Economie : Le Maghreb, rude bataille sur le charter (L

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Economie : Le Maghreb, rude bataille sur le charter (L
Economie : Le Maghreb, rude bataille sur le charter (L'Economiste, 29/1/7)
(Tuesday, 30 January 2007) - Contributed by Webmaster - Last Updated ()
Le Maghreb, rude bataille sur le charter
L’Economiste (Maroc) via tunisiawatch.rsfblog.org, 29/1/7Par Amale DaoudLES compagnies aériennes marocaines
devront compter avec de nouvelles low-cost. Air France, qui avait longtemps boudé le concept (faillites d’Air Liberté,
AOM…) s’est en définitive décidée, avec son alliée KLM, à lancer une filiale de ce type.
La résolution a été entérinée par le dernier conseil d’administration, tenu en décembre dernier. Dès les prochain
cette nouvelle filiale desservira le Maroc, la Tunisie, l’Espagne et l’Egypte. Au total, il s’agira de 10 destinations et 67
par semaine. Le Maghreb sera son marché de prédilection. Il faut espérer qu’elle ne desservira pas les lignes les plus
rentables entre le Maroc et l’Europe.
Tunisair n’a pas attendu longtemps pour lancer aussi sa propre compagnie low-cost. Non pas en réaction à la décision
d’Air France et KLM. Plutôt par nécessité. Une étude confiée à Lufthansa Consulting par Tunisair a en effet abouti
conclusion selon laquelle la création d’une low-cost est indispensable. «Le contexte de ciel ouvert et de concurrence
agressive qui s’exacerbe rendent nécessaire la création d’un pôle low-cost en Tunisie». Pour aller sur ce marché
compagnie nationale tunisienne Tunisair a choisi de transformer sa filiale Tuninter en low-cost. La démarche est
présentée comme une nouvelle répartition des tâches et des rôles. Depuis sa restructuration en 2002, Tuninter était dÃ
devenue une compagnie mi-low-cost: les frais de structure ont été réduits de 25% et les effectifs de personnel également
Une heure de vol sur Tuninter coûte 25% moins cher que sur Tunisair car les frais de structure sont autres, la nature de
la flotte également, c’est ce qui permet à la compagnie low-cost d’être plus compétitive en termes de prix. La confi
auprès des tour-opérateurs est un élément déterminant. L’adossement à une compagnie régulière, particulièrem
compagnie nationale, est un atout de taille.
Le Maroc, précurseur en la matière, avait opté pour une démarche différente. Dès 2001, Royal Air Maroc, la compagnie
aérienne nationale, avait décidé la création d’une formule low-cost . Atlas Blue, sa filiale spécialisée dans le trans
bas prix «, avait été lancée à cette date. Sa flotte initiale provenait de la maison mère qui lui a également légué la
gestion du trafic charter, un modèle différent de celui adopté par la compagnie tunisienne.
L’environnement est véritablement en train de changer, obligeant les compagnies à adopter des démarches plus efficac
dans un souci de compétitivité. «Même les compagnies régulières qui estimaient que le modèle low-cost n’est pas
rentable ont été obligées de changer d’avis», affirme Zouheir Elaoufir, président du directoire de la low-cost maroca
Atlas Blue. L’option low-cost? «Une réaction globale à l’industrialisation du transport aérien», estiment de nombr
observateurs. Le recentrage des métiers dans un secteur fortement concurrentiel apparaît comme la réponse la plus
adéquate.
South African Airways vient elle aussi de lancer sa filiale à «bas prix», Mango. Basé sur le principe d’une réduction
maximale des coûts, le modèle low-cost a pour principal atout des offres à bas prix. Pour son lancement, la filiale d’Air
France proposera des allers simples n’excédant pas 50 euros (environ 550 dirhams) , soit l’équivalent de 100 euros
de 1.100 DH) pour un aller-retour. Ces prix seraient-ils imbattables ? A Atlas Blue, on affirme qu’ils sont similaires à ceux
qu’elle pratique. Aucune inquiétude donc du côté de la filiale de RAM. Il ne faudra toutefois pas confondre les prix d’
que certaines compagnies du même type affichent. Jet4You par exemple annonce le Casa-Paris à 480 DH TTC. Pour
bénéficier de ce tarif, il faudra avoir réservé à une date donnée et faire partie des 10 ou 15 premiers clients du vol. Des
conditions pas toujours faciles à réunir. La bataille des prix s’annonce des plus rudes sur ce créneau. «Tant mieux»,
s’exclame El Aoufir pour qui la concurrence est un facteur stimulant. «Pas de quoi s’alarmer» donc. Il n’empêch
L’arrivée de compagnies de cette catégorie n’est pas à négliger. Les prévisions à l’échelon mondial table
explosion du modèle low-cost. Les low-cost ont grignoté, en 2006, près de 17% du marché aux compagnies régulières
en Europe.
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