L`industrie qui roule aux AVC et cancers
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L`industrie qui roule aux AVC et cancers
Sidi-Bel-Abbès Arrestation de l’assassin, 30 minutes après la découverte du crime L es éléments de la sûreté de Sidi-Bel-Abbès ont procédé à l’arrestation de l’assassin de deux personnes, grâce aux preuves scientifiques, 30 minutes après la découverte du crime, jeudi après-midi. Il s’agit du meurtre d’une femme B.Kh., 54 ans, et de sa fille adoptive B. K., 12 ans, découvert à leur domicile, sis à l’école primaire Mekaoui-Zoulikha, rue aspirant Saâdane (route de Telagh), à Sidi-Bel-Abbès, après que le voisin eut avisé la police par le numéro vert 15 48, de l’odeur nauséabonde qui se dégageait de leur domicile. L’assassin présumé B. N. 32 ans, un repris de justice, et fils adoptif de la victime, a reconnu avoir commis le meurtre, pour affaire d’argent. Le crime a été commis une semaine avant la découverte des cadavres. Les deux victimes ont reçu chacune deux coups au niveau du cou et du ventre. En perte de vitesse et d’audience Al-Jazeera cherche à déstabiliser l’Algérie L’information au quotidien Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3234 - 11e année tage r o p re P 24 RELOGEMENT À KHRAïCIA (alger) Un F2 pour dix personnes Ph : Belkacem Bouabdallah Les nouveaux locataires de la nouvelle cité Béni Abdi de Khraïcia semblaient apparemment heureux, hier vendredi, au troisième jour de leur recasement dans leurs nouveaux appartements, essentiellement des F2 et F3. Lire en page 4 l Réunion ad hoc, demain, Ph : DR FAST-FOODs L'industrie qui roule aux AVC et cancers ! P5 sur les revendications des policiers Les promesses de Sellal à l'ordre du jour P2 l ABDELGHANI HAMEL Partira ? Partira pas ? P2 2 ACTUALITÉ Vendredi 17 - samedi 18 octobre 2014 ABDELGHANI HAMEL Les promesses de Sellal à l'ordre du jour Partira ? Partira pas ? Après avoir observé, jeudi, un sit-in, devant le siège de la présidence de la République, les 150 policiers des unités républicaines de sûreté (URS), en fin d'aprèsmidi, ont interrompu leur action. ar ailleurs, des éléments de la Garde républicaine ont été déployés, autour du Palais présidentiel, tout au long de cette même journée, et y demeurent sur les lieux. La gestion de l'espace du siège du Palais présidentiel marqué, jeudi, par les deux faits précités, ont succédé à la rencontre, la vieille, mercredi à partir de 17 heures, entre le Premier ministre, Abdelmalak Sellal, et une délégation représentant près de 1 500 policiers des unités républicaines de sûreté, rassemblés -la matinée de mercredi- au siège de la Présidence. Au terme de cette réunion, le responsable de l'exécutif a assuré les contestataires de son engagement à la prise en compte, et en charge, de leurs revendications socioprofessionnels. Sur les 19 points inscrits sur la liste des revendications des policiers de l'URS contestataires, le Premier ministre a affirmé, dans ses propos, tenus à l'issue de la réunion en question, que 12 d'entre elles ont été prises en charge. Il s'agit des doléances liées aux indemnités, les promotions et aussi l'organisation du travail de cette unité, relevant de l'Institution de la Sûreté nationale. Ce qui devrait marquer, par ailleurs, la suite, ou P Ph : Bouabdallah B. RÉUNION AD HOC, DEMAIN, SUR LES REVENDICATIONS DES POLICIERS non, du mouvement contestataire des unités républicaines de sûreté, qui ont repris, notonsle, leur travail; c'est la nature des annonces et des décisions attendues de la réunion de travail prévue, demain dimanche, une des mesures annoncée, mercredi soir, par Sellal, à partir du siège de la Présidence. Prendront part à cette réunion que présidera, demain, Sellal, des responsables des secteurs concernés, notamment, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, celui des Finances, le Directeur général de la Sûreté nationale, en vue de trouver les solutions aux problèmes soulevés. Outre que le mouvement des policiers des URS, qui s'est manifesté en premier lieu à Ghardaïa, pour atteindre d'autres unités déployées à travers le pays, est un précédent dans les annales algériennes, cette contestation a généré des interrogations incontournables auxquelles les réponses appropriées doivent suivre. Les revendications socio-profesionnelles des URS sont, certes, légitimes, au regard des conditions de leur travail, et au rythme continu à assurer leur mission. Leur mobilisation à Ghardaïa, qui vit, depuis près d’une année, au rythme d'affrontements et d'évènements tragiques, l'action des éléments des URS est quelque part porteur d'un message fort à l'adresse des responsables politiques, qui peinent à venir à bout de la crise qui secoue cette région du pays. À leur déploiement dès l'éclatement de la crise, la réponse politique a fait défaut, inscrivant, ainsi, dans la durée, leur présence sur les lieux, pour assurer la sécurité des citoyens et des biens, publics et privés. Situation qui ne pouvait avoir, pour conséquences, que pression et tension chez les éléments des URS, mobilisés sur les lieux, depuis près d'une année; et de ce fait, ils sont les premiers à constater que l'appui politique à leur action fait défaut, à plus d'un titre. Outre la donne de la situation propre à la wilaya de Ghardaïa, l'intensification de leurs sorties sur le terrain, dans le cadre de l'accomplissement de leur mission première, le respect de l'ordre public, n'est pas en reste. Intensification suite aux contestations récurrentes des travailleurs des autres secteurs, tels l'Enseignement, la Santé, les Postiers, ainsi que les protestations des citoyens contre les listes de logements sociaux attribués, ou à chaque opération de relogement, sans compter la violence dans les stades, qui souvent rythme les matchs, notamment entre les clubs nationaux. Des contestations après quoi, le dialogue s'installe, enfin, et des réponses s'ensuivent, dont en premier lieu l’augmentation des salaires et autres. Situation qui renvoie inéluctablement, encore une fois, aux carences et aux lacunes de la gestion politique des affaires de la Cité, engendrant la mobilisation, en un temps record, des éléments des URS, quand bien même, ils sont entraînés pour accomplir les missions qui leur sont assignées. Si, par ailleurs, la réunion de demain verra l'examen des 12 points, dont a fait part Sellal, parmi les 19 inscrits sur la liste de revendications des éléments des URS, leur doléance, relative au «départ» du Directeur général de la Sûreté nationale, ne sera certainement pas à l'ordre du jour, l'exécutif n'ayant pas les prérogatives sur cette question. Aussi, il est utile de rappeler qu'il s'agit là d'une Institution de sécurité de la Nation qui ne doit pas faire l'objet d'une quelconque surenchère politico-politicienne. Le respect des lois de la République et du rôle des Institutions est, et doit, demeurer au-dessus de tout, dont la conjoncture en cours vient d'être marquée par une première dans les annales algériennes, par la contestation exprimée par les éléments des unités républicaines de sûreté. Karima Bennour Nécessite d’ouvrir un cadre légal de dialogue et de suivi aintenant que la manifestation inédite des forces de police a été levée, une fois pris l’engagement de satisfaire une grande partie de leurs revendications socio-professionnelles, il convient de revenir en toute sérénité sur ce mouvement pour en analyser la portée. Il s’agit, en premier lieu, de le recadrer dans son véritable contexte qui est, et qui reste, la revendication sociale même si, çà et là, quelques manifestants ont réclamé le départ du DGSN, le général-major Hamel. Une revendication minoritaire que l’État souverain ne saurait prendre en compte, et qui a fait écrire à certains commentateurs, désireux de jeter de l’huile sur le feu, que le mouvement de protestation sans précédent était manipulé, voire qu’il reflétait une lutte au sommet. Des analyses télécommandées pour ceux et pour une certaine opposition sans prise sur la réalité de l’Algérie qui veulent précipiter l’Algérie dans le chaos. Car, et comme le montrent les revendications des policiers, dont la dureté et les contraintes du métier sont reconnues par tout ce mouvement, même s’il est inédit, est finalement compréhensible. Le policier algérien n’étant pas un Robocop et ses aspirations à une vie décente sont tout à fait légitimes. Mais, peut-on pour autant accepter une manifestation de rue et jusqu’aux portes de la présidence de la République par ceux-là mêmes qui sont en charge d’assurer le calme et d’éviter tout débordement de mouvements sociaux et de manifestations qui sont interdites dans M la Capitale, ou strictement réglementées? Peut-être que si l’on en est arrivé là c’est parce qu’au sein de cette profession -tenue à une rigoureuse obligation de réserve- il n’y a pas un cadre légal de dialogue où peuvent être discutées et examinées des revendications sociales que tout un chacun comprend et admet. C’est pourquoi, il faudrait sans doute réfléchir, et cela a été déjà envisagé sous la présidence de Chadli à la mise en place d’un syndicat de la police, à l’instar de ceux qui existent dans plusieurs pays, à travers le monde, sans pour autant pervertir la vocation de la police nationale. En envisageant de créer leur syndicat, autonome, ont-ils tenu à préciser, c’est, en fait, un contre-pouvoir qu’ils revendiquent, face à leur hiérarchie, et pas seulement pour avoir une augmentation de salaire ou un logement, qui sont par ailleurs des revendications légitimes, d’autant plus qu’ils semblent exclus des avantages reconnus aux autres catégories sociales et professionnelles. La liste de leurs revendications et les «confessions» qu’ils ont faites à leurs concitoyens, dont les journalistes ont révélé la façon dont ils travaillent, et dont ils sont traités. Les anecdotes pullulent sur les précautions qu’ils doivent prendre pour éviter d’avoir à verbaliser les enfants de certains responsables et jusqu'aux trabendistes et autres mafieux qui se croient tout permis et qui ignore l’État de droit. Les policiers, sur le terrain, sont les premiers à constater que la loi n’est pas au-dessus de tous, qu’il y a des privilégiés qui ne sont pas soumis à la règle de droit et des situations où il faut laisser faire. La police nationale qui encadre et qui empêche tout débordement, lors des manifestations et revendications socioprofessionnelles devenues quasi-quotidiennes, à travers tout le territoire national, ne pouvait que se sentir frustrée de ne pas être entendue. Ainsi, s’explique cette manifestation d’autant plus spontanée qu’elle a donné lieu à quelques dépassements, comme ces rassemblements devant les sièges de la présidence de la République et du Palais du gouvernement. Pour ce qui est du départ du général Hamel, c’est une revendication pour le moins déplacée et l’on est pas loin de penser qu’elle ait été soufflée par certains qui se verraient bien prince à la place du prince. Car n’en déplaise à ses détracteurs, le général Hamel a réussi, depuis sa nomination à la tête de la DGSN, à moderniser la police nationale et à la doter de moyens efficaces pour faire face à la délinquance et au crime transnational, notamment le trafic de drogue qui inonde notre pays depuis le Maroc. Qui plus est, la police nationale et ses unités d’interventions qui font face, tout au long de l’année, à des milliers de manifestations, à travers toute l’Algérie, avec un très grand professionnalisme. Un professionnalisme envié et mis en place par le DGSN, selon le concept de la gestion démocratique des foules qui a fait ses preuves au grand dam de plumitifs et de ceux qui veulent voir l’Algérie à feu et à sang . Mokhtar Bendib épart, ou pas, du général major/DGSN, Abdelghani Hamel, à la tête de la police? Une revendication majeure de la police qui est entrée dans un mouvement de contestation, à travers l'organisation des marches et des rassemblements, à Ghardaïa et Alger. Nommé par décret, la destitution du premier responsable de la DGSN est du ressort du président de la République. Ni le Premier ministre et encore moins le ministre de l'Intérieur ne sont habilités à se prononcer sur ce point. La réunion interministérielle de demain ne va certainement pas trancher le point lié à la destitution de la DGSN. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a reçu les délégués des unités républicaines de sûreté, mercredi, au siège de la présidence de la République, n'a, en aucun cas, soulevé ce point. Il a parlé de la légitimité des revendications socioprofessionnelles des contestataires, sans plus de détails. Il a reconnu l'existence des problèmes dans le corps de la police liés essentiellement au rythme de travail de ces unités. Le conseil interministériel qui se réunira, demain, va balayer d'un revers de la main la revendication des contestataires, concernant le départ de Abdelghani Hamel à la tête de la DGSN. La réunion interministérielle se focalisera, demain, sur les revendications socioprofessionnelles sans pour autant aborder celle liée au départ du général major/DGSN. Les réactions de la classe politique, sur ce point, sont mitigées. Des partis politiques qui soutiennent la plateforme de revendications des contestataires dans sa globalité et d'autres ne partageant pas la revendication des policiers, concernant la destitution de Abdelghani Hamel de la DGSN. Le Rassemblement national démocratique (RND) est non seulement contre le départ du général major/DGSN, mais il a même prôné sa défense. Contactée par téléphone, Nouara Djaâfar, porteparole du RND a loué les qualités du premier responsable de la police qui, selon elle, sait écouter ses éléments. Nouara Djaâfar, a qualifié de légitimes les revendications de la police, appelant les pouvoirs publics à ouvrir les portes du dialogue et à satisfaire les doléances des contestataires. Toutefois, la porteparole du RND ne partage pas la revendication de la police exigeant le départ du général major/DGSN. Même son de cloche chez son frère ennemi, le Front de libération nationale (FLN) qui juge illégitime la revendication des contestataires liée à la destitution de son poste du premier responsable de la police. Il a également appelé les pouvoirs publics à ouvrir les portes du dialogue afin de satisfaire les revendications des contestataires. Le Parti de travailleurs (PT) entretient le flou concernant la revendication de la police liée à la destitution de Abdelghani Hamel. Joint hier par téléphone, Djeloul Djoudi, chargé de la communication au PT, a refusé de commenter une seule revendication, préférant parler de l'ensemble des revendications des contestataires que son parti soutient sans réserve. Il a indiqué que la réunion du bureau politique de son parti, qui se tiendra demain, consacrera ses travaux à l'action de contestations, menée par les unités républicaines de la sûreté. Même réaction chez le parti du ministre des Transports (TAJ), Amar Ghoul, dont le chargé de la communication a refusé de s'exprimer sur ce sujet, arguant que le bureau politique de son parti se réunira pour débattre de cette question. Chez le Front pour le changement (FC), le soutien à la plateforme de revendications de la police est total. Le chargé de communication de cette formation politique a jugé légitime la revendication des contestataires concernant la destitution de Abdelghani Hamel de la tête de la DGSN. «Il est tout à fait légitime pour toute catégorie sociale de revendiquer le départ d'un responsable qui n'a pas su défendre les droits de ses travailleurs», a-t-il indiqué à ce sujet. Hacène Naït Amara D ACTUALITÉ Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 ÉDUCATION QUESTIONS ORALES À L’APN VISITES DE SELLAL AU NIVEAU DES DIFFÉRENTES WILAYAS DU PAYS e chiffre a été dévoilé avant-hier par le chef de l'exécutif dans une réponse, lue en son nom, par le ministre chargé des relations avec le Parlement, Khalil Mahi, à une question orale d'un député de l'AAV. Les wilayas du Sud et des HautsPlateaux se sont taillées la part du lion puisque pas moins de 771 milliards, soit plus de la moitié de l'enveloppe totale, a été accordée à ces dernières. «Les wilayas des Hauts Plateaux ont bénéficié de 573 milliards de DA, soit 42% du programme global», a rappelé le ministre. Avant de préciser que 198,8 mil- L Ph : Le Courrier d’Algérie Une cagnotte de 1 350 milliards de DA déboursée Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a «déboursé» une cagnotte de 1 350 milliards de DA, dans le cadre du budget complémentaire alloué lors de ses visites de travail et d'inspection au niveau des différentes wilayas du pays. Abdelmalek Sellal liards de DA, soit 15 % du programme, ont été consacrés aux wilayas du Sud. Ces sommes ont-elles été dégagées afin de «booster» la campagne électorale au profit du président de la République qui avait annoncé sa candidature pour un quatrième mandat ? «Ces enveloppes ont été engagées pour réaliser des projets au profit des citoyens algériens», rétorque le ministre qui laissait entendre que l'élection présidentielle n'était qu'une coïncidence. Si le ministre soutenait qu'il n'y a pas eu de place pour l'im- provisation, il n'en demeure pas moins que l' «auteur» de la question, Youcef Khababa en l'occurrence, n'a pas été convaincu par la réponse de son «interlocuteur». Le parlementaire croit dur comme fer en effet que l'argent a été utilisé à des fins purement politiques. «Abdelmalek Sellal n'avait pas à se déplacer dans les wilayas pour distribuer les budgets à la veille d'un rendez-vous aussi important que les présidentielles», a-t-il soutenu. En d'autres termes, le parlementaire estime que cette cagnot- 3 te a été bel et bien déboursée pour les besoins de la campagne électorale. Il convient de rappeler, pour rester toujours dans le même ordre d'idées, que plusieurs voix se sont élevées lors de la campagne en question pour dire que cette dernière revêtait un cachet «électoraliste». Mais, le Premier ministre a réfuté cette idée, en confirmant que «ces visites s'inscrivaient dans le cadre de l'action de gouvernement visant à cerner les lacunes et à prendre les mesures pour y remédier». «Nous nous sommes engagés devant le Parlement à prendre en compte les orientations du président de la République afin de conférer à notre action un caractère de proximité», avait-il argué, en ajoutant que «cela était ni plus ni moins le rôle du gouvernement». Il faut dire donc que cette polémique inhérente aux sommes d'argent allouées par le chef de l'exécutif lors de ses visites dans les différentes wilayas du pays ne date pas d'aujourd'hui. S. D. CESSION DES LOGEMENTS SOCIAUX Le CLA mobilise ses troupes près une ultime réunion, le Conseil des lycées d'Algérie monte au crénau et fait part de sa profonde préoccupation quant à l'état du secteur de l'Éducation en Algérie et plus particulièrement au sujet de la situation alarmante où en sont arrivés les lycées. Réunis en conclave au lycée Omar Racim à Alger, les protestaires commencent d'abord par déclarer que la majorité des lycées d'Algérie vivent présentement une situation qu'ils jugent de catastrophique notamment avec l'existence de problèmes et de préoccupations communes à la majorité des lycées du pays. Désorganisation inédite dans la majorité des lycées, atteignant même ceux reconnus pour leurs traditions disciplinaires, manque grave et inédit de cadres, de directeurs des études, d'adjoints d'éducations, d'économes et, de professeurs, énumèrent les protestataires dans un communiqué signé par le secrétaire général du CLA, Zoubir Rouina. Le CLA dénonce l'incapacité manifeste à remédier au manque grave de professeurs, mais aussi et également à la surcharge des classes, le non-respect des instructions ministérielles relatives aux classes spéciales. De même qu'il dénonce le phénomène des inscriptions illégales imposées, selon le communiqué, avec des décisions venues d'en haut au grand dam des décisions de conseils de classes souverains. Le Conseil des lycées d'Algérie fait part aussi de la prédominance de la violence dans les établissements scolaires, le non-respect des instructions relatives à la discipline au sein des établissements. A Les aveux de Tebboune L tion avant 2004, au profit de leurs locataires, avec l'application d'avantages liés aux prix et aux délais de payement. Le nombre de logements concernés par cette opération s'élève à près de 571 000 unités, cédées par l'État au profit de leurs locataires à des prix très bas. Selon Tebboune, la tutelle a permis, entre 2003 et 2010, aux locataires des logements de l'OPGI d'acquérir leurs logements, mais cette opération, a-t-il expliqué, avait échoué en raison des prix élevés des logements. S.D. IMPAIR DANS L’HÉMICYCLE Un ministre de la Communication qui refuse de… communiquer ! n ministre de la Communication qui refuse de communiquer ! C'est le cas de Hamid Grine qui s'est illustré avant-hier, à l'APN, en préférant répondre à une question d'un député du parti El-Karama, Mohamed Daoui, par écrit, suscitant, ainsi, moult interrogations sur les raisons qui l'ont motivé à ne pas s'exprimer en toute transparence.« Le député m'a transmis une question écrite, j'ai répondu évidemment par écrit », a répondu le ministre à la question du parlementaire qui s'interrogeait sur la politique de la tutelle concernant, de manière générale, la gestion et l'organisation de la publicité publique. Si le député concerné n'a pas fait de bruit pour dénoncer l'attitude de Grine, il n'en demeure pas moins que l'un de ses «collègues » du vieux parti de l'opposition est monté au créneau pour s'en prendre au premier res- U ponsable du département de la Communication. «Hamid Grine a transgressé le règlement intérieur de l'APN parce que la question était orale et non écrite ! », a asséné Chafaâ Bouaiche, le chef du groupe parlementaire du FFS. «Le ministre devait répondre à cette question et informer l'opinion publique sur un dossier aussi important que celui de la manne publicitaire. C'est un devoir ! », a ajouté l'ancien secrétaire national chargé de la communication au Front des forces socialistes. Enfonçant davantage le clou, Bouaiche critique l'APN aussi qu'il qualifie de « chambre à coucher » et non une « chambre d'enregistrement ». Pour revenir au député du parti El-Karama, celui-ci confirme qu'il avait adressé une question orale au ministre. Mais, sur sa demande et en pensant que je serai absent aujourd'hui (avant-hier, ndlr), poursuit-il, j'ai sollicité le ministre pour qu'il m'adresse une réponse par écrit. Dans tous les cas de figure, il faut dire que le « comportement » de Hamid Grine confirme, si besoin est, que ce dernier est loin d'être communicatif. D'autant plus que l'auteur de la question était présent et que celui-ci avait posé sa question. En termes plus clairs, la réponse du ministre aurait pu être acceptable si le « concerné » était absent. Le successeur de Abdelkader Messahel a aussi perdu des points « gratuitement » car Mohamed Daoui a fini par lire la réponse de son « interlocuteur ». Dans cette réponse, Grine se contente de préciser que la gestion de la publicité se fait d'une manière transparente. « L'ANEP est une société à caractère économique, indépendante gérée selon les normes du marché », a-t-il rappelé. R.N. Ph : DR e ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune reconnaît que la lenteur des procédures administratives relatives à la cession des logements sociaux est la principale cause du manque d'engouement des citoyens pour l'achat de leurs logements relevant des Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI). C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, le ministre, qui répondait avant-hier à une question orale d'un député au niveau de l'APN, a annoncé qu'un texte réglementaire visant à alléger les procédures en question était en cours d'élaboration. Celui-ci, élaboré en coordination avec le ministère des Finances, sera, selon Tebboune, soumis prochainement à adoption. « Plusieurs mesures seront simplifiées en vertu de ce texte, notamment celles ayant trait à l'évaluation des logements par l'inspection domaniale », a-t-indiqué, en ajoutant que des prix forfaitaires seront appliqués à ces logements ». « Nous allons adopter un prix de référence pour un appartement d'un quartier donné au lieu d'évaluer les prix par appartement et par quartier », a-t-il encore ajouté. Toujours en ce qui concerne le chapitre des « contraintes », le ministre a cité un autre motif d'abstention des citoyens d'acheter leurs logements sociaux, à savoir l'achat de la clef des logements des propriétaires initiaux dans 20 à 25 % du nombre global des bénéficiaires de ces logements. Sur ce point, il précise que la régularisation de ces biens immobiliers n'est pas possible actuellement car il s'agit, a-t-il dit, de pratiques « illégales ». Le premier responsable du département de l'Habitat n'exclut pas aussi la possibilité pour cette catégorie de bénéficier d'autres formules de logement social. Le ministère de l'Habitat avait lancé, l'année dernière, la vente des logements des OPGI, mis en exploita- Le syndicat pointe également du doigt la prédominance du recrutement contractuel, source d'instabilité au sein des corps des enseignants ainsi qu'un accueil désobligant au niveau des directions de l'Éducation. Rappelant les promesses accordées par les pouvoirs publics quant à leur volonté de privilégier l'esprit de la concerntation avec les enseignants, le CLA se porte en faux contre la discrimination des autorités à l'égard des syndicats du secteur. «Après un mois et demi de la rentrée scolaire, nos établissements connaissent actuellement surcharge, dépassements et manque flagrant d'encadrement, au point où c'est la caractéristique commune de la majorité des lycées », lit-on dans le communiqué du CLA. «Nous avertissons des dérapages de la politique de la fuite en avant adoptée par l'administration, une politique qui pourrait à terme déboucher vers le pourrissement de la situation. En tant que syndicat, anxieux et inquiets sur l'avenir de l'école, les syndicalistes du Conseil des lycées d'Algérie appelent les enseignants à tenir des assemblées générales afin de proposer une formule appropriée de revendication ». L 'unité de la lutte est seule capable de rendre hommage à la dignité de l'enseignant, conclut le communiqué. M. D. 4 ACTUALITÉ Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 RELOGEMENT À KHRAICIA Un F2 pour 10 personnes eul bémol à cette joie, nous aurons malheureusement la latitude d’assister à une veillée funèbre, concernant le décès tragique d’un enfant de 13 ans, survenu le jour même de l’opération de relogement. Une opération qui s’est effectuée mercredi dernier au soir. Ne voulant pas jeter de l’huile sur le feu avec nos sollicitations de journalistes, nous abandonnons l’idée d’aller converser avec la famille du défunt. Nous apprenons tout juste grâce à l’un des voisins que c’était un handicapé mental qui a chuté mortellement du balcon.«Nous étions dans la gêne et la précarité des baraques en zinc. Aujourd’hui grâce à Dieu, nous nous réjouissons de notre recasement», a avoué l’un des nouveaux locataires, rencontré sur place, pas du tout gêné par nos questions. Son voisin renchérit : «Heureusement qu’il n’y a que des F3. Nous sommes heureux et nous espérons que les autres, notamment ceux qui sont actuellement postés devant la municipalité de Douéra nous rejoignent». Interrogés si les infrastructures nécessaires existent, nos deux interlocuteurs déclarent en chœur qu’il y a une annexe d’état civil, une école primaire, un collège et un lycée flambant neuf. Même une superette a été prévue par les pouvoirs publics, avons-nous constaté. En effet, lors de notre passage, nous aurons le loisir de constater de visu, qu’en plus de fourgons de revendeurs de matelas, de la présence discrète des éléments de la Gendarmerie nationale, d’autres familles affluaient vendredi matin au site de Khraïcia. Incontestablement, même les bâtiments destinés aux gendarmes ont été affectés en dernière minute à de simples citoyens. Cependant, faute d’interlocuteurs, il est difficile de confirmer ces dires. Des agents de sécurité portant tuniques affichant OPGI de Hussein Dey, accompagnés de chiens pit-bull, auraient bien voulu nous orienter vers des recasés baignant dans la béatitude. «Allez au bâtiment 5 où de nouvelles familles prennent possession de leurs appartements et vous allez entendre des youyous de joie», nous enjoignent-t-ils. C’est chose faite et pendant que nous observons le déballage des effets et mobiliers des nouveaux venus, nous aurons dénombré à trois familles, nous sommes apostrophés par un père de famille, visiblement pas du tout gai de nous faire part de ses appréhensions. «Nous sommes une famille de dix personnes, entassés dans un appartement de type F2», nous dit-il, nous invitant à prendre des photos, et par ricochet, consacrer la preuve de ses déclarations. «J’ai été obligé de refaire la robinetterie de l’eau courante car celle placée n’était pas de bonne facture et s’est détériorée dès la première manipulation», nous dit-il encore. Toutefois questionné, il confirme que l’eau courante et l’électricité sont disponibles. Arrivé à la rescousse, l’ainé de ses fils nous montre le placard de la cage des escaliers afin que nous puissions constater de nous-mêmes que les compteurs du gaz de ville n’ont pas encore été placés. Seule la canalisation existe. Dans la S Ph : Bouabdellah B. Les nouveaux locataires de la nouvelle cité Béni Abdi de Khraïcia semblaient apparemment heureux, hier vendredi, au troisième jour de leur recasement dans leurs nouveaux appartements, essentiellement des F2 et des F3. même cage, et pour l’anecdote, un artisan a placardé une simple feuille blanche en guise de publicité par le biais de laquelle il invite les locataires qui désirent installer un chauffage central à faire appel à ses services. Auparavant, nos deux premiers interlocuteurs nous avaient fait part de leurs interrogations à propos des chauffe-bains. L’on ne sait trop vraiment s’ils ont été chapardés, nous ont-ils affirmé. L’un des agents de sécurité, bombant le torse et expliquant que leur mission n’est pas encore termi- née, nous montre d’autres immeubles qui n’ont pas encore été affectés. Notre agent se permet même de tomber à bras raccourci sur les pères de famille qui osent faire part de leurs doléances à propos de l’état de leurs nouveaux appartements. En fait, les autorités ont décidé pour cette énième opération de recaser les occupants de l’un des bidonvilles de Douéra (Alger). D’autres campent toujours devant le siège de la municipalité de cette localité, nous a-t-on confié. Pour le topo, la cité Béni Abdi de Khraï- cia a accueilli selon les canaux officiels quelques 1 206 familles dans le cadre de l'opération de relogement des habitants des bidonvilles et des chalets sur une initiative lancée en juin dernier et destinée à l’éradication des bidonvilles et des chalets. En plus de Douéra, treize (13) bidonvilles sont répartis sur les communes de Aïn Benian, Douéra, Mahelma, Zéralda, El-Mohammadia, El-Rahmania et El-Harrach. Six quartiers des communes de Khraïcia, Birtouta, les Eucalyptus, Saoula et Souidania accueilleront les familles relogées, selon la même source. Lors de notre passage, les immeubles de la cité Béni Abdi de Khraïcia étaient, toujours ceints par des barrières en zinc. À la joie, somme toute normale, de la possession d’appartements flambant neuf, les Algérois plus particulièrement vont devoir conjuguer leurs nouvelles conditions d’existence et de s’acclimater avec un nouvel environnement, pas toujours très accueillant. Pour la petite histoire, l’un des locataires nous a expliqué doctement qu’il a décidé à ce que son unique fille, élève de terminale, termine son cursus dans son lycée de Douéra. « Je ne tiens pas à perturber la scolarité de mon enfant», a-t-il opiné. Pour d’autres, ils sont heureux de pouvoir caser leurs enfants dans des infrastructures éducatives dont l’ouverture, nous a annoncé l’un des habitants, est prévue demain dimanche. Mohamed Djamel AMÉLIORATION DE LA COUVERTURE SANITAIRE Priorité à la Capitale elon le premier responsable du secteur de la santé, Abdelmalek Boudiaf, Alger représentait une part importante du volume global de la production de soins de santé. Pour lui, il était normal de lui accorder la priorité en matière d'amélioration de la couverture sanitaire. Il dira, à cet effet, lors d'un workshop organisé, jeudi, sur la restructuration des services de santé dans la wilaya d'Alger, que dans la mesure où Alger est la vitrine du pays et représente une part importante du volume global de la production des soins de santé, il était normal de lui accorder cette priorité par la valorisation des ressources disponibles parallèlement à la modernisation des infrastructures existantes et leur consolidation par de nouveaux établissements. D'après le ministre de la Santé, la stratégie qui guide le secteur s'appuie essentiellement sur l'audit qui a touché toutes les wilayas du pays et a mis en évidence des points forts, source de fierté, mais aussi des points faibles qui sont à l'origine de l'insatisfaction connue de tous. Il précisera que les principaux axes de cette stratégie concernait notamment le domaine des urgences médico-chirurgicales à la lumière de l'opération pilote menée au service des urgences du CHU Mustapha-Pacha d'Alger par la société Général Electric, et la modernisation des infrastructures des établissements de santé par la réalisation de nouveaux établissements structurants, comme le nou- S veau CHU de Staoueli, ou l'hôpital cardio-pédiatrie de Mahelma. Le responsable ajoutera qu'en matière de prise en charge spécialisée de certains domaines particuliers, comme le cancer, les AVC, les urgences de cardiologie et les grands brûlés, leur mise en place se fera sur la base de pôles de référence existants ou programmés à la réalisation. Il relèvera, par ailleurs, qu'en dépit de tous les résultats obtenus en matière d'amélioration des services de santé de base et la quasi-élimination des maladies transmissibles, prévalente, nul ne peut disconvenir sur la nécessité d'impulser une véritable révolution dans l'organisation des services proposés aux citoyens. «Dans l'attente de mesures structurantes que nous allons entamer, dans le cadre du décret portant création de la circonscription sanitaire avant de passer à l'application de la nouvelle loi que nous espérons voir promulguée courant 2015, nous avons commencé à mettre en œuvre des mesures urgentes ayant ciblé notamment la prise en charge du cancer, les urgences médico-chirurgicales et l'hygiène hospitalière», dira-t-il. Il a ajoutera que son secteur avait mis fin au phénomène de ruptures cycliques de médicaments, et relancé tous les chantiers qui étaient à l'arrêt depuis de nombreuses années. 17 MILLIARDS DE DA POUR 44 PROJETS SANITAIRES À ALGER De son côté, le wali d'Al- ger, Abdelkader Zoukh, a indiqué à cette occasion que la Capitale avait bénéficié de 44 projets sanitaires d'une valeur de 17 milliards de dinars au titre du programme quinquennal 2010-2014, dont certains ont été réalisés, d'autres sont en cours de réalisation, et d'autres encore en cours d'études. Il s'agit, entre autres, du projet de réalisation de cinq écoles de formation paramédicale, un centre de protection de la santé maternelle et infantile à Bir-Touta, Aïn Taya et Aïn Bénian, en sus de 13 autres projets en cours d'études, dont 8 polycliniques et un centre de transfusion. Le wali d'Alger a souligné dans ce contexte l'ouverture prochaine de 5 cliniques annonçant également le parachèvement des études géotechniques du nouveau CHU à Staouéli (Ouest d'Alger) d'une capacité de 700 lits dans le cadre des grands projets de construction de 10 nouveaux CHU dans les différentes régions du pays. À noter que la Capitale dispose actuellement de 4 CHU d'une capacité de 3 487 lits, 13 établissements hospitaliers, spécialisés, d'une capacité de 2 466 lits, 8 établissements hospitaliers publics d'une capacité de 1 595 lits, 10 établissements de santé de proximité et 80 polycliniques. Elle dispose également de 17 centres de prise en charge de la toxicomanie, 16 centres de transfusion, 13 services de prise en charge des maladies transpiratoires et de la tuberculose, et 96 unités de dépistage et de suivi en milieu scolaire. 24 CHU À L'HORIZON 2018 Le directeur général de l'Agence nationale de gestion des réalisations et d'équipements de santé, Lazhar Bounafa, a en effet annoncé que l'Algérie sera dotée de 24 centres hospitalo-universitaires (CHU) à l'horizon 2018, contribuant, ainsi, à améliorer sensiblement la prise en charge et la qualité des soins en faveur des patients dans notre pays. L'intervenant a révélé le lancement des travaux de réalisation de 5 CHU dans les wilayas de Tizi Ouzou, Ouargla, Constantine, Tlemcen et Alger, précisant que ces projets avaient été confiés à des entreprises étrangères et que la durée de réalisation est fixée à 3 ans. S'agissant des 14 CHU déjà existant à l'échelle nationale, Bounafa a assuré que certains d'entre eux seront rénovés et restructurés, alors que d'autres seront démolis, car ne répondant plus aux attentes des citoyens, notamment ceux réalisés avec du préfabriqué. «Ces CHU (entre les nouveaux et rénovés) répondront aux attentes du citoyen en terme de soin et seront conformes aux standards internationaux», a-t-il soutenu, ajoutant que le nombre des centre anti-cancer (CAC) passera de 13 CAC à 29, à l'horizon 2018. Il a précisé que ces projets de santé entraient dans le cadre de la stratégie de l'État d'offrir des soins meilleurs et équitables à tous les citoyens. Ania N. C. ACTUALITÉ Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 FAST-FOODS SURPOIDS L'industrie qui roule aux AVC et cancers ! Environ 17 % des enfants souffrent d'obésité La propagation du phénomène de la restauration rapide, communément appelée fast-food, dans la société algérienne a "considérablement" contribué à la hausse du nombre de malades chroniques, selon des spécialistes en médecine. cet égard, le chef de service cardiologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU), Nafissa Hamoud (Ex-Parnet), le professeur Djamaleddine Nibouche a mis en garde contre le changement de l'hygiène de vie dans notre société et la multiplication des fast-foods, qui ont "considérablement" contribué à la hausse du nombre de malades chroniques. Le spécialiste a regretté l'abandon du régime alimentaire sain dans notre société, soulignant que les Algériens sont aujourd'hui en train de subir les conséquences de l'amélioration du niveau de vie et de la surconsommation des glucides, des viandes, des matières grasses et des boissons gazeuses, au même titre que les pays développés, sinon plus. La surconsommation de repas riches en matières grasses est devenue un phénomène social, dû notamment à la propagation des fast-foods, a estimé le professeur Nibouche, qui a tiré la sonnette d'alarme autour de la surconsommation de "chawarma et de grillades", qui provoquent souvent des problèmes cardiaques et des cancers. Le spécialiste a appelé, à cet effet, les autorités locales à limiter l'ouverture de fast-foods près des établissements éducatifs, qui favorise l'apparition précoce chez les jeunes des maladies du coeur, du diabète et de l'hy- Près de 5 000 cas enregistrés annuellement en Algérie nviron 5 000 cas d'intoxications alimentaires sont enregistrés annuellement à l'échelle nationale, a indiqué, jeudi à Alger, le président de la Fondation nationale pour la Promotion de la santé et le Développement de la Recherche (FOREM), Pr Mustapha Khiati. "Le nombre d'intoxications alimentaires est inquiétant et est estimé à 5 000 cas par an. Ce chiffre ne concerne que les patients qui se sont présentés dans un service hospitalier", a précisé le Pr Khiati à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, citant une enquête sur ce sujet. Il a expliqué que les principales causes des intoxications résidaient dans le manque d'hygiène des lieux de restauration, le non respect de la chaîne de froid, l'utilisation de produits périmés et la réutilisation excessive des huiles de cuisson. Il a suggéré à ce propos de contrôler les restaurants régulièrement, d'appliquer de fortes sanctions en cas du non respect des règles d'hygiène, de respecter les dates de péremption des aliments et de vérifier l'état de conservation des produits alimentaires. Pour ce faire, le président de la FOREM a recommandé la création d'un service de prévention dans toutes les communes chargé de la communication et la sensibilisation aux questions de santé publique. E nviron 17 % des enfants souffrent d'obésité dont 5% d'entre eux présentent une obésité sévère, a indiqué, jeudi à Alger, le pédiatre à l'Etablissement public hospitalier (EPH) d'El Harrach, Dr Tahar Sahraoui. "L'obésité est de plus en plus fréquente chez les enfants car pas moins de 17 % d'entre eux souffrent d'excès pondéral dont 5 % présentent une forme sévère d'obésité", a précisé le Dr Sahraoui, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation. L'enquête nationale, réalisée par des médecins de l'EPH d'El Harrach, a concerné plusieurs établissements scolaires sur le territoire national, a rapporté le Dr Sahraoui, notant que les enfants questionnés sont âgés entre12 à 16 ans. L'augmentation "importante" du taux d'obésité en Algérie est due, selon le Dr Sahraoui, à une consommation excessive d'aliments sucrés, gras, salés et hyperproteinés. Le manque d'exercice physique et de pratique d'activité sportive est aussi impliqué dans la hausse de l'obésité chez les enfants, a ajouté le spécialiste. Pour remédier à cet état des lieux, le praticien a préconisé la création de cantines scolaires dans les établissements éducatifs pour éviter que les enfants s'alimentent dans "les Fast Foods et les gargotes". Les menus proposés aux écoliers, collégiens et lycéens doivent également être équilibrés, d'après le même intervenant, qui suggère d'intégrer dans chaque repas une portion de fibre, de sucre lent, de lipide, de protéine et un produit lacté. Au sujet des contrôles alimentaires, le président de la Fondation nationale pour la Promotion de la santé et le Développement de la Recherche (FOREM), Pr Mustapha Khiati, a insisté sur l'importance des contrôles alimentaires. Il a rappelé dans ce sens que le taux de sucre dans les sodas en Algérie dépassent les 16 gr par litre, soulignant que l'Union européenne et les Etats-Unis ont réduit la quantité à 6 gr par litre. Le président de la FOREM a aussi préconisé de réduire la quantité de graisse dans les fromages et d'opter préférentiellement pour les produits allégés en glucides et lipides. E Phs : DR A INTOXICATION ALIMENTAIRE 5 pertension artérielle, outre le surpoids. Si ce type de restauration rapide a vu le jour dans les pays développés, il y a lieu de souligner qu'elle s'est répandue, de façon rapide et anarchique, dans toutes les villes algériennes, sous différent formes (hamburgers, sandwich, pizzas et chawarma). Cette activité commerciale connaît un grand engouement chez les jeunes commerçants, car n'étant pas coûteuse et ne nécessitant pas d'énormes moyens matériels et humains, outre les gains qu'elle génère, en raison de la grande affluence des citoyens sur ce type de restauration. Le docteur Djawad Fasla, médecin privé spécialiste en diabétologie-endocrinologie à Oran, a pour sa part, insisté sur la nécessité de former des nutritionnistes pour assurer un bon suivi des malades et sensibiliser les citoyens aux dangers d'une alimentation "déséquilibrée et inadaptée", affirmant que les médecins avaient tendance à focaliser sur le traitement médicamenteux, négligeant le suivi nutritionnel des patients, en raison notamment du manque de nutritionnistes. L'origine du sandwich, cet encas à base de tranches de pain et de viande grillée, remonte au Lord britannique Sandwich, qui a vécu au 18eme siècle. Les faits historiques précisent que le Lord était un passionné de jeux au point de s'oublier et de sauter les repas. Alors, son cuisinier personnel lui a confectionné un petit encas, en plaçant une tranche de viande grillée au milieu de deux tranches de pain.Cette invention culinaire s'est répandue ensuite à travers le Royaume Uni, sous le nom du Lord, sandwich. Le sandwich est devenu une habitude culinaire transfrontalière, promue par des spots publicitaires diffusés en boucle sur les chaînes satellitaires mondiales, qui encouragent ainsi une alimentation grasse, sucrée et pauvre en protéines et en vitamines, préparée dans les conditions d'hygiène les plus rudimentaires, ce qui constitue une véritable bombe à retardement pour la santé publique. Le tiers de la population algérienne souffre d'obésité et son quart est atteint d'hypertension artérielle, a indiqué la présidente de la Société algérienne de diabétologie (SAD), Zakia Arbouche, également chef de service de diabétologie au CHU de Tizi-Ouzou, en se reférant à plusieurs enquêtes nationales. À cet effet, elle a appelé à la nécessité de renforcer la prévention en vue de réduire la surconsommation du sucre et du sel et des sandwichs, riches en matières grasses, tout en incluant l'éducation sanitaire dans le système éducatif, afin de protéger les futures générations contre les r isques des maladies chroniques et de leurs complications. VIANDES ROUGES AVARIÉES Un danger souligné à Souk Ahras e caractère "très dangereux" de la consommation de viandes devenues impropres à la consommation en raison du manque d’hygiène et du non respect de la chaîne de froid a été mis en exergue jeudi à Souk Ahras. Le chef du service de protection du consommateur et de lutte contre la fraude à la direction du commerce, Hafid Khadraoui, a rappelé, dans ce contexte, qu'en août dernier, 50 personnes avaient été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir consommé des merguez avariées. Il a également révélé, s'agissant de ce produit très prisé, que 24 échantillons de merguez sur les 29 analysés ces 6 derniers mois à Souk L Ahras, ont été jugés impropres à la consommation. Khadraoui a ajouté, au cours d’une journée d'étude sur le commerce des viandes, que sept (7) parmi les échantillons prélevés contenaient des bactéries pathogènes en raison, principalement, du non respect de la chaîne de froid. Des fermetures et des poursuites judiciaires ont été décidées contre les 24 boucheries mises en cause, a souligné Khadraoui au cours de cette rencontre qui a réuni 30 bouchers, des vétérinaires et des membres de la chambre du commerce et de l'industrie CCI-Medjerda. L'intervenant a également rappelé, lors de cette journée d'étude organisée au siège de la direction du commerce, les dispositions contenues dans le décret exécutif n° 53-91 du 23 février 1991, relatif aux conditions d'hygiène lors du processus de mise à la consommation des denrées alimentaires, que les opérateurs de la filière des viandes rouge et blanche sont "tenus de respecter". 6 Vendredi 17- Samedi 18 octobre 2014 PUBLICITÉ Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 7 RÉGIONAL MILA Un mort dans un accident sur l'autoroute Est-Ouest e dénommée B.A, âgé de 50 ans, a trouvé la mort dans un accident survenu, jeudi matin, sur le tronçon autoroutier Est-Ouest, à proximité de la station Milev relevant de la commune de Chelghoum-Laïd, au sud de Mila. Le drame s'est produit lorsqu’une camionnette de marque DFM est entrée en collision avec un camion de marque Isuzu, au niveau de la borne kilométrique 143. Bilan : décès sur le coup d'un homme et endommagement total du véhicule utilitaire et partiel du camion. Les éléments de la Protection civile de l'unité secondaire de Chelghoum-Laïd , soutenus par ceux de l'unité sectorielle se sont dépêchés sur le lieu du drame pour évacuer la dépouille mortelle vers l'EPH de la même localité ainsi que les blessés après leur avoir prodigués les premiers soins. Il est à souligner que pas moins de 61 personnes ont trouvé la mort dans les 579 accidents de la circulation survenu sur l'ensemble du réseau routier de la wilaya de Mila, selon les chiffres avancés par le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de Mila, lors du point de presse organisé par ce corps constitué. A.Ferkhi L GHARDAÏA BOUMERDÈS 16 personnes interpellées après les échauffourées de Berriane APICULTURE Ph : DR La baisse de la production du miel fait flamber les prix S eize personnes ayant participé aux échauffourées qu'a connues, en début de semaine, la région de Berriane, ont été interpellées par les forces de sécurité, a appris l'APS ce mercredi auprès de la cour de Ghardaïa. Elles ont été présentées mercredi devant le juge du tribunal correctionnel de la même ville pour "attroupement, outrage et violence contre les agents de l'ordre public", a-t-on signalé. Les mis en cause ont été arrêtés en flagrant délit sur la voie publique, lançant des pierres et autres projectiles, a précisé la source. Ces interpellations effectuées par les forces de sécurité et le renfort déployé par les éléments de la Gendarmerie nationale ont permis à la région de retrouver son calme, a-t-on constaté mercredi. Des échauffourées ont éclaté, dimanche, entre des groupes de jeunes et les forces de maintien de l'ordre dans la localité de Berriane (45 km au nord de Ghardaïa) et se sont poursuivies jusqu'à mardi. Ces heurts entre jeunes et forces de l'ordre ont été émaillés d'actes de vandalisme, de dégradation du mobilier urbain, et de saccage et incendie de locaux commerciaux et à usage d'habitation, a-t-on constaté sur place. Deux jeunes âgés d'une vingtaine d'années ont été mortellement blessés et une dizaine d'agents de police et de la Protection civile ont été blessés, lors des échauffourées de Berriane, selon une source médicale de l'hôpital de Ghardaïa. Le calme est revenu dans la soirée de lundi à mardi et aucun acte de violence n'a été signalé depuis, à la faveur d'un déploiement des unités de la Gendarmerie nationale qui ont été mobilisées pour faire cesser les heurts, sécuriser les habitants et les usagers de la RN-1, traversant la ville de Berriane. MOSTAGANEM La production mellifère dans la wilaya de Boumerdès a enregistré une baisse sensible cette saison, chutant de 190 tonnes en 2013 à 160 tonnes en 2014, et engendrant ainsi une flambée des prix de ce produit. Suite en page 8 TLEMCEN Saisie d'une tonne de cuivre ne tonne de cuivre a été saisie dans la wilaya de Tlemcen, a indiqué, mercredi, la direction régionale des Douanes à Tlemcen. Un véhicule chargé de déchets de cuivre destinés à la contrebande vers le Maroc a été appréhendé lors d'une souricière tendue par la brigade mobile des U douanes de Tlemcen sur le tronçon routier reliant les localités de Meftahia et Ouled Riah, dans la daïra de Remchi, a-t-on indiqué auprès du service d'information de cette institution. Par ailleurs, la brigade du poste de surveillance de Honaine a saisi, au niveau du carrefour entre Remchi et Nemam- cha, 204 kilos de pâtes à fumer (pour narguilé) à bord d'un véhicule, selon la même source. La valeur des produits et des véhicules saisis est estimée à plus de 1,3 million DA, alors que l'amende douanière s'élève à 16,7 millions DA, at-on indiqué. Deux morts et un blessé dans un accident de la circulation eux personnes, membres d'une même famille, ont trouvé la mort et une autre a été grièvement blessée, dans un accident de la circulation survenu jeudi dans la commune de Oued El Kheir (Mostaganem).L'accident s'est produit au niveau du chemin de wilaya (CW) 13 à l'entrée de la commune de Oued El Kheir, suite à une collision entre un véhicule et un camion qui transportait les deux personnes (un père et son fils âgés de 71 et 40 ans) qui sont mortes sur place. Les agents de la Protection civile ont transporté les corps des deux victimes la morgue de l'hôpital de Sidi Ali et le blessé qui se trouvait à bord du véhicule léger, vers les urgences du même établissement.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l'accident. D 8 RÉGIONS Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 TLEMCEN BOUMERDÈS Suite de la page 7 …"La moyenne de rendement par ruche est estimée, cette année, à 3,7 kg contre 5 kg pour la campagne apicole précédente", ont indiqué des professionnels du secteur, en marge du premier Salon du miel et des produits de la ruche. Les conditions climatiques défavorables à la floraison, les maladies affectant les ruches non traitées et les incendies, ont été cités, entre autres, comme étant les causes à l’origine de la régression de la production mellifère, et ce en dépit des subventions accordées aux apiculteurs sur le Fonds national d’investissement et du développement agricole (FNDIA). Les prix du kg de miel varient dans une fourchette de 3 000 à 6 000 Da selon le type du miel, a-t-on constaté au niveau des stands d’exposition. L’élevage apicole dans la wilaya de Boumerdes est concentré particulièrement dans les piémonts des Issers, Dellys, Baghlia, Sidi Daoud MAGHNIA Des femmes rurales exposent leurs produits et Naciria, régions peuplées d’eucalyptus, d’agrumes et autres espèces forestières fournissant les ressources floristiques nécessaires au butinage des abeilles. La wilaya de Boumerdes dispose actuellement de 90 000 ruches détenues par 2 200 apiculteurs, avec une partie destinée pour la production du miel et une autre pour la production des essaims et autres produits de la ruche (cire, pollen, gelée royale.) Quelque 25 exposants, issus de 11 wilayas, ont pris part à cette manifestation placée sous le signe : l’agriculture familiale : alimentation et protection de la Planète. Elle a été visitée au premier jour, par des écoliers et se poursuivra jusqu’au 22 octobre courant, en vue de contribuer à une meilleure connaissance de l’activité apicole. DÉCHÊTS HOSPITALIERS Une véritable menace pour la santé publique es divers déchets hospitaliers (médicaments, seringues, pansements) déversés en pleine nature constituent une véritable menace pour la santé des citoyens dans la wilaya de Boumerdes, a-t-on indiqué mercredi lors d'une session ordinaire de l’Assem- L blée populaire de wilaya (APW). "La situation est critique et appelle à des solutions urgentes pour prémunir la santé du citoyen contre le danger que font peser ces rejets anarchiques sur la santé du citoyen", a alerté, dans son rapport à l’endroit des concernés, la com- MÉDIAS Naissance du Forum des journalistes et professionnels de l'information et de la communication n Forum des journalistes, correspondants et professionnels de l'information et de la communication a été créé jeudi dans la wilaya de Boumerdes, au cours d'une assemblée générale constitutive. L'assemblée générale qui a été clôturée par l'élection du bureau et du président du Forum, a enregistré la participation de plus d'une trentaine de journalistes, correspondants et professionnels de l'information, qui ont ouvert "un débat franc sur différentes préoccupations liées à leur profession, ainsi que sur les perspectives de son développement et promotion à l'échelle locale". "Ce forum vise la création d'un espace libre réunissant tous les professionnels de la presse pour un échange d'idées, l'expression de leurs préoccupations et la proposition de solutions adéquates quant à leur prise en charge", a indiqué Lahcene Abachi, président élu de cette structure. "Ce nouvel espace d'expression à Boumerdès a, aussi, pour objectif d'assurer aux concernés des programmes de formation continue, tout en participant à la facilitation de l'exercice de la profession et au développement des relations de travail avec les autorités locales, tout en aidant à la relance de l'esprit de solidarité entre les membres de la corporation", a-t-il ajouté. U mission de la santé, de l’hygiène et de la protection de l’environnement de l’APW. Selon le document, ces déchets émaneraient de trois hôpitaux et quatre structures publiques de santé de proximité, ainsi que des cliniques privées et salles de soins essaimant le territoire de la wilaya, qui produit une moyenne de 500 kilos de déchets hospitaliers/jour, selon Ait Ahmed Fazia, rapporteur de la commission de l’APW. Le volume de ces déchets est estimé par les services de l’environnement à 185 tonnes/an, sans compter les rejets sécrétés par les structures privées de santé dont certaines sont équipées d’incinérateurs défectueux occasionnant un rejet de substances nocives dans l’air. D’autres préfèrent carrément se débarrasser de leurs déchets en les jetant en pleine nature et à l’état brut, sans se soucier des répercussions sur la santé du citoyen, a déploré Ait Ahmed. Pour remédier à cette situation préjudiciable à la santé des citoyens, l’APW a recommandé, entre autres, de doter les établissements de santé d’appareils de pulvérisation et de stérilisation des déchets hospitaliers, ainsi que la réalisation d’un centre spécialisé dans le traitement de ce type de déchets. SIDI BEL ABBÈS AQUAPÊCHE Mise en service en janvier prochain de l’écloserie L’écloserie régionale de Sidi Bel-Abbès sera opérationnelle à partir de janvier prochain, a-t-on appris mercredi du directeur de wilaya de la pêche et des ressources halieutiques. Cette écloserie, implantée dans la daïra de Tabia, entrera en production l’année prochaine pour une capacité de 15 millions d’alevins/an, a souligné Fatmi Hamou lors d'un colloque régional sur "le plan de développement de la pêche et de l’aquaculture "Aquapêche 2020", organisé par la bibliothèque de wilaya a journée mondiale de la femme rurale a été célébrée, mercredi dans la localité de Mzaida (Maghnia), par une exposition de produits de femmes des zones rurales de M’sirda, Remchi et Maghnia (Tlemcen). Organisée par des femmes rurales à l'initiative de la commune de Maghnia et la direction des services de l'agriculture, l'exposition met en exergue des plats culinaires traditionnels à l’instar de berkoukes et rfiss qui font la réputation du monde rural, des habits féminins, des ustensiles en argile de la région de Bider et des fruits et légumes, au grand bonheur des visiteurs et des participantes. Interrogées par l’APS, Hadj Ali Samira et Hadj Ali Fatna dont la ferme a abrité cette exposition ont souligné l’importance du rôle que joue la femme rurale dans l’économie de la région et du pays. Samira, Fatna, Amina et autres femmes rurales souhaitent davantage de soutien de la part des responsables concernés afin qu’elles puissent relever le défi et contribuer efficacement à l’économie nationale. "Nous demandons un peu d’égard et de soutien et nous montrerons de quoi nous sommes capables", ont-elles affirmé. Pour sa part, la chargée de la femme rurale à la direction des services agricoles (DSA) a indiqué que les femmes agricultrices peuvent prétendre à différents programmes de soutien engagés par l’État au même titre que les fellahs hommes. Les femmes rurales présentes se sont déclarées animées d'une ferme volonté de poursuivre leurs efforts et de prouver, à la veille de la célébration du soixantenaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, qu'elles représentent la digne relève de la génération ayant combattu pour l’indépendance du pays. L de Sidi Bel Abbès. Cette écloserie, amenée à couvrir les besoins de 24 wilayas dans l’ouest et le sud-ouest du pays, a bénéficié d’une enveloppe financière de l’ordre de 90 millions DA pour son extension. Trois espèces de poissons d'eau douce seront produites dont la carpe argentée et le tilapia, espèces qui s’adaptent au climat de la région, se reproduisent rapidement et leurs alevins ne coûtent pas cher, a précisé le même responsable. Abordant les projets aquacoles dans la wilaya, le même responsable a indiqué que cinq investisseurs devront réaliser un projet dans la daïra de Marhoum, nonobstant d’autres projets de commercialisation de produits de la pêche continentale. Cette rencontre, à laquelle a assisté Nait Djoudi, conseiller auprès du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, a vu la participation de promoteurs en aquaculture et directeurs de la pêche des wilayas de Saida, Naâma et Sidi BelAbbès. Les participants ont insisté notamment sur l’acti- vation de la convention sur l'investissement entre le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et la Banque d’agriculture et de développement rural (BADR), sur l’accompagnement des projets d’investissement, la création de marchés de produits halieutiques, d'un marché de gros aux normes universelles à Sidi Bel-Abbès. Ils ont également axé sur l'importance de la réalisation d’une ferme pilote pour les travaux de recherche scientifique, la formation et la vulgarisation. ILLIZI CADRE DE VIE 70 millions DA pour la réhabilitation des voies urbaines ne enveloppe de l’ordre de 70 millions dinars a été consacrée à la réhabilitation des voies urbaines de la ville d’Illizi, ont indiqué des responsables de la daïra du chef-lieu. Inscrite dans le cadre du plan communal de développement 2014, cette opération ciblera dans une première phase une distance de 4 km de ce réseau, dont les travaux ont été confiés à la société algérienne des travaux routiers de Sidi Moussa, a indiqué le chef de daïra d’Illizi, Moussa L’Oufi. Une opération similaire a été également retenue pour la capitale du Tassili N'ajjer au titre des futurs programmes de développement , pour l’achèvement total des travaux de réhabilitation des voies à travers tous les quartiers de la commune du chef-lieu, a-t-il précisé. Cette action vise la remise en état du réseau de routes urbaines dégradées suite à une série de travaux divers, dont la rénovation du réseau d’assainissement, a-t-on signalé. L'opération qui a pour objectif aussi l’amélioration urbaine, permettra de donner un nouveau aspect esthétique pour la ville, la fluidité de la circulation, et l’élimination des points noirs relevés sur le même réseau, a fait savoir le même responsable. U RÉGIONS Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 AÏN TÉMOUCHENT SKIKDA HOPITAL DR BENZERDJEB La prise en charge des patients en débat L’établissement hospitalier (EH) Docteur Benzerdjeb, d’Ain Temouchent, a abrité, ce jeudi 16 octobre 2014, les 7e journées nationales paramédicales (JNP). ans son allocution qu’il a prononcée devant un parterre de praticiens spécialistes, généralistes et paramédicaux venus des établissements hospitaliers de l’ensemble des wilayas, l’un des membres du comité organisationnel a rappelé à l’assistance « que l’objectif principal de la rencontre est de sensibiliser le personnel paramédical et de lui permettre d’être au diapason des dernières techniques de manipulation et de connaissances. » En outre, dira-t-il, les participants auront à échanger des idées et des expériences vécues dans différents domaines relevant de la pratique et de l’exercice courant des paramédicaux et les risques qu’ils pourront encourir pendant le travail. À vrai dire les thèmes présentés sont d’un grand niveau scientifique et d’un apport de connaissances assez conséquent sur le plan de prise en charge des malades, de l’orientation, du suivi et du contrôle. Ainsi l’évaluation des pratiques professionnelles du service de chirurgie infantile, un thème présenté par le docteur Benmansour, a été un guide pour les paramédicaux qui ont accordé une importance particulière à ce sujet d’actualité. Son homologue, Boukhatem, avait abordé la thématique liée à l’évaluation des protocoles de soin du service de réanimation. Ce formateur a présenté l’expérience qu’il faite à l’EH Docteur Benzerdjeb. À vrai dire comme ça a été rapporté par des intervenants, ce service a une certaine particularité car il s’agit de moments cruciaux dans la phase de prise en charge d’un patient. Des participants étaient très intéressés des points développés. L’indicateur simplifié de la charge en soins spécifiques à la réanimation, les risques et maîtrise des infections nosocomiales en réanimation, les infections liées veineux centraux aux cathéters en réanimation, les décisions de limitation des traitements en réanimation et les points de vue à partager avec les pro- 9 Ph :DR D fessionnels assurant les soins de l’enfant avant et après la réanimation constituaient en somme des points cardinaux qui ont suscité intérêt et grand débat de la part de l’assistance. Par ailleurs, le thème portant « dossier de soin : réalités et perspectives » qu’a présenté Idriss Khod- ja de l’EPH-Saida, a mis en exergue les questions liées à la traçabilité dans le domaine de l’évolution des prises en charge des patients, leurs besoins ainsi qu’en matière de certification des établissements de santé (on est encore loin), les pratiques des professionnels paramédi- caux, leurs formations et aspirations futures. Aussi le dossier de soin est un outil de travail (qu’il soit en papier ou en informatique) qui permet d’organiser les soins et leur continuité afin de prodiguer des soins adaptés aux patients et de coordonner les actions entre les différents professionnels. Considéré comme un élément fondamental et constitutif, le dossier de soins du patient comporte les informations propres aux prises en charge des paramédicaux et complète et enrichit les informations continues dans le dossier médical. Il contribue aussi à la prise en charge paramédicale, médicale et sociale des patients. Les objectifs du dossier de soins sont nombreux, estime l’orateur qui s’est intéressé à la transcription de tous les éléments relatifs au rôle propre de l’infirmier en mesure de suivre, de coordonner, de contrôler et d’apprécier l’état de santé du patient. Des ateliers de la première journée devaient faire ressortir des recommandations qui serviront comme une feuille de route et un guide pour tous les paramédicaux. Boualem Belhadri M’SILA TRADITIONS Le burnous oubar, une «marque déposée» du Hodna e burnous ‘‘oubar’’, soigneusement tissé avec du poil de dromadaire dans les régions steppiques du pays, notamment à M’Sila, est devenu une ‘‘marque déposée’’ dans le Hodna où le simple fait d’en offrir un constitue une marque de haute estime. Ce manteau bien du cru, sans manches, quelquefois doté d’une capuche pointue, est resté longtemps confiné dans les campagnes et les villages de l’Algérie profonde. Il a fini, aujourd’hui, par devenir un vêtement de luxe porté même par de grandes personnalités étrangères à l’occasion de cérémonies religieuses ou officielles. Taillée pour l’hiver, cette longue cape en poil de dromadaire est tissée puis cousue avec beaucoup de savoir-faire par des artisans qui ont pris le risque de s’y investir, conscients, sans L doute, du confort qu’elle procure et de cette douce sensation de chaleur et de bienêtre qu’elle apporte lors des longues journées d’hiver. Un risque payant dès lors que le burnous ‘‘oubar’’ a connu une résurrection à grande échelle, à la grande joie des artisans soucieux de préserver ce vêtement traditionnel dont la confection est essentiellement fondée sur le (bon) choix de la matière première, à savoir la qualité du poil de dromadaire qui doit, dit-on, provenir de la peau d’une bête jeune qui n’aura pas ‘‘roulé sa bosse’’ bien longtemps. L’origine de cet habit traditionnel remonte, selon des artisans, aux nomades Berbères d'Afrique du Nord qu’Ibn-Khaldoun appelait ‘‘As’hab El Baranis’’ (les gens du burnous). Les producteurs de cette seyante sape de couleur ‘‘blanc cassé’’ ou brune soutiennent qu’il est toujours préférable d’utiliser les poils de chamelons, doux et souples quitte à verser une différence allant jusqu’à 2 000 dinars par kilogramme. La confection d’un burnous passe par plusieurs étapes à commencer par la tonte de la peau et le nettoyage des poils de chameaux. C’est alors que débute le filage après l’entrée en action du ‘‘Kardeche’’ (peigne métallique à carder), puis le tissage suivi d’une couture à la main, détaillent des femmes expérimentées en la matière. Pour réduire la période de fabrication du burnous qui dure plusieurs mois, les femmes ont recours à une sorte de Touiza qui leur permet de se regrouper et de travailler ensemble dans une convivialité qui fait oublier le caractère ardu de l’ouvrage. Cela permet, assuret-on, de fabriquer plusieurs burnous en un temps record. Il faut savoir que le burnous tissé manuellement demeure incontestablement le meilleur et, forcément, le plus cher. Plus cher, en tout cas, que celui que l’on confectionne de façon industrielle. Pour s’offrir un burnous authentique, fait main, il ne faut pas hésiter à mettre la main à la poche. Il faut parfois débourser jusqu’à 80 000 dinars, voire 150 000 dinars pour le ‘‘top du top’’. Des prix qui, pourtant, ne semblent pas de nature à faire reculer les jeunes de la wilaya de M’sila, de plus en plus nombreux à s’emmitoufler confortablement dans un burnous lorsque survient l’hiver. Ils seront sûrement nombreux, mardi, au salon national du burnous qu’abritera la ville de Boussaâda, histoire, peut-être, de faire une bonne affaire. Un grand nombre de diabétiques au Village de la santé e Village de la santé, conçu notamment pour les diabétiques, a attiré un grand nombre de malades atteints de cette maladie chronique, aussitôt après l'ouverture, jeudi après-midi de cette structure située au centre de la ville de Skikda.Le Village, parrainé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, compte 15 tentes réservées aux différentes spécialités médicales, formant un établissement hospitalier ouvert aux diabétiques, mais également aux patients atteints d'autres pathologies. La direction locale de la santé a mobilisé 50 médecins pour la réussite de cette initiative prévue pour dix jours, et qui donnera lieu à diverses prestations médicales, ont indiqué les organisateurs. Cette structure temporaire, qui ouvrira ses portes tous les jours de 8 h à 17 h 30, verra des médecins veiller au dépistage précoce du diabète, et donner les conseils nécessaires pour prévenir ou traiter cette maladie. Les patients, visiblement séduits par cette initiative ont été unanimes à souhaiter que ce Village puisse être ouvert durant toute l'année. L BORDJ BOU ARRÉRIDJ Lancement de la téléphonie 4G sans fil en mode fixe a téléphonie de quatrième génération (4G LTE) sans fil en mode fixe a été lancée, jeudi, dans trois communes de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Cette nouvelle technologie permettant de naviguer sur le net en haut débit, à partir d'un téléphone sans fil en mode fixe, a été lancée par l'opérateur historique Algérie Télécom dans les communes de Bordj Bou Arreridj, Ras El Oued et Aïn Taghrout où les usagers particuliers (et non plus seulement les abonnés disposant d'un registre de commerce) peuvent désormais bénéficier de ce service. Le prix du service, qui ne nécessite qu’un modem et une carte mémoire, est 3 500 dinars, ont précisé des représentants d’Algérie Télécom, soulignant que la 4G LTE sans fil en mode fixe, à haut débit, permet de couvrir les villages et les localités enclavées. L 10 Vendredi 17- Samedi 18 octobre 2014 PUBLICITÉ Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 11 SP RTIF CAN-2015 Un tirage au sort pour éventuellement désigner le suppléant du Maroc a Confédération africaine de football (CAF), qui a officiellement demandé à plusieurs pays s'ils étaient en mesure d'organiser au pied levé la Coupe d'Afrique des nations 2015 si le Maroc se désistait, pourrait recourir à un tirage au sort au cas de deux ou plusieurs réponses positives, selon la lettre adressée par le secrétaire générale de la CAF aux pays concernés. Le Maroc, qui devait abriter la prochaine CAN, avait demandé le 10 octobre le report de ce rendez-vous en raison de la propagation d'Ebola. La CAF avait répondu le lendemain qu'elle maintenait, en l'état, les dates de la compétition (17 janvier - 8 février), mais sans préciser si la plus importante compétition sportive du continent serait maintenue au Maroc. L L 1 MOBILIS (7E JOURNÉE) AS SAINT-ETIENNE Bounedjah dans le viseur Pincée de Crabes pour le CSC ? Suite en page 12 Phs : DR START Samedi 18 octobre Bechar : JS Saoura - USM El Harrach 15h00 Béjaïa : MO Béjaïa - CS Constantine 18h00 Bologhine : USM Alger - MC Oran 19h00 El Eulma : MC El Eulma - JS Kabylie 19h00 Bel Abbes : USM Bel Abbès - MC Alger 18h00 Chlef : ASO Chlef - RC Arbaâ 16h00 NIGERIA Stephen Keshi limogé e sélectionneur de l'équipe nigériane de football, Stephen Keshi, a été limogé jeudi malgré la victoire de son équipe la veille contre le Soudan (3-1), en match de qualification pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations au Maroc (CAN-2015). "Keshi et son staff d'entraîneurs sont de vrais héros nationaux, car ayant mené le Nigeria vers des résultats remarquables pendant ces trois dernières L international a l g é r i e n Baghdad Bounedjah, pourrait quitter son club actuel, l'Etoile Sportive du Sahel (Tunisie), pour rejoindre l'AS Saint-Etienne, en Ligue 1 française de football dès cet hiver, contre une indemnité de transfert estimée à 2 millions d'euros, indique jeudi le site spécialisé footmercato. Meilleur buteur du championnat tunisien l'an dernier avec 14 buts en 26 matchs, l'ancien baroudeur de l'USM El Harrach est resté sur sa lancée en ce début de saison, atteignant désormais la barre des 20 buts en seulement 30 matchs. Des statistiques impressionnantes qui n'ont pas laissé les recruteurs indifférents, puisque l'ASSE ne serait pas le seul club à se bousculer au portillon pour l'engager. L'international algérien susciterait, en effet, l'intérêt de plusieurs autres clubs, non seulement en France, mais aussi en Allemagne, où certaines formations de la Bundesliga seraient également intéressées par ses services. Mais pour l'heure, la meilleure piste serait l'AS Saint-Etienne, et l'actuel employeur de Bounedjah ne serait pas contre l'idée d'y transférer son joueur, pour peu que le montant de l'indemnité soit à la hauteur de ses attentes. L' Le championnat de Ligue 1 Mobilis de football reprend ses droits ce weekend après une pause dictée par les deux matchs de la sélection algérienne en qualifications de la CAN-2015, une reprise qui sera marquée par l'affiche entre le leader le CS Constantine et le MO Bejaia, tandis qu'en bas de classement, le NA Hussein-Dey accueillera le CR Belouizdad avec l'objectif de remporter son premier succès de la saison. années, dont la CAN-2013. Toutefois, dans l'intérêt du football nigérian, et le désir d'assurer la qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations 2015, le comité exécutif a décidé de les démettre de leurs fonctions avec effet immédiat" expliquait un communiqué de la Fédération nigériane de football (NFF). C'est l'ancien sélectionneur national nigérian, Shuaibu Amodu, qui va assurer l'intérim à la barre technique des Super Eagles, jusqu'au recrutement d'un nouvel entraîneur. Selon le même texte "Ce sera probablement un étranger". Avec un seul point récolté en trois matchs, les Nigérians, pourtant Champions d'Afrique en titre, étaient les derniers du groupe "A" et c'est grâce à leur dernière victoire 3-1, acquise mercredi à Abuja face au Soudan, qu'ils ont pu remonter à la troisième place. MADJID BOUGHERRA ENCENSE SES CAMARADES : «Cette génération ne veut rien lâcher» e solide défenseur algérien, Madjid Bougherra, peut prendre sa retraite tranquillement. Il va laisser dernière lui une très belle génération, pour reprendre ses propos. C’est que l’actuel joueur d’Al Foudjaira, aux Emirats arabes unies, se rend compte aujourd’hui que l’équipe nationale peut enfin monter sur le toit de l’Afrique, grâce à une pléiade de jeunes joueurs qui l’ont vraiment épatés. Mercredi dernier, Bougherra a été à nouveau contraint de chauffer le banc de touche. Il n’a pas été incorporé pour la moindre L minute, alors que tout le monde souhaitait le voir dans les derniers instants de la partie par exemple, dans ce qui devait être l’une de ses dernières sorties sous le maillot national sur le terres algériennes. Mais cela n’est pas fait pour autant pour le fâcher, comme pouvaient agir d’autres joueurs dans sa situation à sa place. Mieux, il a continué à encourager ses camarades et les motiver pour aller toujours de l’avant. Cependant, l’ancien joueur des Glasgow Rangers est plus que jamais optimiste quant aux capacités des Verts de défier les grands du continent, et pourquoi pas aller loin lors du prochain Mondial en Russie. C’est surtout l’état d’esprit de la nouvelle génération des Fennecs composée de Brahimi, Feghouli, Mahrez et d’autres, qui marque le premier capitaine du Club Algérie. «Je suis très fier pour cette jeune génération de joueurs qui a vraiment un mental solide. Elle joue pour la gagne quelles que soient les circonstances. Aussi bien à domicile qu’à l’extérieur, mes jeunes coéquipiers abordent les matchs avec le même objectif, à savoir remporter la victoire. Ils ne veulent rien lâcher», a-t-il dit. Et d’ajouter : «C’est vraiment fabuleux de vivre de tels moments avec eux. Je suis persuadé qu’ils vont tout faire pour aligner un six sur six dans ces éliminatoires, tellement ils ont de l’envie. Moi, je suis encore là pour les motiver et leur donner un coup de main à chaque fois que le besoin se fait sentir», a confié Bougherra tout heureux à l’issue du match de mercredi dernier. Hakim S. 12 SPORTS Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 Suite de la page 11 SÉLECTION ALGÉRIENNE A' 23 joueurs convoqués pour le 2e stage La sélection algérienne des joueurs locaux (A') effectuera son deuxième stage sous la houlette de l'entraîneur français, Christian Gourcuff, du 20 au 22 octobre en cours, indique vendredi la Fédération algérienne de football (FAF), sur son site internet officiel. Vingt trois (23) joueurs sont retenus pour ce regroupement prévu au Centre technique de Sidi Moussa (Alger), dont quelques nouveaux par rapport au groupe ayant pris part au premier stage en septembre dernier. Il s'agit du gardien de but, Houssem Limane et son coéquipier à l'USM El Harrach, Abid Mohamed Lamine, des joueurs du CS Constantine, Belkacem Remache et Sameur Abdelhakim, des joueurs du MC El Eulma, Abbes Abdelmalek, Derardja Walid et Chenini Brahim, de Amine El Amali et Bousmaha Nabil (JS Saoura), de Koussaila Berchiche (MC Alger) et de Zidane Mebarakou (MO Béjaia). Liste des joueurs : Si Mohamed Cedric, Remache Belkacem, Sameur Abdelhakim (CS Constantine), Chaouchi Faouzi, Zeghdane Toufik, Berchiche Koussaila, Khaled Gourmi (MC Alger), Limane Houssem, Abid Mohamed Lamine (USM El Harrach), Ziti Mohamed, Benlamri Djamel, Ferrahi Rachid, Mekkaoui Zineddine (JS Kabylie), Abbes Abdelmalek, Derrardja Walid, Chennini Ibrahim (MC El Eulma), Chafai Farouk, El Orfi Hocine Belaili Mohamed Youcef (USM Alger), El Amali Amine, Boussmaha Nabil (JS Saoura), Mebarakou Zidane (MO Béjaia), Nekkache Mohamed Hichem. Le leader tombera-t-il ? our cette 5ème journée du championnat de la division nationale amateur, un match avancé a été programmé pour hier et avait opposé la JSM Chéraga à la JS Djijelli. Pour le reste de la journée qui aura lieu ce samedi, elle pourra apporter son lot de surprises. En effet, et déjà, concernant le leader, le RC Kouba, ce dernier qui reste sur quatre victoires successives aura comme adversaire le Chabab de Dar ElBeïda, un club qui n'est pas au mieux de sa forme en ce début de la saison sportive en cours, avec seulement deux points récoltés sur les douze possibles. La tâche du chef de file s'annonce certes facile, eu égard à la qualité de son adversaire, mais en football, tout reste possible et le leader peut tomber pour la 1ère fois de la saison. Le Paradou, qui vient en 3ème position avec huit points jouera lui aussi face à un club qui pointe actuellement à la 15ème place, soit l'avant-dernière avec un seul point au compteur. La tâche du PAC ne s'annonce guère facile, car son adversaire doit se réveiller, au risque de compliquer davantage sa situation dans ce palier et regretter après les points qui pourraient être perdus. Le NRB Reghaïa, l'IB Lakhdaria, l'USF Bordj BouArréridj et l'USM Chéraga, qui sont consécutivement 4ème, 5e, 7e et 8e auront des fortunes diverses. Déjà, deux d'entre elles croiseront le fer, à savoir Lakhdaria qui recevra Chéraga, alors que Reghaïa jouera en déplacement face à la lanterne rouge, Mekhadma en l'occurrence, alors que Bordj BouArréridj jouera à domicile eu recevrant l'ES Berrouaghia. Enfin, défaits par l'Ittihad de Lakhdaria lors de la précédente journée, les Unionistes d'Amizour joueront à Bougara et ce sera face au Widad de Boufarik, qui possède le même nombre de points, à savoir quatre pour les deux équipes. Les capés de Feldane Said, le coach d'Amizour doivent réagir, sinon, ils pourraient se retrouver dans les dernières loges, eux qui sont actuellement 12ème avec quatre points et à seulement trois points d'avance sur l'avantdernier. M.R. P Phs : DR … Les Sanafir de Constantine qui restent sur une victoire contre le champion sortant l'USM Alger (2-1) effectueront un déplacement périlleux à Béjaïa pour croiser le fer avec le MOB qui avait accroché l'ES Sétif sur sa pelouse fétiche du 8-Mai 45 sur le score de 1 à 1. Le dauphin, l'USM El-Harrach qui est sur une série de trois victoires de rang n'aura pas la partie facile quand il affrontera à Béchar la JS Saoura, auteur d'une retentissante victoire en déplacement aux dépens de la JS Kabylie (0-1). La JSK, qui a profité de la trêve pour disputer un match amical au Caire contre le Zamalek (2-1), se déplacera à ElEulma pour affronter le MCEE avec l'ambition de renouer avec les succès après son dernier échec à domicile. Sans entraîneur en chef depuis la démission du technicien belge Hugo Broos, les partenaires du capitaine Rial sont dans l'obligation de réussir un résultat positif pour rester dans le groupe de tête. Le MC Alger, qui demeure sur un semi-échec à domicile face au promu l'ASM Oran (0-0), n'a plus droit à l'erreur face à l'autre promu l'USM Bel-Abbès pour éviter une crise interne qui pourrait remettre en cause les choix de l'entraîneur Boualem Charef. La septième journée propose également une belle affiche entre l'USM Alger, en crise de résultats et le MC Oran, revigoré par l'arrivée du nouvel entraîneur Jean Michel Cavalli. Les Usmistes, qui n'ont plus gagné en championnat depuis leur succès contre le CRB (20) lors de la troisième journée, sont désormais dos au mur et condamnés DNA- CENTRE ( 5ÈME JOURNÉE) à réagir pour ne pas être distancés par le trio de tête. Les joueurs d'Hubert Velud sont conscients que le match contre le MCO est capital et la victoire est plus qu'indispensable pour endiguer la série noire. De son côté, le MC Oran qui a réussi une remontée spectaculaire au classement essayera de confirmer sa bonne forme du moment. Quant au finaliste de la Ligue des champions d'Afrique, l'ES Sétif, il se rendra à Oran pour en découdre avec l'ASMO, une sorte de répétition générale pour les hommes de Madoui avant la manche aller contre l'AS Vita Club le 26 octobre à Kinshasa. En bas de classement, la lanterne rouge, le NA Hussein-Dey qui est toujours en quête de son premier succès de la saison, accueillera le CR Belouizdad, un autre mal classé, dans un derby de la capitale où la défaite est interdite notamment pour les Sang et Or. L'ASO Chlef (15e) qui vient de se séparer de son entraîneur Meziane ghil accueillera le RC Arbaâ avec un seul objectif : s'imposer pour la première fois de la saison pour se donner un peu d'air. MOB-CSC Le leader attendu de pied ferme eux rencontres à domicile et les Crabes avaient cédé quatre points sur les six possibles. Ainsi donc et contrairement aux quatre autres rencontres en déplacement, l'équipe n'avait pas perdu non plus, mais ils ont remporté en tout six points sur les douze possibles, soit la moitié. Une victoire face au Nasria, un nul face à l'ASO, un autre face à l'ASMO et un dernier face à l'ESS. Cette fois, les Crabes joueront avec comme seul objectif de remporter leur 1er succès de la saison chez eux et devant leurs fans. Ce ne sera pas une partie de plaisir, face aux Constantinois qui ont pris la température du match, du moment qu'ils se trouvaient depuis hier dans la capitale des Hammadites. Une équipe du CSC qui ne s'est donc pas déplacée à Béjaïa en victime ou en s'avouant vaincue d'avance, mais pour espérer prendre les trois points et par la même occasion conforter sa 1ère place, et assommer les deux poursuivants immédiats, qui sont l'USMH qui se trouve à un point du chef de file et qui aura aussi un déplacement risqué au stade du 20-Août de Béchar, pour en découdre avec la JSS, une équipe qui voudra elle aussi se rapprocher du groupe de tête, ainsi que la JSK qui aura D un déplacement qui ne sera pas facile, où les Kabyles du Djurdjura iront donner la réplique au Mouloudia d'ElEulma. Bon, ce qui nous intéresse nous, dans cet écrit, c'est le MOB, et ce dernier n'a plus le droit à l'erreur, surtout à domicile, ou tout le monde attend ce premier succès de la saison. Notons que l'adversaire des Crabes et sur les six rencontres jouées jusque-là, a perdu une seule rencontre, et c'était lors de la 5ème journée jouée le 27 Septembre passé. En effet, les camarades du gardien Si-Mohamed avait perdu face aux Oranais du MCO. Ce qui fait que cette équipe du Mouloudia de Béjaïa pourra le faire, à condition que les joueurs se donnent à fond et ne commettent pas des erreurs qui peuvent leur être fatales, surtout que les Constantinois profitent souvent des espaces que les équipes adverses laissent. En tout état de cause, les Crabes sont plus que décidés à ne pas céder le moindre point cet après-midi. Ce qui fait que seuls les trois points compteraient pour les Vert et Noir de la Soummam. Cela ne veut pas dire que cette rencontre est décisive, mais elle est importante. M.Rahib AFFAIRE DABO La JS Kabylie risque la rétrogradation, selon la LFP a JS Kabylie a jusqu'à fin octobre en cours pour s'acquitter des sommes dues à son ancien attaquant malien Cheikh Oumar Dabo ainsi que des amendes de la Fédération internationale de football (FIFA), au risque de se voir défalquer six unités de son capital points au classement du championnat de Ligue 1 algérienne et plus tard la rétrogradation, indique jeudi la Ligue de football professionnel (LFP). Dabo, qui a porté les couleurs de la JSK lors de l'exercice 2006-2007, avait déposé L plainte auprès de la FIFA contre le club algérien, l'accusant de n'avoir pas honoré ses engagements financiers envers lui. La commission de discipline de la FIFA, qui a traité cette plainte, a statué en sa faveur, précise encore la LFP. Par ailleurs, l'instance présidée par Mahfoud Kerbadj, a expliqué que le remplacement du joueur camerounais de la JSK, Albert Ebossé, après son décès tragique lors de la rencontre face à l'USM Alger au stade de Tizi Ouzou pour le compte de la 2e journée du championnat, "devait se faire immédiatement par un joueur local". Le club kabyle a engagé un joueur algérien qui évoluait à l'étranger, en l'occurrence Youghourta Hamroune, mais n'a pu le qualifier au sein de son effectif. Cette situation a suscité la colère du président des ''Canaris'', Mohand Chérif Hannachi, accusant la Fédération algérienne de football (FAF) de ne pas tenir sa promesse. "Ayant choisi de recruter un joueur venant de l'étranger, même s'il est Algérien, la qualification reste liée, conformément aux règlements relatifs à l'obtention d'un certificat international de transfert de la FIFA - C.I.T", a précisé la LFP. "Ce certificat est délivré, comme le savent tous les clubs, électroniquement par un système dénommé TMS, qui n'est ouvert que durant les deux périodes de signature (été hiver). Donc, la qualification du joueur proposé ne pourra se concrétiser qu'à l'ouverture de ce système international en décembre 2014", a ajouté le communiqué de l'instance chargée de la gestion des Ligues 1 et 2. START Bourouba : JS Hai DjabalParadou AC Dar El-Beïda : CRB Dar ElBeïda- RC Kouba Lakhdaria : IB LakhdariaUSM Chéraga Ouarga (Opow) : MC Mekhadma- NARB Réghaia Bougara : WA Boufarik-US Oued Amizour Khemis El Khechna : IB Khemis El Khechna- WR M'sila B.B.A : USF Bordj Bou-Arréridj- ES Berrouaghia LIGA Messi célèbre «10 merveilleuses années» au Barça À 17 ans et 3 mois, Lionel Messi devenait le plus jeune joueur à porter les couleurs du Barça en Liga. C’était il y a exactement dix ans. Entré à dix minutes de la fin d’un match face à l’Espanyol, l’Argentin était alors perçu comme la nouvelle pépite de la Masia. On vous raconte. e 16 octobre 2004. Le Barça se déplace chez son voisin de l’Espanyol Barcelone, pour un derby en apparence déséquilibré. Invaincus, les Blaugranas surclassent en effet la Liga avec cinq victoires en six matchs. Ils sont, en outre, à quatre jours d’une rencontre de prestige en Ligue des Champions, face au Milan AC. Frank Rijkaard, le coach, décide alors de faire tourner et fait appel à quatre jeunes du centre de formation. Dont un certain… Lionel Messi. S’il n’est pas connu du grand public (ni des albums Panini), Messi n’a rien, au Barça, du parfait inconnu. Il s’est déjà fait remarquer en équipe réserve, où il multiplie les prouesses depuis ses débuts. Et la presse catalane s’est déjà fait l’écho du talent de ce gamin de 17 ans. Quelques temps plus tard, dans les colonnes de Marca, l’attaquant argentin Javier Saviola revenait sur cette effervescence autour de l’Argentin. "J’entendais partout qu’il y avait un jeune qui allait devenir un grand joueur. Avant ses débuts avec l’équipe première, j’ai beaucoup parlé avec lui. Il a commencé très tôt, et on attendait beaucoup de son avenir." Décrit partout comme un phéno- C L’ mène, l’Argentin n’est pourtant pas du genre à rouler des mécaniques. Impressionnant sur le terrain, Messi se fait discret en dehors… Très discret. C’est Cesc Fabregas qui raconte. "On croyait qu’il était muet. C’est grâce à la Playstation qu’on a découvert qu’il pouvait parler." Ce 16 octobre, le Barça fait le travail sur le terrain. Assis aux côtés d’Iniesta, Lionel Messi regarde ses coéquipiers ouvrir le score. Valdes, Puyol et Xavi sont (déjà) titulaires. Dominateur, le Barça gère tranquillement la rencontre et Rijkaard décide de faire souffler Deco. On joue la 81è minute. Lionel Messi entre en jeu, numéro 30 au dos, et devient le plus jeune joueur à porter le maillot du Barça en Liga. Ainsi commença l’histoire. Si la Pulga semble s’être longtemps cherché au point de vue capillaire, son toucher de balle, lui, était déjà en place. Au point de vue tactique, Rijkaard alignait déjà Messi à ce poste d’ailier droit qui lui collera plusieurs saisons à la peau, jusqu’à sa mutation récente en « faux 9 », puis en meneur de jeu depuis l’arrivée de Luis été, prend fin vendredi prochain, ce qui le rend éligible pour faire son grand retour en match officiel le lendemain au stade Bernabeu. Auteur de deux buts en amical avec la sélection uruguayenne lundi (3-0 face à Oman), Suarez a dit cette semaine se sentir "à 100%", ce qu'a confirmé Luis Enrique."Il est difficile d'évaluer s'il est à 70, 80, 90 ou 100%, mais il est certain que son ressenti par rapport aux entraînements s'est beau- COUPE DU ROI Possible clasico en quarts e Real Madrid, tenant de la Coupe du Roi, va devoir réussir un parcours du combattant pour conserver ce trophée, le tirage effectué vendredi lui promettant un possible derby avec l'Atletico en huitièmes et un éventuel clasico avec le FC Barcelone en quarts.Victorieux du Barça l'an dernier en finale (2-1), le Real débutera en seizièmes face au club catalan de Cornella, qui évolue en Segunda B (3e division). En raison du Mondial des clubs prévu fin décembre, le club merengue devrait jouer le match aller le 29 octobre en Catalogne et le retour au stade Bernabeu le 3 décembre, date des matches aller des autres seizièmes. Les choses pourraient ensuite se corser pour la "Maison blanche" si l'Atletico, opposé à L'Hospitalet, autre club catalan de Segunda B, se qualifie à son tour les 3 et 17 décembre. Dans ce cas, un double derby madrilène opposerait en huitièmes les deux derniers finalistes de la Ligue des champions, qui s'étaient affrontés en finale en 2013 (victoire de l'Atletico 2-1 a.p.) et en demi-finale en 2014 (qualification du Real 3-0, 2-0). En quarts, la route du Real croiserait celle du FC Barcelone. Le Barça affronte Huesca (D3) en seizième avant de défier le vainqueur du duel entre Valladolid (D2) et Elche en huitième. La finale de l'édition 2014-2015 de la Coupe du Roi est programmée pour le samedi 30 mai. L FIFA Michel Platini s'en prend indirectement à Sepp Blatter e président de l'UEFA déplore que la Fifa "tourne souvent comme u n e machine électorale au service du maintien d'un homme" dans son livre "Parlons football", paru ce jeudi. Michel Platini, président de l'UEFA, déplore que la Fifa "tourne souvent comme une machine électorale au service du maintien d'un homme" dans son livre Parlons football, paru ce jeudi. "La Fifa tourne souvent comme une machine électorale au service du maintien d'un homme. Après une certaine déconnexion du réel - ou avant, car je ne sais trop dans quel ordre il faut le dire -, c'est sa principale caractéristique", expose Platini. Joseph Blatter, président de la Fifa depuis 1998, est dans cette instance "depuis quarante ans", à différents postes. "De cette longue pratique du pouvoir, lui vientil une volonté et une capacité à tout prix de sa conservation ?" s'interroge ensuite l'ancien capitaine des Bleus. Et Platini de regretter encore que la Fifa, "qui vit à des années-lumière du football de tous les jours", soit "devenue la patronne des (fédérations) dont, à l'origine, elle était l'employée". L'ancien triple Ballon d'or explique aussi que la Fifa "prospère par la manne que représente la Coupe du monde tous les quatre ans en même temps qu'elle tient les (fédérations) par la redistribution de cette manne". L'ancien joueur vedette de la Juventus souligne aussi la "faiblesse de la redistribution et des programmes de développement au regard de cette manne". "Avec plus de quatre milliards de dollars de revenus à la suite de la Coupe du monde 2014, il n'est pas normal que le programme Goal (investissements dans les infrastructures) ne dispose que d'un budget annuel ridicule de moins de quarante millions de dollars". L Enrique. À la même époque, c’était toutefois sur un autre prodige que le footballeur européen avait les yeux rivés. Cristiano Ronaldo, un jeune Portugais de 19 ans, sortait d’une saison à 40 matchs avec Manchester United, sans compter une finale de Coupe d’Europe avec la Seleccao. Depuis, de l’eau a coulé sous les (petits) ponts et Messi a fait mieux que combler son retard. La suite ? On la connaît : six championnats, trois Ligue des Champions, quatre Ballons d’Or et 361 buts pour la Pulga. Résolument phénoménal. Avec la réception du promu Eibar samedi (18h00 GMT), l'Argentin peut d'ailleurs célébrer ce dixième anniversaire en beauté: il a l'opportunité d'égaler voire de dépasser le record du mythique attaquant Telmo Zarra, actuel meilleur buteur de l'histoire de la Liga avec 251 buts. Messi, 27 ans, en est à 249 buts en Championnat d'Espagne au cours de sa carrière et s'il ne réussit pas de doublé samedi soir, il pourra tenter de se rattraper le week-end suivant dans le clasico face au Real Madrid. Luis Enrique voit Suarez «en forme» à l'approche de son retour attaquant du FC Barcelone Luis Suarez est "en forme" à l'approche de la fin de sa suspension, a estimé vendredi son entraîneur Luis Enrique, ce qui laisse entendre que l'Uruguayen pourrait postuler pour le clasico face au Real Madrid dans une semaine. La sanction de l'ancien joueur de Liverpool, interdit de compétition pour avoir mordu l'Italien Giorgio Chiellini lors du Mondial au Brésil cet 13 coup amélioré", a dit l'entraîneur barcelonais vendredi en conférence de presse. "Il est dans une dynamique depuis un certain temps et le fait d'avoir pu jouer en sélection lui a permis de retrouver le quotidien d'un joueur professionnel. Nous le voyons s'en- traîner chaque jour, c'est un joueur comme les autres depuis plusieurs semaines et ce qui est clair, c'est qu'il n'est pas gros", a poursuivi Luis Enrique, coupant court aux spéculations concernant un éventuel surpoids, apparu le mois dernier lors d'un match amical joué par Suarez. "Il ne l'a jamais été, malgré tout ce qui s'est dit. Il est en forme depuis plusieurs mois, donc tout va bien", a conclu le technicien. Le Barça, leader du Championnat d'Espagne, reçoit samedi le promu Eibar (18h00 GMT) lors de la 8e journée pour tenter de conserver les commandes du classement à une semaine du choc face au Real Madrid samedi prochain. ROJA Del Bosque compte quitter son poste après l'Euro-2016 L e sélectionneur de l'équipe d'Espagne Vicente del Bosque, critiqué pour l'élimination précoce de la "Roja" au Mondial-2014, a fait savoir qu'il comptait rester en poste jusqu'au prochain Euro et passer la main dans la foulée de cette compétition, organisée en France en 2016. Dans une interview publiée vendredi par le quotidien sportif madrilène As, le technicien indique que son "idée" est d'aller au bout de son contrat qui s'achève en 2016. "Dans la vie, on ne peut être sûr de rien. Mais oui, c'est mon intention: continuer jusqu'à 2016 en France et m'en aller ensuite", explique le sélectionneur de 63 ans. "La fédération (espagnole) devra préparer une transition douce. Mais je resterai proche du football et de la fédération." Nommé en 2008 pour prendre la suite de Luis Aragones, qui venait de conduire l'Espagne au sacre à l'Euro, Del Bosque a entretenu le cycle triomphal de la "Roja" avec un tout premier titre mondial en 2010 en Afrique du Sud puis une autre couronne européenne en 2012. Au Brésil cet été, ses joueurs ont néanmoins échoué contre toute attente au premier tour après des défaites face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0). 14 SPORTS Vendredi 17- Samedi 18 octobre 2014 TRANSFERTS EURO-2016 Un héritage de 100.000 places qui pose problème «La question est de savoir "Comment transformer ces places en valeur ajoutée ?"», explique Bruno Belgodère, directeur marketing de l'UCPF. "On ne rentabilisera les places, on n'augmentera le nombre de spectateurs qu'en proposant de nouveaux services, en accueillant mieux les gens. Car la concurrence est sévère sur le secteur des loisirs.» Les clubs sont souvent désarmés en terme de stratégie. Qu'à cela ne tienne: la Ligue (LFP) a loué pour eux les services du consultant Marshall Glickmann, ex- patron des Portland Trailblazers, plus connu durant sa période NBA pour les taux de remplissage faramineux du Moda Center de la capitale de l'Oregon que pour les résultats de son équipe de basket. LA VICTOIRE ? ACCESSOIRE ! Invité fin septembre à s'exprimer devant les présidents de club, Glickmann veut révolutionner les mentalités: «Un siège est un actif, au même titre PSG Cavani, des bas et débats qui est naturelle pour lui", a redit le natif de Salto (ville proche de la frontière avec l'Argentine) cette saison avant le Trophée des Champions. Mais lors des cinq matches où "Ibra" était absent cette saison (Evian, Toulouse, Caen, Monaco en L1, Barcelone en C1), il était titulaire comme avantcentre et il n'a pas marqué... dinson Cavani a marqué 4 buts en 12 matches toutes compétitions confondues cette saison avec le Paris SG, mais aucun quand Zlatan Ibrahimovic était absent et que le club parisien avait vraiment besoin d'un buteur. E LE «CAVANI BASHING» Le dernier match en L1, avant la trêve, Paris SG-Monaco (1-1) a relancé le "Cavani bashing", ces torrents de critiques moqueuses relayées sur les réseaux sociaux. Lors de ce match, non seulement l'Uruguayen n'a pas marqué mais il a ôté maladroitement un but qui semblait tout fait à Blaise Matuidi. Pierre Menès, chroniqueur vedette du Canal Football Club, a ainsi écrit sur son blog: "Et puis, à Paris, il y a quand même un problème majeur, c'est Cavani. Avant il ratait des occasions et maintenant, il n'arrive même plus à frapper dans le ballon". France Football a fait sa Une avec l'attaquant à terre et le titre "L'homme qui ne valait pas 64 millions d'euros", référence au prix record en France dépensé pour son arrivée à l'été 2013 en provenance de Naples. Pour toute réponse, le chevelu de 27 ans a posté mardi sur son compte twitter une vidéo de lui à l'entraînement au PSG -- le sélectionneur de l'Uruguay ne l'avait pas appelé pour le reposer -avec cette mention dans plusieurs langues: "je m'entraîne pour être à andicapé par les nombreuses blessures dans son effectif, Arsène Wenger a révélé qu’il allait s’activer sur le mercato hivernal. Malgré les arrivées d’Alexis Sanchez et de Danny Welbeck, Arsenal connaît des difficultés en ce début de saison. Si les blessures n’ont pas aidé à obtenir de bons résultats, le manque d’investissement dans le secteur défensif est clairement mis en cause. Avec pour seule arrivée, le jeune Calum Chambers en provenance de Southampton, Arsène Wenger n’a pas réellement renforcé sa défense. Avec l’hécatombe que connaît Arsenal ces dernières semaines, le recrutement des Gunners est remis en question. En effet, Bacary Sagna et Thomas Vermaelen sont partis et ont simplement été remplacés par Calum Chambers et Mathieu Debuchy. Par conséquent, il n’y a eu aucune amélioration quantitative de l’effectif défensivement. Et aujourd’hui, avec les absences de Debuchy et Koscielny combinées à la suspension de Chambers, Arsène Wenger pourrait aligner Nacho Monreal dans l’axe. Preuve du manque de solution. L’entraîneur français a donc confié au Guardian qu’Arsenal s’activerait durant le mercato d’hiver : « Je suis d'accord pour dire que nous aurions dû acheter un joueur de plus. Mais nous ne l’avons pas trouvé. Nous allons essayer de corriger cela sur le marché des transferts en janvier parce que nous sommes un peu courts avec les blessures que nous avons. » La méthode de recrutement des Gunners est une nouvelle fois remise en cause tout comme la préparation physique. Arsène Wenger va devoir rapidement rectifier le tir afin d’éviter de nouvelles critiques. H Phs : DR Avec les dix stades flambants neufs de l'Euro-2016, c'est un héritage encombrant de 100.000 places supplémentaires qui va retomber sur les clubs de Ligue 1 française : un défi que les dirigeants veulent relever, coachés par un spécialiste américain du "marketing de sièges". Arsenal : Wenger annonce du renfort pour cet hiver ! 100% ce vendredi contre Lens". Salvatore Sirigu, gardien du PSG, a défendu Cavani avec une belle image pour dire qu'un grand buteur ne peut pas tout perdre: "Quand tu es un cheval tu ne peux pas mourir comme un âne". SANS IBRA, IL N'EN PROFITE PAS La saison dernière, juste avant d'affronter Chelsea en Ligue des champions, il avait fini par avouer dans L'Equipe, son peu de plaisir à jouer sur l'aile droite, confiant son souhait de jouer en numéro 9, en avant-centre, poste réservé à Ibra. Clin d'oeil de l'histoire, Zlatan s'était blessé avant le match à Stamford Bridge. Mais le "Matador" était passé totalement au travers lors de ce retour avec deux très grosses occasions balancées au-dessus. En tribune, Olivier Létang, directeur sportif adjoint du PSG, était apparu fou de rage. "C'est important pour un attaquant de jouer dans une position RUMEURS DE DÉPART DÉMENTIES Blanc l'a toujours défendu et s'est montré rassurant jeudi. "Edinson a senti qu'il n'était pas dans la meilleure phase de sa carrière et s'est retranché derrière le travail dix jours durant la trêve et je dois dire qu'il a été exceptionnel dans ce domaine", a confié le coach, qui attend "avec impatience qu'il confirme en match". Thiago Silva, lui, balaie les critiques sur cet attaquant qui s'épuiserait dans les tâches défensives. "Edinson, lui, l’attaquant, il est prêt à donner sa vie pour l’équipe", expliquait récemment le Brésilien sur le site officiel du PSG. Mais plus la trêve hivernale approche et plus les hypothèses de départ reviennent régulièrement dans la presse. Le président du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi martèle qu'il ne veut pas le vendre. Le dirigeant l'a encore répété dans Le Parisien ce jeudi: "Tout le monde doit bien comprendre que le PSG est sa maison et qu'elle le restera le plus longtemps possible". qu'un joueur», a martelé l'expert, très critique envers le credo français selon lequel la victoire est la meilleure des stratégies commerciales. «L'aspect sportif a finalement peu d'importance sur une certaine frange de marketing», reprend Bruno Belgodère. «Si on fait des efforts, on garde un socle de spectateurs. Si le club ne flambe pas, la qualité des services peut gommer les aspérités.» En clair, les programmes de fidélisation, la dématérialisation des billets, les offres d'entrées par pack, la modification des horaires, l'amélioration des accès aux stades, leurs offres de connectique et bien sûr les services de restauration de différentes gammes doivent permettre à la France de rattraper son retard abyssal: en Ligue 1, 13% des recettes des clubs sont réalisées les jours de match (billetterie et consommations) contre 25% en Premier League et 44% en Bundesliga ! L'équation ne semble pourtant pas si simple. D'abord en raison d'une grande différence entre la Ligue 1 et la NBA par exemple, où les clubs sont assurés de leur place et ne risquent pas une relégation sportive, quelles que soient leurs performances sur le parquet. «Il ne faut pas croire que les nouveaux stades vont suffire à faire venir les gens», estime Lionel Maltese, spécialiste en marketing sportif, professeur à la Kedge Business School. «Si le contenu ne suit pas, ce sera comme un joli magasin vide. Ce qui attire le public avant tout, c'est la performance sportive et le résultat.» MÉCONNAISSANCE DES SPECTATEURS L'OM en est le meilleur exemple: le nouveau Vélodrome, «malgré des services un peu meilleurs, n'est pas comparable avec les nouveaux stades de référence», estime Maltese. Il bat pourtant tous les records en terme de taux de remplissage depuis le début de la saison grâce aux exploits des joueurs de Marcelo Bielsa. «Aux Etats-Unis, les spectateurs ont autre chose à faire que regarder le match. En France, ils viennent d'abord pour ça». En matière de culture et de structures sportives, la France est donc aux antipodes des Etats-Unis et c'est bien la limite de la mission de Marshall Glickmann, assisté du coup dans son audit de plusieurs experts français qui maîtrisent eux, par exemple, les subtilités et difficultés de la co-gestion des stades entre collectivités, clubs et constructeurs/exploitants. Tous rendront leurs conclusions début 2015 au Comité Stades de la LFP. Seule unanimité, l'optimisation des nouveaux stades passe par une meilleure connaissance des spectateurs et de leurs attentes, le fameux Customer relationship management(CRM) cher aux spécialistes de marketing. Aujourd'hui, aucun club ne dispose d'une base de données performante, capable de le renseigner sur l'identité, la fréquentation, les goûts, les attentes de ses spectateurs en matière de services. Le message lourd de sens du Bayern Munich pour Reus ! epuis qu'il a décidé de ne pas donner suite à l'offre de prolongation du Borussia, Marco Reus serait dans le collimateur de nombreux clubs en Europe. Karl-Heinz Rummenigge a confirmé que le Bayern Munich allait le suivre attentivement. Quid de l'avenir de Marco Reus ? Leader technique du Borussia Dortmund, absent au Brésil en raison d'une blessure contractée durant la préparation au Mondial, l'Allemand a décidé récemment de ne pas prolonger. Plusieurs gros clubs lui feraient de l'oeil. Mais parmi ses prétendants, c'est le champion de Bundesliga en titre qui pourrait attaquer. Invité à s'exprimer sur le dossier Reus, le président Karl-Heinz Rummenigge a affirmé que le Bayern Munich gardait un oeil sur lui. Il a expliqué pourquoi. « Si un Allemand a une clause de départ et que son contrat prend fin, le Bayern est obligé de penser à lui, a-t-il déclaré sur Sport1, repris par le Daily Star. Sa clause est connue. Je ne peux pas dire si nous allons faire quelque chose pour lui. Il y a beaucoup de grands clubs qui voudraient signer Marco Reus (…) Bien sûr, Dortmund va essayer de prolonger son contrat. Mais, à la fin de la journée, c’est le joueur qui choisira ce qu’il veut. » Interrogé sur le mercato des Madrilènes, Manuel Esteban "Manolete" avait affirmé que le Real Madrid serait à l'affût sur le dossier. Les Merengue auraient même une longue d'avance sur leurs concurrents. « S’il part du Borussia Dortmund, le Real Madrid a déjà un accord avec Reus et Chicharito ira à la Juventus », avait-il déclaré à La Goleada. D MONDE Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 15 SYRIE La coalition internationale a mené vendredi de nouvelles frappes contre les principales positions du groupe Etat islamique (EI) dans la ville kurde de Kobané en Syrie, alors que les États-Unis ont minimisé la menace des jihadistes contre Bagdad, capitale de l'Irak voisin. lus d’un mois après le début de l’offensive de l’EI sur Kobané dont la prise lui permettrait de renforcer son emprise sur la frontière syro-turque, les combattants kurdes, aidés de frappes intensifiées et mieux ciblées, opposent toujours une forte résistance aux jihadistes. Le sort de cette ville, devenue le symbole de la lutte contre un groupe sunnite ultraradical responsable d’atrocités en Irak et en Syrie, reste totalement incertain malgré les combats acharnés qui ont fait près de 700 morts selon une ONG et poussé à la fuite des centaines de milliers d’habitants de la région. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont lancé six raids contre l’EI à Kani Arabane, un quartier de P Ph : DR Nouvelles frappes à Kobané l’est, après avoir visé le QG kurde contrôlé par l’EI dans le nord. "Il y a une coordination entre forces Kurdes et Américains, les Kurdes leur donnent la localisation exacte des combats", selon le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane dont l’organisation s’appuie sur un large réseau d’informateurs et de militants sur le terrain. Dans le même temps, l’EI a lancé des attaques dans l’est et près du centre de Kobané tandis que la principale milice kurde, les YPG (Unités de protection du peuple), a mené des assauts dans le sud-ouest, a précisé l’ONG. PREMIÈRE RENCONTRE AMÉRICANISÉ-KURDE Du côté turc de la frontière, le bruit des échanges de tirs armes automatiques et obus de mortier- étaient audibles le matin, en provenance de la partie est de la ville située à moins d’un km du poste de Mursitpinar. L’EI, dont la montée en puissance a été favorisée par la guerre civile qui ravage la Syrie depuis mars 2011, combat sur d’autres fronts, notamment à Deir Ezzor (est) et près d’Alep (nord) contre les forces du régime, ainsi que contre les Kurdes à Hassaka (nord-est). Alors que Kobané semblait il y a quelques jours en passe de tomber aux mains de l’EI, qui en contrôle 50%, la résistance farouche des kurdes et une intensification des frappes -100 raids depuis fin septembre- sont parvenues à freiner l’avancée des jihadistes, selon l’OSDH. L’instabilité de la situation a été soulignée par le Pentagone pour qui "Kobané pourrait encore tomber". Pour aider les Kurdes, outre les frappes, des responsables américains ont rencontré pour la première fois des membres du principal parti kurde syrien hors de la région, probablement à Paris, a indiqué un responsable. Si les combats sont aussi intenses, c’est qu’aucun des deux camps ne peut se permettre d’échouer à Kobané: sa chute porterait un coup dur à la légitimité des YPG, sa prise permettrait à l’EI de se prévaloir surtout d’un succès sur la coalition et les kurdes. BAGDAD HORS DE DANGER MAINTENANT Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a reconnu que Kobané n’était pas nécessairement un point stratégique. «Ce qui la rend importante, c’est le fait que l’EI la veut. Plus il la veut, plus il déploie de forces et de ressources, et plus il y a de cibles pour nous». En privé, des responsables américains reconnaissent que l’importante couverture médiatique déployée autour de Kobané, notamment les images des bombardements et des colonnes de fumée tournées depuis la frontière turque en ont fait un symbole. La Turquie a déployé des troupes, des chars et de l’artillerie à la frontière parfois à quelques centaines de mètres à peine des combats, mais sans intervenir. En Irak voisin, les Etats-Unis, après avoir reconnu être inquiets de la progression des jihadistes qui contrôlent la majorité de la province d’AlAnbar (ouest) malgré les frappes, se sont montrés plus rassurants quant au sort de Bagdad, en dépit des attentats de l’EI. «Nous pensons à l’heure actuelle que Bagdad est à l’abri d’une menace imminente», a dit le Pentagone. «Il n’y a pas de rassemblement massif des forces de l’EI à l’extérieur, prêtes à y entrer». Accusé de crimes contre l’humanité, l’EI qui compte des dizaines de milliers de combattants dont de nombreux étrangers y compris occidentaux, est responsable de terribles exactions -viols, rapts, exécutions, décapitations- dans le «califat» proclamé sur les vastes régions sous son contrôle en Irak et en Syrie. Les États-Unis ont exclu des troupes au sol pour combattre l’EI, et cherchent dans le cadre de leur stratégie à renforcer l’armée et les forces kurdes en Irak, et la rébellion et les Kurdes en Syrie. YÉMEN L’affrontement entre rebelles chiites et Al-Qaïda se précise l-Qaïda a pris une localité du sud-ouest du Yémen en réaction à la conquête d’une ville voisine par les rebelles chiites, laissant craindre un affrontement entre les deux groupes rivaux sur fond d’absence de toute autorité étatique. Des combattants d’AlQaïda se sont emparés durant la nuit d’Udayn, sous-préfecture de la province d’Ibb, dont la capitale du même nom a été conquise mercredi par les rebelles chiites, a indiqué jeudi un responsable des services de sécurité. Cinq policiers ont été tués dans des affrontements nocturnes avec les insurgés d’Al-Qaïda, qui ont pu prendre le contrôle de la souspréfecture, du commissariat de police, de la poste et de l’unique banque d’Udayn, selon la même source. Les assaillants ont ensuite fait exploser le commissariat, selon une autre source de sécurité. Très actif dans le sud et le sudest du Yémen, Al-Qaïda «réagit à la complicité des autorités (à Sanaa) dans la prise du chef-lieu d’Ibb par les houthis (ndlr: les rebelles chiites)», a déclaré à l’AFP un responsable local. Les rebelles chiites, qui contrôlent la capitale Sanaa et le port stratégique de Hodeida sur la mer Rouge, ont progressé mercredi vers le centre du pays, où leurs milices armées se sont déployées à Ibb et dans la province voisine de Dhamar. AlQaïda, qui recrute parmi les sunnites, majoritaires au Yémen, a juré de livrer une guerre sans merci aux houthis depuis leur montée en puissance. Le réseau extrémiste a multiplié les attentats contre les rebelles chiites et leur partisans, dont le plus sanglant a fait 47 A morts le 9 octobre. A Abyane (sud), deux soldats ont été tués jeudi dans une attaque menée par deux membres d’AlQaïda, selon la police. La veille, des membres d’Al-Qaïda avaient jeté une grenade contre une permanence des rebelles chiites à Sanaa, tuant deux miliciens et blessant deux autres, selon la police. Et à Radah (centre), le réseau extrémiste a exécuté l’un des dirigeants houthis, Khalil Riami, selon un responsable local. L’ETAT ABSENT L’affrontement qui se dessine entre Al-Qaïda et les rebelles chiites se passe sur fond de passivité des autorités, impuissantes à imposer l’autorité de l’Etat sur le terrain. L’entrée des rebelles dans la ville d’Ibb semble même avoir bénéficié de la complicité des autorités provinciales. Après avoir été accueillis mercredi sans résistance, les rebelles chiites se sont vus attribuer jeudi par le gouverneur de province un complexe sportif pour y installer leur quartier général, selon un responsable local. Et le chef de la police, accusé de liens avec le parti islamiste AlIslah, un autre ennemi juré des rebelles chiites, a été limogé, selon la même source. A Taëz, au sud d’Ibb, des tractations se déroulent entre rebelles houthis et responsables locaux pour organiser la présence des rebelles chiites dans cette ville, la plus grande du pays avec près de quatre millions d’habitants. Pour le moment, les deux parties sont tombées d’accord pour «ne pas permettre l’entrée d’hommes armés dans la ville», selon une source locale. Les houthis ont accepté ce compromis en échange d’une promesse de collaboration des autorités pour rechercher et arrêter des individus soupçonnés d’avoir tué certains de leurs sympathisants. ULTIMATUM Ces grandes manœuvres se déroulent sans intervention du pouvoir central, qui n’a donné aucune indication sur la formation d’un gouvernement, trois jours après la nomination d’un Premier ministre. Le choix pour ce poste de Khaled Bahah, un ancien ministre du Pétrole, avait laissé espérer une sortie de crise à travers l’application d’un accord politique conclu le 21 septembre et par- rainé par l’ONU. Cet accord prévoit, entre autres, le retrait des combattants houthis de la capitale et la reprise du processus de transition politique. Or, les houthis n’ont fait depuis que maintenir leur présence à Sanaa en l’étendant à d’autres zones du pays. Dans le sud, des dizaines de milliers de personnes observent depuis mardi à Aden, à l’appel de groupes séparatistes, un sit-in pour réclamer l’indépendance du sud du Yémen, qui formait un Etat autonome jusqu’en 1990. «Nous avons fixé un ultimatum jusqu’au 30 novembre pour nous remettre les institutions militaires et de sécurité dans le Sud», a déclaré un militant du Mouvement sudiste, Adib al-Issa. Sinon, «elles seront saisies par la force». EGYPTE 25 pro-Morsi condamnés à vie, 141 acquittés n tribunal égyptien a condamné jeudi 25 partisans du président déchu Mohamed Morsi à des peines de prison à vie pour des violences en août 2013, mais en a acquitté 141, a indiqué une source judiciaire. Depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, les autorités mènent une répression implacable contre tout type d’opposition, islamiste comme laïque. Outre les 25 condamnations à vie, le tribunal de la province d’Assiout (sud) a condamné trois personnes à trois années de prison, et deux à deux années, selon la source judiciaire. Ils ont été reconnus coupables d’avoir mis le feu à des postes de police et des bâtiments gouvernementaux dans la ville d’Al-Ghanaim le 14 août 2013, quelques heures après la dispersion dans le sang au Caire par les autorités de deux sit-in de partisans de M. Morsi. Quelque 141 accusés ont en revanche été acquittés, dont un responsable des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi, de même source. U 16 MONDE Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 UKRAINE AFRIQUE DU SUD Optimisme européen après le minisommet avec Poutine et Porochenko Les dirigeants européens se sont dit plutôt optimistes à l'issue du mini-sommet qui a rassemblé vendredi à Milan plusieurs d’entre eux et les présidents russe et ukrainien, dans l’espoir de ramener enfin la paix dans l’est de l’Ukraine. l’issue de cette rencontre, qui a duré environ une heure et demie, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi s’est dit «vraiment positif», soulignant toutefois les «nombreuses divergences» existant encore entre Russes, Ukrainiens et Européens. «C’était une réunion positive», a également déclaré le Premier ministre britannique David Cameron, ajoutant que Poutine avait clairement indiqué qu’il ne voulait pas d’un «conflit permanent» et d’une «Ukraine divisée». Il appartient maintenant au président russe de faire la preuve de ce qu’il dit, a-t-il affirmé. Une nouvelle rencontre est prévue vers 13H00 (11H00 GMT) entre les dirigeants russe et ukrainien, en présence de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, a-t-on indiqué de source proche de la présidence française. Cette réunion se tiendra ainsi au «format Normandie», celui d’un entretien organisé le 6 juin en marge des commémorations du Débarquement allié en Normandie. Le président russe, souriant et très détendu, et son homologue ukrainien sont arrivés séparément vendredi matin à la préfecture de Milan, où ce minisommet s’est tenu, en marge du 10e sommet de l’Asem, L’avocat de Pistorius demande une peine d’intérêt général avocat d’Oscar Pistorius a demandé vendredi des travaux d’intérêt général comme peine pour le champion, estimant que la prison ne serait pas une punition appropriée pour l’homicide involontaire de sa petite amie en 2013. Après presque une heure de demie de plaidoyer, Barry Roux a conclu en réclamant «une peine utile à la société». Il avait auparavant tenté de démontrer que les remords de l’accusé sont sincères et qu’il ne désire plus qu’une chose : «faire le bien autant que possible». Le procureur Gerrie Nel a ensuite pris la parole, pour requérir une peine plus sévère. L’avocat a développé plusieurs arguments dans cette plaidoirie finale. Il a notamment avancé que Pistorius avait subi une terrible épreuve en étant présenté par la presse du monde entier, depuis le drame en février 2013, comme un meurtrier de sang froid et une tête brûlée. «Aucune punition ne peut être pire que ce qu’il a traversé depuis 18 mois», a-t-il dit. La juge a finalement accepté la version de l’accident, et admis que le champion paralympique avait tué Reeva Steenkamp en croyant tirer sur un cambrioleur. Me Roux a également insisté sur les «remords sincères» de l’accusé, qui a tué «une personne qu’il aimait». «La douleur d’Oscar ne s’effacera jamais (...) le traumatisme émotionnel est la pire punition», a-t-il martelé, tout en soulignant que l’ancien champion avait «tout perdu» et était actuellement à court d’argent. Puis l’avocat a rappelé plusieurs cas de la jurisprudence sud-africaine, où un accusé ayant tué une personne de sa famille dans les mêmes circonstances a été soit dispensé de peine soit condamné à une peine non carcérale. Il a notamment fait allusion au célèbre cas de Rudi Visagie, rugbyman international, qui avait tué sa propre fille en 2004 en la prenant pour un cambrioleur, et qui a été dispensé de peine. La juge Thokozile Masipa doit rendre la sentence à une date ultérieure. L’ Ph : DR À qui rassemble pays européens et asiatiques. Ils y ont été rejoints par Mme Merkel, Hollande, Cameron, Renzi et les dirigeants de l’Union européenne Herman Van Rompuy et Jose Manuel Barroso. Ce mini-sommet a été précédé par une série de rencontres bilatérales, dont un long tête-à-tête de deux heures et demie entre Merkel et le président russe tard jeudi soir. «SÉRIEUSES DIVERGENCES» De «sérieuses divergences» existent toujours entre le président russe et la chancelière allemande, a déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Au cours de cet entretien prolongé et détaillé, Poutine et Merkel ont vérifié de façon minutieuse la mise en oeuvre des accords signés à Minsk» le 5 septembre, qui ont permis l’instauration d’un cessez-lefeu -- régulièrement violé -dans l’est de l’Ukraine entre combattants séparatistes et forces loyales à Kiev, a précisé Peskov. Les discussions ont porté sur le manque de progrès réalisés dans l’application des accords de Minsk, s’est borné de son côté à déclarer un porte-parole gouvernemental allemand. Le Kremlin a clairement fait savoir avant ce tête-à-tête qu’il entendait certes évoquer la situation en Ukraine, mais aussi l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Et quelques heures avant son arrivée à Milan, Vladimir Poutine a menacé de couper le robinet cet hiver si le contentieux avec l’Ukraine sur les livraisons de gaz n’était pas résolu. De «grands risques» de perturbations des livraisons de gaz sont à craindre, faute d’accord dans le conflit gazier entre la Russie et l’Ukraine, a-t-il prévenu. Les Européens espèrent régler ce problème mardi à Bruxelles, lors de négociations avec les Russes et les Ukrainiens. Concernant la situation dans l’est de l’Ukraine, le Kremlin avait dit cette semaine vouloir parler à Milan des «raisons et des origines du conflit» en Ukraine et des «perspectives de processus de paix». Mais pour Kiev, il n’y a qu’un seul sujet: «la paix et la stabilité» en Ukraine, a rappelé Porochenko jeudi soir. Les Européens ne sont guère fait d’illusions sur l’issue de ces entretiens, inédits entre les présidents russe et ukrainien depuis août. «L’idée est d’essayer de créer les conditions d’un progrès de la négociation», a indiqué une source diplomatique européenne, proche des pourparlers. Il faut tout mettre en œuvre pour éviter l’escalade et créer les conditions d’un cessez-le-feu durable sur le terrain. «L’idée est d’adresser ce message tous ensemble et on verra ce que ça peut ouvrir comme perspective pour plus tard», a encore indiqué cette source. Le président russe a bien annoncé un début de retrait des troupes déployées le long de la frontière ukrainienne, mais l’Otan n’a pas constaté «de mouvements majeurs et significatifs» après cette annonce du Kremlin. HONG KONG Le dialogue menacé a police hongkongaise a démantelé vendredi à l’aube un important campement des manifestants prodémocratie, au risque de compromettre le retour au dialogue proposé par le gouvernement local aux étudiants pour mettre fin aux blocages. Après la destruction cette semaine des barricades érigées sur l’île principale, à Admiralty, près du siège du pouvoir, et à Causeway Bay, quartier commerçant prisé des Chinois, les policiers ont dégagé le campement situé dans le quartier densément peuplé de Mong Kok, sur la partie continentale de Hong Kong. Les lieux étaient pratiquement vides au moment de l’intervention, et les policiers ont enlevé tentes et barricades sans rencontrer de résistance, sous les vivats des riverains. «Et comment je suis heureuse ! Les routes sont faites pour les voi- L tures. Nous devons travailler», se réjouissait Wong, une quinquagénaire employée de ménage. La veille, le chef de l’exécutif local, Leung Chun-ying, avait entrouvert la porte des discussions une semaine après que son gouvernement eut annulé un premier rendez-vous avec les contestataires. Ces derniers réclament sa démission et l’instauration d’un véritable suffrage universel dans le territoire autonome, passé dans le giron chinois en 1997 et qui vit sa plus grave crise politique depuis cette date. «Au cours des derniers jours, et y compris ce matin via des tiers, nous avons fait savoir aux étudiants que nous aimerions entamer un dialogue sur le suffrage universel le plus rapidement possible, et si possible durant la semaine à venir», a dit Leung Chun-ying à la presse. ÉTUDIANTS DÉÇUS Echaudés par les revirements apparents de l’exécutif, les syndicats d’étudiants avaient accueilli cette offre avec prudence. Vendredi matin, après l’opération de Mong Kok, ils faisaient planer la menace d’une fin de non-recevoir. «Cette intervention n’était pas uniquement destinée à dégager les barricades mais à faire partir tous (les manifestants) de la zone occupée», a réagi Ivan Law, de la Fédération des étudiants de Hong Kong (HKFS). «Je suis très déçu», a-t-il déclaré à l’AFP, précisant que son syndicat se réunirait dans la journée pour décider de la suite. En fait de dialogue, les étudiants ne se font guère d’illusion sur leurs chances d’obtenir satisfaction. Si la Chine a accepté le principe du suffrage universel pour l’élection du prochain chef de l’exécutif en 2017, elle entend garder la haute main sur le processus électoral et conserver le contrôle des candidatures, à travers un comité avec droit de véto. Pékin ne va pas changer d’avis, a prévenu «C.Y» comme est surnommé à Hong Kong le chef du gouvernement local. «La politique, c’est l’art du possible et nous devons faire la part des choses entre ce qui est possible et ce qui est impossible», a-t-il dit. La nouvelle proposition du pouvoir ponctue plusieurs jours de heurts entre protestataires et policiers munis de matraques et de sprays au poivre. Les images montrées en boucle par la télévision locale d’un manifestant battu par des policiers en civil ont achevé de scandaliser les manifestants, tout en inquiétant Washington qui a souhaité une «enquête claire et rapide». USAGE EXCESSIF DE LA FORCE Le mouvement pro-démocratie avait déjà accusé les policiers d’avoir fait un usage excessif de la force lorsqu’ils avaient arrosé les protestataires de gaz lacrymogène le 28 septembre. Les policiers sont également accusés d’avoir laissé faire les hommes de main des triades, la mafia chinoise, lorsque ceux-ci s’en étaient pris aux manifestants. «C.Y» a refusé de commenter la vidéo. «Nous ne devons pas politiser cet incident», s’est-il borné à déclarer. Le fonctionnement de Hong Kong, un des centres du capitalisme financier international, est sérieusement perturbé depuis près de trois semaines par ce mouvement massif de protestation. MONDE Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 NUCLÉAIRE IRANIEN ALLEMAGNE Un travail de fourmi pour les diplomates à Vienne Les grandes puissances et l'Iran ont poursuivi, jeudi à Vienne, une discussion aussi complexe que laborieuse, dans l'espoir d'enterrer enfin leurs désaccords sur le programme nucléaire. es diplomates de la République islamique et du "5"1" (Chine, États-Unis, France, RoyaumeUni, Russie et Allemagne) ont négocié une grande partie de la journée, au lendemain d'une rencontre à trois qui s'est prolongée tard mercredi soir entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif et la représentante de l'UE Catherine Ashton. La délégation iranienne a quitté Vienne en fin d'après-midi, laissant les "5"1" conclure seuls. Selon M. Zarif, la prochaine réunion associant John Kerry aura lieu dans trois semaines. "Les efforts diplomatiques pour trouver une solution à la question du nucléaire iranien se trouvent maintenant dans une phase critique", a déclaré à la presse jeudi soir le porte-parole de Mme Ashton, Michael Mann. "Nous faisons de gros efforts pour progresser et restons totalement décidés à trouver une solution complète d'ici le 24 novembre", a-t-il ajouté. M. Mann a précisé que des experts allaient "à nouveau se rencontrer dans les prochains jours pour poursuivre le travail technique". L'accord auquel tous aspirent serait historique. Il garantirait que le programme nucléaire iranien poursuit des Ph : DR L objectifs exclusivement civils, en échange d'une levée des sanctions internationales qui pèsent sur la République islamique et son économie. Ce faisant, il mettrait fin à un différend qui empoisonne les relations internationales depuis le début des années 2000, quand les grandes puissances, mais aussi Israël et les pays du Golfe notamment, ont commencé à soupçonner l'Iran de chercher en secret à se doter de l'arme atomique. Les négociations intensives entamées en janvier ont permis des avancées. L'Iran dit ainsi avoir commencé à modifier le réacteur à eau lourde d'Arak, près de Téhéran, pour y limiter la production de plutonium, l'un des ingrédients permettant de fabriquer une bombe nucléaire. Un accord serait également à portée de main pour renforcer le rythme et la teneur des inspections menées en Iran par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une agence de l'ONU. 17 «ON POURRAIT VOIR TOUT S'EFFONDRER» Plusieurs points importants restent toutefois en suspens, en particulier la capacité que l'Iran conserverait, après un accord, de produire de l'uranium enrichi, le matériau utilisé pour le nucléaire civil mais aussi, à un taux plus élevé d'enrichissement, pour le nucléaire militaire. Mohammad Javad Zarif a assuré jeudi aux médias iraniens que le dialogue entre les parties était désormais orienté vers "la recherche d'une solution, plutôt que sur l'examen minutieux des problèmes." Pour autant, confiait mercredi soir un haut responsable américain, "il n'y a d'accord sur rien tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout. On pourrait voir tout s'effondrer faute d'entente sur 2% du dossier, même si on est d'accord sur les 98% restants". "Ce sont des négociations incroyablement complexes, qui descendent à un niveau de détail extraordinaire", a rap- porté cette source: "Des pages entières d'annexes sont attachées à la moindre ligne de chaque accord politique, parce que les détails sont absolument décisifs". Les parties s'étaient donné jusqu'au 20 juillet pour aboutir, avant de s'octroyer un délai supplémentaire jusqu'au 24 novembre. À l'approche de cette date butoir, l'Iran a suggéré qu'une nouvelle prolongation pourrait être nécessaire, avant que M. Zarif ne change d'avis jeudi. "Il reste 40 jours avant la fin du délai et aucun des négociateurs ne pense qu'une prolongation est opportune, nous partageons cette opinion, (...) ce n'est même pas la peine d'y penser", a déclaré le ministre cité par la télévision d'Etat iranienne. «PRENDRE DES DÉCISIONS DIFFICILES» La diplomatie américaine ne veut pas non plus parler d'extension "pour le moment". "Les dates limites aident à prendre des décisions difficiles, et nous avons justement des décisions difficiles à prendre", plaide Washington. Pour l'Iran, un accord rapide signifierait l'espoir d'une reprise économique. Quant au président américain Barack Obama, il espère d'autant plus aboutir rapidement à un accord qu'il pourrait avoir à composer, après les élections parlementaires américaines du 4 novembre, avec un Sénat passé dans l'opposition, et plus sceptique sur l'intérêt de traiter avec l'Iran. Un nombre croissant d'analystes doute pourtant que le délai du 24 novembre puisse être tenu. Selon eux, les discussions pourront continuer au prix d'un accord "intérimaire" prenant acte des premiers progrès. Les conducteurs de train feront grève tout le week-end es conducteurs de train de la compagnie allemande Deutsche Bahn ont annoncé, vendredi, qu'ils feraient grève tout le week-end, durcissant leur mouvement sur fond de conflit sur les salaires. La grève, trois jours seulement après un précédent mouvement mercredi, doit débuter dans le trafic passager samedi à 02H00 locales (00H00 GMT) et s'achever lundi à 04H00 locales (02H00 GMT), selon le communiqué du syndicat des conducteurs de locomotives (GDL). Le mouvement touchera aussi le fret, et ce dès ce vendredi 15H00 (13H00 GMT). Les conducteurs réclament entre autres une augmentation des salaires de 5% et une réduction de deux heures de leur semaine de travail. Mais la négociation a tourné au vinaigre depuis quelques temps au sein de la Deutsche Bahn: direction et syndicat campent sur leurs positions et se renvoient la faute des désagréments subis par les Allemands. Cette semaine déjà, 70% des trains grandes lignes ont dû être annulés entre mercredi après-midi et jeudi matin, à cause d'une grève de 14 heures. Deux grèves d'avertissement de quelques heures avaient également eu lieu en septembre, et une la semaine dernière. L EBOLA Six nouveaux cas suspects en Espagne ix nouvelles personnes faisaient l'objet d'une surveillance ou d'une hospitalisation en Espagne, aujourd'hui, en vertu du protocole Ebola, dont trois provenant d'Afrique, alors que la santé de la seule malade du pays semblait s'améliorer. Parmi les six personnes faisant l'objet d'une alerte, trois ont séjourné dans des zones à risque. Il s'agit notamment d'un religieux venant du Liberia, appartenant au même ordre hospitalier que deux missionnaires touchés par le virus, qui avaient été rapatriés en août et septembre avant de décéder des suites de la fièvre hémorragique, selon le comité interministériel mis en place pour lutter contre la maladie en Espagne. L'homme, "un membre de l'Ordre de San Juan de Dios", est arrivé du Liberia le 11 octobre et a de la fièvre. Il devait être admis dans la soirée à l'hôpital Carlos III de Madrid, où sont centralisés tous les cas suspects. À Santa Cruz de Tenerife, dans l'archi- S pel espagnol des Canaries, le protocole d'alerte a aussi été déclenché pour un homme arrivé en Espagne de Sierra Leone le 9 octobre et présentant une fièvre supérieure à 37,6°C. Le patient est l'un des délégués de la Croix- Rouge espagnole dans ce pays et travaillait dans son centre d'assistance aux malades d'Ebola, à Kenema, a confirmé cette organisation. Il avait quitté la Sierra Leone le 8 octobre et a transité par Bruxelles puis Madrid avant d'arriver, le 12 du mois courant, aux Canaries. Mais il ne présentait pas alors de symptômes et n'était pas contagieux, a assuré une porte-parole de la Croix-Rouge espagnole à l'AFP. Par précaution, deux proches de cette personne ont aussi été hospitalisés, bien que ne présentant pas de symptômes. Plus tôt, l'équipage du vol Air France 1300 ParisMadrid avait déclenché à la mijournée les protocoles sanitaires d'usage à l'arrivée dans la capitale espagnole après avoir constaté qu'un passager, venant du Nigeria, était saisi de tremblements. L'avion a été immobilisé et le passager pris en charge pour des contrôles médicaux, en vertu du protocole Ebola, ont indiqué l'aéroport international Adolfo Suarez de Madrid-Barajas et la compagnie. Il a ensuite été transféré à l'hôpital Carlos III vers 13H30 GMT, au sein de l'Unité spécialisée dans le traitements de maladies tropicales. Le reste des passagers a pu quitter l'aéroport, d'après Air France. L'avion a ensuite été désinfecté et les passagers qu'il devait transporter dans la foulée vers Paris ont été répartis sur d'autres vols. Enfin, une sixième personne, fiévreuse, se trouvant dans la liste des personnes à surveiller pour avoir été dans l'environnement de l'aide-soignante Teresa Romero, premier cas de contamination par le virus hors d'Afrique, a aussi été admise à l'hôpital Carlos III. Il s'agit d'une des 68 personnes classées "à bas risques" de contamination. Et "ce n'est pas un membre du personnel soignant", selon le Comité interministériel. Des tests devaient être effectués sur les cas en observation,en particulier le missionnaire et le délégué de la Croix-Rouge espagnole pour voir s'ils sont porteurs du virus Ebola. Par ailleurs, l'état de santé de Teresa Romero était en voie d'amélioration, selon les autorités sanitaires. "La charge virale semble s'être réduite", a précisé Fernando Simon, précisant toutefois que si celle-ci "est très basse, elle n'est pas encore nulle". "Elle parle lentement mais raisonne parfaitement. Elle s'oriente bien", a précisé une source hospitalière de Carlos III, tout en soulignant que la prudence était encore de mise car cette aide-soignante est toujours dans un état "grave". 18 CULTURE Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 AÏN TÉMOUCHENT Le septième art, la réhabilitation des salles de cinéma et les perspectives Aïn Témouchent, malgré le froid et la brise qui s’abattent sur elle, ces jours-ci, a su comment accueillir ses hôtes dans une ambiance bon enfant, marquée par l’hospitalité et la convivialité, deux qualités innées en elle depuis des lustres. t de quels hôtes s’agit-il ? Ils sont plus de 23 participants du septième art qui ont foulé, ce mardi, après-midi le sol de l’antique Alboulaye, devant l’impressionnant perron du complexe culturel, quand le coup d’envoi des 1ères journées cinématographiques du court métrage a été donné par le wali d’Aïn Témouchent et Hadj Said Mohamed-Lamine, le président de l’association «7e Star», l’organisatrice de la première édition. L’un des organisateurs avait déclaré que lesdites journées «vont faire rattacher l’antique Alboulaye avec l’image animée sur le grand écran après quarante ans de fermeture des salles obscures.» Oui d’un côté par ce que Aïn Témouchent dispose de trois salles de cinéma. Ouvrant une parenthèse pour souligner dans ce cadre précis que la ministre de la Culture, en l’occurrence madame Laabidi, avait déclaré, dimanche dernier, sur les ondes de la chaîne 3 qu’elle entend «encourager les activités cinématographiques en Algérie.» Les férus de l’image sur grand écran doivent saisir cette opportunité pour présenter des fiches techniques de réhabilitation des salles de cinéma, mais pas avec la même vision que celle des années antérieures. La réhabilitation doit être conçue selon la formule dite à plusieurs fins car face à la montée crescendo des autres moyens d’expression, son et image, qui sont plus développés et plus attractifs, on ne doit pas perdre de vue que la rénovation et la modernisation des salles coûte des sommes colossales. Vont-elles être à bon escient ? Le public renouera t-il avec le grand écran ? Avons-nous les moyens et les méthodes pour l’intéresser au cinéma ? Ces questions et d’autres ont été débattues en présence du président de l’association« 7e Star» en présence de la presse et du représentant de la direction de la culture. On apprend par ailleurs que trois JIJEL Les 3 journées cinématographiques, le 30 octobre es 3es journées cinématographiques de Jijel auront lieu du 30 octobre au 1er novembre prochain, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, a indiqué, jeudi, le directeur de maison de la culture, Youcef Brihi. Placées sous le thème ‘‘Cinéma et révolution’’, ces journées, prévues à la maison de la culture OmarOussedik seront notamment marquées par une conférence sur l’histoire du cinéma algérien, animée par le réalisateur Djamel-Eddine Hazourli. Le programme comporte également la projection de films et de courts-métrages dont un documentaire sur la vie et l’œuvre du défunt Mohamed-Seddik Benyahia (1932-1982), ancien ministre des Affaires étrangères. ‘‘Images, passion et histoire’’ d’Ahmed Zir, ‘‘Cessez-le-feu’’ d’Ahmed Rachedi et ‘‘Les cinéastes de la liberté’’ de Saïd Mehdaoui seront également projetées au cours de ces journées cinématographiques qui constitueront l’un des évènements phares de la commémoration, à Jijel, du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, le 1er-Novembre 1954. L Kamel Daoud lauréat du Prix «Escale littéraire» d'Alger écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud a remporté, jeudi à Alger, pour son roman "Meursault, contre enquête" le Prix "Escale littéraire" décerné pour la seconde année consécutive par la chaîne hôtelière française "Sofitel". Kamel Daoud qui concourait parmi huit écrivains algériens ayant publié en Algérie a reçu lors d'une cérémonie une distinction d'une valeur de 200 000 DA ainsi qu'une invitation à participer au "Maghreb des livres", une rencontre littéraire annuelle organisée à Paris (France) par l'association "Coup de soleil" partenaire du Prix. Paru en 2013 en Algérie (Barzakh) avant d'être édité en France, "Meursault, contre enquête" reprend l'histoire de l'assassinat commis par le personnage polémique de "L'Étranger" d'Albert Camus, en livrant une version du meurtre racontée d'un point vue algérien par le frère de l’"Arabe" assassiné dans "L'Étanger". Premier roman de Kamel Daoud, "Meursault, contre enquête" a remporté récemment le Prix François Mauriac de l'Académie française et le Prix des cinq continents, décerné par l'Organisation internationale de la francophonie. Il est également en lice pour les prix Goncourt et Renaudot, les deux plus importantes distinctions littéraires en France. Le jury, composé d'écrivains et de journalistes algériens et français a également attribué le "Prix coup de cœur" (qui remplace pour cette édition le Prix du premier roman) à l'écrivain Mohamed Magani pour son livre "Rue des perplexes" (2013, Chihab), une histoire d'amitié entre un homme et une chienne errante. Annoncé lors de la première édition par les organisateurs, la version arabophone du Prix n'a finalement pas été décerné faute de jury, les personnes contactées ayant exigé une rémunération pour leur prestation, ainsi que l'a expliqué le président du jury francophone, l'écrivain Akli Tadjer. Pour sa première édition en 2013, le Prix "Escale littéraire" avait primé les auteurs Habib Ayoub ("Le remonteur d'Horloge" Barzakh) et Sarah Haider ("Virgule en trombes" Apic). L' Ph : DR E es LITTÉRATURE salles de cinéma, détenues par des privés, ont été restituées à la direction de la culture. L’une d’entre elles fera office de théâtre régional, apprend-on. L’un des membres du jury avait dit que «la manifestation constitue sans nul doute l’hirondelle qui annonce un printemps cinématographique». Annoncer le printemps est une chose et vivre ses événements en est une autre car il faut le dire, il s’agit là d’une éditionessai, dans la wilaya d’Aïn Témouchent, qu’il faut saluer certes mais qui nécessite, à l’avenir, une prise en charge effective. Le ministère de la Culture n’a pas été convié à ce premier tour de manivelle, on aurait aimé qu’il soit représenté pour deux choses essentielles, la première est d’encourager l’association «7e Star» et la seconde est d’évaluer les 24 films de courtmétrage qui seront présentés du 14 au 17 octobre. «Cette manifestation sera organisée annuellement, selon 7e Star. Elle a pour objectif la plantation des jalons de la culture et l’art cinématographique à Aïn Témouchent, d’une part, et à réunir les cinéphiles locaux, régionaux et nationaux et les jeunes cinéastes, d’autre part.» Les sessions de formation pour les amoureux de l’image et le grand écran devront faire l’objet d’une étude que 7e Star et la direction de la culture doivent en mettre en route. Boualem Belhadri CLOTURE DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES Les jeunes cinéastes enthousiasment Moussa Haddad a clôture de la première édition des journées cinématographiques du courtmétrage, une manifestation culturelle organisée par l’association «7e Star», a eu lieu jeudi passé au complexe culturel d’Aïn Témouchent.Ont été primés, par ordre de mérite, les œuvres intitulées «Le suicide» de Redouane Belâdjlia, «L’identité» d’Abdeldjaoued Ababou et «Le dernier recours» de Mohiédine Ben Abed. Par ailleurs, le jury, présidé par l’universitaire d’Oran Mohamed Bensalah, a remis des primes d’encouragement aux clips intitulés «Le terrorisé» de Yousef Swiqat et «L’équivoque» de Youssef Benghanem. Le message est passé, disait un intervenant et ce qui attend les organisateurs est de faire de cette première édition une continuité et une tradition car l’innovation et la créativité est là et il ne reste qu’à saisir les opportunités et le savoirfaire des jeunes universitaires qui se sont déplacés des contrées lointaines pour présenter leurs œuvres, des travaux longuement applaudis par les spectateurs et les cinéphiles. La présence du célèbre et grand réalisateur Moussa Haddad a donné du crédit et de l’importance à ce premier tour de manivelle du court-métrage. Moussa Haddad, quant à lui, a souhaité que le cinéma et l’art reprennent leurs droits au moment où le besoin se fait sentir énormément, d’une part, et le manque flagrant du rôle à jouer par le cinéma dans l’ensemble des wilayas du pays. Et d’ajouter «regardez comment le cinéma américain est arrivé à pénétrer dans les foyers du monde entier et d’une façon exorbitante et surabondante». Il était très content de voir des réalisateurs jeunes présenter des œuvres de niveau avéré et acceptable. Le cinéma, dit-il, est l’un des moyens les plus efficaces dans le domaine de la sensibilisation en mesure de présenter au peuple algérien de nouvelles idées car le cinéma dit tout ce que ne peut dire la politique. B. B. L MUSIQUE Récital de l'orchestre italien «I solisti veneti» à Alger n récital de musique classique dédié à la virtuosité et aux mélodies de la musique italienne a été animé, jeudi soir, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi à Alger, par le plus célèbre orchestre de chambre italien "I solisti veneti" (les solistes vénitiens). Organisé par l'Institut culturel italien d'Alger à l'occasion du semestre de présidence italienne du Conseil de l'Union européenne, ce concert a permis au public algérois de découvrir cet orchestre qui s'est produit plus de 5 000 fois à travers le U monde. Conduit par le maestro Claudio Scimone, fondateur de l'orchestre en 1959, l'ensemble composé de trois violon, un violoncelle et d'un instrument à vent changeant selon les morceaux choisis, a revisité les créations d'un grand nombre de compositeurs italiens des 17e et 18e siècle. Cet orchestre, dont le dernier concert à Alger remonte à douze ans, a ébloui le public par la virtuosité de son violoniste soliste Lucio Degani, qui a brillé par une rapidité et une fluidité exceptionnelles sur des partitions comme "La folie" d'Antonio Vivaldi, "La dame du lac" de Gioachino Rossini ou "Entrée facile et sortie difficile" de Pietro Antonio Locatelli. Ovationné par le public, Lucio Degani a joué à plusieurs reprises des partitions initialement composées pour deux violons ou pour un violoncelle revisitant ainsi à sa manière de grandes œuvres italiennes. Remplaçant son clavecin par un piano, le maestro Claudio Scimone a accompagné ses musiciens sur une composition pour violon et clavecin de Giuseppe Tartini. Pratique rare pour les orchestres de chambre, le maestro a fait défiler sur scène plusieurs musiciens le temps d'un morceau comme le trompettiste Roberto Rigo, le clarinettiste Enrico Maria Bassan ou le hautbois Silvano Scanziani. Créé en 1959 par Claudio Scimone, l'orchestre de chambre "I solisti veneti" s'est produit dans près de 80 pays et a enregistré près de 350 titres mettant un point d'honneur à valoriser la musique italienne par un style enthousiasmant, qui lui a valu plusieurs distinctions internationales. CULTURE Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 19 MICHAEL JACKSON CINÉMA Même mort, le King of Pop rapporte une fortune Le tournage de Star Wars 7 sera bouclé avant la fin du mois omme en 2013, et en 2011, Michael Jackson est en tête du classement des artistes ayant généré le plus de revenus grâce à l’exploitation de leurs œuvres. Le classement, établi par le magazine Forbes, estime à 140 millions de dollars (110 millions d’euros) la fortune amassée sur les douze derniers mois par les ayants droit des œuvres de Michael Jackson. Son dernier album posthume, Xscape, qui a tant fait débat, a rapporté des millions en se classant numéro 2 aux États-Unis. Cette année passée a également été marquée par la présence du Roi de la Pop en hologramme lors de la cérémonie des Billboards Awards. Le second est loin derrière feu le Roi de la pop. Il s’agit d’Elvis Presley avec 55 millions de dollars (43 millions d’euros) générés. Charles Schulz, dessinateur de Snoopy (Peanuts), complète le podium avec 40 millions de dollars (31 millions d’euros). Bob Marley et John Lennon vendent encore Disparu en 2009, Michael Jackson avait déjà pris la tête de ce classement les années suivant sa mort, puis à nouveau en 2013. En 2012, c’est sa grande amie Elizabeth C Phs : DR Forbes a publié son classement des stars disparues qui ont rapporté le plus ces 12 derniers mois et Michael Jakson reste largement en tête Taylor, morte l'année d'avant, qui avait régné sur le classement. Ces douze derniers mois, elle a tout de même fait gagner 25 millions à ses ayants droit et est encore quatrième du classement. Tout comme Elvis Presley, disparu en 1977, Bob Marley continue à générer 20 millions de dollars trentetrois ans après sa mort. Tout comme John Lennon, assassiné en 1980, et qui a généré 13 millions de dollars. BIOPIC Christian Bale sera-t-il Steve Jobs? A près avoir incarné Moïse dans Exodus : Gods and Kings (en salles le 24 décembre), l'acteur britannique Christian Bale jouera une autre sorte de messie pour Danny Boyle : Steve Jobs, le créateur d'Apple. Après un premier biopic avec Ashton Kutcher passé quasi-inaperçu jOBS, sorti en 2013 -, l'autre projet - beaucoup plus alléchant - consacré au fondateur d'Apple et initié par Danny Boyle et Aaron Sorkin avait pris un peu de plomb dans l'aile depuis le départ de Leonardo DiCaprio, l'acteur souhaitant faire un break dans sa carrière d'acteur pour se consacrer à l'écologie. Mais le cinéaste britannique, Oscar du meilleur réalisateur pour Slumdog Millionaire, a visiblement de la ressource, puisqu'il vient d'enrôler son compatriote, le grand Christian Bale (The Dark Knight, Fighter), pour camper le mythique cofondateur d'Apple mort d'un cancer en 2011 à l'âge de 56 ans. Bale était le premier choix de Fincher quand celui-ci était encore sur le projet, et un internaute avait créé la preuve par l'image que l'ancien Batman était parfait pour le rôle : Basée sur la biographie intitulée Steve Jobs de Walter Isaacson, l'histoire de ce nouveau biopic a été écrite par le brillant Aaron Sorkin (Oscar du meilleur scénario pour The Social Network) et se concentrera sur trois momentsclés de la vie du génie de l'informatique et de la communication à travers trois longues séquences d'une demi-heure chacune environ : la création du premier Mac, son départ d'Apple pour NeXT, puis son retour chez Apple et la création de l'iPod. Trois moments qui ont fait une légende, la légende d'un homme qui aura donc les traits de Christian Bale, 40 ans, dans cette nouvelle production Sony dont le tournage débutera début 2015. Ryan Gosling bientôt super-héros ? R quels figurent Jared Leto, Ethan Hawke, Matthew McConaughey, Jake Gyllenhaa ou encore Oscar Issac. Le site Variety précise que les studios ont un faible pour Matthew McConaughey mais l’acteur a déjà un emploi du temps bien rempli. Par ailleurs, c’est Jared Letho qui serait très intéressé pour incarner le rôle de Docteur Strange surtout depuis l’annonce du retrait de Phoenix puisque toujours selon Variety l’acteur "poursuit agressivement le rôle". Jake Gyllenhaal aimerait lui aussi décrocher le rôle. Ce n’est pas la première fois que l’acteur tente de rejoindre un film de super-héros puisqu’il était en compétition pour reprendre le rôle de Spider Man. Enfin, c’est le chouchou de ces dames, Ryan Gosling qui est cité dans cette liste. RYAN GOSLING OU LE NOUVEAU DR STRANGE ? ile deux ans après la vente de LucasFilm à Disney, les prises de vue du nouvel épisode de La Guerre des Etoiles seront terminées. Si les rumeurs concernant le scénario de Star Wars 7 vont continuer à fleurir jusqu'à la veille de la sortie du blockbuster, son tournage est presque fini. C'est la productrice Kathleen Kennedy en personne qui l'a révélé, lors de la soirée organisée par Disney mercredi soir, qui annonçait l'ouverture d'une branche anglaise de la firme ILM, chargée des effets-spéciaux de La Guerre des Etoiles depuis le début de la saga (les équipes dédiées ont d'ailleurs reçu l'Oscar des meilleurs effets-visuels pour les Episodes 4, 5 et 6). Industrial Light and Magic aura à présent sa succursale près de Londres, ce qui devrait permettre d'économiser pas mal de temps et d'argent, puisque L'épisode VII, ses spin-offs et ses suites seront tournés aux studios Pinewood. Sans compter les autres blockbusters de Disney, tel qu'Avengers 2, qui a été mis en boîte en grande partie en Angleterre et est actuellement en post-production. "Nous poursuivons la tradition, souligne la productrice, puisque les précédents épisodes de Star Wars avaient déjà été tournés près de Londres. Tout a commencé en 1976 et on va revenir travailler à Pinewood, donc c'est super d'avoir pu réunir ces studios. C'est encore plus remarquable d'avoir pu accomplir tout cela en moins de deux ans". La vente de LucasFilm à Disney date en effet de la fin du mois d'octobre 2012. Si les prises de vue de l'Episode VII se terminent bien dans trois semaines, comme l'affirme Kathleen Kennedy, l'équipe pourra faire doublement la fête ! Pour l'instant, J. J. Abrams poursuit son tournage en compagne de Harrison Ford, Carrie Fisher, Mark Hamill et les petits nouveaux Daisy Ridley, Domhnall Gleeson, John Boyega ou encore Oscar Isaac. Dans le plus grand secret, évidemment. Les seules images qui ont filtré du plateau montraient quelques vaisseaux grandeur nature. Et J. J. a lui même posé à côté d'un X-Wing. Star Wars 7 sortira le 18 décembre 2015 au cinéma. HARRY POTTER J. K. Rowling promet trois nouveaux films L RUMEUR yan Gosling serait susceptible d’incarner le Dr Strange et de rejoindre le casting de Suicide Squad. L'acteur semble fan de super-héros ! Ryan Gosling serait-il prêt à enfiler le costume de DR Strange ? L'acteur serait prêt à rejoindre le film Marvel. Une bonne nouvelle pour les fans, non seulement il serait sur le point de retourner au cinéma, mais pour un rôle que beaucoup attendent ! Les rumeurs se multiplient sur le Casting du film Dr Strange Depuis que Joaquin Phoenix a refusé de jouer le Docteur Strange, l'identité de l'acteur prêt à reprendre le rôle du sorcier de Marvel est au coeur de toutes les rumeurs. Après Ewan McGregor ou Keanu Reeves ce sont sept nouveaux noms dont celui de Ryan Gosling qui apparaissent en relation avec le film réalisé par Scott Derrickson. Le célèbre site américain Variety annonce 5 acteurs parmi les- P Selon le site américain The Hollywood Reporter, Ryan Gosling aurait rencontré Marvel Studios mais il serait frileux quant au fait de signer un contrat qui l’impliquerait dans plus d’un film. En effet, Ryan Gosling est susceptible d’intégrer le casting de Suicide Squad qui réunit les méchants emblématiques à l’instar de Deathstroke, Harley Quinn, Bane ou Poison Ivy. Un film très attendu outreAtlantique dès le 5 août 2016 et pour lequel de gros noms circulent déjà. The Hollywood Reporter annonce que Ryan Gosling, Will Smith, Margot Robbie ou Encore Tom Hardy (dans The Dark Knight Rises) sont dans le viseur de la production. Warner et DC comptent bien mettre le paquet sur Suicide Squad pour que ce projet, moins connu que les autres, ait toutes ses chances au box office de l’été 2016. Ceci-dit, pas d’affolement pour le moment puisqu’il ne s’agit que de rumeurs. es dragons, détraqueurs, centaures ou autres créatures fantastiques seront bientôt de retour au cinéma. Mercredi, les studios Warner Bros ont annoncé une grande nouvelle : J.K. Rowling, l’auteure de la saga « Harry Potter », travaille actuellement sur les scénarios de trois nouveaux films. En salle à partir de 2016, les longs-métrages se dérouleront dans l’univers magique du sorcier et mettront en scène « des créatures magiques et des personnages inspirés » de la saga. La réalisation du premier épisode, « Les Animaux fantastiques », a été confié à David Yates, déjà aux commandes pour les quatre derniers films de Harry Potter. Le deuxième film devrait sortir en 2018 et le troisième en 2020. Pour le moment, le nom des acteurs n’a pas été évoqué. Un message énigmatique en guise d’annonce Approchée par Warner Bros pour écrire la série « Les Animaux fantastiques », J.K. Rowling avait confié en septembre avoir trouvé « l’idée amusante ». Le 6 octobre dernier, l’écrivaine avait posté une série de tweets mystérieux annonçant le retour du sorcier à lunettes. En décryptant un de ses messages qui était en fait une anagramme, les fans avaient découvert l’annonce suivante : « Harry revient ! Je ne donnerai aucun détail maintenant. Une semaine. Sans commentaire. » Si l’énigme semble aujourd’hui en partie résolue, nul doute que la mère de Harry Potter surprendra à nouveau son public. 20 Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 PUBLICITÉ JEUX Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°499 21 Mots fléchés n°499 HORIZONTALEMENT 1 - Débauché - 2 - Article - Signe musical - Mouche piqueuse - 3 - Assigné - Suit des numéros d'adresse - 4 - Loi du silence - Vache - 5 - Dans la portée - Ville espagnole - Mot puéril - 6 - Grecque - Pantalon - 7 Éloge - Forme d'avoir - 8 - Refusa d'aller à confesse - De court - Réfléchi - 9 - Ivoire de morse - 10 - Carré - Conducteur de baudets - 11 - Césium - Risque un œil Argon - 12 - Forme d'être - Façon de rouler. VERTICALEMENT 1 - Désarçonné - 2 - Râpé - Rien de positif - Direction 3 - Outil de dessinateur - Distance - 4 - Distingué Indique le lieu - 5 - Jubilé - Cassant - 6 - Grecque - Fatigant - 7 - Emporté - Se suivent dans le banjo - Donner un ordre - 8 - Plante herbacée - Double voyelle Pronom - 9 - Bas de gamme - Paresseux - Chef éthiopien - 10 - Arrivantes - Second degré. Mots masqués n°499 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Relatif au contrat de gage (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois AMER - ARAIRE AUBAINE - AVANCEE BAIN - BEIGNET - CLAN - COURANTE COUREUR - COURS CRITERE - CRUCIAL DELICIEUX - DEMEURE EVENT - EVENTUEL FACTION - FORT - FRAIS - FRAISE - GRIVE - HIATUS - JEUNE - JOUET LEVAGE - LIMIER MARS - MŒURS MOROSE - NAVET NECROSE - NIAISE OLIVAIE - ORNEMENT POURTANT - PREAU PUREE - PRETOIRE PROIE - RENTIER RETOUR - RITUEL ROUSSEUR - SERIE SONDE - SOURDE SOURIRE - SURPLUS TRAIT - UNIVERS USINE - VERACITE VIVIER. MOTS CROISÉS N° 498 HORIZONTALEMENT : 1. Récessions - 2. Étrier - Bue - 3. Caïds - Fier - 4. - Aisé - Tee - 5 Erreurs - 6. Cu - Sens - Ir - 7. I.R.A - PS - Êta - 8. Salières - 9. Rf - Geôle - 10. Ara - TNA - Oi 11. Nain - Snobs - 12. Tirer Soie. VERTICALEMENT : 1. Récalcitrant - 2. Étai - Ur - Frai - 3. Crise - As - Air - 4. Eiders Ag - Né - 5. Ses - Replet - 6. Sr Tensions - 7. Feus - Élans - 8. Obier - Ère - OÔ - 9. Nue - Site Obi - 10. Sert - Rassise. MOTS FLÉCHES N°498 HORIZONTALEMENT : Insensés - Dément - Ré - Né Épeires - Ce - EE - Usé - Repus Psi - Nus - AA - Sm - Striés - Été - Entente - Dé - EE - Où - Ma Souder - Ruse - Réels. VERTICALEMENT : Indécent - Ému - Se - Épure - As - Sème - Usine - Nèpes - Étés Usnée - Ase - Or - Eti - Pa - Noue - Os - Rus - Étude - Résiste - El Dièse - Me - Ers. MOTS MASQUÉS N° 498 HOLOCAUSTE 22 TÉLÉVISION Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 Sélection du jour 19H50 Danse avec les stars - Episode 4 19h45 Rush Présenté par : Sandrine Quétier Vincent Cerutti Marie-Claude Pietragalla Chris Marques JeanMarc Généreux Réalisé par : Ron Howard Acteurs : Chris Hemsworth (James Hunt) Daniel Brühl (Niki Lauda) Olivia Wilde (Suzy Miller) Natalie Dormer (Gemma) Joséphine de La Baume (Agnès Bonnet) Après une semaine d'entraînement intensif et en duo avec un danseur professionnel, les célébrités encore en compétition montrent pour la quatrième fois leur maîtrise du style de danse qui leur a été imposé : tango, valse, jive, fox-trot, salsa... Après chaque passage, Marie-Claude Pietragalla, Chris Marques, Jean-Marc Généreux et M. Pokora dévoilent leurs commentaires - parfois sans concession et notent la prestation. Pour obtenir la meilleure évaluation possible, les candidats doivent non seulement avoir une technique irréprochable, mais ne pas oublier l'aspect artistique de leur prestation. A la fin de l'émission, les téléspectateurs votent pour leur couple préféré. Le moins plébiscité quitte l'aventure. 19H50 NCIS : Los Angeles - Sous protection Au début des années 1970, James Hunt, pilote de Formule 1 pour l'écurie McLaren, né dans une bonne famille anglaise, est un séducteur et un personnage tapageur. Il découvre bientôt son plus grand rival, Niki Lauda. Issu aussi d'une riche famille autrichienne,le pilote de chez Ferrari est un homme beaucoup plus sérieux et réservé. La rivalité des deux hommes se déplace rapidement en dehors des pistes de course. 19H50 Enquête sur la momie des tourbières 19H50 Palmashow spécial parodies télé Réalisé par : Mike Wadding Un grand nombre de corps momifiés s o n t régulièrement exhumés des tourbières du nord de l'Europe. Tous portent des marques de mort violente voire de torture sans pour autant que la signification de ces momifications soit comprise. En 2011, la découverte de l'une de ces momies dans la lande irlandaise va permettre à un groupe de scientifiques internationaux d'avancer quelques explications. La datation au carbone 14 apprend à l'équipe que l'homme a vécu à l'âge du bronze. L'enquête va permettre de mieux comprendre cette époque qui reste encore mystérieuse. Réalisé par : Tony Wharmby Acteurs : Chris O'Donnell (G Callen) LL Cool J (Sam Hanna) Linda Hunt (Henrietta «Hetty» Lange) Daniela Ruah (Kensi Blye) Barrett Foa (Eric Beale) Michelle Trachtenberg (Lily Lockhart) Présenté par : Grégoire Ludig David Marsais Les humoristes Grégoire Ludig et David Marsais proposent un florilège de leurs meilleures parodies d'émissions télé. Séries, magazines, téléréalité, émissions politiques, météo, publicités ou encore clips vidéo diffusés sur les chaînes musicales, les complices n'épargnent aucun genre, ni personne. Au programme notamment : L'Amour est dans le champ, This Is The Voice, Masterchef, Direct Pékin, Recherche habitation ou logement, Francky le grand frère, 200% Inside ou encore Gym 8. 19H50 Les Simpson Homerazzi Réalisé par : Matthew Nastuk L'équipe doit protéger Lily Lockhart, la fille d'un sénateur dirigeant une commission d'enquête sur les activités de l'armée chinoise, qui a été agressée à son domicile. Sam et Callen la mettent dans un lieu sûr pour l'interroger. De son côté, Deeks se voit adjoindre Nell pour aller s'entretenir avec le sénateur Lockhart. Quant à Kensi, elle en apprend davantage sur la suite de sa mission en Afghanistan. Le jour de son anniversaire, Homer déclenche accidentellement un début d'incendie avec une bougie. Après cet incident, les Simpson décident de mettre à l'abri leurs objets les plus précieux dans un coffrefort. Mais par malheur, un autre feu se déclare dans le coffre et réduit leur album de photos en cendres. Marge décide alors de refaire toutes les photos de famille. 19H45 Le plus grand cabaret du monde 19H45 Où es-tu maintenant ? Réalisé par : Arnaud Sélignac Acteurs : Patrick Chesnais (le commandant Brosky) Louise Monot (Caroline Delmas) Ludmila Mikaël (Olivia Delmas) Hugo Becker (Mathieu Delmas) Michel Delpech (Stanislas Boissac) Bande-annonce Mathieu a disparu il y a une décennie sans laisser la moindre trace. Mais tous les ans, il téléphone à sa famille à l'occasion de l'anniversaire de sa mère Olivia, prenant soin de ne pas raconter sa vie. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 021 46 25 11 Rédaction : Tél. : 021 46 25 12 021 68 77 37 021 29 05 78 021 29 06 10 Fax. : 021 46 25 13 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Présenté par : Patrick Sébastien Dans cette nouvelle émission, parrainée par l'humoriste et comédienne Mimie Mathy, l'animateur reçoit Guy Lecluyse, Armelle, Hervé Vilard, Adriana Karembeu, Frank Leboeuf, Muriel Hurtis, Jacques Malaterre, Barbara Schulz, Jean-Marie Bigard et Sofia Essaïdi. A leurs côtés, il présente des numéros de magie et de cirque emmenés par de nombreux artistes. Parmi eux, le danseur Brahim Zaibat, les clowns Fumagalli et Daris, le ventriloque Jeff Panacloc, qui amuse avec son singe Jean-Marc, ou encore le mentaliste québécois Alain Choquette. Au programme également : Sasha Pivaral (équilibre, contorsion), Konstantin (roue cosmique), Barrolin (trampoline et barres parallèles)… Nos bureaux bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] PUBLICITÉ Vendredi 17 - Samedi 18 octobre 2014 23 Météo à Alger Horaires des prières Samedi 18 octobre 2014 33°C / 19°C Samedi 24 dou el hidja 1435 Dohr : 13h20 Assar : 15h41 Maghreb : 18h11 Îcha : 19h29 Dans la journée : ensoleillé Vent : 16 km/h Humidité : 62 % Dans la nuit : dégagé Vent : 12 km/h Humidité : 74 % L’information au quotidien Dimanche 25 dou el hidja Sobh : 05h32 Chourouk : 06h59 En perte de vitesse et d’audience Al-Jazeera cherche à déstabiliser l’Algérie I nterdite en Algérie, la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera utilise divers subterfuges pour y couvrir les événements importants, en les amplifiant à des fins de subversion. Ce fut le cas, lors du déclenchement de ce que cette chaîne avait reçu l’ordre de baptiser «le printemps arabe» au début de l’année 2011, c’est-à-dire les soulèvements populaires organisés par les officines et certaines ONG occidentales en Tunisie, en Égypte puis en Libye et en Syrie, conduisant ces deux derniers pays à une guerre civile. Nos sources expliquent que la chaîne de télévision qatarie, ne pouvant dépêcher ses propres journalistes, cette mission est confiée à des Algériens travaillant pour divers Phs : DR Selon des sources généralement bien informées, citées par un journal électronique, une armada de journalistes algériens, installés au Qatar, est rentrée au pays, ces derniers jours. autres médias qataris qui rentrent au pays sous couvert de congé de travail et qui la tiennent informée de ce qu’il s’y passe et lui envoient des sujets clandestinement. La présence de ces journalistes en grand nombre à Alger, à chaque fois que survient un évènement inhabituel, confirme qu’ils sont chargés d’une mission particulière. Al-Jazeera enregistre une importante chute d’audience en Algérie depuis l’avénement de chaînes privées qui ont polarisé l’attention du téléspectateur algérien, à travers une couverture quotidienne des problèmes internes, tandis que la chaîne qatarie continue de s’intéresser quasi-exclusivement à la Syrie, en abondant dans le sens de la volonté occidentale de renverser le régime de Bachar al-Assad. La protestation des policiers a «redonné de l’espoir» à cette chaîne de propagande qui ne désespère pas de voir l’Algérie basculer dans la violence et lui servir de «sujet d’actualité», d’autant que les évènements qui secouent la Libye, la Syrie, le Yémen et l’Irak sont devenus France barbants et que la Tunisie et l’Égypte sont en passe de transcender leur crise politique sans trop de grabuge. Face à la multiplication des interdictions dans plusieurs pays arabes et à la concurrence d’autres chaînes de télévision arabes, les nouvelles autorités de Doha ont décidé de créer une nouvelle chaîne pour pallier cette régression. Elles semblent cependant avoir échoué, puisque la chaîne en question, créée à coup de millions de dollars et émettant à partir de la capitale britannique, Londres, est un projet mort-né. Mais Al-Jazeera continuera de compter sur ses journalistes algériens qui constituent désormais son fer de lance -qu’ils en fassent partie ou qu’ils soient employés par d’autres médias à Doha-, après une série de démissions de leurs collègues des autres pays arabes qui ont dénoncé la partialité de cette chaîne dans la couverture de l’actualité brûlante de leurs pays respectifs. M. B. Mobilis réalise une première mondiale 63 Mbps atteint sur un réseau commercial Des journalistes mercenaires veulent orienter l’enquête du juge Trévidic L e journaliste-mercenaire de la chaîne de télévision française Canal+, Jean-Baptiste Rivoire, spécialiste de la propagande anti-algérienne à ses heures, et l’un des pions de ceux qui sont au service du Maroc, revient avec un nouveau «documentaire» ayant trait à l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine. Il a choisi l’occasion de la présence du juge antiterroriste français, Marc Trévidic, en Algérie, dans le cadre de son enquête, pour déterrer un de ces nouveaux pions algériens utilisés pour calomnier et noircir l’image de l’Armée et des services de sécurité algériens. L’idée est de parasiter cette présence et de tenter, une nouvelle fois, d’orienter l’enquête française dans un sens qui mette en cause l’État algérien dans ce drame, et dans l’ensemble des massacres qui ont endeuillé l’Algérie, durant près de dix ans. Dans le pur style du «Qui-tue-Qui», ce documentaire met en scène un certain Mourad Bouakaz qui se présente comme «un ancien informateur» des services de sécurité algériens et qui prétend avoir reçu, avant de quitter son poste en 2009, des menaces de la part de ses supérieurs hiérarchiques qu’il cite nommément avec leurs grades (un colonel et un capitaine). L’un d’entre eux lui aurait signifié, selon ses propos, que s’il décidait de partir, il aurait le même sort que les sept moines de Tibhirine. «Si tu nous trahis, on va te faire ce que le colonel Djebbar Mehenna a fait aux sept moines.» C’est la phrase-choc. Le journaliste, en fin manipulateur, insiste pour faire dire à son «invité» ce qu’il aimerait entendre : «Cela veut dire que c’est Djebbar Mehenna qui a exécuté les sept moines». «Sur le moment, dira-t-il, je n’ai pas compris, mais j’ai tout com- Offre d’emploi Le Courrier d’Algérie recrute chauffeurs avec véhicule. Se présenter à la Maison de la presse de Kouba pris en arrivant en France.» On ne peut s’empêcher, de prime abord, de se poser la question de savoir comme un petit indicateur de quartier -tel qu’il se définit lui-mêmepouvait palabrer si facilement avec de hauts gradés. Ce Mourad Bouakaz a déjà fait parler de lui une première fois en 2012, en accordant un «témoignage» à l’agence AlQuds Press, basée à Londres et connue pour ses attaches avec le cercle des anciens félons algériens, à l’image de Larbi Zitout, Ahmed Chouchane et Karim Moulay. Ce n’est pas un hasard si ce dernier a été le premier à partager une vidéo montrant une partie de ce documentaire de Canal+, sur YouTube. Dans son «témoignage» à cette agence, il accuse les services algériens de l’avoir enrôlé pour assassiner l’universitaire Ahmed Kerroumi, en avril 2011 à Oran, avant de se dédire quelque temps plus tard. N’empêche qu’il reviendra à la charge, pour formuler les mêmes affabulations et se définir, ainsi, un des professionnels les plus en vue de la manipulation anti-algérienne en France, en contrepartie peut-être d’un prolongement de séjour, parce qu’il serait, d’après certaines sources, menacé d’expulsion. Nous reviendrons plus en détail dans nos prochaines éditions sur les journalistes mercenaires de différentes nationalités grassement payés par le Maroc pour entretenir mensonges et invectives à l’égard de l’Algérie. L’une de ces journalistes qui exerçait ses talents vipérins au quotidien «Libération» et qui se voulait l’égérie d’un leader historique algérien, distille depuis qu’elle ait été mise à la porte de ce journal pour ces outrances anti-algériennes, son venin au sein d’une feuille marocaine L’observateur aux côtés de plusieurs autres journalistes français. M. B. M obilis a été, aujourd'hui, le premier et le seul opérateur au monde à atteindre un débit exceptionnel de 63 MBPS sur un réseau commercial, grâce à la technologie des trois porteuses (3C-HSDPA), ainsi que la technologie des Uplink multi-support amélioré (GUE-MC) en attaché le screen shot. C'est un moment historique dans la vie d'une entreprise que Mobilis a vécue, ce vendredi, lors de la démonstration organisée en présence des journalistes et des médias, pour le lancement du premier site à très haut débit mobile, implanté au Centre national technique de la Faf, à Sidi Moussa, et qui a permis de voir des débits qui ont atteint exactement les 62,78 MBPS. Lancé en primauté en Algérie, et dans toute l'Afrique, Mobilis confirme son positionnement de leader technologique, en offrant le très haut débit mobile à ses clients, après le déploiement de cette technologie de pointe dans les zones à activités économique et commerciale. Ainsi, Mobilis se distingue par son accompagnement aux entreprises en matière de Technologies de l'information et de communication, et sa nouvelle solution technique qui offre un débit de 63 MBPS.