resúmenes - Universidad de Alicante

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resúmenes - Universidad de Alicante
L’APPORT PHILOSOPHIQUE ET POLITIQUE DE SIMONE DE BEAUVOIR : FEMINITUDE...1
Dr. Djamel Benkrid
Université de Paris VII
(France)
Il y a plus de soixante ans Simone de Beauvoir écrit un livre qui va interpeller l’histoire de
l’homme dans sa dynamique globalisante. Ce livre met à nu l’oppression de la femme d’un
point de vue historique et philosophique. Le Deuxième sexe est une clameur contre
l’oppression de la femme dans l’espace social et historique. Il est important dans cette
problématique de rechercher les prémisses d’un postulat philosophique articulé avec l’action
du politique. Est-ce qu’il existe des femmes philosophes ? La réalité est certes douteuse dans
son origine, puisque on ne trouve ni étude, ni programme scolaire spécialisés dans les études
philosophiques sur la femme, qui est le sujet de la pensée qui ne pense pas encore. L’histoire
n’a pas aménagé la place légitime de la femme dans la transmission d’un savoir absolu.
Pourquoi y a-t-il une absence de la femme philosophe dans la recherche de la pensée
humaine ? Toute cette atomisation de la femme trouve son salut dans l’esprit critique de la
pensée de Simone De Beauvoir. Nous essayons dans cette communication de voir les
paramètres de la pensée philosophique de Simone de Beauvoir en nous référant à ses travaux
théoriques d’une part et de l’autre en révélant son action politique et militante sur la question
algérienne. Simone de Beauvoir a joué un rôle cardinal dans la lutte des femmes algériennes
en général, et la cause d’une jeune fille militante qui va devenir l’icône du symbole de
l’oppression colonialiste Nous essaierons de retracer le chemin de la pensée de Simone de
Beauvoir dans la matrice théorique qui regroupe la critique de la philosophie existentielle
d’une part et observer de près le cheminement de son action politique dans l’espace de la
solidarité. Il est important d’analyser le lien qui est demeuré une constante fondamentale avec
la militante algérienne Djamila Boupacha, qui a failli être exécutée suite à une accusation non
fondée du colonialisme français. Une femme que certaines, Simone de Beauvoir et Gisèle
Halimi n’ont pas hésité, dès 1962, à publier.2 Nous montrerons le travail monumental de
Simone de Beauvoir, concernant la souffrance des femmes d’un point de vue universel à partir
d’un paradigme objectif qui se résume sur la rupture radicale de l’oppression de la femme et
les formes politiques qui se sont installées dans l’imaginaire de la société des hommes, avec
un grand H .
Il y a plus de 50 ans Simone de Beauvoir s’est engagée aux côtés des femmes victimes
des viols et de la torture, sa lutte pour la liberté des peuples s’inscrit dans son propre
imaginaire philosophique et politique, dans cette communication nous essaierons d’être
pragmatiques dans l’espace de l’action politique. Nous essaierons d’éclairer le rapport entre
l’action politique et l’esprit de la pensée sociale et humaine dans la pensée de Simone de
Beauvoir. Elle a toujours été une femme à double visage, d’un côté, c’est un être lettré par le
savoir absolu qui s’inscrit dans une dynamique de la réflexion philosophique et d’un côté et
de l’autre côté une femme qui demeure fidèle à son engagement pour le combat des
opprimés, c’est dans cette dynamique que nous essaierons de comprendre les rapports entre
l’engagement politique et le paradigme rationnel de la pensée de Simone Beauvoir dans
l’esprit de la critique de la pensée contemporaine. Simone est la première femme qui s’est
engagée dans le combat de la lutte de libération des femmes d’une point de vue général et le
1
Le terme serait due à Françoise Picq, mais Malek Chebel, La Femme marocaine tire son épingle du jeu, 1997
en donne une belle définition : « La féminitude enfin, c'est le passage du stade de la femelle-femme à celui de
l'individu-femme, de l'être pensant et agissant. »
2
Cf. le film récemment diffusé sur France3, Pour Djamila de Caroline Huppert, 2012
combat pour la libération nationale du peuple algérien d'un point de vue particulier, en
écrivant le fameux Manifeste des 122 pour la paix en Algérie, son soutien pour la libération
de Djamila Boupacha symbolise l’esprit d’un combat légitime .
THE METAPHYSICAL NOVEL REVISITED
Jo Bogaerts
University of Antwerp
(Belgique)
Recent critical examination of Beauvoir’s concept of the ‘metaphysical novel’ has often
functioned to justify the intersection of literature and philosophy in her work and thereby
defend its philosophical and artistic value against its denunciation as a ‘roman à these’.
However, Beauvoir herself rejected its critical use soon after she proposed it and while her
concept can be understood as a defense of existentialist literature, she nonetheless illustrates it
by reference to 19th century authors (Kafka, Melville, Dostoevsky) rather than her own
literary work or that of her fellow existentialists (Sartre, Camus). In order to elucidate this
intriguing paradox we will turn to two unexplored contemporary reviews of Beauvoir’s
lecture, which will allow me to uncover a number of tensions underlying the concept. While
Sartre had elaborated a distinct view on metaphysics and novelistic technique in his literary
critiques of the 1930s, Beauvoir’s understanding of the metaphysical novel epitomizes their
subsequent moral turn. However, in relying predominantly on the ethical category of ‘good
faith’, one cannot adequately distinguish among metaphysical novels and between those and
other novels. As a consequence of its ethical overtones her concept lacks clear formal
dimensions and this causes a troublesome applicability noted by contemporary critics. By
taking a cue from the latter’s suggestion to introduces further conceptual distinctions
(between an implicit and explicit metaphysics, between a metaphysics which resides in the
narrator’s discourse, that of his characters or the events of the story as such) we will shed light
on Beauvoir’s paradoxical choice of authors.
UNE MEMOIRE PLACEE DANS L’ EXISTENCE: ANALYSE DE LA FORCE DE L’ÂGE DE
SIMONE DE BEAUVOIR
Coral Calderón
Paris III-Sorbonne Nouvelle
(France)
Des « mémoires existentielles », voilà ce que Beauvoir écrit tout au long de sa vie. Elle place
l´existence en avant de son essence (féminine, surtout) et nous démontre par là comment
l´existence précède l´essence. Elle place, au cœur de son existence, sa propre vie. Une
expérience inusité de son temps. Voilà de quoi je veux parler. Calvino nous demande «
Pourquoi lire les classiques ? », pour moi, une question se pose : Pourquoi lire la Force de
l’âge ?, libre capital de Simone de Beauvoir. D´une part, Simone de Beauvoir renouvelle le
genre autobiographique par le biais de l´existentialisme, elle veut se donner au lecteur dans
toute sa spontanéité en écrivant avec des temporalités croisées que relèvent sa voie aux
différentes époques de sa vie. De l´autre, elle veut se montrer en tant qu´écrivaine (et elle
l’accomplit) mais pendant cette quête du sens de son existence arrive la guerre et le lecteur et
son héroïne –qui n´est autre que Beauvoir— se sentent trahis par cette guerre qu’ils ne
voulaient pas et ce fait épouvantable change sa relation avec autrui.
Finalement, c´est étonnant de voir comment La force de l´âge est un texte absent
dans le champ littéraire de la société française. À ce sujet, j´ai deux hypothèses possibles :
d´une part le livre est écrit par une femme (et oui ! nous sommes encore discriminées) et
d´autre c´est un livre qui parle de la Seconde Guerre mondiale, de la honte des français.
LA RECEPTION DE SIMONE DE BEAUVOIR EN ESPAGNE: CINQ ANNEES APRES LES
CELEBRATIONS DU CENTENAIRE: UN PARCOURS SUR LA CRITIQUE UNIVERSITAIRE
Dra. Mª Isabel Corbí
Universidad de Alicante
(Espagne)
Voici quelques temps déjà que nous nous intéressons à la réception de Simone de
Beauvoir en Espagne. Lors du XVIIème Colloque International de Simone de Beauvoir Society
à l’Université San José State en Californie nous avons présenté notre étude sur la réception de
notre auteur dans notre pays à travers la presse nationale et à l’aide des projets éditoriaux.
Cinq années déjà, se sont écoulées depuis les célébrations du centenaire de sa naissance. Nous
nous proposons de présenter et d’analyser dans le cadre du XXIème Colloque de Simone de
Beauvoir qui se tiendra cette fois-ci à Alicante la répercussion de cette importante date sur la
production de la critique universitaire espagnole.
En tenant compte de ce qui a été produit à différentes époques précédemment, il
s’agira maintenant de recenser, de répertorier à partir de 2008, toute la production critique des
différents domaines de savoir liés à l’œuvre de Simone de Beauvoir et d’analyser les textes et
les discours maintenus pour mesurer jusqu’à quel point les célébrations du centenaire ont
amené une relecture nouvelle d’une œuvre et une reconnaissance définitive, qui refuse les
tentations de “demi-teintes” héritées de certains discours critiques précédents…
AN ANALYSIS OF BEAUVOIR'S METHODOLOGY: GENEALOGY, PHENOMENOLOGY, AND THE
APPEAL
Dr. Christine Daigle
Brock University, Ontario
(Canada)
My recent work on Nietzsche as phenomenologist has allowed me to unearth interesting
parallels with Beauvoir and flesh out my reflection on the methods she used to appeal to her
readers. In my presentation, I will explain that the methodology used in The Second Sex is
similar to Nietzsche's "historical philosophizing." In his Human, All Too Human, Nietzsche
explains that he wishes to understand how human beings have created concepts that have
become oppressive and detrimental to their flourishing, such as the concepts of the thing initself and of the afterworld. He offers that historical philosophizing which later becomes
genealogical thinking is the tool we need in order to reveal the origins of concepts, namely
identify who created them, to what purpose and how. Beauvoir's methodological strategy in
The Second Sex is akin to Nietzsche's insofar as it is a historical philosophizing as well. She
submits various types of discourses on women to a genealogical analysis and in so doing she
illuminates the origin and history of women's oppression. I will explain that in both
Nietzsche's and Beauvoir's cases historical philosophizing is the preferred method because
they also share phenomenological positions on consciousness. Intentional consciousness
constitutes itself in its relation with the world. It follows from this that concepts and narratives
are human creations in a human world. Conducting the phenomenological/genealogical
analysis illuminates this and may lead to the liberation of individuals from oppressive
discourses a liberation that they both championed. In both cases, the methodology supports an
appeal to readers, i.e., Nietzsche appeals to his readers to free themselves from the shackles of
Christianity and Beauvoir appeals to her readers to free themselves from the shackles of
patriarchy.
ALPHA WOMEN IN POPULAR TELEVISION SHOWS AND THE WOMEN OF ‘REALITY
TV’: A BEAUVOIRIAN ANALYSIS OF THIS DICHOTOMY.
Dr. Gwendolyn Dolske
California State Polytechnic University, Pomona
(USA)
The intention of my paper is to employ Simone de Beauvoir’s analysis of cultural and societal
impact on woman’s existential status to the way in which women in popular television shows
are portrayed today. I will use Beauvoir’s work from The Second Sex, and her essays on the
connection between Literature and Philosophy to establish the link between creative thought,
Existentialism, and gender. Then I will use the following television shows that highlight a
vision of Beauvoir’s concept of transcendence and project by focusing on the female
protagonists from Bones, Scandal, and Homeland. These characters excel in Science, Politics,
and Law. It is their expertise and intellectual strength that drive their characters rather than an
emphasis on gender. To demonstrate a cultural contrast, I will also discuss the trend of
“reality television” to show the dichotomy of the manner in which women are portrayed. In
“reality” shows, such as The Real Housewives, the women overwhelmingly resemble a lack
of transcendence and fall into Beauvoir’s depiction of narcissism (as discussed in The Second
Sex and demonstrated through characters in her novels such as All Men Are Mortal and The
Woman Destroyed). It is because of the extreme popularity of these women in television,
their role in culture, that I think it necessary to examine how they elucidate both Existential
“possibility” and a surrendering to bad faith.
SIMONE DE BEAUVOIR: EL FEMINISMO ENTENDIDO COMO UN PROYECTO DE VIDA PERSONAL
DE LA MUJER
Dra. Elvira Fente
Universidad Complutense de Madrid
(España)
Tras el feminismo político fundado por Olimpe de Gouges, a raíz de la Revolución francesa,
el feminismo personal comienza con Simone de Beauvoir y su obra Le deuxième sexe, que
reivindica la plena autonomía personal de la mujer, no solo en cuanto a derechos políticos,
sino a un nivel individual. Se trata de un feminismo nuevo, que se sale de los límites de las
reivindicaciones políticas, para reclamar un derecho a la autonomía.
Su frase “la mujer no nace, se hace” debe interpretarse en la actualidad como un
mensaje de erradicación de cualquier “interferencia” sobre la vida privada de la mujer, que
debe apropiarse de su libertad, para convertirse en quien desea ser, tanto desde el punto de
vista profesional como personal: elegir compañero o liberarse con amantes sin restricciones
morales; tener hijos o no, así como elegir el momento de ser madre... Los cincuenta años que
siguen a su obra más célebre contribuyen a la materialización de este feminismo. Su legado se
hizo realidad con la puesta en marcha de la píldora anticonceptiva, el aborto voluntario, la
creación de escuelas mixtas o el acceso a la mujer a todo tipo de trabajos sin discriminación.
Todo ello ha contribuído a la existencia de mujeres plenamente autónomas y liberadas de
cualquier rol social predeterminado. En una palabra, el proyecto de Simone de Beauvoir
consiste en devolver a la mujer el derecho de disponer de su cuerpo y elegir su destino con
total libertad.
SITUACIÓN Y ALTERIDAD EN EL SEGUNDO SEXO
Jennifer García Aguilar
Universidad de Valencia
(España)
Simone de Beauvoir escribe El segundo sexo desde la perspectiva de la moral existencialista
que concibe al individuo como un existente que ha de asumir su libertad para llevar a cabo el
ejercicio de su trascendencia. No ejercer la trascendencia y caer, en la inmanencia, es
considerado por los existencialistas un terrible mal. Dos son los motivos que aduce Beauvoir
para explicar esta caída: la mala fe, esto es, una decisión libremente tomada por el sujeto, que
opta por la huida y la no asunción de la libertad debido a la angustia que experimenta ante la
responsabilidad que ésta conlleva. Y la situación de opresión por la que la inmanencia es
infligida y la libertad coartada. En este punto Beauvoir se separa de los planteamientos
sartreanos al introducir una interpretación crítica del concepto de libertad absoluta, que Sartre
defiende en El ser y la nada y que Beauvoir opone a la idea de una libertad en situación. Para
Sartre, los límites que encuentra la libertad, aunque sean externos a ella, siempre están
interpretados por el sujeto, por eso el ser humano es en todo momento libre y responsable. Sin
embargo, para Beauvoir la libertad sólo es auténtica si se realiza, si la situación le ofrece
posibilidades para ejercer la trascendencia mediante actos libres.
En El segundo sexo Beauvoir trata de descubrir el por qué de la situación de
subordinación en la que se encuentran las mujeres. Nosotras defenderemos a continuación que
es, precisamente, la conceptualización de la mujer como la alteridad absoluta la que determina
la situación de la mujer. Conceptualización llevada a cabo por el hombre y asumida, por
diversas razones, por la mujer, que se encuentra, como bien advierte Beauvoir, en la
paradójica situación de que siendo, como todo ser humano, una libertad autónoma, se
descubre a sí misma y se ve obligada a hacer suyo un proyecto ajeno, por impuesto, en un
mundo en el que es considerada por los hombres como la Otra, como un ser diferente de los
que se han constituido unilateralmente como los únicos sujetos libres.
SIMONE DE BEAUVOIR, CABEZA MODERNA/CORAZÓN PATRIARCAL
Dra. María Antonia García de León Álvarez
Escritora y Socióloga
(Univ. Complutense de Madrid)
(España)
La autora elabora una "caso-estudio" sobre Simone de Beauvoir, aplicando a la biografía de
la filósofa francesa su bagaje teórico, tras tres décadas de investigación sobre mujeres élites
profesionales, nacionales e internacionales y el estudio comparado con sus homólogas
masculinas ("Gendering Elites ": 2000). Uno de los ejes fundamentales del "paper", es la
interpretación del "cursus vitae" de la escritora francesa, en términos de una especie de
esquizofrenia social (dicho como metáfora) propiciada en estos personajes femeninos de las
pioneras por el sistema patriarcal en que transcurrieron sus vidas. Entre otros complejos
aspectos que aborda sobre las élites femeninas, García de León condensa su aportación a
través del siguiente diagnóstico social (y obra de igual nombre): cabeza moderna/corazón
patriarcal (Anthropos, 2011).
L’INVITÉE DE SIMONE DE BEAUVOIR, UNA NOVELA PSICOLÓGICA DE CONFLICTOS ENTRE
CONCIENCIAS, ENFOCADOS COMO UN DRAMA METAFÍSICO EXISTENCIALISTA, E INSPIRADOS
EN LA EXPERIENCIA VIVIDA POR LA ESCRITORA.
Dr. Juan Herrero Cecilia
Universidad de Castilla-La Mancha
(España)
Con esta comunicación pondremos de relieve cómo Simone de Beauvoir, para escribir
L’Invitée, se ha inspirado en ciertos aspectos de su experiencia vivida sobre los cuales ha
tratado en su libro de memorias titulado La force de l’âge (1960). Partiendo de este material
autobiográfico (que tiene también un trasfondo mítico), la escritora ha elaborado libremente
una historia de ficción en la cual un proyecto existencial, concebido como una especie de
juego o desafío intelectual (llevar a cabo la experiencia problemática de un “trío”), se va a
convertir en un conflicto sentimental o pasional de celos, odio y frustración en la conciencia
de Françoise, enfrentada a la joven Xavière. Françoise (sujeto focalizador) enfocará su
conflicto interior como un drama metafísico proyectando sobre él una perspectiva
fenomenológica apoyada en unos conceptos y una terminología relacionada con la filosofía
existencialista. Por este camino, la escritora trata el tema de la conciencia, considerada como
un absoluto sometido a la mirada y a la interpretación del otro. En una situación de
enfrentamiento entre conciencias, el otro puede “cosificar” o “alienar” al sujeto, y éste, como
reacción, puede desear su muerte. Así cobra sentido la frase de Hegel: “Chaque conscience
poursuit la mort de l'autre”, que la autora ha escogido como epígrafe de esta novela.
BEAUVOIR’S DILEMMA OF RESPONSIBILITY: THE «PUBLIC INTELLECTUAL» BETWEEN
MORAL COMMITMENT AND POLITICAL ACTION
Dr. Friederike Landau
Brock University, St. Catharines, Ontario
(Canada)
What encourages us to act politically and what keeps us from it? How can we justify our
actions? In the following paper, I will explore the inextricable relationship between politics
and ethics that culminate in a pressing responsibility to act. I will conceptualize Simone de
Beauvoir as a «Public Intellectual» who embodies political as well as moral commitment to
freedom. Throughout the course of her life, she evolved from a rather abstract notion of
morale to throwing herself into particular political engagements, as is manifest in her writings.
I will argue that one’s conception of morality is inseparably interwoven and informed by
concrete political activism.
I will discuss Beauvoir’s notion of vengeance and punishment in Eye for an Eye,
Ethics of Ambiguity as the foundational work for Beauvoirean ethics, and Djamila Boupacha
as a case example for her advocacy and commitment to the fight for freedom. These sources
illuminate that as free beings permanently engaged in the fight for freedom, we take on moral
responsibility.
By highlighting the historical context in the motivation and meaning of Beauvoir’s
works, I seek to construct a flexible notion of the engaged intellectual – i.e. morally
committed and politically active. Trying to put philosophical and/or moral idea(l)s into
practice constantly leaves us with imperfect actions. Nevertheless, the approach to freedom is
to attempt individual responsibility. To pursue freedom – for oneself and others – then
becomes a philosophical quest, but also a concrete guide for everyday life. Whatever we
choose to do, we are responsible for our actions even though we might not fully anticipate the
consequences.
SIMONE DE BEAUVOIR : VOYAGER A L’EST
Dr. Éric C.G Levéel
Stellenbosch University
South Africa
Cinq ans après l’organisation du colloque international du centenaire de la naissance de
Simone de Beauvoir à Paris en 2008, et dans l’esprit du prochain colloque d’Alicante, il nous
semble opportun de nous interroger de nouveau sur les liens que Simone de Beauvoir a
entretenu avec les anciens pays socialistes/ communistes d’Europe.
Pour autant, il ne s’agira pas de nous pencher uniquement sur ses rapports politiques
avec ces régimes, mais plutôt d’interroger la voyageuse qui franchit de nombreuses fois le
fameux le Rideau de Fer – imaginé ou réel. Il ne s’agira pas non plus de nous arrêter sur tous
les périples de la philosophe-écrivaine dans la plupart des pays du « paradis socialiste », mais
au contraire de choisir certains voyages qui ont eu une portée majeure sur sa perception –
positive et négative – de cette « autre » Europe.
Sans occulter les nombreux séjours de Simone de Beauvoir en Union soviétique, nous avons
décidé dans cette communication de favoriser l’étude d’un échantillon de pays de l’Europe
centrale et orientale, tant l’Union soviétique de l’époque recouvrait des contrées disparates et
hétérogènes. Nous aimerions aussi tenter de comprendre la raison pour laquelle Simone de
Beauvoir n’en visita pas certains – nous songerons à la Roumanie, à la Hongrie et à l’Albanie
– et pourquoi elle en revit d’autres à de nombreuses reprises – telles que l’ancienne
Yougoslavie, l’ancienne Tchécoslovaquie, ou bien la Pologne.
L’objectif de notre communication ne sera pas d’établir une feuille de route
anecdotique des pays visités et traversés mais de repenser le véritable rapport de Simone de
Beauvoir à ceux-ci malgré les critiques et les accusations d’aveuglement quant à leur réalité
totalitaire qui fusèrent de son vivant, et qui souvent perdurent de nos jours. Il ne sera pas
question d’absoudre la voyageuse plus ou moins complice de certaines erreurs d’appréciation
– elle le reconnut elle-même à partir des années soixante-dix – mais de tenter de saisir les
liens complexes qu’eut Simone de Beauvoir avec cette Europe « révolutionnaire » qu’elle
aima d’une affection subtile, et peut-être plus objective qu’il n’y paraît.
LA APELACIÓN A MONTAIGNE
EN LA OBRA FILOSÓFICA DE SIMONE DE BEAUVOIR
Dra. Teresa López Pardina
(Instituto de Investigaciones Feministas)
Universidad Complutense de Madrid
(España)
En la obra filosófica de Simone de Beauvoir encontramos con frecuencia citas de
Montaigne, siempre para apoyar o resaltar su propio pensamiento. ¿Qué aportan estas citas?
¿En qué medida enriquecen sus exposiciones? ¿Hasta qué punto sirven para modular con más
precisión y con la fuerza de una autoridad indiscutible sus propias aportacione teóricas?
En primer lugar, aportan una actitud moral. Beauvoir, como filósofa moral se hace
continuadora del talante epicúreo de Montaigne. En segundo término, muestran coincidencias
personales: Beauvoir, como Montaigne, gozaba de la vida, de placeres tan epicúreos como
pasear por el campo, caminar por las montañas, recorrer la ciudad, viajar, etc. Finalmente,
indican en Beauvoir una actitud similar a la de Montaigne al combatir los prejuicios. Y ambos
gozan hablando de sí mismos: Montaigne es el creador de un nuevo género de escritura, el
ensayo. Beauvoir cultivará el ensayo filosófico, hablará de ella en su autobiografía e iniciará
El segundo sexo a partir de un deseo de hablar de sí misma.
Esta influencia de Montaigne incide en su concepción existencialista de la moral. El
ingrediente hedonista posibilita una visión de la condición humana menos trágica que la de
Sartre: rebelde ante la finitud de la existencia, indignada por no tener más poder sobre el
propio ser, pero capaz de gozar de la vida en el sentido más positivamente hedonista, epicúreo
y montaigniano. Por estas aportaciones hemos de situar a Beauvoir en la tradición de los más
ilustres moralistas franceses.
LA COHERENCIA DE LA LECTURA DE UNA SELECCIÓN DE TEXTOS DE EL SEGUNDO SEXO
EN HISTORIA DE LA FILOSOFÍA DE 2º DE BACHILLER.
Susana López Pavón
IES de Sagunto
Universidad de Valencia
(España)
En esta ponencia pretendo explicar cómo la lectura de una selección de textos de El
segundo sexo engarza de modo coherente en el curso completo de Historia de la filosofía de
2º de Bachiller. Abordar su estudio tras la consideración de los textos de Platón, Descartes y
Nietzsche facilita la compresión de la obra de Beauvoir y permite entender su enorme
importancia filosófica, social y política.
La lectura de la “Introducción” y la “Conclusión” de El Segundo Sexo en la materia de
Historia de la Filosofía se realiza tras el estudio en clase de los textos de otros tres autores
destacados. A partir de este curso escolar, el profesorado elige 4 de entre las siguientes 8
posibilidades: Platón o Aristóteles; Tomás de Aquino o Descartes; Kant o Nietzsche; Ortega y
Gasset o Simone de Beauvoir. A partir de los cuatro textos el alumnado puede obtener un
panorama sucinto de la Historia de la Filosofía. La metodología que se emplea en el curso está
muy vinculada al modelo de examen que después se propondrá al alumnado en las Pruebas de
Acceso a la Universidad. Este modelo contiene ejercicios de análisis de texto, de redacción
filosófica y de actualización y contextualización del autor en cuestión.
La opción por los textos de Platón, Descartes y Nietzsche antes de abordar El segundo
sexo resulta muy útil para la comprensión de la obra feminista. Proporciona claves
conceptuales necesarias para que el alumnado pueda vislumbrar la profundidad de la pregunta
que abre y posibilita la reflexión de Beauvoir e, incluso, los diferentes feminismos
posteriores: ¿Qué es una mujer?
LA DISTORSIÓN DE LA REALIDAD VIVIDA: EL ESPACIO Y EL TIEMPO EN MONOLOGUE DE
SIMONE DE BEAUVOIR
Dra. Mª Teresa Lozano Sampedro
Universidad de Salamanca
(España)
En 1967, Simone de Beauvoir publica simultáneamente sus tres últimos relatos de ficción:
L’Âge de discrétion, Monologue y La Femme rompue. En 1972, la autora señaló, en su libro
de memorias Tout compte fait, las similitudes y las divergencias entre estos tres relatos en los
que el tema común es la soledad y el fracaso. El Monologue es, evidentemente, la expresión
por excelencia de este tema. Situado en el centro de los tres relatos, supone, si no una ruptura
al menos una fisura respecto al conjunto. A ello contribuye, obviamente, su gran brevedad, la
distorsión de la puntuación y sobre todo la estructura de monólogo interior. A diferencia de
L’Âge de discrétion – narración autodiegética – y de La Femme rompue – diario íntimo – que
presentan a dos mujeres capaces de detenerse al borde del abismo, Monologue presenta un
personaje femenino, Murielle, que no parece tener, según la opinión misma de Simone de
Beauvoir, más alternativa que la locura o el suicidio.
Nuestro propósito en este estudio consistiría en analizar cómo la situación desesperada del
personaje viene determinada por su falsa percepción, desde el principio, del espacio y de la
temporalidad. Si, para Simone de Beauvoir, existir es situarse en el tiempo, si el gozo presente
necesita la asimilación del propio pasado y la perspectiva de un proyecto futuro, es evidente
que la felicidad le está negada a Murielle. Por otra parte, el espacio claustrofóbico al que cree
que su entorno la ha condenado no es sino un espacio creado por ella misma. Nuestro estudio
tendría por objetivo el análisis de la distorsión de la realidad en esta obra desde la perspectiva
espacio-temporal, teniendo en cuenta los otros dos relatos que conforman el conjunto y,
necesariamente, ciertos ensayos filosóficos de la autora.
DE BEAUVOIR
AND DWORKIN: LAWS’ AMBIGUITY
Dr. Ingrid Makus
Brock University, Ontario
(Canada)
This paper examines Simone de Beauvoir’s contribution to contemporary accounts of and
debates about legal reasoning. Philosophers of jurisprudence such as Ronald Dworkin have
tried to account for judicial decision-making in penumbra cases, which emerge when judges
attempt to apply general laws to particular instances. Dworkin argues for a notion of judicial
discretion that depicts judges drawing on conflicting principles (legal, moral and political)
rather than simple legal rules or a formal, self-enclosed set of logical precepts. But, in
challenging ‘legal formalism’ does Dworkin’s conception of judicial discretion also challenge
the notion of judges as impartial and neutral enough to forestall the ‘legal realist’ critique ?
This critique proposes that judges simply draw on a range of conflicting, subjective,
unpredictable assumptions when they choose among possible interpretations in penumbra
cases.
What would judges do if they acted according to Simone de Beauvoir’s account of
practical deliberation? In The Ethics of Ambiguity, The Blood of Others and an Eye for an
Eye, de Beauvoir depicts a form of practical deliberation that may be inserted into
contemporary discussions about legal reasoning. Her account is situated and contextual. It
rejects recourse to Kantian categorical imperatives or universalist moral assumptions and
acknowledges that decisions and choices are made within conditions of uncertainty and
ambiguity. In particular, it engages with and deepens Dworkin’s notion of judicial discretion
in penumbra cases, providing both a normative and empirical tool to assess legal reasoning.
LA CONTRIBUTION DE SIMONE DE BEAUVOIR AU MOUVEMENT
FÉMINISTE : EXISTENTIALISME ET FÉMINISME
Alexandra Marti
Universidad de Murcia
(España)
Simone de Beauvoir représente l’affirmation d’une pensée et d’une personnalité. L’une et
l’autre ont contribué à plaider pour un féminisme de l’égalité qui va se radicaliser avec l’essor
de la littérature écrite par les femmes. Le Deuxième Sexe, quant-à lui, aura déclenché une
épidémie de libertés dans tous les domaines. Peu de livres ont suscité à travers le monde une
pareille prise de conscience collective et incarné les aspirations avouées, réprimées ou
inconscientes d'une si large partie de l'humanité. Même quand elles n'ont pas été lues, les
œuvres beauvoiriennes ont pénétré les mentalités et influencent encore ce que disent, font ou
écrivent les femmes d'aujourd'hui. En effet, nombreux sont les thèmes développés par cet
auteur qui ont servi de fondement théorique aux revendications féministes: l'avortement, le
droit à la contraception ou la revendication d'une sexualité librement choisie. Certes,
l’ouvrage a choqué, révolté lors de sa publication mais il a surtout réveillé et libéré les
consciences en ouvrant de nouvelles perspectives. Ainsi, malgré le scandale lors de sa
parution, cet essai est devenu la bible féministe, si bien que Simone de Beauvoir est
considérée comme une mère spirituelle pour beaucoup de féministes. Elle a surtout contribué
plus que tout autre à l'émergence d'une conscience féminine capable de dépasser la fatalité de
sa condition, ce qui est le sens même du féminisme et de l'existentialisme.
LE GRAND ECART ESTHETIQUE DE SIMONE DE BEAUVOIR
OU LES SAILLIES HORS DU « CLASSICISME »
Dr. Delphine Nicolas-Pierre
Université Paris-Sorbonne
(France)
On peut considérer le grand roman de Simone de Beauvoir, Les Mandarins, comme le
point d’orgue d’une production romanesque qui semble avoir atteint sa pleine maturité au
milieu des années cinquante. Aboutissement réussi d’un rêve de jeunesse, ce roman signe
l’achèvement d’un cycle en même temps que son apothéose et consacre Beauvoir au rang
d’ « écrivain » à part entière, reconnu pour le « classicisme » de son style.
Au brillant déploiement de la première période romanesque de Beauvoir, on a toujours eu
tendance à opposer le repliement d’une seconde période, celle des années soixante, bien
moins reluisante pour son auteure, terre inexplorée et incomprise de son œuvre fictionnelle.
Le repli sur l’intimité, sur l’intériorité, mettant au second plan l’histoire collective et les
grands débats éthiques, redessinent les contours d’une fiction qui désorienta plus d’un lecteur.
Simone de Beauvoir serait-elle devenue étrangère à elle-même ? En délaissant le socle
autobiographique sur lequel reposait ses romans, l’écrivaine s’engage contre toute attente
dans une nouvelle voie littéraire, un nouveau style, qui la rapproche de Sarraute, de Duras et,
pourquoi pas, de Beckett.
Pour comprendre la portée de la dernière période romanesque de Beauvoir – marquée par
Les Belles images (1966), La Femme rompue (1968) et la nouvelle récemment publiée,
Malentendu à Moscou (1966-1967) –, sans doute faut-il faire émerger le double visage de
l’écrivaine, habitée par des tensions contradictoires, et revenir sur le grand écart entre une
plume jugée « raisonnable », scolaire, philosophique, parfois « dogmatique », et le désir
profond de l’auteure de faire transparaître la laideur du monde à travers un style baroque.
Entre une exigence formelle de clarté, de transparence, issue de son éducation et de sa
formation intellectuelle, et une attirance irrésistible pour toutes les formes d’excès et
d’outrances.
Le roman beauvoirien ne nous paraît pas totalement étranger à ce « courant critique
novateur » qui a vu se métamorphoser le roman français au cours du xxe siècle.
PHILOSOPHIE ET ARS VITAE. SIMONE DE BEAUVOIR EN ITALIE
Dr. Laura Piccioni
Università degli studi “Carlo Bo” – Urbino
(Italie)
Si l’anniversaire de 2008 a été l’occasion de rendre hommage à la « mère » du féminisme
contemporain (cf. Liliana Rampello, Voci d’Italia, inséré dans la republication de la
traduction du Deuxième Sexe), il a également été le théâtre d’une polémique haineuse (cf.
Nicla Vassallo, Colei che non amava le donne et le supplément hebdomadaire de “Il sole24
ore” qui a dédié sa première page à Simone,la misogina de Elisabetta Rasy et à Jean-Paul e
il suo Castoro de Giuseppe Scaraffia).
Dans tous les cas, l’attention est restée concentrée sur Le deuxième Sexe, et sur un des thèmes
les plus récurrents : l’affirmation que Simone de Beauvoir n’est pas une philosophe.
Mon intention est donc de prendre en considération:
a) les modalités de production et de transmission de la philosophie en Italie, c’est-à-dire:
la condition de professionnalisation (en tant que phénomène historique et catégorie
conceptuelle) de la philosophie; la recherche et la pratique philosophique extrainstitutionnelle;
b) aussi bien la présence réelle de Simone de Beauvoir dans ces deux domaines que celle
potentielle et en devenir. Je considère que son œuvre doit être analysée de façon autonome à
celle de Sartre, non seulement pour y retrouver ses propres modalités concernant la
conception de l’engagement et de la responsabilité dans la vie, mais aussi et surtout pour y
relever une modulation de la pensée philosophique, en accord avec la recherche d’une
philosophie pratique qui prend toujours plus d’ampleur. Comme l’affirme Martha Nussbaum,
“ nous avons besoin que la philosophie nous montre le chemin pour retourner à l’expérience
ordinaire, pour la rendre objet d’intérêt et de plaisir et non pas objet de mépris et de fuite”, et
Beauvoir plonge son regard dans les situations concrètes, articule le soin de soi dans les
dynamiques relationnelles (par ex. la vieillesse) et fait de la philosophie une pratique
immanente ancrée dans l’ordinaire de la vie quotidienne.
THE ETHICS OF AMBIGUITY AS PERFORMATIVE TEXT
Dr. Louise Renée
University of Manitoba
(Canada)
The Ethics of Ambiguity is still generating much debate, 66 years after its publication
in 1947. Scholars have criticized both its style and content, claiming that it is not a “mature”
philosophical text, but a mere prelude to Beauvoir’s later thought. They find it hastily
written, with little attention given to organization and clarity. Others, on the contrary, uphold
it as a profoundly inspiring text, a foundational work that colours her entire literary and
philosophical production. In this paper, I will argue that Ethics of Ambiguity continues to
have relevance today precisely because of the style in which it was written. I will demonstrate
how the text performs what it urges us to do conceptually.
I will begin by pointing out how the text continually disrupts the framework on which
it is structured. Sections flow into each other, constantly breaking out of their boundaries.
Even the distinctions she makes between the five “types” cannot be held within their own
parameters. Categories are drawn up only to be challenged by their own demarcations,
becoming porous and unstable. Beauvoir offers definitions of key terms such as freedom, and
then proceeds to problematize them, often prolonging an argument with the word “but.” She
never allows a definition the last word, except for her definition of ambiguity, the idea that
meaning is never fixed. Her rejection of the stronghold that words can have on ideas is
incarnated by her continuous use of paradox: verging on contradiction, her statements resist
any easy paraphrasing or summary. To further complicate matters, her use of indirect
quotation forces the reader to wonder whether she is voicing her own ideas or ironically citing
public opinion.
These are literary strategies put to use in a philosophical text in order to incite the
reader to go through a “spiritual adventure.” In Literature and Metaphysics, Beauvoir claims
that a truly metaphysical novel will allow both author and reader to experience the ambiguity
of lived experience, and will never be able to settle on a comfortable resting place. Using the
same techniques in Ethics of Ambiguity, Beauvoir forces us to experience the very ambiguity
that she claims is the basis of true morality. The text carries the reader through the difficult
experience of coming to recognize the ambiguity of existence and to feel it in the most
visceral way possible. This is precisely what the humanities strive to teach, and what
Beauvoir inspires us to do in Ethics of Ambiguity: to look at our own lives and at
contemporary society in a critical way that will allow us to make the best possible choices
within a complex situation.
SIMONE DE BEAUVOIR THERAPY
Susi Santos
Victoria Institute of Clinical Research
Ontario
(Canada)
Beauvoirian Therapy is a new interdisciplinary model of psychotherapeutic treatment for
depressed patients that have suffered from oppression. By bridging together philosophy,
theory, literature and psychology, Beauvoirian Therapy is presented in a condensed
andaccessible psychological treatment format which can be synergized with other current
psychotherapeutic techniques. This unprecedented approach, in bringing literature to an
applied therapeutic model, has been formulated by synthesizing scattered themes in the
Beauvoirian body of work, with particular emphasis on her philosophy drawn from The
Ethics of Ambiguity (1947) and creating an applied model which can be synergized and
modified. The themes are represented quotes that are used as data. The treatment prompts and
question segments have been inductively formulated to produce therapeutic explorative
inferences to add relevant and pertinent factors to the explorative discussions. Beauvoirian
Therapy is based on overarching Beauvoirian themes arranged and framed for a unique
Beauvoirian approach to address modern-day issues of oppression.
LE DEUXIÈME SEXE: LAS MARCAS DE ÉPOCA EN LA TRADUCCIÓN RIOPLATENSE DE
“TRAVESTIE”
Mariana Smaldone
Dra. Beatriz Cagnolati
Dra. María Luisa Femenías.
Universidad Nacional de la Plata
(Argentina)
Este trabajo aborda el problema de la traducción general de Le deuxième sexe al castellano y
de su recepción, especialmente en el contexto latinoamericano. En el marco de las
investigaciones en Traductología y Filosofía de nuestra facultad, nos interesa mostrar cómo el
despliegue y avance de los estudios de género iluminan algunos problemas que no sólo
afectan a la traducción-recepción sino que se convierten, a partir de la década de los ochenta,
en un problema categorial. Esto pone de manifiesto que las traducciones introducen
cuestiones concomitantes a la recepción teórico-conceptual y su elaboración filosófica,
recogiendo el problema de las fluctuaciones lexicales y las influencias epocales en la
construcción de categorías comprensivas. Para mostrar este objetivo, tras examinar cuestiones
de orden semántico-pragmático y lexical, tomamos como ejemplo el término en francés
“travestie”. Justamente, desde un enfoque semántico-pragmático, observamos cómo este
término clave de la obra Le deuxième sexe aparece traducido no sólo controversialmente sino
de un modo que responde a una concepción anacrónica de la cuestión. Esta dificultad persiste
en las sucesivas ediciones y reediciones y pone en evidencia las marcas de época del contexto
argentino de mediados del siglo XX. Las lecturas críticas de Judith Butler, entre otras, nos
permiten –además de cotejar diversas traducciones con la obra francesa– entrever el recorrido
analítico y categorial de un área que, como los estudios de género, se encuentra en constante
reconfiguración crítica. Si las traducciones advirtieran tales cambios, posibilitarían construir
nuevos puentes de análisis significativos en la trayectoria del pensamiento beauvoiriano.
SUJETOS Y OTREDAD EN LA CRÍTICA A LA RAZÓN PATRIARCAL DE SIMONE DE BEAUVOIR:
ANÁLISIS CONSTITUCIONAL DEL DERECHO A DECIDIR SOBRE LA MATERNIDAD
María Concepción Torres Díaz
Universidad de Alicante
(España)
El capítulo primero del volumen II de El segundo sexo de Simone de Beauvoir comienza con
una frase realmente clarificadora. Y es que afirma – Simone de Beauvoir – que “no se nace
mujer: se llega a serlo”. Sin duda estamos ante una de las frases 'guías' y/o centrales del
feminismo (o de los feminismos). Una frase que – desde el paradigma feminista – ha
permitido cuestionar la subjetividad erigida del orden social patriarcal y, por ende, establecer
críticas a esa razón que emana y encuentra cualquier justificación en una construcción de los
sujetos y las identidades inclusivos para unos y excluyentes para otras. De ahí, que el análisis
propuesto en la presente comunicación se centre en la vigencia que – todavía hoy – tiene la
construcción de los sujetos y la otredad (alteridad) en Simone de Beauvoir, máxime si ese
análisis se realiza desde la óptica jurídica-constitucional y, en concreto, desde el derecho de
las mujeres a decidir sobre su maternidad. Y todo ello como consecuencia del debate (actual)
surgido por el anuncio del ejecutivo español de modificar la Ley Orgánica 2/2010, de 3 de
mazo, de salud sexual y reproductiva y de interrupción voluntaria del embarazo. Un debate
que no es baladí por el riesgo de involución en los derechos de las mujeres que la reforma
anunciada lleva de suyo. Involución que evidencia la 'no sujetividad' de las mujeres en el
ámbito jurídico/político (y social) y su consolidación dentro de ese concepto que ya apuntaba
De Beauvoir de 'otredad' y/o 'alteridad'.
INTERLOCUCIONES METODOLÓGICAS EN LA FILOSOFÍA DE SIMONE DE BEAUVOIR
Dr. Magda Guadalupe dos Santos
Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais. Brasil (PUC MINAS)
(Brasil)
En este trabajo se intenta investigar los aspectos metodológicos en los escritos de Simone de
Beauvoir. Se analizan ciertos atributos de su método, tales como el dialógico, el paradójico,
los cuales son sostenidos sobre bases criteriosas y dan un color específico a sus textos, en
especial a Force de l’âge (1960) y a Tout compte fait (1972), así como a Le Deuxième Sexe
(1949). Al traer la historia, la ciencia, la moral y la política a sus preocupaciones filosóficas y
autobiográficas, aun cuando de forma gradual y atenta a las sutilezas de la linealidad
mnemónica, Beauvoir da continuidad a los enlaces de la tradición y, al mismo tiempo, rompe
con las determinaciones, al insertar en la lista de sus tematizaciones y tareas históricas las
cuestiones de lo femenino y, en particular, también del género y de la diferencia sexual, como
objetos de especulaciones cognitivas. Más allá de la audacia temática, ella modela una forma
textual que se sirve de un método dialógico de bases ambiguas, no obstante rigurosas, en
escritos impregnados de consideraciones poco usuales en el horizonte de especulación
filosófica. Se investigan en este trabajo posibilidades interpretativas que retoman su
pensamiento crítico de las últimas décadas, realzando la preocupación sobre la recepción
como la tónica principal en sus obras. Finalmente, se intenta comprender cómo los escritos de
Beauvoir, retomados en varias claves de lectura, ofrecen nuevos modos de apropiación de
viejos cánones de reflexión sobre el lugar de la Filosofía y, en ese ámbito, del Feminismo en
la cultura.
LA REFLEXION POLITIQUE DE SIMONE DE BEAUVOIR : UNE SOURCE D’INSPIRATION POUR
L’AVENIR
Dr. Kadoglou Triantafyllia
Université de la Macédoine Occidentale- Florina
(Grèce)
L’expérience traumatisante de la Deuxième Guerre mondiale révèle à Simone de
Beauvoir la vérité concernant le rapport de l’expérience individuelle face à la réalité
universelle tout en balisant à la fois le début de son propre réveil politique irréductiblement
lié à l’action et à l’engagement. En 1945, cette problématique de la question morale de la
responsabilité personnelle concernant la montée du fascisme et du nazisme qui ont permis
le carnage en Europe et l’éclatement de la Deuxième Guerre mondiale, cette interférence
entre morale et politique émergent successivement dans Le Sang des autres et dans un
article publié dans Les Temps modernes sous le titre « Idéalisme moral et réalisme
politique».
Cette même dialectique du réveil politique et de la responsabilité individuelle face au
devenir universel, est aussi décrite en 1954 dans Les Mandarins. Entre l’ignominie
américaine et le fanatisme du Parti Communiste, Beauvoir étale, un an après, ses réflexions
politiques dans « La Pensée de droite, aujourd’hui » (FBS 99-220). En cours de
mondialisation néolibérale au sein d’un monde changeant à toute allure, tout comme à
l’époque peu après la Deuxième Guerre mondiale, j’essayerai de montrer la diachronie de
la pensée politique et des écrits de Beauvoir, qui, transmutés en actes, demeurent
aujourd’hui plus que jamais actuels et nécessaires du fait qu’ils constituent une source de
réveil politique face au devenir universel, enfin une source d’inspiration pour l’avenir !
AN AESTHETICS OF AMBIGUITY
Dr. Anne van Leeuwen
Western Reserve University
Ontario (Canada)
Simone de Beauvoir formulates an important but seldom considered critique of Surrealism in
two of her major philosophical works, Une morale de l'ambiguïté and Le Deuxième Sexe.
Despite their brevity, these remarks point to an account of aesthetics that is integral to but
largely undeveloped in Beauvoir’s thought. In Une morale de l'ambiguïté, her critique of
Surrealism is this: Within Surrealism the negation of aesthetic values has ossified into a law;
negation itself becomes an immutable value and aesthetic principle –what she would call a
demonical aesthetics. This critique of Surrealism, however, is already anticipated in L’Invitée.
This novel depicts an eruption of negativity that is not subsumed within the structure of
dialectic. Negativity, in other words, is not put to work in the production of meaning or sense.
As a result, for Beauvoir, negativity does not become an aesthetic principle. Thus we could
say, with Roland Barthes, that “if dialectic […] masters the corruptible and converts the
negation of death into the power to work,” then Beauvoir’s aesthetics is a radically nondialectical one. In this paper, I will consider Beauvoir’s critique of Surrealism alongside of
L’Invitée in order to elaborate the parameters and stakes her non-dialectical aesthetic.