Le Développement de La Chirurgie Ambulatoire Au Liban
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Le Développement de La Chirurgie Ambulatoire Au Liban
Le Développement de la Chirurgie Ambulatoire au Liban Mohamad- Ali Hamandi BSN, MPH, HA 1 Historique • En l’an 1900, un anesthésiologiste américain, Ralph Waters, avait une clinique d’anesthésie externe à Sioux City, lowa. 2 Historique • La clinique assurait des soins de petite chirurgie et de chirurgie dentaire. • C’était une clinique autonome pour des actes de chirurgie ambulatoire. 3 Historique • Un praticien écossais du nom de Nicoll retraça dans le British Medical Journal, vers 1909, la réussite vécue à l’hôpital des enfants malades de Glasgow où furent réalisées près de 7,000 interventions ambulatoires. 4 Progrès • En 1960, les hôpitaux ont montré l’intérêt de pratiquer des chirurgies ambulatoires • Le développement de l’anesthésie pour la chirurgie ambulatoire a aidé à inclure un large spectre d’opérations chirurgicales 5 En France Le premier centre indépendant est créé en 1980, à Strasbourg, par le chirurgien Guy FOUCHER. C’est après avoir exercé la chirurgie ambulatoire à l’hôpital de Strasbourg que ce praticien, spécialisé en chirurgie orthopédique et en chirurgie plastique, décide de créer son propre établissement pour y faire en ambulatoire de la chirurgie orthopédique du membre supérieur. 6 Guerre au Liban 1975 7 Guerre au Liban • Le matin : c’était le calme • Le soir et la nuit : les combats se poursuivaient • Les patients voulaient revenir à domicile l’après midi • Cette situation a encouragé les patients d’avoir leur chirurgie réalisée en ambulatoire. 8 Les facteurs de Réussite pendant la Guerre • La compétence des médecins Libanais, des équipes d’infirmiers et paramédicales • L’esprit du secteur privé qui a pris très vite l’initiative • L’équipement de pointe des hôpitaux libanais • La volonté de survie des Libanais 9 Le Ministère de la Santé au Liban • Le Ministère de la Santé a introduit le forfait pour 658 procédures (chirurgie de jour ) en Mai 1998 • Le but était de diminuer la facture de santé et faisait partie de la réforme de santé financée par la Banque Mondiale 10 Accréditation des Hôpitaux Libanais Les standards sont: Un registre séparé pour les patients • Un dossier médical différent • Le dossier médical doit spécifier les exigences de documentation pour les chirurgies du même jour • Les patients doit suivre les mêmes processus que les patients admis pour chirurgie (Il y a une longue liste) • L’hôpital fournit une unité séparée pour les chirurgies de jour 11 Distribution des Actes Chirurgicaux par Secteur et Mohafaza Mohafaza Publique Privée Total Beyrouth 6,962 68,521 75,483 Bekaa 5,475 24,843 30,318 Mont Liban 8,751 86,972 95,723 Nord 6,832 44,407 51,239 Sud 16,388 27,069 43,457 Total 44,408 251,812 296,220 12 Distribution des chirurgies Ambulatoires par Secteur et Mohafaza Mohafaza Publique Privée Total Beyrouth 2,819 25,246 28,065 608 7,845 8,453 Mont Liban 1,600 29,009 30,609 Nord 1,899 11,877 13,776 Sud 2,273 9,247 11,520 Total 9,199 83,224 92,423 Bekaa 13 Distribution des chirurgies Ambulatoires par Secteur 10% Publique Privée 90% 14 Proportion Des Chirurgies Ambulatoires 31% Same Day Surgery All Operations 69% 15 Proportion des Chirurgies Ambulatoires par Hôpital % Hospitals 7% 23% 9% 20% 16% 0% 1% - 19% 20% - 29% 30% - 39% 40% - 49% > 50% 25% 16 Les Remarques La plupart des chirurgies ambulatoires: • se font dans des hôpitaux (très peu dans des centres autonomes) • sont des petites chirurgies • ajoutent des chirurgies majeures avec le temps • L’accréditation a amélioré la prise en charge de ces patients 17 Les Défis • La présence de centres esthétiques non réglementés • Ces Centres font des chirurgies ambulatoires parfois des opérations majeures avec une anesthésie générale • Des patients sont parfois transférés de ces centres aux hôpitaux pour traiter des complications • Ces centres n’ont pas l’obligation d’être accrédités • Quelques centres sont certifiés par le Ministère d’Economie (et non le Ministère de la Santé) 18 Les Défis • Variation des pratiques entre hôpitaux et services • Population de plus en plus âgée • Absence de protocoles unifiés • Chirurgies de plus en plus complexes • Absence de structures de suivi des patients après la sortie 19 Recommandations • Identifier les risques et gérer les risques associés à la prise en charge • Mettre des protocoles par les sociétés savantes de l’Ordre des Médecins • Planifier le processus de la gestion des flux • Collecter des indicateurs nationaux pour observer les problèmes actuels ou potentiels 20 Recommandations • Légaliser la pratique de la chirurgie ambulatoire • Mettre des standards pour la pratique de la chirurgie ambulatoire et soumettre les centres externes au système d’accréditation • Disposer de compétences et de ressources humaines dédiées • Former les acteurs • Disposer de ressources matérielles adaptées 21 Merci Questions [email protected] 22