Harmonisation en vue?

Transcription

Harmonisation en vue?
Le journal spécialisé des chauffeurs
SWISS
CAMION
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CAMION
No 7-8 / 2011
+++ Série «Jeunes chauffeurs»
Mario Däscher
+++ Visite médicale
Harmonisation en vue?
Page
+++
10
Transport de pelle mécanique
Deux jours pour faire 100 km
Page
+++
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Rapport de conduite
Renault Magnum Optiroll
Page
+++
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Alternatives selon Volvo
Hybrides, DME, méthane
ISSN 1423-4319
Fr. 7.50
Editorial
+++ Visite médicale
Harmonisation en vue? ......... 2
+++ Trafic
CVT sur l’autoroute A9.......... 3
+++ Astag
Résolution acceptée............... 6
Norme Euro 6:
où en sommes-nous?
L
es normes Euro font toujours
l’objet de nombreuses discussions, surtout lorsque les temps
sont durs. Actuellement, mieux vaut ne
Page 14
+++ Rapport de conduite
Renault Magnum Optiroll
plus évoquer la norme Euro 5, car les
valeurs limites qui lui sont associées
semblent dépassées depuis longtemps.
Dans ces conditions, discuter de la pro­
preté de l’air qui sort des échappements
de nos camions modernes ne va pas tar-
Page
18
+++ Motorisations alternatives
Volvo hybride, DME, méthane
der à tourner à la farce. A ce jour, deux
marques (un grand constructeur allemand et un constructeur suédois) se sont risquées à présenter leurs nouveaux moteurs répondant à la norme Euro 6, en pensant
peut-être que «le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt». D’autres constructeurs semblent être moins pressés, comme le Hollandais DAF, par exemple: «Nous
proposerons des moteurs Euro 6 lorsque le marché les réclamera, c’est-à-dire le
28
1.1.2014.» En Italie, on estime qu’on a fini de développer la technologie Euro 6
Nouveau Citaro
au losange travaille avec l’autre constructeur suédois, mais ne l’ébruitons pas. Et
Page
+++ Nouveauté
sur la base de la technologie SCR en proposant deux modèles de moteurs. Et en
France? On applique la devise «Motus et bouche cousue». Normal, le constructeur
que fait le Suédois en question? Rien, en tout cas en ce qui concerne directement
+++ Rubriques
Constructeurs........................ 34
Formation............................. 40
Relais.................................... 44
Activités des sections............. 45
+++ Transports lourds
Deux jours pour faire 100 km .10
+++ Oldtimers
Promenade en Forêt-Noire.... 26
la norme Euro 6. Ce constructeur a invité la presse spécialisée à assister à la
présentation de ses motorisations alternatives, qui ont pour objectif d’«utiliser au
mieux chaque goutte de diesel en l’économisant le plus possible»: motorisation
Diesel hybride, diméthyléther (DME), méthane Diesel (voir la page 18). Nous
avons été impressionnés par le rendement de ces moteurs, destinés à équiper des
véhicules appartenant aux catégories moyenne et supérieure (de 16 à 44 tonnes).
Même si tout semble bien fonctionner, il faut encore mettre en place une infra­
structure digne de ce nom pour assurer la production et la distribution de ces nouveaux produits. Mais, tout compte fait, la situation n’était guère différente lors de
+++ Rapport de conduite
l’apparition des premiers moteurs à combustion interne. Ce qui revient à dire que
Setra 416 HDH..................... 30
les recherches axées sur ces motorisations alternatives semblent avoir un certain
+++ Test
avenir!
Restoroutes pour poids lourds.32
+++ Page de couverture
L’un des premiers Scania Euro 6 immatriculés en
Suisse roule pour l’entreprise Bürgin à Schaffhouse.
Equipé d’un moteur de 480 CV, ce véhicule sera
principalement utilisé pour les transports internationaux
(exploitation 24 heures sur 24). Avec ses sièges en cuir,
la luxueuse cabine Highline devrait plaire au chauffeur.
Contact: Scania Schweiz AG, Steinackerstrasse 55,
CH-8302 Kloten, tél. 044 800 13 00, www.scania.ch.
(Photo: hps)
Hans-Peter Steiner
Impressum Rédaction: SWISS CAMION, La Chocolatière 26, 1026 Echandens,
tél. 021 706 20 00, fax 021 706 20 09, e-mail: [email protected] | Rédacteur
en chef: Hans-Peter Steiner, [email protected] | Graphiste: Cyril Friederich,
[email protected] | Annonces : Elsbeth Koehli, e-mail: [email protected] |
Impression: Vogt-Schild Druck AG, 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch | Régie des
­annonces: Les Routiers Suisses, ­
La Chocolatière 26, CH-1026 Echandens,
tél. 021 706 20 00, fax 021 706 20 09, [email protected] | Tirage contrôlé REMP: 18 000
exemplaires, paraît 11 fois par an | Abonnement: Fr. 75.–/année
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CAMION
CAMION 7-8 / 2011
1
Association
Photo : hps
Harmonisation en vue?
Remise des signatures : David Piras transmet les signatures au directeur de l’OFROU, Werner Jeger,
celles-ci exigent l’harmonisation du contrôle médicale obligatoire.
Les chauffeurs professionnels doivent garder espoir : en ce qui concerne le fameux
contrôle médical qui a fait des vagues dernièrement, il semblerait qu’on s’achemine
vers une solution basée sur une uniformisation à l’échelon suisse. Les Routiers Suisses
ont discuté de ce projet avec Werner Jeger,
vice-directeur de l’OFROU.
A
la fin du mois de mai, David Piras,
notre secrétaire général, a remis
16 898 signatures à Werner Jeger, afin
de donner du poids à la demande présentée par les Routiers Suisses : parvenir enfin à
une harmonisation de ce contrôle médical à
l’échelon suisse.
C’est surtout en ce qui concerne le tarif
(payé par le chauffeur), la méthode (de l’examen lui-même) et l’information finale (du
chauffeur) que l’OFROU souhaite intervenir
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CAMION 7- 8 / 2011
de manière active, « même si nous n’avons
pratiquement rien à dire à ce sujet pour le
moment », comme l’a déclaré Werner Jeger.
Dans le domaine du prix fixé pout cet examen, qui varie de 80 à plus de 200 francs
selon les cantons, l’OFROU n’est pas en mesure d’imposer quoi que ce soit. Il faut d’une
part que les médecins soient mieux préparés pour effectuer cette tâche. D’autre part,
il y a certainement moyen de procéder à ce
contrôle de manière plus efficace, ce qui permettrait aussi d’économiser de l’argent. Il faut
également savoir que les coûts d’un rapport
de contrôle sont fixés sur la base de Tarmed
(ordonnance fixant le tarif des prestations
médicales).
Selon la loi, ce sont les cantons qui sont
souverains en ce qui concerne ce contrôle
médical : les cantons déterminent qui est habilité à effectuer ce contrôle, alors que la loi
précise que ce contrôle médical est en principe destiné à déterminer l’aptitude du chauffeur à exercer sa profession. Le déroulement
de cet examen doit simplement respecter le
principe de proportionnalité : il ne doit s’agir
ni de la « simple lecture d’un catalogue de
points à contrôler », ni d’un examen médical
exagérément approfondi. Les points les plus
importants concernent une définition plus
précise des points à vérifier pour pouvoir garantir que « le chauffeur est apte à circuler en
toute sécurité », ainsi que la méthode à utiliser
pour procéder à un tel examen, qui ne doit
pas forcément être fixée de manière rigide,
mais qui doit rester capable de s’adapter aux
besoins de la médecine du trafic. « Toutefois,
la personne qui procède à cet examen doit
respecter certaines normes standard. Cet
examen médical doit être considéré comme
un « rapport de maintenance », en quelque
sorte : le médecin qui prend une décision
doit être en mesure de justifier pour quelles
raisons il se prononce en faveur d’un retrait
de permis ou d’examens médicaux complémentaires. »
« Si les cantons nous accordent cette compétence, nous pourrions envisager de nous
occuper de ce problème », a déclaré Werner Jeger. « Mais il ne faut pas s’attendre à
ce que nous élaborions une ordonnance à
ce sujet. » En revanche, l’OFROU serait prêt à
proposer une sorte d’harmonisation en collaboration avec les cantons : « Nous souhaitons mettre en place une norme standard à
l’échelon suisse », comme l’a affirmé Werner
Jeger, mais une telle procédure devrait bien
prendre trois à cinq ans.
Reste le point consacré à l’information :
pour décider si un chauffeur est apte à
conduire, le Service des automobiles doit se
baser exclusivement sur les données figurant
dans le rapport d’examen rédigé par le médecin. Et le chauffeur doit absolument avoir le
droit de consulter les résultats de cet examen,
qui doivent être formulés de manière à ce que
le principal intéressé puisse les comprendre.
Dans tous les cas, le chauffeur doit au moins
être renseigné oralement au sujet des résultats de la visite médicale, surtout lorsque
ceux-ci menacent la poursuite de sa carrière
professionnelle. « D’un point de vue légal,
il devrait être possible de lui faire remettre
une copie du rapport de la visite médicale. »
Et pour terminer, sachez que les problèmes
liés aux tarifs excessifs et aux mesures prises
dans le canton de Vaud devraient pouvoir
être résolus, du moins provisoirement, avec
le gouvernement cantonal concerné. (hps)
Actuel
Contrôle de vitesse par tronçon sur l’A9
Le 30 mai, la nouvelle installation de
contrôle de vitesse par tronçon (CVT)
a été mise en service sur l’autoroute
A9 entre Aigle et Bex, en direction du
Valais. Durant les quatre premières semaines, aucune amende n’etait infligée.
L
es expériences réalisées à l’étranger avec
des systèmes similaires ont donné de
très bons résultats : le nombre d’accidents
et de contraventions a sensiblement diminué. Contrairement aux radars habituels,
les installations de contrôle de vitesse par
tronçon ne déterminent pas la vitesse en un
seul point, mais établissent une moyenne
de celle-ci sur un tronçon donné. Cette méthode de contrôle permet d’améliorer la fluidité du trafic et la sécurité routière. En outre,
le dispositif permet de vérifier le respect des
limitations fixées pour chaque type de véhicules, puisqu’il est capable de différencier
les voitures de tourisme, les autobus, les
poids lourds et les véhicules avec remorque.
Les tests sur le tronçon partiel Aigle-Bex,
long de huit kilomètres, seront effectués au
moyen d’un appareil de contrôle portable,
qui vient d’être agréé par l’Office fédéral de
métrologie (METAS). Le tronçon sera vrai-
+++ Lecture
Rien que la vérité?
Tout chauffeur qui se pose des questions au
sujet de sa profession (surtout s’il fait l’étranger) devrait lire le livre de Jochen Dieckmann,
intitulé « Geschlafen wird am Monatsende »
(« On dormira à la fin du mois »). Ce livre,
qui a été écrit par un chauffeur, pourrait se
résumer en une seule phrase : « Moi, mon
camion et mon quotidien un peu fou sur les
routes d’Europe » (« Ich, mein Truck und der
alltägliche Wahnsinn auf Europas Strassen »).
Cet ouvrage, qui paru dernièrement, pourrait
en inciter plus d’un à abandonner l’idée de
devenir routier international. En effet, l’auteur renonce volontairement à enjoliver le
quotidien des professionnels de la route. Il
décrit simplement son quotidien, de manière
simple et parfois cynique, en posant un
regard critique sur les gens qui l’entourent, de
son patron à ses collègues, en passant par
les disponents. « Je me suis souvent engueulé
avec mes chefs, parce que je voulais respecter les prescriptions en vigueur », ce qui
ne veut pas forcément dire que l’auteur soit
un râleur professionnel. Critique également
dans ses recherches, il a demandé à ses
collègues de lui présenter leurs disques de
tachygraphe, « afin de pouvoir raconter ce
qui se passe réellement, même si la vérité est
Coup d’œil : les représentants de la presse ont eu le droit de jeter un coup d’œil sur ces
nouveaux instruments de contrôle: à gauche une caméra, à droite un laser.
semblablement équipé d’une installation
fixe dès 2012. Avant de pouvoir sanctionner
les excès de vitesse, la police va procéder à
une phase test afin de contrôler le bon fonctionnement du système et le traitement des
données. Les véhicules en excès de vitesse
seront flashés, mais la police n’enverra
pas d’amendes dans un premier temps.
L’OFROU diffusera une nouvelle information
lorsque la police commencera à sanctionner les excès de vitesse et à envoyer les
amendes. La phase d’exploitation des installations CVT en Suisse fera l’objet d’une
évaluation scientifique, dont les résultats
devraient être publiés à l’automne 2011. (pd)
parfois triste ». Après avoir lu le tiers du livre,
le chauffeur suisse pourrait avoir l’impression
de vivre au « paradis des truckers ». « Onze
heures de pause, ce n’est pas suffisant! Chercher une place de parc, ranger la cabine,
remplir des formulaires, effectuer un contrôle
rapide du véhicule, manger un morceau, aller
faire quelques courses, peut-être prendre
une douche, et voilà que deux heures de
pause ont déjà passé. » Si l’on en croit l’auteur de ce livre, qui a abandonné le métier
depuis, « il est pratiquement impossible pour
un chauffeur international de concilier les
exigences de son patron et celles du législateur. Il en va de même en ce qui concerne la
sécurité routière et les règles imposées par le
bon sens. » On connaît la musique. Dans tous
les cas, il vaut la peine de lire cet ouvrage, qui
présente l’avantage de faire découvrir à un
large public (surtout aux automobilistes) les
vraies conditions de travail des truckers, ce
qui devrait peut-être permettre de susciter un
peu plus de compréhension vis-à-vis de ces
forçats de la route, et qui pourrait peut-être
contribuer à améliorer leur image. En guise
de conclusion, l’auteur présente quelques
demandes d’ordre politique aux responsables européens : « Augmenter le nombre
des contrôles sur les routes et dans les entreprises, offrir l’immunité aux chauffeurs qui
dénoncent les cas graves, poursuivre les vrais
responsables en cas de violation des dispositions légales, instituer un salaire minimum,
etc. ». Dans tous les cas, le livre « Geschlafen
wird am Monatsende » a sa place dans la
bibliothèque de chaque chauffeur. Le livre :
« Geschlafen wird am Monatsende », de
Jochen Dieckmann, 267 pages, 2e édition
2011, ISBN 978-938060-63-6, Westend Verlag
(www.westendverlag.de), Frankfurt/Main
(hps)
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3
Astag
Les mêmes conditions pour tous
A l’occasion de son assemblée des délégués, qui s’est déroulée à St-Gall, l’Astag a
exigé l’application conséquente du principe
de causalité au sein de tous les modes de
transport.
L
es délégués ont également adopté une résolution intitulée « Pas touche au transport
routier! », afin de s’opposer à « l’extension
du champ d’application des partenaires sociaux du secteur de la construction ». Désormais, il conviendra d’appliquer strictement le
principe de causalité dans le cadre du financement des transports. Il est en effet inacceptable que seul le transport routier couvre tous
ses coûts, y compris les coûts externes, à plus
de 100 %, en présentant ainsi la couverture
des coûts la plus élevée de tous les moyens
de transport. Les délégués ont donc exigé que
la vérité des coûts soit également appliquée
au rail. « Il faut mettre définitivement un terme
aux béquilles financières étatiques et aux subventions croisées de la route au rail », selon le
président central Adrian Amstutz. « Il est grand
temps que nous bénéficiions des mêmes
conditions! » Chaque mode de transport doit
subvenir à ses propres besoins. L’initiative ATE,
mâtinée d’idéologie et intitulée « Pour les transports publics », ainsi que le contre-projet du
Conseil fédéral, qui prévoient d’extorquer au
transport routier encore plus d’argent que ce
n’est déjà le cas aujourd’hui, sont donc rejetés
en bloc. Surtout, il n’est pas question que les recettes provenant de la RPLP soient utilisées de
façon durable pour un fonds d’infrastructures
ferroviaires voulu par les autorités concernées :
« Le produit de la RPLP doit être utilisé pour la
route », a déclaré Adrian Amstutz.
Les délégués de l’Astag ont en outre adopté à l’unanimité une résolution intitulée « Pas
touche au transport routier! », afin de stopper
immédiatement « l’élargissement du champ
d’application des partenaires sociaux du secteur de la construction ». En Suisse, il existe
une convention collective de travail pour la
branche principale de la construction appelée
« Convention nationale du secteur principal de
la construction en Suisse » (CN). Il existe également une « Convention collective de travail pour
la retraite anticipée dans le secteur principal de
la construction (CCT RA). Un arrêt du Tribunal fédéral du 25 novembre 2009, traitant de l’assu-
jettissement de quelques entreprises de transport actives principalement dans le secteur de
la construction, a incité les organes d’exécution
de la CN et de la CCT RA à examiner la possibilité d’assujettir les entreprises de transports à
titre professionnel à la CN et à la CCT RA. Le partenaire social de l’Astag, Les Routiers Suisses,
s’oppose également à ce principe. « Selon la
CN, les partenaires contractuels de la CCT RA
sont obligés de tenir compte de la sollicitation
physique des travailleurs du secteur principal
de la construction et d’atténuer les maux dus
à l’âge qui y sont liés et de permettre au personnel de chantier de prendre une retraite
anticipée financièrement supportable. En effet,
les bases juridiques nécessaires font défaut
pour mettre en place un tel système. « Nous
n’admettons pas que ce soit la branche de la
construction qui décide pour la branche des
transports », a affirmé le président central de
l’Astag. Michael Gehrken, directeur de l’Astag,
a quant à lui ajouté : « Si les syndicats comptent
combler le trou généré par la retraite anticipée
à 60 ans grâce à ce système, ils ne sont pas à
la bonne adresse! » Il s’agira donc de surveiller
cette situation. (pd)
+++ Membres d’honneur
Photos : eka
« Les vétérans » Fischer et Meier
Les dirigeants d’Astag : le président central Adrian Amstutz (à gauche) et le directeur
Michael Gehrken.
Le contenu de la résolution
« En sa qualité d’association patronale concernée, l’Association suisse des transports
routiers (Astag) engage instamment les organisations compétentes et le Conseil fédéral à
procéder de la manière suivante :
– Le Conseil fédéral doit instamment prendre les mesures qui s’imposent pour stopper
immédiatement cette action d’élargissement illicite à la branche des transports. Il convient
également d’examiner la situation globale.
– Le quorum selon la CCTE doit impérativement être vérifié par les autorités compétentes.
– Avant le renouvellement ou l’extension du champ d’application de la CN et de la CCT RA,
le Conseil fédéral est appelé à réduire massivement ledit champ d’application en excluant
toutes les entreprises actives dans les travaux d’excavation, de démolition, de dépôt et
de recyclage des déchets, toutes les entreprises, respectivement les parties d’entreprises
actives dans l’extraction du sable et du gravier, celles qui effectuent des transports vers
et depuis les chantiers ainsi que celles qui fabriquent et transportent des matériaux de
construction stockables ou des matériaux de construction non stockables comme le béton
et le mortier. »
6
CAMION 7- 8 / 2011
Ont été nommés membres d’honneur de
l’Astag Hans Fischer, président de longue
date de la section des Grisons, ainsi que
Jakob Meier, président du groupe professionnel des transports de lait. Originaire
de Coire, Hans Fischer, « vieux routier de
l’Astag », faisait déjà partie des membres fondateurs de l’Astag en 1979 et il a marqué la
branche des transports routiers en tant que
président de divers groupes professionnels
et autres commissions durant des décennies.
Quant à Jakob Meier, il a contribué durant
28 ans à ce que les transporteurs de lait puissent se faire entendre au-delà des murs de
l‘association. (pd)
Membres d’honneur de l’Astag : à gauche
Jakob Meier, à droite Hans Fischer, des membres honoraires mérités.
Photos : hps
Série
La benne est pleine : Mario fait couler le béton dans une benne de 800 litres, utilisée pour couler une dalle.
«Demain,je transporte du mortier»
A l’issue de cette journée, j’ai appris beaucoup de choses au sujet des centrales à béton, de l’odeur du ciment, des silos à béton,
des malaxeurs à béton et des hommes qui
lavent ces machines avec un jet d’eau.
Voici le compte-rendu de la journée
que j’ai passée en compagnie d’un jeune
chauffeur pilotant l’un de ces malaxeurs à
béton à deux essieux. Mario Däscher pilote
un Mercedes Axor; c’est le jeune chauffeur
(24 ans) que je vais accompagner en cette
journée du mois de juin. Mario travaille
« Une bétonnière est une machine servant à
malaxer les différents constituants du mortier ou du béton. Le mot bétonneuse est parfois employé à la place de bétonnière, mais il
s’agit d’un barbarisme. » Wikipédia
auprès de l’entreprise LogBau (Maienfeld
GR) depuis le début de l’année. Cette société possède plusieurs usines à béton,
dont une à Flums. Il fait lourd et la météo
annonce des orages. Une atmo­sphère de
vacances se dégage de la région des Churfirsten. « Dommage, me dit Mario d’emblée,
que je ne puisse pas te présenter quelque
chose d’intéressant aujourd’hui, comme
une montée sur un chantier situé sur un
alpage, par exemple. En fait, nous ne faisons que quelques kilomètres pour nous
8
CAMION 7- 8 / 2011
rendre à Murg am Walensee, dans un
quartier résidentiel, où nous devons livrer
quelque 80 m3 de béton. Cette tâche sera
effectuée par les chauffeurs de l’entreprise
LogBau et par d’autres chauffeurs conduisant des véhicules de location. » En ce qui
me concerne, cette journée me convient
parfaitement, d’autant plus qu’elle me permet pour une fois de sortir de mon bureau.
Mario commence par m’expliquer la technique de son véhicule de 18 tonnes, dont
le malaxeur à béton peut être commandé
aussi bien depuis la cabine que depuis
l’arrière du véhicule. « Voici la commande
auxiliaire, que tu connais déjà, et c’est ici
que l’on fait entrer l’eau dans le tambour.»
C’est vrai, je me souviens d’avoir déjà vu
quelque chose de semblable. Ce malaxeur
à béton est équipé d’un fût pouvant contenir
350 litres d‘eau. « Lorsqu’on n’a pas besoin
du malaxeur, on peut installer une benne
à la place. » Mario entre en marche arrière
dans la centrale à béton, et remplit le malaxeur avec 3,5 m3 de béton, tout en laissant le tambour tourner à vitesse réduite.
Cette opération ne dure que quelques minutes, tout comme le trajet jusqu’au chantier où les ouvriers coulent la deuxième
dalle d’une maison de plusieurs appartements située à la Baumgartenstrasse. Avec
son empattement court, cet Axor de 2,30
mètres de large est parfaitement à l’aise sur
ce chantier. Une grue soulève une benne de
800 litres pour transporter ce béton au bon
Mario Däscher
Agé de 24 ans, Mario, qui habite Schiers, a toujours voulu devenir chauffeur de poids
lourds. Ce qui ne l’a pas empêché d’effectuer des stages dans plusieurs autres professions avant de réaliser son objectif. Son père, qui était chauffeur dans le service de
distribution, et son frère ont certainement influencé son choix. Lorsqu’il était petit, Mario
a souvent accompagné son père, et aujourd’hui, il est chauffeur. Au début, il a assuré
le transport de lait, avant de commencer chez LogBau au mois de janvier dernier. « J’ai
aussi voulu devenir machiniste. » Mais pour l’instant, il continue son job de chauffeur
en conduisant un malaxeur à béton. Des hobbies? « A vrai dire, je n’en ai pas, même si
j’aime bien participer aux festivals open air avec mes collègues, jouer au football (juste
pour m’amuser) et faire du snowboard en hiver. » (hps)
Chantier : Mario s’approche du lieu de déchargement.
Travail : le béton qui a coulé à côté est enlevé à la pelle.
Arrivée : Mario vient cinq à six fois par jour à la centrale à béton de Flums pour charger.
endroit. Dès qu’un camion a fini de décharger sa marchandise, un autre arrive pour
prendre le relais. Cette nouvelle construction est entourée de petites maisons individuelles et de jardins fleuris, avec le lac de
Walenstadt en guise de toile de fond. « J’apprécie de travailler dans cette entreprise,
car l’esprit y est très professionnel, le travail varié et les perspectives d’avancement
intéressantes. » Mario rêve de conduire
un camion équipé d’une grosse grue, un
peu comme celui qui se trouve en face de
l’usine à béton. Lorsque c’est à notre tour
de décharger, le grutier demande à Mario
d’ajouter un peu d’eau dans le béton : « Il
suffit d’en ajouter 5 litres.» Le tambour continue à tourner, l’Axor tourne à gauche pour
se mettre en place. « Après quelques minutes, on entend bien que le béton est bien
mélangé et qu’il a la bonne consistance :
il n’est ni trop épais, ni trop clair. » Chaque
béton a une consistance caractéristique, et
ses ingrédients en fonction de l’usage qu’on
va en faire. « Le nôtre a la consistance d’un
béton ‹ à pomper ›, même s’il est transporté
sur place au moyen d’une benne de 800
litres. Mario remplit cette benne et fait tourner le tambour dans l’autre sens. Avec le
contenu de son malaxeur, il pourra remplir
cinq bennes, qui seront vidées sur la dalle
coulée aujourd’hui. Les ouvriers répartissent la marchandise, dament le béton et
Centrale à béton : l’usine à béton de Flums.
finissent par le lisser pour obtenir une dalle
bien plate. Notre camion peut transporter
3,5 m3 de béton à la fois, et nous devons
en livrer 80 m3 au total, ce qui correspond à
22,8 voyages. « Une journée suffira amplement pour faire ce travail. » Tous les camions
utilisés aujourd’hui sont des modèles à
deux essieux, plus maniables. Nous retournons à l’usine à béton de Flums. « Nous allons ensuite faire une pause, et nous terminerons cet après-midi », m’explique Mario.
« Malheureusement, chez nous, dans les
Grisons, la situation en matière de formation n’est pas idéale, bien que le métier de
chauffeur intéresse beaucoup de jeunes.
Mais il y a trop peu d’entreprises qui sont
prêtes à former des apprentis. Et l’école
se trouve à Winterthour, à deux heures de
train d’ici, ce qui n’arrange pas les choses.
Comme j’étais motivé, j’ai fait mon apprentissage et j’ai suivi les cours à Winterthour. Et
tout s’est bien passé. »
Aujourd’hui, Mario a encore fait trois
voyages avant de pouvoir laver soigneusement son malaxeur à béton. Lorsqu’il fait
chaud, le tambour se salit très vite. « En plein
été, je dois le rincer pratiquement après
chaque voyage. Il m’est déjà arrivé de devoir le laver quatre ou cinq fois dans la journée. C’est nettement plus simple lorsqu’il
pleut. » Et demain? « Demain, je transporte
du mortier. » (hps)
CAMION 7- 8 / 2011
9
Photos : màd
Transport lourd
Passage difficile: dans la montée entre Innertkirchen et Meiringen.
100 kilomètres en deux jours
Comment faire pour transporter une pelle
mécanique mesurant 4 mètres de haut sans
dépasser la hauteur maximale autorisée de
4,30 mètres? Le poids total de l’attelage
de 106 tonnes ne faisait que compléter les
données de ce transport spécial, confié à
l’entreprise de Christian de Meuron.
L
a société Avesco de Langenthal avait
chargé l’entreprise de Meuron de transporter une pelle mécanique à chenilles
de Guttannen jusqu’à Langenthal. «Pour nous,
le poids (62 tonnes) et les dimensions de cet
Comme les routes de l‘Oberland bernois
sont parfois très étroites, la police a dû accompagner le convoi jusqu’à Spiez. Les forces
de l’ordre ont bloqué tous les tunnels situés
sur le parcours. Le premier jour, il était pratiquement 17 heures lorsque le convoi a atteint
le restoroute Windrose à Münsingen. L’arrivée
à Langenthal était prévue le lendemain à 10
heures. Le chauffeur Stefan Schwab n’a pas pu
prendre le chemin le plus court: il a dû quitter
l’autoroute à la hauteur de Berne Wankdorf,
pour continuer en direction de Krauchthal,
de Berthoud, de Wynigen et de Langenthal.
Impossible également d’emprunter la sortie
d’autoroute de Kirchberg, car le pont situé
juste après la sortie n’aurait pas supporté le
poids de cet attelage. A Aarwangen, le pont
sur l’Aar n’aurait pas non plus été en mesure
«En voiture, le trajet de Guttannen à Langenthal dure un peu plus d’une heure et
demie. Pour effectuer ce voyage de plus de
100 kilomètres, une pelle mécanique de 62
tonnes a besoin d’un peu plus de temps...»
attelage (3,80 mètres de large, 4 mètres de
haut et 23 mètres de long) constituaient un véritable défi. Comme nous ne possédons pas
les moyens techniques nécessaires pour assurer un tel transport, nous avons fait appel à
l’entreprise Affolter SA, de Schüpfen», explique
Christian de Meuron. Ce transport a nécessité
une planification méticuleuse: avec ses partenaires, l’entreprise de Meuron a préparé le
parcours durant cinq jours.
10
CAMION 7- 8 / 2011
L’une des nombreuses traversées de tunnel: sur le trajet Guttannen–Spiez, la circulation en
sens inverse a été bloquée par la police dans tous les tunnels.
Mesures: après Meiringen, le pont en direction de Brienz a été mesuré avec précision par un bureau d‘ingénieurs.
de supporter un poids de plus de 100 tonnes,
raison pour laquelle l’itinéraire empruntant la
sortie d’autoroute de Niederbipp n’entrait pas
en considération non plus.
Cette pelle mécanique avait été utilisée
sur un gros chantier situé dans l‘Oberland
bernois. Et comme l’entreprise de construction qui l’avait utilisée a racheté une nouvelle
machine à la société Avesco, l’ancienne pelle
mécanique a été reprise par le vendeur.
«Exactement comme cela se passe pour une
voiture d’occasion lors de l’achat d’une voiture
neuve», explique Christian de Meuron (extrait
du journal «Berner Zeitung» daté du 21 avril
2011).
• Service sur place
dans toute la Suisse
• Remplacement
des vitres
• Réparation des vitres
Dimensions: cette pelle mécanique de 62 tonnes mesure 4 mètres de haut et 3,80 mètres de large.
24h/24 365j/an
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CAMION 7- 8 / 2011
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Photos : hps
Rapport de conduite
Vaisseau amiral: avec sa remorque de type tandem, ce véhicule tracteur à trois essieux constitue une combinaison très agréable à « manier ».
Un beau véhicule
Cette fois-ci, le test du vaisseau amiral de
chez DAF, un XF 105.510, s’est déroulé avec
un attelage assez peu courant, composé
d’un véhicule tracteur à trois essieux et
d’une remorque de type tandem. Une telle
combinaison, plutôt rare en Suisse, est très
prisée en Hollande et en Allemagne.
N
ous allons donc voir comment un
véhicule destiné aux transports longues distances va se comporter sur
notre parcours de test habituel ( autoroute
dans les cantons d’Argovie et de Zurich,
routes cantonales et petits cols ). C’est justement ce type de véhicule que le constructeur
hollandais, leader sur le marché des semiremorques, cherche à promouvoir.
On pourrait penser que le comportement
d’un tel attelage se situe entre celui d’un semi-remorque et celui d’un train routier, mais
il s’est très vite avéré que la remorque tandem suivait parfaitement le véhicule tracteur, pratiquement comme une remorque à
deux essieux normale. Nous avons donc pu
Test estival: lors de ce test, la météo était estivale à souhait.
12
CAMION 7- 8 / 2011
nous concentrer sur les qualités du moteur
de notre véhicule, dès qu’il a été confronté
aux collines que l’on trouve dans le Jura argovien, par exemple. Il est vrai que les cols
du Bözberg et du Staffelegg ne constituent
pas vraiment le parcours type d’un tel véhicule, plus habitué à avaler des kilomètres
d‘autoroute qu’à s’aventurer sur de telles
petites routes. La démultiplication du pont
joue aussi un rôle lorsqu’il s’agit d’attaquer
de telles côtes, et dans notre cas, elle était
tout à fait adaptée à la situation. Il va de soi
que cette particularité à elle seule ne suffirait
pas à rendre un tel véhicule compétitif en
pareille situation: le moteur, d’une puissance
de 510 CV, y contribue largement. Peut-être
qu’avec une motorisation plus faible, les
résultats auraient été différents, mais nous
avons eu la chance de pouvoir tester la version de 510 CV! Non pas que nous ne fassions pas confiance au moteur traditionnel
qui sera proposé sur ce véhicule, à savoir un
groupe Euro 6 MX-Paccar, fabriqué en Hollande et non pas aux Etats-Unis. Car chacun
sait que l’on peut faire confiance aux moteurs
DAF. Le chauffeur de chez DAF qui m’accompagnait m’a affirmé que « ce moteur Euro 6
serait présenté sur le marché en 2013 ».
En fait, ce qui nous a encore plus enthousiasmés que le moteur lui-même, c’est la
chaîne cinématique dans son ensemble, qui
a révélé toute son efficacité sur ces petites
routes du canton d’Argovie et dans les enchaînements de giratoires. Nous avons eu
l’impression que le logiciel gérant les changements de vitesses s’améliorait à chaque
nouvelle génération. Des changements de
Puissant: à la montée ( ici au col du Bözberg ), le moteur de 510 CV s’est montré parfaitement à l’aise.
rapport précis, à la fois très doux et très rapides nous ont convaincus que même un
chauffeur expérimenté ne pourrait pas faire
mieux avec une boîte manuelle en pareille
situation. Grâce à cette boîte, le chauffeur
peut se permettre le luxe de rester décontracté, et je vous assure que cela se ressent
à la fin d’une journée de travail!
En redescendant les cols, nous avons pu
constater que la combinaison du ralentisseur et du frein-moteur, actionnée au moyen
d’une pédale, était à la hauteur de nos attentes. Un tel dispositif permet de descendre
les cols en toute sécurité, sans faire appel au
frein de service. En revanche, il faut être prêt
à supporter le bruit du ventilateur destiné à
évacuer toute la chaleur accumulée dans le
compartiment du moteur.
A l’intérieur de la Super Space Cab,
l’impression d’espace est toujours aussi
agréable. Bien isolée, cette cabine donne
l’illusion de se trouver dans un salon de
bonne facture et bien agencé. Le chauffeur
dispose de grands espaces de rangement
dans la partie frontale de la cabine, abritant
même un four à micro-ondes. Rien à redire
non plus en ce qui concerne la climatisation,
comme nous avons pu le constater durant
cette journée du mois de mai où le thermomètre affichait 28 degrés à l’extérieur de la
cabine. En voyant le matelas épais se trouvant sur la couchette inférieure, on aurait
presque eu envie de faire une petite sieste
sur une place de parc située à l’ombre, mais
celle-ci ne figurait malheureusement pas au
programme. A signaler également la bonne
qualité du siège du conducteur ( velours et
cuir ), qui garantit un bon maintien des vertèbres lombaires grâce à son système de
protection pneumatique! Le volant multifonctions recouvert de cuir est très agréable
au toucher.
Bilan: ce camion hollandais est un bon
véhicule, que nous n’avons malheureusement pas pu tester sur une longue distance.
En sa compagnie, un voyage à Madrid,
par exemple, aurait certainement été très
agréable. Mais nos premières impressions
ne nous trompent pas: ce DAF n’est pas
seulement un bon outil de travail, c’est aussi
un beau véhicule très agréable à conduire.
Sur notre parcours de test, la consommation
du DAF s’est élevée à 45 litres aux 100 kilomètres en moyenne, un résultat conforme à
ce genre de parcours. Sur une distance de
158,92 kilomètres, il a avalé 72,165 litres de
diesel à une allure moyenne de 56,3 km/h.
( hps )
Le véhicule
Type: DAF FAN XF105.510
Peinture: Dupont Silver avec des bandes
jaunes
Cabine: Super Space Cab, suspension
pneumatique
Moteur: 12,9 litres Paccar MX 375,
6 cylindres en ligne, Euro 5 EEV avec
filtre à particules/SCR
Puissance: 510 CV/375 kW entre 1500 et
1900 tr/min
Couple max.: 2500 Nm entre 1000 et
1410 tr/min
Boîte: boîte AS-Tronic à 12 vitesses
12AS2540 avec Hillstart-Aid et Crawler
Logiciel: trafic longues distances
Ralentisseur: ZF-Intarder ( puissance
max. 500 kW ), frein-moteur MX et frein à
l’échappement
Châssis: trois essieux, essieu remorqué
directionnel
Empattement: 5050 mm
Diamètre de braquage: 21 300 mm
Poids total autorisé: 40 tonnes
Dimensions: 13 190 mm de long,
2550 mm de large, 3860 mm de haut
Réservoir: 620 litres
Equipements de sécurité: tempomat
adaptatif ACC avec fonction d’alarme
FCW, système avertissant le chauffeur
en cas de changement de trajectoire,
système de caméras latérales ( du côté
du passager ), caméra de recul, contrôle
du poids par essieu, limiteur de charge
( 11,5 t ).
Grillagés: les feux anti-brouillard disposent d’une solide grille de protection en inox.
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Photos : hps
Rapport de conduite
Puissant : l’imposante silhouette du plus gros modèle fabriqué par Renault Trucks, ici en pause au col du Bözberg, pour la traditionnelle séance photos.
Le camion qui roule tout seul
A vrai dire, nous espérions bien qu’il roule,
ce Magnum 520.19. Mais, blague à part,
nous étions d’avis que le nouveau programme d’optimisation Optiroll, mis au
point par Renault Trucks, valait le déplacement… et une course d’essai. A effectuer
principalement sur autoroute.
L
e chauffeur de chez Renault nous a affirmé qu’en traversant la Pologne, ce
véhicule avait consommé exactement
28,4 litres aux 100 kilomètres. Voilà qui donne
tout de suite le ton, mais chacun sait que la
topographie de notre pays engendre forcément une consommation plus élevée, nous
obligeant à relativiser ce chiffre. Afin de nous
donner une chance de réaliser une bonne
performance, nous avons quelque peu modifié notre parcours de test habituel, en roulant
(presque) exclusivement sur autoroute.
Le système Optiroll est disponible sur les
modèles Magnum, Premium Route, Premium Lander DXi11 et Premium Distribution DXi11.
Avant de prendre le départ, nous visionnons rapidement un petit film censé nous
expliquer l’objectif de ce système, destiné à
apporter son soutien au chauffeur. En fait, il
suffit d’activer le tempomat. Le programme
14
CAMION 7- 8 / 2011
Optiroll agit tout simplement en utilisant la
moindre pente pour couper le flux de puissance entre le moteur et la boîte, de telle sorte
que l’on se met à circuler en roue libre. Il va
sans dire que le constructeur au losange a
prévu un système de sécurité empêchant
le véhicule de prendre exagérément de la
vitesse à la descente. En d’autres termes : le
système de freinage entre en action automatiquement dès que le véhicule atteint une vitesse de 91 km/h. L’élan du véhicule est utilisé
aussi longtemps que possible avant que la
puissance fournie par le moteur soit à nouveau utilisée et que la boîte ait sélectionné le
bon rapport pour que le camion roule dans
la zone verte du compte-tours tout en conservant l’allure sélectionnée au départ. Voici ce
qu’il faut retenir du film de présentation : l’utilisation du programme Optiroll n’est guère judicieuse sur les routes secondaires et sur des
parcours au tracé accidenté. Il s’agit en fait
d’une application réservée au trafic longues
distances, qui, utilisée sur plus de 30 % du
parcours, permet d’économiser 0,9 litre aux
100 km sur un Renault Premium et environ
1,2 litre sur un Magnum. Même si cette économie est modeste, elle peut correspondre à un
montant annuel intéressant, surtout pour les
propriétaires de flottes importantes.
Notre parcours de test : Dietikon – autoroute direction Berne – Egerkingen, tunnel
du Belchen en direction de Bâle, autoroute
jusqu’à Frick (où la police avait mis en place
un dispositif de contrôle, qui ne nous était
pas destiné) – franchissement du col du Bözberg pour la séance photos, puis retour sur
l’autoroute en passant par Brugg, et retour à
Dietikon, soit l’équivalent de 150 km. Voilà qui
Le véhicule de test
Type : semi-remorque Magnum 520.19
Moteur : DXi13, 6 cylindres en ligne,
Euro 5
Puissance : 520 CV/382 kW entre 1450
et 1900 tr/min
Couple max. : 2550 Nm entre 1050 et
1400 tr/min
Boîte : Optidriver+ AT 2612 TD à
12 vitesses, automatisée, 3 vitesses en
marche arrière
Système de freinage : disques sur tous
les essieux (frein de service), Optibrake+ (380 kW), Voith Retarder R 115
(500 kW), EBS, ESP, système d’aide au
démarrage en côte
Réservoir : 510 litres de diesel
Equipement : paquet Optiroll avec
mode Power contrôlé et Soft Cruise
Control; Optidriver + et Optibrake
Concept : pour atteindre son objectif en matière d’économies de carburant, Renault Trucks a
mis en place le programme Optifuel, soutenu par le système Optiroll.
devrait suffire pour comprendre le principe du
système Optiroll, même si nous ne réaliserons pas d’économies substantielles d’ici à la
fin de la journée : nous avons consommé en
moyenne 39,83 litres, ce qui est normal pour
ce type de parcours. Le col du Bözberg joue
un rôle non négligeable et surtout, n’oublions
pas que nous disposions de 520 CV sous le
capot et que nous étions chargés à 40 tonnes.
Dès que nous sommes arrivés sur l’autoroute, nous avons programmé le tempomat à
83 km/h, vitesse qui nous permet de rouler de
manière fluide tout en facilitant les dépassements aux chauffeurs plus pressés que nous.
En revanche, ce que l’on ne peut pas programmer, ce sont les véhicules plus lents que
l’on rattrape. Ou ceux qui nous obligent à jouer
du ralentisseur suite à des manœuvres dangereuses. Pour ce genre de situation, le tempomat associé à un régulateur de distance
serait le bienvenu. Dans tous les cas, l’idéal
consiste à pouvoir rouler sur une autoroute
dégagée, afin de pouvoir utiliser le système
Optiroll de manière optimale, comme ce fut le
cas entre Gunzgen et Egerkingen, ou entre le
tunnel du Belchen et Bâle. Mais, dès que l’on
doit ralentir pour cause de véhicules plus lents
ou d’autres événements, le tempomat se déclenche. Il se déclenche également lorsqu’on
met les gaz. Mais il faut savoir que si le tempomat saute, le système Optiroll saute lui aussi. Dans ce cas, il faut appuyer sur la touche
R située sur le volant multifonctions pour
réactiver la vitesse sélectionnée au départ…
et le système Optiroll, naturellement. On sait
que celui-ci est actif lorsque l’information « E+ »
apparaît sur l’écran. Autre indice : l’aiguille du
compte-tours descend et quitte la zone verte
(vers le bas). On sent également que le moteur ne fournit plus la puissance habituelle et
que le véhicule se met peu à peu (ou plus rapidement, en fonction de la pente) à dépasser
la vitesse maximale programmée (de 7 km/h
au maximum), avant que le ralentisseur se
mette automatiquement en marche. Il faut
bien reconnaître qu’il n’est pas facile de s’habituer à cette impression. Mais pas de soucis,
le système de « Soft Cruise Control » fonctionne
parfaitement. Il fonctionne si bien que, dans
certaines descentes, la vitesse augmente légèrement afin d’atteindre le meilleur compromis entre le couple et le régime du moteur, ce
qui permet bien sûr d’économiser du carburant! Donc, en résumé, le chauffeur a intérêt à
ne plus toucher la pédale des gaz.
Certes, sur notre parcours de test, il y
avait possibilité de réaliser des économies,
mais, étant donné la topographie des lieux,
ces économies sont négligeables. Dans tous
les cas, le système Optiroll ne doit pas nous
faire oublier que le Magnum est un truck
très agréable à conduire, doté d’une visibilité
hors du commun et d’une grande cabine très
confortable. (hps)
Magnum : malgré la présence du système Optiroll, notre puissant Magnum a consommé presque 40 litres aux 100 km sur notre parcours de test
« aménagé ».
CAMION 7- 8 / 2011
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Photos : hps
Couverture
Flotte : ce truck Euro 6 pose devant d’autres Scania de la maison Bürgin, dans une rue de Schaffhouse (Ebnatstrasse). Reconnaissable, le réservoir de
1000 litres.
Rouler Scania, 24 heures sur 24
Voici la dernière acquisition de l’entreprise
Beat & Thomas Bürgin, établie à Schaffhouse : un semi-remorque Scania Euro 6. Il
s’agit là de l’un des premiers camions Euro
6 immatriculés en Suisse… et du premier
truck de ce type à faire son entrée dans la
flotte de l’entreprise Bürgin.
L
a vedette du jour a vite été se refaire une
beauté avant de poser pour le photographe, d’autant plus que son chauffeur
partait en tournée dès que la séance photos
serait terminée. Une peinture bleu clair, des
Chauffeur de jour : Dominic Schönenberger.
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CAMION 7- 8 / 2011
contours de calandre peints en blanc, des
filets bleus et rouges pour décorer la cabine
Highline, un griffon discret sur les flancs du
spoiler de toit, des jantes en alu poli (Durabright), des feux à LED et des feux au xénon
recouverts de verres transparents, un réservoir de carburant de 1000 litres sur le côté
gauche et une magnifique caisse à outils en
inox sur le côté droit : voici comment se présente ce véhicule, dont chaque centimètre
du châssis a été utilisé pour placer les équipements nécessaires. En l’observant de plus
près, on remarque la présence de l‘« usine à
gaz », ou, si vous préférez, du pot d’échappement situé avant le réservoir d’AdBlue, sur le
côté droit du châssis. Donc, en résumé, un
magnifique tracteur Scania Euro 6. Le premier
que nous voyons depuis la présentation de ce
véhicule aux représentants de la presse spécialisée internationale, qui s’est déroulée chez
Hanspeter Setz, à Dintikon, au mois de mai.
Le Scania de la maison Bürgin est un modèle de présérie, qui faisait partie de ces véhicules qui ont été placés auprès de certaines
entreprises pour un test de longue durée,
raison pour laquelle il affiche déjà presque
50 000 kilomètres au compteur. « Maintenant,
je l’ai repris de manière officielle », déclare
Beat Bürgin. Et d’autres vont suivre, bien que
les véhicules composant sa flotte (parmi les-
quels figurent 11 Scania) aient pratiquement
tous été remplacés au cours des dernières
années (le label Euro 5 figure sur presque tous
ses camions).
Ce truck ne doit pas s’attendre à bénéficier
d’une vie de tout repos : la nuit, il sera confié à
Christian Graupe (44 ans), qui effectuera des
transports jusqu’à Mayence (D), alors que Dominic Schönenberger (25 ans), le « chauffeur
de jour », le fera sillonner les routes de Suisse
Nettoyage : en vue de la séance photos.
Animal de légende : le griffon sur le spoiler.
pendant la journée. A ce rythme, il va parcourir environ 220 000 kilomètres par année. Au
bout de quatre ans, il ne fera plus l’international, et roulera encore trois ans en Suisse
avant d’être remplacé.
Selon Beat Bürgin, conduire un Scania,
c’est comme tirer avec une arme de précision : « Pour moi, les camions Scania constituent la preuve que le véhicule peut aider le
chauffeur à conduire de manière optimale. »
Ce Scania est équipé du système interactif
d’évaluation du chauffeur, qui peut motiver
ce dernier à conduire en anticipant, en économisant le carburant et en ménageant la
mécanique. Finalement, c’est le transporteur
qui réalise ainsi des économies sur les frais
de carburant, de matériel, de réparations et
Caisse : en inox – pour l’outillage et la roue de secours.
d’immobilisation du véhicule. « Les véhicules
modernes sont tellement perfectionnés que
les jeunes chauffeurs ne sentent plus les
forces en mouvement à bord du véhicule,
c’est-à-dire les points d’usure, raison pour
laquelle ce système peut s’avérer précieux. Les
anciens chauffeurs avaient ça dans le sang, à
l’époque où les freins devenaient rouges et où
les embrayages sentaient le brûlé. »
« J’ai grandi avec les camions que possédait mon père, des Saurer, naturellement. A
cette époque, les camions roulaient pendant
20 ans, alors qu’aujourd’hui, ‹ grâce › à la
RPLP, il faut que les véhicules soient amortis
au bout de six ou sept ans. »
Pour l’entreprise Bürgin, ce concept d’utilisation des véhicules « 24 heures sur 24 » est
Vu de l’arrière : ce nouveau tracteur a aussi fière allure.
payant : un truck qui ne s‘arrête pas se rentabilise plus rapidement. « Ce système présente
un autre avantage : lorsque nous chargeons
le jour J en Suisse, nous pouvons affirmer au
client qu’il sera livré le jour J+1 en Allemagne,
et inversement. Notre devise est la suivante :
flexibilité, continuité, fiabilité et livraison justin-time. En utilisant de bons véhicules, nous
avons une chance de nous faire une place
sur un marché pratiquement dominé par les
pays de l’Est. » (hps)
Le véhicule
Type : R 480 LA 4×2 MNA longues
distances
Carrosserie : bleu et blanc
Cabine : CR19 Highline, sièges en cuir
Moteur : D13 110 480, 12,7 litres,
6 cylindres en ligne, Euro 6, XPI, EGR, VGT,
DOC, DPF, SCR
Puissance : 480 CV à 1900 tr/min
Couple max. : 2500 Nm entre 1000 et
1300 tr/min
Silencieux d’échappement : 200 kilos
supplémentaires
Boîte : Opticruise (sans pédale d‘embrayage), avec technologie PGR
Système de freinage : disques sur tous
les essieux, ralentisseur, frein moteur
(max. 235 kW à 2400 tr/min)
Châssis : 4×2
Empattement : 3700 mm
Essieu arrière : 13 tonnes, suspension
pneumatique
Poids total autorisé : 40 tonnes
Réservoir : 1000 litres
Batteries : placées à l‘arrière, ce qui permet d’installer de plus grands réservoirs
à carburant
Equipement de sécurité : ESP, assistant
de trajectoire LDW, système de régulation
de la distance ACC
Fournisseur : Vetterli SA, Winterthour
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Photos : hps
Motorisations alternatives
Objet du désir : le constructeur Volvo n’a pas fait grand cas de ses moteurs Euro 6, préférant mettre l’accent sur ses trucks équipés de motorisations
alternatives, comme ce FH à moteur DME.
Comme une bougie liquide
Pendant que d’autres constructeurs présentent leurs moteurs Euro 6, Volvo Trucks
nous informe au sujet de l’avancement de
ses travaux en matière de motorisations
alternatives.
P
our ce faire, le constructeur suédois a organisé une démonstration regroupant
des poids lourds faisant appel à ces différentes solutions : motorisation hybride, DME
ou encore moteur fonctionnant au méthane.
Voici une vraie nouveauté : un véhicule hybride de 340 CV qui n’est pas seulement destiné
au ramassage des ordures, mais également
à la distribution de marchandises dans le
transport régional. Jusqu’à maintenant, les
autres constructeurs proposaient des véhi-
cules à motorisation hybride jusqu’à la classe
des 12 tonnes uniquement. Chez Volvo, cette
nouveauté à moteur hybride fait partie de la
classe moyenne (FE), en affichant un poids total de 26 tonnes. Toutefois, dans la réalité, il
est plutôt rare que l’on utilise l’intégralité de la
charge utile d’un véhicule de distribution. La
technologie hybride (en parallèle) présentée
il y a quatre ans sur un véhicule destiné au
ramassage des ordures est restée pratiquement identique, même si elle a été optimisée
dans les détails. Le moteur est un groupe traditionnel de 7 litres, renforcé par un moteur
électrique développant une puissance de
70 kW. Avec ce véhicule, on roule le plus souvent en mode hybride, ce qui signifie que les
deux moteurs travaillent ensemble. Mais il est
également possible de rouler en mode électrique uniquement, sur une distance d’un kilomètre environ, par exemple dans une rue
réservée aux piétons, dans une zone industrielle ou lors des manœuvres effectuées dans
la cour d’un client. Sur la route, l’action simultanée des deux moteurs permet à ce véhicule
de filer bon train : nous avons emprunté les
routes aux alentours de Göteborg, et notre
véhicule d’essai a avalé sans problème les
différentes montées qui se sont présentées
sur notre parcours. Pour récupérer l’énergie
électrique, Volvo recommande de laisser le
levier du frein-moteur en première position,
car c’est ainsi que l’on recharge le mieux la
batterie. Lors de chaque arrêt au feu rouge,
le moteur Diesel s’arrête automatiquement,
Diméthyléther : des réservoirs spéciaux (tout à droite) affichent deux fois plus de capacité qu’un réservoir à diesel. A côté, les conduites,
fabriquées avec des matériaux spéciaux.
18
CAMION 7- 8 / 2011
Modèle de test : la presse spécialisée a déjà pu tester ce Volvo DME, qui est engagé dans un test grandeur nature.
après quoi le véhicule redémarre sans bruit,
puisque le moteur Diesel ne se remet en marche qu’une fois que le deuxième rapport de
la boîte est enclenché. Grâce à la boîte I-Shift,
habituellement réservée aux véhicules de la
catégorie supérieure, la conduite est fluide et
les changements de rapport sont très précis.
Du reste, si l’on souhaite rouler exclusivement en mode électrique, il suffit d’appuyer
sur un interrupteur spécialement prévu à cet
effet (forced full electric mode), au risque de
vider entièrement la batterie. En pareil cas, on
fonctionnera à nouveau en mode Diesel, ce
qui permettra de recharger la batterie tout en
roulant. Pour le reste, les arrêts au feu rouge,
les freinages et les descentes contribueront à
la recharge. Dans l’ensemble, ce véhicule hybride nous a fait bonne impression : on sent
que le produit est prêt à être mis sur le marché. Volvo Trucks compte en placer une centaine d’exemplaires dans 13 pays d’Europe
d’ici à 2013. Ces véhicules seront surtout utilisés pour effectuer du service de distribution
dans les agglomérations, mais également
pour effectuer les trajets entre les centres logistiques, ou entre les centres de recyclage.
Comme l’a déclaré un client du constructeur
Volvo Trucks (de Brink), « à l’avenir, toute la logistique concernant les produits alimentaires
devrait se dérouler à l’aide de véhicules à
motorisation hybride ».
Les économies de carburant sont comprises entre 15 et 20% (véhicule de distribution),
auxquelles il convient d’ajouter un avantage certain en matière d’émissions nocives.
Passons maintenant aux inconvénients : la
technologie hybride est et reste chère; de
plus, elle nécessite l’intervention de personnel particulièrement qualifié pour assurer la
maintenance.
Injection combinée
Les véhicules hybrides ne constituent pas
la seule réponse du constructeur suédois à la
problématique du réchauffement climatique
et de l’augmentation constante du prix des
carburants. Comme l’a rappelé Mats Franzen
(Manager Engine Strategy and Planning), « il
faut utiliser chaque goutte que l’on peut ga­
gner grâce aux technologies alternatives ».
Dans ce contexte, le méthane liquide,
obtenu par distillation du gaz naturel ou du
biogaz, constitue une possibilité de substitution au diesel. En matière de puissance, les
+++ Mécanique
Nouvel essieu arrière
Volvo Trucks fait une nouvelle avancée pour
réduire les frais de carburant de ses clients.
Un nouvel essieu arrière destiné aux opérations de transports lourds rapides à longues
distances réduit la consommation de carburant jusqu’à 2 % par rapport aux actuels
essieux à réduction au moyeu.
Le nouvel essieu RSS1360 est un essieu isolé
à réduction simple conçu pour les camions
dotés d’une puissance moteur élevée et
présentant des poids totaux roulants allant
jusqu’à 60 tonnes, en d’autres termes, des
véhicules construits pour des opérations
difficiles sur de longues distances pour le
transport de charges lourdes et se déplaçant à des vitesses moyennes élevées. Les
produits alimentaires et agricoles sont deux
chargements typiques pour ce domaine
d’application.
Cette nouvelle fonctionnalité est depuis longtemps souhaitée, particulièrement parmi les
Données techniques : essieu solo RSS1360; couple max. de 3200 Nm; charge max. par essieu
13 tonnes; poids tracté maximal de 60 tonnes.
clients du Volvo FH16. Pour la première fois,
ils peuvent maintenant demander un essieu
isolé sans réduction au moyen qui permet
une diminution de la consommation de carburant allant jusqu’à 2 %. L’essieu possède
une généreuse sélection de rapports, pour
ainsi optimiser la transmission par engrenage globale du mieux possible. Le RSS1360
peut être demandé pour les gammes Volvo
FH et FM et est disponible aussi bien sur les
camions rigides que les tracteurs. Le nouvel
essieu isolé sera lancé progressivement sur
différents marchés en 2011 et 2012, à commencer par juin de cette année.
« La tendance en Europe montre une utilisation croissante de camions plus puissants
et d’ensembles tracteurs-remorques plus
grands », déclare Hayder Wokil (Volvo Trucks).
CAMION 7- 8 / 2011
19
Motorisations alternatives
Hybride : ce camion hybride destiné au service de distribution est un modèle
de la gamme FE (26 t.).
véhicules fonctionnant au gaz ne sont malheureusement pas en mesure de rivaliser
avec les véhicules roulant au diesel. Tel n’est
pas le cas du Volvo (FM), qui offre un potentiel
de 18 à 44 tonnes en matière de poids total,
comme l’affirme Mats Franzen. Notre truck
de démonstration, un tracteur à 3 essieux
équipé d’un moteur de 460 CV et d’une semiremorque pour le transport de marchandises
en vrac, affichait un poids total de 40 tonnes.
Sur le parcours de test effectué dans les environs de Göteborg, il n’a montré aucun signe
de faiblesse, malgré les nombreuses petites
montées rencontrées sur ce trajet. Avec une
autonomie comprise entre 500 et 600 kilomètres, ce véhicule permet d’effectuer des
transports à l’échelon local, voire régional. En
ce qui concerne les réservoirs de carburant,
le moins que l’on puisse dire est que les possibilités offertes par le châssis sont bien utilisées. En effet, un véhicule roulant au méthane
(liquéfié) a besoin de réservoirs affichant deux
fois la capacité d’un réservoir à diesel pour
pouvoir disposer de la même autonomie, car
un litre de diesel correspond à environ 1,7 li­
tre de LNG (liquid natural gas). Gros avantage
des trucks roulant au méthane : une fois que
les réservoirs de gaz sont épuisés, ils peuvent
continuer leur route avec du diesel. Sur ce
type de véhicule, le diesel est nécessaire pour
lancer la machine; par la suite, une fois que le
système a été préchauffé, le diesel agit comme une sorte de « bougie liquide ». Le méthane présente encore d’autres avantages : il
est meilleur marché que le diesel et sa combustion, ne générant que de la vapeur d’eau
et du CO2, est plus propre. Par rapport à un
véhicule Diesel conventionnel, les économies
de carburant atteignent 25%. Pour amortir un
tel véhicule, il faut parcourir entre 140 000 et
240 000 kilomètres. Le méthane, qui est encore disponible en grandes quantités, peut
aussi être fabriqué de manière industrielle, à
partir du biogaz. Seul inconvénient : les infrastructures nécessaires à la fabrication et à la
diffusion de ce produit (stations-service) sont
encore insuffisantes. Le véhicule quant à lui
est prêt à être mis sur le marché.
Autre solution, le DME
Ce n’est pas encore le cas du FH-DME. Ce
camion Volvo de 420 CV, qui se trouve encore en phase de test, roule avec un moteur
fonctionnant au diméthyéther (DME, utilisé
comme agent propulseur dans les bonbonnes de spray). Nous avons également conduit ce camion, qui semblait disposer d’une
force de traction semblable à celle d’un vé-
Force de traction : roulant au méthane, ce FM équipé d’un système d’injection Diesel offre
de bonnes performances.
20
CAMION 7- 8 / 2011
Ouverture : la batterie se cache à cet endroit.
hicule Diesel, tout en fonctionnant de manière nettement moins bruyante et en offrant
tout de même une autonomie de près de
800 kilomètres. En utilisant du DME, on peut
économiser jusqu’à 50% de Diesel, alors que
les émissions de CO2 affichent une baisse de
95%. Comme le DME ne possède que 55%
du pouvoir énergétique du Diesel, il doit être
comprimé et transporté dans un réservoir à
haute pression (que le constructeur Volvo a
développé lui-même). Une dizaine de FHDME doivent être remis à des clients pour un
test grandeur nature. Pour l’instant, il existe
quatre stations-service délivrant ce produit
en Suède. Pour fabriquer ce carburant, on
utilise les déchets générés par la fabrication
du papier (appelés black liquor), ce qui permet d’afficher de faibles émissions de CO2.
Pour le moment, il y a une seule fabrique de
papier en Suède qui fournit le produit de base
nécessaire à la fabrication du DME. Volvo travaille donc avec plusieurs partenaires, parmi
lesquels figure le Suédois Piteo, afin de faire
avancer son projet « green fuel », qui applique
la devise « du bois à la roue ». Ce truck bénéficiant d’un autre type de motorisation alternative devrait lui aussi pouvoir assurer des
transports longue distance, mais pas avant
une dizaine d‘années. (hps)
Réservoir de LNG : ce carburant (Liquid Natural Gas)
nécessite des réservoirs spéciaux.
Essai de choc pour le nouvel hybride
Avant de lancer un nouveau modèle sur
le marché, Volvo Trucks fait toujours
passer une série d’essais de choc rigoureux au véhicule. Le Volvo FE Hybrid ne
fait pas exception à la règle.
I
l est primordial de réaliser des essais de
choc lorsqu’on utilise de nouvelles transmissions alternatives. Dans le camion hybride, le
bloc de batteries est fixé sur le côté du véhicule et nous devons être absolument certains
que la technologie est sûre », explique Carl
Johan Almqvist, directeur de la sécurité routière et des produits de Volvo Trucks. Le modèle hybride qui remplira en premier lieu des
Modèle de test : à gauche, le Volvo FE.
Dommages : l’unité de batterie est intacte.
missions de distribution et de collecte des déchets en zone urbaine a été testé en simulant
une collision dans laquelle une voiture heurte
le côté du bloc de batteries à une vitesse de
46 kilomètres/heure. « Ce genre d’accident
est usuel en circulation urbaine où ce type
de camion sera majoritairement employé. Le
scénario est le suivant : une voiture brûle un
feu rouge et percute le côté d’un camion »,
déclare Carl Johan Almqvist.
Le bloc de batteries pèse 578 kilogrammes,
la batterie pesant elle-même 232 kilogrammes. Le système électrique fonctionne
sur 600 volts. Volvo n’a jamais auparavant
effectué un essai de choc sur un camion hybride. C’est pourquoi l’événement a été suivi
non seulement par les ingénieurs spécialisés
en collision, mais aussi par des experts des
services moteur, boîte de vitesses et électricité. « Nous avons décidé de réaliser le test
pendant les 45 secondes où la batterie est en
cours de charge. C’est à ce moment que le
plus de courant passe par le système et que
nous pouvons obtenir les résultats de test les
meilleurs », déclare Ulf Torgilsman, en charge
des essais de choc au sein de Volvo Trucks.
Après que la voiture de 1600 kilogrammes a
heurté le bloc de batteries, l’assemblée des
ingénieurs a vu que l’installation répondait à
toutes les attentes. Le système de sécurité incorporé a stoppé toute activité dans le bloc de
batteries. « L’essai s’est déroulé à la perfection
et tout a fonctionné exactement comme prévu.
Nous avons constaté que le bloc de batteries est extrêmement stable. Aucune énergie
thermique n’a été générée, il n’y a eu aucun
incendie, aucun liquide n’a fui, le système électrique est resté intact et s’est arrêté exactement
comme il était censé le faire », déclare Ulf Torgilsman après l’essai de choc. L’essai a prouvé
principalement deux choses : que le bloc de
batteries résiste à une collision sans provoquer
d’incendie et que le conducteur de la voiture
n’est pas blessé par le bloc de batteries. Carl
Johan Almqvist explique que l’essai de choc
montre que la batterie est entièrement sécurisée du point de vue de la sécurité routière. (pd)
Bélier : après une collision survenue à 46 km/h.
+++ Concours pour mécanos Vista
Le team Nef Truckcenter en finale
Le team NTC 1 du garage Volvo Nef Truckcenter, de Frenkendorf, a remporté la demifinale du concours Vista. Le concours Vista
est organisé dans le monde entier sur la
base du programme de formation réservé
aux mécaniciens et aux collaborateurs
assurant les services dans le réseau Volvo.
Pour l’équipe de Frenkendorf, cette victoire
signifie que le team NTC 1 participera à la
finale 2011, qui se déroulera à Göteborg
durant la dernière semaine du mois de juin.
Elle y rencontrera 29 autres teams venus
du monde entier. Le concours Vista 2011
a démarré au mois de septembre 2010
avec 3740 teams et un nombre record de
participants (13 704), venus de 75 pays. Par
la suite, 153 teams se sont qualifiés pour
participer à l’une des 16 demi-finales organisées dans les pays participants. (pd)
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CAMION 7- 8 / 2011
21
Galerie photos
Pierre-André Currit et son fils Nicolas, Volvo FH-12-460, année 2011,
24 000 km. Employeur: Zbinden transport, Fleurier. Photo: au pied du
Chapeau de Napoléon, Fleurier.
année
rce des-Be nz Act ros 2548,
Emi le Filie ri, Lovere sse , Me
ay,. Pho to:
ller
Ma
SA,
t
rilla
Mé
ur:
2006, 185 500 km . Emp loye
Delémo nt.
La photo du mois de juin
Quelle beauté ! Le camion du printemps
de Ralf Cramatte se présente comme
un prospectus en papier glacé ! Un
blanc éclatant , quelques taches rouges,
très soigné, bien positionné. Le Premium
Route a une
allure élégante,
qui parle pour
soi. La rédaction a choisi
cette photo
comme photo
gagnante
pour le mois
de juin, grâce
à sa fraîcheur
rayonnante.
4448 km. Empl oyeu r:
André Völlm in, Merc edes-Benz Actros,
s ZH.
Buch
o:
Phot
n.
Bade
Schil ling Logis tik AG,
22
CAMION 7- 8/ 2011
Han spe ter Maurer, MAN
TGS 26.440, année 2009,
35200 km . Emp loye ur:
Schmut z Söh ne AG, Tho une
. Pho to: Wimmis BE.
Bechtel Fabrice, Mercedes Actros 2543 de l’année 2001 avec
563 000 km. Employeur: Favre SA à Martigny. La photo a été prise
au sommet du col du Nufenen.
Vincent Andrey avec un Mercedes Actros V8 3355 de 550 CV appartenant à l’entreprise AndreyGroup
AG à Tafers, 180 000
km. La photo a été prise sur une aire de repos à Lyon en repartant de l’aéroport St-Exupéry après avoir
chargé un Jet-Broom de
l’entreprise Boschung.
: Volv o FH 12, année 1.7.2006,
Hein rich Bich sel, Moo ssee dorf
wil SO.
stic s Prat teln . Pho to: Sch not t
650 000 km. Emp loye ur: FT Logi
Kinder Christian, Peterbilt 550 CV sans limiteur de vitesse.
Le Touquet, France, Nord-Pas-de-Calais.
Adi Kno pf, Volv o FH 440, 437 000
km, année 2006/08. Emp loye ur:
Met tler Bischofs zell et Amr isw
il: déch arge men t des clas seurs
de cours
pour Les Rou tiers Suis ses à Echa
nden s.
Rolf Salzman n, MAN TGS 50-540, 540
CV, 5 essie ux, avec benne basculan t des deux côtés (Mos er). Empl oyeu
r: Salzman n & Heiniger GmbH à
Sumi swald.
CAMION 7- 8/ 2011
23
Photos: màd
Oldtimers
Faun: ce magnifique camion restauré de la marque « Faun » a été fabriqué en Autriche en 1939.
Rencontre d’amis passionnés
A la fin du mois d’avril, plus de 140 camions
venus d’Allemagne, Suisse, France, Autriche
et même du Danemark se sont donné rendez-vous au sommet d’un des nombreux
cols de la Forêt-Noire.
I
l s’agit déjà de la 19e édition d’une aventure initiée il y a plus de 20 ans par une
poignée de passionnés. Les premières
éditions ne réunissaient guère plus de 10 à
12 véhicules, ce n’était qu’un prétexte pour
ce groupe d’amis pour faire une virée au
son du moteur Diesel. Le bouche-à-oreille
a fait son travail et maintenant cette rencontre a atteint sa taille maximale. De l’aveu
même de ses organisateurs, ils souhaiteraient diminuer le nombre de participants
afin de retrouver une meilleure cohésion
de groupe et éviter que des sous-groupes
ne se créent. Ils souhaitent dès le prochain
meeting recentrer la manifestation sur les
camions de transports de marchandises.
Les invitations s’obtiennent par amis interposés, la date ainsi que le parcours sont
tenus secrets jusqu’au dernier moment. En
milieu de matinée, les camions se sont mis
en route à intervalles réguliers pour effectuer une promenade bucolique sur les chemins par moment étroits et tortueux de cette
magnifique région du Baden-Württemberg.
26
CAMION 7- 8 / 2011
La première étape de ce « Rallye » conduit
les chauffeurs à l’endroit du repas de midi,
halte qui s’avère bien méritée car pour y accéder certaines montées dépassent les 17 %
et il faut abondamment jouer de la boîte
à vitesses au rythme du double débrayage.
Les spectateurs parsemés le long du parcours admirent de nombreux vétérans,
dont bon nombre sont méticuleusement
restaurés.
Il serait bien trop long de dresser ici
une liste exhaustive, mais citons tout de
même des Saurer 5DF, 4MH, D330, Faun,
Krupp, Henschel, Büssing avec le moteur
sous le châssis, des Volvo N88, F89, F et N12,
Globetrotter, chez Scania deux très rares
FV75 ainsi que des 140, 141, etc. complétés
par plusieurs générations de Mercedes. Un
aperçu complet de la manifestation peut
être vu sur le site www.toprun.ch. L’étape
Saurer : des véhicules si bien restaurés éveillent beaucoup de nostalgie.
La parade : un tracteur de semi-remorque devant le «Faun», à côté un Setz Vabis original qui est parqué près d’un Mercedes-Benz.
de l’après-midi se déroule sur des routes
un peu plus larges, chaque conducteur faisant bien attention à maintenir une grande
distance avec son prédécesseur afin de ne
pas gêner l’intense trafic touristique de la
région. Moment magique à l’approche d’un
sommet où l’on admire un Faun autrichien
de 1939 tenir tête à un Scania 141 alsacien.
Dans les vallées encaissées, après le
passage de quelques vétérans, on peut
«humer» l’odeur des moteurs ; odeur si omniprésente aux abords des grands axes
routiers dans les années 70-80 qui, grâce
aux normes Euro, est déjà presque oubliée
par notre mémoire olfactive ! La dépanneuse Volvo N12 chargée de secourir les
éventuelles victimes d’avaries n’a eu qu’un
rôle de figuration car son mécanicien n’a
même pas dû sortir la caisse à outils. Elle
s’est donc contentée de fermer le cortège.
Après une boucle de plus de 150 km, retour au point de départ. En cette fin d’aprèsmidi, c’est l’heure d’allumer les grils, les
discussions vont bon train, tous recherchent
des pièces mécaniques ou de carrosserie.
On s’échange des adresses, des conseils
techniques.
Certaines rumeurs circulent vite, il
semble que dans une casse en Grèce il y ait
des cabines de Scania 140 dans un état correct! On parle déjà d’organiser un transport
pour les rapatrier… Un des propriétaires
de Volvo explique qu’il est allé jusqu’en Iran
pour négocier un F88 mais que le Persan,
qui l’utilise encore chaque jour, ne voulait
pas le laisser en dessous de 40 000 francs.
Enfin la soirée et la nuit seront longues et
les projets de restaurations imaginés par
les passionnés, certainement nombreux. Il
faudra revenir l’an prochain pour observer
ce qui a pu réellement se concrétiser. (FdM)
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CAMION 7- 8 / 2011
27
Nouveauté
Silhouette : au moyen de quelques mesures bien pensées, les ingénieurs ont réussi à rendre le nouveau Citaro encore plus attractif.
Arrivée du nouveau Citaro
Plus de 31 000 exemplaires vendus en 13 ans de production font du MercedesBenz Citaro le bus de ligne le plus vendu de
tous les temps. Aujourd’hui, nous assistons
à la présentation du nouveau Citaro, entièrement remanié, à l’usine de Mannheim.
A
ndreas Renschler, membre de la direction de Daimler SA, a de quoi être fier :
« Ce modèle est une superstar absolue
dotée d’un design embellissant chaque ville,
d’une place de travail que le chauffeur ne peut
plus quitter et d’un paquet d’équipements de
sécurité qui cherche encore son équivalent
sur le marché. Avec ce nouveau Citaro, nous
posons les jalons des transports publics du
futur et nous prouvons une fois de plus que,
dans le domaine des bus de ligne, Daimler
possède toujours une longueur d’avance. »
Le design du nouveau Citaro démontre
clairement qu’il s’agit d’un véhicule entièrement repensé, des feux avant aux feux arrière. Lorsqu’on aperçoit un nouveau Citaro,
on remarque tout de suite son nouveau
« visage » avec ses grands yeux, pardon, ses
feux en amande et ses formes plus arrondies.
A l’intérieur, des couleurs plus claires rendent
ce véhicule encore plus accueillant, alors que
le conducteur bénéficie désormais d’un nouveau poste de travail surélevé. Les instruments
de bord bénéficient eux aussi d’une amélioration sensible, aussi bien en ce qui concerne
les informations fournies que l’aspect ergonomique. En ce qui concerne la sécurité : le
Citaro est le premier bus urbain à être équipé
du programme électronique de stabilité ESP.
Une protection contre les collisions frontales et
un châssis renforcé font également partie des
nouveaux aménagements dont bénéficie le
nouveau Citaro.
En ce qui concerne la rentabilité et la protection de l’environnement, le nouveau Citaro
s’appuie sur une technologie qui a déjà fait
ses preuves : de son prédécesseur, il a repris
les moteurs Diesel BlueTec répondant aux
normes Euro 5 et EEV.
Hartmut Schick, responsable des bus
Daimler : « Le nouveau Citaro abrite non seu-
Motorisation : les groupes propulseurs du nouveau Citaro sont ceux du modèle précédent, répondant déjà aux normes Euro 5 et EEV.
28
CAMION 7- 8 / 2011
Photos : màd, Daimler
Présentation : Andreas Renschler, membre de la direction de Daimler SA, directeur des secteurs Daimler Trucks et Daimler Buses, et Hartmut Schick, responsable de Daimler Buses.
Place de travail du chauffeur : le plastique gris a au moins le mérite d’être résistant et
facile à entretenir.
lement une technologie de pointe, mais il représente également la passion de toute une
équipe. Je suis convaincu que le nouveau Citaro va non seulement poursuivre sur la lancée de son prédécesseur, mais faire encore
mieux et poser de nouveaux jalons dans ce
domaine. »
Le Mercedes-Benz Citaro est le bus de
ligne urbain le plus vendu de tous les temps.
Depuis le début de sa production en série en
1998, plus de 31 000 exemplaires de ce modèle ont quitté les chaînes de montage. Aujourd’hui présent dans pratiquement toutes
les métropoles européennes, le Citaro avait
été présenté pour la première fois au public à
l’occasion du congrès UITP qui s’est déroulé à
Stuttgart en 1997. (pd)
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Photos : hps
Rapport de conduite
Voyage de test : le modèle à trois essieux S 416 HDH est le véhicule qui convient le mieux pour emmener les journalistes de la presse spécialisée à
Ulm, à la fête organisée par Setra.
signalisation et les feux rouges ont tendance
à se rapprocher dangereusement. Certes,
pour un chauffeur de car professionnel, tout
cela fait partie de la routine… A bord de ce
véhicule, que l’on roule sur de petites routes
Au mois de décembre 2010, nous avons eu nacré, que nous avions emmené sur les en lacets ou sur des voies rapides resseml’occasion de procéder au test hivernal d’un bords du lac de Constance : un plaisir de blant à s’y méprendre à des autoroutes, seul
un sentiment prédomine chez le chauffeur : à
autocar Setra S 415 HD. Cette fois-ci, c’est conduire illimité.
Equipé d’un moteur de type OM 457 LA
une version à trois essieux (S 416 HDH) que
nous avons pu conduire de Kloten jusqu’à développant 455 CV, le modèle à trois essieux
Ulm, pour nous rendre à la fête marquant le se conduit presque aussi facilement que son
60e anniversaire du constructeur allemand. petit frère à deux essieux, et cela toujours en
silence. Vu la longueur du véhicule (13 190
Type : Setra S 416 HDH
Peinture : Metallic Snowflake Mix 826
ans sa version «Special Edition», ce mm), il s’agit seulement d’attaquer les virages
Moteur : OM 457 LA, 12 litres, Euro 5 EEV
modèle S 416 HDH appartenant à la serrés d’une autre manière, même si le troiPuissance : 455 CV/335 kW
gamme TopClass ne fait que confir- sième essieu directionnel confère une maniaCouple max. : 2200 Nm
mer ce que nous avions déjà constaté lors de bilité supérieure à la moyenne à ce véhicule.
Boîte : boîte automatisée à 8 vitesses GO
la prise en main du modèle S 415 HD blanc Lorsqu’on quitte une place de parc ou que l’on
se lance sur une route principale en arrivant
240-8 PowerShift
d’une route secondaire, le museau du véhiRalentisseur : Voith VR 115 E
Au cas où nous ne l’aurions pas déjà dit : le
cule empiète largement sur la voie d’en face.
Châssis : 3 essieux, roues indépendantes
modèle du jubilé TopClass 400 sera construit à
Sur la route, il faut se souvenir de la longueur
sur l’essieu avant, essieu remorqué
60 exemplaires, en versions à deux et à trois
du véhicule, surtout lorsque l’on manœuvre
directionnel
essieux et en différentes variantes d’équipedans les virages : attention aux (excellents)
Places assises : 50+2
ment (modèles S 411 HD à S 431 DT).
rétroviseurs extérieurs, car les panneaux de
Volume de la soute à bagages :
Tout pour le confort
Le véhicule
D
Utiles : le régulateur de distance, inséré discrètement à l’avant du véhicule, et l’essieu arrière
directionnel.
30
CAMION 7- 8 / 2011
env. 12,7 m3
Empattement : 6250 mm
Diamètre de braquage : 21 300 mm
Poids total autorisé : 24 tonnes
Dimensions : 13 190 mm de long,
2550 mm de large, 3860 mm de haut
Réservoir : 565 litres
Equipements de sécurité : SPA, ART, BA,
ABA, ESP
Equipement spécial du jubilé : paquet
Special Edition comprenant un vase à
fleur sur le montant A (côté chauffeur),
le logo «K» sur les enjoliveurs de roues
(peint dans la couleur du véhicule) et sur
le volant en cuir, un logo Setra éclairé
à l’entrée du véhicule, une plaquette
portant le numéro de série 018, le logo
des 60 ans de la marque sur les flancs
du véhicule, sur la partie frontale et sur
l’arrière.
Magnifiques sièges : les sièges en cuir de cet autocar de luxe (libérant un espace supplémentaire de 6 cm) contribuent de manière sensible au
confort des passagers.
vrai dire, il s’agirait plutôt d’un état d’euphorie permanente, saupoudré d’un soupçon
d’adrénaline. Autrement dit, on s’habitue très
vite à conduire avec un tel plaisir, à tel point
qu’on en oublierait qu’il s’agit d’un travail,
d’autant plus lorsqu’on est bercé par la douce
musique distillée par l’excellente installation
hifi montée à bord. Dans ces conditions, on
est très vite coupé du monde extérieur et des
bruits qui nous entourent (bruit du vent ou
des pneus sur une chaussée mouillée) et l’on
se retrouve pour ainsi dire dans son propre
monde. Inutile de préciser que les éventuels
bruits en provenance du moteur et/ou de
la boîte sont étouffés avant de parvenir aux
oreilles des passagers et du chauffeur.
Les organes sensibles (à l’arrière) du
chauffeur de test sentent pourtant bien qu’il
se passe quelque chose à bord de ce véhicule : c’est tout simplement la puissance du
moteur qui passe excellemment bien sur la
chaussée par le biais de la boîte automatisée à 8 vitesses GO 240-8 PowerShift. Il en va
de même avec le ralentisseur Voith Retarder
qui n’a aucune peine à ralentir cette masse
de 24 tonnes : à bord de ce véhicule, tous les
éléments mécaniques qui sont liés à l’énergie
cinétique ont été mis au point afin d’offrir le
maximum de confort aux passagers, et par
conséquent au chauffeur également. Car
finalement, un Setra est construit pour offrir
d’abord du confort, mais pas seulement.
Passons maintenant aux équipements
de sécurité, qui, même si on ne les aperçoit
pas, sont de première importance. En cas de
problème, le chauffeur dispose de plusieurs
leviers et autres boutons, regroupés sur un
mini-moniteur installé sur la
planche de bord. Ce Setra est
équipé d’un système d’assistance de trajectoire, d’un
tempomat avec régulateur de
distance (ART), d’un système
d’assistance active au freinage
(ABA), d’un système de protection en cas de collision frontale
et d’un podium flexible pour
le siège du chauffeur. Le système ART est particulièrement
appréciable sur les petites
routes, lorsqu’une colonne de
véhicules lents ou arrêtés surgit
à la sortie d’un virage. Même
dans ce genre de scénario, le
chauffeur peut rouler de manière détendue, car lorsque la
colonne de véhicules ralentit,
ce Setra ralentit lui aussi automatiquement. Et dès que la colonne accélère,
cet autocar en fait de même.
Et qu’en est-il du confort des (50) passagers ? Du fait que ce véhicule s’adapte automatiquement aux différentes situations du
trafic, les passagers bénéficient d’un confort
accru. Bercé par la musique de son iPod,
branché directement sur son siège-couchette,
le passager peut regarder défiler le paysage
en toute sérénité, bien à l’abri derrière les
vitres latérales teintées (gris Vénus n° 10). Le
seul inconvénient, c’est que ces
belles vitres teintées ont tendance à déformer l’image que
l’on perçoit du paysage, qui
semble être en permanence
dans l’ombre. Et les couleurs
ne sont plus brillantes. Le toit
vitré qui surplombe l’allée centrale permet aux passagers
de suivre les nuages dans le
ciel de leurs vacances! La disposition des sièges offre une
grande liberté de mouvements
aux passagers, autre contribution importante au confort de
ces derniers.
Si l’on tire un rapide bilan
de ce voyage effectué à bord
de cet autocar de luxe, on peut
dire que ce véhicule offre autant de plaisir à voyager aux
passagers qu’au chauffeur. Dès que l’on
prend place à bord d’un Setra 416 HDH, on
peut commencer à se détendre, peu importe
la destination choisie et peu importe la place
que l’on occupe : celle du passager ou celle
du chauffeur. (hps)
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CAMION 7- 8 / 2011
31
Test stations-service
La Suisse dans la moyenne
Le TCS a testé avec ses clubs partenaires
77 stations-service sur les autoroutes. La
République tchèque se place en tête du
palmarès, les shops des stations-service en
Allemagne sont les plus chers. La Suisse est
dans la moyenne.
L
a Suisse se situe dans la moyenne européenne avec un résultat global « suffisant ».
Cinq stations en Suisse alémanique, trois en
Suisse romande et une au Tessin ont fait l’objet du test : Rose de la Broye (bon), Würenlos
Nord (bon), Bellinzone Sud (suffisant), Gothard Ouest (suffisant), La Côte Nord (suffisant), Grauholz Sud (suffisant), Saint-Bernard
(suffisant), Pratteln Nord (suffisant) et Thurau
Nord (suffisant). A la station-service Rose
de la Broye, sortie Estavayer-le-Lac sur l’A1,
l’équipe-test recommande l’eau minérale et le
Coca qui y sont très bon marché, mais déconseille le cappuccino, au prix élevé. En général
d’ailleurs, le café et certains produits dans les
shops (Pratteln Nord et Thurau Nord) sont très
chers. L’impression générale des stationsservice en Suisse est bonne. L’équipe de test a
été fort impressionnée par la large gamme de
produits disponibles dans les étals des shops.
Aller dans les WC publics d’une stationservice, c’est souvent prendre des risques.
De nombreux germes ont été décelés, dont
certaines bactéries pathogènes. En Suisse,
l’équipement et l’état des installations sanitaires ainsi que l’hygiène sont également
déplorables, tout particulièrement à La Côte,
Würenlos (Nord), Grauholz (Sud) et au SaintBernard. Le potentiel d’amélioration est donc
conséquent. La propreté des installations sanitaires laisse partout à désirer.
ˇ
La station-service tchèque Kozlov-Cerná
Studánka est en tête du palmarès. Les pays
de l’Est ont fait le meilleur résultat puisque la
Un bon certificat : les testeurs ont accordé la note « bien » aux restoroutes de Suisse romande.
République tchèque, la Slovaquie et la Croatie ont des installations bien entretenues et
les shops de leurs stations-service sont bien
achalandés. La station-service néerlandaise
« De Buunderkamp » sur l‘A12 (Utrecht–Arnheim) est en queue de peloton.
Les testeurs du TCS et de ses clubs partenaires ont testé au total 77 stations-service
dans onze pays européens dont neuf en
Suisse. Pour se faire une idée bien précise
des différentes fréquences, ils ont inspecté
les installations le lundi entre 6 heures et
21 heures et le vendredi jusqu’à 16 heures. La
liste de contrôle comprenait six catégories :
accès et sortie (pondération 20 %), la stationservice (25 %), le shop (10 %), les installations
sanitaires (11 %), l’hygiène (14 %) et les prix
(20 %). Pour déterminer le niveau des prix
dans les shops, un panier de cinq articles au
prix le plus avantageux ont été sélectionnés,
dont un demi-litre d’eau minérale, un demilitre de boisson au cola, un cappuccino, une
barre de chocolat et un gilet de sécurité fluorescent. A pouvoir d’achat équivalent, les
prix dans les shops des stations-service allemandes sont les plus élevés, devant la Suisse
et l’Autriche.
A l’autre extrémité, nous avons les « pays
bon marché » : la Croatie, la Slovénie et la République tchèque. En conclusion, les shops
des stations-service sont en général chers, et
les prix pour un même article très variables.
Ainsi une veste fluorescente coûte à « BeauneMercueil » (France) 2,10 euros et à la stationservice « Gothard Ouest » l’équivalent de 18,36
euros. A « Golling » (Autriche), le cappuccino
est à 3 euros, alors que pour le même prix,
on peut boire six tasses de cette spécialité
italienne à « Brno-Starý Lískovec » (République
tchèque). (pd)
Contraste : alors que le restoroute de Würenlos (à gauche) a fait l’objet de critiques, surtout en matière d’hygiène, une station-service tessinoise a
quant à elle obtenu une bonne note.
32
CAMION 7- 8/ 2011
Test Garmin dezl 560LT
L’important, c’est l’intérieur
annoncés par radio. Si ces dernières ou cinq ans, le système de navigation intégré
informations ne sont pas toujours sera déjà considéré comme un « vieux coufiables, il n’en va pas de même des cou ».
La plupart du temps, les autres fonctions
données fournies par l’appareil Garmin. Les sorties d’autoroute sont affi- proposées, telles qu’utilisation de l’installachées de manière très réaliste, ce qui tion en tant que kit mains libres, cadre pour
photos, lecteur MP3, calculatrice de poche,
met le chauffeur en confiance.
Ce modèle présente un gros traducteur, etc., n’apportent pas grand-chose
avantage par rapport aux autres au chauffeur. A bord des véhicules modernes,
produits : son écran est sensiblement il y a déjà bien assez de jouets électroniques.
Un appareil de navigation qui vous énerve
Navi dezl 560LT : bien lisible, maniable et facile à utiliser, plus grand, ce qui permet de le placer un peu plus loin sur la planche de lorsque vous êtes pressé ne vaut pas grandmême pour les utilisateurs possédant de gros doigts.
bord. Il est également facile à utiliser, chose. En ce qui concerne l’utilisation quoLe modèle « dezl 560LT » est le deuxième même pour les personnes qui ont de gros tidienne, la fiabilité des données, la bonne
Garmin proposant des données réservées doigts. Le câble d’alimentation est intégré réception du signal GPS, le calcul d’itinéraire
aux poids lourds. Il est vrai qu’il existe dans le support, ce qui permet d’emporter rapide, l’écran exempt de reflets, les menus
peu de fabricants ayant le courage de l’appareil sans devoir s’occuper du câble. Il bien structurés et les possibilités de montage
sortir un appareil de navigation pour les semble également que la réception du signal sont des paramètres importants. C’est justeGPS ait encore été améliorée. Il n’est donc ment sur ces points importants que le Garmin
camions.
plus obligatoire de placer l’appareil juste der- devance la plupart de ses concurrents.
Quant à savoir comment Garmin s’y est
our ce genre d’appareils, le potentiel rière le pare-brise. Après une interruption due
son
nouvel
appareil « dezl »,
du marché est faible. De plus, l’appa- à la traversée d’un tunnel, par exemple, cet pris pour baptiser
92 mm
x 131
mm
personne n’est en mesure de nous fournir
reil doit être basé sur un bon matériel appareil réagit très rapidement.
Alors, vaut-il la peine de payer environ une réponse! Heureusement que le nom n’a
cartographique. Ajoutez à cela que les chauffeurs sont des clients très critiques, qui ne font 300 francs de plus pour acheter un Garmin, aucune importance sur les performances de
pas confiance au premier venu. Cet appareil au lieu de se contenter d’un système de na- l’appareil. (dp)
connaît les interdictions concernant les poids vigation plus simple, conçu pour les voitures?
lourds, les limites de poids, les limitations de Le chauffeur qui doit régulièrevitesse spéciales, les interdictions de tourner ment rechercher de nouvelles
à gauche (ou à droite), les limitations concer- adresses et qui ne connaît pas
nant la hauteur, la largeur ou la longueur la région dans laquelle il se rend
des véhicules. Le chauffeur doit indiquer les aura tôt fait d’amortir ce supplédimensions et le poids de son véhicule dans ment de prix. Surtout en Suisse,
cet appareil. Lors du calcul d’itinéraire, celui-ci où la RPLP coûte vite cher. A
tient compte de ces données. De toute façon, l’étranger, on roule aussi de mail faut savoir qu’il est impossible de bénéficier nière plus détendue si l’on peut
d’une garantie à 100 % dans ce domaine. Tou- faire confiance à son système
tefois, vu que les données cartographiques de navigation. Tout chauffeur qui
sont très fiables aujourd’hui, le risque de se doit faire demi-tour avec un train
retrouver devant un passage sous-voie trop routier ou qui doit effectuer une
bas est relativement peu élevé. L’ancien mo- interminable marche arrière audèle (nüvi 465T) travaillait déjà sur le même rait sans doute volontiers payé
principe. Si vous modifiez l’itinéraire de votre ce supplément.
La comparaison avec des
propre chef, l’appareil vous le signale, et c’est
bien ainsi. Le chauffeur qui connaît bien son systèmes de navigation fixes
véhicule et la région peut se permettre d’em- tourne aussi à l’avantage du
prunter un itinéraire que l’appareil Garmin Garmin. Il est clair qu’un appan’avait pas proposé. Mais ceci n’est valable reil fixe a bonne façon et qu’il
que si le conducteur connaît vraiment bien n’est pas interrompu dans les
la région. Si tel n’est pas le cas, les conseils tunnels. Mais l’évolution de ces
… DES SOLUTIONS
de cet appareil sont très utiles, d’autant plus dernières années a démontré
GLOBALES
qu’il vous avertit de la présence de virages qu’un appareil fixe (nettement
serrés ou d’autres dangers. Ce Garmin éta- plus cher) était déjà techniqueINTELLIGENTES
blit ses calculs en tenant compte de la vitesse ment dépassé au bout de deux
moyenne d’un poids lourd, de telle sorte que ou trois ans. Les prestations et
Walser Schweiz AG | Importateur général Palfinger
l’heure d’arrivée annoncée correspond à la la qualité de réception des nouCH-8317 Tagelswangen | T +41 52 355 10 60
réalité … sauf en cas de bouchons, bien sûr! veaux appareils s’améliorent de
[email protected] | www.walserag.ch
Quoique, à propos de bouchons, cet appa- jour en jour. Alors que le camion
reil calcule même le retard dû aux bouchons va encore pouvoir rouler quatre
P
UNE TECHNIQUE
D'EXCELLENCE …
CAMION 7- 8/ 2011
33
Photos : màd
Constructeur
17 m3: selon le carrossier Moser, cette benne à béton est construite dans un acier particulièrement résistant spécialement conçu pour empêcher
la marchandise d’adhérer à la benne.
Le groupe Risi a opté pour les produits Moser
L
hauteur de basculement de cette benne soit
supérieure à la moyenne, le véhicule porteur
bénéficie d’une plus grande stabilité lors des
opérations de déchargement. Un dessin par­
ticulièrement bien étudié permet de doser les
quantités de marchandise à décharger de
manière très précise. A noter également que
la télécommande (livrée d’origine) permet de
garantir une flexibilité et une sécurité opti­
males. Quant au système de crochet MH2, il
a été développé pour les travaux de chantier
particulièrement rudes.
Grâce à un nouveau système de vérin, on
a réussi à améliorer sensiblement la stabi­
lité du véhicule lors du déchargement de la
benne, alors que la commande moderne,
effectuée via un joystick, facilite grandement
le travail du chauffeur: toutes les fonctions
du crochet sont pilotées exclusivement via ce
joystick.
Le système de CAN-Bus transmet les
signaux à un «système de commande pro­
grammable qui est à la fois très sûr et très
résistant» (SPS). Sans oublier de mentionner
que le système hydraulique permet de varier
la vitesse de travail de la machine. (pd)
Unité de commande: la télécommande permet non seulement de travailler avec précision, mais également en toute sécurité.
Cinématique: augmente la stabilité lors du
basculement.
e groupe Risi a mis en service quatre
nouveaux véhicules équipés de super­
structures Moser: trois véhicules équipés d’un
crochet de type MH2 et un quatrième doté
d’une benne à béton de 17 m3. Cette dernière
a été fabriquée au moyen d’un acier spécial,
très résistant à l’usure (Hardox450). Selon
l’entreprise Moser, la forme de cette benne lui
confère d’excellentes qualités en matière de
transbordement de marchandise. Le centre
de gravité du véhicule porteur a pu être ra­
baissé grâce à l’utilisation d’un système de
rotation dont l’axe est décalé. Bien que la
34
CAMION 7- 8 / 2011
Jeux de grue: il fallait être adroit pour remplir correctement le seau d’eau.
Photos : ek
Constructeur
Exposition de grues: 25 véhicules appartenant à des clients ont participé à cette exposition.
«Gymkhana» et portes ouvertes
A la fin du mois de mai dernier, la so­
ciété Notterkran a organisé une journée
«portes ouvertes» sur son site d’Ober­
entfelden.
C
ette manifestation a attiré plus de 600
personnes (des clients pour la plupart) au
numéro 29 de l‘Industriestrasse. A cette occa­
sion, nous avons également pu admirer deux
magnifiques voitures de collection, une Mini
et une Fiat Topolino. Sur le site de l’entreprise,
une exposition regroupait 25 véhicules équi­
pés de toutes sortes de grues. Juste à côté de
l’entrée, un puissant camion de dépannage
attirait tous les regards: il s’agissait d’un Mer­
cedes Actros 3545 équipé d’une grue de 66
tonnes métriques et d’un treuil de 30 tonnes
spécialement conçu pour les dépannages de
poids lourds. Ce camion appartient à l’entre­
prise de dépannage de H. P. Gerber, établie à
Pratteln. A neuf heures, les premiers visiteurs
arrivaient sur place pour découvrir les activités
de cette entreprise et tous les véhicules spé­
ciaux exposés pour l’occasion.
Le site d‘Oberentfelden abrite le centre de
services et le magasin de pièces détachées
de la société Notterkran. Accompagné de
son team, le maître des lieux, Pius Keusch, a
réussi à surprendre ses clients et ses amis en
leur proposant une journée fort intéressante.
En temps normal, cette équipe motivée pro­
pose un service 24 heures sur 24 à ses clients.
L’attraction du jour a sans doute été ce
«gymkhana de grues», mis en scène sur
le site d‘Oberentfelden. Petits et grands ont
ainsi eu l’occasion d’assister à cette épreuve
d’habileté peu courante: le défi consistait à
puiser de l’eau dans une benne au moyen
d’un bidon à lait placé à l’extrémité du bras
d’une grue. Il s’agissait ensuite d’effectuer un
parcours de gymkhana pour rejoindre le point
où le contenu du bidon était déversé dans un
tube en plastique transparent. Voilà un bon
moyen de mesurer l’habileté du conducteur
de la grue! Inutile de préciser que tous les par­
ticipants et les spectateurs ont eu beaucoup
de plaisir avec cette épreuve sportive d’un
nouveau genre.
Le show de motos de trial présenté par Flo­
rian et Noé Petralli a constitué l’autre attraction
du jour. Le public a ainsi pu admirer l’habileté
et le courage de ces acrobates d’un genre
un peu particulier: il faut en effet une bonne
dose d’équilibre et de courage pour franchir
des obstacles tels que des troncs d’arbres
et autres blocs de béton au guidon d’une
moto. Les spectateurs ont aussi eu droit à
une prestation des «champions on stage», un
team bien rodé qui a déjà remporté le titre de
champion suisse de la discipline. Dans tous
les cas, les personnes qui se sont rendues ce
jour-là à Oberentfelden ne le regretteront cer­
tainement pas! (ek)
CAMION 7- 8 / 2011
35
Innovation
Photos : màd
La trouvaille de Dreier
Caisse mobile Dreier : développement effectué en collaboration avec Krone, Carrier et Idem.
Dreier, le pionnier des transports au Maroc, pose de nouveaux jalons en matière
de transports frigorifiques.
E
n collaboration avec le constructeur Krone,
le fabricant de compresseurs Carrier et le
fournisseur d’articles télématiques Idem, le
transporteur de Suhr a mis au point un véritable « système de transport polyvalent ».
Jusqu’à maintenant, on connaissait les systèmes à deux étages, les modules de surveillance de la température, mais on ne disposait pas encore d’un modèle réunissant tous
les avantages. Le nouveau système de caisses
mobiles développé par l’entreprise Dreier SA
est vraiment innovant : une première série de
dix modules est actuellement en phase d’exploitation. Les transports de denrées alimentaires et de produits pharmaceutiques sont les
principaux domaines concernés par cette innovation. Cette nouvelle unité de transport ne
se contente pas de conserver la marchandise
transportée au frais : elle se compose de deux
zones dont la température peut être réglée
individuellement, et d’une paroi de séparation
que l’on peut déplacer en fonction des besoins. Ces modules sont également équipés
d’une séparation permettant de charger la
marchandise sur deux étages, et d’un système
d’arrimage spécialement conçu pour protéger
le chargement contre les dommages dus aux
accélérations, aux freinages et aux forces latérales. Ces caisses mobiles sont équipées
d’un système de contrôle de la température
(T-Control). Les transports effectués au Maroc et
en Espagne ont démontré l’utilité d’un tel système. En effet, les clients, issus en majorité de
l’industrie pharmaceutique, souhaitent savoir
à quelle température leur précieuse marchandise est transportée. Hans-Peter Dreier, CEO
de l’entreprise : « Nous gérons ces paramètres
tout au long du transport. Exemple : dès que
la température sélectionnée est dépassée de
4 degrés Celsius, le système adresse un SMS
au disponent responsable, qui peut ainsi réagir immédiatement. »
«Grâce à l’application google maps, poursuit M. Schaub, je sais exactement où se
trouve chaque fût de transport.» Est-il déjà sur
le quai, ou encore sur la route? En cas d’urgence, le système développé par la société
Idem est en mesure d’enclencher le circuit de
réfrigération depuis le bureau. Autre avantage du produit développé par le constructeur
Krone : ces caisses mobiles peuvent être facilement chargées sur deux étages, d’autant
Chargement sur deux étages : rail de type air line.
36
CAMION 7- 8 / 2011
plus qu’un ingénieux système d’arrimage
permet d’assurer la marchandise de manière
parfaite.
Comme l’a affirmé Hans-Peter Dreier, ce
système de caisses mobiles est particulièrement intéressant lorsqu’un chauffeur de train
routier doit décharger sa marchandise au
centre-ville : il effectue un premier voyage avec
le véhicule tracteur, avant de décharger la
caisse mobile et d’effectuer le second voyage
avec la caisse se trouvant sur la remorque.
« Ce changement de caisse mobile se fait en
quelques minutes; pour nos chauffeurs, c’est
une affaire de routine. » Un train routier ainsi
équipé dispose de quatre zones de températures différentes. Par exemple, une zone pour
les surgelés, une pour les produits laitiers, une
troisième pour les fruits et les légumes, et la
dernière pour les marchandises pouvant être
transportées à température ambiante. De
plus, pour les longues distances, ces caisses
mobiles sont également prévues pour voyager par train, ce qui permet d’économiser du
carburant et des émissions de CO2. Et pour
terminer, ce système de surveillance de la
température évite beaucoup de stress, que
ce soit pour le disponent, pour le chauffeur ou
pour le client. (pd)
RELAIS
ROUTIERS
LES ROUTIERS SUISSES
RELAIS
ROUTIERS
SCHWEIZER BERUFSFAHRER
Le restaurant de l’Ours: selon la tradition pour un chalet, le plafond est en bois et les parois sont lambrissées de bois.
Tradition et terroir dans le Simmental
R
estaurant Bären (restaurant de l’Ours):
voilà un nom qui sent bon la tradition et
le terroir, parfaitement adapté à la région du
Simmental. Ce Relais se situe au centre de
la localité de Därstetten, dans la partie inférieure de la vallée de la Simme (Simmental),
directement en bordure de la route principale. Le parking, situé juste en face du restaurant, offre de nombreuses places pour
les poids lourds. Därstetten est un village
entouré de vastes prairies, qui, même par
temps de pluie, attirent l’œil grâce à leur intense couleur verte. En arrivant à proximité de
ce beau chalet, on aperçoit immédiatement
l’imposante statue taillée dans le bois, représentant un ours armé d’un drapeau bernois veillant sur l’ancienne entrée principale
du restaurant. C’est à ce moment-là que le
visiteur prend conscience qu’il s’agit là d’un
bâtiment ancien, construit en 1791 pour être
précis. Ceci explique que le Bären soit placé
sous la protection du patrimoine, ce qui ne
constitue pas forcément un avantage pour le
propriétaire, comme l’a confirmé la patronne de l’établissement, Christine Müller, tout
de même très fière de cet héritage culturel.
Christine Müller, qui a grandi dans ce village,
a fait carrière dans l’hôtellerie: gouvernante
au Palace Hôtel à Gstaad, gérante du restaurant de montagne Horneggli et du Falken
à Thoune. C’est en 2006 qu’elle revient dans
son village natal pour reprendre l’auberge du
lieu, en faisant preuve de passion et de professionnalisme, comme on le sent dès qu’on
franchit la porte de cet établissement, tenu à
l’époque par la famille Bühler. Aujourd’hui, la
clientèle se compose de nombreux chauf-
44
CAMION 7- 8/ 2011
feurs, mais également des habitants de la
région et des membres des sociétés locales,
parmi lesquelles figure la section Saanenland-Simmental des Routiers Suisses. A si­
gnaler qu’un fumoir est mis à disposition des
clients fumeurs, geste qui semble très apprécié. A l’intérieur, on ressent cette atmosphère
si particulière aux anciennes maisons, tranchant agréablement avec le design moderne qui a désormais tendance à s’implanter
partout. Comme il se doit dans un chalet, les
parois sont en grande partie en bois et ces
dernières sont agrémentées d’œuvres d’art
en papier découpées aux ciseaux, par la
patronne elle-même: «Lorsque je tenais le
restaurant de montagne Horneggli, c’était
mon passe-temps favori le soir.» A noter que
le découpage du papier est une activité artisanale typique de la région du Saanenland
et du Pays-d’Enhaut. Au Bären, la tradition est
également présente sur la carte des menus,
comme l’atteste la spécialité de la maison,
le foie de veau accompagné de rösti (29,50
francs), ou les plats à base de gibier, servis
dès que l’automne sera de retour. Les différentes croûtes au fromage sont également
très appréciées de la clientèle. L’assiette du
jour est proposée à 14,50 francs (12 francs
pour une demi-portion). Le café est affiché
à 3,90 francs, le croissant à 1,40 franc et le
sandwich à 3,40 francs. Ici, la boisson la plus
demandée est la bière (Hopfengebräu), servie à trois températures différentes: température de la cave, du restaurant ou du frigo. La
patronne, passionnée par son métier, nous a
fait visiter sa cave voûtée, idéale pour la conservation du vin et des autres boissons: «La
température de cette cave ne varie pratiquement pas durant toute l’année.» Au premier
étage de la maison, on trouve la cuisine et
différentes «petites salles», utilisées actuellement lors des fêtes de famille ou à l’occasion
de réunions de sociétés. Ce Relais, véritable
témoin du temps jadis est à conseiller aux
amoureux de la tradition et des us et coutumes régionaux. (ek)
Contact: Restaurant Bären, Christine Müller, Lochmatte, 3763 Därstetten, tél. +41 33
783 11 36. Heures d’ouverture: du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 23 h 30, fermé le samedi et le dimanche.
Restaurant La Trattoria
Restaurant self-service LA
TRATTORIA au 2e étage du
Villeneuve Outlet
Adresse : Zone Industrielle D
1844 Villeneuve
Tél.��021 960 45 06
(en face de Hornbach) http://www.villeneuveoutlet.ch/restaurant/
Menu du jour à Fr. 14.– (possibilité d’obtenir une carte de fidélité).
Place de parc devant le centre commercial Villeneuve Outlet.
Ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 17 h / fermé le dimanche.
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VIE DES
SECTIONS
+++ Sektionsausflug
Besichtigung des Schwerverkehrszentrums Ripshausen
Am Samstag, dem 7. Mai, führte uns der diesjährige Sektionsausflug in das Schwerverkehrszentrum nach Ripshausen. Nach
einem Imbiss fand eine Präsentation im Theorieraum statt, bevor
wir den Rundgang starteten. Es ist
doch ganz erstaunlich, wie eine
solche Kontrolle abläuft und vor
allem, mit was für defekten Teilen und Fahrzeugzuständen sich
manche noch auf die Strasse ge-
trauen. Nach dem feinen
Mittagessen im Brüggli Schattdorf
chauffierte uns unser Mitglied Kurt
Balmer nach Luzern, wo wir zum
Abschluss das Verkehrshaus besichtigten. Die Zeit verging im Nu
und Kurt Balmer chauffierte uns
mit Humor und einer perfekten
Fahrt über den Brünig nach Hause. Besten Dank an Kurt und die
beiden Organisatoren Beat und
Alex. (Marc Hadorn)
+++ Seniorenausflug
Ein vergnüglicher Nachmittag
Ebenfalls dieses Jahr nahm sich
die Sektion Graubünden etwas
Zeit, um einigen Senioren einen
vergnüglichen Nachmittag zu bieten. Heuer kam das Altersheim
der Flury-Stiftung in Schiers zum
Zug. Leider war uns das Wetter
nicht wirklich hold gestimmt und
so nahmen von den 13 angemeldeten Senioren nur noch deren
sechs teil. Doch kaum wurde das
Prättigau verlassen, lockerten sich
die Wolken auf und im Laufe des
Nachmittags zeigte sich gelegentlich die Sonne. Die Route führte
durch die Bündner Herrschaft und
über den Luzisteig ins benachbarte Liechtenstein. Wir fuhren durch
das ganze «Ländle» bis nach Ruggell. Im Relais Restaurant Rössle
legten wir eine Pause für den wohlverdienten
Kaffee und Kuchen ein. Gestärkt
traten wir danach den Heimweg
über Sennwald, Werdenberg,
Buchs, Sargans und Bad Ragaz
an und brachten die aufgestellte
Schar zurück in ihr Zuhause. Mit
grossem Dank und viel Lob wurden die Routiers am Ende des
Nachmittags verabschiedet. Ein
Herzliches Dankeschön geht an
die Flury-Stiftung für die Unterstützung und natürlich an die Fahrer,
welche diesen Anlass ermöglichten. Ebenfalls ein Dankeschön an
Doris Fohmann für die tatkräftige
organisatorische Unterstützung.
(Bernd Trey)
+++ Familienausflug
Mit Kind und Kegel über Stock und Stein
Zweimal wurde unsere Familienwanderung in und um Amden
wegen schlechtem Wetter verschoben. Gemäss dem alten
Sprichwort «aller guten Dinge sind
drei» klappte es dieses Jahr beim
dritten Anlauf. Am 22. Mai um
10 Uhr versammelten wir uns
am Ausgangspunkt mit der bangen Frage: hält das Wetter diesmal? Gutgelaunt zogen wir los,
unser Kassier sogar mit «Buggy»
(Foto), Richtung Sesselbahn, die
uns hoch nach Walau brachte.
Oben angekommen marschierten wir los, über Stock und Stein
den Bergen entgegen. Der Buggy
rollte, die Sonne schien und nichts
konnte uns aufhalten. Weit weg
von unserer
Wanderroute,
auf der anderen Talseite
tobte ein Regenwetter, aber das
kümmerte uns nicht. Wir, 13 Erwachsene und sechs Kinder sowie ein Buggy, genossen die herrliche Aussicht. Wir wanderten an
wunderschönen Alpenflorawiesen vorbei, welche im Tal kaum
mehr bestaunt werden können.
Mit vereinten Kräften (siehe Foto)
erreichten wir nach ein bis zwei
Stunden unser Ziel, den Grillplatz
im Arvenbühl. Nachdem wir uns
alle aus dem Rucksack verpflegt
hatten, konnten wir uns, nach angemessener Ruhepause, frisch
gestärkt auf den Rückweg machen. Ohne Zwischenfälle wanderten wir wieder zu unserem
Ausgangspunkt Amden zurück.
Das grosszügige Herz unseres
Kassiers spendierte uns allen
Kaffee und Glace, welche wir so
richtig genossen vor dem grossen Regen. Jawohl! Kaum richtig
im Auto abgesessen, prasselte
ein heftiger Regenguss über uns.
(Gregor Weyermann)
+++ Jahresausflug
Sommerausflug ins Greyerzerland
+++ Besichtigung
Überraschungsabend im Berg
Es versammelte sich ein Teil
unserer Mitglieder mit ihren
Familien zum Überraschungsabend in der Harrissenbucht in
Stansstad. Dieser fand am Freitag, dem 3. Juni, bei recht schönem Wetter statt. Nach einem
kurzen Spaziergang am Vierwaldstättersee entlang trafen
wir am Eingang der ehemaligen
Felsenfestung Fürigen ein. Dort
warteten zwei
Museumsführer auf uns, die uns nach
einer kurzen Begrüssung und
einem ersten Informationsteil
über die Festung mitnahmen zur
Besichtigung und zu Erläuterungen über das Bauwerk. Die militärische Schutzeinrichtung wurde im Zweiten Weltkrieg gebaut,
am 26. Oktober 1942 in Betrieb
genommen und bis 1987 genutzt. Nach rund eineinhalb Stunden interessanter und lehrreicher
Besichtigung waren wir
wieder am Ausgangspunkt angelangt. Dort
bedankten sich die
Museumsführer für das
rege Interesse und verabschiedeten sich von
uns. (Daniel Lussi)
Am 4. Juni fand der alljährliche
Sommeranlass unseres Vereins
statt. Froh gelaunt traf sich die
Simmentalergruppe auf dem Bärenparkplatz in Zweisimmen. Das
Taxiunternehmen Erich Schnidrig
brachte uns bis nach Les Moulins,
wo wir unsere SaanenländerVereinsmitglieder mit dem Reichenbachtaxi zum Znüni trafen.
Freundlicherweise hat uns die
Firma Frischbeton/Moratti Mettlen
AG Kaffee und Gipfeli spendiert.
Besten Dank. Der Weg führte uns
anschliessend nach Grandvillard,
wo wir das Kies- und Belagswerk
der Firma JPF besichtigen durften.
Mit vielen neuen Eindrücken gingen wir zum Apéro über. Bei einer
feinen Fleischplatte konnten wir
uns über das soeben Gesehene
austauschen. Einen herzlichen
Dank gilt der Firma JPF, welche
uns die Besichtigung ermöglicht
hat und einen Teil des Apéros
spendierte. Kurz darauf erfreuten
wir uns an einem reichhaltigen
Mittagessen. Wohlgenährt führte
uns die Reise nach Bulle in den
«Fun Planet». Mit rasanten Gokartfahrten, Bowling und Billard
verstrich der Nachmittag im Flug.
Nach einem gemütlichen Tag und
um einige Erfahrungen reicher,
traten wir den Heimweg an. Einen
herzlichen Dank den Taxiunternehmern Reichenbach und Schnidrig sowie unserem Organisator
Ueli Graber. (Peter Rohrbach)
CAMION 7- 8/ 2011
45
VIE DES
SECTIONS
+++ Studienreise
+++ Maibummel
Der Himmel war noch leicht wolkenverhangen, als wir mit dem
Saurer RH 525-23 in Rubigen abgeholt wurden. Bereits während
der Fahrt klärte sich der Himmel
auf und die Sonne begleitete uns
während dem Rest des Tages.
Beim Eintreffen in Dintikon stach
sofort das markante Gebäude
der ehemaligen Bally-Schuhfabrik
ins Auge, das heute die Aufschrift
Setz trägt. In einer Einstellhalle gegenüber standen auf 2300 Quadratmetern die Objekte unserer
Begierde: vollständig restauriert
und blitzblank geputzt reihten
sich Saurer an Berna und Scania.
Natürlich alle im markanten SetzBlau. Bei unserer Ankunft stand
der Apéro bereit und so konnten
mit einem Glas Weisswein oder
Orangensaft bereits einzelne Exponate im Eingangsbereich begutachtet werden wie etwa eine
extravagante, von Designer Luigi
Colani entworfene Mercedes
Sattelzugmaschine. Hanspeter
Setz führte uns in die bewegte
Geschichte seiner Firma ein. Anschliessend wurden wir von ihm
persönlich durch das Museum
geführt. Gespannt lauschten wir
Bei bestem Wanderwetter trafen
sich am Auffahrtstag 35 Routiers
zum Maibummel. In diesem Jahr
war das Relais Taverne in Istighofen unser Ausgangspunkt. Nach
einer ersten Stärkung starteten
wir für die zweistündige Wanderung entlang der Thur nach
Märstetten. Den Zwischenhalt
organisierten Susanne Anderegg
Oldtimer im alten Fabrikgebäude
Wanderung am Auffahrtstag
und Res Huber. Derweil
wurde im Schützenhaus in Märstetten der Grill eingeheizt und die
Festwirtschaft aufgebaut, die regen Zuspruch erhielt.
Danke an alle Helfer und Helferinnen, die zu diesem gelungenen
Anlass beigetragen haben.
(Helmut Riede)
+++ Töffreise
Pfingstausfahrt ins Tirol
seinen Ausführungen zu den verschiedenen Fahrzeugen und den
jeweiligen Umbauten, die eigens
für die Firma Setz vorgenommen
worden waren.
Nach dem Besuch konnten wir
uns bei einem Mittagessen im
Restaurant Bahnhof stärken. Die
Reise führte uns durchs Entlebuch
und Emmental zurück nach Bern,
allerdings nicht ohne Zwischenstopps bei der Firma Kambly und
auf der Moosegg.
Wir danken Markus Althaus für
die Organisation dieses tollen Anlasses, Fred Krummenacher für
die sichere Fahrt und Hanspeter
Setz für seine spannenden Ausführungen. (Paul Pulfer)
+++ Weiterbildung
Zuerst sichern, dann fahren
Am Pfingstsamstag haben sich
heuer 41 Routiers im Relais Krone
in Mörschwil zur Motorradausfahrt eingefunden. Der Tag begann regnerisch, aber das konnte
uns nicht davon abhalten, unsere
Reise anzutreten. Auf einer verkürzten Route haben alle das
Tagesziel, Hotel Blattlhof in Going
im Tirol, erreicht. Nach dem Zimmerbezug wurden wir mit einem
Drink willkommen geheissen.
Nach dem Nachtessen sassen
alle gemütlich beisammen, die
Gesprächsthemen gingen nicht
aus und auch das
Lieblingskartenspiel der
Schweizer kam nicht zu
kurz. Am Sonntag war
dann doch noch ganz ordentliches Wetter, sodass
alle eine Ausfahrt mit dem
Motorrad unternehmen
konnten. Die Tour ging
unter anderem weiter
Richtung Kitzbühl, Salzburg, oder
über die alte Gerlospassstrasse
ins Zillertal. Nach dem Abendessen wurde wieder die Kameradschaft gepflegt. Am Pfingstmontag nach dem Frühstück,
als wir die Heimfahrt antreten
mussten, zeigte sich das Wetter
erneut von der schlechteren Seite
und wir sind bei leichtem Regenwetter nach Hause gefahren.
Abgesehen vom Wetter ist diese
Reise einmal mehr schön und
ohne Zwischenfälle verlaufen.
(Peter Aerne)
+++ Lottomatch
Lottofieber in Wagenhausen
Am 28. Mai stand wieder einmal ein Ladungssicherungskurs
der Sektion Schwyz auf dem Programm. Präsident Walter Suter
konnte 16 motivierte Berufschauffeure zum Kurs begrüssen. Kursleiter Olivier Peter gab sein Bestes,
den Tag kurz und verständnisvoll
zu gestalten. Beim theoretischen
Teil am Morgen lernten die Teilnehmer die physikalischen Kräfte,
die bei der Beschleunigung oder
einer Vollbremsung in Kraft treten.
Olivier zeigte, wie man mit einfachen Hilfsmitteln und lückenloser Verstauung der Ladung die
Sicherheit beim Transport erhöht.
Am Nachmittag ging es mit dem
46
CAMION 7- 8/ 2011
praktischen Teil weiter. Das richtige Binden und Sichern der Ladung lernten die in fünf Gruppen
aufgeteilten Teilnehmer auf den
fünf beladenen Fahrzeugen, die
von den Transportfirmen Schönbächler Transport AG, Paul Theiler und Baustoffe Einsiedeln AG
zur Verfügung gestellt worden
waren. Am Ende bedankte sich
Olivier Peter für die aktive Teilnahme am Kurs und wünschte allen
weiterhin gute und sichere Fahrt.
Unser spezieller Dank gilt allen
Firmen, welche die Räumlichkeiten und die Fahrzeuge gratis
zur Verfügung gestellt haben.
(Hansruedi Lacher)
Am Samstag, dem 21. Mai, durfte der Vorstand im Landgasthof
Camping in Wagenhausen 22
Mitglieder und Freunde der Sektion zum Lottoabend begrüssen.
Bevor unsere Lottospieler in Fahrt
kamen, wurde zuerst die Küche
auf Trab gebracht. Wir alle liessen uns vom Koch des Relais
kulinarisch verführen. Nachdem
alle satt waren, starteten wir mit
Lottospielen. Es wurden vier Runden gespielt, bei denen es jeweils
tolle Preise zu gewinnen gab. Es
war sehr lustig und spannend,
aber auch unterhaltsam, sodass
die Zeit im Flug verging. Natürlich
fand unser Hauptpreis, der schöne Lebensmittelkorb, einen neuen
Besitzer: Peter Zechner und seine
Familie durften sich
daran erfreuen. Trotz
allem, auch der Relais-Wirt wollte
einmal in den Feierabend, sodass
wir uns kurz nach Mitternacht mit
vielen guten Erinnerungen auf
den Heimweg machten. (Daniel
Rutschmann)
VIE DES
SECTIONS
Agenda
09/07/11 Zürich: Ausflug
09/07/11 Säntis: Familiengrillplausch.
Nach dem letztjährigen Erfolg lädt
der Vorstand erneut zum familienfreundlichen Grillplausch ein. Unser
Festwirt Köbi Schoch wird auch dieses Jahr seine Grillkünste zum Besten
geben. Wo: Eichhütte, 9245 Oberbüren (Hauptstrasse Oberbüren–Niederbüren, ist signalisiert). Wann: ab
17 Uhr. Unbedingt Parkplätze beim
Schützenhaus benützen. (Parkplatz ist
signalisiert). Auch Nichtmitglieder sind
herzliche willkommen.
10/07/11 Fürstentum Liechtenstein:
Motorradausflug. Detailliertes Programm folgt. Anmeldung bei: Mail:
[email protected].
10/07/11 Säntis: Familienausflug. Wir
besuchen den Erlebnisbauernhof
Lochmühle in Eigeltingen D, siehe Programm). Anmeldung an Hansruedi
Lacher, Rindermattweg 5, 8840 Trachlau, Tel. 055 412 76 02, 079 257 99 46,
Anmeldeschluss: 26. Juni.
22/07/11 Beider Basel: Minigolf auf
der Anlage Ergolz in Pratteln.
22/07/11 Belchen-Baselbiet: Minigolfplausch. Minigolfanlage Ergolz in
Augst. Brigitte Kaderli, Tel. 079 251 27
78, [email protected].
13/08/11 Berner Oberland: Kleinkali-
berschiessen in Blumenstein. Anmelden bei Sekretärin Anita Wehrli, Tel.
033 654 16 37, Mail: [email protected], oder bei Monika Straubhaar,
Tel. 079 694 45 07, Mail: straubhaar@
routiers-beo.ch.
13/08/11 Graubünden: Grillabend.
An die Sektionsmitglieder wird eine
Einladung verschickt. Auskunft gibt
Daniel Hiestand, Tel. 079 385 60 25,
mail: [email protected].
13/08/11 Säntis: Grümpelturnier Herisau.
14/08/11 Beider Basel: Sternfahrt mit
anschliessendem Grillfest.
14/08/11 La Broye: C'est ce dimanche
qu'aura lieu notre célèbre loto de section à la Grande salle de Dompierre.
14/08/11 Aargau: Sternfahrt mit der
Sektion Belchen-Baselbiet. Anmeldung bei Ruedi Berner, Mail: ruedi.
[email protected].
20/08/11 Schaffhausen: Kegelmeisterschaft Teil 2 ab 19.30 Uhr in Restaurant Rössli in Marthalen. Auskunft bei
Andrea Stingel, 079 261 74 23, oder
[email protected].
21/08/11 Fürstentum Liechtenstein:
Plauschwanderung Alp Valüna ab
Stausee Steg. Detailprogramm folgt.
Anmeldung bei: Mail: [email protected].
25/08/11 Aargau: Boxenstopp in
Décès
Jura: Nous avons le profond regret de vous annoncer le décès de Louis
Courtet, membre de la section Jura Routiers Suisses. Nous assurons à
toute sa famille toute notre sympathie.
Simmental-Sannenland: Die Sektion trauert um ihr langjähriges Mitglied Franz Schwarz, Boltigen-Butisholz. Seiner Familie entbieten wir
aufrichtiges Beileid. Unser Mitglied Klaus Walker aus Gstaad trauert
um seinen Vater. Ihm und den Anghörigen herzliche Anteilnahme.
Luzern: Die Sektion Luzern trauert um ihr Mitglied Franz Schwarz.
Franz wurde mitten in seinem Berufsleben von der schweren Krankheit, gegen die er ohne Erfolg bis zuletzt kämpfte, erlöst. Franz war
immer hilfsbereit und aktives Mitglied der Routiers-Familie, umso mehr
trifft es uns alle, dass er schon in der Blüte seines Lebens uns verlassen
musste. Wir werden Franz immer in Ehren halten und entbieten seiner
Familie tiefstes Beileid.
Luzern: Die Sektion Luzern entbietet den Angehörigen zum Tod ihres
Mitglieds Peter Glanzmann herzliches Beileid.
Saanenland-Simmental: Unsere Mitglieder Adolf und Hans Treuhardt
mussten von ihrer Mutter Marie Treuhardt-Tochtermann Abschied nehmen. Wir entbieten ihnen und der Familie unser herzliches Beileid.
Neuchâtel: Suite au décès subit de Monsieur Thierry Simonet, apprenant chauffeur au CPMB à Colombier, la Section Neuchâtel ainsi que
son Comité s’associent à la douleur de ses proches et amis.
Vieux-Comté: Notre membre Jérôme Mouron a perdu sa fille Léa.
A toute la famille dans la douleur nous présentons nos sincères condoléances.
Zusammenarbeit mit der Kapo famille des Routiers avec leurs proAargau. Anmeldung bis 25. Juli bei ches se retrouve pour passer une
Barbara Baldinger, Mail: routiers@ journée merveilleuse. Réservez cette
starflash.ch.
date et laissez-vous surprendre. Vous
27/08/11 St. Galler Oberl. Rheintal: vivrez une journée pleine d'évèneMotorradausfahrt. Treffpunkt Feuer- ments et des jeux encore peu connus
wehrdepot Sargans um 7 Uhr.
avec beaucoup de bons souvenirs
27/08/11 Generalsekretariat: Astra/ garantis! Tu peux t'inscrire auprès de
Baudepartement des Kantons Jura: Kurt Baumer qui est également à ta
A16, Tag der offenen Tür, Eröffnung disposition pour tous renseignements.
Abschnitt Boncourt–Bure.
04/09/11 Lausanne-Riviera: Broche
27/08/11 Zürich: Grillplausch in der d'automne au refuge de Cheseaux.
Waldhütte Otelfingen.
27/08/11 Aargau: 50 Jahre Jubiläum Sektion Aargau. Anmeldung
bis 25. Juli an Barbara Baldinger,
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mail: [email protected].
Modell – Shop Setec HTM
03/09/11 Vieux Comté: Jubilé. Le
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Naissances
Thurgau: Wir gratulieren Nathalie Granjean und Jakob Brunner zur
Geburt von «Routierchen» Sandro, der am 31. Mai das Licht der Welt
erblickte. Marrezel und Stefan Traber freuen sich ebenfalls über ihren
Nachwuchs. Am 29. April kam ihre Tochter Shania zur Welt.
Zentralsitz / Siège central: Malheureusement une erreur s’est glissée
dans l’avis de naissance publié dans le numéro 6. La fille de Myriam et
Nicolas Baumgartner s’appelle Morgane, elle est née le 30 mars dernier. La rédaction présente ses excuses à toute la famille Baumgartner.
Rétablissement
St. Galler Oberland-Rheintal: Wir wünschen Roli Marty nach seiner
Operation baldige Genesung. Wir wünschen Urs Bründler nach seinem Krankenhausaufenthalt baldige Genesung.
Jura: Nous souhaitons bon rétablissement à notre membre Philippe
Meusy.
Säntis: Unserem Kassier, Werner Götti, wünschen wir eine baldige
Genesung nach seiner Operation.
Mariages
Vieux-Comté: C’est avec un grand plaisir que nous vous annonçons
que notre membre Natanaël Monnard a uni sa destinée à celle de
Stéphanie. Nous leur adressons nos plus sincères félicitations et leur
souhaitons beaucoup de bonheur sur le chemin de la vie à deux.
Uri: Wir wünschen Evelin und Remo Gisler auf ihrem gemeinsamen
Lebensweg alles Gute.
Zentralsitz / Siège central: Nous avons l’honneur de vous annoncer le
mariage de Myriam et Nicolas Baumgartner. Nos sincères félicitations
pour leur avenir en famille.
CAMION 7- 8/ 2011
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