NF • L`Observateur - Editions Italiques

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L’OBSERVATEUR DU VALENCIENNOIS
VENDREDI 6 NOVEMBRE 2015
PAYS DE CONDÉ
//// [email protected] //// lobservateurduvalenciennois.fr
CONDÉ-SUR-L’ESCAUT
Un nouveau roman sur
les traces d’un tueur en série
Nous l’avons rencontré il y a deux ans pour parler de ses romans policiers. Nous retrouvons à nouveau
Bruno Carpentier pour parler de son livre qui va sortir le 7 novembre : « Le Berger de Saint-Aybert ».
Bruno Carpentier n’en
est pas à son premier
coup d’essai littéraire.
a littérature, c’est sa
passion. D’abord la
poésie, avec Les Dragons de Velika sur les guerres
ethniques en Yougoslavie, au
succès tel qu’il reçoit un prix
international de la poésie. Il
part ensuite vers les monographies historiques (Condésur-l’Escaut, Le Quesnoy),
devient rédacteur en chef du
magazine Képi blanc, et fini
par des romans policiers.
Le premier en titre ? Le 1er
septembre 2013, avec Crimes
de Pays, regroupant trois
récits, dont La Benoîte-Affique,
qui se déroule à Mons, Condé
et Valenciennes.
L
« Les faits divers
nous touchent
directement, dans
notre cœur et notre
chair. Quitte à
raconter une histoire,
autant qu’elle se
déroule près de chez
nous. »
« Les mots orientent
les opinions, forgent
les convictions.
Ils ont le pouvoir
de changer les
mentalités. »
Car le Valenciennois n’est
pas inconnu au romancier. Il
y est né et y a habité jusque
dans les années 90, avant de
partir pour le Sud, où il réside encore actuellement. Ses
études, il les a faites en droit
à Valenciennes. Lorsqu’il vivait à Condé, il allait écrire à
Chabaud-Latour.
Désormais, c’est le genre du
roman qui remporte tous les
suffrages chez Bruno Carpentier : « le roman laisse toute liberté à l’imagination et
raconte des histoires, c’est ce qui
me plaît dans ce genre littéraire. »
Et lorsqu’on lui demande ce
que représente pour lui l’écriture : « une fois imprimé, l’écrit
donne aux mots une puissance
supérieure à l’oral. Les mots
orientent les opinions, forgent
les convictions, apaisent ou attisent les peurs. Ils ont le pouvoir de changer les mentalités. »
Les œuvres d’Agatha Christie,
de Simenon ou encore Jorge
Luis Borges ont été une véritable source d’inspiration
pour l’auteur, qui préfère laisser aux autres parler de son
style : « style élégant et dynamique », « plume affûtée comme le sabre du légionnaire »...
En attendant, Bruno Carpentier espère apporter du
plaisir à ses lecteurs, et continue, à plein-temps, d’écrire.
n Mylène Brieux
Des romans policiers,
des intrigues locales
(C) Gervais
L’ancien officier de l’armée de
terre et désormais auteur de
52 ans va sortir un nouveau
roman policier ce samedi 7
novembre : Le Berger de SaintAybert. Un récit fondé sur un
fait divers, ce genre d’actualité intéressant tout particulièrement Bruno Carpentier :
« les faits divers en général
m’intéressent beaucoup car ils
nous touchent directement, dans
notre cœur et parfois notre chair.
Quitte à raconter une histoire,
autant qu’elle se déroule près de
chez nous. »
Ecrire un roman
Les différentes étapes de la création
La parution
crire un roman n’est pas donné à
E
« La période qui s’écoule entre l’envoi
tout le monde. C’est tout un che- L’écriture
minement qui peut mettre l’auteur dans « Dès lors peut commencer la rédac- du bon à tirer à l’imprimerie et l’arritous ses états. Bruno Carpentier nous tion du premier jet qui, après plusieurs vée du livre en librairie est un
reprises, donnera naissance à un livre moment difficile à vivre. Le livre va-tlivre ses pensées à ce sujet.
qu’on tient dans les mains. »
il plaire ? N’aurais-je pas dû en faire
L’idée de départ
davantage ? En faire moins ? Puis un
« La conception d’une intrigue part de Et le syndrome de la page blanche ? exemplaire arrive en express à la
loin. Parfois, c’est une information « Tout n’est cependant aussi simple. Il maison. J’ouvre fébrilement le colis.
entendue à la radio, lue dans la presse m’arrive d’être confronté au syndrome C’est le trac et je relis. Je me rassure,
de la page blanche. Je me soigne alors je le montre à ma famille, j’appelle
ou vue au journal télévisé. »
en me changeant les idées. J’aban- mon éditeur et c’est parti ! C’est
L’inspiration
donne l’écriture, un jour, une semaine, l’avantage de travailler en équipe.
« Il faut construire l’intrigue, imaginer le un mois et tout à coup, je me retrouve J’en profite pour remercier ma famille
scénario, donner vie aux personnages. devant mon ordinateur avec pleins de et mon éditeur. Sans eux, rien ne
n
La documentation historique, scienti- nouvelles idées. Quand ‘ça ne veut pas’, serait possible. »
fique et géographique constitue une il ne faut pas forcer. »
étape fondamentale. »
Résumé du « Berger de Saint-Aybert »
En janvier 1973, Marcel Défossez découvre dans la
neige le corps martyrisé d’une petite fille. Daniel de
Saint-Mard, jeune journaliste, fait le lien avec une
affaire criminelle survenue six mois plus tôt à
Saint-Aybert. Se noue alors une intrigue haletante qui
nous mène, à travers le Valenciennois et le Pays de
Condé, sur les traces d’un improbable tueur en série.
Informations pratiques
Sortie officielle le 7 novembre dans les librairies du
Valenciennois.
Prix public : 14 euros.
144 pages.
Contact : [email protected]
Avis des lecteurs : http://crimesdepays.skyrock.com/
Page Facebook : crimesdepays