Quand le col du Fanget se retrouve en Ardèche ou la stratégie du
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Quand le col du Fanget se retrouve en Ardèche ou la stratégie du
Quand le col du Fanget se retrouve en Ardèche ou la stratégie du remplacement Jour J – 20 : Jean-Claude et Alain mettent au point un projet de sotie dans les Alpes. Il est même prévu un arrêt à midi dans le jardin d’Alain avec un apéro offert par notre hôte. Elle est programmée pour le jeudi de l’Ascension, jour propice pour escalader des cols. Cette sortie devait se faire depuis longtemps mais toujours remise à cause du mauvais temps. Jour J – 10 : Dans le cadre de l’amitié entre mes deux grands clubs, je prendrai le minibus de l’AVCA afin de faciliter le co-voiturage qui est en train de se mettre en place doucement. Jour J – 3 : Les copines et les copains se positionnent dans les divers véhicules. A 22 h 30 tout est cadré… Nous serons 9 dans le cafter (véhicule hybride avec les vélos à l’intérieur encore plus pratique). Le minibus n’étant pas libre, il est sur une manche de la coupe de France. Jour J – 1 (vers 9/10 h) : Sur la sortie locale du mercredi, le gros sujet de conversation est la météo sur Seyne-les-Alpes. « Elle est pourrie » disent les non-grimpeurs, heureux de l’aubaine. « Ce n’est pas quelques orages en fin d’après-midi qui vont nous arrêter » disent les grimpeurs, prêts à tout subir. Alors que Stéphanie m’apprend qu’elle profite de l’Ascension pour descendre l’Ardèche en canoë… Je l’envie un petit peu, la descente c’est tellement plus agréable ! A la fin de la sortie, Jean-Claude nous propose d’attendre le soir pour prendre la décision d’annuler ou pas. Jour J – 1 (vers 18 h) : Alain qui est sur place, confirme une météo pourrie… à midi son herbe sera mouillée. La décision de l’annulation est prise, les coups de fil fusent dans tous les sens. Françoise m’appelle pour me dire de ne plus prendre le camion à l’AVCA , mais c’est déjà trop tard, le camion est chez moi. Dommage de ne pas en profiter, je lui dis : « s’il pleut à l’Est, peut être qu’il fait beau à l’Ouest ! ». La conversation avec Stéphanie me revient et me donne une idée : « et si l’on faisait les Gorges de l’Ardèche ». Après différentes consultations de la météo locale, les coups de fil et autres mails s’enchaînent pour cette stratégie de remplacement. Quelques absents sont à déplorer, notamment Alain et surtout son apéro. Jour J – 1 (vers 20 h) : Le rendez-vous est fixé à 8 h 30 à Pont-StEsprit en espérant le beau temps. Encore une fois, c’est raté pour Malijaï, cette sortie est maudite. Jour J : J’ai l’impression de faire du ramassage scolaire avec mon bus. Florence s’installe, sans le savoir, à la place habituelle de son fils. Mathieu a parcouru des kilomètres sur ce siège pour se rendre sur les courses, aurait-elle senti son odeur… Il règne dans le bus un air de colonie de vacances : ça rigole et André a rajeuni de 40 ans. A 9 h, nous sommes sur le vélo. J’ai un parcours de 135 km en réserve avec la découverte des majestueuses gorges de l’Ardèche. Nous commençons par une petite route tranquille bordée de chênes verts. En suivant, c’est un petit bout de l’Ardèche, les gorges hautes souvent oubliées par les touristes qui se dévoilent sous nos yeux. Un repas réparateur nous attend à Ruoms (gastronomique pour certains…) et le dessert sera servi après l’arche de Vallon Pont d’Arc, une ascension de 2 à 3 km avec des passages à 12 % (serait-ce le col du Fanget ?). Cette ascension amène aux différents belvédères offrant des vues magnifiques sur la rivière et ses canoës. Sans les jumelles nous n’avons pas vu Stéphanie… Après le pot de l’amitié, nous rentrons sur Aix… « Heureux qui comme Ulysse… » Jour J + 1 : Je ramène le bus à l’AVCA. Merci Antoine, Félix, Jean-Michel… Michel Donjerkovic