NF • L`Observateur

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3-Reperes_NF • L'Observateur 16/12/14 15:31 Page1
ÇA RESTE
entre nous
On fAIT
LES cOMPTES
8063
L’Arrageois compte 8063 bénéficiaires du
RSA (revenu de solidarité active), soit 9% des
bénéficiaires du Pas-de-Calais qui en compte
86292 en tout.
L’OBSERVATEUR DE L’ARRAGEOIS
MERCREDI 17 DéCEMbRE 2014
667
/3
Le 23 octobre dernier, Frédéric Leturque
est passé à la télé (Canal + et BFM TV). Ce
passage devant les caméras a coûté 667
euros, qui ont été remboursés sur le budget
municipal.
Les potins de la petite place
MISS nATIOnALE : Un fIAScO !
jeudi 11 décembre. Jean-Paul Leblanc, leader de l’opposition, a encore une fois déploré de ne pas avoir eu
accès aux documents « utiles à nos prises de position responsables ». « Le 5 décembre les élus ont pris connaissance
du contenu des délibérations dont deux sujets importants
comme la rénovation urbaine et un investissement de
700 000 € en faveur de la petite enfance. Le 10 décembre,
au nom du groupe j’ai sollicité un certain nombre d’informations complémentaires sur ces sujets. Il faut savoir que
nous ne pouvons accéder au local mis à la disposition du
groupe minoritaire les jeudi et vendredi de 15 h à 17 h. Le
11 décembre à 15 h, Mme Havet et moi-même nous
sommes présentés pour travailler sur ces éléments, et aucun
document n’était disponible. »
EAU SEcOURS RéPOnD à RAPEnEAU
A l’annonce de la fin du premier défilé que Cristina Cordula ne viendrait pas, quelques personnalités étaient
furax dont l’adjointe au maire de Sainte-Catherine qui a
exigé un remboursement de son entrée facturée à 30
euros. Que nenni, les organisateurs campaient sur leurs
positions tandis que Christophe Coupé tentait de désamorcer le conflit en promettant de nouvelles places
gratuites puisque la belle Cristina devrait revenir au
mois de juin. Etant fort occupée (15 émissions par
semaine) la reine du shopping ferait un passage éclair
au beffroi pour l’été prochain ? ça commençait déjà
sous haute tension le vendredi ! Le lendemain, pas de
grandes surprises côté vedettes. Comme promis, Julien
Lepers est bien venu au rendez-vous mais cette fois,
c’était au tour de quelques miss d’exprimer leur mécontentement sur scène :« Nous n’avons pas pu voter, c’est
truqué », lance une inconnue dont le micro a été violemment récupéré par la sécurité et ensuite pris d’assaut
par les candidates. Miss Rhône renchérit : « c’est Miss
Bretagne qui devait gagner ».L’élection de Miss Paris
(Allison Evrard) aurait été truquée « pour économiser le
déplacement ». Cette nouvelle déclenche les hostilités :
accusation de racismes, on frôle les bagarres en coulisses et la police serait même intervenue pour calmer
l’affaire. Si les Miss se sont pavané toute la semaine
dans la cité atrébate, elles ont jeté un sacré pavé dans la
mare samedi soir ! Les organisateurs peuvent faire la
grimace !
JEAn-PAUL LEBLAnc PRIVé DE DOcUMEnTS
Le dernier conseil municipal d’Achicourt a eu lieu le
Le collectif Eau Secours a lu avec attention l’interview
que Philippe Rapeneau nous a accordée la semaine dernière. Il souhaite y répondre : « Nous redisons qu’il n’y a
pas eu de véritable débat contradictoire en s’appuyant sur
le concret d’une éventuelle gestion publique. Une bonne
moitié des conseillers communautaires n’ a ‘ailleurs jamais
débattu sur le sujet, et on leur a demandé de voter ce 20
novembre. Vous savez que neuf élus se sont exprimés dans
ce sens. Le rapport du cabinet d’étude (nous répétons qu’il
est incomplet au regard du cahier des charges qui lui a été
fourni) se trouve sur notre site, avec notre analyse ; chacun
peut se faire une opinion (ww.eausecours62.org). Nous
n’avons jamais mis en cause, d’aucune manière, le personnel de la CUA, ni d’ailleurs les techniciens de Véolia. Toute
entreprise locale doit effectivement « gagner des sous ».
Mais il s’agit ici de la multinationale Véolia, qui réalise de
gros profits pour ses actionnaires et les salaires des dirigeants (15 millions d’euros de bénéfices bruts, prélevés sur
nos factures, en 7 ans à la CUA; combien sur la totalité du
contrat ? ). Enfin, il ne s’agit pas de réclamer l’eau gratuite,
mais de faire en sorte que le service soit à prix coûtant, sans
bénéfices, et géré de manière transparente et démocratique. »
GESTIOn fInAncIèRE : ARRAS
A TOUT JUSTE LA MOyEnnE
Le mouvement Nous citoyens, fondé par Denis Payre,
lance Vigie citoyenne, un site internet gratuit pour permettre à tout un chacun de vérifier si sa ville est bien
gérée. Le constat pour Arras : une performance mauvaise en niveau de dépenses courantes (7/20) mais une
santé financière bonne (14/20). Le site se permet même
des recommandations : ne pas augmenter les impôts,
augmenter si possible les revenus hors dotation de
fonctionnement et impôts, réduire les dépenses courantes, réduire si possible les coûts fixes, réduire si possible la dette, y compris en cédant des actifs. L’opposition municipale pourrait y trouver de l’inspiration.
PIERRE GEORGET,
Un éLU QUI MOUILLE LE MAILLOT
Il l’avait promis, il l’a fait. Le président de la Communauté de Communes Osartis-Marquion a plongé après
son discours dans le grand bassin d’Aquatis, la nouvelle
piscine communautaire inaugurée ce dimanche matin à
Vitry-en-Artois en présence de plus de 400 personnes.
Martial Stienne, conseiller général, et Nicole Laloux,
ancienne nageuse du club de Biache-Saint-Vaast, ont
relevé le défi à ses côtés.
Un nOUVEAU GéAnT à ARRAS
Le projet est dans les cartons des jouteurs d’Arras
depuis plusieurs mois mais le maire voulait attendre
pour le révéler que soient passées les élections municipales. Un nouveau géant pourrait être baptisé au cours
de la prochaine fête de l’andouillette, un géant à l’effigie
de l’Ami Bidasse qui rappellerait le passé “militaire“ de
la capitale de l’Artois.
LETURQUE S’ABSTIEnT POUR L’ExTEnSIOn
DU cARREfOUR MARkET DE BEAURAInS
A Beaurains, Carrefour Market a un projet d’extension.
Le maire d’Arras siège à la commission qui doit donner
son accord sur cette extension (prévue dès son implantation). Il a annoncé lors du dernier conseil municipal
qu’il compte s’abstenir car il défend toujours la priorité
du commerce de centre-ville.
ET SI BRASSEnS DéMénAGEAIT ?
A l’évocation de déménagements entre l’Hôtel SaintPierre et le Palais Saint-Vaast, Bruno Lajara, conseiller
municipal d’opposition, s’est inquiété de rumeurs sur un
éventuel déplacement de l’école Brassens. Le maire
confirme que la question se pose et qu’actuellement les
services réflchissent à cette possibilité. Mais rien ne
bougera avant 2017. On en saura un peu plus sur ce
sujet d’ici le printemps 2015.
En haussE
Daniel Percheron
Les dernières années du
mandat du président du
Conseil régional lui auront
permis de goûter à la joie
de dossiers aboutis. Le
Louvre-Lens (dossier qu’il
a porté parfois à bout de
bras) est devenu le
premier musée régional.
Le Canal Seine-Nord va
enfin voir le jour et la
fusion du
Nord-Pas-de-Calais et de
la Picardie s’annoncent
sous les meilleurs
auspices. Bref, que du
bonheur, avant les
élections régionales....
En baissE
Marine Le Pen
La conseillère régionale,
leader du Front National, n’a
pas été épargnée par
l’actualité de ces dernières
semaines. Certains de ses
propos ont été interprétés
comme une prise de position
en faveur de la torture. Elle a
ensuite dû gérer la
révélation par un magazine
people de l’homosexualité de
Florian Philippot, Nordiste
et vice-président du Front
National. Et même si les
Français font d’elle la
personnalité politique de
l’année, ces casseroles ne
vont pas l’aider...
« Si j’avais voté aux primaires socialistes, j’aurais voté pour Valls. »
Ghislain Tétard, conseiller général de campagne-lès-Hesdin
EDITORIAL
nOUS
La fin du siècle dans cinq minutes
Par Jean-Pierre de Kerraoul
Combien les riches sont-ils prêts
à payer pour que les pauvres renoncent à utiliser les énergies fossiles ? Voilà, en résumé, le
problème politique absolument
majeur posé à la planète et qui devra trouver sa solution à Paris,
dans un an.
L’objectif, on le sait, est de limiter
à 2° C au maximum le réchauffement climatique par rapport à la
période pré-industrielle. En cas
d’échec, c’est la catastrophe dont
plus personne ne doute : fonte
accélérée des glaciers, hausse du
niveau des océans, écarts climatiques accrus, atteintes irréver-
sibles à la biodiversité, etc. L’Europe a pris des engagements forts
pour réduire ses émissions de gaz
à effet de serre, récemment les
Etats-Unis et la Chine aussi, mais
les résultats décevants de la
convention des Nations Unies qui
vient de se tenir à Lima inquiètent.
Les pays pauvres du sud, rejoints
par les émergents — notamment
l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil
— veulent des garanties sur l’aide
financière que le Nord leur apportera. Bref, ils n’entendent pas s’interdire leur développement parce
que d’autres ont pollué avant eux.
Chacun a sa logique et les négo-
ciations vont reprendre dès le
mois de février, sous présidence
française. Elles s’annoncent particulièrement ardues car les participants se sont donné jusqu’au
mois… d’octobre (au plus tard)
pour annoncer leurs engagements
; ce qui ne laisse guère de délai
pour aboutir en décembre à un
accord applicable impérativement
à partir de 2020. Or, il faut bien
comprendre que pour espérer
contenir le réchauffement à 2° C,
aucun retard n’est désormais possible. Quel sens auraient, par
exemple, les efforts pour éviter la
dissémination nucléaire dans le
domaine militaire ou la formidable
aventure spatiale pour apprendre
l’origine de notre planète si, dans
le même temps, nous la précipitions dans un désastre climatique ?
Pour chacun d’entre nous et pour
les dirigeants du monde, la plupart
élus pour quatre ou cinq ans maximum et soumis à toutes les pressions du court terme, 2020 c’est
très loin et la fin du siècle c’est jamais. Pourtant, à l’échelle d’une
vie planétaire, c’est dans cinq minutes et même beaucoup moins.
En 2015, François Hollande a devant lui un exceptionnel et redoutable défi. S’il parvenait à le relever
avec succès, il sauverait son quinquennat.
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