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Renaissance_italienne_15e_et_16e_siècles_-_Organisation_sociale La Renaissance italienne Introduction La Renaissance est la période historique qui vient tout juste après l?époque du Moyen-âge. Le Moyen- Âge est une époque de renfermement dans les croyances religieuses et superstitieuses. La société du Moyen-âge était dominée par l'Église et contrôlée par le pouvoir féodal. Il n?y a pas vraiment d?innovations ou de révolutions importantes durant cette époque. À la Renaissance, les gens éprouvent un regain d?intérêt pour les arts et la culture de l'Antiquité. De plus, la société se transforme en une société de plus en plus contrôlée par des institutions politiques centralisées. Les Renaissances italienne, française et anglaise ne se sont pas produites au même moment. Un des endroits importants de la Renaissance est l?Italie. À cette époque, les villes italiennes sont organisées en cités-États. Elles connurent une stabilité et une prospérité économique favorables au développement de la culture, des arts et de nouvelles idées. Cette période s'étend environ du début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle. Quant à moi, je parlerai de la société de la Renaissance italienne. Plus particulièrement des relations entre les gens de cette époque et de la hiérarchie sociale. Tout d?abord les gens sont divisés par leur lieu de résidence. C?est-à-dire, les villes et les campagnes. À cette époque, la banlieue n?existe pas. Développement La campagne La plus grande partie de la population de cette époque vit à la campagne. Ce sont les paysans. Ces gens sont affectés depuis des années par divers problèmes comme la peste, la guerre et la faim. La peste revient régulièrement. Elle tue des villages entiers parfois tandis que la guerre, de sont côté, entraîne la mort et la destruction de terres. Les paysans cultivent ce qui est nécessaire pour leur subsistance. Mais tranquillement, ils commencent certaines cultures pour augmenter leur revenu. De cette culture, une relation importante s'organise entre les villes et les campagnes. D?un côté, les villes permettent aux paysans d'écouler leur production et d?augmenter leurs profits. Les paysans passent donc d'une agriculture de subsistance à une agriculture plus commerciale. Les villes Florence Les villes de la Renaissance sont nées durant le Moyen-âge. La société de la Renaissance se spécialise de plus en plus. Dans les villes, on retrouve des professionnels du droit. Ces villes font leur richesse avec certains corps de métiers : les artisans, les maîtres, les apprentis, les ouvriers. Ces derniers sont souvent regroupés en corporations, pour garantir une certaine qualité. Compte tenu des progrès techniques et des meilleures voies de communication, les villes évoluent rapidement. Ces villes améliorent également leur aménagement en y créant en autre, des rues plus grandes. Profitant de la croissance de la population, les villes permettent de faire vivre d'autres commerçants : boulangers, bouchers. Mais les villes ont aussi leur côté sombre, elles sont aux prises avec les miséreux et les prostituées. La Renaissance italienne 1 Renaissance_italienne_15e_et_16e_siècles_-_Organisation_sociale Les classes sociales La société italienne est composée de plusieurs classes, dont en autre, la noblesse, le clergé, les chevaliers (même si moins présent qu?au Moyen-âge). Par contre une classe peu importante jusque là, prend beaucoup d?ampleur à la Renaissance, la classe des marchands. La bourgeoisie et la noblesse Durant la Renaissance, une nouvelle classe sociale ce forme. Elle est en relation étroite avec l'économie des grandes villes. Bien que déjà présente au Moyen-âge, c'est au XVème siècle que la bourgeoisie prend de l?ampleur. Les bourgeois sont à la base d?une nouvelle activité économique. Ils font croître leur argent et commencent à s'introduire dans la vie politique. Les bourgeois tentent de devenir des nobles. Les familles bourgeoises italiennes exposent leur puissance dans la construction de palais. Les plus connus sont les Médicis, et les Sforza. Quant-aux nobles, ils tirent leurs richesses de la terre. Le clergé L'Église et le dogme chrétien sont le référent suprême. L?empereur et l'État dominent progressivement l'organisation de la société y compris dans sa hiérarchie religieuse, la pensée populaire reste soumise au religieux. À la Renaissance, bien que déjà présent au Moyen-âge, des milliers de monastères se créent. Ils sont occupés par des hommes qui vivent selon des règles. Les règles sont : humilité, obéissance (au père supérieur, au pape), pauvreté et port d'un costume dépouillé. Le travaille de prêcheur est le plus important de tous les autres travaux de l?Église. C'est pourquoi elle devient une spécialité. De plus, clergé joue un rôle social en dehors de sa mission spirituelle, tenant les registres. Les chevaliers Les chevaliers de cette époque sont les combattants de Dieu. Ils sont en fait des Templiers et participent aux croisades dans le but de convertir d?autres peuples en fervents catholiques. L'Italie est le principal champ de bataille durant la Renaissance. Ce sont des personnes de métier, et en principe fidèles à ceux qui les emploient. Artistes et artisans Durant la Renaissance, l?art devient très important. Au point que les parents laissent leurs enfants en apprentissage auprès d?artistes avant l?âge de 10 ans. L?apprenti est affecté aux tâches ingrates, mais il peut gravir les échelons pour devenir l?assistant du maître. Si cela lui réussi, il peut s?installer à son compte. Le métier qui connaît la meilleure réputation est celui de peintre. Si un artiste est reconnu, cela lui permet d?avoir une place plus importante dans la société. Les artistes connaissent une situation fleurissante grâce aux commandes d'?uvres d?art par les grandes familles nobles et les princes. Rôle Hommes-Femmes Fait important à noter, la durée de vie augmentant au courant de la Renaissance, ce qui fait évoluer la notion de famille. Donc, les grands parents vivent plus longtemps et ils ont la chance de connaître leurs petits enfants. De plus, il n?est pas rare de rencontrer des personnes du troisième âge dans les rues. Ce changement apporte aussi l?enfant au premier plan. Ils acquièrent une place plus importante, mais surtout, on veille plus à leur éducation. À la Renaissance certaines mentalités changent quant aux relations entre les hommes et les femmes. La jeune femme est très courtisée et une certaine liberté des m?urs se met en place. L Église essai de moraliser le comportement des hommes vis à vis des femmes en prônant le mariage. De plus, un autre changement très étonnant est que les Les classes sociales 2 Renaissance_italienne_15e_et_16e_siècles_-_Organisation_sociale femmes perdent le peu de droits que le Moyen-âge leur avait acquis ou conservés. Elles perdent tout droit juridique, ne peuvent plus être maîtresses de leurs biens. Elles ne sont plus autorisées à signer des contrats. Les femmes sont donc dépendantes de leur père et ensuite, de leur mari. Conclusion La Renaissance est une période importante dans l?histoire de l?humanité et ce, dans tous les aspects. C?est une période de remise en question des croyances et de création artistique importante qui bouleversera démesurément les us et coutumes des époques à venir. Les rangs sociaux se creusent et de nouvelles classes font leur apparition. Par contre, la Renaissance à aussi ses côtés sombres comme la chasse aux sorcières et le recul des femmes dans la société. La Renaissance reste une grande période de bouleversement idéologique qui changera l?humanité à tout jamais. Bibliographie Site internet BALLIN-DEBREGEAS, Raphaëlle et DEBREGEAS, Gilles. À la cour du Roy François. En ligne , http://www.renaissance-amboise.com/index.php, (page consultée le 9 février 2010) DUCRET, Alix. HISTORIA NOSTRA, En ligne , http://www.historia-nostra.com, (page consultée le 9 février 2010) LABINE, Hugues. La piaule à Hugues. En ligne http://membres.multimania.fr/bleu/renaissance.htm, (page consultée le 9 février 2010) Dictionnaire : LAROUSSE, « Renaissance », Le petit Larousse illustré 2010, Paris, Les éditions Larousse, 2010, Livre : MANDROU, Robert. Des humanistes aux hommes de science, Paris, Édition du seuil, 1973, 244 pages. Collection Point, Série histoire Rôle Hommes-Femmes 3