Dossier de presse – Une maison, des collections

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Dossier de presse – Une maison, des collections
Dossier de presse
Une maison, des collections – Musée Christian Dior
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Dossier de presse
– Une maison, des collections –
Contacts
Musée Christian Dior
Tel : 02 33 61 48 21
[email protected]
Brigitte Richart, conservatrice
[email protected]
Marie-Pierre Osmont, chargée des
collections
[email protected]
Sommaire
 Le musée Christian Dior :
Une maison, une histoire
Page 3
 L’exposition Automne-Hiver :
Une maison, des collections
Page 5
 Les restaurations
Page10
 Programmation culturelle du
musée
Page 11
 Informations pratiques
Page 11
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Une maison, des collections – Musée Christian Dior
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1. Le Musée Christian Dior
Une maison, une histoire
C’est en 1905, année de naissance de Christian Dior, que la
famille Dior achète la villa Les Rhumbs. Ils emménagent deux
ans plus tard, après des travaux d’embellissement de la
maison et d’aménagement du jardin sous l’impulsion de la
mère de Christian Dior, Madeleine.
Les années d’enfance de Christian Dior dans cette maison et le
jardin qui l’enclot sont pour le futur couturier celles de
l’insouciance d’un fils de famille bourgeoise dont la fortune
provient d’une activité industrielle florissante.
La crise de 1929 a raison de la fortune de Maurice Dior, père
de Christian, qui se retrouve contraint de vendre Les Rhumbs.
La villa est achetée en 1938 pour son jardin par la Ville de Granville, qui prévoit en 1939 de
raser la villa pour créer une pièce d’eau. Le projet est finalement abandonné.
L’idée d’en faire un musée se fait jour progressivement grâce à la détermination d’un petit
cousin granvillais de Christian Dior, Jean-Luc Dufresne. Alors conservateur d’un des deux
musées municipaux, le Musée d’art moderne Richard Anacréon, situé dans le quartier
historique de la Haute Ville, il y organise une exposition en 1987 à l’occasion du quarantième
anniversaire de la création de la maison de couture. Cette exposition, intitulée Christian Dior,
l’autre lui-même, sera le point de départ du projet. Des collections sont constituées, des
travaux progressivement réalisés, entre 1993 - reconstitution du jardin d’hiver - et 1997 - mise
aux normes muséographiques. L’association Présence de Christian Dior est créée en 1990 pour
soutenir l’activité du musée.
De l’époque de Christian Dior ont été conservés des fragments de fresques japonisantes que
l’on peut apercevoir au plafond du vestibule, l’escalier et le décor du grand salon avec son
grand miroir et ses élégantes portes fenêtres. Le jardin a gardé son plan d’origine et présente
des espaces restaurés à l’identique, telles la pergola, l’ancienne roseraie, la salle de jeux et la
cabine rocaille située sur le jardin de falaise qui conduit à la plage.
Création de l’ association « Présence de Christian Dior »
C’est notamment grâce au concours de Jean-Luc Dufresne et d’une équipe de bénévoles
passionnés qui, en 1991, fondent l’association loi 1901 « Présence de Christian Dior » que ces
projets ont pu voir le jour. Cette association, actuellement présidée par Jean-Paul Claverie,
Conseiller du Président de LVMH, gère le musée par délégation de service public de la Ville
de Granville, toujours propriétaire de la villa, et bénéficie du soutien de partenaires publics –
Ville de Granville, Conseil Régional de Basse-Normandie, État - et privés – Christian
Couture, Christian Dior Parfums, LVMH.
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Les objectifs de l’association sont avant tout liés à la conservation des collections et à leur
enrichissement grâce à une politique d’acquisition active menée grâce au soutien d’une
commission du Fond Régional d’Acquisition pour les Musées (FRAM). Préserver et faire
connaître l’œuvre de Christian Dior à travers des expositions, manifestations littéraires,
artistiques et culturelles au sein de la villa constitue la mission essentielle de l’association
Présence de Christian Dior.
« Musée de France », « Maison des Illustres »
Le Musée Christian Dior est l’unique « Musée de France » labellisé consacré à un couturier de
mode. En juin 2012, il a également obtenu le label « Maison des Illustres » qui honore les
maisons d’hommes et de femmes ayant illustré l’histoire de notre pays dans tous les
domaines de la création.
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Une maison, des collections – Musée Christian Dior
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2. Une Maison, Des Collections
Pour la troisième année consécutive, fort du succès des deux précédentes éditions, le
musée ouvre ses portes pour la saison Automne-Hiver. Cette exposition marque un nouveau
rythme pour le musée Christian Dior : conçue comme une présentation semi-permanente,
elle est renouvelée tous les ans.
L’exposition Une maison, des collections propose au public de découvrir ou de redécouvrir les
propres collections du musée, certains modèles étant exposés pour la première fois. En effet,
le musée enrichit chaque année ses collections qui comptent désormais plus de 300 modèles.
Ce fond contient également des objets de la famille Dior ainsi que des accessoires griffés chapeaux, chaussures, foulards, gants… -, des tableaux, ou encore des croquis signés de la
main de Monsieur Dior.
La nouvelle présentation d’automne est l’occasion pour le visiteur de découvrir l’univers du
couturier, ses sources d’influence ainsi que ses créations. Né à Granville en 1905, Christian
Dior à toujours revendiqué son passé granvillais comme étant la source première de son
inspiration.
La progression se fait de manière chronologique au fil des trois niveaux qui composent la
villa.
Une famille manchoise
Si Christian Dior a magnifié, à travers ses créations de couture, l’élégance et la beauté, ses
ancêtres ont fondé leur réussite sur des activités bien éloignées de cet univers.
C’est en effet pour la fabrication d’engrais que la famille Dior est connue à Granville. Le
berceau familial se trouve à Savigny-le-Vieux dans le sud de la Manche, et l’ancêtre Louis
Dior (1811- 1874) fait figure de précurseur dans la réussite industrielle des Dior. D’abord
spécialisée dans la fabrication d’engrais naturels fabriqués à l’aide de guano importé
d’Amérique latine, l’entreprise Dior sait évoluer avec son temps en recourant aux procédés
chimiques pour la fabrication de ses produits.
Les Dior utilisent leur patronyme comme vecteur de la marque et jouent avec les sonorités de
ce nom magique : « l’engrais Dior, c’est de l’or ». Ils s’illustreront dans d’autres activités
comme la production de l’eau de Javel Dior ou encore l’ouverture d’une usine de produits de
lessive à Saint-Marc près de Brest, qui donne son nom à la célèbre lessive Saint Marc. Les
buvards publicitaires Dior sont distribués aux écoliers jusque dans les années 1950.
Parmi les personnalités célèbres de la famille, on compte Lucien Dior, ministre du commerce
en 1921, puis ministre du commerce et de l’industrie de 1922 à 1924 ou encore Marguerite
Dior, épouse Lanos, une des premières femmes médecins en 1901, et bien d’autres qui
figurent sur l’arbre généalogique.
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Christian Dior, artiste de la mode
Christian Dior enfant admire vivement sa mère Madeleine, dont l’élégance le marquera
durablement. Issue d’une bourgeoisie raffinée, elle l’impressionne par ses tenues d’une
élégance recherchée, caractéristiques de la mode Belle Epoque. A son goût du vêtement
s’ajoute celui de la décoration, qu’elle met en œuvre dans la villa Les Rhumbs comme dans le
jardin. Christian Dior s’associe à sa mère en participant activement aux travaux
d’embellissement qu’elle entreprend. Très jeune, il côtoie les œuvres et objets d’art dont sa
mère aime à s’entourer.
La mode qu’admire Christian Dior est ainsi celle qu’adopte
Madeleine Dior, avant d’être celle des Parisiennes qu’il découvre
lorsque la famille s’installe dans la capitale.
Les couturiers en vue dans les années 1920 ont pour nom Elsa
Schiaparelli, Paul Poiret, Jeanne Lanvin, Coco Chanel ou encore
Molyneux… L’ensemble de la mode des années trente est celle à
laquelle il se confronte par le dessin puis par ses premiers patrons.
Pour Christian Dior, l’univers de la mode est proche de celui des
arts, comme le lui a enseigné sa mère. Entre son premier métier de
galeriste et son second métier de couturier, Christian Dior a sans
doute tissé des liens étroits, lui qui assimilait souvent un modèle
de haute couture à une œuvre d’art. C’est d’ailleurs par le dessin
de mode qu’il entre dans la couture, avant de devenir modéliste
chez le couturier Robert Piguet puis d’entrer chez Lucien Lelong.
Quant aux artistes qu’il fréquente, tels Henri Sauguet et surtout
Christian Bérard, ils sont également très proches de l’univers de la
mode.
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La maison Dior au 30, avenue Montaigne : la révolution du New-Look
Lignes douces et affirmées, silhouettes élancées et jupe
allongées : le 12 février 1947, l’avenue Montaigne voit naître
la femme rêvée par Christian Dior. S’affranchissant des
restrictions de la guerre, les modèles du couturier
reviennent à une féminité nostalgique de la Belle Epoque.
La chroniqueuse américaine du Harper’s Bazaar, Carmel
Snow, crie à la révolution en baptisant la collection New
Look ! Cette ligne, que Christian Dior appelle la ligne
Corolle, permet de voir s’adoucir la silhouette uniformisée
pendant la guerre : la taille est cintrée, les épaules
s’épanouissent, la jupe est longue, la jambe se termine enfin
par de jolis escarpins. Christian Dior redonne à la haute
couture française son prestige international. Il crée la
femme-fleur, inspirée par le jardin de son enfance et par
l’élégance de sa mère Madeleine.
Après le New-look (1947-1950), il se lance le défi de se
renouveler à chaque saison. Particulièrement marquante est l’évolution vers une mode
adaptée à la vie moderne. En 1953, la remontée des robes au niveau du genou est un
événement mondial.
A sa mort en 1957, la maison Dior réalise à elle seule la moitié des exportations de la haute
couture française. Plus de cinquante ans après la disparition du couturier, le nom de
Christian Dior reste l’un des noms français les plus connus dans le monde.
La Boutique Colifichets
Dès le lancement de la première collection le 12 février 1947, la
Boutique Colifichets accueille les visiteurs au rez-de-chaussée du
30, avenue Montaigne.
Le décor, réalisé par Victor Grandpierre avec les conseils de
Christian Bérard, dominé par les notes champêtres de la toile de
Jouy, fait référence aux magasins de frivolités du XVIIe siècle.
Selon le vœu du couturier, les clientes peuvent en ressortir
habillées des pieds à la tête : on y trouve tout à la fois bijoux,
gants, bas, parfums et cosmétiques, robes…
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Dior après Christian Dior : la pérennité d’un style
Après le décès brutal de Christian Dior, Marcel Boussac, principal actionnaire, pense
fermer la Maison.
Yves Saint Laurent, assistant favori de Christian Dior, est nommé directeur artistique
à 20 ans. Il crée six collections de haute couture, du printemps 1958 à l’hiver 1960. Sa
première collection, ligne trapèze, est un succès mondial. Il dirige ensuite sa propre maison de
1962 à 2002, et témoigne toujours de sa fidélité à son maître. Il meurt à Paris le 1er juin 2008.
C'est Marc Bohan qui prend la relève à partir de la
fin de l’année 1960. Responsable des ateliers de Londres
depuis 1957, il a lui aussi été choisi par Christian Dior luimême. Il reste directeur artistique de la maison jusqu'en
1989 et crée 58 collections de haute couture. Avec son
équipe, il développe la ligne de prêt-à-porter Miss Dior
ainsi que Baby Dior et Christian Dior Monsieur.
En 1989 Gianfranco Ferré reprend la direction
artistique de la Maison Dior. Pour ce créateur italien qui
possède sa propre maison à Milan, la Maison Dior est un
cadeau. Il y affine son talent grâce aux ateliers d'excellence
et au savoir-faire de la haute couture française. Amateur
d'art et collectionneur, Ferré nourrit son inspiration de
peintres comme Gauguin ou Warhol. Passionné de
couleurs et de matières depuis sa découverte de l'Inde, il signe une mode très féminine et
élégante, toujours dans le respect des lignes de Christian Dior. Il meurt en 2006.
De 1997 à 2011, John Galliano est directeur artistique de la Maison Christian Dior. Le
créateur anglais a su insuffler une nouvelle énergie et marque un tournant dans la création.
Cherchant ses inspirations dans le monde entier et puisant lui aussi dans le registre de l'art, il
nourrit une véritable passion pour Monsieur Dior. Les goûts communs des deux hommes
pour l'art et la finesse des matières se reflètent dans les modèles haute couture et dans leur
conception de la femme. Ses défilés sont de véritables spectacles, jusqu’à son départ de la
maison en 2011.
2012 est l’année de l’arrivée du couturier belge Raf Simons à la tête de la maison
Dior. Il présente dans ses premières collections un style épuré, très largement inspiré des
créations de Christian Dior.
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Le Musée Christian Dior, histoire d’une collection
Dès 1987, la première exposition Christian Dior, l’autre lui-même au Musée d’art moderne
Richard Anacréon entraîne la création d’un fonds Christian Dior constitué d’abord de dons
de proches de Christian Dior - en particulier ses deux sœurs, Catherine et Jacqueline -, de
collaborateurs, ainsi que des achats financés par la ville de Granville.
Ces acquisitions se poursuivent régulièrement. En 1989, le fonds Christian Dior est reconnu
comme le fonds constitutif d'un musée contrôlé par le ministère de la culture. Il est transféré
en 1990 à la villa Les Rhumbs. Jusqu’en 1995, c’est la Ville de Granville qui réalise les achats
tandis que l’association Présence de Christian Dior, créée en 1990, suscite les dons, en
particulier ceux de Jacques Rouët, ancien gérant de la société Christian Dior.
A partir de 1995, l’association Présence de Christian Dior conduit les achats avec les aides des
maisons Dior - Dior Couture et Dior Parfums - ainsi que du groupe LVMH, de la Ville de
Granville et du Fonds régional d’acquisition pour les musées de Basse-Normandie.
Une partie des collections s’est donc constituée autour de la personnalité de Christian Dior :
sa famille, ses goûts artistiques, son parcours dans la mode avant 1947. Une autre partie est
constituée d’œuvres d’art, de mobilier et d’éléments de mode des 19e et 20e siècles.
Le cœur de la collection est bien sûr consacré à la griffe Dior : d’abord des modèles haute
couture et boutique de la période 1947-1957, mais aussi des accessoires - chapeaux, sacs,
chaussures, foulards, bijoux. La collection comprend également des créations de la griffe
Christian Dior de 1958 à nos jours. Parallèlement, un fonds est consacré aux parfums.
Enfin, le musée possède une bibliothèque consacrée à la mode et à la beauté.
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3. Les restaurations
Manipulations, poussière, humidité, lumière, sont autant de facteurs qui causent des
dégâts parfois irréversibles sur les robes. Afin de conserver et de protéger au mieux ce
patrimoine textile, témoin d’une époque, le musée a développé au fil des ans une politique
globale de conservation préventive. Cette politique consiste avant tout à mettre au point des
protocoles de conditionnement et d’exposition respectueux des œuvres : boites de
conservation en matériaux neutres, rotation des collections d’une exposition sur l’autre…
Lorsque les collections arrivent au musée déjà dégradées, un processus plus
interventionniste est envisagé : la restauration. Les restaurations sont effectuées au cas par
cas, exclusivement par l’une des cinquante restauratrices diplômées d’Etat spécialisées dans
le patrimoine textile. Ces interventions consistent d’abord en une consolidation des textiles
anciens respectueuse de l’histoire et de la spécificité des modèles. Elles doivent être ensuite
totalement réversibles.
La préparation de l’exposition Une maison, des collections est l’occasion chaque année pour le
musée de faire restaurer des modèles dont l’état initial ne permettait pas la présentation sur
mannequin. A l’occasion de l’édition 2012-2013, huit robes ont été restaurées. Parmi elles,
sept n’avaient jamais encore été présentées au public.
Robe Rosine Perrault – 1925 – Robe ayant
appartenu à Madeleine Dior, mère de Christian Dior.
Cette robe, signée de la couturière Rosine Perrault, a une
place à part dans les collections du musée. C’est en effet
l’unique exemple de tenue portée par la mère de
Christian Dior, modèle d’élégance pour le couturier.
Typique de la mode des années années 1920, cette robe
peu structurée est réalisée en crêpe de soie largement
rebrodé de perles.
Les fibres du crêpe, très fluide, n’ont pas supporté le
poids des broderies : le tissu présentait de nombreuses
usures, lacunes et déchirures.
Les nombreuses manipulations de la robe à l’occasion d’expositions passées ou de transferts
dans les réserves ont accéléré le processus de dégradation.
Le traitement proposé par la restauratrice a constitué, après un dépoussiérage minutieux, en
un démontage complet des pièces de la robe. Toutes les parties brodées ont été doublées
d’un tissu à la fois solide –afin de supporter les tensions des broderies– et discret –afin de ne
pas modifier l’aspect transparent et fluide de la robe.
Malgré cette intervention d’envergure, le tissu est définitivement trop fragilisé pour
permettre l’exposition sur un mannequin, qui engendre de nombreuses tensions notamment
au niveau des épaules.
La précieuse robe de Madeleine Dior est donc présentée dans cette exposition à l’horizontale,
afin que les générations futures puissent avoir elles aussi la possibilité de la découvrir.
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Programmation
culturelle du musée
Informations pratiques
Lectures « Christian Dior et moi »
Ouverture du samedi 27 octobre 2012 au
dimanche 17 mars 2013.
Tous les week-ends de 14h à 17h30.
Tous les jours de 14h à 17h30 pendant les
vacances scolaires (sauf les 24, 25, 31
décembre 2012 et le 10 février 2013).
A l’occasion des vacances d’hiver, des
lectures théâtralisées extraites des
mémoires rédigées par Christian Dior en
1954-1955, Christian Dior et Moi, seront
données dans le jardin de la Villa par le
comédien Jean-Charles Lenoël de la
compagnie du théâtre de la Presqu’Ile.
Une occasion pour les spectateurs de
voyager dans le temps et de découvrir les
moments clés de la vie du célèbre créateur.
Sainte- Catherine et ses Catherinettes
Comme la tradition parisienne le veut, les
jeunes filles encore célibataires l’année de
leurs 25 ans ont coutume, le 25 novembre,
d’aller coiffer la statue de Sainte Catherine
tout en faisant vœu de mariage. Les
Maisons de Haute Couture ont perpétué
cet usage en organisant des fêtes au sein
de leurs ateliers : les Catherinettes sont
ainsi coiffées de chapeaux réalisés par les
modistes des Maisons. Christian Dior
attachait une grande importance à cette
tradition et visitait ce jour les ateliers
transformés en scénettes costumées. La
Maison Dior continue de fêter ses
Catherinettes dans chaque département et
lors d’une soirée réunissant tout le
personnel. A cette occasion, un mannequin
ayant travaillé pour la célèbre Maison de
couture au temps où Monsieur Dior
officiait nous apportera son précieux
témoignage.
Programme sous réserve. Renseignements
complémentaires sur notre site internet.
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Période d’ouverture et tarifs
L’exposition est ouverte pour les groupes
scolaires tous les jours, sur réservation. Il
est impératif de prendre contact avec
l’intervenante à l’avance afin de définir un
projet précis.
Tarifs :
Tarif plein : 4 €
Tarif réduit : 3 € (étudiants, groupes
scolaires, demandeurs d’emploi,
handicapés)
Groupes scolaires de Granville (tous
niveaux), écoles maternelles et primaires
hors Granville : gratuit.
Collèges et lycées hors Granville : 3 € par
personne à partir de 12 ans.
Pour en savoir plus :
Musée Christian Dior
Villa « Les Rhumbs »
1 rue d’Estouteville - 50400 Granville
Tel : 02 33 61 48 21
E-mail : [email protected]
Site internet : www.musee-dior-granville.com
Brigitte Richart, conservatrice
[email protected]
Marie-Pierre Osmont, chargée des
collections
[email protected]
Contacts presse :
Cloé Kerhoas, médiatrice culturelle
Ophélie Verstavel, coordinatrice générale
Tel : 02 33 61 48 21
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Crédits Photographiques
Robe Lucien Lelong. Satin
de soie, perles et strass,
autour de 1938.
© Musée Christian Dior
Robe de cocktail (détail)
Marc Bohan pour
Christian Dior, 1962.
© Musée Christian Dior
Dossier de presse
Robe de cocktail en crêpe
de soie, perles. Rosine
Perrault, 1925.
© Musée Christian Dior
Robe « Prado »,
Christian Dior London.
Soie imprimée. Fin des
années 1950.
© Musée Christian Dior
Robe du soir (détail)
Christian Dior. Velours
de soie. Autour de 1950.
© Musée Christian Dior
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