Mission first job : marathon pour un premier stage
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Mission first job : marathon pour un premier stage
Metz Métropole Vendredi 11 Avril 2014 LE BILLET 2 200 Bah, non, faut un ordinateur pour écrire des papiers. J’ai même été jusqu’à parler au téléphone à certains de ces enfants censés s’en passer. Et je l’avoue, comme quelques-uns de ces parents, moi aussi j’aurais eu envie d’allumer la télé une fois les enfants couchés… Le défi n’est donc pas si simple à relever. Mais j’ai tout de même l’impression désagréable que j’aurais pu faire autrement. Prendre du temps par exemple, pour lire, méditer, faire du sport… Les enfants de Marieulles, eux, jouent entre eux. Et créent ainsi d’autres liens avec leurs amis et leurs familles, sans se soucier de la télé ou de la tablette. On coupe ! Ch. P. L’équipe du club A2M, chargé de l’organisation de La Messine, est à la recherche de bénévoles. Photo Marc WIRTZ SANTÉ Rémy Tritschler : disparition d’une figure messine Rémy Tritschler s’est éteint à l’âge de 81 ans. annonce de son décès, bruL’ tal, a semé la consternation dans le quartier de la place du Quarteau. La veille encore, les habitués de son tabac-presse l’avaient vu, comme tous les matins à la première heure, déballer ses piles de journaux, rayonnant, bronzé et affable comme à l’accoutumée, sanglé dans son tablier noir. Rémy Tritschler s’est éteint hier à son domicile de la rue de Salis, victime d’une rupture d’anévrisme. Son médecin et ami, le Dr Khalifé Khalifé, a tout fait pour le ramener à la vie. En vain. Il avait 81 ans. Il est né le 22 février 1933, à Metz. Ses parents, venus d’Alsace, exploitaient le Quick Bar de la place du Quarteau, juste à côté du tabac-presse Le Longchamp alors tenu par ses futurs beaux-parents. Rémy Tritschler grandit dans ce quartier avec celle qui, bien des années plus tard, deviendra son épouse, Élisabeth Hufnagl. Élève au lycée Fabert, il y obtient un Bac littéraire avant d’entamer des études de philosophie. Marié à Élisabeth le 12 juillet 1955, il est appelé sous les drapeaux en Algérie où il effectuera trente mois de service, à Alger. Sa jeune épouse est déjà enceinte de Frédérique, sa première fille, aujourd’hui professeur de musique. Le couple, qui fera le tour d’Europe en scooter en guise de voyage de noces, aura la joie de donner naissance à deux autres enfants, Emmanuelle, à présent professeur de piano comme sa maman et rédactrice au magazine Metz Femmes, ainsi que Valérie, directrice d’école élémentaire à Cuvry. Grand-père adoré de ses onze petits-enfants, il avait eu l’immense bonheur d’être l’arrière-grand-père d’Eloya et Zacharie. Rémy Tritschler a consacré toute sa vie professionnelle au commerce. Photo Archives RL Dès son retour d’Algérie, alors jeune père de famille, il travaille dans le bureau de tabac de ses beaux-parents, qu’il reprendra à son compte après leur disparition. Très rapidement, il se met au service de ses collègues débitants de tabac, dont il défendra les intérêts jusqu’au plus haut niveau en qualité de président national, de 1987 à 1999, et même au niveau européen, jusqu’en 2001. Dans le même temps, il s’engage en politique aux côtés de Jean-Marie Rausch dont il sera l’indéfectible compagnon de route durant ses six mandats de maire de Metz, dès 1971 et jusqu’en 2008. Rémy Tritschler fut tour à tour adjoint chargé des sports et de la jeunesse, de la culture, du CCAS, de l’état civil et de la police municipale. Sa fidélité à Jean-Marie Rausch s’est perpétuée au-delà de l’engagement politique. Tous les vendredis soirs, les deux hommes avaient l’habitude de se retrouver dans un café où ils se plaisaient à refaire le monde et la ville. Rémy Tritschler avait été décoré de la Légion d’honneur en 1994 par Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget. Sportif accompli, supporter inconditionnel du FC Metz, il avait couru plusieurs marathons, le dernier à New York à l’âge de 60 ans. Il était en outre un mélomane averti. Il y a quelques années, son gendre, Gilles Bohr, avait repris son magasin, y maintenant une ambiance toujours chaleureuse et sympathique, avec France Musique en fond sonore. Presque chaque matin, tel un rituel, Rémy Tritschler venait lui donner un petit coup de main pour le plus grand plaisir de ses anciens clients. La date de ses obsèques n’était pas encore connue hier. À toute la famille, Le Républicain Lorrain présente ses condoléances émues. La Messine, la course des femmes pour la lutte contre le cancer du sein aura lieu dans trois semaines dans les rues du centre-ville messin. Pour sécuriser le parcours, les organisateurs sont en quête de bénévoles. D’après leurs estimations, quelque 200 personnes sont nécessaires le jour J pour que le tracé soit parfaitement sécurisé. Si vous êtes intéressé, c’est simple, il suffit de se connecter sur le site http://www.courirametzmetropole.org centre hospitalier régional de metz-thionville L’urgence se transporte maintenant en pick-up À partir de dimanche, les nouveaux véhicules du Samu, le Service d’aide médicale urgente, changent : les 4x4 affichent un marquage plus voyant et des aménagements particuliers. L e temps où des Mercedes Vito apparaissaient dans votre rétroviseur est bientôt fini. Maintenant, quand vous entendrez les sirènes du Samu, vous verrez apparaître l’impressionnante calandre d’un Nissan Navara. Les quatre véhicules d’urgence du Centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville changent à partir de ce week-end. « Nous avions mis en place un groupe de travail avec tous les utilisateurs, raconte le Dr Philippe Sattonnet, responsable du pôle urgence au CHR. Dans notre cahier des charges, il nous fallait un 4x4 qui puisse emmener cinq personnes. » Les véhicules d’urgence sont un marché géré par une société extérieure. Le contrat est renouvelé tous les trois ans. Le renouvellement des véhicules s’est fait en même temps que le choix de la société. La société Jussieu Secours a à nouveau remporté le marché. Elle a acheté les pick-up et s’est occupée de les équiper. Elle gère aussi les chauffeurs. « Chaque véhicule revient au CHR à environ 21 000 € par mois », explique le responsable de Jussieu Secours, Denis Siebenschuh. Les Nissan Navara ont été réaménagés pour répondre aux nécessités de leur travail particulier. Cela amène le prix unitaire de chaque véhicule à 62 000 €. La cellule arrière a été équipée avec un rack qui sort intégralement. Plusieurs personnes accèdent rapidement à tout le matériel nécessaire. Dans les Vito, il fallait entrer dans un petit couloir aménagé à l’arrière de l’utilitaire. Des batteries supplémentaires ont été installées pour alimenter les appareils d’assistance (il y a dix branchements !) et les gyrophares. Enfin, le marquage a été revu. « Les véhicules sanitaires 14 LE CHIFFRE Pourriez-vous vous passer de télé pendant une semaine ? Encore plus fort : pourriez-vous vous passer d’ordinateur et de smartphone pendant une semaine ? Personne n’est obligé bien sûr, à chacun de répondre en silence, en son âme et conscience. Pourquoi ces questions ? À cause des écoliers de Marieulles-Vezon. Les enfants des onze classes (et par extension leurs familles) se sont lancé un défi : comptabiliser les heures qu’ils passent quotidiennement devant leur écran. Et tenter de les diminuer. Pas ad vitam aeternam, non, pendant cinq jours, de lundi à vendredi soir. Ça n’a pas l’air sorcier… Mais en relayant l’information dans nos colonnes je me suis demandé si je pouvais le faire. CARNET THI 190 Les nouveaux véhicules ont une cylindrée de 190 chevaux. L’intérêt n’est pas tellement d’aller plus vite. Mais les chauffeurs apprécient surtout d’avoir plus de reprise. FAITS DIVERS Vol de téléphone à Metz Mercredi, en fin de journée, une Messine de 20 ans s’était fait dérober son téléphone, rue SaintGengoulf, au centre-ville de Metz. Elle avait été accostée par un mineur de 15 ans qui lui avait demandé son téléphone en prétextant un appel. Confiante, la victime le lui avait prêté et avait vu son voleur détaler sous ses yeux en compagnie d’un complice. Le duo a été interpellé une heure plus tard, dans le quartier du Sablon. Tous deux ont été placés en garde à vue et remis en liberté, hier après-midi. Ils seront convoqués ultérieurement devant le juge des enfants aux fins de leur mise en examen pour vol en réunion. Les quatre véhicules seront répartis entre Mercy et Bel-Air. Leur marquage a été renforcé pour être encore plus visible dans la circulation routière. Photo Marc WIRTZ sont blancs en France, observe font pas toujours attention à Philippe Sattonnet. Mais le nous, quand ils ne restent pas jaune se voit bien mieux. » Le exprès dans le passage. » groupe de travail s’est inspiré La sécurité active a aussi été des marquages améliorée, utilisés par le même si aucun Le prix Samu d’Albi : accident n’a de chaque véhicule, la teinte jaune été à déplorer avec est bien plus ces dernières les réaménagements, dominante. années : les est de 62 000 € « Cela fait Navara sont partie de la équipés de sécurité passive, commente le plusieurs airbags. L’habitacle et responsable de pôle. Mieux vu, la cellule arrière sont nettement cela évite les accidents. Nous séparés – l’avantage du pick-up. avons des conducteurs qui ne Le Samu intervient environ 2 800 fois par an pour les urgences de Mercy. Le total des interventions, avec celles de Thionville, est aux environs de 5 000. Leur nombre est en augmentation. « La population vieillit, constate Philippe Sattonnet. Il y a plus de pathologies. L’absence d e m é d e c i n d e ga rd e e n deuxième partie de nuit joue aussi. » L’information sur les douleurs thoraciques ou les risques d’AVC amène aussi plus d’appels au Centre 15. Un des Vito sera gardé en secours par Jussieu Secours, en INITIATIVE cas de panne ou d’indisponibilité. L’hôpital pourrait en acquérir un autre pour des besoins particuliers. Les autres seront recyclés. Reste enfin une option possible à faire jouer d’ici juin : le CHR voudrait s’équiper avec une ambulance pour les personnes obèses. Reste à trouver les financements. Pour l’instant, en cas de transport, la seule possibilité est un véhicule des pompiers, installé à Faulquemont… Julien BÉNÉTEAU. D.-A. D. Collision à Buchy Plus de peur que de mal, mercredi en début de soirée, sur la RD 955 dans le sens Buchy-Rémilly. Une Peugeot 307 et une Peugeot 207 se sont percutées. Les deux conducteurs et la passagère de la 307 ont été transportés à l’hôpital pour visite de contrôle. Sur place, les gendarmes de la communauté de brigades de Verny ont procédé aux constatations d’usage. premier forum de l’emploi des grandes écoles Mission first job : marathon pour un premier stage Une cinquantaine d’entreprises sont allées à la rencontre des étudiants de plusieurs grandes écoles messines. Une première Mission first job. E Le premier forum de l’emploi des grandes écoles et de l’Université de Lorraine s’est déroulé hier à Supélec où 15 000 étudiants étaient attendus. Photo Marc WIRTZ lle a encore une année d’études avant d’entrer stage est souvent une pré-embauche. Mais encore sur le marché du travail. Amal, 22 ans, en 4e faut-il le décrocher. Victor, en 2e année à Supélec, en année à l’Enim, a déposé quelques CV et pris cherche un de trois mois maximum pour cet été. Et des contacts chez ArcelorMittal, Saint-Gobain, c’est le parcours du combattant pour trouver ce Grundfos et Bertrandt, présents à la 1re édition du 1er stage, qui n’est pas obligatoire mais fortement conforum de l’emploi Mission first job. La future ingé- seillé. Déjà une vingtaine d’entreprises prospectées nieure en mécanique cherche un stage pour cet été, depuis le début de l’année, mais zéro contrat. « Les et « pourquoi pas une embauche. J’y pense déjà, car entreprises n’ont pas vraiment besoin d’étudiants il y a aussi une sorte de crise chez pour une si courte période, expliles ingénieurs ». Hier, dans les que-t-il. Il faut un bon mois pour « Si je cherchais locaux de Supélec, où se sont former le stagiaire qui ne sera un stage de six mois, rassemblées une cinquantaine opérationnel que deux mois maxije serais accueilli d’entreprises, près de 15 000 étumum. » Le retour sur investisseà bras ouverts » diants des grandes écoles de Metz ment n’est pas intéressant. « Si je et de l’Université, de Bac + 2 à Bac cherchais un stage de six mois, je + 5, étaient attendus par les recruteurs, la plupart serais accueilli à bras ouverts. Les personnes que je partenaires des écoles organisatrices. Jusqu’ici, cha- rencontre me disent toutes : Rappelez-nous dans un que formation organisait son propre forum, désor- ou deux ans. L’une d’elles m’a même dit : On fera un mais commun à Georgia Tech, aux Arts et Métiers bilan de vos compétences et de vos stages. Je veux ParisTech, à l’Enim, l’ICN Business School, Supélec bien, mais il faut bien que je commence pour pouvoir et l’Université de Lorraine. Et c’est profitable pour les faire ce bilan. » Motivé, le futur ingénieur en robotientreprises, que ce soit pour le temps gagné ou la que poursuit ses recherches et se dit : « Ce stage, je variété des profils qui leur sont présentés. « Une veux le faire, alors je tente l’approche ; c’est toujours société peut avoir besoin d’ingénieurs comme de plus facile en rencontrant quelqu’un que par mail, commerciaux », appuie John Fritsch, du comité de mais je ne me leurre pas… » pilotage. Les entreprises sont venues avec des offres de stages et de CDI. Dans ces différents cursus, le C. P.