Gregor Mendel - Institut Pasteur
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Gregor Mendel - Institut Pasteur
Le modèle particulaire de l’hérédité de Gregor Mendel Johann Gregor Mendel, moine et botaniste autrichien (1822 - 1884) est reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est aujourd'hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de générations en générations. Il découvrit les principaux mécanismes particulaires de l'hérédité en cultivant des lignées de pois pures (Pisum sativum). Deux des variétés de pois cultivées par Mendel se montrèrent pures quant à la couleur des fleurs. Il utilisa donc ces variétés pour une partie de ses expériences. Dans une première expérience de croisement, Mendel a effectué une pollinisation croisée entre la lignée pure des pois à fleurs violettes et celle des pois à fleurs blanches. La génération F1 issue de ce croisement n’était composée que de pois à fleurs violettes. Par autofécondation de ces hybrides F1, on obtient une génération F2 composée de ¾ de pois à fleurs violettes et de ¼ de pois à fleurs blanches. Planche de Pisum sativum de O. W. Thome, 1886 Dans la théorie de Mendel, les caractères sont déterminés par des unités discrètes qui se transmettent intactes au fil des générations. Les parents transmettent des unités héréditaires distinctes qui restent distinctes chez les descendants. Chez Darwin les matières premières de la sélection naturelle sont les caractéristiques d’une population variant de façon continue. Mendel en est arrivé à la conclusion que les caractères discontinus étaient héréditaires. Bien que cités dans un petit nombre de publications avant 1900, les travaux de Mendel n’eurent pas un fort écho dans la communauté scientifique. Les rares chercheurs qui l’ont lu n’ont semble t’il pas compris la portée de ses travaux. Ces lois sont redécouvertes indépendamment en Hollande par Hugo de Vries (1848-1935), en Allemagne par Carl Erich Correns (1864-1933) et en Autriche par Erich von Tschermak Seysenegg (1871-1962). ©Médiathèque scientifique de l’Institut Pasteur – Novembre 2009