Tendances relatives au volume d`interventions chirurgicales, 2008

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Tendances relatives au volume d`interventions chirurgicales, 2008
Tendances relatives au volume
d’interventions chirurgicales, 2008
En lien ou non avec les domaines
prioritaires associés aux temps d’attente
Le contenu de cette publication peut être reproduit en totalité
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et que l’Institut canadien d’information sur la santé soit identifié.
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© 2008 Institut canadien d’information sur la santé
Comment citer ce document :
Institut canadien d’information sur la santé, Tendances relatives au volume d’interventions
chirurgicales, 2008 — En lien ou non avec les domaines prioritaires associés aux temps d’attente,
Ottawa (Ont.), ICIS, 2008.
This publication is also available in English under the title Surgical Volume Trends, 2008—Within
and Beyond Wait Time Priority Areas.
ISBN 978-1-55465-280-8 (PDF)
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
En lien ou non avec les domaines prioritaires associés aux temps d’attente
Table des matières
À propos de l’ICIS ................................................................................................... iii
Pour en savoir davantage…....................................................................................... v
Remerciements........................................................................................................ v
Introduction ............................................................................................................ 1
Tendances récentes relatives aux interventions prioritaires ............................................ 5
Tendances récentes relatives aux interventions non prioritaires .................................... 11
Tendances relatives aux consultations des médecins .................................................. 15
Ce que nous savons et ce que nous ignorons ............................................................ 19
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives au volume d’interventions....................... 21
Annexe 2 — Sources des données, méthodologie et limites des données
pour l’analyse du volume d’interventions chirurgicales ................................................ 31
Annexe 3 — Sources de données et méthodologie pour l’analyse
des consultations médicales .................................................................................... 39
Références ........................................................................................................... 41
À propos de l’ICIS
À propos de l’ICIS
L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) recueille de l’information sur la santé
et les soins de santé au Canada, l’analyse, puis la rend accessible au grand public. L’ICIS
a été créé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en tant qu’organisme
autonome sans but lucratif voué à la réalisation d’une vision commune de l’information sur
la santé au Canada. Son objectif : fournir de l’information opportune, exacte et comparable.
Les données que l’ICIS rassemble et les rapports qu’il produit éclairent les politiques de
la santé, appuient la prestation efficace de services de santé et sensibilisent les Canadiens
aux facteurs qui contribuent à une bonne santé.
Voici les membres du Conseil d’administration de l’ICIS, en date de juin 2008 :
Président
M. Graham W. S. Scott, C.M., c.r.
Président, Graham Scott Strategies Inc.
Dr Cordell Neudorf
Président, Conseil de l’ISPC;
médecin hygiéniste en chef et
vice-président, Recherche,
Saskatoon Health Region
Mme Glenda Yeates (d’office)
Présidente-directrice générale, ICIS
M. Roger Paquet
Sous-ministre, ministère de la Santé
et des Services sociaux, Québec
Dr Peter Barrett
Médecin et professeur,
University of Saskatchewan Medical School
Dr Brian Postl
Vice-président du Conseil;
président-directeur général,
Office régional de la santé de Winnipeg
Mme Cheryl A. Doiron
Sous-ministre,
Department of Health, Nouvelle-Écosse
M. Morris Rosenberg
Sous-ministre,
Santé Canada
Dr Chris Eagle
Président et chef des opérations,
Calgary Health Region
M. Ron Sapsford
Sous-ministre, ministère de la Santé
et des Soins de longue durée, Ontario
M. Kevin Empey
Vice-président à la direction,
Clinical Support and Corporate Services,
University Health Network
M. Howard Waldner
Président-directeur général,
Vancouver Island Health Authority
M. Ivan Fellegi
Statisticien en chef du Canada,
Statistique Canada
M. David Levine
Président-directeur général,
Agence de la santé et des services
sociaux de Montréal
Mme Alice Kennedy
M. Gordon Macatee
Chef des opérations, Soins de longue durée, Sous-ministre,
Ministry of Health, Colombie-Britannique
Eastern Health, Terre-Neuve-et-Labrador
ICIS 2008
iii
Pour en savoir d’avantage
Pour en savoir davantage…
Le présent rapport s’inscrit dans le cadre du programme de travail continu de l’ICIS en matière
d’accès aux soins, ce qui comprend les temps d’attente. Le rapport est offert dans les deux
langues officielles sur le site Web de l’ICIS au www.icis.ca. Vous y trouverez également :
•
des diapositives présentant les points saillants du rapport, qui peuvent être utilisées
pour communiquer les résultats de l’analyse;
•
des rapports et des analyses connexes tels que Tableaux sur les temps d’attente —
Une comparaison par province et Temps d’attente et soins de santé au Canada :
ce que nous savons et ce que nous ignorons.
Remerciements
L’ICIS désire remercier les nombreuses personnes et les nombreux organismes qui ont
collaboré à l’élaboration du présent rapport.
La production du rapport a nécessité la contribution de nombreuses personnes de l’ICIS, à
savoir Jack Bingham, Kathleen Morris et Tracy Johnson, du Comité de rédaction, ainsi que
Jennifer Frood, Maraki Merid et Jenny Lineker, qui ont participé sur le plan de l’analyse et de
la production. Nous remercions également les autres employés qui ont collaboré à la préparation
du rapport et qui font partie des équipes des Bases de données clinico-administratives,
des Ressources humaines de la santé, des Groupes clients et des Classifications. De plus,
nous tenons à souligner le concours de Jan Walker et de Rami Rahal, conseillers externes.
La présente analyse n’aurait pu voir le jour sans l’aide et l’appui généreux de plusieurs autres
personnes et organismes, dont les représentants des ministères de la Santé, qui ont passé
en revue le projet de méthodologie et validé les résultats préliminaires.
ICIS 2008
v
Introduction
Introduction
La réduction des temps d’attente liés aux chirurgies et à d’autres services de santé constitue
un enjeu stratégique important au Canada et dans de nombreux pays. Le Plan décennal
pour consolider les soins de santé du Canada, convenu par les premiers ministres en 2004,
avait défini les investissements permettant de mieux gérer les temps d’attente et de réduire
ceux qui dépassent un délai médicalement acceptable. Le Plan présentait cinq domaines
dont les temps d’attente devaient être réduits en priorité : l’oncologie, les soins cardiaques,
l’imagerie diagnostique, les remplacements articulaires et la restauration de la vue. L’objectif
était de réduire substantiellement les temps d’attente dans ces domaines prioritairesi, 1.
Cet objectif a-t-il été atteint? Idéalement, les tendances pancanadiennes relatives au temps
que les patients attendent avant d’obtenir des soins devraient constituer la mesure des progrès
réalisés. Toutefois, bien que le volume de renseignements à ce sujet ait considérablement
augmenté au fil du temps, les variations provinciales quant aux méthodes de mesure
empêchent pour le moment la comparaison interprovinciale des temps d’attente déclarés.
Même au sein de chaque province, des bribes de données tendancielles sur certaines
interventions commencent tout juste à voir le jour.
À titre de mesure intérimaire, l’ICIS peut faire état des résultats de la stratégie d’amélioration
à l’accès des soins adoptée par de nombreuses provinces, à savoir l’augmentation du nombre
d’interventions pratiquées. Les promoteurs de cette stratégie affirment qu’elle constitue
un moyen significatif de réduire le nombre de patients qui attendent de recevoir des soins.
D’autres se sont demandé s’il est possible d’accroître le nombre d’interventions dans un
nombre limité de domaines prioritaires sans en engorger d’autres2. D’autres encore ont fait
remarquer que si les médecins sont occupés à pratiquer davantage d’interventions prioritaires,
les patients pourraient devoir attendre encore plus longtemps avant de bénéficier d’autres
types de services tels que des consultations.
Certaines de ces questions ont déjà fait l’objet d’une exploration initiale. En février 2007,
l’ICIS a fait état des tendances relatives au nombre de personnes ayant subi une intervention
liée aux domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, de même que des
tendances relatives au nombre de personnes ayant subi une intervention en raison d’autres
problèmes de santé. Les résultats démontrent que de 2001-2002 à 2005-2006, les taux
combinés de chirurgies prioritaires ont augmenté dans l’ensemble des provinces.
La hausse du nombre de chirurgies était plus frappante en 2005-2006, la première année
complète ayant suivi la définition des priorités en matière de temps d’attente. Les taux
normalisés selon l’âge des quatre domaines chirurgicaux prioritaires combinés ont connu
une augmentation annuelle de 7 %. Cette hausse s’explique principalement par une forte
augmentation du nombre d’arthroplasties de la hanche et du genou et de chirurgies de
la cataracte. En comparaison, le taux de chirurgies non prioritaires normalisé selon l’âge a
augmenté de plus de 2 % au cours de la même période. Même s’il est évident que le volume
d’interventions chirurgicales a augmenté tant dans les domaines prioritaires que non prioritaires,
il nous a été impossible d’évaluer l’incidence de ce surcroît de chirurgies sur les temps
d’attente liés aux soins.
i.
Dans l’entente parallèle Fédéralisme asymétrique qui respecte les compétences du Québec, on mentionne
que le Québec appliquera son propre plan de réduction des temps d’attente, conformément aux objectifs,
normes et critères fixés par les autorités québécoises compétentes3.
ICIS 2008
1
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Le présent rapport actualise l’analyse réalisée en 2007 en tenant compte des
questions suivantes :
•
Le nombre de chirurgies pratiquées dans les domaines prioritaires s’est-il maintenu
en 2006-2007?
•
Le nombre de chirurgies pratiquées en raison d’autres problèmes de santé a-t-il augmenté
de façon continue en 2006-2007?
•
À la lumière des données les plus récentes disponibles (jusqu’en 2005-2006), a-t-il été
démontré que l’augmentation du nombre de chirurgies pratiquées a influé sur le nombre
de visites de spécialistes des domaines prioritaires?
•
Qu’en est-il des tendances relatives au nombre de principaux dispensateurs de soins
tels que les chirurgiens, les anesthésistes et les infirmières autorisées?
2
ICIS 2008
Introduction
Ce qu’il faut savoir…
Les annexes 2 et 3 présentent plus de détails sur les sources de données, la méthodologie et
les limites relatives aux données. Cependant, certains points méritent d’être soulignés puisqu’ils
précisent le contexte et facilitent l’interprétation des résultats :
Sources de données. Les statistiques sur l’hospitalisation proviennent des bases de données
de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et des données sur les soins ambulatoires
fournies directement par Alberta Health and Wellness. Bien que ces fichiers de données portent sur
la majorité des hospitalisations liées à des chirurgies, certains écarts sont relevés dans l’annexe 2.
Les données sur les consultations des médecins proviennent de la Base de données nationale sur
les médecins (BDNM).
Qu’entendons-nous par « chirurgie »? De nombreuses méthodes permettent d’identifier les
patients en chirurgie, chacune donnant des résultats semblables, mais non identiques. L’analyse
présente les chirurgies liées aux domaines prioritaires qui ont été ciblés en combinant les codes de
diagnostic et d’intervention, lesquels ont permis d’assigner les patients à un groupe de maladies
analogues (GMA+) ou à un groupe de chirurgie d’un jour (GCJ de 2007) admissible. Aux fins de
comparabilité, des ajustements ont été apportés pour tenir compte des variations relatives aux
directives provinciales de déclaration des données sur la chirurgie d’un jour (voir l’annexe 2). Malgré
ces efforts, les définitions de « chirurgie d’un jour » diffèrent encore d’une province à l’autre. Afin
d’évaluer les tendances les plus récentes, nous nous sommes penchés sur les interventions
pratiquées au cours des trois dernières années (2004-2005 à 2006-2007).
Données du Québec pas entièrement disponibles. Toutefois, au moment de réaliser l’analyse, l’ICIS
n’avait pas accès aux données du Québec de 2006-2007, et les données des années précédentes
ont été recueillies au moyen de systèmes de classification qui ne permettaient de les regrouper
ni aux GMA+ ni au GCJ de 2007. L’analyse présente néanmoins des données sur les taux du
Québec concernant certaines chirurgies liées aux domaines prioritaires réalisées de 2001 à 2006
(voir la page 9).
Déclaration provinciale ou territoriale. Cette analyse est fondée sur le lieu de résidence des patients,
et non sur le lieu où ils ont subi leur chirurgie. Les données de l’Île-du-Prince-Édouard et des trois
territoires sont incluses dans les totaux. Toutefois, en raison du faible volume de chirurgies,
nous ne présentons pas de résultats distincts pour cette province et ces territoires.
Interventions prises en considération. Il existe de nombreux types de chirurgies, mais les dernières
initiatives pancanadiennes mises en œuvre pour réduire les temps d’attente en chirurgie ont porté
principalement sur quatre domaines prioritaires. La présente analyse porte sur les interventions
à volume élevé suivantes, dans chacun des domaines prioritaires :
• Oncologie : chirurgies pour lesquelles le diagnostic principal du patient était lié au cancer
(en plus des chirurgies liées au traitement du cancer, cette définition comprend également
certaines interventions diagnostiques et chirurgies reconstructives avancées dispensées
aux patients atteints d’un cancer);
•
Soins cardiaques : interventions de revascularisation, incluant le pontage coronarien et
l’angioplastie;
•
Remplacement articulaire : arthroplasties de la hanche et du genou;
•
Restauration de la vue : extraction de la cataracte.
Qu’entendons-nous par « consultation du médecin »? Nous avons également étudié dans cette
analyse le nombre de consultations réalisées par les spécialistes œuvrant dans les domaines
prioritaires associés aux temps d'attente, en particulier ceux des soins orthopédiques, ophtalmologiques
et cardiaques. Vous trouverez le détail des critères de sélection à l’annexe 3. Les calculs tiennent
compte de toutes les consultations de ces spécialistes, car la BDNM ne permet pas de savoir si
ces consultations et visites sont directement liées à des interventions chirurgicales en particulier.
Étant donné que les chirurgies visant à traiter un cancer sont pratiquées dans un vaste éventail
de spécialités chirurgicales, elles ont été exclues de la présente analyse.
ICIS 2008
3
Tendances récentes relatives aux interventions prioritaires
Tendances récentes relatives
aux interventions prioritaires
Depuis l’établissement des priorités en matière de temps d’attente, en 2004, un surcroît de
plus de 57 000 interventions a été pratiqué, et les taux normalisés selon l’âge ont augmenté
de 8 %. La majeure partie de cette hausse s’est produite en 2005-2006, soit la première
année ayant suivi le Plan décennal. Plus de 41 100 interventions liées aux domaines prioritaires
avaient été pratiquées comparativement à l’année précédente, ce qui représente une hausse
annuelle de 7 % en tenant compte de l’accroissement et du vieillissement de la population.
Cette hausse s’est poursuivie au cours de la deuxième année (2006-2007), pour s’accentuer
à hauteur de 16 400 cas supplémentaires. Toutefois, bien que plus d’interventions prioritaires
aient été pratiquées, le taux de croissance annuel a ralenti en 2006-2007, pour ne s’élever
qu’à 1 % (en tenant compte de l’accroissement et du vieillissement de la population).
Figure 1
Tendances récentes relatives au nombre d’interventions liées aux domaines
prioritaires, 2004-2005 à 2006-2007
Nombre d’interventions
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
2004-2005
2005-2006
2006-2007
Remarque
Les données excluent le Québec.
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
5
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Tendances par domaine prioritaire
La croissance sur 12 mois était plus élevée en 2005-2006 qu’en 2006-2007, et ce, dans
tous les domaines prioritaires. Toutefois, les caractéristiques et l’ampleur des changements
diffèrent d’un domaine à l’autre. En ce qui concerne les remplacements articulaires et les
chirurgies de la cataracte, les volumes élevés de 2005-2006 se sont maintenus ou accrus
en 2006-2007; dans le domaine des remplacements articulaires, le nombre d’arthroplasties
du genou a augmenté de 9 900 cas au cours de ces deux années, ce qui représente une
hausse de 28 % (taux normalisé selon l’âge). Cependant, même si les arthroplasties du genou
sont le type d’intervention ayant enregistré le taux de croissance le plus élevé au cours
des deux années, le nombre de chirurgies de la cataracte est celui qui a le plus grimpé,
soit de 23 300 cas en 2005-2006 et de 12 000 cas en 2006-2007. Les taux de chirurgies
cardiaques et oncologiques normalisés selon l’âge ont quant à eux légèrement reculé de
2005-2006 à 2006-2007; dans les deux cas, les taux sont demeurés essentiellement les
mêmes que ceux enregistrés en 2004. Le tableau 1 présente les tendances récentes relatives
aux volumes de chirurgies et les taux normalisés selon l’âge dans les domaines prioritaires.
Vous trouverez de plus amples renseignements à l’annexe 1.
Tableau 1
Évolution du volume de chirurgies dans les domaines prioritaires en matière
de temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007 (à l’exclusion du Québec)
Évolution
du volume
de chirurgies
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Évolution des taux
normalisés selon
l’âge sur deux ans
Arthroplastie
de la hanche
19 800
22 500
23 000
+3 200
+11 %
Arthroplastie
du genou
28 500
35 100
38 400
+9 900
+28 %
Revascularisation
52 000
54 300
54 000
+2 000
Non significatif
Chirurgie de
la cataracte
209 200
232 500
244 500
+35 300
+13 %
Chirurgie oncologique
137 100
143 200
144 100
+7 000
+1 %
Remarque
Tous les chiffres sont arrondis au centième le plus près.
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
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ICIS 2008
Tendances récentes relatives aux interventions prioritaires
Tendances au pays
Dans les deux années qui ont suivi l’établissement des priorités en matière de temps d’attente,
le nombre total combiné d’interventions dans les quatre domaines prioritaires a augmenté
dans l’ensemble des provinces, et ce, même lorsque l’on tient compte de l’accroissement
et du vieillissement de la population. Toutefois, on remarque des différences substantielles
entre les provinces quant à l’importance de l’augmentation et aux tendances relatives
au type de chirurgie. Au cours de la période de deux ans, les taux normalisés selon l’âge
ont augmenté de 2 % en Nouvelle-Écosse à 15 % au Manitoba (figure 2). L’incidence de
certaines interventions prioritaires sur la croissance variait elle aussi d’une province à l’autre.
Par exemple, dans les trois provinces ayant déclaré la plus forte croissance globale des
taux d’interventions prioritaires, les remplacements articulaires représentaient plus de 40 %
de cette augmentation au Manitoba, 23 % en Ontario et 12 % à Terre-Neuve-et-Labrador.
Figure 2
Croissance en pourcentage des taux normalisés d’interventions prioritaires,
2004-2005 à 2006-2007
C.-B.
Alb.
Sask.
Man.
Ont.
N.-B.
N.-É.
T.-N.-L.
Can. (à l’exclusion
du Québec)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
Changement en pourcentage dans les taux de chirurgies normalisés selon l’âge
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
7
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Supplément de contexte — Taux provinciaux de chirurgies prioritaires
Il est possible de mesurer l’accès aux soins en observant le taux auquel un service est
dispensé, tel que le taux de chirurgies oncologiques par 100 000 habitants. Ces taux
normalisés selon l’âge permettent d’établir des comparaisons interprovinciales. Vous
trouverez à l’annexe 1 les taux de chaque province. L’analyse réalisée en Ontario par
l’Institut de recherche en services de santé a établi que les taux plus élevés de service
n’étaient pas toujours associés à des temps d’attente plus courts4. Un certain nombre
de facteurs peuvent expliquer pourquoi les taux de chirurgies provinciaux sont supérieurs
ou inférieurs au taux global national, notamment la prévalence d’affections sous-jacentes,
la disponibilité des ressources (tant humaines que physiques), le seuil de pratique d’une
intervention et la substitution d’autres types de soins à la chirurgie.
En 2005-2006, toutes les provinces ont enregistré une croissance sur 12 mois du total
des taux d’interventions prioritaires combinés. Les résultats de 2006-2007 étaient quant
à eux plus contrastés. En effet, trois provinces (la Saskatchewan, le Nouveau-Brunswick
et la Nouvelle-Écosse) ont déclaré un léger recul annuel (1 %) du nombre de chirurgies
prioritaires pratiquées en 2006-2007 par rapport à l’année précédente. Une autre province,
la Colombie-Britannique, a fait état d’une chute du taux de chirurgies normalisé selon l’âge
(malgré une augmentation du nombre réel d’interventions chirurgicales prioritaires). L’Alberta,
le Manitoba, l’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré une fois de plus une hausse
de leur taux de croissance sur 12 mois pour toutes les interventions prioritaires.
Figure 3
Croissance annuelle des taux normalisés d’interventions prioritaires
C.-B.
Alb.
Sask.
Man.
Ont.
N.-B.
N.-É.
T.-N.-L.
Can. (à l’exclusion du Québec
-4
-2
0
2
4
6
8
Changement en pourcentage dans les taux de chirurgies normalisés selon l’âge
2005-2006
10
2006-2007
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
8
ICIS 2008
Tendances récentes relatives aux interventions prioritaires
En ce qui concerne chacun des domaines prioritaires, les caractéristiques d’évolution
au cours de l’année la plus récente (2005-2006 à 2006-2007) varient considérablement
d’une province à l’autre. En 2006-2007, c’est en Colombie-Britannique et au Manitoba
que la croissance du taux d’arthroplasties du genou a été la plus forte. En effet, les taux
normalisés selon l’âge y ont augmenté respectivement de 18 % et de 14 %. En revanche,
dans deux autres provinces, soit la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, le nombre
d’arthroplasties du genou était moindre en 2006-2007 que l’année précédente. En ce qui
concerne les arthroplasties de la hanche et les chirurgies de la cataracte, environ la moitié
des provinces ont fait état d’une hausse de leurs taux annuels normalisés selon l’âge en
2006-2007, tandis que l’autre moitié a enregistré un recul. Les tendances liées aux chirurgies
oncologiques et cardiaques sont quant à elles plus homogènes de part et d’autre du pays.
En effet, en 2006-2007, les taux normalisés selon l’âge étaient plus stables ou avaient
légèrement reculé dans la plupart des provinces comparativement à l’année précédente.
Vous trouverez à l’annexe 1 d’autres renseignements sur les tendances provinciales par
domaine prioritaire.
Tendances relatives aux taux de chirurgies prioritaires au Québec
Au Québec, les tendances de 2001-2002 à 2005-2006 concernant les pontages
coronariens, les arthroplasties de la hanche et du genou et les chirurgies de la cataracte
ont été analysées, puis comparées aux tendances d’autres provinces. Avant 2006-2007,
les données du Québec étaient recueillies différemment que dans les autres provinces.
Il nous a donc été impossible d’appliquer aux données du Québec la méthode utilisée
ailleurs dans le rapport pour comprendre les tendances relatives aux chirurgies oncologiques
ou aux chirurgies des domaines non prioritaires (annexe 2).
Comme dans d’autres provinces, au Québec, les taux de remplacements articulaires et
de chirurgies de la cataracte normalisés selon l’âge ont augmenté au cours de la période
de cinq ans; les taux de pontages coronariens normalisés selon l’âge ont quant à eux
reculéii. Comme dans bien d’autres provinces, les arthroplasties du genou et de la hanche
constituaient au Québec les deux domaines prioritaires à la croissance la plus rapide,
bien que les taux réels demeurent sous la moyenne canadienne. En ce qui concerne les
remplacements articulaires et les chirurgies de la cataracte, la hausse de taux la plus
importante s’est produite de 2002-2003 à 2003-2004. Cette croissance rapide s’est
produite plus tôt au Québec que dans bien d’autres régions du pays, où la hausse la
plus importante des taux s’est généralement produite en 2005-2006. Vous trouverez
à l’annexe 1 de plus amples renseignements sur les tendances du Québec quant aux
chirurgies prioritaires en matière de temps d’attente.
ii
ii. Les données du Québec sur les soins cardiaques ne portent que sur les pontages coronariens, plutôt que
sur les tendances plus vastes en matière de revascularisation déclarées dans les autres sections du rapport.
À l’échelle nationale et internationale, le recul des taux de pontages coronariens a été accompagné par une
hausse des taux d’angioplasties.
ICIS 2008
9
Tendances récentes relatives aux interventions non prioritaires
Tendances récentes relatives
aux interventions non prioritaires
En 2006-2007, plus d’un demi-million de Canadiens de l’extérieur du Québec ont subi une
opération visée par l’un des quatre domaines prioritaires. Exclusion faite des chirurgies liées
aux traumatismes, aux grossesses et aux nouveau-nés, de même que des interventions
cutanées mineures et d’autres types d’interventions souvent pratiquées dans les cliniques,
les interventions liées aux secteurs prioritaires représentaient environ un cas chirurgical sur
cinq (19 %). Par conséquent, il importe d’étudier l’accès aux soins des plus de deux millions
de Canadiens de l’extérieur du Québec qui nécessitent des interventions autres que celles
liées aux domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente.
Figure 4
Volume d’interventions chirurgicales non prioritaires, 2006-2007
Chirurgie liée au cancer
Revascularisation
Chirurgie de la cataracte
Arthroplasties de la hanche
et du genou
Autres chirurgies
Remarques
Les données excluent le Québec. Les interventions liées aux grossesses et aux naissances, aux nouveau-nés et
aux traumatismes ont été exclues.
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
11
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Le nombre d’interventions non prioritaires n’a cessé d’augmenter depuis la sélection des
domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente en 2004. La croissance sur
12 mois se chiffrait à quelque 90 000 cas en 2005-2006, et à 9 600 en 2006-2007.
Ces renseignements laissent entendre que le système de santé a été en mesure de faire
face à un nombre croissant d’interventions prioritaires sans toutefois réduire le nombre
d’interventions chirurgicales pratiquées pour d’autres raisons. Toutefois, les gestionnaires
du système de santé pourraient songer à surveiller étroitement deux autres tendances
en matière de données :
•
Recul du taux de chirurgies non prioritaires en 2006-2007. Bien que le nombre
d’interventions chirurgicales non prioritaires ait augmenté de 9 600 cas en 2006-2007,
il n’a pas suivi le rythme de l’accroissement de la population. En 2006-2007, les taux
de chirurgies sur 12 mois normalisés selon l’âge ont reculé de 2 %.
En 2006-2007, toutes les provinces ont enregistré un recul de leurs taux de chirurgies
non prioritaires normalisés selon l’âge (figure 5). Les diminutions allaient de 0,6 %
à Terre-Neuve-et-Labrador à 3,6 % en Nouvelle-Écosse. Dans toutes les provinces,
les reculs observés en 2006-2007 ont été précédés de hausses en 2005-2006. En outre,
au cours des deux années depuis 2004-2005, toutes les provinces présentaient des
taux de chirurgies non prioritaires stables ou à la hausse.
Figure 5
Variation annuelle des taux normalisés d’interventions non prioritaires
C.-B.
Alb.
Sask.
Man.
Ont.
N.-B.
N.-É.
T.-N.-L.
Can. (à l’exclusion du Québec
-6
-4
-2
0
2
Changement en pourcentage
2005-2006
4
6
8
2006-2007
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
12
ICIS 2008
Tendances récentes relatives aux interventions non prioritaires
•
Recul du taux des autres interventions pratiquées dans les domaines prioritaires.
L’analyse s’est également penchée sur les autres types de chirurgies pratiquées dans un
domaine prioritaire donné (figure 6). Par exemple, la catégorie des autres interventions
orthopédiques comprend les chirurgies orthopédiques autres que les arthroplasties de la
hanche et du genou, comme les chirurgies à l’épaule ou au dos. En 2006-2007, le recul
sur 12 mois des taux d’interventions était plus marqué dans les « autres interventions
orthopédiques », les « autres interventions cardiaques » et les « autres interventions
ophtalmologiques » que dans les autres groupes chirurgicauxiii. Dans un de ces trois
domaines, le nombre d’interventions a chuté en deçà des niveaux de 2004-2005 : les
« autres interventions cardiaques » ont en effet diminué d’environ 2 100 cas. Les taux
des « autres interventions orthopédiques » normalisés selon l’âge étaient à la baisse
au cours de la période de deux ans dans l’ensemble des provinces, et les taux d’« autres
interventions cardiaques » ont reculé dans toute les provinces à l’exception du NouveauBrunswick. Les taux d’« autres interventions ophtalmologiques » en 2006-2007 étaient
à peu près les mêmes qu’en 2004-2005, et aucune tendance nationale uniforme ne
s’est dégagée.
Figure 6
Variation annuelle des taux normalisés d’interventions non prioritaires
10
Changement en pourcentage
8
6
4
2
*
0
*
-2
-4
-6
-8
-10
Toutes les
interventions
non prioritaires
2005-2006
Autres interventions Autres interventions Autres interventions
orthopédiques
cardiaques
ophtalmologiques
2006-2007
Changement sur deux ans
Remarques
* Non statistiquement significatif.
Les données excluent le Québec. Les interventions liées aux grossesses et aux naissances, aux nouveau-nés
et aux traumatismes ont été exclues.
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
iii. Les chirurgies oncologiques sont pratiquées dans un vaste éventail de spécialités; elles ont donc été exclues
de ce volet de l’analyse.
ICIS 2008
13
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Le recul observé dans certains domaines, tels que les « autres interventions orthopédiques »,
peut faire partie de tendances à long terme sans être nécessairement touché par les
augmentations du nombre de remplacements articulaires. L’analyse de l’ICIS a permis
de dégager depuis 2002 le recul sur 12 mois des interventions orthopédiques autres que
des remplacements articulaires pratiquées à l’hôpital. Ce recul repose sur une diminution
du nombre d’interventions à l’épaule ou à la coiffe des rotateurs, à la main ainsi qu’au dos
et à la nuque. De même, dans le cadre d’une analyse récente, l’IRSS a étudié les tendances
à long terme des taux de certaines chirurgies en Ontario, dont certains cas d’orthopédie
non prioritaires5. Selon l’analyse, les taux de certaines interventions ont augmenté, d’autres
ont diminué, et d’autres sont demeurés stables.
Est-ce qu’un nombre plus élevé de chirurgies de la cataracte signifie
un nombre moindre d’autres chirurgies oculaires?
Le lien entre les tendances en matière d’interventions prioritaires et les tendances visant les
autres chirurgies incluses dans les spécialités prioritaires n’est pas toujours clair. Par exemple,
l’Ontario (+18 %) et le Manitoba (+19 %) ont enregistré une hausse similaire de leurs
taux de chirurgies de la cataracte normalisés selon l’âge de 2004-2005 à 2006-2007.
Au cours de la même période, le Manitoba a enregistré une croissance continue de ses
taux d’autres chirurgies oculaires (+21 %), et l’Ontario, un léger recul (-5 %).
14
ICIS 2008
Tendances relatives aux consultations des médecins
Tendances relatives aux consultations
des médecins
Bien que le nombre d’interventions chirurgicales prioritaires ait augmenté depuis l’établissement
des domaines prioritaires en fonction des temps d’attente, certains se sont demandé si cette
croissance s’était produite aux dépens d’autres types de soins, et plus particulièrement si
le temps supplémentaire consacré en salle d’opération a entraîné l’allongement des temps
d’attente pour un rendez-vous. En 2007, plus de la moitié (55 %) des omnipraticiens interrogés
ont qualifié l’accès de leurs patients aux chirurgiens orthopédistes de passable à mauvais,
et 42 % d’entre eux ont qualifié de passable à mauvais l’accès aux ophtalmologistes6.
Dans l’ensemble, moins d’un médecin sur cinq a fait état de défis semblables quant à l’accès
aux cardiologues et aux oncologues.
Généralement, les provinces ne recueillent pas de données sur les temps d’attente relatifs
aux consultations médicales en cabinet; certaines d’entre elles étudient néanmoins les
possibilités de ce type de mesure et de suivi. Bien que des données de ce genre ne soient
pas disponibles, l’étude des tendances relatives au nombre de visites (ou consultations)
de médecins peut nous aider à savoir si l’importance accrue accordée aux interventions
liées aux domaines prioritaires a eu un effet négatif sur l’accès à des rendez-vous plus
généraux. Les dernières données disponibles comprennent les consultations médicales
jusqu’en 2005-2006, soit une année plus tôt que les données disponibles sur les interventions
chirurgicales. Bien que ces renseignements ne donnent pas un aperçu actuel de la situation,
ils nous permettent tout de même de savoir si la hausse fulgurante du nombre d’interventions
prioritaires enregistré en 2005-2006 est associée à un changement des taux de consultations
de médecins spécialisés pratiquant des arthroplasties de la hanche et du genou, des chirurgies
de la cataracte, des angioplasties et des pontages coronariens.
Données sur les consultations médicales
L’analyse s’est intéressée aux tendances visant l’ensemble des consultations, les données
ne permettant pas de reconnaître les visites directement associées à une intervention
chirurgicale en particulier. Toutes les consultations ont été prises en compte sans égard
au fait qu’elles aient eu lieu au cabinet du médecin ou à l’endroit où le patient se trouvait
(comme à l’hôpital ou dans un centre de soins infirmiers). Les chirurgies oncologiques
étant pratiquées dans un vaste éventail de spécialités, elles ont été exclues de l’analyse.
ICIS 2008
15
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
De 2003-2004 à 2005-2006, le taux de consultations de spécialistes œuvrant dans les
domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente (arthroplasties de la hanche et
du genou, revascularisations et chirurgies de la cataracte) a peu changé. La figure 7 montre
la tendance sur trois ans relativement aux consultations des spécialistes œuvrant dans les
domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, ajustée selon la population.
En 2005-2006, lorsque le nombre d’interventions prioritaires a considérablement augmenté,
le taux global de consultations des spécialistes pratiquant ce genre d’interventions a augmenté
ou est demeuré stable dans l’ensemble des provinces. Même s’il est clair que les taux de
consultations n’ont pas reculé au cours de la première année ayant suivi l’établissement
des domaines prioritaires en fonction des temps d’attente, on ignore si cette tendance s’est
maintenue en 2006-2007. De même, il est impossible d’évaluer l’incidence de ces tendances
sur l’attente avant l’obtention de soins ou de savoir si les temps d’attente varient selon
le type d’intervention dont un patient peut avoir besoin.
Figure 7
Consultation de spécialistes qui pratiquent des interventions prioritaires
35
Taux brut par 1 000
30
25
20
15
10
5
0
Cardiologie
Opthalmologie
Chirurgie orthopédique
Spécialités médicales
2003-2004
2004-2005
2005-2006
Source
Base de données nationale sur les médecins, Institut canadien d’information sur la santé.
16
ICIS 2008
Tendances relatives aux consultations des médecins
Nombre de principaux dispensateurs de soins de santé
La disponibilité de professionnels qualifiés, notamment de chirurgiens, d’anesthésistes
et d’infirmières, est une condition importante à l’augmentation du nombre d’interventions
chirurgicales. De 2002 à 2006, le nombre de médecins classés en tant que chirurgiens
spécialisés a augmenté de 2 %, alors que la population s’est accrue de 4 % au cours de la
même période7. Les hausses les plus importantes du nombre de chirurgiens spécialisés ont
été observées en Alberta (14 %) et au Nouveau-Brunswick (12 %), alors que les changements
dans les autres provinces étaient davantage restreints (hausse ou diminution inférieure à 3 %).
Certaines spécialités chirurgicales revêtent un intérêt particulier sur le plan des temps d’attente.
Au cours des cinq années de 2002 à 2006, le nombre d’anesthésistes et de chirurgiens
orthopédistes a augmenté respectivement de 4 % et de 5 %, soit environ au même rythme
que l’accroissement de la population. Le nombre d’ophtalmologistes était environ le même
en 2006 qu’en 2002.
On comptait plus de chirurgiens spécialisés en 2006 qu’en 2002; cela ne veut pas
nécessairement dire qu’ils étaient davantage disponibles. Dans tout groupe de médecins,
certains assument une lourde charge de travail et d’autres choisissent de travailler à temps
partiel. Il est possible de tenir compte de cette variation pour mesurer les équivalents à temps
plein (ETP) des chirurgiens spécialisés en se servant des données sur la rémunération à l’acteiv.
En ce qui concerne la période de cinq ans la plus récente, la croissance du nombre de
chirurgiens spécialisés ETP (2 %) n’a pas suivi l’accroissement de la population (4 %). Dans
certains domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente (comme les chirurgies
cardiaques et orthopédiques), la croissance du nombre de chirurgiens ETP surpassait
l’accroissement de la population, alors que le nombre de spécialistes de la vue ETP est
demeuré pratiquement le même au cours de la période de cinq ans. En ce qui concerne
les anesthésistes, les données comparables ne sont pas facilement accessibles.
iv. Le calcul des ETP exclut l’activité couverte par les autres modes de paiement. Près de 40 % des médecins
du Canada ont été rémunérés pour des services assurés sous forme d’autres modes de paiement en
2005-2006, ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport à l’année précédente. Toutes proportions
gardées, une participation accrue aux autres modes de paiement devrait réduire le nombre d’ETP calculé
à l’aide des données sur la rémunération à l’acte.
ICIS 2008
17
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Figure 8
Variation en pourcentage des médecins équivalents à temps plein (ETP)
rémunérés à l’acte, 2001-2002 à 2005-2006
Changement en pourcentage des ETP
25
20
15
10
5
Aucun changement
0
Chirurgie
thoracique/
cardiovasculaire
Orthopédie
Ophthalmologie
Spécialités médicales
Ensembles
des spécialités
chirurgicales
Source
Médecins équivalents à temps plein, Canada, 2001 à 2006, Institut canadien d’information sur la santé.
Les infirmières sont elles aussi un élément essentiel de l’équipe de soins chirurgicaux. Le
nombre d’infirmières autorisées dont la chirurgie est le domaine principal de responsabilité
a augmenté de près de 2 000 depuis 2002. Cette hausse représente une augmentation de
21 %, ce qui est supérieur à l’accroissement de la population de 4 % enregistré au cours
de la même période8. Il est difficile de prédire l’évolution du nombre d’infirmières. En 2006,
plus de 50 000 infirmières autorisées occupant un emploi avaient obtenu leur diplôme au
cours des cinq années précédentes. Bien que de nouvelles diplômées continuent de joindre
les rangs de la profession, l’âge moyen des infirmières autorisées est en hausse et atteint
presque 45 ans, et l’évolution des départs à la retraite aura une incidence majeure sur le
nombre d’infirmières.
18
ICIS 2008
Ce que nous savons et ce que nous ignorons
Ce que nous savons
•
Depuis 2004-2005, plus de 57 000 interventions de plus ont été pratiquées dans
les domaines prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente : l’oncologie, les soins
cardiaques, les remplacements articulaires et la restauration de la vue, ce qui représente
une hausse de volume de 13 %, ou de 8 % en tenant compte de l’accroissement
de la population et des taux normalisés selon l’âge.
•
La croissance s’est surtout produite en 2005-2006, soit la première année ayant suivi
l’établissement des domaines prioritaires en fonction des temps d’attente. Les arthroplasties
du genou et les chirurgies de la cataracte sont les seuls domaines prioritaires à avoir
enregistré une croissance soutenue en 2006-2007.
•
En 2006-2007, environ 100 000 interventions chirurgicales non prioritaires de plus
qu’en 2004-2005 ont été pratiquées, ce qui représente une augmentation de 5 %.
Toutefois, si l’on tient compte de l’accroissement et du vieillissement de la population,
le taux de chirurgies non prioritaires était pratiquement le même qu’en 2004-2005.
•
Une analyse spéciale de certains domaines prioritaires (soins orthopédiques,
ophtalmologiques et cardiaques) a été réalisée. Le nombre de consultations pratiquées
par les spécialistes de ces domaines est demeuré stable de 2003-2004 à 2005-2006.
Ce que nous ignorons
•
Combien de temps les patients du pays attendent-ils avant de subir une chirurgie, tant
dans les domaines prioritaires que non prioritaires? Ces temps d’attente ont-ils changé
au fil du temps?
•
Pourquoi les taux de certaines interventions prioritaires augmentent-ils plus rapidement
que d’autres?
•
Les retards accumulés pour certains types d’interventions chirurgicales prioritaires
ont-ils été complètement éliminés?
•
Quels sont les facteurs qui influent sur la baisse des taux des autres interventions prioritaires?
•
Combien de temps les patients attendent-ils avant de consulter un spécialiste?
•
Dans l’avenir, à combien s’élèvera le nombre des principales ressources humaines de la
santé (notamment les chirurgiens, les anesthésistes et les infirmières)? De quelle façon ces
tendances influeront-elles sur la capacité de pratiquer un plus grand nombre de chirurgies?
ICIS 2008
19
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives au volume d’interventions
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives
au volume d’interventions
Colombie-Britannique
Figure A1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Colombie-Britannique
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007
sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
Arthroplastie de la hanche
3 800
4 100
4 500
+700
+15 %
Arthroplastie du genou
4 800
5 400
6 400
+1 600
+28 %
Revascularisation
9 300
9 700
9 500
+200
-4 %
Chirurgie de la cataracte
37 400
41 300
41 200
+3 800
+6 %
Chirurgie oncologique
22 700
23 800
23 700
+1 000
-1 %
309 400
329 500
332 100
+22 700
+3 %
Interventions
non prioritaires
Figure A2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Colombie-Britannique
Domaine prioritaire
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Colombie-Britannique
Canada (à l’exclusion du Québec)
118†
113
Arthroplastie du genou*
166
182
Revascularisation*
240
251
Chirurgie de la cataracte
747
821
Chirurgie oncologique
436
488
6 797
7 616
Arthroplastie de la hanche*
Interventions non prioritaires
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
† Pas significativement différent du taux national (à l’exclusion du Québec).
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
21
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Alberta
Figure B1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Alberta
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
Arthroplastie de la hanche
2 500
3 000
2 700
+200
Non significatif
Arthroplastie du genou
3 200
4 300
4 400
+1 200
+28 %
Revascularisation
6 200
6 100
6 000
-200
-10 %
Chirurgie de la cataracte
21 700
23 400
25 600
+3 900
+11 %
Chirurgie oncologique
15 000
15 300
15 800
+800
-2 %
268 600
283 100
287 800
+19 200
Non significatif
Interventions
non prioritaires
Figure B2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Alberta
Domaine prioritaire
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Alberta
Canada (à l’exclusion du Québec)
115†
113
†
182
Revascularisation*
239
251
Chirurgie de la cataracte
768
821
Chirurgie oncologique
454
488
8 231
7 616
Arthroplastie de la hanche*
Arthroplastie du genou*
Interventions non prioritaires
185
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
† Pas significativement différent du taux national (à l’exclusion du Québec).
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Exclut le volume de chirurgies d’un jour des centres du Alberta Cancer Board.
En 2005-2006, il manquait environ 1 800 abrégés de patients hospitalisés d’un établissement, et environ 600 abrégés
de patients hospitalisés de deux autres établissements. En 2006-2007, il manquait environ 2 378 abrégés de
patients hospitalisés et 5 074 abrégés de chirurgies d’un jour (vous trouverez d’autres détails à ce sujet à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
22
ICIS 2008
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives au volume d’interventions
Saskatchewan
Figure C1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Saskatchewan
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
900
1 000
1 100
+200
+14 %
Arthroplastie du genou
1 400
1 500
1 600
+200
+12 %
Revascularisation
2 500
2 700
2 700
+200
+7 %
11 100
12 100
11 800
+600
+6 %
6 100
6 100
6 000
-100
-3 %
91 200
94 300
93 300
+2 100
+2 %
Chirurgie de la cataracte
Chirurgie oncologique
Interventions
non prioritaires
Figure C2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Saskatchewan
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche*
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Saskatchewan
Canada (à l’exclusion du Québec)
127
113
†
182
Revascularisation*
309
251
Chirurgie de la cataracte
909
821
†
488
8 755
7 616
Arthroplastie du genou*
Chirurgie oncologique
Interventions non prioritaires
185
493
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
† Pas significativement différent du taux national (à l’exclusion du Québec).
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
23
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Manitoba
Figure D1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Manitoba
Domaine prioritaire
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Arthroplastie de la hanche
Nombre d’interventions par année
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
900
1 200
1 300
+400
+38 %
Arthroplastie du genou
1 300
1 900
2 200
+900
+69 %
Revascularisation
2 000
2 200
2 200
+200
+3 %
Chirurgie de la cataracte
9 500
10 200
11 400
+1 900
+19 %
Chirurgie oncologique
6 300
6 400
6 400
+100
Non significatif
86 200
87 700
87 300
+1 200
Non significatif
Interventions
non prioritaires
Figure D2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Manitoba
Domaine prioritaire
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Manitoba
Canada (à l’exclusion du Québec)
Arthroplastie de la hanche*
127
113
Arthroplastie du genou*
217
182
Revascularisation*
217
251
Chirurgie de la cataracte
779
821
Chirurgie oncologique
456
488
6 900
7 616
Interventions non prioritaires
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Comprend les données sur les chirurgies d’un jour de la Pan Am Clinic et d’un autre établissement du Manitoba
(vous trouverez d’autres détails sur les soumissions de données à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
24
ICIS 2008
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives au volume d’interventions
Ontario
Figure E1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Ontario
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
9 900
11 200
11 600
+1 700
+12 %
Arthroplastie du genou
15 000
19 000
20 700
+5 700
+32 %
Revascularisation
26 200
27 700
27 700
+1 500
+1 %
107 300
122 400
131 100
+23 800
+18 %
71 000
74 700
75 000
+4 000
+1 %
1 022 000 1 062 500 1 068 800
+46 800
+1 %
Chirurgie de la cataracte
Chirurgie oncologique
Interventions
non prioritaires
Figure E2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Ontario
Domaine prioritaire
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Ontario
Canada (à l’exclusion du Québec)
114†
113
194
182
†
251
Chirurgie de la cataracte
870
821
Chirurgie liée au cancer
503
488
†
7 616
Arthroplastie de la hanche*
Arthroplastie du genou*
Revascularisation*
Interventions non prioritaires
254
7 620
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
† Pas significativement différent du taux national (à l’exclusion du Québec).
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
25
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Nouveau-Brunswick
Figure F1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Nouveau-Brunswick
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
Arthroplastie de la hanche
500
600
600
+100
+11 %
Arthroplastie du genou
900
1 000
1 000
+100
+10 %
Revascularisation
1 900
2 000
2 100
+200
+7 %
Chirurgie de la cataracte
8 500
8 700
8 500
Aucun
changement
+3 %
Chirurgie oncologique
4 000
4 300
4 300
+300
+6 %
51 300
51 400
51 000
-300
Non significatif
Interventions
non prioritaires
Figure F2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Nouveau-Brunswick
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche*
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Nouveau-Brunswick
Canada (à l’exclusion du Québec)
92
113
Arthroplastie du genou*
138
182
Revascularisation*
296
251
Chirurgie de la cataracte
869
821
Chirurgie oncologique
447
488
6 242
7 616
Interventions non prioritaires
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
26
ICIS 2008
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives au volume d’interventions
Nouvelle-Écosse
Figure G1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Nouvelle-Écosse
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
800
800
700
-100
-13 %
Arthroplastie du genou
1 200
1 300
1 100
-100
-11 %
Revascularisation
2 200
2 300
2 200
Aucun
changement
-3 %
Chirurgie de la cataracte
9 000
9 600
9 600
+600
+5 %
Chirurgie oncologique
7 500
7 900
8 100
+600
+4 %
92 100
97 300
95 000
+2 900
+1 %
Interventions
non prioritaires
Figure G2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Nouvelle-Écosse
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche*
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Nouvelle-Écosse
Canada (à l’exclusion du Québec)
92
113
129
182
†
251
Chirurgie de la cataracte
772
821
Chirurgie oncologique
663
488
8 889
7 616
Arthroplastie du genou*
Revascularisation*
Interventions non prioritaires
250
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
† Pas significativement différent du taux national (à l’exclusion du Québec).
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
27
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Terre-Neuve-et-Labrador
Figure H1
Changements dans le nombre d’interventions liées ou non aux domaines
prioritaires ciblés en fonction des temps d’attente, 2004-2005 à 2006-2007,
Terre-Neuve-et-Labrador
Évolution
du volume
d’interventions
2004-2005 2005-2006 2006-2007 sur deux ans
Évolution des
taux normalisés
selon l’âge
sur deux ans
Nombre d’interventions par année
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche
300
300
300
Aucun
changement
Non significatif
Arthroplastie du genou
400
500
500
+100
+18 %
Revascularisation
1 300
1 300
1 300
Aucun
changement
Non significatif
Chirurgie de la cataracte
3 300
3 600
4 000
+700
+17 %
Chirurgie liée au cancer
3 300
3 600
3 600
+300
Non significatif
52 400
56 400
56 700
+4 300
+6 %
Interventions
non prioritaires
Figure H2
Taux d’interventions normalisés selon l’âge, Terre-Neuve-et-Labrador
Domaine prioritaire
Arthroplastie de la hanche*
Taux par 100 000 habitants, 2006-2007
Terre-Neuve-et-Labrador
Canada (à l’exclusion du Québec)
69
113
Arthroplastie du genou*
108
182
Revascularisation*
272
251
Chirurgie de la cataracte
613
821
Chirurgie oncologique
539
488
9 734
7 616
Interventions non prioritaires
Remarques
* Les taux d’interventions proviennent du rapport Indicateurs de santé 2008 et sont calculés pour 100 000 personnes
de 20 ans ou plus. Les taux des autres interventions déclarées sont calculés selon la population totale.
Tous les volumes d’interventions ont été arrondis à la centaine près; les totaux pourraient donc différer
en raison de l’arrondissement.
Comprend les résidents de la province sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations
du Québec).
Le total des interventions chirurgicales exclut les chirurgies liées aux traumatismes, aux grossesses, aux accouchements
et aux nouveau-nés. Seules les interventions d’un jour admissibles ont été incluses (vous trouverez les définitions
à l’annexe 2).
Sources
Base de données sur les congés des patients, Système national d’information sur les soins ambulatoires,
Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
28
ICIS 2008
Annexe 1 — Tendances provinciales relatives au volume d’interventions
Québec
Changement en pourcentage des taux
de chirurgies normalisés selon l’âge
Figure I1
Tendances sur cinq ans des taux de chirurgies normalisés selon l’âge au Québec,
2001-2002 à 2005-2006
60
50
40
30
20
10
Taux en 2001-2002
0
-10
-20
-30
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
Exercice financier
Changement en pourcentage des taux
de chirurgies normalisés selon l’âge
Figure I2
Arthroplasties de la hanche
Arthroplasties du genou
Pontage coronarien
Chirurgies de la cataracte
Tendances sur cinq ans des taux de chirurgies normalisés selon l’âge au Canada,
2001-2002 à 2005-2006
60
50
40
30
20
10
Taux en 2001-2002
0
-10
-20
-30
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
Exercice financier
Arthroplasties de la hanche
Arthroplasties du genou
Pontage coronarien
Chirurgies de la cataracte
Remarque
Comprend les résidents des provinces sans égard au lieu où ils ont été traités (à l’exclusion des hospitalisations du Québec).
Sources
Base de données sur la morbidité hospitalière, Base de données sur les congés des patients, Système national
d’information sur les soins ambulatoires, Institut canadien d’information sur la santé; données sur les soins
ambulatoires d’Alberta Health and Wellness.
ICIS 2008
29
Annexe 2 — Sources des données, méthodologie et limites des données
pour l’analyse du volume d’interventions chirurgicales
Annexe 2 — Sources des données, méthodologie
et limites des données pour l’analyse du volume
d’interventions chirurgicales
Sources des données
Données sur les hospitalisations : Les statistiques sur les patients hospitalisés sont tirées
de la Base de données sur les congés des patients (BDCP) de l’ICIS. Cette base de données
saisit des données administratives, cliniques et démographiques sur les sorties des patients
hospitalisés ainsi que des patients ayant subi une chirurgie d’un jour dans les hôpitaux
de soins de courte durée au Canada, à l’exception du Québec. Les données du Québec
proviennent de la Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH), une base de données
nationale qui saisit des données sur les patients hospitalisés. Alberta Health and Wellness
a fourni les données sur les remplacements articulaires effectués dans un établissement
albertain qui ne participe pas à la BDCP.
Données sur les chirurgies d’un jour : Les statistiques sur les chirurgies d’un jour proviennent
de la BDCP, du Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA) et d’un
tableau spécial des données sur les soins ambulatoires de l’Alberta (fourni par Alberta Health
and Wellness). Le SNISA saisit les données administratives, cliniques et démographiques
sur les épisodes de soins ambulatoires en Ontario et dans certains établissements de la
Nouvelle-Écosse.
Dans tous les cas, les données se rapportent à l’exercice financier au cours duquel le patient
a reçu son congé. Par exemple, les statistiques de 2006-2007 sur les hospitalisations et
les chirurgies d’un jour sont fondées sur les congés (incluant les décès et les transferts)
ayant eu lieu entre le 1er avril 2006 et le 31 mars 2007.
Bien que les fichiers de données susmentionnés comprennent la majorité des hospitalisations
ou des chirurgies d’un jour, des données supplémentaires ont été fournies directement
par les ministères de la Santé de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et du Manitobav.
•
1 751 abrégés d’hospitalisation et de chirurgie d’un jour de l’hôpital Chaleur, au
Nouveau-Brunswick (région 6), qui manquaient dans la BDCP ont été ajoutés pour
l’exercice 2004-2005.
•
1 473 chirurgies de la cataracte pratiquées au Kensington Eye Institute, en Ontario,
ont été ajoutées pour l’exercice 2006-2007.
•
Le volume de chirurgies d’un jour liées à une extraction de la cataracte pratiquées à la
clinique Pan Am, au Manitoba, a été ajouté pour les exercices 2004-2005 (n = 626)
et 2005-2006 (n = 957), tout comme les chirurgies orthopédiques pratiquées à cette
clinique en 2004-2005 (n = 1 766) et en 2005-2006 (n = 2 350). En 2006-2007,
le Pan Am Surgical Centre a soumis des données à la BDCP.
v. Dans certains cas, les données sur le volume d’interventions chirurgicales étaient agrégées. Afin d’inclure
ces volumes dans le calcul des taux normalisés selon l’âge, on a présumé qu’ils étaient répartis entre les
groupes d’âge selon la répartition globale de l’âge des cas ayant subi cette intervention.
ICIS 2008
31
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
•
Le volume de chirurgies d’un jour liées à une extraction de la cataracte pratiquées dans
un établissement du Manitoba qui ne soumet pas de données à la BDCP a été ajouté pour
les exercices 2004-2005 (n = 1 500), 2005-2006 (n = 1 500) et 2006-2007 (n = 1 501).
Certaines données manquaient aux fichiers de données sur les hospitalisations et les chirurgies
d’un jour, et aucun ajustement n’a été apporté :
•
Le Medicine Hat Regional Hospital en Alberta a omis de soumettre deux mois de données
pour l’exercice 2005-2006. On estime qu’il manque 1 800 abrégés. Cet hôpital, situé
dans la Palliser Health Region, est l’un des principaux dispensateurs de soins; on y effectue
près de 80 % des remplacements articulaires de la région. Deux autres établissements
ont soumis des données incomplètes et on estime qu’il manque 600 abrégés.
•
Le Queen Elizabeth II Hospital de Grand Prairie, en Alberta, n’a soumis aucun abrégé
d’hospitalisation et de chirurgie d’un jour pendant trois périodes de l’exercice 2006-2007.
Trois autres établissements de moindre envergure de la même région (Peace) ont soumis
des données incomplètes. En tout, 2 378 abrégés d’hospitalisation et 5 074 abrégés de
chirurgie d’un jour n’ont pas été soumis par le Queen Elizabeth II et les autres établissements.
Méthodologie
La présente section souligne la méthode utilisée par l’ensemble des provinces et des
territoires, à l’exception du Québec; elle est suivie d’une section portant sur la méthode
d’analyse pour les données du Québec.
Ensemble des provinces et des territoires, à l’exception du Québec
Toutes les données sur les hospitalisations ont été groupées en fonction de la méthodologie
actuelle de regroupement des maladies analogues (GMA+, version 2007). Toutes les données
sur les chirurgies d’un jour ont été groupées en fonction de la méthodologie actuelle de
regroupement des patients en soins ambulatoires, les groupes de chirurgie d’un jour
(GCJ 2007).
La plupart des résultats sont déclarés pour le Canada dans son ensemble. Lorsque les données
provinciales sont fournies, elles sont fondées sur le lieu de résidence des patients, et non
pas sur le lieu de leur traitement. La province a été assignée en fonction des trois premiers
caractères du code postal du patient. Lorsque le code postal était manquant, on a tenu
compte de la province émettrice de la carte d’assurance-maladie.
Les cas ont été sélectionnés en fonction du nombre total de sorties après une intervention
chirurgicale, plutôt que sur le nombre total d’interventions. Par exemple, une arthroplastie
bilatérale du genou effectuée à la suite de la même admission est considérée comme une
seule intervention.
32
ICIS 2008
Annexe 2 — Sources des données, méthodologie et limites des données
pour l’analyse du volume d’interventions chirurgicales
Étant donné que cette analyse porte principalement sur les interventions chirurgicales qui
peuvent nécessiter une période d’attente, les types de patients suivants ont été exclus
de toutes les analyses :
•
Ceux dont le diagnostic principal (DxP) est lié à la grossesse et à l’accouchement
(catégorie clinique principale [CCP] 13)
•
Les nouveau-nés (CCP 14)
•
Ceux dont le diagnostic principal est lié à une lésion traumatique, une blessure
ou un empoisonnement (CCP 19)
On note des variations entre les provinces et les territoires quant à la définition de la
chirurgie d’un jour. La sélection initiale des cas pour Terre-Neuve-et-Labrador, la NouvelleÉcosse (établissements qui participent à la BDCP), l’Île-du-Prince-Édouard, le Manitoba,
la Saskatchewan et la Colombie-Britannique comprenait l’ensemble des abrégés des chirurgies
d’un jour soumises à la BDCP. Le tableau A-1 présente d’autres renseignements sur les
critères de sélection de cas appliqués dans les autres provinces.
Tableau A-1 Renseignements supplémentaires sur les critères de sélection de cas pour
les chirurgies d’un jour
Province
Nouvelle-Écosse
Renseignements supplémentaires sur les critères de sélection de cas pour
les chirurgies d’un jour
Interventions admissibles pratiquées dans un centre d’activité du SNISA
autre que les services d’urgence :
• 7~310~ et indicateur de visite prévue ≠ oui
Nouveau-Brunswick Interventions admissibles pratiquées dans des établissements de niveaux
de soins 1 et 2
Ontario
Interventions admissibles pratiquées dans un centre d’activité du SNISA
autre que les services d’urgence :
• 7~310~ et indicateur de visite prévue ≠ oui
Alberta
Interventions admissibles pratiquées dans un centre d’activité des soins
ambulatoires de l’Alberta autre que :
• 7~310~ service d’urgence
• 7~5~ soutien communautaire et social
Tous les cas de chirurgies d’un jour regroupés sous « 2082: Mode of
Service—Telephone » ont été exclus de l’analyse.
ICIS 2008
33
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Une fois la sélection des cas de chirurgie d’un jour terminée, on a procédé à une deuxième
étape visant à améliorer la comparabilité entre les provinces. Cette étape consistait à exclure
du fichier de données analytiques (voir le tableau A-2). On qualifie de « chirurgies d’un jour
admissibles » les chirurgies d’un jour répondant aux critères de ce tri. Le tri des chirurgies
d’un jour admissibles est effectué pour tenir compte des différentes normes de déclaration
à l’échelle des provinces.
Tableau A-2 Chirurgies d’un jour admissibles
Exclusion
Catégories de chirurgies exclues
Codes des GCJ 2007
Bloc nerveux — central
Bloc nerveux — périphérique
Autre intervention sur le système nerveux — grade 1
Autre intervention sur l’œil — grade 1
Intervention vasculaire — grade 1
Réduction fermée
Intervention sur la peau — grade 1
Vasectomie
Intervention sur l’appareil génital masculin — grade 1
Interruption de grossesse
Autre intervention gynécologique — grade 1
Intervention percutanée (aiguille) sur le système lymphatique
Dialyse péritonéale
Hémodialyse
Chimiothérapie
Radiothérapie
Transfusion
Intervention annulée
Autre intervention
Méthodologie GCJ non applicable
Données non groupables
1005
1006
1045
1145
1605
1971, 1972, 1973
2205
2410
2425
2530
2545
2610
2705
2706
2710
2720
2730
2910
3000
3100
3999
Les chirurgies pratiquées sur des patients hospitalisés et les chirurgies d’un jour ont été
assignées à l’un des dix groupes analytiques en fonction des définitions présentées dans
les tableaux A-3 et A-4. On a associé chaque cas à un seul groupe analytique, selon l’ordre
dans lequel il apparaît dans le tableau (ainsi, tous les cas de chirurgie oncologique ont d’abord
été assignés aux catégories correspondantes). Les cas qui ne répondaient pas aux critères
correspondant aux interventions prioritaires (tableau A-3) ont donc été assignés à l’un des
groupes figurant dans le tableau A-4.
34
ICIS 2008
Annexe 2 — Sources des données, méthodologie et limites des données
pour l’analyse du volume d’interventions chirurgicales
Tableau A-3 Interventions chirurgicales prioritaires
Intervention en question
Critères de sélection CIM-10/CCI
Cancer : tous les patients d’un groupe
de maladies analogues ou d’un groupe
d’interventions d’un jour admissible
dont le diagnostic principal est le cancer
C00 à
C30 à
C45 à
Z510,
Pontage aortocoronarien par greffe
1.IJ.76
Arthroplastie de la hanche
1.VA.53.LA-PN^
1.VA.53.PN-PN^
1.VA.53.LA-SL-N
Arthroplastie du genou
1.VG.53
Angioplastie
1.IJ.54.GQAZ (nouveau code pour 2006 seulement)
1.lJ.57.GQ^^
1.lJ.50^^
Extraction de la cataracte
Diagnostics : H25, H26 ou H28 dans n’importe
quelle position
ET
Intervention : 1.CL.89.^^
C26 inclus
C44 inclus
C97 inclus
Z511
Remarques
On peut inscrire un code sans égard à l’emplacement.
Les interventions annulées, antérieures, hors hôpital et abandonnées en cours d’intervention sont exclues.
Tableau A-4 Interventions chirurgicales non prioritaires
Toutes les autres catégories
GMA+
GCJ 2007
Autre intervention sur l’œil
50-56
1115-1148
Remarque : GCJ 1100 =
extraction de la cataracte
Autre intervention orthopédique
300-349
1900-1993
Autre intervention cardiaque
160-179, 193, 195, 201,
203, 207
1500-1536, 2800
Tous les autres cas
de chirurgies admissibles
Tous les GMA de la partition
des interventions, excluant la
grossesse et l’accouchement,
les nouveau-nés et les lésions
traumatiques;
Tous les groupes de la
catégorie 900 (intervention
non reliée) sont inclus
1010-1046, 1200-1410,
1605-1810, 2105-2900
ICIS 2008
35
Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Les taux d’hospitalisation ont été normalisés selon l’âge (ou ajustés en fonction de l’âge).
La normalisation selon l’âge est une méthode statistique qui permet d’éliminer l’incidence
de la différence liée à la répartition selon l’âge de deux populations ou plus lorsqu’on compare
les taux des différentes populations ou d’une même population au fil du temps. La population
canadienne de 1991 sert de population-type pour ajuster les taux d’hospitalisation en fonction
de l’âge. Les estimations démographiques provinciales et territoriales de chaque exercice
ont été fournies le 1er octobre par Statistique Canada et utilisées dans le calcul des taux
d’hospitalisation normalisés selon l’âge.
Québec
Nous avons éprouvé deux difficultés de taille lorsqu’est venu le moment d’inclure les données
du Québec dans l’analyse :
•
L’ICIS n’avait pas encore reçu les données du Québec pour l’année 2006-2007 au moment
de l’analyse;
•
Les données des hôpitaux québécois antérieures à 2006-2007 n’ont pas été recueillies
conformément aux systèmes de classification de la CIM-10-CA et la CCI, et ne peuvent
donc être attribuées à un groupe de maladies analogues ni à un groupe de chirurgies
d’un jour. Par conséquent, nous ne sommes pas en mesure de dégager les tendances
relatives aux chirurgies oncologiques ou non prioritaires, puisque la méthodologie utilisée
pour sélectionner ces interventions dépend des méthodologies de regroupement GMA+
et GCJ. Compte tenu de certains problèmes connus en ce qui a trait aux données,
les résultats relatifs à l’angioplastie n’ont pas été déclarés.
Il a été possible d’inclure les tendances du Québec relatives aux interventions prioritaires
sélectionnées. Les taux de pontages coronariens, d’arthroplasties de la hanche et du genou
et d’extractions de la cataracte pratiqués au Québec de 2001-2002 à 2005-2006 ont été
associés aux codes présentés dans le tableau A-5.
Les chirurgies pratiquées sur des patients hospitalisés et les chirurgies d’un jour ont été
prises en considération pour l’un des quatre groupes analytiques en fonction des définitions
présentées dans le tableau qui suit. On a associé chaque cas à un seul groupe analytique,
selon l’ordre dans lequel il apparaît dans le tableau (ainsi, tous les cas de pontages
coronariens ont été assignés en premier).
Les taux déclarés reposaient sur les résidents du Québec, sans égard au lieu de traitement.
La province a été assignée en fonction des trois premiers caractères du code postal du
patient. Lorsque le code postal était manquant, on a tenu compte de la province émettrice
de la carte d’assurance-maladie. L’unité d’analyse correspondait aux congés plutôt qu’aux
interventions. Les méthodes de normalisation selon l’âge étaient semblables à celles utilisées
autre part dans le présent rapport, et s’appuyaient sur les estimations démographiques
d’octobre élaborées par Statistique Canada.
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ICIS 2008
Annexe 2 — Sources des données, méthodologie et limites des données
pour l’analyse du volume d’interventions chirurgicales
Tableau A-5 Critères de sélection des interventions pratiquées au Québec
Interventions en question
Critères de sélection CIM-9/CCA
a. Pontage coronarien par greffe (pontage)
48.1
b. Arthroplastie de la hanche
93.51, 93.52, 93.53, 93.59
c. Arthroplastie du genou
93.40, 93.41
d. Extraction de la cataracte
Diagnostic : 366.^ ET
Interventions : 27.4^, 27.5^, 27.62, 27.72
Remarques
On peut inscrire un code sans égard à l’emplacement.
Les interventions annulées, antérieures, hors hôpital et abandonnées en cours d’intervention sont exclues.
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Annexe 3 — Sources de données et méthodologie pour l’analyse des consultations médicales
Annexe 3 — Sources de données et méthodologie
pour l’analyse des consultations médicales
Sources de données
Les données de l’analyse des consultations médicales proviennent de la Base de données
nationale sur les médecins (BDNM). Cet ensemble de données contient de l’information
sur la rémunération à l’acte des médecins au Canada, qui elle-même provient des régimes
d’assurance-maladie provinciaux et territoriaux.
La base de données contient :
•
des renseignements sociodémographiques et des données sur les paiements et l’utilisation
des services relativement aux médecins rémunérés à l’acte;
•
des données sur l’utilisation des services, selon le groupe d’âge et le sexe des patients.
Les données de la BDNM ne comprennent pas les services dispensés par les médecins
rémunérés par d’autres modes de paiement. En 2004-2005, les autres modes de paiement
se chiffraient à environ 2,65 milliards de dollars, soit 20,5 % de la valeur des paiements
pour les services médicaux cliniques. Le pourcentage des autres modes de paiement variait
considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre en 2004-2005, allant de 10,8 %
en Alberta à 41,5 % en Nouvelle-Écosse et à 97,3 % dans les Territoires du Nord-Ouest.
L’analyse comprend les données de 2003-2004 à 2005-2006 (les données les plus récentes
disponibles au moment de l’analyse).
Méthodologie
L’analyse visait les tendances au fil du temps concernant le nombre de consultations
réalisées par les spécialistes œuvrant dans les domaines ciblés en fonction des temps
d’attente, plus particulièrement sur les soins orthopédiques, ophtalmologiques et cardiaques
(vous trouverez ci-dessous la description détaillée des critères de sélection). Toutes les
consultations avec ces spécialistes ont été comprises dans les calculs, la BDNM ne permettant
pas de savoir si les consultations et les visites sont directement liées à une intervention
chirurgicale en particulier. Les chirurgies oncologiques étant pratiquées dans un vaste
éventail de spécialités, elles ont été exclues de l’analyse.
La sélection des orthopédistes et des ophtalmologistes reposait sur la spécialité médicale
principale, dérivée de la spécialité figurant au régime de rémunération des factures de
rémunération à l’acte soumises à la BDNM. De plus, les orthopédistes doivent avoir présenté
au moins une facture d’arthroplastie de la hanche ou du genou en 2003-2004, en 2004-2005
ou en 2005-2006. Les ophtalmologistes doivent quand à eux avoir présenté au moins une
facture de chirurgie de la cataracte au cours de ces mêmes années. Étant donnée que de
nombreux cardiologues ne pratiquent pas de chirurgies, les critères de sélection reposaient
sur les médecins ayant présenté au moins une facture de pontage coronarien ou d’angioplastie
en 2003-2004, en 2004-2005 ou en 2005-2006. Toutes les consultations avec ces
spécialistes ont été comprises dans les calculs.
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Tendances relatives au volume d’interventions chirurgicales, 2008
Pour être incluses dans l’analyse, les consultations devaient faire partie des deux catégories
de la BDNM suivantes :
•
001 Consultations majeures — consultation chirurgicale spéciale
•
002 Autres consultations — consultation prénatale, limitée, répétée, diagnostique
Ces deux groupes comprennent les consultations considérées comme majeures, initiales,
mineures, répétées, opératoires et régionales ayant lieu au bureau, à l’hôpital, dans des
hôpitaux pour malades chroniques et convalescents et dans des centres de soins infirmiers.
Les taux bruts de consultations ont été calculés à l’aide des estimations démographiques
provinciales et territoriales de l’exercice, en date du 1er octobre, fournies par Statistique
Canada. Afin d’assurer l’uniformité avec les taux de volumes d’interventions chirurgicales,
on a pris en considération l’ensemble de la population canadienne. Les taux de la BDNM
figurant dans d’autres publications diffèrent légèrement, car ils se servent d’estimations
démographiques qui excluent les estimations visant les membres de la Gendarmerie royale
du Canada, le personnel des Forces canadiennes et les détenus des institutions fédérales
et provinciales.
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ICIS 2008
Références
Références
1. Santé Canada, First Ministers Meeting on the Future of Health Care 2004 (en ligne).
Consulté le 9 avril 2008. Internet : <http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/delivery-prestation/
fptcollab/2004-fmm-rpm/index_e.html>.
2. CMA Bulletin (en ligne). Consulté le 18 avril 2008. Internet : <http://www.cma.ca/multimedia/
CMA/Content_Images/Inside_cma/CMA_Bulletin/English/2007/bulletinmar13.pdf>.
3. Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes, Asymmetrical
Federalism That Respects Quebec’s Jurisdiction (en ligne). Consulté le 9 avril 2008.
Internet : <http://www.scics.gc.ca/cinfo04/800042012_e.pdf>.
4. J. V. Tu, S. P. Pinfold, P. McColgan et A. Laupacis, éd., Access to Health Services in
Ontario: ICES Atlas, Toronto (Ont.), Institut de recherche en services de santé, 2005.
5. J. M. Paterson, J. E. Hux, J. V. Tu et A. Laupacis, The Ontario Wait Time Strategy:
No Evidence of an Adverse Impact on Other Surgeries. ICES Investigative Report,
Toronto (Ont.), Institut de recherche en services de santé, 2007.
6. Collège des médecins de famille du Canada, Association médicale canadienne, Collège
royal des médecins et chirurgiens du Canada, National Physician Survey, 2007 (en ligne).
Consulté le 30 mai 2008. Internet : <http://www.nationalphysiciansurvey.ca/nps/
2007_Survey/Results/physician1-e.asp>.
7. Institut canadien d’information sur la santé, Nombre, répartition et migration des
médecins canadiens, 2006, révision de novembre 2007, Ottawa (Ont.), ICIS, 2007.
8. Institut canadien d’information sur la santé, Points saillants sur la main-d’œuvre
infirmière réglementée au Canada, 2006, Ottawa (Ont.), ICIS, 2007.
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