Un choc qui peut s`avérer fatal!
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Un choc qui peut s`avérer fatal!
COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate Semaine québécoise des personnes traumatisées craniocérébrales Un choc qui peut s’avérer fatal! Joliette, le 16 mai 2011 — Les traumatismes craniocérébraux (TCC) connaissent une recrudescence étonnante dans le milieu sportif professionnel. Blessure neurologique plus courante dans le sport, le TCC léger, communément appelée commotion cérébrale, reste méconnu de plusieurs. Au Québec, ce sont plus de 100 000 personnes qui vivent avec un TCC. La Semaine québécoise des personnes traumatisées craniocérébrales, se tenant du 15 au 21 mai 2011, est une occasion à saisir pour traiter du sujet. D’ailleurs, le Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP) Le Bouclier, en collaboration avec l’Association des personnes handicapées physiques et sensorielles secteur Joliette (APHPSSJ), souhaite conscientiser et sensibiliser la population aux réalités et aux séquelles découlant d’un TCC, notamment chez les sportifs de la région de Lanaudière. Avec des dizaines de personnalités sportives connues ayant subi un TCC, ce type de blessure se retrouve de plus en plus au cœur de l’actualité. Des athlètes aussi entraînés et performants que Sidney Crosby, Jason Pominville, Max Pacioretty et, tout récemment, Patrice Bergeron, ont subi ce genre de traumatisme et en vivent des séquelles. Mme Myriam Lanctôt, neuropsychologue au CRDP Le Bouclier de Joliette et spécialiste en ce qui a trait aux TCC, explique que « l’accumulation de traumatismes au cerveau est grave et les personnes qui pratiquent un sport sont plus souvent motivées à retourner au jeu que de prendre le temps de se remettre sur pied ». D’après la spécialiste, la cause d’une très longue convalescence, comme celle de Sidney Crosby, peut être liée à une répétition de traumatismes. Principale cause de mortalité et d’invalidité chez les jeunes Les symptômes du TCC peuvent demeurer permanents et nuire fortement à la qualité de vie des personnes. Au nombre des séquelles courantes, on note la perte de mémoire et la fatigabilité. Certains vont même jusqu’à subir des changements majeurs de leur personnalité. « Les dommages causés au cerveau peuvent parfois demeurer permanents et certaines cellules, rester endommagées malgré les processus de récupération neurologique », précise Mme Lanctôt. Tony Proudfoot, populaire footballeur des Alouettes des années 70, est décédé des suites de la sclérose latérale amyotrophique, mieux connue sous l’appellation de la maladie de Lou Gehrig. Cette maladie se développe notamment en lien avec une fragilisation du cerveau, conséquence qui pourrait découler de coups à la tête subis à répétition. Ce qui est d’autant plus tragique, c’est que plus de 50 % des traumatisés craniocérébraux ont moins de 20 ans et que ce mal est la cause principale de la mort et de l’invalidité des canadiens de moins de 40 ans. Vigilance et port du casque protecteur Le simple port du casque protecteur dans les sports et dans les loisirs réduit considérablement les risques de blessures. En effet, on estime que 88 % des TCC sont ainsi évités. Il y a moyen d’éviter le pire lorsque les gens sont bien renseignés et vigilants : « Dès qu’une personne subit un contact violent, il n’y a aucune chance à prendre. Toute perte de conscience ou un état de confusion suivant un choc, même de quelques secondes, peut annoncer un traumatisme. Il faut alors aller à l’hôpital sans tarder pour y subir des tests », explique Mme Lanctôt. On évalue qu’en quelques semaines, 85 % des personnes traumatisées craniocérébrales léger, diagnostiquées et soignées à temps, peuvent reprendre leurs activités courantes. « C’est dans la protection et la prévention que l’on peut éviter le pire », conclut Mme Lanctôt. Des services adaptés pour les lanaudois ayant un TCC En plus des services spécialisés de réadaptation offerts par le CRDP Le Bouclier, les Lanaudois vivant avec les séquelles d’un TCC peuvent compter sur le soutien du Groupe d’entraide TCC parrainé par l’Association des personnes handicapées physiques et sensorielles secteur Joliette (APHSSJ). Soirées conférences et témoignages, cafés-rencontres thématiques, support individuel, ateliers de formation pour les personnes accidentées et support aux proches sont offerts. L’Association a été désignée pour offrir les services TCC après la réadaptation, pour la région de Lanaudière. À propos du CRDP Le Bouclier Le CRDP Le Bouclier est un centre de réadaptation en déficience physique ayant pour mission d’offrir des services spécialisés de réadaptation aux personnes de tous âges ayant une déficience auditive, du langage, motrice ou visuelle, des régions de Lanaudière et des Laurentides. — 30 — Information : Kaven Brassard, communications CRDP Le Bouclier 450 755-2741 ou 1 800 363-2783, poste 2311 [email protected] Danielle Tremblay APHSSJ 450 759-3322 [email protected] www.bouclier.qc.ca www.aphpssj.com