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Dimanche 28 mars 2010
Caroline ENGEL, pasteur de l’Union des Eglises
Protestantes d’Alsace et de Lorraine, à Ostwald
Les Rameaux
Accueil
Voici venu le temps de reposer nos vies dans la Parole
Voici venu le temps de donner de l’espace à notre prière
Voici venu le temps d’accueillir la Présence qui nous bénit
Que la paix de Dieu, Père, Fils et Souffle Saint soit avec nous, ce matin !
Qu’elle nous achemine vers la joie qui est au-dessus de toute joie !
Francine Carrillo
Louange
Nous adressons à Dieu cette prière de louange
Louange à toi, Dieu éternel
De la glaise du néant, tu nous dégages,
Dieu de vie
Des chaînes de la peur, tu nous délivres,
Dieu de liberté
Hors du tumulte de nos désirs, tu nous berces,
Dieu de paix
Dans les ténèbres de nos doutes, tu nous éclaires,
Dieu de vérité
Au naufrage de nos illusions, tu es notre rocher,
Dieu de salut
Au labyrinthe de nos incompréhensions, tu nous guides,
Louange à toi, Dieu éternel
Corinne Marc
Musique
Gabriel Yared, Bande originale du film Message in a Bottle, « Message in a Bottle » .
Repentance
Nous sommes des êtres imparfaits et pour cela nous nous adressons à Dieu pour lui
demander pardon :
Seigneur, tout comme tes disciples, nous sommes volontiers à tes côtés lorsque tu
triomphes. Mais nous prenons nos distances dès qu’il s’agit de partager la souffrance, le
mépris. Cette attitude nous dévoile tels que nous sommes : de pauvres pécheurs, à la
recherche d’honneurs, de profits, de gloire. Nous voici devant toi dans toute notre
faiblesse et conscients de tous nos manques. Nous te demandons de nous accueillir tels
que nous sommes. Accorde-nous avec ton pardon, un esprit de service. Amen
Musique
Gabriel Yared, Bande originale du film de Message in a Bottle,” Theresa and Garret “
Grâce
1
Après avoir demandé pardon à Dieu, c’est lui qui nous adresse cette Parole d’amour :
Dieu nous aime aussi avec nos limites et nos défauts.
Il nous accepte tels que nous sommes.
Il a rejoint notre humanité en Jésus-Christ pour la sauver.
Que son pardon et sa miséricorde nous relèvent et nous fasse vivre. Amen.
Confession de foi
Forts de ce pardon et de cet amour, nous pouvons dire notre foi en Dieu en ces termes :
Je crois en Dieu
Un Dieu créateur du monde et des humains.
Un Dieu qui souffre quand nous souffrons.
Un Dieu qui pleure quand nous pleurons.
Un Dieu qui est heureux, quand nous sommes heureux.
Un Dieu qui nous aime tellement qu’il a donné son Fils unique.
Je crois en Jésus-Christ, son Fils,
Un Fils qui nous aime tels que nous sommes.
Un Fils qui nous rassemble par-delà les différences.
Un Fils qui est proche de nous.
Un Fils qui est un ami auquel je me confie.
Un Fils qui est là quand je me lève et quand je m’endors.
Je crois au Saint-Esprit,
Un Esprit qui nous inspire.
Un Esprit qui est le signe de la présence de Dieu.
Un Esprit qui est source de joie, de paix, d’amour et de liberté.
Un Esprit qui me fortifie, me vivifie et me donne le courage de me tenir debout.
Un esprit qui me bouleverse, bouscule et me donne une mission.
C’est en ce Dieu, Père, Fils et St Esprit que je crois,
Maintenant, aujourd’hui et pour les siècles des siècles. Amen.
Musique
Gabriel Yared, Bande originale du film City of Angels, « An Angel Falls »
Lecture biblique (Luc 19, 28- 40)
Après qu’il a dit cela, Jésus part devant et il monte à Jérusalem. Jésus arrive près de
Bethphagé et de Béthanie, vers la colline appelée « mont des Oliviers ». Il envoie deux disciples
en leur disant : « Allez dans le village qui est devant vous. Quand vous serez entrés, vous
trouverez un petit âne attaché. Personne ne s’est jamais assis sur lui. Détachez- le et amenez- le
ici. Quelqu’un va peut-être vous demander : «Pourquoi détachez-vous cet âne» Vous répondrez :
« Le Seigneur en a besoin. »
Les deux disciples partent et ils trouvent les choses comme Jésus leur a dit. Ils détachent le petit
âne, et les propriétaires de l’animal demandent : « Pourquoi détachez-vous ce petit âne » ? Les
disciples répondent : « Le Seigneur en a besoin ». Ils amènent l’âne près de Jésus, ils mettent des
vêtements sur l’âne, et ils font monter Jésus dessus. Jésus avance, et les gens étendent des
vêtements sur la route devant lui. Jésus arrive sur le chemin qui descend sur le mont des Oliviers.
Alors toute la foule des disciples est pleine de joie.
Et ils se mettent à chanter la bonté de Dieu d’une voix forte. Oui, ils ont vu Jésus faire des choses
extraordinaires ! Ils disent : « Que Dieu bénisse le roi qui vient en son nom ! Paix dans le ciel et
gloire à Dieu au plus haut des cieux » ! Quelques pharisiens sont dans la foule. Ils disent à
Jésus : « Maître, fais taire tes disciples ! » Jésus répond : Je vous le dis : si eux se taisent, les
pierres crieront »!
2
Musique
Gabriel Yared, Bande originale du film City of Angels, « The Unfeeling Kiss »
Prédication
Comme vous le savez certainement, chers auditeurs, nous sommes dans la période du Carême. Dans ce
temps de Carême que nous vivons actuellement, nous sommes invités à suivre le Christ dans son
cheminement vers Jérusalem et vers la mort qui l’attend. Le dimanche des Rameaux fait partie de ce
temps de Carême. C’est un dimanche, durant lequel les Chrétiens se souviennent de l’entrée de Jésus à
Jérusalem. Ce dimanche des Rameaux inaugure aussi la semaine sainte, le temps de la Passion (qui se
termine par la fête de Pâques avec la résurrection de Jésus-Christ). C’est la semaine de toutes les
souffrances qui ont marqué la mort de Jésus.
Le texte de l’Evangile qui nous est proposé pour ce dimanche des Rameaux doit être lu à la lumière du
Vendredi Saint, le jour où le Christ va mourir, donner sa vie pour tous les humains pécheurs. C’est
seulement ainsi qu’il aura tout son sens.
Penchons-nous sur ce texte. L’évangéliste Luc nous raconte à sa manière, l’entrée de Jésus à Jérusalem.
Cette entrée se fait selon un certain scénario. On peut y voir 4 séquences :
. Deux disciples réquisitionnent un ânon
. Les disciples installent Jésus sur la monture
. La foule des disciples éclate en louanges
. Quelques pharisiens tentent de s’interposer et Jésus les fait taire.
Je vous invite à me suivre, à voyager ce matin avec l’évangéliste Luc qui devient ici notre caméraman
et qui nous livre son point de vue des évènements. En route pour zoomer sur ces différentes séquences.
1ière séquence que l’on intitule : deux disciples réquisitionnent un ânon.
L’entrée de Jésus à Jérusalem rappelle l’épisode des visites que les souverains, princes ou gouverneurs
grecs, romains ou juifs rendaient à leurs capitales et à leurs cités. Ces entrées triomphales étaient
préparées par la population locale qui décorait les rues ; sortait vêtue de blanc, hors les murs à la
rencontre du héros, général victorieux ou magistrat chargé d’autorité et organisait le discours ainsi que
la réception.
La foule, les disciples réservent à Jésus un accueil digne d’un haut dignitaire, d’un roi. D’ailleurs, ils
reconnaissent Jésus comme leur roi, leur maître, leur messie. Jésus les enseigne et ils l’écoutent. Il fait
également des miracles, des guérisons dont ils se souviennent. Avant de se rendre à Jérusalem, il était à
Jéricho et là il a guéri un aveugle (Luc 18, 35-43).
Luc considère Jésus comme un roi qui usant de ses titres, de maître et de Seigneur, réquisitionne ainsi
la monture dont il a besoin. Les réquisitions de vivres ou de montures existaient déjà dans l’Antiquité.
Elles concernaient principalement les autorités militaires et politiques. Le livre de Samuel 8, 10- 22,
nous signale quels sont les droits d’un roi, en particulier celui de réquisitionner des ânes. Ce geste lui
confère donc une certaine autorité et légitimité.
Il arrive dans la ville sur un ânon. Cet animal a un statut particulier. Il devient dans ce récit, un signe de
royauté et une marque d’humilité. Jésus n’est pas un roi comme les autres. Il est question d’un petit
d’une ânesse car cela fait appel à une référence à la prophétie de Zacharie 9, 9 : « Danse de toutes tes
forces, ville de Sion ! Oui, pousse des cris de joie, Jérusalem ! Regarde ! Ton roi vient vers toi. Il
est juste, victorieux et humble. Il est monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse. »
Nous venons donc de voir la 1ière séquence que nous avions appelée : deux disciples réquisitionnent un
ânon. Nous continuons de zoomer ensemble, si vous le voulez bien. L’évangéliste Luc nous présente la
2ième séquence de son texte : les disciples installent Jésus sur la monture.
Les disciples après avoir ôté leurs vêtements, pour en placer certains sur l’ânon, à titre de selle,
installent Jésus sur la monture avant d’en jeter d’autres sur le sol en guise de tapis rouge. Le double
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geste des vêtements exprime d’une part le souci d’offrir l’équivalent d’une selle et d’autre part, la
volonté d’accueillir Jésus comme un Prince ou un dignitaire.
Ce geste des vêtements nous le retrouvons dans les récits du livre des Rois. En apprenant l’onction que
Jéhu a reçue du prophète envoyé par Elisée, ses familiers placent leurs vêtements sous les pieds de
celui qu’ils célèbrent dès lors comme leur roi (2 Rois 9, 13). Ou encore, dans un autre récit, il est
question de Salomon, héritier de David, qui montait un ânon le jour de son couronnement (1 Rois 1,
32-40). Chez Luc, ce sont les vêtements qui jonchent le sol alors que dans les autres évangiles ce sont
les rameaux.
Là, nous voici arrivés à notre 3ième séquence : la foule des disciples éclatent en louange.
Jésus est acclamé, applaudi, reconnu, loué par ces paroles :
« Que le Dieu bénisse le roi qui vient en son nom. Paix dans le ciel et gloire à Dieu au plus haut
des cieux ! »
La foule bénit Dieu et reconnaît le messager que celui- ci leur a envoyé. C’est son Fils qu’il a envoyé.
La foule loue Dieu car il est à l’origine de l’intervention de Jésus. C’est lui qui a permis que les paroles
et les actes de Jésus soient efficaces. La foule reconnaît le lien fort qui existe entre Dieu et son Fils.
Tout le monde est heureux, à la fête. Mais quelques jours plus tard, tout va basculer. Jésus sera arrêté,
condamné et mis à mort.
Après avoir vu la 3ième séquence dans laquelle la foule des disciples éclate en louanges, nous arrivons à
la dernière partie de notre scénario : quelques pharisiens tentent de s’interposer et Jésus les fait taire.
Les Pharisiens sont les seuls à ne pas se réjouir. Ils s’opposent aux disciples et donnent l’ordre à Jésus
de les faire taire. Jésus leur répond en disant une phrase un peu mystérieuse : « Si les disciples doivent
se taire, les pierres crieront. » Luc utilise les pierres comme un symbole de mort et de silence. Luc a
déjà fait dire à Jean-Baptiste que ces pierres, Dieu, tout-puissant pouvait les transformer et en faire des
enfants d’Abraham (Luc 3, 8 : Faites donc de Bonnes actions pour montrer que vous avez changé
votre vie ! Ne vous mettez pas à penser : « notre ancêtre, c’est Abraham. Oui, je vous le dis, vous
voyez ces pierres ici. Eh bien, Dieu peut les changer pour en faire des enfants d’Abraham. ») Ici, il
met une affirmation semblable dans la bouche de Jésus. Le prophète Habacuc évoque des pierres et des
poutres qui risquent de s’exprimer, en cas de crise ou de drame. Si le voleur, ou l’oppresseur (l’homme
pécheur en général) allait persévérer dans ses actes répréhensifs, le malheur se retournera contre lui.
La pierre et la poutre se révoltent ainsi en disant la vérité et en témoignant du jugement de Dieu. Ici
aussi, dans l’Evangile de Luc, les pierres crieront la vérité. Elles diront la légitimité du Fils (Jésus) et
les projets du Père (Dieu).
Nous venons de voir ensemble les quatre séquences clés de l’entrée de Jésus à Jérusalem, à la manière
d’un scénario de film. Nous sommes arrivés au bout de notre voyage avec l’évangéliste Luc et de notre
séance de projection. Mais, j’aimerais vous livrer, à présent, chers auditeurs, quelques impressions
personnelles.
Le texte de l’Evangile de ce matin, me frappe toujours car il nous parle d’un Jésus plein de gloire, qui
semble reconnu à sa juste valeur, selon les disciples : il a une parole forte et il a accompli de nombreux
miracles. C’est un personnage à qui l’on rend hommage. On pourrait dire qu’il est au sommet de sa
gloire et quelques jours plus tard, ce sera la chute, ce sera le mépris. On le considèrera comme un
vulgaire brigand.
Comme le disait souvent Jésus: « Mon royaume n’est pas de ce monde ». En effet, la gloire humaine ne
peut qu’être éphémère. Après sa mort et sa résurrection, la gloire de Jésus sera divine. Au début de son
ministère, le Christ est venu apporter la Bonne Nouvelle qui bouleversa bien des cœurs et peut-être
même le vôtre. Il est venu accomplir la Loi que connaissaient les Juifs et non l’abolir. Il est venu
apporter également la paix sur la terre par le bien qu’il allait opérer en paroles et en actes. A la fin de
son ministère, par sa passion et sa résurrection, son message prendra encore une toute autre dimension.
Cette Bonne nouvelle prendra une dimension universelle. Les disciples et ceux qui suivront s’en
rendront compte. Ils feront une relecture de son message à travers ces 2 événements de la vie du
Christ : sa mort et sa résurrection. D’où ce témoignage de l’apôtre Paul, dans l’Epître aux Ephésiens 2,
14 : Oui, c’est lui qui est notre paix. Avec les Juifs et les non-Juifs, il a fait un seul peuple. En
donnant sa vie sur la croix, le Christ a détruit le mur de haine qui les séparait. V. 17 : Il est venu
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annoncer la Banne Nouvelle de la paix pour vous qui étiez loin et aussi pour ceux qui étaient
proches. »
Croyez-moi, chers auditeurs, Jésus en entrant dans Jérusalem, connaissait son destin. Il pensait
certainement être acclamé, loué, reconnu. Il ne refuse pas ces signes de reconnaissance. Mais il sait
aussi que quelques jours plus tard, il ne sera plus ce roi accueilli chaleureusement. Dieu lui avait confié
une mission. Il l’a rappelé précédemment lorsqu’il a rencontré Zachée (chef des employés des Impôts,
mal vu , un pécheur) : il est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19, 10). Cette mission
dérange les chefs des prêtres, les maîtres de la Loi. Ils lui poseront la question : de quel droit est-ce que
tu fais ces choses ? Qui t’a donné le pouvoir de les faire ? Là ils font référence à l’épisode où Jésus
chasse les marchands du Temple.
Jésus sait que pour aboutir à sa mission, il lui faudra mourir sur cette croix, la mort la plus atroce. Il dit
aussi à ses disciples avant d’aller à Jérusalem qu’il va mourir à Jérusalem et qu’il va ressusciter. Mais
les disciples ne comprennent pas ce qu’il leur raconte là. L’entrée de Jérusalem fait partie d’un
processus qui se terminera par la mort et la résurrection de Jésus. Pour les disciples, cette entrée était
l’aboutissement de leur maître, la reconnaissance royale. Ils n’ont rien compris mais, vous comme moi,
ne leur jetons pas la pierre.
Car finalement nous pouvons nous demander si nous, nous comprenons toujours le message du Christ.
Qui est-il pour nous ? Comment le percevons-nous ? Qui voulons-nous qu’il soit ? Quelqu’un qui
souffre quand nous souffrons ? Qui pleure quand nous pleurons ? Qui est heureux quand nous sommes
heureux ? Amen.
Musique
Johann Pachelbel, Canon en ré majeur.
Prière d’intercession
Je vous invite à la prière :
Seigneur notre Dieu,
Apprends-nous à prier les yeux ouverts sur notre monde
et les mains ouvertes, elles aussi,
pour t’apporter et te remettre ce qui le brise et le détruit.
Apprends-nous à discerner le mal,
pour pouvoir lui résister de toutes nos forces.
Apprends-nous à nous approcher et à accompagner ceux et celles qui,
blessés par la vie, ont de la peine à avancer.
Seigneur, nous te prions pour les malades, les endeuillés, les isolés, les gens découragés.
Permets-nous d’être pour eux des hommes et des femmes de courage et d’initiative.
Toi qui nous dis dans ta Parole : Demandez et vous recevrez,
apprends-nous à demander et donne-nous d’être alertes et inventifs,
pour faire notre part dans les exaucements que nous te demandons.
Seigneur, à côté de l’amour, donne-nous une bonne dose d’humour.
A côté de l’accueil, quelques brins de tendresse ;
A côté de l’ouverture aux autres, une solide mesure de bon sens et de compassion.
Seigneur, écoute-nous, Seigneur exauce- nous.
Jeanne –Marie Quinche-Mousson
Ensemble, nous disons cette prière :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
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Et ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
Aux siècles des siècles. Amen
Musique
Gabriel Yared, Bande originale du film City of Angels, “Spreading Wings”
Bénédiction
Recevons une parole de Bénédiction de la part de Dieu :
Que le Dieu de tendresse, d’amour nous accompagne et nous protège,
Sur nos chemins de vie, dans la paix et la joie qu’il nous donne ! Amen .
MEDITATIONS RADIODIFFUSEES - France Culture Dimanche 8h30
Texte de l’émission par mail ou sur papier (tarif sur papier : 6 timbres ou 3,50 €)
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