Chili - Espaces Latinos

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Chili - Espaces Latinos
PRÉSENTATION
R
(RE) LIRE
epartir à nouveau ? Repenser ? Relire… Sûrement. D'abord nos vies, nos
parcours, nos pensées, nos idées, nos convictions, nos places dans la
société, celle du temps de crise, des difficultés, de nos singularités, de nos
identités, de nos parcours… de nos envies ou pas de partage, d'écoute, d'entre‐
aide… Les temps restent en crise, depuis un moment déjà, et nous devons
réécrire nos projets. Temps difficiles et durs. Et il faut créer, recréer, rebâtir, repartir
encore.
Et la relecture de nos parcours nous invite à innover, rénover encore pour mieux
atteindre nos objectifs, qui sont d'intéresser des publics à nos animations litté‐
raires et cinématographiques. Nous devons toujours chercher du neuf. Repartir.
Relancer. Refaire. Revoir…
Voilà donc les perspectives que nous proposons pour 2014, année de nos trente
ans de parcours de vie associative. Depuis notre inscription au journal officiel en
août 1984, nous avons toujours su dynamiser, avec force et persévérance, la
médiatisation des mondes, ceux du Sud, un peu cachés, un peu opaques, pleins
de poncifs et clichés qui s'éloignent trop souvent des réalités. L'Amérique latine
fait partie intégrante de ces mondes du Sud et gagnerait à être mieux connue de
tous.
La littérature, la musique, les images par le cinéma documentaire, sont les meil‐
leurs moyens pour faire connaître la diversité, la pluralité et les richesses des cul‐
tures latino‐américaines. Encore du neuf pour faire connaître mieux et plus. Faire
connaître au‐delà de nous‐mêmes, de nos proches.... Ces cultures ont besoin de
se rencontrer avec celle d'ici pour établir un dialogue culturel véritable et authen‐
tique.
Januario ESPINOSA
Relire encore
Afin de promouvoir la diversité des littératures latino‐américaines encore
trop méconnue des lecteurs francophones et d’offrir une visibilité au travail
des éditeurs, nous nous lançons à la recherche de
nouvelles formes d’animation...
>> LECTURES : Faire connaître les littératures latino‐américaines maintenant que le temps du
réalisme magique est révolu. Il nous faut lire chaque auteur, chaque littérature et découvrir leur
diversité et richesse. Et les rencontres accompagnées de lectures faites par des comédiens favo‐
risent la découverte et l'envie de lire encore.
>> SYNERGIES : Des rencontres littéraires itinérantes en lien avec d’autres manifestations. Des
mutualisations de ressources pour enrichir au mieux les rencontres qui doivent devenir de vérita‐
bles spectacles des lettres. Les partenariats avec des compagnies théâtrales sont des pistes à
explorer de même que les liens avec des écoles de théâtre.
>> DIALOGUES : Des “café‐lectures”: moments de lecture mais ausi d’échanges entre les
auteurs et le public autour d’un verre ou d’une tasse (soutien des chocolatiers ou des spécialités
latino‐américaines﴿... Des rencontres et débats avec les clubs de lecteurs des médiathèques (voire
des maisons de retraite, hôpitaux, prisons﴿ et des libraires partenaires.
>> ÉDUCATION ET DÉCOUVERTE : Des rencontres préparées dans le cadre scolaire, avec les
lycées désireux de s’associer à la manifestation, accompagnées d'une invitation à participer acti‐
vement, en français ou en espagnol, aux événements « hors les murs du lycée », de manière
ciblée.
>> LECTURES EN MUSIQUE ET EN IMAGE : Des lectures plus nombreuses réalisées par des
comédiens et musiciens en présence des auteurs, en transposant le concept de l’AmphiOpéra de
Lyon dans d’autres lieux… Mais également le souci d’associer texte, image et musique afin de ren‐
dre les présentations d’œuvres plus ludiques et plus attractives.
>> ÉCRIVAINS CHEZ VOUS : Des résidences d’écrivains dans des villes partenaires ayant la
possibilité d’héberger des auteurs pour une durée d’une à trois semaines.
>> AUTOUR DE BELLES : Des concerts, des représentations théâtrales et expositions autour
des manifestations littéraires pour rendre compte d’une approche globale des cultures latino‐
américaines contemporaines… Des expositions d’artistes latino‐américains (photos et tableaux﴿,
des dégustations et apéros festifs.
Les écrivains invités en 2014
ÁLVAREZ, Sergio
(Colombie)
35 Morts,
AUGUSTO, Edyr
(Brésil)
Belém,
Traduit de l’espagnol (Colombie)
par Claude Bleton,
Éd. Fayard
448 p., 22,90 €
Traduit du portugais (Brésil)
par Diniz Galhos,
Éd. Asphalte
251 p., 21 €
www.fayard.fr
www.asphalte-editions.com
BECERRA CALDERÓN Felipe
(Chili)
Chiens féraux,
DAMIANI, Marcelo
(Argentine)
Le métier de survivre,
Traduit de l’espagnol (Chili) par
Sandy Martin et Brigitte Jensen,
Éd. Anne Carrière
160 p., 18 €
Traduit de l’espagnol (Argentine)
par Delphine Valentin,
Éd. La dernière goutte
158 p., 16 €
www.anne-carriere.fr
www.ladernieregoutte.fr
ÉNARD, Mathias
(France)
Tout sera oublié
FERNÁNDEZ, Nona
(Chili)
Fuenzalida
Éd. Actes Sud
144 p., 24 € – (Roman graphique)
Traduit de l’espagnol (Chili)
par Anne-Claire Huby,
Éd. Zinnia (Lyon)
200 p., 16 € – (Parution mai 2014)
www.actes-sud.fr
www.zinniaeditions.com
FERRARI, Jérôme
(France)
Le Sermon sur la chute
de Rome
Éd. Actes-Sud
208 p., 8 € (Col. Babel)
www.actes-sud.fr
MÉNDEZ GUÉDEZ, Juan-Carlos
(Vénézuela)
Mambo Canaille
Traduit de l’espagnol (Venezuela)
par Nicole Rochaix,
Éd. Zinnia (Lyon)
200 p., 20 € - (Parution avril 2014)
www.zinniaeditions.com
Les écrivains invités en 2014
PONCE, Néstor
(Argentine)
Désapparecences,
RAMÍREZ, Sergio
(Nicaragua)
Il pleut sur Managua,
Traduit de l’espagnol (Argentine)
par Monique Roumette
Éd. les Hauts-Fonds de Brest
104 p., 17 €
Traduit de l’espagnol (Nicaragua)
par Roland Faye,
Éd. Métailié
272 p., 19 €
www.leshauts-fonds.fr
www.editions-metailie.com
TORO, Bernardo
(Chili)
Qui d’autre à part nous ?
UNGAR, Antonio
(Colombie)
Trois cercueils blancs,
Éd. en cours
Traduit de l’espagnol (Colombie)
par Robert Amutio,
Éd. Noir sur Blanc
312 p., 18 €
www.leseditionsnoirsurblanc.fr
VECCHIO, Diego
(Argentine)
Microbes,
ZUÑIGA, Diego
(Chili)
Camanchaca,
Traduit de l’espagnol (Argentine)
par Denis Amutio,
Éd. l’Arbre Vengeur
208 p.,15 €
Traduction de l’espagnol (Chili)
par Robert Amutio en cours,
Éd. Christian Bourgois
www.arbre-vengeur.fr
www.christianbourgois-editeur.com
Écrivains déjà venus...
BELLES LATINAS 2013
Laura ALCOBA – Argentine
Sara BERTRAND – Chili
Doménico CHIAPPE – Venezuela
Louis‐Philippe DALEMBERT – Haïti
Lancelot HAMELIN – France
Saúl IBARGOYEN – Uruguay
Alicia KOZAMEH – Argentine
Jean‐Yves LOUDE – France
Ana Paula MAIA – Brésil
Martín MUCHA – Pérou
Carlos SALEM – Argentine
Jaime Adolfo SANDOVAL – Mexique
Leonardo SANHUEZA – Chili
Edney SILVESTRE – Brésil
Jordi SOLER – Mexique
Iván THAYS – Pérou
BELLES LATINAS 2012
Eugenia ALMEIDA – Argentine
Alberto BARRERA T. – Venezuela
Pino CACUCCI – Italie
Jean‐Paul DUVIOLS – France
Guillermo FADANELLI – Mexique
Walter GARIB – Chili
Rafael GUMUCIO – Chili
Eduardo LAUREIRO – Uruguay
Carlos LISCANO – Uruguay
Eduardo MANET – Cuba
Matías NÉSPOLO – Argentine
Véronique OVALDÉ – France
Ángel PARRA – Chili
Jéronime PASTEUR – France
Carmen POSADAS – Uruguay
Sara ROSENBERG – Argentine
Luiz RUFFATO – Brésil
Karla SUÁREZ – Cuba
Bernardo TORO – Chili
Lucas VARELA – Argentine
Juan Pablo VILLALOBOS – Mexique
Alejandro ZAMBRA – Chili
Écrivains déjà venus...
BELLES LATINAS 2011
Alejandra COSTAMAGNA – Chili –
Vilma FUENTES – Mexique
Carlos GAMERRO – Argentine
Gustavo GUERRERO – Venezuela
Eduardo HALFÓN – Équateur
Alicia KOZAMEH – Argentine –
Adriana LISBOA – Brésil
Ana Maria MACHADO – Brésil
Marcos MALAVIA – Bolivie
Jorge MARCHANT LISCANO – Chili
J. C. MÉNDEZ GUÉDEZ – Venezuela
Andrés NEUMAN – Argentine
Eduardo Antonio PARRA – Mexique
Claudia PIÑEIRO – Argentine
Mauricio ROSENCOF – Uruguay
Teresa RUIZ ROSAS – Pérou
Alberto RUY SÁNCHEZ – Mexique
David TOSCANA – Mexique
Pablo URBANYI – Argentine
Verónica VEGA – Cuba
Sergio ZAMORA – Chili
BELLES LATINAS 2010
Eduardo BELGRANO R. – Argentine
Sergio GONZÁLEZ – Mexique
Carla GUELFENBEIN – Chili
Martín KOHAN – Argentine
Carlos LISCANO – Uruguay
Francisco MENDEZ – Guatemala
Olga PINILLA – Panamá
Néstor PONCE – Argentine
Santiago RONCAGLIOLO – Pérou
Alain ROUQUIÉ – France
Moacyr SCLIAR – Brésil
Enrique SERNA – Mexique
Ricardo SUMALAVIA – Pérou
David TOSCANA – Mexique
Bernardo TORO – Chili
Amir VALLE – Cuba
Gabriela WIENER – Pérou
Edgar MORIN – France
BELLES LATINAS 2009
Roberto AMPUERO – Chili
Luisa BALLESTEROS – Colombie
Eduardo BERTI – Argentine
Carmen BOULLOSA – Mexique
Antonio CABALLERO – Colombie
Guiomar DE GRAMMONT Brésil
Alicia DUJOVNE ORTIZ – Argentine
Wendy GUERRA – Cuba
Mauricio HASBÚN – Chili
Pedro MAIRAL – Argentine
Ernesto MALLO – Argentine
José MUÑOZ – Argentine
Carmen POSADAS – Uruguay
Juan Manuel ROCA – Colombie
Carlos SALEM – Argentine
Ana María SHUA – Argentine
Cristovão TEZZA – Brésil
Alejandro ZAMBRA – Chili
BELLES LATINAS 2008
Eugenia ALMEIDA – Argentine
Erick DE ARMAS – Cuba
Gloria Cecilia DÍAZ – Colombie
Guillermo FADANELLI – Mexique
Vilma FUENTES – Mexique
Nora HERMAN – Argentine
Susana LASTRETO – Argentine
Marcos MALAVIA – Bolivie
Fabrizio MEJIA MADRID – Mexique
Maria Valéria REZENDE – Brésil
Antonio SARABIA – Mexique
Antonio SKARMETA – Chili
Jordi SOLER – Mexique
Karla SUÁREZ – Cuba
Sami TCHAK – Togo
Juan Gabriel VÁSQUEZ – Colombie
Pierre KALFON – France
BELLES LATINAS 2007
Laura ALCOBA – Argentine
Alonso CUETO – Pérou
Sergio GONZÁLEZ – Mexique
Écrivains déjà venus...
Ramón GRIFFERO – Chili
María LONDON – Chili
Eduardo MANET – Cuba
Guillermo MARTÍNEZ – Argentine
Rafael MENJÍVAR – El Salvador
Mayra MONTERO – Cuba
Nestor PONCE – Argentine
Patricia RODRÍGUEZ – Mexique
Ana Helena ROSSI – Brésil
Luiz RUFFATO – Brésil
Jordi SOLER – Mexique
Bernardo TORO – Chili
Zoé VALDÉS – Cuba
Jean–Paul DELFINO – France
BELLES LATINAS 2006
Cesar AIRA – Argentine
Silvia BARON S. – Argentine
Ramón DÍAZ–ETEROVIC – Chili
Telmo HERRERA – Équateur
Carlos LISCANO – Uruguay
Alan PAULS – Argentine
Nélida PIÑON – Brésil
Carmen POSADAS – Uruguay
Rodrigo REY ROSA – Guatemala
Aconcha SANZ – Cuba
Yasmina TRABOULSI – Brésil
BELLES LATINAS 2005
Marcus ACCIOLY – Brésil
José ALMINO – Brésil
Davi ARRIGUCCI JR – Brésil
Amilcar BETTEGA – Brésil
Leopoldo BRIZUELA – Argentine
Grecia CÁCERES – Pérou
Modesto CARONE – Brésil
Horacio CASTELLANOS – El Salvador
Mauricio ELECTORAT – Chili
Abilio ESTÉVEZ – Cuba
Jorge FRANCO – Colombie
Silvia LARRAÑAGA – Uruguay
Paulo LINS – Brésil
Adriana LUNARDI – Brésil
Ana María MACHADO – Brésil
Betty MINDLIN – Brésil
Rodrigo SOTO – Costa Rica
eJean SOUBLIN – France
BELLES LATINAS 2004
Bernardo CARVALHO – Brésil
Pablo De SANTIS – Argentine
Rocío DURÁN BARBA – Équateur
Leonardo PADURA – Cuba
Eduardo PLAZA OÑATE – Chili
Ángel PARRA – Chili
Luis Fernando VERISSIMO – Brésil
Patrick DEVILLE – France
BELLES LATINAS 2003
Eduardo BERTI – Argentine
Alicia DUJOVNE–ORTIZ – Argentine
Roberto GAC – Chili
Milton HATOUM – Brésil
Jorge NAJAR – Pérou
Elena PONIATOWSKA – Mexique
Jorge VOLPI – Mexique
BELLES LATINAS 2002
Luisa BALLESTEROS – Colombie
Arnaldo CALVEYRA – Argentine
Vilma FUENTES – Mexique
Eduardo MANET – Cuba
Enrique MEDINA – Argentine
Luis MIZÓN – Chili
Elsa OSORIO – Argentine
Ignacio PADILLA – Mexique
Alfredo PITA – Pérou
Karla SUÁREZ – Cuba
2014 l'année de nos 30 ans
En août 1984 le journal officiel publiait l’annonce de la création d’une nouvelle association loi
1901 – Nouveaux espaces latino‐américains –ayant pour but de médiatiser les sociétés et cul‐
tures de l’Amérique latine auprès des francophones, par le biais d’une publication périodique dis‐
tribuée dans toute la France, moyen le plus efficace pour pérenniser ce travail de diffusion cultu‐
relle. Quelques années plus tard, le siège de cette association, implanté en région lyonnaise, est
devenu un espace culturel animé par des conférences, rencontres, formations d’étudiants, cours
de langues et de danses latino‐américaines. Il est également un lieu‐ressource ouvert à la consul‐
tation de revues, d’archives et des sources des articles édités dans la publication Espaces Latinos.
Une équipe pluridisciplinaire, composée d’une cinquantaine de personnes, toutes bénévoles, par‐
ticipe activement à la vie de cette structure associative et malgré les limitations financières, la pro‐
grammation annuelle n’a jamais été altérée et nous avons même réussi à la développer.
Afin de diversifier les animations et nos activités depuis juin 2012 nous comptons avec un conseil
d’administration composé d’une douzaine de personnes auquel s’ajoutent un conseil littéraire,
une équipe de rédaction et une équipe de visionnage pour mener à bien les réflexions concernant
les festivals annuels Belles Latinas pour la littérature et Documental pour les films documentaires.
Cependant, malgré la solide participation d’une équipe aux compétences variées, nous avons
besoin de développer nos actions et de redoubler de vigilance pour maintenir l’équilibre de nos
dépenses. Cela passe par la recherche de nouvelles recettes propres car nous restons conscients
que les subventions institutionnelles restent limitées et ne financent qu’à peine la moitié de nos
ressources financières.
En 2014, nous fêtons donc trente ans d’activités ininterrompues. Avec un fil conducteur qui reste
toujours dynamique afin de promouvoir la connaissance des mondes latino‐américains et de faci‐
liter les dialogues entre la France et l’Amérique latine. Ces trente ans, nous souhaitons les souli‐
gner et les fêter en renforçant le travail déjà fait. Nous lançons à cette occasion une nouvelle for‐
mule de notre publication en français distribuée à l’échelle nationale, désormais trimestrielle plus
thématique et copieuse.
Nous espérons réactiver, encore et chaque jour davantage, un espace culturel ouvert toute l’an‐
née, enrichir le site web régulièrement actualisé, et continuer à dispenser des cours de langues
ainsi que des ateliers de danse et de cuisine. Et garder, pour chaque automne, le temps fort des
festivals littéraire et de cinéma documentaire. Nous avons déjà les dates, le thème, le visuel et la
programmation, une année d’anticipation qui nous assure une meilleure préparation des rencon‐
tres et des projections.
Januario ESPINOSA
Un espace latinos
La revue en français, Espaces Latinos, est éditée par l’association Nouveaux Espaces Latino‐amé‐
ricains créée à Lyon par Januario Espinosa et Olga Barry – deux réfugiés venus du Chili –, depuis
septembre 1984, dans le but de promouvoir les sociétés et cultures d’ Amérique latine dans toute
leur pluralité auprès d’un public francophone. Depuis sa création, elle n’a jamais cessé de paraître
et de diversifier ses activités. Elle est animée par une équipe pluridisciplinaire qui commente et
analyse l’actualité latino‐américaine, notamment à travers des dossiers thématiques. Aujourd’hui,
elle est distribuée dans toute la France et son format s’est développé, enrichi, et vise un public de
plus en plus large.
Avec le soutien de la municipalité de Lyon, l’association loi de 1901, s’est lancée dans une poli‐
tique de manifestations culturelles. Ainsi, en 2002, elle organisait “Mémoires d’exil”, manifestation
commémorant la fin des dictatures latino‐américaines dans les années 1970‐1980, Lyon étant
alors une terre d’asile pour les exilés. Devant le succès rencontré par cette manifestation, l’asso‐
ciation a créé la même année Belles Latinas. Cette manifestation repose sur l’organisation de ren‐
contres entre des auteurs latino‐américains et les lecteurs francophones. En 2007, une nouvelle
manifestation culturelle voyait le jour, Documental. Ce festival se présente sous la forme de ren‐
contres autour de films documentaires sur l’ Amérique latine. Il repose sur l’organisation de soi‐
rées “projection débat”. Et pour fin avril 2013, Espaces Latinos, avec le concours de l’Institut
Français prépare dans le Cône Sud les Bellas Francesas, des rencontres entre écrivains français et
latino‐américains déjà venus en France aux Belles Latinas…
DIRECTION : Januario ESPINOSA – DIRECTRICE ADJOINTE : Olga BARRY ‐ ÉQUIPE DE PILOTAGE : Anne‐Claire
HUBY, Christian ROINAT, Henri LAVERNY, Françoise et Michel DUBUIS, Alain LIATARD (Documental﴿,
Marián SEMILLA‐DURÁN, Alain SAND, Mauricio BARRY‐ESPINOSA, Boris CHASSAING, Chloé
GIMENEZ...
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION NOUVEAUX ESPACES LATINO‐AMÉRICAINS (loi 1901 ‐ AG septembre
2013﴿ : Januario ESPINOSA (Président﴿, Anne‐Claire HUBY (Secrétaire générale﴿, Alain SAND (Trésorier﴿,
Alain LIATARD, Christian ROINAT, Michel SÉRUZIER, Mauricio ESPINOSA‐BARRY, Françoise DUBUIS,
Marián SEMILLA DURÁN, Enrique SANCHEZ, Théo ALBARRACÍN, Thierry LESPRIT.
CONSEIL LITTÉRAIRE : Karim BENMILOUD (Univ. Montpellier﴿, Sylvie BOUFFARTIGUE (Univ. Chambéry
Savoie﴿, Raúl CAPLAN (Univ. Angers﴿, Maria da Conceição COELHO‐FERREIRA (Univ. Lumière Lyon 2﴿,
Rodrigo DÍAZ (Libraire et éditeur à Genève﴿, Anne‐Claire HUBY (Éditrice﴿, Anne HUSSON (Maison de l’
Amérique latine de Paris﴿, Fatiha IDMHAND (Univ. Littoral Côte d'Opale﴿, Jean‐Marie LASSUS (Univ. de
Nantes﴿, Henri LAVERNY (Rectorat de Lyon﴿, Maria Eugenia MEDEIROS (Univ. Lumière Lyon 2﴿, Florence
OLIVIER (Univ. Paris 3﴿, Nestor PONCE (Univ. Rennes 2﴿, Christian ROINAT (Univ. Jean‐Monnet Saint‐
Étienne﴿, Marián SEMILLA‐DURÁN (Univ. Lumière Lyon 2﴿, Antoine VENTURA (Univ. Bordeaux﴿.
SUPPORT GRAPHIQUE ET WEB : Alejandra ESPINOSA‐BARRY et Mathieu BERTRAND.
Partenaires 2014 en cours...
Ministère de la Culture – Centre National du Livre (CNL – Vie littéraire﴿, Direction Régionale des
Affaires Culturelles – Ministère des Affaires Etrangères – Institut Français – L'Acsé ‐ Cohésion
Sociale – Ambassades de France au Chili, en Argentine, en Uruguay – Rectorats de
Besançon, Lyon, Marseille et Paris – Ambassades du Brésil, du Chili, du Mexique, de la
Colombie, du Nicaragua, – Fondation de France – Fondation Alliance Française – .
Région Rhône–Alpes – Conseil Général du Rhône – Ville de Lyon, délégation Affaires culturelles
et aux événements et rayonnement international – AmphiOpéra de Lyon – Bibliothèque
municipale de Lyon – Centre d’Histoire de la Resistance et de la Déportation de Lyon – Théâtre
des Célestins – Théâtre de Saint‐Priest – Nouveau Théâtre du Huitième, Sylvie Mongin ‐ Instituto
Cervantes de Lyon – Ville de Saint–Étienne, Université Jean Monet, Médiathèques, Foire du Livre
– Ville de Saint‐Priest, Médiathèques et Théâtre – Ville de Vienne, Bibliothèque Trente et Librairie
Lucioles – Médiathèque de Villefranche‐sur‐Saône – Ville de Villeurbanne, Maison du livre, de
l’image et du son, Le Rize, Cinéma Le Zola – Ville de Neuville sur Saône, Médiathèque – Ville de
Roanne, Mediathèques, Librairies – Ville de Valence, Médiathèques – Ville de Saint‐Chamond,
Médiathèques.
Universités Lumière Lyon 2, Rennes 2 – Nantes – Angers – Poitiers – ENS Lyon – École Central,
Lille 3...(...﴿ Autres régions : Maison de l’ Amérique latine de Paris – Horizontes del Sur,
Marseille – Ville de Biarritz, Médiathèque de Biarritz, “Entrez Lire ‐ Passa Porta” – Bruxelles –
Association – Avignon ‐ Contraluz﴿, Éditions Albatros – Genève.
Librairies partenaires pressenties : Ouvrir l'Oeil (Lyon﴿ – Albatros (Genève Suisse﴿ – Coiffard
(Nantes﴿ – Contact (Angers﴿ – Elkar (Bayonne﴿ – Palimpseste (Paris﴿ – Internationale VO (Lille﴿ –
Lucioles (Vienne﴿ – L'une & l’autre (Saint–Étienne﴿ – La maison jaune (Neuville sur Saône﴿ –
Mayol (Roanne﴿ – La Mémoire du Monde (Avignon﴿ – Notre temps (Valence﴿ – À Titre d’Aile
(Lyon﴿... Maison d’éditions des auteurs invités en cours de validation (...﴿
Partenaires privés : Arvel Voyages – Casden Banque Populaire – Valrhona – Filmar à Genève –
Fondation Cartier – Fondation de France – Autres fondations en cours...
Médias : Books – La Quinzaine Littéraire – Causette – Le Matricule des Anges – Transfuge...
MAJ au 15 décembre 2013
Sergio ÁLVAREZ
(Colombie﴿
Sergio Alvarez est un écrivain et
journaliste colombien, né en 1965 à
Bogota. Il vit actuellement à
Barcelone. Après avoir travaillé
comme scénariste pour la
télévision, le cinéma et la publicité,
il publie son premier roman, La
lectora, qui sera primé et traduit en
plusieurs langues avant d’être
adaptée à la télévision et bientôt au
cinéma.
Pour écrire 35 morts, il a consacré
une dizaine d'années à une
recherche conséquente sur
l'histoire et le milieu de la drogue
en Colombie.
Roman haletant où s’entrecroisent confessions et monologues au
gré de l’actualité terrifiante de la Colombie, 35 Morts parcourt
Depuis la naissance du protagoniste, en Colombie, jusqu’au
dernier rebondissement, à Madrid, nous le suivons dans des
aventures toutes plus réelles les unes que les autres : combats
politiques, enlèvements, répressions, massacres, coups de filets...
Un souffle d’écriture, un torrent où se mêlent mille voix qui hurlent
leur volonté de vivre. Un univers de violence où les « mâles » sont
fleur‐bleue, pleurent d’amour et rivalisent de machisme, où les
« gonzesses » espèrent toujours rencontrer le chevalier blanc et
où la guérilla, la brutalité policière et le trafic de drogue
Bibliographie
La lectora, Éd. RBA (2001﴿. 250 p.
Mapaná, Éd. Alfaguara (2000﴿. 112 p.
constituent le paysage dans lequel il faut parvenir à survivre.
35 Morts,
Traduit de l’espagnol par
Claude Bleton,
Éd. Fayard
448 p., 22,90 €
Edyr AUGUSTO
(Brésil﴿
Né en 1954 à Belém, Edyr Augusto
est journaliste, poète et
dramaturge. Belém, son premier
roman, a été publié dans son pays
en 1998. D'autres titres ont suivi,
dont Moscow (2001﴿, à paraître chez
Asphalte en 2014. Très attaché à sa
région, l'État de Pará au nord du
Brésil, il y ancre tous ses récits.
Johnny, célèbre coiffeur de la jet‐set de Belém et habitué de la
pressepeople, est retrouvé mort à son domicile, visiblement d'un arrêt
cardiaque dû à une overdose. Mais le jeune inspecteur chargé de
l'enquête, Gilberto Castro, trouve sur les lieux des vidéos et des photos
compromettantes des ébats du défunt, impliquant des enfants...
Tâchant d'en apprendre plus, Gilberto se mêle aux amis de Johnny, tous
issus de la classe supérieure de Belém, et commence à soupçonner que
Bibliographie:
la mort du coiffeur n'a rien d'accidentel. Malheureusement, sa rencontre
Moscow, Traduit du portugais (Brésil﴿
avec l'une des proches du défunt, Selma, oiseau de nuit assoiffée de
par Diniz Galhos, Éd. Asphalte 12 € A
paraître en février 2014
fêtes et d'excès, risque bien de le détourner de son but et de le faire
replonger dans son ancien vice, l'alcoolisme...
Belém nous fait découvrir le côté sombre de la “cité des manguiers”,
métropole brésilienne située à l'estuaire de l'Amazone. Trafic de
drogues, proxénétisme, pédophilie, corruption : avec un réalisme cru,
Edyr Augusto peint le porrait terrible d'une classe supérieure sans
scrupule qui se nourrit des plus faibles. Une critique sociale rageuse
portée par une écriture directe et nerveuse.
Belém,
de Edyr AUGUSTO
Traduit du portugais par Diniz Galhos,
Éd. Asphalte
251 p., 21 €
Felipe BECERRA C.
(Chili﴿
Felipe Becerra Calderón est né Viña
del Mar au Chili en 1985. Il a fait
des études de Lettres à l’université
catholique de Santiago et vit
aujourd’hui à Vadivia. Chiens
féraux, son premier roman, a reçu
au Chili le prestigieux prix Roberto
Bolaño en 2006.
1980, Nord du Chili, sous la dictature de Pinochet. Les terres arides du
désert d’Atacama ne sont ensemencées que par les fosses communes
du régime.
Rocío, ancienne étudiante en médecine, a suivi son mari, Carlos,
lieutenant de police, affecté à la réserve de Huara où il n’y a rien à faire
et trop à méditer. Carlos consigne dans un cahier son ennui, ses
doutes et ses inquiétudes concernant l’état psychologique de sa
femme.
Car Rocío, elle, n’est pas seule. À la différence des autres « Blancs »,
elle voit les villageois andins qui fuient leur présence comme une
malédiction ; elle voit les chiens retournés à l’état sauvage rôder,
craintifs et affamés, autour de la déliquescence morale des
oppresseurs ; et surtout elle entend ces voix d’enfants qui l’habitent,
comme le remords de son ventre infécond, comme le cri vengeur d’un
peuple et d’un lieu martyrisés. Chiens féraux, le premier roman de
Felipe Becerra Calderón, a reçu au Chili le prestigieux prix Roberto
Bolaño en 2006.
Chiens Féraux.
Traduit de l’espagnol par Sandy Martin
et Brigitte Jensen ,
Éditions Anne Carrières
160 p., 18 €
Doménico CHIAPPE
(Venezuela﴿
Né au Pérou en en 1970, Doménico
Chiappe a grandi au Venezuela, où
sa famille a émigré en 1974. Il a
commencé des études
d’océanographie, un parcours qu’il
a quitté pour s’intéresser à la
communication sociale. Depuis
1992, il a travaillé pour la presse
écrite, comme El Nacional au
Venezuela. Depuis 2002 il vit à
Madrid, où il est coordinateur de
livres de photographie dans les
éditions La Fábrica et il donne des
cours de journalisme.
En tant que romancier, il a publié
une édition bilingue des livres de
contes Los muros/Les murs,
Párrafos sueltos et le roman
multimédia Tierra de extracción.
Dans les années 90, il a obtenu des
prix ibéro‐américains de l’Unicef et
l’agence EFE. Il a aussi dirigé le
roman collectif La Huella de
Cosmos.
Bibliographie:
Los muros / Les murs,traduit par
François Monti, Éd. Albatros (édition
bilingue espagnol‐français﴿
Lorsque nous parlons de murs, nous parlons de frontières. Et de
la possibilité ou de l'impossibilité de les traverser. Les textes de
Doménico Chiappe sont des explorations imprévisibles de tout
type de frontière : la muraille qui sépare des territoires, le Détroit
qui rapproche des continents, le lit, la ligne téléphonique.
C'est pour cela qu'il est si pertinent que ce livre soit bilingue: il
parle de la possibilité de la traduction. Bien que cela paraisse
incroyable, le Détroit de Gibraltar et l'immigration africaine vers
l'Espagne ne sont pas des thèmes courants dans ce pays. Je ne
suis pas surpris que ce livre, qui aborde ces réalités avec
intelligence, ait été écrit par quelqu'un qui se meut entre
l'imaginaire américain et européen avec la lucidité du migrant.
Jordi CARRIÓN
Les murs,
Traduit de l’espagnol
par François Montis,
Éd. Albatros
251 p., 21 €
Marcelo DAMIANI
(Argentine﴿
Né en 1969, Marcelo Damiani
enseigne la littérature et la
philosophie à l’université de
Buenos Aires. Il est l‘auteur d’un
recueil de poésie et de nombreux
textes parus dans des anthologies
et des revues tant latino‐
américaines qu’européennes.
Plusieurs de ses romans ont été
primés.
Quels liens unissent le capitaine d’une équipe de joueurs d’échecs
D’après l’éditeur.
et une jeune femme sensuelle dont les plaisirs ne comblent pas le
mégalomanes, un professeur de philosophie à qui sa sœur,
redoutable femme d’affaires, confie d’étranges missions, un
écrivain guetté par la paranoïa et qui doute d’avoir écrit le livre
sur lequel figure son nom, une traductrice qui trahit ses amants,
un critique de cinéma qui pourfend les manipulations politiques,
besoin de repères ?
Dans la toile d’araignée où Marcelo Damiani enserre leurs histoires
singulières, tous semblent méconnaître leur proximité les uns avec
les autres. Brillants, aussi touchants que spirituels, les personnages
de ce chassé‐croisé sont enfermés dans leur propre vision de la
réalité. Mais alors comment se rencontrer, croire à une destinée
commune ? Qu’on joue, qu’on tue, qu’on trompe ou qu’on aime,
ce n’est jamais que le métier de survivre…
Le métier de survivre.
Traduction de l’espagnol
par Delphine Valentin
Éditions La dernière goutte
158 p., 16 €
Marcelo DAMIANI
(Argentine﴿
Né en 1969, Marcelo Damiani
enseigne la littérature et la
philosophie à l’université de
Buenos Aires. Il est l‘auteur d’un
recueil de poésie et de nombreux
textes parus dans des anthologies
et des revues tant latino‐
américaines qu’européennes.
Plusieurs de ses romans ont été
primés.
Quels liens unissent le capitaine d’une équipe de joueurs d’échecs
D’après l’éditeur.
et une jeune femme sensuelle dont les plaisirs ne comblent pas le
mégalomanes, un professeur de philosophie à qui sa sœur,
redoutable femme d’affaires, confie d’étranges missions, un
écrivain guetté par la paranoïa et qui doute d’avoir écrit le livre
sur lequel figure son nom, une traductrice qui trahit ses amants,
un critique de cinéma qui pourfend les manipulations politiques,
besoin de repères ?
Dans la toile d’araignée où Marcelo Damiani enserre leurs histoires
singulières, tous semblent méconnaître leur proximité les uns avec
les autres. Brillants, aussi touchants que spirituels, les personnages
de ce chassé‐croisé sont enfermés dans leur propre vision de la
réalité. Mais alors comment se rencontrer, croire à une destinée
commune ? Qu’on joue, qu’on tue, qu’on trompe ou qu’on aime,
ce n’est jamais que le métier de survivre…
Le métier de survivre.
Traduction de l’espagnol
par Delphine Valentin
Éditions La dernière goutte
158 p., 16 €
Nona FERNANDEZ
(Chili﴿
Nona Fernández (Santiago, 1971﴿
actrice chilienne et co‐fondatrice
de la compagnie théâtrale La Fusa,
scénariste pour séries télévisée, est
aussi écrivaine : dramaturge, auteur
de contes et de romans. Primées à
de nombreuses reprises aussi bien
pour ses talents d'actrice, que pour
ses séries et ses livres, en un mot
une écrivaine à qui tout semble
réussir !
À partir de la trouvaille accidentelle dans des poubelles d'une
D’après l’éditeur.
TV, dont la narratrice est l'auteure, projetée dans la salle d'attente
vieille photographie, la narratrice, scénariste de feuilleton télévisé,
se lance à la recherche d'un père, Fuenzalida, trop longtemps
absent, et re‐construit une enfance traversée par le coup d'état
de 1973 à Santiago du Chili. Mais elle est aussi confrontée à la
soudaine perte de conscience de son fils Cosme hospitalisé dans
l'urgence. Histoires qui à leur tour trouvent un écho dans une série
de l'hôpital. Une fiction à la construction aussi étonnante que
captivante, capable de tisser l'histoire politique chilienne récente,
les archives de cas réels de la répression, l'écriture d'une série tv,
la mystérieuse maladie d'un enfant et des éléments biographiques
propres à l'auteur.
Fuenzalida.
Traduction de l’espagnol
par Anne‐Claire Huby
Éditions Zinnia
200 p., 16 €
Nona FERNANDEZ
(Chili﴿
Nona Fernández (Santiago, 1971﴿
actrice chilienne et co‐fondatrice
de la compagnie théâtrale La Fusa,
scénariste pour séries télévisée, est
aussi écrivaine : dramaturge, auteur
de contes et de romans. Primées à
de nombreuses reprises aussi bien
pour ses talents d'actrice, que pour
ses séries et ses livres, en un mot
une écrivaine à qui tout semble
réussir !
À partir de la trouvaille accidentelle dans des poubelles d'une
D’après l’éditeur.
TV, dont la narratrice est l'auteure, projetée dans la salle d'attente
vieille photographie, la narratrice, scénariste de feuilleton télévisé,
se lance à la recherche d'un père, Fuenzalida, trop longtemps
absent, et re‐construit une enfance traversée par le coup d'état
de 1973 à Santiago du Chili. Mais elle est aussi confrontée à la
soudaine perte de conscience de son fils Cosme hospitalisé dans
l'urgence. Histoires qui à leur tour trouvent un écho dans une série
de l'hôpital. Une fiction à la construction aussi étonnante que
captivante, capable de tisser l'histoire politique chilienne récente,
les archives de cas réels de la répression, l'écriture d'une série tv,
la mystérieuse maladie d'un enfant et des éléments biographiques
propres à l'auteur.
Fuenzalida.
Traduction de l’espagnol
par Anne‐Claire Huby
Éditions Zinnia
200 p., 16 €
Yuri HERRERA
(Méxique﴿
Yuri Herrera est né en 1970 à
Actopan, au Mexique. Il étudie les
sciences politiques à la UNAM de
México, et la création littéraire à
l’Université du Texas. Il est docteur
en Langue et Littérature
Hispaniques de l’Université de
Californie et éditeur de la revue El
Perro.
Son premier roman, Trabajo del
reino, a reçu en 2003 le Premio
Binacional de Novela joven Border
of Words, prix littéraire qui le place
au rang des jeunes auteurs latino‐
américains les plus prometteurs; et
son second roman Señales que
precederán el fin del mundo est
la confirmation de son talent.
En 2011, son œuvre a été traduite
en plus de cinq langues en Europe.
Herrera est aussi l’auteur de
contes, d’articles et d’essais dans de
grands journaux d’Amérique latine.
Bibliographie
Les Travaux du Royaume, Traduit
de l'espagnol par Laura Alcoba,
Collection Du monde entier, Éd.
Gallimard, 128 p., 13,50 €
C’est sans aucun doute l’une des nouvelles les plus singulières de
ce siècle. Yuri Herrera crée son propre Mexique au travers
d’histoires et de légendes actuelles et passées. On retrouve un
subtile mélange entre la mythologie et les cultures pré‐
colombiennes. Deux pages suffisent à nous emporter dans ce
voyage qu’effectue Marine à la recherche de son frère.
Signes qui précèderont la fin du monde
de Yuri Herrera
Traduit de l’espagnol par
Laura Alcoba,
édition Gallimard
400 p., 22,50 €
Juan Carlos
MÉNDEZ GUÉDEZ
(Vénézuela﴿
Juan Carlos Méndez Guédez
(Barquisimeto, 1967﴿ réside
actuellement à Madrid, ville qu'il a
choisi d'habiter après avoir quitté
son Venezuela natal pour suivre un
doctorat en Littérature hispano‐
américaine à l'université de
Salamanque.
Trois personnages aussi différents que possible, par le fait d'un
Son œuvre d'écrivain des deux
continents, primée à plusieurs
reprises, compte aujourd'hui plus
d'une quinzaine de romans, livres
de contes et de nouvelles qui
abordent les thèmes du
déracinement, de l'éloignement, de
l'amour dans une prose imprégnée
de lectures péninsulaires et
hispano‐américaines.
compatriote, jeune homme exilé avec sa famille à la suite d'une
D’après l’éditeur.
le cynisme et le rire féroce le disputent à la tendresse et à
Bibliographie
hasard que seule une fiction rondement menée sait construire,
voient leurs destins soudain liés, dans une Madrid très actuelle.
Henry, écrivain hispano‐américain en quête acharnée de la
Grande Œeuvre, ne parvient pas à écrire. Simao, son
cascade de déboires économiques, est à la recherche
désespérée d'un emploi. Et Alejandro, brillant entrepreneur
canarien, est taraudé par le désir de se libérer de sa tendre
épouse. Comment leurs vies vont‐elles se retrouver imbriquées
dans une histoire commune trépidante et cocasse dans laquelle
l'humanité ? Un roman qui aborde avec une grande sensibilité
et beaucoup d'humour la question du déracinement, de l'amour,
La Ville de sable, Traduit de l’espagnol
par Adélaïde de Chatellus, Éd. Albatros
(2011﴿, 185p., 12E€
et la possibilité de se réinventer une vie.
Chulapos Mambo.
Traduction de l’espagnol
par Nicole Rochaix
Éditions Zinnia
200 p., 20 €
Néstor PONCE
(Argentine﴿
Né à La Plata en 1955 Néstor Ponce
réside en France depuis 1979.
Actuellement, il est professeur en
littératures et civilisations hispano‐
américaines à l'université de
Rennes‐II, où il dirige la revue
électronique Amerika et l'unité de
recherche Interlangues: Mémoires,
Identités, Territoires.
N. Ponce a été nommé Chevalier
des Arts et des Lettres le 17 janvier
2013, par la ministre de l'éducation
et de la culture et a été désigné en
février 2013 représentant en France
de la Chaire Extraordinaire Juan
Rulfo (Fondation Juan Rulfo‐
Université Nationale Autonome de
Mexico﴿.
Son roman La bestia de las
diagonales a été finaliste du Prix
Planeta en Argentine en1999 et il a
été le le premier finaliste du prix de
roman "Medellín Negro 2013" en
Colombie pour son roman Toda la
ceguera del mundo.
Bibliographie
Sous la pierre mouvante, traduit
par Claude Bleton, Photographies de
Pablo Añeli, Éd. La Bec en l’Air (2010﴿ 72
p., 14,50 €
Peu avant sa mort, Jorge Semprun demandait, à propos des camps de
concentration de la Seconde Guerre mondiale, “que les écrivains
s'emparent de la mémoire de la mort, sinon elle n'existerait plus... qu'ils
parlent pour tous ceux qui désormais ne pourront plus témoigner de la
mémoire européenne de la résistance et de la souffrance“.
C'est précisément ce que fait Nestor Ponce pour l'Argentine, assignant
à chacun des quarante‐cinq poèmes de Desapariencia no engaña
(Désapparences﴿ une date et un lieu, c'est‐à‐dire un des centres de
détention clandestins de la dernière dictature militaire. Il prend ainsi
en charge la mémoire de ses compagnons disparus, compagnons non
nommés, ces quelque trente mille dont le général Videla bafouillait ‐ en
se déclarant avec un parfait cynisme apôtre des droits de l'homme et
de la liberté ‐ qu'ils “étaient inconnus puisque disparus ... Sans identité
: ni morts ni vifs, puisque disparus ...”
(Extrait de la postface﴿
Désapparecences,
Traduit de l’espagnol par
Monique Roumette,
Illustrations de Guillermo Núñez
Éd. les Hauts‐Fonds de Brest
104 p., 17 €
Sergio RAMÍREZ
(Nicaragua﴿
Né au Nicaragua en 1942. Après
des études en Allemagne, il
abandonne sa carrière littéraire
pour s’engager aux côtés de la
révolution sandiniste et devient
membre de l’Assemblée nationale,
puis vice‐président du premier
gouvernement élu en 1984.
Journaliste, essayiste, professeur
d’université, il a publié de
nombreux romans, dont Châtiment
divin et Le Bal des masques.
D’après l’éditeur.
La Vierge de Fatima entre dans Managua, au son d’un orchestre
de chicheros, escortée par les officiers de la police
nicaraguayenne. L’inspecteur Morales regarde la scène de son
bureau de la Plaza del Sol. Il est chargé d’enquêter sur un yacht
abandonné à Laguna de Perlas, sans doute une histoire de
narcos, et pas des moindres. Flanqué d’un lieutenant cynique et
d’une ex‐guérillera coriace devenue femme de ménage, il traque
les coupables avec sa Lada bleue et son P38 sur fond de chaos
social et politique.
Il pleut sur Managua.
Traduction de l’espagnol par Roland Faye
Éditions Métaillé
272 p., 19 €
Bernardo TORO
(Chili﴿
Bernardo Toro est né à Santiago du
Chili en 1964, au sein d'une famille
de gauche.
Jeune joueur d'échecs, Bernardo
Toro a représenté son pays dans
plusieurs compétitions
internationales.
Après avoir entamé des études de
médecine à l'Université du Chili, il
décide de quitter son pays pour
fuir le "néant culturel qui sévit sous
la dictature" et "s’épanouir dans le
bouillonnement littéraire parisien"
et poursuit des études de lettres à
Paris. En 1987, il soutient à Paris IV
un mémoire de Doctorat sur
l’œuvre de Marcel Proust.
Bernardo livrera dans son prochain roman Qui d’autre à part
Depuis, il travaille comme
professeur de français dans la
région parisienne. Il a été directeur
de la revue Lieux extrêmes et dirige
actuellement la revue Rue Saint
Ambroise, publication trimestrielle
consacrée à la fiction courte
contemporaine.
évoqués les années du gouvernement d’Allende (1970‐73 ) et la
Bibliographie
De fils à fils, traduit de l’espagnol
(Argentine﴿ par Claude Bleton, Éd.
Stock. (2010﴿, 256 p., 18,80 €
Contretemps, Éd. Les Petits Matins
(2006﴿, 360 p., 20 €
nous le récit de Luz, une jeune militante socialiste des années 70
au Chili, de son combat social mais surtout de "l’aspect lumineux",
dit‐il de ces années 70, avant Pinochet, encore insouciantes et
éprises de liberté, avant de devenir tragiques.
“Mon projet littéraire s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion
sur la littérature en prise avec la mémoire historique déjà entamé
avec mon premier roman Contretemps qui traitait de l’exil chilien
en France. Je me propose d’écrire un roman librement inspiré de la
vie d’une militante socialiste morte à l’âge de vingt ans, où seront
répression militaire de Pinochet ( à partir de 1973 ).”
Qui d’autre à part nous?,
Édition en cours
Antonio UNGAR
(Colombie﴿
Né en 1974 à Bogotá, Antonio
Ungar signe ici son troisième
roman avec Trois cercueils blancs
qui a été récompensé par le Prix
Herralde en Espagne et a été
finaliste pour le prix Romulo
Gallegos. Il est à ce jour traduit en
six langues. D’après l’éditeur.
Bibliographie
José Cantoná, être grotesque et dérisoire entretenu par son vieux
père, n’a rien d’un héros. Mais l’assassinat de Pedro Akira, leader
de l’opposition au régime dictatorial du président de la
République du Miranda, le très minuscule Don Tomás Del Pito,
va changer son destin. Sosie parfait du charismatique Akira, le
voilà convaincu de se mettre dans la peau du héros, dont la mort
n’a pas été rendue publique, afin de jeter à bas le régime pitiste.
Les oreilles du loup; Traduit de
l’espagnol par Robert Amutio; Éd. Les
allusifs (2008﴿, 132 p., 14€
Que se passe‐t‐il quand il tombe amoureux de sa belle et
silencieuse infirmière, Ada ? Qu’arrive‐t‐il à un imposteur qui peu
à peu incarne le personnage qu’il joue ? Pourchassé par ses
ennemis
(les
tueurs
de
Del
Pito,
les
militaires,
les
narcotrafiquants, les escadrons de la mort﴿ et trahi par ses amis,
le faux Akira prend la fuite avec sa belle. Dès lors, le roman avec
ses épisodes hilarants se transforme en un thriller effréné, où la
mort guette à chaque instant. Satire violente de certains régimes
latino‐américains, Trois cercueils blancs est porté par une voix
sauvage et imprévisible.
Trois cercueils blancs.
Traduit de l’espagnol par Robert Amutio
Éditions Noir sur blanc
312 p., 18 €
Diego VECCHIO
(Argentine﴿
Diego Vecchio est né à Buenos
Aires en 1969 et réside à Paris
depuis 1992. Après des études à
l’Université de Buenos Aires, il
soutient en 2001 une thèse de
doctorat sur l’oeuvre de Macedonio
Fernàndez à l’Université Paris VIII.
Il est l’auteur de Historia
Calamitatum (roman, 2000﴿ et
d’Egocidios : Macedonio Fernàndez y
la liquidacion del yo (essai, 2003﴿.
Son recueil de nouvelles Microbios
est paru en 2006 dans la collection
“Ficciones” chez Beatriz Viterbo
Editora et vient d’être traduit en
français.
Bibliographie
Ours, Traduit de l’espagnol (Argentine﴿
par Stéphanie Decante, Éd. l’Arbre
Vengeur (2013﴿ 144 p., 12 €
Du mal d’un écrivain peut surgir l’histoire la plus sublime, de la
souffrance d’un de ses protagonistes le personnage le plus
singulier. Certains livres sont ainsi les géniaux effets collatéraux
de douleurs inavouables, démangeaisons secrètes, virus pervers et
autres pathologies.
Diego Vecchio, jeune et brillant auteur argentin en parfaite santé,
l’a bien compris et a entrepris, dans cette anthologie imaginaire de
corps aux prises avec l’ennemi intérieur, de nous exposer neuf cas
cliniques, sorte de vade‐mecum de maladies produites par la
littérature. Fantastique et réalisme s’y conjuguent pour nous offrir
un vertigineux et hilarant voyage, remède souverain contre l’ennui.
À lire sans ordonnance et sans retard.
Microbes,
Traduit de l’espagnol par
Denis Amutio,
éditions l’Arbre Vengeur
208 p.,15 €
Diego ZUÑIGA
(Chili﴿
Ecrivain et journaliste chilien, Diego
Zúñiga a publié autant de nouvelles
que de romans. Il a gagné des prix
tels que le Roberto Bolaño de 2008.
Zúñiga est également collaborateur
et rédacteur pour plusieurs
magazines culturelles.
Camanchaca est la première oeuvre
de l’auteur.
Résumé pas enore disponible.
Camanchaca.
Traduction de l’espagnol en cours
par Robert Amutio
Éditions Christian Bourgeois

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