Poética do traduzir, não tradutologia

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Poética do traduzir, não tradutologia
Henri Meschonnic
Diretor da Faculdade de Letras
Jacyntho José Lins Brandão
Vice-Diretor
Wander Emediato de Souza
Comissão editorial
Poética do
traduzir, não
tradutologia
Eliana Lourenço de Lima Reis
Elisa Amorim Vieira
Lucia Castello Branco
Maria Cândida Trindade Costa de Seabra
Maria Inês de Almeida
Sônia Queiroz
Revisão e normalização
Eduardo Domingues
Formatação
Priscilla S. Rabelo
Eduardo Domingues
Três traduções interlinguais por:
Márcio Weber de Faria (espanhol)
Levi F. Araújo (inglês)
Eduardo Domingues (português)
Revisão de provas
Eduardo Domingues
Levi F. Araújo
Capa e projeto gráfico
Mangá – Ilustração e Design Gráfico
Endereço para correspondência
Belo Horizonte
FALE / UFMG
2009
FALE/UFMG – Setor de Publicações
Av. Antônio Carlos, 6627 – sala 2015A
31270-901 – Belo Horizonte/MG
Telefax: (31) 3409-6007
e-mail: [email protected]
Sumário
Apresentação . 5
Eduardo Domingues, Levi F. Araújo
Márcio Weber de Faria e Priscilla S. Rabelo
Poétique du traduire, non traductologie . 8
Poética del traducir, no ciencia de la
traducción . 12
Poetic of translating, not traductology . 16
Poética do traduzir, não tradutologia . 20
Apresentação
Publicações de Henri Meschonnic na França
Eduardo Domingues
Levi F. Araújo
Márcio Weber de Faria
Priscilla S. Rabelo
Éditions Verdier
Fruto de um trabalho de iniciantes na área de edição e tradução
desenvolvido na disciplina Estudos Temáticos de Edição:
Editando Traduções, ministrada pela professora Sônia Queiroz,
essa reescrita sobre original francês de Henri Meschonnic1
disponibilizada em três idiomas (espanhol, inglês e português)
sugere mais uma trilha do que propriamente trilhos. Trilha, aliás,
sobre a qual nós, tradutores, não trairemos nossas pegadas.
Henri Meschonnic, nascido em Paris no dia 18 de setembro
de 1932, é uma das figuras-chave do movimento francês da Nova
Poética. Tradutor, poeta, ensaísta e professor, lecionou linguística
e literatura na Universidade Paris VIII durante um bom tempo.
Como tradutor da Bíblia, seus trabalhos estão intimamente
relacionados com uma iniciativa teórica começando com Pour La
Poétique (1970-1978), uma tentativa ambiciosa de sobrepujar
as dualidades características do pensamento moderno sobre
literatura e linguagem.
Uma série de ensaios – desde Pour La Poétique até
Politique du rythme, politique du sujet, passando por Critique
du rythme, Anthropologie historique du langage – culminou
numa considerável construção que tem efeitos em muitas
disciplinas, começando por uma atenção mais acurada com a
literatura e a teoria do poema. É dentro dessa estrutura que
atuou contra muitos academicismos e, em particular, com o
contra-estruturalismo, propostas de Wilhelm von Humboldt,
Ferdinand de Saussure e Emile Benveniste.
Henri Meschonnic intervém regularmente no fórum de
línguas do mundo. Ele foi presidente do Centro Nacional de
Letras, que se tornou, em 1993, o Centro Nacional do Livro.
1
Critique du rythme, Anthropologie historique du langage, 1982
Voyageurs de la voix, poemas, 1985. Prix Mallarmé 1986
Modernité, modernité, 1988; folio-Essais, Gallimard, 1994
La Rime et la Vie, 1990
Nous le passage, poemas, 1990
Politique du rythme, politique du sujet, 1995
Poétique du traduire, 1999
Éditions Gallimard
Pour la poétique, 1970
Les Cinq Rouleaux, tradução do hebraico, 1970
Dédicaces proverbes, poemas, 1972. Prix Max Jacob 1972
Pour la poétique II, Épistémologie de l'écriture, Poétique de la
traduction, 1973
Pour la poétique III, Une parole écriture, 1973
Le Signe et le Poème, 1975
Dans nos recommencements, poemas, 1976
Écrire Hugo, Pour la poétique IV, 2 volumes, 1977
Poésie sans réponse, Pour la poétique V, 1978
Légendaire chaque jour, poemas, 1979
Jona et le signifiant errant, 1981
Presses Universitaires de France
Les États de la poétique, 1985
Le Langage Heidegger, 1990
Presses Universitaires de Vincennes
Critique de la Théorie critique, Langage et histoire, 1985
Éditions Hachette-Littératures
De la langue française, 1997
MESCHONNIC, Henri. Poétique du traduire. Lagrasse: Ed. Verdier, 1999. Parte I, Cap. 1, p. 61-64.
5
6
Poétique du traduire, non traductologie
Éditions Hatier
Des mots et des mondes, Dictionnaires
Grammaires Nomenclatures, 1991
Encyclopédies
Éditions Dunod
Traité du rythme, des vers et des proses, em colaboração com
Gérard Dessons, 1998
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Henri Meschonnic
Je dis « poétique », pour la traduction, et non «traductologie»
– qui signific science de la traduction – pour trois raisons, qui
se tiennent.
La première raison est que la poétique implique la
littérature, et par là empêche, ce vice majeur des théories
linguistiques contemporaines, de travailler sur le langage en le
séparant de la littérature, c'est-à-dire en le compartimentant,
d’où des empicismes descriptivistes régionaux et dogmatiques
sans théorie du langage. Au contraire, la poétique ne se
développe en procédure de découverte que si elle tient
ensemble la théorie de la littérature et celle du langage. Si
elle devient elle-même la théorie du langage. Ici, la poétique
dans la traduction joue un rôle majeur comme poétique
expérimentale. La poétique n’est plus alors qu’un homonyme
de ce que le post-structuralisme désigne de ce même nom
dans sa description des structures narratives. Ainsi la poétique a
un rôle et un effet critiques. Critiques, c’est-à-dire de
reconnaissance des stratégies et de stratégie contre le maintien
de l’ordre que constituent les dogmatismes phénoménologique
ou sémiotique, ces producteurs d’ignorance à circulation
uniquement interne.
La deuxième raison est que la poétique, en incluant la
traduction dans la théorie de la littérature, non seulement
permet de distinguer clairement les problemes philologiques
(le savoir de la langue) des problèmes proprement poétiques,
qui supposent l’étude préalable de la poétique d’un texte,
mais surtout elle permet de situer la traduction dans une
théorie d’ensemble du sujet et du social, que suppose et met
en œuvre la littérature, et qu’il appartient à la poétique de
reconnaître. Par quoi la poétique, étude des œuvres
littéraires, devient, par là même, en restant ou plutrôt en
devenant ce qu’elle est, une poétique du sujet, une poétique
de la société. Une solidarité du poème, de l’éthique et de
8
l’histoire. La poétique de la traduction y fait l’étude du
traduire, dans son histoire, comme exercice de l’altérité, et
mise à l’épreuve de la logique de l’identité. Reconnaissance
que l’identité n’advient que par l’altérité. De même que
l’ethnologie contemporaine apparaît de plus en plus comme
une ethnologie de sai apres avoir été une ethnologie de
l’autre, ici, les notions et les pratiques bougent, les éléments
normatifs se démasquent, les résistances apparaissent pour
ce qu’elles sont, liées à des mythes de la langue qui sont
aussi des mythes politiques et xénophobes: le mythe du génie
des langues (comme celui de la clarté française). Ainsi la
traduction est inséparable de la transformation des relations
interculturelles. De leur logique. Elle est le meilleur témoin de
l’implication réciproque entre l’historicité et la spécificité des
formes de langage comme formes de vie. Avec leur éthique et
leur politique.
Il y a encore une troisième raison pour parler de
poétique du traduire. La première tenait au rôle de révélateur
que joue la littérature pour la théorie du langage, la deuxieme
donnait à la traduction sa situation et son importance
maximales dans la théorie de la société, la troisième est un
effet épistémologique: se prémunir contre le scientisme
structuraliste-sémiotique, aggravé du flou phénoménologique
perpétuellement intéressé à séparer entre une essence et une
histoire, à son profit, par l’opération de la pureté. La poétique
du traduire n’est pas une science, d’abord parce qu’il y a de
l’imposture à parler ici de science. À moins qu’on ne dise
exactement quel sens on donne à ce terme. Qu’on dise
clairement qu’on lui donne son sens à la fois XVIII siecle, dans
L’Encyclopédie et philosophique (hégélien), allemand, de
Wissenschaft. Mais même cette précision n’éliminerait pas des
confusions complaisantes avec le sens moderne de science
(au sens des sciences expérimentales ou des sciences
exactes), le sous-entendu d'une continuité possible, sinon
déjà en cours, avec ce sens. Il y a là une germanisation
idéologique du terme, c’est-à-dire un philosophisme, derrière
9
son innocente bonne volonté qui témoigne, au mieux, d’un
confusionnisme philosophique1, et d’une confiance naïve au
langage (confiance toujours punie), et au pire, d’un impérialisme
que la géographie universitaire internationale confirme.
La poétique du traduire n’est donc une science en aucun
des sens du mot science. Parce que précisément elle est une
théorie critique, critique de la science chaque fois que celle-ci
s’identifie au savoir, à ce que Horkheimer appelait la théorie
traditionnelle, maintien de la société telle qu’elle est, et
j’ajoute: de la théorie telle qu’elle est. Ici, il s’agit de la
théorie du signe, et de son paradigme dualiste non seulement
linguistique, mais philosophique, théologique, social et
politique. La poétique est une théorie critique au sens où elle
se cherche comme théorie d’ensemble du langage, de
l’histoire, du sujet et de la société, et récuse les
régionalisations traditionnelles, mais aussi au sens où elle se
fonde comme théorie de l’historicité radicale du langage. La
traduction y joue un rôle majeur.
C’est pourquoi l’empirique est le terrain même de la lutte
contre l’empirisme, parce que ce dernier, avec son libéralisme
apparent, son honnêteté apparente (les notions de fidélité, de
transparence du traducteur) masque le dogmatisme de la référence à la langue seule) dans la méconnaissance du discours;
le dogmatisme de l’ahistoricité dans la méconnaissance de
l’historicité du traduire, et du texte.
Le piege traditionnel de la théorie traditionnelle est
d’identifier cette poétique du texte au littéralisme, de même
qu’elle confond la poésie et la versification. Il ne s’agit pas ici
d’opposer la signifiance (cette production de sens rythmique et
prosodique par tous les sens y compris en débordant le signe) à
la signification et au sens comme la théorie traditionnelle oppose
la forme au sens et la lettre à l’esprit. Il s’agit de montrer que le
discours ne se pense pas avec les concepts de la langue. La
traduccion d’un texte comme discours (et non langue) doit, en
conséquence, accepter d’autres risques et ne plus se borner à
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respecter les autorités de la langue er du savoir qui sont en
même temps l’ignorance de la poétique. L’ignorance du rythme.
L’ensemble présenté ici tente de montrer à la fois
l’inséparabilité entre la théorie, et la pratique et, à travers la
spécificité de quelques rapports linguistiques-culturels
l’identité à lui-même du signe et des traductions selon le
signe, en même temps que la possibilité de renouveler la
traduction par un nouveau programme théorique; le
programme du rythme comme organisation de l’historicité du
texte. Traduire ainsi n’est pas plus difficile, mais différent. La
traduction aussi sera différente. Et si elle ne confond pas
rhétorique et poétique, métrique et rythme, sens et
signifiance, en rabattant l’altérité sur l’identité, oui la
traduction sera meilleure, simplement parce que, en rappore
avec un texte elle fonctionnera comme un texte. Elle ne sera
plus simplement portée par une interprétation, elle en sera à
son toue porteuse. Elle aura atteint sa propre littérarité.
La poétique du traduire est le chemin de cette littérarité.
Le travail en cours d’une poétique de la société.
Note
1
Se détourner de la poétique ramène inévitablement à l’herméneutique et à Heidegger, comme il
apparait clairement chez Antoine Berman, Pour une Critique des traductions: John Donne, Gallimard,
1995, p. 14-15. Position faible, et affaiblissante. Celle eles idées brouillées. Encore un test de l’acritique
contemporaine. Ce n’est pas impunément qu’on méconnait la nécessité de la poétique
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Poética del traducir, no ciencia de la traducción
Traducción por Márcio Weber de Faria
Yo digo traducción poética y no traductología – que significa
ciencia de la traducción – por tres razones que hay que llevar
en cuenta.
La primera razón es que la poética envuelve literatura y
a la vez impide el vicio de las teorías lingüísticas
contemporáneas de trabajar con el lenguaje separándola de la
literatura,
compartimentándola,
de
donde
proceden
empirismos descriptivistas regionales y dogmáticos sin la
teoría del lenguaje. En sentido contrario la poética evoluciona
hacia un procedimiento de descubierta si ella articula la teoría
de la literatura y la teoría del lenguaje. Ella propia se hace la
teoría del lenguaje. Aquí la poética desarrolla en la traducción
un papel importante como poética experimental. La poética no
es más que un homónimo de todo aquello que el pos
estructuralismo designa con el mismo nombre en la
descripción de las estructuras narrativas. Así ella se hace con
el papel crítico, quiero decir, el reconocimiento de las
estrategias que se declaran ellas mismas contra la
manutención del orden constituida por los dogmatismos de la
fenomenología o semiótica que son productoras de la
ignorancia para circulación apenas interna.
La segunda razón es que cuando la poética incluye la
traducción dentro de la teoría de la literatura, no solamente
permite distinguir los problemas filológicos (el saber de la
lengua) de los problemas propiamente poéticos, que supone
estudios anteriores de la poética de un texto, más que eso,
ella permite situar la traducción dentro de una teoría que
articula el sujeto y el social que la literatura coloca en acción.
Cabe a la poética reconocer a la teoría por medio de la cual
estudia las obras literarias, cambiándose a una poética del
sujeto, una poética de la sociedad ( la solidariedad del poema,
de la ética y de la historia. La poética de la traducción hace el
estudio del traducir en su historia, como ejercicio de la
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alteridad y pone a examen la lógica de la identidad. La
identidad llega sino a través de la alteridad. De la misma
manera la etnología contemporánea aparece cada vez más
como una etnología personal después de haber sido una
etnología de otros. Desestabilizase las nociones y las prácticas
se entremezclan, los elementos normativos desmascáranse,
las resistencias se hacen ver de por si, relacionados a mitos
de la lengua que son también mito xenofobitos: El mito del
genio de las lenguas (como aquél de la transparencia del
francés). Así la traducción es por lo tanto la transformación de
las relaciones interculturales. Es inseparable de su lógica. Ella
es el mejor testigo de la implicación recíproca entre la
historiedad y la especificidad de las formas del lenguaje como
formas de vida, con su ética y su política.
Hay todavía un tercer motivo para hablar de la poética
del traducir. El primero se relaciona con el papel revelador
que la literatura tiene para la teoría del lenguaje, el segundo
atribuyó a la traducción la posición de importancia máxima en
la sociedad, ya el tercero es un efecto epistemológico:
Protegerse contra el cientificismo estructuralista semiótico por
la imprecisión fenomenológica perpetuamente interesada en
promover la separación entre la esencia y la historia en
provecho propio por una operación de purificación. La poética
del traducir no es una ciencia, sobretodo porque no hay una
postura para hablarse de (ciencia), a menos que se diga
claramente qué sentido fue dado a ese termo. Podríamos
darle el sentido del siglo XVIII, el de la enciclopedia y el
sentido filosófico hegeliano alemán de Wissens Chaft. Pero
aún esa precisión no eliminaría las confusiones tolerantes
relativas al sentido moderno de ciencia (me refiero a ciencias
experimentales o ciencias duras), lo que ésta subentiende una
continuidad posible, sino ya en curso, con ese sentido. Existe
una germinación ideológica del termo, esto es, un filosofismo
por detrás de una inocente buena voluntad que es el testigo de
una distorsión filosófica1 y una confianza ingenua en el lenguaje
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(confianza merecedora de punición) y aún peor, un imperialismo
que la geografía universitaria internacional confirma.
La poética del traducir no es, pues, una ciencia en ninguno
de los sentidos de la palabra ciencia. En verdad ella es una
teoría crítica, que critica la ciencia cada vez que ella se identifica
con el saber, con aquello que Horkheimer llamaba de teoría
tradicional que mantiene la sociedad tal como ella es, y yo
añado: de la teoría, tal como ella es. Se trata aquí de la teoría
del signo y de su paradigma dualista no apenas lingüístico pero
filosófico, teológico, social y político. La poética es una teoría
crítica en el sentido de que ella misma busca el lenguaje, la
historia, el sujeto y la sociedad y rehusa las regionalizaciones
tradicionales, pero también en el sentido que ella se funda como
una teoría de historicidad radical del lenguaje. La traducción
tiene en este momento un papel más grande.
Es por eso que el empírico es el propio terreno de la
lucha contra el empirismo, porque este último, con su
liberalismo aparente, su honestidad aparente( las nociones de
fidelidad y transparencia del traductor) mascara el
dogmatismo de la referencia solamente a la lengua, dentro
del desconocimiento del discurso; el dogmatismo de la nohistoricidad dentro del desconocimiento de la historicidad del
traducir y del texto.
La trampa tradicional de la teoría tradicional es hacer la
identificación de esa poética del texto con el liberalismo, así como
confundir la poesía con la versificación. No se trata aquí de
oponerse a la significación (esa producción de sentido rítmica y
prosódica) a través de todos los sentidos posibles, transponiendo el
signo antes que la significación y al sentido como en la teoría opone
la forma al sentido y la letra al espíritu. Se trata de enseñar que no
se puede pensar el discurso con los conceptos de la lengua. La
traducción de un texto como discurso(y no-lengua) debe como
consecuencia, aceptar otros riesgos y no más limitarse a respetar
las autoridades de la lengua y del saber y el mismo tiempo
representan la ignorancia de la poética. La ignorancia del ritmo.
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La articulación aquí presentada intenta enseñar que la
teoría y la práctica son inseparables y a través de la
especificidad de algunas relaciones lingüístico culturales
intenta enseñar la identidad del propio signo y de las
traducciones según el signo, en el mismo tiempo que enseña
la posibilidad de renovar la traducción a través de un nuevo
programa teórico: programa de ritmo como la organización de
la historicidad del texto. Traducir así no es más difícil, pero
diferente. La traducción también será diferente. Y si ella no
confunde retórica y poética, métrica y ritmo, sentido y
significado, sobreponiendo alteridad y identidad, entonces sí
la traducción será mejor, simplemente porque en la relación
con el texto ella funcionará como un texto. Ella no será
simplemente conducida por una interpretación, será su
portadora. Ella lo tendrá alcanzado por su propia literalidad.
La poética del traducir es el camino de esta literalidad.
El trabajo e la dirección de una poética de la sociedad.
Nota
1
Desviarse de la poética conduce inevitablemente a la hermenéutica y a Heidegger, como se puede ver
claramente en: Antonie Berman. Pour une critique des traductions: John Donne. Paris: Gallimard, 1995,
p.14-15. Posición frágil y debilitadora. Esta de las ideas barajadas. Aún una prueba para cierta posición
de la acrítica contemporánea. No es impunemente que se ignora la necesidad de la poética.
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Poetic of translating, not traductology
Translation by Levi F. Araújo
When I speak about poetic for the translation and not about
traductology1 – which means science of translation – I do it
for three reasons, which relate among themselves.
The first reason is that poetic implies literature, therefore
preventing this major vice of the contemporary linguistic
theories – which is the act of working on the language
dissociating it from literature, that is, compartmentalizing it –
from where comes the dogmatic and regional descriptivist
empiricisms without any language theory. On the contrary,
poetic develops itself only in procedure of discovering if it is
articulated with the theory of literature and the theory of
language. If it becomes the theory of language. Here, poetic
plays, in translation, a very important role as experimental
poetic. Therefore, poetic is no more than a homonym from what
post-structuralism designates with this same name in its
description of the narrative structures. Thus, it plays a role and a
critical effect, i.e., of acknowledgement of strategies and of
strategy even against the maintenance of the order constituted
by the phenomenological and semiotic dogmatisms, those
makers of ignorance for the internal circulation only.
The second reason is that poetic, by including the
translation within the theory of literature, not only allows to
distinguish clearly the philological problems (the knowledge of
a language) from the properly poetic problems, which are
supposed to be the previous poetic studies of a text, but
above all, it allows to situate the translation within a theory
which merges the individual and the social, which it is
supposed to be the literature and puts it in action. This is the
reason why poetic studies literary works, becoming a poetic of
the subject, a poetic of the society (solidarity of the poem, of
the ethics and of history). Poetic of translation makes then
the study of the translating, within its history, as an exercise
of the alterity and acknowledges that identity does not appear
16
otherwise through the alterity. The same way the contemporary
ethnology seems to appear more and more as an ethnology of
“itself” after being an ethnology of the “other”. Here the
notions and practices dislocate themselves, the normative
elements unmask themselves, the resistances appear by what
they really are, connected to the myths of language, which
are also political and xenophobic myths: the languages’
genius myth (like that one of French clarity). Because the
translation is inseparable from the transformation of
intercultural relations. It is inseparable of its logic. It is the
best witness of the reciprocal implication between the
historicity and the specificity of the language forms as life
forms. With its ethic and its politics.
There is also a third reason for speaking of poetics of the
translating. The first one was tied to the revealing role that
literature plays for the theory of language, the second one
vested the translation of a major situation and importance within
the theory of society, and the third one is an epistemologic
effect: to guard against the structuralist-semiotic scientificism,
aggravated by the phenomenological inaccuracy perpetually
interested in promoting the division between an essence and a
history, for its own sake, by the operation of purity. Poetics of
the translating is not a science, at first because there is an
imposition in talking about science here. Unless we say exactly
what sense is given to this term, if we give the sense of the
XVIII century, that one from Encyclopédie and the philosophical
(Hegelian) German sense, from Wissenschaft. But, even with
this precision it would not suppress the complaisant confusions
with the modern sense of science (in the sense of tentative
sciences or exact sciences), the implicit of a possible continuity,
otherwise already in the course, with this sense. There is a
Germanization ideological of the term, i.e, a philosophism behind
its innocent good will which witnesses, at least, a philosophical
confusion2 and a naïve confidence in the language (confidence
always punished), and, still worst, an imperialism that the
international university geography confirms.
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Poetics of the translating is not a science in none of the
senses of the word science. In fact, it is a critical theory of
science, which criticizes science every time it identifies itself
with the knowledge, with what Horkheimer calls traditional
theory, which maintains society as it is, and I add: the theory
just as it is. Here we deal with the theory of the sign and its
dualist paradigm not only linguistic but also philosophic,
theological, social and political. Poetics is a critical theory in
the sense that it places itself as a theory which congregates
the language, the history, the subject, and the society, and it
refuses the traditional regionalisms, but also in the sense that
it establishes itself as a theory of radical historicity of the
language. Translation plays there a major play.
That is the reason why the empirical is the own stage of
the fight against empiricism itself, once the latter, with its
apparent liberalism and its apparent honesty (the notions of
the translator’s fidelity and transparency) masquerades the
dogmatism of the reference only related to the language,
within the lack of knowledge of the discourse; the dogmatism
of non-historicity within the lack of knowledge of the
historicity of translating and of the text.
The traditional trap of the traditional theory is to identify
this poetic of the text with the literalism the same way it
confounds poetry with versification. It is not the case in here to
opposing the significance (that rhythmic and prosodic production
of meaning) to the signification and to the meaning the same
way the traditional theory opposes the form to the meaning and
the letter to the voice. It is the case of showing that one can not
imagine the discourse with the concepts of language. The
translation of a text as discourse (and not language) must, as a
consequence, accept other risks and not limit itself to respect
the authorities of the language and the knowledge which
represent, at the same time, the ignorance of poetics and the
ignorance of the rhythm.
The package deal presented here shows that the theory
and the practice are inseparable, and through the specificity
18
of some linguistic-cultural relations tries to show the
identification to itself of the sign as well as of the translations
according to the sign, at the same time showing the
possibility of renewing the translation through a new theory
program: the program of the rhythm as an organization of the
history of the text. To translate in this way is not difficult, but
different. The translation will also be different. And if it does
not confounds rhetoric and poetics, metric and rhythm,
meaning and signifier, leveling alterity and identity, then the
translation will be better, mainly because in the relation with
a text it will work out as a text. It will not be simply carried by
an interpretation, it will be its carrier. It will hit by its own
literarity.
Poetics of translating is the way to this literarity. The
work in the direction of a poetics of society.
Notes
1
This word and its synonym translatology were introduced in the 1970s as translations of the French
traductologie, but they did not catch on in English, where the generally accepted term is translation
studies. Translatology usually occurs today in texts by non-native writers of English. (Retrieved from
http://en.wiktionary.org/wiki/traductology) T. N.
2
To deviate from poetic leads inevitably to the hermeneutics and to Heidegger, as we can clearly see in
BERMAN, Antoine. Pour une critique dês traductions: John Donne, Gallimard, 1995, p. 14-15. A fragile
and undermining position. This one of scrambled ideas. Still a test for a contemporary acritic position.
The need of poetic cannot be ignored without punishment.
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Poética do traduzir, não tradutologia
Tradução de Eduardo Domingues
A opção pela “poética da tradução” e não tradutologia – que
significa ciência da tradução – se fundamenta em três razões,
que se inter-relacionam.
A primeira razão é que a poética implica a literatura, e
assim impede esse vício maior das teorias lingüísticas
contemporâneas que é o de trabalhar sobre a linguagem
separando-a da literatura, isto é, compartimentando-a, donde
empirismos descritivistas regionais e dogmáticos sem teoria
de linguagem. Ao contrário, a poética só evolui em
procedimento de descoberta se ela articula a teoria da
literatura com a teoria da linguagem. Se ela própria se torna
a teoria da linguagem. Aqui, a poética desempenha, na
tradução, um papel importante como poética experimental. A
poética então, não é mais que um homônimo daquilo que o
pós-estruturalismo designa com esse mesmo nome na sua
descrição das estruturas narrativas. Assim sendo, ela tem um
papel e um efeito críticos. Críticos sim, por reconhecer as
estratégias e se configurar como estratégia contra a
manutenção da ordem constituída pelos dogmatismos
fenomenológicos ou semióticos, esses produtores de
ignorância de circulação apenas interna.
A segunda razão é que a poética, ao incluir a tradução
dentro da teoria da literatura, não apenas permite distinguir
claramente os problemas filológicos (o saber da língua) dos
problemas propriamente poéticos, que supõem o estudo
prévio da poética de um texto, mas, acima de tudo, ela
permite situar a tradução dentro de uma teoria que articula o
sujeito e o social, que a literatura supõe e coloca em ação, e
que cabe à poética reconhecer. Por isso essa poética, estudo
das obras literárias, torna-se uma poética do sujeito, uma
poética da sociedade. Uma solidariedade do poema, da ética e
da história. A poética da tradução faz aí o estudo do traduzir,
na sua história, como exercício da alteridade e questiona a
20
lógica da identidade. Reconhecimento de que a identidade só
advém pela alteridade. Da mesma maneira a etnologia
contemporânea aparece cada vez mais como uma etnologia
de “si” após ter sido uma etnologia do “outro”. Aqui balançam
os conceitos e as práticas, desmascaram-se os elementos
normativos, as resistências aparecem pelo que elas são,
ligadas aos mitos da língua que são também mitos políticos e
xenófobos: o mito do gênio das línguas (como aquele da
clareza do francês). A tradução é, pois, inseparável da
transformação das relações inter-culturais. É inseparável de
sua lógica. Ela é a melhor testemunha da implicação recíproca
entre a historicidade e a especificidade das formas de
linguagem como formas de vida. Com sua ética e sua política.
Há ainda uma terceira razão para falar de poética do
traduzir. A primeira se prende ao papel revelador que a
literatura tem para a teoria da linguagem, a segunda atribuía
à tradução sua situação e sua importância máximas na teoria
da sociedade, já a terceira é um efeito epistemológico:
precaver-se contra o cientificismo estruturalista-semiótico,
agravado pela imprecisão fenomenológica perpetuamente
interessada em separar uma essência e uma história, em
proveito próprio, pela operação da pureza. A poética do
traduzir não é uma ciência, a princípio porque há uma
impostura ao se falar aqui de ciência. A menos que se diga
claramente que sentido foi dado a esse termo. Se lhe damos o
sentido do século XVIII, aquele da Encyclopédie e o sentido
filosófico (hegeliano), alemão, de Wissenschaft. Mas, mesmo
essa precisão não eliminaria confusões complacentes com o
sentido moderno de ciência (no sentido de ciências
experimentais ou ciências exatas), o subentendido de uma
continuidade possível, ou mesmo já em curso, com esse
sentido. Há aí uma germanização ideológica do termo, isto é,
um filosofismo por trás de sua inocente boa intenção que
testemunha, na melhor das hipóteses, uma confusão
filosófica1 e uma confiança ingênua na linguagem (confiança
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sempre punida), e na pior das hipóteses, de um imperialismo
que a geografia universitária internacional confirma.
A poética do traduzir não é, pois, uma ciência em
nenhum dos sentidos da palavra ciência. Precisamente porque
ela é uma teoria crítica da ciência cada vez que ela se
identifica com o saber, aquilo que Horkheimer chama de
teoria tradicional, que mantém a sociedade tal como ela está,
e eu acrescento: da teoria, tal como ela está. Trata-se aqui da
teoria do signo e de seu paradigma dualista não apenas
lingüístico mas filosófico, teológico, social e político. A poética
é uma teoria crítica no sentido de que ela busca articular
numa teoria a linguagem, a história, o sujeito e a sociedade e
recusa as regionalizações tradicionais, mas também no sentido
de que ela se funda como uma teoria de historicidade radical
da linguagem. A tradução desempenha aí um papel maior.
É por isso que o empírico é o próprio terreno da luta
contra o empirismo, porque esse último, com seu liberalismo
aparente, sua honestidade aparente (as noções de fidelidade
e transparência do tradutor) mascara o dogmatismo da
referência somente à língua, dentro do desconhecimento do
discurso; o dogmatismo da não-historicidade dentro do
desconhecimento da historicidade do traduzir e do texto.
A armadilha tradicional da teoria tradicional é identificar
essa poética do texto com o literalismo, assim como confundir
a poesia com a versificação. Não se trata aqui de opor a
significância (esta produção de sentido rítmico e prosódico,
transbordando o signo por todos os sentidos) à significação e
ao sentido como a teoria tradicional opõe a forma ao sentido e
a letra a voz. Trata-se de mostrar que não se pode pensar o
discurso com os conceitos da língua. A tradução de um texto
como discurso (e não língua) deve, como conseqüência,
aceitar outros riscos e não mais se limitar a respeitar as
autoridades da língua e do saber que ao mesmo tempo
representam a ignorância da poética. A ignorância do ritmo.
A articulação aqui apresentada tenta mostrar de uma só
vez a impossibilidade de separação entre a teoria e a prática
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e, através da especificidade de algumas relações lingüísticoculturais, a identidade do próprio signo e das traduções
segundo o signo, ao mesmo tempo que a possibilidade de
renovar a tradução através de um novo programa teórico: o
programa do ritmo como organização da historicidade do
texto. Traduzir assim não é mais difícil, mas diferente. A
tradução também será diferente. E se ela não confunde
retórica e poética, métrica e ritmo, sentido e significância
sobrepondo a alteridade à identidade, então a tradução será
melhor, simplesmente porque, em relação a um texto, ela
funcionará como um texto. Ela já não será simplesmente
conduzida por uma interpretação, será sua condutora. Ela terá
alcançado sua própria literariedade.
A poética do traduzir é o caminho desta literariedade. O
trabalho em curso de uma poética da sociedade.
Cadernos Viva Voz
de interesse para a área de tradução
A tarefa do tradutor, de Walter Benjamin:
quatro traduções para o português
Lucia Castello Branco (Org.)
Tradução, literatura e literalidade
Octavio Paz. Trad. Doralice Alves de Queiroz
Três traduções de I and My Wine Tapster in
the Dead’s Town, de Amos Tutuola
Eliana Lourenço de Lima Reis e Nina Diniz (Org.)
O pêndulo
O. Henry. Trad. Eduardo Soares
Glossário de termos de edição e tradução
Sônia Queiroz (Org.)
Os Cadernos Viva Voz estão disponíveis em
versão eletrônica no site:
www.letras.ufmg.br/labed
Nota
1
Desviar-se da poética leva inevitavelmente à hermenêutica e a Heidegger, como se pode ver
claramente em: BERMAN, Antonie. Pour une critique des traductions: John Donne. Paris: Gallimard,
1995, p.14-15. Posição frágil e enfraquecedora. Esta das idéias embaralhadas. Ainda um teste para
uma posição da acrítica contemporânea. Não é impunemente que se ignora a necessidade da poética.
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