L`industrie qui roule aux AVC et cancers

Transcription

L`industrie qui roule aux AVC et cancers
Sidi-Bel-Abbès
Arrestation de l’assassin, 30 minutes après la découverte du crime
L
es éléments de la sûreté de Sidi-Bel-Abbès ont procédé à l’arrestation de l’assassin de deux personnes, grâce aux preuves scientifiques, 30 minutes après la découverte du crime, jeudi après-midi. Il s’agit du meurtre d’une femme B.Kh., 54 ans, et de sa fille adoptive B. K., 12 ans, découvert à leur domicile, sis à l’école
primaire Mekaoui-Zoulikha, rue aspirant Saâdane (route de Telagh), à Sidi-Bel-Abbès, après que le voisin eut avisé la police par le numéro vert 15 48, de l’odeur
nauséabonde qui se dégageait de leur domicile. L’assassin présumé B. N. 32 ans, un repris de justice, et fils adoptif de la victime, a reconnu avoir commis le meurtre, pour
affaire d’argent. Le crime a été commis une semaine avant la découverte des cadavres. Les deux victimes ont reçu chacune deux coups au niveau du cou et du ventre.
En perte de vitesse
et d’audience
Al-Jazeera
cherche à
déstabiliser
l’Algérie
L’information au quotidien
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3234 - 11e année
tage
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P 24
RELOGEMENT À KHRAïCIA (alger)
Un F2
pour dix
personnes
Ph : Belkacem Bouabdallah
Les nouveaux locataires de la
nouvelle cité Béni Abdi de Khraïcia
semblaient apparemment heureux,
hier vendredi, au troisième jour de
leur recasement dans leurs nouveaux
appartements, essentiellement des F2
et F3.
Lire en page 4
l Réunion ad hoc, demain,
Ph : DR
FAST-FOODs
L'industrie
qui roule
aux AVC
et cancers !
P5
sur les revendications
des policiers
Les promesses
de Sellal
à l'ordre
du jour
P2
l ABDELGHANI HAMEL
Partira ?
Partira pas ?
P2
2
ACTUALITÉ
Vendredi 17 - samedi 18 octobre 2014
ABDELGHANI HAMEL
Les promesses de Sellal à l'ordre du jour
Partira ? Partira
pas ?
Après avoir observé,
jeudi, un sit-in, devant le
siège de la présidence de
la République, les 150
policiers des unités
républicaines de sûreté
(URS), en fin
d'aprèsmidi, ont interrompu leur
action.
ar ailleurs, des éléments
de la Garde républicaine ont été déployés,
autour du Palais présidentiel,
tout au long de cette même
journée, et y demeurent sur les
lieux. La gestion de l'espace du
siège du Palais présidentiel
marqué, jeudi, par les deux faits
précités, ont succédé à la rencontre, la vieille, mercredi à partir de 17 heures, entre le
Premier ministre, Abdelmalak
Sellal, et une délégation représentant près de 1 500 policiers
des unités républicaines de
sûreté, rassemblés
-la matinée de mercredi- au siège de la
Présidence. Au terme de cette
réunion, le responsable de l'exécutif a assuré les contestataires
de son engagement à la prise
en compte, et en charge, de
leurs revendications socioprofessionnels. Sur les 19 points
inscrits sur la liste des revendications des policiers de l'URS
contestataires, le Premier
ministre a affirmé, dans ses propos, tenus à l'issue de la
réunion en question, que 12
d'entre elles ont été prises en
charge. Il s'agit des doléances
liées aux indemnités, les promotions et aussi l'organisation du
travail de cette unité, relevant
de l'Institution de la Sûreté
nationale. Ce qui devrait marquer, par ailleurs, la suite, ou
P
Ph : Bouabdallah B.
RÉUNION AD HOC, DEMAIN, SUR LES REVENDICATIONS DES POLICIERS
non, du mouvement contestataire des unités républicaines de
sûreté, qui ont repris, notonsle, leur travail; c'est la nature
des annonces et des décisions
attendues de la réunion de travail prévue, demain dimanche,
une des mesures annoncée,
mercredi soir, par Sellal, à partir
du siège de la Présidence.
Prendront part à cette réunion
que présidera, demain, Sellal,
des responsables des secteurs
concernés, notamment, le
ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales, celui des
Finances, le Directeur général
de la Sûreté nationale, en vue de
trouver les solutions aux problèmes soulevés. Outre que le
mouvement des policiers des
URS, qui s'est manifesté en premier lieu à Ghardaïa, pour
atteindre
d'autres
unités
déployées à travers le pays, est
un précédent dans les annales
algériennes, cette contestation a
généré des interrogations
incontournables auxquelles les
réponses appropriées doivent
suivre.
Les revendications
socio-profesionnelles des URS
sont, certes,
légitimes, au
regard des conditions de leur
travail, et au rythme continu à
assurer leur mission. Leur
mobilisation à Ghardaïa, qui
vit, depuis près d’une année, au
rythme d'affrontements et
d'évènements tragiques, l'action
des éléments des URS est
quelque part porteur d'un message fort à l'adresse des responsables politiques, qui peinent à
venir à bout de la crise qui
secoue cette région du pays.
À leur déploiement dès
l'éclatement de la crise, la
réponse politique a fait défaut,
inscrivant, ainsi, dans la durée,
leur présence sur les lieux, pour
assurer la sécurité des citoyens
et des biens, publics et privés.
Situation qui ne pouvait avoir,
pour conséquences, que pression et tension chez les éléments
des URS,
mobilisés sur les
lieux, depuis près d'une année;
et de ce fait, ils sont les premiers
à constater que l'appui politique à leur action fait défaut, à
plus d'un titre. Outre la donne
de la situation propre à la wilaya
de Ghardaïa, l'intensification de
leurs sorties sur le terrain, dans
le cadre de l'accomplissement
de leur mission première, le respect de l'ordre public, n'est pas
en reste. Intensification suite
aux contestations récurrentes
des travailleurs des autres secteurs, tels l'Enseignement, la
Santé, les Postiers, ainsi que les
protestations des citoyens
contre les listes de logements
sociaux attribués, ou à chaque
opération de relogement, sans
compter la violence dans les
stades, qui souvent rythme les
matchs, notamment entre les
clubs nationaux. Des contestations après quoi, le dialogue
s'installe, enfin, et des réponses
s'ensuivent, dont en premier
lieu l’augmentation des salaires
et autres. Situation qui renvoie
inéluctablement, encore une
fois, aux carences et aux lacunes
de la gestion politique des
affaires de la Cité, engendrant la
mobilisation, en un temps
record, des éléments des URS,
quand bien même, ils sont
entraînés pour accomplir les
missions qui leur sont assignées.
Si, par ailleurs, la réunion de
demain verra l'examen des 12
points, dont a fait part Sellal,
parmi les 19 inscrits sur la liste
de revendications des éléments
des URS, leur doléance, relative au «départ» du Directeur
général de la Sûreté nationale,
ne sera certainement pas à
l'ordre du jour, l'exécutif n'ayant
pas les prérogatives sur cette
question. Aussi, il est utile de
rappeler qu'il s'agit là d'une
Institution de sécurité de la
Nation qui ne doit pas faire
l'objet d'une quelconque surenchère politico-politicienne. Le
respect des
lois de la
République et du rôle des
Institutions
est,
et doit,
demeurer au-dessus de tout,
dont la conjoncture en cours
vient d'être marquée par une
première dans les annales algériennes, par la contestation
exprimée par les éléments des
unités républicaines de sûreté.
Karima Bennour
Nécessite d’ouvrir un cadre légal
de dialogue et de suivi
aintenant que la manifestation
inédite des forces de police a
été levée, une fois pris l’engagement de satisfaire une grande partie
de leurs revendications socio-professionnelles, il convient de revenir en
toute sérénité sur ce mouvement pour
en analyser la portée. Il s’agit, en premier lieu, de le recadrer dans son véritable contexte qui est, et qui reste, la
revendication sociale même si, çà et là,
quelques manifestants ont réclamé le
départ du DGSN, le général-major
Hamel. Une revendication minoritaire
que l’État souverain ne saurait prendre
en compte, et qui a fait écrire à certains
commentateurs, désireux de jeter de
l’huile sur le feu, que le mouvement de
protestation sans précédent était manipulé, voire qu’il reflétait une lutte au
sommet. Des analyses télécommandées
pour ceux et pour une certaine opposition sans prise sur la réalité de l’Algérie
qui veulent précipiter l’Algérie dans le
chaos. Car, et comme le montrent les
revendications des policiers, dont la
dureté et les contraintes du métier sont
reconnues par tout ce mouvement,
même s’il est inédit, est finalement compréhensible. Le policier algérien n’étant
pas un Robocop et ses aspirations à une
vie décente sont tout à fait légitimes.
Mais, peut-on pour autant accepter une
manifestation de rue et jusqu’aux portes
de la présidence de la République par
ceux-là mêmes qui sont en charge d’assurer le calme et d’éviter tout débordement de mouvements sociaux et de
manifestations qui sont interdites dans
M
la Capitale, ou strictement réglementées? Peut-être que si l’on en est arrivé là
c’est parce qu’au sein de cette profession -tenue à une rigoureuse obligation
de réserve- il n’y a pas un cadre légal de
dialogue où peuvent être discutées et
examinées des revendications sociales
que tout un chacun comprend et admet.
C’est pourquoi, il faudrait sans doute
réfléchir, et cela a été déjà envisagé sous
la présidence de Chadli à la mise en
place d’un syndicat de la police, à l’instar de ceux qui existent dans plusieurs
pays, à travers le monde, sans pour
autant pervertir la vocation de la police
nationale. En envisageant de créer leur
syndicat, autonome, ont-ils tenu à préciser, c’est, en fait, un contre-pouvoir
qu’ils revendiquent, face à leur hiérarchie, et pas seulement pour avoir une
augmentation de salaire ou un logement, qui sont par ailleurs des revendications légitimes, d’autant plus qu’ils
semblent exclus des avantages reconnus
aux autres catégories sociales et professionnelles. La liste de leurs revendications et les «confessions» qu’ils ont faites
à leurs concitoyens, dont les journalistes
ont révélé la façon dont ils travaillent, et
dont ils sont traités. Les anecdotes pullulent sur les précautions qu’ils doivent
prendre pour éviter d’avoir à verbaliser
les enfants de certains responsables et
jusqu'aux
trabendistes
et autres
mafieux qui se croient tout permis et qui
ignore l’État de droit. Les policiers, sur
le terrain, sont les premiers à constater
que la loi n’est pas au-dessus de tous,
qu’il y a des privilégiés qui ne sont pas
soumis à la règle de droit et des situations où il faut laisser faire. La police
nationale qui encadre et qui empêche
tout débordement, lors des manifestations et revendications socioprofessionnelles devenues quasi-quotidiennes, à
travers tout le territoire national, ne
pouvait que se sentir frustrée de ne pas
être entendue. Ainsi, s’explique cette
manifestation d’autant plus spontanée
qu’elle a donné lieu à quelques dépassements, comme ces rassemblements
devant les sièges de la présidence de la
République et du Palais du gouvernement. Pour ce qui est du départ du
général Hamel, c’est une revendication
pour le moins déplacée et l’on est pas
loin de penser qu’elle ait été soufflée par
certains qui se verraient bien prince à la
place du prince.
Car n’en déplaise à
ses détracteurs, le général Hamel a
réussi, depuis sa nomination à la tête
de la DGSN,
à moderniser la police
nationale et à la doter de moyens efficaces pour faire face à la délinquance et
au crime transnational, notamment le
trafic de drogue qui inonde notre pays
depuis le Maroc. Qui plus est, la police
nationale et ses unités d’interventions
qui font face, tout au long de l’année, à
des milliers de manifestations, à travers
toute l’Algérie, avec un très grand professionnalisme. Un professionnalisme
envié et mis en place par le DGSN,
selon le concept de la gestion démocratique des foules qui a fait ses preuves au
grand dam de plumitifs et de ceux qui
veulent voir l’Algérie à feu et à sang .
Mokhtar Bendib
épart, ou pas, du général
major/DGSN, Abdelghani Hamel,
à la tête de la police? Une revendication
majeure de la police qui est entrée dans
un mouvement de contestation, à travers l'organisation des marches et des
rassemblements, à Ghardaïa et Alger.
Nommé par décret, la destitution du
premier responsable de la DGSN est du
ressort du président de la République.
Ni le Premier ministre et encore moins
le ministre de l'Intérieur ne sont habilités à se prononcer sur ce point. La
réunion interministérielle de demain ne
va certainement pas trancher le point lié
à la destitution de la DGSN. Le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, qui a reçu
les délégués des unités républicaines de
sûreté, mercredi, au siège de la présidence de la République, n'a, en aucun
cas, soulevé ce point. Il a parlé de la légitimité des revendications socioprofessionnelles des contestataires, sans plus
de détails. Il a reconnu l'existence des
problèmes dans le corps de la police liés
essentiellement au rythme de travail de
ces unités. Le conseil interministériel
qui se réunira, demain, va balayer d'un
revers de la main la revendication des
contestataires, concernant le départ de
Abdelghani Hamel à la tête de la
DGSN. La réunion interministérielle se
focalisera, demain, sur les revendications socioprofessionnelles sans pour
autant aborder celle liée au départ du
général major/DGSN. Les réactions de
la classe politique, sur ce point, sont
mitigées. Des partis politiques qui soutiennent la plateforme de revendications
des contestataires dans sa globalité et
d'autres ne partageant pas la revendication des policiers, concernant la destitution de Abdelghani Hamel de la DGSN.
Le Rassemblement national démocratique (RND) est non seulement contre
le départ du général major/DGSN, mais
il a même prôné sa défense. Contactée
par téléphone, Nouara Djaâfar, porteparole du RND a loué les qualités du
premier responsable de la police qui,
selon elle, sait écouter ses éléments.
Nouara Djaâfar, a qualifié de légitimes
les revendications de la police, appelant
les pouvoirs publics à ouvrir les portes
du dialogue et à satisfaire les doléances
des contestataires. Toutefois, la porteparole du RND ne partage pas la revendication de la police exigeant le départ
du général major/DGSN. Même son de
cloche chez son frère ennemi, le Front
de libération nationale (FLN) qui juge
illégitime la revendication des contestataires liée à la destitution de son poste
du premier responsable de la police. Il a
également appelé les pouvoirs publics à
ouvrir les portes du dialogue afin de
satisfaire les revendications des contestataires. Le Parti de travailleurs (PT)
entretient le flou concernant la revendication de la police liée à la destitution de
Abdelghani Hamel. Joint hier par téléphone, Djeloul Djoudi, chargé de la
communication au PT, a refusé de commenter une seule revendication, préférant parler de l'ensemble des revendications des contestataires que son parti
soutient sans réserve. Il a indiqué que la
réunion du bureau politique de son
parti, qui se tiendra demain, consacrera
ses travaux à l'action de contestations,
menée par les unités républicaines de la
sûreté. Même réaction chez le parti du
ministre des Transports (TAJ), Amar
Ghoul, dont le chargé de la communication a refusé de s'exprimer sur ce sujet,
arguant que le bureau politique de son
parti se réunira pour débattre de cette
question. Chez le Front pour le changement (FC), le soutien à la plateforme de
revendications de la police est total. Le
chargé de communication de cette formation politique a jugé légitime la
revendication des contestataires concernant la destitution de Abdelghani
Hamel de la tête de la DGSN. «Il est
tout à fait légitime pour toute catégorie
sociale de revendiquer le départ d'un
responsable qui n'a pas su défendre les
droits de ses travailleurs», a-t-il indiqué
à ce sujet.
Hacène Naït Amara
D
ACTUALITÉ
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
ÉDUCATION
QUESTIONS ORALES À L’APN
VISITES DE SELLAL AU NIVEAU DES DIFFÉRENTES WILAYAS DU PAYS
e chiffre a été dévoilé
avant-hier par le chef
de l'exécutif dans une
réponse, lue en son nom, par
le ministre chargé des relations avec le Parlement, Khalil Mahi, à une question orale
d'un député de l'AAV. Les
wilayas du Sud et des HautsPlateaux se sont taillées la
part du lion puisque pas
moins de 771 milliards, soit
plus de la moitié de l'enveloppe totale, a été accordée à ces
dernières. «Les wilayas des
Hauts Plateaux ont bénéficié
de 573 milliards de DA, soit
42% du programme global»,
a rappelé le ministre. Avant
de préciser que 198,8 mil-
L
Ph : Le Courrier d’Algérie
Une cagnotte de 1 350 milliards
de DA déboursée
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal a
«déboursé» une cagnotte
de 1 350 milliards de
DA, dans le cadre du
budget complémentaire
alloué lors de ses visites
de travail et d'inspection
au niveau des
différentes wilayas du
pays.
Abdelmalek Sellal
liards de DA, soit 15 % du
programme, ont été consacrés aux wilayas du Sud. Ces
sommes ont-elles été dégagées afin de «booster» la campagne électorale au profit du
président de la République
qui avait annoncé sa candidature pour un quatrième mandat ? «Ces enveloppes ont été
engagées pour réaliser des
projets au profit des citoyens
algériens»,
rétorque
le
ministre qui laissait entendre
que l'élection présidentielle
n'était qu'une coïncidence. Si
le ministre soutenait qu'il n'y
a pas eu de place pour l'im-
provisation, il n'en demeure
pas moins que l' «auteur» de
la question, Youcef Khababa
en l'occurrence, n'a pas été
convaincu par la réponse de
son «interlocuteur».
Le parlementaire croit dur
comme fer en effet que l'argent a été utilisé à des fins
purement politiques. «Abdelmalek Sellal n'avait pas à se
déplacer dans les wilayas
pour distribuer les budgets à
la veille d'un rendez-vous
aussi important que les présidentielles», a-t-il soutenu. En
d'autres termes, le parlementaire estime que cette cagnot-
3
te a été bel et bien déboursée
pour les besoins de la campagne électorale. Il convient
de rappeler, pour rester toujours dans le même ordre
d'idées, que plusieurs voix se
sont élevées lors de la campagne en question pour dire
que cette dernière revêtait un
cachet «électoraliste».
Mais, le Premier ministre
a réfuté cette idée, en confirmant que «ces visites s'inscrivaient dans le cadre de l'action de gouvernement visant
à cerner les lacunes et à
prendre les mesures pour y
remédier».
«Nous
nous
sommes engagés devant le
Parlement à prendre en
compte les orientations du
président de la République
afin de conférer à notre
action un caractère de proximité», avait-il argué, en ajoutant que «cela était ni plus ni
moins le rôle du gouvernement». Il faut dire donc que
cette polémique inhérente
aux sommes d'argent allouées
par le chef de l'exécutif lors
de ses visites dans les différentes wilayas du pays ne
date pas d'aujourd'hui.
S. D.
CESSION DES LOGEMENTS SOCIAUX
Le CLA mobilise
ses troupes
près une ultime réunion, le
Conseil des lycées d'Algérie
monte au crénau et fait part de sa
profonde préoccupation quant à
l'état du secteur de l'Éducation en
Algérie et plus particulièrement au
sujet de la situation alarmante où en
sont arrivés les lycées.
Réunis en conclave au lycée Omar
Racim à Alger, les protestaires commencent d'abord par déclarer que la
majorité des lycées d'Algérie vivent
présentement une situation qu'ils
jugent de catastrophique notamment
avec l'existence de problèmes et de
préoccupations communes à la majorité des lycées du pays.
Désorganisation inédite dans la
majorité des lycées, atteignant même
ceux reconnus pour leurs traditions
disciplinaires, manque grave et inédit
de cadres, de directeurs des études,
d'adjoints d'éducations, d'économes
et, de professeurs, énumèrent les
protestataires dans un communiqué
signé par le secrétaire général du
CLA, Zoubir Rouina.
Le CLA dénonce l'incapacité
manifeste à remédier au manque
grave de professeurs, mais aussi et
également à la surcharge des classes,
le non-respect des instructions
ministérielles relatives aux classes
spéciales. De même qu'il dénonce le
phénomène des inscriptions illégales
imposées, selon le communiqué, avec
des décisions venues d'en haut au
grand dam des décisions de conseils
de classes souverains. Le Conseil des
lycées d'Algérie fait part aussi de la
prédominance de la violence dans les
établissements scolaires, le non-respect des instructions relatives à la
discipline au sein des établissements.
A
Les aveux de Tebboune
L
tion avant 2004, au profit de leurs locataires, avec l'application d'avantages liés
aux prix et aux délais de payement. Le
nombre de logements concernés par
cette opération s'élève à près de 571 000
unités, cédées par l'État au profit de
leurs locataires à des prix très bas. Selon
Tebboune, la tutelle a permis, entre
2003 et 2010, aux locataires des logements de l'OPGI d'acquérir leurs logements, mais cette opération, a-t-il expliqué, avait échoué en raison des prix élevés des logements.
S.D.
IMPAIR DANS L’HÉMICYCLE
Un ministre de la Communication
qui refuse de… communiquer !
n ministre de la
Communication qui
refuse de communiquer !
C'est le cas de Hamid
Grine qui s'est illustré
avant-hier, à l'APN, en
préférant répondre à une
question d'un député du
parti El-Karama, Mohamed Daoui, par écrit, suscitant, ainsi, moult interrogations sur les raisons
qui l'ont motivé à ne pas
s'exprimer en toute transparence.« Le député m'a
transmis une question
écrite, j'ai répondu évidemment par écrit », a
répondu le ministre à la
question du parlementaire qui s'interrogeait sur la
politique de la tutelle
concernant, de manière
générale, la gestion et l'organisation de la publicité
publique. Si le député
concerné n'a pas fait de
bruit pour dénoncer l'attitude de Grine, il n'en
demeure pas moins que
l'un
de
ses
«collègues » du vieux parti
de l'opposition est monté
au créneau pour s'en
prendre au premier res-
U
ponsable du département
de la Communication.
«Hamid Grine a transgressé le règlement intérieur de l'APN parce que
la question était orale et
non écrite ! », a asséné
Chafaâ Bouaiche, le chef
du groupe parlementaire
du FFS. «Le ministre
devait répondre à cette
question et informer
l'opinion publique sur un
dossier aussi important
que celui de la manne
publicitaire. C'est un
devoir ! », a ajouté l'ancien
secrétaire national chargé
de la communication au
Front des forces socialistes. Enfonçant davantage le clou, Bouaiche critique l'APN aussi qu'il
qualifie de « chambre à
coucher » et non une «
chambre
d'enregistrement ». Pour revenir au
député du parti El-Karama, celui-ci confirme
qu'il avait adressé une
question
orale
au
ministre. Mais, sur sa
demande et en pensant
que je serai absent
aujourd'hui (avant-hier,
ndlr), poursuit-il, j'ai sollicité le ministre pour
qu'il
m'adresse
une
réponse par écrit. Dans
tous les cas de figure, il
faut dire que le « comportement » de Hamid Grine
confirme, si besoin est,
que ce dernier est loin
d'être
communicatif.
D'autant plus que l'auteur
de la question était présent et que celui-ci avait
posé sa question. En
termes plus clairs, la
réponse du ministre
aurait pu être acceptable
si le « concerné » était
absent. Le successeur de
Abdelkader Messahel a
aussi perdu des points «
gratuitement » car Mohamed Daoui a fini par lire
la réponse de son « interlocuteur ». Dans cette
réponse, Grine se contente de préciser que la gestion de la publicité se fait
d'une manière transparente. « L'ANEP est une
société à caractère économique,
indépendante
gérée selon les normes du
marché », a-t-il rappelé.
R.N.
Ph : DR
e ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune reconnaît que
la lenteur des procédures administratives relatives à la cession des logements
sociaux est la principale cause du
manque d'engouement des citoyens
pour l'achat de leurs logements relevant
des Offices de promotion et de gestion
immobilière (OPGI).
C'est la raison pour laquelle,
d'ailleurs, le ministre, qui répondait
avant-hier à une question orale d'un
député au niveau de l'APN, a annoncé
qu'un texte réglementaire visant à alléger les procédures en question était en
cours d'élaboration. Celui-ci, élaboré en
coordination avec le ministère des
Finances, sera, selon Tebboune, soumis
prochainement à adoption. « Plusieurs
mesures seront simplifiées en vertu de
ce texte, notamment celles ayant trait à
l'évaluation des logements par l'inspection domaniale », a-t-indiqué, en ajoutant que des prix forfaitaires seront
appliqués à ces logements ». « Nous
allons adopter un prix de référence pour
un appartement d'un quartier donné au
lieu d'évaluer les prix par appartement
et par quartier », a-t-il encore ajouté.
Toujours en ce qui concerne le chapitre
des « contraintes », le ministre a cité un
autre motif d'abstention des citoyens
d'acheter leurs logements sociaux, à
savoir l'achat de la clef des logements
des propriétaires initiaux dans 20 à 25
% du nombre global des bénéficiaires de
ces logements. Sur ce point, il précise
que la régularisation de ces biens immobiliers n'est pas possible actuellement
car il s'agit, a-t-il dit, de pratiques « illégales ». Le premier responsable du
département de l'Habitat n'exclut pas
aussi la possibilité pour cette catégorie
de bénéficier d'autres formules de logement social. Le ministère de l'Habitat
avait lancé, l'année dernière, la vente des
logements des OPGI, mis en exploita-
Le syndicat pointe également du
doigt la prédominance du recrutement contractuel, source d'instabilité
au sein des corps des enseignants
ainsi qu'un accueil désobligant au
niveau des directions de l'Éducation.
Rappelant les promesses accordées
par les pouvoirs publics quant à leur
volonté de privilégier l'esprit de la
concerntation avec les enseignants, le
CLA se porte en faux contre la discrimination des autorités à l'égard
des syndicats du secteur. «Après un
mois et demi de la rentrée scolaire,
nos établissements connaissent
actuellement surcharge, dépassements et manque flagrant d'encadrement, au point où c'est la caractéristique commune de la majorité des
lycées », lit-on dans le communiqué
du CLA. «Nous avertissons des dérapages de la politique de la fuite en
avant adoptée par l'administration,
une politique qui pourrait à terme
déboucher vers le pourrissement de
la situation. En tant que syndicat,
anxieux et inquiets sur l'avenir de
l'école, les syndicalistes du Conseil
des lycées d'Algérie appelent les
enseignants à tenir des assemblées
générales afin de proposer une formule appropriée de revendication ».
L 'unité de la lutte est seule capable
de rendre hommage à la dignité de
l'enseignant, conclut le communiqué.
M. D.
4
ACTUALITÉ
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
RELOGEMENT À KHRAICIA
Un F2 pour 10 personnes
eul bémol à cette joie, nous
aurons malheureusement la latitude d’assister à une veillée
funèbre, concernant le décès tragique
d’un enfant de 13 ans, survenu le jour
même de l’opération de relogement.
Une opération qui s’est effectuée mercredi dernier au soir. Ne voulant pas
jeter de l’huile sur le feu avec nos sollicitations de journalistes, nous abandonnons l’idée d’aller converser avec la
famille du défunt. Nous apprenons tout
juste grâce à l’un des voisins que c’était
un handicapé mental qui a chuté mortellement du balcon.«Nous étions dans
la gêne et la précarité des baraques en
zinc. Aujourd’hui grâce à Dieu, nous
nous réjouissons de notre recasement», a
avoué l’un des nouveaux locataires, rencontré sur place, pas du tout gêné par
nos questions. Son voisin renchérit :
«Heureusement qu’il n’y a que des F3.
Nous sommes heureux et nous espérons que les autres, notamment ceux qui
sont actuellement postés devant la
municipalité de Douéra nous rejoignent». Interrogés si les infrastructures
nécessaires existent, nos deux interlocuteurs déclarent en chœur qu’il y a une
annexe d’état civil, une école primaire,
un collège et un lycée flambant neuf.
Même une superette a été prévue par les
pouvoirs publics, avons-nous constaté.
En effet, lors de notre passage, nous
aurons le loisir de constater de visu,
qu’en plus de fourgons de revendeurs de
matelas, de la présence discrète des éléments de la Gendarmerie nationale,
d’autres familles affluaient vendredi
matin au site de Khraïcia. Incontestablement, même les bâtiments destinés aux
gendarmes ont été affectés en dernière
minute à de simples citoyens. Cependant, faute d’interlocuteurs, il est difficile de confirmer ces dires. Des agents de
sécurité portant tuniques affichant
OPGI de Hussein Dey, accompagnés de
chiens pit-bull, auraient bien voulu nous
orienter vers des recasés baignant dans
la béatitude. «Allez au bâtiment 5 où de
nouvelles familles prennent possession
de leurs appartements et vous allez
entendre des youyous de joie», nous
enjoignent-t-ils. C’est chose faite et pendant que nous observons le déballage
des effets et mobiliers des nouveaux
venus, nous aurons dénombré à trois
familles, nous sommes apostrophés par
un père de famille, visiblement pas du
tout gai de nous faire part de ses appréhensions. «Nous sommes une famille de
dix personnes, entassés dans un appartement de type F2», nous dit-il, nous
invitant à prendre des photos, et par
ricochet, consacrer la preuve de ses
déclarations. «J’ai été obligé de refaire la
robinetterie de l’eau courante car celle
placée n’était pas de bonne facture et
s’est détériorée dès la première manipulation», nous dit-il encore. Toutefois
questionné, il confirme que l’eau courante et l’électricité sont disponibles.
Arrivé à la rescousse, l’ainé de ses fils
nous montre le placard de la cage des
escaliers afin que nous puissions constater de nous-mêmes que les compteurs
du gaz de ville n’ont pas encore été placés. Seule la canalisation existe. Dans la
S
Ph : Bouabdellah B.
Les nouveaux locataires de
la nouvelle cité Béni Abdi
de Khraïcia semblaient
apparemment heureux,
hier vendredi, au troisième
jour de leur recasement
dans leurs nouveaux
appartements,
essentiellement des F2 et
des F3.
même cage, et pour l’anecdote, un artisan a placardé une simple feuille
blanche en guise de publicité par le biais
de laquelle il invite les locataires qui
désirent installer un chauffage central à
faire appel à ses services. Auparavant,
nos deux premiers interlocuteurs nous
avaient fait part de leurs interrogations à
propos des chauffe-bains. L’on ne sait
trop vraiment s’ils ont été chapardés,
nous ont-ils affirmé. L’un des agents de
sécurité, bombant le torse et expliquant
que leur mission n’est pas encore termi-
née, nous montre d’autres immeubles
qui n’ont pas encore été affectés. Notre
agent se permet même de tomber à bras
raccourci sur les pères de famille qui
osent faire part de leurs doléances à propos de l’état de leurs nouveaux appartements. En fait, les autorités ont décidé
pour cette énième opération de recaser
les occupants de l’un des bidonvilles de
Douéra (Alger). D’autres campent toujours devant le siège de la municipalité
de cette localité, nous a-t-on confié.
Pour le topo, la cité Béni Abdi de Khraï-
cia a accueilli selon les canaux officiels
quelques 1 206 familles dans le cadre de
l'opération de relogement des habitants
des bidonvilles et des chalets sur une initiative lancée en juin dernier et destinée
à l’éradication des bidonvilles et des
chalets. En plus de Douéra, treize (13)
bidonvilles sont répartis sur les communes de Aïn Benian, Douéra, Mahelma, Zéralda, El-Mohammadia, El-Rahmania et El-Harrach. Six quartiers des
communes de Khraïcia, Birtouta, les
Eucalyptus, Saoula et Souidania
accueilleront les familles relogées, selon
la même source. Lors de notre passage,
les immeubles de la cité Béni Abdi de
Khraïcia étaient, toujours ceints par des
barrières en zinc.
À la joie, somme toute normale, de la
possession d’appartements flambant
neuf, les Algérois plus particulièrement
vont devoir conjuguer leurs nouvelles
conditions d’existence et de s’acclimater
avec un nouvel environnement, pas toujours très accueillant.
Pour la petite histoire, l’un des locataires nous a expliqué doctement qu’il a
décidé à ce que son unique fille, élève de
terminale, termine son cursus dans son
lycée de Douéra. « Je ne tiens pas à perturber la scolarité de mon enfant», a-t-il
opiné. Pour d’autres, ils sont heureux
de pouvoir caser leurs enfants dans des
infrastructures éducatives dont l’ouverture, nous a annoncé l’un des habitants,
est prévue demain dimanche.
Mohamed Djamel
AMÉLIORATION DE LA COUVERTURE SANITAIRE
Priorité à la Capitale
elon le premier responsable du secteur
de la santé, Abdelmalek Boudiaf, Alger représentait une part importante du
volume global de la production de soins de santé. Pour
lui, il était normal de lui
accorder la priorité en matière d'amélioration de la couverture sanitaire.
Il dira, à cet effet, lors d'un
workshop organisé, jeudi, sur
la restructuration des services
de santé dans la wilaya d'Alger, que dans la mesure où
Alger est la vitrine du pays et
représente une part importante du volume global de la
production des soins de
santé, il était normal de lui
accorder cette priorité par la
valorisation des ressources
disponibles parallèlement à la
modernisation des infrastructures existantes et leur consolidation par de nouveaux établissements.
D'après
le
ministre de la Santé, la stratégie qui guide le secteur s'appuie essentiellement sur l'audit qui a touché toutes les
wilayas du pays et a mis en
évidence des points forts,
source de fierté, mais aussi
des points faibles qui sont à
l'origine de l'insatisfaction
connue de tous. Il précisera
que les principaux axes de
cette stratégie concernait
notamment le domaine des
urgences médico-chirurgicales à la lumière de l'opération pilote menée au service
des urgences du CHU Mustapha-Pacha d'Alger par la
société Général Electric, et la
modernisation des infrastructures des établissements de
santé par la réalisation de
nouveaux
établissements
structurants, comme le nou-
S
veau CHU de Staoueli, ou
l'hôpital cardio-pédiatrie de
Mahelma.
Le responsable ajoutera
qu'en matière de prise en
charge spécialisée de certains
domaines
particuliers,
comme le cancer, les AVC,
les urgences de cardiologie et
les grands brûlés, leur mise
en place se fera sur la base de
pôles de référence existants
ou programmés à la réalisation. Il relèvera, par ailleurs,
qu'en dépit de tous les résultats obtenus en matière
d'amélioration des services de
santé de base et la quasi-élimination des maladies transmissibles, prévalente, nul ne
peut disconvenir sur la nécessité d'impulser une véritable
révolution dans l'organisation
des services proposés aux
citoyens.
«Dans l'attente de mesures structurantes
que nous allons entamer,
dans le cadre du décret portant création de la circonscription sanitaire avant de
passer à l'application de la
nouvelle loi que nous espérons voir promulguée courant 2015, nous avons commencé à mettre en œuvre des
mesures urgentes ayant ciblé
notamment la prise en charge
du cancer, les urgences médico-chirurgicales et l'hygiène
hospitalière», dira-t-il. Il a
ajoutera que son secteur avait
mis fin au phénomène de
ruptures cycliques de médicaments, et relancé tous les
chantiers qui étaient à l'arrêt
depuis
de
nombreuses
années.
17 MILLIARDS DE DA
POUR 44 PROJETS
SANITAIRES À ALGER
De son côté, le wali d'Al-
ger, Abdelkader Zoukh, a
indiqué à cette occasion que
la Capitale avait bénéficié de
44 projets sanitaires d'une
valeur de 17 milliards de
dinars au titre du programme
quinquennal
2010-2014,
dont certains ont été réalisés,
d'autres sont en cours de réalisation, et d'autres encore en
cours d'études.
Il s'agit,
entre autres, du projet de réalisation de cinq écoles de formation paramédicale, un
centre de protection de la
santé maternelle et infantile à
Bir-Touta, Aïn Taya et Aïn
Bénian, en sus de 13 autres
projets en cours d'études,
dont 8 polycliniques et un
centre de transfusion.
Le wali d'Alger a souligné
dans ce contexte l'ouverture
prochaine de 5 cliniques
annonçant également le parachèvement des études géotechniques du nouveau CHU
à Staouéli (Ouest d'Alger)
d'une capacité de 700 lits
dans le cadre des grands projets de construction de 10
nouveaux CHU dans les différentes régions du pays. À
noter que la Capitale dispose
actuellement de 4 CHU
d'une capacité de 3 487 lits,
13 établissements hospitaliers, spécialisés, d'une capacité de 2 466 lits, 8 établissements hospitaliers publics
d'une capacité de 1 595 lits,
10 établissements de santé de
proximité et 80 polycliniques.
Elle dispose également de 17
centres de prise en charge de
la toxicomanie, 16 centres de
transfusion, 13 services de
prise en charge des maladies
transpiratoires et de la tuberculose, et 96 unités de dépistage et de suivi en milieu scolaire.
24 CHU À L'HORIZON
2018
Le directeur général de
l'Agence nationale de gestion
des réalisations et d'équipements de santé, Lazhar Bounafa, a en effet annoncé que
l'Algérie sera dotée de 24
centres hospitalo-universitaires (CHU) à l'horizon
2018, contribuant, ainsi, à
améliorer sensiblement la
prise en charge et la qualité
des soins en faveur des
patients dans notre pays.
L'intervenant a révélé le lancement des travaux de réalisation de 5 CHU dans les
wilayas de Tizi Ouzou, Ouargla, Constantine, Tlemcen et
Alger, précisant que ces projets avaient été confiés à des
entreprises étrangères et que
la durée de réalisation est
fixée à 3 ans.
S'agissant des 14 CHU
déjà existant à l'échelle nationale, Bounafa a assuré que
certains d'entre eux seront
rénovés et restructurés, alors
que d'autres seront démolis,
car ne répondant plus aux
attentes des citoyens, notamment ceux réalisés avec du
préfabriqué.
«Ces CHU (entre les nouveaux et rénovés) répondront aux attentes du citoyen
en terme de soin et seront
conformes aux standards
internationaux», a-t-il soutenu, ajoutant que le nombre
des centre anti-cancer (CAC)
passera de 13 CAC à 29, à
l'horizon 2018.
Il a précisé que ces projets
de santé entraient dans le
cadre de la stratégie de l'État
d'offrir des soins meilleurs et
équitables
à
tous
les
citoyens.
Ania N. C.
ACTUALITÉ
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
FAST-FOODS
SURPOIDS
L'industrie qui roule aux AVC
et cancers !
Environ 17 %
des enfants
souffrent
d'obésité
La propagation du phénomène
de la restauration rapide,
communément appelée fast-food,
dans la société algérienne a
"considérablement" contribué à la
hausse du nombre de malades
chroniques, selon des spécialistes
en médecine.
cet égard, le chef de service cardiologie au Centre hospitalo-universitaire
(CHU),
Nafissa
Hamoud (Ex-Parnet), le professeur Djamaleddine Nibouche a mis en garde
contre le changement de l'hygiène de vie
dans notre société et la multiplication
des fast-foods, qui ont "considérablement" contribué à la hausse du nombre
de malades chroniques. Le spécialiste a
regretté l'abandon du régime alimentaire sain dans notre société, soulignant
que les Algériens sont aujourd'hui en
train de subir les conséquences de l'amélioration du niveau de vie et de la surconsommation des glucides, des
viandes, des matières grasses et des boissons gazeuses, au même titre que les
pays développés, sinon plus.
La surconsommation de repas riches
en matières grasses est devenue un phénomène social, dû notamment à la propagation des fast-foods, a estimé le professeur Nibouche, qui a tiré la sonnette
d'alarme autour de la surconsommation
de "chawarma et de grillades", qui provoquent souvent des problèmes cardiaques et des cancers. Le spécialiste a
appelé, à cet effet, les autorités locales à
limiter l'ouverture de fast-foods près des
établissements éducatifs, qui favorise
l'apparition précoce chez les jeunes des
maladies du coeur, du diabète et de l'hy-
Près de 5 000 cas
enregistrés
annuellement
en Algérie
nviron 5 000 cas d'intoxications
alimentaires sont enregistrés
annuellement à l'échelle nationale, a
indiqué, jeudi à Alger, le président
de la Fondation nationale pour la
Promotion de la santé et le Développement de la Recherche
(FOREM), Pr Mustapha Khiati.
"Le nombre d'intoxications alimentaires est inquiétant et est estimé à
5 000 cas par an. Ce chiffre ne
concerne que les patients qui se
sont présentés dans un service hospitalier", a précisé le Pr Khiati à
l'occasion de la Journée mondiale de
l'alimentation, citant une enquête
sur ce sujet. Il a expliqué que les
principales causes des intoxications
résidaient dans le manque d'hygiène
des lieux de restauration, le non respect de la chaîne de froid, l'utilisation de produits périmés et la réutilisation excessive des huiles de cuisson. Il a suggéré à ce propos de
contrôler les restaurants régulièrement, d'appliquer de fortes sanctions en cas du non respect des
règles d'hygiène, de respecter les
dates de péremption des aliments et
de vérifier l'état de conservation des
produits alimentaires. Pour ce faire,
le président de la FOREM a recommandé la création d'un service de
prévention dans toutes les communes chargé de la communication
et la sensibilisation aux questions de
santé publique.
E
nviron 17 % des enfants souffrent d'obésité dont 5% d'entre
eux présentent une obésité sévère, a
indiqué, jeudi à Alger, le pédiatre à
l'Etablissement public hospitalier
(EPH) d'El Harrach, Dr Tahar Sahraoui. "L'obésité est de plus en plus
fréquente chez les enfants car pas
moins de 17 % d'entre eux souffrent
d'excès pondéral dont 5 % présentent
une forme sévère d'obésité", a précisé
le Dr Sahraoui, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation. L'enquête nationale, réalisée par des
médecins de l'EPH d'El Harrach, a
concerné plusieurs établissements
scolaires sur le territoire national, a
rapporté le Dr Sahraoui, notant que
les enfants questionnés sont âgés
entre12 à 16 ans. L'augmentation
"importante" du taux d'obésité en
Algérie est due, selon le Dr Sahraoui,
à une consommation excessive d'aliments sucrés, gras, salés et hyperproteinés.
Le manque d'exercice physique et
de pratique d'activité sportive est aussi
impliqué dans la hausse de l'obésité
chez les enfants, a ajouté le spécialiste. Pour remédier à cet état des lieux,
le praticien a préconisé la création de
cantines scolaires dans les établissements éducatifs pour éviter que les
enfants s'alimentent dans "les Fast
Foods et les gargotes". Les menus
proposés aux écoliers, collégiens et
lycéens doivent également être équilibrés, d'après le même intervenant, qui
suggère d'intégrer dans chaque repas
une portion de fibre, de sucre lent, de
lipide, de protéine et un produit lacté.
Au sujet des contrôles alimentaires,
le président de la Fondation nationale
pour la Promotion de la santé et le
Développement de la Recherche
(FOREM), Pr Mustapha Khiati, a
insisté sur l'importance des contrôles
alimentaires.
Il a rappelé dans ce sens que le taux
de sucre dans les sodas en Algérie
dépassent les 16 gr par litre, soulignant que l'Union européenne et les
Etats-Unis ont réduit la quantité à 6
gr par litre. Le président de la
FOREM a aussi préconisé de réduire
la quantité de graisse dans les fromages et d'opter préférentiellement
pour les produits allégés en glucides et
lipides.
E
Phs : DR
A
INTOXICATION ALIMENTAIRE
5
pertension artérielle, outre le surpoids.
Si ce type de restauration rapide a vu le
jour dans les pays développés, il y a lieu
de souligner qu'elle s'est répandue, de
façon rapide et anarchique, dans toutes
les villes algériennes, sous différent
formes (hamburgers, sandwich, pizzas et
chawarma). Cette activité commerciale
connaît un grand engouement chez les
jeunes commerçants, car n'étant pas
coûteuse et ne nécessitant pas
d'énormes moyens matériels et
humains, outre les gains qu'elle génère,
en raison de la grande affluence des
citoyens sur ce type de restauration. Le
docteur Djawad Fasla, médecin privé
spécialiste en diabétologie-endocrinologie à Oran, a pour sa part, insisté sur la
nécessité de former des nutritionnistes
pour assurer un bon suivi des malades et
sensibiliser les citoyens aux dangers
d'une alimentation "déséquilibrée et
inadaptée", affirmant que les médecins
avaient tendance à focaliser sur le traitement médicamenteux, négligeant le
suivi nutritionnel des patients, en raison
notamment du manque de nutritionnistes. L'origine du sandwich, cet encas
à base de tranches de pain et de viande
grillée, remonte au Lord britannique
Sandwich, qui a vécu au 18eme siècle.
Les faits historiques précisent que le
Lord était un passionné de jeux au point
de s'oublier et de sauter les repas. Alors,
son cuisinier personnel lui a confectionné un petit encas, en plaçant une
tranche de viande grillée au milieu de
deux tranches de pain.Cette invention
culinaire s'est répandue ensuite à travers
le Royaume Uni, sous le nom du Lord,
sandwich. Le sandwich est devenu une
habitude culinaire transfrontalière, promue par des spots publicitaires diffusés
en boucle sur les chaînes satellitaires
mondiales, qui encouragent ainsi une
alimentation grasse, sucrée et pauvre en
protéines et en vitamines, préparée dans
les conditions d'hygiène les plus rudimentaires, ce qui constitue une véritable
bombe à retardement pour la santé
publique. Le tiers de la population algérienne souffre d'obésité et son quart est
atteint d'hypertension artérielle, a indiqué la présidente de la Société algérienne de diabétologie (SAD), Zakia
Arbouche, également chef de service de
diabétologie au CHU de Tizi-Ouzou, en
se reférant à plusieurs enquêtes nationales. À cet effet, elle a appelé à la
nécessité de renforcer la prévention en
vue de réduire la surconsommation du
sucre et du sel et des sandwichs, riches
en matières grasses, tout en incluant
l'éducation sanitaire dans le système
éducatif, afin de protéger les futures
générations contre les r isques des maladies chroniques et de leurs complications.
VIANDES ROUGES AVARIÉES
Un danger souligné à Souk Ahras
e caractère "très dangereux" de la consommation de viandes
devenues impropres à la
consommation en raison du
manque d’hygiène et du non
respect de la chaîne de froid a
été mis en exergue jeudi à
Souk Ahras.
Le chef du service de protection du consommateur et
de lutte contre la fraude à la
direction du commerce,
Hafid Khadraoui, a rappelé,
dans ce contexte, qu'en août
dernier, 50 personnes avaient
été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir
consommé des merguez avariées. Il a également révélé,
s'agissant de ce produit très
prisé, que 24 échantillons de
merguez sur les 29 analysés
ces 6 derniers mois à Souk
L
Ahras,
ont
été
jugés
impropres à la consommation. Khadraoui a ajouté, au
cours d’une journée d'étude
sur le commerce des viandes,
que sept (7) parmi les échantillons prélevés contenaient
des bactéries pathogènes en
raison, principalement, du
non respect de la chaîne de
froid. Des fermetures et des
poursuites judiciaires ont été
décidées contre les 24 boucheries mises en cause, a souligné Khadraoui au cours de
cette rencontre qui a réuni 30
bouchers, des vétérinaires et
des membres de la chambre
du commerce et de l'industrie
CCI-Medjerda. L'intervenant a également rappelé, lors
de cette journée d'étude organisée au siège de la direction
du commerce, les dispositions
contenues dans le décret exécutif n° 53-91 du 23 février
1991, relatif aux conditions
d'hygiène lors du processus
de mise à la consommation
des denrées alimentaires, que
les opérateurs de la filière des
viandes rouge et blanche sont
"tenus de respecter".
6
Vendredi 17- Samedi 18 octobre 2014
PUBLICITÉ
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
7
RÉGIONAL
MILA
Un mort dans un accident sur l'autoroute Est-Ouest
e dénommée B.A, âgé de 50 ans, a trouvé la mort dans un accident survenu, jeudi matin, sur le tronçon autoroutier Est-Ouest, à proximité de la station Milev
relevant de la commune de Chelghoum-Laïd, au sud de Mila. Le drame s'est produit lorsqu’une camionnette de marque DFM est entrée en collision avec un
camion de marque Isuzu, au niveau de la borne kilométrique 143. Bilan : décès sur le coup d'un homme et endommagement total du véhicule utilitaire et partiel du camion. Les éléments de la Protection civile de l'unité secondaire de Chelghoum-Laïd , soutenus par ceux de l'unité sectorielle se sont dépêchés sur le lieu du
drame pour évacuer la dépouille mortelle vers l'EPH de la même localité ainsi que les blessés après leur avoir prodigués les premiers soins. Il est à souligner que pas
moins de 61 personnes ont trouvé la mort dans les 579 accidents de la circulation survenu sur l'ensemble du réseau routier de la wilaya de Mila, selon les chiffres avancés par le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de Mila, lors du point de presse organisé par ce corps constitué.
A.Ferkhi
L
GHARDAÏA
BOUMERDÈS
16 personnes
interpellées après
les échauffourées
de Berriane
APICULTURE
Ph : DR
La baisse de la production
du miel fait flamber les prix
S
eize personnes ayant participé aux
échauffourées qu'a connues, en début
de semaine, la région de Berriane, ont été
interpellées par les forces de sécurité, a
appris l'APS ce mercredi auprès de la cour
de Ghardaïa. Elles ont été présentées mercredi devant le juge du tribunal correctionnel de la même ville pour "attroupement,
outrage et violence contre les agents de
l'ordre public", a-t-on signalé. Les mis en
cause ont été arrêtés en flagrant délit sur la
voie publique, lançant des pierres et autres
projectiles, a précisé la source. Ces interpellations effectuées par les forces de sécurité
et le renfort déployé par les éléments de la
Gendarmerie nationale ont permis à la
région de retrouver son calme, a-t-on
constaté mercredi. Des échauffourées ont
éclaté, dimanche, entre des groupes de
jeunes et les forces de maintien de l'ordre
dans la localité de Berriane (45 km au nord
de Ghardaïa) et se sont poursuivies jusqu'à
mardi. Ces heurts entre jeunes et forces de
l'ordre ont été émaillés d'actes de vandalisme, de dégradation du mobilier urbain, et
de saccage et incendie de locaux commerciaux et à usage d'habitation, a-t-on constaté sur place. Deux jeunes âgés d'une vingtaine d'années ont été mortellement blessés
et une dizaine d'agents de police et de la
Protection civile ont été blessés, lors des
échauffourées de Berriane, selon une source
médicale de l'hôpital de Ghardaïa. Le calme
est revenu dans la soirée de lundi à mardi et
aucun acte de violence n'a été signalé
depuis, à la faveur d'un déploiement des
unités de la Gendarmerie nationale qui ont
été mobilisées pour faire cesser les heurts,
sécuriser les habitants et les usagers de la
RN-1, traversant la ville de Berriane.
MOSTAGANEM
La production mellifère dans la wilaya de Boumerdès a enregistré
une baisse sensible cette saison, chutant de 190 tonnes en 2013 à
160 tonnes en 2014, et engendrant ainsi une flambée des prix de
ce produit.
Suite en page 8
TLEMCEN
Saisie d'une tonne de cuivre
ne tonne de cuivre a été saisie
dans la wilaya de Tlemcen, a
indiqué, mercredi, la direction
régionale des Douanes à Tlemcen. Un
véhicule chargé de déchets de cuivre
destinés à la contrebande vers le Maroc
a été appréhendé lors d'une souricière
tendue par la brigade mobile des
U
douanes de Tlemcen sur le tronçon
routier reliant les localités de Meftahia
et Ouled Riah, dans la daïra de Remchi,
a-t-on indiqué auprès du service d'information de cette institution. Par
ailleurs, la brigade du poste de surveillance de Honaine a saisi, au niveau
du carrefour entre Remchi et Nemam-
cha, 204 kilos de pâtes à fumer (pour
narguilé) à bord d'un véhicule, selon la
même source. La valeur des produits et
des véhicules saisis est estimée à plus de
1,3 million DA, alors que l'amende
douanière s'élève à 16,7 millions DA, at-on indiqué.
Deux morts et un blessé
dans un accident
de la circulation
eux personnes, membres d'une
même famille, ont trouvé la mort et
une autre a été grièvement blessée, dans un
accident de la circulation survenu jeudi
dans la commune de Oued El Kheir (Mostaganem).L'accident s'est produit au
niveau du chemin de wilaya (CW) 13 à
l'entrée de la commune de Oued El Kheir,
suite à une collision entre un véhicule et un
camion qui transportait les deux personnes
(un père et son fils âgés de 71 et 40 ans)
qui sont mortes sur place. Les agents de la
Protection civile ont transporté les corps
des deux victimes la morgue de l'hôpital de
Sidi Ali et le blessé qui se trouvait à bord
du véhicule léger, vers les urgences du
même établissement.Une enquête a été
ouverte pour déterminer les causes exactes
de l'accident.
D
8
RÉGIONS
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
TLEMCEN
BOUMERDÈS
Suite de la page 7
…"La moyenne de rendement par ruche est estimée,
cette année, à 3,7 kg contre 5
kg pour la campagne apicole
précédente", ont indiqué des
professionnels du secteur, en
marge du premier Salon du
miel et des produits de la
ruche.
Les conditions climatiques
défavorables à la floraison, les
maladies affectant les ruches
non traitées et les incendies,
ont été cités, entre autres,
comme étant les causes à
l’origine de la régression de la
production mellifère, et ce en
dépit des subventions accordées aux apiculteurs sur le
Fonds national d’investissement et du développement
agricole (FNDIA).
Les prix du kg de miel
varient dans une fourchette
de 3 000 à 6 000 Da selon le
type du miel, a-t-on constaté
au niveau des stands d’exposition.
L’élevage apicole dans la
wilaya de Boumerdes est
concentré particulièrement
dans les piémonts des Issers,
Dellys, Baghlia, Sidi Daoud
MAGHNIA
Des femmes
rurales exposent
leurs produits
et Naciria, régions peuplées
d’eucalyptus, d’agrumes et
autres espèces forestières
fournissant les ressources floristiques nécessaires au butinage des abeilles. La wilaya
de
Boumerdes
dispose
actuellement de 90 000
ruches détenues par 2 200
apiculteurs, avec une partie
destinée pour la production
du miel et une autre pour la
production des essaims et
autres produits de la ruche
(cire, pollen, gelée royale.)
Quelque 25 exposants, issus
de 11 wilayas, ont pris part à
cette manifestation placée
sous le signe : l’agriculture
familiale : alimentation et
protection de la Planète. Elle
a été visitée au premier jour,
par des écoliers et se poursuivra jusqu’au 22 octobre courant, en vue de contribuer à
une meilleure connaissance
de l’activité apicole.
DÉCHÊTS HOSPITALIERS
Une véritable menace pour la santé publique
es divers déchets hospitaliers
(médicaments, seringues, pansements) déversés en pleine nature
constituent une véritable menace pour
la santé des citoyens dans la wilaya de
Boumerdes, a-t-on indiqué mercredi
lors d'une session ordinaire de l’Assem-
L
blée populaire de wilaya (APW). "La
situation est critique et appelle à des
solutions urgentes pour prémunir la
santé du citoyen contre le danger que
font peser ces rejets anarchiques sur la
santé du citoyen", a alerté, dans son rapport à l’endroit des concernés, la com-
MÉDIAS
Naissance du Forum des journalistes
et professionnels de l'information et
de la communication
n Forum des journalistes, correspondants et professionnels de l'information
et de la communication a été créé jeudi dans la wilaya de Boumerdes, au
cours d'une assemblée générale constitutive. L'assemblée générale qui a été clôturée par l'élection du bureau et du président du Forum, a enregistré la participation de plus d'une trentaine de journalistes, correspondants et professionnels
de l'information, qui ont ouvert "un débat franc sur différentes préoccupations
liées à leur profession, ainsi que sur les perspectives de son développement et promotion à l'échelle locale". "Ce forum vise la création d'un espace libre réunissant
tous les professionnels de la presse pour un échange d'idées, l'expression de leurs
préoccupations et la proposition de solutions adéquates quant à leur prise en
charge", a indiqué Lahcene Abachi, président élu de cette structure. "Ce nouvel
espace d'expression à Boumerdès a, aussi, pour objectif d'assurer aux concernés
des programmes de formation continue, tout en participant à la facilitation de
l'exercice de la profession et au développement des relations de travail avec les
autorités locales, tout en aidant à la relance de l'esprit de solidarité entre les
membres de la corporation", a-t-il ajouté.
U
mission de la santé, de l’hygiène et de la
protection de l’environnement de
l’APW.
Selon le document, ces déchets émaneraient de trois hôpitaux et quatre
structures publiques de santé de proximité, ainsi que des cliniques privées et
salles de soins essaimant le territoire de
la wilaya, qui produit une moyenne de
500 kilos de déchets hospitaliers/jour,
selon Ait Ahmed Fazia, rapporteur de la
commission de l’APW.
Le volume de ces déchets est estimé
par les services de l’environnement à
185 tonnes/an, sans compter les rejets
sécrétés par les structures privées de
santé dont certaines sont équipées d’incinérateurs défectueux occasionnant un
rejet de substances nocives dans l’air.
D’autres préfèrent carrément se débarrasser de leurs déchets en les jetant en
pleine nature et à l’état brut, sans se
soucier des répercussions sur la santé du
citoyen, a déploré Ait Ahmed.
Pour remédier à cette situation préjudiciable à la santé des citoyens, l’APW a
recommandé, entre autres, de doter les
établissements de santé d’appareils de
pulvérisation et de stérilisation des
déchets hospitaliers, ainsi que la réalisation d’un centre spécialisé dans le traitement de ce type de déchets.
SIDI BEL ABBÈS
AQUAPÊCHE
Mise en service en janvier prochain de l’écloserie
L’écloserie régionale de
Sidi Bel-Abbès sera opérationnelle à partir de janvier
prochain, a-t-on appris mercredi du directeur de wilaya
de la pêche et des ressources
halieutiques.
Cette écloserie, implantée
dans la daïra de Tabia, entrera en production l’année prochaine pour une capacité de
15 millions d’alevins/an, a
souligné Fatmi Hamou lors
d'un colloque régional sur "le
plan de développement de la
pêche et de l’aquaculture
"Aquapêche 2020", organisé
par la bibliothèque de wilaya
a journée mondiale de la femme
rurale a été célébrée, mercredi dans
la localité de Mzaida (Maghnia), par
une exposition de produits de femmes
des zones rurales de M’sirda, Remchi et
Maghnia (Tlemcen). Organisée par des
femmes rurales à l'initiative de la commune de Maghnia et la direction des
services de l'agriculture, l'exposition
met en exergue des plats culinaires traditionnels à l’instar de berkoukes et rfiss
qui font la réputation du monde rural,
des habits féminins, des ustensiles en
argile de la région de Bider et des fruits
et légumes, au grand bonheur des visiteurs et des participantes. Interrogées
par l’APS, Hadj Ali Samira et Hadj Ali
Fatna dont la ferme a abrité cette exposition ont souligné l’importance du rôle
que joue la femme rurale dans l’économie de la région et du pays. Samira,
Fatna, Amina et autres femmes rurales
souhaitent davantage de soutien de la
part des responsables concernés afin
qu’elles puissent relever le défi et contribuer efficacement à l’économie nationale. "Nous demandons un peu d’égard et
de soutien et nous montrerons de quoi
nous sommes capables", ont-elles affirmé. Pour sa part, la chargée de la femme
rurale à la direction des services agricoles (DSA) a indiqué que les femmes
agricultrices peuvent prétendre à différents programmes de soutien engagés
par l’État au même titre que les fellahs
hommes. Les femmes rurales présentes
se sont déclarées animées d'une ferme
volonté de poursuivre leurs efforts et de
prouver, à la veille de la célébration du
soixantenaire du déclenchement de la
Guerre de libération nationale, qu'elles
représentent la digne relève de la génération ayant combattu pour l’indépendance du pays.
L
de Sidi Bel Abbès. Cette
écloserie, amenée à couvrir
les besoins de 24 wilayas
dans l’ouest et le sud-ouest
du pays, a bénéficié d’une
enveloppe financière de
l’ordre de 90 millions DA
pour son extension. Trois
espèces de poissons d'eau
douce seront produites dont
la carpe argentée et le tilapia,
espèces qui s’adaptent au climat de la région, se reproduisent rapidement et leurs alevins ne coûtent pas cher, a
précisé le même responsable.
Abordant les projets aquacoles dans la wilaya, le même
responsable a indiqué que
cinq investisseurs devront
réaliser un projet dans la
daïra de Marhoum, nonobstant d’autres projets de commercialisation de produits de
la pêche continentale. Cette
rencontre, à laquelle a assisté
Nait
Djoudi, conseiller
auprès du ministère de la
Pêche et des Ressources
halieutiques, a vu la participation de promoteurs en
aquaculture et directeurs de
la pêche des wilayas de
Saida, Naâma et Sidi BelAbbès. Les participants ont
insisté notamment sur l’acti-
vation de la convention sur
l'investissement entre le
ministère de la Pêche et des
Ressources halieutiques et la
Banque d’agriculture et de
développement
rural
(BADR), sur l’accompagnement des projets d’investissement, la création de marchés
de produits halieutiques, d'un
marché de gros aux normes
universelles à Sidi Bel-Abbès.
Ils ont également axé sur
l'importance de la réalisation
d’une ferme pilote pour les
travaux de recherche scientifique, la formation et la vulgarisation.
ILLIZI
CADRE DE VIE
70 millions DA
pour
la réhabilitation
des voies urbaines
ne enveloppe de l’ordre de 70 millions dinars a été consacrée à la
réhabilitation des voies urbaines de la
ville d’Illizi, ont indiqué des responsables de la daïra du chef-lieu. Inscrite
dans le cadre du plan communal de
développement 2014, cette opération
ciblera dans une première phase une
distance de 4 km de ce réseau, dont les
travaux ont été confiés à la société algérienne des travaux routiers de Sidi
Moussa, a indiqué le chef de daïra d’Illizi, Moussa L’Oufi. Une opération similaire a été également retenue pour la
capitale du Tassili N'ajjer au titre des
futurs programmes de développement ,
pour l’achèvement total des travaux de
réhabilitation des voies à travers tous les
quartiers de la commune du chef-lieu,
a-t-il précisé. Cette action vise la remise
en état du réseau de routes urbaines
dégradées suite à une série de travaux
divers, dont la rénovation du réseau
d’assainissement, a-t-on signalé.
L'opération qui a pour objectif aussi
l’amélioration urbaine, permettra de
donner un nouveau aspect esthétique
pour la ville, la fluidité de la circulation,
et l’élimination des points noirs relevés
sur le même réseau, a fait savoir le
même responsable.
U
RÉGIONS
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
AÏN TÉMOUCHENT
SKIKDA
HOPITAL DR BENZERDJEB
La prise en charge des patients
en débat
L’établissement
hospitalier (EH)
Docteur
Benzerdjeb, d’Ain
Temouchent, a
abrité, ce jeudi 16
octobre 2014, les
7e journées
nationales
paramédicales
(JNP).
ans son allocution
qu’il a prononcée
devant un parterre
de praticiens spécialistes,
généralistes et paramédicaux
venus des établissements
hospitaliers de l’ensemble
des wilayas, l’un des
membres du comité organisationnel a rappelé à l’assistance « que l’objectif principal de la rencontre est de
sensibiliser le personnel
paramédical et de lui permettre d’être au diapason
des dernières techniques de
manipulation et de connaissances. » En outre, dira-t-il,
les participants auront à
échanger des idées et des
expériences vécues dans différents domaines relevant de
la pratique et de l’exercice
courant des paramédicaux et
les risques qu’ils pourront
encourir pendant le travail.
À vrai dire les thèmes présentés sont d’un grand
niveau scientifique et d’un
apport de connaissances
assez conséquent sur le plan
de prise en charge des
malades, de l’orientation, du
suivi et du contrôle. Ainsi
l’évaluation des pratiques
professionnelles du service
de chirurgie infantile, un
thème présenté par le docteur Benmansour, a été un
guide pour les paramédicaux
qui ont accordé une importance particulière à ce sujet
d’actualité. Son homologue,
Boukhatem, avait abordé la
thématique liée à l’évaluation des protocoles de soin
du service de réanimation.
Ce formateur a présenté
l’expérience qu’il faite à
l’EH Docteur Benzerdjeb. À
vrai dire comme ça a été rapporté par des intervenants,
ce service a une certaine particularité car il s’agit de
moments cruciaux dans la
phase de prise en charge
d’un patient. Des participants étaient très intéressés
des points développés. L’indicateur simplifié de la charge en soins spécifiques à la
réanimation, les risques et
maîtrise des infections nosocomiales en réanimation, les
infections liées veineux centraux aux cathéters en réanimation, les décisions de
limitation des traitements en
réanimation et les points de
vue à partager avec les pro-
9
Ph :DR
D
fessionnels assurant les soins
de l’enfant avant et après la
réanimation constituaient en
somme des points cardinaux
qui ont suscité intérêt et
grand débat de la part de
l’assistance. Par ailleurs, le
thème portant « dossier de
soin : réalités et perspectives
» qu’a présenté Idriss Khod-
ja de l’EPH-Saida, a mis en
exergue les questions liées à
la traçabilité dans le domaine de l’évolution des prises
en charge des patients, leurs
besoins ainsi qu’en matière
de certification des établissements de santé (on est encore loin), les pratiques des
professionnels
paramédi-
caux, leurs formations et
aspirations futures. Aussi le
dossier de soin est un outil
de travail (qu’il soit en
papier ou en informatique)
qui permet d’organiser les
soins et leur continuité afin
de prodiguer des soins adaptés aux patients et de coordonner les actions entre les
différents
professionnels.
Considéré comme un élément fondamental et constitutif, le dossier de soins du
patient comporte les informations propres aux prises
en charge des paramédicaux
et complète et enrichit les
informations continues dans
le dossier médical. Il contribue aussi à la prise en charge
paramédicale, médicale et
sociale des patients. Les
objectifs du dossier de soins
sont nombreux, estime l’orateur qui s’est intéressé à la
transcription de tous les éléments relatifs au rôle propre
de l’infirmier en mesure de
suivre, de coordonner, de
contrôler et d’apprécier
l’état de santé du patient.
Des ateliers de la première
journée devaient faire ressortir des recommandations qui
serviront comme une feuille
de route et un guide pour
tous les paramédicaux.
Boualem Belhadri
M’SILA
TRADITIONS
Le burnous oubar, une «marque
déposée» du Hodna
e
burnous
‘‘oubar’’, soigneusement
tissé avec du poil de
dromadaire dans les
régions steppiques du
pays, notamment à
M’Sila, est devenu
une ‘‘marque déposée’’ dans le Hodna
où le simple fait d’en
offrir un constitue une
marque de haute estime.
Ce manteau bien
du cru, sans manches,
quelquefois
doté
d’une capuche pointue, est resté longtemps confiné dans
les campagnes et les
villages de l’Algérie
profonde. Il a fini,
aujourd’hui, par devenir un vêtement de
luxe porté même par
de grandes personnalités étrangères à l’occasion de cérémonies
religieuses ou officielles. Taillée pour
l’hiver, cette longue
cape en poil de dromadaire est tissée puis
cousue avec beaucoup
de savoir-faire par des
artisans qui ont pris le
risque de s’y investir,
conscients,
sans
L
doute, du confort
qu’elle procure et de
cette douce sensation
de chaleur et de bienêtre qu’elle apporte
lors des longues journées d’hiver. Un
risque payant dès lors
que
le
burnous
‘‘oubar’’ a connu une
résurrection à grande
échelle, à la grande
joie des artisans soucieux de préserver ce
vêtement traditionnel
dont la confection est
essentiellement fondée sur le (bon) choix
de la matière première, à savoir la qualité
du poil de dromadaire
qui doit, dit-on, provenir de la peau d’une
bête jeune qui n’aura
pas ‘‘roulé sa bosse’’
bien
longtemps.
L’origine de cet habit
traditionnel remonte,
selon des artisans, aux
nomades
Berbères
d'Afrique du Nord
qu’Ibn-Khaldoun
appelait ‘‘As’hab El
Baranis’’ (les gens du
burnous).
Les producteurs de
cette seyante sape de
couleur ‘‘blanc cassé’’
ou brune soutiennent
qu’il est toujours préférable d’utiliser les
poils de chamelons,
doux et souples quitte
à verser une différence allant jusqu’à 2 000
dinars par kilogramme.
La confection d’un
burnous passe par
plusieurs étapes à
commencer par la
tonte de la peau et le
nettoyage des poils de
chameaux. C’est alors
que débute le filage
après l’entrée en
action du ‘‘Kardeche’’
(peigne
métallique à carder),
puis le tissage suivi
d’une couture à la
main, détaillent des
femmes expérimentées en la matière.
Pour réduire la période de fabrication du
burnous qui dure plusieurs
mois,
les
femmes ont recours à
une sorte de Touiza
qui leur permet de se
regrouper et de travailler ensemble dans
une convivialité qui
fait oublier le caractère ardu de l’ouvrage.
Cela permet, assuret-on, de fabriquer
plusieurs burnous en
un temps record. Il
faut savoir que le burnous tissé manuellement demeure incontestablement
le
meilleur et, forcément, le plus cher.
Plus cher, en tout cas,
que celui que l’on
confectionne de façon
industrielle.
Pour
s’offrir un burnous
authentique,
fait
main, il ne faut pas
hésiter à mettre la
main à la poche. Il
faut parfois débourser
jusqu’à
80
000
dinars, voire 150 000
dinars pour le ‘‘top
du top’’. Des prix qui,
pourtant, ne semblent
pas de nature à faire
reculer les jeunes de
la wilaya de M’sila, de
plus en plus nombreux à s’emmitoufler
confortablement dans
un burnous lorsque
survient l’hiver. Ils
seront
sûrement
nombreux, mardi, au
salon national du burnous qu’abritera la
ville de Boussaâda,
histoire, peut-être, de
faire une bonne affaire.
Un grand
nombre
de diabétiques
au Village
de la santé
e Village de la santé,
conçu notamment pour
les diabétiques, a attiré un
grand nombre de malades
atteints de cette maladie
chronique, aussitôt après
l'ouverture, jeudi après-midi
de cette structure située au
centre de la ville de
Skikda.Le Village, parrainé
par le ministère de la Santé,
de la Population et de la
Réforme hospitalière, compte 15 tentes réservées aux
différentes spécialités médicales, formant un établissement hospitalier ouvert aux
diabétiques, mais également
aux patients atteints d'autres
pathologies. La direction
locale de la santé a mobilisé
50 médecins pour la réussite
de cette initiative prévue
pour dix jours, et qui donnera lieu à diverses prestations
médicales, ont indiqué les
organisateurs. Cette structure temporaire, qui ouvrira
ses portes tous les jours de 8
h à 17 h 30, verra des médecins veiller au dépistage précoce du diabète, et donner
les conseils nécessaires pour
prévenir ou traiter cette
maladie. Les patients, visiblement séduits par cette initiative ont été unanimes à
souhaiter que ce Village
puisse être ouvert durant
toute l'année.
L
BORDJ BOU ARRÉRIDJ
Lancement de
la téléphonie
4G sans fil en
mode fixe
a téléphonie de quatrième génération (4G
LTE) sans fil en mode fixe
a été lancée, jeudi, dans
trois communes de la
wilaya de Bordj Bou Arreridj. Cette nouvelle technologie permettant de
naviguer sur le net en haut
débit, à partir d'un téléphone sans fil en mode
fixe, a été lancée par
l'opérateur
historique
Algérie Télécom dans les
communes de Bordj Bou
Arreridj, Ras El Oued et
Aïn Taghrout où les usagers particuliers (et non
plus seulement les abonnés disposant d'un registre
de commerce) peuvent
désormais bénéficier de ce
service. Le prix du service, qui ne nécessite qu’un
modem et une carte
mémoire,
est
3
500
dinars, ont précisé des
représentants
d’Algérie
Télécom, soulignant que
la 4G LTE sans fil en
mode fixe, à haut débit,
permet de couvrir les villages et les localités enclavées.
L
10
Vendredi 17- Samedi 18 octobre 2014
PUBLICITÉ
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
11
SP RTIF
CAN-2015
Un tirage au sort pour éventuellement désigner le suppléant du Maroc
a Confédération africaine de football (CAF), qui a officiellement demandé à plusieurs pays s'ils étaient en mesure d'organiser au pied levé la Coupe d'Afrique
des nations 2015 si le Maroc se désistait, pourrait recourir à un tirage au sort au cas de deux ou plusieurs réponses positives, selon la lettre adressée par le secrétaire générale de la CAF aux pays concernés. Le Maroc, qui devait abriter la prochaine CAN, avait demandé le 10 octobre le report de ce rendez-vous en raison
de la propagation d'Ebola. La CAF avait répondu le lendemain qu'elle maintenait, en l'état, les dates de la compétition (17 janvier - 8 février), mais sans préciser si la
plus importante compétition sportive du continent serait maintenue au Maroc.
L
L 1 MOBILIS (7E JOURNÉE)
AS SAINT-ETIENNE
Bounedjah
dans le viseur
Pincée de Crabes pour le CSC ?
Suite en page 12
Phs : DR
START
Samedi 18 octobre
Bechar : JS Saoura - USM El Harrach 15h00
Béjaïa : MO Béjaïa - CS Constantine 18h00
Bologhine : USM Alger - MC Oran 19h00
El Eulma : MC El Eulma - JS Kabylie 19h00
Bel Abbes : USM Bel Abbès - MC Alger 18h00
Chlef : ASO Chlef - RC Arbaâ 16h00
NIGERIA
Stephen Keshi limogé
e sélectionneur de l'équipe nigériane de football, Stephen Keshi, a été
limogé jeudi malgré la victoire de
son équipe la veille contre le Soudan (3-1),
en match de qualification pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations au Maroc
(CAN-2015). "Keshi et son staff d'entraîneurs sont de vrais héros nationaux, car
ayant mené le Nigeria vers des résultats
remarquables pendant ces trois dernières
L
international
a l g é r i e n
Baghdad
Bounedjah,
pourrait quitter son club
actuel, l'Etoile
Sportive du
Sahel (Tunisie),
pour
rejoindre l'AS
Saint-Etienne, en Ligue 1
française de football dès cet
hiver, contre une indemnité
de transfert estimée à 2 millions d'euros, indique jeudi le
site spécialisé footmercato.
Meilleur buteur du championnat tunisien l'an dernier
avec 14 buts en 26 matchs,
l'ancien baroudeur de l'USM
El Harrach est resté sur sa
lancée en ce début de saison,
atteignant désormais la barre
des 20 buts en seulement 30
matchs.
Des statistiques
impressionnantes qui n'ont
pas laissé les recruteurs indifférents, puisque l'ASSE ne
serait pas le seul club à se
bousculer au portillon pour
l'engager.
L'international
algérien susciterait, en effet,
l'intérêt de plusieurs autres
clubs, non seulement en
France, mais aussi en Allemagne, où certaines formations de la Bundesliga
seraient également intéressées par ses services. Mais
pour l'heure, la meilleure
piste serait l'AS Saint-Etienne, et l'actuel employeur de
Bounedjah ne serait pas
contre l'idée d'y transférer
son joueur, pour peu que le
montant de l'indemnité soit à
la hauteur de ses attentes.
L'
Le championnat de Ligue 1 Mobilis
de football reprend ses droits ce weekend après une pause dictée par les
deux matchs de la sélection
algérienne en qualifications de la
CAN-2015, une reprise qui sera
marquée par l'affiche entre le leader
le CS Constantine et le MO Bejaia,
tandis qu'en bas de classement, le NA
Hussein-Dey accueillera le CR
Belouizdad avec l'objectif de
remporter son premier succès de la
saison.
années, dont la CAN-2013. Toutefois,
dans l'intérêt du football nigérian, et le
désir d'assurer la qualification pour la
Coupe d'Afrique des Nations 2015, le
comité exécutif a décidé de les démettre de
leurs fonctions avec effet immédiat" expliquait un communiqué de la Fédération
nigériane de football (NFF). C'est l'ancien
sélectionneur national nigérian, Shuaibu
Amodu, qui va assurer l'intérim à la barre
technique des Super Eagles, jusqu'au
recrutement d'un nouvel entraîneur. Selon
le même texte "Ce sera probablement un
étranger". Avec un seul point récolté en
trois matchs, les Nigérians, pourtant
Champions d'Afrique en titre, étaient les
derniers du groupe "A" et c'est grâce à leur
dernière victoire 3-1, acquise mercredi à
Abuja face au Soudan, qu'ils ont pu
remonter à la troisième place.
MADJID BOUGHERRA ENCENSE SES CAMARADES :
«Cette génération ne veut rien lâcher»
e solide défenseur algérien, Madjid Bougherra, peut prendre sa
retraite tranquillement.
Il va laisser dernière lui une très belle
génération, pour reprendre ses propos.
C’est que l’actuel joueur d’Al Foudjaira,
aux Emirats arabes unies, se rend compte aujourd’hui que l’équipe nationale
peut enfin monter sur le toit de
l’Afrique, grâce à une pléiade de jeunes
joueurs qui l’ont vraiment épatés. Mercredi dernier, Bougherra a été à nouveau
contraint de chauffer le banc de touche.
Il n’a pas été incorporé pour la moindre
L
minute, alors que tout le monde souhaitait le voir dans les derniers instants de
la partie par exemple, dans ce qui devait
être l’une de ses dernières sorties sous le
maillot national sur le terres algériennes.
Mais cela n’est pas fait pour autant pour
le fâcher, comme pouvaient agir
d’autres joueurs dans sa situation à sa
place. Mieux, il a continué à encourager
ses camarades et les motiver pour aller
toujours de l’avant.
Cependant, l’ancien joueur des Glasgow Rangers est plus que jamais optimiste quant aux capacités des Verts de
défier les grands du continent, et pourquoi pas aller loin lors du prochain
Mondial en Russie.
C’est surtout l’état d’esprit de la nouvelle génération des Fennecs composée
de Brahimi, Feghouli, Mahrez et
d’autres, qui marque le premier capitaine du Club Algérie. «Je suis très fier
pour cette jeune génération de joueurs
qui a vraiment un mental solide. Elle
joue pour la gagne quelles que soient les
circonstances.
Aussi bien à domicile qu’à l’extérieur,
mes jeunes coéquipiers abordent les
matchs avec le même objectif, à savoir
remporter la victoire. Ils ne veulent rien
lâcher», a-t-il dit. Et d’ajouter : «C’est
vraiment fabuleux de vivre de tels
moments avec eux. Je suis persuadé
qu’ils vont tout faire pour aligner un six
sur six dans ces éliminatoires, tellement
ils ont de l’envie. Moi, je suis encore là
pour les motiver et leur donner un coup
de main à chaque fois que le besoin se
fait sentir», a confié Bougherra tout heureux à l’issue du match de mercredi dernier.
Hakim S.
12
SPORTS
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
Suite de la page 11
SÉLECTION ALGÉRIENNE A'
23 joueurs
convoqués pour
le 2e stage
La sélection algérienne des
joueurs locaux (A') effectuera son
deuxième stage sous la houlette de
l'entraîneur français, Christian
Gourcuff, du 20 au 22 octobre en
cours, indique vendredi la Fédération algérienne de football (FAF),
sur son site internet officiel.
Vingt trois (23) joueurs sont retenus pour ce regroupement prévu au
Centre technique de Sidi Moussa
(Alger), dont quelques nouveaux par
rapport au groupe ayant pris part au
premier stage en septembre dernier.
Il s'agit du gardien de but, Houssem Limane et son coéquipier à
l'USM El Harrach, Abid Mohamed
Lamine, des joueurs du CS
Constantine, Belkacem Remache et
Sameur Abdelhakim, des joueurs du
MC El Eulma, Abbes Abdelmalek,
Derardja Walid et Chenini Brahim,
de Amine El Amali et Bousmaha
Nabil (JS Saoura), de Koussaila Berchiche (MC Alger) et de Zidane
Mebarakou (MO Béjaia).
Liste des joueurs :
Si Mohamed Cedric, Remache
Belkacem, Sameur Abdelhakim
(CS Constantine), Chaouchi Faouzi, Zeghdane Toufik, Berchiche
Koussaila, Khaled Gourmi (MC
Alger), Limane Houssem, Abid
Mohamed Lamine (USM El Harrach), Ziti Mohamed, Benlamri Djamel, Ferrahi Rachid, Mekkaoui
Zineddine (JS Kabylie), Abbes
Abdelmalek, Derrardja Walid, Chennini Ibrahim (MC El Eulma), Chafai Farouk, El Orfi Hocine Belaili
Mohamed Youcef (USM Alger), El
Amali Amine, Boussmaha Nabil (JS
Saoura), Mebarakou Zidane (MO
Béjaia),
Nekkache
Mohamed
Hichem.
Le leader
tombera-t-il ?
our cette 5ème journée
du championnat de la
division nationale amateur,
un match avancé a été programmé pour hier et avait
opposé la JSM Chéraga à la
JS Djijelli. Pour le reste de la
journée qui aura lieu ce samedi, elle pourra apporter son
lot de surprises. En effet, et
déjà, concernant le leader, le
RC Kouba, ce dernier qui
reste sur quatre victoires successives aura comme adversaire le Chabab de Dar ElBeïda, un club qui n'est pas
au mieux de sa forme en ce
début de la saison sportive en
cours, avec seulement deux
points récoltés sur les douze
possibles.
La tâche du chef de file s'annonce certes facile, eu égard à
la qualité de son adversaire,
mais en football, tout reste
possible et le leader peut tomber pour la 1ère fois de la saison. Le Paradou, qui vient en
3ème position avec huit
points jouera lui aussi face à
un club qui pointe actuellement à la 15ème place, soit
l'avant-dernière avec un seul
point au compteur.
La tâche du PAC ne s'annonce guère facile, car son adversaire doit se réveiller, au
risque de compliquer davantage sa situation dans ce
palier et regretter après les
points qui pourraient être
perdus. Le NRB Reghaïa, l'IB
Lakhdaria, l'USF Bordj BouArréridj et l'USM Chéraga,
qui sont consécutivement
4ème, 5e, 7e et 8e auront des
fortunes diverses.
Déjà, deux d'entre elles croiseront le fer, à savoir Lakhdaria qui recevra Chéraga, alors
que Reghaïa jouera en déplacement face à la lanterne
rouge, Mekhadma en l'occurrence, alors que Bordj BouArréridj jouera à domicile eu
recevrant l'ES Berrouaghia.
Enfin, défaits par l'Ittihad de
Lakhdaria lors de la précédente journée, les Unionistes
d'Amizour joueront à Bougara et ce sera face au Widad de
Boufarik, qui possède le
même nombre de points, à
savoir quatre pour les deux
équipes.
Les capés de Feldane Said, le
coach d'Amizour doivent
réagir, sinon, ils pourraient se
retrouver dans les dernières
loges, eux qui sont actuellement 12ème avec quatre
points et à seulement trois
points d'avance sur l'avantdernier.
M.R.
P
Phs : DR
… Les Sanafir de Constantine qui
restent sur une victoire contre le
champion sortant l'USM Alger (2-1)
effectueront
un
déplacement
périlleux à Béjaïa pour croiser le fer
avec le MOB qui avait accroché l'ES
Sétif sur sa pelouse fétiche du 8-Mai
45 sur le score de 1 à 1.
Le dauphin, l'USM El-Harrach
qui est sur une série de trois victoires
de rang n'aura pas la partie facile
quand il affrontera à Béchar la JS
Saoura, auteur d'une retentissante
victoire en déplacement aux dépens
de la JS Kabylie (0-1). La JSK, qui a
profité de la trêve pour disputer un
match amical au Caire contre le
Zamalek (2-1), se déplacera à ElEulma pour affronter le MCEE avec
l'ambition de renouer avec les succès
après son dernier échec à domicile.
Sans entraîneur en chef depuis la
démission du technicien belge Hugo
Broos, les partenaires du capitaine
Rial sont dans l'obligation de réussir
un résultat positif pour rester dans le
groupe de tête.
Le MC Alger, qui demeure sur un
semi-échec à domicile face au promu
l'ASM Oran (0-0), n'a plus droit à
l'erreur face à l'autre promu l'USM
Bel-Abbès pour éviter une crise
interne qui pourrait remettre en
cause les choix de l'entraîneur Boualem Charef. La septième journée
propose également une belle affiche
entre l'USM Alger, en crise de résultats et le MC Oran, revigoré par l'arrivée du nouvel entraîneur Jean
Michel Cavalli. Les Usmistes, qui
n'ont plus gagné en championnat
depuis leur succès contre le CRB (20) lors de la troisième journée, sont
désormais dos au mur et condamnés
DNA- CENTRE
( 5ÈME JOURNÉE)
à réagir pour ne pas être distancés
par le trio de tête. Les joueurs d'Hubert Velud sont conscients que le
match contre le MCO est capital et
la victoire est plus qu'indispensable
pour endiguer la série noire.
De son côté, le MC Oran qui a
réussi une remontée spectaculaire au
classement essayera de confirmer sa
bonne forme du moment. Quant au
finaliste de la Ligue des champions
d'Afrique, l'ES Sétif, il se rendra à
Oran pour en découdre avec l'ASMO, une sorte de répétition générale
pour les hommes de Madoui avant la
manche aller contre l'AS Vita Club le
26 octobre à Kinshasa.
En bas de classement, la lanterne
rouge, le NA Hussein-Dey qui est
toujours en quête de son premier
succès de la saison, accueillera le CR
Belouizdad, un autre mal classé,
dans un derby de la capitale où la
défaite est interdite notamment pour
les Sang et Or. L'ASO Chlef (15e)
qui vient de se séparer de son entraîneur Meziane ghil accueillera le RC
Arbaâ avec un seul objectif : s'imposer pour la première fois de la saison
pour se donner un peu d'air.
MOB-CSC
Le leader attendu de pied ferme
eux rencontres à domicile et les
Crabes avaient cédé quatre
points sur les six possibles.
Ainsi donc et contrairement aux quatre
autres rencontres en déplacement,
l'équipe n'avait pas perdu non plus, mais
ils ont remporté en tout six points sur les
douze possibles, soit la moitié. Une victoire face au Nasria, un nul face à l'ASO,
un autre face à l'ASMO et un dernier
face à l'ESS. Cette fois, les Crabes joueront avec comme seul objectif de remporter leur 1er succès de la saison chez eux et devant leurs
fans. Ce ne sera pas une partie de plaisir, face aux
Constantinois qui ont pris la température du match, du
moment qu'ils se trouvaient depuis hier dans la capitale
des Hammadites. Une équipe du CSC qui ne s'est donc
pas déplacée à Béjaïa en victime ou en s'avouant vaincue
d'avance, mais pour espérer prendre les trois points et par
la même occasion conforter sa 1ère place, et assommer
les deux poursuivants immédiats, qui sont l'USMH qui se
trouve à un point du chef de file et qui aura aussi un
déplacement risqué au stade du 20-Août de Béchar, pour
en découdre avec la JSS, une équipe qui voudra elle aussi
se rapprocher du groupe de tête, ainsi que la JSK qui aura
D
un déplacement qui ne sera pas facile,
où les Kabyles du Djurdjura iront donner la réplique au Mouloudia d'ElEulma. Bon, ce qui nous intéresse nous,
dans cet écrit, c'est le MOB, et ce dernier n'a plus le droit à l'erreur, surtout à
domicile, ou tout le monde attend ce
premier succès de la saison. Notons que
l'adversaire des Crabes et sur les six rencontres jouées jusque-là, a perdu une
seule rencontre, et c'était lors de la
5ème journée jouée le 27 Septembre
passé. En effet, les camarades du gardien Si-Mohamed
avait perdu face aux Oranais du MCO. Ce qui fait que
cette équipe du Mouloudia de Béjaïa pourra le faire, à
condition que les joueurs se donnent à fond et ne commettent pas des erreurs qui peuvent leur être fatales, surtout que les Constantinois profitent souvent des espaces
que les équipes adverses laissent. En tout état de cause,
les Crabes sont plus que décidés à ne pas céder le
moindre point cet après-midi. Ce qui fait que seuls les
trois points compteraient pour les Vert et Noir de la
Soummam. Cela ne veut pas dire que cette rencontre est
décisive, mais elle est importante.
M.Rahib
AFFAIRE DABO
La JS Kabylie risque
la rétrogradation, selon la LFP
a JS Kabylie a jusqu'à fin octobre en
cours pour s'acquitter des sommes dues à son
ancien attaquant malien
Cheikh Oumar Dabo ainsi
que des amendes de la
Fédération internationale
de football (FIFA), au
risque de se voir défalquer
six unités de son capital
points au classement du
championnat de Ligue 1
algérienne et plus tard la
rétrogradation,
indique
jeudi la Ligue de football
professionnel (LFP). Dabo,
qui a porté les couleurs de
la JSK lors de l'exercice
2006-2007, avait déposé
L
plainte auprès de la FIFA
contre le club algérien, l'accusant de n'avoir pas honoré ses engagements financiers envers lui.
La commission de discipline de la FIFA, qui a traité cette plainte, a statué en
sa faveur, précise encore la
LFP.
Par ailleurs, l'instance
présidée par Mahfoud Kerbadj, a expliqué que le remplacement du joueur camerounais de la JSK, Albert
Ebossé, après son décès tragique lors de la rencontre
face à l'USM Alger au stade
de Tizi Ouzou pour le
compte de la 2e journée du
championnat, "devait se
faire immédiatement par un
joueur local". Le club kabyle a engagé un joueur algérien qui évoluait à l'étranger, en l'occurrence Youghourta Hamroune, mais
n'a pu le qualifier au sein de
son effectif. Cette situation
a suscité la colère du président
des
''Canaris'',
Mohand Chérif Hannachi,
accusant la Fédération algérienne de football (FAF) de
ne pas tenir sa promesse.
"Ayant choisi de recruter un joueur venant de
l'étranger, même s'il est
Algérien, la qualification
reste liée, conformément
aux règlements relatifs à
l'obtention d'un certificat
international de transfert de
la FIFA - C.I.T", a précisé
la LFP. "Ce certificat est
délivré, comme le savent
tous les clubs, électroniquement par un système
dénommé TMS, qui n'est
ouvert que durant les deux
périodes de signature (été hiver).
Donc, la qualification du
joueur proposé ne pourra se
concrétiser qu'à l'ouverture
de ce système international
en décembre 2014", a ajouté le communiqué de l'instance chargée de la gestion
des Ligues 1 et 2.
START
Bourouba : JS Hai DjabalParadou AC
Dar El-Beïda : CRB Dar ElBeïda- RC Kouba
Lakhdaria : IB LakhdariaUSM Chéraga
Ouarga (Opow) : MC
Mekhadma- NARB Réghaia
Bougara : WA Boufarik-US
Oued Amizour
Khemis El Khechna : IB Khemis El Khechna- WR M'sila
B.B.A : USF Bordj Bou-Arréridj- ES Berrouaghia
LIGA
Messi célèbre «10 merveilleuses
années» au Barça
À 17 ans et 3 mois, Lionel
Messi devenait le plus jeune
joueur à porter les couleurs du
Barça en Liga. C’était il y a
exactement dix ans. Entré à dix
minutes de la fin d’un match
face à l’Espanyol, l’Argentin
était alors perçu comme la nouvelle pépite de la Masia. On
vous raconte.
e 16 octobre 2004. Le Barça se
déplace chez son voisin de l’Espanyol Barcelone, pour un derby
en apparence déséquilibré. Invaincus, les
Blaugranas surclassent en effet la Liga
avec cinq victoires en six matchs. Ils sont,
en outre, à quatre jours d’une rencontre
de prestige en Ligue des Champions, face
au Milan AC. Frank Rijkaard, le coach,
décide alors de faire tourner et fait appel
à quatre jeunes du centre de formation.
Dont un certain… Lionel Messi. S’il n’est
pas connu du grand public (ni des albums
Panini), Messi n’a rien, au Barça, du parfait inconnu. Il s’est déjà fait remarquer en
équipe réserve, où il multiplie les
prouesses depuis ses débuts. Et la presse
catalane s’est déjà fait l’écho du talent de
ce gamin de 17 ans. Quelques temps plus
tard, dans les colonnes de Marca, l’attaquant argentin Javier Saviola revenait sur
cette effervescence autour de l’Argentin.
"J’entendais partout qu’il y avait un jeune
qui allait devenir un grand joueur. Avant
ses débuts avec l’équipe première, j’ai
beaucoup parlé avec lui. Il a commencé
très tôt, et on attendait beaucoup de son
avenir." Décrit partout comme un phéno-
C
L’
mène, l’Argentin n’est pourtant pas du
genre à rouler des mécaniques. Impressionnant sur le terrain, Messi se fait discret en dehors… Très discret. C’est Cesc
Fabregas qui raconte. "On croyait qu’il
était muet. C’est grâce à la Playstation
qu’on a découvert qu’il pouvait parler."
Ce 16 octobre, le Barça fait le travail
sur le terrain. Assis aux côtés d’Iniesta,
Lionel Messi regarde ses coéquipiers
ouvrir le score. Valdes, Puyol et Xavi sont
(déjà) titulaires. Dominateur, le Barça
gère tranquillement la rencontre et Rijkaard décide de faire souffler Deco. On
joue la 81è minute. Lionel Messi entre en
jeu, numéro 30 au dos, et devient le plus
jeune joueur à porter le maillot du Barça
en Liga. Ainsi commença l’histoire. Si la
Pulga semble s’être longtemps cherché au
point de vue capillaire, son toucher de
balle, lui, était déjà en place. Au point de
vue tactique, Rijkaard alignait déjà Messi
à ce poste d’ailier droit qui lui collera plusieurs saisons à la peau, jusqu’à sa mutation récente en « faux 9 », puis en
meneur de jeu depuis l’arrivée de Luis
été, prend fin vendredi prochain, ce qui le rend éligible
pour faire son grand retour
en match officiel le lendemain au stade Bernabeu.
Auteur de deux buts en amical avec la sélection uruguayenne lundi (3-0 face à
Oman), Suarez a dit cette
semaine se sentir "à 100%",
ce qu'a confirmé Luis
Enrique."Il est difficile d'évaluer s'il est à 70, 80, 90 ou
100%, mais il est certain que
son ressenti par rapport aux
entraînements s'est beau-
COUPE DU ROI
Possible clasico en quarts
e Real Madrid, tenant de la Coupe du Roi, va devoir réussir un parcours du combattant pour conserver ce trophée,
le tirage effectué vendredi lui promettant un possible
derby avec l'Atletico en huitièmes et un éventuel clasico avec le
FC Barcelone en quarts.Victorieux du Barça l'an dernier en finale (2-1), le Real débutera en seizièmes face au club catalan de
Cornella, qui évolue en Segunda B (3e division). En raison du
Mondial des clubs prévu fin décembre, le club merengue devrait
jouer le match aller le 29 octobre en Catalogne et le retour au
stade Bernabeu le 3 décembre, date des matches aller des autres
seizièmes. Les choses pourraient ensuite se corser pour la "Maison blanche" si l'Atletico, opposé à L'Hospitalet, autre club catalan de Segunda B, se qualifie à son tour les 3 et 17 décembre.
Dans ce cas, un double derby madrilène opposerait en huitièmes
les deux derniers finalistes de la Ligue des champions, qui
s'étaient affrontés en finale en 2013 (victoire de l'Atletico 2-1 a.p.)
et en demi-finale en 2014 (qualification du Real 3-0, 2-0). En
quarts, la route du Real croiserait celle du FC Barcelone. Le
Barça affronte Huesca (D3) en seizième avant de défier le vainqueur du duel entre Valladolid (D2) et Elche en huitième. La
finale de l'édition 2014-2015 de la Coupe du Roi est programmée
pour le samedi 30 mai.
L
FIFA
Michel Platini
s'en prend
indirectement
à Sepp Blatter
e président
de l'UEFA
déplore
que la Fifa
"tourne
souvent
comme
u
n
e
machine
électorale
au service
du maintien d'un
homme"
dans son livre "Parlons football", paru ce jeudi.
Michel Platini, président de
l'UEFA, déplore que la Fifa
"tourne souvent comme une
machine électorale au service
du maintien d'un homme"
dans son livre Parlons football, paru ce jeudi. "La Fifa
tourne souvent comme une
machine électorale au service
du maintien d'un homme.
Après une certaine déconnexion du réel - ou avant, car
je ne sais trop dans quel ordre
il faut le dire -, c'est sa principale caractéristique", expose
Platini. Joseph Blatter, président de la Fifa depuis 1998,
est dans cette instance
"depuis quarante ans", à différents postes. "De cette longue
pratique du pouvoir, lui vientil une volonté et une capacité
à tout prix de sa conservation
?" s'interroge ensuite l'ancien
capitaine des Bleus.
Et Platini de regretter encore
que la Fifa, "qui vit à des
années-lumière du football de
tous les jours", soit "devenue
la patronne des (fédérations)
dont, à l'origine, elle était
l'employée". L'ancien triple
Ballon d'or explique aussi que
la Fifa "prospère par la manne
que représente la Coupe du
monde tous les quatre ans en
même temps qu'elle tient les
(fédérations) par la redistribution de cette manne".
L'ancien joueur vedette de la
Juventus souligne aussi la "faiblesse de la redistribution et
des programmes de développement au regard de cette
manne". "Avec plus de quatre
milliards de dollars de revenus à la suite de la Coupe du
monde 2014, il n'est pas normal que le programme Goal
(investissements dans les
infrastructures) ne dispose
que d'un budget annuel ridicule de moins de quarante
millions de dollars".
L
Enrique. À la même époque, c’était toutefois sur un autre prodige que le footballeur européen avait les yeux rivés. Cristiano Ronaldo, un jeune Portugais de 19
ans, sortait d’une saison à 40 matchs avec
Manchester United, sans compter une
finale de Coupe d’Europe avec la Seleccao. Depuis, de l’eau a coulé sous les
(petits) ponts et Messi a fait mieux que
combler son retard.
La suite ? On la connaît : six championnats, trois Ligue des Champions,
quatre Ballons d’Or et 361 buts pour la
Pulga. Résolument phénoménal. Avec la
réception du promu Eibar samedi (18h00
GMT), l'Argentin peut d'ailleurs célébrer
ce dixième anniversaire en beauté: il a
l'opportunité d'égaler voire de dépasser le
record du mythique attaquant Telmo
Zarra, actuel meilleur buteur de l'histoire
de la Liga avec 251 buts. Messi, 27 ans, en
est à 249 buts en Championnat d'Espagne
au cours de sa carrière et s'il ne réussit pas
de doublé samedi soir, il pourra tenter de
se rattraper le week-end suivant dans le
clasico face au Real Madrid.
Luis Enrique voit Suarez «en forme»
à l'approche de son retour
attaquant du FC
Barcelone
Luis
Suarez est "en
forme" à l'approche de la fin
de sa suspension, a estimé
vendredi son entraîneur Luis
Enrique, ce qui laisse
entendre que l'Uruguayen
pourrait postuler pour le clasico face au Real Madrid
dans une semaine. La sanction de l'ancien joueur de
Liverpool, interdit de compétition pour avoir mordu
l'Italien Giorgio Chiellini
lors du Mondial au Brésil cet
13
coup amélioré", a dit l'entraîneur barcelonais vendredi en
conférence de presse. "Il est
dans une dynamique depuis
un certain temps et le fait
d'avoir pu jouer en sélection
lui a permis de retrouver le
quotidien d'un joueur professionnel. Nous le voyons s'en-
traîner chaque jour, c'est un
joueur comme les autres
depuis plusieurs semaines et
ce qui est clair, c'est qu'il
n'est pas gros", a poursuivi
Luis Enrique, coupant court
aux spéculations concernant
un éventuel surpoids, apparu
le mois dernier lors d'un
match amical joué par Suarez. "Il ne l'a jamais été, malgré tout ce qui s'est dit. Il est
en forme depuis plusieurs
mois, donc tout va bien", a
conclu le technicien. Le
Barça, leader du Championnat d'Espagne, reçoit samedi
le promu Eibar (18h00
GMT) lors de la 8e journée
pour tenter de conserver les
commandes du classement à
une semaine du choc face au
Real Madrid samedi prochain.
ROJA
Del Bosque compte quitter son poste après
l'Euro-2016
L
e sélectionneur de l'équipe d'Espagne Vicente del Bosque, critiqué pour l'élimination précoce de
la "Roja" au Mondial-2014, a fait savoir qu'il comptait rester en poste jusqu'au prochain Euro
et passer la main dans la foulée de cette compétition, organisée en France en 2016. Dans une interview publiée vendredi par le quotidien sportif madrilène As, le technicien indique que son "idée" est
d'aller au bout de son contrat qui s'achève en 2016. "Dans la vie, on ne peut être sûr de rien. Mais
oui, c'est mon intention: continuer jusqu'à 2016 en France et m'en aller ensuite", explique le sélectionneur de 63 ans. "La fédération (espagnole) devra préparer une transition douce. Mais je resterai
proche du football et de la fédération." Nommé en 2008 pour prendre la suite de Luis Aragones, qui
venait de conduire l'Espagne au sacre à l'Euro, Del Bosque a entretenu le cycle triomphal de la "Roja"
avec un tout premier titre mondial en 2010 en Afrique du Sud puis une autre couronne européenne
en 2012. Au Brésil cet été, ses joueurs ont néanmoins échoué contre toute attente au premier tour
après des défaites face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0).
14
SPORTS
Vendredi 17- Samedi 18 octobre 2014
TRANSFERTS
EURO-2016
Un héritage de 100.000 places
qui pose problème
«La question est de savoir "Comment
transformer ces places en valeur ajoutée
?"», explique Bruno Belgodère, directeur
marketing de l'UCPF. "On ne rentabilisera les places, on n'augmentera le
nombre de spectateurs qu'en proposant
de nouveaux services, en accueillant
mieux les gens. Car la concurrence est
sévère sur le secteur des loisirs.» Les
clubs sont souvent désarmés en terme
de stratégie. Qu'à cela ne tienne: la
Ligue (LFP) a loué pour eux les services
du consultant Marshall Glickmann, ex-
patron des Portland Trailblazers, plus
connu durant sa période NBA pour les
taux de remplissage faramineux du
Moda Center de la capitale de l'Oregon
que pour les résultats de son équipe de
basket.
LA VICTOIRE ? ACCESSOIRE !
Invité fin septembre à s'exprimer
devant les présidents de club, Glickmann veut révolutionner les mentalités:
«Un siège est un actif, au même titre
PSG
Cavani, des bas et débats
qui est naturelle pour lui",
a redit le natif de Salto
(ville proche de la frontière avec l'Argentine) cette
saison avant le Trophée
des Champions. Mais lors
des cinq matches où
"Ibra" était absent cette
saison (Evian, Toulouse,
Caen, Monaco en L1,
Barcelone en C1), il était
titulaire comme avantcentre et il n'a pas marqué...
dinson Cavani a
marqué 4 buts en
12 matches toutes
compétitions confondues
cette saison avec le Paris
SG, mais aucun quand
Zlatan Ibrahimovic était
absent et que le club parisien avait vraiment besoin
d'un buteur.
E
LE «CAVANI
BASHING»
Le dernier match en
L1, avant la trêve, Paris
SG-Monaco (1-1) a
relancé
le
"Cavani
bashing", ces torrents de
critiques
moqueuses
relayées sur les réseaux
sociaux. Lors de ce
match, non seulement
l'Uruguayen n'a pas marqué mais il a ôté maladroitement un but qui
semblait tout fait à Blaise
Matuidi. Pierre Menès,
chroniqueur vedette du
Canal Football Club, a
ainsi écrit sur son blog:
"Et puis, à Paris, il y a
quand même un problème majeur, c'est Cavani.
Avant il ratait des occasions et maintenant, il
n'arrive même plus à frapper dans le ballon". France Football a fait sa Une
avec l'attaquant à terre et
le titre "L'homme qui ne
valait pas 64 millions
d'euros", référence au prix
record en France dépensé
pour son arrivée à l'été
2013 en provenance de
Naples.
Pour
toute
réponse, le chevelu de 27
ans a posté mardi sur son
compte twitter une vidéo
de lui à l'entraînement au
PSG -- le sélectionneur
de l'Uruguay ne l'avait pas
appelé pour le reposer -avec cette mention dans
plusieurs langues: "je
m'entraîne pour être à
andicapé par les nombreuses blessures dans son effectif, Arsène
Wenger a révélé qu’il allait s’activer sur
le mercato hivernal. Malgré les arrivées
d’Alexis Sanchez et de Danny Welbeck,
Arsenal connaît des difficultés en ce
début de saison. Si les blessures n’ont
pas aidé à obtenir de bons résultats, le
manque d’investissement dans le secteur défensif est clairement mis en
cause. Avec pour seule arrivée, le jeune
Calum Chambers en provenance de
Southampton, Arsène Wenger n’a pas
réellement renforcé sa défense.
Avec l’hécatombe que connaît Arsenal ces dernières semaines, le recrutement des Gunners est remis en question. En effet, Bacary Sagna et Thomas
Vermaelen sont partis et ont simplement été remplacés par Calum Chambers et Mathieu Debuchy. Par conséquent, il n’y a eu aucune amélioration
quantitative de l’effectif défensivement.
Et aujourd’hui, avec les absences de
Debuchy et Koscielny combinées à la
suspension de Chambers, Arsène Wenger pourrait aligner Nacho Monreal
dans l’axe. Preuve du manque de solution. L’entraîneur français a donc
confié au Guardian qu’Arsenal s’activerait durant le mercato d’hiver : « Je suis
d'accord pour dire que nous aurions dû
acheter un joueur de plus. Mais nous ne
l’avons pas trouvé. Nous allons essayer
de corriger cela sur le marché des transferts en janvier parce que nous sommes
un peu courts avec les blessures que
nous avons. » La méthode de recrutement des Gunners est une nouvelle fois
remise en cause tout comme la préparation physique. Arsène Wenger va devoir
rapidement rectifier le tir afin d’éviter de
nouvelles critiques.
H
Phs : DR
Avec les dix stades flambants
neufs de l'Euro-2016, c'est un
héritage encombrant de
100.000 places
supplémentaires qui va
retomber sur les clubs de Ligue
1 française : un défi que les
dirigeants veulent relever,
coachés par un spécialiste
américain du "marketing de
sièges".
Arsenal : Wenger
annonce
du renfort pour
cet hiver !
100% ce vendredi contre
Lens". Salvatore Sirigu,
gardien du PSG, a défendu Cavani avec une belle
image pour dire qu'un
grand buteur ne peut pas
tout perdre: "Quand tu es
un cheval tu ne peux pas
mourir comme un âne".
SANS IBRA, IL N'EN
PROFITE PAS
La saison dernière,
juste avant d'affronter
Chelsea en Ligue des
champions, il avait fini
par avouer dans L'Equipe, son peu de plaisir à
jouer sur l'aile droite,
confiant son souhait de
jouer en numéro 9, en
avant-centre, poste réservé à Ibra. Clin d'oeil de
l'histoire, Zlatan s'était
blessé avant le match à
Stamford Bridge. Mais le
"Matador" était passé
totalement au travers lors
de ce retour avec deux
très grosses occasions
balancées au-dessus. En
tribune, Olivier Létang,
directeur sportif adjoint
du PSG, était apparu fou
de rage. "C'est important
pour un attaquant de
jouer dans une position
RUMEURS
DE DÉPART
DÉMENTIES
Blanc l'a toujours
défendu et s'est montré
rassurant jeudi. "Edinson
a senti qu'il n'était pas
dans la meilleure phase de
sa carrière et s'est retranché derrière le travail dix
jours durant la trêve et je
dois dire qu'il a été exceptionnel dans ce domaine",
a confié le coach, qui
attend "avec impatience
qu'il confirme en match".
Thiago Silva, lui, balaie
les critiques sur cet attaquant qui s'épuiserait
dans les tâches défensives.
"Edinson, lui, l’attaquant,
il est prêt à donner sa vie
pour l’équipe", expliquait
récemment le Brésilien
sur le site officiel du PSG.
Mais plus la trêve hivernale approche et plus les
hypothèses de départ
reviennent régulièrement
dans la presse. Le président du club parisien,
Nasser Al-Khelaïfi martèle qu'il ne veut pas le
vendre. Le dirigeant l'a
encore répété dans Le
Parisien ce jeudi: "Tout le
monde doit bien comprendre que le PSG est sa
maison et qu'elle le restera le plus longtemps possible".
qu'un joueur», a martelé l'expert, très
critique envers le credo français selon
lequel la victoire est la meilleure des
stratégies commerciales.
«L'aspect sportif a finalement peu
d'importance sur une certaine frange de
marketing», reprend Bruno Belgodère.
«Si on fait des efforts, on garde un socle
de spectateurs. Si le club ne flambe pas,
la qualité des services peut gommer les
aspérités.» En clair, les programmes de
fidélisation, la dématérialisation des
billets, les offres d'entrées par pack, la
modification des horaires, l'amélioration
des accès aux stades, leurs offres de
connectique et bien sûr les services de
restauration de différentes gammes doivent permettre à la France de rattraper
son retard abyssal: en Ligue 1, 13% des
recettes des clubs sont réalisées les jours
de match (billetterie et consommations)
contre 25% en Premier League et 44%
en Bundesliga ! L'équation ne semble
pourtant pas si simple. D'abord en raison d'une grande différence entre la
Ligue 1 et la NBA par exemple, où les
clubs sont assurés de leur place et ne risquent pas une relégation sportive,
quelles que soient leurs performances
sur le parquet. «Il ne faut pas croire que
les nouveaux stades vont suffire à faire
venir les gens», estime Lionel Maltese,
spécialiste en marketing sportif, professeur à la Kedge Business School. «Si le
contenu ne suit pas, ce sera comme un
joli magasin vide. Ce qui attire le public
avant tout, c'est la performance sportive
et le résultat.»
MÉCONNAISSANCE
DES SPECTATEURS
L'OM en est le meilleur exemple: le
nouveau Vélodrome, «malgré des services un peu meilleurs, n'est pas comparable avec les nouveaux stades de référence», estime Maltese. Il bat pourtant
tous les records en terme de taux de
remplissage depuis le début de la saison
grâce aux exploits des joueurs de Marcelo Bielsa. «Aux Etats-Unis, les spectateurs ont autre chose à faire que regarder le match. En France, ils viennent
d'abord pour ça». En matière de culture
et de structures sportives, la France est
donc aux antipodes des Etats-Unis et
c'est bien la limite de la mission de Marshall Glickmann, assisté du coup dans
son audit de plusieurs experts français
qui maîtrisent eux, par exemple, les subtilités et difficultés de la co-gestion des
stades entre collectivités, clubs et
constructeurs/exploitants. Tous rendront leurs conclusions début 2015 au
Comité Stades de la LFP.
Seule unanimité, l'optimisation des
nouveaux stades passe par une meilleure connaissance des spectateurs et de
leurs attentes, le fameux Customer relationship management(CRM) cher aux
spécialistes de marketing. Aujourd'hui,
aucun club ne dispose d'une base de
données performante, capable de le renseigner sur l'identité, la fréquentation,
les goûts, les attentes de ses spectateurs
en matière de services.
Le message lourd
de sens du Bayern
Munich
pour Reus !
epuis qu'il a décidé de ne pas donner suite à l'offre de prolongation
du Borussia, Marco Reus serait dans le
collimateur de nombreux clubs en
Europe. Karl-Heinz Rummenigge a
confirmé que le Bayern Munich allait le
suivre attentivement. Quid de l'avenir de
Marco Reus ? Leader technique du
Borussia Dortmund, absent au Brésil en
raison d'une blessure contractée durant
la préparation au Mondial, l'Allemand a
décidé récemment de ne pas prolonger.
Plusieurs gros clubs lui feraient de l'oeil.
Mais parmi ses prétendants, c'est le
champion de Bundesliga en titre qui
pourrait attaquer. Invité à s'exprimer sur
le dossier Reus, le président Karl-Heinz
Rummenigge a affirmé que le Bayern
Munich gardait un oeil sur lui. Il a expliqué pourquoi. « Si un Allemand a une
clause de départ et que son contrat
prend fin, le Bayern est obligé de penser
à lui, a-t-il déclaré sur Sport1, repris par
le Daily Star. Sa clause est connue. Je ne
peux pas dire si nous allons faire
quelque chose pour lui. Il y a beaucoup
de grands clubs qui voudraient signer
Marco Reus (…) Bien sûr, Dortmund
va essayer de prolonger son contrat.
Mais, à la fin de la journée, c’est le
joueur qui choisira ce qu’il veut. »
Interrogé sur le mercato des Madrilènes, Manuel Esteban "Manolete" avait
affirmé que le Real Madrid serait à l'affût sur le dossier. Les Merengue
auraient même une longue d'avance sur
leurs concurrents. « S’il part du Borussia Dortmund, le Real Madrid a déjà un
accord avec Reus et Chicharito ira à la
Juventus », avait-il déclaré à La Goleada.
D
MONDE
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
15
SYRIE
La coalition
internationale a mené
vendredi de nouvelles
frappes contre les
principales positions
du groupe Etat
islamique (EI) dans la
ville kurde de Kobané
en Syrie, alors que les
États-Unis ont minimisé
la menace des
jihadistes contre
Bagdad, capitale de
l'Irak voisin.
lus d’un mois après le
début de l’offensive de
l’EI sur Kobané dont la
prise lui permettrait de renforcer son emprise sur la frontière
syro-turque, les combattants
kurdes, aidés de frappes intensifiées et mieux ciblées, opposent toujours une forte résistance aux jihadistes. Le sort de
cette ville, devenue le symbole
de la lutte contre un groupe
sunnite ultraradical responsable
d’atrocités en Irak et en Syrie,
reste totalement incertain malgré les combats acharnés qui
ont fait près de 700 morts selon
une ONG et poussé à la fuite
des centaines de milliers d’habitants de la région.
Selon l’Observatoire syrien
des
droits
de
l’homme
(OSDH), les avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis
ont lancé six raids contre l’EI à
Kani Arabane, un quartier de
P
Ph : DR
Nouvelles frappes à Kobané
l’est, après avoir visé le QG
kurde contrôlé par l’EI dans le
nord.
"Il y a une coordination
entre forces Kurdes et Américains, les Kurdes leur donnent
la localisation exacte des combats", selon le directeur de
l’OSDH Rami Abdel Rahmane
dont l’organisation s’appuie sur
un large réseau d’informateurs
et de militants sur le terrain.
Dans le même temps, l’EI a
lancé des attaques dans l’est et
près du centre de Kobané tandis que la principale milice
kurde, les YPG (Unités de protection du peuple), a mené des
assauts dans le sud-ouest, a
précisé l’ONG.
PREMIÈRE RENCONTRE
AMÉRICANISÉ-KURDE
Du côté turc de la frontière,
le bruit des échanges de tirs armes automatiques et obus de
mortier- étaient audibles le
matin, en provenance de la partie est de la ville située à moins
d’un km du poste de Mursitpinar.
L’EI, dont la montée en
puissance a été favorisée par la
guerre civile qui ravage la Syrie
depuis mars 2011, combat sur
d’autres fronts, notamment à
Deir Ezzor (est) et près d’Alep
(nord) contre les forces du régime, ainsi que contre les Kurdes
à Hassaka (nord-est). Alors que
Kobané semblait il y a quelques
jours en passe de tomber aux
mains de l’EI, qui en contrôle
50%, la résistance farouche des
kurdes et une intensification
des frappes -100 raids depuis
fin septembre- sont parvenues à
freiner l’avancée des jihadistes,
selon l’OSDH. L’instabilité de
la situation a été soulignée par
le Pentagone pour qui "Kobané
pourrait encore tomber". Pour
aider les Kurdes, outre les
frappes, des responsables américains ont rencontré pour la
première fois des membres du
principal parti kurde syrien
hors de la région, probablement
à Paris, a indiqué un responsable. Si les combats sont aussi
intenses, c’est qu’aucun des
deux camps ne peut se permettre d’échouer à Kobané: sa
chute porterait un coup dur à la
légitimité des YPG, sa prise
permettrait à l’EI de se prévaloir surtout d’un succès sur la
coalition et les kurdes.
BAGDAD HORS
DE DANGER
MAINTENANT
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a reconnu que
Kobané n’était pas nécessairement un point stratégique. «Ce
qui la rend importante, c’est le
fait que l’EI la veut. Plus il la
veut, plus il déploie de forces et
de ressources, et plus il y a de
cibles pour nous». En privé, des
responsables américains reconnaissent que l’importante couverture médiatique déployée
autour de Kobané, notamment
les images des bombardements
et des colonnes de fumée tournées depuis la frontière turque
en ont fait un symbole. La Turquie a déployé des troupes, des
chars et de l’artillerie à la frontière parfois à quelques centaines de mètres à peine des
combats, mais sans intervenir.
En Irak voisin, les Etats-Unis,
après avoir reconnu être
inquiets de la progression des
jihadistes qui contrôlent la
majorité de la province d’AlAnbar (ouest) malgré les
frappes, se sont montrés plus
rassurants quant au sort de
Bagdad, en dépit des attentats
de l’EI. «Nous pensons à l’heure actuelle que Bagdad est à
l’abri d’une menace imminente», a dit le Pentagone. «Il n’y a
pas de rassemblement massif
des forces de l’EI à l’extérieur,
prêtes à y entrer». Accusé de
crimes contre l’humanité, l’EI
qui compte des dizaines de milliers de combattants dont de
nombreux étrangers y compris
occidentaux, est responsable de
terribles exactions -viols, rapts,
exécutions, décapitations- dans
le «califat» proclamé sur les
vastes régions sous son contrôle
en Irak et en Syrie.
Les États-Unis ont exclu des
troupes au sol pour combattre
l’EI, et cherchent dans le cadre
de leur stratégie à renforcer
l’armée et les forces kurdes en
Irak, et la rébellion et les
Kurdes en Syrie.
YÉMEN
L’affrontement entre rebelles chiites et Al-Qaïda se précise
l-Qaïda a pris une localité du
sud-ouest du Yémen en réaction
à la conquête d’une ville voisine
par les rebelles chiites, laissant craindre
un affrontement entre les deux groupes
rivaux sur fond d’absence de toute autorité étatique. Des combattants d’AlQaïda se sont emparés durant la nuit
d’Udayn, sous-préfecture de la province
d’Ibb, dont la capitale du même nom a
été conquise mercredi par les rebelles
chiites, a indiqué jeudi un responsable
des services de sécurité. Cinq policiers
ont été tués dans des affrontements nocturnes avec les insurgés d’Al-Qaïda, qui
ont pu prendre le contrôle de la souspréfecture, du commissariat de police,
de la poste et de l’unique banque
d’Udayn, selon la même source. Les
assaillants ont ensuite fait exploser le
commissariat, selon une autre source de
sécurité. Très actif dans le sud et le sudest du Yémen, Al-Qaïda «réagit à la
complicité des autorités (à Sanaa) dans
la prise du chef-lieu d’Ibb par les houthis (ndlr: les rebelles chiites)», a déclaré
à l’AFP un responsable local. Les
rebelles chiites, qui contrôlent la capitale Sanaa et le port stratégique de Hodeida sur la mer Rouge, ont progressé mercredi vers le centre du pays, où leurs
milices armées se sont déployées à Ibb et
dans la province voisine de Dhamar. AlQaïda, qui recrute parmi les sunnites,
majoritaires au Yémen, a juré de livrer
une guerre sans merci aux houthis
depuis leur montée en puissance. Le
réseau extrémiste a multiplié les attentats contre les rebelles chiites et leur partisans, dont le plus sanglant a fait 47
A
morts le 9 octobre. A Abyane (sud),
deux soldats ont été tués jeudi dans une
attaque menée par deux membres d’AlQaïda, selon la police.
La veille, des membres d’Al-Qaïda
avaient jeté une grenade contre une permanence des rebelles chiites à Sanaa,
tuant deux miliciens et blessant deux
autres, selon la police. Et à Radah
(centre), le réseau extrémiste a exécuté
l’un des dirigeants houthis, Khalil
Riami, selon un responsable local.
L’ETAT ABSENT
L’affrontement qui se dessine entre
Al-Qaïda et les rebelles chiites se passe
sur fond de passivité des autorités,
impuissantes à imposer l’autorité de
l’Etat sur le terrain.
L’entrée des rebelles dans la ville
d’Ibb semble même avoir bénéficié de la
complicité des autorités provinciales.
Après avoir été accueillis mercredi sans
résistance, les rebelles chiites se sont vus
attribuer jeudi par le gouverneur de province un complexe sportif pour y installer leur quartier général, selon un responsable local. Et le chef de la police,
accusé de liens avec le parti islamiste AlIslah, un autre ennemi juré des rebelles
chiites, a été limogé, selon la même
source.
A Taëz, au sud d’Ibb, des tractations
se déroulent entre rebelles houthis et
responsables locaux pour organiser la
présence des rebelles chiites dans cette
ville, la plus grande du pays avec près de
quatre millions d’habitants. Pour le
moment, les deux parties sont tombées
d’accord pour «ne pas permettre l’entrée
d’hommes armés dans la ville», selon
une source locale. Les houthis ont
accepté ce compromis en échange d’une
promesse de collaboration des autorités
pour rechercher et arrêter des individus
soupçonnés d’avoir tué certains de leurs
sympathisants.
ULTIMATUM
Ces grandes manœuvres se déroulent
sans intervention du pouvoir central, qui
n’a donné aucune indication sur la formation d’un gouvernement, trois jours
après la nomination d’un Premier
ministre. Le choix pour ce poste de
Khaled Bahah, un ancien ministre du
Pétrole, avait laissé espérer une sortie de
crise à travers l’application d’un accord
politique conclu le 21 septembre et par-
rainé par l’ONU. Cet accord prévoit,
entre autres, le retrait des combattants
houthis de la capitale et la reprise du
processus de transition politique. Or, les
houthis n’ont fait depuis que maintenir
leur présence à Sanaa en l’étendant à
d’autres zones du pays. Dans le sud, des
dizaines de milliers de personnes observent depuis mardi à Aden, à l’appel de
groupes séparatistes, un sit-in pour
réclamer l’indépendance du sud du
Yémen, qui formait un Etat autonome
jusqu’en 1990. «Nous avons fixé un ultimatum jusqu’au 30 novembre pour
nous remettre les institutions militaires
et de sécurité dans le Sud», a déclaré un
militant du Mouvement sudiste, Adib
al-Issa. Sinon, «elles seront saisies par la
force».
EGYPTE
25 pro-Morsi condamnés à vie,
141 acquittés
n tribunal égyptien a condamné jeudi 25 partisans du président déchu
Mohamed Morsi à des peines de prison à vie pour des violences en août
2013, mais en a acquitté 141, a indiqué une source judiciaire. Depuis que
l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, les autorités mènent une répression implacable contre tout type d’opposition, islamiste
comme laïque. Outre les 25 condamnations à vie, le tribunal de la province d’Assiout (sud) a condamné trois personnes à trois années de prison, et deux à deux
années, selon la source judiciaire. Ils ont été reconnus coupables d’avoir mis le feu
à des postes de police et des bâtiments gouvernementaux dans la ville d’Al-Ghanaim le 14 août 2013, quelques heures après la dispersion dans le sang au Caire
par les autorités de deux sit-in de partisans de M. Morsi.
Quelque 141 accusés ont en revanche été acquittés, dont un responsable des
Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi, de même source.
U
16
MONDE
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
UKRAINE
AFRIQUE DU SUD
Optimisme européen après le minisommet avec Poutine et Porochenko
Les dirigeants européens
se sont dit plutôt
optimistes à l'issue du
mini-sommet qui a
rassemblé vendredi à
Milan plusieurs d’entre
eux et les présidents
russe et ukrainien, dans
l’espoir de ramener
enfin la paix dans l’est
de l’Ukraine.
l’issue de cette rencontre, qui a duré
environ une heure et
demie, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi
s’est dit «vraiment positif»,
soulignant toutefois les
«nombreuses divergences»
existant encore entre Russes,
Ukrainiens et Européens.
«C’était une réunion positive», a également déclaré le
Premier ministre britannique
David Cameron, ajoutant
que Poutine avait clairement
indiqué qu’il ne voulait pas
d’un «conflit permanent» et
d’une «Ukraine divisée». Il
appartient maintenant au
président russe de faire la
preuve de ce qu’il dit, a-t-il
affirmé. Une nouvelle rencontre est prévue vers 13H00
(11H00 GMT) entre les dirigeants russe et ukrainien, en
présence de la chancelière
allemande Angela Merkel et
du président français François Hollande, a-t-on indiqué
de source proche de la présidence
française.
Cette
réunion se tiendra ainsi au
«format Normandie», celui
d’un entretien organisé le 6
juin en marge des commémorations du Débarquement
allié en Normandie. Le président russe, souriant et très
détendu, et son homologue
ukrainien sont arrivés séparément vendredi matin à la préfecture de Milan, où ce minisommet s’est tenu, en marge
du 10e sommet de l’Asem,
L’avocat
de Pistorius
demande
une peine
d’intérêt général
avocat d’Oscar Pistorius a
demandé vendredi des travaux d’intérêt général comme peine
pour le champion, estimant que la
prison ne serait pas une punition
appropriée pour l’homicide involontaire de sa petite amie en 2013.
Après presque une heure de demie
de plaidoyer, Barry Roux a conclu
en réclamant «une peine utile à la
société». Il avait auparavant tenté
de démontrer que les remords de
l’accusé sont sincères et qu’il ne
désire plus qu’une chose : «faire le
bien autant que possible». Le procureur Gerrie Nel a ensuite pris la
parole, pour requérir une peine plus
sévère. L’avocat a développé plusieurs arguments dans cette plaidoirie finale. Il a notamment avancé
que Pistorius avait subi une terrible
épreuve en étant présenté par la
presse du monde entier, depuis le
drame en février 2013, comme un
meurtrier de sang froid et une tête
brûlée. «Aucune punition ne peut
être pire que ce qu’il a traversé
depuis 18 mois», a-t-il dit. La juge a
finalement accepté la version de
l’accident, et admis que le champion paralympique avait tué Reeva
Steenkamp en croyant tirer sur un
cambrioleur. Me Roux a également
insisté sur les «remords sincères» de
l’accusé, qui a tué «une personne
qu’il aimait». «La douleur d’Oscar
ne s’effacera jamais (...) le traumatisme émotionnel est la pire punition», a-t-il martelé, tout en soulignant que l’ancien champion avait
«tout perdu» et était actuellement à
court d’argent. Puis l’avocat a rappelé plusieurs cas de la jurisprudence sud-africaine, où un accusé ayant
tué une personne de sa famille dans
les mêmes circonstances a été soit
dispensé de peine soit condamné à
une peine non carcérale. Il a
notamment fait allusion au célèbre
cas de Rudi Visagie, rugbyman
international, qui avait tué sa
propre fille en 2004 en la prenant
pour un cambrioleur, et qui a été
dispensé de peine. La juge Thokozile Masipa doit rendre la sentence
à une date ultérieure.
L’
Ph : DR
À
qui rassemble pays européens
et asiatiques. Ils y ont été
rejoints par Mme Merkel,
Hollande, Cameron, Renzi
et les dirigeants de l’Union
européenne Herman Van
Rompuy et Jose Manuel Barroso.
Ce mini-sommet a été
précédé par une série de rencontres bilatérales, dont un
long tête-à-tête de deux
heures et demie entre Merkel
et le président russe tard
jeudi soir.
«SÉRIEUSES
DIVERGENCES»
De «sérieuses divergences»
existent toujours entre le président russe et la chancelière
allemande, a déclaré dans la
nuit de jeudi à vendredi le
porte-parole du Kremlin,
Dmitri Peskov. «Au cours de
cet entretien prolongé et
détaillé, Poutine et Merkel
ont vérifié de façon minutieuse la mise en oeuvre des
accords signés à Minsk» le 5
septembre, qui ont permis
l’instauration d’un cessez-lefeu -- régulièrement violé -dans l’est de l’Ukraine entre
combattants séparatistes et
forces loyales à Kiev, a précisé Peskov. Les discussions
ont porté sur le manque de
progrès réalisés dans l’application des accords de Minsk,
s’est borné de son côté à
déclarer un porte-parole gouvernemental allemand. Le
Kremlin a clairement fait
savoir avant ce tête-à-tête
qu’il entendait certes évoquer
la situation en Ukraine, mais
aussi l’approvisionnement en
gaz de l’Europe. Et quelques
heures avant son arrivée à
Milan, Vladimir Poutine a
menacé de couper le robinet
cet hiver si le contentieux
avec l’Ukraine sur les livraisons de gaz n’était pas résolu.
De «grands risques» de perturbations des livraisons de
gaz sont à craindre, faute
d’accord dans le conflit
gazier entre la Russie et
l’Ukraine, a-t-il prévenu. Les
Européens espèrent régler ce
problème mardi à Bruxelles,
lors de négociations avec les
Russes et les Ukrainiens.
Concernant la situation dans
l’est de l’Ukraine, le Kremlin
avait dit cette semaine vouloir parler à Milan des «raisons et des origines du
conflit» en Ukraine et des
«perspectives de processus de
paix».
Mais pour Kiev, il n’y a
qu’un seul sujet: «la paix et la
stabilité» en Ukraine, a rappelé Porochenko jeudi soir.
Les Européens ne sont guère
fait d’illusions sur l’issue de
ces entretiens, inédits entre
les présidents russe et ukrainien depuis août. «L’idée est
d’essayer de créer les conditions d’un progrès de la
négociation», a indiqué une
source diplomatique européenne, proche des pourparlers. Il faut tout mettre en
œuvre pour éviter l’escalade
et créer les conditions d’un
cessez-le-feu durable sur le
terrain.
«L’idée est d’adresser ce
message tous ensemble et on
verra ce que ça peut ouvrir
comme perspective pour plus
tard», a encore indiqué cette
source. Le président russe a
bien annoncé un début de
retrait des troupes déployées
le long de la frontière ukrainienne, mais l’Otan n’a pas
constaté «de mouvements
majeurs et significatifs» après
cette annonce du Kremlin.
HONG KONG
Le dialogue menacé
a police hongkongaise a
démantelé vendredi à
l’aube un important
campement des manifestants
prodémocratie, au risque de
compromettre le retour au dialogue proposé par le gouvernement local aux étudiants pour
mettre fin aux blocages.
Après la destruction cette
semaine des barricades érigées
sur l’île principale, à Admiralty,
près du siège du pouvoir, et à
Causeway Bay, quartier commerçant prisé des Chinois, les
policiers ont dégagé le campement situé dans le quartier densément peuplé de Mong Kok,
sur la partie continentale de
Hong Kong. Les lieux étaient
pratiquement vides au moment
de l’intervention, et les policiers
ont enlevé tentes et barricades
sans rencontrer de résistance,
sous les vivats des riverains. «Et
comment je suis heureuse ! Les
routes sont faites pour les voi-
L
tures. Nous devons travailler»,
se réjouissait Wong, une quinquagénaire employée de ménage. La veille, le chef de l’exécutif local, Leung Chun-ying,
avait entrouvert la porte des
discussions une semaine après
que son gouvernement eut
annulé un premier rendez-vous
avec les contestataires.
Ces derniers réclament sa
démission et l’instauration d’un
véritable suffrage universel
dans le territoire autonome,
passé dans le giron chinois en
1997 et qui vit sa plus grave
crise politique depuis cette
date.
«Au cours des derniers jours,
et y compris ce matin via des
tiers, nous avons fait savoir aux
étudiants que nous aimerions
entamer un dialogue sur le suffrage universel le plus rapidement possible, et si possible
durant la semaine à venir», a dit
Leung Chun-ying à la presse.
ÉTUDIANTS DÉÇUS
Echaudés par les revirements apparents de l’exécutif,
les
syndicats
d’étudiants
avaient accueilli cette offre avec
prudence. Vendredi matin,
après l’opération de Mong
Kok, ils faisaient planer la
menace d’une fin de non-recevoir.
«Cette intervention n’était
pas uniquement destinée à
dégager les barricades mais à
faire partir tous (les manifestants) de la zone occupée», a
réagi Ivan Law, de la Fédération des étudiants de Hong
Kong (HKFS).
«Je suis très déçu», a-t-il
déclaré à l’AFP, précisant que
son syndicat se réunirait dans la
journée pour décider de la
suite.
En fait de dialogue, les étudiants ne se font guère d’illusion sur leurs chances d’obtenir
satisfaction. Si la Chine a
accepté le principe du suffrage
universel pour l’élection du
prochain chef de l’exécutif en
2017, elle entend garder la
haute main sur le processus
électoral et conserver le contrôle des candidatures, à travers
un comité avec droit de véto.
Pékin ne va pas changer
d’avis, a prévenu «C.Y» comme
est surnommé à Hong Kong le
chef du gouvernement local.
«La politique, c’est l’art du possible et nous devons faire la part
des choses entre ce qui est possible et ce qui est impossible»,
a-t-il dit. La nouvelle proposition du pouvoir ponctue plusieurs jours de heurts entre protestataires et policiers munis de
matraques et de sprays au
poivre. Les images montrées en
boucle par la télévision locale
d’un manifestant battu par des
policiers en civil ont achevé de
scandaliser les manifestants,
tout en inquiétant Washington
qui a souhaité une «enquête
claire et rapide».
USAGE EXCESSIF
DE LA FORCE
Le mouvement pro-démocratie avait déjà accusé les policiers d’avoir fait un usage
excessif de la force lorsqu’ils
avaient arrosé les protestataires
de gaz lacrymogène le 28 septembre. Les policiers sont également accusés d’avoir laissé
faire les hommes de main des
triades, la mafia chinoise,
lorsque ceux-ci s’en étaient pris
aux manifestants. «C.Y» a refusé de commenter la vidéo.
«Nous ne devons pas politiser
cet incident», s’est-il borné à
déclarer. Le fonctionnement de
Hong Kong, un des centres du
capitalisme financier international, est sérieusement perturbé
depuis près de trois semaines
par ce mouvement massif de
protestation.
MONDE
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
NUCLÉAIRE IRANIEN
ALLEMAGNE
Un travail de fourmi
pour les diplomates à Vienne
Les grandes puissances
et l'Iran ont poursuivi,
jeudi à Vienne, une
discussion aussi
complexe que
laborieuse, dans
l'espoir d'enterrer enfin
leurs désaccords sur le
programme nucléaire.
es diplomates de la
République islamique
et du "5"1" (Chine,
États-Unis, France, RoyaumeUni, Russie et Allemagne) ont
négocié une grande partie de la
journée, au lendemain d'une
rencontre à trois qui s'est prolongée tard mercredi soir entre
le secrétaire d'Etat américain
John Kerry, son homologue
iranien Mohammad Javad Zarif
et la représentante de l'UE
Catherine Ashton. La délégation iranienne a quitté Vienne
en fin d'après-midi, laissant les
"5"1" conclure seuls. Selon M.
Zarif, la prochaine réunion
associant John Kerry aura lieu
dans trois semaines. "Les
efforts diplomatiques pour
trouver une solution à la question du nucléaire iranien se
trouvent maintenant dans une
phase critique", a déclaré à la
presse jeudi soir le porte-parole
de Mme Ashton, Michael
Mann. "Nous faisons de gros
efforts pour progresser et restons totalement décidés à trouver une solution complète d'ici
le 24 novembre", a-t-il ajouté.
M. Mann a précisé que des
experts allaient "à nouveau se
rencontrer dans les prochains
jours pour poursuivre le travail
technique". L'accord auquel
tous aspirent serait historique.
Il garantirait que le programme
nucléaire iranien poursuit des
Ph : DR
L
objectifs exclusivement civils,
en échange d'une levée des
sanctions internationales qui
pèsent sur la République islamique et son économie. Ce
faisant, il mettrait fin à un différend qui empoisonne les relations internationales depuis le
début des années 2000, quand
les grandes puissances, mais
aussi Israël et les pays du Golfe
notamment, ont commencé à
soupçonner l'Iran de chercher
en secret à se doter de l'arme
atomique.
Les négociations intensives
entamées en janvier ont permis
des avancées. L'Iran dit ainsi
avoir commencé à modifier le
réacteur à eau lourde d'Arak,
près de Téhéran, pour y limiter
la production de plutonium,
l'un des ingrédients permettant
de fabriquer une bombe
nucléaire. Un accord serait
également à portée de main
pour renforcer le rythme et la
teneur des inspections menées
en Iran par l'Agence internationale de l'énergie atomique
(AIEA), une agence de l'ONU.
17
«ON POURRAIT VOIR
TOUT S'EFFONDRER»
Plusieurs points importants
restent toutefois en suspens, en
particulier la capacité que l'Iran
conserverait, après un accord,
de produire de l'uranium enrichi, le matériau utilisé pour le
nucléaire civil mais aussi, à un
taux plus élevé d'enrichissement, pour le nucléaire militaire. Mohammad Javad Zarif a
assuré jeudi aux médias iraniens que le dialogue entre les
parties était désormais orienté
vers "la recherche d'une solution, plutôt que sur l'examen
minutieux des problèmes."
Pour autant, confiait mercredi
soir un haut responsable américain, "il n'y a d'accord sur rien
tant qu'il n'y a pas d'accord sur
tout.
On pourrait voir tout s'effondrer faute d'entente sur 2%
du dossier, même si on est d'accord sur les 98% restants".
"Ce sont des négociations
incroyablement complexes, qui
descendent à un niveau de
détail extraordinaire", a rap-
porté cette source: "Des pages
entières d'annexes sont attachées à la moindre ligne de
chaque accord politique, parce
que les détails sont absolument
décisifs". Les parties s'étaient
donné jusqu'au 20 juillet pour
aboutir, avant de s'octroyer un
délai supplémentaire jusqu'au
24 novembre. À l'approche de
cette date butoir, l'Iran a suggéré qu'une nouvelle prolongation pourrait être nécessaire,
avant que M. Zarif ne change
d'avis jeudi. "Il reste 40 jours
avant la fin du délai et aucun
des négociateurs ne pense
qu'une prolongation est opportune, nous partageons cette
opinion, (...) ce n'est même pas
la peine d'y penser", a déclaré le
ministre cité par la télévision
d'Etat iranienne.
«PRENDRE DES
DÉCISIONS DIFFICILES»
La diplomatie américaine ne
veut pas non plus parler d'extension "pour le moment". "Les
dates limites aident à prendre
des décisions difficiles, et nous
avons justement des décisions
difficiles à prendre", plaide
Washington. Pour l'Iran, un
accord rapide signifierait l'espoir d'une reprise économique.
Quant au président américain Barack Obama, il espère
d'autant plus aboutir rapidement à un accord qu'il pourrait
avoir à composer, après les
élections parlementaires américaines du 4 novembre, avec un
Sénat passé dans l'opposition,
et plus sceptique sur l'intérêt de
traiter avec l'Iran. Un nombre
croissant d'analystes doute
pourtant que le délai du 24
novembre puisse être tenu.
Selon eux, les discussions
pourront continuer au prix
d'un accord "intérimaire" prenant acte des premiers progrès.
Les
conducteurs
de train
feront grève
tout
le week-end
es conducteurs de
train de la compagnie
allemande Deutsche Bahn
ont annoncé, vendredi,
qu'ils feraient grève tout le
week-end, durcissant leur
mouvement sur fond de
conflit sur les salaires. La
grève, trois jours seulement après un précédent
mouvement mercredi, doit
débuter dans le trafic passager samedi à 02H00
locales (00H00 GMT) et
s'achever lundi à 04H00
locales (02H00 GMT),
selon le communiqué du
syndicat des conducteurs
de locomotives (GDL). Le
mouvement touchera aussi
le fret, et ce dès ce vendredi 15H00 (13H00 GMT).
Les conducteurs réclament
entre autres une augmentation des salaires de 5% et
une réduction de deux
heures de leur semaine de
travail. Mais la négociation
a tourné au vinaigre depuis
quelques temps au sein de
la Deutsche Bahn: direction et syndicat campent
sur leurs positions et se
renvoient la faute des désagréments subis par les
Allemands. Cette semaine
déjà, 70% des trains
grandes lignes ont dû être
annulés entre mercredi
après-midi et jeudi matin,
à cause d'une grève de 14
heures.
Deux
grèves
d'avertissement
de
quelques heures avaient
également eu lieu en septembre, et une la semaine
dernière.
L
EBOLA
Six nouveaux cas suspects en Espagne
ix nouvelles personnes
faisaient l'objet d'une
surveillance ou d'une
hospitalisation en Espagne,
aujourd'hui, en vertu du protocole Ebola, dont trois provenant d'Afrique, alors que la
santé de la seule malade du
pays semblait s'améliorer.
Parmi les six personnes faisant
l'objet d'une alerte, trois ont
séjourné dans des zones à
risque. Il s'agit notamment d'un
religieux venant du Liberia,
appartenant au même ordre
hospitalier que deux missionnaires touchés par le virus, qui
avaient été rapatriés en août et
septembre avant de décéder des
suites de la fièvre hémorragique, selon le comité interministériel mis en place pour lutter contre la maladie en
Espagne.
L'homme,
"un
membre de l'Ordre de San Juan
de Dios", est arrivé du Liberia
le 11 octobre et a de la fièvre. Il
devait être admis dans la soirée
à l'hôpital Carlos III de
Madrid, où sont centralisés
tous les cas suspects. À Santa
Cruz de Tenerife, dans l'archi-
S
pel espagnol des Canaries, le
protocole d'alerte a aussi été
déclenché pour un homme arrivé en Espagne de Sierra Leone
le 9 octobre et présentant une
fièvre supérieure à 37,6°C. Le
patient est l'un des délégués de
la Croix- Rouge espagnole dans
ce pays et travaillait dans son
centre d'assistance aux malades
d'Ebola, à Kenema, a confirmé
cette organisation. Il avait
quitté la Sierra Leone le 8
octobre et a transité par
Bruxelles puis Madrid avant
d'arriver, le 12 du mois courant, aux Canaries. Mais il ne
présentait pas alors de symptômes et n'était pas contagieux,
a assuré une porte-parole de la
Croix-Rouge espagnole à l'AFP.
Par
précaution,
deux
proches de cette personne ont
aussi été hospitalisés, bien que
ne présentant pas de symptômes. Plus tôt, l'équipage du
vol Air France 1300 ParisMadrid avait déclenché à la mijournée les protocoles sanitaires
d'usage à l'arrivée dans la capitale espagnole après avoir
constaté qu'un passager, venant
du Nigeria, était saisi de tremblements. L'avion a été immobilisé et le passager pris en
charge pour des contrôles
médicaux, en vertu du protocole Ebola, ont indiqué l'aéroport
international Adolfo Suarez de
Madrid-Barajas et la compagnie. Il a ensuite été transféré à
l'hôpital Carlos III vers 13H30
GMT, au sein de l'Unité spécialisée dans le traitements de
maladies tropicales. Le reste
des passagers a pu quitter l'aéroport, d'après Air France.
L'avion a ensuite été désinfecté
et les passagers qu'il devait
transporter dans la foulée vers
Paris ont été répartis sur
d'autres vols. Enfin, une sixième personne, fiévreuse, se trouvant dans la liste des personnes
à surveiller pour avoir été dans
l'environnement de l'aide-soignante Teresa Romero, premier
cas de contamination par le
virus hors d'Afrique, a aussi été
admise à l'hôpital Carlos III. Il
s'agit d'une des 68 personnes
classées "à bas risques" de
contamination. Et "ce n'est pas
un membre du personnel soignant", selon le Comité interministériel. Des tests devaient
être effectués sur les cas en
observation,en particulier le
missionnaire et le délégué de la
Croix-Rouge espagnole pour
voir s'ils sont porteurs du virus
Ebola.
Par ailleurs, l'état de santé de
Teresa Romero était en voie
d'amélioration, selon les autorités sanitaires. "La charge virale
semble s'être réduite", a précisé
Fernando Simon, précisant
toutefois que si celle-ci "est très
basse, elle n'est pas encore
nulle". "Elle parle lentement
mais raisonne parfaitement.
Elle s'oriente bien", a précisé
une source hospitalière de Carlos III, tout en soulignant que la
prudence était encore de mise
car cette aide-soignante est toujours dans un état "grave".
18
CULTURE
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
AÏN TÉMOUCHENT
Le septième art, la réhabilitation des
salles de cinéma et les perspectives
Aïn Témouchent, malgré le froid et
la brise qui s’abattent sur elle, ces
jours-ci, a su comment accueillir
ses hôtes dans une ambiance bon
enfant, marquée par l’hospitalité et
la convivialité, deux qualités innées
en elle depuis des lustres.
t de quels hôtes s’agit-il ? Ils sont
plus de 23 participants du septième art qui ont foulé, ce mardi,
après-midi le sol de l’antique Alboulaye,
devant l’impressionnant perron du complexe culturel, quand le coup d’envoi des
1ères journées cinématographiques du
court métrage a été donné par le wali
d’Aïn Témouchent et Hadj Said Mohamed-Lamine, le président de l’association
«7e Star», l’organisatrice de la première
édition. L’un des organisateurs avait
déclaré que lesdites journées «vont faire
rattacher l’antique Alboulaye avec l’image
animée sur le grand écran après quarante
ans de fermeture des salles obscures.» Oui
d’un côté par ce que Aïn Témouchent dispose de trois salles de cinéma. Ouvrant
une parenthèse pour souligner dans ce
cadre précis que la ministre de la Culture,
en l’occurrence madame Laabidi, avait
déclaré, dimanche dernier, sur les ondes
de la chaîne 3 qu’elle entend «encourager
les activités cinématographiques en Algérie.» Les férus de l’image sur grand écran
doivent saisir cette opportunité pour présenter des fiches techniques de réhabilitation des salles de cinéma, mais pas avec la
même vision que celle des années antérieures. La réhabilitation doit être conçue
selon la formule dite à plusieurs fins car
face à la montée crescendo des autres
moyens d’expression, son et image, qui
sont plus développés et plus attractifs, on
ne doit pas perdre de vue que la rénovation et la modernisation des salles coûte
des sommes colossales. Vont-elles être à
bon escient ? Le public renouera t-il avec
le grand écran ? Avons-nous les moyens et
les méthodes pour l’intéresser au cinéma ?
Ces questions et d’autres ont été débattues en présence du président de l’association« 7e Star» en présence de la presse et
du représentant de la direction de la culture. On apprend par ailleurs que trois
JIJEL
Les 3 journées
cinématographiques,
le 30 octobre
es 3es journées cinématographiques
de Jijel auront lieu du 30 octobre au
1er novembre prochain, à l’occasion de la
célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, a indiqué,
jeudi, le directeur de maison de la culture, Youcef Brihi. Placées sous le thème
‘‘Cinéma et révolution’’, ces journées,
prévues à la maison de la culture OmarOussedik seront notamment marquées
par une conférence sur l’histoire du cinéma algérien, animée par le réalisateur
Djamel-Eddine Hazourli. Le programme
comporte également la projection de films
et de courts-métrages dont un documentaire sur la vie et l’œuvre du défunt Mohamed-Seddik Benyahia (1932-1982),
ancien ministre des Affaires étrangères.
‘‘Images, passion et histoire’’ d’Ahmed
Zir, ‘‘Cessez-le-feu’’ d’Ahmed Rachedi et
‘‘Les cinéastes de la liberté’’ de Saïd
Mehdaoui seront également projetées au
cours de ces journées cinématographiques
qui constitueront l’un des évènements
phares de la commémoration, à Jijel, du
60e anniversaire du déclenchement de la
Révolution, le 1er-Novembre 1954.
L
Kamel Daoud
lauréat du Prix
«Escale
littéraire»
d'Alger
écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud a remporté, jeudi à Alger, pour son
roman
"Meursault,
contre
enquête" le Prix "Escale littéraire" décerné pour la seconde
année consécutive par la chaîne
hôtelière française "Sofitel".
Kamel Daoud qui concourait
parmi huit écrivains algériens
ayant publié en Algérie a reçu
lors d'une cérémonie une distinction d'une valeur de 200 000 DA
ainsi qu'une invitation à participer au "Maghreb des livres", une
rencontre littéraire annuelle
organisée à Paris (France) par
l'association "Coup de soleil"
partenaire du Prix. Paru en 2013
en Algérie (Barzakh) avant d'être
édité en France, "Meursault,
contre enquête" reprend l'histoire de l'assassinat commis par le
personnage polémique de "L'Étranger" d'Albert Camus, en
livrant une version du meurtre
racontée d'un point vue algérien
par le frère de l’"Arabe" assassiné
dans
"L'Étanger".
Premier
roman de Kamel Daoud, "Meursault, contre enquête" a remporté récemment le Prix François
Mauriac de l'Académie française
et le Prix des cinq continents,
décerné par l'Organisation internationale de la francophonie. Il
est également en lice pour les
prix Goncourt et Renaudot, les
deux plus importantes distinctions littéraires en France. Le
jury, composé d'écrivains et de
journalistes algériens et français a
également attribué le "Prix coup
de cœur" (qui remplace pour
cette édition le Prix du premier
roman) à l'écrivain Mohamed
Magani pour son livre "Rue des
perplexes" (2013, Chihab), une
histoire d'amitié entre un homme
et une chienne errante. Annoncé
lors de la première édition par les
organisateurs, la version arabophone du Prix n'a finalement pas
été décerné faute de jury, les personnes contactées ayant exigé
une rémunération pour leur prestation, ainsi que l'a expliqué le
président du jury francophone,
l'écrivain Akli Tadjer. Pour sa
première édition en 2013, le Prix
"Escale littéraire" avait primé les
auteurs Habib Ayoub ("Le
remonteur d'Horloge" Barzakh)
et Sarah Haider ("Virgule en
trombes" Apic).
L'
Ph : DR
E
es
LITTÉRATURE
salles de cinéma, détenues par des privés,
ont été restituées à la direction de la culture. L’une d’entre elles fera office de
théâtre régional, apprend-on. L’un des
membres du jury avait dit que «la manifestation constitue sans nul doute l’hirondelle qui annonce un printemps cinématographique».
Annoncer le printemps est une chose et
vivre ses événements en est une autre car
il faut le dire, il s’agit là d’une éditionessai, dans la wilaya d’Aïn Témouchent,
qu’il faut saluer certes mais qui nécessite,
à l’avenir, une prise en charge effective. Le
ministère de la Culture n’a pas été convié
à ce premier tour de manivelle, on aurait
aimé qu’il soit représenté pour deux
choses essentielles, la première est d’encourager l’association «7e Star» et la seconde est d’évaluer les 24 films de courtmétrage qui seront présentés du 14 au 17
octobre. «Cette manifestation sera organisée annuellement, selon 7e Star. Elle a
pour objectif la plantation des jalons de la
culture et l’art cinématographique à Aïn
Témouchent, d’une part, et à réunir les
cinéphiles locaux, régionaux et nationaux
et les jeunes cinéastes, d’autre part.» Les
sessions de formation pour les amoureux
de l’image et le grand écran devront faire
l’objet d’une étude que 7e Star et la direction de la culture doivent en mettre en
route.
Boualem Belhadri
CLOTURE DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES
Les jeunes cinéastes enthousiasment
Moussa Haddad
a clôture de la première édition des journées cinématographiques du courtmétrage, une manifestation culturelle organisée par l’association «7e Star», a eu
lieu jeudi passé au complexe culturel d’Aïn Témouchent.Ont été primés, par ordre de
mérite, les œuvres intitulées «Le suicide» de Redouane Belâdjlia, «L’identité» d’Abdeldjaoued Ababou et «Le dernier recours» de Mohiédine Ben Abed. Par ailleurs, le
jury, présidé par l’universitaire d’Oran Mohamed Bensalah, a remis des primes d’encouragement aux clips intitulés «Le terrorisé» de Yousef Swiqat et «L’équivoque» de
Youssef Benghanem. Le message est passé, disait un intervenant et ce qui attend les
organisateurs est de faire de cette première édition une continuité et une tradition car
l’innovation et la créativité est là et il ne reste qu’à saisir les opportunités et le savoirfaire des jeunes universitaires qui se sont déplacés des contrées lointaines pour présenter leurs œuvres, des travaux longuement applaudis par les spectateurs et les cinéphiles. La présence du célèbre et grand réalisateur Moussa Haddad a donné du crédit et de l’importance à ce premier tour de manivelle du court-métrage. Moussa Haddad, quant à lui, a souhaité que le cinéma et l’art reprennent leurs droits au moment
où le besoin se fait sentir énormément, d’une part, et le manque flagrant du rôle à
jouer par le cinéma dans l’ensemble des wilayas du pays. Et d’ajouter «regardez comment le cinéma américain est arrivé à pénétrer dans les foyers du monde entier et
d’une façon exorbitante et surabondante». Il était très content de voir des réalisateurs
jeunes présenter des œuvres de niveau avéré et acceptable. Le cinéma, dit-il, est l’un
des moyens les plus efficaces dans le domaine de la sensibilisation en mesure de présenter au peuple algérien de nouvelles idées car le cinéma dit tout ce que ne peut dire
la politique.
B. B.
L
MUSIQUE
Récital de l'orchestre italien «I solisti veneti» à Alger
n récital de musique
classique dédié à la
virtuosité et aux
mélodies de la musique italienne a été animé, jeudi soir,
au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi à Alger, par le
plus célèbre orchestre de
chambre italien "I solisti
veneti" (les solistes vénitiens). Organisé par l'Institut
culturel italien d'Alger à l'occasion du semestre de présidence italienne du Conseil
de l'Union européenne, ce
concert a permis au public
algérois de découvrir cet
orchestre qui s'est produit
plus de 5 000 fois à travers le
U
monde. Conduit par le
maestro Claudio Scimone,
fondateur de l'orchestre en
1959, l'ensemble composé
de trois violon, un violoncelle et d'un instrument à vent
changeant selon les morceaux choisis, a revisité les
créations d'un grand nombre
de compositeurs italiens des
17e et 18e siècle. Cet
orchestre, dont le dernier
concert à Alger remonte à
douze ans, a ébloui le public
par la virtuosité de son violoniste soliste Lucio Degani,
qui a brillé par une rapidité
et une fluidité exceptionnelles sur des partitions
comme "La folie" d'Antonio
Vivaldi, "La dame du lac" de
Gioachino
Rossini
ou
"Entrée facile et sortie difficile" de Pietro Antonio Locatelli. Ovationné par le public,
Lucio Degani a joué à plusieurs reprises des partitions
initialement composées pour
deux violons ou pour un violoncelle revisitant ainsi à sa
manière de grandes œuvres
italiennes. Remplaçant son
clavecin par un piano, le
maestro Claudio Scimone a
accompagné ses musiciens
sur une composition pour
violon et clavecin de Giuseppe Tartini. Pratique rare
pour les orchestres de
chambre, le maestro a fait
défiler sur scène plusieurs
musiciens le temps d'un
morceau comme le trompettiste Roberto Rigo, le clarinettiste Enrico Maria Bassan
ou le hautbois Silvano Scanziani. Créé en 1959 par
Claudio Scimone, l'orchestre
de chambre "I solisti veneti"
s'est produit dans près de 80
pays et a enregistré près de
350 titres mettant un point
d'honneur à valoriser la
musique italienne par un
style enthousiasmant, qui lui
a valu plusieurs distinctions
internationales.
CULTURE
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
19
MICHAEL JACKSON
CINÉMA
Même mort, le King of Pop
rapporte une fortune
Le tournage de Star
Wars 7 sera bouclé
avant la fin du mois
omme en 2013, et en
2011, Michael Jackson est en tête du
classement des artistes ayant
généré le plus de revenus
grâce à l’exploitation de leurs
œuvres. Le classement, établi
par le magazine Forbes, estime à 140 millions de dollars
(110 millions d’euros) la fortune amassée sur les douze
derniers mois par les ayants
droit des œuvres de Michael
Jackson.
Son dernier album posthume, Xscape, qui a tant fait
débat, a rapporté des millions
en se classant numéro 2 aux
États-Unis. Cette année passée a également été marquée
par la présence du Roi de la
Pop en hologramme lors de
la cérémonie des Billboards
Awards.
Le second est loin derrière
feu le Roi de la pop. Il s’agit
d’Elvis Presley avec 55 millions de dollars (43 millions
d’euros) générés. Charles
Schulz, dessinateur de Snoopy (Peanuts), complète le
podium avec 40 millions de
dollars (31 millions d’euros).
Bob Marley et John Lennon vendent encore
Disparu en 2009, Michael
Jackson avait déjà pris la tête
de ce classement les années
suivant sa mort, puis à nouveau en 2013. En 2012, c’est
sa grande amie Elizabeth
C
Phs : DR
Forbes a publié
son classement des
stars disparues qui
ont rapporté le plus
ces 12 derniers
mois et Michael
Jakson reste
largement en tête
Taylor,
morte
l'année
d'avant, qui avait régné sur le
classement. Ces douze derniers mois, elle a tout de
même fait gagner 25 millions
à ses ayants droit et est encore quatrième du classement.
Tout comme Elvis Presley, disparu en 1977, Bob
Marley continue à générer 20
millions de dollars trentetrois ans après sa mort. Tout
comme John Lennon, assassiné en 1980, et qui a généré
13 millions de dollars.
BIOPIC
Christian Bale sera-t-il Steve Jobs?
A
près avoir incarné
Moïse dans Exodus
: Gods and Kings (en
salles le 24 décembre),
l'acteur
britannique
Christian Bale jouera
une autre sorte de messie
pour Danny Boyle :
Steve Jobs, le créateur
d'Apple.
Après un premier biopic avec Ashton Kutcher
passé quasi-inaperçu jOBS, sorti en 2013 -, l'autre projet - beaucoup
plus alléchant - consacré au fondateur d'Apple
et initié par Danny Boyle et Aaron Sorkin avait
pris un peu de plomb dans l'aile depuis le
départ de Leonardo DiCaprio, l'acteur souhaitant faire un break dans sa carrière d'acteur
pour se consacrer à l'écologie. Mais le cinéaste
britannique, Oscar du meilleur réalisateur pour
Slumdog Millionaire, a visiblement de la ressource, puisqu'il vient d'enrôler son compatriote, le grand Christian Bale (The Dark Knight,
Fighter), pour camper le mythique cofondateur
d'Apple mort d'un cancer en 2011 à l'âge de 56
ans. Bale était le premier choix de Fincher
quand celui-ci était
encore sur le projet, et
un internaute avait créé
la preuve par l'image
que l'ancien Batman
était parfait pour le rôle
:
Basée sur la biographie intitulée Steve Jobs
de Walter Isaacson,
l'histoire de ce nouveau
biopic a été écrite par le brillant Aaron Sorkin
(Oscar du meilleur scénario pour The Social
Network) et se concentrera sur trois momentsclés de la vie du génie de l'informatique et de la
communication à travers trois longues
séquences d'une demi-heure chacune environ :
la création du premier Mac, son départ d'Apple
pour NeXT, puis son retour chez Apple et la
création de l'iPod. Trois moments qui ont fait
une légende, la légende d'un homme qui aura
donc les traits de Christian Bale, 40 ans, dans
cette nouvelle production Sony dont le tournage débutera début 2015.
Ryan Gosling bientôt super-héros ?
R
quels figurent Jared Leto,
Ethan
Hawke,
Matthew
McConaughey, Jake Gyllenhaa ou encore Oscar Issac. Le
site Variety précise que les studios ont un faible pour Matthew McConaughey mais l’acteur a déjà un emploi du
temps bien rempli. Par
ailleurs, c’est Jared Letho qui
serait très intéressé pour incarner le rôle de Docteur Strange
surtout depuis l’annonce du
retrait de Phoenix puisque
toujours selon Variety l’acteur
"poursuit agressivement le
rôle". Jake Gyllenhaal aimerait
lui aussi décrocher le rôle. Ce
n’est pas la première fois que
l’acteur tente de rejoindre un
film de super-héros puisqu’il
était en compétition pour
reprendre le rôle de Spider
Man. Enfin, c’est le chouchou
de ces dames, Ryan Gosling
qui est cité dans cette liste.
RYAN GOSLING
OU LE NOUVEAU DR
STRANGE ?
ile deux ans après la vente de
LucasFilm à Disney, les prises de
vue du nouvel épisode de La Guerre des
Etoiles seront terminées. Si les rumeurs
concernant le scénario de Star Wars 7
vont continuer à fleurir jusqu'à la veille
de la sortie du blockbuster, son tournage est presque fini. C'est la productrice
Kathleen Kennedy en personne qui l'a
révélé, lors de la soirée organisée par
Disney mercredi soir, qui annonçait
l'ouverture d'une branche anglaise de la
firme ILM, chargée des effets-spéciaux
de La Guerre des Etoiles depuis le
début de la saga (les équipes dédiées ont
d'ailleurs reçu l'Oscar des meilleurs
effets-visuels pour les Episodes 4, 5 et
6). Industrial Light and Magic aura à
présent sa succursale près de Londres,
ce qui devrait permettre d'économiser
pas mal de temps et d'argent, puisque
L'épisode VII, ses spin-offs et ses suites
seront tournés aux studios Pinewood.
Sans compter les autres blockbusters de
Disney, tel qu'Avengers 2, qui a été mis
en boîte en grande partie en Angleterre
et est actuellement en post-production.
"Nous poursuivons la tradition, souligne
la productrice, puisque les précédents
épisodes de Star Wars avaient déjà été
tournés près de Londres. Tout a commencé en 1976 et on va revenir travailler à Pinewood, donc c'est super
d'avoir pu réunir ces studios. C'est encore plus remarquable d'avoir pu accomplir tout cela en moins de deux ans". La
vente de LucasFilm à Disney date en
effet de la fin du mois d'octobre 2012. Si
les prises de vue de l'Episode VII se terminent bien dans trois semaines,
comme l'affirme Kathleen Kennedy,
l'équipe pourra faire doublement la fête
! Pour l'instant, J. J. Abrams poursuit
son tournage en compagne de Harrison
Ford, Carrie Fisher, Mark Hamill et les
petits nouveaux Daisy Ridley, Domhnall Gleeson, John Boyega ou encore
Oscar Isaac. Dans le plus grand secret,
évidemment. Les seules images qui ont
filtré du plateau montraient quelques
vaisseaux grandeur nature. Et J. J. a lui
même posé à côté d'un X-Wing. Star
Wars 7 sortira le 18 décembre 2015 au
cinéma.
HARRY POTTER
J. K. Rowling promet
trois nouveaux films
L
RUMEUR
yan Gosling serait
susceptible d’incarner
le Dr Strange et de
rejoindre le casting de Suicide
Squad. L'acteur semble fan de
super-héros !
Ryan Gosling serait-il prêt
à enfiler le costume de DR
Strange ? L'acteur serait prêt
à rejoindre le film Marvel.
Une bonne nouvelle pour les
fans, non seulement il serait
sur le point de retourner au
cinéma, mais pour un rôle que
beaucoup attendent !
Les rumeurs se multiplient
sur le Casting du film Dr
Strange
Depuis que Joaquin Phoenix a refusé de jouer le Docteur Strange, l'identité de l'acteur prêt à reprendre le rôle
du sorcier de Marvel est au
coeur de toutes les rumeurs.
Après Ewan McGregor ou
Keanu Reeves ce sont sept
nouveaux noms dont celui de
Ryan Gosling qui apparaissent
en relation avec le film réalisé
par Scott Derrickson. Le
célèbre site américain Variety
annonce 5 acteurs parmi les-
P
Selon le site américain The
Hollywood Reporter, Ryan
Gosling aurait rencontré Marvel Studios mais il serait frileux quant au fait de signer un
contrat qui l’impliquerait dans
plus d’un film. En effet, Ryan
Gosling est susceptible d’intégrer le casting de Suicide
Squad qui réunit les méchants
emblématiques à l’instar de
Deathstroke, Harley Quinn,
Bane ou Poison Ivy.
Un film très attendu outreAtlantique dès le 5 août 2016
et pour lequel de gros noms
circulent déjà. The Hollywood
Reporter annonce que Ryan
Gosling, Will Smith, Margot
Robbie ou Encore Tom Hardy
(dans The Dark Knight
Rises) sont dans le viseur de la
production. Warner et DC
comptent bien mettre le
paquet sur Suicide Squad
pour que ce projet, moins
connu que les autres, ait
toutes ses chances au box office de l’été 2016. Ceci-dit, pas
d’affolement pour le moment
puisqu’il ne s’agit que de
rumeurs.
es dragons, détraqueurs, centaures
ou autres créatures fantastiques
seront bientôt de retour au cinéma.
Mercredi, les studios Warner Bros ont
annoncé une grande nouvelle : J.K.
Rowling, l’auteure de la saga « Harry
Potter », travaille actuellement sur les
scénarios de trois nouveaux films. En
salle à partir de 2016, les longs-métrages
se dérouleront dans l’univers magique
du sorcier et mettront en scène « des
créatures magiques et des personnages
inspirés » de la saga. La réalisation du
premier épisode, « Les Animaux fantastiques », a été confié à David Yates, déjà
aux commandes pour les quatre derniers films de Harry Potter. Le deuxième film devrait sortir en 2018 et le troisième en 2020. Pour le moment, le nom
des acteurs n’a pas été évoqué. Un message énigmatique en guise d’annonce
Approchée par Warner Bros pour écrire
la série « Les Animaux fantastiques »,
J.K. Rowling avait confié en septembre
avoir trouvé « l’idée amusante ». Le 6
octobre dernier, l’écrivaine avait posté
une série de tweets mystérieux annonçant le retour du sorcier à lunettes. En
décryptant un de ses messages qui était
en fait une anagramme, les fans avaient
découvert l’annonce suivante : « Harry
revient ! Je ne donnerai aucun détail
maintenant. Une semaine. Sans commentaire. » Si l’énigme semble aujourd’hui en partie résolue, nul doute que la
mère de Harry Potter surprendra à nouveau son public.
20
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
PUBLICITÉ
JEUX
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°499
21
Mots fléchés n°499
HORIZONTALEMENT
1 - Débauché - 2 - Article - Signe musical - Mouche
piqueuse - 3 - Assigné - Suit des numéros d'adresse - 4
- Loi du silence - Vache - 5 - Dans la portée - Ville
espagnole - Mot puéril - 6 - Grecque - Pantalon - 7 Éloge - Forme d'avoir - 8 - Refusa d'aller à confesse - De
court - Réfléchi - 9 - Ivoire de morse - 10 - Carré - Conducteur de baudets - 11 - Césium - Risque un œil Argon - 12 - Forme d'être - Façon de rouler.
VERTICALEMENT
1 - Désarçonné - 2 - Râpé - Rien de positif - Direction 3 - Outil de dessinateur - Distance - 4 - Distingué Indique le lieu - 5 - Jubilé - Cassant - 6 - Grecque - Fatigant - 7 - Emporté - Se suivent dans le banjo - Donner
un ordre - 8 - Plante herbacée - Double voyelle Pronom - 9 - Bas de gamme - Paresseux - Chef éthiopien - 10 - Arrivantes - Second degré.
Mots masqués n°499
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Relatif au contrat de gage (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
AMER - ARAIRE AUBAINE - AVANCEE BAIN - BEIGNET - CLAN
- COURANTE COUREUR - COURS CRITERE - CRUCIAL DELICIEUX - DEMEURE EVENT - EVENTUEL FACTION - FORT - FRAIS
- FRAISE - GRIVE - HIATUS - JEUNE - JOUET LEVAGE - LIMIER MARS - MŒURS MOROSE - NAVET NECROSE - NIAISE OLIVAIE - ORNEMENT POURTANT - PREAU PUREE - PRETOIRE PROIE - RENTIER RETOUR - RITUEL ROUSSEUR - SERIE SONDE - SOURDE SOURIRE - SURPLUS TRAIT - UNIVERS USINE - VERACITE VIVIER.
MOTS CROISÉS N° 498
HORIZONTALEMENT :
1. Récessions - 2. Étrier - Bue - 3.
Caïds - Fier - 4. - Aisé - Tee - 5 Erreurs - 6. Cu - Sens - Ir - 7.
I.R.A - PS - Êta - 8. Salières - 9.
Rf - Geôle - 10. Ara - TNA - Oi 11. Nain - Snobs - 12. Tirer Soie.
VERTICALEMENT :
1. Récalcitrant - 2. Étai - Ur - Frai
- 3. Crise - As - Air - 4. Eiders Ag - Né - 5. Ses - Replet - 6. Sr Tensions - 7. Feus - Élans - 8.
Obier - Ère - OÔ - 9. Nue - Site Obi - 10. Sert - Rassise.
MOTS FLÉCHES N°498
HORIZONTALEMENT :
Insensés - Dément - Ré - Né Épeires - Ce - EE - Usé - Repus Psi - Nus - AA - Sm - Striés - Été
- Entente - Dé - EE - Où - Ma Souder - Ruse - Réels.
VERTICALEMENT :
Indécent - Ému - Se - Épure - As
- Sème - Usine - Nèpes - Étés Usnée - Ase - Or - Eti - Pa - Noue
- Os - Rus - Étude - Résiste - El Dièse - Me - Ers.
MOTS MASQUÉS N° 498
HOLOCAUSTE
22
TÉLÉVISION
Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
Sélection du jour
19H50 Danse avec les stars - Episode 4
19h45 Rush
Présenté par : Sandrine Quétier Vincent Cerutti
Marie-Claude Pietragalla Chris Marques JeanMarc Généreux
Réalisé par : Ron
Howard
Acteurs : Chris
Hemsworth
(James Hunt)
Daniel Brühl (Niki
Lauda) Olivia
Wilde (Suzy Miller) Natalie Dormer (Gemma)
Joséphine de La
Baume (Agnès
Bonnet)
Après une semaine d'entraînement intensif et en
duo avec un danseur professionnel, les célébrités
encore en compétition montrent pour la quatrième
fois leur maîtrise du style de danse qui leur a été
imposé : tango, valse, jive, fox-trot, salsa... Après
chaque passage, Marie-Claude Pietragalla, Chris
Marques, Jean-Marc Généreux et M. Pokora dévoilent leurs commentaires - parfois sans concession et notent la prestation. Pour obtenir la meilleure évaluation possible, les candidats doivent non seulement avoir une technique irréprochable, mais ne
pas oublier l'aspect artistique de leur prestation. A la
fin de l'émission, les téléspectateurs votent pour leur
couple préféré. Le moins plébiscité quitte l'aventure.
19H50 NCIS : Los
Angeles - Sous
protection
Au
début
des
années 1970, James Hunt, pilote de Formule 1 pour l'écurie
McLaren, né dans une bonne famille anglaise, est un séducteur
et un personnage tapageur. Il découvre bientôt son plus grand
rival, Niki Lauda. Issu aussi d'une riche famille autrichienne,le
pilote de chez Ferrari est un homme beaucoup plus sérieux et
réservé. La rivalité des deux hommes se déplace rapidement en
dehors des pistes de course.
19H50 Enquête sur la
momie des tourbières
19H50 Palmashow spécial
parodies télé
Réalisé par :
Mike Wadding
Un
grand
nombre
de
corps momifiés
s
o
n
t
régulièrement
exhumés des
tourbières du
nord
de
l'Europe. Tous
portent
des
marques
de
mort violente voire de torture sans pour autant que la
signification de ces momifications soit comprise. En 2011, la
découverte de l'une de ces momies dans la lande irlandaise va
permettre à un groupe de scientifiques internationaux d'avancer
quelques explications. La datation au carbone 14 apprend à
l'équipe que l'homme a vécu à l'âge du bronze. L'enquête va
permettre de mieux comprendre cette époque qui reste encore
mystérieuse.
Réalisé par : Tony Wharmby
Acteurs : Chris O'Donnell (G Callen) LL
Cool J (Sam Hanna) Linda Hunt (Henrietta «Hetty» Lange) Daniela Ruah
(Kensi Blye) Barrett Foa (Eric Beale)
Michelle Trachtenberg (Lily Lockhart)
Présenté par :
Grégoire Ludig
David Marsais
Les humoristes
Grégoire Ludig et
David
Marsais
proposent un florilège de leurs
meilleures parodies d'émissions
télé.
Séries,
magazines, téléréalité, émissions politiques, météo, publicités ou encore clips
vidéo diffusés sur les chaînes musicales, les complices n'épargnent aucun genre, ni personne. Au programme notamment :
L'Amour est dans le champ, This Is The Voice, Masterchef,
Direct Pékin, Recherche habitation ou logement, Francky le
grand frère, 200% Inside ou encore Gym 8.
19H50 Les Simpson Homerazzi
Réalisé par : Matthew Nastuk
L'équipe doit protéger Lily Lockhart, la fille
d'un sénateur dirigeant une commission
d'enquête sur les activités de l'armée chinoise, qui a été agressée à son domicile.
Sam et Callen la mettent dans un lieu sûr
pour l'interroger. De son côté, Deeks se voit
adjoindre Nell pour aller s'entretenir avec le
sénateur Lockhart. Quant à Kensi, elle en
apprend davantage sur la suite de sa mission en Afghanistan.
Le jour de son anniversaire, Homer déclenche accidentellement un début d'incendie avec une bougie.
Après cet incident, les Simpson décident de mettre à
l'abri leurs objets les plus précieux dans un coffrefort. Mais par malheur, un autre feu se déclare dans
le coffre et réduit leur album de photos en cendres.
Marge décide alors de refaire toutes les photos de
famille.
19H45 Le plus grand cabaret du monde
19H45 Où es-tu maintenant ?
Réalisé par : Arnaud Sélignac
Acteurs : Patrick Chesnais (le
commandant Brosky) Louise
Monot (Caroline Delmas) Ludmila Mikaël (Olivia Delmas)
Hugo Becker (Mathieu Delmas) Michel Delpech (Stanislas Boissac)
Bande-annonce
Mathieu a disparu il y a une
décennie sans laisser la moindre
trace. Mais tous les ans, il téléphone à sa famille à l'occasion
de l'anniversaire de sa mère Olivia, prenant soin de ne pas
raconter sa vie.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
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BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
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PAO Le Courrier d’Algérie
Publicité-ANEP :
1, Avenue Pasteur-Alger
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021 73 76 78
Fax :
021 73 95 59
Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Présenté par : Patrick Sébastien
Dans cette nouvelle émission, parrainée par
l'humoriste et comédienne Mimie Mathy, l'animateur reçoit Guy Lecluyse, Armelle, Hervé
Vilard, Adriana Karembeu, Frank Leboeuf,
Muriel Hurtis, Jacques Malaterre, Barbara
Schulz, Jean-Marie Bigard et Sofia Essaïdi. A
leurs côtés, il présente des numéros de
magie et de cirque emmenés par de nombreux artistes. Parmi eux, le danseur Brahim
Zaibat, les clowns Fumagalli et Daris, le ventriloque Jeff Panacloc, qui amuse avec son
singe Jean-Marc, ou encore le mentaliste
québécois Alain Choquette. Au programme
également : Sasha Pivaral (équilibre, contorsion), Konstantin (roue cosmique), Barrolin
(trampoline et barres parallèles)…
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3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
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Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014
23
Météo à Alger
Horaires des prières
Samedi 18 octobre 2014
33°C / 19°C
Samedi 24 dou el hidja 1435
Dohr : 13h20
Assar : 15h41
Maghreb : 18h11
Îcha : 19h29
Dans la journée : ensoleillé
Vent : 16 km/h
Humidité : 62 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 12 km/h
Humidité : 74 %
L’information au quotidien
Dimanche
25 dou el hidja
Sobh : 05h32
Chourouk : 06h59
En perte de vitesse et d’audience
Al-Jazeera cherche à déstabiliser l’Algérie
I
nterdite en Algérie, la chaîne de
télévision qatarie Al-Jazeera utilise divers subterfuges pour y couvrir les événements importants, en les
amplifiant à des fins de subversion. Ce
fut le cas, lors du déclenchement de ce
que cette chaîne avait reçu l’ordre de
baptiser «le printemps arabe» au début
de l’année 2011, c’est-à-dire les soulèvements populaires organisés par les
officines et certaines ONG occidentales
en Tunisie, en Égypte puis en Libye et
en Syrie, conduisant ces deux derniers
pays à une guerre civile. Nos sources expliquent que la chaîne de télévision qatarie, ne pouvant dépêcher ses propres
journalistes, cette mission est confiée
à des Algériens travaillant pour divers
Phs : DR
Selon des sources
généralement bien
informées, citées par un
journal électronique, une
armada de journalistes
algériens, installés au
Qatar, est rentrée au pays,
ces derniers jours.
autres médias qataris qui rentrent au
pays sous couvert de congé de travail et
qui la tiennent informée de ce qu’il s’y
passe et lui envoient des sujets clandestinement. La présence de ces journalistes en grand nombre à Alger, à chaque
fois que survient un évènement inhabituel, confirme qu’ils sont chargés d’une
mission particulière. Al-Jazeera enregistre une importante chute d’audience
en Algérie depuis l’avénement de chaînes privées qui ont polarisé l’attention
du téléspectateur algérien, à travers une
couverture quotidienne des problèmes
internes, tandis que la chaîne qatarie
continue de s’intéresser quasi-exclusivement à la Syrie, en abondant dans le
sens de la volonté occidentale de renverser le régime de Bachar al-Assad. La
protestation des policiers a «redonné de
l’espoir» à cette chaîne de propagande
qui ne désespère pas de voir l’Algérie
basculer dans la violence et lui servir
de «sujet d’actualité», d’autant que les
évènements qui secouent la Libye, la
Syrie, le Yémen et l’Irak sont devenus
France
barbants et que la Tunisie et l’Égypte
sont en passe de transcender leur crise
politique sans trop de grabuge. Face à
la multiplication des interdictions dans
plusieurs pays arabes et à la concurrence
d’autres chaînes de télévision arabes, les
nouvelles autorités de Doha ont décidé
de créer une nouvelle chaîne pour pallier cette régression. Elles semblent cependant avoir échoué, puisque la chaîne
en question, créée à coup de millions de
dollars et émettant à partir de la capitale britannique, Londres, est un projet
mort-né. Mais Al-Jazeera continuera de
compter sur ses journalistes algériens
qui constituent désormais son fer de
lance -qu’ils en fassent partie ou qu’ils
soient employés par d’autres médias à
Doha-, après une série de démissions de
leurs collègues des autres pays arabes
qui ont dénoncé la partialité de cette
chaîne dans la couverture de l’actualité
brûlante de leurs pays respectifs.
M. B.
Mobilis réalise une première
mondiale
63 Mbps atteint
sur un réseau
commercial
Des journalistes mercenaires veulent orienter
l’enquête du juge Trévidic
L
e journaliste-mercenaire de la chaîne de
télévision française
Canal+, Jean-Baptiste Rivoire, spécialiste de la propagande anti-algérienne à
ses heures, et l’un des pions
de ceux qui sont au service
du Maroc, revient avec un
nouveau
«documentaire»
ayant trait à l’affaire de l’assassinat des sept moines de
Tibhirine.
Il a choisi l’occasion de
la présence du juge antiterroriste français, Marc Trévidic, en Algérie, dans le
cadre de son enquête, pour
déterrer un de ces nouveaux
pions algériens utilisés pour
calomnier et noircir l’image
de l’Armée et des services de
sécurité algériens. L’idée est
de parasiter cette présence et
de tenter, une nouvelle fois,
d’orienter l’enquête française
dans un sens qui mette en
cause l’État algérien dans
ce drame, et dans l’ensemble des massacres qui ont
endeuillé l’Algérie, durant
près de dix ans. Dans le pur
style du «Qui-tue-Qui», ce
documentaire met en scène
un certain Mourad Bouakaz
qui se présente comme «un
ancien informateur» des services de sécurité algériens et
qui prétend avoir reçu, avant
de quitter son poste en 2009,
des menaces de la part de
ses supérieurs hiérarchiques
qu’il cite nommément avec
leurs grades (un colonel et un
capitaine).
L’un d’entre eux lui aurait
signifié, selon ses propos, que
s’il décidait de partir, il aurait
le même sort que les sept moines de Tibhirine. «Si tu nous
trahis, on va te faire ce que le
colonel Djebbar Mehenna a
fait aux sept moines.» C’est la
phrase-choc. Le journaliste,
en fin manipulateur, insiste
pour faire dire à son «invité»
ce qu’il aimerait entendre
: «Cela veut dire que c’est
Djebbar Mehenna qui a exécuté les sept moines». «Sur le
moment, dira-t-il, je n’ai pas
compris, mais j’ai tout com-
Offre d’emploi
Le Courrier d’Algérie recrute chauffeurs avec véhicule.
Se présenter à la Maison de la presse de Kouba
pris en arrivant en France.»
On ne peut s’empêcher, de
prime abord, de se poser la
question de savoir comme un
petit indicateur de quartier
-tel qu’il se définit lui-mêmepouvait palabrer si facilement
avec de hauts gradés.
Ce Mourad Bouakaz a déjà
fait parler de lui une première
fois en 2012, en accordant un
«témoignage» à l’agence AlQuds Press, basée à Londres
et connue pour ses attaches
avec le cercle des anciens félons algériens, à l’image de
Larbi Zitout, Ahmed Chouchane et Karim Moulay. Ce
n’est pas un hasard si ce dernier a été le premier à partager une vidéo montrant une
partie de ce documentaire de
Canal+, sur YouTube. Dans
son «témoignage» à cette
agence, il accuse les services
algériens de l’avoir enrôlé
pour assassiner l’universitaire Ahmed Kerroumi, en avril
2011 à Oran, avant de se dédire quelque temps plus tard.
N’empêche qu’il reviendra à
la charge, pour formuler les
mêmes affabulations et se
définir, ainsi, un des professionnels les plus en vue de la
manipulation anti-algérienne
en France, en contrepartie
peut-être d’un prolongement
de séjour, parce qu’il serait,
d’après certaines sources,
menacé d’expulsion. Nous
reviendrons plus en détail
dans nos prochaines éditions
sur les journalistes mercenaires de différentes nationalités grassement payés par le
Maroc pour entretenir mensonges et invectives à l’égard
de l’Algérie.
L’une de ces journalistes
qui exerçait ses talents vipérins au quotidien «Libération» et qui se voulait l’égérie
d’un leader historique algérien, distille depuis qu’elle
ait été mise à la porte de ce
journal pour ces outrances
anti-algériennes, son venin
au sein d’une feuille marocaine L’observateur aux côtés
de plusieurs autres journalistes français.
M. B.
M
obilis a été, aujourd'hui, le premier et le seul opérateur au monde à atteindre un débit exceptionnel de
63 MBPS sur un réseau commercial,
grâce à la technologie des trois porteuses (3C-HSDPA), ainsi que la technologie des Uplink multi-support amélioré (GUE-MC) en attaché le screen
shot. C'est un moment historique dans
la vie d'une entreprise que Mobilis a
vécue, ce vendredi, lors de la démonstration organisée en présence des journalistes et des médias, pour le lancement du premier site à très haut débit
mobile, implanté au Centre national
technique de la Faf, à Sidi Moussa, et
qui a permis de voir des débits qui ont
atteint exactement les 62,78 MBPS.
Lancé en primauté en Algérie, et dans
toute l'Afrique, Mobilis confirme son
positionnement de leader technologique, en offrant le très haut débit mobile à ses clients, après le déploiement
de cette technologie de pointe dans les
zones à activités économique et commerciale. Ainsi, Mobilis se distingue
par son accompagnement aux entreprises en matière de Technologies de
l'information et de communication, et
sa nouvelle solution technique qui offre un débit de 63 MBPS.