Contexte d`élaboration du présent cahier Dans le

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Contexte d`élaboration du présent cahier Dans le
!
Contexte d’élaboration du présent cahier
Dans le cadre de l’aménagement et du développement de son territoire, la ville
d’Albertville souhaite donner à chacun la possibilité d’approfondir son implication dans
l’amélioration de la qualité de la ville en éclairant les choix qui s’ouvrent lorsqu’est formé
un projet susceptible de jouer sur le paysage architectural et urbain ou sur
l’environnement.
Tel est l’esprit dans lequel se constitue le présent cahier de recommandations
architecturales, environnementales et paysagères, s’adressant à tous les Albertvillois et
plus particulièrement aux acteurs de la construction et de l’aménagement urbain.
Un outil de réflexion à destination des porteurs de projets...
Cette démarche a pour objectif de définir les grands enjeux architecturaux,
environnementaux et paysagers que la Ville souhaite voir respecter dans les futures
opérations de constructions sur la commune.
Ce cahier a donc pour vocation de synthétiser l’ensemble des dispositions à étudier
préalablement au dépôt des demandes d’autorisations de construire, pour améliorer la
qualité urbaine et paysagère des projets, ainsi que leur bilan environnemental.
Il est aussi un outil permettant d’éclairer les particuliers et les porteurs de projets sur
l’impact urbanistique des projets (impacts sur les tissus environnants, impacts sur le
rapport des constructions à l’espace public, etc...).
... et complémentaire au PLU
Le cahier de recommandations architecturales, environnementales et paysagères fait le
lien avec le PLU : il l’explicite en le complétant par des conseils justifiés au regard des
caractéristiques du territoire d’Albertville.
1!
!
Sommaire
Situation ……………………………………………………………………………………………………………… P 3
Principes d’aménagement généraux …………………………………………………………………. P 7
Principes d’aménagement à la parcelle ……………………………………………………………… P13
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Accès et Voirie
Desserte des réseaux
Implantation des constructions à la parcelle
Volumétrie des constructions
Aspect des constructions / Matériaux & couleurs
Enseignes et Eclairage extérieur
Traitement des limites de parcelles
Organisation des aires de stockage
Organisation des aires de stationnement
Espaces plantés
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Situation
La RN 90 traverse la ville depuis le Sud de la plaine d’Albertville jusqu’à l’Est de la plaine
de Conflans. Albertville dispose de trois entrées / sorties, le récent contournement
routier (barreau de liaison RD1212 en direction d’Ugine, réalisé en 2009) et la RD 990 en
lien avec la Haute Combe de Savoie.
La RN 90, qui est une voie de grand transit à 2 x 2 voies, est l’entrée principale
d’Albertville, la porte d’entrée pour plusieurs millions de passagers en direction des
stations de ski. Elle subit un trafic de poids lourds représentant entre 5.5 et 7 % du trafic
total.
Les Entrées de Ville d’Albertville constituent une des priorités en matière d’aménagement
et d’urbanisme. L’objectif est de redynamiser, restructurer et valoriser l’image de cette
traversée dans une logique cohérente et d’ensemble à l’échelle de la ville.
Ce secteur est composé de différents quartiers en majorité de type « économique »
traditionnel qu’il convient de valoriser. Situé le long de la RD 90, pour partie en bordure
de l’Isère, il constitue un espace urbain à forts enjeux : en matière d’urbanisme, de
déplacement, et de qualité urbaine dans l’image de la ville.
L’Entrée de ville apportera des réponses aux grands objectifs du projet urbain de la ville
tels que poursuivre un traitement urbain, architectural et paysager de qualité.
On note une ambivalence des entrées sur le territoire qui tient lieu de la confusion entre
les axes de transit et les axes de desserte. Elle entraîne une distinction d’échelle dans le
séquençage des entrées :
D’une part l’entrée sur le territoire et d’autre part l’entrée dans la ville.
La voie sur berge réalisée éclaircie cette confusion.
Entrée sud, en venant de Chambéry
L’entrée sud d’Albertville peut se faire l’A 430 / RD 990.
L’entrée en milieu urbain est marquée par le
franchissement du pont de Gilly, puis s’ensuivent les
vitrines commerciales de la zone d’activité du Chiriac.
L’implantation désordonnée de bâtiments commerciaux de
la zone d’activités du Chiriac constitue une vitrine
banalisée de type zone commerciale, suivi de
constructions individuelles en ordre discontinu. Une
première accroche visuelle marquant l’approche du
centre-ville est la tour de logements de 14 étages située
dans le quartier du Champ de Mars.
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L’entrée Sud par la RN90 – Traversée de la zone du Chiriac
Cette vision banalisée est préjudiciable à l’image de la ville. Le bâti est diffus et
hétéroclite, implanté de façon anarchique. L’épannelage urbain, quoique les formes
architecturales soient extrêmement diverses, correspond à environ 6 mètres à l’égout de
toiture (le plus souvent sur un seul niveau).
Enjeu : entrée sud / RN 90 : travailler la séquence de la vitrine commerciale constituant
un paysage banalisé.
Entrée sud / RD 990 : bon traitement des abords et progression des séquences.
Enjeu : Renforcer les alignements et la densité à proximité du centre.
Entrée Est, en venant de Moutiers
L’entrée Est peut se faire par l’A 430 / RD 990.
L’entrée en milieu urbain est marquée par le dépassement de la centrale électrique de la
plaine de Conflans. Ensuite, c’est une zone industrielle qui
défile. Les Hauts de Conflans constituent un fond paysager
naturel prégnant.
Entrée Est / RN 90: contraste entre l’ouverture sur les Hauts
boisés de Conflans et ses hameaux, et la présence de le
centrale électrique éminemment urbaine.
Enjeu : traiter la façade banalisée constituée par la zone
industrielle en s’efforçant de faire valoir des signes urbains
évoquant la ville.
Entrée Est / RD 990 : entrée progressive depuis un milieu
rural jusqu’au pont Mirantin amenant dans la plaine urbanisée d’Albertville.
Enjeu : maîtriser le développement urbain le long de la RD 90.
L’entrée Est par la RN90 – Passage sous les fils électriques
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Dynamiser et renforcer l’activité économique commerciale
Ces deux derniers secteurs sont des emplacements stratégiques pour l’implantation de
programmes tertiaires ou de services, créateurs d’emplois sur la commune, ainsi que
pour développer et renforcer l’activité artisanale.
Ils comportent des formes urbaines mal intégrées dans le tissu urbain. Les couleurs
utilisées sont souvent en opposition avec les couleurs de la ville et la qualité
architecturale du bâti est peu intéressante. La zone d’activité d’Albertville présente une
qualité paysagère médiocre et comporte de nombreux points noirs paysagers issus des
publicités : mâts et enseignes. Ces derniers sont facilement repérables dans le paysage
urbain d’où une altération du paysage.
Plan de situation
Entrée Est depuis Moutiers
Entrée Sud depuis Chambéry
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Entrée Sud depuis Chambéry
Entrée Est depuis Moutiers
Légende
Filtre végétal
Activités
Habitats
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Principes d’aménagement généraux
Valoriser l’ouverture sur les horizons montagneux
La RN90 suit le fond de vallée de l’Isère. Cet axe suivant deux directions principales et
cadré par de raides coteaux offre de grandes profondeurs et des perspectives lointaines
sur les sommets des massifs montagneux alentours :
! En arrivant depuis Chambéry : Vue sur les Hauts de Conflans, la Roche pourrie et
le Mont Mirantin (premier contrefort du Beaufortain)
! En allant vers Moutiers : Vue sur le Beaufortain et les premiers sommets de la
Tarentaise,
! En arrivant de Moutiers : Vue sur les Bauges avec la Belle étoile,
! En partant vers Chambéry : Perception au loin du massif de la Chartreuse avec la
Dent de Crolles et le Granier.
Beaufortain depuis entrée Sud
Entrée dans la Tarentaise depuis Conflans
Vue lointaine sur la Chartreuse
Ces perspectives sont intéressantes pour replacer la ville dans son territoire, et
comprendre son implantation stratégique à la rencontre du Val d’Arly et de la Tarentaise.
Elles permettent également de profiter des percées visuelles offrant une ouverture de
champs précieuse dans les paysages de vallée encaissées.
Une signalétique spécifique de repérage de ces différents massifs permettrait de valoriser
les perspectives paysagères à l’échelle du grand territoire.
Carte de situation des entrées de ville – Axes paysagers de la RN90
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Une route entre l’Isère et la ville
La première séquence de l’entrée Sud et toute l’entrée Est longent directement la berge
sur la digue limitant l’étalement de l’Isère.
Sur ces séquences, les entrées de ville sont donc bordées par le cordon boisé de la
ripisylve de l’Isère formant un écran végétal continu. Cette présence végétale est un
atout pour accompagner l’arrivée à Albertville. Cependant, il serait intéressant de
marquer de petites interruptions dans le linéaire boisé pour offrir des vues furtives sur
l’Isère et souligner d’avantage la présence de l’eau et donner ainsi plus de cohérence à la
situation de la route sur la digue.
Des fenêtres dans le cordon boisé peuvent aussi valoriser des points d’appels sur des
repères identitaires intéressants.
L’Isère depuis l’entrée Sud
Lisère depuis l’entrée Est
Confluence de l’Isère et de l’Arly en aval du pont de la RN90 sur l’Arly
L’asymétrie des abords de la RN90 est renforcée par la présence des tènements
d’activités économique et commerciale dont le traitement est très minéral, contrastant
fortement avec le boisement riverain de l’Isère.
L’aménagement à proximité des voies est souvent réduit à un alignement discontinu
d’arbres ou d’arbustes dont le développement est très contraint. Un muret de protection
constitue parfois le simple aménagement en limite de domanialité.
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Qualifier la frange avec les zones d’activités commerciales et économiques
L’aridité du traitement actuel dicté par des aspects fonctionnels et de co-visibilité ne
correspond plus aujourd’hui aux attentes des visiteurs et à la nécessité d’accentuer
l’attractivité de la ville par la qualité donnée au cadre de vie. Il s’agit de déterminer une
bande de terrain réservée à la valorisation paysagère de l’entrée de ville permettant
d’intégrer les vitrines commerciales et économique dans un écrin végétal valorisant.
Entrée de ville banalisée
Les contraintes de visibilité des zones de chalandises impliquent de concevoir une frange
végétale proposant différentes typologies de plantations organisées par strates de
hauteur (strate herbacée, strate arbustive et strate arboré) en fonction des séquences
traversées. Une aire de stationnement peut être masquée par un écran arboré, une
vitrine commerciale peut être soulignée par une bande de graminées, un entrepôt peut
être accompagné par une haie arbustive ponctuée d’arbres d’alignement.
Ces différentes typologies d’accompagnement végétal rythment la progression dans les
entrées d’Albertville et revalorise le paysage banalisé actuel.
Exemples d’aménagement :
Bande herbacée et arbustes en pied de bâtiments
Haie vive / écran végétal
Bassin d’orage et noue paysagers
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Schéma d’objectif - Entrée Sud
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Schéma d’objectif - Entrée Est
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Qualifier le bâti des zones d’activités commerciales et économiques
A partir de la RN90, on distingue majoritairement des fonds de parcelles et des arrières
de bâtiments d’activités qui participent à la dévalorisation de la zone d’activité et de
l’entrée de ville.
Seul « Géant Casino » présente sa façade commerciale principale.
Au droit du supermarché, un filtre végétal longe la voie rapide et valorise cette séquence.
D’une manière générale, les locaux d’activités présentent une volumétrie homogène de
type parallélépipède rectangle, d’un seul tenant sans caractère architectural. Cette
architecture engendre un paysage urbain monotone et banalisé, peu inséré dans le
paysage.
La hauteur des constructions se situe entre 6 et 9m. La majorité des constructions
possède une toiture plate. Les façades présentent un bardage métallique ou en tôle avec
quelques constructions en maçonnerie et habillage bois réinterprétant l’architecture
montagnarde.
Pérenniser les points d’appels identitaires de la ville
L’arrivée à Albertville et sa traversée sont rythmées par des un certain nombre de points
de repère identitaires jouant le rôle d’accroches visuelles pouvant valoriser l’ambiance
ressentie de la ville lors de son approche et qualifier le cadre de vie. Ces points de repère
donnent aussi une certaine lisibilité du territoire communal.
Certains points d’appels sont aujourd’hui visibles depuis la RN90, d’autres sont à mettre
en scène.
! Promontoire de Conflans (clocher, château rouge, terrasse de la place de la
Grande Roche): point d’appel principal et marqueur identitaire historique,
! Chapelle Saint-Grat aux pieds de la Forêt de Rhonne, ouverture dans la ripisylve
de l’Isère,
! Passerelle piétonne sur l’Isère : rendre lisible la connexion avec l’espace de
détente disponible dans la Forêt de Rhonne,
! Tour de la Fonderie : Totème de l’installation d’activités industrielles dans la
plaine, point d’appel existant à valoriser,
! La tour du Champ de mars : point focal à atténuer par une densité arborée en
premier plan,
! Différentes fenêtres visuelles sur l’Isère pour marquer la présence l’eau et la force
de ce torrent de montagne. L’évocation de la confluence de l’Arly et de l’Isère est
intéressante pour la situation dans le territoire montagnard.
Vue sur le promontoire de Conflans
Passerelle vers la Forêt de Rhonne
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Principes d’aménagement à la parcelle
Accès et Voirie
Les accès aux parcelles sont imposés. Ils doivent respecter le
traitement et les plantations sur les espaces publics.
Dans tous les cas, les accès doivent respecter un gabarit compris
entre 5.5 et 10 m.
Desserte des réseaux
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
Accès :
! Tout terrain enclavé est
inconstructible
! Les accès doivent être adaptés
et aménagés de façon à apporter
la moindre gêne à la circulation
publique et garantir la sécurité
des usagers.
Défense incendie
Se référer au décret de 1951 (60 m3/h pendant 2 heures), à charge pour chaque
pétitionnaire de mettre en place le complément, sous forme de bâche de stockage, soit
séparément pour chaque lot, soit de
manière plus ou moins regroupée, si cela
Rappel des éléments principaux
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
du règlement du PLU :
est
possible.
Dans
tous
les
cas
l’implantation devra tenir compte des
Voirie :
Eau potable :
préconisations développées dans les fiches
! Les voies publiques ou privées
Le branchement sur le réseau
suivantes
afin
d’assurer
l’intégration
doivent permettre la circulation
d’eau public est obligatoire
et l’utilisation des engins de lutte
! Assainissement – Eaux usées :
paysagère de l’ensemble.
contre l’incendie
Tous les effluents doivent être
La solution de bâche de stockage devra
! La largeur de plate!forme de
évacués par des dispositifs
être
mise
en
place
par
chaque
toute voie nouvelle ouverte à la
respectant la réglementation en
pétitionnaire, étant donné qu’il n’est pas
circulation doit être au minimum
vigueur. L’évacuation des eaux
de 10m
usées
industrielles
est
possible de définir de manière sure les
!Les voies en impasse doivent
subordonnée à un prétraitement
besoins des activités implantées sur les
permettre à tous véhicules de
approprié.
parcelles avant validation du SDIS des
faire demi!tour
Assainissement – Eaux pluviales :
conditions de défense incendie des
Aucun aménagement ne doit faire
! Electricité et
obstacle au libre écoulement des
bâtiments projetés.
télécommunication :
eaux pluviales. Les eaux de
La défense contre l’incendie devra être
Les réseaux d’électricité et de
lessivage
des
surfaces
étudiée pour chaque bâtiment à construire
télécommunication
seront
imperméabilisées des parkings et
dans le cadre de la demande de permis de
réalisés en souterrain.
des aires de circulation ne
construire au regard de sa superficie et des
pourront être infiltrées dans le
milieu
naturel
qu’après
risques générés, les bâtiments dont les
traitement dans un ensemble
surfaces dépassent 2000 m² devrons être cloisonnés et isolé entre
débourbeur!épurateur
aux
elles par secteur de 2000 m² maximum.
caractéristiques appropriées.
Les dispositions
Les eaux pluviales de toitures et
de drainage seront recueillies par
Téléphone / Télédistribution
des puits perdus mis en place par
Les réseaux doivent obligatoirement être établis en souterrain, les
chaque acquéreur du lot.
coffrets sont à intégrer aux murets techniques, (y compris boitiers de
commandes des portails d’accès).
Implantation des constructions à la parcelle
Afin d’apporter une cohérence dans l’implantation des constructions
et pour la configuration des zones d’accueil à l’intérieur des
parcelles, la marge de recul entre les constructions et la limite
parcellaire du côté de l’accès est portée à 7 m minimum.
Les constructions doivent être éloignées de 5 m minimum des limites
séparatives.
Entre deux constructions sur une même parcelle, les constructions
non contiguës doivent être distantes les unes des autres de 4m
minimum.
« Le jeu des implantations des constructions doit permettre
de valoriser les vues sur les bâtiments et de limiter les vues
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
Les constructions doivent être
implantées à une distance au
moins égale à 7 m de
l’alignement des voies et
emprises publiques, sauf le long
de la RD 90 ou cette distance est
portée à 35 m.
La distance entre deux bâtiments
sur une même propriété doit
être au moins égale à 5 m.
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sur les aires de stockage et de stationnement perceptibles depuis l’axe de
circulation principal, de la voie ferrée et les alentours de la zone ».
Les bâtiments
La prise en compte du bruit :
Il est nécessaire de limiter les nuisances acoustiques et d’améliorer le confort acoustique.
Un soin particulier sera accordé :
- au traitement acoustique des façades
- à la forme des bâtiments qui doivent réduire les surfaces de façade exposées
directement au bruit
- à une disposition intelligente des espaces intérieurs des bâtiments (pièces secondaires
orientées vers la source de bruit)
- à une disposition intelligente des espaces extérieurs pour une bonne coexistence entre
un trafic de livraison et des déplacements piétonniers par exemple.
Un bâtiment économe en énergie :
Le bâtiment devra être conçu de façon à limiter les consommations d’énergie.
Le choix des produits en fonction des critères environnementaux
Appliquer une démarche de qualité environnementale au bâti fait intervenir des critères
environnementaux dans le choix des matériaux, produits et techniques en plus des
critères architecturaux, esthétiques, de durabilité, de coût.
Volumétrie des constructions
La volumétrie sera sobre, les formes simples.
La composition du bâtiment, s’il est de grand gabarit, devra être
conçue en plusieurs volumes afin d’éviter un effet massif et son
impact dans la lecture du grand paysage.
Le traitement des soubassements participera à la conception
architecturale d’ensemble et permettra l’enracinement des volumes
sur le sol.
Aucun volume ne doit être traité comme volume résiduel. Chacun
devra être considéré comme partie intégrante de l’ensemble. Les
édicules hors d’échelle, par exemple, sont proscrits.
L’implantation des bâtiments devra tenir compte de l’orientation de la
pente et des perceptions lointaines et rapprochées du terrain. Les
façades latérales ou
Les façades doivent résulter directement des volumes. Leur
traitement, pignons compris, devra faire l’objet du plus grand soin.
Les descentes d’eaux pluviales, chêneaux, ou tout autre élément
technique rapporté, devront s’intégrer harmonieusement à la façade.
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
Les
constructions
devront
présenter un aspect compatible
avec le caractère des lieux
avoisinants,
des
sites
et
paysages.
Les
façades
latérales
ou
postérieures des constructions,
les murs ou pignons aveugles et
les
bâtiments
secondaires
doivent être traités avec le
même soin que les façades
principales et en harmonie avec
elles.
Les bâtiments quelle que soit
leur destination et les terrains
doivent être aménagés et
entretenus de telle manière que
la propreté et l’aspect de la zone
n’en soient pas altérés.
La hauteur maximum des
constructions de toute nature
est fixée à 25 m.
Les toitures terrasses sont autorisées.
Les couvertures plates, en terrasses ou comportant un chêneau encaissé, doivent être
cadrées par un bandeau périphérique ou s’articuler d’une casquette.
Les toitures à une ou deux pentes d’un seul tenant doivent s’effacer en tant que telles et
être cachées par un bandeau sur tout le pourtour du bâtiment.
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Exemple de toiture végétalisée préconisée
L’expression moderne des constructions est privilégiée.
Les panneaux photovoltaïques en toiture sont autorisés. La rive de toiture devra être
traitée et de qualité.
Une étude sur l’architecture de futures constructions est demandée en :
- intégrant les constructions au contexte topographique de chacune des parcelles,
- évitant l’effet «boîte à chaussure» par un travail sur la volumétrie et la conception de
redents et saillis,
- traitant les acrotères dans le cadre de toiture terrasse,
- en intégrant les descentes d’eaux pluviales et les chêneaux à la morphologie globale de
la construction ou en les dissimulant l’arrière de la construction vues depuis les emprises
publiques proches,
- travaillant le soubassement des bâtiments,
Architecture Bois : privilégier la filière bois local
Aspect des constructions / Matériaux & couleurs
Aucune restriction sur quelques matériaux que ce soit n’est
Rappel des éléments principaux
envisagée pour autant que les matériaux employés le soient comme
du règlement du PLU :
des éléments d’une conception. L’emploi à nue des matériaux
Les matériaux ne présentant pas,
destinés à être enduits est interdit.
par eux!mêmes, un aspect
Les teintes utilisées devront s’intégrer au site : des éléments
suffisant de finition doivent être
enduits ou recouverts d’un
principaux du
revêtement approprié.
- les couleurs vives sont interdites sur l’ensemble des façades (sauf
Les teintes dominantes des
enseignes) et le blanc n’est autorisé que sur de très petites surfaces
constructions de toute nature
(< 2m²),
seront de couleurs discrètes
habituellement
perceptibles
- les couleurs claires doivent respecter les tonalités des matériaux
dans la nature. Les couleurs
locaux,
vives sont proscrites.
- 80% des façades non vitrées devront présenter une tonalité foncée
nature
Toute utilisation de bac acier galvanisé en toiture, de couleur claire et/ou réfléchissant la
lumière, est interdite.
En revanche, les toitures favorisant l’utilisation d’énergie renouvelables restent
autorisées, ainsi que les toitures végétalisées.
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L’utilisation de matériaux réfléchissants en façade et en toiture est interdite. En revanche
les panneaux photovoltaïques en toiture sont autorisés s’ils sont correctement intégrés.
Les surfaces vitrées, en façade Sud-Est, doivent comporter des brise-soleil, pour limiter
l’impact de la réverbération vue depuis les principaux axes routiers. La construction de
ces brise-soleil ainsi que l’ensemble des autres éléments de menuiserie devront respecter
une tonalité sombre pour rester discrets.
Exemple d’expression moderne de qualité
Enseignes et Eclairage extérieur
Les enseignes doivent être intégrées à la composition et au volume du bâtiment.
Elles ne doivent en aucun cas être en débord de toiture ou de façade.
Les enseignes lumineuses sont interdites.
Pour garantir l’identité de chaque entreprise, les logos ne sont pas soumis à une
contrainte de couleur. Lorsqu’ils sont intégrés à la façade des constructions, leur
dimensionnement et leur position ne doit pas dénaturer la qualité architecturale
souhaitée.
Le support des enseignes doit respecter le règlement de publicité.
L’éclairage des façades doit être limité. Afin de limiter la pollution lumineuse,
l’éclairage omnidirectionnel ou les projecteurs encastrés orientés vers le haut sont
interdits.
Avant sa mise en œuvre, l’éclairage d’une parcelle doit faire l’objet d’une justification.
La hauteur des feux ne doit en aucun cas être supérieure à 9 m (hauteur de l’éclairage
prescrite sur les espaces publics), et ne pas dépasser la hauteur des bâtiments construits
sur la parcelle.
L’implantation et les caractéristiques des éclairages extérieurs du bâtiment et sur la
parcelle, devront être précisés sur les demandes d’autorisation de construire.
Traitement des limites de parcelles
Les limites avec l’espace public :
En limite avec l’espace public, les clôtures doivent présenter toutes les mêmes
caractéristiques : elles seront réalisées en panneaux rigides de treillis soudé, d’une
hauteur de 2,00m.
Les limites séparatives :
En limite séparative, les clôtures sont grillagées et d’une hauteur de 2,00m.
Les aires de stockage pour les ordures ménagères doivent être intégrées à la
conception des murs de clôtures et être accessibles directement depuis l’emprise
publique.
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L’accès aux parcelles est composé par un portail encadré de
deux murets techniques. Les portails sont de coloris identique aux
clôtures sur l’espace public.
Les murets techniques doivent intégrer la signalétique, les
coffrets, la boîte aux lettres et un local pour les ordures
ménagères.
Les clôtures côté emprise publique :
Elles sont réalisées en panneau rigide de treillis soudée, plastifiée
sur acier galvanisé, de maillage orthogonal rectangulaire et plan
(maille de 200 x 50) . Les poteaux de fixation sont réalisés dans le
même coloris. Les murets de soubassement et fondations ne
doivent pas être visibles depuis l’espace public.
Les clôtures en limite séparative :
Elles sont réalisées en élément grillagé, soudé et plastifié, de
maille rectangulaire. De couleur verte, de même que les poteaux
support de fixation.
Le portail d’accès :
Le portail est de même hauteur que l’ensemble de la clôture et que
les murets techniques d’encadrement de l’accès : soit 2.00m. Il est
réalisé en bardage métallique vertical.
Les murets d’entrée :
Ils encadrent l’accès aux parcelles. Ils sont réalisés en murs aspect
béton brut.
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
Les clôtures sur rue ou sur limite
séparative seront constituées
d’un grillage ou d’un mur bahut
surmonté d’un dispositif à claire!
voie de conception simple et
d’aspect agréable, dont la
hauteur totale ne pourra
excéder 2m. Elles pourront
également être constituées ou
doublées d’une haie vive à base
d’essences locales, fruitières ou
feuillues.
Les
clôtures
à
proximité immédiate des accès
aux établissements et des
carrefours de voies ouvertes à la
circulation publique doivent être
établies de telle sorte qu’elles ne
créent pas une gêne pour la
circulation publique, notamment
en diminuant la visibilité aux
sorties des établissements et aux
carrefours.
Au niveau des entrées, elles
doivent être conçues de façon à
permettre l’accès des véhicules
sans nécessiter de manœuvre
sur la voie publique. Un retrait
par rapport à la voie peut être
imposé.
Les
murets
de
soubassement et fondations ne
doivent pas être visibles depuis
l’espace public.
Conception des locaux pour le stockage des Ordures Ménagères :
L’espace de stockage des Ordures Ménagères avant enlèvement, doit garantir une
surface de 7.5 m² minimum (2.5 m x 3 m), qui peut être agrandi en fonction de l’activité
de l’entreprise et suivant le besoin des services de collectes des ordures ménagères.
Portail d’accès et exemple d’encadrement maçonné
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Organisation des aires de stockage
Le stockage est interdit au devant des façades des bâtiments
(côté accès).
Les aires de stockage pour présentation des ordures ménagères
devront être intégrées à la conception des murs de clôtures et
être accessibles directement depuis l’emprise publique.
Le stockage s’organise préférentiellement en cœur d’îlot de la
zone d’activités, pour être dissimulé des vues depuis les voies de
circulation et les alentours.
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
Sauf nécessité découlant de la
nature des activités, tout dépôt
ou stockage à l’air libre devra
être masqué par une paroi
périphérique
Les matériaux susceptibles d’être
entrainés par la pluie ou le vent
devront obligatoirement être
entreposés dans les locaux clos
et couverts.
On peut distinguer 2 possibilités de stockage :
- un stockage couvert, à intégrer à la construction des bâtiments.
- un stockage couvert géré sur les espaces libres. Dans ce cas, la hauteur du stockage ne
devra pas dépasser la hauteur des bâtiments principaux et son traitement architectural
devra s’inscrire dans le même esprit.
Organisation des aires de stationnement
Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et
installations doit être assuré en dehors de la voie publique.
Chaque entreprise étant propriétaire d’un nombre de places définies en fonction de la
taille de sa parcelle et du type d’activité.
Toute installation ayant pour résultat d’obliger à effectuer des opérations de chargement
ou déchargement sur la voie publique est interdite.
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Rappel des éléments principaux
Dans tous autres cas, le stationnement dissimulé à l’intérieur ou
du règlement du PLU :
à l’arrière des constructions est préféré. Réservations minimales
Lors de toute opération de
imposées par type d’occupation :
construction, d’extension, de
- Pour les établissements d’activités artisanales et
création de surfaces de plancher
ou de changement d’affectation
industrielles, il est exigé une place de stationnement par
de locaux, il devra être réalisé en
100 m2 de surface de plancher de la construction, sans que le
dehors des voies publiques des
nombre de places exigées puisse être inférieur à deux.
aires
de
stationnement
Pour les bâtiments de logistique, il est exigé une place de
correspondant aux besoins de
ces opérations.
stationnement par 200 m2 de surface de plancher de la
construction, sans que le nombre de places exigées puisse être
inférieur à deux.
Pour les activités de bureaux et de services, il est exigé 1 place de
stationnement par 25 m2 de surface de plancher de la construction, sans que le
nombre de places exigées puisse être inférieur à deux.
Pour les équipements collectifs et/ou publics, le nombre de places de
stationnement exigées est déterminé en fonction de la nature, du fonctionnement et
de la localisation de l’équipement.
Pour les établissements ne figurant pas dans la liste précitée, la règle applicable
est celle des opérations auxquelles ces établissements sont le plus directement
assimilables.
Pour tous, il est demandé la plantation d’un arbre tige pour quatre places de
stationnement.
, la propriété.
A ces espaces à aménager pour le stationnement des véhicules de transport des
personnes s’ajoutent les espaces à réserver pour le stationnement des camions et divers
véhicules utilitaires. Dans tous les cas, les emplacements nécessaires pour assurer le cas
échéant toutes les opérations de chargement, déchargement et de manutention devront
être réservés.
Espaces plantés
Les aires de stationnement doivent être plantées à raison d’un
arbre tige pour quatre places de stationnement.
Les espaces non utilisés pour la desserte, le stationnement ou le
stockage doivent être plantés d’arbustes, arbres et arbrisseaux. Ces
surfaces plantées doivent représenter au minimum 20% de la
surface parcellaire
Les arbres tiges doivent au minimum présenter une force 16/18 et
appartenir à une palette végétale d’essences locales.
Rappel des éléments principaux
du règlement du PLU :
Les superficies libres non
destinées au stockage, au
stationnement ou aux
manœuvres des véhicules seront
obligatoirement traitées en
espaces verts plantés d’arbres.
Aires de stationnement plantées et gestion aérienne des eaux pluviales
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Principes de plantation :
Les arbres et les arbustes plantés devront former des massifs plus ou moins denses et
variés, afin d’éviter des plantations trop opaques ou trop ouvertes. Ce principe permet de
sauvegarder des vues entre les parcelles privées et les espaces naturels en limite. Ce
principe d’aménagement doit être généralisé sur l’ensemble des espaces libres, non
utilisés pour les aires de stationnement et de stockage.
Les plantations seront réalisées de façon à créer une alternance de petits groupes
d’arbres et d’arbres isolés ; ceci pour éviter toute plantation systématique et régulière.
BANDE PLANTEE : Engazonnement ou végétalisation couvre sol en contact des clôtures
limites privés/publics, voie de dessertes principale et secondaire, de 3,00m de large
Des arbres tiges seront plantés aléatoirement tous les 8,00m d’interdistance sur ces
engazonnements.
HAIE LIBRE : Les limites séparatives (clôtures, seront plantées par des haies libres de
2,00m de large minimum, 2m de hauteur maximum.
Dispositif identique à prévoir pour les fonds parcelles
En complément des arbres prévus pour les stationnements, et ceux sur les
engazonnements en bordure de voie ou les haies, prévoir à minima la plantation de 10
arbres à l’hectare.
Les arbres tiges devront présenter au minimum une force16/18.
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Les haies à essence mono-spécifiques sont interdites (type thuyas, cyprès…). Les haies
devront être de type haies vives avec plusieurs essences végétales. Elles devront avoir
un aspect libre.
Les essences seront choisies d’après la palette végétale.
Les espaces non utilisés par la desserte, le stationnement ou le stockage devront être
plantés.
Un plan des espaces verts devra être joint à toute demande de permis de construire.
Utilisation d’une palette végétale adaptée au contexte local.
PALETTE VEGETALE
ARBRE PRECONISE :
COUVRE SOL PRECONISE :
Erable champêtre - Acer campestre
Lierre – Hedera helix
Erable plane – Acer platanoides
Pervenche – Vinca minor
Erable sycomore – Acer pseudoplatanus
Bugle – Ajuga reptans
Charme – Carpinus betulus
Geranium vivace – genranium
Chêne – Quercus petrea
endressi
Frêne commun – Fraxinus ecxelsior
Millepertuis – Hypericum
Sorbier des oiseleurs – Sorbus aucuparia
Possibilité d’ajout de bulbes (iris,
Alisier blanc – Sorbus aria
narcisse…)
Tilleul - Tilia cordata
Merisier – Prunus avium
PLANTE PRECONISEE POUR FOSSE /
Cerisier à fleur – Prunus accolade (uniquement en cépée) NOUE :
Pin sylvestre – Pinus sylvestris
Menthe
Carex
Iris
ARBUSTE PRECONISE POUR HAIE LIBRE :
petasite
Fusain – Eunonymus europea
Epilobe
Viorne – Viburnum lantana
Jonc
Boule de neige – Viburnum opulus
Phragmite
Buis – Buxus sepervirens
Ajuga
Troène – Ligustrum vulgare
Osmanthe - Osmanthus heterophyllus
Prairie
Charmille – Carpinus betulus
Aubépine – Crataegus monogyna
Noisetier – Corylus avellana
Cornouiller – Cornus mas et sanguinea
Spirée – Spirea arguta
Lilas – Stringa vulgaris
Prunelier – Prunus spinosa
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Gestion des eaux pluviales
OBJECTIFS :
- Garantir la protection de la nappe phréatique
- Gérer les eaux pluviales à la parcelle
- Favoriser les systèmes de rétention pour réguler les eaux pluviales
- Assurer une valorisation paysagère grâce à la présence de noues de stockage plantées.
RECOMMANDATIONS :
PRINCIPES :
La question des eaux pluviales est particulièrement sensible. En conséquence seules les eaux de
toitures seront infiltrées dans le sol.
SUR PARCELLE PRIVEE :
EAUX DE TOITURES :
La totalité des eaux de toiture devra être dirigée vers des dispositifs facilitant leurs
infiltrations : puits perdus et tranchées d’infiltration. Ces dispositifs devront être
construits sur la parcelle et entretenus de façon à être fonctionnels. Les tranchées
d’infiltration devront être situées dans les bandes plantées situées en limite de parcelles.
En raison de la nature des sols (présence de lentilles d’argileuses), la capacité
d’infiltration de chaque parcelle devra être étudiée au cas par cas. En conséquence
chaque acquéreur devra effectuer des mesures de perméabilité sur sa parcelle, dans le
cadre des études géotechniques de son projet, afin de définir le dimensionnement des
ouvrages d’infiltration.
EAUX DE SURFACE :
Les eaux des surfaces imperméabilisées (aires de stockage, stationnement, circulations
...) seront dirigées vers des noues ou fossés de rétention étanches, situé dans la
parcelle, afin d’éviter toute infiltration.
Un système de traitement de ces eaux devra être mis en place sur chaque parcelle avant
le rejet au réseau collectif. Il sera préférentiellement basé sur des techniques alternatives
complétées par de la décantation ou par un séparateur d’hydrocarbures, selon les risques
et types de pollutions envisagés. Les acquéreurs devront communiquer à la Mairie la
nature chimique et mécanique des effluents rejetés.
Le débit de fuite maximum de ces équipements vers le réseau collectif devra être de
12.6L/s/ha imperméabilisé.
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Les aménagements paysagers doivent valoriser l’image de l’entreprise sans la
dissimuler.
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