RGPP - Votre partenaire du monde du Rugby Amateur

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VERS LA FIN DES COMITES TERRITORIAUX
Les frontières des comités territoriaux de rugby sont parfois mystérieuses et ne correspondent
que très imparfaitement aux régions du pays. Au nord de la Loire, certains comités dépassent
les frontières administratives des régions (les Flandres, l'Ile-de-France, ou la Normandie qui
rassemble les deux régions Basse-Normandie et Haute-Normandie). Au sud, ils recouvrent les
réalités des terroirs rugbystiques, de l’histoire des affrontements interrégionaux et de la praticité
des déplacements, plus que celles de l’administration. Certains départements sont coupés en
deux, ou en trois. Parfois, seuls un ou deux clubs sont « prélevés » et reversés dans un comité
différent de leur département de rattachement. Nombre de clubs sont passés d'un comité à un
autre au cours de leur histoire.
Le rugby est l’unique discipline avec des comités territoriaux hors découpage administratif.
Cette situation occasionne de nombreuses incohérences dans l’organisation de nos
compétitions… Pour le moment, il semblerait que certains dirigeants fédéraux fassent passer
leur intérêt personnel (pouvoir) avant l’intérêt général du rugby.
Avec la réduction du nombre de régions métropolitaines de vingt deux à treize à compter de
2016 et les prochaines élections régionales du mois de décembre prochain l’on s’est écharpé
sur l’Alsace « seule » (UMP) au nom de sa spécificité identitaire, tandis que la Bretagne et la
Corse sortaient indemnes du rouleau compresseur réformiste, la Picardie paupérisée et rurale se
voyant désormais rattachée au riche Nord-Pas-de-Calais, alors que le Languedoc-Roussillon
convole en justes noces avec le ténébreux Midi-Pyrénées auquel la belle Aquitaine souhaitait,
précisément, passer la bague au doigt. Bref, parlementaires et gouvernement ont
respectivement joué leur partition, donnant l’illusion d’un débat démocratique, singeant les
empoignades lointaines entres conventionnels jacobins et girondins.
Tout cela pour dire que les comités territoriaux rugbystiques vont disparaître avec la RGPP (La
Révision Générale des Politiques Publiques). La RGPP consiste en une analyse des missions et
actions de l'État et des collectivités, suivie de la mise en œuvre de scénarios de réformes
structurelles, avec comme buts la réforme de l'État, la baisse des dépenses publiques et
l'amélioration des politiques publiques.
Diminuer la dépense publique tout en renforçant l’efficacité et la qualité de l’action publique,
tel est l’objectif assigné à la « Révision générale des politiques publiques » lancée par le
gouvernement. Cette initiative doit, selon le gouvernement, donner un « coup d’accélérateur »
à une réforme de l’Etat qui n’a jusqu’ici produit que des résultats partiels.
La décentralisation représente pour le gouvernement un choix irréversible et un chantier
prioritaire. Elle a fait l’objet de plusieurs réformes, dont l’objectif est de permettre aux
citoyensde disposer d’une administration de proximité, efficace, efficiente et à l’écoute de
leurs attentes et aspirations.
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Suite à l'adhésion, à la dynamique enclenchée par le discours royal historique sur la
régionalisation élargie le ministère de la jeunesse et des sports a mis l'accent sur la présence du
SPORT dans la conception actuelle de la régionalisation afin de faire face aux défis actuels et
futurs de la pratique sportive, qui influence considérablement le secteur économique ainsi que
le développement national, régional et provincial.
Dans ce contexte, le ministère de tutelle interviendra d’une façon ambitieuse et
multidimensionnelle en vue de la promotion du sport régional, la nécessité de jeter les jalons
d’une bonne gouvernance, améliorer le système de formation, avec la régioncomme épine
dorsale du développement sportif, consolider les infrastructures sportives, la mise en place
d’une stratégie régional de prospection et d’accompagnement des jeunes talents. De tisser
des partenariats avec les conseils élus et les collectivités locales. Ainsi que de faire renaître de
ses cendres le Conseil supérieur du sport et à créer des conseils régionaux, qui sont parmi les
défis de larégionalisation élargie escomptée.
L'accent sera focalisé sur la mise en oeuvre d'une pyramide équilibrée du sport national, dont
les régions constituront la base.
La démocratisation les ligues consistera à mettre en place des outils de contrôle de leur
gestion. Pour leur part, les Fédérations s’impliqueront, dans le cadre de leur mission consistant à
promouvoir les valeurs de respect, de tolérance, de solidarité et de citoyenneté, à adopter des
pratiques de bonne gouvernance en matière de gestion administrative et technique, à assurer
la transparence dans leur comptabilité.
Le monde de l’ovalie devra donc s’intérroger et devra mener une réflexion sur la construction
des treize grandes ligues régionales rugbystiques mais aussi sur les comités territoriaux qui
composent chaque future grande région. L’objectif sera d’œuvrer dans le même sens et bâtir
treize ligues encore plus fortes, sans effets dommageables pour les comités territoriaux qui
disparaissent. La finalité du projet doit être de l’intérêt de l’ensemble des clubs et de leurs
licenciés.
C’est un projet que l’on nous impose et pour cela il va falloir s’adapter et le préparer. La mise
en place des grandes régions rugbystique est un projet motivant et nous devrons faire en sorte
que ce soit une réussite en concertation avec les présidents de club. Cette réforme va
probablement provoquer quelques secousses mais tout doit être fait pour éviter aux clubs d’en
subir les conséquences.
De plus, les conseils départementaux ne vont gérer que tout ce qui touche à l’Action Sociale,
les municipalités tout ce qui touche au Service Public, le SPORT sera géré par les METROPOLES
et/ou les COMMUNAUTES d’AGGLOMERATIONS.
Pour cela les ligues régionales rugbystiques devront monter des dossiers de PROJET
d’ORIENTATION STRATEGIQUE auprès des régions, les clubs auprès des METROPOLES ou
AGGLOMERATIONS
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Les sports les plus pratiqués en France :
1. Football : Le sport national avec plus d’un quart des licences délivrées.
2. Tennis : le tennis gagne chaque année du terrain.
3. Equitation : Comment expliquer la popularité d’un sport avec une si faible exposition
médiatique ?
4. Judo, Ju-jitsu et disciplines associées: La France entretient une longue traditon sur les tatamis.
La fédération de Judo, initialement instituée comme une section de la fédération de lutte, ne
cesse de trouver des nouveaux adeptes.
5. Education physique et gymnastique : La gym plaisir, pour tous les âges et pour tous les
niveaux, la meilleure façon de se maintenir en forme sans les contraintes de compétitions ou
de classements.
6. Basket-ball: Avec une locomotive comme la NBA, des équipementiers qui rivalisent
d’innovation et des terrains qui fleurissent dans les villes, la Fédération maintient ses effectifs et
la France reste une des nations qui comptent en Europe.
7. Golf : Comme pour l’équitation, il est difficile de pratiquer le Golf en dehors d’une structure
affiliée à la fédération.
8. Handball : La discipline préférée des profs d’EPS récolte les fruits de ce lobbying scandaleux
mais aussi, et surtout, des performances des différentes équipes de France qui n’en finissent
plus de gagner.
9. Rugby : Ils sont loin les rugbymen? Victime de la régionalisation de ce sport et du faible
engouement des filles pour les plaquages virils et les règlements de compte dans la mêlée, le
rugby compte parmi les sports très télévisés et relativement peu pratiqués
10. Pétanque et Jeu Provençal: La pétanque n’a pas d’équivalent à la NBA pour assurer sa
promotion. La discipline en paie le prix avec 10% de licenciés en moins en 2009, mais se
maintient encore devant la natation, l’athlétisme ou le cyclisme.
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