Chili - Espaces Latinos
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Chili - Espaces Latinos
PRÉSENTATION R (RE) LIRE epartir à nouveau ? Repenser ? Relire… Sûrement. D'abord nos vies, nos parcours, nos pensées, nos idées, nos convictions, nos places dans la société, celle du temps de crise, des difficultés, de nos singularités, de nos identités, de nos parcours… de nos envies ou pas de partage, d'écoute, d'entre‐ aide… Les temps restent en crise, depuis un moment déjà, et nous devons réécrire nos projets. Temps difficiles et durs. Et il faut créer, recréer, rebâtir, repartir encore. Et la relecture de nos parcours nous invite à innover, rénover encore pour mieux atteindre nos objectifs, qui sont d'intéresser des publics à nos animations litté‐ raires et cinématographiques. Nous devons toujours chercher du neuf. Repartir. Relancer. Refaire. Revoir… Voilà donc les perspectives que nous proposons pour 2014, année de nos trente ans de parcours de vie associative. Depuis notre inscription au journal officiel en août 1984, nous avons toujours su dynamiser, avec force et persévérance, la médiatisation des mondes, ceux du Sud, un peu cachés, un peu opaques, pleins de poncifs et clichés qui s'éloignent trop souvent des réalités. L'Amérique latine fait partie intégrante de ces mondes du Sud et gagnerait à être mieux connue de tous. La littérature, la musique, les images par le cinéma documentaire, sont les meil‐ leurs moyens pour faire connaître la diversité, la pluralité et les richesses des cul‐ tures latino‐américaines. Encore du neuf pour faire connaître mieux et plus. Faire connaître au‐delà de nous‐mêmes, de nos proches.... Ces cultures ont besoin de se rencontrer avec celle d'ici pour établir un dialogue culturel véritable et authen‐ tique. Januario ESPINOSA Relire encore Afin de promouvoir la diversité des littératures latino‐américaines encore trop méconnue des lecteurs francophones et d’offrir une visibilité au travail des éditeurs, nous nous lançons à la recherche de nouvelles formes d’animation... >> LECTURES : Faire connaître les littératures latino‐américaines maintenant que le temps du réalisme magique est révolu. Il nous faut lire chaque auteur, chaque littérature et découvrir leur diversité et richesse. Et les rencontres accompagnées de lectures faites par des comédiens favo‐ risent la découverte et l'envie de lire encore. >> SYNERGIES : Des rencontres littéraires itinérantes en lien avec d’autres manifestations. Des mutualisations de ressources pour enrichir au mieux les rencontres qui doivent devenir de vérita‐ bles spectacles des lettres. Les partenariats avec des compagnies théâtrales sont des pistes à explorer de même que les liens avec des écoles de théâtre. >> DIALOGUES : Des “café‐lectures”: moments de lecture mais ausi d’échanges entre les auteurs et le public autour d’un verre ou d’une tasse (soutien des chocolatiers ou des spécialités latino‐américaines﴿... Des rencontres et débats avec les clubs de lecteurs des médiathèques (voire des maisons de retraite, hôpitaux, prisons﴿ et des libraires partenaires. >> ÉDUCATION ET DÉCOUVERTE : Des rencontres préparées dans le cadre scolaire, avec les lycées désireux de s’associer à la manifestation, accompagnées d'une invitation à participer acti‐ vement, en français ou en espagnol, aux événements « hors les murs du lycée », de manière ciblée. >> LECTURES EN MUSIQUE ET EN IMAGE : Des lectures plus nombreuses réalisées par des comédiens et musiciens en présence des auteurs, en transposant le concept de l’AmphiOpéra de Lyon dans d’autres lieux… Mais également le souci d’associer texte, image et musique afin de ren‐ dre les présentations d’œuvres plus ludiques et plus attractives. >> ÉCRIVAINS CHEZ VOUS : Des résidences d’écrivains dans des villes partenaires ayant la possibilité d’héberger des auteurs pour une durée d’une à trois semaines. >> AUTOUR DE BELLES : Des concerts, des représentations théâtrales et expositions autour des manifestations littéraires pour rendre compte d’une approche globale des cultures latino‐ américaines contemporaines… Des expositions d’artistes latino‐américains (photos et tableaux﴿, des dégustations et apéros festifs. Les écrivains invités en 2014 ÁLVAREZ, Sergio (Colombie) 35 Morts, AUGUSTO, Edyr (Brésil) Belém, Traduit de l’espagnol (Colombie) par Claude Bleton, Éd. Fayard 448 p., 22,90 € Traduit du portugais (Brésil) par Diniz Galhos, Éd. Asphalte 251 p., 21 € www.fayard.fr www.asphalte-editions.com BECERRA CALDERÓN Felipe (Chili) Chiens féraux, DAMIANI, Marcelo (Argentine) Le métier de survivre, Traduit de l’espagnol (Chili) par Sandy Martin et Brigitte Jensen, Éd. Anne Carrière 160 p., 18 € Traduit de l’espagnol (Argentine) par Delphine Valentin, Éd. La dernière goutte 158 p., 16 € www.anne-carriere.fr www.ladernieregoutte.fr ÉNARD, Mathias (France) Tout sera oublié FERNÁNDEZ, Nona (Chili) Fuenzalida Éd. Actes Sud 144 p., 24 € – (Roman graphique) Traduit de l’espagnol (Chili) par Anne-Claire Huby, Éd. Zinnia (Lyon) 200 p., 16 € – (Parution mai 2014) www.actes-sud.fr www.zinniaeditions.com FERRARI, Jérôme (France) Le Sermon sur la chute de Rome Éd. Actes-Sud 208 p., 8 € (Col. Babel) www.actes-sud.fr MÉNDEZ GUÉDEZ, Juan-Carlos (Vénézuela) Mambo Canaille Traduit de l’espagnol (Venezuela) par Nicole Rochaix, Éd. Zinnia (Lyon) 200 p., 20 € - (Parution avril 2014) www.zinniaeditions.com Les écrivains invités en 2014 PONCE, Néstor (Argentine) Désapparecences, RAMÍREZ, Sergio (Nicaragua) Il pleut sur Managua, Traduit de l’espagnol (Argentine) par Monique Roumette Éd. les Hauts-Fonds de Brest 104 p., 17 € Traduit de l’espagnol (Nicaragua) par Roland Faye, Éd. Métailié 272 p., 19 € www.leshauts-fonds.fr www.editions-metailie.com TORO, Bernardo (Chili) Qui d’autre à part nous ? UNGAR, Antonio (Colombie) Trois cercueils blancs, Éd. en cours Traduit de l’espagnol (Colombie) par Robert Amutio, Éd. Noir sur Blanc 312 p., 18 € www.leseditionsnoirsurblanc.fr VECCHIO, Diego (Argentine) Microbes, ZUÑIGA, Diego (Chili) Camanchaca, Traduit de l’espagnol (Argentine) par Denis Amutio, Éd. l’Arbre Vengeur 208 p.,15 € Traduction de l’espagnol (Chili) par Robert Amutio en cours, Éd. Christian Bourgois www.arbre-vengeur.fr www.christianbourgois-editeur.com Écrivains déjà venus... BELLES LATINAS 2013 Laura ALCOBA – Argentine Sara BERTRAND – Chili Doménico CHIAPPE – Venezuela Louis‐Philippe DALEMBERT – Haïti Lancelot HAMELIN – France Saúl IBARGOYEN – Uruguay Alicia KOZAMEH – Argentine Jean‐Yves LOUDE – France Ana Paula MAIA – Brésil Martín MUCHA – Pérou Carlos SALEM – Argentine Jaime Adolfo SANDOVAL – Mexique Leonardo SANHUEZA – Chili Edney SILVESTRE – Brésil Jordi SOLER – Mexique Iván THAYS – Pérou BELLES LATINAS 2012 Eugenia ALMEIDA – Argentine Alberto BARRERA T. – Venezuela Pino CACUCCI – Italie Jean‐Paul DUVIOLS – France Guillermo FADANELLI – Mexique Walter GARIB – Chili Rafael GUMUCIO – Chili Eduardo LAUREIRO – Uruguay Carlos LISCANO – Uruguay Eduardo MANET – Cuba Matías NÉSPOLO – Argentine Véronique OVALDÉ – France Ángel PARRA – Chili Jéronime PASTEUR – France Carmen POSADAS – Uruguay Sara ROSENBERG – Argentine Luiz RUFFATO – Brésil Karla SUÁREZ – Cuba Bernardo TORO – Chili Lucas VARELA – Argentine Juan Pablo VILLALOBOS – Mexique Alejandro ZAMBRA – Chili Écrivains déjà venus... BELLES LATINAS 2011 Alejandra COSTAMAGNA – Chili – Vilma FUENTES – Mexique Carlos GAMERRO – Argentine Gustavo GUERRERO – Venezuela Eduardo HALFÓN – Équateur Alicia KOZAMEH – Argentine – Adriana LISBOA – Brésil Ana Maria MACHADO – Brésil Marcos MALAVIA – Bolivie Jorge MARCHANT LISCANO – Chili J. C. MÉNDEZ GUÉDEZ – Venezuela Andrés NEUMAN – Argentine Eduardo Antonio PARRA – Mexique Claudia PIÑEIRO – Argentine Mauricio ROSENCOF – Uruguay Teresa RUIZ ROSAS – Pérou Alberto RUY SÁNCHEZ – Mexique David TOSCANA – Mexique Pablo URBANYI – Argentine Verónica VEGA – Cuba Sergio ZAMORA – Chili BELLES LATINAS 2010 Eduardo BELGRANO R. – Argentine Sergio GONZÁLEZ – Mexique Carla GUELFENBEIN – Chili Martín KOHAN – Argentine Carlos LISCANO – Uruguay Francisco MENDEZ – Guatemala Olga PINILLA – Panamá Néstor PONCE – Argentine Santiago RONCAGLIOLO – Pérou Alain ROUQUIÉ – France Moacyr SCLIAR – Brésil Enrique SERNA – Mexique Ricardo SUMALAVIA – Pérou David TOSCANA – Mexique Bernardo TORO – Chili Amir VALLE – Cuba Gabriela WIENER – Pérou Edgar MORIN – France BELLES LATINAS 2009 Roberto AMPUERO – Chili Luisa BALLESTEROS – Colombie Eduardo BERTI – Argentine Carmen BOULLOSA – Mexique Antonio CABALLERO – Colombie Guiomar DE GRAMMONT Brésil Alicia DUJOVNE ORTIZ – Argentine Wendy GUERRA – Cuba Mauricio HASBÚN – Chili Pedro MAIRAL – Argentine Ernesto MALLO – Argentine José MUÑOZ – Argentine Carmen POSADAS – Uruguay Juan Manuel ROCA – Colombie Carlos SALEM – Argentine Ana María SHUA – Argentine Cristovão TEZZA – Brésil Alejandro ZAMBRA – Chili BELLES LATINAS 2008 Eugenia ALMEIDA – Argentine Erick DE ARMAS – Cuba Gloria Cecilia DÍAZ – Colombie Guillermo FADANELLI – Mexique Vilma FUENTES – Mexique Nora HERMAN – Argentine Susana LASTRETO – Argentine Marcos MALAVIA – Bolivie Fabrizio MEJIA MADRID – Mexique Maria Valéria REZENDE – Brésil Antonio SARABIA – Mexique Antonio SKARMETA – Chili Jordi SOLER – Mexique Karla SUÁREZ – Cuba Sami TCHAK – Togo Juan Gabriel VÁSQUEZ – Colombie Pierre KALFON – France BELLES LATINAS 2007 Laura ALCOBA – Argentine Alonso CUETO – Pérou Sergio GONZÁLEZ – Mexique Écrivains déjà venus... Ramón GRIFFERO – Chili María LONDON – Chili Eduardo MANET – Cuba Guillermo MARTÍNEZ – Argentine Rafael MENJÍVAR – El Salvador Mayra MONTERO – Cuba Nestor PONCE – Argentine Patricia RODRÍGUEZ – Mexique Ana Helena ROSSI – Brésil Luiz RUFFATO – Brésil Jordi SOLER – Mexique Bernardo TORO – Chili Zoé VALDÉS – Cuba Jean–Paul DELFINO – France BELLES LATINAS 2006 Cesar AIRA – Argentine Silvia BARON S. – Argentine Ramón DÍAZ–ETEROVIC – Chili Telmo HERRERA – Équateur Carlos LISCANO – Uruguay Alan PAULS – Argentine Nélida PIÑON – Brésil Carmen POSADAS – Uruguay Rodrigo REY ROSA – Guatemala Aconcha SANZ – Cuba Yasmina TRABOULSI – Brésil BELLES LATINAS 2005 Marcus ACCIOLY – Brésil José ALMINO – Brésil Davi ARRIGUCCI JR – Brésil Amilcar BETTEGA – Brésil Leopoldo BRIZUELA – Argentine Grecia CÁCERES – Pérou Modesto CARONE – Brésil Horacio CASTELLANOS – El Salvador Mauricio ELECTORAT – Chili Abilio ESTÉVEZ – Cuba Jorge FRANCO – Colombie Silvia LARRAÑAGA – Uruguay Paulo LINS – Brésil Adriana LUNARDI – Brésil Ana María MACHADO – Brésil Betty MINDLIN – Brésil Rodrigo SOTO – Costa Rica eJean SOUBLIN – France BELLES LATINAS 2004 Bernardo CARVALHO – Brésil Pablo De SANTIS – Argentine Rocío DURÁN BARBA – Équateur Leonardo PADURA – Cuba Eduardo PLAZA OÑATE – Chili Ángel PARRA – Chili Luis Fernando VERISSIMO – Brésil Patrick DEVILLE – France BELLES LATINAS 2003 Eduardo BERTI – Argentine Alicia DUJOVNE–ORTIZ – Argentine Roberto GAC – Chili Milton HATOUM – Brésil Jorge NAJAR – Pérou Elena PONIATOWSKA – Mexique Jorge VOLPI – Mexique BELLES LATINAS 2002 Luisa BALLESTEROS – Colombie Arnaldo CALVEYRA – Argentine Vilma FUENTES – Mexique Eduardo MANET – Cuba Enrique MEDINA – Argentine Luis MIZÓN – Chili Elsa OSORIO – Argentine Ignacio PADILLA – Mexique Alfredo PITA – Pérou Karla SUÁREZ – Cuba 2014 l'année de nos 30 ans En août 1984 le journal officiel publiait l’annonce de la création d’une nouvelle association loi 1901 – Nouveaux espaces latino‐américains –ayant pour but de médiatiser les sociétés et cul‐ tures de l’Amérique latine auprès des francophones, par le biais d’une publication périodique dis‐ tribuée dans toute la France, moyen le plus efficace pour pérenniser ce travail de diffusion cultu‐ relle. Quelques années plus tard, le siège de cette association, implanté en région lyonnaise, est devenu un espace culturel animé par des conférences, rencontres, formations d’étudiants, cours de langues et de danses latino‐américaines. Il est également un lieu‐ressource ouvert à la consul‐ tation de revues, d’archives et des sources des articles édités dans la publication Espaces Latinos. Une équipe pluridisciplinaire, composée d’une cinquantaine de personnes, toutes bénévoles, par‐ ticipe activement à la vie de cette structure associative et malgré les limitations financières, la pro‐ grammation annuelle n’a jamais été altérée et nous avons même réussi à la développer. Afin de diversifier les animations et nos activités depuis juin 2012 nous comptons avec un conseil d’administration composé d’une douzaine de personnes auquel s’ajoutent un conseil littéraire, une équipe de rédaction et une équipe de visionnage pour mener à bien les réflexions concernant les festivals annuels Belles Latinas pour la littérature et Documental pour les films documentaires. Cependant, malgré la solide participation d’une équipe aux compétences variées, nous avons besoin de développer nos actions et de redoubler de vigilance pour maintenir l’équilibre de nos dépenses. Cela passe par la recherche de nouvelles recettes propres car nous restons conscients que les subventions institutionnelles restent limitées et ne financent qu’à peine la moitié de nos ressources financières. En 2014, nous fêtons donc trente ans d’activités ininterrompues. Avec un fil conducteur qui reste toujours dynamique afin de promouvoir la connaissance des mondes latino‐américains et de faci‐ liter les dialogues entre la France et l’Amérique latine. Ces trente ans, nous souhaitons les souli‐ gner et les fêter en renforçant le travail déjà fait. Nous lançons à cette occasion une nouvelle for‐ mule de notre publication en français distribuée à l’échelle nationale, désormais trimestrielle plus thématique et copieuse. Nous espérons réactiver, encore et chaque jour davantage, un espace culturel ouvert toute l’an‐ née, enrichir le site web régulièrement actualisé, et continuer à dispenser des cours de langues ainsi que des ateliers de danse et de cuisine. Et garder, pour chaque automne, le temps fort des festivals littéraire et de cinéma documentaire. Nous avons déjà les dates, le thème, le visuel et la programmation, une année d’anticipation qui nous assure une meilleure préparation des rencon‐ tres et des projections. Januario ESPINOSA Un espace latinos La revue en français, Espaces Latinos, est éditée par l’association Nouveaux Espaces Latino‐amé‐ ricains créée à Lyon par Januario Espinosa et Olga Barry – deux réfugiés venus du Chili –, depuis septembre 1984, dans le but de promouvoir les sociétés et cultures d’ Amérique latine dans toute leur pluralité auprès d’un public francophone. Depuis sa création, elle n’a jamais cessé de paraître et de diversifier ses activités. Elle est animée par une équipe pluridisciplinaire qui commente et analyse l’actualité latino‐américaine, notamment à travers des dossiers thématiques. Aujourd’hui, elle est distribuée dans toute la France et son format s’est développé, enrichi, et vise un public de plus en plus large. Avec le soutien de la municipalité de Lyon, l’association loi de 1901, s’est lancée dans une poli‐ tique de manifestations culturelles. Ainsi, en 2002, elle organisait “Mémoires d’exil”, manifestation commémorant la fin des dictatures latino‐américaines dans les années 1970‐1980, Lyon étant alors une terre d’asile pour les exilés. Devant le succès rencontré par cette manifestation, l’asso‐ ciation a créé la même année Belles Latinas. Cette manifestation repose sur l’organisation de ren‐ contres entre des auteurs latino‐américains et les lecteurs francophones. En 2007, une nouvelle manifestation culturelle voyait le jour, Documental. Ce festival se présente sous la forme de ren‐ contres autour de films documentaires sur l’ Amérique latine. Il repose sur l’organisation de soi‐ rées “projection débat”. Et pour fin avril 2013, Espaces Latinos, avec le concours de l’Institut Français prépare dans le Cône Sud les Bellas Francesas, des rencontres entre écrivains français et latino‐américains déjà venus en France aux Belles Latinas… DIRECTION : Januario ESPINOSA – DIRECTRICE ADJOINTE : Olga BARRY ‐ ÉQUIPE DE PILOTAGE : Anne‐Claire HUBY, Christian ROINAT, Henri LAVERNY, Françoise et Michel DUBUIS, Alain LIATARD (Documental﴿, Marián SEMILLA‐DURÁN, Alain SAND, Mauricio BARRY‐ESPINOSA, Boris CHASSAING, Chloé GIMENEZ... CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION NOUVEAUX ESPACES LATINO‐AMÉRICAINS (loi 1901 ‐ AG septembre 2013﴿ : Januario ESPINOSA (Président﴿, Anne‐Claire HUBY (Secrétaire générale﴿, Alain SAND (Trésorier﴿, Alain LIATARD, Christian ROINAT, Michel SÉRUZIER, Mauricio ESPINOSA‐BARRY, Françoise DUBUIS, Marián SEMILLA DURÁN, Enrique SANCHEZ, Théo ALBARRACÍN, Thierry LESPRIT. CONSEIL LITTÉRAIRE : Karim BENMILOUD (Univ. Montpellier﴿, Sylvie BOUFFARTIGUE (Univ. Chambéry Savoie﴿, Raúl CAPLAN (Univ. Angers﴿, Maria da Conceição COELHO‐FERREIRA (Univ. Lumière Lyon 2﴿, Rodrigo DÍAZ (Libraire et éditeur à Genève﴿, Anne‐Claire HUBY (Éditrice﴿, Anne HUSSON (Maison de l’ Amérique latine de Paris﴿, Fatiha IDMHAND (Univ. Littoral Côte d'Opale﴿, Jean‐Marie LASSUS (Univ. de Nantes﴿, Henri LAVERNY (Rectorat de Lyon﴿, Maria Eugenia MEDEIROS (Univ. Lumière Lyon 2﴿, Florence OLIVIER (Univ. Paris 3﴿, Nestor PONCE (Univ. Rennes 2﴿, Christian ROINAT (Univ. Jean‐Monnet Saint‐ Étienne﴿, Marián SEMILLA‐DURÁN (Univ. Lumière Lyon 2﴿, Antoine VENTURA (Univ. Bordeaux﴿. SUPPORT GRAPHIQUE ET WEB : Alejandra ESPINOSA‐BARRY et Mathieu BERTRAND. Partenaires 2014 en cours... Ministère de la Culture – Centre National du Livre (CNL – Vie littéraire﴿, Direction Régionale des Affaires Culturelles – Ministère des Affaires Etrangères – Institut Français – L'Acsé ‐ Cohésion Sociale – Ambassades de France au Chili, en Argentine, en Uruguay – Rectorats de Besançon, Lyon, Marseille et Paris – Ambassades du Brésil, du Chili, du Mexique, de la Colombie, du Nicaragua, – Fondation de France – Fondation Alliance Française – . Région Rhône–Alpes – Conseil Général du Rhône – Ville de Lyon, délégation Affaires culturelles et aux événements et rayonnement international – AmphiOpéra de Lyon – Bibliothèque municipale de Lyon – Centre d’Histoire de la Resistance et de la Déportation de Lyon – Théâtre des Célestins – Théâtre de Saint‐Priest – Nouveau Théâtre du Huitième, Sylvie Mongin ‐ Instituto Cervantes de Lyon – Ville de Saint–Étienne, Université Jean Monet, Médiathèques, Foire du Livre – Ville de Saint‐Priest, Médiathèques et Théâtre – Ville de Vienne, Bibliothèque Trente et Librairie Lucioles – Médiathèque de Villefranche‐sur‐Saône – Ville de Villeurbanne, Maison du livre, de l’image et du son, Le Rize, Cinéma Le Zola – Ville de Neuville sur Saône, Médiathèque – Ville de Roanne, Mediathèques, Librairies – Ville de Valence, Médiathèques – Ville de Saint‐Chamond, Médiathèques. Universités Lumière Lyon 2, Rennes 2 – Nantes – Angers – Poitiers – ENS Lyon – École Central, Lille 3...(...﴿ Autres régions : Maison de l’ Amérique latine de Paris – Horizontes del Sur, Marseille – Ville de Biarritz, Médiathèque de Biarritz, “Entrez Lire ‐ Passa Porta” – Bruxelles – Association – Avignon ‐ Contraluz﴿, Éditions Albatros – Genève. Librairies partenaires pressenties : Ouvrir l'Oeil (Lyon﴿ – Albatros (Genève Suisse﴿ – Coiffard (Nantes﴿ – Contact (Angers﴿ – Elkar (Bayonne﴿ – Palimpseste (Paris﴿ – Internationale VO (Lille﴿ – Lucioles (Vienne﴿ – L'une & l’autre (Saint–Étienne﴿ – La maison jaune (Neuville sur Saône﴿ – Mayol (Roanne﴿ – La Mémoire du Monde (Avignon﴿ – Notre temps (Valence﴿ – À Titre d’Aile (Lyon﴿... Maison d’éditions des auteurs invités en cours de validation (...﴿ Partenaires privés : Arvel Voyages – Casden Banque Populaire – Valrhona – Filmar à Genève – Fondation Cartier – Fondation de France – Autres fondations en cours... Médias : Books – La Quinzaine Littéraire – Causette – Le Matricule des Anges – Transfuge... MAJ au 15 décembre 2013 Sergio ÁLVAREZ (Colombie﴿ Sergio Alvarez est un écrivain et journaliste colombien, né en 1965 à Bogota. Il vit actuellement à Barcelone. Après avoir travaillé comme scénariste pour la télévision, le cinéma et la publicité, il publie son premier roman, La lectora, qui sera primé et traduit en plusieurs langues avant d’être adaptée à la télévision et bientôt au cinéma. Pour écrire 35 morts, il a consacré une dizaine d'années à une recherche conséquente sur l'histoire et le milieu de la drogue en Colombie. Roman haletant où s’entrecroisent confessions et monologues au gré de l’actualité terrifiante de la Colombie, 35 Morts parcourt Depuis la naissance du protagoniste, en Colombie, jusqu’au dernier rebondissement, à Madrid, nous le suivons dans des aventures toutes plus réelles les unes que les autres : combats politiques, enlèvements, répressions, massacres, coups de filets... Un souffle d’écriture, un torrent où se mêlent mille voix qui hurlent leur volonté de vivre. Un univers de violence où les « mâles » sont fleur‐bleue, pleurent d’amour et rivalisent de machisme, où les « gonzesses » espèrent toujours rencontrer le chevalier blanc et où la guérilla, la brutalité policière et le trafic de drogue Bibliographie La lectora, Éd. RBA (2001﴿. 250 p. Mapaná, Éd. Alfaguara (2000﴿. 112 p. constituent le paysage dans lequel il faut parvenir à survivre. 35 Morts, Traduit de l’espagnol par Claude Bleton, Éd. Fayard 448 p., 22,90 € Edyr AUGUSTO (Brésil﴿ Né en 1954 à Belém, Edyr Augusto est journaliste, poète et dramaturge. Belém, son premier roman, a été publié dans son pays en 1998. D'autres titres ont suivi, dont Moscow (2001﴿, à paraître chez Asphalte en 2014. Très attaché à sa région, l'État de Pará au nord du Brésil, il y ancre tous ses récits. Johnny, célèbre coiffeur de la jet‐set de Belém et habitué de la pressepeople, est retrouvé mort à son domicile, visiblement d'un arrêt cardiaque dû à une overdose. Mais le jeune inspecteur chargé de l'enquête, Gilberto Castro, trouve sur les lieux des vidéos et des photos compromettantes des ébats du défunt, impliquant des enfants... Tâchant d'en apprendre plus, Gilberto se mêle aux amis de Johnny, tous issus de la classe supérieure de Belém, et commence à soupçonner que Bibliographie: la mort du coiffeur n'a rien d'accidentel. Malheureusement, sa rencontre Moscow, Traduit du portugais (Brésil﴿ avec l'une des proches du défunt, Selma, oiseau de nuit assoiffée de par Diniz Galhos, Éd. Asphalte 12 € A paraître en février 2014 fêtes et d'excès, risque bien de le détourner de son but et de le faire replonger dans son ancien vice, l'alcoolisme... Belém nous fait découvrir le côté sombre de la “cité des manguiers”, métropole brésilienne située à l'estuaire de l'Amazone. Trafic de drogues, proxénétisme, pédophilie, corruption : avec un réalisme cru, Edyr Augusto peint le porrait terrible d'une classe supérieure sans scrupule qui se nourrit des plus faibles. Une critique sociale rageuse portée par une écriture directe et nerveuse. Belém, de Edyr AUGUSTO Traduit du portugais par Diniz Galhos, Éd. Asphalte 251 p., 21 € Felipe BECERRA C. (Chili﴿ Felipe Becerra Calderón est né Viña del Mar au Chili en 1985. Il a fait des études de Lettres à l’université catholique de Santiago et vit aujourd’hui à Vadivia. Chiens féraux, son premier roman, a reçu au Chili le prestigieux prix Roberto Bolaño en 2006. 1980, Nord du Chili, sous la dictature de Pinochet. Les terres arides du désert d’Atacama ne sont ensemencées que par les fosses communes du régime. Rocío, ancienne étudiante en médecine, a suivi son mari, Carlos, lieutenant de police, affecté à la réserve de Huara où il n’y a rien à faire et trop à méditer. Carlos consigne dans un cahier son ennui, ses doutes et ses inquiétudes concernant l’état psychologique de sa femme. Car Rocío, elle, n’est pas seule. À la différence des autres « Blancs », elle voit les villageois andins qui fuient leur présence comme une malédiction ; elle voit les chiens retournés à l’état sauvage rôder, craintifs et affamés, autour de la déliquescence morale des oppresseurs ; et surtout elle entend ces voix d’enfants qui l’habitent, comme le remords de son ventre infécond, comme le cri vengeur d’un peuple et d’un lieu martyrisés. Chiens féraux, le premier roman de Felipe Becerra Calderón, a reçu au Chili le prestigieux prix Roberto Bolaño en 2006. Chiens Féraux. Traduit de l’espagnol par Sandy Martin et Brigitte Jensen , Éditions Anne Carrières 160 p., 18 € Doménico CHIAPPE (Venezuela﴿ Né au Pérou en en 1970, Doménico Chiappe a grandi au Venezuela, où sa famille a émigré en 1974. Il a commencé des études d’océanographie, un parcours qu’il a quitté pour s’intéresser à la communication sociale. Depuis 1992, il a travaillé pour la presse écrite, comme El Nacional au Venezuela. Depuis 2002 il vit à Madrid, où il est coordinateur de livres de photographie dans les éditions La Fábrica et il donne des cours de journalisme. En tant que romancier, il a publié une édition bilingue des livres de contes Los muros/Les murs, Párrafos sueltos et le roman multimédia Tierra de extracción. Dans les années 90, il a obtenu des prix ibéro‐américains de l’Unicef et l’agence EFE. Il a aussi dirigé le roman collectif La Huella de Cosmos. Bibliographie: Los muros / Les murs,traduit par François Monti, Éd. Albatros (édition bilingue espagnol‐français﴿ Lorsque nous parlons de murs, nous parlons de frontières. Et de la possibilité ou de l'impossibilité de les traverser. Les textes de Doménico Chiappe sont des explorations imprévisibles de tout type de frontière : la muraille qui sépare des territoires, le Détroit qui rapproche des continents, le lit, la ligne téléphonique. C'est pour cela qu'il est si pertinent que ce livre soit bilingue: il parle de la possibilité de la traduction. Bien que cela paraisse incroyable, le Détroit de Gibraltar et l'immigration africaine vers l'Espagne ne sont pas des thèmes courants dans ce pays. Je ne suis pas surpris que ce livre, qui aborde ces réalités avec intelligence, ait été écrit par quelqu'un qui se meut entre l'imaginaire américain et européen avec la lucidité du migrant. Jordi CARRIÓN Les murs, Traduit de l’espagnol par François Montis, Éd. Albatros 251 p., 21 € Marcelo DAMIANI (Argentine﴿ Né en 1969, Marcelo Damiani enseigne la littérature et la philosophie à l’université de Buenos Aires. Il est l‘auteur d’un recueil de poésie et de nombreux textes parus dans des anthologies et des revues tant latino‐ américaines qu’européennes. Plusieurs de ses romans ont été primés. Quels liens unissent le capitaine d’une équipe de joueurs d’échecs D’après l’éditeur. et une jeune femme sensuelle dont les plaisirs ne comblent pas le mégalomanes, un professeur de philosophie à qui sa sœur, redoutable femme d’affaires, confie d’étranges missions, un écrivain guetté par la paranoïa et qui doute d’avoir écrit le livre sur lequel figure son nom, une traductrice qui trahit ses amants, un critique de cinéma qui pourfend les manipulations politiques, besoin de repères ? Dans la toile d’araignée où Marcelo Damiani enserre leurs histoires singulières, tous semblent méconnaître leur proximité les uns avec les autres. Brillants, aussi touchants que spirituels, les personnages de ce chassé‐croisé sont enfermés dans leur propre vision de la réalité. Mais alors comment se rencontrer, croire à une destinée commune ? Qu’on joue, qu’on tue, qu’on trompe ou qu’on aime, ce n’est jamais que le métier de survivre… Le métier de survivre. Traduction de l’espagnol par Delphine Valentin Éditions La dernière goutte 158 p., 16 € Marcelo DAMIANI (Argentine﴿ Né en 1969, Marcelo Damiani enseigne la littérature et la philosophie à l’université de Buenos Aires. Il est l‘auteur d’un recueil de poésie et de nombreux textes parus dans des anthologies et des revues tant latino‐ américaines qu’européennes. Plusieurs de ses romans ont été primés. Quels liens unissent le capitaine d’une équipe de joueurs d’échecs D’après l’éditeur. et une jeune femme sensuelle dont les plaisirs ne comblent pas le mégalomanes, un professeur de philosophie à qui sa sœur, redoutable femme d’affaires, confie d’étranges missions, un écrivain guetté par la paranoïa et qui doute d’avoir écrit le livre sur lequel figure son nom, une traductrice qui trahit ses amants, un critique de cinéma qui pourfend les manipulations politiques, besoin de repères ? Dans la toile d’araignée où Marcelo Damiani enserre leurs histoires singulières, tous semblent méconnaître leur proximité les uns avec les autres. Brillants, aussi touchants que spirituels, les personnages de ce chassé‐croisé sont enfermés dans leur propre vision de la réalité. Mais alors comment se rencontrer, croire à une destinée commune ? Qu’on joue, qu’on tue, qu’on trompe ou qu’on aime, ce n’est jamais que le métier de survivre… Le métier de survivre. Traduction de l’espagnol par Delphine Valentin Éditions La dernière goutte 158 p., 16 € Nona FERNANDEZ (Chili﴿ Nona Fernández (Santiago, 1971﴿ actrice chilienne et co‐fondatrice de la compagnie théâtrale La Fusa, scénariste pour séries télévisée, est aussi écrivaine : dramaturge, auteur de contes et de romans. Primées à de nombreuses reprises aussi bien pour ses talents d'actrice, que pour ses séries et ses livres, en un mot une écrivaine à qui tout semble réussir ! À partir de la trouvaille accidentelle dans des poubelles d'une D’après l’éditeur. TV, dont la narratrice est l'auteure, projetée dans la salle d'attente vieille photographie, la narratrice, scénariste de feuilleton télévisé, se lance à la recherche d'un père, Fuenzalida, trop longtemps absent, et re‐construit une enfance traversée par le coup d'état de 1973 à Santiago du Chili. Mais elle est aussi confrontée à la soudaine perte de conscience de son fils Cosme hospitalisé dans l'urgence. Histoires qui à leur tour trouvent un écho dans une série de l'hôpital. Une fiction à la construction aussi étonnante que captivante, capable de tisser l'histoire politique chilienne récente, les archives de cas réels de la répression, l'écriture d'une série tv, la mystérieuse maladie d'un enfant et des éléments biographiques propres à l'auteur. Fuenzalida. Traduction de l’espagnol par Anne‐Claire Huby Éditions Zinnia 200 p., 16 € Nona FERNANDEZ (Chili﴿ Nona Fernández (Santiago, 1971﴿ actrice chilienne et co‐fondatrice de la compagnie théâtrale La Fusa, scénariste pour séries télévisée, est aussi écrivaine : dramaturge, auteur de contes et de romans. Primées à de nombreuses reprises aussi bien pour ses talents d'actrice, que pour ses séries et ses livres, en un mot une écrivaine à qui tout semble réussir ! À partir de la trouvaille accidentelle dans des poubelles d'une D’après l’éditeur. TV, dont la narratrice est l'auteure, projetée dans la salle d'attente vieille photographie, la narratrice, scénariste de feuilleton télévisé, se lance à la recherche d'un père, Fuenzalida, trop longtemps absent, et re‐construit une enfance traversée par le coup d'état de 1973 à Santiago du Chili. Mais elle est aussi confrontée à la soudaine perte de conscience de son fils Cosme hospitalisé dans l'urgence. Histoires qui à leur tour trouvent un écho dans une série de l'hôpital. Une fiction à la construction aussi étonnante que captivante, capable de tisser l'histoire politique chilienne récente, les archives de cas réels de la répression, l'écriture d'une série tv, la mystérieuse maladie d'un enfant et des éléments biographiques propres à l'auteur. Fuenzalida. Traduction de l’espagnol par Anne‐Claire Huby Éditions Zinnia 200 p., 16 € Yuri HERRERA (Méxique﴿ Yuri Herrera est né en 1970 à Actopan, au Mexique. Il étudie les sciences politiques à la UNAM de México, et la création littéraire à l’Université du Texas. Il est docteur en Langue et Littérature Hispaniques de l’Université de Californie et éditeur de la revue El Perro. Son premier roman, Trabajo del reino, a reçu en 2003 le Premio Binacional de Novela joven Border of Words, prix littéraire qui le place au rang des jeunes auteurs latino‐ américains les plus prometteurs; et son second roman Señales que precederán el fin del mundo est la confirmation de son talent. En 2011, son œuvre a été traduite en plus de cinq langues en Europe. Herrera est aussi l’auteur de contes, d’articles et d’essais dans de grands journaux d’Amérique latine. Bibliographie Les Travaux du Royaume, Traduit de l'espagnol par Laura Alcoba, Collection Du monde entier, Éd. Gallimard, 128 p., 13,50 € C’est sans aucun doute l’une des nouvelles les plus singulières de ce siècle. Yuri Herrera crée son propre Mexique au travers d’histoires et de légendes actuelles et passées. On retrouve un subtile mélange entre la mythologie et les cultures pré‐ colombiennes. Deux pages suffisent à nous emporter dans ce voyage qu’effectue Marine à la recherche de son frère. Signes qui précèderont la fin du monde de Yuri Herrera Traduit de l’espagnol par Laura Alcoba, édition Gallimard 400 p., 22,50 € Juan Carlos MÉNDEZ GUÉDEZ (Vénézuela﴿ Juan Carlos Méndez Guédez (Barquisimeto, 1967﴿ réside actuellement à Madrid, ville qu'il a choisi d'habiter après avoir quitté son Venezuela natal pour suivre un doctorat en Littérature hispano‐ américaine à l'université de Salamanque. Trois personnages aussi différents que possible, par le fait d'un Son œuvre d'écrivain des deux continents, primée à plusieurs reprises, compte aujourd'hui plus d'une quinzaine de romans, livres de contes et de nouvelles qui abordent les thèmes du déracinement, de l'éloignement, de l'amour dans une prose imprégnée de lectures péninsulaires et hispano‐américaines. compatriote, jeune homme exilé avec sa famille à la suite d'une D’après l’éditeur. le cynisme et le rire féroce le disputent à la tendresse et à Bibliographie hasard que seule une fiction rondement menée sait construire, voient leurs destins soudain liés, dans une Madrid très actuelle. Henry, écrivain hispano‐américain en quête acharnée de la Grande Œeuvre, ne parvient pas à écrire. Simao, son cascade de déboires économiques, est à la recherche désespérée d'un emploi. Et Alejandro, brillant entrepreneur canarien, est taraudé par le désir de se libérer de sa tendre épouse. Comment leurs vies vont‐elles se retrouver imbriquées dans une histoire commune trépidante et cocasse dans laquelle l'humanité ? Un roman qui aborde avec une grande sensibilité et beaucoup d'humour la question du déracinement, de l'amour, La Ville de sable, Traduit de l’espagnol par Adélaïde de Chatellus, Éd. Albatros (2011﴿, 185p., 12E€ et la possibilité de se réinventer une vie. Chulapos Mambo. Traduction de l’espagnol par Nicole Rochaix Éditions Zinnia 200 p., 20 € Néstor PONCE (Argentine﴿ Né à La Plata en 1955 Néstor Ponce réside en France depuis 1979. Actuellement, il est professeur en littératures et civilisations hispano‐ américaines à l'université de Rennes‐II, où il dirige la revue électronique Amerika et l'unité de recherche Interlangues: Mémoires, Identités, Territoires. N. Ponce a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres le 17 janvier 2013, par la ministre de l'éducation et de la culture et a été désigné en février 2013 représentant en France de la Chaire Extraordinaire Juan Rulfo (Fondation Juan Rulfo‐ Université Nationale Autonome de Mexico﴿. Son roman La bestia de las diagonales a été finaliste du Prix Planeta en Argentine en1999 et il a été le le premier finaliste du prix de roman "Medellín Negro 2013" en Colombie pour son roman Toda la ceguera del mundo. Bibliographie Sous la pierre mouvante, traduit par Claude Bleton, Photographies de Pablo Añeli, Éd. La Bec en l’Air (2010﴿ 72 p., 14,50 € Peu avant sa mort, Jorge Semprun demandait, à propos des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale, “que les écrivains s'emparent de la mémoire de la mort, sinon elle n'existerait plus... qu'ils parlent pour tous ceux qui désormais ne pourront plus témoigner de la mémoire européenne de la résistance et de la souffrance“. C'est précisément ce que fait Nestor Ponce pour l'Argentine, assignant à chacun des quarante‐cinq poèmes de Desapariencia no engaña (Désapparences﴿ une date et un lieu, c'est‐à‐dire un des centres de détention clandestins de la dernière dictature militaire. Il prend ainsi en charge la mémoire de ses compagnons disparus, compagnons non nommés, ces quelque trente mille dont le général Videla bafouillait ‐ en se déclarant avec un parfait cynisme apôtre des droits de l'homme et de la liberté ‐ qu'ils “étaient inconnus puisque disparus ... Sans identité : ni morts ni vifs, puisque disparus ...” (Extrait de la postface﴿ Désapparecences, Traduit de l’espagnol par Monique Roumette, Illustrations de Guillermo Núñez Éd. les Hauts‐Fonds de Brest 104 p., 17 € Sergio RAMÍREZ (Nicaragua﴿ Né au Nicaragua en 1942. Après des études en Allemagne, il abandonne sa carrière littéraire pour s’engager aux côtés de la révolution sandiniste et devient membre de l’Assemblée nationale, puis vice‐président du premier gouvernement élu en 1984. Journaliste, essayiste, professeur d’université, il a publié de nombreux romans, dont Châtiment divin et Le Bal des masques. D’après l’éditeur. La Vierge de Fatima entre dans Managua, au son d’un orchestre de chicheros, escortée par les officiers de la police nicaraguayenne. L’inspecteur Morales regarde la scène de son bureau de la Plaza del Sol. Il est chargé d’enquêter sur un yacht abandonné à Laguna de Perlas, sans doute une histoire de narcos, et pas des moindres. Flanqué d’un lieutenant cynique et d’une ex‐guérillera coriace devenue femme de ménage, il traque les coupables avec sa Lada bleue et son P38 sur fond de chaos social et politique. Il pleut sur Managua. Traduction de l’espagnol par Roland Faye Éditions Métaillé 272 p., 19 € Bernardo TORO (Chili﴿ Bernardo Toro est né à Santiago du Chili en 1964, au sein d'une famille de gauche. Jeune joueur d'échecs, Bernardo Toro a représenté son pays dans plusieurs compétitions internationales. Après avoir entamé des études de médecine à l'Université du Chili, il décide de quitter son pays pour fuir le "néant culturel qui sévit sous la dictature" et "s’épanouir dans le bouillonnement littéraire parisien" et poursuit des études de lettres à Paris. En 1987, il soutient à Paris IV un mémoire de Doctorat sur l’œuvre de Marcel Proust. Bernardo livrera dans son prochain roman Qui d’autre à part Depuis, il travaille comme professeur de français dans la région parisienne. Il a été directeur de la revue Lieux extrêmes et dirige actuellement la revue Rue Saint Ambroise, publication trimestrielle consacrée à la fiction courte contemporaine. évoqués les années du gouvernement d’Allende (1970‐73 ) et la Bibliographie De fils à fils, traduit de l’espagnol (Argentine﴿ par Claude Bleton, Éd. Stock. (2010﴿, 256 p., 18,80 € Contretemps, Éd. Les Petits Matins (2006﴿, 360 p., 20 € nous le récit de Luz, une jeune militante socialiste des années 70 au Chili, de son combat social mais surtout de "l’aspect lumineux", dit‐il de ces années 70, avant Pinochet, encore insouciantes et éprises de liberté, avant de devenir tragiques. “Mon projet littéraire s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion sur la littérature en prise avec la mémoire historique déjà entamé avec mon premier roman Contretemps qui traitait de l’exil chilien en France. Je me propose d’écrire un roman librement inspiré de la vie d’une militante socialiste morte à l’âge de vingt ans, où seront répression militaire de Pinochet ( à partir de 1973 ).” Qui d’autre à part nous?, Édition en cours Antonio UNGAR (Colombie﴿ Né en 1974 à Bogotá, Antonio Ungar signe ici son troisième roman avec Trois cercueils blancs qui a été récompensé par le Prix Herralde en Espagne et a été finaliste pour le prix Romulo Gallegos. Il est à ce jour traduit en six langues. D’après l’éditeur. Bibliographie José Cantoná, être grotesque et dérisoire entretenu par son vieux père, n’a rien d’un héros. Mais l’assassinat de Pedro Akira, leader de l’opposition au régime dictatorial du président de la République du Miranda, le très minuscule Don Tomás Del Pito, va changer son destin. Sosie parfait du charismatique Akira, le voilà convaincu de se mettre dans la peau du héros, dont la mort n’a pas été rendue publique, afin de jeter à bas le régime pitiste. Les oreilles du loup; Traduit de l’espagnol par Robert Amutio; Éd. Les allusifs (2008﴿, 132 p., 14€ Que se passe‐t‐il quand il tombe amoureux de sa belle et silencieuse infirmière, Ada ? Qu’arrive‐t‐il à un imposteur qui peu à peu incarne le personnage qu’il joue ? Pourchassé par ses ennemis (les tueurs de Del Pito, les militaires, les narcotrafiquants, les escadrons de la mort﴿ et trahi par ses amis, le faux Akira prend la fuite avec sa belle. Dès lors, le roman avec ses épisodes hilarants se transforme en un thriller effréné, où la mort guette à chaque instant. Satire violente de certains régimes latino‐américains, Trois cercueils blancs est porté par une voix sauvage et imprévisible. Trois cercueils blancs. Traduit de l’espagnol par Robert Amutio Éditions Noir sur blanc 312 p., 18 € Diego VECCHIO (Argentine﴿ Diego Vecchio est né à Buenos Aires en 1969 et réside à Paris depuis 1992. Après des études à l’Université de Buenos Aires, il soutient en 2001 une thèse de doctorat sur l’oeuvre de Macedonio Fernàndez à l’Université Paris VIII. Il est l’auteur de Historia Calamitatum (roman, 2000﴿ et d’Egocidios : Macedonio Fernàndez y la liquidacion del yo (essai, 2003﴿. Son recueil de nouvelles Microbios est paru en 2006 dans la collection “Ficciones” chez Beatriz Viterbo Editora et vient d’être traduit en français. Bibliographie Ours, Traduit de l’espagnol (Argentine﴿ par Stéphanie Decante, Éd. l’Arbre Vengeur (2013﴿ 144 p., 12 € Du mal d’un écrivain peut surgir l’histoire la plus sublime, de la souffrance d’un de ses protagonistes le personnage le plus singulier. Certains livres sont ainsi les géniaux effets collatéraux de douleurs inavouables, démangeaisons secrètes, virus pervers et autres pathologies. Diego Vecchio, jeune et brillant auteur argentin en parfaite santé, l’a bien compris et a entrepris, dans cette anthologie imaginaire de corps aux prises avec l’ennemi intérieur, de nous exposer neuf cas cliniques, sorte de vade‐mecum de maladies produites par la littérature. Fantastique et réalisme s’y conjuguent pour nous offrir un vertigineux et hilarant voyage, remède souverain contre l’ennui. À lire sans ordonnance et sans retard. Microbes, Traduit de l’espagnol par Denis Amutio, éditions l’Arbre Vengeur 208 p.,15 € Diego ZUÑIGA (Chili﴿ Ecrivain et journaliste chilien, Diego Zúñiga a publié autant de nouvelles que de romans. Il a gagné des prix tels que le Roberto Bolaño de 2008. Zúñiga est également collaborateur et rédacteur pour plusieurs magazines culturelles. Camanchaca est la première oeuvre de l’auteur. Résumé pas enore disponible. Camanchaca. Traduction de l’espagnol en cours par Robert Amutio Éditions Christian Bourgeois