Cahier de prescriptions et de recommandations

Transcription

Cahier de prescriptions et de recommandations
MAITRISE D'OUVRAGE
MAIRIE DE CHANGÉ
6, Place Christian d’Elva
53810 Changé
MAITRISE D'OEUVRE
PAYSAGES DE L’OUEST
2, Rue Alain Bombard
44821 Saint Herblain Cedex
GCInfrastructures - BET VRD
6, Rue Anders Celsius
44600 Saint Nazaire
X.Hardy - BET ENVIRONNEMENT
Aéropôle 165 Rue Georges Guynemer
44150 Ancenis
Cahier de prescriptions et
recommandations urbaines,
architecturales, paysagères et
environnementales
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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LOTS LIBRES
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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PREAMBULE
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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un outil de réflexion à
destination des porteurs de projets
Approuvé par le Conseil Municipal, son opposabilité politique et
morale a pour objectif de guider les projets, vers plus de qualité
urbaine, architecturale, paysagère et environnementale.
Cette démarche a pour objectif de définir les grands enjeux
architecturaux, environnementaux et paysagers que la Ville souhaite voir
respecter dans le quartier de la Fuye.
Les porteurs de projet s’engagent, par convention au respect des
prescriptions et recommandations contenues dans ce document, afin
d’assurer la qualité technique, environnementale et énergétique.
Ce cahier a donc pour vocation de synthétiser l’ensemble des dispositions à
étudier préalablement au dépôt des demandes d’autorisations de construire,
pour améliorer la qualité urbaine, architecturale et paysagère des projets,
ainsi que leur bilan environnemental.
Il est aussi un outil permettant d’éclairer les particuliers et les porteurs de
projets sur l’impact urbain des projets (impacts sur les tissus environnants,
impacts sur le rapport des constructions à l’espace public, etc...).
// Le projet de lotissement :
// Le présent cahier :
Le cahier de prescriptions urbaines, architecturales, environnementales et
paysagères fait le lien avec le PLU : il l’explicite en le complétant par des
conseils justifiés au regard des caractéristiques du projet.
// Un guide pour la qualité du cadre de vie
La commune de Changé souhaite aménager le site de la Fuye sur lequel
elle entend axer sa politique de développement en habitat.
Ce cahier de prescriptions a pour vocation de traduire les orientations
jugées nécessaires à la réalisation du lotissement, en déclinant les enjeux
essentiels dans chacune des thématiques structurant le cadre de vie.
Comprendre les ambiances recherchées pour mieux intégrer le projet
de construction
Projet urbain
Le projet de lotissement a pour objet de développer un nouveau
programme de logements favorisant la mixité de l’offre de logement ainsi
que la mixité sociale de la population.
Le site de projet, localisé en frange Sud-Ouest de l’agglomération, fait partie
intégrante d’un projet de développement de l’agglomération de Changé à 20
– 30 ans. En effet, l’enjeu pour la commune de Changé est de se connecter
à la zone agglomérée de Laval à moyen long terme.
Amorcé par le quartier des Ardennes, le lotissement de la Fuye se pose en
jalon supplémentaire à ce futur grand développement de la commune. Ce
contexte suggère donc de proposer un projet, à la fois relié au centreville et capable d’anticiper le développement à venir.
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La Stratégie de développement envisagée sur Changé intègre le site
de projet.
Une trame viaire structurante à l’échelle du territoire et du grand
quartier
Périmètre du
Schéma directeur
Site de projet PA
Le « grand quartier » se construira sur une logique de déplacement,
à l’échelle du territoire et de l’agglomération de Changé. Trois liaisons sont
envisagées pour connecter les villes de Changé et de Laval.
La liaison entre le quartier d’Ardennes et la rue de la Châtaigneraie est
proposée comme une voie interquartier, intégrée à la composition du
« grand quartier » et trois axes plus forts Nord-Sud, connectent Changé à
Laval.
La ville de Changé est structurée par un maillage d’espaces paysagers
en accompagnement de la rivière La Mayenne et de ses affluents.
Le site est proche du pôle éducatif, culturel de la ville ainsi que d’espaces
publics structurants pour l’agglomération. Il convient de favoriser et de
développer ce maillage jusqu’au site du projet. Des liaisons piétonnes et
cyclables fonctionnelles sont déjà structurées dans les opérations proches.
Toutefois, des connexions douces vers le projet sont à privilégier, dans
l’optique de constituer un maillage d’espaces paysagers en partie Sud de la
ville vers la trame verte de la Mayenne.
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Le lotissement limitrophe est desservi par les transports urbains lavallois qui
relient le centre-ville de Laval.
Les principes urbains construisant le projet sont les suivants :
• Composer le futur quartier de la Fuye en s’appuyant sur la prise en
compte et la valorisation des éléments naturels et paysagers
existants, notamment la coulée verte, la topographie dégageant des
perspectives,…
• Construire des espaces publics fédérateurs sous forme d’espaces
de convivialité (espaces publics de proximité, espaces ouverts
paysagers), et piétonniers.
• Définir une grande coulée verte traversant le quartier du Nord au
Sud, connectant le tissu urbain existant au nord et qui desservira à
terme les futures tranches d’urbanisation.
• Proposer différentes typologies de parcelles et de logements, pour
accueillir une diversité de population.
• Composer un réseau viaire suivant les courbes de niveau, connecté
au tissu existant et desservant les futures tranches de
développement.
• Proposer un réseau viaire dans une conception reposant sur
l’aménagement d’espaces de partage par tous les usagers : voiture,
vélo et piéton.
• Intégrer le stationnement des véhicules dans l’espace public, sous
forme de poches de stationnement, à l’échelle de plusieurs îlots.
Le plan d’aménagement// QUARTIER DE LA FUYE
L’intensité urbaine indispensable à la mise en vie du quartier passe par
plusieurs éléments de structuration du projet :
•
En proposant des formes et une organisation favorisant la densité
mais aussi la proximité, la création d’espaces publics de qualité et
la diversité tant sociale que fonctionnelle.
•
En agissant à la fois sur les questions de mobilité à travers le
développement de nombreuses liaisons douces, sur les
performances énergétiques par un parcellaire bien orienté, et en
recherchant systématiquement les solutions les mieux adaptées
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tant du point de vue de la gestion du cycle de l'eau, des modes de
déplacement doux, ….
•
Assurer la mixité des usages des espaces publics, pour une
appropriation aisée de ces espaces à vivre.
•
Offrir un système de dessertes alternatif à la voiture. Il s’agit de
favoriser l’utilisation des modes doux. La structuration des espaces
publics participera à la pondération de l’utilisation automobile sans
l’interdire. Le projet offrira des alternatives pour les déplacements
de moins de 1 km grâce à la connexion entre les liaisons douces et
les équipements existants alentours.
Cette opération vise à dégager une offre diversifiée en terrains à
construire et à développer l’offre locative sur le territoire communal. Ce
projet s’inscrit dans les orientations du Projet d’Aménagement et de
Développement Durable du PLU de Changé, ainsi qu’aux objectifs du
Schéma de Cohérence Territoriale.
La réalisation de ce quartier intègre une opération basée sur les principes
d’une approche d’urbanisme durable, en imposant un habitat sous
prescriptions, respectueux de son environnement.
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// Qu’est-ce que construire ?
Habiter en bon voisinage
L’implantation est un élément majeur et décisif pour une construction.
Pour obtenir une implantation de qualité, il s’agit de conjuguer les
caractéristiques de la parcelle, du paysage (point de vue,…) et de la
construction. L’enjeu est de trouver un équilibre entre la préservation
de l’intimité, l’adaptation au mode de vie actuel, une certaine ouverture
sur la vie du quartier et la participation à un paysage bâti et naturel
auquel la construction et son jardin s’ajoute.
•
Habiter le lieu
Habiter le lieu c’est participer au paysage bâti et au paysage naturel
du site. En effet, le projet de construction dépasse les limites strictes de la
parcelle et s’intègre dans un paysage plus global. Pour profiter au mieux
des paysages, naturels et bâtis, et pour participer à l’identité du site,
l’implantation et la forme architecturale sont fondamentales. Une bonne
intégration ne veut pas dire imitation des constructions traditionnelles : il
s’agit d’apporter un enrichissement respectueux de l’existant sans
s’interdire d’innover.
Habiter le lieu c’est également respecter la topographie, le relief du terrain
naturel. La construction doit s’adapter au terrain et non l’inverse. L’objectif
est de conserver les caractéristiques propres du site.
Etre chez soi
Dans le contexte actuel, où l’on va vers plus de densité, il est important
de questionner la notion d’intimité dans la construction d’un logement.
L’implantation de la construction et l’aménagement de ses abords est un
bon moyen d’obtenir le plus de tranquillité tout en profitant du paysage
environnant.
Il s’agit par exemple de définir un espace intime, en protégeant des
nuisances éventuelles. En effet, le bâti peut à la fois protéger des vis-à-vis
mais aussi du bruit et du vent.
L’intimité du jardin et la protection contre les éléments naturels se
définissent d’abord par une implantation réfléchie du bâti complétée par
d’éventuelles clôtures.
Une maison mitoyenne, un garage en accroche sur la rue ou le mitoyen,
des arbres hauts conservés sont autant de moyen de couper la vue ou le
bruit, tout en consommant peu d’espace. A défaut, les clôtures, bâties ou
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plantées, peuvent prendre le relais et répondre aux besoins d’intimité et de
protection.
Une limite n’est pas forcément close mais peut rester symbolique ou légère
(changement de matériaux, bordure fleurie, noue,…) pour ouvrir les points
de vue.
Les vertus de la mitoyenneté :
Vivre dans le jardin
L’implantation et l’aménagement de la construction est indissociable de
l’aménagement du jardin. De l’intérieur vers l’extérieur, le logement et le
jardin entretiennent un rapport intime et doivent évidemment être travaillés
de manière simultanée. Les différents parties du jardin : coin repas, détente,
limites, accueil,… dialoguent avec les pièces de la construction, pour un
usage plus fort, plus optimisé et concourent à une ambiance agréable.
Les espaces de jardins doivent en effet être pensés de la même manière
que ceux du logement : définir les besoins, les envies selon les modes de
vie, ce qu’on attend de chaque espace (calme ou tonicité, ombrage ou
ensoleillement, passage ou repos…).
La mitoyenneté ou l’implantation en limite de parcelle contribue à créer une
ambiance de rue ou de place selon les cas, et favorise la qualité du
paysage. Elles sont source d’économie pour l’usager et réduisent les vis-àvis.
Une réduction des vis-à-vis et une gestion d’un espace extérieur
d’un seul tenant
Une source d’économie : l’implantation en mitoyenneté favorise une
meilleure isolation (par la réduction des surfaces exposées aux
vents et à la pluie) et une économie d’énergie.
A noter qu’aujourd’hui les murs mitoyens, propres à chaque
logement, évitent la propagation du bruit.
Un tissu urbain plus serré participant à la continuité urbaine entre
les quartiers existants et à venir. En diminuant l’étalement, elle
préserve un paysage de qualité et ainsi un cadre de vie agréable
pour tous.
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Il est important d’avoir à l’esprit qu’un terrain d’un seul tenant est plus facile
à utiliser. L’implantation de la construction doit donc être réfléchie pour
faciliter cette optimisation. L’aménagement du jardin en sera plus cohérent.
Un logement qui s’adapte
Concevoir sa maison, c’est aussi imaginer comment elle va évoluer
dans le temps. Il s’agit donc d’envisager comment le logement peut
s’agrandir, se transformer pour s’adapter à un nouveau mode de vie.
L’implantation et l’organisation spatiale de la construction sont à penser en
prévoyant la possibilité de créer une extension, le regroupement de pièces
ou la division. L’enjeu est d’anticiper les différentes étapes de vie du
logement en fonction des différentes étapes de vie des habitants :
famille en construction, famille nombreuse, retraités sans enfant,…
•
Accessibilité
Pour assurer l’évolution dans le temps, il est important d’envisager
la conception des différents espaces en intégrant dès le départ
l’accessibilité. Concevoir un logement praticable par tous nécessite
d’appliquer certaines règles. Il s’agit notamment de prévoir, en Rez-deChaussée, un module de vie complet : pièce de vie (salon, cuisine), bloc
sanitaire (toilette, salle de bain) et une chambre. Les largeurs des portes,
des circulations, la hauteur des ouvertures, les proportions des marches
peuvent également être pensées en amont pour permettre l’accessibilité.
Prise en compte de l’environnement
L’acte de construire comporte de nombreuses incidences sur
l’environnement, au moment du chantier mais également tout au long de la
vie de la construction.
La prise en compte de l’environnement peut s’entendre à différents niveaux.
Elle peut être abordée comme la prise en compte du contexte : le site dans
lequel on s’inscrit mais aussi se traduire comme la recherche d’un impact
moindre de la construction en matière d’énergie, d’eau, de matériaux,…
•
Performance énergétique et acoustique
Des outils permettent aujourd’hui d’évaluer les performances que le
logement peut atteindre selon les choix pris : implantation et orientation de
la construction et des ouvertures, isolation, équipement de chauffage,
éclairage,…
Economiser les énergies est une question qui touche à l’environnement
mais aussi au confort quotidien et au budget, tout au long de la vie du
logement.
L’économie d’énergie commence par l’absence de besoins et doit s’appuyer
sur une conception sobre du bâtiment : implantation, orientation, isolation
sont les premiers points à regarder. La règlementation thermique, est
régulièrement revue pour améliorer le confort des habitants et un respect
croissant de l’environnement.
Le parti d’aménagement retenu est conçu de manière à favoriser la
récupération de l’énergie solaire passive : un travail sur l’orientation du bâti
et l’étude des ombres ont permis de définir pour chaque construction, en
fonction de son positionnement dans le quartier, une implantation optimale.
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Le travail d’implantation réalisé permet d’atteindre une « sobriété
énergétique » des bâtiments dont la première condition est l’intégration du
bâti dans un environnement propice.
L’eau
Depuis plusieurs années la sécheresse sévit de plus en plus et l'eau se fait
rare. Les nappes phréatiques s’épuisent et les pluies ne sont plus assez
importantes pour les remettre à un niveau correct. La vie quotidienne nous
amène à utiliser de plus en plus d'eau et il devient primordial de
l'économiser au maximum.
Il devient essentiel de limiter les surfaces étanches, empêchant la pluie de
s’infiltrer. On retrouve de nombreuses surfaces imperméables autour de
nous : toitures, routes, terrasse,… un des principaux effets de cette
prédominance est que l’eau, quand elle tombe, ne s’infiltre pas
uniformément, comme le fait la pluie dans un champ : elle est redirigée vers
des points de drainage, ce qui augmente le risque de brusque inondation
lors des fortes pluies. A l’échelle du quartier, un bassin de rétention a été
mis en œuvre et on a cherché à limiter les surfaces imperméables sur les
espaces publics, en proposant des noues, des sols semi-perméables, des
espaces plantés,…
La conception des projets veillera à poursuivre et amplifier ce principe.
A l’échelle de la parcelle, une réflexion similaire doit être menée. Il
s’agit donc de limiter les surfaces imperméables et d’économiser la
ressource en eau.
Le paillage et la récupération d'eau de pluies sont les solutions les plus
fréquemment utilisées au jardin.
La cuve de récupération des eaux pluviales est une bonne solution
pour économiser la ressource en eau. A chaque averse ou orage
les eaux se déversent dans ce contenant. L'eau de pluie est la
meilleure pour le jardin car elle est non calcaire et ne contient pas
de chlore.
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Une cuve de récupération des eaux pluviales de 2m3 minimum est
imposée sur chaque lot libre.
Le paillage aussi est une bonne solution pour économiser l'eau, la
terre étant recouverte de végétaux sur une bonne épaisseur,
l'évaporation est retenue.
- Le paillage organique peut se faire avec des herbes sèches,
débris de plantes, feuilles, branchages broyés, copeaux de
bois, coques de fruits, la peau de châtaigne sèche ou grillé, la
paille, le foin... Cette solution apporte en plus à la terre la
nourriture nécessaire aux plantes, en entrant dans la
composition de la terre.
-
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Le paillage minéral peut être réalisé avec des graviers de roche
volcanique comme la pouzzolane, graviers ou galets de rivière
de petit calibre, billes d’argile…qui empêche en plus le
développement des herbes indésirables.
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On retrouvera en rouge les prescriptions (obligatoires) et en bleu les
recommandations (encouragées)
PRESCRIPTIONS & RECOMMANDATIONS
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// Implantation et organisation de la
parcelle
En limite d’emprise publique :
Le schéma d’aménagement se base sur le principe suivant :
• Parcelles accessibles par le Sud : Les constructions doivent être
implantées en retrait suffisant par rapport à la voie pour dégager la
majeure partie du jardin au Sud de la parcelle.
•
Parcelles accessibles par le Nord : Les constructions doivent être
implantées au Nord de la parcelle, en tenant compte des aménagements
d’entrée de parcelle (2 places de stationnement, édicule technique et
clôture)
Plus particulièrement le schéma d’aménagement fixe les règles suivantes :
Pour les lots dont l’accès se fait à l’Ouest ou au Sud
Les constructions doivent être implantées dans la zone d’implantation définie sur le
plan de composition.
Le garage doit être implanté en limite séparative, à l’alignement de la voie d’accès
au lot et sur l’emplacement réservé au stationnement. Le plan de composition
indique l’emplacement obligatoire du garage.
Pour les lots dont l’accès se fait au Nord ou à l’Est
Les constructions doivent être implantées sur une ligne d’accroche obligatoire à 6
m par rapport à l'alignement des voies ouvertes à la circulation automobile, pour un
linéaire de façade de 50% minimum, en façade principale.
La place de stationnement, située en limite séparative, peut être couverte et close.
En dehors de la place de stationnement pouvant être couverte et close, la bande
de 6.00m en façade sur rue devra être vide de construction pour permettre la
plantation d’un arbre fruitier stérile (Cf. chapitre Les espaces extérieurs).
Les deux places de stationnement pourront être couvertes et closes.
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stationnement pourra être couverte et close suivant les cas. (Cf. chapitre Les
espaces extérieurs).
En dehors des règles spécifiques définies sur le plan de composition, les
constructions devront respecter un recul de 3.00 m, le long des voies ouvertes à la
circulation et espaces publics piétons.
Pour les îlots A, B et C :
Par rapport aux voies, les constructions doivent être implantées avec un recul
minimum de 3m par rapport à la limite parcellaire. Par rapport aux emprises
publiques, les constructions doivent s’implanter soit à l’alignement, soit respecter
un recul minimum de 3m par rapport à la limite parcellaire
Objectifs recherchés :
•
Favoriser les apports solaires gratuits grâce à
l’optimisation de jardin au Sud
3m
•
Construire la rue : le projet propose un alignement
d’arbres au Nord de la rue et une ligne d’accroche au
sud permettant de définir le cadre de l’espace public
Chaque lot libre doit présenter au moins deux places de stationnement. La
dimension de ce stationnement est fixée à 6.00m par 6.00m. Cette aire de
•
Permettre le droit au soleil pour tous en maitrisant
les ombres portées potentielles des constructions.
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En limite séparatives :
L’implantation des constructions devra être sur une ou plusieurs limites
séparatives (hormis quelques exceptions)
L ors q u e le p roj et n’ e st p a s imp la nt é e n limite, il s er a e n
re cu l min ima l d e 3 m.
On privilégiera une implantation sur les limites séparatives pour créer une
ambiance de rue, optimiser l’espace de jardin en un seul tenant et tendre
vers une économie d’énergie de la construction.
Une bande non aedificandi de 3.00m a été définie, comme précisée dans le
schéma d’aménagement, sur certains lots, pour permettre le passage de
réseaux.
Objectifs recherchés :
•
Construire la rue par une mitoyenneté quasisystématique
•
Permettre une meilleure optimisation du jardin en
développant un espace extérieur d’un seul tenant.
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// Volumétrie
architectural
•
et
vocabulaire
La volumétrie
On recherchera une image contemporaine. L’innovation formelle est encouragée
mais dans le respect du contexte urbain et l’identité de Changé.
Pour le volume d’habitation, une cote NGF de dalle au niveau de l’accès au garage
et une cote d’acrotère/égout seront indiquées sur le plan de vente, de manière à
maitriser les raccordements, tant du point de vue esthétique que technique, des
volumes. On veillera à raccorder au mieux le volume de toiture avec le projet
mitoyen. Un mauvais raccordement, outre le côté inesthétique, peut entrainer de
graves problèmes d’étanchéité.
Chaque maître d’œuvre vérifiera, dès le démarrage des études, la cohérence
de ses cotes avec les cotes de voirie, de terrain naturel et avec l’ensemble
des contraintes. En cas de problème technique, un ajustement reste possible
en fonction des projets voisins et avec l’accord de l’urbaniste.
On traitera avec attention le rapport entre l’espace public et la construction :
traitement des transitions, des volumes et des vis-à-vis. Il s’agit là de penser
l’échelle urbaine du projet.
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Objectifs recherchés :
•
Créer un quartier
contemporain,
novateur et attractif
•
Garantir la cohérence
d’ensemble
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La hauteur absolue des constructions ne doit pas excéder :
Pour les constructions à usage d'habitation individuelle :
− 6.5 mètres à l' égout du toit ou à l’acrotère (hauteur H 1, cf.
schéma ci-après)
− 9 mètres au faîtage (hauteur H2, cf. schéma ci-après)
La h aute ur d ’une co nst ruct ion e st mesu rée da ns l ’a xe d e la façade
p rinc ipa le dep uis le fa îtage , l ’égou t du to it o u l ’acr otèr e, jusqu ’au sol de la
vo iri e f inie .
Pour les garages : 3 mètres à l’acrotère
Pour les annexes : 3 mètres à l’acrotère
Pour les constructions à usage d'habitation collectif : (ilots A, B et C)
− 7 mètres à l' égout du toit ou à l’acrotère (hauteur H1, cf.
schéma ci-dessous)
− 11 mètres au faîtage (hauteur H2, cf. schéma ci-dessous)
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Le site de projet présente une topographie particulière. Les constructions
devront prendre en compte cette donnée et s’inscrire de manière adaptée au
terrain : éviter les lourds terrassements, traitement particulier du
soubassement,…
•
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Les ouvertures
La composition des façades fera l’objet d’une attention particulière, en
favorisant les volumes simples.
Les lucarnes rampantes et retroussées et la pose de châssis de toit visible depuis
l'espace public, qui par leur nombre, leur dimension ou leur localisation dans
la toiture, seraient de nature à rompre l'harmonie de celle-ci, sont
interdits.
Dans le cas de projets de type « traditionnel », l’ordonnancement des façades
devra être soigné notamment au regard de l’alignement des ouvertures. On évitera
la multiplication des formes d’ouverture. Il sera autorisé un maximum de trois
gabarits d’ouvertures différentes. Toutefois, dans le cas d’une architecture
contemporaine et sous réserve d’être justifié, un dépassement de ce seuil pourra
être autorisé.
Dans le cas de projets de type « contemporain », les formes d’ouverture
pourront être multiples et la composition des façades pourra être aléatoire mais
équilibrée.
On évitera les pignons pleins visibles depuis l’espace public. Ces façades
comporteront de préférence au moins deux ouvertures significatives. Ceci permet
d’animer la façade et également de garantir un apport de lumière naturelle.
On favorisera la lumière naturelle dans toutes les pièces, le garage y
compris.
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Volets et Portes
Les volets roulants, battants, persiennes ou coulissants sont autorisés et employés
en cohérence avec l’expression architecturale du projet.
Les volets «Z» ou ornementés et les volets battants PVC sont déconseillés.
Les coffres de volets roulants seront dissimules et obligatoirement intégrés dans
l’épaisseur de la façade.
Une attention particulière sera portée à l’intégration des portes d’entrée et de
garages dans le traitement des façades.
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Objectif recherché :
•
Créer un quartier
contemporain,
novateur et attractif
Les portes de garage en PVC sont interdites.
Les portes métalliques ou aluminium sont autorisées, sous réserve qu’elles
respectent les mêmes conditions que les portes en bois. On limitera donc les
modénatures.
Les portes visibles depuis l’espace public, en PVC sont fortement
déconseillées. On privilégiera les portes en bois, métalliques ou aluminium, sous
réserve d’une composition, teintes, vitrages et percements de qualité.
Tout excès décoratif sur ces éléments sera interdit. Les portes seront d’expression
simple, avec ou sans partie fixe.
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
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On encouragera l’utilisation du bois, dans toutes ses utilisations (bardages,
structure)
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Les portails et portillons respecteront les mêmes caractéristiques définies cidessus, concernant les portes de garage.
Les portails et portillons devront être réalisés en harmonie avec les matériaux de
façade.
Ils seront en structure bois ou métal peints et pourront être à claire voie.
Les matériaux de façade
Les couleurs recommandées sont : le blanc, blanc cassé et toutes les couleurs
franches.
On pourra distinguer les volumétries par des couleurs ou matériaux différents (une
couleur vive par maison).
On privilégiera l’utilisation de matériaux pérennes, durable et d’entretien simple.
Les bardages bois, matériaux naturel ou recyclable seront privilégiés. Sont
interdits : la brique creuse apparente, les agglomérés de ciment imitant le
moellon, les bardages en rondins de bois ou PVC et toutes les imitations des
matériaux naturels : fausses pierres, faux marbres, faux pans de bois, faux
joints d'appareils, etc...
Les maisons de type « chalet » sont interdites.
Le composite est autorisé.
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IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
• Pour les constructions présentant une architecture contemporaine :
La couverture des constructions devra être en cohérence avec l’environnement
extérieur. Les toitures en zinc pré-patiné et les toitures végétalisées ou toitures
terrasse sont encouragées.
• Pour les constructions pavillonnaires :
La couverture des constructions doit respecter
l'aspect dominant des couvertures existant dans
l'environnement. Elle doit être réalisée en
matériaux présentant la teinte et l'aspect de
l'ardoise. Les toitures doivent respecter une pente
de 40% minimim.
Objectif recherché :
•
Créer un quartier
contemporain,
novateur et
attractif
Une même construction ne pourra additionner plus de deux types de toiture
différents : toiture terrasse + un autre type de toiture au choix.
Les toitures à quatre pentes, les croupes et autres imbrications de toitures sont
interdites.
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Les toitures
On privilégiera les toitures simples, en cohérence avec les projets alentours.
Pour le volume du garage, une cote NGF de dalle au niveau de l’accès au garage
et une cote d’acrotère/égout seront indiquées sur le plan de vente, de manière à
maitriser les raccordements, tant du point de vue esthétique que technique, des
volumes. On veillera à raccorder au mieux le volume de toiture avec le projet
mitoyen.
Un mauvais raccordement, outre le côté inesthétique, peut entrainer de graves
problèmes d’étanchéité.
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Les modénatures
Les constructions peuvent être d’expression traditionnelle ou contemporaine.
Les éléments de décoration sans référence au système constructif sont
interdits. (Ex : parement de briquettes en encadrement d’une fenêtre maçonnée
en parpaings de béton, corniche en support de gouttière, références néoclassiques
telles que frontons, corniches, colonnes...).
Tout mélange de style est interdit. Les pastiches d’architecture étrangère à la
région sont proscrits.
Le travail de modénature est possible, s’il s’inscrit dans une bonne volumétrie et
dialogue avec les constructions traditionnelle locale (ex: soubassement, jambages,
etc. … pour une maison d’expression traditionnelle).
Dans le cas d’une architecture contemporaine, les bandeaux béton pourront être
autorisés s’ils se justifient et sous réserve de présenter une coupe de détail sur
l’étanchéité.
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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// Les espaces extérieurs
•
Le stationnement aérien
bandes de roulements béton alternés avec dalle gazon, pavés autobloquant, nid
d’abeille,…
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Deux places de stationnement sont imposées sur chaque lot. Le schéma
d’aménagement de la zone indique l’emplacement obligatoire de ces
stationnements. Cette aire de stationnement pourra être couverte et close suivant
les cas.
Le principe général est le suivant :
Les garages
Les garages implantés sur la place de stationnement imposée seront en limite
séparative.
Les garages, qui ne sont pas situés sur la place de stationnement imposée, seront
inscrits dans le volume global de la construction principale.
L' emprise au sol maximale des bâtiments ne peut excéder 45 % de la
superficie du lot de propriété, pour garantir la filtration des eaux pluviales sur
les parcelles.
Pour les espaces extérieurs de lots libres, les surfaces imperméables, en
dehors de l’aire de stationnement et terrasse sont donc interdites. On
privilégiera les revêtements perméables de type stabilisé renforcé, béton poreux,
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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•
Aspects : garages et annexes (Abri de jardin)
Le traitement de la toiture du garage, lorsqu’il n’est pas intégré au volume
principal, et des annexes est imposé : la toiture terrasse est obligatoire.
Le traitement des façades du garage et des annexes doit être en cohérence avec
le traitement du volume principal.
Les garages doubles sont déconseillés.
Les annexes seront définies dans le prolongement du volume du garage, lorsque
celui-ci est à l’alignement de la voie. Ils devront respecter les caractéristiques
architecturales du garage.
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Dans le cas où le garage est intégré au volume de la construction principale, les
annexes seront implantées en fond de lot sur une bande de 3m de large, en
cohérence avec l’écriture architecturale du volume principale.
OU
Pour certains lots, une bande inconstructible est définie pour le passage de
servitudes réseaux, l’annexe, si elle existe, devra être implantée en limite
séparative.
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Dans le cas de piliers maçonnés, les matériaux seront similaires à ceux des murs
enduits des façades bâties.
•
•
Les lieux de stockage
Il est fortement conseillé de créer des espaces de stockage (vélo, poubelles,…)
adaptés à l’usage de l’on souhaite leur donner. En effet, bien souvent, le garage
devient un espace de stockage faute d’y stationner la voiture. Cependant les
proportions d’un garage sont souvent peu optimum pour y faire du stockage
(proportion rectangulaire avec surface centrale peu exploitable pour du stockage) Il
est donc important d’intégrer dès la conception du projet, au sein du volume
principal ou en annexe, des lieux de stockage adaptés aux besoins.
•
Les clôtures et limites
Afin de préserver le caractère paysager du site, ces clôtures seront à dominante
végétale.
Pour cela, la clôture en limite d’espace public sera obligatoirement composée
comme suit :
• Une haie vive d’une hauteur de 1,10m maximum et d’une largeur de 1m
comptée à partir de la limite de propriété, plantée sur le domaine privé par
le lotisseur
• Un grillage, facultatif, en arrière de la haie côté espace privé, de type
grillage plastifié vert, d’une hauteur maximale de 1,10m. Il sera mis en
place par l’acquéreur s’il le souhaite
Portails et portillons
Indépendamment de ceux réalisés en bordure de voie, la pose de portillons d'une
largeur de 1.20 m maximum en bordure des cheminements piétons pourra être
autorisée, à condition que le niveau de terrain du lot soit le même que celui du
cheminement doux accolé.
Ils seront en structure bois ou métal peints et pourront être à claire voie.
Les géométries doivent respecter une certaine simplicité, sobriété (les portails et
portillons avec ornementations types flèches, sculptures, dorures,…, sont
interdits).
En limite séparative, les clôtures, si elles existent, seront composées comme suit :
•
Soit une haie vive d’une hauteur de 1,10m maximum
CAHIER DE PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS // CHANGE / secteur de la Fuye – SEPTEMBRE 2015
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•
•
Soit un grillage plastifié vert d’une hauteur maximale de 1,10m. Il pourra
être doublé ou non d’une haie vive d’une hauteur maximale de 1,10m
La réalisation de murets est interdite.
OU
Dans le cas des lots 10 à 12, 29 à 32, 36 à 47, 51 à 53 et 56 à 66, un
arbre non fruitier à petit développement ou un arbre fruitier stérile devra être planté
en avant de la construction dans la zone délimitée par le plan de paysage (voir
liste d’essences ci-dessous).
Au-delà de ce nombre, les essences d’arbres supplémentaires plantées sur la
parcelle peuvent être librement choisies par l’acquéreur.
Pour rappel : le code civil stipule qu’un arbre de haute tige doit être implanté à
plus de 2 m des limites privées et publiques.
Les végétaux
•
Les ambiances paysagères recherchées
De manière générale, les essences dites ‘locales’ sont les mieux
adaptées aux caractéristiques physiques du site et s’intègreront le mieux au
paysage.
Pour le choix des arbres, il convient de résonner à la fois à l’échelle du
parcellaire prive, et à l’échelle du site et du grand paysage. Des sujets de moyen à
grand développement conviennent aussi bien aux espaces publics que privés, à
condition de les planter judicieusement en nombre et au regard de leur future
ombre portée.
Le facteur temps est également à prendre en compte dans le choix des
espèces. Des arbres de moyen à grand développement constitueront à terme des
sujets remarquables qui viendront relayer ceux présents aujourd’hui.
Un arbre devra être planté pour 200m2 de terrain non bâti. Cet
arbre sera choisi parmi la liste d’essences ci-dessous.
A l’inverse, les arbres de petit développement seront moins pérennes et
moins à l’échelle du site et du grand paysage. Cependant, des arbres de petit
développement, comme les fruitiers, sont préconisés pour l’aménagement des
parties privées. De manière générale, les végétaux ayant, outre un intérêt
ornemental, un intérêt de production de fruits, fleurs à couper etc. seront
privilégiés.
Le traitement des limites parcellaires participe directement à l’ambiance
du jardin ainsi qu’à celle du quartier. On recherchera une diversité dans les
volumes et les couleurs tout en respectant une certaine harmonie.
Les haies vives plantées en limites parcellaires comporteront
obligatoirement au moins 3 essences différentes. Les haies mono-spécifiques,
c’est-à-dire composées d’une seule essence (Laurier-palme, Cyprès, Ifs, Thuyas,
…) sont interdites. Toujours pour des raisons d’adaptation aux caractéristiques
physiques du site (type de sol, ensoleillement, …) et au paysage, on choisira des
essences ‘locales’ ou du moins dans un esprit champêtre. La liste des essences
obligatoire est détaillée ci-dessous.
On respectera un pourcentage de maximum 60% de végétaux persistants et
minimum 40% de végétaux caducs. Les haies devront être composées à 80%
minimum des végétaux de la liste.
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Si des haies sont initialement présentes en bordure de lot, celles-ci doivent être
conservées.
Il sera proscrit l’utilisation d’espèces invasives.
IMAGES DE REFERENCE – à titre indicatif
Liste des espèces invasives de Pays-de-la-Loire : Baccharis halimifolia, Cuscuta
australis, Ludwigia peploides, Ludwigia uruguayensis, Myriophyllum aquaticum,
Ailanthus altissima, Aster lanceolatus, Azolla filiculoides, Bidens frondosa, Egeria
densa, Elodea nuttalii, Eragrostis pectinacea, Lemna minuta, Lindernia dubia,
Paspalum distichum, Reynoutria japonica, Reynoutria sachalinensis / x bohemica
Robinia pseudoacacia, Spartina x townsendii var. anglica, Ambrosia artemisiifolia
La biodiversité végétale sera recherchée également pour les strates de
végétation basse. Les plantes arbustives et vivaces trouveront leur place entre les
bâtiments, dans les allées, à l’avant des bâtiments, dans les zones de retrait
imposées.
Plutôt qu’un gazon uniforme, préférer une prairie fleurie. Les attraits sont
nombreux: esthétiques par le fleurissement, biologique par la diversité des
espèces et les habitats créés, en termes de gestion par la limitation des tontes ...
L’utilisation de produits phytosanitaires est fortement déconseillée.
•
L’intégration des éléments techniques
Afin de garantir la cohérence à l’échelle du quartier, les coffrets
techniques proposés sont les suivants : l’enduit ou la peinture des murets
techniques doit être en cohérence avec la façade.
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Arbre de haut jet :
Acer campestre
(Erable champêtre)
Fraxinus excelsior
(Frêne)
Gleditsia triacanthos ‘Inermis’
(Févier d’Amérique)
Prunus avium
(Merisier)
Prunus padus
(Cerisier à grappes)
Quercus robur
(Chêne pédonculé)
Arbres à petit développement :
Cornus florida
(Cornouiller à fleurs)
Lagerstroemia indica
(Lilas des Indes)
Malus floribunda
(Pommier à fleurs)
Mespilus germanica
(Néflier)
Prunus cerasifera ‘Nigra’
(Prunier myrobolan noir)
Prunus x subhirtella ‘Autumnalis’
(Cerisier à fleurs)
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Arbustes persistants :
Abelia x grandiflora
(Abélie)
Escallonia organiensis
(Escallonia)
Pittosporum tenuifolium
(Pittospore à petites feuilles)
Ceanothus x delilianus
(Céanothe)
Ligustrum japonicum ‘Rotundifolium’
(Troène du Japon)
Choisya ternata
(Oranger du Mexique)
Nandina domestica
(Bambou sacré)
Cistus x aguilari
(Ciste)
Photinia x fraseri ‘Little Red Robin’
(Photinia)
Viburnum tinus ‘Eve Price’
(Viorne tin)
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Arbustes caducs :
Cornus sanguinea ‘Magic Flame’
(Cornouiller sanguin)
Leycesteria formosa
(Arbre aux faisans)
Rosa nevada
(Rosier Nevada)
Cytisus scoparius
(Genêt à balai)
Deutzia gracilis
(Deutzia)
Miscanthus sinensis
(Roseau de Chine)
Philadelphus Belle Etoile
(Seringat)
Salix rosmarinifolia
(Saule à feuilles de romarin)
Spiraea thunbergii
(Spirée)
Euonymus alatus ‘Compactus’
(Fusain ailé)
Hydrangea quercifolia
(Hortensia à feuilles de chêne)
Physocarpus opulifolius ‘Little Devil’ Ribes sanguineum
(Physocarpe à feuilles d’Obier)
(Groseiller à fleurs)
Syringa ‘Red Pixie’
(Lilas à petites feuilles)
Weigela
(Weigélia)
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