Contexte d`élaboration du présent cahier Dans le
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Contexte d`élaboration du présent cahier Dans le
! Contexte d’élaboration du présent cahier Dans le cadre de l’aménagement et du développement de son territoire, la ville d’Albertville souhaite donner à chacun la possibilité d’approfondir son implication dans l’amélioration de la qualité de la ville en éclairant les choix qui s’ouvrent lorsqu’est formé un projet susceptible de jouer sur le paysage architectural et urbain ou sur l’environnement. Tel est l’esprit dans lequel se constitue le présent cahier de recommandations architecturales, environnementales et paysagères, s’adressant à tous les Albertvillois et plus particulièrement aux acteurs de la construction et de l’aménagement urbain. Un outil de réflexion à destination des porteurs de projets... Cette démarche a pour objectif de définir les grands enjeux architecturaux, environnementaux et paysagers que la Ville souhaite voir respecter dans les futures opérations de constructions sur la commune. Ce cahier a donc pour vocation de synthétiser l’ensemble des dispositions à étudier préalablement au dépôt des demandes d’autorisations de construire, pour améliorer la qualité urbaine et paysagère des projets, ainsi que leur bilan environnemental. Il est aussi un outil permettant d’éclairer les particuliers et les porteurs de projets sur l’impact urbanistique des projets (impacts sur les tissus environnants, impacts sur le rapport des constructions à l’espace public, etc...). ... et complémentaire au PLU Le cahier de recommandations architecturales, environnementales et paysagères fait le lien avec le PLU : il l’explicite en le complétant par des conseils justifiés au regard des caractéristiques du territoire d’Albertville. 1! ! Sommaire Situation ……………………………………………………………………………………………………………… P 3 Principes d’aménagement généraux …………………………………………………………………. P 7 Principes d’aménagement à la parcelle ……………………………………………………………… P13 Accès et Voirie Desserte des réseaux Implantation des constructions à la parcelle Volumétrie des constructions Aspect des constructions / Matériaux & couleurs Enseignes et Eclairage extérieur Traitement des limites de parcelles Organisation des aires de stockage Organisation des aires de stationnement Espaces plantés 2 Situation La RN 90 traverse la ville depuis le Sud de la plaine d’Albertville jusqu’à l’Est de la plaine de Conflans. Albertville dispose de trois entrées / sorties, le récent contournement routier (barreau de liaison RD1212 en direction d’Ugine, réalisé en 2009) et la RD 990 en lien avec la Haute Combe de Savoie. La RN 90, qui est une voie de grand transit à 2 x 2 voies, est l’entrée principale d’Albertville, la porte d’entrée pour plusieurs millions de passagers en direction des stations de ski. Elle subit un trafic de poids lourds représentant entre 5.5 et 7 % du trafic total. Les Entrées de Ville d’Albertville constituent une des priorités en matière d’aménagement et d’urbanisme. L’objectif est de redynamiser, restructurer et valoriser l’image de cette traversée dans une logique cohérente et d’ensemble à l’échelle de la ville. Ce secteur est composé de différents quartiers en majorité de type « économique » traditionnel qu’il convient de valoriser. Situé le long de la RD 90, pour partie en bordure de l’Isère, il constitue un espace urbain à forts enjeux : en matière d’urbanisme, de déplacement, et de qualité urbaine dans l’image de la ville. L’Entrée de ville apportera des réponses aux grands objectifs du projet urbain de la ville tels que poursuivre un traitement urbain, architectural et paysager de qualité. On note une ambivalence des entrées sur le territoire qui tient lieu de la confusion entre les axes de transit et les axes de desserte. Elle entraîne une distinction d’échelle dans le séquençage des entrées : D’une part l’entrée sur le territoire et d’autre part l’entrée dans la ville. La voie sur berge réalisée éclaircie cette confusion. Entrée sud, en venant de Chambéry L’entrée sud d’Albertville peut se faire l’A 430 / RD 990. L’entrée en milieu urbain est marquée par le franchissement du pont de Gilly, puis s’ensuivent les vitrines commerciales de la zone d’activité du Chiriac. L’implantation désordonnée de bâtiments commerciaux de la zone d’activités du Chiriac constitue une vitrine banalisée de type zone commerciale, suivi de constructions individuelles en ordre discontinu. Une première accroche visuelle marquant l’approche du centre-ville est la tour de logements de 14 étages située dans le quartier du Champ de Mars. 3 L’entrée Sud par la RN90 – Traversée de la zone du Chiriac Cette vision banalisée est préjudiciable à l’image de la ville. Le bâti est diffus et hétéroclite, implanté de façon anarchique. L’épannelage urbain, quoique les formes architecturales soient extrêmement diverses, correspond à environ 6 mètres à l’égout de toiture (le plus souvent sur un seul niveau). Enjeu : entrée sud / RN 90 : travailler la séquence de la vitrine commerciale constituant un paysage banalisé. Entrée sud / RD 990 : bon traitement des abords et progression des séquences. Enjeu : Renforcer les alignements et la densité à proximité du centre. Entrée Est, en venant de Moutiers L’entrée Est peut se faire par l’A 430 / RD 990. L’entrée en milieu urbain est marquée par le dépassement de la centrale électrique de la plaine de Conflans. Ensuite, c’est une zone industrielle qui défile. Les Hauts de Conflans constituent un fond paysager naturel prégnant. Entrée Est / RN 90: contraste entre l’ouverture sur les Hauts boisés de Conflans et ses hameaux, et la présence de le centrale électrique éminemment urbaine. Enjeu : traiter la façade banalisée constituée par la zone industrielle en s’efforçant de faire valoir des signes urbains évoquant la ville. Entrée Est / RD 990 : entrée progressive depuis un milieu rural jusqu’au pont Mirantin amenant dans la plaine urbanisée d’Albertville. Enjeu : maîtriser le développement urbain le long de la RD 90. L’entrée Est par la RN90 – Passage sous les fils électriques 4 Dynamiser et renforcer l’activité économique commerciale Ces deux derniers secteurs sont des emplacements stratégiques pour l’implantation de programmes tertiaires ou de services, créateurs d’emplois sur la commune, ainsi que pour développer et renforcer l’activité artisanale. Ils comportent des formes urbaines mal intégrées dans le tissu urbain. Les couleurs utilisées sont souvent en opposition avec les couleurs de la ville et la qualité architecturale du bâti est peu intéressante. La zone d’activité d’Albertville présente une qualité paysagère médiocre et comporte de nombreux points noirs paysagers issus des publicités : mâts et enseignes. Ces derniers sont facilement repérables dans le paysage urbain d’où une altération du paysage. Plan de situation Entrée Est depuis Moutiers Entrée Sud depuis Chambéry 5 Entrée Sud depuis Chambéry Entrée Est depuis Moutiers Légende Filtre végétal Activités Habitats 6 Principes d’aménagement généraux Valoriser l’ouverture sur les horizons montagneux La RN90 suit le fond de vallée de l’Isère. Cet axe suivant deux directions principales et cadré par de raides coteaux offre de grandes profondeurs et des perspectives lointaines sur les sommets des massifs montagneux alentours : ! En arrivant depuis Chambéry : Vue sur les Hauts de Conflans, la Roche pourrie et le Mont Mirantin (premier contrefort du Beaufortain) ! En allant vers Moutiers : Vue sur le Beaufortain et les premiers sommets de la Tarentaise, ! En arrivant de Moutiers : Vue sur les Bauges avec la Belle étoile, ! En partant vers Chambéry : Perception au loin du massif de la Chartreuse avec la Dent de Crolles et le Granier. Beaufortain depuis entrée Sud Entrée dans la Tarentaise depuis Conflans Vue lointaine sur la Chartreuse Ces perspectives sont intéressantes pour replacer la ville dans son territoire, et comprendre son implantation stratégique à la rencontre du Val d’Arly et de la Tarentaise. Elles permettent également de profiter des percées visuelles offrant une ouverture de champs précieuse dans les paysages de vallée encaissées. Une signalétique spécifique de repérage de ces différents massifs permettrait de valoriser les perspectives paysagères à l’échelle du grand territoire. Carte de situation des entrées de ville – Axes paysagers de la RN90 7 Une route entre l’Isère et la ville La première séquence de l’entrée Sud et toute l’entrée Est longent directement la berge sur la digue limitant l’étalement de l’Isère. Sur ces séquences, les entrées de ville sont donc bordées par le cordon boisé de la ripisylve de l’Isère formant un écran végétal continu. Cette présence végétale est un atout pour accompagner l’arrivée à Albertville. Cependant, il serait intéressant de marquer de petites interruptions dans le linéaire boisé pour offrir des vues furtives sur l’Isère et souligner d’avantage la présence de l’eau et donner ainsi plus de cohérence à la situation de la route sur la digue. Des fenêtres dans le cordon boisé peuvent aussi valoriser des points d’appels sur des repères identitaires intéressants. L’Isère depuis l’entrée Sud Lisère depuis l’entrée Est Confluence de l’Isère et de l’Arly en aval du pont de la RN90 sur l’Arly L’asymétrie des abords de la RN90 est renforcée par la présence des tènements d’activités économique et commerciale dont le traitement est très minéral, contrastant fortement avec le boisement riverain de l’Isère. L’aménagement à proximité des voies est souvent réduit à un alignement discontinu d’arbres ou d’arbustes dont le développement est très contraint. Un muret de protection constitue parfois le simple aménagement en limite de domanialité. 8 Qualifier la frange avec les zones d’activités commerciales et économiques L’aridité du traitement actuel dicté par des aspects fonctionnels et de co-visibilité ne correspond plus aujourd’hui aux attentes des visiteurs et à la nécessité d’accentuer l’attractivité de la ville par la qualité donnée au cadre de vie. Il s’agit de déterminer une bande de terrain réservée à la valorisation paysagère de l’entrée de ville permettant d’intégrer les vitrines commerciales et économique dans un écrin végétal valorisant. Entrée de ville banalisée Les contraintes de visibilité des zones de chalandises impliquent de concevoir une frange végétale proposant différentes typologies de plantations organisées par strates de hauteur (strate herbacée, strate arbustive et strate arboré) en fonction des séquences traversées. Une aire de stationnement peut être masquée par un écran arboré, une vitrine commerciale peut être soulignée par une bande de graminées, un entrepôt peut être accompagné par une haie arbustive ponctuée d’arbres d’alignement. Ces différentes typologies d’accompagnement végétal rythment la progression dans les entrées d’Albertville et revalorise le paysage banalisé actuel. Exemples d’aménagement : Bande herbacée et arbustes en pied de bâtiments Haie vive / écran végétal Bassin d’orage et noue paysagers 9 Schéma d’objectif - Entrée Sud 10 Schéma d’objectif - Entrée Est 11 Qualifier le bâti des zones d’activités commerciales et économiques A partir de la RN90, on distingue majoritairement des fonds de parcelles et des arrières de bâtiments d’activités qui participent à la dévalorisation de la zone d’activité et de l’entrée de ville. Seul « Géant Casino » présente sa façade commerciale principale. Au droit du supermarché, un filtre végétal longe la voie rapide et valorise cette séquence. D’une manière générale, les locaux d’activités présentent une volumétrie homogène de type parallélépipède rectangle, d’un seul tenant sans caractère architectural. Cette architecture engendre un paysage urbain monotone et banalisé, peu inséré dans le paysage. La hauteur des constructions se situe entre 6 et 9m. La majorité des constructions possède une toiture plate. Les façades présentent un bardage métallique ou en tôle avec quelques constructions en maçonnerie et habillage bois réinterprétant l’architecture montagnarde. Pérenniser les points d’appels identitaires de la ville L’arrivée à Albertville et sa traversée sont rythmées par des un certain nombre de points de repère identitaires jouant le rôle d’accroches visuelles pouvant valoriser l’ambiance ressentie de la ville lors de son approche et qualifier le cadre de vie. Ces points de repère donnent aussi une certaine lisibilité du territoire communal. Certains points d’appels sont aujourd’hui visibles depuis la RN90, d’autres sont à mettre en scène. ! Promontoire de Conflans (clocher, château rouge, terrasse de la place de la Grande Roche): point d’appel principal et marqueur identitaire historique, ! Chapelle Saint-Grat aux pieds de la Forêt de Rhonne, ouverture dans la ripisylve de l’Isère, ! Passerelle piétonne sur l’Isère : rendre lisible la connexion avec l’espace de détente disponible dans la Forêt de Rhonne, ! Tour de la Fonderie : Totème de l’installation d’activités industrielles dans la plaine, point d’appel existant à valoriser, ! La tour du Champ de mars : point focal à atténuer par une densité arborée en premier plan, ! Différentes fenêtres visuelles sur l’Isère pour marquer la présence l’eau et la force de ce torrent de montagne. L’évocation de la confluence de l’Arly et de l’Isère est intéressante pour la situation dans le territoire montagnard. Vue sur le promontoire de Conflans Passerelle vers la Forêt de Rhonne 12 Principes d’aménagement à la parcelle Accès et Voirie Les accès aux parcelles sont imposés. Ils doivent respecter le traitement et les plantations sur les espaces publics. Dans tous les cas, les accès doivent respecter un gabarit compris entre 5.5 et 10 m. Desserte des réseaux Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : Accès : ! Tout terrain enclavé est inconstructible ! Les accès doivent être adaptés et aménagés de façon à apporter la moindre gêne à la circulation publique et garantir la sécurité des usagers. Défense incendie Se référer au décret de 1951 (60 m3/h pendant 2 heures), à charge pour chaque pétitionnaire de mettre en place le complément, sous forme de bâche de stockage, soit séparément pour chaque lot, soit de manière plus ou moins regroupée, si cela Rappel des éléments principaux Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : du règlement du PLU : est possible. Dans tous les cas l’implantation devra tenir compte des Voirie : Eau potable : préconisations développées dans les fiches ! Les voies publiques ou privées Le branchement sur le réseau suivantes afin d’assurer l’intégration doivent permettre la circulation d’eau public est obligatoire et l’utilisation des engins de lutte ! Assainissement – Eaux usées : paysagère de l’ensemble. contre l’incendie Tous les effluents doivent être La solution de bâche de stockage devra ! La largeur de plate!forme de évacués par des dispositifs être mise en place par chaque toute voie nouvelle ouverte à la respectant la réglementation en pétitionnaire, étant donné qu’il n’est pas circulation doit être au minimum vigueur. L’évacuation des eaux de 10m usées industrielles est possible de définir de manière sure les !Les voies en impasse doivent subordonnée à un prétraitement besoins des activités implantées sur les permettre à tous véhicules de approprié. parcelles avant validation du SDIS des faire demi!tour Assainissement – Eaux pluviales : conditions de défense incendie des Aucun aménagement ne doit faire ! Electricité et obstacle au libre écoulement des bâtiments projetés. télécommunication : eaux pluviales. Les eaux de La défense contre l’incendie devra être Les réseaux d’électricité et de lessivage des surfaces étudiée pour chaque bâtiment à construire télécommunication seront imperméabilisées des parkings et dans le cadre de la demande de permis de réalisés en souterrain. des aires de circulation ne construire au regard de sa superficie et des pourront être infiltrées dans le milieu naturel qu’après risques générés, les bâtiments dont les traitement dans un ensemble surfaces dépassent 2000 m² devrons être cloisonnés et isolé entre débourbeur!épurateur aux elles par secteur de 2000 m² maximum. caractéristiques appropriées. Les dispositions Les eaux pluviales de toitures et de drainage seront recueillies par Téléphone / Télédistribution des puits perdus mis en place par Les réseaux doivent obligatoirement être établis en souterrain, les chaque acquéreur du lot. coffrets sont à intégrer aux murets techniques, (y compris boitiers de commandes des portails d’accès). Implantation des constructions à la parcelle Afin d’apporter une cohérence dans l’implantation des constructions et pour la configuration des zones d’accueil à l’intérieur des parcelles, la marge de recul entre les constructions et la limite parcellaire du côté de l’accès est portée à 7 m minimum. Les constructions doivent être éloignées de 5 m minimum des limites séparatives. Entre deux constructions sur une même parcelle, les constructions non contiguës doivent être distantes les unes des autres de 4m minimum. « Le jeu des implantations des constructions doit permettre de valoriser les vues sur les bâtiments et de limiter les vues Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : Les constructions doivent être implantées à une distance au moins égale à 7 m de l’alignement des voies et emprises publiques, sauf le long de la RD 90 ou cette distance est portée à 35 m. La distance entre deux bâtiments sur une même propriété doit être au moins égale à 5 m. 13 sur les aires de stockage et de stationnement perceptibles depuis l’axe de circulation principal, de la voie ferrée et les alentours de la zone ». Les bâtiments La prise en compte du bruit : Il est nécessaire de limiter les nuisances acoustiques et d’améliorer le confort acoustique. Un soin particulier sera accordé : - au traitement acoustique des façades - à la forme des bâtiments qui doivent réduire les surfaces de façade exposées directement au bruit - à une disposition intelligente des espaces intérieurs des bâtiments (pièces secondaires orientées vers la source de bruit) - à une disposition intelligente des espaces extérieurs pour une bonne coexistence entre un trafic de livraison et des déplacements piétonniers par exemple. Un bâtiment économe en énergie : Le bâtiment devra être conçu de façon à limiter les consommations d’énergie. Le choix des produits en fonction des critères environnementaux Appliquer une démarche de qualité environnementale au bâti fait intervenir des critères environnementaux dans le choix des matériaux, produits et techniques en plus des critères architecturaux, esthétiques, de durabilité, de coût. Volumétrie des constructions La volumétrie sera sobre, les formes simples. La composition du bâtiment, s’il est de grand gabarit, devra être conçue en plusieurs volumes afin d’éviter un effet massif et son impact dans la lecture du grand paysage. Le traitement des soubassements participera à la conception architecturale d’ensemble et permettra l’enracinement des volumes sur le sol. Aucun volume ne doit être traité comme volume résiduel. Chacun devra être considéré comme partie intégrante de l’ensemble. Les édicules hors d’échelle, par exemple, sont proscrits. L’implantation des bâtiments devra tenir compte de l’orientation de la pente et des perceptions lointaines et rapprochées du terrain. Les façades latérales ou Les façades doivent résulter directement des volumes. Leur traitement, pignons compris, devra faire l’objet du plus grand soin. Les descentes d’eaux pluviales, chêneaux, ou tout autre élément technique rapporté, devront s’intégrer harmonieusement à la façade. Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : Les constructions devront présenter un aspect compatible avec le caractère des lieux avoisinants, des sites et paysages. Les façades latérales ou postérieures des constructions, les murs ou pignons aveugles et les bâtiments secondaires doivent être traités avec le même soin que les façades principales et en harmonie avec elles. Les bâtiments quelle que soit leur destination et les terrains doivent être aménagés et entretenus de telle manière que la propreté et l’aspect de la zone n’en soient pas altérés. La hauteur maximum des constructions de toute nature est fixée à 25 m. Les toitures terrasses sont autorisées. Les couvertures plates, en terrasses ou comportant un chêneau encaissé, doivent être cadrées par un bandeau périphérique ou s’articuler d’une casquette. Les toitures à une ou deux pentes d’un seul tenant doivent s’effacer en tant que telles et être cachées par un bandeau sur tout le pourtour du bâtiment. 14 Exemple de toiture végétalisée préconisée L’expression moderne des constructions est privilégiée. Les panneaux photovoltaïques en toiture sont autorisés. La rive de toiture devra être traitée et de qualité. Une étude sur l’architecture de futures constructions est demandée en : - intégrant les constructions au contexte topographique de chacune des parcelles, - évitant l’effet «boîte à chaussure» par un travail sur la volumétrie et la conception de redents et saillis, - traitant les acrotères dans le cadre de toiture terrasse, - en intégrant les descentes d’eaux pluviales et les chêneaux à la morphologie globale de la construction ou en les dissimulant l’arrière de la construction vues depuis les emprises publiques proches, - travaillant le soubassement des bâtiments, Architecture Bois : privilégier la filière bois local Aspect des constructions / Matériaux & couleurs Aucune restriction sur quelques matériaux que ce soit n’est Rappel des éléments principaux envisagée pour autant que les matériaux employés le soient comme du règlement du PLU : des éléments d’une conception. L’emploi à nue des matériaux Les matériaux ne présentant pas, destinés à être enduits est interdit. par eux!mêmes, un aspect Les teintes utilisées devront s’intégrer au site : des éléments suffisant de finition doivent être enduits ou recouverts d’un principaux du revêtement approprié. - les couleurs vives sont interdites sur l’ensemble des façades (sauf Les teintes dominantes des enseignes) et le blanc n’est autorisé que sur de très petites surfaces constructions de toute nature (< 2m²), seront de couleurs discrètes habituellement perceptibles - les couleurs claires doivent respecter les tonalités des matériaux dans la nature. Les couleurs locaux, vives sont proscrites. - 80% des façades non vitrées devront présenter une tonalité foncée nature Toute utilisation de bac acier galvanisé en toiture, de couleur claire et/ou réfléchissant la lumière, est interdite. En revanche, les toitures favorisant l’utilisation d’énergie renouvelables restent autorisées, ainsi que les toitures végétalisées. 15 L’utilisation de matériaux réfléchissants en façade et en toiture est interdite. En revanche les panneaux photovoltaïques en toiture sont autorisés s’ils sont correctement intégrés. Les surfaces vitrées, en façade Sud-Est, doivent comporter des brise-soleil, pour limiter l’impact de la réverbération vue depuis les principaux axes routiers. La construction de ces brise-soleil ainsi que l’ensemble des autres éléments de menuiserie devront respecter une tonalité sombre pour rester discrets. Exemple d’expression moderne de qualité Enseignes et Eclairage extérieur Les enseignes doivent être intégrées à la composition et au volume du bâtiment. Elles ne doivent en aucun cas être en débord de toiture ou de façade. Les enseignes lumineuses sont interdites. Pour garantir l’identité de chaque entreprise, les logos ne sont pas soumis à une contrainte de couleur. Lorsqu’ils sont intégrés à la façade des constructions, leur dimensionnement et leur position ne doit pas dénaturer la qualité architecturale souhaitée. Le support des enseignes doit respecter le règlement de publicité. L’éclairage des façades doit être limité. Afin de limiter la pollution lumineuse, l’éclairage omnidirectionnel ou les projecteurs encastrés orientés vers le haut sont interdits. Avant sa mise en œuvre, l’éclairage d’une parcelle doit faire l’objet d’une justification. La hauteur des feux ne doit en aucun cas être supérieure à 9 m (hauteur de l’éclairage prescrite sur les espaces publics), et ne pas dépasser la hauteur des bâtiments construits sur la parcelle. L’implantation et les caractéristiques des éclairages extérieurs du bâtiment et sur la parcelle, devront être précisés sur les demandes d’autorisation de construire. Traitement des limites de parcelles Les limites avec l’espace public : En limite avec l’espace public, les clôtures doivent présenter toutes les mêmes caractéristiques : elles seront réalisées en panneaux rigides de treillis soudé, d’une hauteur de 2,00m. Les limites séparatives : En limite séparative, les clôtures sont grillagées et d’une hauteur de 2,00m. Les aires de stockage pour les ordures ménagères doivent être intégrées à la conception des murs de clôtures et être accessibles directement depuis l’emprise publique. 16 L’accès aux parcelles est composé par un portail encadré de deux murets techniques. Les portails sont de coloris identique aux clôtures sur l’espace public. Les murets techniques doivent intégrer la signalétique, les coffrets, la boîte aux lettres et un local pour les ordures ménagères. Les clôtures côté emprise publique : Elles sont réalisées en panneau rigide de treillis soudée, plastifiée sur acier galvanisé, de maillage orthogonal rectangulaire et plan (maille de 200 x 50) . Les poteaux de fixation sont réalisés dans le même coloris. Les murets de soubassement et fondations ne doivent pas être visibles depuis l’espace public. Les clôtures en limite séparative : Elles sont réalisées en élément grillagé, soudé et plastifié, de maille rectangulaire. De couleur verte, de même que les poteaux support de fixation. Le portail d’accès : Le portail est de même hauteur que l’ensemble de la clôture et que les murets techniques d’encadrement de l’accès : soit 2.00m. Il est réalisé en bardage métallique vertical. Les murets d’entrée : Ils encadrent l’accès aux parcelles. Ils sont réalisés en murs aspect béton brut. Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : Les clôtures sur rue ou sur limite séparative seront constituées d’un grillage ou d’un mur bahut surmonté d’un dispositif à claire! voie de conception simple et d’aspect agréable, dont la hauteur totale ne pourra excéder 2m. Elles pourront également être constituées ou doublées d’une haie vive à base d’essences locales, fruitières ou feuillues. Les clôtures à proximité immédiate des accès aux établissements et des carrefours de voies ouvertes à la circulation publique doivent être établies de telle sorte qu’elles ne créent pas une gêne pour la circulation publique, notamment en diminuant la visibilité aux sorties des établissements et aux carrefours. Au niveau des entrées, elles doivent être conçues de façon à permettre l’accès des véhicules sans nécessiter de manœuvre sur la voie publique. Un retrait par rapport à la voie peut être imposé. Les murets de soubassement et fondations ne doivent pas être visibles depuis l’espace public. Conception des locaux pour le stockage des Ordures Ménagères : L’espace de stockage des Ordures Ménagères avant enlèvement, doit garantir une surface de 7.5 m² minimum (2.5 m x 3 m), qui peut être agrandi en fonction de l’activité de l’entreprise et suivant le besoin des services de collectes des ordures ménagères. Portail d’accès et exemple d’encadrement maçonné 17 Organisation des aires de stockage Le stockage est interdit au devant des façades des bâtiments (côté accès). Les aires de stockage pour présentation des ordures ménagères devront être intégrées à la conception des murs de clôtures et être accessibles directement depuis l’emprise publique. Le stockage s’organise préférentiellement en cœur d’îlot de la zone d’activités, pour être dissimulé des vues depuis les voies de circulation et les alentours. Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : Sauf nécessité découlant de la nature des activités, tout dépôt ou stockage à l’air libre devra être masqué par une paroi périphérique Les matériaux susceptibles d’être entrainés par la pluie ou le vent devront obligatoirement être entreposés dans les locaux clos et couverts. On peut distinguer 2 possibilités de stockage : - un stockage couvert, à intégrer à la construction des bâtiments. - un stockage couvert géré sur les espaces libres. Dans ce cas, la hauteur du stockage ne devra pas dépasser la hauteur des bâtiments principaux et son traitement architectural devra s’inscrire dans le même esprit. Organisation des aires de stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors de la voie publique. Chaque entreprise étant propriétaire d’un nombre de places définies en fonction de la taille de sa parcelle et du type d’activité. Toute installation ayant pour résultat d’obliger à effectuer des opérations de chargement ou déchargement sur la voie publique est interdite. 18 Rappel des éléments principaux Dans tous autres cas, le stationnement dissimulé à l’intérieur ou du règlement du PLU : à l’arrière des constructions est préféré. Réservations minimales Lors de toute opération de imposées par type d’occupation : construction, d’extension, de - Pour les établissements d’activités artisanales et création de surfaces de plancher ou de changement d’affectation industrielles, il est exigé une place de stationnement par de locaux, il devra être réalisé en 100 m2 de surface de plancher de la construction, sans que le dehors des voies publiques des nombre de places exigées puisse être inférieur à deux. aires de stationnement Pour les bâtiments de logistique, il est exigé une place de correspondant aux besoins de ces opérations. stationnement par 200 m2 de surface de plancher de la construction, sans que le nombre de places exigées puisse être inférieur à deux. Pour les activités de bureaux et de services, il est exigé 1 place de stationnement par 25 m2 de surface de plancher de la construction, sans que le nombre de places exigées puisse être inférieur à deux. Pour les équipements collectifs et/ou publics, le nombre de places de stationnement exigées est déterminé en fonction de la nature, du fonctionnement et de la localisation de l’équipement. Pour les établissements ne figurant pas dans la liste précitée, la règle applicable est celle des opérations auxquelles ces établissements sont le plus directement assimilables. Pour tous, il est demandé la plantation d’un arbre tige pour quatre places de stationnement. , la propriété. A ces espaces à aménager pour le stationnement des véhicules de transport des personnes s’ajoutent les espaces à réserver pour le stationnement des camions et divers véhicules utilitaires. Dans tous les cas, les emplacements nécessaires pour assurer le cas échéant toutes les opérations de chargement, déchargement et de manutention devront être réservés. Espaces plantés Les aires de stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre tige pour quatre places de stationnement. Les espaces non utilisés pour la desserte, le stationnement ou le stockage doivent être plantés d’arbustes, arbres et arbrisseaux. Ces surfaces plantées doivent représenter au minimum 20% de la surface parcellaire Les arbres tiges doivent au minimum présenter une force 16/18 et appartenir à une palette végétale d’essences locales. Rappel des éléments principaux du règlement du PLU : Les superficies libres non destinées au stockage, au stationnement ou aux manœuvres des véhicules seront obligatoirement traitées en espaces verts plantés d’arbres. Aires de stationnement plantées et gestion aérienne des eaux pluviales 19 Principes de plantation : Les arbres et les arbustes plantés devront former des massifs plus ou moins denses et variés, afin d’éviter des plantations trop opaques ou trop ouvertes. Ce principe permet de sauvegarder des vues entre les parcelles privées et les espaces naturels en limite. Ce principe d’aménagement doit être généralisé sur l’ensemble des espaces libres, non utilisés pour les aires de stationnement et de stockage. Les plantations seront réalisées de façon à créer une alternance de petits groupes d’arbres et d’arbres isolés ; ceci pour éviter toute plantation systématique et régulière. BANDE PLANTEE : Engazonnement ou végétalisation couvre sol en contact des clôtures limites privés/publics, voie de dessertes principale et secondaire, de 3,00m de large Des arbres tiges seront plantés aléatoirement tous les 8,00m d’interdistance sur ces engazonnements. HAIE LIBRE : Les limites séparatives (clôtures, seront plantées par des haies libres de 2,00m de large minimum, 2m de hauteur maximum. Dispositif identique à prévoir pour les fonds parcelles En complément des arbres prévus pour les stationnements, et ceux sur les engazonnements en bordure de voie ou les haies, prévoir à minima la plantation de 10 arbres à l’hectare. Les arbres tiges devront présenter au minimum une force16/18. 20 Les haies à essence mono-spécifiques sont interdites (type thuyas, cyprès…). Les haies devront être de type haies vives avec plusieurs essences végétales. Elles devront avoir un aspect libre. Les essences seront choisies d’après la palette végétale. Les espaces non utilisés par la desserte, le stationnement ou le stockage devront être plantés. Un plan des espaces verts devra être joint à toute demande de permis de construire. Utilisation d’une palette végétale adaptée au contexte local. PALETTE VEGETALE ARBRE PRECONISE : COUVRE SOL PRECONISE : Erable champêtre - Acer campestre Lierre – Hedera helix Erable plane – Acer platanoides Pervenche – Vinca minor Erable sycomore – Acer pseudoplatanus Bugle – Ajuga reptans Charme – Carpinus betulus Geranium vivace – genranium Chêne – Quercus petrea endressi Frêne commun – Fraxinus ecxelsior Millepertuis – Hypericum Sorbier des oiseleurs – Sorbus aucuparia Possibilité d’ajout de bulbes (iris, Alisier blanc – Sorbus aria narcisse…) Tilleul - Tilia cordata Merisier – Prunus avium PLANTE PRECONISEE POUR FOSSE / Cerisier à fleur – Prunus accolade (uniquement en cépée) NOUE : Pin sylvestre – Pinus sylvestris Menthe Carex Iris ARBUSTE PRECONISE POUR HAIE LIBRE : petasite Fusain – Eunonymus europea Epilobe Viorne – Viburnum lantana Jonc Boule de neige – Viburnum opulus Phragmite Buis – Buxus sepervirens Ajuga Troène – Ligustrum vulgare Osmanthe - Osmanthus heterophyllus Prairie Charmille – Carpinus betulus Aubépine – Crataegus monogyna Noisetier – Corylus avellana Cornouiller – Cornus mas et sanguinea Spirée – Spirea arguta Lilas – Stringa vulgaris Prunelier – Prunus spinosa 21 Gestion des eaux pluviales OBJECTIFS : - Garantir la protection de la nappe phréatique - Gérer les eaux pluviales à la parcelle - Favoriser les systèmes de rétention pour réguler les eaux pluviales - Assurer une valorisation paysagère grâce à la présence de noues de stockage plantées. RECOMMANDATIONS : PRINCIPES : La question des eaux pluviales est particulièrement sensible. En conséquence seules les eaux de toitures seront infiltrées dans le sol. SUR PARCELLE PRIVEE : EAUX DE TOITURES : La totalité des eaux de toiture devra être dirigée vers des dispositifs facilitant leurs infiltrations : puits perdus et tranchées d’infiltration. Ces dispositifs devront être construits sur la parcelle et entretenus de façon à être fonctionnels. Les tranchées d’infiltration devront être situées dans les bandes plantées situées en limite de parcelles. En raison de la nature des sols (présence de lentilles d’argileuses), la capacité d’infiltration de chaque parcelle devra être étudiée au cas par cas. En conséquence chaque acquéreur devra effectuer des mesures de perméabilité sur sa parcelle, dans le cadre des études géotechniques de son projet, afin de définir le dimensionnement des ouvrages d’infiltration. EAUX DE SURFACE : Les eaux des surfaces imperméabilisées (aires de stockage, stationnement, circulations ...) seront dirigées vers des noues ou fossés de rétention étanches, situé dans la parcelle, afin d’éviter toute infiltration. Un système de traitement de ces eaux devra être mis en place sur chaque parcelle avant le rejet au réseau collectif. Il sera préférentiellement basé sur des techniques alternatives complétées par de la décantation ou par un séparateur d’hydrocarbures, selon les risques et types de pollutions envisagés. Les acquéreurs devront communiquer à la Mairie la nature chimique et mécanique des effluents rejetés. Le débit de fuite maximum de ces équipements vers le réseau collectif devra être de 12.6L/s/ha imperméabilisé. 22 Les aménagements paysagers doivent valoriser l’image de l’entreprise sans la dissimuler. 23