Jean Anouilh – La Sauvage

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Jean Anouilh – La Sauvage
"Martin Andreas Angst" <[email protected]>
Jean Anouilh – La Sauvage
I) Les thèmes de la pièce
La sauvage de Jean Anouilh est une comédie qui a été écrite en 1938. Il s’agit d’une jeune femme,
elle s’appelle Thérèse, qui est tombée amoureuse d’un jeune homme riche, Florent. Mais Thérèse elle
même est une femme d’une famille plutôt simple est pauvre. Cela est alors le problème évoqué. Est-ce
que le mariage entre les deux qui viennent de deux couches sociales différentes peut avoir du succès?
En principe, les deux tourterelles s’aiment. Ils ont des intérêts communs, par
exemple la musique. Mais les deux sont quand même très différents. Thérèse ne peut
pas s’habituer à la vie chez Florent. Elle n’a pas besoin de tout ce luxe. Au contraire,
tout ça la rend incertaine. De plus, les parents de Thérèse ne se comportent pas très
bien. Elle a honte du comportement de son père dans la maison de son fiancé. A ce
moment-là, elle a déjà adapté le comportement des riches. Elle ne s’intéresse plus à sa
famille. La vie avant ne va pas très bien avec la vie qu’elle essaye de vivre
maintenant. Elle doit prendre une décision très dure et difficile. Est-ce qu’elle veut
oublier le passé, se débarrasser de sa famille et abandonner ses propres amies? A la
fin elle se décide pour sa famille. Cela m’a surpris un peu qu’elle quitte, Florent, et
s’en aille: «Il a regardé s’en aller Thérèse sans un mot». Elle tire la conclusion qu’elle
ne pourra pas être heureuse avec Florent: «Tu comprends, Florent, J’aurai beau
tricher, fermer les yeux de toutes mes forces... Il y aura toujours un chien perdu
quelque part qui m’empêchera d’être heureuse...» La fin de la pièce est ouverte: «Et
elle part, toute menu, dure et lucide, pour cogner partout dans le monde... FIN»
Qu’est-ce qu’elle fera alors? On ne le sait pas.
De l’autre côté Florent essaye tout pour ne pas perdre son amour. Il ne se soucie
pas de l’origine de Thérèse. Bien que son amie Hartman lui dise qu’il doit faire
attention et que cet amour probablement ne réussira pas. Il sait que Thérèse est
différente, il l’a dit: «Bonsoir, ma sauvage!» Mais c’est probablement exactement ça,
ce qui attire Florent. Mais pour Thérèse, Florent est un jeune homme qui a tout ce
qu’il veut. Je ne crois pas qu’elle comprenne vraiment comment Florent aime Thérèse
en vérité, bien qu’il l’ait dit à la fin du deuxième acte.
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Mais «La sauvage» n’est pas une drame, c’est plutôt une comédie. Alors Jean
Anouilh se moque de ses personnages. Tout est un peu exagéré. J’ai trouvé les
personnages un peu stéréotypés.
Une autre thème important est l’argent. Là, l’auteur peut très bien introduire des
éléments drôles. D’un côté il y a les parents de Thérèse et Jeanette, qui essayent de
dire à Thérèse qu’elle doit profiter de cette chance et qu’elle peut faire beaucoup
d’argent comme ça. Thérèse est choquée de cette idée.
De l’autre côté Hartman dit a Florent qu’il doit faire attention et que Thérèse est
peut-être seulement intéressée à son argent. Ce thème continue encore au deuxième
acte Le père de Thérèse essaye tout. Il est très fasciné de la maison du Florent. Il n’a
aucune gêne de profiter de ça. Florent, qui bien sûr se rend compte de ça, ne se soucie
pas de cela. Il a tellement d’argent, alors ça n’importe pas.
II) La forme de la pièce
La pièce d’Anouilh est divisée en trois actes. Tous les événements se passent chronologiquement.
En principe, la pièce joue dans deux lieux principaux. Au premier acte, c’est le café avec l’orchestre, au
deuxième et au troisième acte, c’est la maison de Florent.
Les actes ne sont plus divisés en scènes. En principe, tout l’acte joue au même
lieu. C’est un procédé plutôt traditionnel. L’unité de l’endroit est presque toujours
observée. Les trois actes ont plus ou moins la même longueur.
III) Appréciation personnelle
Au fond la pièce d’Anouilh m’a plu. J’ai trouvé en particulier le premier acte très
amusant. C’était une jolie pièce de théâtre. La fin toutefois m’a surpris. J’attendais
une sorte de happy end. Mais la fin est ouverte. Le spectateur doit s’imaginer luimême comment la vie de Thérèse continuera. Personnellement la fin n’étais pas très
satisfaisante pour moi. C’est une comédie, j’ai donc attendu un autre dénouement. Je
ne pouvais pas comprendre pourquoi Thérèse a quitté Florent. Les deux aiment leur
partenaire, par conséquent, cela m’a pas convaincu. Bien sûr je vois, que c’est un fin
extraordinaire, mais la pièce contient beaucoup d’éléments stéréotypés. Alors je
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trouve que la fin doive aussi être stéréotypée. Le personnage qui m’a plu le plus, était
Monsieur Tarde, le père de Thérèse. Son comportément, ses pensés, tout ça m’a
amusé. J’ai vraiment pu rire bravement (herzhaft).
En lisant cette pièce, j’ai dû penser à une autre pièce que j’avais lue. D’une
certaine manière cela m’a rappelé Pygmalion de George Bernard Shaw. Là il s’agit
aussi d’un homme riche, qui tombe amoureux d’une jeune demoiselle simple, qui n’a
pas d’éducation. Il y a aussi des éléments comiques semblables dans Pygmalion. Par
exemple le comportement du père de Thérèse, qui on peut comparer avec le
comportement d’Eliza. De plus il y a un personnage qui ressemble à Hartman c’est le
Colonel Pickering. Et la fin aussi est un peu similaire. Dans Pygmalion Eliza quitte
Higgins à la fin. Mais bien sûr les sujets sont différents.
Au fond j’avais l’impression que le texte n’était pas trop difficile à lire. Je pouvais
bien lire un acte d’un seul trait.
IV) Conclusion
Pour moi «La sauvage» était une lecture intéressante. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais je
pouvais m’amuser très bien, car il y a beaucoup de situations drôles. Bien que la pièce contienne
beaucoup d’éléments archiconnus (altbekannt), Anouilh a réussi de présenter les difficultés et les
différences entre les riches et les pauvres d’une jolie manière.
Martin Angst
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