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Gamme étendue de services pour investisseurs immobiliers aux Etats-Unis Second trimestre 2010, Vol. 19, Numéro 2 Une stratégie d’investissement dans l’immobilier pour 2010 Alors que l’année 2010 est bien entamée, on observe toujours peu d’activité d’achat ou de vente sur le marché immobilier américain. 2009 a connu le nombre de transactions le plus bas depuis la seconde guerre mondiale et bien que le dernier trimestre ait vu une légère augmentation du nombre de transactions, la stagnation du marché semble perdurer. Les raisons de cette situation sont assez évidentes – tout d’abord, une quasi-absence d’offre de financement hypothécaire, ensuite des attentes de prix déraisonnables de la part des vendeurs et pour finir, des banques et des gestionnaires spéciaux qui semblent presque délibérément faire traîner les procédures de saisie, ce qui limite le nombre de biens saisis mis en vente. Avec la reprise économique en cours, Falcon s’attend à ce que ces trois facteurs évoluent de façon positive en cours d’année quand les banques se remettront graduellement à offrir des hypothèques commerciales, que les vendeurs baisseront lentement leurs prix à des niveaux pouvant attirer les acheteurs et que les saisies de biens pour non-paiement se multiplieront. Alors que relativement peu de propriétés sont mises sur le marché, il est surprenant de constater une forte demande pour l’immobilier de qualité. Cette demande émane d’investisseurs institutionnels américains, de fonds souverains ainsi que d’institutions étrangères et d’individus fortunés. Comme elle se concentre sur un nombre limité de grandes villes américaines comme New York, Washington, San Francisco, Boston, Los Angeles et Chicago, les prix dans ces villes sont remontés à des niveaux que l’on n’avait pas observés depuis la fin 2006 et le début 2007. Pour Falcon Real Estate, les investisseurs étrangers qui se lancent aujourd’hui sur le marché de l’immobilier commercial américain devraient élargir leurs critères d’investissement et considérer les opportunités qui existent sur d’autres marchés du pays. Ils devraient aussi travailler avec un conseiller en placements capable d’accéder aux meilleures opportunités d’investissement sur la totalité du territoire. Au-delà des marchés vedettes Pour beaucoup d’investisseurs institutionnels américains, ainsi que d’investisseurs étrangers qui s’engagent sur le marché immobilier américain, il est naturel de vouloir se concentrer sur un certain nombre de marchés géographiques importants et connus. Il existe donc à l’heure actuelle un volume presque illimité de liquidités prêtes à être investies dans l’immobilier à New York, Washington DC, Boston, San Francisco, Chicago et Los Angeles. Il ne fait aucun doute que ces villes constituent d’excellents marchés de bureaux, chacune d’entre elles présentant des attributs particuliers qui soutiennent le marché local. New York, par exemple, est l’une des plus grandes villes du monde et l’île de Manhattan étant géographiquement limitée, la surconstruction de ce marché est difficile. À Washington, la capitale du pays, on constate une demande presque illimitée d’espace de bureaux de la part du gouvernement fédéral en croissance constante et de l’ensemble des associations et groupes lobbyistes qui, pour pouvoir travailler efficacement avec le gouvernement, doivent y avoir leur siège. En outre, aucun bâtiment ne devant dépasser le Capitole en hauteur, cela limite de fait le volume d’espace de bureaux à l’intérieur du District of Columbia. Boston et San Francisco présentent également des marchés enclavés. Dans ces villes, toutefois, la demande de biens dépasse considérablement l’offre qu’il est raisonnable d’envisager au cours des deux ou trois années à venir. Falcon suit ces marchés de très près grâce à ses bureaux de New York, Chicago, Californie et Washington DC, ainsi qu’à ses nombreux contacts à Boston. Nous avons hésité à recommander un grand nombre de biens mis en vente sur ces marchés car, à notre avis, les prix sont redevenus excessifs. Pour les immeubles de bureaux, on observe à nouveau des taux de capitalisation autour de 4 et 5 %, ce qui ramène le marché aux niveaux des années 2006 et 2007, avant la récession. des critères d’investissement plus larges de nombreuses unités existantes en condominiums. Toutefois, le marché des condominiums n’est plus un facteur et les appartements s’échangent désormais sur une base plus normale. Pour finir, nous pensons aussi qu’il convient de prendre en compte les bâtiments d’entreposage ou logistiques bien situés et bien loués. Chez Falcon Real Estate, nous pensons que les investisseurs actuellement intéressés par le marché immobilier américain doivent assouplir leurs critères d’investissement. Une méthode consiste à élargir la définition de ce qui constitue une « ville » et à ne pas se limiter au centre-ville ou aux zones intra-urbaines. Quand nous suggérons à un investisseur d’envisager un marché « suburbain », nous parlons en fait d’une partie d’une « région métropolitaine » étendue. La région métropolitaine de New York comprend le nord du New Jersey ainsi que les régions limitrophes du Connecticut. « Chicagoland » désigne l’agglomération étendue de Chicago, qui comprend des centres de bureaux importants comme Oakbrook. Des analyses similaires pourraient s’appliquer à toutes les grandes villes du pays, comme Los Angeles, exemple parfait d’une région métropolitaine comprenant plusieurs centres importants, dont Burbank, Beverly Hills et Hollywood. Par conséquent, nous pensons que les investisseurs devraient au moins envisager des biens situés à la périphérie des grandes agglomérations. Une dynamique de marché qui évolue À notre avis, les investisseurs devraient également s’intéresser aux biens disponibles sur d’autres grands marchés du pays. Chez Falcon, nous avons identifié quatorze marchés que nous surveillons attentivement et sur lesquels nous publions un rapport trimestriel. Depuis notre création il y a 20 ans, nous avons obtenu d’excellents résultats avec nos acquisitions d’immobilier dans des villes comme Seattle, Houston et San Diego et nous persistons à penser que ces villes, et d’autres, devraient actuellement être prises en compte comme sites d’investissement potentiels. Nous y observons des taux de capitalisation d’au moins 200 points de base supérieurs et nous ne pensons pas que les risques y soient plus élevés que dans les villes de premier plan. En fait, l’achat de biens dans les villes de premier plan peut à l’heure actuelle présenter un certain risque en terme de taux de capitalisation. Par conséquent, de nombreux vendeurs s’adressent à leur courtier pour identifier des candidats à l’achat crédibles et essaient de négocier directement avec l’acheteur. Dans beaucoup d’autres cas, les acheteurs adoptent la démarche proactive de contacter des promoteurs et d’autres propriétaires afin d’acquérir des biens qui ne sont pas officiellement sur le marché. Il est donc souvent avantageux pour un acheteur étranger d’avoir un conseiller qui est bien établi sur le marché américain et peut avoir accès aux transactions hors marché. Autres classes d’actifs Nous encourageons en outre les investisseurs à regarder au-delà du marché des bureaux et à envisager d’autres classes d’actifs immobiliers. Le secteur du commerce de détail, celui des appartements locatifs et celui de l’immobilier industriel présentent des attributs uniques et nous pensons que chacun mérite qu’on s’y intéresse. Falcon s’est généralement concentré sur le segment haut de gamme, ou de luxe, du marché commercial de détail car il offre les biens de la plus grande qualité, qui bénéficient en général des meilleurs emplacements et sont loués à des locataires qui présentent d’excellentes garanties de solvabilité. Les espaces commerciaux de détail situés sur Madison Avenue ou Fifth Avenue à New York, Michigan Avenue à Chicago, Union Square à San Francisco et Rodeo Drive à Beverly Hills sont le type de biens que nous recommandons de préférence. Nous considérons d’autre part qu’un portefeuille d’immobilier bien diversifié doit comprendre des appartements locatifs car des études du marché immobilier américain ont montré que ces appartements affichent les meilleurs résultats à long terme et que ces résultats ont un faible niveau de corrélation avec les autres classes d’immobilier. Ces dernières années, le marché locatif a été faussé par la conversion À l’heure actuelle, les transactions qui s’effectuent sur le marché immobilier commercial américain sont plus vraisemblablement des transactions hors marché que des transactions confiées à des courtiers immobiliers. De nombreux vendeurs ne sont pas disposés à utiliser le marché des enchères immobilières normal qui existe aux États-Unis depuis des années car les résultats de ce procédé sont de plus en plus incertains. Si des questions fondamentales se posent sur un bien proposé à la vente en ce qui concerne la location ou un autre problème, le nombre d’offres reçues est aléatoire et il risque d’y avoir une grande plage d’offres. Avec le faible nombre de transactions actuel, l’incertitude demeure quant au niveau de prix correct dans de nombreux secteurs du marché immobilier. En outre, la crédibilité de certains enchérisseurs lors d’une mise aux enchères est parfois discutable et les problèmes des marchés du crédit peuvent toucher d’autres offres. Conclusion Les investisseurs étrangers qui s’engagent sur le marché immobilier américain en 2010 cherchent généralement à diversifier leur portefeuille, en s’efforçant d’obtenir des résultats acceptables avec un faible niveau de risque perçu. Pour Falcon Real Estate, la meilleure façon de réaliser ces objectifs est de comprendre que les États-Unis sont un très grand pays comprenant plus de 200 marchés immobiliers distincts, dont 14 au moins peuvent être considérés comme majeurs. Tout investissement immobilier comporte bien sûr un élément subjectif et chaque investisseur a ses propres critères. Falcon est malgré tout convaincu que ce sont les investisseurs qui sont prêts à explorer le pays et toutes les classes d’actifs immobiliers qui obtiendront les meilleurs résultats. Nous pensons en outre qu’aujourd’hui, il est plus important que jamais pour un investisseur étranger de s’assurer les conseils d’un partenaire américain solide qui lui permettra d’accéder à tous les biens à vendre. Falcon, qui est l’un des ces conseillers, recherche pour ses clients les meilleurs retours sur investissement, avec le moins de risque possible. À l’heure actuelle, nous obtenons ces rendements en prospectant la totalité du pays et du marché immobilier pour trouver des opportunités d’investissement attractives. Pour de plus amples informations veuillez consulter www.falconreal.com ou contacter Falcon Real Estate: 570 Lexington Avenue, New York, New York 10022 www.falconreal.com