Poética do traduzir, não tradutologia
Transcription
Poética do traduzir, não tradutologia
Henri Meschonnic Diretor da Faculdade de Letras Jacyntho José Lins Brandão Vice-Diretor Wander Emediato de Souza Comissão editorial Poética do traduzir, não tradutologia Eliana Lourenço de Lima Reis Elisa Amorim Vieira Lucia Castello Branco Maria Cândida Trindade Costa de Seabra Maria Inês de Almeida Sônia Queiroz Revisão e normalização Eduardo Domingues Formatação Priscilla S. Rabelo Eduardo Domingues Três traduções interlinguais por: Márcio Weber de Faria (espanhol) Levi F. Araújo (inglês) Eduardo Domingues (português) Revisão de provas Eduardo Domingues Levi F. Araújo Capa e projeto gráfico Mangá – Ilustração e Design Gráfico Endereço para correspondência Belo Horizonte FALE / UFMG 2009 FALE/UFMG – Setor de Publicações Av. Antônio Carlos, 6627 – sala 2015A 31270-901 – Belo Horizonte/MG Telefax: (31) 3409-6007 e-mail: [email protected] Sumário Apresentação . 5 Eduardo Domingues, Levi F. Araújo Márcio Weber de Faria e Priscilla S. Rabelo Poétique du traduire, non traductologie . 8 Poética del traducir, no ciencia de la traducción . 12 Poetic of translating, not traductology . 16 Poética do traduzir, não tradutologia . 20 Apresentação Publicações de Henri Meschonnic na França Eduardo Domingues Levi F. Araújo Márcio Weber de Faria Priscilla S. Rabelo Éditions Verdier Fruto de um trabalho de iniciantes na área de edição e tradução desenvolvido na disciplina Estudos Temáticos de Edição: Editando Traduções, ministrada pela professora Sônia Queiroz, essa reescrita sobre original francês de Henri Meschonnic1 disponibilizada em três idiomas (espanhol, inglês e português) sugere mais uma trilha do que propriamente trilhos. Trilha, aliás, sobre a qual nós, tradutores, não trairemos nossas pegadas. Henri Meschonnic, nascido em Paris no dia 18 de setembro de 1932, é uma das figuras-chave do movimento francês da Nova Poética. Tradutor, poeta, ensaísta e professor, lecionou linguística e literatura na Universidade Paris VIII durante um bom tempo. Como tradutor da Bíblia, seus trabalhos estão intimamente relacionados com uma iniciativa teórica começando com Pour La Poétique (1970-1978), uma tentativa ambiciosa de sobrepujar as dualidades características do pensamento moderno sobre literatura e linguagem. Uma série de ensaios – desde Pour La Poétique até Politique du rythme, politique du sujet, passando por Critique du rythme, Anthropologie historique du langage – culminou numa considerável construção que tem efeitos em muitas disciplinas, começando por uma atenção mais acurada com a literatura e a teoria do poema. É dentro dessa estrutura que atuou contra muitos academicismos e, em particular, com o contra-estruturalismo, propostas de Wilhelm von Humboldt, Ferdinand de Saussure e Emile Benveniste. Henri Meschonnic intervém regularmente no fórum de línguas do mundo. Ele foi presidente do Centro Nacional de Letras, que se tornou, em 1993, o Centro Nacional do Livro. 1 Critique du rythme, Anthropologie historique du langage, 1982 Voyageurs de la voix, poemas, 1985. Prix Mallarmé 1986 Modernité, modernité, 1988; folio-Essais, Gallimard, 1994 La Rime et la Vie, 1990 Nous le passage, poemas, 1990 Politique du rythme, politique du sujet, 1995 Poétique du traduire, 1999 Éditions Gallimard Pour la poétique, 1970 Les Cinq Rouleaux, tradução do hebraico, 1970 Dédicaces proverbes, poemas, 1972. Prix Max Jacob 1972 Pour la poétique II, Épistémologie de l'écriture, Poétique de la traduction, 1973 Pour la poétique III, Une parole écriture, 1973 Le Signe et le Poème, 1975 Dans nos recommencements, poemas, 1976 Écrire Hugo, Pour la poétique IV, 2 volumes, 1977 Poésie sans réponse, Pour la poétique V, 1978 Légendaire chaque jour, poemas, 1979 Jona et le signifiant errant, 1981 Presses Universitaires de France Les États de la poétique, 1985 Le Langage Heidegger, 1990 Presses Universitaires de Vincennes Critique de la Théorie critique, Langage et histoire, 1985 Éditions Hachette-Littératures De la langue française, 1997 MESCHONNIC, Henri. Poétique du traduire. Lagrasse: Ed. Verdier, 1999. Parte I, Cap. 1, p. 61-64. 5 6 Poétique du traduire, non traductologie Éditions Hatier Des mots et des mondes, Dictionnaires Grammaires Nomenclatures, 1991 Encyclopédies Éditions Dunod Traité du rythme, des vers et des proses, em colaboração com Gérard Dessons, 1998 7 Henri Meschonnic Je dis « poétique », pour la traduction, et non «traductologie» – qui signific science de la traduction – pour trois raisons, qui se tiennent. La première raison est que la poétique implique la littérature, et par là empêche, ce vice majeur des théories linguistiques contemporaines, de travailler sur le langage en le séparant de la littérature, c'est-à-dire en le compartimentant, d’où des empicismes descriptivistes régionaux et dogmatiques sans théorie du langage. Au contraire, la poétique ne se développe en procédure de découverte que si elle tient ensemble la théorie de la littérature et celle du langage. Si elle devient elle-même la théorie du langage. Ici, la poétique dans la traduction joue un rôle majeur comme poétique expérimentale. La poétique n’est plus alors qu’un homonyme de ce que le post-structuralisme désigne de ce même nom dans sa description des structures narratives. Ainsi la poétique a un rôle et un effet critiques. Critiques, c’est-à-dire de reconnaissance des stratégies et de stratégie contre le maintien de l’ordre que constituent les dogmatismes phénoménologique ou sémiotique, ces producteurs d’ignorance à circulation uniquement interne. La deuxième raison est que la poétique, en incluant la traduction dans la théorie de la littérature, non seulement permet de distinguer clairement les problemes philologiques (le savoir de la langue) des problèmes proprement poétiques, qui supposent l’étude préalable de la poétique d’un texte, mais surtout elle permet de situer la traduction dans une théorie d’ensemble du sujet et du social, que suppose et met en œuvre la littérature, et qu’il appartient à la poétique de reconnaître. Par quoi la poétique, étude des œuvres littéraires, devient, par là même, en restant ou plutrôt en devenant ce qu’elle est, une poétique du sujet, une poétique de la société. Une solidarité du poème, de l’éthique et de 8 l’histoire. La poétique de la traduction y fait l’étude du traduire, dans son histoire, comme exercice de l’altérité, et mise à l’épreuve de la logique de l’identité. Reconnaissance que l’identité n’advient que par l’altérité. De même que l’ethnologie contemporaine apparaît de plus en plus comme une ethnologie de sai apres avoir été une ethnologie de l’autre, ici, les notions et les pratiques bougent, les éléments normatifs se démasquent, les résistances apparaissent pour ce qu’elles sont, liées à des mythes de la langue qui sont aussi des mythes politiques et xénophobes: le mythe du génie des langues (comme celui de la clarté française). Ainsi la traduction est inséparable de la transformation des relations interculturelles. De leur logique. Elle est le meilleur témoin de l’implication réciproque entre l’historicité et la spécificité des formes de langage comme formes de vie. Avec leur éthique et leur politique. Il y a encore une troisième raison pour parler de poétique du traduire. La première tenait au rôle de révélateur que joue la littérature pour la théorie du langage, la deuxieme donnait à la traduction sa situation et son importance maximales dans la théorie de la société, la troisième est un effet épistémologique: se prémunir contre le scientisme structuraliste-sémiotique, aggravé du flou phénoménologique perpétuellement intéressé à séparer entre une essence et une histoire, à son profit, par l’opération de la pureté. La poétique du traduire n’est pas une science, d’abord parce qu’il y a de l’imposture à parler ici de science. À moins qu’on ne dise exactement quel sens on donne à ce terme. Qu’on dise clairement qu’on lui donne son sens à la fois XVIII siecle, dans L’Encyclopédie et philosophique (hégélien), allemand, de Wissenschaft. Mais même cette précision n’éliminerait pas des confusions complaisantes avec le sens moderne de science (au sens des sciences expérimentales ou des sciences exactes), le sous-entendu d'une continuité possible, sinon déjà en cours, avec ce sens. Il y a là une germanisation idéologique du terme, c’est-à-dire un philosophisme, derrière 9 son innocente bonne volonté qui témoigne, au mieux, d’un confusionnisme philosophique1, et d’une confiance naïve au langage (confiance toujours punie), et au pire, d’un impérialisme que la géographie universitaire internationale confirme. La poétique du traduire n’est donc une science en aucun des sens du mot science. Parce que précisément elle est une théorie critique, critique de la science chaque fois que celle-ci s’identifie au savoir, à ce que Horkheimer appelait la théorie traditionnelle, maintien de la société telle qu’elle est, et j’ajoute: de la théorie telle qu’elle est. Ici, il s’agit de la théorie du signe, et de son paradigme dualiste non seulement linguistique, mais philosophique, théologique, social et politique. La poétique est une théorie critique au sens où elle se cherche comme théorie d’ensemble du langage, de l’histoire, du sujet et de la société, et récuse les régionalisations traditionnelles, mais aussi au sens où elle se fonde comme théorie de l’historicité radicale du langage. La traduction y joue un rôle majeur. C’est pourquoi l’empirique est le terrain même de la lutte contre l’empirisme, parce que ce dernier, avec son libéralisme apparent, son honnêteté apparente (les notions de fidélité, de transparence du traducteur) masque le dogmatisme de la référence à la langue seule) dans la méconnaissance du discours; le dogmatisme de l’ahistoricité dans la méconnaissance de l’historicité du traduire, et du texte. Le piege traditionnel de la théorie traditionnelle est d’identifier cette poétique du texte au littéralisme, de même qu’elle confond la poésie et la versification. Il ne s’agit pas ici d’opposer la signifiance (cette production de sens rythmique et prosodique par tous les sens y compris en débordant le signe) à la signification et au sens comme la théorie traditionnelle oppose la forme au sens et la lettre à l’esprit. Il s’agit de montrer que le discours ne se pense pas avec les concepts de la langue. La traduccion d’un texte comme discours (et non langue) doit, en conséquence, accepter d’autres risques et ne plus se borner à 10 respecter les autorités de la langue er du savoir qui sont en même temps l’ignorance de la poétique. L’ignorance du rythme. L’ensemble présenté ici tente de montrer à la fois l’inséparabilité entre la théorie, et la pratique et, à travers la spécificité de quelques rapports linguistiques-culturels l’identité à lui-même du signe et des traductions selon le signe, en même temps que la possibilité de renouveler la traduction par un nouveau programme théorique; le programme du rythme comme organisation de l’historicité du texte. Traduire ainsi n’est pas plus difficile, mais différent. La traduction aussi sera différente. Et si elle ne confond pas rhétorique et poétique, métrique et rythme, sens et signifiance, en rabattant l’altérité sur l’identité, oui la traduction sera meilleure, simplement parce que, en rappore avec un texte elle fonctionnera comme un texte. Elle ne sera plus simplement portée par une interprétation, elle en sera à son toue porteuse. Elle aura atteint sa propre littérarité. La poétique du traduire est le chemin de cette littérarité. Le travail en cours d’une poétique de la société. Note 1 Se détourner de la poétique ramène inévitablement à l’herméneutique et à Heidegger, comme il apparait clairement chez Antoine Berman, Pour une Critique des traductions: John Donne, Gallimard, 1995, p. 14-15. Position faible, et affaiblissante. Celle eles idées brouillées. Encore un test de l’acritique contemporaine. Ce n’est pas impunément qu’on méconnait la nécessité de la poétique 11 Poética del traducir, no ciencia de la traducción Traducción por Márcio Weber de Faria Yo digo traducción poética y no traductología – que significa ciencia de la traducción – por tres razones que hay que llevar en cuenta. La primera razón es que la poética envuelve literatura y a la vez impide el vicio de las teorías lingüísticas contemporáneas de trabajar con el lenguaje separándola de la literatura, compartimentándola, de donde proceden empirismos descriptivistas regionales y dogmáticos sin la teoría del lenguaje. En sentido contrario la poética evoluciona hacia un procedimiento de descubierta si ella articula la teoría de la literatura y la teoría del lenguaje. Ella propia se hace la teoría del lenguaje. Aquí la poética desarrolla en la traducción un papel importante como poética experimental. La poética no es más que un homónimo de todo aquello que el pos estructuralismo designa con el mismo nombre en la descripción de las estructuras narrativas. Así ella se hace con el papel crítico, quiero decir, el reconocimiento de las estrategias que se declaran ellas mismas contra la manutención del orden constituida por los dogmatismos de la fenomenología o semiótica que son productoras de la ignorancia para circulación apenas interna. La segunda razón es que cuando la poética incluye la traducción dentro de la teoría de la literatura, no solamente permite distinguir los problemas filológicos (el saber de la lengua) de los problemas propiamente poéticos, que supone estudios anteriores de la poética de un texto, más que eso, ella permite situar la traducción dentro de una teoría que articula el sujeto y el social que la literatura coloca en acción. Cabe a la poética reconocer a la teoría por medio de la cual estudia las obras literarias, cambiándose a una poética del sujeto, una poética de la sociedad ( la solidariedad del poema, de la ética y de la historia. La poética de la traducción hace el estudio del traducir en su historia, como ejercicio de la 12 alteridad y pone a examen la lógica de la identidad. La identidad llega sino a través de la alteridad. De la misma manera la etnología contemporánea aparece cada vez más como una etnología personal después de haber sido una etnología de otros. Desestabilizase las nociones y las prácticas se entremezclan, los elementos normativos desmascáranse, las resistencias se hacen ver de por si, relacionados a mitos de la lengua que son también mito xenofobitos: El mito del genio de las lenguas (como aquél de la transparencia del francés). Así la traducción es por lo tanto la transformación de las relaciones interculturales. Es inseparable de su lógica. Ella es el mejor testigo de la implicación recíproca entre la historiedad y la especificidad de las formas del lenguaje como formas de vida, con su ética y su política. Hay todavía un tercer motivo para hablar de la poética del traducir. El primero se relaciona con el papel revelador que la literatura tiene para la teoría del lenguaje, el segundo atribuyó a la traducción la posición de importancia máxima en la sociedad, ya el tercero es un efecto epistemológico: Protegerse contra el cientificismo estructuralista semiótico por la imprecisión fenomenológica perpetuamente interesada en promover la separación entre la esencia y la historia en provecho propio por una operación de purificación. La poética del traducir no es una ciencia, sobretodo porque no hay una postura para hablarse de (ciencia), a menos que se diga claramente qué sentido fue dado a ese termo. Podríamos darle el sentido del siglo XVIII, el de la enciclopedia y el sentido filosófico hegeliano alemán de Wissens Chaft. Pero aún esa precisión no eliminaría las confusiones tolerantes relativas al sentido moderno de ciencia (me refiero a ciencias experimentales o ciencias duras), lo que ésta subentiende una continuidad posible, sino ya en curso, con ese sentido. Existe una germinación ideológica del termo, esto es, un filosofismo por detrás de una inocente buena voluntad que es el testigo de una distorsión filosófica1 y una confianza ingenua en el lenguaje 13 (confianza merecedora de punición) y aún peor, un imperialismo que la geografía universitaria internacional confirma. La poética del traducir no es, pues, una ciencia en ninguno de los sentidos de la palabra ciencia. En verdad ella es una teoría crítica, que critica la ciencia cada vez que ella se identifica con el saber, con aquello que Horkheimer llamaba de teoría tradicional que mantiene la sociedad tal como ella es, y yo añado: de la teoría, tal como ella es. Se trata aquí de la teoría del signo y de su paradigma dualista no apenas lingüístico pero filosófico, teológico, social y político. La poética es una teoría crítica en el sentido de que ella misma busca el lenguaje, la historia, el sujeto y la sociedad y rehusa las regionalizaciones tradicionales, pero también en el sentido que ella se funda como una teoría de historicidad radical del lenguaje. La traducción tiene en este momento un papel más grande. Es por eso que el empírico es el propio terreno de la lucha contra el empirismo, porque este último, con su liberalismo aparente, su honestidad aparente( las nociones de fidelidad y transparencia del traductor) mascara el dogmatismo de la referencia solamente a la lengua, dentro del desconocimiento del discurso; el dogmatismo de la nohistoricidad dentro del desconocimiento de la historicidad del traducir y del texto. La trampa tradicional de la teoría tradicional es hacer la identificación de esa poética del texto con el liberalismo, así como confundir la poesía con la versificación. No se trata aquí de oponerse a la significación (esa producción de sentido rítmica y prosódica) a través de todos los sentidos posibles, transponiendo el signo antes que la significación y al sentido como en la teoría opone la forma al sentido y la letra al espíritu. Se trata de enseñar que no se puede pensar el discurso con los conceptos de la lengua. La traducción de un texto como discurso(y no-lengua) debe como consecuencia, aceptar otros riesgos y no más limitarse a respetar las autoridades de la lengua y del saber y el mismo tiempo representan la ignorancia de la poética. La ignorancia del ritmo. 14 La articulación aquí presentada intenta enseñar que la teoría y la práctica son inseparables y a través de la especificidad de algunas relaciones lingüístico culturales intenta enseñar la identidad del propio signo y de las traducciones según el signo, en el mismo tiempo que enseña la posibilidad de renovar la traducción a través de un nuevo programa teórico: programa de ritmo como la organización de la historicidad del texto. Traducir así no es más difícil, pero diferente. La traducción también será diferente. Y si ella no confunde retórica y poética, métrica y ritmo, sentido y significado, sobreponiendo alteridad y identidad, entonces sí la traducción será mejor, simplemente porque en la relación con el texto ella funcionará como un texto. Ella no será simplemente conducida por una interpretación, será su portadora. Ella lo tendrá alcanzado por su propia literalidad. La poética del traducir es el camino de esta literalidad. El trabajo e la dirección de una poética de la sociedad. Nota 1 Desviarse de la poética conduce inevitablemente a la hermenéutica y a Heidegger, como se puede ver claramente en: Antonie Berman. Pour une critique des traductions: John Donne. Paris: Gallimard, 1995, p.14-15. Posición frágil y debilitadora. Esta de las ideas barajadas. Aún una prueba para cierta posición de la acrítica contemporánea. No es impunemente que se ignora la necesidad de la poética. 15 Poetic of translating, not traductology Translation by Levi F. Araújo When I speak about poetic for the translation and not about traductology1 – which means science of translation – I do it for three reasons, which relate among themselves. The first reason is that poetic implies literature, therefore preventing this major vice of the contemporary linguistic theories – which is the act of working on the language dissociating it from literature, that is, compartmentalizing it – from where comes the dogmatic and regional descriptivist empiricisms without any language theory. On the contrary, poetic develops itself only in procedure of discovering if it is articulated with the theory of literature and the theory of language. If it becomes the theory of language. Here, poetic plays, in translation, a very important role as experimental poetic. Therefore, poetic is no more than a homonym from what post-structuralism designates with this same name in its description of the narrative structures. Thus, it plays a role and a critical effect, i.e., of acknowledgement of strategies and of strategy even against the maintenance of the order constituted by the phenomenological and semiotic dogmatisms, those makers of ignorance for the internal circulation only. The second reason is that poetic, by including the translation within the theory of literature, not only allows to distinguish clearly the philological problems (the knowledge of a language) from the properly poetic problems, which are supposed to be the previous poetic studies of a text, but above all, it allows to situate the translation within a theory which merges the individual and the social, which it is supposed to be the literature and puts it in action. This is the reason why poetic studies literary works, becoming a poetic of the subject, a poetic of the society (solidarity of the poem, of the ethics and of history). Poetic of translation makes then the study of the translating, within its history, as an exercise of the alterity and acknowledges that identity does not appear 16 otherwise through the alterity. The same way the contemporary ethnology seems to appear more and more as an ethnology of “itself” after being an ethnology of the “other”. Here the notions and practices dislocate themselves, the normative elements unmask themselves, the resistances appear by what they really are, connected to the myths of language, which are also political and xenophobic myths: the languages’ genius myth (like that one of French clarity). Because the translation is inseparable from the transformation of intercultural relations. It is inseparable of its logic. It is the best witness of the reciprocal implication between the historicity and the specificity of the language forms as life forms. With its ethic and its politics. There is also a third reason for speaking of poetics of the translating. The first one was tied to the revealing role that literature plays for the theory of language, the second one vested the translation of a major situation and importance within the theory of society, and the third one is an epistemologic effect: to guard against the structuralist-semiotic scientificism, aggravated by the phenomenological inaccuracy perpetually interested in promoting the division between an essence and a history, for its own sake, by the operation of purity. Poetics of the translating is not a science, at first because there is an imposition in talking about science here. Unless we say exactly what sense is given to this term, if we give the sense of the XVIII century, that one from Encyclopédie and the philosophical (Hegelian) German sense, from Wissenschaft. But, even with this precision it would not suppress the complaisant confusions with the modern sense of science (in the sense of tentative sciences or exact sciences), the implicit of a possible continuity, otherwise already in the course, with this sense. There is a Germanization ideological of the term, i.e, a philosophism behind its innocent good will which witnesses, at least, a philosophical confusion2 and a naïve confidence in the language (confidence always punished), and, still worst, an imperialism that the international university geography confirms. 17 Poetics of the translating is not a science in none of the senses of the word science. In fact, it is a critical theory of science, which criticizes science every time it identifies itself with the knowledge, with what Horkheimer calls traditional theory, which maintains society as it is, and I add: the theory just as it is. Here we deal with the theory of the sign and its dualist paradigm not only linguistic but also philosophic, theological, social and political. Poetics is a critical theory in the sense that it places itself as a theory which congregates the language, the history, the subject, and the society, and it refuses the traditional regionalisms, but also in the sense that it establishes itself as a theory of radical historicity of the language. Translation plays there a major play. That is the reason why the empirical is the own stage of the fight against empiricism itself, once the latter, with its apparent liberalism and its apparent honesty (the notions of the translator’s fidelity and transparency) masquerades the dogmatism of the reference only related to the language, within the lack of knowledge of the discourse; the dogmatism of non-historicity within the lack of knowledge of the historicity of translating and of the text. The traditional trap of the traditional theory is to identify this poetic of the text with the literalism the same way it confounds poetry with versification. It is not the case in here to opposing the significance (that rhythmic and prosodic production of meaning) to the signification and to the meaning the same way the traditional theory opposes the form to the meaning and the letter to the voice. It is the case of showing that one can not imagine the discourse with the concepts of language. The translation of a text as discourse (and not language) must, as a consequence, accept other risks and not limit itself to respect the authorities of the language and the knowledge which represent, at the same time, the ignorance of poetics and the ignorance of the rhythm. The package deal presented here shows that the theory and the practice are inseparable, and through the specificity 18 of some linguistic-cultural relations tries to show the identification to itself of the sign as well as of the translations according to the sign, at the same time showing the possibility of renewing the translation through a new theory program: the program of the rhythm as an organization of the history of the text. To translate in this way is not difficult, but different. The translation will also be different. And if it does not confounds rhetoric and poetics, metric and rhythm, meaning and signifier, leveling alterity and identity, then the translation will be better, mainly because in the relation with a text it will work out as a text. It will not be simply carried by an interpretation, it will be its carrier. It will hit by its own literarity. Poetics of translating is the way to this literarity. The work in the direction of a poetics of society. Notes 1 This word and its synonym translatology were introduced in the 1970s as translations of the French traductologie, but they did not catch on in English, where the generally accepted term is translation studies. Translatology usually occurs today in texts by non-native writers of English. (Retrieved from http://en.wiktionary.org/wiki/traductology) T. N. 2 To deviate from poetic leads inevitably to the hermeneutics and to Heidegger, as we can clearly see in BERMAN, Antoine. Pour une critique dês traductions: John Donne, Gallimard, 1995, p. 14-15. A fragile and undermining position. This one of scrambled ideas. Still a test for a contemporary acritic position. The need of poetic cannot be ignored without punishment. 19 Poética do traduzir, não tradutologia Tradução de Eduardo Domingues A opção pela “poética da tradução” e não tradutologia – que significa ciência da tradução – se fundamenta em três razões, que se inter-relacionam. A primeira razão é que a poética implica a literatura, e assim impede esse vício maior das teorias lingüísticas contemporâneas que é o de trabalhar sobre a linguagem separando-a da literatura, isto é, compartimentando-a, donde empirismos descritivistas regionais e dogmáticos sem teoria de linguagem. Ao contrário, a poética só evolui em procedimento de descoberta se ela articula a teoria da literatura com a teoria da linguagem. Se ela própria se torna a teoria da linguagem. Aqui, a poética desempenha, na tradução, um papel importante como poética experimental. A poética então, não é mais que um homônimo daquilo que o pós-estruturalismo designa com esse mesmo nome na sua descrição das estruturas narrativas. Assim sendo, ela tem um papel e um efeito críticos. Críticos sim, por reconhecer as estratégias e se configurar como estratégia contra a manutenção da ordem constituída pelos dogmatismos fenomenológicos ou semióticos, esses produtores de ignorância de circulação apenas interna. A segunda razão é que a poética, ao incluir a tradução dentro da teoria da literatura, não apenas permite distinguir claramente os problemas filológicos (o saber da língua) dos problemas propriamente poéticos, que supõem o estudo prévio da poética de um texto, mas, acima de tudo, ela permite situar a tradução dentro de uma teoria que articula o sujeito e o social, que a literatura supõe e coloca em ação, e que cabe à poética reconhecer. Por isso essa poética, estudo das obras literárias, torna-se uma poética do sujeito, uma poética da sociedade. Uma solidariedade do poema, da ética e da história. A poética da tradução faz aí o estudo do traduzir, na sua história, como exercício da alteridade e questiona a 20 lógica da identidade. Reconhecimento de que a identidade só advém pela alteridade. Da mesma maneira a etnologia contemporânea aparece cada vez mais como uma etnologia de “si” após ter sido uma etnologia do “outro”. Aqui balançam os conceitos e as práticas, desmascaram-se os elementos normativos, as resistências aparecem pelo que elas são, ligadas aos mitos da língua que são também mitos políticos e xenófobos: o mito do gênio das línguas (como aquele da clareza do francês). A tradução é, pois, inseparável da transformação das relações inter-culturais. É inseparável de sua lógica. Ela é a melhor testemunha da implicação recíproca entre a historicidade e a especificidade das formas de linguagem como formas de vida. Com sua ética e sua política. Há ainda uma terceira razão para falar de poética do traduzir. A primeira se prende ao papel revelador que a literatura tem para a teoria da linguagem, a segunda atribuía à tradução sua situação e sua importância máximas na teoria da sociedade, já a terceira é um efeito epistemológico: precaver-se contra o cientificismo estruturalista-semiótico, agravado pela imprecisão fenomenológica perpetuamente interessada em separar uma essência e uma história, em proveito próprio, pela operação da pureza. A poética do traduzir não é uma ciência, a princípio porque há uma impostura ao se falar aqui de ciência. A menos que se diga claramente que sentido foi dado a esse termo. Se lhe damos o sentido do século XVIII, aquele da Encyclopédie e o sentido filosófico (hegeliano), alemão, de Wissenschaft. Mas, mesmo essa precisão não eliminaria confusões complacentes com o sentido moderno de ciência (no sentido de ciências experimentais ou ciências exatas), o subentendido de uma continuidade possível, ou mesmo já em curso, com esse sentido. Há aí uma germanização ideológica do termo, isto é, um filosofismo por trás de sua inocente boa intenção que testemunha, na melhor das hipóteses, uma confusão filosófica1 e uma confiança ingênua na linguagem (confiança 21 sempre punida), e na pior das hipóteses, de um imperialismo que a geografia universitária internacional confirma. A poética do traduzir não é, pois, uma ciência em nenhum dos sentidos da palavra ciência. Precisamente porque ela é uma teoria crítica da ciência cada vez que ela se identifica com o saber, aquilo que Horkheimer chama de teoria tradicional, que mantém a sociedade tal como ela está, e eu acrescento: da teoria, tal como ela está. Trata-se aqui da teoria do signo e de seu paradigma dualista não apenas lingüístico mas filosófico, teológico, social e político. A poética é uma teoria crítica no sentido de que ela busca articular numa teoria a linguagem, a história, o sujeito e a sociedade e recusa as regionalizações tradicionais, mas também no sentido de que ela se funda como uma teoria de historicidade radical da linguagem. A tradução desempenha aí um papel maior. É por isso que o empírico é o próprio terreno da luta contra o empirismo, porque esse último, com seu liberalismo aparente, sua honestidade aparente (as noções de fidelidade e transparência do tradutor) mascara o dogmatismo da referência somente à língua, dentro do desconhecimento do discurso; o dogmatismo da não-historicidade dentro do desconhecimento da historicidade do traduzir e do texto. A armadilha tradicional da teoria tradicional é identificar essa poética do texto com o literalismo, assim como confundir a poesia com a versificação. Não se trata aqui de opor a significância (esta produção de sentido rítmico e prosódico, transbordando o signo por todos os sentidos) à significação e ao sentido como a teoria tradicional opõe a forma ao sentido e a letra a voz. Trata-se de mostrar que não se pode pensar o discurso com os conceitos da língua. A tradução de um texto como discurso (e não língua) deve, como conseqüência, aceitar outros riscos e não mais se limitar a respeitar as autoridades da língua e do saber que ao mesmo tempo representam a ignorância da poética. A ignorância do ritmo. A articulação aqui apresentada tenta mostrar de uma só vez a impossibilidade de separação entre a teoria e a prática 22 e, através da especificidade de algumas relações lingüísticoculturais, a identidade do próprio signo e das traduções segundo o signo, ao mesmo tempo que a possibilidade de renovar a tradução através de um novo programa teórico: o programa do ritmo como organização da historicidade do texto. Traduzir assim não é mais difícil, mas diferente. A tradução também será diferente. E se ela não confunde retórica e poética, métrica e ritmo, sentido e significância sobrepondo a alteridade à identidade, então a tradução será melhor, simplesmente porque, em relação a um texto, ela funcionará como um texto. Ela já não será simplesmente conduzida por uma interpretação, será sua condutora. Ela terá alcançado sua própria literariedade. A poética do traduzir é o caminho desta literariedade. O trabalho em curso de uma poética da sociedade. Cadernos Viva Voz de interesse para a área de tradução A tarefa do tradutor, de Walter Benjamin: quatro traduções para o português Lucia Castello Branco (Org.) Tradução, literatura e literalidade Octavio Paz. Trad. Doralice Alves de Queiroz Três traduções de I and My Wine Tapster in the Dead’s Town, de Amos Tutuola Eliana Lourenço de Lima Reis e Nina Diniz (Org.) O pêndulo O. Henry. Trad. Eduardo Soares Glossário de termos de edição e tradução Sônia Queiroz (Org.) Os Cadernos Viva Voz estão disponíveis em versão eletrônica no site: www.letras.ufmg.br/labed Nota 1 Desviar-se da poética leva inevitavelmente à hermenêutica e a Heidegger, como se pode ver claramente em: BERMAN, Antonie. Pour une critique des traductions: John Donne. Paris: Gallimard, 1995, p.14-15. Posição frágil e enfraquecedora. Esta das idéias embaralhadas. Ainda um teste para uma posição da acrítica contemporânea. Não é impunemente que se ignora a necessidade da poética. 23