N°158 - Ville de Lannion

Transcription

Les Nouvelles de
L @NNION
Keleier Lannuon. Mensuel municipal d'informations
N oo 158 - MAI / JUIN 2009
Pedibus
> En avant, marche !!!!
oujours désireuse de faire plus et mieux concernant le développement
durable, d’accentuer sa lutte contre toutes les pollutions, la Ville
Ville de
Lannion a mis en place le Pédibus, c’est à dire le bus à pied. Un bus qui
avance aux rythmes des pas des enfants et qui ne pollue pas. Un bus qui perpermet aux parents, en se relayant à tour de rôle, de ne pas utiliser leur voiture
pour amener chaque matin leurs chérubins sur les bancs de l’école. Deux écoécoles ( Kroas Hent et Ar Santé) ont été choisies à titre expérimental pour ce nou vel exercice quotidien matinal avant de prolonger l’opération dans les autres
écoles de la ville. A l’école de Kroas Hent, une quarantaine d’enfants, répartis
sur quatre circuits bien définis, se sont ainsi rendus à l’école “ à travers champs
et quartiers ”. Au fil de ce premier voyage fort initiatique, accompagnés du
maire, d’élus, de responsables municipaux et de trois parents qui les encadrent,
ils ont pu apprécier la verdure du centre-ville, leur environnement quotidien et
s’initier,
s’initier, in situ, aux vertus du code de la route, en marchant sur les trottoirs et
en traversant, à bon escient, sur les passages piétons...
T
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
2
Infos mairie / K e l e i e r a n t i - k ê r
A votre écoute
> Les élus vous reçoivent en mairie
Christian MARQUET
Maire de Lannion
Hôtel de V ille
Reçoit sur rendez-vous au 02.96.46.64.31.
E-mail : [email protected]
Place du Général Leclerc
www.lannion.fr
email : [email protected]
Standard Mairie : 02.96.46.64.22.
Secrétariat du Maire : 02.96.46.64.31.
Secrétariat des adjoints : 02.96.46.64.31.
Heures d’ouverture des services municipaux :
8 h à 12 h et 13 h 30 à 17 h 30
> État civil
Le bureau est ouvert du lundi au
jeudi de 8 h à 12 h et de 13 h 15
à 17 h 30 (17 h le vendredi) et le
samedi de 9 h à 12 h.
> Objets trouvés
Les objets trouvés sont visibles aux
heures d’ouverture de la mairie. En
dehors de ces heures et les jours
fériés, s’adresser au commissariat.
> Ccas
Le Centre communal d’action
sociale, Espace administratif et
social de Kermaria, 11 bd Louis
Guilloux, est ouvert du lundi au
jeudi de 8 h 30 à12 h et de 13 h
30 à 17 h 30 ; le vendredi de 8 h
30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.
Tel : 02.96.46.13.22.
Fax : 02.96.46.13.23
> Office des retraités
CCAS ville de Lannion
Espace administratif et social de
Kermaria, 11 bd Louis Guilloux
(rez-de-chaussée à droite).
Permanences les lundis
et vendredis de 13 h 30 à 16 h 30
et les jeudis de 8 h 30 à 12 h.
Tel : 02.96.46.76.83.
[email protected]
> Services techniques
municipaux
11, Bd Louis Guilloux.
Tel : 02.96.46.78.20.
> Urbanisme
Permis de construire et affaires
foncières. Tel : 02.96.46.78.25.
> Service des eaux
et assainissement
En cas de fuite d’eau importante ou
de tout accident de ce type concernant la voirie et les bâtiments en
dehors des heures d’ouverture des
services techniques, 11, Bd Louis
Guillou. Vous pouvez joindre le service d’astreinte au 02.96.37.00. 07.
> Affaires Culturelles
5, place des Patriotes. Tel : 02.96.
37.99.10 ou 02.96.46.57.92 (fax).
> Enfance - Jeunesse Affaires Scolaires
Kermaria,11, Bd Louis Guilloux.
Tel : 02.96.37.76.28.
> Service des Sports - OMS
Kermaria11, Bd Louis Guilloux.
Tel : 02.96.37.94.85.
> Salles municipales
Réservation des salles de quartier,
du complexe Savidan-Ursulines,
place des Patriotes. Tel : 02.96.
46.57.92 et 02.96.37.64.56.
> Ateliers municipaux
du Roudour
Rue du Parc Municipal.
Tel : 02.96.46.78.30.
> Transports
Transports Intercommunaux
Lannion-Trégor
Lannion-Trégor (TILT)
(TILT)
Les horaires des bus de la Ville
peuvent être retirés à la mairie, aux
services techniques municipaux, à
l’office de tourisme et dans les bus.
> Médiathèque municipale
La médiathèque est ouverte le
mardi après-midi de 14 h à 19 h,
le mercredi de 10 h à 12 h 30
et de 14 h à 18 h, le jeudi de 10 h
à 12 h 30, le vendredi en journée
continue de 10 h à 18 h et le
samedi de 10 h à 12 h 30
et de 14 h à 17 h. Elle est fermée
le lundi, le mardi matin et le jeudi
après-midi. Médiathèque, 2 B rue
Kérampont, 22300 Lannion. Tél :
02.96.37.68. 09. Fax : 02.96.
46.15.85. mediatheque @ ville-lannion.fr
> Espace aqualudique « Ti
Ti
Dour » : ouverture au public
Lundi (espace loisirs de 17 h 30 à
20 h, bassin sportif de 12 h à 13 h
30). Mardi (Espace loisirs de 17 h
30 à 21 h 30, bassin sportif de 19 h
à 21 h 30). Mercredi (Espace loisirs et bassin sportif de 10 h à 12 h
30 et de 14 h à 17 h30). Jeudi
(espace loisirs de 17 h 30 à 20 h,
bassin sportif de 12 h à 13 h 30).
Vendredi (espace loisirs de 17 h
30 à 21 h 30, bassin sportif de 12 h
à 13 h 30 et de 19 h à 21 h 30).
Samedi (espace loisirs et bassin
sportif de 14 h à 18 h). Dimanche
(Espace loisirs et bassin sportif de
9 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h).
Horaires différents pendant les
périodes de vacances (zone A).
Se renseigner au 02.96.05.60.60.
[email protected]
www.lannion-tregor.com
> Ecole municipale
de dessin et de peinture
15, place des Patriotes. 3e étage.
Tel : 02.96.37.03.95.
> Ecole de Musique du Trégor
Trégor
40, rue Savidan. Ouverture du
secrétariat : mardi, jeudi et vendredi de 14 h à 17 h 30, mercredi et
samedi de 8 h 30 à 12 h et de
14 h à 17 h 30. Rendez-vous par
téléphone au 02.96.46. 53.70.
> CROUS
Rue Edouard Branly.
Tel : 02.96.48.43.31.
> Adjoints
> Denis MER
> Pierre GOUZI
Premier adjoint.
Personnel et Administration Générale.
Permanence sur rendez-vous.
Cadre de vie, Travaux, Police..
Permanence le samedi de 10 h 30 à 12 h
sans rendez-vous.
> Isabelle METAYER
> Christian HUNAUT
Urbanisme et Requalification Urbaine.
Enfance Jeunesse et Sport.
Permanence le lundi de 17 h à 18 h
sur rendez-vous.
> Claudine FEJEAN
Affaires sociales, Personnes âgées et
Handicap.
Permanence le mercredi de 10 h 30 à 12 h
à l’Espace administratif et social de Kermaria
sans rendez-vous.
> Paul LE BIHAN
Finances.
> Anne BERROU
Culture et Communication.
> Anne RONCIN
Développement durable et Environnement.
> Patrice KER VAON
Affaires scolaires et Petite Enfance.
Permanence le samedi de 11 h à 12 h
sur rendez-vous.
> Permanences municipales
> Permanence municipale. Groupe UMP : Yannick
Guégan, Danielle Marec, Jean-Michel Le Gall.
Gall Local
permanent au Centre Jean Savidan à Lannion. Permanence
le lundi de 10 h à 11 h 30 et sur rendez-vous en téléphonant
au 02.96.46.40.28 (Téléphone / fax).
[email protected]
> Permanence de Jean-Yves
Jean-Yves Callac. - Le vendredi de 18 h
à 19 h dans le local situé en sous-sol de la mairie (entrée, place
des Halles). Prendre rendez-vous au 02.96.37.78.42.
> Permanence du groupe Vivre
Vivre et décider à Lannion
(Jean-Jacques Monnier,
Monnier, Joëlle Herlidou). - 1er et 3e jeudi
de chaque mois, de 18 h à 19 h et sur rendez-vous, au centre
socio-culturel, 19 rue Jean Savidan (salle 251).
Contact : 06.61.67.50.83. [email protected]
> Avis au public
Afin de rationaliser les modalités
de travail et d’accueil du public à
la section Installations classées
pour la protection de l’environnement (agricoles) au bureau de
l’Environnement et du développement durable de la préfecture des
Côtes d’Armor, les jours d’ouverture pour les dépôts de dossiers
et autre formalités sont fixés aux
lundi, mercredi et vendredi, de
9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 15.
Une permanence téléphonique
est assurée au 02.96.62.43.13.
LES NOUVELLES
DE LANNION
Mensuel municipal d’informations distribué gratuitement à la population.
Directeur de la publication :
Christian MARQUET.
Conception, rédaction,
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KELEIER LANNUON
3
L’actualité / A r c ’ h e l e i e r
Compte administratif 2008
> Une situation saine qui permet d’investir
Le compte administratif
2008 examiné par le
conseil municipal du
25 mai traduit une réalisation des objectifs prévus
dès le vote du budget primitif 2008, et amendés par
le budget supplémentaire.
ors de l’examen des
comptes administratifs,
nous avons pour coutume à Lannion de suivre l’évolution de l’autofinancement au fil
des années, brut et net,
puisque compte tenu des
transferts de compétences
vers l’agglomération, c’est la
seule donnée qui reste comparable sur le long terme. De
plus, c’est bien aussi ce qui
permet à la Ville d’investir durablement. Sur ce point, hormis
l'année 2006 qui présentait une
exception, on constate que
l'année 2008 s'inscrit dans la
continuité de 2007 et des
années précédentes. On se
retrouve sur la courbe habituelle observée depuis 2003.
L
Grâce à une quasi stabilité des dépenses de fonctionnement, à une bonne gestion de la dette en diminution constante et à une augmentation globale des recettes de 2,47 %
avec une augmentation des produits de la fiscalité de 4,55 %, la Ville a pu dégager un autofinancement net en baisse mais toujours important de 3,31 M €
qui a permis de réaliser les investissements prévus au budget primitif 2008.
Baisse de
l’autofinancement
Cette année, par rapport à
2007, nous observons une
baisse de l’autofinancement,
de moins 158 000 €, et ceci
pour les raisons suivantes :
- Structurellement, depuis
2003 et la création de la communauté d’agglomération, les
recettes de la ville subissent la
stagnation des produits de la
taxe professionnelle du fait de
la fixation de l'allocation compensatrice par la communauté
d'agglomération à son montant
de 2002. De plus s'est ajouté
durant les années passées la
baisse continue des dotations
d'Etat, même si, en 2008 nous
avons récupéré une DSR
(Dotation de solidarité rurale)
qui malheureusement disparait
de nouveau dès 2009. De ce
fait, près des deux tiers de nos
ressources sont globalement
figées. Par conséquent, seuls
les produits issus des impôts
locaux progressent. En 2008
au total, nos recettes ont ainsi
cru uniquement de 2,47 %.
- Conjoncturellement, en
2008, nous avons eu à enregistrer une baisse des droits de
mutations (taxes sur les transactions mobilières et immobilières) du fait du ralentissement
et de la crise observée depuis
l'été dernier. Cette baisse de
182 000 € explique par ailleurs
la baisse observée sur l'autofinancement.
Quasi stabilité
des dépenses
de fonctionnement
Sur les dépenses de fonctionnement, il faut souligner la
quasi stabilité, voire la baisse
sur de nombreuses lignes. Les
hausses sur ce chapitre sont
liées aux augmentations du
prix de l'énergie (gaz, carburant) observées sur 2008, et
par ailleurs quelques dépenses
exceptionnelles compensées
par des recettes nouvelles
(étude FISAC) ou dues à des
décalages de facturation par
rapport à 2007. Pour la médiathèque, on retrouve la volonté
de croissance des dépenses
de renouvellement du fonds
(CD, DVD) pour offrir une offre
attractive. Enfin on retrouve la
volonté clairement affichée
d’aider à la pérennisation des
emplois associatifs qui s’est
traduit là aussi par une progression de cette ligne budgétaire.
Recettes en
hausse de 2,47 %
Concernant les recettes, une
fois encore grâce au dynamisme de la construction des
années passées, les produits
de la fiscalité (taxe d’habitation,
foncier bâti) progressent de
4,55 %. En 2008 au total, avec
les dotations d'Etat et de
Lannion Trégor Agglomération,
et les produits de nos services,
nos recettes ont ainsi cru de
2,47 %.
Ceci explique donc l’érosion de
l’autofinancement. Pour autant,
l'autofinancement net ressort à
3,31 M€, soit 171 € / habitant
alors que les moyennes nationales connues en 2007 sont de
83 € / habitant pour les villes
de 10 000 / 20 000 habitants,
et de 55 € / habitant pour les
villes de 20 000 / 50 000 habitants. C'est un résultat constant, conséquence de la gestion financière rigoureuse des
comptes de la ville, et qui place
Lannion très honorablement
parmi les villes de sa catégorie.
Baisse de la dette
de 30 % sur 10 ans.
Par conséquent, les travaux et
acquisitions effectués en 2008,
traduisant le respect du prévisionnel voté en début d'année
2008, ont pu être financés sans
recours excessif à l'emprunt,
uniquement 1 000 000 € , alors
que le remboursement effectué
de capital s’est monté à 1 286
417 €.
Là encore, la poursuite du désendettement est palpable ; la
dette est de 9 673 355 €, soit
500 € par habitant, contre des
moyennes de plus de 907 € et
1 053 € pour les villes comparables. A constater qu’en euros
constants, la dette enregistre
une baisse de 30 % sur 10 ans.
Des budgets annexes
très solides !
Le dernier point concerne les
budgets annexes. L' « Eau » et
l' « Assainissement » dégagent
des résultats suffisants pour
financer les gros travaux d'ex-
Malgré l’érosion de l’autofinancement net, les travaux et acquisitions effectués en
2008, traduisant le respect du prévisionnel voté en début d'année 2008, ont pu être
financés sans recours excessif à l'emprunt, uniquement 1 000 000 €, alors que le
remboursement effectué de capital s’est monté à 1 286 417 €.
tension et de réhabilitation des
réseaux et des stations d'eau
potable et d'épuration. Le budget « Eau » sera à la dette
Zéro cette année, le budget
« Assainissement » y arrivant
rapidement. L' « Abattoir »,
avec un tonnage frôlant les
1 000 tonnes et les « lotissements communaux », permettant d'offrir des terrains à la
construction à des prix tenus,
témoignent de la volonté de
gérer au mieux pour l’intérêt
des Lannionnais.
En conclusion, l’année 2008
reste une année qui s’inscrit
dans la continuité des exer-
cices précédents. Grâce à sa
gestion rigoureuse des
années passées, alors que
de nombreuses incertitudes
pèsent et que la crise va
affecter les ménages mais
aussi les recettes des communes, Lannion présente
une situation saine qui nous
permet de continuer à investir pour les Lannionnais et de
soutenir et participer à la
relance.
Paul LE BIHAN,
maire-adjoint aux
Finances
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
4
> Motion pour l’I.U.T.
l’I.U.T. - Le
conseil municipal a décidé d’apporter son soutien au “ C ollectif
des personnels et des étudiants
de l'I.U.T de Lannion pour la
défense d'un service public d'éducation et de recherche ” en
adoptant une motion contre la restructuration actuelle de l’enseignement supérieur qui pourrait entraîner la disparition de l’IUT de
Lannion avec la baisse des budgets et la suppression ou le non
renouvellement de nombreux postes. “ La concurrence entre établissements
universitaires
instaurée par la nouvelle même
loi entraînera la concentration
des moyens dont ils disposent
au développement de leur université, sur des sites uniques,
dans des centres urbains importants, regroupant l’ensemble
des services universitaires.
Recherchant des financements
privés, l’université devra séduire des clientèles solvables et
nombreuses (étudiants et tissu
entrepreneurial),
concentrés
dans les grandes villes. Donc, à
terme, des composantes décentralisées comme l’IUT de
Lannion pourraient être délaissées, voire supprimées. Dans
l’hypothèse optimiste du maintien de la présence universitaire
à Lannion, ce sont les collectivités locales qui devront assumer
les transferts de charges. Dans
l’hypothèse de la suppression
de l’IUT, ce sont plus de 150
emplois directs qui disparaissent du territoire. 800 étudiants
ne participeraient plus à la vie
économique, sociale et culturelle. La disparition du pôle d’enseignement et de recherche
affaiblirait l’attractivité et le
développement du Trégor. ”
> Motion relative à la scolariscolarisation des enfants de 2 ans. Le conseil municipal prend acte de
la volonté du ministre de
l’Education nationale de ne pas
changer les conditions d’accès à la
scolarisation pour les enfants de
deux ans et regrette que les prévisions d’effectifs minorent systématiquement la réalité démographique de nos communes et limitent de fait artificiellement la capacité d’accueil des établissements.
Alors que toutes les politiques
publiques, notamment celles de
nos communes sont aujourd’hui
mobilisées pour amortir les conséquences de la crise économique
qu’affronte notre pays, cette limitation artificielle de la capacité d’accueil des écoles laisserait des jeunes ménages sans solution. Pour
nos communes, cette scolarisation
est importante et répond à un réel
choix des familles qui y sont attachées. L’accompagnement de
cette attente sociale est tout aussi
important de la part des collectivités territoriales qui ont lourdement
investi, soit par la construction, soit
par la rénovation ou l’aménagement des locaux et par la mise à
disposition des écoles publiques
de personnels municipaux. Le
conseil municipal demande donc
que tous les enfants dont les
familles veulent la scolarisation
dès deux ans soient accueillis en
maternelle, dans des conditions
compatibles avec un enseignement de qualité.
> Motion pour le rétablisserétablissement de l'accueil EDF de
Lannion. - Le conseil municipal
proteste à l’unanimité contre la fermeture de l'accueil EDF de
Lannion. Après les mesures prises
à l'encontre de plusieurs services
publics, en particulier le tribunal
d'instance, les élus ne peuvent
accepter une nouvelle dégradation
des services de proximité. Le
conseil
municipal
demande
instamment à EDF de rétablir l'accueil de Lannion afin de répondre
aux besoins de toute la population.
> Fusions administratives des écoles
Savidan et Morand, et des écoles de Pen Ar Ru
Au vue de la baisse des
effectifs et pour sauver des
classes, le conseil municipal
a approuvé à l’unanimité les
fusions administratives des
écoles Jean Savidan et
Joseph Morand d’une part, et
d’autre part des écoles
maternelle et élémentaire de
Pen ar Ru dès la rentrée
scolaire prochaine.
epuis quelques années, les
écoles du centre-ville, à savoir
l’école
maternelle
Jean
Savidan et
l’école élémentaire
Joseph Morand, connaissent une
baisse de leurs effectifs scolaires.
Cette évolution peut en partie s'expliquer par une tendance, ces dernières années, des familles ayant des
enfants en âge d'être scolarisés, à
s'éloigner du centre-ville pour accéder à la propriété dans les lotissements situés hors du centre-ville.
Cette évolution a été aggravée par la
diminution générale et constante des
moyens alloués à l'Education nationale et en particulier par un accueil
des enfants de deux ans de plus en
plus restrictif. Ainsi, en 2008, l’école
Savidan a connu une fermeture de
classe et compte désormais 60 élèves répartis en deux classes. L’école
Morand qui compte cinq classes pour
117 élèves aurait dû également,
selon les ratios de l’Education nationale, perdre une classe dès la rentrée scolaire 2009 (1 poste pour 27
élèves).
Plusieurs interventions municipales
auprès de l’inspection de l’Education
nationale et de l'inspecteur d'académie, ont permis de dégager la solution d'une fusion administrative des
deux écoles afin de préserver ce
poste. Cette fusion administrative
consiste à regrouper les deux écoles
sous une seule direction, même si
D
les deux écoles continuent à fonctionner sur deux sites distincts ; elle
favorise ainsi, le regroupement de
classes dont les cycles pédagogiques sont en cohérence (exemple :
grande section/CP). Elle facilite la
possibilité d'accueillir les enfants dès
de deux ans et elle permet de bénéficier de ratios d'ouverture/fermeture
de classe plus favorables.
Si l’option de la fusion administrative
n’avait pas été retenue, une fermeture de classe aurait été décidée à
Morand dès la rentrée 2009 et l'évolution des effectifs serait devenue
rapidement très problématique. Deux
classes de maternelle étant insuffisantes pour alimenter une école élémentaire à cinq classes, voire quatre
classes. Cette fusion administrative
ne garantit pas pour autant de
manière certaine une évolution positive des effectifs de l’école Joseph
Morand et de l’école Jean Savidan ;
elle permet néanmoins d'envisager
l'avenir de cette école plus sereinement et dans l'objectif de développer
toutes les options pour son maintien.
Cette fusion administrative est totalement indépendante d'une fusion
« physique » des deux écoles.
Néanmoins, si les effectifs devaient
se stabiliser voire progresser, cette
option serait souhaitable en terme de
qualité d'organisation. Si une telle
option devait se confirmer, elle ne se
ferait pas au rabais et ferait bien
entendu l'objet de toute l'attention
requise en terme de qualité de réalisation ainsi qu'en terme de concertation des parents d'élèves comme de
la communauté éducative. Une
fusion administrative est également
proposée aux écoles maternelle
(deux classes) et élémentaire (cinq
classes) de Pen ar Ru qui connaissent quasiment la même situation
que Savidan/Morand. Si ces fusions
administratives permettent pour le
moment de conserver les deux sites
Afin d’éviter la fermeture d’une classe, les écoles Joseph Morand et Jean Savidan
vont fusionner administrativement et avoir un seul directeur ou une directrice...
et le même nombre de classes,
comme l’a fait remarquer le maire,
l’inspecteur ne s’engage pas à maintenir le poste à l’école Joseph
Morand pour trois ou quatre ans. “ il
faut absolument trouver une quinzaine d’enfants pour la rentrée suivante afin de garantir la pérennité
de l’école. C’est un travail militant
pour faire vivre son école de quar-
Eau et assainissement
> Le conseil en bref...
> Nomination des référents de quartiers. - Avant de nommer les huit
élus référents pour les conseils de quartier, le maire a rappelé la volonté du
conseil municipal de mettre à disposition des habitants, un outil de participation
des citoyens à la construction d’une ville plus juste et plus solidaire. “ Ces
conseils de quartiers doivent permettre le développement de la démocratie locale en favorisant l’expression et l’implication des Lannionnais dans
la vie collective de la ville. Le conseil de quartier contribue à l’amélioration du cadre de vie, il est un lieu de dialogue, d’initiative, d’information
et d’élaboration collective des propositions ” a-t-il déclaré avant de proposé la création de huit conseils de quartiers sur Lannion. Si les périmètres de
quartiers ne sont pas formellement arrêtés, ils se définiront en fonction du
“ sentiment d’appartenance ” des personnes qui participent aux réunions.
Les huit référents de quartier (Pierre Gouzi pour Buhulien ; Marc Nédélec
pour Loguivy ; Bernard Trémulot pour Servel / Beg Léguer ; Anne Roncin
pour Ker Uhel / Kerligonan et Le Rhu ; Anne Berrou pour le Centre /
Brélévenez ; Denis Orjol pour Saint-Marc / Ar Santé ; Jackez Gicquel pour
Saint-Hugeon/ Le Rusquet et Pouldiguy et Delphine Charlet pour la Rive
Gauche) seront l’interface entre le conseil de quartier et les adjoints compétents sur les sujets traités. Ils représenteront le conseil municipal au sein des
conseils de quartiers.
> Monastère Sainte-Anne. - Suite à la décision de fermeture définitive du
Monastère Sainte-Anne situé 2, rue de Kerampont, la supérieure de la congrégation des sœurs Augustines de la Miséricorde de Jésus a demandé au ministère de l'Intérieur l'abrogation du titre d'existence légale du monastère de
Lannion qui jouissait de la reconnaissance légale par décret Impérial du 15
novembre 1810. L'abrogation ne pouvant être prononcée que par décret en
Conseil d'Etat soumis au strict parallélisme des formes soit après avis du
conseil municipal, ce dernier a approuvé la demande d'abrogation du titre
d'existence légale de la congrégation.
> Communes sans OGM . - Un certain nombre de collectivités (plus de 80
recensées actuellement) ont désormais marqué leur opposition à la culture en
plein champ des organismes génétiquement modifiés sur leur territoire. Face à
l'opposition forte de l'Etat qui se traduit par un abondant contentieux devant les
juridictions administratives, les communes qui sont dans cette situation doivent
demeurer solidaires. La Ville de Lannion fait partie de celles-ci et a voulu témoigner de son attachement au principe de précaution en prenant un arrêté municipal en date du 1er octobre 2008 qui a été suspendu par ordonnance du juge
des référés en date du 5 mars 2009 suite à la requête du préfet des Côtes
d'Armor. Les maires de quatre communes de l'Aveyron : Milliau, Saint-Affrique,
Saint-Rome-de-Cernon et la Bastide-Pralines ont pris l'initiative de proposer la
mise en place d'une Association nationale des communes sans OGM dont l'assemblée générale constitutive devrait avoir lieu le 4 juillet prochain à Millau.
Le conseil municipal a décidé d’approuver le principe de l'adhésion de la Ville
de Lannion à cette association en cours de constitution.
tier. Il faut avoir une action volontaire sur le site du Forlac’h et sur
le site de l’ancien LP Jeanne d’Arc
qui peut ramener des enfants sur
ce groupe scolaire ” a déclaré, in
fine, Patrice Kervaon, adjoint aux
Affaires scolaires et Petite Enfance,
qui a précisé qu’il y avait urgence en
la matière et que la concertation avait
été menée au mieux dans les écoles.
> Un rapport satisfaisant !
elon le rapport annuel 2008 « Eau potable et assainissement », la production d’eau potable de la ville est en hausse de 2 % par rapport à 2007. Les
usines de Kergomar (1 103 286 m3) et Pradic Glas ( 876 266 m3) ont produit au
total 1 979 699 m3 d’eau potable, contre 1 940 600 m3 en 2007 distribués à 10
079 foyers contre 9 873 en 2007 (+ 2,1 %). Le ratio volumes vendus / volumes
produits est de 81,5 % soit en baisse par rapport à 2007 (83,6 %) et 2006 (82,3
%). De bons indicateurs qui montrent une hausse de la production avec la nouvelle piscine, les nouveaux foyers malgré la baisse constante des volumes vendus aux autres gros consommateurs (Lycée félix-le-Dantec, France Télécom,
Alcatel, hôpital, Sagem...). Après une baisse des volumes non facturés (fuites,
utilisation poteaux incendies, purges...) qui ont diminué de moitié de 2001 à
2007 en passant de 650 000 m3 à un peu plus de 300 000 m3 , on note une
nouvelle hausse à 350 000 m3 en 2008 surtout due à des fuites difficile à repérer. Outre ces bons résultats globaux, la modernisation qui va se poursuivre
cette année à l’usine de Pradic Glas et de Ker Uhel avec l’automatisation des
traitements, le renouvellement de l’armoire électrique de Kériel pour sécuriser
le pompage d’eau brute sans oublier, bien entendu, le réseau avec le remplacement de la canalisation au bourg de Servel, la réhabilitation du bourg de
Buhulien, de la partie basse de la Côte du Rest, de Louardoul... Des travaux
qui devraient encore améliorer les bonnes performances du service des eaux
qui peut se réjouir de son désendettement total et qui a réalisé, en régie municipale, 33 branchements d'eau potable en 2008 contre 46 en 2007 tout en proposant un prix de l’eau très bas. Dans l’autre tuyau de sortie qui concerne,
quant à lui, les eaux usées ou plutôt l’assainissement, les indicateurs techniques semblent aussi intéressants avec une station d’épuration, complétement modernisée depuis quelques années, qui a traité, au cours de l’année
2008, 1 769 155 m3 d’eaux usées contre 1 650 000 m3 en 2007. Les rendements épuratoires sur ces paramètres sont excellents avec 94 % en DCO
(demande chimique en oxygène) et 98,4 % en MES (matières en suspension).
Par ailleurs, compte tenu de la crise actuel dans le bâtiment, 29 branchements
d'eaux usées ont seulement été réalisés en régie en 2008 contre 69 en 2007.
La quantité de boues épandues sur les parcelles du plan d’épandage est de
832 tonnes de matières sèches et le volume dépoté sur l’unité de dépotage des
matières de vidange est de 8 000 m3. De fortes progressions dues à l’aménagement de l’unité de dépotage qui reçoit désormais la plupart des vidangeurs
particuliers qui ne vidangent plus “ sauvagement ”... Après les principaux travaux qui ont concernés, en 2008, l’actualisation du plan d'épandage, la mise en
place du système de facturation des dépotages avec la création d’une unité
bien appropriée, le poste de relèvement de Nod Uhel, l’extension du réseau de
collecte des eaux usées d’Ar Zan, la réhabilitation de la rue Felix Le Dantec, les
travaux sur les postes de relèvement et la réhabilitation de la rue de Kerampont
et des Augustins, les travaux 2008 concernent des remplacements dans la station d’épuration, la réfection de postes de relèvement, l’agrandissement du
local de traitement des boues, l’extension du réseau dans le secteur de
Keradraon, le raccordement du lotissement Clos de ker Lann, les travaux dans
les rues piétonnes, la réhabilitation dans le secteur de Louardoul et dans divers
lieux comme Pen Ar Stang...
S
KELEIER LANNUON
5
P r i x d e l a j e u n e e n t r e p r i s e Te c h n o l o g i a
> 01 Informatique sélectionne
trois PME d’Anticipa
rois entreprises d’Anticipa ont été sélectionnées pour le Prix de la
jeune entreprise Technologia, organisé par 01 Informatique. Il s’agit de
Dixid (ergonomie), Nexcom (logiciels télécoms) et Smartquantum (télécoms et sécurité). Ces trois PME font partie des 37 entreprises françaises
de moins de cinq ans, distinguées par 01 Informatique pour le dynamisme
des équipes, la performance des solutions et la diversité des technologies.
Ce Prix de la jeune entreprise reflète la vitalité de la création d’entreprises
innovantes dans la technopole Anticipa. En effet, le Trégor représente 1/3
des entreprises bretonnes citées (9 au total) et pratiquement 10 % du
panel français (37 PME).
- Dixid (42 salariés) a été retenue pour sa plate-forme d’évaluation du
design des interfaces homme/machine (projet soutenu par un financement
de 490 000 euros d’Oséo).
- Nexcom (10 personnes) pour le développement accéléré d’applications
IMS et SIP (soutien : 290 000 euros d’Oséo).
- SmartQuantum (14 personnes) pour l’offre commerciale de systèmes
combinant le chiffrement haut débit et la distribution quantique de clés de
sécurité (soutien : 418 000 euros d’Oséo et 145 000 de la Région
Bretagne).
T
> Le service des impôts sur un lieu unique. - Depuis le 1 avril dernier, un service des impôts des particuliers (SIP) a été mis en place sur le site
de l’hôtel des impôts, rue de Kra Douar. Ce service qui regroupe des agents
du centre des impôts et ceux qui étaient précédemment chargés de recouvrement des impôts des particuliers au sein de la Trésorerie, à vocation de permettre aux contribuables (particuliers) de réaliser, en un même lieu et dans
un même service, l’ensemble des démarches tant en matière d’assiette que
de recouvrement des impôts (impôts sur le revenu, impôts directs locaux et
taxes associées, prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, impôt
de solidarité sur la fortune, etc...).
er
> Le camping conserve son écolabel “ La Clef Verte
Verte ”. - Le camping municipal des Deux-Rives dont la nouvelle responsable est Evelyne
Germain, venant du Morbihan, conserve son écolabel “ La Clef Verte ” pour
sa gestion en faveur de l’environnement.
> Réunions des conseils de quartier.
quartier. - Le conseil de Buhulien se
réunira le vendredi 26 juin à 20 h dans l’ancienne école pour présenter le projet de réaménagement du bourg. Auparavant, à 18 h, le conseil de Beg
Léguer / Servel constituera son bureau dans l’ancienne école de Servel.
> Enquêtes INSEE. - Une enquête sur les ressources et conditions de vie
à lieu actuellement, et ce jusqu’au 27 juin. Une autre sur les loyers et charges
aura lieu du 25 juin au 18 juillet.
> Lannion, ville
citoyenne et européenne...
Depuis plusieurs années,
à travers ses jumelages, les
échanges scolaires, la Ville de
Lannion accueille de nombreux
Européens. En cette année
marquée par les élections
européennes, le maire a voulu
encourager la citoyenneté en
remettant personnellement pour
la première fois à de jeunes
Lannionnais leur carte d’électeur.
En marge de cette cérémonie,
la Ville s’est également associée
à l’opération “ D’Europe et
d’Armor ” qui a proposée cette
année une dictée sur le thème de
l’Europe, la veille du scrutin,
au collège Yves Coppens.
our la Ville de Lannion et les
Lannionnais, l’Europe , n’est
pas un vain mot. Et cela
depuis
bien
longtemps.
Certainement avant les premiers
contacts
avec
Günzburg
en
Allemagne, Viveiro en Espagne ou
encore les multiples voyages de l’autre côté de la Manche chez nos amis
de Caerphilly au Pays-de-Galles.
Lannion est une ville européenne
comme elle le montre tout au long de
l’année en accueillant chaleureusement en mairie, grâce aux nombreux échanges scolaires du lycée
Félix-Le-Dantec, du lycée Bossuet
avec sa section tourisme, hôtellerie,
restauration, des collèges Yves
Coppens, St-Jo, Charles-Le-Goffic
qui a des classes européennes ou
encore de l’école Jeanne d’Arc, des
centaines d’élèves anglais, espagnols, allemands, polonais, hongrois,
suédois, etc... Des habitants de
l’Europe mais aussi du monde à l’instar de ces Russes de Moscou ou
encore de ce photographe franco-
P
Christian Marquet, maire, a remis leur carte d’électeurs à une trentaine
de jeunes Lannionnais lors d’une cérémonie officielle en mairie.
slovène qui nous a fait découvrir
dans une certaine noirceur “ Des
Balkans à la Baltique, l’autre
Europe ” à travers ses photos aux
beaux grains en noir et blanc lors
d’une exposition magnifique à
l’Imagerie.
Dictée européenne
et cérémonie citoyenne !
Une Europe au masculin, au féminin
et au pluriel, avec ses “ Mots voyageurs ”, qui se conjugue également
au passé, au présent et au futur
comme on a pu le constater lors de
l’opération “ D’Europe et d’Armor ”,
soutenue par le GuidEurope, le
conseil général, la Ville de Lannion,
les comités de jumelage, l’UTL... Un
bel après-midi européen, sans footing, ni jogging et loin du dancing, qui
a permis, sous la houlette de
Domicile Action Trégor à cinquante
deux candidats d’essayer de déjouer
tous les pièges d’une dictée basée
sur les échanges lexicaux entre la
La dictée a réuni plus de cinquante personnes dont des membres des comités de
jumelage, de l’UTL ainsi que le principal du collège Yves Coppens, M. Boisramé,
qui effectuait ainsi sa première et dernière dictée dans son établissement avant
son départ pour Combourg où il se retrouvera à la tête d’un lycée.
France et la Grande-Bretagne dans
deux classes du collège Yves
Coppens. Un collège aux couleurs
de l’Europe entre expositions, contes
européens par Les Diseurs de mots
et un “ goûter européen ” qui a terminé cette journée d’une façon plus
ludique car “ Les “ vrais Européens
”, face aux épreuves, sont toujours de bonne humeur ! ” Dixit les
organisateurs. Avant cette dictée
axée sur les échanges entre les peuples et le scrutin européen du lendemain, Christian Marquet, maire, a
voulu encourager la citoyenneté en
remettant personnellement pour la
première fois à de jeunes
Lannionnais leur carte d’électeur lors
d’une cérémonie officielle en mairie.
Une nouveau rituel de passage, à l’image de nombreuses tribus amérindiennes ou africaines, pour montrer
à tous les jeunes de 18 ans que la
majorité leur donnait un nouveau statut, celui d’adulte, un nouveau rôle et
de nombreuses responsabilités. “ Ce
nouveau statut qui vous confère
désormais le droit de voter vous
permettra de vous exprimer démocratiquement, de faire des choix,
de décider de votre chemin, en
glissant un bulletin de vote dans
l’urne... J’ai souhaité organiser
cette cérémonie citoyenne afin de
vous remettre personnellement
votre première carte d’électeur
dans un lieu officiel : la salle du
conseil municipal. La citoyenneté
passe par la vigilance parce que la
démocratie n’est pas un acquis,
elle se gagne ” a déclaré le maire en
remettant également aux nouveaux
électeurs et électrices le livret du
citoyen qui récapitule les principaux
droits et devoirs civiques, les fondements de la République et de la
démocratie.
Enssat
> Un diplôme d’ingénieur en alternance
e monde change, les techniques
et les métiers évoluent à la
vitesse grande V. Les informations et formations avancent à très
haut débit ! C’est pourquoi, comme le
lycée Le Dantec qui réactualise ses
filières suivant les (r)évolutions économiques, les responsables de
l’Enssat (Ecole nationale supérieure
des sciences appliquées et de la technologie) ont décidé d’anticiper le futur
en ouvrant, en partenariat avec ITII
Bretagne (Institut des techniques d’ingénieur et d’industrie), une nouvelle
formation d’ingénieur en alternance
(sous statut de salarié), spécialisé en
“ Informatique, multimédia et
réseaux ” en phase avec notre pôle
de compétitivité Images et Réseaux et
les besoins d’une trentaine d’entreprises comme France Télécom /
Orange, Alcatel, Devoteam, Teamlog
qui ont tout de suite répondu à l’appel.
Cette nouvelle formation qui s’adresse aux titulaires d’un bac + 2 (DUT/
BTS) avec un contrat d’apprentissage, en formation continue ou en validation des acquis d’expérience, durera 3 ans comme les autres diplômes
d’ingénieurs. Durant le cursus, les 16
L
Les principaux partenaires de la nouvelle formation sur le perron de l’Enssat
premiers étudiants qui vont essuyer
les plâtres à la rentrée (24 l’année suivante), alterneront 2 mois à l’Enssat
et 2 mois en entreprise, les deux premières années, et 6 mois-6 mois en 3e
année en étant rémunérés jusqu’à 78
% du SMIC. “ La formation sera
basée sur l’informatique mais
orientée sur la conception de servi-
ces en lien avec les (nouveaux)
usages ” indique Joël Crestel, directeur de l’Enssat, qui précise que ce ne
sera pas un diplôme au rabais et que
les étudiants sont assurés, comme
dans les autres formations, de trouver
un travail. Souvent d’ailleurs dans les
entreprises dans lesquelles ils seront
formés !
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
6
Du 15 au 19 Juin
> Semaine de
l’Innovation en Bretagne
vec 80 manifestations
dans toute la Bretagne,
l’édition
2009
de
la
Semaine de l'innovation
sera, une nouvelle fois, un
grand événement. Elle
marque la dynamique économique de la Région qui a
mis l’innovation au coeur de
ses préoccupations. Les
entreprises, tout secteur
confondu, ont répondu présentes pour organiser des
visites ou des conférences.
60 acteurs (technopoles,
centres d'innovation technologique, chambres consulaires, associations d'entreprises et fédérations
industrielles, laboratoires et centres de recherche, communautés de communes...) travaillant au service de l’innovation en Bretagne apportent leur
soutien pour faire découvrir les compétences et les savoir-faire d’un territoire tourné résolument vers l’avenir. Création d’emploi, augmentation du chiffre d’affaires, ouverture vers l’international, l’innovation au sein des PME se
traduit concrètement par un développement de l’activité économique.
L'innovation fait bouger la région et est donc un enjeu majeur dans le paysage des entreprises bretonnes. La Semaine de l'innovation est l'occasion
de s'informer mais aussi d'échanger des idées sur le sujet, de nouer des
contacts pour ses projets. Biotechnologies, développement durable, nouvelles formes de management… seront quelques uns des principaux thèmes
développés lors des manifestations de cette semaine dans une trentaine de
ville en Bretagne. Ce rendez-vous s’adresse avant tout aux professionnels
qui pourront partager leurs expériences. C’est aussi un événement qui permet au grand public de voir la Région dans une véritable dynamique de prospective.
A
Sept événements dans le Trégor
L’ADIT pilote co-organise sept événements sur le Trégor et vous invite
autour de cinq thématiques : le développement durable (visite de deux écoimprimeries ), l'algologie (convention d'affaires Algabiotech et portes ouvertes Soliance), les matériaux (visite Maac Hydraulic, leader en vérins hydrauliques), l'optique (plate-forme et salles blanches Perfos et Kerdry), le financement de l'innovation. Au programme : portes ouvertes à Publi Trégor
(Lannion), éco-impression, process innovant, papiers certifiés (mardi 16 juin
de 9 h -17 h 30), portes ouvertes Maac Hydraulic (Paimpol), leader à l'export, vérins de grandes dimensions (jeudi 18 juin de 9 h 30 à 12 h), convention d’affaires Algabiotech (Plérin), organisée par le CEVA (jeudi 18 juin de 9
h 30 à 16 h 30), portes ouvertes à l’Imprimerie de Guingamp, agréée
Imprim'Vert 2009, locaux éco-construits (jeudi 18 juin de 14 h à 18 h),
portes ouvertes Perfos/Kerdry (Lannion), fibres optiques spéciales et dépôt
couches minces (vendredi 19 juin de 9 h à 12 h), portes ouvertes Soliance
(Ile-Grande), actifs cosmétiques issus des microalgures (vendredi 19 juin de
9 h à 12 h), atelier financement de l’innovation (Lannion), Oséo, investisseurs, business angels (vendredi 19 juin de 16 h à 17 h 30).
> Programme complet sur le site www.innovons.fr
> Places limitées. Inscription sur www.innovons.fr ou auprès de
Sylvie Brichet – ADIT - 02 96 05 82 52 - [email protected]
P r i x I n n o v a t i o n - Tr é g o r
> Le 1 er prix à Delphine Verbyst
L a n n i o n - Tr é g o r A g g l o m é r a t i o n
> Au fil du conseil communautaire...
> Pont sur le Léguer.
Léguer. - “ Ultime
étape de pré-étude avant la décision définitive qui devrait être
votée début 2010 ”, les élus de la
communauté d’agglomération ont
approuvé le lancement du concours
de maîtrise d’œuvre avant enquêtes
relatives à la construction d’un ouvrage d’art sur le Léguer et à la réalisation d’une voie entre la RD 786 et
l’ouvrage. Ce concours de maîtrise
d’œuvre qui associera un architecte
et un bureau d’études techniques
(ouvrage d’art, VRD et paysages),
permettra d’avoir une image précise
de l’ouvrage à réaliser avant la
concertation officielle des services et
de la population. Les trois équipes
qui ont été présélectionnées devront
produire un dossier de niveau Avant
Projet Sommaire comprenant une
évaluation précise du coût de l’opération évalué entre 9 et 10 M€ ht,
financé à hauteur de 30 % par le
conseil général. L’équipe retenue
devra proposer le meilleur rapport
“ intégration paysagère/ coût ”.
Pour rappel, l’opération consiste à la
création d’une liaison urbaine entre
le centre de secours (RD 786, route
de Morlaix) et la rue de la résistance
(RD 788, route de Perros) avec la
création d’un quatrième pont sur le
Léguer et de quatre ronds-points : un
sur le RD 786 en face de la caserne
des pompiers, un pour la desserte de
Nod Uhel, un pour la desserte de
Loguivy et un autre, rive droite, pour
la desserte du nord de Lannion.
Le pont, proprement dit, d’environ
13 m de large, comprendrait une voie
de 7 m (2 X 3,5 m), deux trottoirs
“ piétons ” de 1,5 m chacun et une
piste cyclable de 3 m. Le choix du
projet devrait avoir lieu au mois de
novembre avant une concertation
avec le public et les collectivités de
décembre 2009 à février 2010. La
décision de lancement devrait être
alors prise dans la foulée au premier
trimestre 2010 avant la mise en
enquête des différents dossiers
administratifs (DUP, loi sur l’Eau,
Natura 2000...). L’appel d’offres
devrait avoir lieu en 2011 pour début
des travaux en 2012. “ L’argument
le plus important pour moi est l’aménagement du territoire. Nous ne
pouvons nous satisfaire du déséquilibre entre le Nord et le Sud.
On doit essayer de la compenser ”
a souligné Joël Le Jeune, président,
qui a tenu à préciser que la rocade
sud n’était pas prévu pour demain.
Loin s’en faut. “ Le coût de la rocade sud (Ploubezre, Bel Air) est
estimé à 50 M€. Elle n’est pas
inscrite dans le schéma des
transports intelligents des Côtes d’Armor avant 2020. Il ne faut pas
rêver. La rocade sud ne pourra
voir le jour avant 2020-2030.”
> Pôle Phœnix. - Loin des circonvolutions et des fééries circassiennes, Lannion Trégor Agglomération,
Les deux pavillons à l’entrée du pôle Phoenix vont être rénovés différemment : un
de façon traditionnelle et l’autre en maison plus écologique afin de démontrer
qu’il est possible de transformer un habitat ancien en un habitat plus économe...
propriétaire du site depuis 2006,
continue pas à pas la reconversion
de l’ex CTS de Pleumeur-Bodou,
baptisé Pôle Phoenix. Un pôle dédié
à la domotique et l’éco-construction,
avec des espaces d’activités qui
concernera également le tourisme et
qui comprendra des espaces de services. Dans un premier temps, la
communauté a décidé de transformer les deux maisons de gardiens à
l’entrée du site dans le cadre du projet “ Maison évolutives et intelligentes ” qui doit permettre de
démontrer au grand public qu’il est
possible de transformer un habitat
ancien et énergivore en un habitat
économe et confortable, et aux, professionnels de montrer à leurs clients
les solutions en situation réelle. A cet
effet, il sera procédé à une rénovation différenciée des deux pavillons
afin de mettre en relief les différences
entre une maison construite il y a
près de quarante ans, objet d’une
rénovation basique, et une maison
de même époque, objet d’une réfection plus lourde destinée à limiter les
besoins et à maîtriser les consommations énergétiques en introduisant
des énergies renouvelables, en
redistribuant les pièces, en équipant
le pavillon d’équipements d’assistance à la vie quotidienne et en aménageant un jardin écologique. “ Ces
pavillons seront conçus comme
des musées qui mettront en scène
les travaux exécutés de chaque
corps de métier qui concourt
directement à atteindre les objectifs du projet ”. Le coût de l'opération est estimé à 510 000 €. Dans
une même démarche, le bâtiment F,
désormais le seul bâtiment surmonté
d’une grande antenne, sera transformé en espace d’exposition et d’activités pour les entreprises implantées
sur la zone d’activités et le
Domopôle (coût des travaux : 470
000 €). Les bâtiments A et B, déjà
réhabilités, seront, quant à eux, équipés d’une chaufferie centrale à bois,
en appoint de la chaufferie gaz exis-
tante. Elle devrait être alimentée,
pour tout ou en partie, par la mise en
place d’un plan de gestion du bocage
et du bois situé sur le site. Une étude
de faisabilité a été confiée à un
bureau d’études spécialisé.
> Carré Magique. - Compte-tenu
de la vétusté des portes d’entrée
principale du Carré Magique, construit en 1989, la communauté d’agglomération a décidé de réaménager
le hall d’entrée. Afin d’améliorer l’étanchéité à l’air tout en maintenant
l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, un sas extérieur va être
créé sur les portes extérieures. La
banque d’accueil sera remplacée par
une banque d’accueil ouverte, plus
fonctionnelle et plus conviviale et le
vide triangulaire du foyer sur le hall
d’entrée va être supprimé afin d’ouvrir et d’agrandir l’espace actuel de la
mezzanine qui pourra accueillir, au
cas ou, un piano... Les descentes
d’eaux pluviales de scène vont être
redirigées à l’extérieur du bâtiment
afin de gagner de la place sur la
scène et éviter les bruits d’écoulement d’eau gênants en cas de pluie.
Les travaux d’un coût de 73 000 €
HT pourraient avoir lieu entre le 1er
juin et le 30 septembre 2010 pour ne
pas gêner la programmation du
Carré Magique.
> Maison de l’Emploi. - Le
conseil communautaire devrait valider le lauréat du concours d’architecture le 23 juin prochain. Après le
dépôt du permis de construire au
mois de novembre, les travaux de la
Maison de l’emploi et de la formation
professionnelle du pays TrégorGoëlo, qui se substituerait à l’ancien
bâtiment J sur Ker Uhel, pourraient
démarrer le 1er avril 2010 pour se terminer, un an après, fin avril 2011.
L’ouverture au public, au fur et à
mesure des déménagements successifs des structures, est prévue, au
plus tard, en septembre 2011. Coût
des travaux estimé à 3 646 750 €.
> Des entreprises qui ne
connaissent pas la crise...
fin de démontrer une nouvelle
fois, l’importance de leur attachement au développement
économique, les élus de LannionTrégor Agglomération, président en
tête, ont visité deux entreprises en
pleine expansion qui viennent de
pousser leurs murs. Eca-Faros,
d’une part (43 salariés), spécialisée
dans la conception et la production
de simulateurs moto / voiture / avion
(Airbus A 320 ou Boeing 747) qui
gagne ainsi 120 m2 de stockage et
Teamlog (Notre photo), d’autre part,
une société informatique spécialisée
dans les nouvelles technologies de
l’information et de la communication,
qui est passée de 37 à 115 salariés
ces cinq dernières années, et qui
dispose désormais 300 m2 de
bureaux supplémentaires. A noter
A
érard Poulain, président de l’APAST (Association pour l'animation scientifique du Trégor) et Jean-Marie Haussonne, directeur régional pour la
recherche et la technologie, ont remis en compagnie de Mme Papet-Lépine, le
1er prix Innovation-Trégor à Delphine Verbyst, devant un parterre d’ingénieurs,
de chercheurs et d’élus locaux, lors d’une cérémonie à la mairie de PerrosGuirec. Actuellement employée par Bouygues Télécom à Paris, la jeune informaticienne de 28 ans, a notamment été élève à l'Enssat de 2000 à 2003 et a
réalisé une thèse chez Orange, en partenariat avec l'Université de Grenoble
après avoir terminé sa formation au Québec. Sa thèse intitulée " Génération
de documents virtuels par intégrations de relations entre documents
structurés pour la recherche d'information " devrait faciliter dans un avenir
prochain les recherches sur internet en permettant aux utilisateurs de sélectionner les documents importants ou non, ou une partie d’entre-eux... Ce prix
est le premier qui récompense un travail original et de qualité produit dans et
pour le Trégor. Outre la médaille à l’effigie de Jacques Papet-Lépine, Delphine
Verbyst a également reçu un chèque de 3 000 euros... En contrepartie, la lauréate devra rédiger un complément de son mémoire portant sur les applications
directes et les perspectives économiques dans le tissu industriel du Trégor.
G
également les bonnes performances
de la société SII, spécialisée dans le
service et l’ingéniérie informatique,
qui a embauché 115 diplômés en un
an en Bretagne dont 32 sur son site
de Lannion.
KELEIER LANNUON
7
Pédibus...
> En avant, marche !
> Les conseils de quartier
se mettent peu à peu en place
Alors que le conseil municipal
vient de nommer tous les élus
référents de quartier (page 4),
les conseils se mettent peu à
peu en place jusqu’en 2010.
Après celui de Buhulien qui
avance à grands pas et qui a
fait des propositions pour le
réaménagement du bourg,
Loguivy, qui vient de
constituer son bureau par
tirage au sort, imagine déjà
les différentes formes que
pourrait avoir sa future
maison de quartier...
oin d’être une chimère, les
conseils de quartiers se mettent peu à peu en place... Et se
mettent également au travail avec
l’envie d’aller vite ! Les premiers travaux de réaménagement du bourg
de Buhulien seront ainsi présentés
en conseil de quartier avant l’été, et
devraient débuter, selon toute vraisemblance, par les travaux sur les
réseaux à la rentrée. L’aménagement
du bourg est prévu sur deux exercices budgétaires : 2009 et 2010.
A Loguivy, quartier qui se sent à l'abandon, exclu et délaissé de la grande famille lannionnaise depuis de
nombreuses années et où “ les
habitants n’ont rien ” comme l’a
laissé entendre Pascal Le Quéré,
président du comité des fêtes, on
retrouve la même détermination d’aller vite... Si Anne Roncin, adjointe au
Développement
durable
et
Environnement, après avoir présenté
le fonctionnement et les démarches
à suivre, a fait savoir que la municipalité n’avait pas défini de budget
L
Depuis le retour des vacances
de Pâques, la Ville, en
concertation avec les parents
d’élèves et les instituteurs, a
mis en place des lignes qui
permettent aux enfants d’aller
ensemble à pied à l’école.
Soit à l’école d’Ar Santé, soit
à celle de Kroas Hent où les
élus, maire en tête, ont, en
quelques sorte, inauguré, cet
autobus à pied qui use les
souliers mais qui ne pollue
pas. Et ça marche !
xit la voiture des parents ! Le
Pédibus, c’est le pied ! C’est
écolo et ça peut-être rigolo ! Ce ne
sont pas la quarantaine d’élèves de
Kroas Hent, dont les CM1 ont imaginé le logo, et leurs parents qui me
démentiront. Partis de bon matin (8 h
15), cartables sur le dos, ils ont inauguré à petits pas, tout en découvrant
leur environnement et la nature proche de chez eux, tout en s’initiant à la
prévention routière, ce nouveau
moyen de transport sans moteur,
sans bruit et sans pollution qui permet également de retrouver les
copains un peu plus tôt. Avec sans
doute quelques bavardages en plus
surtout après le week-end ! Vous l’avez compris. Le Pédibus marche
comme un vrai bus mais à pied.
Comme une vraie petite chenille... Il
est composé, comme tous les
transports en commun d’horaires et
d’arrêts bien précis, de lignes distinctes, le tout signalé par des panneaux.
Encadrés par trois parents d’élèves
volontaires aux gilets jaunes fluorescents, qui se relaient suivant leurs
heures de travail, 18 enfants de l’é-
E
cole de Kroas Hent, récupérés suivant les arrêts, ont ainsi emprunté, à
partir de la rue Savina, le Pédibus
Pouldiguy, une des quatre lignes vertes avec La Vallée, Pompidou et
Brélévenez bourg, qui les a mené, à
travers sentiers champêtres et quartiers, trottoirs et passage-piétons
repeints, à leur école en vingt-cinq
minutes. “ Chaque ligne a un
parent référent qui gère le planning. Pour l’instant, cette ligne ne
fonctionne que le lundi et le jeudi
matin faute d’accompagnateurs. Il
faut être au moins deux-trois
parents par jour. Sur certaines
lignes où il y a plus d’enfants de
maternelle, on fonctionne avec
une aide maternelle ” indique Claire
Bruniaux, parent référent de la ligne
qui lance un appel aux bonnes volontés. Surtout pour la rentrée de septembre ! Si l’opération semble bien
lancée à l’école de Kroas Hent, elle
peine un peu du côté d’Ar Santé
(Nota : la seule ligne fonctionne avec
six enfants) où, il est vrai, les immeubles sont très proches et les enfants
ont déjà l’habitude d’aller seuls à
pied à l’école. “ Le Pédibus, est
mené à titre expérimental depuis
le 20 avril. Si on rencontre un succès, il sera généralisé à toutes les
écoles ” souligne Delphine Bernard,
élue chargée des déplacements
doux, qui pense comme le maire que
“ cet autobus à pied ” à un rôle
éducatif et pédagogique. “C’est un
excellent apprentissage à circuler
dans la ville, à traverser les rues et
à emprunter les trottoirs où on
apprend également à vivre avec
son environnement. A faire fonctionner ses yeux et ses oreilles. Et
voir comment la nature peut changer au fil des saisons ! ”
En attendant la nouvelle maison de quartier, réunion sous barnum
pour la première réunion à Loguivy qui a attiré la foule des grands jours !
spécifique par quartier, elle a néanmoins indiqué que des projets
avaient été déterminés comme celui
de la maison de quartier qui fait partie du programme municipal et qui
était dans les cartons avant l’arrivée
de la nouvelle municipalité. Deux
propositions dont une du comité des
fêtes sont d’ailleurs déjà parvenues à
la mairie... Après ce premier contact
sous un barnum bien rempli, installé
dans la cour de l’ancienne mairie, le
débat s’est poursuivi lors de la
deuxième réunion dans l’ancienne
salle des fêtes où se trouve actuellement l’école Diwan. Après la désignation des cinq membres du nouveau bureau (Daniel George,
François Quéméner, Philippe Adam,
Roger Le Floc’h et Christine Barac’h,
élue présidente) par tirage au sort
puisqu’il y avait 11 candidats, les
habitants se sont une nouvelle fois
questionnés sur l’utilisation de cette
Les membres du nouveau bureau : Daniel George, François Quéméner, Philippe
Adam, Christine Barac’h (présidente) et Roger Le Floc’h (absent sur la photo).
nouvelle salle et son lieu d’implantation. Si le comité des fêtes s’est prononcé pour une rénovation de la mairie annexe, d’autres envisageraient
plutôt la construction d’une nouvelle
structure tout en exprimant leurs différences sur son implantation à
cause des nuisances sonores. Dans
l’ancien bourg ? En bas du bourg ?
En haut, plus près des nouveaux
lotissements qui accueillent désormais une population différente avec
plus d’enfants ? “ Le choix du lieu
dépend de l’usage que vous souhaitez en faire. Certains optent
pour une salle des fêtes, un lieu
pour les repas de famille, d’autres
pour une maison des associations
avec des activités l’après-midi. Ce
qui demande une organisation différente ” a indiqué Anne Roncin en
demandant au nouveau bureau de
lancer une consultation auprès de la
population, de discuter avec les voisins, afin de définir les besoins qui
semblent nombreux puisqu’on a également parlé de city-stade pour les
jeunes, d’une salle de gym pour les
dames, d’allées de boules couvertes... Le bureau qui doit désormais
élire son président ou sa présidente
a désormais du pain sur la planche.
En lien avec Marc Nédélec, l’élu référent du quartier, il devra proposer
une idée concrète lors de la prochaine réunion. Après Loguivy, la première réunion explicative a eu lieu le
vendredi 5 juin dernier dans l’ancienne école pour le quartier de Servel /
Beg Léguer. Le bureau sera constitué, quant à lui, le vendredi 26 juin
dans le même lieu. Les bulletins
d’inscriptions sont également disponibles sur le site internet de la ville
(www.ville-lannion.fr)
> Loguivy va refaire sonner ses cloches !
La troisième cloche
qui vient d’être coulée,
plus petite que l’ancienne,
sera accordée en Fa 4.
ondue déchaînée... Même si
on ne retrouve pas toujours le
même son de cloche aux différentes réunions du conseil de quartier, les cloches de Saint-Yves
devraient de nouveau retentir dans le
bourg de Loguivy au mois de juillet...
Après le démontage, pierre par pierre, du clocher pour le renforcer par
des tirants métalliques, deux anciennes cloches ont été nettoyées et
accordées avec la troisième, plus
petite que l’ancienne, qui vient d’être
coulée dans une fonderie à VilledieuLes-Poëles (Cf. photos) et qui sonnera en Fa 4. Le tout devrait être
remonté courant juin.
F
Les deux anciennes cloches
ont été nettoyées et accordées
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
8
Keleier ar Brezhoneg
> Avel a-du gant ar c’hreizen noù vakañsoù e brezhoneg
erzh a ra ar c’hreizennoù vakañsoù e brezhoneg kinniget da vugale ar
skolioù divyezhek. Warlene e oa bet en tu all da 600 bugel o taremprediñ ar c’hreizennoù vakañsiñ e brezhoneg, da lavaret eo kant bugel ouzhpenn evit ar bloaz a-raok. Kenurzhiet ha brudet e vezont gant an UBAPAR,
ur gevredigezh buheziñ war ar maez staliet war ar pemp departamant. Abenn an hañv e vo kinniget 1700 plas e-barzh 37 kreizenn vakañsiñ, da lavaret eo 25% muioc’h eget warlene. Da dud ar vugale da gaout ur sell klok hag
ober o soñj war ur c’hinnig brasoc'h-brasañ ez eus bet embannet ul levrig
gant an UBAPAR. Da respont d’an ezhommoù e sav an UBAPAR stajoù da
stummañ ar vuhezourien, abaoe 2002. 150 den yaouank o deus tapet an
DABU e brezhoneg, un dra n’en deus ket e bar e lec’h all e Frañs. Aozañ a
ra ivez stajoù DARE e brezhoneg da stummañ renerien kreizennoù vakañsoù ha dudi. Evit ar bloaz, e Bro-Dreger e c’hallo ar vugale ober ur sizhunvezh kaiak-mor e brezhoneg da skouer.
Da c’houzout hiroc’h : UBAPAR : 09.62.06.50.52 - www.ubapar.org
B
> Les centres de vacances en
breton ont le vent en poupe
e succès des centres de vacances en breton à l’attention des enfants
des écoles bilingues ne se dément pas. L’an dernier, plus de 600 enfants
y ont participé, soit cent enfants de plus que l’année précédente. C’est
l’UBAPAR, une association d’animation rurale œuvrant au niveau des cinq
départements, qui coordonne et assure la promotion des ces activités. Et
cela marche : cette année 1 700 places sont proposées dans 37 centres de
vacances, soit 25 % de plus que l’année dernière. L’UBAPAR édite d’ailleurs
un guide qui regroupe l’éventail de ces activités afin que les parents puissent
faire leur choix dans une offre qui ne cesse de se diversifier. Et afin de
répondre à la demande l’UBAPAR organise depuis 2002 des stages de formation pour les animateurs brittophones. Ils sont aujourd’hui 150 à avoir
acquis le BAFA en breton, une initiative qui n’a pas son pareil dans l’hexagone. Il est également possible de se former à la direction des centres de
vacances, en passant le BAFD en langue bretonne. A titre d’exemple, cette
année dans le Trégor les enfants bilingues pourront faire une semaine de
kayak de mer.
Contact : UBAPAR : 09.62.06.50.52 - www.ubapar.org
L
> Les mamans à l’honneur !
ls ou elles s’appellent Tifenn, Eloan, Diogo, Mathis, Lina et Axel, Swann,Jules
et Noah... Comme tous les ans pour la Fête des Mères, Christian Marquet,
maire, accompagné de Claudine Féjean, adjointe aux Affaires sociales, personnes âgées et Handicap, de Joëlle Herlidou, conseillère, d’un représentant
de la direction de l’hôpital et des responsables du service, ont fait le tour des
chambres de la maternité pour offrir fleurs et chocolats aux mamans qui
venaient de mettre au monde neuf petits bouts de choux pour un nouveau cycle
de vie. Après cette visite à la maternité qui comptabilise 382 naissances depuis
le début de l’année contre 365 l’an dernier (soit 17 de plus), les élus ont partagé le pot de l’amitié avec les résidants et surtout les résidantes de la maison de
retraite de Kergomar auxquelles ils ont également offert des fleurs...
Monument aux morts
> Les noms bientôt inscrits
Lannion serait une des rares
villes des Côtes d’Armor à ne
pas avoir les noms des
“ Morts pour la France ”
inscrits sur son monument
aux morts. A la demande des
associations des anciens
combattants, la Ville a décidé
d’y remédier en dressant une
liste de noms qui seront
ensuite gravés sur une
douzaine de plaques en aluminium. La population est
aussi invitée à venir vérifier
les listes des noms en mairie
et à la médiathèque.
’il existe bel et bien une liste
des noms des victimes de la
Grande Guerre 14-18 sur une
plaque dans l’église Saint-Jean-duBaly, une simple feuille évoque de
façon incomplète la liste des victimes
de la guerre 39-45 qui ne sont pas,
non plus, comme les autres, inscrits
sur le monuments aux morts. Un cas
rare dans notre département où le
moindre petit bourg a ses noms
inscrits à l’instar de Brélévenez,
Buhulien, Loguivy, Servel, etc...
Même si une légende prétend qu’une
liste serait enterrée sous le monument aux morts de la place du
Marchallac’h, érigé dans les années
20, personne n’y est allé voir. C’est
pourquoi qu’à la demande d’associations d’anciens combattants, la municipalité a décidé d’effectuer avec leur
aide ce travail de longue haleine qui
consiste à retrouver le plus grand
nombre de personnes “ Mortes pour
la France ” au cours des quatre
grands conflits du siècle dernier et de
dresser une liste aussi précise que
possible après maintes vérifications
puisque la mention ne figure pas tout
le temps sur le registre d’état civil ou
sur l’acte de décès... Un groupe de
S
Les principales associations d’anciens combattants à l’origine de cette demande
en compagnie de Paul Le Bihan, adjoint aux Finances.
volontaires s’est ainsi constitué et
s’est mis tout de suite à la tâche pour
“ effectuer ce travail de mémoire ”
en épluchant les listes officielles établies par la mairie dans les années
vingt, les livres d’or, le service des
pensions à Paris, les registres d’état
civil et actes de décès, les archives,
les noms figurant dans le carré militaire ou dans le cimetière. A ce jour,
ils ont recensé une liste de 270 noms
: 180 pour la guerre 14-18, 80 pour la
guerre 39-45 (militaires, déportés,
résistants et civils), 8 pour la guerre
d’Indochine et 2 pour la guerre
d’Algérie. “ La liste n’est pas close.
Pour vérifier que personne ne soit
oublié, la population peut venir
consulter la liste en mairie ou à la
médiathèque ” indique Paul Le
Bihan, adjoint au maire, qui précise
que les exilés hors-Bretagne ayant
eu un ancêtre lannionnais “ Mort pour
la France ” peuvent aussi se renseigner par téléphone ou via internet
(http://cerp22.free.fr/monumentauxmortslannion/) jusqu’en septembre prochain. “ Les informations collectées seront reportées
dans un recueil. Le public pourra
donc donner son avis par rapport
à la liste des noms et contester le
cas échéant pour ajouter un nom
oublié en apportant les preuves de
cette lacune. Il pourra aussi ajouter des informations manquantes ”
rajoute Serge Tilly, représentant de
l’Anacr, une des chevilles ouvrières
de ce vaste recensement qui débouchera sur l’inscription des noms sur
une douzaine de plaques en aluminium autour du monument aux morts
qui sera sécurisé pour l’occasion.
“ Nous voulons prendre notre
temps pour ne pas commettre
d’erreurs, peaufiner la liste avant
d’entrer dans la phase de réalisation. Les plaques seront dévoilées
lors d’une cérémonie patriotique,
probablement celle du 8 mai 2010.
” explique Paul Le Bihan de concert
avec les associations qui veulent de
leur côté continuer ce travail en
créant un registre complet pour les
archives municipales. “ Nous
recherchons photos et biographies des victimes ” termine Serge
Tilly. Avis à la population !
I
En attendant l’inscription de tous les noms des victimes des quatre conflits qui ont marqué le 20e siècle (guerre 14-18,
guerre 39-45, Indochine et Algérie) sur le monument aux morts, les associations d’anciens combattants, les autorités civiles
et militaires, ont rendu hommage aux déportés victimes du nazisme avant de commémorer l’armistice du 8 mai 1945.
> Repas des anciens aux Ursulines
uite aux invitations lancées cette année par la municipalité, 350 convives de 70 ans et plus, habitant au
centre-ville ou résidants de la résidence du Parc
Sainte-Anne et du foyer Hernot, se sont retrouvés pour leur
repas annuel dans la salle des Ursulines. Après les plages
musicales de l’harmonie municipale et avant les invitations
à la danse de Joe Even, les anciens ont pu apprécier le
menu concocté par la cuisine centrale sous l’œil avisé du
chef cuistot Thierry Garnier. A cet occasion, Christian
Marquet, maire, et Claudine Féjean, adjointe aux Affaires
sociales, Personnes âgées et Handicap, ont présenté les
différents projets de la ville en matière d’habitat, de mobilité, d’accessibilité pour “ mieux vivre, être autonome le
plus longtemps possible, garder votre liberté de choix
de vie et se sentir en sécurité... Bien vivre dans une
ville pour tous les âges, une ville solidaire où la question du lien social de proximité est au cœur de la
réflexion des élus ”. Ce lien social indispensable qui
S
> Stage de kayak de mer.
mer. - La base nautique municipale organise deux
stages de kayak de mer pour adultes débutants en soirée au mois de juin :
tous les mardis de 17 h 30 à 20 h (5 séances) et tous les mercredis de 17 h 30
à 20 h (5 séances). Temps de pratique par séance : 1 h 30 - 2 h.
Au programme : découverte de l’activité, ballades sur la côte de Granit rose,
lieux différents à chaque séance... Ambiance décontractée. Niveau débutant.
Coût du stage : 85 €. Le stage comprend : le matériel nautique (kayak, pagaie
…), le déplacement sur différents sites de pratique et l’encadrement de l’activité par un moniteur, breveté d’Etat, qualifié kayak de mer.
Renseignements et inscriptions au service des sports de la Ville
Ville
de Lannion (02.96.37.43.90 ou 06.08.74.96.76.)Nombre de places
limité à 8 personnes par stage.
Christian Marquet,
maire, et Claudine
Féjean, adjointe
aux Affaires sociales, Personnes
âgées et Handicap,
en compagnie de la
doyenne de l’assemblée, Marthe Le
Roux, résidante de
la résidence du
Parc Sainte-Anne,
âgée de 99 ans.
inscrit l’individu dans une histoire collective et le situe sur
un territoire précis à travers les échanges entre les générations comme la culture qui a un rôle très important à travers les associations et l’office des retraités (voyages,
repas, expos, Semaine Bleue, etc...).
> Concours des Maisons Fleuries
Le concours présente neuf catégories :
1 - Maison avec jardin visible de la rue (< à 1000 m2)
2 - Parc et grand jardin privé visible de la rue ou ouvert au
public
3 - Façade seule fleurie (balcon terrasse, mur, fenêtre)
4 - Hôtels, restaurants, commerces fleuris
5 - Hôpitaux, foyers et autres établissements de service
public
6 - Office du Tourisme et syndicats d’initiative
7 - Hébergements touristiques saisonniers
(labels : Gîtes de France, nids vacances-clé vacances)
8 - Camping privé
9 - Potager fleuri visible de la rue ou ouvert au public
Les inscriptions sont prises au service culturel, 5
place des Patriotes, auprès de M me Lesbleiz
(02.96.37.99.10) jusqu’au vendredi 19 juin.
KELEIER LANNUON
9
Notre dossier du mois / H o n z e u l i a d e u s a r m i z
> Du bio à la cantine !
Lannion s’engage résolument
auprès de nos enfants en
décidant d’orienter les menus
des cantines des écoles
maternelles et primaires vers
les produits biologiques.
Dès cette année, 20 %
du budget des cantines
élémentaires de la ville est
consacré à l’achat de produits
biologiques là où le Grenelle
de l’Environnement
ne recommande cette
proportion qu’à
partir de 2012.
es élus locaux ont des responsabilités en matière de santé
publique. Cette décision d’ordre moral et politique correspond à
une très forte prise de conscience de
la municipalité lannionnaise en
accord avec la définition : « Soutenir
le développement durable, c’est
satisfaire nos concitoyens sans
compromettre les générations
futures. »
Par cette mise en place d’une alimentation plus saine, la municipalité
entrevoit en outre de réels débouchés propices au développement de
l'agriculture biologique locale.
L
Manger bio, pourquoi ?
Outre les produits laitiers comme ce
chèvre chaud pané dont 50 % seront
bio, les fruits el légumes, comme la
salade, les oranges ou encore les
kiwi seront à 75 % biologiques...
Manger bio signifie manger des aliments produits le plus naturellement
possible, donc dépourvus d’engrais
et de pesticides chimiques artificiels.
L’agriculture biologique respecte le
sol, la diversité des espèces végétales et animales et les cycles naturels.
Elle ne cherche pas à doper la plante pour produire de plus en plus vite.
En France, 76 000 tonnes de pesticides sont répandues chaque année.
Plusieurs études (dont l’une de
l’INSERM) ont montré une valeur
nutritionnelle plus importante des aliments bio, un meilleur équilibre en
Comme on peut le voir, les assiettes sont vides et les enfants ont bien apprécié
le chèvre chaud pané avec une salade verte, premier plat BIO de la semaine...
éléments minéraux et en oligo-éléments, et bien entendu des teneurs
en nitrates et en pesticides sans
commune mesure.
Hippocrate a dit « Que votre aliment
soit votre médicament ». Pour tenter d’éviter l’irréversible, pour ne pas
reproduire les drames humains liés à
l’amiante ou au sang contaminé, il
faut agir en urgence sinon « nos
enfants nous accuseront » (Cf. Le
film de Jean-Paul Jaud qui dresse un
portrait sans concession de la tragédie environnementale qui guette la
jeune génération.)
Une démarche progressive
Compte-tenu des contrats en cours
d'exécution avec nos fournisseurs,
les achats de produits biologiques
pour 2009 seront dirigés en priorité
vers les produits laitiers (à hauteur
de 50 %) et les fruits et légumes frais
(à hauteur de 75 %). Ces choix ont
été réalisés en concertation avec le
cuisinier et le service achats qui ont
montré une réelle motivation pour ce
projet. Il ne s’agit là que d’une première étape, permettant néanmoins
d’assurer à court terme les
1 400 repas quotidiens.
L’augmentation de la part du bio
dans les prochaines années nécessitera d’activer les leviers suivants dès
2009 :
- La mise en concurrence par le
renouvellement de nos marchés de
denrées alimentaires,
- Le travail avec les associations
locales de promotion du développement durable et des produits bio
dans le but de favoriser l'emploi local
et les filières courtes ,
- L’adaptation du grammage en fonction de l’âge des élèves,
- La poursuite de l’optimisation de
nos processus de production (cuisine
centrale),
- Des actions de formation au bio en
direction du personnel de la cuisine.
L’alimentation bio n’est pas un
luxe : chaque enfant lannionnais
y a droit !
Michel Diverchy, délégué
aux achats de la
Ville de Lannion
“ Inciter les producteurs locaux à faire du biologique ”
our trouver des produits bios,
le service achats piloté par
Dolorès Réguer, également
responsable du budget de la caisse
des écoles, et Thierry Garnier, le
chef cuistot de la nouvelle cuisine
centrale, ne veulent pas tout révolutionner d’un seul coup. Loin s’en faut.
Ils veulent aller pas à pas sans forcément changer tous les marchés
actuels mais en convaincant, petit à
petit, les producteurs locaux à faire et
à proposer des produits biologiques.
Une affaire pas simple du tout quand
il faut produire pour élaborer... 1 400
repas même si cela ne concerne
dans un premier temps que 50 %
des produits laitiers et 75 % des
fruits et légumes avec pour objectif
d’atteindre 20 % du montant de l’ensemble des repas.
P
Travailler le plus possible
avec des fournisseurs locaux
“ C’est pour cela qu’on a fait appel
à Françoise Balay du Gab 22
(groupement des agriculteurs biologistes des Côtes d’Armor) pour
qu’elle nous oriente vers des agriculteurs afin de trouver des produits biologiques pour 1 400
enfants. Pour un particulier, c’est
beaucoup plus simple ! Elle a un
rôle d’intermédiaire pour rencontrer les agriculteurs bio mais également de conseillère en alimentation et d’animatrice en restauration collective car elle va nous
aider à ouvrir des ateliers avec les
enfants des écoles qui le souhaitent et avec les agents de service ”
explique Dolorès Réguer qui précise
qu’actuellement la mairie a gardé les
mêmes marchés et les mêmes fournisseurs puisqu’ils développent des
produits biologiques. “ Pour l’an
prochain, on fera de nouveaux
appels d’offres. On espère ainsi
une baisse des prix. Compte-tenu
des sommes en jeu, on est obligé
de faire des marchés européens
mais on mettra des critères pour
ne pas avoir du bio venant de trop
loin ”. Pour l’instant, les fruits et
légumes proviennent de Lannion
Primeurs au Roudour (Lannion) et
les produits laitiers de Team Ouest à
Rennes. “ On va essayer, autant
que faire se peut, de travailler avec
des personnes plus proches afin
d’aider l’agriculture locale. Avant
le grossiste livrait des produits
bretons mais pas bios. On incite la
production locale à se tourner
vers le bio et on constate que les
filières augmentent ” précise
Thierry Garnier qui précise que,
même si on aura plus de produits
locaux, certains produits viendront
obligatoirement de plus loin si on
veut tenir l’objectif des 20 % en
place depuis le 1er janvier car “ certains produits comme les fruits
varient selon les saisons, d’autres
sont disponibles toute l’année. ”
Un surcoût pris en
charge par la ville
A cet effet, le service achats de la
mairie a sensibilisé tous ses fournisseurs de produits alimentaires. Le
maire a fait un courrier au mois de
d’octobre dernier pour les inviter à
incorporer dans leur gamme le plus
possible de produits bios...
“ L’objectif est, bien entendu, de
travailler toujours avec des fournisseurs locaux comme on le fait
avec la viande mais il faut garder à
l’esprit que le bio est tout de
même plus cher et peut coûter
facilement 30 % de plus ! Et ça se
Réunion de travail sur le bio entre les élus (Jakez Gicquel, Michel Diverchy),
Thierry Garnier, chef cuistot, Dolorès Réguer (achats) et Françoise Balay du GAB.
répercute bien entendu sur une
augmentation de 5 % du total des
dépenses alimentaires, soit 20 000
euros de plus qui sont totalement
pris en charge par la municipalité
” poursuit Dolorès Réguer qui pense
comme Thierry Garnier que les prix
vont certainement baissés avec
l’augmentation de la proposition en
produits bios dans notre région.
“ Si mon rôle est de proposer un
accompagnement, de conseiller,
d’informer les élus, les cuisiniers
autour de l’agriculture biologique,
il consiste également à aider les
agriculteurs à se structurer car,
depuis
le
Grenelle
de
l’Environnement, on a une demande de plus en plus croissante des
collectivités d’Etat. On est dans
une région de légumes bios mais
le problème reste que beaucoup
de jeunes ne trouvent pas de terres. Deux hectares de maraîchage
peuvent nourrir énormément d’en-
fants ” souligne Françoise Balay, du
groupement des agriculteurs biologiques (GAB) en faisant un appel du
pied aux propriétaires fonciers.
S’inscrire petit à petit dans
le développement durable...
La demande de produits biologiques
à la cantine est en phase avec la
volonté de l’ensemble des parents et
celle de la nouvelle équipe municipale qui désire s’inscrire et impliquer les
services dans une politique de développement durable. Comme, par
exemple, en lançant un marché pour
les vêtements de travail, respectueux
de l’environnement. Et en sélectionnant l’entreprise Dolmen qui confectionne des vêtements en coton bio
dans ses ateliers de Guingamp.
Si dans sa nouvelle cuisine centrale
du Roudour, Thierry Garnier est tenu
d’avoir au moins une fois sur deux
un produit bio dans un repas pour
tenir son cap, le bio ne pourra jamais,
pour autant, atteindre les 100 %.
“ A ce jour, on travaille avec ceux
qui nous proposent des produits
bios sauf le pain mais on devrait
en avoir dans quelques temps.
C’est une première étape et on va
poursuivre dans cette voie. Après
on verra. Les 20 % sont une porte
ouverte sur la consommation de
produits bios et, par la suite, on ira
plus loin... Mais on ne pourra
jamais atteindre les 100 % car le
poisson de mer n’est pas considéré comme un produit biologique.
On a d’abord choisi les produits
laitiers et les fruits et légumes car
c’était plus facile et la viande, ce
n’était pas urgent. Notre viande
qui n’est pas bio mais fermière
vient de la région. Elle est très
bonne et on peut suivre sa traçabilité précise par fiche depuis l’éleveur jusqu’à l’abattoir de Lannion
par la boucherie Audigou. Les
gens sont très contents et les
enfants apprécient beaucoup de
retrouver les goûts d’antan quand
le produit est artisanal ” lance-t-il
en accord parfait avec la municipalité
qui va consolider la demande et surtout ne pas faire marche arrière
après. “ L’objectif était d’aller progressivement, de rentrer dans le
bio sans aller trop vite. De mettre
le pied à l’étrier en ayant quelque
chose de mesurable pour ne pas
faire marche arrière comme d’autres municipalités... On a, par
exemple, une comptabilité spécifique pour le bio et le non bio.
L’objectif est aussi de tenir les
budgets en adaptant, par exemple,
les portions par rapport aux
enfants des différents niveaux... ”
se rassure, en parfaite comptable,
Dolorès Réguer.
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
10
Loisirs / D u d i
Keleier ar Brezhoneg
> Crèches bilingues : un
nouvel élan pour le breton
epuis la naissance de la première école Diwan il y a trente ans, les écoles bilingues ont fait florès. Plus de 12 000 élèves sont aujourd’hui scolarisés dans les filières bilingues et les effectifs ne cessent de croître d’année en année. De son côté, le domaine des tous petits n’avait pas été autant
pris en compte jusqu’à récemment. C’est aujourd’hui chose faite avec la
création en 2005 de Divskouarn qui œuvre pour la promotion et le développement du breton auprès des enfants, avant la scolarisation. Cette fédération travaille sur toute la Bretagne avec les crèches, les haltes garderies, les
assistantes maternelles et tous les parents qui souhaitent transmettre le breton à leurs enfants. Les premières crèches bilingues ont vu le jour en
Finistère. En 2008, la crèche Ti-Poupigoù de Bégard a été la première structure des Côtes d’Armor à signer la charte Divskouarn. Elle semble faire des
émules puisque Div Yezh Lannuon organise une rencontre sur ce thème (1).
Divskouarn y présentera son action et ses projets pour le pays de Lannion.
D
(1). Mardi 24/02/09 à 18 h au Centre Savidan.
Divskouarn en Côtes d’Armor : Gwenn Lavenan,
[email protected] Site internet : http://divskouarn.free.fr/
> Magourioù divyezhek : ur
lañs nevez evit ar brezhoneg
erzh a ra ar skolioù divyezhek abaoe ma oa bet ganet skol gentañ
Diwan, tregont vloaz zo. Ouzhpenn 12 000 skoliad zo skoliataet e brezhoneg bremañ ha kreskiñ ingal a ra bep bloaz. Betek nevez zo ne oa ket
bet graet kement-all war-du ar vabiged. E 2005 avat e oa bet krouet
Divskouarn, ur gevredigezh evit brudañ ha diorren ar brezhoneg e bed ar
vugale, a-raok ar skol. E Breizh a-bezh e kenlabour ar c’hevread-se gant
magourioù, arsavioù-diwallerezh, skoazellerezed-mamm hag an holl dud a
fell dezhe treuzkas ar brezhoneg d’o bugale. E Penn-ar-Bed e oa bet krouet
ar magourioù divyezhek kentañ. Nebeut war-lerc’h, e 2008, e oa TiPoupigoù Bear ar vagouri gentañ en Aodoù-an-Arvor o sinañ karta
Divskouarn. Ar mennozh en deus graet e damm hent evit doare rak aozet e
vo gant Div Yezh Lannuon un abadenn-gelaouiñ (1) da vrudañ oberoù ha
rakstresoù Divskouarn evit Bro Lannuon.
B
> 4 e édition des Eurolympiques
e club de kayak de Lannion,
associé au comité régional de
canoë-kayak organise la 4e
édition des Eurolympiques qui aura
lieu sur le stade d’eau vive le samedi 28 février et dimanche 1er mars
2009. Cette course, qui a lieu tous
les quatre ans après les J.O, s’inscrit dans le cadre du championnats
de France de 1ère division .Toute l’équipe de France sera présente
avec, entre autres, le vice-champion
olympique de Pékin Fabien Le
Fevre. Le champion du monde
2007, le Lannionnais Sébastien
Combot (Notre photo), devrait,
quant à lui, jouer les trouble-fêtes
sur ses eaux. Lannion clôturera ces
Eurolympiques 2009 dont la première manche aura lieu le week end du
21-22 février sur le site des Roches
du Diable dans le Finistère et la
seconde, le mercredi 25 février, sur
le stade d’eau vive de Lochrist, dans
le Morbihan. Une dizaine de nations
participera à cette manifestation.
Parallèlement aux courses, un village d’exposition aura lieu tout le
week-end le long du stade d’eau
vive de Lannion. On y trouvera,
entre autres, un atelier de fabrica-
L
tion de pagaies en bois, ainsi que
différents bateaux (kayak de mer
Groënlandais, pirogue polynésienne…).
Les entraînements libres auront lieu
le jeudi 26 février de 10 h à 16 h 30
et le vendredi 27 de 10 h à 15 h 30
avec ouverture du parcours du
samedi à 16 h.
Une conférence sur le haut niveau
aura lieu le même jour à 18 h dans
la salle de conférence Jean Savidan
(sur réservation 02.96.37.43.90).
La 1ere manche aura lieu le samedi
28 février de 11 h 30 à 15 h 45 avec
ouverture du parcours du dimanche
à 16 h 30.
La 2eme manche aura lieu dimanche
1er mars de 12 h à 16 h. Une animation sur l’eau aura lieu de 16 h 15 à
16 h 45 avant la remise des prix et la
cérémonie de clôture.
Ar Santé, Ker Uhel, centre-ville, repas dans les foyers-logements...
> Flash-back sur la ville en fête
(1). Meurzh 24 a viz C’hwevrer da 6 eur e kreizenn Savidan
Divskouarn en Aodoù-an-Arvor : Gwenn Lavenan,
[email protected] Lec’hienn internet http://divskouarn.free.fr/
> Faits... d’hiver
omme tous les ans pour fêter la fin d’année, de
nombreuses animations ont été organisées dans les
différents quartiers de la ville avant le grand Marché
de Noël qui a attiré la foule des grands jours dans le centre-ville, entre une place du centre transformée en énorme
cirque et le parking de Caerphilly réservé aux boutiques en
tout genre. Si certains ont joué aux acrobates, se sont
initiés au jonglage ou se sont pris, durant de courts
instants, pour de véritables sumos ou ont été fortement
impressionnés par les péripéties clownesques du cirque
Werdyn, d’autres ont préféré acheter leur derniers cadeaux
en se faufilant dans les dédales de la ville. Outre les traditionnels repas de Noël à la Résidence du Parc Sainte-Anne
et au foyer Hernot, les quartiers n’ont pas non plus dit leur
dernier mot... de l’année. A Ar Santé, la fête a pris des
C
oin de notre dicton habituel “ Noël au
Balcon, Pâques aux tisons ”, les
fêtes de fin d’année ont été bien plus froides que ces dernières années. Si on n’a
malheureusement pas pu sortir ses patins
à glace sur le lac gelé du parc Sainte-Anne,
les oiseaux se sont quand même gelés les
plumes avec le froid de canard qui a sévi
sur notre région durant une bonne quinzaine. Si l’eau vive a plutôt joué les glaçons
devant la mairie avec des températures
nocturnes bien basses (- 6o), le parc
Sainte-Anne, blanchi par l’aurore, nous a
offert de belles lumières froides... Avant de
se recouvrir de son manteau de neige
début février où le froid est revenu pour
nous dire que l’hiver était encore bien là !
L
accents irlandais avec l’association Trégor Gaëlic qui a
entrainé parents et enfants dans la danse pendant deux
heures à Ti Koad avant le goûter forcément offert par... Le
P’tit Café, un apéritif baigné par les chansons douces de la
chorale Salle de Bain et un repas du soir espagnol (paella)
qui a réuni une centaine de convives suivi d’un p’tit bal. A
Ker Uhel, après avoir décoré comme il se doit la place
Saint-Yves, les forces vives du quartier, parents et enfants
des écoles de Woas Wen, Keriaden et Saint-Roch, se sont
retrouvés à l’unisson, entre barbe à papa et boissons chaudes, pour accompagner de vive voix les chants de Noël
appris avec Yann Guéguen, intervenant de l’école de
musique du Trégor, entouré de sa fidèle Batucada (pêrcussions brésiliennes) et le bagad Sonerien Bro Dreger, invité
d’honneur de ce début de soirée.
La ville en fête de la place du Centre transformée en énorme cirque à la place Saint-Yves (Ker Uhel) hautement musicale en
passant par un Ar Santé à chœur joie et des repas de Noël très chaleureux à la résidence Sainte-Anne et au foyer Hernot.
KELEIER LANNUON
11
Tribune libre / D a b e p h i n i e g a o z !
> Attaque contre les
associations complémentai res de l’école publique
es associations éducatives complémentaires de l’enseignement public, agréées par le ministère de l’Education nationale,
œuvrent, sur tous les territoires, au plus près des citoyens, aux
côtés des enseignants, des parents, des élus, dans le champ scolaire et périscolaire, dans la logique du développement et du
rayonnement de l'école publique. Elles en défendent les valeurs et
visent à promouvoir le service public d’éducation dont elles sont
des partenaires importants. Leurs activités sont nombreuses :
activités sportives, classes de découvertes et voyages scolaires
éducatifs, initiation à l’environnement et développement durable,
centres de loisirs et de vacances d’enfants et d’adolescents, établissements spécialisés, sanitaires et sociaux, accompagnement
et accueil de personnes handicapées. Elles bénéficient à des
millions de jeunes et s’inscrivent dans les apprentissages éducatifs et scolaires nécessaires à chacun d’entre eux. L’avenir de ces
associations et donc de leurs activités est aujourd’hui gravement
mis en péril par des décisions arbitraires et brutales du ministre de
l’Education nationale. En effet, en octobre dernier, monsieur
Darcos a informé celles-ci que la convention permettant la rémunération d’enseignants détachés ou mis à disposition prendrait fin
le 31 août 2009. Pire, la subvention 2008 serait plafonnée à 75 %
de la somme fixée dans la convention d’objectifs signée par le
ministre avec ces organisations... avec effet rétroactif. Ces choix
gouvernementaux s’inscrivent dans une démarche politique surprenante, celle de programmer la disparition des mouvements
d’éducation populaire, ciment de citoyenneté et du « vivre ensemble » dans une République solidaire en particulier au plus près de
ceux qui en ont le plus besoin. Ces associations accompagnent
l’activité des enseignants, dans le respect des principes de l’enseignement public. Elles maintiennent un lien fort et vivace entre
l’institution scolaire (toujours menacée de repli sur soi) et la société grâce aux activités des amicales laïques (F.O.L.), des coopératives scolaires (Office central de coopération à l’école). Elles
apportent une aide concrète à l’activité scolaire par l’aide financière à certains élèves, la formation des personnels, l’organisation
de classes de découverte … (pupilles de l’enseignement public,
Jeunesse au plein air, Eclaireurs de France … ) et ont un rôle
important dans l’innovation pédagogique (CEMEA, Francas … ).
Qu’adviendront les centres d’accueil et de vacances de PerrosGuirec, de Tredrez-Locquemeau que fréquentent certains élèves
lannionnais ? Quid des établissements médico-sociaux, des services d’éducation spéciale de soins à domicile, des centres de loisirs, des centres culturels gérés par ces associations fortement
présentes dans les Côtes d’Armor ? Quel avenir pour les emplois
? S’agit-il, par cette décision unilatérale et brutale de menacer
l’existence même de ces mouvements laïques, instruments permanents de la défense des principes laïques, démocratiques et
républicains dont l’école publique est l’acteur primordial ?
L
Patrice KERV
KERVAON
Groupe Socialiste
> L'Etat doit aider les
communes pas les banques !
remier budget de l’équipe élue en mars dernier, celui-ci s’inscrit dans la continuité de la politique menée lors du mandat
précédent. Mais, s’il y a continuité des choix municipaux, il y a
malheureusement continuité et même aggravation de la politique
gouvernementale en direction des salariés et des collectivités
locales. Depuis des années, nous vivons une très grave crise
sociale, faite de chômage, de précarité, de bas salaires et de
reculs des libertés et des droits sociaux.
S’appuyant sur la crise financière le gouvernement y voit une
occasion supplémentaire de poursuivre son « étranglement
financier des collectivités locales » à travers la baisse des
dotations.
Nous ne laisserons pas étrangler le budget communal et remettre
en cause les choix que nous avons faits pour l’avenir de notre
ville. C’est pourquoi nous exigeons que l’Etat augmente les dotations de fonctionnement aux collectivités locales à la hauteur de
l’inflation, qu’il tienne ses engagements en Dotation de Solidarité
Urbaine, qu’il compense les charges transférées et exonérations
fiscales diverses. Il a bien été capable de trouver des centaines de
milliards pour renflouer des banques gérées par des PDG plus
prompts à spéculer qu’à aider les particuliers ou les entreprises.
Dans ce moment difficile, les Lannionnais doivent pouvoir s’appuyer sur l’institution communale. Cela passe avant tout par le
renforcement des services publics locaux qui chaque jour prouvent leur utilité.
Le budget municipal doit partir des besoins des habitants, et non
des contraintes financières imposées par la crise et le retrait de
l’Etat. Il est donc primordial que nous agissions pour améliorer
encore la vie de chacun dans un esprit de proximité et de solidarité. Les attentes sont immenses, il serait incompréhensible de ne
pas les satisfaire.
Refusant de faire supporter les conséquences dramatiques de la
politique néolibérale du gouvernement à nos concitoyens les plus
fragilisés, nous soutenons une politique municipale fidèle aux
valeurs de gauche sur lesquelles nous avons été élus, en particulier les valeurs de solidarité et de justice sociale.
Qu’il s’agisse des subventions, du fonctionnement ou de l'investissement, des travaux dans les écoles, des investissements sur
les équipements culturels et sportifs et des différents projets d'aménagements urbains, la voie qui est tracée est la bonne, parce
qu’elle est bonne pour la majorité de nos concitoyens.
Parce que les orientations de ce budget sont conformes au programme qu’ensemble communistes, socialistes et verts avions
proposé en 2008 à la population, nous avons voté ce budget.
Accueil de jour
ou permanence de jour ?
i notre opposition n’a pas accorder son vote au projet de la
structure d’Accueil de jour présenté au dernier conseil municipal ce n’est pas par humeur contestataire, mais en l’état actuel
ce dossier nous paraît un peu léger dans sa présentation.
En effet voter un budget d’investissement de 100 000 euros pour
une structure dont nous ne savons pas encore où elle sera située,
M. Le Maire ayant refusé de nous donner cette précision (on s’interroge sur le pourquoi d’ailleurs ?), nous semble irresponsable en
cette période de crise où la gestion rigoureuse des finances
publiques devrait être une priorité.
L’idée certes de cette structure est fort louable car nous l’avions
nous même présentée dans notre programme lors de notre campagne municipale de mars 2008.
Mais cette structure doit être de qualité, adaptée aux besoins de
ses usagers et satisfaisant pleinement ses attentes.
« Le public visé sont toutes les personnes majeures en situation d’errance ainsi que celles et ceux qui relèvent d’un
accueil d’hébergement d’urgence » nous dit M. Le Maire.
Comment va-t-il canaliser cette errance dans le schéma horaire
qu’il nous propose : une ouverture 5 demi-journées semaine.
Est-ce là la définition d’un lieu ouvert pour ses personnes en difficultés , qui du fait de leur situation ne peuvent se plier à de telles
contraintes et ont d’ailleurs rompu parfois avec les institutions en
place, y compris les services sociaux, trop règlementés dans leur
approche.
De fait pour certains de par leur marginalisation leur premier souhait est : pas de contrainte pour pouvoir au moment où ils l’ont
décidé, se poser.
Certaines structures déjà existantes ont reconnu qu’une réglementation trop rigide ne crée pas ce climat d’écoute auquel ces
personnes aspirent.
Il est vrai, je le conçois la réalisation de ce projet est complexe,
mais le public auquel il est destiné ne l’est-il pas également ? D’où
une étude sérieuse s’impose pour éviter une autre structure comparable à celles déjà existantes donc des finances utilisées à
mauvais escient !
Avant d’approuver ce projet, en élu responsable, beaucoup de
questions restent sans réponses, entre autres :
• La situation.
• Chenils individuels avec ses normes d’assainissement, nuisances qui en découleront.
• Lieu de repos pour permettre à certains de se reposer si tel est
leur souhait.
• Service des repas.
• Liens avec les services à la personne.
Pour réflexion : La majorité du conseil municipal vient de voter
une augmentation de 9,18 % sur la ligne sécurité et salubrité
publique pour une extension d’horaire au contrat chenil services.
Si il est constaté que nos amis les chiens nécessitent une présence humaine 24/24, les personnes en difficultés ne méritentelles pas qu’on leur accorde un temps de dialogue et un temps
d’accompagnement social plus importants que
5 demi- journées semaine ?
Danielle Marec
Opposition municipale
Groupe « Lannion, un avenir à partager »
S
P
Denis ORJOL
Groupe Communiste et Républicain.
Républicain
> Très chère crèche
de Sainte-Anne
n des gros postes d’investissements de 2009, c’est la crèche
du parc Sainte Anne : dans un premier temps 900 000 euro.
Au risque de défigurer un patrimoine historique et malgré la saturation en matière de circulation et parkings (Enssat, médiathèque,
Ehpad). Outre l’option An Aod Uhel que nous avions suggérée,
Buhulien offre une possibilité nettement moins coûteuse (l’ancienne école maternelle). Cela contribuerait à faire revivre le bourg en
rendant service à la population. Une coopération avec Rospez est
possible comme cela se fait déjà pour le relais des assistantes
maternelle. Buhulien n’est pas plus éloigné de Saint-Marc, où de
nombreuses habitations nouvelles sont prévues, que de SainteAnne. Pour trouver la meilleure solution, il faut prendre le risque
du libre débat et de l’analyse des besoins sociaux..
U
Jean-Jacques MONNIER,
Joëlle HERLIDOU,
groupe Vivre
Vivre et décider à Lannion
> Un ti-poupigoù ker-kerker e Santez-Anna
r bloaz 2009 e vo lonket ur bern arc'hant gant ti-poupigoù Park
Santez-Anna: 900 000 euro (evit komañs). Gant gwall riskloù
da heul: an hini da difetañ da vat un tamm eus hon istor, hag an
hini da stankañ ar monedone evit an otoioù hag an tachennoùparkiñ da heul (Enssatt, mediaoueg, Ehpad). En tu-hont da dibab
an Aod Uhel hag a oa bet kinniget ganimp e c'haller ivez mont da
glask war-zu Bulien. Kalz gwelloc'h-marc'had e vije (gant ar skolvamm gozh). Gant se e vije digaset buhez en-dro er bourk ha rentet servij d’an dud. Gallet e vije labourat asambles gant Rospezh
evel ma vez graet c'hoazh gant lec'h-emgav ar skoazellerezedmamm. N’emañ ket gwall bell Bulien diouzh Sant-Mark el lec'h ma
vo savet un toullad brav a diez nevez, ken tost evel Santez-Anna,
sur. Evit kaout an diskoulm gwellañ e vez ret krediñ selaou kement
soñj vat a c'hallje bezañ ha studiañ ezhommoù an holl.
E
Jean-Jacques MONNIER,
Joëlle HERLIDOU
Bodad Bevañ ha dibab en Lannuon
> Le paquet cadeau
e budget 2009 est un paquet cadeau bien enveloppé, et même
bien ficelé, Quand on l’ouvre, bien sûr, la gestion est saine,
équilibrée et même rigoureuse. Mais les orientations budgétaires
nous dérangent.
Dans ce monde, les jeunes sont désemparés et se réfugient de
plus en plus dans l’alcool et la drogue. Quel type de société leur
avons-nous préparé ? En quelles valeurs peuvent-ils croire ?
Il est malvenu d’augmenter le prix d’accès à la médiathèque,
l’accès à la culture sera-t-il réservé à des privilégiés ?
Lors de la commission travaux, j’avais alerté les élus afin éventuellement d’acheter la maison du complexe des Augustines, au 4
rue de Kerampont, où se trouvent 8 logements étudiants jouxtant
l’Enssat et à proximité de la gare. Cette propriété devait rester
dans le complexe de la médiathèque, elle s’auto-finançait par les
loyers. Cette maison était un plus pour les étudiants de milieu
modeste. Malheureusement je n’ai pas été suivi et à la commission suivante, à ma grande déception, la maison rentrait dans le
domaine privé. Pour un peu plus de 200 000 euros cette belle propriété, qui avait un rôle social et même économique, nous échappe. Par contre, la Maison des Artistes qui va être créée dans l’ancien bâtiment des haras va coûter 800 000 euros pour trois logements. Je défends la culture et former des ingénieurs est aussi
une priorité culturelle.
Au passage, je signale qu’une œuvre d’art signée des Seizh Breur
a quitté l’enceinte de la médiathèque cet été et a atterri au musée
de Rennes. Nos élus de la majorité manquent vraiment de vigilance. Certes elle est mieux à Rennes que chez un particulier,
mais il aurait été préférable qu’elle reste dans le domaine communal.
Buhulien restera-t-elle une réserve d’indiens ou le paillasson de la
ville de Lannion ? Voilà bientôt quarante ans que les décharges
publiques lannionnaises se baladaient entre Keryel, Keryvon et
Bois-Thomas. L’assainissement partiel et l’enfouissement des
réseaux de Buhulien ne sont pas un cadeau royal mais la simple
mise à jour d’une dette. Mais ce n’est pas cette mise à jour
modeste qui va dynamiser le bourg de Buhulien.
Je m’oppose au comité de quartier de Buhulien qui court-circuite
totalement l’élu référent, tout comme l’EDF qui vient de fermer
l’accueil au public dans ses bureaux sur la quai d’Aiguillon. Nous
sommes vraiment dans un monde de communication virtuelle où
les personnes réelles sont de plus en plus occultées.
Je me félicite de la création d’une nouvelle crèche à Lannion qui
correspond à une véritable demande. Mais le choix de l’emplacement ne me paraît pas judicieux puisque cela va nuire au charme
du parc de Saint-Anne qui est déjà entaché par la présence de
l’EPADH, sans parler du problème de la circulation.
Je terminera par le terrain du Forlac’h qui a été cédé à la Ville de
Lannion par l’association sportive USL, à la condition qu’il demeure un terrain sportif. A-t-on le droit de trahir les engagements de
nos prédécesseurs ?
Pour toutes ces raisons, le groupe Sous le Chêne Vert de Lannion
n’a pas voté le budget.
L
Jean-Yves
Jean-Yves CALLAC
Sous le Chêne Vert
Vert de Lannion
> Imaginer la sortie
de la crise
a crise que nous connaissons est globale, à la fois financière, économique, sociale, écologique et culturelle. En cela,
elle est inédite. Elle résulte d'un mode de développement qui est
arrivé à bout de course, générant des extravagances financières
dangereuses, autant que des évolutions climatiques que nous ne
maîtrisons pas.
Ecoutons Angel Gurría, secrétaire général de OCDE :
« Contrairement aux précédentes, cette crise n’a pas été
provoquée par un choc externe spécifique comme une décision de l’OPEP ou un attentat terroriste ; cette fois, la crise
est née du système lui-même, d’incohérences, de carences
de la réglementation, de défaillances des dispositifs de
contrôle et de déséquilibres mondiaux insoutenables qui faisaient partie intégrante de ce système. »
Face à cette crise globale, il y a deux postures possibles :
oublier l'impératif écologique et revenir à un développement
inégalitaire et destructeur, ou poser les bases d'un nouveau
modèle, moins prédateur, qui sache allier progrès et solidarité,
production et respect des équilibres naturels. Nous ne pouvons
plus vivre à crédit sur les générations futures.
« La crise exige d’énormes efforts des pouvoirs publics,
(...). », dit encore Angel Gurría. « Toutes ces mesures nouvelles ne peuvent pas être déconnectées des principaux problèmes structurels mondiaux, comme la réduction de la
pauvreté et des inégalités, (...) ou la lutte contre le changement climatique. » Des plans de relance sont prévus dans
divers pays ; « Si ces trains de mesures privilégient des projets respectueux de l’environnement, les technologies des
énergies renouvelables et les programmes d’éducation au
recyclage, ce sera la chance de notre vie. »
La crise actuelle est l'occasion de repenser radicalement nos
façons de faire, d'aller vers un plus grand respect de l'environnement, et vers de meilleurs équilibres mondiaux.
L'intervention massive des gouvernements dans la sphère économique est le levier de cette évolution majeure et indispensable. Les politiques que nous menons, à tous les niveaux de collectivités, n'ont plus d'autre choix que de converger vers ces
objectifs.
L
Pour le groupe des Verts
Verts
Isabelle META
METAYER
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
12
Culture / S e v e n a d u r
FICHE
A L’AF
Du 10 janvier au 21 février à l’Imagerie
> « Réalités urbaines »
> Février-Mars
> “ Réalités urbaines”. - Exposition ouverte tous les jours, jusqu’au 21
février à l’imagerie, sauf dimanche et lundi, de 15 h à 18 h 30. Ouvert le
jeudi de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h 30
> Arthur H « L’homme
L’homme du Monde ». Chanson. - Arthur, troubadour
des temps modernes, change de casquette, troque son piano pour une guitare pour nous donner la fièvre du vendredi soir... Vendredi 6 février à 20 h
30 au Carré Magique.
> Soirée jazz avec les ateliers d'improvisation de l'Ecole de
Musique du Trégor
Trégor (EMT). - Vendredi 6 février à 21 h au Pixie.
> Casualty (écclec-tro) + DJ Nahn (jungle / drum’n’bass). Samedi 7 février à 21 h au Pixie.
ère
partie). > Joke (melting pot revigorant) + Trouz
Trouz An Noz (1 ère
Samedi 14 février à 21 h au Pixie.
> Gang Art (jazz). - Gang Art fêtera au Pixie la sortie de son troisième
opus intitulé tout simplement “ Trois ” le vendredi 20 février à 21 h.
ere
> Klezmer Kaos + 1 ere
partie. - Samedi 21 février à 21 h au Pixie.
> Nadja Septet « Matières ». Jazz. Création après résidence au
Carré Magique. - Emmené par le Lannionnais Jean-Mathias Petri aux
flûtes, l’organiste Jean-Philippe Lavergne et le batteur Christophe
Lavergne, le trio nous invite à partager les rencontres humaines et musicales qui ont ponctué les nombreux concerts de ces deux dernières années.
Mardi 24 février à 20 h 30 au Carré Magique
> « Presque tout sinon rien (ou Babel et le sacre) » par la
Compagnie Gilschamber.
Gilschamber. Danse. Création. - Cinq danseurs issus du
hip hop, du jazz, du contemporain, des claquettes et de la danse classique
se partageront le plateau pour une intéressante confrontation de leurs différences au service d’une chorégraphie unique… Jeudi 26 février à 20 h 30
au Carré Magique.
> Glassberries + 2 ee groupe. - Le quatuor rennais et un autre groupe
seront le jeudi 26 février à 21 h au Pixie. Un concert organisé par la radio
associative Lannionnaise Talk to U.
> Eurolympiques de Canoë-Kayak. - Samedi 28 février et dimanche
1er mars sur le Stade d'eau vive.
> « Amour à mère » par la Compagnie à Petits Pas. Théâtre. Dans une maison très kitsch, faite de bric et de broc, une jeune femme
raconte avec énormément d’inventivité et de fraîcheur, les rapports mèrefille. La comédienne, Leonor Canales, nous emporte, à petits pas, dans les
souvenirs de l’enfance, ses euphories et ses traumatismes, ses angoisses
et ses joies. Mardi 3 à 10 h (représentation scolaire) et 20 h 30
et mercredi 4 mars à 20 h 30 au Carré Magique.
> « Petite messe solennelle de Rossini » par l’Ensemble
Mélisme(s). Musique.- Cette messe solennelle sera interprétée par l’ensemble vocal Mélisme(s) qui a vu le jour en 2003 sous la baguette de son
chef de chœur Gildas Pungier, par ailleurs chef du chœur de l’Opéra de
Rennes et chef de chœur associé de l’Opéra de Rouen. Vendredi 6 mars
à 20 h 30 au Carré Magique.
> GR : départ ensembles. - Dimanche 8 mars.
> « La Grande Magie» d’Eduardo de Filippo par la Compagnie du
Soleil Bleu. Théâtre. Création. - Dans un hôtel de villégiature, au bord
de la mer, on annonce l’arrivée d’un magicien, Otto, artiste raté. Pour un
peu d’argent, il va faire disparaître une femme, Marta, pour qu’elle puisse
rejoindre son amant. Mais celui-ci, au lieu de passer avec elle un court
instant à l’abri du mari jaloux, Calogero, l’enlève et l’emmène avec lui...
Mercredi 11 mars à 20 h 30 au Carré Magique.
> Gouel Dewi (fête galloise). - Animations (exposition, concert de
Cariad, retransmisson de match de rugby) avec le comité de jumelage
Lannion/Caerphilly et le Centre Culturel Breton du 21 au 27 février.
> « Comment les bébés apprennent à parler » avec Ghislaine
Dehaene-Lambertz, pédiatre. - Il existe au moins 4 000 langues humaines et un seul modèle de cerveau pour les apprendre. Qu’il soit Français,
Japonais ou Peul, qu’il soit entendant ou sourd, le bébé va apprendre une
langue, sa langue maternelle ! Pour tous les parents, la période d’apprentissage du langage est un émerveillement. Ils seront surpris et passionnés par
la description dans le détail, des réponses que la science apporte aujourd’hui.
Vendredi 13 mars à 20 h 30 au Carré Magique.
> Nal-Vad.
Nal-Vad. - Exposition de cet artiste franco-gabonais du 14 mars au
18 avril à la Médiathèque, la chapelle des Ursulines et l’Imagerie (peinture,
sculpture et photographie).
> « Roméos et Juliettes » d’après William
William Shakespeare par la
Compagnie Trafic
Trafic de Style. Danse. - Accompagnés par sept danseurs
hip-hop, un circassien et un acteur, Sébastien Lefrançois, le chorégraphe, a
épinglé une série de scènes emblématiques comme le bal, le balcon, la
bataille entre les Capulet et les Montaigu...Mercredi 18 mars à 20 h 30 au
Carré Magique.
> Claire Diterzi « Tableau
Tableau de chasse ». Chanson.- Ancienne
du groupe de rock tourangeau Forguette Mi Note, Claire Diterzi mène
aujourd’hui une carrière solo jalonnée de deux albums dont le récent «
Tableau de chasse » : une envolée de chansons bariolées inspirées de
peintures, qui empruntent autant aux voix bulgares (technique vocale
incroyable !) à Yvette Guilbert (« La vieille chanteuse ») qu’à Bjork.
Vendredi 20 mars à 20 h 30 au Carré Magique.
> GR : régional ensembles. - Samedi 21 et dimanche 22 mars
à la Maison des Sports. Organisateur : Club gymnique.
> Il fait un temps de poème : Éric Sarner.
Sarner. - Grand voyageur, écrivain,
journaliste, documentariste, poète, Eric Sarner parcourt le monde à la recherche de " son frère " et de ses voyages il ramène films, poèmes, histoires.
Mardi 24 mars à 20 h 30 au Café Théodore à Trédrez-locquémeau.
> « L’imparfait
L’imparfait » de Edwige Cabelo par la Compagnie Septembre
et quinze enfants de l’Ecole de Musique du Trégor
Trégor.. Théâtre Opéra. Création. - Il était une fois, dans un royaume lointain, une certaine coutume, instituée par les souverains, qui consistait à mettre les
« laids » dans des cachots pour laisser toute la place à la beauté… Or un
beau jour, le couple royal se fit offrir un enfant particulièrement laid. Il s’appelait Riquet. Laid, il le resta toute sa vie. Mais il fut aussi poète, humaniste,
intelligent... Jeudi 26 à 10 h et 14 h 30 et vendredi 27 mars à 10 h pour
les scolaires. Vendredi 27 mars à 19 h 30.
> Twirling
Twirling : Régional. - Samedi 28 et dimanche 29 mars à la Maison
des Sports. Organisateur : Twirling.
Des “ Réalités urbaines” bien éclectiques entre bestiaire coloré et valise en carton (loin de celle de Linda de Souza !) façon
Sylvie Reno qui a recréée sa valise avec sa fermeture éclair et ses accessoires de toilettes en véritable... carton !
Après la belle exposition
“ Photographes d'ici, chroniques d'ailleurs ”, les récits
de trois jeunes photographes
costarmoricains partis « voir
ailleurs » et un 38e salon
d’Objectif Image Trégor plein
de “ Saveurs ”, l’Imagerie
nous propose, loin des villes
utopiques, de revenir dans
les “ Réalités urbaines ”.
Cette exposition s’inscrit
comme un écho aux
Estivales Photograhiques
qui traiteront elles aussi
de l’univers urbain.
epuis La Cité du soleil de
Tommaso Campanella, l’île
d’Utopia de Thomas More ou
le Phalanstère de Fourier, il y a loin
des villes utopiques aux réalités
urbaines d’aujourd’hui. Le rêve d’une
économie reposant sur la propriété
collective et l’économie planifiée a
fait place à la consommation de
masse. Le paysage, troué par des
infrastructures reliant les centres
commerciaux aux quartiers résidentiels est ponctué d’enseignes franchisées que l’on retrouve d’un bout à
l’autre de la planète. Notre vision de
la ville a changé tout comme le
regard que nous portons sur le
monde : grâce aux satellites, c’est
l’ensemble de la terre que nous pouvons observer.
D
Regards “ planète-terre ”
et mises en boîte !
A cet égard, Guillaume Janot voit de
loin et de haut. Sa mappemonde est
révélatrice d’une problématique commune à tous les continents : l’environnement, la remise en question du
territoire, l’expansion des mégapoles. Mouvements incessants, informations à l’échelle planétaire sont
présents dans une oeuvre ancienne
de Michelangelo Pistoletto. Sa
sphère de journaux recèle la fragilité
et la complexité de notre monde.
Machine difficilement contrôlable
qu’une simple poussée peut faire
dévier. Emballement, mais aussi
emballage pour l’œuvre de Sylvie
Réno qui, avec “ Le bagage ”, questionne le pouvoir et ses représentations. Son bagage est celui de voyageurs se déplaçant d’une métropole
à l’autre, ces villes organisées en
fonction de réseaux d’échanges économiques et culturels de plus en plus
vastes. Langlands & Bell, s’ils gardent leur distance pour analyser
l’espace, proposent une lecture
métaphorique de plans d’édifices
révélant les contradictions de l’urbanisme, ses enjeux économiques et
politiques. Unesco fait partie de ces
édifices incarnant la volonté de changer le monde. Incarnation prenant
d’abord forme de plan ou maquette
quelle que soit la destination du bâtiment. Robin Collyer en donne un
exemple pertinent avec “ Home Box
Office ”, juxtaposition de trois volumes dont seuls les différents matériaux - aluminium, ciment et zinc indiqueraient le choix de l’usage.
Maison, boîte ou bureau n’ont plus
de spécificité et tendent à une réalité
totalitaire, à savoir moduler, fragmenter, diviser. De même, sa photographie “ Abattoir ”, en mêlant paysage
et lieu de travail, repousse les frontières habituelles entre les activités
humaines. Jacques Vieille, en
concevant “ Les grandes cases ”, utilise les notions architecturales de
luminosité, de polyvalence de l’espace. Il joue aussi de la polysémie du
mot bibliothèque, à la fois mobilier et
bâtiment. De la construction éphémère “ Topiaires ” dans le jardin du
musée de la Briqueterie à Langueux
(22), Jean-Marc Nicolas a conservé
l’idée des parallélépipèdes verts qu’il
peint cette fois sur médium, transformant l’évocation initiale d’un jardin
classique en une vision onirique
d’immeubles et de tours. Avec ce
même vert irréel, Thomas Ruff réalise des photographies de nuit, offrant
au spectateur ce qu’il ne pourrait
déceler par lui-même.
Nuits romantiques
et jours laborieux
En effet, “ Nacht ” est une image
obtenue par des faisceaux lumineux
utilisés par l’armée américaine.
D’une photographie militaire dont le
but est de favoriser une attaque,
Thomas Ruff nous donne à voir un
paysage quasi romantique, une ville
éclairée par une calme nuit. Autre
réalité urbaine, celle du travail, de
ses
lieux
particuliers.
Yvan
Salomone a choisi de représenter
exclusivement des zones portuaires,
insituables mais toutes laissant percevoir un monde d’automatisation,
d’anonymat et de gigantisme.
L’absence de tout humain renforce
l’idée de lieux conçus pour les seules
marchandises. “ On Duty ” (au travail) est le titre d’une série photographique
d’Olga
Chernysheva.
Portraits d’hommes et de femmes
oeuvrant dans le métro de Moscou,
derniers survivants d’une époque où
la surveillance des lieux publics est
encore exercée par des êtres
humains. Julien Prévieux use de
tous les médiums et toutes les techniques, y compris des lettres ici
exposées. Depuis plusieurs années,
l’artiste répond par la négative à des
offres d’emploi récoltées dans la
presse. Chaque lettre, accompagnée
de la réponse envoyée par l’entreprise, stigmatise l’aspect tragi-comique
inhérent à cette tâche et l’absurdité
d’un système.
Nouvel alphabet urbain :
fresques monumentales,
tags et murs tatoués...
Le “ Tableau n°2 ” d’Hervé Beurel
appartient à sa série intitulée “
Collection publique ” pour laquelle il
s’est intéressé aux façades décorées
dans le but de faire entrer l’art dans
la ville. Il a sélectionné quelques
motifs, réduisant les fresques monumentales aux dimensions d’un
tableau. Manière de s’attarder aux
zones intermédiaires entre la mémoire et le présent. Michel Dector et
Michel Dupuy s’approprient également des éléments du paysage
urbain. Photographiant dans les rues
inscriptions, tags et traces de toutes
sortes, ils projettent ces images sur
toile puis les peignent à l’acrylique.
Enchevêtrement de signes, slogans
tronqués, anciennes traces de
conflits sociaux. Leur peinture est
une façon d’affirmer la réalité du
monde. Enfin, si Jean-Yves Brélivet
convoque un bestiaire particulier
pour réaliser ses sculptures c’est que
les animaux sont les premières victimes des déséquilibres du monde. Il
souligne ainsi l’arrogance avec
laquelle l’homme se considère à l’écart de l’ecosystème de la planète.
“ La soif des uns fissure les autres ”
lui permet d’attirer l’attention sur les
inégalités géo-politiques. En mimant
des briques sur le corps des girafes,
en transformant leur pattes en
arches, Jean-Yves Brélivet nous
rappelle que les ponts sont préférables aux murs et que l’urbanité sauvage est décidément bien éloignée
des utopies.
> « Réalités Urbaines » / Oeuvres
de la collection du Frac Bretagne
avec le soutien de la Ville de
Lannion, du conseil général des
Côtes d’Armor, du conseil régional
de Bretagne et de la DRAC
Bretagne... Oeuvres de Jean-Yves
Brélivet d’ Hervé Beurel, Samuel
Buckman, Robin Collyer, Dector /
Dupuy, Jean-Marc Nicolas, Olga
Chernysheva, Guillaume Janot,
Langlands & Bell, Michelangelo
Pistoletto, Julien Prévieux, Sylvie
Réno, Yvan Salomone, Thomas
Ruff, Jacques Vieille. - Exposition
ouverte tous les jours, sauf dimanche et lundi, de 15 h à 18 h 30.
Ouvert le jeudi de 10 h à 12h et de
15 h à 18 h 30
> Renseignements à l'Imagerie,
19
rue
Jean
Savidan
au
02.96.46.57.25 [email protected] www.imagerie-lannion.com
KELEIER LANNUON
13
Tr é g o r J e u n e s
> Un “ melting-potes ” chaleureux
n ce samedi hivernal, TrégorJeunes dont dépend Studio
Jeunes (Foyer des jeunes travailleurs), Le Pixie et Deus’ta joue
les portes ouvertes. Dans le nouveau
lieu de rencontre encore en réfection,
les résidants de cette “ auberge
espagnole ” mettent la main à la
pâte, jouent les artistes peintres pour
donner encore plus de couleurs à
leur vie. Maria-Elena, Mexicaine de
29 ans, Joanne et Fleur, Anglaises
de 20 et 21 ans, se sont rencontrées
et sont devenues amies dans ce lieu
unique qui propose de multiples animations. “ Un lieu qui a pour but la
socialisation d’une population des
16-30 ans en utilisant tous les
moyens possible. Nous venons de
l’éducation populaire et on travaille à une socialisation entre
tous, inter-générationnelle, que ce
soit avec le café-concert, Le Pixie,
qui propose une soixantaine de
concerts par an ou Deus’ta qui
propose de découvrir le territoire
autrement. Les gens se retrouvent
à travers ces lieux de rencontre
comme lors d’une rencontre avec
un cuisinier, etc... C’est valable
pour les jeunes du FJT, les jeunes
en général, les adultes, les
anciens. Il n’y a pas de groupe
spécifique, que des gens qui se
mélangent... Il faut que les jeunes
soient impliqués. Qu’ils ne soient
pas que résidants d’un FJT mais
d’un territoire. Il y a tout ce qu’il y
a autour de l’habitat. Et même s’ils
sont là pendant de courts séjours,
ils doivent s’insérer dans le milieu
(associations, animations, etc...).
Ici, il y a une richesse importante.
On rencontre des Mexicaines, des
Anglaises, des Indiens, des
Tunisiens, des Béninois, etc... Des
lieux qui offrent une telle mixité
sont assez rare ” confie, le regard
passionné, Fred (Le Bras), responsable de service, qui pourrait parler
durant des heures de “ son ” foyer et
de cette association Trégor Jeunes,
désormais à maturité, qui est née en
1990 pour gérer le foyer des jeunes
travailleurs tenu auparavant par les
sœurs à Lannion, rue de Kerampont.
Un foyer qui a d’abord vu le jour sur
les hauteurs de Ker-Uhel dans le
foyer Cosmos Jean Guéhenno avant
de s’installer en 1993, derrière l’auberge de jeunesse, au 10, rue Noël
Donval, sur la rive gauche du Léguer.
Ne voulant pas jouer que le rôle de
simples hébergeurs, Fred Le Bras et
Brigitte Klein, la directrice, tenant à
ouvrir leur lieu sur les autres et tout
un territoire, ont aussitôt mis sur pied
le café-concert Le Pixie puis Deus’ta
en 2006, un nouveau service d’animation qui a pour but d’aller à la ren-
> Le Pixie : un lieu d’échanges
et de découvertes culturelles
e café-concert Le Pixie, ouvert à toutes les pratiques artistiques, propose
tout au long de l’année de nombreux concerts, du jazz, de la chanson, des
musiques traditionnelles, du rock, de l’électro et autres bizarreries sonores
ainsi que du théâtre et de la danse. Une programmation souvent variée, originale, enrichie des propositions de l’important réseau associatif local. A travers
toutes ses animations qu’on ne retrouve pas ailleurs sur Lannion, le Pixie se
permet ainsi d’accueillir toutes sortes de publics en favorisant la mixité sociale
et intergénérationnelle. Outre ces rencontres très conviviales, le Pixie est un
lieu de prévention des risques rencontrés lors des spectacles et concerts (auditifs, consommations excessives, conduites addictives, MST...) et s’inscrit dans
le réseau Solidar’Bar en proposant des produits issus du commerce équitable
et de l’artisanat. Lieu de proximité ouvert sur la ville et ses environs, le Pixie qui
permet l’accès à la culture à des tarifs peu élevés, a obtenu le label Café de
Pays. Voici sa programmation pour le mois de février.
> Soirée jazz au avec les ateliers d'improvisation de l'Ecole de
Musique du Trégor
Trégor (EMT). - Voyage à travers l'histoire du jazz avec des
thèmes de J.Coltrane, S.Ahead, C.Parker, H. Hancock, D.Ellington, W. Shorter
ou encore M.Davis. Vendredi 6 février à 21 h.
> Casualty (écclec-tro)+ DJ Nahn (jungle / drum’n’bass). - Influencée
par la culture électro des teknivals et autres free parties, DJ Nahn débarque
sur la scène bretonne pour y apporter sa touche d'exotisme urbain, empreint
des ambiances de la "concrete jungle"... (influences hip-hop, électro-jazz, reggae, dub...). Fort d’un premier album « Indubstrial », Casualty revient avec un
deuxième opus très attendu « Version 5.2 », indispensable pour les adeptes
d’électro en tout genre ! Samedi 7 février à 21 h.
> Joke (melting pot revigorant) + Trouz
Trouz An Noz (1 ère partie). - Issu
de différentes formations briochines (Melmor, Nevrotic Explosion, Paku
Puawaï, Straight in tha veins...), Trouz an noz reprend le flambeau de la
contestation en breton, gallo et français pour ce nouveau projet démarré en
2007. Sur fond de punk, rock aux accents trad' et refrains scandés, le trio chante la Bretagne rebelle et insoumise. Joke est une formation explosive de huit
musiciens issus de la banlieue parisienne. Dans leurs compositions, ils et elles
mêlent punk, ragga, soukouss, rock, fusion, hip hop, etc…
Samedi 14 février à 21 h.
> Ganga Art (jazz). - Gang Art fêtera au Pixie la sortie de son troisième
opus intitulé tout simplement « Trois ». La plupart des thèmes ont déjà été
joués avec des images et/ou des textes (Ciné-concert « Le Bonheur », film
réalisé par Medvekine, etc…) et en compagnie de chanteurs, scratcheurs, et
autres bidouilleurs informatiques. Vendredi 20 février à 21 h.
> Klezmer Kaos + 1 ère partie. - Klezmer Kaos, un groupe qui ouvre une
nouvelle voie à la musique juive d'Europe centrale : " l'islando-klezmer ". En
effet , Heida Bjorg, cette jeune clarinettiste islandaise arrive en France avec la
ferme intention de créer un groupe s'inspirant de la tradition klezmer tout en
intégrant ses propres influences liées à son pays natal.
Samedi 21 février à 21 h.
> Glassberries + 2 ème groupe . - Formé en décembre 2006, le quatuor rennais navigue entre pop british des années 90 et nonchalance inavouée, emmenant alors sur son passage toute une foule en mal de la célèbre époque
d’Oasis et de Radiohead, l’énergie et la force se mêlant au service d’un voyage outre-manche réussi. Concert organisé par la radio associative lannionnaise Talk to U jeudi 26 février à 21 h.
L
E
Maria-Elena, Mexicaine, en compagnie de ses deux nouvelles copines anglaises,
Joanne et Fleur, dans son studio nappé de feuilles d’automne...
contre des habitants du TrégorGoëlo. De découvrir le pays par le
petit bout de la lorgnette ! D’avoir un
autre regard plus pointu sur notre
monde...
“ Studio Jeunes ”
à la place de... FJT !
Pour donner un peu plus de consonance actuelle au foyer des jeunes
travailleurs qui traîne son nom vétuste depuis trop longtemps, les responsables lannionnais ont choisi de le
rebaptiser “ Studio Jeunes ”. Un nom
bien plus approprié à notre époque
pour ce lieu de 50 logements (42 T1
de 20 m2 et 8 T1 bis de 30 m2 pour
les couples et les co-locataires) qui
accueille 150 jeunes (travailleurs,
demandeurs d’emplois, stagiaires,
lycéens, étudiant...) à l’instar de nos
ambassadrices d’un instant, Joanne,
stagiaire à Alcatel, Maria-Elena et
Fleur, toutes deux assistantes en langue au lycée Savina de Tréguier, qui
nous ont fait découvrir leur univers
quotidien... Et qui nous ont fait voyager, pendant quelques heures, de
l’Angleterre
au
Mexique,
de
Manchester à Mexico en passant par
Birmingham, en nous ouvrant en
toute convivialité les portes de leurs
trois studios entièrement meublés
avec coin cuisine où elles vivent en
toute autonomie. “Je viens en
France depuis 9 ans et ici j’ai trouvé un coin sympa. Je vais à
Francfort dans deux semaines,
j’espère que je trouverais un lieu
comme celui-ci ” se rassure Joanne
qui vante la structure comme
d’ailleurs Fleur et Maria-Elena qui
sont arrivées presque ensemble au
mois de septembre, en début d’année scolaire. “ Ici, il y a plein d’animations. On peut faire plein de
rencontres entre personnes de dif-
En chantier !
Les résidents sont
en train d’aménager eux-mêmes
leur nouvel espace
collectif à deux
pas du Pixie qui
programme de
nombreuses
animations comme
Klezmer Kaos qui
sera en concert
le samedi
21 février.
férents pays ” confie la première en
montrant sa chambre décorée avec
des affiches d’artistes bretons.
Des rencontres
aux saveurs du monde
“ Je travaille avec Fleur et on nous
a trouvé ce logement par rapport à
notre budget. Le loyer coûte 350
euros par mois et la plupart d’entre nous bénéficient d’allocations.
On est donc resté là. C’est propre,
c’est calme et on a notre propre
autonomie. On se sent chez soi
tout en rencontrant plein de
monde. Ici, Il y a de nombreuses
personnes d’autres nationalités et
on s’est fait des amis à travers les
multiples animations comme les
concerts au Pixie ou encore les
ateliers peinture pour réaliser la
fresque murale dans la salle commune. En plus, on s’échange des
recettes et on organise des repas
en commun comme avant Noël où
chaque résidant avait concocté un
plat de son pays. Moi, j’avais préparé du guacamole et de la
Margarita ” se souvient, toujours
tout sourire, Maria-Elena dans son
studio nappé par des feuilles d’automne en humant l’odeur les beignets aux haricots blancs qui flottent
entre les étages et des couloirs rappelant, sous forme de photos, les
voyages d’anciens résidants. Une
odeur qui nous guide tout de suite au
n° 210 où vit Aristide, étudiant à
l’Enssat, qui nous ouvre, tout de
suite, en toute hospitalité, sa porte
sur le... Bénin. “ Ici, c’est calme
pour étudier et on peut rencontrer
d’autres personnes, discuter, faire
goûter les plats de nos pays
comme ces beignets et ces frites
avec des tubercules d’igname que
j’ai préparé lors du repas de Noël ”
raconte-t-il en nous faisant goûter
ses spécialités.
“ Trégor Jeunes réunit trois services et il y a des ponts entre ces
trois services qui permettent aux
gens de se rencontrer comme à
travers la cuisine. Des gens du territoire sont venus apprendre la
cuisine avec des résidants qui ont
transmis leur savoir-faire, une
autre culture... Cela permet d’échanger entre génération dans les
deux sens. C’est interactif ! Idem à
Deus’ta avec un Africain qui m’a
dit qu’il n’aurait jamais pensé
venir pêcher du maquereau dans
un kayak en Manche. Un moment
important. Un souvenir inoubliable ! ” termine, toujours aussi
enthousiaste, Fred Le Bras.
“ Les ponts entre les trois services
créés du lien social et on donne
une place centrale à l’animation.
Le Pixie, c’est 30 concerts plus 30
concerts d’associations soit 6 000
personnes/an. Deus’ta, c’est 1 200
personnes en 2008, le foyer c’est
150 jeunes/ an. Ça touche environ
8 000 personnes par an. C’est
pour cela qu’on a la volonté de se
faire connaître et reconnaître. De
faire connaître notre vraie valeur.
Rien ne s’est fait tout seul...”
Le Pixie, café-concert-expo-accès internet, Porche du 73e Territorial,
22300 Lannion. Ouvert du mardi au samedi de 18 h à 23 h. Les soirs de
concert de 18 h à 1 h. Tel : 02.96.37.65.32. Fax : 02.96.37.02.06. lepixie22@
yahoo.fr
> Deus’ ta ! : à la découverte
du tourisme durable
ssu comme Le Pixie de Trégor Jeunes, Deus’ta ! (“ viens donc ! ”) propose
depuis 2006 des activités à l’année, animées bénévolement par des professionnels et des passionnés qui vivent, travaillent sur notre territoire, de Plestin
les Grèves à Paimpol, de Lanloup à Loguivy Plougras en passant, bien entendu, par Lannion. “ Des activités ancrées dans le tourisme durable qui permettent de découvrir autrement le Trégor-Goëlo, ses richesses, ses traditions, son art de vivre, son développement économique en respectant
les ressources et les hommes. Un tourisme durable à la portée de tous
qui concernent les gens du pays, les touristes, les personnes de tous les
âges qui permet de cultiver le goût de la curiosité, de partager et de comprendre, le temps d’un rencontre, les réalités sociales, environnementales, culturelles et économiques de notre territoire ” explique Janick Le
Sommer, l’animatrice de Deus’ta !, qui précise que l’association, forte de ses
250 adhérents (adhésion symbolique d’1 euro !), a accueilli 1 200 personnes
en comptant, en plus des ateliers qui regroupent 8 à 12 personnes, les trois
grands fêtes : le Grand Deball’Art ! de Cavan (200 personnes), la fête des jeux
traditionnels du Trégor-Goëlo (200 personnes ) et la fête de la pomme à l’abbaye de Beauport (550 personnes). Une grande satisfaction pour cette jeune
association, originale et conviviale, qui sort des sentiers battus et qui va s’ouvrir encore plus à de nouveaux publics. “ Pour 2009, on va collaborer avec
le service Enfance -Jeunesse de la ville, proposer des animations pour
les scolaires, les centres de loisirs et les IME. On va également proposer,
pour la première fois, des séjours pour les comités d’entreprises en précisant notre offre de découvrir d’une autre façon un territoire tout en
créant du lien social avec le brassage des gens et les échanges ” souligne l’animatrice qui pense que l’offre de séjours (transport, logement, etc...)
sera un autre challenge que les 30 ateliers déjà prévus du mois de janvier au
mois d’avril. Sans oublier les deux grandes fêtes : la 8e Nuit de la chouette, le
14 mars à Cavan et Caouennec, le 2e Grand Deball’art de Cavan qui aura lieu,
quant à lui, les 11-12-13 avril. “ Pour les ateliers dont les prix varient de
3 à 50 euros, nous nous basons désormais sur un bon réseau de bénévoles, de véritables passionnés, qui désirent animer le territoire, créer
une dynamique, parler de leurs activités et les faire connaître. L’an dernier, parmi le public, on a eu plus de locaux et moins de touristes.
D’habitude, on a plus de touristes du mois de mai au mois d’août. Les
locaux sont plus nombreux du mois de septembre au mois d’avril. Il y a
même des personnes qui prennent des congés pour participer à nos activités ! ” Si une ou plusieurs animations (cuisinez le poisson, la taille des arbres fruitiers, découverte des arômes du café, faire sa bière de mars, la découverte du vin ou la fabrication du fromage, etc...) vous intéressent, contactez
l’association soit par téléphone ou par e-mail et demandez la fiche technique
de cette/ces animation(s). Si vous voulez réserver une animation, remplissez
le coupon d’inscription qui figure sur la fiche technique et renvoyez-le dans les
plus brefs délais, avec votre participation (chèques vacances acceptés).
I
Renseignements et réservations auprès de « Deus’ta ! » au 09.53.05.65.32
ou au 06.47.45.78.82. [email protected] / deusta22.canalblog.com G
LES
NOUVELLES
DE
LANNION
14
> Gouel Dewi 2009 > Lannion mise en musique !
a Ville de Lannion et l'Ecole de
Musique du Trégor ont souhaité renforcer les actions culturelles existantes (centre de loisirs, maison des jeunes, écoles) sur l'ensemble des quartiers de Lannion. Un des
objectifs étant de “ mettre la lumière musicalement sur un quartier
sur une année ”, la première édition
concerne cette année, et ce jusqu’au
mois de juin, le quartier de Ker Uhel.
Depuis l’inauguration musicale de la
nouvelle ludothèque de Lannion,
d’autres animations musicales ont eu
lieu dans la quartier comme la projection « Ciné famille » dans le hall
du centre commercial de la place
Saint-Yves qui a permis aux habitants de découvrir les courts métrages réalisés par les enfants des centres de loisirs de Lannion. Des vidéos
mises en musique-live par l’atelier
jazz de l’EMT qui est également
intervenu pour les mêmes raisons au
cinéma Le Douron à Plestin-LesGrèves dans le cadre du festival
« Ciné m’as tu vu ? ». La fête de
Noël sur la place Saint-Yves (Cf.
page 10) a également été marquée
par la prestation du Bagad Bro
Dreger, celle de l’atelier chants
enfants de l’EMT et de la Batucada...
L
omme tous les ans, depuis 1997, Lannion fêtera la Gouel Dewi (David),
saint-patron gallois, du 21 février au 1er mars, date à laquelle il est fêté au
Pays de Galles. Au cours de cette semaine, deux temps forts. Tout d’abord, le
samedi 21 février avec l'inauguration, à 18 h, dans la galerie de la médiathèque, de l’exposition “ De Cardiff à Trignac ” qui sera précédée d’une causerie sur le même sujet de 17 à 18 h dans la salle du chapitre. Le soir, concert
gratuit avec le groupe Cariad (chansons celtiques a cappella à deux voix. Cf.
Notre photo) à partir de 20 h 15 à la chapelle Sainte-Anne. Et le vendredi 27
février avec la traditionnelle retransmission sur grand écran, à 21 h, dans la
salle de conférence Jean Savidan, du match de rugby France-Pays de Galles
qui ravira, sans aucun doute, tous les aficionados de l’ovalie...
C
Ateliers musicaux
et spectacle final
Au fil de l’année, cette nouvelle
action municipale permet de « créer
de nouveaux ateliers d'enseignement musical sur la ville ; de
regrouper et inscrire l'ensemble
des ateliers existants et nouveaux
(chant choral adultes, technique
vocale, chants choral parentsenfants, percussions afro-cubaines, africaines ou brésiliennes,
initiation instrumentale collectif,
musiques actuelles, interventions
scolaires...) dans une action commune ; mettre davantage en lumière différents événements et manifestations existants sur les quartiers en les « colorant musicalement » ; créer un événement d'importance sur le quartier (spectacle), en fin d'année scolaire, restituant le travail accompli par les
habitants ; créer une action mobilisatrice tant pour les institutions
que pour les différents publics lan-
Soirée rock samedi 28 mars à la maison des jeunes avec, entre autres, le groupe
de rock celtique lannionnais Back Ouest qui a fait récemment la première partie
de Soldat Louis dans la salle des Ursulines.
nionnais dans le cadre de l'opération de renouvellement urbain du
quartier pour les habitants de KerUhel.» Si un des objectifs est de
“ Permettre aux habitants de Ker
Uhel de bien vivre le début de la
requalification urbaine”, l’action
veut surtout valoriser et responsabiliser les habitants en leur permettant
d'être des « consommateursacteurs de culture » plutôt que de
« simples consommateurs », renforcer les conditions de rencontres
inter-générationnelles et de mixité
sur le quartier, « démocratiser » et
promouvoir l'accès à la culture et
plus particulièrement à la musique,
développer l'éducation artistique,
permettre des rencontres culturelles
délocalisées, renforcer l'animation de
la vie locale des quartiers et faire
découvrir l'Ecole de Musique du
Trégor au plus grand nombre de
Lannionnais. Cette action devrait être
reconduite chaque année sur un
quartier différent.
La fête du Printemps
Le troisième temps fort de cette
année musical sera sans aucun
doute la Fête du Printemps qui
aura lieu du 17 au 28 mars avec à
l’affiche de nombreux concerts dans
différents lieux du quartier ou dans la
salle des Ursulines. Le programme
débutera le mardi 17 mars à 18 h 30,
sur la place Saint-Yves avec les percussions brésiliennes du groupe
Sambazar qui reviendra animer le
même lieu le jeudi 19 mars à 17 h
30. Vendredi 20 mars, dès 20 h 30,
place au jazz à la maison des jeunes
avec un concert jazz de l'Ecole de
Musique du Trégor et l’atelier
« Sound Painting » de Tempo Jazz.
Grand soirée samedi 21 mars, dès
20 h, dans la salle des Ursulines,
avec l’Ensemble à vent de l'école
de musique et l'Harmonie de
Perros Guirec avant la grande journée du samedi 28 mars. Une belle
journée, pas comme les autres, qui
sacrera le printemps dès le début de
l’après-midi avec le cortège des élèves accordéonistes du Centre culturel breton qui partiront, dès 15 h
de l'école Saint Roch pour rejoindre
la place Saint-Yves transformée en
mini fest deiz jusqu'à 18 h. Le soir,
place au rock, dès 20 h 30, à la maison des jeunes avec le groupe de
rock du lieu suivi par le groupe de
rock celtique Back Ouest qu’on a pu
voir, il y a quelques temps, en première partie de Soldat Louis dans la
salle des Ursulines.
Une grande fête musicale en perspective avant la Fête de l’été, samedi 20 Juin, qui présentera lors d’un
concert final le travail des ateliers
avec, nous dit-on, la venue de groupes “ reconnus”. Une affaire alléchante à suivre de près...
> Journée de la Femme...
e Club Soroptimist de Lannion
et le Centre d’information des
droits des femmes (CIDF ) organisent des actions dans le cadre de la
Journée de la Femme depuis 2006.
Cette opération a pris de l’ampleur
avec la participation d’autres associations lannionnaises telles que Déclic
Armor, Objectif Image Trégor et
Maldoror. Un partenariat s’est mis en
place avec la municipalité qui coordonne l’ensemble des manifestations
dont les temps forts auront lieu le vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8
mars avec, en premier lieu, la participation de la chorale Les Polysons
lors du vernissage le vendredi 6 mars
à 18 h de l’exposition d'artistes
" Variations autour de l'art et
la matière " sur le thème de la
« Symbolique autour de la couleur
bleue » dans la chapelle des
Ursulines. Une exposition qui
accueillera, le samedi et le dimanche,
autour de la marraine, Anne-Paule
André, peintre de Trédarzec (Cf.
L
Performant et Responsable
JOURNÉE
PORTES
OUVERTES
> Après un Bac
BACHELOR EN MANAGEMENT
(Programme Administration des Entreprises)
Une Formation en 3 ans,
visée par le Ministère de l’enseignement
supérieur et de la recherche
2 sites : BREST et VANNES
> Après un Bac+2 ou Bac+3
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Une Formation au Management,
BAC+5, GRADE MASTER, également
accessible en formation continue
SAMEDI 7 MARS 2009
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• parcours internationaux
(double diplôme)
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Photo), une vingtaine d’artistes femmes. Une souscription volontaire permettra de soutenir le projet de financement d’une cabine d’esthétique au
bénéfice de l'association ONCARMOR. Un réseau de cancérologie qui
a pour but d’améliorer la qualité de la
prise en charge des patientes atteintes de cancer, tout au long de leurs
parcours et de leur entourage. Suite à
un concours de dessins sur le thème
de la couleur bleue qui s'adresse à
tous les enfants qui souhaiteraient
participer individuellement ou avec
leur classe, une exposition aura lieu
durant le même week-end. Des lots
viendront récompenser ceux pour qui
le jury aura eu un " coup de coeur ".
Si le week-end nous aura permis de
peindre notre vie en bleu ou de broyer
du noir en écoutant, samedi 7 mars à
20 h 30 au Carré Magique, les propos clairvoyants du sociologue JeanClaude Kaufmann sur " Les petits
agacements du couple ", qui sera
accompagné, pour la circonstance,
par la Ligue d'improvisation de
Lannion, l’exposition de photos de
Déclic Armor et d’Objectif Image
Trégor qui aura lieu du jeudi 5 au
samedi 14 mars, de 10 h à 19 h, dans
l’ ancienne bibliothèque (à côté de la
Chapelle des Ursulines) nous permettra, peut-être de la voir en rose...
Comme la troupe du Maldoror et la
Lilann, Ligue d'improvisation de
Lannion, qui organiserons, samedi 14
mars à 20 h 30 , salle Jean Savidan,
un spectacle d'impro autour du couple
juste après la chorale Les Polysons.
Sérieux, s’abstenir !
SON-IMAGE-MÉNAGER-MICRO
L’ERREUR, C’EST D’ALLER AILLEURS
Rond Point Saint-Marc - 22300 LANNION - Tél. 02 96 14 16 16
SAV 02 96 14 16 18 - Fax 02 96 14 16 14
KELEIER LANNUON
15
Sur votre agenda / Wa r h o Te i z i a t a e r
> Sous-préfecture
Sous-préfecture de Lannion, 9, rue
Joseph Morand, B.P.
B.P. 30745, 22303
Lannion Cedex.
- Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi,
de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 15 à 16 h 15
- Standard : 0 821 80 30 22.
- Fax : 02.96.46.74. 41.
- Urbanisme : 02.96.46.74.51.
- Commissions médicales/ permis de
conduire : 02.96.46.74.53. ou 02.96.46.74.57.
- Service associations loi 1901 :
02.96.46.74.52. ou 02.96.46.74.50.
> Union locale CLCV
Permanences tous les vendredis
de 9 h à 12 h au centre social de
Ker Uhel, 29 bd d’Armor, Lannion.
Tel : 02.96.48.27.47. Union locale
CLCV (Consommation logement et
cadre de vie) Lannion Trégor-Goëlo,
association de défense des locataires et des consommateurs, espace
de Broglie, 5 rue De Broglie B1,
22300 Lannion. Tel : 02.96.48.07.46.
[email protected]
http://clcvlannion.free.fr
> Validation des
acquis de l’expérience
La validation des acquis de l’expérience est accessible à toute personne ayant trois ans d’expérience professionnelle. Au titre de l’expérience,
on peut ainsi obtenir un diplôme de
l’Education nationale, CAP, BEP, MC,
bac pro, bac technologique, BT, BP,
BTS, diplômes des métiers d'art,
etc... La prochaine validation des
acquis aura lieu mercredi 25 février,
à 10 h, au lycée Félix-Le-Dantec,
Lannion. Organisateur : groupement
d'intérêt public formation de l'académie de Rennes, service validation.
Contact : 02 96 61 48 54, 02 99 25
11 77, [email protected].
> Sensibilisation à la
sécurité routière
Dans le cadre du permis à points et
pour éviter ainsi l’annulation pure et
simple de leur permis de conduire
suite à une perte totale des points,
l’Automobile Club de l’Ouest, association agréée par la préfecture des
Côtes d’Armor, organise des stages
de sensibilisation à la sécurité routière dans le département. Ces stages
auront lieu le 23 et le 24 février, le 23
et 24 mars, le 27 et le 28 avril, le 25
et le 26 mai, le 22 et le 23 juin, le 24
et le 25 juillet, le 18 et le 19 septembre, le 19 et le 20 octobre, le 9 et le
10 novembre, le 7 et le 8 décembre.
Renseignements et inscriptions à
l’Automobile Club de l’Ouest /
France Sécurité Routière, 6, Place
Du Guesclin, 22 000 Saint-Brieuc.
Tel : 02.96.33.16.20.
Le journal municipal « Les Nouvelles de Lannion » est distribué dans chaque foyer
lannionnais. Il paraît la plupart du temps en fin de mois ou au tout début du mois
après. Si vous ne le trouvez pas, pensez à regarder à l’intérieur du paquet de documents publicitaires déposé régulièrement dans vos boîtes aux lettres : le journal,
plié en deux, y est souvent. Si, après ces vérifications, vous ne recevez pas votre
journal, vous pouvez prévenir la mairie au 02.96.46.64.22. Les personnes qui refusent la publicité dans leur boîte aux lettres (Stop Pub) peuvent désormais recevoir
notre journal sans les documents publicitaires. S’ils ne le trouvaient pas, ils peuvent toujours se procurer le journal à l’accueil de la mairie, dans le hall du Carré
Magique, à l’office de tourisme, à l’auberge de jeunesse, au Pixie...
PUBLICITÉ
La publicité est recueillie directement par la mairie. L’absence d’intermédiaire
permet de réduire sensiblement les tarifs. Les tarifs 2009, forfait 1/3, 1/2 et page
entière, prix spécial abonnement (6 insertions) sont disponibles à la mairie
auprès de : Mme Madeleine Lesbleiz, 02.96.37.99.10.
> Urgences
- Centre hospitalier Pierre Le
Damany : 02.96.05.71.11.
Urgences : 02.96.05.71.10.
- Polyclinique Ste Thérèse :
02.96.46.65.65.
- Médecin de garde : 15.
- SAMU : 15
- Police Secours : 17.
- Sapeurs-pompiers SMUR : 18.
- Commissariat de police :
02.96.46.69.50.
- Gendarmerie nationale de
Lannion 24 h/24 : 02.96.37.03.78.
- Police municipale :
02.96.37.27.50.
- EDF (sécurité dépannage) :
No Azur. 0810 333 322.
- GDF (sécurité dépannage) :
No Azur. 0810 433 022.
> Antenne de la C.A.F.
C.A.F.
(Caisse d’allocations
familiales des Côtes d’Armor)
L’ antenne de la Caf installée à
l’Espace administratif et social de
Kermaria, 8 rue de Kermaria, est
ouverte de 9 h à 12 h et de 13 h 30
à 17 h, les mardis, jeudis et vendredis, les 2e, 3e et 4e lundis du
mois, les 1er, 3e et 4e mercredis du
mois et de 13 h 30 à 17 h tous les
2e mercredis du mois. Serveur
vocale de l’antenne :
02.96.46.79.99. Allo Caf au
0820.25.22.10. Site internet :
www.caf.fr.
> C.P.A.M.
C.P.A.M. (Caisse primaire
d’assurance maladie)
39, avenue de Park Névez.
Tel : 0820 90 41 79.
> C.R.A.M.
Permamence Espace « Mermoz »,
route de Trégastel, du lundi
au vendredi de 8 h à 17 h
uniquement sur sur rendez-vous.
Tel : 0821 10 35 35.
> A.N.P.E.
A.N.P.E.
Place des Ursulines.
Tel : 02.96.46.60.20.
> ASSEDIC
Bd du Forlac’h. Tel :
02.96.62.22.22.
> Hôtel des impôts
Centre de recettes, cadastres
et hypothèques, rue de Kra Douar.
Tel : 02.96.48.95.94.
> Trésor public
Trésorerie principale, 2, Quai
de Viarmes. Ouverture du lundi
au jeudi de 9 h à 12 h et de 13 h
à 16 h 30 (16 h le vendredi).
Ponts chômés .Tel :
02.96.46.76.10.
> Côtes d’Armor Habitat
L’agence de Lannion est ouverte
au public du lundi au vendredi de
8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30
à 17 h. 21, bd d’Armor, 22300
Lannion. Tel : 02.96.48.87.60. Fax :
02.96.48. 06.62. E-Mail :
ODHLM22 @wanadoo.fr
> ADIL (Information sur le
Logement)
Permanence de 9 h à 12 h
au Centre Savidan les 2e et 4e
mardis du mois. Renseignements
d’ordre juridique ou financier.
Tel : 02.96.61.50.46.
> Comité local pour le logelogement des jeunes (CLLAJ)
Permanences au 7 place du
Marc’hallac’h, les lundis, mardis
et jeudis de 8 h 30 à 12 h et sur
rendez-vous (mêmes jours) de 13 h
30 à 16 h 00. Tel : 02.96.46.38.41.
> Office de tourisme Les Quais - 22300 Lannion.
Tel : 02.96.46.41.00. Fax :
02.96.37.19. 64. Ouvert toute l’année, du lundi au samedi, de 9 h à
12 h 30 et de 14 h à 18 h ; En
juillet et août, du lundi au samedi,
de 9 h à 19 h ; dimanche et jours
fériés, de 10 h à 13 h. E-mail : [email protected]. Minitel
3616 ITOUR.
> Aéroport Lannion- Côte de
Granit, route de Trégastel. Syndicat
mixte : 02.96.05.82.90. Compagnie
aérienne : 02.96.05.82.22.
> SNCF Lannion Terminal
Terminal
Ferroviaire,
Ferroviaire 1, Av Général de
Gaulle. Guichets ouverts : 4 h 50 19 h 40 (lundi), 5 h 50 - 19 h 40
(du mardi au samedi), 8 h 45 à
19 h 20 (dimanche). Infos-réservations au 36.35 ou www.voyagessncf.com. Horaires des trains
disponibles en mairie.
> Autocars CAT : Gare routière,
1, av du Gal de Gaulle.
Tel : 02.96.46.76.70.
> Les taxis lannionnais sont
à votre service 24 h/24.
- Allo Armor Taxi : 06.07.06.84.27
ou 02.96.37.07.80.
- Anne-Taxi : 06.07.49.73.32. ou
02.96.48.75.40.
- Bourdonnec Christian :
06.07.96.75.02 ou 02.96.23.74.30.
- Geffroy Maryvonne :
06.11.07.09.86 ou 02.96.37.13.74
- « Taxi Patrick » : 06.14.79.84.04.
- Le Guern Jean-Claude :
06.03.96.52.45 ou 02.96.45.20.59.
- Le Roux Fabienne :
02.96.15.48.49. ou 06.07.36.12.66.
- Menez Gérard et Pascale :
06.12.73.10.06/ 06.08.35.15.21. ou
02.96.46.79.79.
> Poste
- Lannion : Quai d’Aiguillon.
Renseignements au 02.96.46.
61.59. 8 h 30 à 12 h et 13 h 30 à
18 h les lundi, mardi, jeudi et vendredi. 14 h à 18 h le mercredi et 8 h
30 à 12 h le samedi.
- Ker Uhel : 23, Bd d’Armor, bât
AC 101. 10 h à 12 h et 13 h 30 à
18 h du lundi au vendredi sauf le
samedi matin de 9 h 30 à 12 h. Tel
: 02. 96.48.77.22.
- Les Fontaines - Ar Santé , bât
B1 des Fontaines. 14 h 30 - 17 h 30
du lundi au vendredi, 9 h 30 - 12 h,
le samedi matin. Tel : 02.96.37.
98.02.
> Grand marché régional tous
les jeudis de 8 h à 17 h au centreville.
> Halles : Place du Miroir.
Tous les matins du mardi au
samedi.
> Auberge de jeunesse
Tel : 02.96.37.91.28. Fax :
02.96.37.02.06.
> Foyer des Jeunes
Travailleurs
Tel : 02.96.46.37.91.
> Le Pixie
Porche du 73e Territorial, 22300
Lannion. Tel : 02.96.37.65.32. Fax :
02.96.37.02. 06. [email protected]
> Carré Magique
Spectacles de septembre à mai.
Tel : 02.96.37.19.20.
> Cinéma « Les Baladins »
Tel : 02.96.37.55.55.
02.96.37.26.10.
> Expositions
- L’imagerie, 19 rue Jean Savidan.
Tel : 02.96.46.57.25.
> Galeries de peintures
- René Glorion, 4 rue de Roud
ar Roc’h. Tel : 02.96.37.93.00.
- Atelier-galerie « Cimaise »,
Mme Vomscheid, 41 rue de
Tréguier. Tel : 02.96.46.45.34.
- Jean-Pierre Le Bras, 12 rue
Félix Le Dantec. Tel :
02.96.37.41.20.
- Solomon Rossine, 16 rue
de Kerampont.

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