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INVESTMENT NEWSLETTER BULLETIN D’INFORMATION MENSUEL AOÛT 2016 Chère cliente, Cher client, L’objectif de notre bulletin d’information est de communiquer sur deux points qui nous sont essentiels : 1. ENVIRONNEMENT MACROÉCONOMIQUE 1. Environnement macro-économique 2. Notre stratégie d’investissement Les marchés actions ont, dans l’ensemble, fortement rebondi depuis la publication du résultat du référendum britannique sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne (Brexit), au lendemain du 23 juin. Ils ont notamment enregistré une forte hausse en juillet. Le rebond s’est poursuivi en août, mais les investisseurs ont progressivement réduit leur activité à l’approche du discours de la présidente de la Fed, Janet Yellen, prononcé lors de la conférence annuelle de la Réserve fédérale de Jackson Hole (Wyoming) qui s’est tenue le 26 août. Le graphique ci-dessous retrace les performances des indices actions régionaux MSCI (qui composent notre indice actions de référence) durant les mois de juillet et d’août. Nous pouvons constater que le mois de juillet s’est révélé plutôt riche, tandis que le mois d’août a fait l’objet d’une légère accalmie. La Réserve fédérale de Kansas City a organisé cette année son quarantième symposium économique annuel. Au fil des ans, cette conférence a gagné en notoriété, car certains banquiers centraux y ont prononcé, par le passé, des déclarations importantes. Ce fut notamment le cas de Ben Bernanke et, plus récemment, celui de Mario Draghi en 2014 lorsque ce dernier a évoqué la possibilité de recourir à une politique d’assouplissement quantitatif. Néanmoins, cela ne signifie pas nécessairement que les banquiers centraux viennent chaque année pour annoncer leurs politiques monétaires futures ! La 40e édition annuelle du symposium n’a pas donné lieu à des déclarations fracassantes, mais tous les regards se sont braqués sur le discours de Janet Yellen. Les dernières statistiques économiques américaines ont soufflé le chaud et le froid et l’élection présidentielle aura lieu dans quelques mois. Il est donc assez difficile de savoir si la Réserve fédérale relèvera ses taux d’intérêt directeurs à l’occasion de sa prochaine réunion, prévue les 20 et 21 septembre prochains. Toute déclaration relative à ce sujet revêt désormais une très grande importance. Lors de son discours, Janet Yellen a rappelé à son auditoire que la Fed était incapable de planifier ses interventions et que la politique monétaire était étroitement liée aux statistiques économiques. Elle a toutefois déclaré : « compte tenu de la vigueur persistante du marché de l’emploi et au regard de nos perspectives de croissance économique et d’inflation, j’estime que la probabilité d’une hausse Graphique 1 Source : Morningstar Direct 1 ING Luxembourg S.A. - 52, route d’Esch L-2965 Luxembourg - T.+352 44 99 1 - www.ing.lu INVESTMENT NEWSLETTER BULLETIN D’INFORMATION MENSUEL AOÛT 2016 du taux de facilité de dépôt à 24h de la Fed (« Federal funds rate » en anglais) a augmenté au cours des derniers mois ». Cette déclaration confirme qu’une hausse de taux en septembre est possible, mais qu’une telle hausse n’est pas hautement probable. Il est vrai que le marché de l’emploi affiche une certaine vigueur depuis quelques mois, mais ce serait pécher par excès d’optimisme que d’affirmer que l’économie américaine affiche actuellement des signes de forte accélération de la croissance. Et c’est précisément là que réside le problème : est-il prudent de relever les taux au moment même où la croissance économique semble plafonner ? Les prochains chiffres de l’emploi américain seront publiés le vendredi 2 septembre et pourraient être décisifs pour Janet Yellen. La présidente de la Fed a également évoqué la prochaine phase du cycle économique, à savoir la récession. La question ici est de savoir si le fait d’entrer dans la prochaine récession avec des taux historiquement bas constituera un problème pour l’économie américaine. Janet Yellen ne semble pas voir les choses sous cet angle. L’histoire nous enseigne que lors des cycles précédents, l’économie américaine est entrée en récession alors que les taux d’intérêt étaient trop élevés et que la Réserve fédérale avait alors dû réduire ses taux de manière agressive pour stimuler l’économie. Cela étant, la Fed considère qu’un retour à des taux d’intérêt nuls conjugué à un programme d’assouplissement quantitatif sont des instruments suffisants pour contrer toute récession. La conclusion qui ressort de la réunion de Jackson Hole est partagée par de nombreux banquiers centraux. En substance, Janet Yellen enjoint les banquiers centraux à ne pas en « faire trop » et que d’autres réformes doivent être engagées pour redynamiser l’économie ou contrer une récession éventuelle. Ces commentaires ont également vocation à calmer les ardeurs de nombreux chercheurs qui, dans leurs études, enjoignent les autorités compétentes à adopter de nouvelles mesures de relance monétaire. En indiquant que l’assouplissement monétaire a ses limites et produit certains effets collatéraux indésirables, les banquiers centraux réunis à Jackson Hole ne font que répéter ce que Mario Draghi n’a eu de cesse de répéter inlassa- 2 blement lors de chaque conférence de presse de la BCE : la politique monétaire ne peut pas régler tous les problèmes et il est indispensable d’engager d’autres réformes structurelles. Les dernières statistiques économiques américaines en date se sont révélées assez disparates. Globalement, les chiffres ne sont pas particulièrement mauvais, mais la plupart des indicateurs stagnent. Cela est peut-être normal à ce stade du cycle économique, mais la question de savoir si cela est suffisant pour justifier une hausse des taux subsiste. En ce qui concerne le marché du logement, les ventes de nouveaux logements ont bondi de 12,4 % en juillet, tandis que les ventes de logements anciens ont reculé de 3,2 %. S’agissant des indices de confiance, l’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur des services est passé de 50,9 à 51,4, mais l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan a reculé de 90,4 à 89,8. Les chiffres révisés du PIB américain pour le deuxième trimestre font état d’une croissance de 1,1 % (en rythme annualisé), un chiffre inférieur à la première estimation de 1,2 %. Ce taux de croissance faible devrait inciter la Fed à faire preuve de prudence lorsqu’elle décidera de relever ses taux. Certains indicateurs économiques suggèrent une accélération de la croissance au troisième trimestre, mais l’économie semble se stabiliser. Les indices de confiance PMI de l’ensemble des pays la zone euro ont reculé en août. S’agit-il du premier signe des répercussions du vote en faveur du Brexit ou d’un phénomène temporaire ? Il est probablement trop tôt pour répondre à cette question, mais il conviendra que la Banque centrale européenne se montre vigilante à ce sujet. En Allemagne, l’indice IFO (qui mesure le niveau de confiance des entreprises allemandes) s’est replié de 108,3 en juin à 106,2 en juillet. Quelle est la marge de manœuvre de la BCE ? Si la croissance ralentit et/ou que l’inflation ne progresse pas de manière substantielle, la BCE pourrait renforcer les mesures hétérodoxes qu’elle utilise actuellement, sans nécessairement être contrainte d’en inventer de nouvelles. Une nouvelle baisse de taux semble toutefois peu envisageable. ING Luxembourg S.A. - 52, route d’Esch L-2965 Luxembourg - T.+352 44 99 1 - www.ing.lu INVESTMENT NEWSLETTER BULLETIN D’INFORMATION MENSUEL AOÛT 2016 2. NOTRE STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT. Globalement, l’atonie observée sur les marchés en août s’explique par le fait qu’il s’agit d’une période de vacances. Les volumes échangés sur les marchés actions ont touché des points bas saisonniers. Sur les marchés actions, la meilleure performance sectorielle est à mettre à l’actif des banques européennes (+9 %). Le secteur accuse néanmoins une baisse en glissement annuel. La plupart des indices actions de référence ont signé des performances comprises entre 0 % et 2 %. Les marchés actions des pays émergents ont enregistré une forte progression, clôturant le mois en hausse de 3 %. Les indicateurs économiques britanniques ont progressé depuis le vote en faveur du Brexit, soutenant ainsi la performance du FTSE 100. En hausse de 3 % en livres sterling, le marché des emprunts d’État britanniques (« Gilts » en anglais) a signé la meilleure performance de l’univers obligataire. Les marchés des bons du Trésor américain Allocation d'actifs • Légèrement surpondérés en actions • Sous-pondérés en obligations • Surpondérés en liquidités Actions • Neutre en Europe • Légèrement surpondérés sur les Etats-Unis • Surpondérés dans les marchés émergents • Sous-pondérés au Japon et des Bunds allemands ont clôturé le mois en baisse de 1 %. Dans le sillage des fortes hausses enregistrées en juillet, les obligations d’entreprise et les obligations à haut rendement ont globalement progressé en août. Compte tenu de la forte progression des marchés actions observée dans le sillage du vote en faveur du Brexit, nous avons décidé de réduire le niveau de risque des portefeuilles en juillet. Les conditions de marché sont de plus en plus défavorables et nous préférons ne pas être surexposés aux actifs risqués. Nous avons donc réduit notre exposition globale aux actions, lesquelles restent toutefois légèrement surpondérées au sein de nos portefeuilles. Pour ce faire, nous avons principalement réduit notre exposition aux marchés actions européens. Strategie Portefeuille Actions 47,5% 50,6% Obligations 47,5% 35,5% Liquidités 5,0% 13,9% 100% 100% Europe Indice de référence 57,9% Portefeuille 56,6% Etats-Unis 26,3% 27,7% Marchés émergents 10,5% 11,7% Japon 5,3% 4,1% 100% 100% Graphique 2 Allocation d’actifs – Portefeuille équilibré au 16/08/20156 3 ING Luxembourg S.A. - 52, route d’Esch L-2965 Luxembourg - T.+352 44 99 1 - www.ing.lu INVESTMENT NEWSLETTER BULLETIN D’INFORMATION MENSUEL AOÛT 2016 AVERTISSEMENT : Si vous souhaitez un conseil personnalisé au sujet des obligations que vous détenez actuellement en portefeuille, n’hésitez pas à contacter votre conseiller. 4 Les opinions exprimées dans ce rapport sont le reflet des opinions personnelles des analystes à propos des titres et des émetteurs cités dans ce document. Aucune tranche de la rémunération des analystes n’a été, n’est ou ne sera directement ou indirectement liée à l’inclusion de recommandations ou opinions spécifiques dans ce rapport. Cette publication a été préparée au nom de ING Luxembourg S.A. , avec siege social au 52, route d’Esch, L-2965 Luxembourg (ci-après “ING”) pour ses clients, uniquement à titre informatif. ING fait partie du Groupe ING (dans le cas présent ING Groep NV et ses sociétés filiales et apparentées). Cette publication ne constitue pas une recommandation de placement ni une offre ou une incitation à acheter ou vendre des instruments financiers. Même si toutes les précautions ont été prises pour assurer que les informations contenues dans ce document ne soient ni erronées, ni trompeuses au moment de la publication, ING ne peut en garantir ni l’exactitude ni l’exhaustivité. Les informations contenues dans ce document peuvent être revues sans avis préalable. 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Les investisseurs intéressés doivent donc prendre leur décision en toute indépendance et, si nécessaire, demander l’avis de leur conseiller habituel quant à la compatibilité de chaque investissment avec leur profil d’investisseur et/ou l’avis d’un professionnel externe quant à l’opportunité de cet investissement par rapport à l’environnement légal, réglementaire et fiscal qui leur est applicable, après lecture préalable des documents d’émission en rapport avec ces instruments financiers ou valeurs mobilières, tels que notamment les prospectus, private placement memorandum ou Key Investor Information Document (KIID) mis à disposition par les émetteurs de ces instruments financiers ou valeurs mobilières. Ces documents peuvent contenir des restrictions légales dans certaines juridictions. Les personnes qui entrent en possession d’une partie quelconque de tels documents doivent s’informer de ces restrictions et s’y conformer. 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