NF • L`Observateur - Editions Italiques
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36 L’OBSERVATEUR DU VALENCIENNOIS VENDREDI 6 NOVEMBRE 2015 PAYS DE CONDÉ //// [email protected] //// lobservateurduvalenciennois.fr CONDÉ-SUR-L’ESCAUT Un nouveau roman sur les traces d’un tueur en série Nous l’avons rencontré il y a deux ans pour parler de ses romans policiers. Nous retrouvons à nouveau Bruno Carpentier pour parler de son livre qui va sortir le 7 novembre : « Le Berger de Saint-Aybert ». Bruno Carpentier n’en est pas à son premier coup d’essai littéraire. a littérature, c’est sa passion. D’abord la poésie, avec Les Dragons de Velika sur les guerres ethniques en Yougoslavie, au succès tel qu’il reçoit un prix international de la poésie. Il part ensuite vers les monographies historiques (Condésur-l’Escaut, Le Quesnoy), devient rédacteur en chef du magazine Képi blanc, et fini par des romans policiers. Le premier en titre ? Le 1er septembre 2013, avec Crimes de Pays, regroupant trois récits, dont La Benoîte-Affique, qui se déroule à Mons, Condé et Valenciennes. L « Les faits divers nous touchent directement, dans notre cœur et notre chair. Quitte à raconter une histoire, autant qu’elle se déroule près de chez nous. » « Les mots orientent les opinions, forgent les convictions. Ils ont le pouvoir de changer les mentalités. » Car le Valenciennois n’est pas inconnu au romancier. Il y est né et y a habité jusque dans les années 90, avant de partir pour le Sud, où il réside encore actuellement. Ses études, il les a faites en droit à Valenciennes. Lorsqu’il vivait à Condé, il allait écrire à Chabaud-Latour. Désormais, c’est le genre du roman qui remporte tous les suffrages chez Bruno Carpentier : « le roman laisse toute liberté à l’imagination et raconte des histoires, c’est ce qui me plaît dans ce genre littéraire. » Et lorsqu’on lui demande ce que représente pour lui l’écriture : « une fois imprimé, l’écrit donne aux mots une puissance supérieure à l’oral. Les mots orientent les opinions, forgent les convictions, apaisent ou attisent les peurs. Ils ont le pouvoir de changer les mentalités. » Les œuvres d’Agatha Christie, de Simenon ou encore Jorge Luis Borges ont été une véritable source d’inspiration pour l’auteur, qui préfère laisser aux autres parler de son style : « style élégant et dynamique », « plume affûtée comme le sabre du légionnaire »... En attendant, Bruno Carpentier espère apporter du plaisir à ses lecteurs, et continue, à plein-temps, d’écrire. n Mylène Brieux Des romans policiers, des intrigues locales (C) Gervais L’ancien officier de l’armée de terre et désormais auteur de 52 ans va sortir un nouveau roman policier ce samedi 7 novembre : Le Berger de SaintAybert. Un récit fondé sur un fait divers, ce genre d’actualité intéressant tout particulièrement Bruno Carpentier : « les faits divers en général m’intéressent beaucoup car ils nous touchent directement, dans notre cœur et parfois notre chair. Quitte à raconter une histoire, autant qu’elle se déroule près de chez nous. » Ecrire un roman Les différentes étapes de la création La parution crire un roman n’est pas donné à E « La période qui s’écoule entre l’envoi tout le monde. C’est tout un che- L’écriture minement qui peut mettre l’auteur dans « Dès lors peut commencer la rédac- du bon à tirer à l’imprimerie et l’arritous ses états. Bruno Carpentier nous tion du premier jet qui, après plusieurs vée du livre en librairie est un reprises, donnera naissance à un livre moment difficile à vivre. Le livre va-tlivre ses pensées à ce sujet. qu’on tient dans les mains. » il plaire ? N’aurais-je pas dû en faire L’idée de départ davantage ? En faire moins ? Puis un « La conception d’une intrigue part de Et le syndrome de la page blanche ? exemplaire arrive en express à la loin. Parfois, c’est une information « Tout n’est cependant aussi simple. Il maison. J’ouvre fébrilement le colis. entendue à la radio, lue dans la presse m’arrive d’être confronté au syndrome C’est le trac et je relis. Je me rassure, de la page blanche. Je me soigne alors je le montre à ma famille, j’appelle ou vue au journal télévisé. » en me changeant les idées. J’aban- mon éditeur et c’est parti ! C’est L’inspiration donne l’écriture, un jour, une semaine, l’avantage de travailler en équipe. « Il faut construire l’intrigue, imaginer le un mois et tout à coup, je me retrouve J’en profite pour remercier ma famille scénario, donner vie aux personnages. devant mon ordinateur avec pleins de et mon éditeur. Sans eux, rien ne n La documentation historique, scienti- nouvelles idées. Quand ‘ça ne veut pas’, serait possible. » fique et géographique constitue une il ne faut pas forcer. » étape fondamentale. » Résumé du « Berger de Saint-Aybert » En janvier 1973, Marcel Défossez découvre dans la neige le corps martyrisé d’une petite fille. Daniel de Saint-Mard, jeune journaliste, fait le lien avec une affaire criminelle survenue six mois plus tôt à Saint-Aybert. Se noue alors une intrigue haletante qui nous mène, à travers le Valenciennois et le Pays de Condé, sur les traces d’un improbable tueur en série. Informations pratiques Sortie officielle le 7 novembre dans les librairies du Valenciennois. Prix public : 14 euros. 144 pages. Contact : [email protected] Avis des lecteurs : http://crimesdepays.skyrock.com/ Page Facebook : crimesdepays