Mathématiques - département MP, S2
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Mathématiques - département MP, S2 23 avril 2006 Table des matières 1 Intégrales doubles et triples 1.1 Intégrales doubles . . . . . . . 1.2 Changement de variables . . . 1.3 Théorème de Green-Riemann 1.4 Intégrales triples . . . . . . . 1.5 Applications . . . . . . . . . . 1.5.1 Aire et volume . . . . 1.5.2 Masse . . . . . . . . . 1.5.3 Centre de gravité . . . 1.5.4 Inertie . . . . . . . . . 1.6 Exercices . . . . . . . . . . . . 2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . 2 . 5 . 6 . 7 . 8 . 8 . 8 . 8 . 9 . 10 11 1 1 Intégrales doubles et triples Plusieurs calculs de grandeur physiques nous amènent à considérer des fonctions de plusieurs variables, et à intégrer ces fonctions par raport à ces variables. Cela nous conduit à calculer des intégrales multiples. 1.1 Intégrales doubles Définition 1.1.1 Soit ∆ une partie fermée bornée de R2 . On appelle description hiérarchique du domaine ∆ l’existence de 2 réels a et b et de 2 applications continues sur [a, b], notées u et v tels que a < b et ∀x ∈ [a, b], u(x) 6 v(x), avec x ∈ [a, b] (x, y) ∈ ∆ ⇔ y ∈ [u(x), v(x)] Définition 1.1.2 Soit f une fonction continue sur ∆, un fermé borné de R2 . On suppose que l’on dispose d’une description hiérarchique de ∆. L’intégrale double de f sur ∆ est ! ZZ Z Z b I= v(x) f (x, y) dx dy = ∆ f (x, y) dy dx a u(x) On transforme donc une intégrale double en deux intégrales emboitées. Exemple 1.1.1 Intégrons la fonction f (x, y) = xy sur le domaine D = {(x, y) ∈ R2 /x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ 1}. 2 Il nous faut d’abord une description hierarchique du domaine. On peut prendre x ∈ [0, 1] . On obtient donc y ∈ [0, 1 − x] Z 1 Z 1−x ZZ xy dy dx xy dx dy = 0 0 D Z 1 2 y=1−x Z 1 Z 1−x y x x y dy dx = = dx 2 y=0 0 0 0 1 Z 1 Z 1 (1 − x)3 x(1 − x)2 −x(1 − x)3 + = dx = dx 2 6 6 0 0 0 1 1 (1 − x)4 = = − 24 24 0 Théoreme 1.1.1 (théorème de Fubini) Soit f une fonction continue sur [c, d] × [a, b] à valeurs réelles. Alors les fonctions Z b Z d x 7→ f (x, t) dt et t 7→ f (x, t) dt a c sont continues respectivement sur [c, d] et [a, b] et Z b Z d Z d Z b f (x, t) dx dt f (x, t) dt dx = c a a c RR f (x, t) dx dt avec ∆ = [c, d] × [a, b]. RR 2 2 Exercice 1.1.1 Soit ∆ = [0, 1] × [0, 2]. Calculer ∆ (1 + 4xyex ey ) dx dy. RR Exercice 1.1.2 Soit ∆ = [0, π] × [0, π]. Calculer ∆ y cos(xy) dx dy. Cette valeur commune se note ∆ Si on a une autre description hierarchique du problème, on peut inverser les bornes : y ∈ [c, d] Théoreme 1.1.2 Si (x, y) ∈ ∆ ⇔ avec c < d et ∀y ∈ x ∈ [α(y), β(y)] [c, d], α(y) ≤ β(y) alors ! ! ZZ Z b Z v(x) Z d Z β(y) I= f (x, y) dx dy = f (x, y) dy dx = f (x, y) dx dy ∆ a u(x) c 3 α(y) Exercice 1.1.3 1. Calculer I = R 1 R 1−y 2 xy dx dy RR 2. L’intégrale précédente peut s’écrire I = ∆ xy 2 dx dy ? Quel est alors le domaine ∆ ? R b R v(x) 3. Exprimer I sous la forme a u(x) xy 2 dy dx. 0 0 Proposition 1.1.1 Soient f, g continues sur ∆ un fermé borné de R2 dont on dispose d’une description hiérarchique. Soient λ et µ deux réels. On a RR 1. Si f est continue, positive, sur ∆, alors ∆ f (x, y) dx dy > 0 RR RR RR 2. ∆ λf (x, y)+µg (x, y) dx dy = λ ∆ f (x, y) dx dy +µ ∆ g(x, y) dx dy Aire On peut parfois identifier le domaine et en déduire le résultat RR Exemple 1.1.2 On cherche à calculer la valeur de l’intégrale ∆ dx dy avec ∆ = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 − 2x ≤ 3}. On a x2 + y 2 − 2x ≤ 3 ⇔ (x − 1)2 + y 2 ≤ 4. On remarque ainsi que ∆ est le disque centré en (1, 0) et de rayon 2 dont l’aire est égale à 4π. RR Exercice 1.1.4 Calculer la valeur de l’intégrale ∆ dx dy avec ∆ = {(x, y) ∈ R2 /x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ 1}. RR Exercice 1.1.5 Calculer la valeur de l’intégrale ∆ dx dy avec ∆ = {(x, y) ∈ √ R2 /0 ≤ y ≤ 1 − x2 }. 4 1.2 Changement de variables En deux dimensions Soit une transformation T donnée par T : x = x(u, v) y = y(u, v) Définition 1.2.1 Le jacobien de cette transformation est défini par ∂x ∂x ∂(x, y) ∂u ∂v J(u, v) = = ∂y ∂y ∂(u, v) ∂u ∂v ∂x ∂y ∂y ∂x = − ∂u ∂v ∂u ∂v Proposition 1.2.1 Soit f une fonction continue définie sur ∆ et un système de coordonnées T : R → ∆ donné par x = x(u, v) y = y(u, v) On a ZZ ZZ f (x(u, v), y(u, v)) |J(u, v)| du dv f (x, y) dx dy = ∆ R Exercice 1.2.1 ∆ = {(x, y) ∈ R2 /1 ≤ xy ≤ 4, x ≤ x ≤ 3, x ≥ 0, y ≥ RR Soit 0}. Calculer ∆ (x2 + y 2 ) dx dy. Exercice 1.2.2 Calculer l’aire du disque d’équation x2 + y 2 = 1 en utilisant un changement de variables. En trois dimensions x = x(u, v, w) y = y(u, v, w) Soit une transformation T donnée par T : z = z(u, v, w) Définition 1.2.2 Le jacobien de cette transformation est défini par ∂x ∂x ∂x ∂v ∂w ∂u ∂(x, y, z) ∂y J(u, v, w) = = ∂y ∂y . ∂v ∂w ∂(u, v, w) ∂u ∂z ∂z ∂z ∂u 5 ∂v ∂w Proposition 1.2.2 Soit f une fonction continue définie sur ∆ et un système de coordonnées T : R → ∆ donné par x = x(u, v, w) y = y(u, v, w) z = z(u, v, w) On a ZZZ ZZZ f (x(u, v, w), y(u, v, w), z(u, v, w)) |J(u, v, w)| du dv dw f (x, y, z) dx dy dz = ∆ R Exercice 1.2.3 Calculer le volume de la sphère de R3 d’équation x2 + y 2 + z2 = 1 1.3 Théorème de Green-Riemann Certaines intégrales doubles peuvent être transformées en intégrales curivilignes : Théoreme 1.3.1 On considère un domaine Σ du plan, entouré par une 1 courbe Γ de classe C sans point double et orientée dans le sens trigonométrique. P (x, y) Soit un champ de vecteurs de classe C 1 . On a Q(x, y) Z ZZ ∂Q ∂P − dx dy = P dx + Q dy ∂y γ Σ ∂x Ce résultat n’est valable que pour certaines courbes : Il faut que la courbe soit différentiable par morceaux et que chaque droite parallèle à l’un des axes de coordonnées coupe la courbe en aux plus deux points. 6 2 2 Exercice 1.3.1 Soit ∆ = {(x, y) ∈ R2 / x4 + y9 C l’ensemble des RR points du bord de ∆. Calculer l’intégrale I = ∆ (x − y) dx dy x 1. en utilisant le changement de variable y 2. en utilisant la formule de Green-Riemann 1.4 ≤ 1, x ≥ 0, y ≥ 0}. Soit de deux façons différentes = 2r cos t = 3r sin t Intégrales triples Définition 1.4.1 Une description hiérarchique du domaine ∆, partie fermée bornée de R3 , est de la forme x ∈ [a, b] y ∈ [u(x), v(x)] (x, y, z) ∈ ∆ ⇔ z ∈ [α(x, y), β(x, y)] où u, v, α et β sont des applications continues telles que ∀x ∈ [a, b]u(x) ≤ v(x) et ∀x, y ∈ [a, b] × [u(x), v(x)], α(x, y) ≤ β(x, y). Définition 1.4.2 f continue sur ∆, un fermé borné de R3 , si on dispose d’une description hiérarchique de ∆, on appelle intégrale triple de f sur ∆ : ! ! ZZZ Z b Z v(x) Z β(x,y) I= f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dz dy dx ∆ a u(x) α(x,y) Exercice 1.4.1 Soit ∆ = [0, 1]×[0, 2]×[−1, 1]. Calculer 7 RRR ∆ x2 yexyz dx dy dz. 1.5 Applications Plusieurs quantités physiques peuvent être exprimées comme des intégrales multiples. 1.5.1 Aire et volume RR Il suffit de calculer dx dy pour l’aire d’une partie fermée bornée du ∆ RRR plan et dx dy dz pour le volume d’une partie fermée bornée de l’espace. ∆ Exercice 1.5.1 à l’aide d’une intégrale double et d’un changement de variable, trouvons l’aire du parallélogramme borné par les droites x + 3y = 3, x + 3y = 5, x + y = −1, x + y = 3. 1.5.2 Masse En deux dimensions Soit une plaque mince dont l’épaisseur est négligeable, on peut la représenter par un domaine ∆ du plan xOy. Supposons que la densité surfacique est égale à µ(x, y), alors la masse m de la plaque vaut : ZZ µ(x, y) dx dy ∆ En trois dimensions 3 Si une quantité de matière contenue dans une région RRRR de R à une densité µ (x, y, z) au point (x, y, z) alors sa masse est M = µ (x, y, z) dx dy dz. ∆ Exercice 1.5.2 Soit R la région à l’intérieur du tétraèdre dans R3 dont les sommets sont (0, 0, 0), (1, 0, 0), (0, 2, 0) et (0, 0, 1). On considère un volume dont la densité volumique est µ(x, y, z) = x + y + z. Déterminer la masse de ce volume. 1.5.3 Centre de gravité En deux dimensions Soit une plaque mince dont l’épaisseur est négligeable, on peut la représenter par un domaine ∆ du plan xOy. Supposons que la densité surfacique est égale 8 à µ(x, y). Les coordonnées (xG , yG ) du centre de gravité de ce domaine sont données par ZZ 1 xG = xµ(x, y) dx dy m ∆ ZZ 1 yG = xµ(x, y) dx dy m ∆ Exercice 1.5.3 Calculer les coordonnées du centre de gravité de la surface qui se trouve dans le demi-plan y ≥ 0 et qui est limitée par la courbe y 2 −4x = 0, la droite y = 0 et la droite x = h(h > 0). On suppose que la masse surfacique est égale à 1. En trois dimensions Si une quantité de matière contenue dans une région R de R3 à une densité µ (x, y, z) au point (x, y, z) alors le centre de gravité de celle-ci est définie au moyen d’intégrales : RRR ZZZ xµ(x, y, z) dx dy dz 1 xµ(x, y, z) dx dy dz = RRRR x̄ = m µ(x, y, z) dx dy dz RRR ZZZ yµ(x, y, z) dx dy dz 1 ȳ = yµ(x, y, z) dx dy dz = RRRR m µ(x, y, z) dx dy dz RRR ZZZ zµ(x, y, z) dx dy dz 1 zµ(x, y, z) dx dy dz = RRRR z̄ = m µ(x, y, z) dx dy dz Exercice 1.5.4 Soit R la région à l’intérieur du tétraèdre dans R3 dont les sommets sont (0, 0, 0), (1, 0, 0), (0, 2, 0) et (0, 0, 1). On considère un volume dont la densité volumique est µ(x, y, z) = x + y + z. Déterminer le centre de gravité de ce volume. Exercice 1.5.5 Calculer le centre de gravité du domaine V , de masse volumique 1, défini par V = {(x, y, z) ∈ R3 /x2 + y 2 ≤ 1, 0 ≤ z ≤ 1}. 1.5.4 Inertie En deux dimensions Soit une plaque mince dont l’épaisseur est négligeable, on peut la représenter par un domaine ∆ du plan xOy. Supposons que la densité surfacique est égale 9 à µ(x, y) Le moment d’inertie du domaine ∆ par rapport à un axe D est définie par ZZ I= d(M, D)2 µ(x, y) dx dy ∆ En trois dimensions Pour un solide, un moment d’inertie peut se calculer par rapport à un point, une droite ou un plan qu’on appelle dans tous les cas D. On note d ((x, y, z) , D) la distance du point courant à D. On a ZZZ I= d ((x, y, z) , A)2 µ (x, y, z) dx dy dz ∆ 1.6 Exercices Exercice 1.6.1 Calculer I = 2 2 0, xa + yb ≤ 1}. RR Exercice 1.6.2 Calculer I = 1, (x − 1)2 + y 2 ≤ 1, y ≥ 0}. RR D (x3 + y 3 ) dx dy où D = {(x, y)|x ≥ 0, y ≥ D (3x2 + y 2 ) dx dy où D = {(x, y)|x2 + y 2 ≤ 10 2 Solutions Solution 1.1.1 ZZ ZZ ZZ 2 2 x2 y 2 (1 + 4xye e ) dx dy = dx dy + 4xyex ey dx dy ∆ Z 1 ∆ Z 2 Z 2∆ 2 x2 1 dy + 2xe dx 2yey dy = 0 0 0 4 = 2 + (e − 1)(e − 1) Solution 1.1.2 ZZ Z π Z π y cos(xy) dx dy = y cos(xy) dx dy ∆ 0 0 Z π Z π π sin(πy) dy = [sin(xy)]0 dy = 0 0 π 1 = − cos(πy) π 0 1 (1 − cos(π 2 )) = π Solution 1.1.3 1. Z I= 0 1 Z 1−y 2 xy dx Z 1 dy = 0 y 0 Z 1 = 0 2 1 2 x 2 1−y dy 0 1 2 y (1 − y)2 dy 2 1 = 60 2. On a ∆ = {(x, y) ∈ R2 /0 ≤ x ≤ 1 − y, 0 ≤ y ≤ 1} 3. Ona ∆ = {(x,y) ∈ R2 /0 ≤ x ≤ 1, 0 ≤ y ≤ 1 − x} et donc I = R 1 R 1−x 2 xy dy dx 0 0 Solution 1.1.4 ∆ est un triangle rectangle isocèle de côté 1 donc l’aire vaut 1 . 2 Solution 1.1.5 ∆ est le demi-disque centré en (0, 0) et de rayon 1 donc l’aire est égale à π2 . 11 Solution 1.2.1 On pose u = xy v = xy On a p 1 1 p 2√ − 12 vu3 x = uv uv pu √ J(u, v) = 1 p v 1 y = uv 2 u 2 v = 1 2v ∆ correspond à R = {(u, v) ∈ R2 1 ≤ u ≤ 4, 1 ≤ v ≤ 3}. D’où ! r 2 ZZ ZZ √ 1 u 2 (x2 + y 2 ) dx dy = uv + du dv v 2v R ∆ ZZ Z Z 3 uv −2 + u 1 4 −2 (uv + u) dv du = du dv = 2 2 1 R 1 u=4 Z v=3 1 4 4 u2 −1 = = 10 −uv + uv v=1 du = 2 1 3 2 u=1 Solution √ a une description hierarchique du domaine : x ∈ [−1, 1], √ 1.2.2 On y ∈ [− 1 − x2 , 1 + x2 ]. D’où ! Z √ 2 Z ZZ 1 dx dy = A = −1 V Z 1 = −1 1 Z = √ 1−x √ − 1−x2 dy dx 2 1−x [y]−√ dx 1−x2 √ 2 1 − x2 dx −1 Cette intégrale s’avère difficile à calculer de manière directe. Mais on peut paramètrer ce disque : x = l cos(θ) 0 ≤ θ < 2π, avec y = l sin(θ) et 0 ≤ l ≤ 1 12 On en déduit que ∂x ∂(x, y) ∂x ∂l ∂φ J(l, φ) = = ∂y ∂y ∂l ∂φ ∂(l, φ) = cos(θ) −l sin(θ) sin(θ) l cos(θ) = l cos2 (θ) + l sin2 (θ) = l 1 Z ZZ dx dy = Z 1 Z0 ldl × = Z 2π A = 0 V 2π l dθ dl 1 dθ 0 0 2 l=1 l = × [θ]θ=2π θ=0 2 l=0 1 × 2π = π = 2 Solution 1.2.3 On x y z peut paramètrer cette sphère : = l cos(φ) cos(θ) = l cos(φ) sin(θ) = l sin(φ) 13 0 ≤ θ < 2π, avec − π2 ≤ φ ≤ π2 et 0 ≤ l ≤ 1 On en déduit que ∂x ∂x ∂x ∂l ∂φ ∂θ ∂(x, y, z) ∂y ∂y ∂y = ∂l ∂φ J(l, φ, θ) = ∂θ ∂z ∂z ∂z ∂(l, φ, θ) ∂l ∂φ ∂θ cos(φ) cos(θ) −l sin(φ) cos(θ) −l cos(φ) sin(θ) = cos(φ) sin(θ) −l sin(φ) sin(θ) l cos(φ) cos(θ) sin(φ) l cos(φ) 0 −l sin(φ) cos(θ) −l cos(φ) sin(θ) = sin(φ) × −l sin(φ) sin(θ) l cos(φ) cos(θ) cos(φ) cos(θ) −l cos(φ) sin(θ) −l cos(φ) cos(φ) sin(θ) l cos(φ) cos(θ) V = sin(φ) × −l2 sin(φ) cos(φ) cos2 (θ) − l2 cos(φ) sin(φ) sin2 (θ) −l cos(φ) × l cos2 (φ) cos2 (θ) + l cos2 (φ) sin2 (θ) = sin(φ) × −l2 sin(φ) cos(φ)(cos2 (θ) + sin2 (θ)) −l cos(φ) × l cos2 (φ)(cos2 (θ) + sin2 (θ)) = sin(φ) × −l2 sin(φ) cos(φ) − l cos(φ) × l cos2 (φ) = −l2 cos(φ) sin2 (φ) + cos2 (φ) = −l2 cos(φ) ! ZZZ Z 1 Z π Z 2π 2 2 −l cos(φ) dθ dφ dl = dx dy dz = V ZZZ 1 Z = − π2 0 Z π 2 0 2π Z l2 cos(φ) dθ dx dy dz = V Z 0 1 2 l dl × = 0 Z − π2 cos(φ) dφ − π2 ! dφ 0 ! π 2 Z × 2π 1 dθ 0 3 l=1 l φ= π = × [sin(φ)]φ=−2 π × [θ]θ=2π θ=0 2 3 l=0 1 4 = × 2 × 2π = π 3 3 Solution 1.3.1 1. On a ∂x ∂x 2 cos t −2r sin t ∂r ∂t det ∂y ∂y = det = 6r 3 sin t 3r cos t ∂r ∂t 14 dl Donc dx dy = 6r dr dt et les bornes sont 0 ≤ r ≤ 1, 0 ≤ t ≤ π2 . D’où Z 2Z π ZZ 2 (x − y) dx dy = I = (2r cos t − 3r sin t)6r dr dt 0 ∆ 0 Z π Z 1 Z π Z 1 2 2 2 2 12r = 18r cos t dt − sin t dt = −2 0 0 0 0 2. en utilisant la formule de Green-Riemann : on cherche P (x, y) et Q(x, y) tel que ∂Q − ∂P = x − y. Il y a une infinité ∂x ∂y 2 de possibilités. Prenons par exemple P (x, y) = 0 et Q(x, y) = x2 − xy. R 2 On cherche alors à calculer C ( x2 − xy) dy. La courbe C est composée de trois parties, qu’il faut parametrer : La première partie C1 est parametrée par : x = 0 t ∈ [0, 3] et y = t R R 2 On a C1 ( x2 − xy) dy = C1 0 dt = 0. La deuxième partie C2 est parametrée par : x = t t ∈ [0, 2] et y = 0 R R 2 On a C2 ( x2 − xy) dy = C2 0 dt = 0. 15 dx = 0 dt dy = dt dx = dt dy = 0 dt La troisième partie C3 est parametrée par : π x = 2 cos t dx = −2 sin t dt t ∈ [0, ] et y = 3 sin t dy = 3 cos t dt 2 On a Z Z (2 cos t)2 x2 ( − 2 cos t3 sin t)3 cos t dt ( − xy) dy = 2 C3 C3 2 Z π 2 = (6 cos3 t − 18 cos2 t sin t) dt 0 Z π Z π Z π 2 1 9 3 2 9 2 = cos 3t dt + cos t dt − 18 cos2 td(− cos t) = − + − 6 = −2 2 0 2 0 2 2 0 On utilise que cos3 t = 41 cos 3t + 34 cos t Solution 1.4.1 ZZZ Z Z Z 1 2 xyz 2 xyz x ye dx dy dz = x ye dz dx dy avec D = [0, 1] × [0, 2] ∆ D −1 ZZ = (xexy − xe−xy ) dx dy Z 1DZ 2 xy −xy = (xe − xe ) dy dx 0 0 Z 1 Z 1 xy −xy 2 (e2x + e−2x − 2) dx dx = = e +e 0 0 0 1 1 2x 1 −2x e2 − e−2 = e − e − 2x = −2 2 2 2 0 Solution 1.5.1 On pose u = x + 3y et v = x + y. On en{eduit que x = −u+3v 2 et y = u−v . Soit ∆ le parallélogramme défini par les 4 droites. Cela corespond 2 à 3 ≤ u ≤ 5 et −1 ≤ v ≤ 3. On a 1 3 − 1 J(u, v) = 1 2 2 1 = − −2 2 2 ZZ Z 3 Z 5 Z 3Z 5 1 1 − du dv = dx dy = du dv = 4 2 2 −1 3 ∆ −1 3 16 Solution 1.5.2 Solution 1.5.3 Il faut commencer par calculer la masse : ! ZZ Z Z √ h m = 2 x dx dy = dy 0 ∆ h Z = √ y=2 x [y]y=0 0 3 2 = 2 × × x2 3 4 3 = h2 3 dx 0 h Z dx = x=h √ 2 x dx 0 x=0 L’abscisse du centre de gravité est xG = = 1 m ZZ x dx dy = ∆ 3 −3 h 2 4 Z h Z √ 2 x 1 Z √ 2 x ! x dy 4 23 h 3 0 dx 0 ! x dy 0 h Z dx 0 Z √ 3 −3 h x = h 2 dx [xy]y=2 y=0 4 0 Z 3 −3 h √ = h 2 2x x dx 4 0 h 5 3 −3 2 2 2 = h dx 2× ×x 4 5 0 5 3 −3 4 3 = h 2 × × h2 = h 4 5 5 On calcule ensuite l’ordonnée yG = yG = 1 m ZZ y dx dy = ∆ 1 4 32 h 3 3√ h 4 Solution 1.5.4 17 Z √ 2 h Z y 0 y2 4 dx dy 0 Solution 1.5.5 Puisque la masse volumique est constante et que le domaine est de révolution daxe Oz, le centre de gravité est sur laxe Oz. On a donc xG = 0 et yG = 0. La cote du centre de gravité est donnée par ZZZ Z 1 Z Z 1 zG = z dx dy dz = dx dy dz m V 0 Dz où Dz est le disque de rayon 1 et donc d’aire π. D’où Zg = 1π m2 Or la masse de ce cylindre est égale à π donc zG = 12 , ce que lon pouvait deviner a priori ! Solution 1.6.1 Solution 1.6.2 18