techniciens des EIE. « On donne également des informations sur les aides
financières comme les crédits d’impôt ou les éco-prêts mais nous apportons surtout des compétences techniques
pour que les gens puissent se décider en connaissance de cause et surtout qu’ils ne se fassent pas piéger par des
professionnels peu scrupuleux ».
Un service juridique
L’EIE de la chambre de consommation d’Alsace a la particularité de disposer d’un poste spécialisé dans les
conseils juridiques qui aide notamment les particuliers à se défendre contre des pratiques commerciales
agressives. « On a eu beaucoup de cas cette année à la foire européenne où des entreprises de Bordeaux ont
démarché à tout va. On a vu un visiteur de la foire qui voulait une clim et qui est reparti avec une pompe à
chaleur sans pouvoir se rétracter ». Ainsi, il est conseillé, avant tout achat important ou réalisation de travaux, de
s’informer dans un EIE, ne serait-ce que pour éviter de prendre un chauffage surdimensionné sans se préoccuper
par ailleurs de l’enveloppe du logement.
Plus d’info sur energivie.info ou Rénovation-info-service.gouv.fr ( ✆ 0 810 140 240)
Pour aller plus loin : ariena.org (voir notamment les cahiers de l’Ariena Où habiterons-nous, et 1,2,3 Énergies )
ou www.ademe.fr
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24/11/2015
Région
Consommation - Le trading en ligne
Miroir aux alouettes
De plus en plus de sites internet se sont spécialisés dans le courtage en ligne. S’ils promettent tous des
gains rapides et importants en investissant sur le marché des changes, la DGCCRF (Répression des
fraudes) enregistre un nombre croissant de plaintes.
Avec la crise, les sites internet proposant d’arrondir ses fins de moins sont nombreux. Et beaucoup de ceux qui
proposent des « solutions miracles » remportent un certain succès. C’est le cas des sites spécialisés dans le
courtage en ligne. Tous promettent des gains rapides et importants. Pour cela, il faut investir sur le marché des
changes, appelé Forex. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des
fraudes (DGCCRF) a enregistré un nombre croissant de plaintes à l’encontre de ces sites et a décidé d’alerter le
public.
N’est pas trader qui veut !
Dans un premier temps, les internautes sont sollicités à travers des publicités particulièrement incitatives,
notamment via la messagerie électronique. Parfois, le téléphone est même utilisé. Le message est très clair.
L’internaute est invité à devenir trader sur un marché spéculatif qui, a priori, n’est pas du tout destiné aux
novices. D’ailleurs, un accompagnement personnalisé est proposé. Il est censé être dispensé par des
correspondants dont le rôle est de faire fructifier l’argent de l’investisseur.
Étonnante proposition qui, normalement, fait fuir les moins crédules. Pour les autres, c’est une autre histoire qui
a de fortes chances de mal finir. En effet, le boursicoteur est invité à augmenter son placement. Mais s’il cherche
à recouvrer son investissement, le contact avec le (ou les) correspondant(s) prend fin. Conséquence, il devient
impossible de récupérer l’argent investi. Dans leur grande majorité, les sociétés exploitant les sites de trading
sont établies à l’étranger. Selon la DGCCRF, « les pertes peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers
d’euros ». Étant donné la localisation de ces sites et la complexité des marchés sur lesquels les opérations sont
opérées, ces fraudes restent difficiles à démanteler. Il reste donc la prévention.
De son côté, l’Autorité des marchés financiers (AMF) recommande aux utilisateurs de vérifier systématiquement
si le site (qui propose d’investir sur le Forex) est bien présent sur la liste des prestataires autorisés à fournir des
services d’investissement en France.* Si ce n’est pas le cas, abstenez-vous de répondre. Car en cas de litige, il sera difficile de porter réclamation
contre ce prestataire. Une chose est certaine, miser en bourse requiert de véritables connaissances. L’ignorer,
c’est s’exposer à de lourdes déconvenues…
* Pour cela, il faut consulter le site internet : https ://www.regafi.fr/spip.php?rubrique1
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26/11/2015
Région
Reprendre confiance, malgré les abus
Après quelques années de flottement, les tarifs de rachat de l’électricité produite par des panneaux
photovoltaïques installés sur les toits sont aujourd’hui considérés comme une aide suffisamment incitative pour
les particuliers.
Mais des abus et démarchages agressifs de la part d’entreprises peu scrupuleuses ont écorné la confiance que le
consommateur désireux d’alléger sa facture d’électricité pouvait avoir dans le solaire.
Il est essentiel de s’informer avant de signer quoi que ce soit, de préférence auprès d’un EIE, espace info énergie.
Les conseils y sont « gratuits et surtout donnés en toute impartialité, confirme Gilles Didier, de l’EIE de la
Chambre de consommation d’Alsace. Il faut venir nous voir avec le dossier laissé par l’entreprise afin que l’on
puisse étudier l’offre ». Concernant le financement, il est conseillé de contacter directement sa banque sans
passer par le professionnel. « De même, l’attestation d’assurance est primordiale afin de bénéficier de garanties
pour la bonne réalisation des travaux, en sachant que malheureusement, elle n’est pas obligatoire. Il est donc très
important de la demander à l’installateur ».
Plus en amont, si on est tenté d’investir dans le photovoltaïque, les conseillers des EIE peuvent estimer
gratuitement la production d’électricité en fonction de l’orientation du toit et la situation de la maison.
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CRESUS
21/10/2015
Mulhouse – Thann
Surendettement - Crésus Mulhouse
Pour un nouveau départ
Acculés par des prêts impossibles à rembourser, quelque 450 Mulhousiens ont fait appel à Crésus en 2014.
300 dossiers de surendettement ont été déposés à la Banque de France.
La Banque de France peut contacter les créanciers et leur demander une remise partielle de la dette. Dessin Joan
Un couple de retraités, acheteurs compulsifs, s’est engagé à rembourser 2 800 € par mois de crédit à la
consommation alors que leur pension retraite ne s’élève qu’à 1 800 €… Une mère de famille célibataire a épuisé
ses droits au chômage. Elle ne parvient plus à payer ses factures d’électricité, de gaz et accumule les loyers en
retard… Voici deux des cas rencontrés ces dernières temps par Claude Saintemême, lors de ses permanences de
Crésus Mulhouse. Au 1, rue d’Alsace, le percepteur à la retraite reçoit, avec deux autres bénévoles, les
Mulhousiens étranglés par des dettes.
« Il suffit de peu pour tomber dans la spirale du surendettement »
En 2014, ce sont quelque 450 Mulhousiens qui se sont adressés à l’association. Ils sont chômeurs pour la plupart
ou bénéficiaires du RSA mais il peut également s’agir de familles monoparentales ou de retraités. « Il n’y a pas
que des pauvres. Ce sont, en règle générale, des Mulhousiens qui vivent au-dessus de leurs moyens. »
La première réaction des bénévoles est de rassurer leur interlocuteur et ne pas le culpabiliser. « Tous ont eu des
accidents de la vie -perte d’un emploi, séparation, etc- ou se sont laissés embrigader par les crédits revolving* »,
la bête noire de Crésus, précise le président. « Il suffit de peu pour tomber dans la spirale. Un frigo qui tombe en
panne le 15 août. Une banque qui ne propose pas de crédit. Reste une seule solution : aller dans un hypermarché
et prendre un crédit revolving. »
Pour aider ces personnes à sortir la tête de l’eau, les bénévoles de Crésus les accompagnent dans la constitution
d’un dossier de surendettement. Si le dossier est recevable, « trois issues sont possibles, explique Claude
Saintemême. Un moratoire (les dettes sont gelées pendant deux ans maximum) est accordé aux personnes pour
leur permettre de souffler, de retrouver un travail, de diminuer les dépenses superflues. Deuxième option, la
Banque de France calcule la capacité de remboursement de la personne, elle contacte les créanciers et leur
demande de diminuer les intérêts ou le montant de la dette. Un plan de redressement financier est alors établi
pour permettre à la personne de rembourser ses créanciers en fonction de ses moyens». Dans ce cas, « si la
personne est propriétaire et qu’un crédit immobilier est toujours en cours, elle demandera la vente du bien. Si
elle est locataire, la Banque de France peut lui demander de déménager pour trouver un loyer moins élevé »,
précise Claude Saintemême.
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300 dossiers de surendettement par an
Enfin, troisième option, l’intégralité des dettes est effacée. Il s’agit de la procédure de rétablissement personnel
(PRP).
À noter, une fois le dossier de surendettement déposé, la personne sera inscrite auprès du FICP (fichier national
des incidents de remboursement des crédits des particuliers) ; elle n’aura plus la possibilité de contracter de prêts
pendant la durée des remboursements. « La banque peut également décider de lui interdire la carte bancaire ou le
chéquier », ajoute Claude Saintemême.
En 2014, à Mulhouse, 300 dossiers de surendettement ont été déposés à la Banque de France. Un chiffre stable
par rapport aux années précédentes.
Il faut en moyenne patienter quatre à cinq semaines avant d’obtenir un rendez-vous à la permanence. Un délai
qui pourrait être raccourci avec plus de bénévoles. Toute personne intéressée peut s’adresser à Crésus Mulhouse.
(*) Le crédit revolving, appelé aussi crédit à la consommation ou crédit renouvelable, permet à l’emprunteur de
disposer d’une somme d’argent qu’il pourra utiliser à son gré et reconstituer. Le taux d’intérêt est souvent
supérieur à 16 %.
Crésus Mulhouse. 1 rue d’Alsace, Mulhouse. Permanences le lundi et vendredi après-mid de 14 h à 18 h et le
mardi et jeudi matin de 9 h à 12 h. Sur rendez-vous uniquement. ✆ 03 89 32 68 58. www.cresusalsace.org
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Familles rurales
05/10/2015
Molsheim – Schirmeck
Ernolsheim-Bruche
Marché de puériculture - Foule dominicale
Une foule nombreuse se pressait hier dans la salle omnisports d’Ernolsheim-Bruche où avait lieu le
marché de puériculture organisé par l’association Familles Rurales.
Ce marché de puériculture dont c’est déjà la huitième édition cette année connaît toujours un très fort
engouement. Pour preuve, pas moins de 41 stands avaient été installés la veille par les bénévoles du comité. Très
tôt le matin, les exposants ont garni les étals de jouets, d’habits et d’ustensiles divers qui seront proposés au
public à des prix raisonnables. La naissance d’un enfant, et du premier en particulier incite les nombreux parents
à dorloter leur progéniture.
Mais ici pas question de faire du marketing il s’agit plutôt de faire profiter, dans une relation de particulier à
particulier, les mamans à la recherche de la bonne affaire. Toute la matinée ce fut un flot incessant de chalands
venus s’enquérir et fouiner çà et là pour trouver le vêtement, la layette, ou encore le jouet qui, au lieu de remplir
inutilement les armoires aura une seconde vie. Ghislaine Nopper et Joëlle Truntzer, les responsables précisent : «
Nous proposons cette manifestation deux fois dans l’année car la demande reste très forte, la plupart des gens
viennent des environs, mais il y en a tout de même qui viennent de loin pour participer. C’est l’occasion de faire
place nette dans ses armoires et une bonne manière de faire du bien à son portefeuille ». Les bénévoles du comité
proposaient également une petite nouveauté, ceux qui désiraient prolonger la matinée ont pu se régaler avec des
tartes flambées préparées par Antoine et René.
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29/10/2015
Molsheim – Schirmeck
Ernolsheim-Bruche - Familles rurales
Première satisfaisante
Les bénévoles de l’association Familles rurales accueillaient samedi soir des joueurs de cartes à la salle
socioculturelle, où était organisé le premier concours de belote dans le cadre de son espace de vie social.
Si en début de soirée les inscriptions furent plutôt timides (il n’y avait pas de réservations obligatoires), les
craintes ont été vite dissipées lorsque, l’heure avançant, une soixantaine de personnes se sont trouvées réunies. Il
a fallu tout de même combler avec les joueuses en réserve du comité pour arriver à un chiffre pair.
Les équipes se sont installées aux tables pour disputer les vingt parties prévues par manche, dans une ambiance
très conviviale mais sous l’œil vigilant de Monique, la maîtresse des jeux.
À la table de marque, Chantal et Antoine préparaient les tableaux de résultats, l’informatique s’avérant dans ce
cas d’une grande utilité.
La soirée s’est prolongée tard, avec la petite rallonge du passage à l’heure d’hiver qui fut bienvenue. «
L’essentiel est de passer une bonne soirée et de se détendre. Si on gagne c’est bien, si on perd ce n’est pas grave
et cela ne nous décourage pas », lançait un couple de joueurs.
À l’heure des remerciements et de la remise des prix, de superbes paniers garnis ont été offerts aux meilleurs
mais tout le monde est reparti avec un lot. La satisfaction des organisateurs était perceptible et rendez-vous a
déjà été donné pour 2016.
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FNAUT
07/10/2015
Strasbourg
L’agenda
Strasbourg - Assemblée générale de la FNAUT
Vendredi 9 octobre. La FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) Alsace invite à
son assemblée générale qui aura lieu ce vendredi à 17 h 30, au centre Emmanuel-Mounier (entrée rue de
l’Université), 41 boulevard de la Victoire à Strasbourg.
À l’ordre du jour, sont prévus, notamment, l’adoption du PV de l’assemblée générale 2014, les différents
rapports, la définition du montant de la cotisation 2016 et l’élection du bureau (un membre par association
fédérée). À partir de 18 h 30 : débat : transports et nouvelle région : opportunités pour l’usager ? Avec la
participation de têtes de listes (ou de leurs représentants) aux prochaines élections régionales.
Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – octobre-novembre 2015
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15/10/2015
Région
En relief - Sncf - A partir du 12 décembre
Strasbourg-Paris à petit train
Dans moins de deux mois, la SNCF remettra en circulation des trains Corail sur la ligne StrasbourgNancy-Paris. Ceux-ci ne circuleront que les samedis et dimanches.
Les trains Corail ont circulé sur l’axe Paris-Nancy-Strasbourg jusqu’en 2007. Photo archives DNA
Depuis l’arrivée du TGV Est à Strasbourg en 2007, la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut)
d’Alsace n’a eu de cesse de réclamer le rétablissement d’une desserte Strasbourg-Paris par la ligne classique «
pour les gens moins pressés ou souhaitant payer leur billet moins cher ». Elle vient d’obtenir partiellement gain
de cause : à six mois de la mise en service de la seconde phase de la LGV Est, qui mettra Paris à 1 h 48 de
Strasbourg, la SNCF a annoncé hier le lancement, à compter du 12 décembre, d’une nouvelle offre « Intercités
100 % éco » sur l’axe concerné. Celle-ci sera assurée uniquement les week-ends par des trains Corail de 550
places qui relieront Paris à Strasbourg via Nancy.
Un aller-retour est prévu le samedi ainsi que le dimanche. Dans le sens Paris-Strasbourg, il faut compter 4 h 09
de trajet (départ à 7 h 35 gare de l’Est ; arrivée à 11 h 44 à Strasbourg). Dans l’autre sens, la durée sera de 4 h 21
le samedi (départ à 16 h 42 ; arrivée à 21 h 03) et de 4 h 08 le dimanche (départ à 15 h 31 ; arrivée à 19 h 39).
Prix plafond de 35 euros en seconde classe
En seconde classe, le tarif du billet Paris-Strasbourg s’échelonnera de 15 euros (prix d’appel) à 35 euros (prix
plafond, accessible même en dernière minute). En première classe, la fourchette va de 22 à 45 euros.
Des tarifs dégressifs (en fonction du nombre de personnes) encore plus attractifs ont été prévus pour les
minigroupes de 3 à 6 personnes. La réservation reste toutefois obligatoire, les cartes commerciales ne sont pas
prises en compte et l’achat des billets se fait exclusivement sur I nternet (ww.voyages-sncf.com).
Cette offre, déployée sur la liaison Paris-Toulouse depuis cinq ans et sur Paris-Bordeaux depuis avril dernier, fait
partie d’une nouvelle gamme longue distance de la SNCF qui vient compléter l’offre TGV et les formules lowcost comme OuiGo (TGV) et OuiBus (autocars). « Les personnes qui ne voyagent pas sont l’une des cibles que
nous visons ici. Nous suivrons donc attentivement les résultats de ce nouveau train et si la demande devait
évoluer, nous pourrions étudier la création d’autres arrêts », explique Emmanuelle Chailley, directrice adjointe
des lignes Intercités Nord Est.
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22/10/2015
Molsheim – Schirmeck
Molsheim - Bruche Piémont Rail
De bonnes raisons de se déplacer en train
L’assemblée générale de l’association Bruche Piémont Rail (BPR) s’est déroulée vendredi à la maison des
Syndicats. La rencontre était l’occasion pour les membres de faire le point et d’échanger sur la ligne de
chemin de fer de l’étoile ferroviaire de Molsheim pour en assurer la défense et la promotion, en incitant
encore plus d’usagers à choisir le train pour se déplacer et se rendre à leur travail.
Le président Patrick Appiani a mené les débats. PHOTO DNA
Le président, Patrick Appiani, a ouvert la séance. Le dialogue s’engage sur les horaires et la vie de la ligne.
François Giordani, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) Alsace — qui
fédère une quinzaine d’associations d’usagers des transports, dont BPR — présente son association.
Patrick Appiani fait état de « résultats positifs sur le tronçon Barr-Sélestat, où des travaux (20 M€), inscrits au
contrat de plan État Région, sont actés pour la remise en état, sur trois ans, de cette partie de la ligne ».
Concernant l’arrivée de la LGV (ouverture prévue pour le 3 avril prochain), il note qu' « on pourra partir le matin
une heure plus tard (à 6 h au lieu de 5 h) de Wisches par exemple, arriver au même moment à Paris et le soir
repartir vers 18 h de Paris pour être à Wisches vers 20 h 30, soit nettement plus tôt ».
« Des ralentissements à prévoir »
Hervé Brignon, qui participe également au comité de ligne avec la région, remarque que « subsiste le problème
du remplacement des trains (vers la vallée de la Bruche) par des cars aux horaires extrêmes du matin et du soir ;
on peut espérer que ce problème puisse évoluer, avec les nouvelles technologies de télécommande des pôles
d’aiguillage ».
Concernant les prix (sur le trajet Strasbourg-Paris), François Giordani est satisfait de l’introduction des trains
Eco Intercités à partir du 12 décembre, mais « il faudra réserver (uniquement sur internet) comme un TGV ».
Concernant les travaux entre Saint-Dié et Saâles (3 M€, 23 km de ballastage et remplacement de rails), Gérard
Coinchelin, représentant CGT des cheminots de Saint-Dié, regrette que « ces travaux [soient] pour l’instant
annulés ; il y aura des ralentissements à prévoir ». Une audience auprès du préfet des Vosges a été demandée. Il
faudra voir comment évolueront les positions lorsque la grande région sera effective, sachant que les contraintes
techniques (voie unique, scolaires) subsistent.
L’assemblée générale s’est poursuivie par la partie statutaire, suivie d’un repas.
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UDAF
18/11/2015
Sélestat – Centre Alsace
Sélestat - Société
Fédérer les acteurs de l’aide à la parentalité
L’union départementale des associations familiales (UDAF) a organisé jeudi dernier à Sélestat un forum
de rencontre autour de l’aide à la parentalité. L’objectif : donner aux professionnels l’occasion de mettre
en place des actions communes.
Divisés en petits groupes, les acteurs de l’aide à la parentalité apprennent à connaître leurs homologues.
PHOTO DNA
Ils étaient une trentaine, rassemblés au complexe Sainte-Barbe de Sélestat jeudi dernier, lors d’un forum dédié à
l’aide à la parentalité, organisé par l’Udaf du Bas-Rhin. « Il s’agit de présenter à l’ensemble des acteurs le réseau
départemental d’accompagnement aux parents et de les faire se rencontrer, pour faire vivre ce réseau sur le
territoire », explique Laura Biteaud, chef de service à l’Udaf du Bas-Rhin.
Parmi les participants : des professionnels du conseil départemental, des responsables d’associations ou de
réseaux d’assistantes maternelles, ou encore des représentants de la caisse d’allocation familiale du Bas-Rhin. «
C’est bien d’avoir d’un coup tous les types d’acteurs, c’est important qu’il y ait un lien entre les institutions et les
associations par exemple », ajoute Laura Biteaud.
Un site web pour les rassembler tous
Outre la mise en relation que constitue ce rendez-vous, l’idée était aussi de présenter un outil à destination non
seulement des professionnels du secteur de l’aide à la parentalité, mais aussi aux parents eux-mêmes. Ainsi, le
site internet : www.reseaudesparents67.fr constitue une plateforme qui va notamment recenser les actions mises
en place par tous les acteurs et les projets qui peuvent émaner des parents. « L’objectif, c’est que les parents
souhaitant organiser une action comme une conférence, un groupe de parole, etc, trouvent des ressources via le
site », précise Laura Biteaud.
En plus de cette fonction d’agenda de l’aide à la parentalité, ce site internet encore en construction, possède
d’ores et déjà des rubriques consacrées aux différents problèmes et questionnements auxquels peuvent être
confrontés les parents. « Mais pour que le site vive, il faut que tout le monde l’alimente. Cette rencontre doit être
un point de départ pour la suite », conclut la chef de service de l’Udaf.
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AGF
29/10/2015
Alsace Centrale
Bloc-notes - Centre Alsace
Rencontre parentale gratuite à l’AGF de
Sélestat, mardi 10 novembre à 20 h
Une rencontre parentale gratuite est prévue à l’AGF de Sélestat, mardi 10 novembre à 20 h, sur le thème de
«Poser des limites… entre sanctions et punitions, entre traditions et modernisme », avec Anne Faivet.
Dans le cadre de ses activités sociales dans la lutte contre l’isolement, partagez avec les retraités de votre région
la fête des bâtisseurs de Pro-BTP dans une ambiance joyeuse et festive au parc des Cigognes à Kintzheim le
jeudi 26 novembre. Pour les membres et les amis intéressés, renseignements et bulletins d’inscriptions auprès du
responsable local avant le 1er novembre au 03.90.56.16.81 ou 06.81.08.08.95.
Scherwiller
Le conseil municipal de Scherwiller se réunira mardi 3 novembre à 19h, à la mairie.
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29/10/2015
Trois frontières
Landser
La bourse de l’AGF continue aujourd’hui
Photo L’Alsace / Nadine Muller
Jouets, décorations de Noël, linge de maison, vêtements pour femmes, enfants et hommes, classés par taille et
par genre, maroquinerie, chaussures… Comme à chaque fois, la bourse automne/hiver de l’Association générale
des familles (AGF) propose un large choix aux acheteurs qui, hier, étaient nombreux. « C’est une amie qui m’a
parlé de cette bourse », annonce une dame. Certains repartent avec des jouets plein les mains, d’autres avec des
habits… Et ils pourront encore s’en donner à cœur joie aujourd’hui jeudi, puisque la bourse ouvre ses portes de 9
h 30 à 12 h, à la salle communale de Landser.
La bourse AGF printemps/été se tiendra, quant à elle, du 4 au 8 avril prochains.
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13/11/2015
Trois frantières
Huningue
Danses de salon
Photo L’Alsace / Sébastien Spitaleri
Le CCAS (centre communal d’action sociale) de Huningue et l’AGF (Association générale des familles) ont
proposé une animation très sympathique lors de leur thé dansant mensuel du mois de novembre. Ils ont invité
Nancy et Luigi Stahl, deux danseurs amateurs très talentueux originaires de Weil-am-Rhein, commune jumelée
avec Huningue, qui ont proposé plusieurs démonstrations de danses de salon (rumba, valse, tango, paso doble).
C’est la première animation de la sorte organisée dans le cadre du thé dansant de Huningue, l’un des plus anciens
du secteur. Et les organisateurs sont prêts à accueillir d’autres démonstrations ou animations. Le prochain thé
dansant aura lieu mardi 5 janvier, toujours au Triangle de Huningue.
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CDAFAL
03/11/2015
Mulhouse
En bref
PARENTALITÉ
Le Conseil départemental des associations familiales laïques du Haut-Rhin (Cdafal) est partenaire du Réseau
Parents68 et participe à l’opération « Novembre pour les parents, c’est quoi ? ». Au programme : un mois de
rencontres et d’échanges pour toutes les familles du Haut-Rhin, plus de 50 actions, des rencontres, débats,
activités entre parents ou avec les enfants.
Le Cdafal propose aux jeunes de 12 à 18 ans ainsi qu’aux parents d’adolescents de participer à un temps fort sur
le thème du passage d’enfant à celui de personne majeure. Les jeunes dès 12 ans acquièrent des droits, droits que
les parents perdent en contrepartie.
Deux rencontres auront lieu à l’association, 3, rue Georges-Risler à Mulhouse, sur le thème « Vous avez entre 12
et 18 ans ? Vous êtes parents de jeunes ados ? De la minorité des enfants à leur majorité : ce qui change et les
risques d’une mauvaise information. Comment gérer ? De quoi s’agit-il ? Des difficultés pour en parler en
famille ? », ce mercredi 4 novembre à 14 h pour les ados et le vendredi 6 novembre à 14 h 30 pour les parents.
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CNL
17/11/2015
Guebwiller
Ordures ménagères
La redevance incitative entraîne de l’incivisme
La réunion organisée par Confédération nationale du logement pour les locataires du secteur social de la
région de Guebwiller sur le tri et la nouvelle facturation des déchets ménagers a suscité de nombreuses
questions, vendredi, à la Cave dîmière.
Marc Jung (à droite), président de la CCRG, a répondu aux questions de la Confédération nationale du
logement (CNL) et des bailleurs. Photo L’Alsace / Caroline Zimmermann
La Confédération nationale du logement (CNL) a organisé, vendredi à la Cave dîmière de Guebwiller, une
réunion d’information sur le tri et la nouvelle facturation des déchets mis en place par la communauté de
communes de la région de Guebwiller (CCRG). Marc Jung, président de la CCRG, Anne Heckmann, présidente
d’Habitat de Haute Alsace et Graziella Stefana, présidente de Domial, ont répondu aux questions des locataires
du secteur social sur les problèmes liés au tri dans les collectifs et le coût que cela engendre. La nouvelle
facturation des ordures ménagères en fonction du nombre de levées des bacs pénalise particulièrement les
locataires des logements collectifs, notamment sociaux. « Chaque habitant produit deux fois plus de déchets
qu’il y a 40 ans, soit en moyenne 590 kg par an, dont 365 kg passent par les poubelles et le tri et 225 kg sont
déposés directement en déchetterie » , soulignait Jacques Chadon, membre de la CNL. Le nouveau mode de
calcul de la RIOM (Redevance incitative des ordures ménagères) pénalise les locataires HLM qui ont vu leur
facture « augmenter de 60 % en moyenne selon les quartiers ». La CNL avait organisé une manifestation pour
exprimer son mécontentement le 26 juillet 2014 à Guebwiller, et une pétition de 425 signatures vient d’être
déposée pour demander la révision du système de facturation et l’amélioration dans l’organisation de la collecte
en collectif.
Clôtures et cadenas
Les dépôts sauvages par les gens extérieurs aux immeubles représentent entre 10 et 25 % du volume des déchets.
Le cas est flagrant en face du lycée Théodore-Deck, qui voit les poubelles remplies de déchets de restauration
rapide et cartons de pizzas jetés par des personnes irrespectueuses. Les bacs non sécurisés installés aux abords
des axes de circulation sont des cibles faciles pour les passants. Le paiement des encombrants en déchetterie, audelà des 100 kg, ne passe pas. « Ceux qui tri sont pénalisés ! La facturation est exorbitante : une poubelle de 770
litres levée quatre fois par mois coûte 77,50 €, soit 930 € par an », lançait une personne dans l’assistance.
Diverses rencontres ont eu lieu avec Marc Jung, le président de la CCRG, et les bailleurs. Il faudra trouver des
solutions pour lutter contre les déchets sauvages. Différentes solutions sont envisageables et certaines sont en
phase d’expérimentation, notamment la clôture des emplacements réservés aux poubelles et la pose de cadenas. «
Une étude vient d’être lancée sur les systèmes de tri et de collecte dans les autres communes pour pouvoir
comparer, modifier, et changer ce qui ne va pas. La CCRG s’engagera à recevoir les preuves des locataires qui
luttent contre les dépôts sauvages en prenant des photos des personnes qui déposent leurs ordures dans les
poubelles des collectivités. C’est le seul moyen de ne pas pénaliser les locataires » , a conclu Marc Jung.
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Chambre de Consommation d’Alsace
27/10/2015
Région
Question conso
Usurpation de carte
Mme K., de Mulhouse, s’est aperçue que sa carte de fidélité avait été utilisée à son insu.
Question : « J’ai appris que ma carte de fidélité Leclerc, pouvant être utilisée pour les paiements, n’avait plus de
crédit. Je le signale à l’hôtesse du magasin, qui m’informe que 32 € ont été débités dans un magasin que je ne
connais pas (Leclerc Kingersheim). Après plusieurs semaines d’attente, j’apprends que le gérant du magasin où
je me rends habituellement a contacté l’autre supermarché. Quelqu’un a usurpé ma carte en utilisant mon code.
Que faire ? »
Réponse : Dès lors que des paiements ont été effectués via votre carte de fidélité, avec utilisation du code
confidentiel, il sera très délicat d’obtenir un remboursement de la part de l’organisme gestionnaire de votre carte.
En effet, pour cela, le caractère frauduleux de l’utilisation de votre carte doit pouvoir être démontré. Or cette
preuve pourra difficilement être apportée, puisque cela suppose que vous démontriez que vous n’êtes pas à
l’origine de ce débit et que vous n’avez jamais fréquenté ce magasin. Cependant, vous pouvez déposer une
plainte, auprès des autorités de police, afin de tenter d’identifier l’auteur des achats frauduleux. En cas
d’identification, vous pourrez alors solliciter une compensation directe de sa part.
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
site internet : www.cca.asso.fr
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30/10/2015
Région
La tribune du consommateur
Viandes rouges, charcuteries : la raison doit
l’emporter
Point trop n’en faut… DR
C’est l’info de la semaine qui sème le trouble chez bon nombre de consommateurs. Selon le Centre international
de recherche sur le cancer (Circ), agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la viande rouge serait
cancérogène tandis que les viandes transformées augmentent, elles, de façon formelle, le risque de cancer. Dans
cette catégorie, sont concernés le jambon, les saucisses, la charcuterie en général et les viandes en conserve.
Cette conclusion est le fruit d’un travail dans lequel quelque 800 publications mondiales sur ce sujet ont été
passées en revue.
La viande, l’arbre qui cache la forêt
Alors bien sûr, derrière l’émotion que suscite cette nouvelle dans un pays à forte identité culinaire, il faut
s’arrêter sur cette information et y mettre un peu de raison. Oui, comme tout ce qui se mange, il faut consommer
la viande rouge et la charcuterie de façon raisonnable. C’est la même chose avec les produits sucrés, salés,
gras… et alcoolisés ! D’ailleurs, depuis de nombreuses années, des campagnes de prévention concernant l’abus
d’alcool n’étonnent plus personne. Il va falloir, peut-être, s’habituer à entendre les mêmes messages de
prévention concernant l’alimentation. Par exemple, avec les produits industriels « low cost », trop gras et/ou trop
sucrés, qui sont, eux aussi, nuisibles à la santé. Les additifs et conservateurs utilisés dans l’agro-industrie ou les
pesticides pulvérisés dans les maraîchages à grande échelle ne sont pas meilleurs. On pourrait également évoquer
les cultures OGM, très majoritairement issues d’Amérique du Nord et du Sud, destinées à la nourriture de nos
animaux, dont certains se retrouvent dans nos assiettes.
On le voit, nous sommes dans un système qui est loin d’être raisonnable. Pour prospérer, les entreprises doivent
toujours vendre plus, le moins cher possible. Et parfois, à n’importe quel prix. Finalement, l’étude rendue
publique en début de semaine est très anecdotique. Elle nous rappelle toutefois que la surconsommation d’un
produit est néfaste pour la santé et ce, même si la filière bovine a très vite réagi en rappelant que les normes
européennes et françaises, en particulier sur l’environnement et la traçabilité, sont parmi les plus strictes…
Personne ne dit d’ailleurs le contraire. Mais elle nous dit également qu’il reste maintenant à trouver un nouveau
modèle, conjuguant santé publique et santé économique. Sans cela, d’autres études, comme celle concernant la
viande rouge et les salaisons, viendront s’ajouter pour nous le rappeler…
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
courriel : [email protected] ; site : www.cca.asso.fr
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03/11/2015
Région
Question conso
Facture abusive
Mme T., de Strasbourg, se plaint des agissements d’une société d’entretien.
Question : « Je vous signale les agissements de la société Savelys Entretien Chauffage qui tente d’effectuer une
prestation chez mes parents, âgés de 76 ans, alors qu’ils ne sont pas intéressés. Pour cela, un avis de passage,
avec une date et un rendez-vous, a été envoyé. Malgré le refus de mes parents, une facture pour une intervention
non effectuée a été envoyée. Que faire pour faire cesser ces pratiques douteuses ? »
Réponse : Avant toute démarche, nous vous conseillons de vérifier si une société est mandatée pour effectuer
l’entretien annuel de la chaudière de vos parents. En effet, il est possible que vos parents disposent d’un contrat
d’entretien, prévoyant une intervention annuelle. Dans ce cas, le refus de faire procéder à cette intervention peut
donner lieu à une facturation. Ainsi, si vos parents devaient être titulaires d’un contrat d’entretien, encore en
cours, avec la société Savelys, la facture qui leur a été adressée serait justifiée.
En revanche, s’il n’existe aucun contrat d’entretien avec Savelys, nous vous conseillons d’adresser un courrier
recommandé avec AR (accusé de réception) à la direction de cette société, afin de contester la facturation.
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
site internet : www.cca.asso.fr
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06/11/2015
Région
La tribune du consommateur
Assurance-vie : des milliards qui reposent en
paix !
Un véritable trésor de guerre entre les mains des assureurs. DR
Aujourd’hui encore, plusieurs milliards d’euros placés dans les assurances-vie restent chaque année dans les
caisses des assureurs. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas réclamés par les bénéficiaires, pas toujours tenus au
courant que leur nom figure sur un contrat d’assurance-vie… Et aussi parce que les assureurs (via les banques)
se gardent bien de les prévenir ! Ainsi, selon la Cour des comptes, les caisses des assureurs renfermeraient près
de 3 milliards d’euros indûment détenus. Pourtant, les choses commencent à changer : trois compagnies
d’assurance ont été sanctionnées lourdement en 2014 par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution) pour ne pas avoir effectué de recherches suffisantes permettant d’identifier les bénéficiaires de
contrats d’assurance-vie non réclamés, alors que la loi les y contraint.
Une nouvelle loi
En effet, en 2005, une première initiative a vu le jour, obligeant les assureurs à prévenir les bénéficiaires dès lors
qu’ils avaient connaissance du décès du souscripteur et qu’ils disposaient de leur(s) nom(s) et adresse(s). En
2007, un nouveau texte leur impose des recherches actives : consultation du fichier de l’Insee répertoriant les
décès et obligation de rechercher les bénéficiaires (si besoin en faisant appel à des généalogistes).
En 2014, enfin, une nouvelle loi visant à renforcer la recherche de bénéficiaires de contrats d’assu-rance-vie non
réclamés a été promulguée. Les assureurs ont désormais l’obligation de consulter chaque année le registre
d’identification des personnes physiques (RNIPP) afin de vérifier si leurs assurés sont décédés ou non. Et depuis
le 1er janvier 2015, les assureurs peuvent s’adresser à l’administration fiscale afin d’obtenir les coordonnées
d’un bénéficiaire. De leur côté, les notaires, sur mandat d’un éventuel bénéficiaire, devront consulter
systématiquement lors d’une succession le futur fichier Ficovie (Fichier national des contrats d’assurance-vie),
qui recensera tous les contrats d’assurance-vie de plus de 7 500 € détenus en France et déclarés obligatoirement
par les assureurs. Et ce dès le 1er janvier 2016. Reste maintenant à voir si les assureurs se plieront à ces
nouvelles obligations…
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
courriel : [email protected] ; site : www.cca.asso.fr
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10/11/2015
Région
Question conso
Relevés de charges 2012
M. W., de Strasbourg, a reçu un rappel de paiement de charges datant de 2012.
Question : « Locataires, nous occupons le même logement depuis 2010. Notre propriétaire, par l’intermédiaire
de son agence, nous réclame un rappel de charges de chauffage pour 2012. Les raisons avancées sont que le
relevé des calorimètres sur les radiateurs n’avait pas pu se faire pour cause d’absence de notre part. Est-ce légal ? »
Réponse : Depuis l’entrée en vigueur de la loi Alur, Il est nécessaire de se référer à la date de « constitution » de
l’arriéré. Ainsi, si celui-ci a été constitué avant le 27 mars 2014, le bailleur peut le réclamer jusqu’au 27 mars
2017 (nouveau délai de prescription de trois ans mis en place par la loi Alur). Le bailleur doit toutefois respecter
une limite de cinq ans (ancien délai de prescription), à partir de la date de réclamation. Par exemple, en janvier
2015, un bailleur peut remonter jusqu’en janvier 2010 pour récupérer un arriéré de charges. Au-delà du 27 mars
2017, tous les arriérés de charges nés avant le 27 mars 2014 non réclamés seront perdus. Votre bailleur peut donc
remonter jusqu’au 1er juin 2010, pour vous réclamer cet arriéré de charges. Quant aux arriérés de charges nés
après le 27 mars 2014, ils peuvent être réclamés par le bailleur durant trois ans.
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
site internet : www.cca.asso.fr
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13/11/2015
Région
La tribune du consommateur
Sites de rencontre : l’envers du décor
Le digital est partout. Et le secteur de la rencontre amoureuse n’échappe pas à la règle. Sites internet,
applications mobiles, réseaux sociaux : ce marché est en pleine croissance. En France, et pour 2014, les 5,8
millions de personnes qui les fréquentent ont généré un chiffre d’affaires de 121,5 millions d’euros ! Mais,
comme dans tout secteur, les déconvenues existent. Pourtant, les litiges traités par les associations de
consommateurs sont moins nombreux. Confidentialité oblige, les victimes tardent à se manifester.
L’arrivée des sites de rencontre date de la fin des années 1990. Aujourd’hui, trois acteurs dominent le marché :
Meetic, Adopte un mec et Attractive World. Mais la concurrence pousse avec, en embuscade, des prestataires
comme e-darling ou Élite rencontre. L’arrivée d’applications du type Tinder (à installer sur son smartphone)
vient également jouer les « trouble-fête ». Bien entendu, bon nombre d’entreprises, plus ou moins opportunistes,
tentent de se faire un nom. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Attention aux apparences
Qu’ils soient religieux, liés à une activité de loisirs ou sportives, les sites communautaires constituent des niches
et ce, même si certains affichent un nombre impressionnant d’inscrits. Car ce qui fait la réputation d’un site, c’est
le nombre d’abonnés. Sans un minimum d’inscrits, il ne peut pas prospérer. Alors, pour contourner cette
difficulté inhérente à toute nouvelle entreprise, il existe une astuce : les sites « en marque blanche ». En effet,
certains gros acteurs de ce marché comptent un grand nombre de mini-sites. En mutualisant leurs fichiers, ils
parviennent à constituer d’énormes bases de données qu’ils vendent à des sites en manque d’inscrits. Autrement
dit, un même profil est susceptible de se retrouver sur plusieurs sites à la fois. Mais ça, l’adhérent ne le sait pas !
Dans son dernier numéro, Le Consommateur d’Alsace fait le tour des techniques utilisées par les sociétés qui
exploitent les sites de rencontre. Car outre le fonction-nement du secteur, de nombreux escrocs ont investi les
profils de ces sites pour profiter de la crédulité ou la méconnaissance de certains. Qu’il s’agisse de sites internet,
de réseaux sociaux comme Facebook ou de nouvelles applications gratuites comme Tinder, le business de la
rencontre amoureuse à un autre visage. Et ce n’est pas forcément toujours celui que l’on croit.
SOURCE Le Consommateur d’Alsace n° 226 (novembre- décembre) sur « Les dessous des sites internet de
rencontre », en vente en kiosque. Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et
03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr
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17/11/2015
Région
Question conso
Chaussures et brûlures
M. T., de Mulhouse, a connu de gros problèmes avec ses nouvelles chaussures.
Question : « J’ai acheté une paire de chaussures que j’ai portées une journée et qui m’ont occasionné une
brûlure au 2e degré sous la plante des pieds. Avez-vous déjà entendu parler de cas identiques et que peut-on faire ? »
Réponse : En effet, ce type de problème peut apparaître sur certains articles, dont les chaussures. Son origine
résiderait dans le traitement chimique des semelles qui sont, pour la plupart, fabriquées en Chine. Vous
bénéficiez, dans ces circonstances, de la garantie légale de conformité (code de la consommation) qui prévoit
que les défauts apparaissant dans les six premiers mois suivant l’achat sont présumés être des défauts de
conformité. Ce qui contraint le vendeur à réparer ou à échanger le produit défectueux. Le remboursement de
l’article, quant à lui, ne s’envisagerait que dans un second temps.
La réparation n’étant pas envisageable, demandez l’échange du produit, par courrier recommandé avec AR
(accusé de réception). Joignez, de préférence, un certificat médical constatant vos brûlures. Vous ne pourrez
contraindre le vendeur au remboursement que si l’échange ne peut avoir lieu dans un délai maximal d’un mois à
partir de votre demande d’échange.
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
site internet : www.cca.asso.fr
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20/11/2015
Région
la tribune du consommateur
Tout avaler sans rien dire
La qualité : un ingrédient pas facile à repérer dans les rayons. DR
Après 20 ans de carrière en tant que trader dans le secteur de l’agroalimentaire, Christophe Brusset sait
accommoder les restes. Dans un récit récemment publié, Vous êtes fous d’avaler ça, un industriel de l’agroalimentaire dénonce (Ed. Flammarion), l’ancien trader explique ce que tout le monde, ou presque, sait, à savoir
que les pratiques de l’agroalimentaire peuvent être insupportables. L’affaire des lasagnes au cheval, en 2012,
n’est qu’anecdotique tant le système est perverti par le besoin de faire toujours plus de profit. Sans aucune
retenue, il explique que pendant des années, il a approvisionné les supermarchés français avec des produits
médiocres, qu’il a négocié des tonnes de matières premières de piètres qualités qui se « refont une santé » dans
les plats cuisinés de l’agroalimentaire.
Mais ce témoignage, pour intéressant et convainquant qu’il soit, laisse un goût amer. Car ce qui est ennuyeux
avec ce genre de « témoins », c’est qu’il gagne deux fois. La première, en participant de façon très active au
système puisqu’il en était l’un des acteurs. Et la seconde, en dénonçant les pratiques qu’il a, pourtant, lui-même
entretenues. Si on ne peut que soutenir le personnage pour ce qu’il nous dit, on doit également le réprouver pour
ce qu’il a fait. Quant à savoir si le consommateur joue un rôle important, la réponse est oui. Car en demandant
des produits toujours moins chers dans les rayons de son hypermarché, il participe à la pérennisation de ces
pratiques.
Reste à savoir s’il est prêt, maintenant, à tout faire pour une meilleure alimentation ? Certainement ! Mais
comme pour tout, il faut qu’il s’en donne les moyens. À la fois en termes de temps, car il en faut beaucoup plus
pour cuisiner plutôt que de sortir de son congélateur un plat « tout prêt » à réchauffer. Et en termes de coût, car la
qualité a un prix. Sinon, les livres et témoignages chocs n’y changeront rien. Sauf, peut-être, à faire gagner un
peu plus d’argent à des personnes qui le font fonctionner pour ensuite le dénoncer. Et à soulager un
consommateur, satisfait d’en connaître un peu plus sur les coulisses de l’alimentaire sans pour autant faire
quelque chose pour qu’il change…
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
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24/11/2015
Région
Question conso
Appartement et malfaçons
M. W., de Haguenau, a une fille qui vient de faire l’acquisition d’un logement dans lequel des malfaçons sont
apparues.
Question : « Ma fille a acheté un appartement neuf à Haguenau. Après la remise des clés, elle remarque que de
l’eau stagne à plusieurs endroits de la terrasse. Elle prévient le promoteur et place les 5 % restant à payer chez un
notaire. Depuis, rien ne bouge. Comment faire pour débloquer cette situation ? »
Réponse : Lorsque des malfaçons apparaissent après la livraison d’un bien immobilier neuf, mais que le
promoteur ne propose pas de solution de son plein gré, plusieurs démarches peuvent être envisagées. En effet,
des garanties légales permettent de tenter de remédier à ce type de défauts.
Il faut savoir que l’entrepreneur est tenu par une garantie dite de parfait achèvement, couvrant une année à partir
de la réception de l’appartement. Cette garantie concerne tous les défauts de construction apparus dans ce délai.
Dans le cas que vous nous décrivez, la stagnation d’eau sur la terrasse de l’appartement peut s’apparenter à un
vice de construction. Si ce vice est techniquement reconnu via une expertise (à votre charge), vous pourrez
mettre en œuvre la garantie de parfait achèvement, dès lors que le délai d’un an précité est toujours en cours.
Si ce délai est dépassé, il existe une garantie dite décennale, concernant les défauts affectant la solidité ou
l’étanchéité de l’ouvrage. Le délai d’action est de dix ans à compter de la réception de l’appartement. Vous
pourrez mettre en œuvre cette garantie en adressant une lettre recommandée avec AR (accusé de réception) à
votre assureur, l’informant des désordres que vous avez constatés. Ce dernier pourra vous indemniser si les
constatations techniques (expertise) le justifient, puis se retourner ensuite contre le responsable de ce désordre.
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
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27/11/2015
Région
La tribune du consommateur
Sommes-nous complices de maltraitance
animale ?
C’est parce que les enfants les aiment et qu’ils rient en les voyant que le sujet est difficile. C’est aussi parce
qu’ils sont énormément fréquentés et qu’ils constituent une réelle économie que la polémique est si importante.
Toutes ces « bonnes » raisons, malheureusement, ne peuvent pas cacher une évidence : les cirques qui
"emploient" des animaux pratiquent une forme de maltraitance. Car il faut ne rien connaître aux animaux pour
croire un seul instant que les singes, tigres, éléphants (enfermés toute une vie dans une cage)… soumis à des
voyages incessants à travers nos régions, voire l’Europe, sont des animaux heureux ! Non. En réalité, cette
captivité est totalement contre nature. Mais elle fait partie d’un spectacle vivant, celui des cirques, qui ont
commencé à montrer des animaux sauvages en Europe dès les années 1870.
Dès lors, on comprend mieux que ces conditions de détention auxquelles ces espèces sont soumises sont d’une
autre époque. Car outre les longues heures passées dans des fourgons à voyager, avec très peu d’espace, ces
animaux sauvages n’ont pas vocation à faire le spectacle, à travailler. Un animal sauvage, tout comme un animal
de compagnie, répond à d’autres stimuli. D’ailleurs, une fois le spectacle terminé, l’illusion d’un soi-disant bien
être disparaît. Les pro-blèmes comportementaux sont nombreux. Le balancement d’une patte sur l’autre chez les
éléphants en est un. Tout comme les allées et venues des fauves dans leur cage ou le mordillement des barreaux
par l’animal dans sa prison.
200 cirques en France
En France, environ 200 cirques sillonnent le pays en transportant avec eux des animaux sauvages et
domestiques. On estime à 12 millions les personnes qui les fréquentent. C’est donc un véritable secteur
économique. Aujourd’hui, la législation a avancé. L’arrêté de 2011 fixe les conditions de détention des animaux
dans les cirques et impose un certain nombre de normes à respecter, sauf pour les hippopotames et les girafes
(entrée en vigueur en mars 2016). Au-delà des textes, pour des raisons de coût, certains animaux ont disparu des
cirques. C’est notamment le cas des ours et des chimpanzés. Mais ils restent encore très nombreux sous les
chapiteaux.
Aujourd’hui, une cinquantaine de pays dans le monde ont banni les animaux des spectacles de cirque. En
Europe, certains pays comme l’Autriche, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique ont fait de même. En France, les
amateurs de cirque sont encore demandeurs. Pour autant, leur disparition, à plus ou moins long terme, semble
inéluctable. Mais le cirque, lui, a encore de beaux jours devant lui. Équilibristes, jongleurs, illusionnistes,
clowns… le spectacle peut continuer sans animaux ! Les yeux pétillants d’un enfant à la vue d’un animal
surmonté d’un chapeau pointu ne doivent pas faire oublier qu’il s’agit là d’un comportement qui n’est pas
naturel. De fait, l’amateur de cirque, en payant son ticket, accepte implicitement de voir des animaux être
transformés en marionnettes, en « bêtes de cirque » et en… produit de consommation ! Il devient le complice de
maltraitance et oublie, en définitive l’essentiel : une espèce n’est rien sans son espace.
SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;
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COLECOSOL
14/11/2015
Mulhouse
À noter
CONFÉRENCE
« Le commerce équitable avec les pays du Sudpeut-il servir de modèle au Nord ? » est le titre d’une
conférence donnée le mercredi 18 novembre à 19 h à la Fac (Fédération des associations culturelles), 18 rue
d’Alsace à Mulhouse. Intervenants : André Schwartz et Olivier Pellerin, du Colecosol (Collectif pour la
promotion du commerce équitable en Alsace).
Au courant des années 70-80, les opérateurs du commerce équitable - associations et entreprises - ont mis au
point et codifié un certain nombre de critères et de démarches commerciales dans le but de défendre les intérêts
des petits producteurs des pays du Sud, producteurs démunis et désarmés dans un système mondialisé aux mains
de grandes sociétés transnationales. L’actualité récente révèle que - toutes proportions gardées - des agriculteurs
français sont soumis à des pressions et à des situations comparables à celles des petits producteurs du Sud de la
part, notamment, de la grande distribution. Dans quelle mesure et à quelles conditions, le commerce équitable
peut-il servir de modèle à l’établissement de nouvelles relations commerciales chez nous ? Au-delà des solutions
législatives, des opérateurs du commerce équitable ont déjà ouvert des pistes.
Le Cdafal 68 (Conseil départemental des associations familiales laïques du Haut-Rhin) propose cette rencontre
dans le cadre de la 8e édition du Mois de l’économie sociale et solidaire. Renseignements : Cdafal du Haut-Rhin,
3 rue Georges-Risler à Mulhouse, tél. 03.89.42.85.20.
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