Monographie-des-enfa..

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HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE
des
ANCETRES
de
Jean-François, Hélène et Pascal
PARES
par Jean Parès
www.heredis.com
2013
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
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HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Présentation
Sources
Cette monographie rassemble toutes les informations connues en 2013 concernant les ancêtres directs identifiés de mes
enfants. On y trouve, bien entendu, les éléments habituels de l'état civil (naissances, mariages, et décès) et parfois des
cérémonies religieuses, mais aussi des actes notariaux : contrats de mariages, testaments, achats et ventes de biens. S’y
ajoutent d’autres événements personnels ou liés à la vie du village. Toutes ces données proviennent des Archives
Départementales et, à un degré moindre, de la littérature historique catalane.
Bien que nombreuses ces informations sont loin d’être exhaustives et complètes. Au-delà des aspects purement généalogiques,
cette monographie apporte des informations sur la vie des ancêtres, éléments qui permettent, un peu, de les faire revivre. Le
texte est enrichi par des photos pour les générations récentes et des signatures pour les générations anciennes.
Le document a été élaboré à partir des informations contenues dans l’Histoire du Village de Mosset de Jean Parès. Elles sont
accessibles sur internet aux adresses suivantes dans leurs versions de septembre 2012 :
www.histoiredemosset.fr
Edition
La monographie est une édition automatique composée par le logiciel généalogique Heredis (Version 13). Ce logiciel édite le
document sous le format Microsoft Word (docx) généralement diffusé sous le format PDF. La version Word autorise des
modifications sans faire appel au logiciel Heredis. La mise en page et l’impression sont conçus pour le format A4.
Composition
Deux annexes complètent la monographie proprement dite de 264 pages :
1 -Des tableaux des arbres généalogiques des ascendants des premières générations, chaque arbre étant limité à 32 personness.
Les numéros indiqués sont les numéros Sosa. On compte 189 tableaux.
2 – Les biographies de chacun des enfants.
Numérotation Sosa des ancêtres
Tous les ancêtres portent un Numéro, le Numéro Sosa. Ce système s’applique à l’ascendance en ligne directe du “de cujus”,
c’est à dire de celui ou de celle à partir du ou de laquelle est établie l’ascendance.
Cette méthode de Numérotation, obéit à trois règles de base très simples :
1 - Le “de cujus” porte le N°1,
2 - Le père porte toujours le N° double de celui de son enfant.
3 - L’épouse porte toujours le N° de son époux augmenté d’une unité
Tous les pères portent des Numérotations paires et les mères des Numérotations impaires.
Caractéristiques générales
Les personnes identifiées sont au nombre de 1470 (septembre 2013). Le nombre d’ancêtres est donc de 1469. Ils ont presque
tous vécu au cours des 4 derniers siècles.
Cette généalogie ascendante est donc relativement importante. En effet, les parents du « de cujus, » sont tous les deux nés à
Mosset et descendent de 2 familles anciennes du village.
Les Parès sont à Mosset depuis 1697 à la suite du mariage de Père Angel Parès (Sosa 404), venant de Vingrau. Descendent de
lui plus de 2600 personnes dont 156 portent le nom Parès. Tous les Parès de la vallée de la Castellane descendent de lui.
Les Garrigo y habitent depuis les temps immémoriaux. Francisco Garrigo (Sosa 3072) y est né avant 1570.
Mais tous les ancêtres ne sont pas liés à Mosset : 581 seulement sur les 1470 (40%) y sont ou nés, ou mariés ou inhumés.
401 (27%) y sont nés et 452 (30%) s’y sont mariés.
Les FABRE en tête
Les patronymes connus les plus fréquents sont les FABRE avec la variante FABRA (33) ; viennent en seconde position les
VILLE avec la variante VILA (20), talonnés par les CORCINOS, les JULIA, les VIDAL ex aequo (19). Les GARRIGO sont 6e
(18) et les PARES 10e (13).
Les ZZ
Dons le fichier des ancêtres, les personnes identifiées (par le prénom et des liens) mais dont le patronyme est inconnu sont
désignées par ZZ. C’est le cas pour 60 épouses connues que par leur enfant. En effet, une généalogie ascendante se construit en
remontant dans le passé et en identifiant les parents des nouveaux nés. L’acte de mariage de ces parents permet de confirmer la
réalité de l’ascendance. On remonte ainsi généralement jusqu’au XVIIeme siècle, début de l’époque sans actes ou sans contrats
de mariage répertoriés dans les archives. On ne trouve que des actes de baptême mais les enfants y sont alors identifiés par
leurs seuls prénoms, le nom et prénom du père et que par le prénom de la mère. Les épouses perdent leurs patronymes après le
mariage. Ces patronymes de femmes « inconnues » sont des ZZ.
Parfois, lorsqu’on voulait nommer explicitement l’épouse, sans tenir compte de son patronyme de naissance, on « féminisait »
celui de l’époux : on y ajoutait « na. » Par exemple, l’épouse de Garrigo devient la Dame Garrigona. C’est le cas de
Margarida Garrigona (Sosa 5073) qui est née avant 1573.
.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
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HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le prénom Marie.
Le prénom le plus fréquent est Marie (159), suivi par Jean (156) et Anne (148) puis viennent François (102), Marguerite
(95) et Joseph (83). Les Hélène avec la variante Elena sont au nombre de 3. François s’»écrvait en catalane Francesh ou
Francesch. Pascal est unique.
Les extrêmes
La plus ancienne naissance connue est celle de Domingo Carbonnell né avant 1546 (Sosa 8998).
Le plus ancien baptême connu est celui d’Antoni Galau, le 19 août 1613 (Sosa 1296).
La première union connus a eu lieu en 1576 entre Joseph Combau et Antiga Carbonnell (Sosa 4499).
Le plus ancien décès connu est celui de Domingo Carbonnell après 1576 (Sosa 8998).
Ancêtres particuliers
Loyga Joan (1610- > 1661) (Sosa 1630)
Joan Loyga est un des rares Mossétans dont le nom et le prénom sont gravés dans la roche pour l’éternité. Les autres cas,
mais qui ne concernent que le patronyme, sont ceux de Pares et Lavila gravés sur une roche plate devant l’entrée de la
bâtisse de Cobazet.
Lors de la peste de 1653 des Mossétans ont abandonné le village pour se réfugier à La Clause où une roche gravée porte
l’inscription suivante en catalan : « Ici dans le cortal de Joan Loyga on s’est enfermé pendant la peste de 1653. »
Père Angel Pares (1675-1746) (Sosa 404)
Batlle de Vingrau, Capitaine des arquebusiers, il est arrivé à Mosset en 1767 pour épouser la petite fille de Bernat Julia
(Sosa 1548). Il arrivait de Vingrau et apportait ses relations avec les Reynalt Y Mollet, dont descendent des Arago et des
Joffre. Tous les descendants de Père Angel Parès sont ainsi les cousins du savant et homme politique François Arago
(1786-1853) et du Maréchal Joseph Joffre (1852-1931).
Corcinos Julien (1745-1820) (Sosa 130)
Ce personnage a marqué Mosset à la fin de l’ancien régime et pendant la Révolution. Il a été un acteur essentiel, avec
Maurici Matheu (Sosa 210), dans l’exploitation des forges après les d’Aguilar. Maire devenu Batlle sous l’occupation des
Espagnols en 1793, il a été remplacé par Joseph Prats après leur départ.
Julien Corcinos a eu 11 enfants avec 2 femmes : Hélène et ses frères descendent de lui par 3 enfants : Marie Anne (Sosa
65) épouse Parès , Jean Baptiste Pierre (Sosa 104) épouse Matheu et Marie Catherine (Sosa 85) épouse Porteil.
Bernat Julia (<1618-~1680) (Sosa 1548)
En 1653, alors que la peste sévissait, la réunion annuelle des consuls de la communauté a eu lieu dans son champ, loin des
zones contaminées.
Il se distingue surtout par sa descendance ; avec 6 enfants, il a engendré pas moins de 8 Polytechniciens, parmi lesquels on
citera Ferdinand Escanyer (1796-1874), dont le fils Frédéric (1866-1906) fut député à l’image de son père et de son grand
père Sébastien, député de l‘Assemblée Contituante en 1791.
On lui doit un autre descendant récemment célèbre, le nageur champion olympique Frédérick Bousquet (1981).
Les cousins particuliers
Parmi les cousins remarquables se distinguent encore, toujours comme descendant de Bernat Julia :
- Paul Assens par l’ancêtre commun Père Isidro Garrigo (1633-1711) et par Bernat Julia et Emmanuel Pares
- François Sarda (1929-2005), avocat, par Julia Bernat
- Jean Borreil (1938-1992), philosophe, par Joseph Parès (1738-1770), chirurgien (Sosa 184)
- Jacques Joseph Ruffiandis (1887-1956), auteur de « Mosset vieille Cité, » par Julien Corcinos (1745-1820) (Sosa 186)
- Jean André Ville (1811-1989), mathématicien, par Père Garrigo (1633-1711à (Sosa 1434)
- Auguste Gaché (1838-1925), maire de Grenoble en 1875 et en 1888, par Domingo Matheu (1702-<1777) (Sosa 420)
- Honoré Pardineille (1743-1829), riche notable de Laroque-des-Albères, émigré pendant la Révolution.
Et aussi une trentaine de cousins ecclésiastiques. Citons : Benjamin Vernet (1863-1935), dernier curé de Mosset né au village,
desservant de 1917 à 1935 et son frère Théophile (1851-1931), également Curé. Ils étaient, par ailleurs, les frères
d’Alexandrine Vernet (1856-1931), qui a joué un rôle importante dans l’affaire du curé de Nohèdes et est revenue à Mosset
pour y épouser l’arrière grand-père de Michel Quès..
Et aussi Pierre Parès (1761-1843), curé réfractaire pendant la Révolution, déporté en Guyane puis rescapé, retrouvant des
fonctions importantes à Saint Jean de Perpignan.
Jean Arrous (1876-1935), médecin et maire de Prades de 1908 à 1912 et de 1923 à 1925.
Gustave Violet (1873-1952), un des sculpteurs les plus célèbres du département, grand ami du précédent.
Et enfin, André Salvat (1920), ancien enfant de troupe, colonel, Compagnon de la Libération, un des 25 survivants sur 1038 au
17 septembre 2013..
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
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HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
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HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
GÉNÉRATION IBIOGRAPHIES DES
1) 3 Enfant de Jean PARES (°1934) et
Clotilde GARRIGO (1937-1998)
sont en Annexes.
GÉNÉRATION II
Jean PARES
2) Jean PARES 1 2, Ingénieur X1956, fils de
1
Note sur Jean PARES
Origine étymologique du patronyme Parès (Jean Tosti)
Deux solutions pour ce nom catalan, variante de Perés.
Soit un toponyme, pluriel de "perer" (poirier), soit un
dérivé filiatif de Pere (Pierre), formé avec un suffixe
équivalant au castillan -ez.
Domiciles et itinéraires
Né à Mosset il le quitte pour Olmeto en Corse après
son baptême. De là il suit ses parents à Burzet dans
l'Ardèche en 1935 et à Aimargues dans le Gard en
1938.
De 1938 à 1940 habite au rez-de-chaussée de la
Gendarmerie du village du côté du centre du village.
(En 2007 au 8 boulevard Fan Fonne Guillemet sur le
côté opposé.)
A partir de 1940 il est au "Maset", petit mas consistant
en une petite bâtisse de 3 pièces, que ses parents ont
acheté à 2 ou 3 Km du village à proximité de la
Nationale 113 en direction de Gal largues. La maison
correspondante, en 2008, est à gauche de la voie
rapide N°313 dite route de la Petite Camargue en
direction du péage de l'autoroute.
Il va alors à l'école primaire en face de la
gendarmerie du village, actuellement école Fan Fonne
Guillemet. Fan Fonne Guillemet (1895-1989)
Antoinette dite Fan Fonne grandit entre Paris et la
propriété camarguaise de ses grands parents à
Aimargues, au lieu dit Pravdinsk
En 1942, à la suite de l'occupation de la zone sud de la
France par les Allemands l'école est réquisitionnée par
l’occupant A la rentrée scolaire d'octobre 1943 il
aurait dû se faire inscrire à l'école laïque de Gal
largues de l'autre côté de la Nationale 113. Mais le
jour de la rentrée des classes, le 1er octobre, des pluies
torrentielles ont rendu la route de terre conduisant du
"Maset" à Gal largues impraticable. Toujours
accompagné de sa mère il fut alors inscrit à l'école
catholique privée d'Aimargues. Il y fit la communion
privée. En 2007 cette école est l’école "Notre Dame des
Gardians" au 1 rue de la Bombe.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Il poursuit ses études comme interne en 1945 à l’École
Militaire Préparatoire de Montélimar (Caserne Saint
Martin). Il sera interne jusqu'en 1958. L'école de
Montélimar est transférée en 1947 à Aix-en-Provence
(Caserne Miollis). Après le Bac il arrive en 1952 au
Prytanée Militaire de La Flèche et enfin à l’École
Polytechnique 5 rue Descartes de 1956 à 1958.
Fait un an de service militaire comme sous-lieutenant
en 2 périodes : 6 mois à l'École d'Application des
Transmissions de Montargis puis 6 mois en Algérie
près d'Alger puis à Tébessa à la frontière tunisienne au
57e Bataillon des transmissions.
En 1959 il fréquente, comme Ingénieur Militaire des
Télécommunications d'Armement, l'ENST de Paris
dont il sort en 1961 avec le titre d’Ingénieur Civil des
Télécommunications.
Il habite avec son épouse et sa fille deux ans à Bagneux
à l’avenue de Stalingrad près du Laboratoire Central
de l’Armement de Montrouge de 1959 à 1961 puis 5
ans au 8 Rue des Coquarts toujours à Bagneux.
De 1966 à 1972 à Vélizy-Villacoublay au 13 place
Bossoutrot dans un appartement de 90 m2 mais de 5
pièces acheté à crédit.
De 1972, après son entrée chez Siemens, à 1994 au 16
Avenue du Président Brisson à Montmorency
De 1994 à 1996 au 8 Square Robinson à Sceaux et au
31 Avenue des Palmiers à Perpignan jusqu’en 1998.
Depuis juin 1998 au 8 Espace Méditerranée à
Perpignan
Formation et enseignement
Élève de l'École Militaire Préparatoire de Montélimar
du 01/10/1945 au 31/12/1946 en classe de 6e et de 5e
moderne.
Élève de l'École Militaire Préparatoire d'Aix en
Provence du 01/010/1947 au 30/09/1952.jusqu'en
classe de Terminale de Mathématiques élémentaires.
Bon élève il termine ses études secondaires avec
mention au baccalauréat et le 1erer prix de
philosophie et le 2e prix de mathématiques et de
sciences physiques.
Élève du Prytanée Militaire de La Flèche du
01/10/1952 au 30/09/1956 en classe de Mathématiques
Supérieures puis de Mathématiques Spéciales.
Ancien élève de l'École Polytechnique (Promotion
1956).
Ingénieur Civil des Télécommunications (Promotion
1961).
Ingénieur en Chef de l'Armement - Branche
Télécommunications - en 1971.
Directeur de Division chez Siemens SA (1971-1993).
Professeur du cours d'hyperfréquences aux Élèves
ingénieurs de l'Armement Terrestre au Laboratoire
Central de l'Armement. à Montrouge
Professeur du cours Télécommunications par satellites
à l'ENSTA (École Nationale Supérieure des
Techniques Avancées) de 1968 à 1971.
Auteur du livre "Les Systèmes de Télécommunications
par Satellites" édité par Masson en 1975 avec la
participation de V. Toscer.
5
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Jean PARES (1905-1987) et Marguerite
VILLE (1908-1968), né à Mosset le 25
janvier 1934 3 4 , reçu au baptême dans la
Édition de 1982 révisée et complétée par G. Maral et
M. Bousquet.
Ces derniers ont fait éditer chez John Wiley & Sons la
version en lange anglaise "Satellite communications
Systems" en 1986, périodiquement remise à jour en 4
éditions successives
2
Taille en cm au delà de 1 m : 70
Code : Signature Pares Carva Xmosset
Militaire : Polytechnicien X1956 Ingénieur en Chef
de l'Armement
Education : X ENST
3
La maison des grands parents maternels
Jean est né la maison de ses grands-parents maternels
à Mosset au 4 Carrer Sota Muralla
Cette maison, située sous le château, au numéro 4 du
Carrer Sota Muralla au-dessus du quartier del Portal
de Come Gelada et directement au-dessus de
l’ancienne fontaine de las Senyoras, appartenait à la
grand-mère Rose Enriquel (Sosa 11).
Après son décès en 1940, c’est sa fille Marguerite
(Sosa 5) qui en héritera
La maison est vendue en 1948 à Vidal Emmanuel
époux Cerbos de La Nouvelle dans l'Aude. Elle est
revendue en 1952 à Andreu père de Gaby Andreu
(Gabrielle Louise Marie) artiste de cinéma qui a connu
une certaine célébrité. Née le 5 mars 1920 à Chalon
sur Marne, elle est décédée le 9 août 1972 à Rome.
Enfin Payri Jean l'a rachetée il y a quelques années.
Habitant en Charente, Il y vient avec sa femme
régulièrement l'été.
Pourquoi né à Mosset ?
Son frère Robert est aussi né dans la même maison 6
ans plus tôt. Sa sœur Ginette (19311938) est née à
Olmeto en Corse où leur père était gendarme. Elle est
venue au monde avec un handicap majeur, paralysie
des membres inférieurs. Jean se souvient avoir entendu
dire par ses parents que ce handicap résultait très
probablement des mauvaises conditions de
l'accouchement en Corse.
Il pense donc qu'ils ont pris la précaution de le faire
naître en France et de demander l'assistance d'un
médecin et non d'une sage femme.
La sage femme de Mosset était Marie Pujol (1863 1947) épouse Porteil. Sage femme diplômée, en 1934, à
70 ans, peut-être n'exerçait-elle plus.
Quoiqu'il en soit c'est le Docteur François de Massia
(1868-1959), médecin à Prades, qui l'a aidé à naître.
François de Massia était au début du XXe siècle
propriétaire des bains de Molitg. C'est à lui que son
père a acheté le Casteil de Molitg en 1954.
Les liens familiaux entre les Parès et les de Massia
étaient-ils connus par les familles ? Il n'en a jamais
entendu parler.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
même localité le 10 mars 1934, à l'âge de un
mois 5 6.
Avec le docteur on dénombre depuis le XVIIe siècle 8
ancêtres communs : des Pares, Bousquet, Morer,
Pajau, Julia, Bourges, Nabone et LLavor.
Pour la branche des Pares l'ancêtre commun est Pares
Joseph (1738-1770), arrière grand-père de Bompeyre
Sophie (1803-1874), laquelle s'est mariée avec
François de Massia (17961876) en 1824 et est la
grand-mère du Docteur François de Massia.
François de Massia (17961876) a été Maire de Mosset
de 1828 à 1830 et de 1831 à 1833.
Les de Massia habitaient à Mosset au 1 Escaler d'en
Dolfe qui porte la magnifique épigraphe 1759 (JDM
N°10 de novembre 2005)
L'aigle
Mon frère, qui avait 5 ans et demi à sa naissance,
affirme que notre père, le jour de sa naissance, est allé
à la chasse, peut-être pour se détendre et a tué un
rapace.
Est-ce un symbole ? Non ?
4
A la naissance de Jean furent témoins François Jean
Pierre PUJOL (Officier d'état civil) - Jacques Jean
Léon VILLE (Déclarant).
5
Baptême le 10 mars 1934
Alors que le prénom porté sur l’acte de naissance est
Jeannot (Prénom modifié en 1978 en Jean), le prénom
figurant sur l'acte de baptême est Jean-Jacques. Le
curé officiant est Benjamin Vernet qui rappelle dans le
bulletin paroissial suivant les cérémonies religieuses
de la période et qui indique à propos des nouveaux
baptisés "Que Dieu garde ces jeunes miliciens et
bénisse leurs heureux parents ! "
Que signifie de terme de milicien ?
Le mot dérive du latin miles, qui signifie soldat. Et c’est
à partir de cette racine que se construit le mot
militaire. On comprend bien donc qu’une milice est
une organisation militaire. Mais l’organisation
militaire par excellence, c’est l’armée. Et justement
une milice n’est pas une armée, parce ce que ce qu’on
appelle une armée est un ensemble de soldats recrutés,
encadrés par un État en général, ou en tout cas qui
revendique un statut officiel. Alors qu’une milice
justement est une sorte d’armée officieuse.
Mais en fait le mot armée ne convient pas vraiment,
parce qu’une milice est presque toujours de peu
d’importance par rapport à une armée. Disons que
c’est une troupe, même si parfois la troupe est assez
nombreuse. Et pour bien montrer que cette troupe n’est
pas apparentée à l’armée officielle, on dit souvent qu’il
s’agit d’une organisation paramilitaire, c’est-à-dire,
en fait, à côté du militaire proprement dit mais qui
s’inspire de l’esprit, de l’organisation militaire. Qui
mime le militaire parfois : uniformes, insignes,
grades… un peu comme si on jouait à la guerre, sauf
que dans les milices, on tire souvent à balles réelles.
Et le mot est très souvent péjoratif dans le langage
d’aujourd’hui.
6
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 28
juillet 1958 à Mosset avec Clotilde
GARRIGO, sa cousine au 4ème degré 7
(1937-1998).
"François" GARRIGO (1904-1975) et
Marguerite DIMON (1907-1992), née à
Mosset le 28 juin 1937 10 , baptisée dans la
même localité après le 28 juin 1937, décédée
à Perpignan le 28 mars 1998, à l'âge de
soixante ans 11.
Clotilde GARRIGO
3) Clotilde GARRIGO
8 9
, fille d'Isidore
La milice française fut une unité paramilitaire
française, créée le 30 janvier 1943 par Pierre Laval.
Elle fait suite au SOL (Service d’Ordre légionnaire)
lui-même issu de la Légion française des combattants.
La Légion française des combattants est une
association d’anciens combattants créée le 29 août
1940, présidée par le Maréchal Pétain, dont elle
soutient l’action.
Notons aussi que vers 1934 les miliciens désignent les
volontaires engagés dans les forces républicaines
espagnoles.
A côté de ce sens qui concerne les organisations
guerrières il existe une signification plus adaptée au
monde religieux et donc au bulletin paroissial de
l’Abbé Benjamin Vernet.
En effet l’un des premiers emplois du terme, au tout
début du XVIIe siècle, faisait référence à la milice
céleste : dans un langage religieux, il s’agissait de
l’armée des anges, mais les milices ne sont pas
toujours restées angéliques.
6
Au baptême de Jean furent témoins Rose VILLE
(Marraine) - Jacques Jean Léon VILLE (Parrain).
7
Via : François Joseph VILLE
8
Note sur Clotilde GARRIGO
Origine étymologique du patronyme : Garrigo,
Garrigou, Garriga, Garrigues, Lagarriga, Garrigos,
Garrigoles : espaces couverts de chênes - du latin "garriga". Terre inculte.
Toponyme désignant toute terre inculte (origine
préromane : *garrica, au départ chêne kermès).
Fréquent comme nom de famille dans le Limousin, le
Sud-ouest et les Pyrénées-Orientales. Variante :
Garrigues (Rouergue).
Domiciles et études
Née à Mosset au 4 Carrer de la Font de las Senyoras
qu'elle quitte avec ses parents en 1944 pour la nouvelle
maison du 17 Carretera del Coll de Jau en face de
l'école.
Est interne en 1948 au collège de Jeunes filles de
Prades jusqu'en 1953 puis à Perpignan au Collège de
jeunes filles et ensuite au Lycée de Narbonne ou sa
tante Marguerite Ville (1908-1998) est Directrice.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
En 1957, après la terminale, elle part comme
institutrice remplaçante dans le département de Seine
Maritime et enseigne à Fécamp, Étretat...
Après son mariage en 1958, habite 6 mois à Montargis
avec Jean puis 6 mois chez ses parents à Mosset alors
que Jean est en Algérie comme Sous-lieutenant.
Deux ans à Bagneux, Avenue de Stalingrad, près du
LCA de 1959 à 1961 puis 5 ans au 8 Rue des Coquarts,
pas très loin de Sceaux.
De 1966 à 1972 à Vélizy-Villacoublay à la place
Bossoutrot
De 1972 à 1994 au 16 Avenue du Président Brisson à
Montmorency
De 1994 à 1996 au 8 Square Robinson à Sceaux
En 1997 et 1998 au 49 Avenue des Palmiers à
Perpignan
École de Mosset
Élève de l'école de Mosset de 1944 à 07/1948. Son
institutrice est Madame Lambert.
Absente du 14 au 18 mars 1947 pour raison de santé :
abcès à la main droite.
Reçue en 6e le 01/07/1948 au Collège moderne de
Prades le 04/10/1948 (11 ans)
Fréquente le lycée de Perpignan puis celui de
Narbonne ou sa tante Marguerite Ville est Directrice
jusqu'en 1957
De 10/1957 à 10/1958 elle est institutrice remplaçante
dans le département de la seine Maritime à Étretat,
.Fécamp...
9
Bien immobilier local au : En 1996 vente à Foks
Wouter au 17 Carretera del Coll de Jau depuis 1996
environ
Santé : Décéde d'un cancer du colon décelé en
01/1997.
10
Née dans la vieille ville au numéro 4 et 6 du "Carrer
de la Font de las Seynoras." dans la maison familiale
des Garrigo où habitaient les parents.
11
Cause du décès : Cancer des voies digestives
7
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
GÉNÉRATION III
Jean PARES
4)
Jean
PARES
12
13
,
Gendarme,
12
Note sur Jean PARES (père)
1905
Né à Mosset au 4 ou 5 El Plaçal dans une maison louée
par ses parents.
1910
Le 17/06/1910, sa petite sœur de 4 ans Georgette
(1907-1910) meurt à Mosset. Elle était née à
Perpignan, il est donc probable que la famille est alors
revenue à Mosset. Son frère Gabriel a alors 1 an.
1911
Il figure sur la première photo de classe prise dans la
rue devant le bâtiment scolaire qui vient d'être
inauguré. Son instituteur est Philippe Arbos.
1916
Naissance d'Henri et accident du père
1917 : Jean (Sosa 4), 12 ans, cesse de fréquenter
l'école. Il ne passe pas le certificat d'études.
Il commence à travailler pour apporter un peu d'argent
à la maison et d'autant plus que le père est handicapé.
Au Biella, quelques centaines de mètres en amont de la
Forge Haute au-dessus de la route, il aide son père à
faire des fagots. Les fagots une fois liés, étaient
assemblés par 15 ou 20, en un fagot énorme qu'ils
faisaient rouler à flanc de coteau jusqu'à la route.
Jean Verdier les transportait par mulet jusqu'à Prades
et les livrait au boulanger.
Le salaire journalier pour tous deux était de 60 à 70
Francs.
1919 : Jean a 14 ans, il fait la première communion.
1921 La dette (Voir texte particulier)
1925
La famille s'installe dans la rue "del Trot" chez les
Monceu en face du "pailler" Pardineille ou au 6 Carrer
del Trot.
Son père Jean Baptiste fait une demande d’allocation
de soutien de famille son fils étant inscrit au tableau de
recensement de la commune de Mosset au titre de
l’appel sous les drapeaux et étant l'aîné de 5 enfants.
La demande est déclarée "fondée.". (Délibération du
Conseil Municipal le 17/06/1925)
Il part effectivement au service militaire. Il est
incorporé au 1err Régiment de Spahis le 10 novembre
1925 comme jeune soldat. Il est affecté à Médéa en
Algérie dans les Spahis où il arrive le 25 novembre. Il
est renvoyé dans ses foyers le 10 novembre 1926.
Sur le tableau de recensement de la classe 1925, il est
ainsi décrit : Sait lire et écrire, Cheveux : Châtain,
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Yeux : Châtain, Front : Découvert, Nez : Droit, Visage
: Ovale, Taille : 1,72 m, Marques particulières : Néant,
Célibataire.
Sait monter à cheval. Sait conduire et soigner les
chevaux. Sait conduire les voitures. Est vélocipédiste
Au 1er Régiment de Spahis il est Cavalier avec le
matricule N° 228.
Après son retour, en 1927 et 1928 travaille comme
journalier à Mosset pour l'Entreprise Chefdebien à
Cobazet et à la carrière du Caillau. IL a participé au
montage des pylones de support des cables de support
des wagonets qui descendaient à la gorge haute.
Gendarme
Élève gendarme à cheval le 23/10/1928. Affecté à la
17eme Légion de gendarmerie.
IL fait un stage d’instruction au Centre d'Instruction de
Toulouse.
Affecté à la Compagnie Autonome de Gendarmerie de
la Corse le 4/5/1929.
Nommé gendarme à cheval à la brigade de Pianottoli
le 16/5/1929 puis définitivement dans la gendarmerie à
Pioncette le 16/5/1929.
Admis dans le corps des sous-officiers de carrière le
10/01/1932
À Olmeto en 1931
Nommé Maréchal des Logis chef à cheval le 10/4/1933
à Sainte Marie Siché et à Calcatoggio le 25/1/1934, à
la naissance de son fils Jean
Arrivé à Burzet, dans l’Ardèche, le 30/8/1935.
Muté à Aimargues en 1938
Muté au Vigan ou à Alzon (30) en 1940 probablement à
la suite d'un différend avec sa hiérarchie.
Sa famille reste au « maset » d'Aimargues acheté vers
1940.
Départ à la retraite le 24/9/1942 après 15 ans de
service.
Agriculteur
Habite au « maset », petite maison à gauche à 3 pièces
en rez-de-chaussée, de la voie rapide actuelle (en
2005) entre Aimargues et Gallargues à quelques
centaines de mètres de la route nationale Lunel Nîmes
N° 113.
Transforme la petite maison, construit une maison
d'habitation à côté et achète les champs aux alentours.
Départ d'Aimargues en 1949
Arrivée à Prades, 19 rue du Palais de Justice crée,
avec le capital de la vente précédente, une entreprise
de radio électricité avec son frère Henri. Les résultats
ne sont pas satisfaisants. Dans le domaine de la Radio,
l n’y a que les émissions analogiques : pas de FM, pas
de Télévision.
Épicier à Molitg
Départ pour Molitg Village en 2/1953 où il a repris le
fonds de l'épicerie locale dans la rue qui mène à la
place (Au numéro actuel 13).
Achat du Casteil en 1954 ou 1955 au Docteur Xavier
de Massia pour une poignée de francs (50 000 francs d
e l’époque.)
8
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Commerçant, fils de Jean Baptiste Jacques
PARES (1876-1942) et Marie Louise
CORTIE (1888-1970), né à Mosset le 24
octobre 1905, reçu au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour,
décédé à Perpignan le 22 septembre 1987, à
l'âge de quatre-vingt-un ans.
Carrière à Calcatoggio le 21 janvier 1934 :
Nommé Maréchal des Logis.
Il s'est marié 14, à l'âge de vingt et un ans, le 22
octobre 1927 à Mosset avec Marguerite
VILLE 15 , sa cousine au 4ème degré 16
(1908-1968).
Marguerite VILLE 17
5) Marguerite VILLE 18 19, fille de Jacques
Fait refaire le toit par Georges Oliva maçon de Mosset
aidé par Robert Graner.
Refait lui-même tous les aménagements qui
permettront :
- de loger la famille
- d'installer une grande épicerie
- de louer aux usagers des Bains de Molitg des studios
meublés.
Laisse à sa fille Nicole le Casteil pour s'installer dans
une petite maison au Carrer del Sarrat, 2e à gauche,
qu'il rénove. Il l’a achetée vers 1977 à René Vidal.
Auparavant les parents de Jacqueline Fosset, y avaient
habité.
Départ de Molitg vers 1982 pour le 27 Avenue du
Maréchal Joffre à Bompas ou de nouveau il achète une
autre petite maison qu'il restaure.
Départ de Bompas en 5/1987 pour Perpignan, rue
Adam chez Nicole. Il décédera à l'hôpital de Perpignan
à quelques dizaines de mètres de cette maison.
13
Divers Cote archives Taille en cm au delà de 1 m :
72
Militaire : CL1925 Sait Bon Gendarme
14
En présence de Rose VILLE (Témoin) - François
Jean Pierre PUJOL (Officier d'état civil) - Jean
Baptiste André FOSSET (Témoin).
15
Leur union dura environ 40 ans et 2 mois
16
Via : Jean MESTRES
17
Mère de Jean Parès vers 1926
18
Note sur Marguerite VILLE
Origine étymologique du patronyme Ville ,Vila
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Nom formé sur le latin "villa", avec le sens de domaine,
qui prend peu à peu celui de ville ou de village. Il
désigne celui qui habite un lieu-dit "la Ville". Vila est
très fréquent dans les Pyrénées-Orientales, tout comme
Ville, que l'on rencontre aussi dans l'Ardèche et le
Lyonnais. (Jean Tosti)
Maison à Mosset : Maison ( NN°325 ou N°148) au 4
Carrer Sota Muralla.
Marguerite Ville (1908-1968) est née à Mosset au 4
Carrer de Sota Muralla, maison de sa mère
appartenant aux Henriquel depuis plus de 100 ans.
Au décès de sa mère Rose Henriquel, Marguerite hérite
(du moins elle en paye les impôts) de cette maison dont
elle est propriétaire de 1940 à 1948. Sa soeur Rose
héritera de la grange du Plaçal. (au 8 ou 10 de La
Coste del Castell)
La maison est vendue en 1948 à Vidal Emmanuel
époux Cerbos de La Nouvelle dans l'Aude. Elle est
revendue en 1952 à Andreu père de Gaby Andreu
artiste de cinéma.
Elle appartient ensuite à Payré Louis - époux Bès 6 rue
de la Cloche d'Or à Perpignan - de 1959 à 2012 et
au-delà.
Rose la sœur
Avant la guerre de 1914-18, la famille Ville habite
dans la plaine, dans la région de Baixas et
Cases-de-Pène, Rose Ville, sa sœur a fréquenté
l'école primaire de Cases-de-Pène avec succès et a
obtenu le Certificat d'études primaire en tête du canton
de Rivesaltes vers 1915. Comme ses parents vivaient
dans un mas elle prenait le repas de midi, préparé par
sa mère, chez l'institutrice qui appréciait Rose. Grâce
à cette aide, cahiers, conseils, et au soutien de sa mère,
le père étant plus réticent, elle a poursuivi ses études
au cours complémentaire de Rivesaltes jusqu'au
brevet. Rivesaltes étant à 7 Km, on peut se demander si
elle était pensionnaire ou si elle faisait ce trajet tous les
jours.
Mais elle n'a pas pu se présenter à l'examen : son père
a décidé quelques jours plu tôt, c'était en 1919, de
partir immédiatement à Mosset à la « Margerida ». Cet
acte a fondamentalement changé le cours de sa vie. Ce
fait a probablement aussi par la suite très marqué sa
sœur, Marguerite, qui a toujours agit efficacement
pour que ses enfants fassent des études.
Marguerite fréquente l'école de Mosset et aurait passé
(douteux) le certificat d'études primaires avec succès,
probablement après 1920. L'institutrice était peut-être
Madame Vidal originaire de Ria ou Madame Bataille.
On ne la reconnait pas sur les photos de l’époque
La photo
Le style de la prise de vue, en semi profil, est inhabituel
à cette époque à la campagne. Elle m’a été remise vers
l'an 2000 par Jacqueline Fosset qui la tenait de sa
mère Rose sœur de Marguerite. Cette photo n'était pas
connue dans la famille. Aurait-elle été cachée ?
Marguerite a environ 18 ans sur cette photo. Elle est
prise donc en 1926. Or en 1923 sa sœur Rose épouse
Jean Fosset et, contrairement à ce qui se fait de plus en
9
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Jean Léon VILLE (1877-1953) et Rose Marie
ENRIQUEL (1883-1940), née à Mosset le 13
février 1908 20, baptisée dans la même localité
après le 13 février 1908, décédée à
Molitg-les-Bains le 6 janvier 1968, à l'âge de
cinquante-neuf ans 21, inhumée dans la même
localité le surlendemain 22.
Isidore "François" GARRIGO
6) Isidore "François" GARRIGO, dit Bitai
(En Sezo) ou Caixa de Pendula 23 24 25 ,
23
plus depuis le début du siècle, aucune photo de la
cérémonie de mariage n'est prise. Deux ou trois ans
plus tard, donc entre 1925 et 1926, le
cousin
germain du marié Jean Fosset, Henri Fosset,
photographe à Paris, venu à Molitg avec son
appareillage répare cet oubli. Il photographie les
mariés et les parents des mariés endimanchés. De plus
il réalise le portrait de Marguerite, probablement un
autre jour puisqu'elle n'est pas sur la photo de
mariage.
Henri Fosset a eu 3 enfants :
- Suzanne
- Gaston, député (?) vers Paris. A vécu à Béziers après
1922
- René, ambassadeur ou consul aux Baléares, le plus
jeune.
Délibération du Conseil Municipal le 02/10/1928
Bénéficie de l’assistance aux femmes en couches
(Naissance Robert)
En 1931, alors que la famille est à Olmeto en Corse,
elle est probablement en vacances à Mosset.
En effet l'abbé Benjamin Vernet, curé de Mosset, écrit
dans le Bulletin Paroissial de Mosset de mai 1931 : «
Marguerite Pares verse 7 francs au bulletin paroissial.
» [ADPO 648PER1]
19
Bien immobilier local au : NN°325 ou N°148 au 4
Carrer sota Muralla de 1940 à 1948 Vendue en 1948 à
Vidal Emmanuel époux Cerbos à la Nouvelle Aude
qui revend en 1952 à Andreu père de Gaby
Appartient à Payré Louis époux Bès 6 rue de Cloche
d'or à Perpignan de1959 à 1977 et en 1974 et après
2005
Santé : Cause du décès : Cancer utérus
20
A la naissance de Marguerite furent témoins Jean
Joseph Sébastien GRAU (Témoin) - Philippe ARBOS
(Témoin).
21
22
Le 08/1/1969 au cimetière de Molitg
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Note sur Isidore "François" GARRIGO
Les Prénoms
Le livret de famille de ses parents indique les prénoms
dans l'ordre suivant : Isidore, François.
Or il est couramment appelé François. En effet, vers
les années 1900, la coutume voulait que le prénom
courant soit le dernier prénom. Le prénom d'usage est
aussi parfois le premier prénom du baptême qui
souvent est celui que portait le parrain.
Maison
François est né en 1904 au "4 Carrer de la font de las
Senyoras". Au plan cadastral de 1948 cette maison
porte le NN°683 réunion de deux maisons du plan de
1811 : l'une à droite avec le N°197 et l'autre à gauche
avec le N°198.
Cet emplacement appartient aux Garrigo depuis 1843.
Y habitait alors François Garrigo (1784-1869) (Sosa
48). Auparavant, en 1811 le N°197 appartient à un
Joseph Corcinos et le N°198 à François Freu
(1745-1824).
François Garrigo et son épouse Marguerite Dimon
fêtent en 1928 trois événements :
- leur mariage le 5 janvier
- l’achat du 6 Carrer de la font de las Senyoras (N°196
ou NN°682) à Sauveur Moné (1852-1928) selon acte
chez Me Pavie du 04/04/1928. Cette habitation est
alors un cortal.
- naissance de Jacqueline en décembre.
L'année suivante les grands-parents âgés de 65 et 66
ans mettent de l'ordre dans leurs affaires et font une
donation partage entre leurs deux enfants, Marie et
François, les deux seuls survivants des cinq qu'ils ont
eu. Marie reçoit Sant Barthomeu et la maison avec
épicerie qu'elle tient et que ses parents avaient
financée. François reçoit pour l'essentiel la maison du
Carrer de le font de las Senyoras, la Tramoulède et El
Pijol soit en tout plus de 11 hectares. Les
grands-parents, Jaume Garrigo dit Bitaill et Françoise
Corcinos, gardent l'usufruit et continuent d'habiter la
maison.
C'est là que vont naître Georges en 1932 puis Clotilde
en 1937.
Quinze ans plus tard, par acte chez Me Pavie du
18/11/1944, ils revendent ces 3 lots formant la maison
familiale à Timan Marguerite, nièce de Jean Baptiste
Parès (Sosa 8), mariée à Radondy Isidore dans le
cadre d'un contrat d'échange avec soulte de 5000
francs contre des champs à la Crouette :
10
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1 - une pièce de terre inculte section D N°783P de 13
ares confrontant : Bataille, Porteil et Garrigo acquise
par M. Radondy à Madame Françoise Rose Escanyé
épouse de Joseph Sébastien Pierre Raynal.
2 - une pièce de terre inculte, section D N°783P et 781
de 14 ares confrontant Monceu, Emmanuel Raynal,
Garrigue et un chemin acquise par M. Radondy à
Madame Marie Apollonie Rose Pujol épouse de Jean
Isidore Porteil par acte chez Pavie le 7/02/1942.
Comme beaucoup d'autres propriétaires ils quittent le
centre du village mal adapté à l'activité agricole pour
s'installer à la périphérie du village en face de l'école
au 17 Carretera del Coll de Jau (NN°75 et NN°74).
François avait ouvert un livret à la Caisse d'Épargne et
de Prévoyance de Prades - instituée par décret
impérial du 30 juillet 1857 - en 1929, année suivant son
mariage. Son premier versement est de 6243 Francs
(anciens francs). Le capital avec intérêts s'élève à 20
000 Francs en 1939. Il ferme le livret en 1940
probablement pour financer la nouvelle maison.
La maison quittera la famille en 1996 pour être vendue
par les enfants à Foks Wouter un hollandais menuisier
qui s'y installe définitivement avec sa famille vers
2003. En 2012, il est menusier à Mosset et sa femme est
indirmière.
Le Cheptel
Comme agriculteur il mène de front deux activités : la
culture et l’élevage.
En 1939, il 5 vaches. On en compte 149 à Mosset.
En 1940 il y en a 6. de même qu’en 1942 et 1943 mais
que 4 en 1945.1946 et 1947
Service militaire
Taille 1,75 m, cheveux châtains, yeux clairs foncés ou
marrons, nez droit, visage ovale, teint coloré.
Ajourné le 20.2.1924 puis le 8.7.1925
Service militaire en 1926 et 1927 au 23e Régiment
d'Infanterie en Allemagne à Coblence en Rhénanie.
Matricule : 1699
Mobilisé du 29/11/1939 au 12/7/1940 au 164e puis
163e Régiment régional (avec le grade caporal) pour
garder les réfugiés espagnols républicains de la «
Retirada » du camp du Barcarès.
Terre de la Carole NN°287
Achetée le 06 février 1957 à Triado Nonito Joachim
Frédéric, expert comptable et à la dame Odette
LLareus son épouse à Céret.
NN°287 du plan cadastral - à quelques mètres du point
de longitude zéro par rapport au méridien de Paris confrontant au sud le ravin de la Carole, au nord Paret
Jean, à l'est Salies et à l'ouest Augustin Babulet.
Propriétaires précédents depuis 1955 : Catherine
Estève veuve Macary et la demoiselle Marguerite
Macary à Mosset
Rose Macary épouse Pierre Arrous demeurant à
Marseille avec son mari.
Ils l'avaient acquis de la succession de Joseph Macary
époux et père décédé à Mosset le 11/05/1808.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Agriculteur, fils de Jacques Joseph
GARRIGO (1862-1953) et Bonaventure
Françoise CORCINOS (1863-1940), né à
Mosset le 12 octobre 1904, y décédé en mars
1975, à l'âge de soixante-dix ans.
Achat à Mosset le 13 janvier 1941 : Maison
du 17 Carretera del Coll de Jau
Sarda Isidore propriétaire
Le propriétaire depuis 1929 est Isidore Sarda
(1899-1966) époux de Marguerite Dalbies
(1900-1874), propriétaire et entrepreneur de
transports. Par acte du 10/09/1929, chez Me
Paul Viguier notaire à Prades, il achète 600
francs un jardin de 116 centiares de N°
cadastral NN°559P à Julien Enriquel (1881)
époux de Catherine Radondy (1886-1963)
cantonnier à Prades, frère de Rose Marie
Enriquel (Sosa 11).Ce jardin provient d'une
partie des biens de la succession de Pierre
Not (1816-1878)
cultivateur décédé le
01/02/1878 dont les biens sont partagés entre
ses 4 enfants, Joseph Not (1848-1884)
recevant la part préciputaire de 7/16e et
Rose Marie Thérèse Not (1855-1879) les 3/16
e. Rose Marie Thérèse Not épouse en 1874
Joseph Enriquel (Sosa 22) et meurt en 1879
à 24 ans laissant une fille de 4 ans comme
héritière mais qui mourra 1 an plus tard,
l'héritage revenant alors au père Joseph
Enriquel qui se remarie en 1880 à Rose
Comerly (Sosa 23) et à son tour meurt en
1907. L'héritage est partagé entre Joseph,
Rose et Marie. C'est Joseph, l'aîné qui recevra
le jardin vendu. [L'acte du 10/09/1929 dit que
l'attribution à Julien s'est faite par acte du
En 1856 vente par Jean Simon Joseph Mach et son
épouse Thérèse Louise Triado de leur part à Janto
Triado
Prix 110000 francs
Vente de la propruété de la Tremoulede à Tublet en
1961
24
Divers Cote archives : Photo 1911 N° 12
Bien immobilier local au : N°197 et N°198 au 4
Carrer de la Font de las Senyoras de 1934 à 1944N°196P au 6 Carrer de la font de las Senyores acheté
en 1928 à Sauveur Moné - NN°75 et NN°74 au 17
Careterra del Coll de Jau de 1942 à 1996
Taille en cm au delà de 1 m : 75
Militaire : CL1924 G1939
25
Son nom figure sur les actes de Thomas Isidore
François GARRIGO (Décès) et Catherine Marie
Marguerite FABRE (Décès).
11
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1/07/1888 chez Me Roca].
En résumé le terrain du 17 Carretera du Coll
de Jau a appartenu au début des années 1900 à
Joseph Enriquel (Sosa 22.)
Ce jardin confronte à l'est la veuve Porteil, au midi la route de Prades à Roquefort dans
l'Aude - au nord un chemin - à l'ouest un petit
ravin.
Isidore Sarda fait construire sur ce terrain une
maison en pierre et couverte de tuiles canal
par Isidore Monceu, maçon à Mosset,
grand-père d'André Bousquet. En 1936 le
gros œuvre est terminé.
Adjudication
Mais Isidore Sarda fait de mauvaises affaires.
Ses dettes atteignent 1000 francs. Son
principal créancier, la Société Anonyme des
Pétroles Jupiter 42 rue Washington à Paris,
obtient la saisie immobilière et la vente sur
enchères au Tribunal de 1e instance à Prades.
La première séance, la mise à prix étant de
10000 francs, a lieu le 14/01/1938 sans succès
: les trois bougies sont consumées sans
enchère. Trois jours plus tard une enchère à
10000 francs est émise par Joseph Corcinos
de Perpignan suivie de celle de Sébastien
Graner (1901-1989) supérieure de 1/6e
comme le veut le cahier des charges qui
définit l'opération soit à 11783,35 francs. A la
séance suivante du 18/02/1938 l'immeuble est
attribué à Emmanuel Marc (1898-1998) de
Catllar à 15000 francs plus 618 francs de frais
soit 15618 francs. Emmanuel Marc est
l'époux de Marcelle Rous, arrière petit enfant
de Gaudérique Parès (Sosa 32)
Vente Marc - Garrigo
Par acte du 21/11/1940 chez maître Paul
Vigue, Emmanuel Marc et Marcelle Rous
vendent à François Garrigo et Marguerite
Dimon le terrain et la bâtisse au prix de 15500
francs.
Achat d'un jardin
Par acte du 13 janvier 1941, Isidore Garrigo
achète à Marie Thérèse Porteil un jardin de
160 centiares sous le NN°559P et pour un prix
de 1000 francs. Comme ci-dessus [L'acte du
13/01/1941 dit que l'attribution à Marie
Thérèse Porteil s'est faite par acte du
1/07/1888 chez Me Roca].
Elections à Mosset le 26 octobre 1947 :
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Conseiller municipal
François Garrigo est élu conseiller municipal
le 26/10/1947. Le maire est Louis Soler
communiste. Il ne partage pas les vues du
maire Louis Soler. A partir du 22 mai 1949 il
n’assiste plus à aucune délibération du
Conseil municipal. Il est déclaré absent ainsi
que Isidore Bousquet et Joseph Montrepaux.
Il ne se représente pas aux élections suivantes
du 05/05/1953.
Événement au Soler le 12 février 1953 :
L'accident
Une fourgonnette percute un platane : un mort
et cinq blessés (L'indépendant du
12-02-1953)
Au début de l'après-midi d'hier un grave
accident de la circulation s'est produit route de
Prades, sur
le territoire de la commune du Soler non loin
de l'hôtel des Sources.Vers 14 h 15, une
fourgonnette
Peugeot 203, pilotée par M. Corcinos Marcel,
propriétaire à Mosset,Et qui transportait cinq
autres personnes
En direction de Prades, a fait une embardée
pour une cause inconnue. Après avoir frôlé un
autobus de l'administration Errero venant en
sens inverse, le véhicule est allé s'écraser
contre un platane, sur le côté droit. de la route.
L'avant de la fourgonnette a été, entièrement
enfoncée, et les six
Occupants, atteints de blessures diverses, ont
dû être transporté dans une ambulance à
l'hôpital SaintJean de Perpignan.
M. Corcinos hélas ! n'a pas survécu à cet
accident. il est, décédé peu après son arrivée
au centre hospitalier.
Les autre victimes sont : MM.Jean Bousquet
et François Garrigo de Mosset , Jean. Portal
de Campôme ; Etienne Broch de Ria et
Hippolyte Marty, de cette localité.
Ils ont été immédiatement l'objet des soins
éclairés que nécessitait leur état Les plus
sérieusement
blessés paraissent être MM. Jean Bousquet et
Jean Portal.
La brigade de gendarmerie de Millas a
procédé à l'enquête.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 5
janvier 1928 à Mosset avec Marguerite
12
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
DIMON 26 , sa cousine au 4ème degré
(1907-1992).
27
Jean Baptiste Jacques PARES 30
8) Jean Baptiste Jacques PARES
31 32 33
,
Marguerite DIMON
30
28
29
7) Marguerite DIMON
, fille de
Dominique François Emmanuel DIMON
(1871-1955) et Catherine Marie Marguerite
FABRE (1883-1944), née à Mosset le 23 mars
1907, veille du dimanche des Rameaux,
décédée à Prades le 16 août 1992, à l'âge de
quatre-vingt-cinq ans.
GÉNÉRATION IV
26
27
28
Leur union dura environ 47 ans et 2 mois
Via : Jacques FABRE
Note sur Marguerite DIMON
Origine étymologique du patronyme :
Ce nom de famille est présent dans l'Aude (région
d'Axat) au moins depuis le début du XVIIe siècle. On le
rencontre plus tard dans les Pyrénées-Orientales
(Caudiès-de-Fenouillèdes
notamment).
Semble
renvoyer à un toponyme qui pourrait être Dimont
(mont de Dieu ?), mais les localités portant ce nom se
rencontrent plutôt dans le Nord. Dans l'Aude, on
notera cependant le Démon (commune de
Carcassonne), curieux lieu-dit dont il serait bon de
connaître l'étymologie. (Jean Tosti)
Délibération du Conseil Municipal :
Le 12/12/1931, examen de la demande d'assistance aux
femmes en couches (Le futur bébé est Georges)
Le 12/12/1931, examen de la demande d'assistance aux
femmes en couches (Le futur bébé est Georges)
29
Bien immobilier local au : NN°625 ou N°264 au 2
Carrer del Cimenteri Vell de 1958 à 1964
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Grand Père paternel de jean Parès
Note sur Jean Baptiste Jacques PARES (Extrait d'un
Essai Chronoligique de 1984)
8 mars 1876 : Naissance de Jean Baptiste Jacques
PARES
Fils de Thomas Parès et d'Anne Brouzi (Bruzi).
Son père Thomas, dit aussi Baptiste est âgé de 33 ans et
sa mère Anne dite aussi Marie, de 29. Ils se sont mariés
le 23-06-1865. Jean Baptiste, sixième enfant, a un frère
et trois sœurs :
Gaudérique, 14 ans, l'aîné - Rose dite aussi Rosine, 8
ans - Marie Rose, 7 ans Anne, 3 ans -Thérèse, est
décédée en 1873 à l'âge de 2 ans.
Trois ans plus tard naîtra Jacques qui aura pour fille
Gabrielle Parès. A sa naissance, la famille Parès
Bruzy habite à l'intérieur du village au 12 Carrer de
las Sabateras, le 11 de cette rue est alors utilisé comme
grange.
La route
En 1876 la route entre Mosset et Molitg atteint les
premières maisons du village. Après une visite des
parlementaires du département, elle est prolongée par
le haut parapet actuel, pour déboucher en 1883 sur la
place de l'église.
Pour se rendre à Molitg, il fallait auparavant
emprunter l'itinéraire suivant : sortir par la porte de
Sainte Madeleine, descendre vers la partie inférieure
du ravin "el torren", en aval du pont de la route de la
Carole, le franchir au niveau du pont actuel, remonter
en direction de Molitg en passant entre la maisons
Canal et la maison Parès occupée en 1876 par
Sébastien Joseph Etienne Parès, 40 ans en 1876, oncle
de Jean Baptiste le nouveau-né, et grand-père du
centenaire Édouard Parès (1897-1998). Il fallait
poursuivre par le chemin actuel au-dessus de la route
qui suit le canal d'arrosage. Ce chemin rejoignait le
tracé actuel de la route sur quelques centaines de
mètres, chez "Martin", à la "Devèze d'en Quès"
presque à Corbiac. C'était l'ancien chemin royal.
La traversée du village se faisait par El Carrer del Pou
et le Portal de France.
La route vers le col de Jau, commencée en 1891, se
terminera l'année suivante : ainsi une voie carrossable
reliera les vallées de la Têt et de l'Aude.
1876-1890 : Situation politique générale dans les
Pyrénées Orientales
Bien que peu industrialisé, le département se classe
parmi les plus rouges de France.
31
13
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Maintien d'un assez vif courant royaliste au travers de
l'avocat André Dèspérramons appelé en 1884 à la
direction du journal royaliste de Perpignan : le
Roussillon.
Le programme des républicains avait pour thème :
- la lutte anticléricale,
- la défense de l'école laïque.
A Mosset les maires ont été pendant cette période le
Docteur Benjamin Cantié (1942-1900) et Jean Rousse
(1835-1909)
30 janvier 1879
Mac-Mahon est remplacé par Jules Grévy comme
Président de la République. Le 14 juillet devient fête
nationale et la Marseillaise hymne national.
A la "république des ducs" succède ainsi la
"république des républicains".
1879 : Naissance de Jacques, frère de Jean Baptiste,
septième et dernier enfant de Thomas et Marie.
Jacques se mariera avec Catherine Borreil et sera
teinturier à Béziers.
29 Juillet 1881 : Procès du curé de Nohèdes à
Perpignan.
Mosset fut directement touchée par cet événement qui
illustre les luttes anticléricales de cette fin du dix
neuvième siècle.
L'institutrice, Alexandrine Vernet (1856-1931), née à
Mosset est à l'origine de l'arrestation du curé. Pour la
mettre hors de cause, le jeune curé avoue avoir
empoisonné les sœurs Marie et Rose Fonda.
Deux Mossétans sont appelés à témoigner au procès :
Le Docteur Cantié, médecin, qui avait soigné les deux
sœurs.
Joseph Sarda, voiturier, à qui on veut faire dire qu'au
cours d'un voyage de Mosset à Prades, la jeune femme
aurait mis la main sous la soutane du curé.
En 1896, Alexandrine épousera Joseph Quès
(1848-1929) de la métairie Saint-Julien.
Alexandrine avait deux frères dans les ordres :
Benjamin et Théophile et une sœur, la mère d’André
Ville, ancien élève de l'école Normale Supérieure,
examinateur à l'école Polytechnique.
Référence :
1 - La faute de l'abbé Auriol de Pierre Bouchardon Collection le Sphinx 2 - Le crime du curé de Nohèdes de Pierre Beccat 1994
3 - L'affaire Abbé Auriol de Lionel Dumarcet - Édition
de Vecci - 1999
1882 : Décès de Gaudérique, âgé de 20 ans, frère aîné
de Jean Baptiste. La famille est réduite à 4 enfants :
Rose 13 ans, Anne 9 ans, Jean Baptiste 8 ans et
Jacques 3 ans.
1882 : L'école
Jean Baptiste, 6 ans, entre à l’école
La population des illettrés en France atteignait 60%
chez les femmes.
Jules Ferry, ministre de l'instruction publique, fait
voter la loi de l'enseignement primaire public, gratuit,
neutre et obligatoire de 6 à 13 ans.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
A Mosset, la taxe scolaire était en 1863, 20 ans plus tôt,
de 2 F par élève sans distinction (2).
En 1882 les enfants des familles modestes ne payent
pas.
1882-1888 : Jean Baptiste fréquente l'école
communale.
La maison d'école, le logement de l'instituteur et la
mairie
occupent
depuis
1848,
l'immeuble
correspondant à l'ancienne maison Graner, au 1
Escaler d’en Dolfe.
Élève probablement assidu et doué, il est reçu premier
du canton au Certificat d'Études Primaires.
L'instituteur M. Arbos, lui donna par la suite des cours
particuliers, alors qu'il n'allait plus en classe, et le
mena ainsi, jusqu'à la résolution des équations du
deuxième degré. (Selon Georges Parès)
15 novembre 1887 : Mariage de sa sœur Rose dit
Rosine, 18 ans, avec Etienne Timan. Ils habiteront la
maison des parents au 12 Carrer de las Sabateras.
1891 : La route du col de Jau
La route du col de Jau, est mise en chantier.
Il y a lieu de signaler aussi que le cimetière fut dans le
passé devant l'église. Pendant de nombreuses années,
des ossements et crânes étaient exhumés à l'occasion
de la mise en place de sapins, les veilles de fêtes telles
que la Saint Jean le 24 Juin.
A la sortie de la place vers le nord ouest devant le
bureau de poste, il fallu supprimer la "paraguère" du
grand-père de Jean Bousquet, dit "Bentore" pour
ouvrir la place et prolonger la route de Prades vers le
Col de Jau.
Jean Baptiste qui n'a que 15 ou 16 ans participe à cette
construction.
1898 : Année des mariages.
Marie Rose, dite Marie sourde, 28 ans, maintenant la
plus âgée se marie avec Corcinos François Etienne, 27
ans dit Pinatxe, Anne Catherine, 25 ans, épouse Paul
Pacouil, 38 ans, domestique, demeurant à Prades.
1896 : L'armée
A 20 ans, Jean Baptiste s'engage dans l'armée.
Pourquoi ?
Son oncle Baptiste Parès, frère de son père, Capitaine,
l'avait poussé dans cette voie et recommandé auprès
des officiers du régiment.
Après la défaite de 1870, la loi de 1872 avait crée
l'armée nationale en décrétant le service militaire
obligatoire pour tous ; mais elle maintenait de
nombreuses inégalités, aggravées encore par le
système du tirage au sort.
Ceux qui avaient tiré les bons numéros étaient
renvoyés au bout d'un an, les autres restaient 3 ans au
régiment. La durée était réduite à 1 an pour les
volontaires qui versaient à l'état une indemnité de 1500
frs. En fait ne faisaient 3 ans que ceux qui ne pouvaient
payer.
Quelques Mossétans usèrent de ces possibilités. Fabre
Jean Isidore (1851-1951), dit Domenjo le grand-père
de Jean Not (1912-1995) fit le service militaire pour le
compte d'un tiers.
14
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
En 1889, l'exonération totale puis en 1905 le tirage au
sort furent abolis.
Jean Baptiste s'est engagé volontairement pour quatre
ans au 133e Régiment d'Infanterie, 8e Compagnie,
stationné à Bourg-en-Bresse.
Le 133e Régiment d'infanterie, crée en 1811, est à la
fin du XIXe siècle à Belley (Ain), au fort de Pierre
Châtel et au fort de l'Écluse proche de Bellegarde (Ain)
Jean Baptiste a-t-il rejoint Perpignan par la ligne de
chemin de fer ouverte la même année ? Cette ligne fut
prolongée en Cerdagne en 1910 puis jusqu'à La Tour
de Carol entre 1915 et 1920.
Son livret militaire rempli le 26 octobre 1896 lors de
son engagement, indique :
- le passage dans la réserve de l'armée d'active en 1900
- le passage dans l'armée territoriale en 1909
- le passage dans la réserve de l'armée territoriale en
1915
- la libération définitive en 1921 soit à l'âge de 45 ans.
Il précise le signalement suivant : cheveux et sourcils
noirs, yeux olive, front couvert, nez moyen, bouche
petite, visage ovale, taille 1, 64 mètre.
Incorporé à compter du 24 Octobre (Matricule N°
6302), comme soldat de 2e classe, arrivé au Corps le
26 Octobre 1896, il est nommé Caporal le 1er Mai
1897 puis Sergent le 1er Novembre 1897.
Les dispositions de lois ou règlements dont les
militaires doivent avoir incessamment la texte sous les
yeux précisent dans leurs extraits figurant sur le livret
individuel: "Le salut militaire, à pied et à cheval
quelque soit le grade et quelle que soit la coiffure,
consiste à porter la main droite au côté droit de la
visière, la paume de la main en avant, le coude
légèrement levé, en regardant la personne que l'on
salue."
1898 : Le retour à Mosset
Il est réformé pour raison médicale par la commission
spéciale de Belley (Ain) dans sa séance du 25 Juin
1898.
Le livret militaire porte la mention : "réformé pour
infirmité ne pouvant être attribuée au service
militaire".
Son rythme cardiaque était trop élevé.
Il lui est remis un certificat de bonne conduite.
Rayé des contrôles le 26 Juin, il se retire à Mosset
canton de Prades.
De retour à Mosset, 23 ans, il ne se marie pas avec...
Au début, il travaille chez son beau frère Joseph Cortie
(1837-1917), dit "El brillant", comme muletier.
1900 : Troisième mariage.
Jacques, 21 ans, épouse Catherine Borreil
(1883-1956).
Jean Baptiste reste maintenant, le seul enfant
célibataire de la famille.
1903 : Marie Cortie
Jean Baptiste fréquente le bistrot Cortie,
immédiatement après la Capelleta (Chapelle de la
Conception)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
La chapelle de la Conception de la vierge Marie, dite
aussi Sainte-Marie de la chapelle ou église dels
Vedrinyans, est située dans les murs de Mosset, près du
portal de Coma Gelada ; il en est fait mention, pour la
première fois, en 1538.
Cette chapelle est actuellement désaffectée, mais
quasiment intacte ; on y célébra longtemps les
mariages.
Son nom d'église dels Verdrinyans donne à penser que
cette famille en fut la fondatrice ; on trouve les
Vedrinyans à Mosset dès le quatorzième siècle : un
Guillaume de Verdrinyans était consul de Mosset en
1362, date à laquelle apparaît aussi un Julien
Verdrinyans, prêtre de Mosset en 1483, et de même un
Philippe Vedrinyans en 1559. (1)
Chez Cortie le vin est bon. Jean Baptiste pousse
facilement la chansonnette et apprécie tout
particulièrement les dons vocaux de la toute jeune fille
du patron Joseph. Quels duos !
05 Novembre 1904 : Le Mariage
Le duo devient couple. Jean Baptiste Etienne Parès, 28
ans épouse à Mosset Marie Louise Cortie 16 ans.
La mère de Marie, Catherine Julia (1849-1918), 54
ans, La mère de Marie avait un frère toréador. Sa
grand-mère maternelle, Rose Chanaud descendait
d'une famille originaire de Montfort-sur-Boulzane
dans l'Aude.
1905 : Ils s'installent dans un local du château au 4 El
Plaçal où mon père serait né..
26 Août 1905 : Le partage
Jean Baptiste reçoit "à la Coume d'en bas, 150 ares de
pré et pâtures," ce qui paraît peu !
05 Octobre 1905 : Naissance de Jean (Sosa 4)
1907 : Naissance de Georgette (1907-1910)
1908
Le mouvement d'abandon des régions montagneuses
au profit de la plaine roussillonnaise et en particulier
de Perpignan, mouvement amorcé au milieu du
dix-neuvième siècle, se poursuit. Bien que Mosset
semble avoir été touché plus tard, sa population passe
en dessous de 1000 habitants.
1333 habitants en 1850
1214 habitants en 1865
900 habitants en 1895.
A 32 ans, Jean Baptiste, qui avait déjà fait la preuve de
ses capacités au cours de ses 2 ans dans l'armée et fort
du diplôme du Certificat d'Études Primaires, pouvait
prétendre, en dehors de Mosset, à une activité plus
attrayante et plus rémunératrice.
Le diplôme du Certificat d'Études Primaires de
l'époque correspondait au minimum à notre actuel
Baccalauréat.
Une enquête portant sur le nombre des conjoints ayant
signés l'acte de mariage montre qu'alors, comme au
dix septième et au dix huitième siècle, le Roussillon
comptait parmi les régions les plus attardées de
France avec les départements du centre et l'ouest
breton. On pouvait expliquer cette situation par
l'insuffisance du développement économique et par le
15
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fait que le catalan, langue parlée par la majeure partie
de la population, s'écarte notablement du français.
Quelles sont les raisons qui poussèrent Jean Baptiste et
Marie à s'installer à Perpignan ?
Ils trouvent une habitation prés de l'actuel pont Joffre.
Jean Baptiste travaille dans le traitement ou le
commerce des peaux de moutons.
Georgette Pares née à Perpignan décédera le
17/06/1910 à Mosset.
Il est probable que la famille a quitté Perpignan avant
cette date.
21 Août 1909 : Naissance de Gabriel - Les élections
Le dimanche 22 était jour d'élection à Mosset. Jean
Baptiste était allé la veille voter à Mosset. Il avait pris
avec lui son gamin Jean, 4 ans.
Arrous (Pareto Guerre) épicier, cousin des Arrous, se
présentait. Deux listes étaient face à face : celle de
gauche conduite par Arrous dit "Pareto Guerre" et
celle de droite avec Joseph Quès (Grand-père de
Roger Quès) et Etienne Parès, le père d'Édouard
Parès, le voiturier, dont la patache est bien connue
dans toute la vallée.
Ribère Martin, du parti de gauche, menait la potache
concurrente. De même, le café de la place du haut, était
fréquenté par la gauche et celui de la route par la
droite.
Jacques Garrigo (57 ans) et Martin Corcinos (41 ans),
son beau-frère, se présentaient respectivement sur les
listes de gauche et de droite.
Ils obtinrent le même nombre de voix. Jacques Garrigo
fut élu au bénéfice de l'âge (né en 1862 et Martin
Corcinos 1866). Arrous est élu mais le conseil
municipal est trop hétérogène pour permettre à une
nette majorité de se dégager.
C'est dans ce contexte que la décision de construire
l'usine électrique sera prise en 1910.
1910 : Décès de Georgette à l'âge de 3 ans. à Mosset
1911 : Retour à Mosset
Retour à Mosset et installation aux Cabanots dans la
maison qui appartenait à Manau il y a quelques
années, au-dessus de celle des Garrigo en face de la
nouvelle école.
1913 : L'école
Jean 8 ans fréquente la nouvelle école inaugurée en
1911. L'instituteur Arbos, originaire de Cerdagne y
enseignera jusqu' en 1922.
La classe des filles est tenue par Madame Bataille.
Arbos est aussi secrétaire de mairie et son épouse tient
l'épicerie immédiatement à droite de l'église.
1914 : Le coût de la vie
Le kilo de pain coûte 0, 44 Francs, le litre de lait 0, 30
Francs, le litre de vin 0, 50 Francs. Le salaire moyen
de l'ouvrier est de 4, 80 Francs par jour. L'ouvrier
qualifié (mécanicien, horloger, imprimeur) pouvait
gagner de 7 à 9 Francs. Une bonne ou un ouvrier
agricole gagnent de 30 à 40 Francs par mois.
1916 : L'accident
Une personne qui n'était pas de Mosset, chargée du
transport de billes de bois était en difficulté sur la route
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
après Llouganas en descendant vers Prades. Elle
demanda à Jean Baptiste, qui travaillait dans son
champ voisin de l'aider à tendre les chaînes qui
maintenaient le chargement.
Juché sur la charrette pour serrer le système, les
chaînes se rompirent entraînant Jean Baptiste. Pris
sous l'éboulement, il eut le fémur gauche fracturé.
Conduit à l'hôpital de Perpignan, ou il séjourna 6
mois, il y fut mal soigné. La soudure s'effectua dans de
mauvaises conditions, les deux extrémités de l'os se
soudant côte à côte entraînant un raccourcissement de
la jambe de 4 cm.
Il boitera le restant de ses jours.
Le champ de Corbiac, mentionné ci-dessus, a été vendu
en 1976 à Christiane Planes, petite fille de Jacques
Parès. En 2010 il appartient à Renée Planes.
Cet accident a fait l’objet d’une délibération du
Conseil Municipal le 27/05/1916.
Le maire déclare : « J’ai fait transporter le nommé
Pares inscrit à l’AMG (Assistance médicale gratuite)
victime d’un accident. »
L’administration de l’hospice n’a voulu recevoir le
malade qu’après versement d’une provision par la
personne qui conduisait le malade alors qu’il était
inscrit sur la liste de l’Assistance Médicale Gratuite.
1914-1918 : La première guerre mondiale
Réformé, Jean Baptiste, n'est pas mobilisé.
Mosset eu, à la guerre, 37 tués.
1917 : Jean (Sosa 4), 12 ans, cesse de fréquenter
l'école. Il commence à travailler pour apporter un peu
d'argent à la maison.
Au Bogella, quelques centaines de mètres en amont de
la Forge Haute au-dessus de la route, il aide son père à
faire des fagots. Les fagots une fois liés, étaient
assemblés par 15 ou 20, en un fagot énorme qu'ils
faisaient rouler à flanc de coteau jusqu'à la route.
Jean Verdier les transportait par mulet jusqu'à Prades
et les livrait au boulanger.
Le salaire journalier pour tous deux était de 60 à 70
Francs.
1918
Jean Baptiste revend le troupeau acquis lors de son
retour de Perpignan dans de mauvaises conditions
financières consécutives à la récente dévaluation du
Franc. ????
1919 : Jean a 14 ans, il fait la première communion.
1920 : Déménagement pour "las Aires", maison
appartenant à Jacques Parès (Jaume), frère cadet de
Jean Baptiste, teinturier à Béziers.
1921 : La dette (VOIR TEXTE LA DETTE)
1924 : Henri va à l'école chez Monsieur Dadies,
successeur d'Arbos.
1925 : Installation dans la rue "del trot" chez les
Monceu en face du "pailler" Pardineille. Ou au 6
Carrer del Trot
Délibération du Conseil Municipal le 17/06/1925
Demande d’allocation de soutien de famille formulée
par Parès Jean Baptiste dont le fils Parès Jean né le
21/10/1905 est inscrit au tableau de recensement de la
16
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
commune de Mosset au titre de l’appel sous les
drapeaux.
Demande déclarée « fondée »
11 Mai 1926 : Naissance de Georges
1926 : Jean part au service militaire. Il est affecté à
Médéa en Algérie dans les Spahis.
1927 : Mariage de Jean et Marguerite
1928 : Jean entre dans la gendarmerie.
1929 : L'usine hydroélectrique. (Voir le JDM N°59 et
N°60 de janvier et mars 2008)
Dans les années 1923, Jean-Baptiste Pares devient
l’agent municipal chargé du fonctionnement et de la
maintenance de l’usine qui assure l’éclairage du
village depuis 1911. Il succède à Sauveur Moné
(1852-1928).
Jean-Baptiste Pares s’investit totalement dans cette
tâche. En particulier il se procure
Le livre « Leçons d’électricité » de Jean Ney qu’il
connaîtra rapidement parfaitement.
1930 : Installation dans l'actuelle petite auberge. (n°2
Traversa del Campana)
Elle appartient à Etienne Pares douanier à Marseille
Maison NN°530 à Mosset lui appartenait. Il l'a louée à
Pares Jean Cortie marie avant guerre.
Gabriel Pares a voulu la lui acheter vers 1946.
Elle a été achetée par les Sarda et est devenue dans las
années 1960 La Petite Auberge.
1930 : L’électricien : augmentation de salaire de 20%
On peut lire dans le compte rendu de la réunion du
Conseil Municipal du 11/08/1930 sous la présidence
du maire Pujol :
«Monsieur le maire fait part de la demande
d’augmentation formulée par M. Pares Jean, à qui sont
confiés l’entretien et la direction de l’usine électrique
de Mosset. Mr Parès demande une augmentation de
1200 francs par an.
Le conseil considérant que le travail fourni par Parès
justifie cette augmentation porte à 7200 francs le
traitement de l’électricien avec effet au 1er septembre
1930. »
Remarque : En tenant compte de l’inflation, 1 franc de
1930 vaut 0,51046 Euro de 2006. Donc 7200 francs
correspondent à 3675 Euros de 2006.
Jean Baptiste participe aux travaux de construction de
la maison de Jean Bousquet (actuellement maison de
Botet au 18 Carretera de Prada). Comme manœuvre il
gagne 20 Francs par jour.
Mais il s'est fait un nom dans la fabrication des sabots.
Il n'avait pas de pareil pour les orner de rosettes
incrustées dans le bois et pour donner au "bout" une
allure plaisante. Certains auraient prétendu que le
confort du pied n'était pas à la hauteur de la
décoration. C'est peu probable. En effet le client
bénéficiait d'un service remarquable : il avait la
possibilité, à tout instant, de faire faire les retouches et
ajustements adaptés à sa morphologie personnelle.
"Un peu plus du côté du gros orteil ou du talon ou
au-dessus...." En tout cas les pieds y étaient bien au
chaud.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Prolétaire, fils de Thomas "Baptiste" PARES
(1841-1915) et Marie Catherine Anne
BRUZY (1840-1926), né à Mosset le 8 mai
1876 34, y décédé le 24 juin 1942, à l'âge de
25 Janvier 1934 : Naissance de Jean Parès (Le
rédacteur - Sosa 2), dans la maison Ville à Coume
Gelada, au lieu dit "Font de las Senyores" au 4 Carrer
Sota Muralle.
1937 : Mariage de Marie et de Jean Porta à
Perpignan.
Délibération du Conseil Municipal de 1937
Demande d'allocation
1939 Le Directeur Balayeur
Le 31/12/1939, par arrêté communal, Jean Parès est
nommé balayeur des classes :
« Nous maire de la commune de Mosset, vu la vacance
de l’emploi de balayeur des classes par suite du départ
de Monsieur Sarda Isidore [1899-1966] mobilisé, vu la
demande présentée par Monsieur Parès Jean,
électricien à Mosset, pour l’emploi vacant, arrêtons :
Article 1er : Monsieur Parès Jean, électricien à Mosset
est nommé balayeur des classes à titre temporaire.
Article 2 : Son traitement annuel est de 300 francs.
Le point de départ est fixé au 1er octobre 1939. »
1941 : Mariage d'Henri et de Germaine Salvat
24/6/1942 : Décès de Jean Baptiste Parès
ADDENDA de Georges Parès le 7-01-1986
"C'est avec beaucoup d'intérêt et un brin de nostalgie,
que nous avons découvert une lueur du passé de nos
ascendants. Ce maigre rayon de clarté issu des temps
passés suscite l'éveil du désir de fouiller encore plus en
avant (ou en arrière) dans l'inconnu et l'oubli.
Que de joies et de peines, de sueurs et d'aigreurs
demeurent à jamais oubliées ; certaines définitivement
imprimées dans quelques amas de vieilles pierres qui
en gardent jalousement le secret. Ayons une pensée
respectueusement admirative pour tous ceux et celles
(surtout) qui de l'aube à la nuit, jour par jour, ont tracé
à force d'un courage remarquable, le chemin qui
conduit jusqu'à nous.» (4)
32
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : Locataire : En 1905 au 4 El
Plaçal - En 1930 au 8 Carrer del Trot au 1er étage
(Pro = Marty) - Futyreetite auberge jusqu'en 1942
Taille en cm au delà de 1 m : 64
Code : Signature Pares
Militaire : CL1896 Sait Bon Ex Vol G1914
33
Son nom figure sur les actes de Jean Joseph Isidore
CORTIE (Mariage) et Jean Baptiste Bonaventure
Sébastien FABRE (Mariage) et François Jacques
Bonaventure BOUSQUET (Décès).
34
A la naissance de Jean Baptiste Jacques furent
témoins Gaspard Maire PALOL (Officier d'état civil) Vincent MACARY (Témoin) - Dominique François
Thomas CAPELLA (Témoin).
17
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
soixante-six ans 35.
Héritage à Prades le 26 août 1905 : Le
partage des biens des parents
Jean Baptiste reçoit "à la Coume d'en bas, 150
ares de pré et pâtures," ce qui paraît peu !.
Service militaire.
Il s'est marié 36, à l'âge de vingt-huit ans, le 5
novembre 1904 à Mosset avec Marie Louise
CORTIE, dite Brillante (La Marie) 37 38, sa
cousine au 6ème degré 39 (1888-1970).
Marie Louise CORTIE 40
9) Marie Louise CORTIE, dite Brillante
(La Marie) 41 42, fille de Joseph Jean Pierre
35
Au décès de Jean Baptiste Jacques fut témoin
Gabriel Jacques PARES (Déclarant).
36
En présence de Jean Jacques Isidore BORREIL
(Témoin) - Philippe ARBOS (Témoin).
37
38
Leur union dura environ 37 ans et 8 mois
Via : Frances FURCUS
40
Grand Mère paternelle de jean Parès
39
41
Note sur Marie Louise CORTIE
Origine étymologique du patronyme Cortie (Jean Tosti
)
Nom qui semble venir du Sud-Ouest, et qui serait une
variante de Courtine, pour lequel deux interprétations
sont possibles : soit le sens de rideau (donc un
fabricant de rideaux), soit, et c'est plus probable, celui
de mur entre deux tours dans une fortification.
On le trouve sous les formes suivantes : Corthia,
Cortia, Courtia, Courte, Curtia.
Origine du patronyme - Cortie, Courtie, Courty: du
béarnais courtine, fortification
Description
On peut lire sur sa carte d'identité de 1954 (66 ans) :
Taille 1,50 m, Visage ovale, Teint mat, Cheveux
grisonnants, Front moyen, Yeux châtains clairs, Nez
rectiligne, Bouche moyenne, Menton rond.
La photo est prise de profil ; c’était la règle pendant
l’occupation allemande. Facilité pour repérer les
juifs ?
La famille éclatée
A son mariage Marie Cortie n’a que 16 ans. Son époux
Jean Baptiste Parès a 12 ans de plus.
A sa naissance en 1888 son père Joseph Cortie a 51
ans et sa mère en a 12 de moins. Elle appartient a une
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
famille que l’on qualifierait en 2007 de "famille
éclatée". En effet ses parents ne sont mariés que depuis
3 ans. Son père a eux 6 enfants, 5 garçons et 1 fille d’un
précédent mariage avec Thérèse Alabert de Sahorre
décédée en 1884. Sa mère Catherine Julia (Sosa 19) a
eu 3 fils d’un premier mariage avec Paul Verdier. En
secondes noces elle épouse Jean Baillette qui meurt 4
ans plus tard. Son mariage avec Joseph Cortie (Sosa
18) est son 3e mariage. Marie Cortie a donc 8
demi-frères.
L’assistance (Délibérations du Conseil Municipa)
En 1915 Marie Cortie, 27 ans, a 3 enfants de 2, 6 et
10 ans. Elle demande un secours financier à la
municipalité qui l’examine le 04/09/1915.
Un an plus tard alors que le 4e, Henri n’a pas 2 mois
(Né le 26/07/1916 ), le Conseil Municipal en sa
séance du 03/09/1916 lui accorde le bénéficie de
l’assistance aux femmes en couches soit 20 francs. Par
contre sa demande d’assistance aux familles
nombreuses n’est pas prise en compte, il faut avoir plus
de 4 enfants. Il y a bien eu 5 naissances mais Georgette
née en 1907 est décédée à l’âge de 3 ans.
Après la naissance de Georges en 1926, elle obtient
de nouveau l’assistance des femmes en couches.
Dans la délibération du Conseil Municipal du 19/06/
1944 figure la liste d’assistance gratuite des 14
personnes démunies de ressources de Mosset.
La petite auberge
La maison du 2 de la Traversa del Campana, N°530
sur le dernier plan cadastral, apparteanait au cousin
germain Étienne Parès (1869->1942), douanier
appelé « Estabanou ». Comme douanier il vit à
Marseille.
Il la loue à Marie et Jean Baptiste Parès en 1930.
Vers 1942 1943, après le décès de Jean Baptiste, un
des fils,Gabriel Parès,
est allé voir Etienne,
probablement à Collioure, pour acheter la maison. Le
coût de 300 000 F a été jugé trop élevé. (3000 Nf soit
5000 Eros)
Le père de Jacqueline Sarda, Jacques Sarda
professeur l’a achetée vers 1947 1948 pour y créer une
école ou une colonie de vacances.
Jacqueline Sarda mariée à Tropini Roger, radiologue
à Prades l’a vendue vers 1960 à son cousin Michel
Sarda (1927-1998) hôtelier à Collioure. Avec son
épouse,ils ont créé “La petite Auberge” qui a
fonctionné jusqu’en 1995.
Son patrimoine (ADPO 1648W543 Cadastre 1948
1974)
De 1948 à 1953 au moins :
- Pré à Lluganas Section D - NN°530 de 33 ares
- Terre au Soula Section D - NN°692 de 6 ares
- Jardin au village Section H - NN°14 de 0,75 ares
- Jardin au village Section H - NN°23 de 1,75 are
- Terre à la Crouette section D - NN°159 de 10 ares
(Cette partie depuis 1953)
Le 26 novembre 1954 elle habite chez sa fille Marie
épouse Porta au 2 Rue des Villas à Perpignan.
18
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
CORTIE (1837-1917) et Catherine Anne
Marie JULIA (1849-1916), née à Mosset le 13
juin 1888 43 , décédée à Perpignan le 6 mai
1970, veille de l'Ascension, à l'âge de
quatre-vingt-un ans.
Jacques Jean Léon VILLE 44
10) Jacques Jean Léon VILLE, dit Sazet
(En) 45 46 47 , Cultivateur, fils de François
Cette maison jouxte le 44 Avenue Joffre où habitaient
les parents de son mari. Elle habitera ensuite toujours
avec les Porta à la rue Parazols à côté de la citadell.
Là ils sont locataires de Lucien Planes et Gabrielle
Parès, laquelle est cousinr germaine de Marie Louise
Cortie.
42
Bien immobilier local au : NN°539 en location
jusqu'en 1950 ?
Taille en cm au delà de 1 m : 50
43
A la naissance de Marie Louise furent témoins
Joseph Jean Pierre CORTIE (Déclarant) - Jean
François Manuel ROUSSE (Officier d'état civil) Philippe ARBOS (Témoin).
44
Grand Père maternel de Jean Parès
45
Note sur Jacques Jean Léon VILLE
Jacques Ville est né à Mosset au 8 Carrer del Pou,
avant dernière maison à gauche en montant la rue qui
relie la Plaça San Julia à la Plaça de Dalt (N°304 puis
NN°195 des plans cadastraux).
Benjamin de la famille, il a 3 sœurs suivis de 2 frères,
tous vivants. L'aînée Marie (Sosa 31) a déjà 16 ans et
les parents, respectivement, 41 et 38.
Service militaire (Classe 1897)
Jacques a fréquenté l'école de Mosset dont l'instituteur
est Philippe Arbos. Il y est inscrit comme « élève non
payant » ce qui signifie que les parents ne sont pas très
aisés. (ADPO 1T159)
En 1885, il a 8 ans, il est absent de juin à octobre. Cette
période correspond à la période de transhumance et de
vie dans le cortal avec les bêtes et la famille au complet
à plusieurs heures de marche de Mosset. L'activité y est
presque totalement autarcique. Le jeune Jacques n'y
est pas en vacances et se voit, même à 8 ans, chargé de
certaines tâches domestiques : aller chercher de l'eau
à la source, garder les brebis, faire cuire le « manger »
des cochons après être allé chercher aux alentours le
bois nécessaire.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Mais son assiduité à l'école a vraisemblablement été
insuffisante. Il la quittera sans savoir très bien lire ni
écrire. A Aimargues dans las années 1945 il affirmait
ne pas savoir. Tactique pour se faire assister ? Il avait
cependant réussi à faire écrire sur le registre du
conseil de révision « sait lire et écrire ».
Ce registre de la classe 1897 nous apprend aussi
(ADPO 1R137 - N°129), comme cela aété déjà
mentionné, qu'il n'était pas très grand : 1,60 m et qu'il
avait une maladie du cuir chevelu. Ce handicap fait
qu'il est versé au Service Auxiliaire pour calvitie
comme on peut le vérifier sur la photo.
En 1914 sa classe est appelée. Il aurait simulé une
grave incontinence urinaire pour être réformé.
Mariage
A 19 ans « Rosine » Enriquel aurait préféré un
romantique mariage d'amour. Jacques Ville 25 ans ne
la faisait pas rêver. Plus âgé de 6 ans et vieilli parsa
forte et précoce calvitie, il ne jouissait pas de la
meilleure réputation parmi les garçons du village.
Jacques Ville était véritable galopin !
Le mariage de Jacques et de Rosine a été organisé par
les parents mais non sans quelques difficultés. Au peu
de coopération apportée par Rosine s'ajoutait une
certaine réticence des Enriquel qui considéraient les
Ville - ce qui reste à démontrer - d'un rang social
inférieur.
Finalement un contrat de mariage sera rédigé chez Me
Roca notaire à Prades. Mais chose rare et interdite du moins de nos jours - deux dates figurent sur le
contrat : le 24 octobre 1902 en présence de la seule
Rose Comerly, mère de la future épouse et le
01/11/1902 - six jours plus tard, jour de la Toussaint en présence des autres parents et des futurs époux !
Pourquoi la mère de Rosine est-elle venue à Prades
une semaine plus tôt ? Voulait-elle - elle ne sait ni lire
ni écrire - se faire expliquer en tête à tête en un
entretien particulier, le sens des engagements pris ?
A-t-elle exigé l'exclusion de la communauté ?
Le contrat ne comporte pas de clause particulière
précise : « les futurs époux se marient sans
communauté… mais c'est le futur époux qui aura
l'administration de tous les biens de la future épouse à
charge de restitution, sous l'hypothèque légale de ses
biens ». On sait que la maison ancestrale est restée la
propriété de Rose l'épouse.
Et le mariage a eu lieu à Mosset le mercredi 12
novembre 1902. Six semaines plus tard, ce qui est
inhabituel !
L'accord aurait été facilité par le fait que les Ville
exploitaient un champ - situé entre la Castellane et le
nouveau cimetière - appartenant aux Enriquel, champ
qui rentrerait dans l'héritage de Rosine ? Mais rien ne
confirme cette considération.
Le berger
Jacques Ville après son mariage a souvent été berger
de brebis ou de chèvres. Il n'était pas propriétaire du
troupeau. Simple salarié, il ne faisait qu'en assurer la
garde et les soins.
19
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pourquoi berger ?
Dés sa naissance il a passé l'été dans les montagnes de
Mosset au cortal et donc toujours près des bêtes. Il a
appris très tôt, par la pratique, à les connaître. Il est né
berger et il le restera jusqu'à sa mort. Ce métier n'est
pas sans charme. Certes il exige beaucoup de
présence, de temps et une attention de tous les instants
mais il demande généralement peu d'efforts physiques
soutenus comparé aux autres activités du monde
paysan.
Après son mariage, il a ainsi vécu une vingtaine
d'années dans la plaine dans la région de Rivesaltes
près de Perpignan dans le triangle formé des 3 villages
de Espira de l'Agly, Baixas et Cases-de-Pène.
A Espira de l'Agly de 1907 à 1909, il a ensuite été
employé dans un mas (Mas Lloubet ?) Mas Luci ? ), sur
le territoire de la commune de Cases-de-Pène.
Chose courante dans ce domaine, le troupeau s'égare
souvent dans les propriétés voisines. Dans cette région
viticole les propriétés interdites étaient les vignes et
tout particulièrement les premiers jours de printemps,
à la pousse des premières feuilles. Plusieurs fois
Jacques, pas suffisamment vigilant, a laissé son
troupeau s'égarer et causer des dégâts importants. Si
bien que le garde champêtre devait fréquemment
intervenir pour verbalisé. L'amoncellement des
amendes qu'il fallait tôt ou tard honorer ont pesé sur le
budget familial tenu par Rosine ou sur celui du
propriétaire lorsqu'il les prenait en charge. Les
contentieux ont pris une tournure dramatique. Il a
fallu y mettre fin, en quittant rapidement
Cases-de-Pène pour remonter à Mosset. Les
montagnes y offrent des territoires plus vastes où les
risques de cette nature sont moins conséquents.
IL achète donc une propriété à « La Margarida » au
dessus de La Close. Lorsqu'il veut s'en séparer vers
1927 pour la revendre à Joachim Puig il s'avère que le
bien était hypothéqué par le précédent propriétaire, un
certain Vidal. (Selon Jean Grau dit « Colom » en 2002
et confirmé par Robert Parès).
Après « La Margarida » il revient à son activité de
base. Il est chevrier au village du 01/01/1927 au
31/12/1931. Il
perçoit alors une allocation
temporaire comme berger du syndicat des
propriétaires des chèvres de Mosset. Son allocation est
de 1500 francs par mois A confirmer ). (Archives de la
mairie de Mosset).
Après le décès de son épouse Rose Enriquel en 1940,
seul à Mosset, il se fait remarquer par ses frasques.
Son comportement conduit son frère Isidore, adjudant
de gendarmerie à la retraite, membre de la délégation
spéciale nommée par Vichy le 11/12/1940, à intervenir
auprès de ses filles. A la suite de quoi il s'installe
l'année suivante chez sa fille Marguerite Parès (Sosa
5) à Aimargues dans le Gard. Il aide, à sa manière, aux
travaux du jardin et à l'élevage de porcs. Il a en effet
une bonne réputation - peut-être a-t-il travaillé chez un
boucher entre deux campagnes de berger - comme
maître d'œuvre du « matar del porc ».
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joseph VILLE (1836-1905) et Catherine
Thérèse Marguerite PORTEIL (1839-1925),
né à Mosset le 2 octobre 1877 48, décédé à
Molitg-les-Bains le 22 avril 1953, à l'âge de
soixante-quinze ans 49.
Maison de Mosset à Mosset en 1796 :
Généalogie de la maison à Mosset :
Cette maison appartenait aux Ville depuis
1796 ; elle a donc vu se succéder quatre
générations. On les appelait : « Les Sazet » ce
qui pourrait vouloir dire « court sur pattes ».
Lui, son frère Isidore et leur père mesuraient
moins de 1 mètre 64 (respectivement 1,6 - 1,5
- 1,64 mètre).
Il suit la famille qui s'installe à Prades en 1949. Il est
alors employé pendant quelques étés comme « Vacher
» au « Pla de Pons » pour le compte delà commune de
Molitg et aussi pour la commune de Mosset au col de
Jau.
Son refuge est alors la petite maison à gauche entre la
source de la « mentega » et le col. Pendant les deux
mois d'été vivent avec lui Marguerite, Nicole et
Jacqueline Fosset. Jean père son gendre et Jean son
petit-fils restent à Prades et les rejoignent de temps en
temps. Le déplacement n'est pas facile, le dénivelé
entre Prades et le col est de 1200 mètres. La solution
habituelle consiste à monter de bonne heure le matin
avec le laitier chargé de la collecte du lait dans la
vallée et de charger une bicyclette sur le véhicule,
bicyclette qui permettra au retour de dévaler les 24
kilomètres à bonne allure et sans effort.
Son dernier déplacement sera pour Molitg début 1953.
Il y mourra le 22 avril 1953 e y sera inhumé dans le
caveau Fosset de sa fille Rose.
Demande d'Allocation Temporaire (Archives mairie de
Mosset)Jacques Jean Léon, berger du 01/01/1927 au
31/12/1931, 1500 francs par mois, au syndicat des
propriétaires de chèvres
Revenu : allocation temporaire,
Témoins : Jean Not (1912-1995), Joseph Graner
(1894-1987)
46
Bien immobilier local au : de 1907 à 1909 propriétaire
de N°688p section D "Al Soula" terre arrosable de
12,30 ares Folio 883 passé à Folio 280
Taille en cm au delà de 1 m : 60
Santé : Décédé à la suite dune maladie du foi
Militaire : CL1897 Sait Auxi BON
47
Son nom figure sur les actes de Jean PARES
(Baptême) et Jean PARES (Naissance).
48
A la naissance de Jacques Jean Léon furent témoins
Joseph Grégoire Maurice CANTIE (Témoin) François Joseph VILLE (Déclarant) - Sébastien
BONAMICH (Témoin).
49
Cause du décès : Appareil digestif
20
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le premier Ville qui a occupé les lieux était
Léon Ville (Sosa 80) (1745-1821). Il avait
acquis la maison, avec son épouse Marianne
Galaud (1756-1834), en décembre 1796, de
Nicolas Porteil (1743-1819) tailleur d'habits.
Elle confrontait alors (ADPO 3E23/57 Folio
127):
- d'orient avec "Al carrer del trot"
[actuellement Carrer del Pou]
- du midi avec François Dellach et François
Sagui,
- du couchant avec François Sagui
- et de septentrion avec Augustin Garriguet
(1737-1805).
Le prix en a été de 681 livres en argent
métallique et sa surface était de 40 m 2.
A la succession des parents en 1907 et selon la
tradition séculaire, c'est un descendant mâle
qui hérite de la maison familiale : soit Isidore
le gendarme, soit Martin dit « Pierre », soit
Jacques le berger.. Elle échoit à Pierre ; en
effet Isidore a quitté Mosset et Jacques est
parti vers Rivesaltes.
Martin dit « Pierre » la transmettra à son fils
Joseph (1900-1974) époux Arrous Célestine.
En 1930 elle sera vendue à Martin Graner
(1891-1968), probablement lorsque Martin,
qui a perdu une jambe à la guerre de
1914-1918, quitte Mosset pour Perpignan.
Elle appartiendra ensuite à Michel Monceu
(1875) vers 1943.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 12
novembre 1902 à Mosset, avant d'avoir passé
un contrat le 24 octobre 1902 à Prades avec
Rose Marie ENRIQUEL 50 , sa cousine au
7ème degré 51 (1883-1940).
Joseph Michel ENRIQUEL (1851-1907) et
Marie
Rose
Marguerite
COMERLY
(1859-1932), née à Mosset le 6 février 1883,
jour de mardi gras, y décédée le 8 avril 1940,
à l'âge de cinquante-sept ans.
Jacques Joseph GARRIGO
12) Jacques Joseph GARRIGO, dit Bitai
(En Jaume) 55 56 57 , Cultivateur, fils de
53
Note sur Rose Marie ENRIQUEL
Origine étymologique du patronyme Enriquel Anriquel
Henriquel ( Jean Tosti )
Peut-être comme Enric, Endich, Henric, comme
Aimeric: du germanique Haimrich; "Maison
puissante"
Le premier à Mosset d'origine Lorraine et vosgienne
écrivait son nom Henriquel. Les descendants devinrent
Anriquel puis Enriquel et même Anriquella pour une
femme.
Santé Cancer de la gorge (Entretien avec Jacqueline
Fosset)
A commencé à souffrir de la gorge et a perdu la voix
vers 1938.
Peu avant son décès elle est allée chez sa fille Rose à
Vaugry et a été hospitalisée à Lyon pour un traitement
aux rayons (Radio thérapie) qu'elle a mal supporté.
Les difficultés pour s'exprimer et en particulier en
français (Parlait mal le français) l'ont conduit à
exiger son retour à Mosset où elle est décédée.
Le jour de l'enterrement, c'est Mathilde Arrous
(1891-1987) l'épicière qui a préparé le repas (avec
civet de lapin, qui est peut-être le plat traditionnel
après les obsèques).
Jean Parès (Sosa 4) gendarme à Aimargues et Jean
Fosset facteur à Vaugry y étaient en tenue officielle.
54
Rose Marie ENRIQUEL 52
11) Rose Marie ENRIQUEL 53 54, fille de
50
Leur union dura environ 37 ans et 5 mois
Via : Nicolau Vicens PORTELL
52
Grand Mère maternelle de Jean Parès
51
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Bien immobilier local au : N° 148 de 95 m2 avec
pâtus au 4 Carrer Sota Murailla
Santé : Décède à la suite d'un cancer de la gorge.
55
Note sur Jacques Joseph GARRIGO
Il ne fait pas la remière Communion le 30-05-1875 à
l’âge de 13 ans.
Service militaire
IL figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe 1882 (certifié conforme par
le maire, Dr Cantié), le 15/01/1883 et il tire le N° 105
Sait lire et écrire et compter
Bon pour le service.
21
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il est dispensé, un de ses frères étant sous les
drapeaux (François Baptiste Barthélemy) par
application de l’article 17.
Taille : 1,66 m, Cheveux : châtains , Sourcils :
châtains, Yeux : châtains, Front : ordinaire, Nez :
moyen, Bouche : moyenne, Menton : rond , Visage :
ovale, Teint : brun, Sait lire et écrire, Ne sait pas
nager, Matricule 4245
Il fait cependant le service militaire à Villefranche,
Mont-Louis et Perpignan (à la Citadelle) en 1882/83
puis il a accompli une période d'exercices dans le 12e
Régiment d'Infanterie du 14.3.1892 au 10.4.1892. Il est
passé dans l'armée territoriale le 1.11.1896 au 126e
Territorial d'Infanterie à Mont Louis (Matricule 733).
Enfin, il fait une période d'exercices au 126e Régiment
d'Infanterie du 14 au 26 octobre 1901
Cheptel
En 1917 il a 5 vaches. Mosset en compte 75. Toujours 5
en 1923. En 1926 il n'en possède que 4 mais il a, en
plus, 30 ovins.
En 1928 il n’a que 2 vaches mais toujours ses 30 ovins.
(pour 1010 au total à Mosset)
Il retrouve ses 4 vaches en 1931.
Il n’apparaît plus ensuite dans les statistiques ; né en
1862 il a alors plus de 69 ans et abandonne cette
activité au profit de son fils Françiois.
Patrimoine immobilier (1016W248 Folio 1282 ou 337
de 1898 à 1914)
Né chez son père au 4 Carrer de la Font de las
Senyoras il a 1 vigne à la Crouette, des terres "al Pijol"
avec 1 Cortal, 1 terre "al serrat del cousi."
Achat le 23/01/1899 au Pijol
Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia
(1849-1916) (Sosa 19) veuve de Paul Verdier
(1843-1877), Jean Baillette (1832-1883) épouse de
Joseph Cortie (1837-1917) (Sosa 18) vendent à
Jacques Garrigo (1862-1953) (Sosa 12)
- une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle
se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au
lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à
Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux
héritiers de Paul Assens (1816-1889),à Fabre
Bonaventure, à Verdier Martin, aux héritiers de
Maurice Gource (1822-1893), encore à Verdier
Martin, aux héritiers de Paul Soler, au chemin del Pijol
, à Pierre Soler, à ceux de Baptiste Rousse
(1807-1886), ravin entre deux,
Cette propriété appartient aux vendeurs dans la
proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier et
11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916)
Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul
Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le
5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses
héritiers, par égales parts :Joseph Verdier (1874) l'un
des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé
lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans
[02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916).
Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté
légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine
Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en vertu de
l'acquisition que Paul Verdier en avait faite de Joseph
Verdier son frère, cultivateur à Mosset, suivant le
contrat passé devant Me Jean Mas à Prades le
11/04/1877.
il avait été attribué par égales parts aux dits Paul
Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par Jean
Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à titre de
partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier
(1809-1894) décédé le 08/08/1894 en faveur de ses
enfants que partage entre ces derniers des biens
donnés et de ceux dépendant des successions de
Marguerite Radondy (1812-1858) épouse de Baptiste
Verdier et Anne Verdier (>1832-1839), mère et sœur,
décédées depuis environ 30 ans.
Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et en
billets de la Banque de France.
Donation partage des époux Jacques Garrigo et
Françoise Corcinos chez Me Pavie
Les deux époux ont eu 5 enfants dont 3 n'ont pas
survécu : 2 sont morts à moins de 1 an et le troisième à
10 ans.
Le 06/09/1929 la succession est évaluée à 18.000
francs et composée de 26 lots, les 15 premiers
provenant de la communauté et les suivants de Jacques
Garrigo. Ils sont mariés sans contrat et sont âgés de 66
et 67 ans.
Ils gardent l'usufruit des biens et habitent au 4 Carrer
de la font de las Senyoras.
Les deux donataires sont :
- Marie Garrigo épouse Bousquet Dominique, épicière
(1889-1968)
- François Garrigo (Sosa 6) agriculteur (1904-1975)
plus jeune que sa sœur de 15 ans.
Marie Garrigo reçoit :
- La propriété de San Barthomeu N°6 et N°18 de la
masse avec un cortal.
- une pièce de terre à Llouganas N°23.
- La maison avec épicerie du 3 Plaça de Dalt
confrontant Mestres (N°4) et Ribeu (N°2 du Escaler del
Jutge Plan N°204)
- le fonds de commerce de l'épicerie, contenant aussi
de la mercerie et des espadrilles, évalué à 5.000 francs.
L'épicerie a été achetée par la communauté des deux
parents.
La propriété de San Barthomeu et donc évaluée à 9000
- 5000 = 4000 francs, somme à laquelle il faut déduire
la valeur de Llouganas.
François Garrigo reçoit le reste et en particulier :
- La maison du N°20 de la masse correspondant aux
N°197 et 198 du plan cadastral au 4 Carrer de la font
de las Senyoras.
- Le jardin N°653 Section H
- Des propriétés au Pijol (plus de 5 hectares), Sarrat
del Pijol, el Sarrat d'en Bernoye, Pla de Rodoles, La
22
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
François Baptiste GARRIGO (1830-1912) et
Marie
"Grace"
Catherine
PORTEIL
(1829-1890), né à Mosset le 12 février 1862, y
décédé le 9 août 1953, à l'âge de
quatre-vingt-onze ans.
Elections à Mosset le 3 mai 1900 :
.Conseiller municipal
- de 1900 à 1904, le maire étant Corcinos
Joseph, à la suite des élections des 6 et 13 mai
1900.
- de 1904 à 1908, le maire étant Rousse Jean
,à la suite des élections des 1er et 8 mai 1904.
Donation partage à Prades le 6 septembre
1929 :
Le 18/11/1944 échange avec
Isidore
Radondy (1908-1854) la maison de ce
dernier avec le champ de la Crouette par
contrat chez Me Pavie à Prades.
1 - Maison section M N° 197 et 198,
confrontant Jean Cortie et Michel Arrous.
Attribuée dans acte chez Me Pavie le
6/09/1929 de donation partage par Jacques
Joseoh Garrigo et Madame Bonaventure
Françoise Corcinos son épouse de leurs biens
à leurs 2 enfants parmi lesquels François
Garrigo.
2 - Un Cortal, avant maison, cadastrée sous le
N° 196P de la section M, confrontant :
Dirigoy, Garrigo, la rue et Fabre, qui dépend
de la communauté existant entre les époux
Garrigo-Dimon, par suite de l'acquisition
qu'en a faite M. Garrigo de M. Sauveur Moné,
garde forestier en retraite et de la dame Anne
Calvet son épouse, selon acte chez Pavie du
04/04/1928.
contre
1 - une pièce de terre inculte section D
N°783P de 13 ares confrontant : Bataille,
Barrere, Mascarda, la Tramoulède (4 hectares), la
Crouette.
La contenance totale doit être de l'ordre de 12 ou 13
hectares.(Louis Roca notaire à Prades)
François Garrigo (Sosa 6) vendra les terres de la
Tramoulède et du Pijol vers 1966 aux Tublets.
56
Taille en cm au delà de 1 m : 66
Militaire : CL1882 Sait Bon
Religion : Première Communion le 30-05-1875
57
Son nom figure sur les actes de Marie "Grace"
Catherine PORTEIL (Décès) et Catherine Rose Marie
DALBIEZ (Naissance).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Porteil et Garrigo..acquise par M. Radondy à
Madame Françoise Rose Escanye épouse de
Joseph Sébastien Pierre Raynal par acte chez
Pavie le 7/02/1942.
2 - une pièce de terre inculte, section D N°
783P et 781 de 14 ares confrontant Monceu
Emmanuel Raynal, Garrigue et un chemin
acquise par M. Radondy à Madame Marie
Appolonie Rose Pujol épouse de Jean
Isidore Porteil par acte chez Pavie le
7/02/1942..
Monsieur Radondy verse une soulte de 5000
francs à M. Garrigo.
Il s'est marié 58, à l'âge de vingt-trois ans, le 28
octobre 1885 à Mosset avec Bonaventure
Françoise CORCINOS, dite Xiquette 59, sa
cousine au 4ème degré 60 (1863-1940).
Donation Partage le 6 septembre 1929 à
Prades 61.
13) Bonaventure Françoise CORCINOS,
dite Xiquette 62 63 , fille de Jean François
58
En présence de Étienne Bonaventure François
PACOUIL (Témoin) - Blaise Joseph NOT (Témoin) Gaspard Maire PALOL (Témoin) - Maurice Jean
Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) Philippe ARBOS (Témoin).
59
Leur union dura environ 54 ans et 7 mois
60
Via : Jaume Pere Anthoni BES
61
donation partage à ses deux enfants
1 - "François" Garrigo 1905 1875
2 - Françoise "Marie" Garrigo 1889 1968
62
Note sur Bonaventure Françoise CORCINOS
Elle fait la première Communion le 30-05-1875 donc à
12 ans.
Origine étymologique du patronyme Corcinos (Jean
Tosti)
Nom caractéristique des Pyrénées-Orientales, où on le
rencontre à Mosset depuis plusieurs siècles. C'est hélas
tout ce dont je suis sûr. Le nom est en effet très rare, et
difficile à analyser. On pourrait le rapprocher de
l'ancien français corsin, corcin, mot qui pouvait avoir
plusieurs acceptions : soit il désignait un coursier, soit
un prêteur d'argent, un usurier. C'est ce dernier sens
qui retient mon attention, car il s'agit apparemment
d'un terme méridional, dont la forme la plus courante
était caorsin (étymologie : sans doute la ville de
Cahors, ou encore Caorsa en Italie). Une autre
hypothèse, évoquée par un ouvrage portugais, fait de
Corcins une déformation de Escoceses (= les
Écossais). A noter enfin dans le Cantal l'existence du
patronyme Courchinoux, également obscur, mais qui
devrait être une variante de Corcinos et nous
23
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Paulin CORCINOS (1831-1912) et Marie
Bonaventure
Marguerite
ESPARE
(1827-1892), née à Mosset le 15 avril 1863, y
décédée le 27 mai 1940, à l'âge de
soixante-dix-sept ans.
Dominique François Emmanuel DIMON
14) Dominique
François Emmanuel
DIMON, dit Pardineille (En) (Patronyme
de sa mère) 64 65 , Cultivateur, fils de
rapproche géographiquement de Cahors. On
n'oubliera pas évidemment qu'en espagnol le mot
"corcino" désigne un chevillard, mais le nom de famille
est apparemment inconnu en Espagne.
63
Religion : 1ère Communion le 30-05-1875
64
Note sur Dominique
François Emmanuel
DIMON
École primaire
A partir de décembre 1876, il n'a pas 6 ans, il fréquente
l'école publique de Mosset comme élève non payant.
L'instituteur est François Olive puis Dominique
Carrère. (ADPO 1T153 )
Service militaire
Au conseil de révision de la class 1891 il tire le N° 8, il
mesure 1,66 m, il sait lire, écrire et compter (3)
Sclérose et déformation de la poitrine à la suite d'une
fièvre typhoïde grave.
Il est déclaré bon pour le service. (ADPO 1R126)
Un été au Pla de Pons (Le journal des mossétans N° 24
de mars avril 2002 par Jean Bousquet)
Nous nous faisions expliquer par nos parents les
propriétés plus lointaines du côté de la Tremoulède, als
Aballas, al Clot des Manchès , las Ambouillades, Pla
Llabat, etc.… et qui vivait en ces lieux . Là c'était les
Bourregot/ Fabre, celui du monument, Joseph, et celui
de la route, Pierre. En bas c'était Chamarre/ Pajau, en
Jacques Quel et tant d'autres au-dessus de Caraut où
vivaient en permanence Joseph et Marie. Et plus loin
encore San Bertomeu, où s'activaient Jean Grau,
Dominique de la Coume/Bousquet, en Fergui, les
Pagot/Radondy, et au-dessus, dans la montagne, entre
la vallée et le Clot d'Espagne, les cortals de
Pardineille/ Dimon, Ramonet/ Miquel Arrous, Tistou
del Bugalla/ Fabre, el niou de l'astome, Sarda.
65
Bien immobilier local au : N°264 au 2 Carrer del
Cimenteri Vell de 1873 à 1958 (Folio 540 et 84) -
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Dominique Pierre Jean DIMON (1842-1905)
et
Marie
Marguerite
Françoise
PARDINEILLE (1848-1927), né à Mosset le
16 février 1871 66, y décédé le 24 décembre
1955, veille de Noël, à l'âge de
quatre-vingt-quatre ans.
Accident à Mosset le 18 mai 2001 : Accident
sur la route du Col de Jau
Les dates et prénoms concernant les
personnes ont été ajoutées par Jean Parès le
18/05/2001.
"Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable
accident a douloureusement impressionné les.
populations le la vallée de la Castellane.
Vers six heures du soir, Jean Dimon père, son
fils Dominique (Sosa 14), âgé de 33 ans, la
femme le ce dernier, Catherine Fabre (Sosa
15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3
mois, et le père de la dame Dominique
Dimon, le nommé Jean Fabre (Sosa 30),
revenant de leur métairie, rentraient à Mosset,
montés sur un chariot traîné par un âne. Au
lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la
grotte des Encantades), le route se trouvant
sans parapet, l'animal fit un brusque écart et
tomba dans un précipice d'une profondeur de
quarante mètres environ, entraînant avec lui
les six membres de la famille Dimon.
Le chef de la famille, Jean Dimon
(1842-1905), âgé de 60 ans, resta mort sur le
coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait
le crâne fendu, tandis que la femme de ce
dernier (Catherine Fabre 1863-1944), ainsi
que le père de celle-ci (Jean Fabre 1851-1931)
recevaient des blessures moins graves. Seuls,
les deux enfants n'ont eu que des égratignures;
la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon
N°266 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1873 à 1882 N°264 2 Carrer del Cimenteri Vell depuis avant 1914
jusqu'en 1948 au moins
Taille en cm au delà de 1 m : 66
Santé : Sclérose et déformation de la poitrine à la suite
d'une fièvre typhoïde grave
Militaire : CL1891 Sait Bon
Education : CEP
66
A la naissance de Dominique François Emmanuel
furent témoins Gaspard Maire PALOL (Officier d'état
civil) - Jacques Dominique FABRE (Témoin) Dominique Pierre Jean DIMON (Déclarant) - Joseph
Jacques Gaudérique BOURREL (Témoin).
24
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1908-1983), resta suspendue à un noisetier et
le bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot,
fut trouvé au bord du torrent de la Castellane.
Aux cris poussés par les blessés, les nommés
Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient
la famille Dimon, leur portèrent secours.
La famille Dimon fut transportée sur une
charrette à Mosset, où M. le docteur Arrous
(1876-1935), appelé à la hâte, prodigua ses
meilleurs soins aux blessés.
En cette bien cruelle circonstance, nous
adressons à la famille Dimon, qui jouit de
l'estime générale, l'expression de nos sincères
condoléances." (ADPO
Journal "Le
Canigou" du 07/10/1905).
Il s'est marié, à l'âge de trente et un ans, le 8
avril 1902 à Mosset avec Catherine Marie
Marguerite FABRE 67, sa cousine au 5ème
degré 68 (1883-1944).
15)
Catherine
Marie
Marguerite
69
FABRE
, fille de Jean Isidore André
67
Leur union dura environ 42 ans et 8 mois
Via : Joan Batista VILA
69
Note sur Catherine Marie Marguerite FABRE
Origine de patronyme - Fabra, Fabre: formes
catalanes, roussillonnaises et occitanes du latin
"faberé forgeron.
Condamnation à une amende
Le 6 jillet 893 au tribunal de 1ère instance de Prades,
le père de Catherine Fabre et de sa soeur Elisabeth,
le père étant civilement responsable des actes de ses
filles âgées de 10 et 12 ans et donc mineures et vivant
chez lui, est condamné à payer une amende de 1 franc à
l'audience du 6 juillet 1893 et les frais de 37 francs.
Le procès verbal du garde champêtre Alphonse
Dalbiez du 10/06/1893 qui a constaté le délit précise :
"Le 10/06/1893, à 2 heures du soir, nous garde
champêtre de Rabouillet,dûment assermentés, faisant
notre ronde ordinaire, avons trouvé deux filles, Fabre
Catherine Marie Marguerite née en 1883 et sa sœur
Fabre Elisabeth Catherine, qui faisaient pacager un
troupeau de 60 pièces de bêtes à laine et 5 chèvres. »
Ce procès verbal est visé par Vidal Laurent, maire
adjoint de Rabouillet.
Le père est donc prévenu "d'avoir le 10 juin 1893, à 2
heure, gardé à vue sur le territoire de la commune de
Rabouillet, des bestiaux sur le terrain de Monsieur
Carol propriétaire de la commune de Rabouillet.."
On apprend à cette occasion que la moralité de la
famille n’est pas en jeu. En effet les renseignements
donnés par le maire de Mosset, le Docteur Cantié, le
24 juin 1893, sur la famille Fabre sont très positifs :
FABRE (1851-1931) et Marie Thérèse
Marguerite VILLE (1861-1937), née à
Mosset le 29 avril 1883, jour de la Pâque
orthodoxe 70, y décédée le 17 décembre 1944,
à l'âge de soixante et un ans 71.
GÉNÉRATION V
Thomas "Baptiste" PARES
16) Thomas "Baptiste" PARES 72 73 ,
Propriétaire, fils de Gaudérique Joseph
Étienne PARES (1811-1875) et Rose Thérèse
Bonaventure Marie CANTIE (1815-1892), né
à Mosset le 24 janvier 1841 74, y décédé le 9
avril 1915, à l'âge de soixante-quatorze ans.
Héritage à Prades le 9 septembre 1875 : Acte
de donation partage anticipé des parents chez
Me Lacroix à Prades le 09/09/1875.
Il y a 8 enfants et l'aîné Sébastien reçoit le 1/4
68
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
conduite très bonne, réputation irréprochable.
((ADPO 3U2923)
Délibération du Conseil Municipal le 16/10/1919
Assistance aux femmes en couche (Naissance de sa fille
Jeanne qui décèdera d'un accident en bicyclette sur la
route du col de Jau au niveau de la tour de Mascarda.)
70
A la naissance de Catherine Marie Marguerite fut
témoin Marie Françoise GACHÉ (Déclarante).
71
Au décès de Catherine Marie Marguerite fut témoin
Isidore "François" GARRIGO (Déclarant).
72
Bien immobilier local au : N°364 au 32 Carretera de
Prada de 1873 à 1878 avec 2 ouvertures (Folio 519 et
955) - N°364 Carretera de Prada avant 1888 à 1907
allant à sa fille épouse Corcinos - Agrandie en 1875 N°364 convertie en grange entre 1878 par Thomas
Pares - N°292 au 9 Carrer del Trot mutation de
1882 à 1897 - N°182 au Carrer sota Muralla de 1882 à
1889 - N°351bis au 12 Carrer de las Sabeterras de
1867 à 1907 avec 3 ouvertures achetée à Gaudérique
Monceu en 1867 (Folio 437 et 182) - N°947 Maison
nouvelle en 1876 (Folio 1032)
Taille en cm au delà de 1 m : 70
Code : Signature Pares
Militaire : CL1860 Sait Bon RPLA
73
Son nom figure sur un acte de Paul Julien SARDA
(Décès).
74
25
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
des biens en plus que ses frères et soeurs. Il
reçoit 1/4 + 1/8 des 3/4 soit 1/4+3/32 =
8/32+3/32=11/32 du total soit presque le 1/3.
Les 7 autres frères et soeurs reçoivent 3/32 du
total chacun soit 1/10.
Lot de Thomas Baptiste Parès.
Pour tenir lieu au sieur Thomas Baptiste Parès
des droits lui revenant sur les biens ci-dessus,
ses frères et soeurs lui cèdent et abandonnent
à toujours, avec l'agrément de ses père et
mère, pour en jouir à partir du premier avril
prochain, avec la garantie ordinaire en
matière de partage, ce qui est accepté par lui,
1 - le corps d'héritage dit "Le Cong".
2 - la terre aspre et pré lieu-dit
"Tremoulède".
3 - le pré dit "la Coume".
4 - la terre aspre au lieu-dit "Coume
basse".
5 - la terre aspre et pré au lieu-dit "Al
Pijol", le tout en entier et désignés sous les
numéros 1,2, 3,4 et 5 de la masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - au Sieur Sébastien Parès son frère,
la somme de 5281,50 francs
2 - au Sieur Étienne Parès son autre
frère, celle de 187,50 F, sommes que ces
derniers déclarent avoir reçues du sieur
Thomas Baptiste Parès, ce matin, avant cet
acte, en espèce d'argent au cours actuel, dont
quittance. (ADPO 3E47/58).
Elections à Mosset le 6 mai 1888, jour de la
Pâque orthodoxe : Conseiller municipal de
1888 à 1900.
Elu aux élections du 6 mai 1888, sous la
madature de Jean Rousse (1835-1909) avec
Jacques Garrigo (Sosa 6), il est réélu le 15 mai
1892 (Maire Benjamin Cantié) et encore le 3
mai 1896 avec le même Maire Benjamin
Cantier médecin lequel est catalogué dans les
Républicains modérés.
Il s'est marié 75, à l'âge de vingt-quatre ans, le
27 juin 1865 à Mosset, après avoir passé un
contrat 76 le 23 juin 1865 à Prades avec
75
En présence de Gaspard Maire PALOL (Officier
d'état civil).
76
Contrat de mariage Parès Bruzi
Devant maître Charles Lacroix notaire à Prades les
futurs époux Baptiste Pares (Sosa 16) et Anne Bruzy
(Sosa 17) reçoivent respectivement de leurs parents , le
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Marie Catherine Anne BRUZY 77 78 79, sa
cousine au 6ème degré 80 (1840-1926).
Partage le 4 mars 1881 à Prades 81.
23/06/1865, la somme de 1000 francs à verser dans les
5 ans au taux d'intérêt de 5%. Pour cela les pères
Gaudérique Pares et Lin Bruzy hypothèquent
spécialement tous leurs biens.(ADPO 3E47/48 Notaire
Lacroix Charles à Prades)
77
Acte de partage du 26/08/1905, rédigé par Maître
Bonnaventure Barrère, notaire à Prades, entre ses 5
enfants.
78
Leur union dura environ 49 ans et 9 mois
79
Il a environ 2 mois de moins qu'elle
80
Via : Jaume COSTASECA
81
Acte de Partage des biens des parents Thomas et
Marianne née Bruzi le 26 Août 1905
Le père Thomas et la mère Marianne née Bruzi, âgés
respectivement de 62 et 58 ans, procèdent par acte
notarié au partage de leurs biens ("ne pouvant pas se
livrer à la gestion de leurs biens et voulant prévenir les
contestations que leur partage pourrait faire naître
entre leurs enfants ont procédé, ainsi qu'il suit au
partage anticipé") du 26-08-1905 chez maître
Bonaventure Barrere, notaire à Prades_
Ils reçoivent :
- Marie Corcinos née Parès, 1000 Francs selon
contrat, lors de son mariage le 15-05-1898, les biens
provenant de sa mère, Marianne Bruzi : 2 ares de
champs arrosables à Corbiac, 8 ares de vigne perdue à
Fournols, au-dessus de Campôme, 50 m 2 de jardin à
Mosset aux "Horts d'en Monet, "
- Jean Baptiste Parès : la Coume d'en bas : 150 ares de
pré et pâtures
- Jacques Parès : 76 ares à la Tremoulède, 62 ares à la
Com, 40 ares au Pijol
- Rose Timan née Parès : 9 hectares au Coung de
granges avec écuries, prés, terres labourables,
pâtures.
De plus elle prend à sa charge une dette de 500 Francs
de ses parents, solde du sur l'acquisition d'une
obligation de 3000 Francs.
- Catherine Pacouil née Parès : 900 Francs versés par
Rose Timan
Mis à part les biens reçus par Marie Corcinos, tous les
biens proviennent de Thomas. En particulier il tenait
La Tremoulède et le Pijol de son père Gaudérique.
Il est à noter que les épouses Marianne, Rose et Marie
ne savaient pas écrire et n'ont pas pu signer l'acte
notarié.
L'année suivante, le 10-01-1906, Jacques Parès,
teinturier à Béziers, cède, dans le cadre d'un échange,
le Pijol et la Tremoulède à Etienne Timan.
Ce dernier en vendra respectivement 60 et 15 ares
(partie sud) à Jacques Garrigo (Sosa 12) le
09-11-1912 pour 500 Francs.
26
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
17) Marie Catherine Anne BRUZY 82 83 ,
fille de Lin Louis Maurice BRUZI
(1801-1880) et Marie "Catherine" Marguerite
MESTRES (1807-1870), née à Mosset le 2
novembre 1840, lendemain de la Toussaint, y
décédée le 4 mai 1926, surlendemain de la
Pâque orthodoxe, à l'âge de quatre-vingt-cinq
ans.
Événement à Prades le 1er janvier 1883 :
Echange après héritage
En Janvier 1883, mariés sans contrat, ainsi
qu'ils le déclarent, Anne Bruzy épouse
Baptiste Parès, et Marie Bruzy épouse de
Joseph Mayens, échangent.
Anne Bruzy cède aux mariés Marie Bruzy
épouse de Joseph Mayens, toute la portion,
aux Abeillas, qui lui a été attribuée dans le
partage de la succession de Lin Bruzy, son
père, telle qu'elle a été désignée dans l'acte
chez Mas reçu le 4 mars 1881 (partie du 1/4
en valeur de la contenance totale de 6
hectares. Marie Bruzy cède à Anne Bruzy un
jardin au Coll del Casteil de 1 are, faisant
également partie de la succession de Lin
Bruzy. accompagnée d'une soulte de 400
francs versée par Mayens aux Bruzy. Le
revenu annuel du jardin est de 5 francs. Seul
Parès a signé. (ADPO 3E47/128 Maître Mas
).
18) Joseph Jean Pierre CORTIE, dit
Brillant (El) 84 85 86, Muletier, cultivateur, fils
de Joseph Jacques CORTIE (1811-> 1885) et
Marie Rose CHENAUD (1810-> 1885), né à
Mosset le 17 septembre 1837 87, y décédé le
30 août 1917, à l'âge de soixante-dix-neuf ans.
Vente à Mosset le 23 janvier 1899 : Vente le
23/01/1899 au Pijol
Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia
(1849-1916) veuve de Paul Verdier
(1843-1877), Jean Baillette (1832-1883) et
épouse de Joseph Cortie (1837-1917) (Sosa
18) vendent à Jacques Garrigo (1862-1953)
(Sosa 12), une pièce de terre champ, pré et
inculte sur laquelle se trouve une bâtisse
d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al
Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à
Climens Etienne (1827-1899), Garrigo
François, aux héritiers de Paul Assens
(1816-1889),à Fabre Bonaventure, à Verdier
Martin, aux héritiers de Maurice Gource
(1822-1893), encore à Verdier Martin, aux
héritiers de Paul Soler, au chemin del Pijol , à
Pierre Soler, à ceux de Baptiste Rousse
(1807-1886), ravin entre deux,
Cette propriété appartient aux vendeurs dans
la proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph
Verdier et 11/32 pour Madame Cortie sa mère
née Julia (1848-1916)
Elle dépendait pour moitié de la succession de
Paul Verdier (1843-1877) décédé intestat à
Prades le 5/10/1877, à la survivance de deux
enfants, ses héritiers, par égales parts : Joseph
Verdier (1874) l'un des vendeurs et Jean
Verdier (1877-1878) décédé lui-même en bas
âge il y a environ 20 ans [02/11/1878] laissant
82
Note sur Marie Catherine Anne BRUZY
En 1905, à 58 ans, elle ne sait pas signer l'acte de
partage..
Figure sur la liste des personnes qui, en cas de
maladie, devront être soignées gratuitement
(Délibération du Conseil Municipal en 1914)
Allocation mensuelle portée de 5 francs par mois en
1912 à 10 francs (Délibération du Conseil Municipal
le 09/12/1926)
83
Bien immobilier local au : Achète le 08/10/1867 une
maison à Gaudérique Nlaise Baptiste Monceu
84
Note sur Joseph Jean Pierre CORTIE
Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement pour la classe
1857 (certifié conforme par le maire, Corcinos, le
25/01/1858).
Rayé. Ses parents sont domiciliés à la Commette,
commune de Faugères (34600), canton de Bédarieux
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Jugement de commerce
Le 14/5/1866, jugement de commerce entre Marguerite
Pompidor de Prades et Joseph Cortie dit "Brillant" de
Mosset.(ADPO 3U2525)
Délibération du Conseil Municipal en 1911
Inscrit
sur la liste des "vieillards infirmes et
incurables"
85
Bien immobilier local au : N°171 entre Carrer del
Portal de Come Gelada et le Carrer Sota Muralla de
1904 à 1925
Militaire : CL1857
86
Son nom figure sur un acte de Marie Louise
CORTIE (Naissance).
87
A la naissance de Joseph Jean Pierre furent témoins
Joseph Jacques CORTIE (Déclarant) Pére de l'enfant Joseph Jean ESTEBE (Témoin) - Jean Michel Pierre
Maire ARROUS (Officier d'état civil).
27
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
pour seul héritier Joseph Verdier son frère et
la dame Cortie sa mère née Julia (1848-1916).
Il dépendait pour l'autre moitié de la
communauté légale ayant existé entre feu
Paul Verdier et Catherine Julia son épouse,
aujourd’hui sa veuve, en vertu de l'acquisition
que Paul Verdier en avait faite, de Joseph
Verdier son frère, cultivateur à Mosset,
suivant le contrat passé devant Me Jean Mas à
Prades le 11/04/1877. Il avait été attribué, par
égales parts, aux dits Paul Verdier et Joseph
Verdier dans un acte reçu par Jean Mas le
6/03/1872 et contenant tant donation à titre de
partage d'ascendant de ses biens par Baptiste
Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en
faveur de ses enfants que partage entre ces
derniers des biens donnés et de ceux
dépendant des successions de Marguerite
Radondy (1812-1858) épouse de Baptiste
Verdier et Anne Verdier (>1832-1839), mère
et sœur, décédées depuis environ 30 ans.
Le prix de la vente est de 2100 francs en
espèces et en billets de la Banque de France.
(Louis Roca notaire à Prades).
Il s'est marié, à l'âge de dix-neuf ans au moins,
après 1857 avec Thérèse ALABERT 88, fille
de Dominique ALABERT (1796-1844),
Voiturier et Rose LLOPET (°1804),
Cultivatrice, née à Sahorre le 11 juillet
1840 89, décédée à Mosset le 31 octobre 1884,
veille de la Toussaint, à l'âge de
quarante-quatre ans.
Après environ six mois de veuvage, Joseph
Jean Pierre s'est marié une seconde fois 90 91, à
l'âge de quarante-sept ans, le 21 mai 1885 à
Mosset, avant d'avoir passé un contrat 92 à
Bédarieux avec Catherine Anne Marie
JULIA 93 , sa cousine au 5ème degré 94
(1849-1916).
88
Leur union dura environ 26 ans et 10 mois
Témoin = André Alabert tisserand
90
Dernier mariage
91
En présence de Jacques Pierre Gaudérique Maire
RUFFIANDIS (Officier d'état civil) - Joseph Jean
Baptiste COMMENGE (Témoin) - Joseph François
Augustin SALIES (Témoin) - François Isidore Baptiste
JULIA (Témoin) - Philippe ARBOS (Témoin).
92
Maître Théron, Bédarieux 34
93
Leur union dura environ 30 ans et 9 mois
94
Via : Emmanuel JULIA
89
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
19) Catherine Anne Marie JULIA 95, fille
95
Note sur Catherine Anne Marie JULIA
Origine étymologique du patronyme Julia Joulia
Équivalent du français Julien. Le nom vient du latin
Julianus, lui-même dérivé de Julius. On connaît
plusieurs saints portant le nom de Julien. Le plus
célèbre dans les Pyrénées Orientales est saint Julien,
époux de Baselice : tous deux ont refusé de consommer
leur mariage, et sont partis évangéliser les païens, ce
qui a valu à Julien de mourir dans d'affreuses tortures.
En Normandie, on connaît aussi saint Julien
l'Hospitalier, popularisé par un conte de Flaubert. Le
patronyme Julia est très courant dans le Sud et le
Sud-Ouest (81, 82, 31, 66). Variantes : Jullia (07, 82),
Julhia (46, 82, 40). (Jean Tosti)
Catherine Julia a eu 3 époux : le premier Paul Verdier
dit "En Gnare" est décédé en 1877, le second Jean
Jacques Baillette d’Eus en 1883 et Joseph Cortie (Sosa
18), lequel est veuf d’Alabert Thérèse de Sahorre.
Vente le 23/01/1899 au Pijol
Vente le 23/01/1899 au Pijol (Louis Roca notaire à
Prades)
Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia
(1849-1916) veuve de Paul Verdier (1843-1877), Jean
Baillette (1832-1883) et épouse de Joseph Cortie
(1837-1917) (sosa 18) vendent à Jacques Garrigo
(1862-1953) (Sosa 12)
- une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle
se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au
lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à
Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux
héritiers de Paul Assens (1816-1889), à Fabre
Bonaventure, à Verdier Martin, aux héritiers de
Maurice Gource (1822-1893), encore à Verdier
Martin, aux héritiers de Paul Soler, au chemin del Pijol
, à Pierre Soler, à ceux de Baptiste Rousse
(1807-1886), ravin entre les deux.
Cette propriété appartient aux vendeurs dans la
proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier et
11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916)
Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul
Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le
5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses
héritiers, par égales parts :Joseph Verdier (1874) l'un
des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé
lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans
[02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph
Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916).
Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté
légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine
Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en vertu de
l'acquisition que Paul Verdier en avait faite de Joseph
Verdier son frère, cultivateur à Mosset, suivant le
28
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de Jean Martin JULIA (1819-1891) et
Catherine Marie CAYROL (1825-1885), née
à Mosset le 15 juillet 1849 96, y décédée le 15
février 1916, à l'âge de soixante-six ans.
Elle s'est mariée 97 , à l'âge de vingt-quatre
ans, le 28 avril 1874 à Mosset avec Paul
Jean Valente VERDIER, dit Gnare
(En) 98 99 , Cultivateur à Mosset 100 , fils de
contrat passé devant Me Jean Mas à Prades le
11/04/1877.
il avait été attribué par égales parts aux dits Paul
Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par Jean
Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à titre de
partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier
(1809-1894) décédé le 08/08/1894 en faveur de ses
enfants que partage entre ces derniers des biens
donnés et de ceux dépendant des successions de
Marguerite Radondy (1812-1858) épouse de Baptiste
Verdier et Anne Verdier (>1832-1839), mère et sœur,
décédées depuis environ 30 ans.
Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et en
billets de la Banque de France. (Louis Roca notaire à
Prades)
96
A la naissance de Catherine Anne Marie furent
témoins Jean Martin JULIA (Déclarant) - Joseph Jean
ESTEBE (Témoin) - Sébastien Isidore Maire BAZINET
(Officier d'état civil).
97
En présence de Jacques Pierre Gaudérique Maire
RUFFIANDIS (Officier d'état civil).
98
Note sur Paul Jean Valent VERDIER
Service militaire
Il figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe 1863 (certifié conforme par
le maire, Ruffiandis, le 28/01/1864). Il tire le N° 31.
Taille 1, 680 m ou 1,600 m, Ne sait ni lire ni écrire,
Désigné définitivement, reconnu propre au servic
Reconnu propre au Service. (Archives de la mairie de
Mosset et ADPO 1R85)
Déclaration de succession de Paul Verdier, décédé le 4
décembre 1877.
Le 11 février 1878 a comparu Catherine Julia veuve de
Paul Verdier à Mosset, agissant comme mère est
tutrice légale de ses enfants mineurs :
- Joseph Verdier âgé de deux ans et demi.
- Jean Verdier âgé de six mois.
Elle a fait la déclaration suivante.
Paul Verdier, leur époux et père, cultivateur à Mosset,
est décédé à l'hospice de Prades le quatre octobre 1877
à 34 ans.
Les époux Verdier Julia était mariée sous le régime de
la communauté légale à défaut de contrat de mariage.
Le de cujus n'a pas fait de testament.
La succession ont se compose des immeubles ci-après :
1 - une terre pré et terre aspre et bâtisse à Mosset au
lieu-dit "Pijol" de 143 ares acquis par acte chez Me
Mas du 11 avril 1877 pendant la communauté et d'un
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Jean Baptiste Dominique VERDIER
(1809-1894),
Cultivateur
et
Thérèse
Marguerite RADONDY (1812-1858), son
cousin au 5ème degré 101, né à Mosset le 10
septembre 1843, décédé à Prades le 5 octobre
1877, à l'âge de trente-quatre ans 102.
Après environ un an et neuf mois de veuvage,
Catherine Anne Marie s'est mariée une
seconde fois, à l'âge de trente ans, le 16 juillet
1879 à Mosset avec Jean Jacques
BAILLETTE, Cultivateur 103, fils de Louis
BAILLETTE (1790-1872), Cultivateur et
Marguerite
VILLENEUVE
(<> 1792 & 1796-1876), Sage femme, né à
Eus le 28 février 1832, décédé à Mosset le 24
juin 1883, à l'âge de cinquante et un ans.
François Joseph VILLE
20) François Joseph VILLE, dit Sazet
(En) 104 105 106, Propriétaire, fils de François
revenu de 60 F soit 30 F pour la moitié qui est de la
communauté.
Immeubles propres non affermés à Mosset.
1 - une pâture, terre aspre et grange au lieu-dit "Clot
dels Manchez"
2 - terres aspre et pâture au lieu-dit "Cantacou"
3 - une terre, pré et pâture aux "Pijol".
Le tout de surface de 4 ha et d'un revenu de 95 F
formant un capital, coefficient 25, de 2375 F.
Meubles : le un lit avec paillasse, une armoire, si
chaises, de draps de lit, trois chemises, une casserole,
un chaudron, de couverture, est une table. Soit un total
de 40 F. Ne signe pas (114W153 N°140)
99
Taille en cm au delà de 1 m : 68
Militaire : CL1863 Bon Nini
100
Leur union dura environ 3 ans et 5 mois
101
Via : Joan Francesch Batista VIDAL
102
Décédé à l'hospice civil de Prades
103
Leur union dura environ 3 ans et 11 mois
104
Note sur François Joseph VILLE
Service militaire (ADPO 1R78)
Joseph Ville est de la classe 1856 et a tiré le N°118
Taille 1, 640 m
Sur le registre du conseil de révision on remarque la
mention « Sait lire et écrire - Certifié véritable par
l'intéressé qui signe ». Ces précautions et précisions
résultent du fait que précédemment les conscrits
analphabètes déclaraient savoir lire et écrire.
29
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il est exempté de service « par la force de son numéro
».
Une liste de 1875 le mentionne «Bon pour l'armée
territoriale». Erreur ou homonyme ? Il s'agit peut-être
de Gaudérique François Ville (1855-1934) de la classe
1875 qui habitait en face de l'entrée de La Capelleta au
4 Carrer du Portal de Come Gelada.
Il a la Maison N°304 à Mosset au 8 Carrer del Pou, où
il habite
Consanguinité
Marié à Catherine Porteil (1836-1925) il a eu 6 enfants
: 3 filles dont l'aînée Marie Ville (1861-1937) est
l'arrière arrière grand-mère d'Hélène, Jean François
et Pascal Parès, suivies de 3 garçons dont le plus
jeune, né 16 ans plus tard que sa soeur aînée, est
Jacques Ville arrière grand-père des mêmes Hélène,
Jean François et Pascal Parès.
Dette
Le 06/11/1869 Joseph Ville reconnaît devoir à
François Grau propriétaire à Dorres en Cerdagne
représenté par François Grau négociant à Prades son
mandataire la somme de 2000 francs pour prêt de la
pareille somme que François Grau lui a fait.
Joseph Ville hypothèque tous ses biens à Mosset en un
corps de domaine comprenant maison, grange,
champs, pré au lieu dit « Sos frares ». (3E47/106
N°212 Me Jean Mas)
Vente des biens délaissés par Denis Fuix
Le 06/11/1869 Henri Débattène, receveur des Postes à
Mont-Louis agissant tant en son nom personel que se
portant fort pour Alexis Juncas persepteur domicilié à
Perpignan, héritiers pour moitié chacun, des biens
composant la succession de Denis Fuix en son vivant
curé de Los Masos et auparavant curé de Mosset, vend
à Joseph Ville (1836-1905) (Sosa 20) propriétaire à
Mosset un corps de domaine à Mosset lieu dit
"Serradeil" composé de maison, grange, pré, terre
aspre et bois de 15 hectares 44 ares, tenant à
Dominique Dimon, Sébastien Bazinet, André Hullo et
aux terrains communaux de Mosset s'il y en a, au prix
de 2000 francs en espèces d'argent au cours actuel.
(3E47/106 N°213 Jean Mas) )
Échange à Sabadeil entre Joseph Ville et François
Porteil
Le 06/11/1869 Joseph Ville cède le corps de domaine
à Sabadeil acheté ci-dessus.
François Porteil cède au lieu dit
Sos frares
comprenant maison, champ et pré de 2 hectares,
surplus qu'il a reçu au partage de la succession de
Joseph Porteil et Marguerite Climens, ses père et
mère, reçu de Me Lacroix en février 1869 (3E47/52
N°42 de Lacroix le 5/02/1869) et enregistré, tenant à
Joseph Ville, Pierre Taurinya; Michel Arrous et autres.
(3E47/106 N°214 Jean Mas)
Délibération du Conseil Municipal du 27/01/1916
Inscrit
sur la liste des "vieillards infirmes et
incurables”.
105
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Pierre Léon VILLE (1797-1878) et Marie
Thérèse MESTRES (1798-1854), né à Mosset
le 26 juillet 1836 107, y décédé le 18 novembre
1905, à l'âge de soixante-neuf ans.
Événement à Prades le 13 décembre 1880 :
Fin de l’indivision de l’héritage de Joseph
Porteil et Marguerite Climens
Le 13/12/1880 Gaudérique Porteil cultivateur
à la métairie de M. de Boixo à Cuxous
commune de Cassagnes se dit et se porte
héritier pour partie des biens dépendant des
successions de Joseph Porteil et Marguerite
Climens ses père et mère, propriétaires quand
ils vivaient, décédés le premier à Calce il y a
29 ans (1850) et la seconde à Mosset il y a 23
ans (1857).
Par cet acte il cède et transporte au sieur
Joseph Ville (Sosa 20) son beau frère
propriétaire présent et acceptant tous les
droits successifs mobiliers et immobiliers qui
peuvent lui revenir sans exception ni réserve.
Le prix de la présente vente est de 1800
francs.
Les parents ont laissé pour héritiers :
Catherine Porteil (Sosa 21) épouse de Joseph
Ville, Martin Porteil, Gaudérique Porteil et
François Porteil.
Suivant 2 actes reçus :
- le premier par Me Lacroix le 09/10/1865
- le second par Mas Jean le 10/09/1869
Joseph Ville a acquis les droits successifs de
Martin et François Porteil au moyen de la
cession qui vient de lui être consentie
aujourd'hui par Gaudérique Porteil.
Il se trouve ainsi seul propriétaire avec son
épouse des biens composant les successions
de ses beau-père et belle mère du domaine Las
Frares pour lesquels toute indivision
cesse.(3E47/124 Folio 311 Mas Jean).
Bien immobilier local au : N°314 au 2 Placeta del
Sabater de 1882 1907 - N°304 au 8 rue del Pou à
Mosset - Propriétaire en 1880 avec son épouse du
domaine Las Frares
Taille en cm au delà de 1 m : 64
Militaire : CL1856 Ex
106
Son nom figure sur un acte de Jacques Jean Léon
VILLE (Naissance).
107
A la naissance de François Joseph furent témoins
Julien Joseph PRATX (Témoin) - Joseph CORTIE
(Témoin).
30
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il s'est marié 108, à l'âge de vingt-trois ans, le
18 avril 1860 à Mosset avec Catherine
Thérèse Marguerite PORTEIL 109 , sa
cousine au 5ème degré 110 (1839-1925).
21) Catherine Thérèse Marguerite
PORTEIL 111 , Servante, fille de Joseph
Julien PORTEIL (1799-1850) et Marguerite
CLIMENS (1797-1857), née à Campôme le 5
juin 1839, décédée à Mosset le 1er janvier
1925, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans 112.
Joseph Michel ENRIQUEL
22) Joseph Michel ENRIQUEL
113
108
114
,
En présence de Maurice Jean Baptiste Maire
CORCINOS (Officier d'état civil).
109
Leur union dura environ 45 ans et 7 mois
110
Via : Joan Miquel SERRA
111
Note sur Catherine Thérèse Marguerite
PORTEIL
Origine étymologique du patronyme Porteil (Jean
Tosti )
Le nom est surtout porté dans les Pyrénées-Orientales
(Mosset). Variante : Porteils. C'est un toponyme, sans
doute avec le sens de petit passage, petit col (diminutif
de "port").
Selon Belver : Porteil, Portell, Porteils: diminutif de
Porta: maison près d'une porte de ville.
112
Annoncecdu dé&cés dans 'Le Canigou"
113
Note sur Joseph Michel ENRIQUEL
Service militaire : Classe 1871 N°122
« Sait lire et écrire », il est déclaré le 21/08/1872 « bon
pour le service » (ADPO 1R93)
Il habite la maison (NN°325 ou N°148) du 4 Carrer
sota Muralla. Il en a hérite en totalité de ses parents
comme fils unique.
La vigne (ADPO 2OP2275)
Le 12/04/1894, il abandonne à la commune un terrain
inculte lui appartenant anciennement aménagé en
vigne (Parcelle 917 de la section D)
Contrat de mariage avec Rose Comerly
Le contrat du 29/12/1879 prévoit l’exclusion du régime
dotal ainsi que celui de la communauté selon les
articles 1530 et 1535 du code civil.
Ils se constituent en dot leurs biens présents et à venir
et notamment pour la future la somme de 500 francs
que le futur reconnaît avoir reçue en espèces d'argent
promettant de les restituer et rendre le cas de la
restitution arrivant.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Propriétaire, fils de Jean "Julien" Joseph
ANRIQUEL (1809-1879) et Élisabeth Luce
PAJAU (1809-1874), né à Mosset le 15 juin
1851, jour de la Trinité 115 , y décédé le 2
novembre 1907, lendemain de la Toussaint, à
l'âge de cinquante-six ans 116.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 11
novembre 1874 à Mosset avec Rose Marie
Thérèse NOT 117 118 119 , fille de Pierre
Lecture des articles 1391 et 1894 du code civil.
(3E47/123 N°377 Me Mas Jean )
114
Bien immobilier local au : N° 148 de 95 m2 avec
pâtus au 4 Carrer Sota Murailla
Militaire : CL1871 Sait Bon
115
A la naissance de Joseph Michel furent témoins
Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état
civil) - Estienne Pierre RADONDI (Témoin) - Joseph
Augustin CANTIE (Témoin) - Jean "Julien" Joseph
ANRIQUEL (Déclarant).
116
Au décès de Joseph Michel fut témoin Julien Joseph
Jacques ENRIQUEL (Déclarant).
117
114W154 N°115 Déclaration de succession de
Rose Not, décédée le premier avril 1879.
Le 20 septembre a comparu Joseph Henriquel,
cultivateur à Mosset, agissant en sa qualité et tuteur
légale de Marie Henriquel sa fille mineure âgée de
quatre ans.
Et fait la déclaration suivante.
Rose Not son épouse avec laquelle il était marié sous le
régime de communauté légale à défaut de contrat de
mariage est décédée intestat à Mosset le premier avril
1879 à l'âge de 24 ans. Elle laisse pour unique
héritière sa fille mineure susnommée Marie Henriquel.
Sa succession consiste dans la moitié des trois quarts
des biens délaissés par Pierre Not son père décédé
lui-même à Mosset le premier février 1878 à la
survivance de :
- Marianne Ville sa femme avec laquelle il était marié
sans communauté,
- de Joseph Not
- et de Rose Not (de cujus) ses deux enfants,
et après avoir fait testament chez Me Mas notaire le 31
janvier 1878 enregistré le 18 avril 1878 disposé
1 - au profit de sa dite femme survivante de l'usufruit de
la moitié de ses biens.
2 - au profit de Joseph Not son fils du quart par
préciput de ces mêmes biens.
ses biens consistent en ce qui suit.
Meubles.
Un lit avec paillasse, une table en bois blanc, trois
draps de lit, une armoire vieille, et 2 chaudrons ; un le
tout d'une valeur de 40 F.
immeubles non affermés.
1 - une maison à Mosset d'un revenu de 20 F.
2 - une terres incultes au lieu-dit "Paillas', "Bougailla"
de 1 ha.
31
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Baptiste NOT (1816-1878), Cultivateur et
Marie Anne Catherine VILE (1819-1888), sa
cousine au 7ème degré 120, née à Mosset le 12
janvier 1855, y décédée le 1er avril 1879, à
l'âge de vingt-quatre ans.
Après environ neuf mois de veuvage, Joseph
Michel s'est marié une seconde fois 121, à l'âge
de vingt-huit ans, le 6 janvier 1880 à Mosset,
avant d'avoir passé un contrat 122 le 29
décembre 1879 à Prades avec Marie Rose
Marguerite COMERLY 123 , sa cousine au
7ème degré 124 (1859-1932).
Marie Rose Marguerite COMERLY 125
23)
Marie
Rose
Marguerite
COMERLY 126 127, fille de Jacques Antoine
3 - une autre terre inculte.
4 - un pré au lieu-dit "Graboullet"
5 - un bois et terre inculte à la "coume basse"
6 - une terre arrosable aux Cabanots futur NN°559.
7 - une terre aspre.
Le tout d'un revenu de 76 F faisant un capital de 1800
F
immeubles dépendant de la communauté
une vigne à Fournols, un jardin à Mosset revenu de
100 F
NSP
118
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1879
une maison à Mosset se d'un revenu de 20 F.
119
Leur union dura environ 4 ans et 4 mois
120
Via : Isidro PAJAU
121
En présence de Étienne Bonaventure François
PACOUIL (Témoin) - Joseph François Augustin
SALIES (Témoin) - Joseph Augustin DURAND
(Témoin) - Benjamin Lin Joseph Maire CANTIE
(Officier d'état civil).
122
123
Leur union dura environ 27 ans et 10 mois
Via : Emmanuel BASSOLS
125
Arrière Grand Mère maternelle de Jean Parès
126
Note sur Marie Rose Marguerite COMERLY
Origine étymologique du patronyme Comerly (Jean
Tosti)
Nom très rare, uniquement rencontré dans les
Pyrénées-Orientales, en Fenouillèdes. Il renvoie
124
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Bonaventure COMERLI (1831-1865) et
certainement à un toponyme (nom de lieu). L'initiale
semble évoquer le mot coma, combe (vallon encaissé).
La variante Comerly, rencontrée dans le Cantal, laisse
penser que le nom pourrait venir d'Auvergne : il existe
d'ailleurs un lieu-dit Commerly dans la commune de
Saint-Mamet-la-Salvetat (15), qui est visiblement à
l'origine du patronyme (cité par P.G. Gonzalez,
Dictionnaire des noms de famille en Auvergne, qui
donne comme signification : le domaine de
Commercius).
Elle fait sa première communion à Mosset le jeudi
09/05/1872, elle a 13 ans.
Elle se marie avec Joseph Enriquel le 06/01/1880. Elle
a 20 ans, lui 28. Il est veuf de Rose Not depuis 9 mois et
père de Marie qui décèdera l'année suivante à 6 ans.
Rose Comerly (Sosa 23) a affronté beaucoup
d'événements douloureux jusqu'aux dernières années
de son existence :
- Elle n'a que 6 ans lorsque son père Jacques Comerly
(1831-1865) meurt. Elle a eu un frère et une sœur
décédés en bas âge. Sa mère Cantie Marguerite (1838 après 1897) se remarie le 10 juin 1868 avec Sébastien
Arrous.
- en 1907, elle perd son mari quelques mois après avoir
marié son fils aîné Joseph cantonnier et sa fille Marie
épouse Bousquet.
- en 1913 cette fille Marie décède à Prades. Rose
quitte alors Mosset pour Prades et élever sa petite fille
Germaine Bousquet (1907-1989) qui n'a que 6 ans.
- en 1914 la guerre éclate, le père Gaudérique
Bousquet est appelé sur le front comme soldat de la 2e
Compagnie du 153e Régiment d'Infanterie. Seuls à
Prades, Rose et Germaine reviennent à Mosset,
probablement à la maison Enriquel au 4 Carrer sota
Muralla. La maison (1) Enriquel est disponible, la fille
Rose Enriquel est avec son mari berger près de
Rivesaltes. Le père de Germaine est tué à Maisons
Champagne dans le Marne en septembre 1915. On
peut lire son nom, Bousquet Gaudérique sur le
monument aux morts de Mosset à côté de celui de son
frère, Bousquet François, lui aussi mort au front en
1918.
Rose Comerly, déjà âgée - près de 60 ans - et bien
qu'asthmatique doit continuer à élever et faire instruire
sa petite fille. Elle revient à Prades ou elle trouve du
travail comme lavandière et comme ménagère.
Germaine est reçue au concours des postes et monte à
Paris avec Rose qui ne supporte pas le climat.
Rapidement Germaine est mutée à Narbonne. Là, elle
se mari en 1929 à Pierre Fabre de Prades lui aussi
aux PTT. Leur premier enfant Francis naît en 1930.
Rose décédera en 1933 à 73 ans
(1) Elle avait peut-être la maison achetée par son père
et sa mère.
127
Code : Photo
Santé : Asthmatique
Religion : Première Communion le 09-05-1872
32
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Marguerite
Esperansa
CANTIE
(1836-> 1897), née à Mosset le 15 juillet
1859 128, décédée à Narbonne le 27 décembre
1932, surlendemain de Noël, à l'âge de
soixante-treize ans.
Première communion à Mosset le 9 mai 1872,
jour de l'Ascension.
François Baptiste GARRIGO
24) François Baptiste GARRIGO, dit Bitai
(En) 129 130 131 , Cultivateur, fils de François
128
129
Note sur François Baptiste GARRIGO
Persévérance dans l'adversité.
François Pierre Garrigo, né le 23/10/1784 à Mosset,
décédé le 23/01/1869 à l'âge de 84 ans, a épousé en
1813 Basilisse Graner qui lui a donné cinq enfants :
- Thomas, né le 21 juin 1814 est décédé le 27 juillet
1818, à l'âge de quatre ans.
- des jumeaux : Julien et Joseph, nés le 2 décembre
1815 ; le premier à 6 heures et le second à 7.
Ils n'ont pas survécu : Julien est décédé le jur même et
Joseph à 4 jours.
- une fille Elisabeth qui arrive le 28 avril 1818.
Avec le décès de Thomas le 27 juillet 1818 et de la mère
Basilisse le16 aout 1818, le père reste seul avec un
bébé de 4 mois.
Il se remarie le 19 février 1819 avec Marie Ville
célibataire d'Urbanya de 30 ans.
Elle élève Elisabeth qui a un an et met au monde Rose
le 2 mars 1825. La famille compte 2 enfants.
Mais Elisabeth meurt le 24 avril 1830, à 11 ans, le jour
de la naissance de François Garrigo et Rose disparaît
le11 novembre 1831.
De ces 6 naissances en 16 ans, seul François Garrigo
survivra... 82 ans.
Il épousera Grace Porteil le19 juillet 1854 à 24 ans.
L'année suivante il s'abonne au système d'assurance
santé mis en place par le docteur Sébastien Bazinet. Ils
ont 9 enfants dont 6 survivront et se marieront.
Service militaire (ADPO 1R72)
Figure sur le Tableau de recensement pour la classe de
1849 (certifié conforme par le maire, Bazinet, le
15/02/1851) avec le N° 83
Taille 1, 720 m
Sait lire et écrire
Reconnu propre au service mais exempté par la force
de son numéro
Assurance santé en 1855
Adhère au système d'assurance santé mis en place par
le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Sa redevance annuelle est de 12 francs
Achat de Maison du 4 Carrer de la Font de las
Senyoras
Le 24/07/1858 Jean Freu cultivateur à Mosset agissant
tant en son nom personnel que comme se portant fort
pour Bonaventure Freu son frère soldat à la Légion
Étrangère, domicilié à Mosset, d'où il est absent depuis
plus de 20 ans,
a vendu à François Garrigo propriétaire cultivateur à
Mosset une maison (N°198 au 4 Carrer de la Font de
las Senyoras) tenant :
- du levant à Jean Freu, rue entre eux (N°333 entre le 7
et le 9 Carrer de la Font de las Senyores)
- du midi aux héritiers Escaro (N°199 au 2 Carrer de la
Font de las Senyoras)
- du couchant aux portant droits de Matheu (N°195 au
7 Escaler del Judge)
- du nord à l'acquéreur François Garrigo. (N°197 au 4
Carrer de la Font de las Senyoras)
Le prix de vente a été convenu et fixé à la somme de
300 F reçus comptant en numéraires d'argent au vu du
notaire.
François Garrigo ne signe pas. (3E77/46 N°242 Me
Xatart)
François Garrigo investisseur
Avec son épouse ils ont contracté deux prêts successifs
en 1880 et 1885. Les contrats sont détaillés ci-après.
Extension de la Tramoulède ?
1 - Emprunt de 2000 francs en 1880 (3E4763 Folio 224
Me Charles Lacroix)
Le 8 octobre 1880 François Garrigo reçoit de Sauveur
Poncet un prêt de 2000 francs sur trois ans au taux
d'intérêt de 5 %. Le paiement de l'intérêt sera exigible
annuellement à terme échu. À la garantie du paiement
François Garrigo affecte et hypothèque spécialement
tous les immeubles urbains et ruraux qu'il possède à
Mosset, consistant en maison, granges avec écurie,
jardin, prés, terres labourables arrosables et non
arrosables, bois et pâtures, le tout avec leurs
dépendances et leurs améliorations.
François Garrigo déclare que les immeubles ci-dessus
sont francs de toutes dettes et hypothèques et qu’ils lui
proviennent de la succession de François Garrigo son
père (Sosa 48), décédé à Mosset il y a environ 10 ans
(23 janvier 1869), duquel il est fils unique.
2 - Emprunt de 2000 francs en 1885 (3E47/68 N°251
Folio 145 Me Charles de Lacroix)
Le
14/11/1885 ont comparu François Garrigo
propriétaire et Grâce Porteil,son épouse qu’il autorise
spécialement, domiciliés ensemble à Mosset.
« Mariés, comme il le déclare, sous le régime de la
communauté légale à défaut de contrat de mariage
préalable à leur union célébrée à la mairie de Mosset il
y a environ 31 ans ».
Ils reconnaissent devoir légitimement à Antoine Lavall
prêtre demeurant à Prades ici présent et acceptant, la
somme de 2000 F pour prêt fait en espèce d'argent au
cours actuel compté et délivré à la vue du notaire par
M. Lavall aux mariées Garrigo Porteil et la déclarent.
33
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Les mariées Garrigo Porteil promettent et s'obligent,
solidairement l'un pour l'autre sans division des
discussions un seul pour le tout, et avec renonciation
de la part de la dame Garrigo au bénéfice du droit, de
rendre et payer cette somme de 2000 F à M. Lavall
pour lui au porteur de ses pouvoirs dans quatre ans à
partir de ce jour. Il s'engage dans la même solidarité à
payer et servir l'intérêt que produira le capital prêté
sur le pied de 5 % par an sans retenue. Cet intérêt sera
exigible annuellement à terme échu.
À la garantie du remboursement de ladite somme de
2000 F et du service exact des intérêts et du paiement
de tous frais ou mise à l'exécution s'il y a lieu les
mariées Garrigo Porteil affectent et hypothèquent
spécialement tous les immeubles urbains et ruraux
qu'ils possèdent respectivement à la commune et au
territoire de Mosset consistant en maison, granges
avec écurie, jardin, pré, terres labourables, terre
arrosable et non arrosable, bois et terre inculte le tout
avec leurs dépendances et leurs améliorations.
Les mariées Garrigo Porteil s'engagent à assurer dans
les plus brefs délais contre les risques de l'incendie et
contre le recours des voisins la maison et la grange
avec écurie ci-dessous apportée en garantie.
Les mariées Garrigo Porteil déclarent qu'ils n'ont pas
contracté d'autres mariages que celui qui les unit et
qu’ils ne sont pas et n'ont jamais été et tuteur ni
curateur d'un mineur ou d'un interdit, comptable de
deniers publics ni caution de comptable.
Achat le 25 juin 1891 d’une propriété Al Pijol (étude de
maître Dorche notaire à Prades)
par devant Me Jean Dorche notaire à la résidence de
Prades assisté de deux témoins ci-après nommés et
avec lui soussignés.
A comparu M. Joseph le Llense avocat domicilié à
Béziers auparavant avoué demeurant à Prades, lequel
a par ces présentes vendu avec toute garantie de fait et
de droit à M. François Garrigo propriétaires
demeurant à Mosset à ce présent et acceptant.
Un petit domaine situé au territoire de Mosset au
lieu-dit Al Pijol à’une distance de 6 km du village, se
composant de près, champs et pâtures et d’un cortal et
maisonnette attenante, en bon état, porté sous les
numéros 199,220,187,192,1 94,196 de la section C,
d’une contenance de l’ensemble de 150,60 ares
confrontant du Nord Étienne Climens, de l’Est Pierre
Solé, de l’Ouest François Garriguet et du sud le ravin
d’A Pijol, Ribère et Laplace.
Ce petit domaine est traversé sur une partie et sur une
longueur de 200 mètres par le ravin de la Bastide. Tout
le long de ce ravin se trouvent éradiquées des arbres
essences aulne et peuplier, bons pour le chauffage. Les
parties en nature de près ne peuvent s’arroser en
moyennes que deux fois par an. L’ensemble du
domaine est étagé en terrasses.
Ce domaine appartient au vendeur en sa qualité
d’adjudicataire des biens et immeubles vendus sur
licitation à sa requête en vertu d’un jugement du
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Pierre GARRIGO (1784-1869) et Anne Marie
Catherine VILLE (1795-1860), né à Mosset le
24 avril 1830, y décédé le 13 mai 1912, à l'âge
de quatre-vingt-deux ans.
Il s'est marié 132, à l'âge de vingt-quatre ans, le
19 juillet 1854 à Mosset avec Marie "Grace"
Catherine PORTEIL 133 134 , sa cousine au
4ème degré 135 (1829-1890).
25)
Marie
"Grace"
Catherine
PORTEIL 136 , fille de Jacques Gaudérique
"Isidore" PORTEIL (1791-1871) et Françoise
Marie FABRE (1800-1854), née à Mosset le
29 septembre 1829 137 , y décédée le 28
novembre 1890, à l'âge de soixante et un
tribunal civil de Prades en date du 17 mars 1890,
enregistré et transcrit et au préjudice de :
- M. Jean Comerly propriétaire à Mosset,
- Joseph Respaut propriétaire domicilié à Mosset, ce
dernier agissant en qualité de subrogé tuteur de la
demoiselle mineure Marguerite Comerly sous la tutelle
de son frère Jean Comerly.
- Marie Comerly épouse Jean Cantié cultivateur
domicilié ensemble à Montfort dans l’Aude.
La présente vente est faite moyennant le prix de 400 F
que l’acquéreur a payés comptant au vendeur à la vue
du notaire et des témoins.
130
Bien immobilier local au : N°197 au 4 Carrer de la
Font de las Senyoras de 1848 à 1882 Folio 151 et 118
et 219 - N°197/198 en 1882 à 1913 venant de Garrigo
François berger, son père - N°197 au 4 de la Font
de las Senyoras jusqu'en 1912 à son décès - N°302 au
4 rue del Pou en 1846 Folio 444 et 347 et 333 - N°302
au 4 Carrer del Pou jusqu'en 1846
Taille en cm au delà de 1 m : 72
Santé : Assurance en 1855 - Sa redevance annuelle est
de 12 francs
Militaire : CL1849 Sait Ex
131
Son nom figure sur un acte de Marie "Grace"
Catherine PORTEIL (Décès).
132
En présence de Narcisse PALOL (Témoin) Bonaventure Jean Isidore Ange GACHÉ (Officier
d'état civil) - Jean Baptiste Jacques SALES (Témoin) François BISCAYE (Témoin).
133
Leur union dura environ 36 ans et 4 mois
134
Il a environ 6 mois de moins qu'elle
135
Via : Joseph LLOPET
136
137
A la naissance de Marie "Grace" Catherine furent
témoins François Maire de MASSIA (Officier d'état
civil) - Gaudérique GALAUD (Témoin) - Augustin
Jacques FABRE (Témoin).
34
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
ans 138.
Succession à Prades le 26 mai 1891,
surlendemain de la Trinité : Déclaration de la
succession de Grâce Porteil
Le 26 mai 1891 comparait le Jacques Garrigo
(Sosa 12), cultivateur à Mosset, agissant pour
lui et pour ses cohéritiers ci-après nommés.
Grâce Porteil épouse de François Garrigo sans
profession domiciliée à Mosset, y est décédée
intestat le 28 novembre 1890 à 61 ans laissant
pour lui succéder ses six enfants.
Garrigo Barthélemy, adjudant au 88e de ligne
à Auch.
Jacques comparant.
François sergent au 88e de ligne à Auch.
Catherine épouse d'Eugène Assens cultivateur
à Mosset.
Marie épouse de Maurice Fabre cultivateur à
Mosset.
Isidore mineur âgé de 16 ans
Les époux Garrigo Porteil sont mariés depuis
environ 37 ans (19 juillet 1854) sous le régime
de la communauté légale à défaut de contrat.
Cette communauté n'a rien produit et la
succession de la de cujus comprend
uniquement des:
Créances.
Une somme de 500 F, montant de ses reprises,
sur les biens de son mari établi par le contrat
de vente chez Me Chatart du 3 mai 1858 et
chez Me Mas 2 juillet 1872.
Immeubles propres non affermés à Mosset.
1 - Champ arrosable à La Crouette.
2 - pré à la montagne au "Clot dels Manchez"
Le tout d'un revenu de 12 F formant un capital
de 300 F.
Ne signe pas. ( N°134).
de Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS
(1805-<> 1852 & 1871) et Marie Grâce
Thérèse CLIMENS (1806-1886), né à Mosset
le 22 juin 1831 142, y décédé le 9 septembre
1912, à l'âge de quatre-vingt-un ans 143.
Testament à Prades le 18 décembre 1880 : L
18 décembre 1880 a comparu Jean Corcinos
propriétaire demeurant a Mosset. Lequel en
parfaite santé et jouissant de ses facultés
intellectuelles, ainsi qu'il est apparu au notaire
et aux témoins, a fait et dicté son testament
ainsi qu'il suit. Je donne et lègue à Martin
Corcinos mon fils, âgé d'environ 15 ans,
demeurant avec moi, le quart par préciput est
hors part de tous les biens meubles et
immeubles que je laisserai à mon décès, pour
en faire et disposer et à cette époque comme
se son bien propre, quant à la nue-propriété,
mais pour n'en prendre la jouissance qu'après
Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement pour la classe de
1851 (certifié conforme par le maire, Corcinos, le
23/02/1852). Il tire le N°126.
Taille 1, 700 m - Sait lire et écrire - Exempté par la
force de son numéro.(ADPO 1R73).
Maison
A acheté par acte devant Me Castres notaire à Prades
le 16 décembre 1871, au prix de 1300 Francs. la
maison de son père Bonaventure Corcinos, maison et
ciel ouvert N°285 au 2 Carrer del Trot.
Location du pèreau fils
Le 25 février 1871, Bonaventure Corcinos propriétaire
a, par la présente, loué pour six années et six entières
récoltes qui commenceront à partir du premir mars
prochain pour finir à pareille époque de l'année 1877,
à Jean Corcinos son fils propriétaire à Mosset, une
propriété champ, pré et pâture avec maison et bergerie
située au plat de Pons tenant à Sébastien Bazinet, à
Baptiste Fabre et à d'autres.
Ce bail est fait moyennant le prix de 200 F par an
payable par semestre échu. (3E47/108 N°26 Me Mas)
140
Jean François Paulin CORCINOS
26) Jean François Paulin CORCINOS, dit
Pera Andreu (En) 139 140 141, Cultivateur, fils
138
Au décès de Marie "Grace" Catherine furent
témoins Jacques Joseph GARRIGO (Déclarant) François Baptiste GARRIGO (Déclarant).
139
Note sur Jean François Paulin CORCINOS dit
"Pere Andreu"
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Bien immobilier local au : N°285 au 2 Carrer del Trot
de 1873 à 1908 (Folio 604 et 67) - A acheté en 1871
la maison de son père Bonnaventure, maison et ciel
ouvert à la "rue del Trot"
Taille en cm au delà de 1 m : 70
Militaire : CL1851 Sait Ex
141
Son nom figure sur un acte de Marie Grâce Thérèse
CLIMENS (Décès).
142
A la naissance de Jean François Paulin furent
témoins Joseph SAINT SARTOU (Témoin) Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS (Déclarant).
143
Au décès de Jean François Paulin fut témoin
Martin CORCINOS (Déclarant).
35
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
la mort de la dame Marie Esparre mon
épouse, en faveur de laquelle je me propose
d'en faire legs.
Je donne et lègue à Marie Esparre mon épouse
sans profession demeurant à Mosset, l'usufruit
de la moitié de tous les biens meubles et
immeubles que je laisserai à mon décès. Je la
dispence par express d'en fournir caution et
d'en faire inventaire. Cet usufruit que je viens
de léguer à mon épouse comprendra celui du
quart par préciput que j'ai légué à mon fils
Martin Corcinos.
Ce testament a été ainsi dicté par Jean
Corcinos à Me de Lacroix notaire qui l'a écrit
en entier de sa main tel que le testateur l'a
dicté et à mesure de la dictée. Ensuite le
notaire l'a lu au testateur qui a déclaré le bien
comprendre et y persister le tout en présence
des témoins ci-après nommés. (ADPO
3E47/63 Folio 281 Charles Lacroix:.
Il s'est marié 144, à l'âge de vingt-cinq ans, le
27 avril 1857 à Railleu, après avoir passé un
contrat le 6 avril 1857 à Olette avec Marie
Bonaventure
Marguerite
145 146 147
ESPARE
(1827-1892).
27) Marie Bonaventure Marguerite
ESPARE 148 , Cultivatrice, fille de Jean
144
Contrat de mariage du 6/4/1857 devant Maître
André Goy, notaire à Olette.
145
Les 2 époux sont décédés presque le même jour:
09/09/1892 et 10/09/1892
146
Leur union dura environ 35 ans et 5 mois
147
Il a environ 3 ans et 8 mois de moins qu'elle
148
Note sur Marie Bonaventure Marguerite
ESPARE
Origine étymologique du patronyme Aspare
Origine apparemment inconnue, pour un nom pourtant
assez courant. Semble formé sur une racine préromane
asp, qui pourrait être un oronyme (toponyme évoquant
le relief).(Jean Tosti)
Déclaration de succession de Marie Asparre
Le sept mars 1893 a comparu Martin Corcinos,
propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration
suivante :
Marie Asparre, sans profession, épouse de Jean
Corcinos, est décédée à Mosset le 19 septembre 1892,
laissant pour lui succéder ses enfants : Martin
susnommé. Marie épouse de Jean Corrieu propriétaire
Railleu. Françoise (Sosa 13) femme de François
Garrigo propriétaire à Mosset.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
ASPARECH
(1787-1852)
et
Maria
Bonaventure BROCH (1791-1865), née à
Railleu le 8 octobre 1827, reçue au baptême
dans la même localité le même jour 149 ,
décédée à Mosset le 19 septembre 1892, à
l'âge de soixante-quatre ans.
Testament à Prades le 18 décembre 1880 :
3E47/63 Folio 282 Charles Lacroix le 18
décembre 1880
a comparu Marie Esparre sans profession
épouse de Jean Corcinos propriétaire
demeurant à Mosset. Laquelle en parfaite
santé et jouissant de ses facultés
intellectuelles, ainsi qu'il est apparu aux
notaires et aux témoins, a fait et dicté son
testament ainsi qu'il suit.
Je donne et lègue à Martin Corcinos mon fils,
âgé d'environ 15 ans, demeurant avec moi, le
quart par ce préciput est hors part de tous les
biens meuble et immeubles que je laisserai à
mon décès, pour en faire et disposer et à cette
époque que comme se son bien propre, quant
à la nue-propriété, mais pour n'en prendre la
jouissance quatre prêts à la mort de Jean
Corcinos mon mari, en faveur d duquel je me
propose d'en faire legs.
Je donne et lègue à Jean Corcinos mon mari
propriétaire demeurant à Mosset, l'usufruit de
la moitié de tous les biens meuble et
immeubles que je laisserai à mon décès. Je la
dispence par express d'en fournir caution et
d'en faire inventaire. C'est usufruit que je
viens déléguer à mon épouse comprendra à
celui du quart par préciput que j'ai légué à
Les époux Corcinos Asparre étaient mariés sous le
régime exclusif de communauté suivant contrat reçu
par Me Gay à Olette le 6 avril 1857.
La succession du de cujus se composant uniquement
des reprises dotales s'élevant à la somme de 5 157 F.
Corcinos père, a renoncé à tout usufruit, au terme d'un
acte reçu par maître Rogé, notaire à Prades le 17
décembre 1892, et enregistré.
Signé Martin Corcinos. (ADPO 114W161 N° 79)
Vente
Le 20/09/1857 vente à Jean Asparre frère de Marie de
sa part d'héritage venant du père Jean Asparre selon
acte du 30/05/1857 pour la somme de 3200 francs. (
Me Gay à Olette le 20/09/1857)
149
Au baptême de Marie Bonaventure Marguerite
furent témoins Jacques SICRE (Officier d'état civil) Jean FOURRIQUE (Témoin) - Antoine BOURNET
(Témoin).
36
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
mon fils Martin Corcinos.
Ce testament a été ainsi dicté par Marie
Esparre à Me de Lacroix notaire qu'il a écrite
en entier de sa main telle que le testateur à la
dictée et à mesure de la dictée. Ensuite le
notaire l'a lu à la testatrice qui a déclaré le
bien comprendre et y persister le tout en
présence des témoins ci-après nommés.
Dominique Pierre Jean DIMON
28)
Dominique
Pierre
Jean
DIMON 150 151 152 , Cultivateur, fils de
150
Note sur Dominique Pierre Jean DIMON
Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe 1862 (certifié conforme par
le maire, Ruffiandis, le 15/02/1863) avec le N° 127
Taille 1, 600 m
Sait lire et écrire
Frère de François Jérôme Pierre mort sous les
drapeaux à Constantinople
Exempté par la force de son numéro
Contrat de Mariage Dimon Pardineille
Article premier
Les futurs époux déclarent exclure de leur union le
régime dotal ainsi que celui de la communauté.
Article second :
Félix Pardineille déclare faire donation à Marie
Pardineille sa fille future épouse qui l'accepte avec
reconnaissance, le quart par préciput et hors part de
tous les biens meuble et immeubles généralement
quelconques que présent et avenir sous réserve de
l'usufruit pendant sa vie. Et pour mettre la donataire à
même d'apprécier dès ce moment les émoluments de la
présente donation, quant aux biens présents, Félix
Pardineille déclare que ses bien ne seront grevés
d'aucune dette ni charge.
Article troisième :
En considération du même mariage Dominique Dimon
déclare faire donation en avancement d'hoirie paternel
et maternel, à Jean Dimon son fils, le futur époux, qu'il
accepte avec reconnaissance, de la somme de 2000 F
imputables 1600 F sur sa succession et 400 F sur la
succession de Jeanne Bruzi son épouse. Laquelle
somme le donateur promet et ses obligés de payer à son
fils en l'étude du notaire soussigné dans deux ans à
partir de ce jour, sans intérêt jusqu'à l'échéance ; mais
dès qu'elle aura arrivé et à défaut de paiement du
capital de l'intérêt courra sur le pied de 5 % par an
sans retenue, qui partira du jour de l'échéance jusqu'à
celui du paiement du capital exigible annuellement à
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
François Dominique DIMON (1794-1883) et
Jeanne Rose BRUZI (1799-1878), né à
Mosset le 6 septembre 1842, y décédé le 30
septembre 1905, à l'âge de soixante-trois
ans 153.
terme échu au domicile du donateur à
Mosset.(3E47/51 N°159 Folio 106 Maître Charles
Lacroix)
Accident
Le Canigou du 03/01/1903
Jean Dimon, 60 ans, se trouvant au lieu dit las
Esclayranes, a glissé sur un rocher et s'est fracturé une
cote du côté droit. Il a reçu les soins du docteur Pradel.
(ADPO 816PER 5)
151
Bien immobilier local au : N°264 au 2 Carrer del
Cimenteri Vell de 1873 à 1882 (Folio 540 et 84) N°266 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1873 à 1882
(Folio 1017 et 84)
Taille en cm au delà de 1 m : 60
Santé : Mort par accident
Militaire : CL1862 Sait
Ex
152
Son nom figure sur les actes de Félix Fructus
Bonaventure PARDINEILLE (Décès) et Dominique
François Emmanuel DIMON (Naissance).
153
Accidents des Dimon
Article de presse :
Mosset - Terrible accident
Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable accident
a douloureusement impressionné les. populations le la
vallée de la Castellane.
Vers six heures du soir, Jean Dimon (1842-1905)
père, son fils Dominique (1871-1955) (Sosa 14), âgé de
33 ans, la femme le ce dernier, Catherine Fabre (Sosa
15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3 mois, et le
père de la dame Dominique Dimon, le nommé Jean
Fabre (1851-1931) (Sosa 30), revenant de leur
métairie, rentraient à Mosset, montés sur un chariot
traîné par un âne.
Au lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la grotte
des Encantades), le route se trouvant sans parapet,
l'animal fit un brusque écart et tomba dans un
précipice d'une profondeur de quarante mètres
environ, entraînant avec lui les six membres de la
famille Dimon.
Le chef de la famille, Jean Dimon (1842-1905), âgé de
60 ans, resta mort sur le coup ; son fils Dominique
(1871-1955) avait le crâne fendu, tandis que la femme
de ce dernier (Catherine Fabre 1863-1944), ainsi que
le père de celle-ci (Jean Fabre 1851-1931) recevaient
des blessures moins graves. Seuls, les deux enfants
n'ont eu que des égratignures; la fillette, âgée de 3 ans
(Marie Dimon 1908-1983), resta suspendue à un
noisetier et le bébé (Jean Dimon 1905-1994), au
maillot, fut trouvé au bord du torrent de la Castellane.
37
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Événement à Mosset le 18 mai 2001 :
Accident sur la route du Col de Jau
Les dates et prénoms concernant les
personnes ont été ajoutées par Jean Parès le
18/05/2001.
Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable
accident a douloureusement impressionné les.
populations le la vallée de la Castellane.
Vers six heures du soir, Jean Dimon père, son
fils Dominique (Sosa 14), âgé de 33 ans, la
femme le ce dernier, Catherine Fabre (Sosa
15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3
mois, et le père de la dame Dominique
Dimon, le nommé Jean Fabre (Sosa 30),
revenant de leur métairie, rentraient à Mosset,
montés sur un chariot traîné par un âne. Au
lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la
grotte des Encantades), le route se trouvant
sans parapet, l'animal fit un brusque écart et
tomba dans un précipice d'une profondeur de
quarante mètres environ, entraînant avec lui
les six membres de la famille Dimon.
Le chef de la famille, Jean Dimon
(1842-1905), âgé de 60 ans, resta mort sur le
coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait
le crâne fendu, tandis que la femme de ce
dernier (Catherine Fabre 1863-1944), ainsi
que le père de celle-ci (Jean Fabre 1851-1931)
recevaient des blessures moins graves. Seuls,
les deux enfants n'ont eu que des égratignures;
la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon
1908-1983), resta suspendue à un noisetier et
le bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot,
fut trouvé au bord du torrent de la Castellane.
Aux cris poussés par les blessés, les nommés
Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient
la famille Dimon, leur portèrent secours.
La famille Dimon fut transportée sur une
charrette à Mosset, où M. le docteur Arrous
(1876-1935), appelé à la hâte, prodigua ses
meilleurs soins aux blessés.
En cette bien cruelle circonstance, nous
adressons à la famille Dimon, qui jouit de
l'estime générale, l'expression de nos sincères
condoléances. ((ADPO
Journal "Le
Canigou" du 07/10/1905).
Il s'est marié 154, à l'âge de vingt-cinq ans, le
13 mai 1868 à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat le 30 avril 1868 à Prades avec Marie
Marguerite Françoise PARDINEILLE 155
(1848-1927).
Aux cris poussés par les blessés, les nommés Bruzy,
Corcinos et Bousquet, qui précédaient la famille
Dimon, leur portèrent secours.
La famille Dimon fut transportée sur une charrette à
Mosset, où M. le docteur Arrous (1876-1935), appelé à
la hâte, prodigua ses meilleurs soins aux blessés.
En cette bien cruelle circonstance, nous adressons à la
famille Dimon, qui jouit de l'estime générale,
l'expression de nos sincères condoléances.
(Accident sur la route du Col de Jau (ADPO Journal
"Le Canigou" du 07/10/1905))
1938
33 ans plus tard, la 9 juillet 1938, la fille de Dominiqie,
Jeanne Dimon, décèdera à la suite d'un accident à
bicyclette provoqué par le passage d'un véhicule
automobile sur la route du col de Jau au niveau de la
tour de Mascarda. La bicyclette avait été achetée par
son beau-frère Dominique Assens.
154
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE
29)
Marie
Marguerite
Françoise
PARDINEILLE 156 , fille de Félix Fructus
Bonaventure PARDINEILLE (1819-1888) et
Marie Bazilisse Marguerite RESPAUD
(1822-1861), née à Mosset le 18 août 1848, y
décédée le 13 septembre 1927, à l'âge de
soixante-dix-neuf ans 157.
En présence de Maurice Baptiste PACOUIL
(Témoin) - Joseph Julien ROQUEFORT (Témoin) Jacques SALES (Témoin) - Sébastien Isidore Maire
BAZINET (Officier d'état civil).
155
Leur union dura environ 37 ans et 4 mois
156
Note sur Marie Marguerite Françoise
PARDINEILLE
Origine du patronyme - Pardinella, Pardineille,
diminutif de Pardina: du latin pariétina
Murs en ruine ou forme altérée de Pardina. diminutif
de Prades, prairie.
Le 05/09/1936 est rayée de la liste des " vieillards
infirmes et incurables” pour la raison suivante :
"enfants occupant de très bonnes situations."
(Délibération du Conseil Municipal)
157
Au décès de Marie Marguerite Françoise fut
témoin Jean Antoine Isidore DIMON (Déclarant).
38
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Jean Isidore André FABRE
30) Jean Isidore André FABRE, dit
Domenjo (En) 158 159 , Propriétaire, fils
d'Augustin Jacques FABRE (1803-1858) et
Anne Marie Élisabeth ROUSSE (1809-1883),
né à Mosset le 21 mars 1851 160, y décédé le
22 juillet 1931, à l'âge de quatre-vingts ans,
inhumé dans la même localité le lendemain.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-sept ans, le 5
février 1879 à Mosset, après avoir passé un
contrat 161 l'avant-veille à Prades avec Marie
158
Note sur Jean Isidore André FABRE
Service militaire (ADPO 1R93 et Archives de la mairie
de Mosset)
Figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe de 1871 (certifié conforme
par le maire, Palol) avec le N° 126 ou 116.
Ne sait ni lire ni écrire
Bon pour le service
Fabre Jean Isidore, le grand-père de Jean Not aurait
fait le service militaire pour le compte d'un tiers.
159
Bien immobilier local au : N°144p au 10 El Placal de
1880 à 1891 (Folio 87 et 1071) et de avant 1914 à 1927
- N°144p au 10 El Placal de 1880 à 1891 - N°129 au
7 de la Cavalleria
Militaire : CL1871 Sait Bon
160
A la naissance de Jean Isidore André furent
témoins Joseph Augustin CANTIE (Témoin) - Estienne
Pierre RADONDI (Témoin) - Jean Baptiste BAZINET
(Officier d'état civil).
161
Enregistré le 12 février 1879
Contrat
1 - les époux déclarent vouloir adopter le régime
exclusif de communauté et tel qu'il est établi par les
articles 1530 à 1535 du code civil.
2 - les futurs époux se constituent en dot tous leurs
biens présents et avenirs et notamment la future pour
les objets mobiliers suivants :
-un lit en bois de noyer garnis de paillasse matelas de
draps de lit une couverture un contre-pied et un
traversin d'une valeur de 100 F
- de chaudron, une marmite, une bassine évaluée à 10
F.
soit un total de 110 F.
les futurs époux déclarent que leur bien présent ont une
valeur de 1000 F pour chacun d'entre eux..
Lecture des articles 1592 et 1594 du Code civil et les
remises au parti du certificat prescrit par ce dernier
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Catherine BAZINET 162 163 164, fille de Jean
Jacques BAZINET (1808-1877), Cultivateur
et Françoise Marguerite
Sauveur
RADONDY (1823-1877), sa cousine au 3ème
degré 165, née à Mosset le 11 septembre 1858,
y décédée le 14 août 1879, à l'âge de vingt
ans.
Donation Partage le 13 mars 1878 à Prades.
Après environ sept mois de veuvage, Jean
Isidore André s'est marié une seconde fois
article pour être remis à l'officier de l'État civil avec la
célébration du mariage.
162
Première Communion le 09-05-1872
114W154 N°211 Déclaration de succession de Marie
Bazinet, décédée le 15 août 1879.
Le 9 février 1880 a comparu Baptiste Bazinet,
cultivateur à Mosset, agissant tant en son nom
personnel que comme se portant fort pour :
1 - Françoise Radondi sa mère veuve de Jean Bazinet
sans profession à Mosset.
2 - Marie Bazinet et sa soeur germaine, servante à
Narbonne.
3 - Marguerite Bazinet, sa soeur utérine épouse de
François Pujol cultivateur à Mosset (fille du premier
mariage de Paul Bazinet avec Catherine Dalbiès), la
quelle a fait la déclaration suivante.
Marie Bazinet, leur fille soeur, quand elle vivait était
épouse de Jean Fabre avec lequel elle était mariée sous
le régime exclusif de communauté au terme de leur
contrat de mariage reçu par Me Mas notaire le trois
février 1879 enregistré le 12 du même mois, est décédé
intestat et sans descendant à Mosset le 15 août 1879 à
l'âge de 21 ans et à la survivance de sa mère et de ses
trois frères et soeurs.
Sa succession d'après leur contrat de mariage et un
acte de donation et partage reçu aussi par maître Mas
le 13 mars 1878, enregistré le 19 du même mois,
consiste dans les biens ci-après.
Meubles.
Un lit en bois de noyer avec paillasse et matelas, de
draps de lit, une couverture, un contre-pied et un
traversin, le tout estimé à 100 F.
Deux chaudrons, une marmite et une bassine noire
estimée à 10 F.
Soit un total de 110 F.
Immeubles non affermés à Mosset.
1 - deux champs contigus au lieu-dit "Theil"
2 - un jardin.
Soit au total un revenu de 32 F formant un capital de
800 F
NSP
163
Religion : Première Communion le 09-05-1872
164
Leur union dura environ 6 mois
165
Via : Jacques FABRE
39
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
religieusement 166 le 7 avril 1880, lendemain
de Pâques à Mosset, après avoir passé un
contrat le 29 mars 1880 à Prades avec Marie
Thérèse Marguerite VILLE 167, sa cousine
au 4ème degré 168 (1861-1937).
31)
Marie
Thérèse
Marguerite
169 170
VILLE
, fille de François Joseph
VILLE (1836-1905) et Catherine Thérèse
Marguerite PORTEIL (1839-1925), née à
Mosset le 7 février 1861 171, y décédée le 8
mai 1937, surlendemain de l'Ascension, à
l'âge de soixante-seize ans 172.
GÉNÉRATION VI
Gaudérique Joseph Étienne PARES
32)
Gaudérique
Joseph
Étienne
PARES 173 174 , Cultivateur Propriétaire, fils
166
En présence de Étienne Bonaventure François
PACOUIL (Témoin) - Isidore Thomas Nicolas GRAU
(Témoin) - Benjamin Lin Joseph Maire CANTIE
(Officier d'état civil).
167
Leur union dura environ 51 ans et 4 mois
168
Via : Joan Batista VILA
169
Note sur Marie Thérèse Marguerite VILLE
Origine du patronyme - Vilar, Vila, Vilars, Vilas: du
latin "villare",. Diminutif de villa. Domaine rural.
Hameau. Nom très répandu de localités. Catalogne et
occitanie.
170
Religion : 1ère Communion le 30-05-1875
171
A la naissance de Marie Thérèse Marguerite fut
témoin Jean Charles LABARRERE (Témoin).
172
Au décès de Marie Thérèse Marguerite fut témoin
Isidore Jean Joseph NOT (Déclarant) Beau fils.
173
Note sur Gaudérique Joseph Étienne PARES
Service militaire
Sur les archives de la mairie de Mosset, il figure au
Tableau de recensement pour la classe de 1831
(Certifié par le maire, de Massia, le 29/06/1832) et il
a tiré le N°117.
Garde Nationale
Il figure sur la table alphabétique du registre matricule
du 29/08/1831 avec le N° 145 du service ordinaire. Il
est célibataire. Sur le Registre de Contrôle général du
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
service ordinaire de Mosset de 1840 il est déclaré
marié avec enfants, âgé de 29 ans.
Habitation
En 1831, célibataire, il habite avec sa sœur, Thérèse
Rose Parès qui a épousé en 1825 Lavila Baptiste. A son
décès il laissera sa maison du 15 Carretera de Prada à
Sébastien et Gaudérique. (Voir la donation partage.)
Contributions
Sa contribution locale en 1856 est de 55 Francs ce qui
le place dans les 20 plus fortes contributions de la
commune.
Membre du Conseil de fabrique en 1856
État du 16/04/1856, communiqué par Corcinos aîné,
maire, au préfet pour nommer les membres du conseil
de fabrique, en lui conseillant de nommer le 1er et le 4e
( Parès Gaudérique). -Ruffiandis Isidore, Propriétaire,
35 ans. -Arrous Pierre, enuisier, 44 ans. -Catalan
Pierre, Receveur buraliste, 64 ans. -Parès Gaudérique,
ultivateur,44 ans. -Cantié Baptiste, Cultivateur, 38
ans. -Mayens Ambroise, Cultivateur, 42 ans.
Le 22/05/1856, l'évêque a suivi cette proposition et a
donné un avis. favorable.(ADPO 5V6)
Favorable au projet de construction de l'école au 2
Plaça San Julia
Enquête de commodo et incommodo du 02/06/1844
" Joseph Cantié, adjoint au maire, autorisé par arrêté
du Sous préfet du 22/05/1844, pour procéder à une
enquête de commodo et incommodo relativement à
l'achat d'une partie de la maison des frères Pompidor,
devant servir de mairie et de maison d'école.
Est comparu vers les 5 heures du soir, le sieur Pares
Gaudérique, propriétaire, qui nous a déclaré qu'il était
convenable d'acheter la maison proposée tant par sa
position que par le bon état dont elle se trouve
maintenant. Le dit Pares a déclaré ne savoir signer."
(ADPO 2OP2265)
Remarquons qu’elle est en bon, état car l’assurance a
payé sa reconstruction après l’incendie de 1833.
Condamné pour coups et blessures volontaires
Jugement correctionnel avec partie civile - Registre 29
- Tribunal de Prades le 12-06-1862 entre les mariés
Anne Lavila (1824-1886) et Antoine Mayens
(1822-1873), propriétaires à Mosset, et Gaudérique
Pares (1811-1875), propriétaire à Mosset, né à
Mosset le 27-07-1811, d' Etienne et Corcinos
Marianne, prévenu de coups et blessures volontaires.
Accusé d'avoir, "Le 23/04/1862, porté des coups et fait
des blessures à la dite Anne Lavila et de se voir
condamné à payer à cette dernière la somme de 2000
francs à titre de dommages avec dépens.
Il est précisé : "a violemment jeté par terre la femme
Lavila, chute qui a occasionné à cette dernière, des
blessures et par conséquent une maladie ou incapacité
de travail de quelques jours."
Il a été condamné à 16 francs d'amende, 80 francs de
dommages et 56 francs de dépens.(ADPO 3U3103)
Achat d'une maison à la Carole
Le 07 décembre 1848 Françoise Marc vend à
Gaudérique Parès propriétaire une petite maison à la
40
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de Joseph Estienne Emmanuel PARES
(1767-1813) et Marie Anne CORCINOS
(1771-1845), né à Mosset le 27 juillet
1811 175 176, y décédé le 25 décembre 1875,
jour de Noël, à l'âge de soixante-quatre
ans 177.
Succession à Prades le 9 septembre 1875 :
Héritier de 10% du patrimoine de ses parents.
Acte de donation partage anticipé des époux
Parès Cantié
L'an 1875 et le neuf septembre à Prades,
chef-lieu du troisième arrondissement du
département des Pyrénées orientales, par
devant Charles de Lacroix, notaire à la
résidence de Prades, soussigné, en présence
de témoins ci-après nommés, ont comparu :
Le sieur Gaudérique Parès, propriétaire, et la
dame Rose Cantié, son épouse, sans
profession, qu'il autorise, demeurant
ensemble à Mosset.
Lesquels, ne pouvant pas se livrer à la gestion
de leurs biens, et voulant prévenir les
contestations que leur partage pourrait faire
naître entre leurs enfants, ont procédé, ainsi
qu'il suit, au partage anticipé et entre vifs de
leurs biens ci-après désignés, conformément
aux articles 1075 et 1076 du code civil.
Entre :
1 - le sieur Sébastien Parès, propriétaire,
demeurant à Mosset ;
Carole tenant : - du levant à la place - du midi à
Isidore Julia - du couchant à la place du milieu - du
nord aux héritiers de Jean Portell. Plus 2 champs : au
Cill et au lieu dit Guillaume traversés par deux
chemins conduisant l'un à la Solane et l'autre au bois
de la Ville, au prix de 300 francs. (3E77/26 N°281 chez
le notaire Me Bonaventure Xatard)
174
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : A son décès laisse sa maison
(15 Carretera de Prada) à Sébastien et Gaudérique voir donation partage
Code : Signature Pares
Militaire : CL1831 EX GNA
175
176
A la naissance de Gaudérique Joseph Étienne
furent témoins Martin Jean CANTIE (Témoin) - Joseph
Estienne Emmanuel PARES (Déclarant) - Isidore
POMPIDOR (Officier d'état civil) - Pierre BIGORRE
(Témoin).
177
Au décès de Gaudérique Joseph Étienne furent
témoins Sylvestre Gaudérique Augustin HUILLET
(Témoin) - Jean Baptiste CARBONNE (Témoin).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
2 - le sieur Étienne Parès, tailleur d'habits,
demeurant à Salces ;
3 - le sieur Thomas Baptiste Parès (Sosa 16),
propriétaire, demeurant à Mosset ;
4 - la dame Thérèse Parès, épouse du sieur
Joseph Bonnérich, propriétaire, demeurant
ensemble à Mosset, de son mari, ici présent,
assistée et autorisée ;
5 - le sieur Jacques Parès, propriétaire,
demeurant au hameau de Betllans commune
de Conat ;
6 - la dame Anne Parès épouse du sieur
Casimir Gaché cordonnier, demeurant
ensemble à Mosset, de son mari ici présent
assistée et autorisée ;
7 - Mlle Justine Parès, fille majeure, sans
profession, demeurant à Mosset.
8 - le sieur Gaudérique Parès, mineur, âgé de
16 ans révolus, demeurant à la même
commune, assisté du sieur Baptiste Cantié,
son oncle maternel, propriétaire, demeurant à
Mosset, ici présent et tuteur ad hoc dudit
mineur, pour accepter la présente donation,
nommé en cette qualité suivant délibération
du conseil de famille dudit mineur, tenue sous
la présidence de M. le juge de paix du canton
de Prades ce jourd'hui, enregistré, dont une
expédition en due forme demeure ci annexée,
après lecture.
« Les dits Sébastien Parès, Étienne Parès,
Thomas Baptiste Parès, Thérèse Parès,
Jacques Parès, Anna Parès, Justine Parès et
Gaudérique Parès assisté de son tuteur ad
hoc, ici présents et acceptants, seuls enfants
des mariés Gaudérique Parès Rose Cantié, et
ayant droit à venir au partage de leurs biens, à
savoir : le sieur Sébastien Parès pour 11/32e ,
tant pour le quart par préciput que ses pères et
mères lui ont donné, suivant son contrat de
mariage passé devant le notaire soussigné le
28 décembre 1860, que pour sa part virile ; et
chacun des sept autres enfants Parès pour
3/32e pour leur part virile. »
Les biens formant l'objet de la présente
donation consistent en ceux dont la
désignation suit :
1 - en la somme de 700 F montant des reprises
que la dame Rose Cantié est en droit d'exercer
sur les biens du sieur Parès Gaudérique son
mari, établis par acte authentique.
41
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
2 - aux immeubles qu'ils possèdent
respectivement dont le dont le détail suit :
1 - un corps d'héritage situé au territoire de
Mosset, lieu dit "La Coume", connu sous le
nom particulier de "Cong", contenant environ
9 ha, composé de grange avec écurie, pré,
terre labourable et pâture, le tout attenant,
2 - une pièce de terre aspre et pré au
même territoire, lieu dit "La Tremoulède"
contenant environ 74,14 ares.
3 - une pièce de terre pré au même
territoire, au lieu dit "La Coume", contenant
environ de 30,73 ares.
4 - une pièce de terre aspre au même
territoire, au lieu-dit "La Coume basse"
contenant environ 62,20 ares.
5 - une pièce de terre aspre et pré au
même territoire, au lieu dit "Al Pijol",
contenant environ 40,25 ares.
6 - une terre labourable autrefois
vigne, au même territoire, au lieu dit "Pla de
Rodoles", contenant environ 8,50 ares.
7 - un petit corps d'héritage, au même
territoire au lieu-dit "Monastir" d'environ 3
ha, composé de grange avec écurie, pré, terre
labourable et terre inculte, avec toutes ses
dépendances.
8 - une pièce de terre labourable au
même territoire, au lieu-dit « Las Boltes",
d'environ 38,70 ares.
9 - une maison avec écurie sise à
Mosset, au fond [à l'enrée] de village (15
Carretera de Prada) avec passage au levant.
10 - une pièce de terre champ
arrosable, attenant à la maison ci-dessus,
contenant environ 49,89 ares.
11 - un champ arrosable et non
arrosable, au même territoire, au lieu-dit "Plat
de Rodoles", contenant environ 54 ares.
12 - une terre labourable au même
territoire, lieu dit "Al Cill", contenant environ
20,80 ares.
13 - une pâture au même territoire,
lieu dit "Fontanelles", contenant environ 142
ares.
14 - un champ arrosable au même
territoire, lieu-dit "Mosseto" contenant
environ 23,94 ares.
15 - une grange avec écurie située à la
Carole, commune de Mosset. [achetée en
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
1848]
16 - une pièce de terre champ, pré et
pâture le tout attenant, sur laquelle on trouve
une grange avec écurie sur le territoire de
Mosset au lieu-dit "Coume d'en bas",
contenant environ 102 ares.
17 - une pièce de terre arrosable, et
non arrosable et terre, le tout attenant, situé au
même territoire, lieu-dit "Lo Bac", connu sous
le nom particulier de "Camp d'en Candalou",
contenant environ 70 ares.
18 - une vigne au territoire de
Campôme, lieu-dit Fournols, contenant
environ 27 ares.
19 - une vigne au territoire de Molitg,
lieu-dit "Coste de Crouels", contenant environ
25 ares.
La présente donation est faite aux charges,
clauses et conditions suivantes :
1 - les biens ci-dessus donnés seront partagés
entre les donataires, suivant leurs droits, en
présence des donateurs et attendu que ces
biens ne peuvent pas être partagés entre tous
les donataires d'après leur quotité, sans
dépréciation notable, le sieur Étienne Parès et
la dame Thérèse Parès épouse de Bonnarich,
ont demandé, pour leur convenance et leur
avantage, que leurs droits fussent établis en
argent.
2 - les donateurs se réservent :
1 - la jouissance des biens par eux donnée
jusqu'au premier avril prochain, de même que
la recette de seigle, qui sera pendante à cette
époque ,sur la partie desdits immeubles,
laquelle leur appartiendra.
2 - la jouissance, pendant leur vie, de la partie
de maison grange avec écurie (15 Carretera de
Prada) qui entrera dans le lot du mineur
Gaudérique Parès.
3 - ils se réservent en outre, jusqu'au décès du
survivant d'eux, une pension annuelle et
viagère de 500 F, qui leur sera payée, en leur
demeure à Mosset, par trimestre anticipé, à
partir du premier avril prochain ; le premier
desquels trimestres sera payé le premier avril
1876, et ainsi successivement tous les trois
mois jusqu'à leur décès. Cette pension sera
payée 150 F par le sieur Parès Sébastien, et 50
F par chacun des autres enfants.
La présente donation est acceptée par les
42
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
sieurs Sébastien Parès, Étienne Parès,
Thomas Baptiste Parès, Thérèse Parès épouse
autorisée du sieur Bonnérich, Jacques Parès,
Anne Parès épouse autorisée du sieur Gaché,
Justine Parès et Baptiste Cantié tuteur ad hoc
du mineur Gaudérique Parès son neveu, qui
s'engagent, chacun en ce qui le concerne, à
exécuter les clauses et charges et conditions
qu'elles renferment.
À la garantie du service exact de la pension
viagère ci-dessus réservée, les immeubles qui
vont entrer dans les lots des enfants Parès, par
suite du partage qui va avoir lieu, demeurent
affectés et hypothéqués par privilège, et le
domicile des parties est élu en l'étude de Me
Pallares avoué à Prades.
Pour
la
liquidation
des
droits
d'enregistrement, les comparants évaluent le
revenu des immeubles faisant l'objet de cette
donation, savoir :
À 850 F celle des immeubles ruraux et à 125 F
celui de l'immeuble urbain.
Les donataires ont été avertis par le notaire
soussigné de la nécessité de faire transférer le
présent au bureau des hypothèques de Prades.
Après quoi, les comparants ont procédé de la
manière suivante au partage des biens dont
leur père et mère viennent de leur faire
donation.
Composition de la masse
1 - immeubles : les immeubles sont ceux qui
ont été plus haut désignés.
2 - Reports :
La dame Thérèse Parès épouse de Joseph
Bonnérich reportai la somme de 1000 F, dont
le sieur Gaudérique Parès son père lui a fait
donation, à l'avancement de sa succession,
ainsi qu'il résulte de son contrat de mariage
passé devant le notaire soussigné le 2
septembre 1863, qui porte quittances de ladite
somme.
Le sieur Thomas Baptiste Parès fait
également rapport de la somme de 1000 F que
son père lui a donnée un avancement d'hoirie,
suivant son contrat de mariage passé devant le
même notaire le 23 juin 1865, et qui lui a été
payée postérieurement par son père, sans qu'il
n'existe d'acte authentique de cette quittance.
Enfin le sieur Jacques Parès rapporte la
somme de 1000 F dont son père lui a fait
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
donation ou un avancement de sa succession
ainsi qu'il résulte de son contrat de mariage
passé devant Me Castres notaire à Prades il y
a environ six ans (1868) qui portent quittance
de ladite somme.
Total des rapports 3000 F.
Lot de Thomas Baptiste Parès (Sosa Pares
Garrigo 32) époux Bruzy,.
Pour tenir lieu au sieur Thomas Baptiste Parès
des droits lui revenant sur les biens ci-dessus,
ses frères et sœurs lui cèdent et abandonnent à
toujours, avec l'agrément de ses père et mère,
pour en jouir à partir du premier avril
prochain, avec la garantie ordinaire en
matière de partage, ce qui est accepté par lui,
1 - le corps d'héritage dit "Le Cong".
2 - la terre aspre et pré lieu-dit "Tremoulède".
3 - le pré dit "la Coume".
4 - la terre aspre au lieu-dit "Coume basse".
5 - la terre aspre et pré au lieu-dit "Al Pijol", le
tout en entier et désignés sous les numéros
1,2, 3,4 et 5 de la masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - au Sieur Sébastien Parès son frère, la
somme de 5281,50 francs
2 - au Sieur Étienne Parès son frère, celle de
187,50 F, sommes que ces derniers déclarent
avoir reçues du sieur Thomas Baptiste Parès
Sosa 32), ce matin, avant cet acte, en espèce
d'argent au cours actuel, dont quittance.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
5281+187+2531 = 8000 francs
Lot de Sébastien Parès.
Pour tenir lieu au sieur Sébastien Parès des
droits lui revenant sur les biens ci-dessus
donnés, tant pour le quart par préciput que ses
père et mère lui ont donnés, que pour sa part
virile, ses frères et sœurs lui cèdent et
abandonnent à toujours, avec l'agrément des
donateurs, pour en jouir à partir du premier
avril prochain, avec la garantie ordinaire en
matière de partage, ce qui est accepté par lui,
1 - là terre labourable au lieu-dit "Al Cill",
numéro 12 de la masse, en entier.
2 - là pâtures au lieu-dit "Fontaneilles", en
entier, numéro 13 de la même masse.
3 - la grange avec écurie, au hameau de la
Carole, numéro 15 de la masse, en entier.
4 - la pièce de terre partie arrosable et partie
non arrosable et ... le tout attenant, au lieu-dit
43
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
"Lo Bac," numéro 17 de la masse, en entier.
5 - La vigne à Campôme au lieu-dit Fournols
en entier, numéro 18 de la masse.
6 - la soulte de 5581,50 francs que le sieur
Thomas Baptiste Parès son frère lui a payée
ainsi qu'il est dit au lot de ce dernier.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
3x2531-5581 = 2012 francs
Lot de Jacques Parès
Pour tenir lieu au Sieur Jacques Parès des
droits...
ce qui est accepté par lui.
1 - le corps d'héritage au lieu-dit "Monastir"
avec ses dépendances, en entier, numéro sept
de la masse.
2 - là terre labourable au lieu-dit "Las Boltes",
en entier, numéro huit de la masse.
3 - partie de la maison avec écurie (15
Carretera de Prada) figurant sous le numéro
neuf de la masse, à prendre au nord, dite
"Case beille", avec passage au levant, tenant à
Baptiste Ville, chemin de la Carole et au
mineur Gaudérique Parès. Cette partie sera
séparée de celle qui sera attribuée à ce dernier,
par un mur de refends allant de haut en bas.
4 - partie du champ arrosable, terre inculte et
jardin attenant à la maison, suivant les bornes
qui seront placées incessamment, tenant à
Baptiste Ville, à Michel Arrous, à Françoise
Lavila épouse Monceu, à Rose Lavila épouse
Not, à Anne Lavila veuve Mayens, au chemin
de la Carole et au mineur Gaudérique Parès.
5 - La vigne à Molitg au lieu-dit "Coste de
Crouells", en entier, numéro 19 de la masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - au Sieur Étienne Parès son frère, la
somme de 375 F.
2 - à la dame Thérèse Parès épouse
Bonnérich celle de 531,50 F.
3 - à Mademoiselle Justine Parès celle de
1262,50 F ; lesquelles sommes le sieur
Étienne Parès, le sieur Joseph Bonnérich en sa
qualité d'administrateur légal des biens de
Thérèse Parès son épouse et Mademoiselle
Justine Parès, déclarent avoir reçu du sieur
Jacques Parès leur frère, ce matin avant cet
acte, en espèce d'argent au cours actuel, dont
distance.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
2351 + 375+532+1262 = 4520 francs
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Lot du sieur Gaudérique Parès mineur.
Pour tenir lieu au Sieur Gaudérique Parès
mineur des droits...ce qui est accepté pour lui,
par le sieur Baptiste Cantié son oncle et son
tuteur ad hoc avec l'agrément des donateurs.
1 - la partie restante de la maison avec
écurie(15 Carretera de Prada), figurant sous le
numéro neuf de la masse, à prendre au midi,
tenant au chemin de la Carole, au champ porté
à l'article suivant ; et à son frère Jacques
Parès, avec droit de passage à pied, à cheval,
avec charrette et bestiaux, pour aboutir à sa
partie de maison, sur le passage qui est entré
dans le lot de son frère Jacques Parès.
2 - la partie restante du champ arrosable, terre
inculte et jardin attenant à la maison, numéro
10 de la masse, suivant les bornes qui seront
placées incessamment, tenant à Jacques
Parès, au chemin de dessous allant à la Carole,
à Rose Lavila épouse Not, à Françoise Lavila
épouse Monceu, à Catherine Cortie épouse
Climens, à Marie Cortie épouse Dirigoy, à
Louise Cortie épouse Salies, au chemin de
dalt allant à la Carole.
3 - le champ, pré et pâture, avec bergerie,
lieu-dit "Coume d'en bas", en entier, numéro
16 de la masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte à
son frère Étienne Parès, la somme de 969 F,
exigible en l'étude du notaire soussigné, à la
majorité du dit mineur Gaudérique Parès avec
intérêt à 5 % par an, sans retenue, payables
annuellement à terme échu à partir du premier
avril prochain.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
2531 + 969 = 3500 francs
Lot de Mademoiselle Justine Parès.
Pour tenir lieu à Mademoiselle Justine Parès
des droits...
... ce qui est accepté par elle.
1 - la terre labourable, autrefois vigne, au
lieu-dit "Plat de Roudoules", en entier,
numéro six de la masse.
2 - le champ arrosable et non arrosable, au
même quartier, en entier, numéro 11 de la
masse.
3 la soulte de 1262,50 F que le sieur Jacques
Parès son frère lui a payée ainsi qu'il a été déjà
dit.
4 - celles de 269 F que la dame Anne Parès
44
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
épouse de Gaché, sa soeur, lui a payé, ainsi
qu'il sera dit au lot de celle-ci.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
2531 - 1262 - 269 = 1000 francs
Lot de la dame Anne Parès épouse Gaché.
Pour tenir lieu à la dame Anne Parès épouse
de Gaché des droits...
... ce qui est accepté par elle, avec
l'autorisation de son mari ;
Le champ arrosable au lieu-dit "mosseto", en
entier, numéro 14 de la masse.
À la charge par elle de payer à titre de soulte à
Mademoiselle Justine Parès, sa soeur, la
somme de 269 F, laquelle somme celle-ci
déclare avoir reçue ce matin avant cet acte, du
sieur Casimir Gaché son beau-frère payant à
la décharge de son épouse, en espèce d'argent
au cours actuel, dont quittance.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
269+2531 = 2800 francs
Lot du sieur Étienne Parès.
Le lot du sieur Étienne Parès pour les droits
lui revenant sur les biens ci-dessus donnés, se
composera :
1 - de la somme de 1000 F montant du rapport
fait par le sieur Thomas Baptiste Parès porté
sous le paragraphe de lit qu'il a pris devers lui.
2 - celle de 187,50 F que le sieur Thomas
Baptiste Parès, son frère, lui a payée, ainsi
qu'il est dit au lot de celui-ci.
3 - de celle de 375 F, que le sieur Jacques
Parès, son frère, lui a payée, ainsi qu'il est dit
au lot de ce dernier.
4 - celles de 969 F que le mineur Gaudérique
Parès doit lui payée, ainsi qu'il un n'a été dit
au lot de ce dernier.
Soit un total de 2531,50 F.
Lot de la dame Thérèse Parès épouse
Bonnérich.
Le lot de la dame Thérèse Parès épouse
Bonnérich, pour les droits lui revenant sur les
biens ci-dessus donnés, se composera, avec
l'autorisation du dit son mari :
1 - de la somme de 1000 F qu'elle a rapportée,
ainsi qu'il est dit au paragraphe deux de la
masse, laquelle somme elle gardera à l'avenir.
2 - de celle de 1000 F portée sous le même
paragraphe, montant du rapport fait par le
sieur Jacques Parès.
3- de celle de 531,50 F que le sieur Jacques
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Parès lui a payée à titre de soulte ainsi qu'il est
dit au lot de celui-ci.
Lesquelles deux dernières sommes ont été
prises et remboursées par le sieur Jacques
Bonnérich qui en fournit à son épouse telle
reconnaissance que de droit.
Total de 2531,50 F.
Lecture des articles 12 et 13 de la loi du 23
août 1871 a été faite aux comparants par le
notaire soussigné.
Le sieur Joseph Bonnérich se réserve par
surabondance la faculté de faire emploi à
l'acquisition d'immeubles ou en rentes sur
l'état de la somme de 2531,50 F qu'il a perçue
pour le compte de la dame Thérèse Parès son
épouse.
Dont acte, fait et lu aux comparants, en l'étude
à Prades en présence des sieurs Joseph Rajau
cordonnier et Gaudérique Balande jardinier
domiciliés à Prades, témoins qui ont signé
avec les sieurs Sébastien Parès, Étienne Parès,
Thomas Baptiste Parès, Jacques Parès
Casimir Gaché, Baptiste Cantié et le notaire.
Les donateurs les mariées Thérèse Parès et
Joseph Bonnérich, Anne Parès épouse de
Gaché.
Enregistré à Prades le 14 septembre 1875
folio 37.
Reçu donation 7 F, donation immobilière
237,50 F.
Gain de service 7,50 F
Quittance de cinq francs.
Soultes 363 F
Référence : ADPO 3E47/58 Acte de donation
partage anticipé des parents chez Me Lacroix
à Prades le 09/09/1875.
Patrimoine à Prades le 9 septembre 1875 :
Patrimoine de 27 000 francs en 1875
Le calcul de la valeur du patrimoine laissé par
Gaudérique Parès résulte de l’analyse de la
donation partage anticipée Parès-Cantié
(ADPO 3E47/58 chez Me Lacroix)
Les frères, autres que l'aîné, reçoivent (par
exemple Thérèse Parès ou Etienne Parès) la
somme de 2531 F correspondant à 3/32 du
patrimoine.
Le capital total est donc de 32x2531/3 =
26997 arrondi à 27000 francs.
45
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il s'est marié 178, à l'âge de vingt-trois ans, le 4
février 1835 à Mosset avec Rose Thérèse
Bonaventure Marie CANTIE, dite Marie
Rose 179 (1815-1892).
33) Rose Thérèse Bonaventure Marie
CANTIE, dite Marie Rose, fille de Joseph
Sébastien François CANTIE (1788-1861) et
Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA
(1791-1846), née à Mosset le 10 octobre
1815 180, y décédée le 18 juillet 1892, à l'âge
de soixante-seize ans.
34) Lin Louis Maurice BRUZI 181 182 183 ,
Cultivateur, fils de Félix BROUZI
(1762-1837) et Marie Rose COSTASECA
(1768-1831), né à Mosset le 21 août 1801 184,
y décédé le 18 février 1880, à l'âge de
soixante-dix-huit ans 185.
Événement le 24 février 1828 : Payement
pour remplacement au service militaire
Le 24 février 1828, Pierre Bonaventure
Marty, militaire libéré né et domicilié dans la
commune de Fontpédrouse sortant du 100e
Régiment d'Infanterie de Ligne en
remplacement de Lin Bruzy de Mosset, a
178
En présence de Jean Isidore Barthélemy François
Maire LAVILA (Officier d'état civil) Maire de Mosset Cômes Sauveur Pierre COMMENGE (Témoin) François PACOUIL (Témoin) Tisserant - Joseph
Sébastien PACOUIL (Témoin) - Sébastien Isidore
Maire BAZINET (Témoin) Docteur en médecine.
179
Leur union dura environ 40 ans et 11 mois
180
A la naissance de Rose Thérèse Bonaventure Marie
furent témoins Isidore POMPIDOR (Officier d'état
civil) - Jean FABRE (Témoin) - Martin Jean CANTIE
(Témoin).
181
182
Bien immobilier local au : Laisse à son décès à ses 3
enfants une maison au village d'un revenu de 30 F
Militaire : CL1821 BON GNA GNR
RPLA par
Pierre Bonaventure Marty
183
Son nom figure sur un acte de Marie PORTELL
(Décès).
184
A la naissance de Lin Louis Maurice furent témoins
Marie Thérèse BRUZY (Témoin) - Lin CLIMENS
(Témoin).
185
Au décès de Lin Louis Maurice fut témoin Étienne
Bonaventure François PACOUIL (Déclarant).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
déclaré céder et transférer en faveur de
Dominique Dimon (Sosa 56), propriétaires
cultivateur à Mosset, une créance de la
somme de 700 F en capital exigible en entier
depuis le 15 septembre 1826, qui l'a répété de
Félix Bruzy (Sosa 68), beau-père de
Dominique Dimon, cultivateur demeurant
Mosset, pour solde de l'indemnité convenue
en faveur de Marty et fixée à la somme de
1000 F pour le remplacement de Lin Bruzy
dans le traité passé devant Me Jaume Bordes
et son collègue notaire à Perpignan le 11
septembre 1822. Ce traité a été ratifié par un
autre acte par le notaire soussigné le 15 du
même mois.
Marty observe qu'il avait déjà reçu une
somme de 100 F comme acompte de la
somme totale de 1000 F.
Marty déclare encore que la somme de 200 F
qui complète ladite somme de 1000 F lui a été
payée par Lin Bruzy le remplacé.
Gérôme Bruzy, cultivateur, Dominique
Dimon administrateur des biens de Jeanne
Bruzy son épouse et Marie Bruzy épouse Mas
acceptent la somme de 900 F que Félix Bruzi
père et beau-père aurait payé pour le prix de
remplacement au service militaire de Lin
Bruzy ainsi qu'il est rapporté par maître
Jaume notaire à Perpignan.(3E64/49 N°68
Folio 49 Me Felip)
Lin Louis Maurice Bruzi figure sur la liste de
la Garde Nationale de 1832 avec le N° 83 du
service ordinaire, marié avec enfants et en
1840 passe à la réserve pour soutient de
famille avec le N° 74.
Succession à Prades le 16 avril 1880 :
Déclaration de succession de Lin Bruzy
Le 16 avril 1880 a comparu Isidore Bruzy,
propriétaire à Mosset, agissant tant en son
nom personnel que comme se portant fort
pour ses deux soeurs :
- Marie Bruzy épouse de Joseph Mayens.
- Anne Bruzy (Sosa 17) épouse de Baptiste
Parès, propriétaires à Mosset,
lequel a fait la déclaration suivante.
Lin Bruzy, leur père, veuf de Catherine
Mestres, en son vivant cultivateur à Mosset,
est décédé intestat à Mosset le 18 février
1880, à l'âge de 80 ans, les laissant héritier des
biens ci-après.
46
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Dans le contrat de mariage du comparant
passé devant Me de Lacroix le 13 novembre
1868, enregistré le 19, le défunt lui donne le
quart par préciput de tous les biens.
Mobilier
un lit avec paillasse estimé à 20 F, une
armoire estimée à cinq francs, une table
estimée à deux francs, six chaises estimées à
trois francs, de couverture estimée à cinq
francs, et un chaudron estimé à cinq francs, le
tout de la valeur de 40 F.
Immeubles à Mosset non affermés
1 - une maison au village d'un revenu de 30 F
faisant un capital de 600 F.
2 - une terres aspre et inculte de 150 ares au
lieu-dit "Abeillas" d'un revenu de 80 F faisant
un capital de 2000 F.
3 - un jardin de aux Horts de moun" d'un
revenu de trois francs soit un capital de 75 F.
Pour la totalité le revenu est de 115 F et le
capital de 2675 F.
Ne signe pas..(114W154 N°364)
Partage des biens
Acte du 4 mars 1881 chez maître Mas à
Prades
Versements après partage (3E47/21 N°194
Folio 150 Vincent Paris)
Le 04/09/1832, Thomas Mas cultivateur et
Marie Bruzy son épouse déclarent avoir reçu
de Lin Bruzy, leur frère et beau-frère, la
somme de 400 F que ce dernier s'était obligé
de payer à Marie Bruzy dans l'acte de partage
entre les héritiers en date du 5 février 1832.
Il s'est marié 186 187, à l'âge de vingt-sept ans,
le 17 juin 1829, veille de la Fête-Dieu à
Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 1er
juin 1829 à Prades avec Marie "Catherine"
Marguerite MESTRES 188 (1807-1870).
Partage le 4 mars 1881 à Prades 189.
35)
Marie
"Catherine"
Marguerite
186
Témoins = Vile François Cantie Joseph Galand
Gaudérique Cantie Joseph
187
En présence de François Maire de MASSIA
(Officier d'état civil).
188
Leur union dura environ 40 ans et 7 mois
189
Acte de Partage des biens du père Lin Bruzy chez
Maître Mas à Prades
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
MESTRES 190 , fille de Jean MESTRES
(<> 1763 & 1764-1832)
et
Marie
RADONDY (1772-1844), née à Mosset le 5
avril 1807, y décédée le 6 janvier 1870, à l'âge
de soixante-deux ans.
Testament à Prades le 11 avril 1868, veille de
Pâques.
36) Joseph Jacques CORTIE, dit Brillant
(El) 191 192 193 , Cultivateur, voiturier, fils de
190
Note sur Marie "Catherine" Marguerite MESTRES
Origine du patronyme - Mestres, Mestre: maître
d'école, instituteur.
Déclaration de succession de Catherine Mestres
(N°385 )
Le 13 février 1871 a comparu Lin Bruzy propriétaire
à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante.
Mestres Catherine mariée au comparant hors du
régime dotal et sous ? communauté suivant contrat
chez Me Paris notaire à Prades du premier juin 1829,
est décédée à Mosset le six janvier 1870 à la
survivance de deux enfants (voir la déclaration du
quatre juillet 1870 numéro 214 ci-devant) après à voir
légué l'usufruit de la moitié au comparant son mari
suivant le testament chez Me Mas notaire à Prades du
11 avril 1868 enregistré aujourd'hui.
Dot : Une somme de 600 F due aux termes du contrat
précité.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - un champ à Corbiac
2 - un autres champ, un pré et, une vigne à Fournols à
Campôme, le tout faisant un revenu de 78 F
correspondant à un capital de 1560 F.
Ne signe pas.
191
Note sur Joseph Jacques CORTIE
Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe de
1831 (Certifié par le maire, de Massia,
le
29/06/1832) avec le numéro de tirage N°38.
Il a un frère au service, probablement Isidore Cortie.
Il appartient à la Garde Nationale de 1832 (Table
alphabétique du registre matricule du 29/08/1831)
avec le N° 143 du service ordinaire, marié avec
enfants. Le 14/08/1831 il est élu Tambour
En 1857, il est domicilié à la Comette, commune de
Faugères (34600), canton de Bédarieux
Vente illégale de produits pharmaceutiques
Vente illégale de produits pharmaceutiques
Procédure contre Gaudérique Galaut (1797-1844),
Gaspart Palol (1815-1900) et Jean Carol (1797-1863)
sont prévenus de vendre, ou de débiter, sans
autorisation légale, des préparations ou compositions
pharmaceutiques à l'audience du 17/04/1842.
Déclarations des témoins
Ont comparu les témoins suivants : Berrera (1759)
médecin à Prades, 84 ans, Jean François Pares
47
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(1788-1865), officier de santé à Molitg qui déclare :
"J'ai encouragé Jean Carol à avoir quelques remèdes
en plus de ce qu'il a dans sa boutique : des sirops et
aussi de l'huile. C'est moi qui ai pesé et préparé les
remèdes."
François Auter (1767) père, restaurateur à Molitg, 67
ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol quelques
hectogrammes de moutarde pour une maladie d'après
les indications de Bazinet."
Anne Banet (1809), Molitg, veuve de Melchior Pacull,
34 ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol plusieurs
fois des remèdes." Sébastien Bazinet (1810-1881),
médecin à Mosset, 33 ans, déclare ; " Il est fort
important d'avoir à Mosset certains remèdes, les plus
usuels et urgents reconnus. Le danger qu'il pourrait y
avoir pour les malades à venir chercher les remèdes à
Prades. J'ai engagé Gaspart Palol à se procurer les
remèdes, je lui ai remis un acte qui en contient environ
40. M.Palol veut en retirer un profit." Joseph Cantie
(1796-1867), officier de santé à Mosset, 46 ans,
déclare ; "J'ai vu que Galant et Palol vendent quelques
remèdes mais je m'y suis rendu moi-même depuis
longtemps pour prendre des remèdes. C'est en ma
présence qu'ils ont été délivrés. Parmi ces remèdes il y
en avait 3 qui peuvent être considérés comme une
composition pharmaceutique et c'est moi qui ai engagé
Gaudérique Galand." Michel Arrous (1785-1849),
maire de Mosset, déclare ; "J'ai oui dire que Galaud et
Palol vendaient quelques remèdes. J'ai acheté
moi-même de l'huile de ricin chez Palol."Baptiste
Corcinos (1774-1848), propriétaire à Mosset, 70 ans,
déclare ; "J'ai acheté moi-même de la moutarde à
l'huile de ricin que prépare Cantié." ( L'huile de ricin
est l'huile fournie par les graines de ricin et utilisée en
pharmacie pour une action laxative et purgative.) Jean
Sarda, 50 ans, voiturier à Mosset. Joseph Cortie
"Brillant" (1811-1885), 30 ans, Mosset. Thérèse Fabre
(1813), veuve Fabre, 30 ans, Mosset, Thérèse Mestres
(1782, veuve Fraixinos, Molitg, Déclare ; " J'ai acheté
du sirop d'orgeat." (L'orgeat est préparé avec une
décoction d'orge)."
Déclarations des accusés :
Gaspart Palol, 28 ans, boulanger, déclare ; "J'ai vendu
quelques légers sirops et remèdes en présence de
Bazinet et Cantié." Jean Carol (1797-1863), épicier,
Molitg, déclare ; " C'est Mr Pares qui m'a proposé de
tenir des remèdes." Gaudérique Galaut (1797-1844),
46 ans, instituteur à Mosset déclare ; "C'est d'après les
recommandations de Mr Cantie que j'ai vendu des
remèdes et c'est en présence des prescriptions que le
débit a eu lieu."
Condamnation à 25 francs d'amende chacun et
solidairement aux dépens s'élevant à 47 francs du
Tribunal de première instance de Prades. (ADPO
3U3057 et 3U2843)
192
Bien immobilier local au : N°171 entre Carrer del
Portal de Come Gelada et le Carrer Sota Muralla de
1882 à 1904
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Gaudérique Jacques CORTIE (1784-1852) et
Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS
(1781-1846), né à Mosset le 17 avril 1811 194,
décédé après le 21 mai 1885, à l'âge de
soixante-quatorze ans au moins 195.
Il s'est marié 196, à l'âge de vingt ans, le 15
février 1832 à Mosset avec Marie Rose
CHENAUD 197 198 (1810-> 1885).
37) Marie Rose CHENAUD 199, fille de Jean
Pierre
CHANAUD
(1758-1831)
et
Marguerite VILA (1771-1838), née à Mosset
le 20 août 1810 200 201, décédée après le 21
juillet 1885, à l'âge de soixante-quatorze ans
au moins 202.
Marie Rose s'est mariée une seconde fois, à
l'âge de moins de vingt-sept ans, avant 1838
avec Julia Jean CORTIE 203 204 , né avant
1823, décédé après le 17 mai 1885,
surlendemain de l'Ascension, à l'âge de
soixante-deux ans au moins.
38) Jean Martin JULIA, dit Tignous
Code : Cortie
Militaire : CL1865 Nini Ex
193
Son nom figure sur un acte de Joseph Jean Pierre
CORTIE (Naissance).
194
A la naissance de Joseph Jacques furent témoins
Martin Jean CANTIE (Témoin) - Isidore POMPIDOR
(Officier d'état civil) - Gaudérique Jacques CORTIE
(Déclarant) Père de l'enfant - Pierre BIGORRE
(Témoin).
195
Voir Faugere 346000
196
En présence de Jacques Jean RUFFIANDIS
(Témoin) - Gaudérique GALAUD (Témoin) Dominique MATHEU (Officier d'état civil) - Thomas
Emmanuel GALAU (Témoin) - Joseph François
Gaudérique GALAND (Témoin).
197
Leur union dura au moins 53 ans et 3 mois
198
Il a environ 8 mois de moins qu'elle
199
Note sur Marie « Rose » CHENAUD
En 1857, domiciliée à la Comette, dans la commune de
Faugères (34600), canton de Bédarieux
200
Date ou lieu de naissance inexact
201
A la naissance de Marie Rose fut témoin Isidore
POMPIDOR (Officier d'état civil).
202
Voir Faugere 34600
203
Leur union dura au moins 47 ans et 4 mois
204
Elle a environ 12 ans et 4 mois de plus que lui
48
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(El) 205 206 207 , Journalier, Cultivateur, fils
d'Isidore
Joseph
JOULIA
(1786-<> 1846 & 1884) et Marie Anne
JAMPY (< 1790-1834), né à Mosset le 1er
janvier 1819, décédé le 27 mars 1891,
avant-veille de Pâques, à l'âge de
soixante-douze ans 208.
Il s'est marié 209, à l'âge de vingt-sept ans, le
27 mai 1846 à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat le 24 mai 1846 à Prades avec
210
Catherine
Marie
CAYROL
(1825-1885).
39) Catherine Marie CAYROL 211, fille de
210
205
Note sur Jean Martin JULIA
Service militaire
JULIA Jean Martin figure au Tableau de recensement
pour la classe 1839 (Certifié conforme aux registres de
l'État civil de Mosset par Arrous aîné, maire, le
04/03/1840) avec le N° 108
Ancienne fracture à la tête et la jambe droite
En 1840 il est membre de la Garde Nationale - Registre
de Contrôle général du service ordinaire à Mosset Il
est déclaré célibataire, de 21 ans
Le budget communal de 1887 prévoit de lui
rembourser 4 francs pour inhumation d'un étranger
dont le cadavre a été découvert au Caillau.
(Délibération du Conseil Municipal : 25/06/1885) :
Déclaration de succession de Jean Julia
Le 25 septembre 1891 comparait François Julia,
propriétaire à Mosset, agissant tant pour lui que
comme se portant fort pour Catherine Julia (Sosa 19),
sa soeur épouse de Joseph Cortie dit « brillant »
demeurant à la même commune, lequel fait la
déclaration suivante.
Jean Julia dit "tignous", leur père, cultivateur à
Mosset, y est décédé intestat le 27 mars 1891 (Faux) à
l'âge de 72 ans, laissant ses deux enfants susnommés
pour seuls héritiers.
Il était veuf depuis 1885 de Catherine Cayrol, son
épouse, avec laquelle il s'était marié sous le régime
mixte suivant contrat chez Me Chatart notaire à
Prades du 24 mai 1846.
Sa succession consiste uniquement en une maison en
mauvais état au village rue sous le château déclarée
non affermés et d'un revenu de 7,50 F (Capital
correspondant 150 F).Ne signe pas. (114W160 N°228)
206
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1891
une maison en mauvais état au village rue sous le
château déclaré non affermés et d'un revenu de 7,50
Santé : Ancienne fracture à la tête et la jambe droite
Militaire : CL1839 EX GNA
207
Son nom figure sur un acte de Catherine Anne
Marie JULIA (Naissance).
208
Au décès de Jean Martin furent témoins Joseph
Sauveur Bonaventure MONÉ (Déclarant) - Joseph
Étienne Bonaventure CORCINOS (Témoin).
209
En présence de Maurice Jean Baptiste Maire
CORCINOS (Officier d'état civil) - Nicolas GRAU
(Témoin) - Pierre Jacques ARROUS (Témoin) - Jean
Michel Pierre Maire ARROUS (Témoin).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Leur union dura environ 38 ans et 9 mois
Note sur Catherine Marie CAYROL
Origine étymologique du patronyme Cayrol
Forme roussillonnaise de Querol. Le mot, qui signifie
au départ lieu rocheux (racine préromane quer), est un
toponyme très répandu, penser notamment à la vallée
du Querol, francisée en Carol. (Jean Tosti)
Déclaration de succession de Catherine Cayrol
Le 24 février 1886 ont comparu :
1 - Jean Julia veuf de Catherine Cayrol décédée le 25
février 1885, cultivateur à Mosset.
2 - François Julia cultivateur à Mosset, agissant tant
pour lui que pour Catherine Julia (Sosa 19) épouse de
Joseph Cortie sans profession à Mosset, sa soeur.
Lesquels ont fait la déclaration suivante.
Catherine Cayrol épouse de Jean Julia sans profession
domiciliée à Mosset, y est décédée le 25 février 1885 à
la survivance de ses deux enfants susnommés et après
avoir, suivant testament chez Me Mas notaire du 2 août
1875, enregistré aujourd'hui, légué à son fils, le
comparant, le quart par préciput de ces biens et à son
mari l'usufruit de la moitié des mêmes biens.
Les époux Julien Cayrol étaient mariés sous le régime
exclusif de la communauté suivant contrat chez Me
Chatart notaire il y a environ 39 ans.
La succession de la de cujus comprend :
Une somme de 250 F formant la reprise de la de cujus
échus par le contrat sus visé.
Immeubles à Mosset non loués.
1 - une terre inculte à la "Cognette"
2 - un champ arrosable à Corbiac
3 - une terre inculte à la Crouette
4 - une autre terre inculte à la Crouette
5 - un jardin à Come Gelade
6 - une terre inculte au Cill.
Le total pour un revenu de 29 frans faisant un capital
de 725 F.
Ne signe pas. (114W157 N°209).
Déclaration de succession de Cayrol Catherine
omission.
Le 22 juillet 1890 comparait :
1 - Jean Julia veuf de Catherine Cayrol cultivateur à
Mosset.
2 - François Julia cultivateur à Mosset.
Agissant tant pour lui que pour Catherine Julia épouse
de Joseph Cortie sans profession à Mosset sa soeur.
Lesquels exposent que dans la déclaration par le faite
le 24 février 1886 numéro 209, des biens composant la
succession de Catherine Cayrol épouse de Jean Julia,
l'heure épouse et mère est décédée à Mosset le 25
211
49
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL
(1789-1840)
et
Marie
ROLLAND
(1797-1873), née à Mosset le 4 mars 1825 212,
y décédée le 25 février 1885, à l'âge de
cinquante-neuf ans.
Testament à Prades le 2 août 1875.
François Pierre Léon VILLE
40) François Pierre Léon VILLE, dit Sazet
(En) 213 214 215 , Cultivateur Propriétaire, fils
février 1885, à la survivance de ses enfants susnommés
et de son mari usufruitier de moitié de ces biens
suivants testament en forme, ils ont omis de
comprendre une maison en ruines à Mosset sous le
château d'un revenu déclaré à défaut de bail de huit
francs.
Ne signe pas. (114W159 N° 328)
212
A la naissance de Catherine Marie furent témoins
Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier
d'état civil) - Michel Martin BIXAREILL (Témoin) Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL (Déclarant) François ASSENS (Témoin).
213
Note sur François Pierre Léon VILLE
1 - Environnement
Marié à Thérèse Mestres de Mosset en 1816 il a 8
enfants au moins dont 6 ont des enfants, 2 sont morts
avant 1 et 35 ans.
Habitation
Maison N°304 au 8 Carrer del Pou de 1834 à 1878
(Folio 283). Son père Léon Vila l'avait achetée le
26/12/1796 à Nicolas Porteil. Sa surface était alors de
40 m 2. Il y était né et après le décès de son père en
1821 il y a habité avec sa famille et sa vieille mère
Marie Galant qui, à son tour est décédée en 1834.
Il laisse la maison à son décès en 1878 à son fils
Joseph un «Sazet ». Le revenu correspondant est de 40
F. Il laisse aussi une grange au quartier du Casteil
d'un revenu de 10 F.
2 - Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe de
1818 (Certifié par Julien Prats maire le 28/05/1819)
Tirage N° 36 (Vingt seize) - Archives de la mairie de
Mosset
Compagnie de la Garde Nationale de Mosset
Il est N°53 du service ordinaire, marié avec enfants.
Est élu caporal le 4/09/1837- ADPO 2R205 :
Il y figure encore en 1840 à 42 ans avec le N°36 mais
pour la réserve car il est soutien de famille.
3 - Assurance santé en 1855
Adhère au système d'assurance santé mis en place par
le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881)
Sa redevance annuelle est de 3 doubles décalitres de
seigle
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
5 - Contributions directes
6 - Patrimoine et revenus
Héritage de Léon Ville (Sosa 80) son père (3E23/76
N°12 Folio 12 Me Bordes)
Le 22 janvier 1822 ont comparu d'une part
Bonaventure Ville (1773-1856) - soeur de François
Ville dit Léon (1797-1878) - épouse de Pierre Solé
cultivateur à Mosset jouissant de ses droits pour être
mariée avant la promulgation du code civil et pour
n'avoir pas fait le contrat de mariage, celui-ci présent
et autorisant, et d'autre part François Ville cultivateur
à Mosset.
Ils ont déclaré que Bonaventure Ville aurait cité en
justice François Ville aux fins de le faire condamner à
lui faire raison des droits généralement quelconques
qu'elle a ou qu'elle pourrait avoir sur les biens issus de
la succession de Léon Ville (1745-1821) leur père
commun.
Voulant terminer le différend qui les divise et éviter les
suites funestes d'un procès toujours incertain et vivre
comme de bons frères, ils auraient convenu qu'au
moyen d'une somme de 260 F que François Ville
compterait à sa soeur, Bonaventure Ville se tiendrait
totalement rempli de tous les droits sur les biens et
successions de Léon Ville.
En conséquence François Ville a remis à sa soeur
Bonaventure Ville la somme de 260 F.
Bonaventure Ville se déclare entièrement satisfaite et
remplie de tous ses droits et actions de quelque nature
qu'il soit.
Fait en présence de Gaudérique Porteil et Isidore
Pompidor propriétaires à Mosset.
Il laisse à son décès un revenu de 350 F formant un
capital de 8 550 F constitué d'une maison, d'une
grange et de plus de 7 hectares de terres morcelées en
8 parties.
Échange
Le 8/04/1830, Marianne Galau cède et abandonne à
titre d'échange à François Ville :
1 - la partie d’un champ et pré au lieu-dit "La Cobe
d'en Doué"
2 - la partie d'une pièce de terre champ à Mascarda.
3 - a partie d’une pièce de terre et jardin aux Horts
d'avall
Ces portions de propriété ont été défini dans un acte de
partage reçu par le notaire soussigné le premier mars
dernier enregistré et le 12 janvier 1793 devant Me
Pierre Bordes notaire à Prades.
En contre échanges François Ville cède et abandonne
toute la partie d'une pièce de terre champ au
"Grabollets" qui appartient et à François Ville en force
de l'acte de partage précité du premier mars dernier.
Il verse de 100 F à titre de soulte. (ADPO 3E23/79
N°69 Bordes)
Dette
Le 7 février 1846 François Ville dit Léon s'est déclaré
débiteur de Auguste Lacroix capitaine du génie
domicilié à Prades représentée par Charles Lacroix
notaire demeurant à Prades d'une somme de 1000 F à
50
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de Léon VILA (1745-1821) et Marie Anne
GALAUT (1756-1834), né à Mosset le 8
décembre 1797 216 217 , y décédé le 27
novembre 1878, à l'âge de quatre-vingts ans.
Événement à Mosset le 20 octobre 1831 :
Conseiller municipal de 1831 à 1836
Léon Ville est élu conseiller municipal le
20/10/1831 avec 15 suffrages sur 25 au
second tour. Il ne soutient pas François de
Massia qui est nommé maire par le préfet. A
la suite du différend qui oppose le maire et la
majorité des électeurs au sujet des conditions
de règlement du conflit entre la commune et
les descendants des d'Aguilar sur les vacants,
de Massia est désavoué par le conseil
municipal (De nouvelles élections ont lieu et
Léon Ville est réélu (Élections du 13/6/1833).
Le 19/10/1834 la moitié du Conseil Municipal
est renouvelée. Les 6 membres concernés sont
tirés au sort. Léon Vile fait partie du lot. Au
premier tour il obtient 17 suffrages pour 17
votants. (ADPO 2M35 et ADPO 3M149).
"Léon " VILLE fait un testament le 20 octobre
1871 à Prades (66149 chez de Lacroix,
notaire.
Succession à Prades le 25 avril 1879 :
Déclaration de succession de François Ville
dit "Léon" décédé le 31 octobre 1878.
Le 25 avril 1879 a comparu Isidore Ville
rembourser dans un an au taux d'intérêt et de 5 %.
(3E64/72 N°40 Folio 52 Felip)
214
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°304 au 8 Carrer del Pou
en 1829 et de 1834 à 1878 ( Folio 283) - Laisse à son
décès en 1878 une maison au village "rue del pou" d'un
revenu de 40 F et une grange au quartier du Castel
d'un revenu de 10 F. - N°129 au 6 et 7 La Cavaleria de
1835 à 1881 Folio 986 et de 1891 à 1907 Folio 1197 et
1077 et 1387
Code : EM1833
Santé : Assurance en 1855 - Sa redevance annuelle est
de 3 doubles décalitres de seigle
Militaire : CL1818 BON GNA GNR Caporal
215
Son nom figure sur un acte de Marie Anne
GALAUT (Décès).
216
Léon lors du mariage de Isidore le 9/1/1872
François Léon lors du mariage de François Joseph en
1863
Né le 18 frimaire an VI
217
A la naissance de François Pierre Léon furent
témoins Jean Isidore Barthélemy François Maire
LAVILA (Officier d'état civil) - Joseph CORTIE
(Témoin) Voiturier.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
(Fils de François survivant le plus âgé ),
propriétaire à Mosset, agissant tant en son
nom personnel que comme se portant fort
pour les quatre frères et sœurs nommés.
1 - Joseph Ville (1832-1929) le plus âgé.
2 - Joseph Ville (1836-1905) le cadet (Sosa
20) , tous les deux propriétaires à Mosset.
3 - Marie Anne Ville épouse de Pierre Not.
4 - Rose Ville épouse de Jacques Marty aussi
propriétaires à Mosset.
Il a fait la déclaration suivante.
François Ville dit "Léon", en son vivant
propriétaire à Mosset, leur père est décédé à
Mosset le 31 octobre 1878, à l'âge de 80 ans,
veuf en premières noces de Thérèse Mestres.
Par testament passé devant Me de Lacroix
notaire à Prades le 20 octobre 1871 enregistré
le 22 janvier 1879, il a légué à ses trois fils
conjointement le quart par préciput de tous
ses biens qui consistent en ceux ci-après.
Meubles.
Deux lits avec paillasses et matelas, une table
en bois blanc, 12 chaises, 12 serviettes, six
draps de lit, 12 essuie-mains et un tonneau de
3 hl, soit au total un mobilier estimé à la
valeur de 100 F.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - une maison (N°304) au village au 8 Carrer
del Pou d'un revenu de 40 F.
2 - une grange au quartier du Castel d'un
revenu de 10 F (N°145 à gauche au 12 du
Plaçal).
3 - une terre aspre et pré de 55 ares à
Mascarda d'un revenu de 40 F.
4 - un champ pré, pâture avec bergerie de 4 ha
au lieu-dit la Cougnete d'un revenu de 100 F.
5 - une terre labourable, pré et terre inculte
avec bergerie de 2 ha au Pla de Pons d'un
revenu de 50 F.
6 - un champ de 25 ares au Soula d'un revenu
de 50 F.
7 - un jardin de 1 are aux Horts d'un revenu de
cinq francs.
8 - une vigne de 20 ares à la Coumette d'un
revenu de 10 F.
9 - un champ de 25 ares à la Carole d'un
revenu de 40 F.
10 - un champ 21,5 ares aux Asclayranes d'un
revenu de 5 francs.
Soit au total une contenance de 7,27 ha et un
51
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
revenu de 350 F formant un capital de 8 550
F.
Le comparant fait observer que le défunt avait
recueilli du chef de Joseph Ville, mineur
décédé à Mosset le 14 septembre 1869 (payé
le neuf mars 1870) 9/24 d'une vigne à
Campôme de 25 ares au lieu-dit Fournols qui
s'est trouvée complètement abandonnée et qui
ne produit aucun revenu et qu'il déclare pour
mémoire.
Ne signe pas. (ADPO 114W153 N° 470)
Partage des biens de François Ville dit Léon
Le 21 avril 1879 ont comparu ses 5 enfants
vivants sur 8 :
Joseph Ville aîné (1832-1929).
Joseph Ville jeune (1836-1905 Sosa 20).
Isidore Ville (1840-1915)
Marie Anne Ville (1819-1888) veuve de
Pierre Not.
Rose Ville (1827->1895) épouse de Jacques
Marty ici présente, de son mari assistée et
autorisée, tous cultivateurs à Mosset.
François Ville (1787-1878), leur père, est
décédé à Mosset le 27 novembre 1878 à 80
ans.
Suivant son testament reçu par maître de
Lacroix notaire à Prades en 1871, François
Ville a légué le quart par préciput de ses biens
à ses trois fils ci-dessus à partager entre eux.
Thérèse Mestres (1798-1854) son épouse est
décédée il y a 24 ans à 55 ans, soit en 1854.
Elle avait alors disposé du quart par préciput
de ses biens en faveur de Isidore Ville
(1824-1856) son fils aîné décédé depuis à la
survivance de Joseph Ville son fils - troisième
enfant et deuxième garçon décédé à son tour et laissant pour héritiers son grand-père
paternel et sa grand-mère maternelle.
Suivant le contrat de mariage reçu par maître
Chatart notaire à Prades il y a 33 ans, François
Ville a fait donation en avancement d'hoirie
sur sa succession à Marie Anne Ville, sa fille,
première naissance du couple, de la somme de
1000 F sur laquelle la donataire, ou pour elle
son futur mari, a reçu seulement 100 F qu'elle
rapporte en moins prenant.
Il résulte aussi du contrat de mariage de Rose
Ville, deuxième fille et 4e enfant, épouse de
Jacques Marty reçu par le notaire déjà nommé
le 4 février 1849 que ses parents François
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Ville et Thérèse Mestres lui ont fait donation
en avancement d'hoirie sur leur succession de
la somme de 500 F payables trois ans après la
célébration du mariage. Cette somme est
encore due par les donateurs et, en plus, elle a
reçu l'usufruit d'une pièce de terre au territoire
de Mosset au lieu-dit "plat de Pons".
Ces faits exposés, les comparants ont
composé la masse immobilière de la
succession de la manière suivante.
Immeubles
1 - une maison d'habitation à Mosset rue du
Pou (N°304 au 8 Carrer del Pou).
2 - une grange (N°145 à gauche au 12 du
Plaçal) à Mosset au Castell tenant à
Emmanuel Hullo (1838-1914), Jacques Marty
et autres.
3 - une pièce de terres aspre et pré à Mosset au
lieu-dit Mascara de contenance 55 a.
4 - une pièce de terre champ, pré et pâture sur
laquelle se trouve 2 bâtisses séparées par un
torrent, lieu-dit Cougnette, contenance 6 ha
ou ce qui est, tenant à Bazinet, Joseph Pajau,
Gaudérique Arrous, Dimon, Julia et autres.
5 - une terre labourable, pré et terre inculte sur
laquelle se trouve une bergerie au lieu-dit La
Clause et Plat de Pouns, contenant 2 ha et
tenant à Pierre Salies, Auguste Carol et Auter
et des communaux de Mosset.
6 - une terre arrosable au lieu-dit Le Soula
contenant 25 ares et tenant à François Salies et
Augustin... Et au chemin de la métairie Sant
Julia de Julien Corcinos.
7 - un jardin au lieu-dit Horts contenant 1 are.
8 - une vigne au territoire de Mosset au
lieu-dit Coumette contenant à 20 ares tenant à
Jean Arrous, à Joseph Bonamich, à un ravin et
à Pacouil Cosme.
9 - un champ au lieu-dit la Carole contenant
25 ares tenant à Corcinos Baptiste, à Joseph
Fabre et au chemin de la Carole.
10 - un autre champ au lieu-dit Asclayranes
contenant 1,50 are tenant à Dimon Jean, à
Baptiste Fabre et à Isidore Manaut.
11 - une vigne sur le territoire de Campôme au
lieu-dit Fournols de Baix, tenant à Corcinos
Joseph, à Bruzy Isidore et à un torrent,
contenant 36 ares.
Avant de composer les lots les comparants ont
fait observer que dans son contrat de mariage
52
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
reçu par maître Chatart notaire à Prades le 16
avril 1860, Joseph Ville jeune a reçu en
avancement d'hoirie sur la succession de son
père une pièce de terre située au territoire de
Mosset au lieu-dit Graboulet. Cette propriété
a été vendue par le donataire qui en rapporte
aujourd'hui le prix qui est de 1100 F.
La masse successorale doit être partagée entre
les 5 enfants de la façon suivante:
- pour l'ensemble des 3 garçons 1/4 +3/4x3/5
=1/4 + 9/20 = 14/20 soit 14/60 pour chacun ,
- pour l'ensemble des 2 filles 3/4*2/5 = 6/20 =
3/10 et 3/20 par fille.
Un garçon hérite presque 2 fois plus qu’une
fille (5/20 contre 3/20).
Lot de Joseph Ville jeune, (Sosa 20), le 7e
enfant.
1 - les numéros un (maison du 8 Carrer del
Pou) et trois (Champ à Mascarda) de la masse
en entier.
2 - la moitié en valeur de la grange (N°145)
porté au numéro deux de la masse à prendre
entre la confrontation de Hullo Emmanuel
tenant de plus à la moitié restante et à un
terrain indivis entre plusieurs propriétaires.
3 - les 1100 F de la pièce de terre dite
Graboulet qu'il avait été vendue.
4 - la moitié en valeur de la vigne de Fournols
à la confrontation de Joseph Corcinos.
Lot de Joseph Ville, le 6e enfant.
Les numéros 5, 9 et 10 de la masse en entier.
Lot d’Isidore Ville.
1 - les numéros 7 et 8 de la masse en entier.
2 - toutes la parties de la pièce de terre dite
"cougnette" portaient au numéro quatre de la
masse, comprenant toutes les terres avec la
grande bâtisse située au-delà du torrent dit
"Correch d'en Thibaut" à la confrontation de
Bazinet, carrerade entre deux, tenant de plus à
Julia, à Pierre Fabre et à la moitié restante. Ce
lot comprend encore le champ et pré dit "Lo
Clot" entouré par la propriété de M. Bazinet.
Lot de Marie Anne Ville veuve Not.
1 - le numéro six de la masse en entier
2 - la moitié restante de la grange du Casteil
(N°145).
3 - la moitié en valeur de la vigne au territoire
de Campôme, lieu-dit Fournols à prendre à la
confrontation d'Isidore Bruzy tenant de plus à
la moitié restante et à un torrent.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
4 - les 100 F reçus dans son contrat de
mariage.
Lot de Ville Rose épouse Marty.
Toute la partie de la pièce de terre pré, champ
et pâtures portées au numéro quatre de la
masse comprenant la petite bergerie. Cette
partie sera divisée de l'autre par le torrent d'en
Thibau, par la Carrerade que la propriété
entière poursuit pour arriver à la Carrerade .
Elle confrontera à Pajau, à Dimon Étienne et à
Gaudérique Arrous.
Ce lot comprend la propriété pâture appelée
Terre d'en Jacobe situé au-dessus de la
Couguette, tenant à Pajau et aux terrains
communaux de Mosset ainsi qu'à Julien
Escanyé.
Conditions particulières et partage du
mobilier
Les copartageants déclarent s'être partagés à
l'amiable et avoir en leur possession le
mobilier qui peut leur revenir dans les
successions de leur père et mère.
Ils se fourniront réciproquement les
servitudes de toutes natures qui seront
nécessaires et cela à moins d'ennuis possibles.
Les divisions ont été faites au moyen de
bornes qui ont été placées avant cet acte et que
les parties s'engagent à respecter.
Le mur à construire pour diviser la grange de
Cossey sera élevé à frais communs entre
Joseph fils jeune et Marie Anne Ville veuve
Not. Cette construction sera faite dans un
délai d'un an à partir d'aujourd'hui.
Dettes
Les copartageants déclarent que la succession
de François Ville est grevée de 1665 F de
dettes au profit de divers créanciers.
Cette somme sera payée de la manière
suivante : 388,66 F seront acquittés par
chacun des trois fils Ville et 249,75 F par
chacune de Rose et Marie Anne Ville. Ce
partage des dettes est fait suivant les mêmes
bases que celui de l'actif des successions de
François Ville et Thérèse Mestres.
Les parties payeront à partir d'aujourd'hui les
contributions de leurs lots respectifs.
dont la perception du droit gradué des biens
partagés sont évalués à 10 000 F mobiliers et
créances compris.
Avant de clore M. Mas a donné lecture des
53
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
articles 12 et 13 de la loi du 23 août 1871.
Ont signé Marty, le jeune Joseph Ville,
Isidore Ville et le notaire et les témoins. Les
autres
comparants
ont
déclaré
ne
savoir.(3E47/122 Folio 152 Me Jean Mas).
Il s'est marié 218, à l'âge de dix-huit ans, le 5
janvier 1816 à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat 219 le 22 décembre 1815 à Prades avec
218
En présence de Jean Isidore Barthélemy François
Maire LAVILA (Témoin) Cousin de la contractante Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Emmanuel
Isidore MESTRES (Témoin) Frère de la contractante Jacques GALAU (Témoin) Oncle du contractant.
219
Contrat de mariage
Sans ses soumettre au régime dotal il n'y aura point de
communauté mais leur union sera régie d'après la loi
existante et les stipulations suivantes :
Léon Vila et Marianne Galau font donation entre vifs à
titre de préciput et hors part en faveur de François Vila
leur fils et la quatrième partie de tous leurs biens.
François Vila prend la maison d'habitation.
Cette donation est faite :
1 - sou la réserve d'usufruit tant pour les donateurs que
pour le survivant.
2 - les donateurs jouiront des apports de la future et
dans ce cas ils de feront laver et nourrir et entretenir la
future épouse tant en santé qu'en maladie. Et dans leur
propre mais en d'une habitation et n'en a hier,
travaillant au profit et à l'avantage commun, cette
condition cependant ne pouvant. Porter préjudice d'A.
François Vila pour les acquisitions qu'il pourrait faire
et les créances qu'il pourrait émettre sur sa tête s'il en a
les moyens.
Jean Martin et Marie Redondy ainsi que Isidore
Radondi et Isidore Martin ici présent ont constitué en
dot et promis de payer à ladite terre Thérèse Mestres
leur fille en l'avancement d'hoirie paternelle et
maternelle à savoir :
-- la moitié d'une pièce de terre champ à la Cougnette.
- la somme de 1500 F de la quelle à 100 F 100 pour le
chef paternel et le restant
3E23/72 Folio 87 Pierre Bordes le 11 mai 1817
Par devant moi, Pierre Jean Hippolyte Bordes notaire
royal de résidence à Prades soussignés assistaient des
témoins bas nommés fut présent Léon Vila cultivateur
domiciliée à Mosset lequel a la qualité d'usufruitier des
cas dotaux de terre et semestre sa belle-fille.
En force du contrat de mariage de celle-ci avec
Françoise Villa à son fils retenu par moi notaire le 22
décembre 1815, enregistré, à ces quittances en faveur
de Isidore Mestres agriculteurs domiciliés à Mosset
présent et acceptant, la somme de 1000 F en paiement
des 1500 F que Jean Mestres et Marie Redondy, père et
mère de ladite Thérèse Mestres aurait constitué en dot
à celle-ci dans ledit contrat de mariage à la suite
duquel se trouve la quittance des 500 F restants,
laquelle somme de 1000 F, Isidore Mestres l'a comptée
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Marie Thérèse MESTRES 220 (1798-1854).
41) Marie Thérèse MESTRES 221, fille de
Jean MESTRES (<> 1763 & 1764-1832) et
Marie RADONDY (1772-1844), née à
Mosset le 15 avril 1798 222, y décédée le 15
janvier 1854, à l'âge de cinquante-cinq ans 223.
Testament à Prades le 29 décembre 1853 :
Acte chez Xatard Notaire.
Joseph Julien PORTEIL
42) Joseph Julien PORTEIL, dit Bagué
en espèces métalliques à Léon Vila qui les a pris et
vérifiés et emboursés devant moi notaire et les témoins
220
Leur union dura environ 38 ans
221
Note sur Marie Thérèse MESTRES
Déclarations de succession de Thérèse Mestres
Le 10 juillet 1854 a comparu François Ville cultivateur
à Mosset agissant tant pour lui-même que se portant
fort pour Ville Isidore, Ville Joseph, autre Ville Joseph,
Ville Isidore, Marianne épouse de Pierre Not et Ville
Rose épouse de Jacques Marty.
Il a déclaré que Thérèse Mestres son épouse et mère
des enfants susnommés était décédée à Mosset le 15
janvier 1854.
Par son testament devant Me Xatart notaire du 29
décembre 1853, enregistré le 18 mars 1854, elle lui a
légué l'usufruit de la moitié de ses biens.
Sa succession échue pour la nue-propriété à ses
enfants se compose des biens ci-après :
Mobilier
La somme de 1700 F montant de la donation faite à
Thérèse Mestres par acte chez maître Bordes notaire à
Prades le 22 décembre 1815.
Immeubles non affermés à Mosset
1 - une bâtisse et une pièce de terre, champ, pré et
nature au lieu-dit "La Cauguette" à Mosset de revenus
de 40 F.
2 - une vigne à Fournols Campôme.
Soit un revenu total de 50 F correspondant à un capital
de 1000 F. (ADPO 114W139 N° 209)
222
A la naissance de Marie Thérèse furent témoins
Emmanuel MESTRES (Parrain) - Thérèse RADONDY
(Marraine).
223
Au décès de Marie Thérèse furent témoins Michel
Gaudérique Isidore MONSEU (Témoin) - Isidro
PORTEIL (Officier d'état civil) - Joseph Augustin
CANTIE (Déclarant).
54
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(En) 224 225 226 , Propriétaire, fils d'Isidore
Gaudérique Joseph Maire PORTEIL
(1779-1850) et Marie Catherine CORCINOS
224
Note sur Joseph Julien PORTEIL
Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe de
1819. Il tire le N° 1. (Certifié par Julien Prats maire le
15/03/1820).
Il est déclaré « Boiteux de la jambe gauche »
En 1832 il est membre de la Garde Nationale N° 66 du
service ordinaire, marié avec enfants.
___________________
Assassinat d'André Ruffiandis
Joseph Porteil témoin déclare sue "le 12 mars 1820
vers les 7 heures du soir il alla abreuver son mulet à la
fontaine de la Thomase. Avant d'arriver devant le
maison de Jacques Blanquer, ç 5 ou 6 pas de cette
maison (N°3 des Cabanots) il rencontra Catherine
Brunet et Marie Rolland.
"Il entendit un cri plaintif Ahi !.
Ayant dépassé la maison de 5 ou 6 pas il entendit
encore le même cri plaintif.
Il abreuva successivement sa mule à la fontaine et
revint chez lui."(ADPO 2U275)
_________________________
Créance
Le16 mars 1850, Henri Anglade, meunier à farine,
créancier de Joseph Cortie à Carcassonne cultivateur
à Mosset :
- à la somme de 220 F, selon actes passés devant Me
Chatard à Prades le 23 juin 1847, plus 41 François.
d'intérêts.
- De la somme de 133 F.par acte devantnotairte le 28
septembre 1847. Plus 23 francs d'intérêts
- Créances de feu Joseph Porteil et de son vivant
Marguerite Climens, mariés, domiciliés à leur
métairiede Mosset, de la somme de 306 François, selon
acte chez Me Sicard le 8 avril 1847.
Ont été condamné solidairement par jugement du
tribunal de commerce de Prades de 78 Frans. pour
frais de poursuite et d'exécution et au total des sommes
de 723 Frans..
Henri Anglade cède et transporte au sieur Jean Sauri
meunier à farine domiciliée à Conat demeurant
précédemment à Thuès, ici présent et acceptant.
225
Bien immobilier local au : N°377 au 14 Carretera de
Prada - Laisse à son décès en 1850 'un corps de
domaine a Mosset appelé cortal de "Les frares" de
contenance de deux hectares et consistants en maison
cortal ou bergerie, champ, pré et terres incultes d'un
revenu de 40 FF
Santé : Boiteux de la jambe gauche - S'est suicidé avec
son épouse qui a survécu
Militaire : CL1819 EX GNA
226
Son nom figure sur les actes de Joseph Isidore
PORTEIL (Décès) et Jean Sébastien MAYENS
(Naissance).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
(1776-> 1827), né à Mosset le 10 juin 1799,
baptisé dans la même localité le même
jour 227 228, décédé à Calce le 1er juillet 1850,
à l'âge de cinquante et un ans 229.
Partage à Prades en février 1869 : Ont
comparu : 1 - Gaudérique Porteil 2 - François
Porteil, tous les deux agriculteurs 3 Catherine Porteil épouse de Joseph Ville
agriculteur de son mari ici présent assistée et
autorisée, tous domiciliés à Mosset. 4
-Joséphine agissant comme cessionnaire des
droits successifs paternels et maternels de
Martin Porteil, son beau-frère, tailleur
d'habits à Catllar, suivant acte retenu par le
notaire soussigné le 9 octobre 1865.
Lesquels ne voulant procéder au partage des
biens meubles et immeubles des parents des
successions de Joseph Porteil et de
Marguerite Climens, leur père et mère,
beau-père et belle-mère, ont exposé les faits
suivants :
Joseph Porteil et Marguerite Climens, en leur
vivant propriétaires domiciliés à Mosset sont
décédées tous les deux ab intestat le premier à
Calce [par suicide] il y a environ 18 ans, la
seconde à Mosset il y a environ 13 ans à la
survivance de leurs quatre enfants
susnommés de sorte que leur succession doit
être partagée en quatre portions égales.
Meubles et effets mobiliers : Les comparants
déclarent s'être partagés à l'amiable les
meubles et effets mobiliers
Immeubles : Un corps de domaine situé au
territoire de Mosset au lieu-dit "Als Frares"
divisé en deux portions en part le champ
d'exploitation dit 'Empellas" contenant
environ 7 ha, composé de petite maison,
227
Marie Rousse de Molitg, témoin
Témoins de naissance : Porteil Joseph, o<1779
Rousse Marie de Molitg, o<1779
228
Au baptême de Joseph Julien furent témoins Marie
ROUSSE (Témoin) - Joseph Pierre Farriols TERRALS
(Officier d'état civil) - Isidore Gaudérique Joseph
Maire PORTEIL (Déclarant).
229
Suicide
"Joseph Porteil, 50 ans, cultivateur à Mosset et
Marguerite Climens, brassière 50 ans Mosset, se sont
suicidés le 1/7/1850 en se jetant par une croisée de la
maison de Jacques Deloncle à Calce." Seule
Marguerite a survécu. (Acte du maire de Calce du
2/7/1850)
55
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
grange avec écurie, terres labourables non
arrosables, prés et terres incultes, le tout d'un
seul tenant.
Lot de Gaudérique Porteil
1 - la partie chez dudit corps de domaine
au-dessous du chemin "d'Empellas" à prendre
au bas de la propriété, suivant les bornes déjà
placées, tenant du midi et de l'Ouest à Pierre
Taurinya, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à
François Porteil, comprenant champ et pré.
2 - la parties du même corps de domaine
au-dessus
du
chemin
"d'Empellas",
comprenant champ, pâture et pré, à prendre au
sommet de la propriété suivant les bornes déjà
placées, tenant du midi au chemin
"d'Empellas", de l’Est à la partie du même
immeuble qui entrera dans le lot de Joseph
Ville, du Nord aux terrains communaux, de
l’Ouest à Michel et Sébastien Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest.
Lot de Gaudérique Porteil
1 - la partie chez dudit corps de domaine
au-dessous du chemin "d'Empellas" à prendre
au bas de la propriété, suivant les bornes déjà
placées, tenant du midi et de l'Ouest à Pierre
Taurinya, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à
François Porteil, comprenant champ et pré.
2 - la parties du même corps de domaine
au-dessus
du
chemin
"d'Empellas",
comprenant champ, pâture et pré, à prendre au
sommet de la propriété suivant les bornes déjà
placées, tenant du midi au chemin
"d'Empellas", de l’Est à la partie du même
immeuble qui entrera dans le lot de Joseph
Ville, du Nord aux terrains communaux, de
l’Ouest à Michel et Sébastien Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest.
Lot de François Porteil
1 - la partie du corps de domaine au-dessous
du chemin "d'Empellas" comprenant champ et
pré, à prendre à la suite de la portion déjà
attribuée à Gaudérique Porteil, suivant les
bornes déjà placées, tenant du midi à ce
dernier, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à la
partie qui sera attribuée à Joseph Ville, de
l'Ouest à Pierre Taurinya.
2 - la partie dudit corps de domaine au-dessus
du chemin "d'Empellas" comprenant un pré,
tenant au chemin "d'Empellas", du midi, de
l'Est et du Nord à Michel Arrous, de l'Ouest à
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joseph… au chemin "d'Empellas", à Blaise
Paibreill et à Michel Arrous.
3 - la partie de la grange à prendra à l'Est
comprenant la maisonnette.
Lot de Joseph Ville cessionnaire de Martin
Porteil
1 - la partie du corps de domaine aux dessous
du chemin "d'Empellas" comprenant champ
et pré, à prendre à la suite de la portion
attribuée à François Porteil, suivant les bornes
déjà placées, tenant au midi à ce dernier, de
l’Est à Michel Arrous, du Nord à la portion
qui sera attribuée à sa femme, de l'Ouest à
Pierre Taurinya.
2 - la parties de ce corps de domaine
au-dessus
du
chemin
"d'Empellas",
comprenant champ près et pâture tenant au
chemin "d'Empellas", a François Porteil, aux
terres communales et à sa femme.
3 - la partie de la grange à prendra à la suite de
François.
Lot de Catherine Porteil épouse Ville
1 -la partie dudit corps de domaine au-dessous
du chemin "d'Empellas", comprenant champ
et pré, à prendre sous le chemin tenant du midi
à son mari, de l'Est à Michel Arrous, du Nord
au chemin "d'Empellas", de l'Ouest à à Pierre
Taurinya.
2 - la partie du même corps de domaine
au-dessus
du
chemin
"d'Empellas",
comprenant champ, pré et pâture, tenant au
chemin
"d'Empellas",
aux
terrains
communaux, à son mari et à Gaudérique
Porteil.
3 - la partie de la grange à prendra à la suite de
son mari.
Les copartageants se fourniront mutuellement
et réciproquement les servitudes de passage à
pied, à cheval et par l'introduction en de toutes
espèces de bestiaux, ainsi que l'arrosage, le
tout s'il y a lieu qui sera nécessaire pour
l'exploitation de leurs propriétés.
Les eaux de la fontaine qui jaillissent dans le
lot de Joseph Ville sera conduite à frais
communs sur le chemin "d'Empellas", sans
porter de dommages. (3E47/52 N°42 de
Lacroix le 5/02/1869)
Cession
François Porteil cède au lieu dit "Sos frares"
comprenant maison, champ et prè de 2
56
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
hectares, le sur plus qu'il a reçu au partage de
la succession de Joseph Porteil et Marguerite
Climens, ses père et mère, reçu de Me Lacroix
en février 1869 et enregistré, tenant à Joseph
Ville, Pierre Taurinya; Michel Arrous et
autres.
Il s'est marié 230 231, à l'âge de vingt-trois ans,
le 9 juillet 1822 à Campôme avec Marguerite
CLIMENS 232 233 , sa cousine au 5ème
degré 234 (1797-1857).
43) Marguerite CLIMENS 235 , fille de
François Joseph CLIMENS (1768-1828) et
Marie Catherine ARGALES (1777-1831),
née à Mosset le 15 juin 1797, jour de la
Fête-Dieu, reçue au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux jours,
y décédée le 20 novembre 1857, à l'âge de
soixante ans 236.
Événement à Prades le 5 février 1869 :
230
231
En présence de Martin CLIMENS (Témoin) Isidore PORTELL (Témoin) - André ROUSSE (Officier
d'état civil) - Joseph Isidore PORTEIL (Témoin) Joseph BORI (Témoin).
232
Leur union dura environ 28 ans
233
Il a environ 2 ans de moins qu'elle
234
Via : Joan PAYRER
235
Note sur Marguerite CLIMENS
Vente
Le 31/12/1845 Marguerite Climens épouse Barthélemy
Lavila vend à Martin Climens Argeles son beau frère et
à Thérèse Lavila sa belle soeur
une maison au Carrer de Portal de França.
Elle lui appartient de la succession de son père Joseph
Climens son oncle prêtre et curé de Mosset selon son
testament reçu par Me Felip le 7/02/1845. Son prix est
de 1200 francs.
Les époux Martin Climens Thérèse Lavila verseront
cette somme à Joseph Climens, Etienne Climens époux
Garrigo, Anne Climens époux Combaut, enfants de
François Climens décédé, en paiement de 4 legs de 300
francs chacun que Joseph Climens a fait aux
susnommés au terme du testament précité.
La maison confronte d'orient Joseph Rolland, du midi
les héritiers Comenge avec rue entre les deux, du
couchant Bonaventure Gaché, du nord la rue du
Carrer dekl Portal de França. (ADPO 3E47/28 N°314
Folio 422 Lacroix)
236
Au décès de Marguerite furent témoins Maurice
Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil)
- Joseph Augustin CANTIE (Témoin).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Partage Joseph Porteil et Climens Marguerite
Le 5/02/1869 ont comparu 1 - Gaudérique
Porteil, 2 - François Porteil, tous les deux
agriculteurs, 3 - Catherine Porteil (Sosa 21)
épouse de Joseph Ville (Sosa 20) agriculteur
de son mari ici présent assistée et autorisée,
tous domiciliés à Mosset, 4 - Joseph Ville
agissant comme cessionnaire des droits
successifs paternels et maternels de Martin
Porteil son beau-frère, tailleur d'habits à
Catllar suivant acte retenu par le notaire
soussigné le neuf octobre 1865.
Lesquels voulant procéder au partage des
biens meubles et immeubles dépendants des
successions de Joseph Porteil et de
Marguerite Climens, leur père, mère,
beau-père et belle-mère respectifs, ont exposé
les faits suivants : Joseph Porteil et
Marguerite Climens en leur vivant
propriétaires domicilié à Mosset sont décédés
tous les deux ab intestat le premier à Calce il y
a environ 18 ans, la seconde à Mosset il y a
environ 13 ans à la survivance de leurs quatre
enfants susnommés de sorte que leur
succession doit être partagée en quatre
portions égales.
I - meubles et effets mobiliers.
Les comparants déclarent s'être partagé à
l'amiable, chacun d'après ses droits, les
meubles et effets mobiliers.
II - immeubles
Un corps de domaine situé au territoire de
Mosset, au lieu-dit Als frares, divisé en deux
portions par le champ d'exploitation dit
l'Empallas, contenant environ 7 ha, composé
de petite maison, grange avec écurie, terres
labourables non arrosables, prés et terres
incultes, le tout d'un seul tenant.
Lot de Gaudérique Porteil
1 - la partie du dit corps de domaine
au-dessous du chemin Ampellas, prendre au
bas de la propriété, suivant les bornes déjà
placées, tenant du midi et de l'ouest à Pierre
Taurinya, de l'est à Michel Arrous, du nord à
François Porteil, comprenant champ et pré.
2 - la partie du même corps de domaine
au-dessus du chemin d'Empallas, comprenant
champ, pâture et pré, à prendre au sommet de
la propriété suivant les bornes déjà placées,
tenant du midi au chemin d'Empallas, de l'est
57
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
à la partie du même immeuble qui entrera
dans le lot de Joseph Ville , du nord aux
terrains communaux, de l'ouest à Michel et
Sébastien Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest.
Lot de François Porteil
1 - la partie du corps de domaine au-dessous
du chemin d'Empallas, comprenant champ et
pré, à prendre à la suite de la portion déjà
attribuée à Gaudérique Porteil, suivant les
bornes déjà placées, tenant du midi à ce
dernier, de l'est à Michel Arrous, du Nord à la
partie qui sera attribuée à Joseph Ville, de
l'ouest à Pierre Taurinya.
2 - la partie du dit corps de domaine au-dessus
du chemin d'Empallas, comprenant un pré,
tenant au chemin d'Empallas du midi, de l'est
et du nord à Michel Arrous, de l'ouest à
Joseph Ville et un champ tenant au chemin
d'Empallas, à Blaise Pebreil et Michel Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'est
comprenant la maisonnette.
Lot de Joseph Ville cessionnaire de Martin
Porteil
1 - la partie du corps de domaine au-dessous
du chemin d'Empallas comprenant champ et
pré, à prendre à la suite de la portion attribuée
à François Porteil, suivant les bornes déjà
placées, tenant au midi à ce dernier, de l'est à
Michel Arrous, du nord à la portion qui sera
attribuée à sa femme, de l'ouest à Pierre
Taurinya.
2 - la partie de ce corps de domaine au-dessus
du chemin d'Empallas, comprenant champ pré
et pâture tenant au chemin d'Empallas, à
François Porteil, au terrain communal et à sa
femme.
3 - la partie de la grange à prendre à la suite de
François.
Lot de Catherine Porteil (Sosa 21) épouse
Ville
1 -la partie du dit corps de domaine
au-dessous
du
chemin
d'Ampallas,
comprenant champ et pré, à prendre sous le
chemin tenant du midi à son mari, de l'est à
Michel Arrous, du nord au chemin
d'Empallas, de l'Ouest à Pierre Taurinya.
2 - la parties du même corps de domaine
au-dessus du chemin d'Empallas, comprenant
champ, pré et pâture, tenant au chemin
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
d'Empallas aux terrains communaux, à son
mari et à Gaudérique Porteil.
3 - la partie de la grange à prendra à la suite de
son mari.
Les copartageants se fourniront mutuellement
et réciproquement les servitudes de passage à
pied, à cheval et par l'introduction de toutes
espèces de bestiaux, ainsi que d'arrosage, le
tout s'il y a lieu qui seront nécessaire pour
l'exploitation de leurs propriétés.
Les eaux de la fontaine qui jaillissent dans le
lot de Joseph Ville seront conduites à frais
communs sur le chemin "d'Empallas", afin
que tous les copartageants puissent faire
abreuver leurs bestiaux, sans porter de
dommages. (ADPO 3E47/52 N°42 Me
Lacroix).
44) Jean "Julien" Joseph ANRIQUEL, dit
Flor (La) 237 238 239 , Berger, fils d'Isidore
March "Michel" ENRIQUEL (1764-1823) et
Catherine Marie Anne JAUZE (1770-1827),
237
Note sur Jean Julien Joseph ANRIQUEL
Habitation
Il habite au N°148 du plan soit au 4 Carrer Sota
Muralla de 1833 à 1882 qu’il laisse à son décès en
1879, maison avec pâtus, d'un revenu de 20 F. qui va
au fils unique Joseph, seul survivant de ces 5 enfants
(Sosa 22 )
Achat
Le 16/03/1868 Marie Bourges épouse de Raphaël Not
cultivateur à Mosset et Marguerite Bourges sa soeur
vendent à Julien Henriquel cultivateur à Mosset, une
pièce de terres labourables et de terre inculte au
lieu-dit "Al Cill", contenant environ 30 ares et tenant
de l'Est à Joseph Ville, du midi à Martin Dimon, de
l'Ouest à l'acquéreur et du Nord à un chemin et aux
vacants communaux.
Cette terre appartenait aux deux soeurs à la suite du
partage de la succession de leur père Joseph Bourges
passé devant Me Chatart notaire à Prades il y a
environ deux ans.
Le prix de vente a été de 100 F.(3E47/51 N°104 Folio
69 Lacroix)
238
Bien immobilier local au : N°148 au 4 Carrer sota
Muralla avec pâtis de 1833 à 1882 - Laisse à son
décès en 1879 de ses biens propres une maison avec
pâtus d'un revenu de 20 F.qui va au fils unique mon
Sosa 22
Militaire : CL1829
RX
GnA
239
Son nom figure sur un acte de Joseph Michel
ENRIQUEL (Naissance).
58
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
né à Mosset le 1er juillet 1809 240, y décédé le
1er août 1879, à l'âge de soixante-dix ans 241.
Service militaire à Prades le 20 février 1830 :
Figure au Tableau de recensement pour la
classe 1829 (Certifié par Dirigoy, maire
adjoint, le 20/02/1830) avec le tirage N°70.
En 1832 il fait partie de la garde Nationale
avec le N° 127 du service ordinaire, marié
sans enfant.
Succession à Prades le 26 janvier 1880 :
Déclaration de succession de Julien
Henriquel, décédé le premier août 1879
(N°202).
Le 26 janvier 1880 a comparu Joseph
Henriquel, majeur et propriétaire domicilié à
Mosset lequel a fait la déclaration suivante.
Julien Henriquel, son père, propriétaire
domicilié à Mosset, y est décédé intestat le
premier août 1879 à l'âge de 71 ans, veuf
depuis 1874 de Élisabeth Pajau avec laquelle
il était marié sans contrat ; à la survivance du
dit Henriquel Joseph, le comparant est son fils
unique.
Cette succession se compose des biens
ci-après.
Mobilier revenant au défunt de la
communauté ayant existé entre lui et sa
défunte épouse.
Un lit avec paillasse, une armoire en bois
blanc, 6 chaises, 12 serviettes, 6 draps de lit, 2
chaudrons, une table, un pétrin le tout pour
une valeur de 45 F.
Immeubles non affermés à Mosset acquêts de
communauté revenant au défunt
1 - la moitié d'un pré dit "la Cougnette"
2 - la moitié d'un champ aspre dit le "Cill"
3 à 5 : un jardin, une vigne une deuxième
vigne.
Le tout pour une valeur de 47 F.
Sur les observations du receveur le comparant
a consenti à augmenter le revenu des
immeubles ruraux de 13 F ce qui porte le
revenu total de la succession à 60 F.
Biens propres du défunt.
240
A la naissance de Jean "Julien" Joseph furent
témoins Martin Jean CANTIE (Témoin) - Pierre
BIGORRE (Témoin).
241
Au décès de Jean "Julien" Joseph furent témoins
Benjamin Lin Joseph Maire CANTIE (Officier d'état
civil) - Étienne PAUCO (Témoin).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
1 - une maison avec pâtis d'un revenu de 20
F.(N°148 au 4 Carrer Sota Muralla )
2 - un champ et bois au lieu-dit Jonquere.
3 - un jardin aux Horts de Mont
4 - une vigne au lieu-dit "Padern"
5 - une autre vigne à la Coumette.
Soit un revenu total de 47 F qui après
observation du receveur est porté .à 60 F.
Il s'est marié 242, à l'âge de vingt et un ans, le
20 avril 1831 à Mosset avec Élisabeth Luce
PAJAU 243 (1809-1874).
45) Élisabeth Luce PAJAU 244 245, fille de
242
En présence de Bonaventure PAYRA (Témoin) Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA
(Officier d'état civil) - Joseph SAINT SARTOU
(Témoin) - Baptiste Jean Barthelemy ROUSSE
(Témoin).
243
Leur union dura environ 43 ans et 4 mois
244
Note sur Élisabeth Luce PAJAU
Déclaration de succession d’Élisabeth Pajau décédée
le 14 août 1874.
Le 12 février 1875 a comparu Joseph Enriquel (Sosa
22) cultivateur à Mosset fils majeur de Julien Anriquel
et de Élisabeth Pajau, agissant en sa qualité d'héritier
des biens de Élisabeth Pajau sa mère, lequel a fait la
déclaration suivante.
Élisabeth Pajau sa mère est décédée à Mosset le 14
août 1874 à l'âge de 65 ans à la survivance de Julien
Henriquel avec lequel elle était mariée depuis 1830
sous le régime de la communauté légale à défaut de
contrat.
Sa succession est échue en entier à son fils unique ne se
compose que des biens ci-après.
Immeubles de la communauté à Mosset non affermés
Pré aspre au Cill et à la Carole pour un revenu total
de 10 F.
Immeubles propres non affermés à Mosset.
Pâture, bois et terre à l'aspre, pré et pour un total de
15 F.
Ne signe pas..(ADPO 114W151 N°391)
Déclaration de succession de Pajau Enriquel Omission
(N°205)
Le 11 mai 1876 recette de la somme de 100 F versée
par Joseph Henriquel cultivateur à Mosset, le fils
unique de Pajau Elizabeth, décédée à Mosset le 14
août 1874, le droit simple est exigible sur une reprise
de 100 F constatée par acte passé devant Me Mas
notaire à Prades le 4 avril 1868 enregistré folios 163
que l'héritier a oublié de faire connaître dans sa
déclaration le 12 février 1875 numéro 391
245
Bien immobilier local au : A son décès ne laisse pas de
maison
59
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pierre François Julien PAJAU (1781-1830) et
Marie Anne ASSENS (1781-1814), née à
Mosset le 2 septembre 1809 246, y décédée le
14 août 1874, à l'âge de soixante-quatre ans.
46)
Jacques
Antoine
Bonaventure
COMERLI, dit Platet (En) 247 248 , Berger
Cultivateur, fils de Jean "Baptiste"
COMERLY (1790-1874) et Marie Marguerite
BES (<> 1787 & 1799-1852), né à Mosset le
28 janvier 1831 249, y décédé le 19 mars 1865,
à l'âge de trente-quatre ans 250.
Il s'est marié 251, à l'âge de vingt-sept ans, le 3
février 1858 à Mosset avec Marguerite
Esperansa CANTIE 252, sa cousine au 6ème
degré 253 (1836-> 1897).
246
A la naissance de Élisabeth Luce furent témoins
Jacques Michel PAJAU (Témoin) - Isidore
POMPIDOR (Officier d'état civil) - Jean François
BOURGES (Témoin).
247
Note sur Jacques Antoine Bonaventure
COMERLI
Service militaire
De la classe 1851, il figure sur le tableau de
recensement au N° 6
Taille 1, 600 m
Ne sait ni lire ni écrire
Exempté ; faiblesse de constitution - Fracture à une
jambe. (ADPO 1R73)
Patrimoine
A son décès en 1865 il laisse 2 maisons, l'une d'un
revenu de 6 Francs achetée en 1859 - N°153 la 3e
maison au-dessus du Portal de Come Gelada - et
l'autre d'un revenu de 15 F provenant de sa mère Bès
Marie (Sosa 93).
Déclaration de succession de Jacques Comerly
Le 16 septembre 1865 a comparu Marguerite Cantié,
veuve Comerly sans profession à Mosset, laquelle a fait
la déclaration suivante.
Comerly Jacques cultivateur âgé de 30 ans, marié à la
comparante, sans contrat depuis sept ans, est décédé
ab intestat à Mosset le 19 mars 1865, à la survivance
de Comerly Rose (Sosa 23) sa fille unique âgée de six
ans sous la tutelle de la comparante sa mère.
Cette succession consiste en les biens ci-après
composant la communauté ayant existé entre les
susnommés.
Mobilier : un lit garni et sa paillasse, un chaudron avec
casserole et une poêle, trois chaises et une table, six
draps de lit et quatre chemises, deux nappes et deux
torchons.
Soit une valeur totale de 80 F.
Immeubles non affermés à Mosset
Une maison au village acquise par acte chez Me
Chatart (3E77/47) notaire le 11 août 1859 d'un revenu
de six francs ce qui correspond à un capital de 160 F.
Ne signe pas. (ADPO 114W145 N° 364 )
Déclaration de succession de Jacques Comerly
Le 26 septembre 1867 a comparu Marguerite Cantié
veuve de Jacques Comerly sans profession à Mosset,
laquelle, en la qualité de tutrice légale de Rose
Comerly sa fille mineure âgée de huit ans fille unique
seule héritière de Jacques Comerly, décédé à Mosset le
19 mars 1865, a reconnu avoir omis dans sa
déclaration de la succession de son mari, souscrite le
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
47) Marguerite Esperansa CANTIE 254 255,
fille de Joseph Augustin CANTIE
(1808-1876) et Rose Magdeleine CHAMBEU
(1811-1895), née à Mosset le 15 février 1836,
16 septembre 1865,1e revenu d'une maison à Mosset,
recueillie à la succession de Marie Bès, cette maison
d'un revenu de 15 F, faisant un capital de 300 F.(
ADPO 114W146 N°504)
Ne signe pas.
248
Bien immobilier local au : N°153 la 3e maison
au-dessus du Portal de Come Gelada de 1861 à 1882
(Folio 556 et 59) - A son décès laisse 2 maisons, l'une
d'un revenu de 15Fprovenant de sa mère Bes Marie et
l'autre de 6 Francs achetée avec son épouse
Taille en cm au delà de 1 m : 61
Santé : Faiblesse de constitution - Fracture à une
jambe
Militaire : CL1851 Nini Ex
249
A la naissance de Jacques Antoine Bonaventure fut
témoin Jean Isidore Barthélemy François Maire
LAVILA (Officier d'état civil).
250
Au décès de Jacques Antoine Bonaventure fut
témoin Jean MONTAL (Déclarant).
251
En présence de Maurice Jean Baptiste Maire
CORCINOS (Officier d'état civil).
252
Leur union dura environ 7 ans et 1 mois
253
Via : Pere Garau Joan MATHEU
254
Note sur Marguerite Esperansa CANTIE
Origine étymologique du patronyme Cantié Cantier
(Jean Tosti)
Le nom est surtout porté dans les Pyrénées-Orientales
et le Tarn. Variante : Cantié (11, 81, 66). Il paraît
désigner celui qui est originaire de Cantié, hameau à
Saint-Pierre-de-Trivisy (81). Le mot "cantier" désigne
en occitan une planche de jardin, mais il a dû avoir
d'autres sens (angle, coin, bord), sens attestés pour
"cantet" et "cantiera"..
255
Bien immobilier local au : Maison à Mosset achetée en
1859 avec son mari
60
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
veille de mardi gras 256, y décédée après 1897,
à l'âge de soixante ans au moins.
Marguerite Esperansa s'est mariée une
seconde fois, à l'âge de trente-deux ans, le 10
juin 1868, veille de la Fête-Dieu à Mosset
avec Sébastien François ARROUS, dit
Gengi (El) ou Ramonet (En) 257 258 259 ,
Fermier Cultivateur 260, fils de Pierre François
Gaudérique
ARROUS
(1786-1861),
Laboureur Cultivateur et Marie BAZINET
(1794-1851), son cousin au 5ème degré 261, né
à Mosset le 5 octobre 1820, y décédé le 10
janvier 1897, à l'âge de soixante-seize ans.
256
A la naissance de Marguerite Esperansa furent
témoins Joseph CORTIE (Témoin) - Jean Isidore
Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état
civil) - Joseph Augustin CANTIE (Déclarant).
257
Note sur Sébastien François
Service militaire
Il figure au Tableau de recensement pour la classe de
1840 (Certifié conforme aux registrreeeeeees de l'Etat
civil de Mosset par Arrous aîné, maire, le 06/02/1841).
Il tire le N° 89.Sait lire. Célibataire, 20 ans, Taille :
1,750.m.
Reconnu capable de service.(Archives de la mairie de
Mosset - (ADPO 1R62 :)
Garde Nationale de 1840 - Registre de Controle
général du service ordinaire Mosset
Déclaration de succession de Sébastien Arrous
décédé le 10 janvier 1897 à l'âge de 76 ans.
Le cinq juillet 1897, Sébastien Arrous, cultivateur à
Mosset, y est décédé le 10 janvier 1897 à 76 ans,
laissant pour son héritière sa fille unique : Marie
Arrous, épouse de Sébastien Arrous, le fils de Michel
cultivateur à Mosset.
Suivant le testament reçu par maître Roca notaire le
huit décembre 1885 enregistré ce jour, le défunt a
légué l'usufruit de la moitié de ses biens à sa veuve
Marguerite Cantier.
Les époux Arrous Cantier étaient mariés sous le
régime de la communauté légale, aucun contrat
n'ayant précédé leur union célébrée à Mosset le 10 juin
1868.
Cette communauté comprend :
Meubles.
État joint d'un montant de 20 F.
Immeubles non affermés à Mosset.
20 ares et 110 ares de pré et champ au "Clot dels
Manchès", un pré à La Crouette
Soit pour la communauté un total de 1820 F en capital.
Reprise du mari de 320 F, partie du prix propre au de
cujus dans la vente reçue par Me Roger notaire le trois
novembre 1884.
La succession comprend encore un petit domaine dit
"Courtelade" au "Clot dels Manchès" composé de
petite bâtisse, champ et pré non arrosable d'un revenu
de 60 F formant un capital de 1500 F.
Le total de la succession s'élève à 2320 F.
Certifié sincère par lé comparant, Sébastien Arrous a
signé, la veuve Arrous a déclaré ne savoir. (114W165
N° 178)
258
Taille en cm au delà de 1 m : 75
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
François Pierre GARRIGO
48) François Pierre GARRIGO 262
263 264
,
Militaire : CL1840 Sait Bon GNA
259
Son nom figure sur un acte de Marguerite Marie
ARROUS (Naissance).
260
Leur union dura environ 28 ans et 7 mois
261
Via : Joan CANTIE
262
Note sur François Pierre GARRIGO
Service militaire an XIV
Profession : "berger" puis" propriétaire" dans les
actes de vente.
Membre de la Garde Nationale de 1832 à Mosset avec
le N° 8 du service ordinaire. Il est déclaré marié avec
enfants. Il en est toujours membre en 1840.
Il paye une contribution locale en 1856 de 44 Francs
dans les 20 les plus fortes de la commune. (ADPO
1R42 : Canton de Prades)
Achat
Le 22 prairial de l’an VI (10 juin 1798)
Thomas Garrigo cultivateur à Mosset a vendu à son fils
majeur Julien Garrigo (qui se marie le lendemain à
Rose Rocafort)
1 - une maison N°112 au 13 Els Cabanots avec tout le
mobilier qu’elle renferme, confrontant :
- d’orient avec Jean Not N°113
- du Midi avec la rue publique.
- du couchant avec Jean Remaury N°111.
- de septentrion avec Julien Berjoan, N°106
2 - une bergerie avec la pièce de terre champ et herm
attenant située à la partie dite Las Salines d’une
contenance de six journaux.
3 - une pièce de terre champ et pré située à la Barrere
et contenant environ quatre journaux de terre
confrontant avec le ruisseau de Scales
4 - une pièce de terre champ et pré au plat de Pons
d’une contenance de six journaux
5 - une pièce de terre champ à Las Abeillas d’une
contenance de un journal
6 - une pièce de terre de jardin aux horts de mont
confrontant d’orient avec le correch de la Thomaze.
61
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
7 - une pièce de terre vigne à La Crouette d’une
contenance d’une cartonnate confrontant du midi avec
le ruisseau de Molitg.
Le montant de la vente s’élève à 2200 livres en espèces
métalliques
Sur laquelle somme le vendeur a demandé de payer à
sa décharge par l’acquéreur au citoyen Pierre Boher
(1736-1807) et à Catherine Clausell (1733-1800) son
épouse la rente viagère de trois charges de blé seigle
payables annuellement.
Cette rente résulte de l’acte retenu par Antoine Lavall
notaire qui correspond, au denier 10, à un capital de
650 livres.
Le vendeur demande à l’acquéreur de payer à Isidore
Garrigo (1771-1815), fils du vendeur, la somme de 220
livres, Il s’est engagé de lui compter en avancement
d’hoirie par le contrat de mariage avec Basilice Jaulin
son épouse, retenu par le notaire Lavall en 1798..
De plus Marie Garrigo (1776-1853) épouse de Isidore
Vila (1770), fille du vendeur, pareille somme de 220
livres que le vendeur s’est engagé à lui compter par
son contrat de mariage avec Isidore Vila retenu par le
présent notaire, Hippolite Escape le premier prairial
de l’an six (20 mai 1798).
De plus à François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48) fils
du vendeur pareille somme de 220 livres en
avancement d’hoirie paternelle et des autres droits
auxquels il peut prétendre sur les biens du vendeur à
l’époque de son décès.
Et enfin à Anne-Marie Garrigo (1788-1864) fille
cadette du vendeur la somme de 270 livres en
avancement d’hoirie.
Pour François Garrigo et Anne-Marie Garrigo non
encore mariés, l’acquéreur devra se conformer aux
termes des contrats de mariage qui interviendront.
L’acquéreur promet et s’engage à payer et compter au
dit Thomas Garrigo son père au moment où celui-ci
l’exigera après un an à compter de ce jour la somme de
300 livres avec des espèces métalliques, la restante
somme de 220 livres a été tout présentement payée et
comptée par l’acquéreur au vendeur qui la prise et
emboursée à la vue de moi notaire et des témoins.
La maison désignée dans l’article premier de laquelle
il se réserve l’habitation ainsi que pour Rose Fabre son
épouse.
Les parties ont déclaré ne savoir signer.(3E21/497
Hippolite Escape N°118 Folio 382)
Agression sur mineure ( Tribunal de première instance
de Prades - Procédures correctionnelles)
Etienne Pares (1767-1813) (Sosa 64) contre Jacques
Brunet de Mosset prévenu d'avoir frappé Rose Pares,
sa fille de 15 à 16 ans
Témoins :
Marie Anne Capelle (1756), 52 ans, née à Campôme,
habite Mosset, épouse Isidore Julien, brassier :
"Ayant entendu de sa maison d'habitation, que
quelqu'un qui était à la campagne se plaignait et criait
:
"Mon Dieu ! On me tue ! "
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Et ce vers les 7 heures du matin du 08-08-1808 et ayant
vu que c'était du côté d'une "embergue" et que sans
doute les disputes provenaient de l'arrosage, s'y rendit
et y étant parvenue, elle vit Rose Pares (1792) qui
voulait arroser de cette "embergue" et l'épouse de
Jacques Brunet prévenue, qui voulait l'en empêcher.
Un instant après, Brunet prévenu étant survenu, il
s'approcha de la dite Rose Pares, lui donna, de propos
délibéré, un coup de poing sur la poitrine et la renversa
sur un châtaignier.
Elle, témoin, voyant que le dit Brunet voulait se porter
à d'autres excès, dit qu'elle ne le permettrait pas et
l'épouse de Brunet ayant même voulu empêcher son
mari, le dit mari lui donna une poussée et la fit reculer
de quelques pas.
Elle ramena la dite Rose Pares.
François Theza (1773), 35 ans, berger de la Carole,
entendit François Garrigo (Sosa 48) crier :
"Ne la tue pas ! "
François Garrigo (1784-1869), 23 ans, berger de
Mosset, qui cria par 3 fois de laisser Rose Pares
tranquille.
Jacques Assens (1792), 16 ans, berger de La Carole,
fils de Jean (1760).
Condamnation : Jacques Brunet, absent, est condamné
à 10 jours d'emprisonnement, 15 francs d'amende, 12
francs de dommages et aux dépens de 50 francs.
Etienne Parès, père de Rose, plaignant a fait appel à
Maître Jacomet défenseur et avoué.(ADPO 3U3043)
Achat de Maison
Le 07/04/1842 Joseph Salvagnac menuisier au Boulou,
a vendu à François Garrigo Fabre cultivateur à
Mosset une maison rue de Dalt (N°198 au 4 Carrer de
la Font de las Senyoras) tenant :
- du levant la rue dite Carrer de la Font de las
Senyores)
- du midi aux héritiers de François Freu (N°198 au 2
Carrer de la Font de las Senyoras)
- du couchant et du nord avec Gontrand Matheu
(N°195 au 7 Escaler del Judge)
Le prix de vente a été convenu et fixé à la somme de
500 F reçus comptant en numéraires d'argent au vu du
notaire.
François Garrigo ne signe pas. (Me Xatart)
Achat de maison
Le 31 janvier 1815 André Ruffiandis cultivateur à
Mosset vend à François Garrigou cultivateur, une
maison à Mosset à la rue « del Pou » (N°302 au 4
Carrer del Pou) confrontant :
- d'orient avec Joseph Cortie (N°315 la rue entre)
- du midi le restant de la maison
- du couchant avec Pierre Mas (N°299)
- du nord avec François Dellach (N°303 (ADPO
3E23/71 Folio 2 Pierre Bordes notaire
La Tremoulède
Il crée la propriété de la Trémouléde à partir de 1839
(il a 55 ans !) en achetant 3 parcelles. Il l'étendit au
Nord par 6 achats aux Pijol.
62
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Berger, Cultivateur, fils d'Isidore Thomas
GARRIGO (1739-1814) et Françoise Marie
Rose FABRE (1751-1809), né à Mosset le 23
octobre 1784 265 , baptisé dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 266, y
décédé le 23 janvier 1869, à l'âge de
quatre-vingt-quatre ans 267.
Événement à Prades le 9 décembre 1827 :
Garantie de droits de succession
Le 9 décembre 1827 a comparu François
Garrigo cultivateur à Mosset qui a reçu
comptant de Nicolas Graner son beau-frère
berger demeurant à Mosset la somme de 200
F.
laquelle somme, François Garrigo sous sa
responsabilité personnelle s'oblige à faire
tenir en compte par Élisabeth Garrigo fille
mineure issue de son premier mariage avec
Basilice Graner sœur de Nicolas Graner, sur
les droits qui pourront revenir à cette dernière
dans les successions des défunt Étienne
Graner et Josèphe Rocafort père et mère de
Nicolas Graner, aïeul et aïeuls maternels
Cette extension fut poursuivie par son fils François
(1830-1912) : (2 achats en 1891 et 1899, et par son
petit fils Jacques (1862 - 1954) : 2 achats.
Assurance santé en 1856
Adhère au système d'assurance santé mis en place par
le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881). Sa
redevance annuelle est de 10 francs
263
Bien immobilier local au : N°197 au 4 de la Font de
las Senyoras de 1843 à 1869 - N°198 au 4 Carrer de
la Font de las Senyoras achetée à,Jean Freu en 1858 NN°184 ou N°302 au 4 Carrer del Pou achetée en
1815 à André Ruffiandis - A son décès en 1869
laisse une maison d'un revenu de 25 francs
Code : Cortal
Santé : Assurance en 1856 - Sa redevance annuelle est
de 10 francs
Militaire : CL1804 BON GNA
264
Son nom figure sur les actes de François Baptiste
Barthélemy GARRIGO (Naissance) et Françoise
Catherine Josèphe MATHEU (Décès).
265
266
Au baptême de François Pierre furent témoins
Julien François GARRIGO (Parrain) Frère du baptisé
- Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Catherine
FABRE (Marraine) tante du baptisé.
267
Au décès de François Pierre furent témoins Étienne
Vincent Jean CLIMENS (Déclarant) - Bonaventure
Jean CLIMENS (Déclarant) - Sébastien Isidore Maire
BAZINET (Officier d'état civil).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
d’Élisabeth Garrigo.
Si Élisabeth Garrigo se refusait à tenir cette
somme en compte de ses droits, François
Garrigo s'oblige personnellement à la restituer
à Nicolas Graner lorsque Élisabeth Garrigo
fille demandera le partage des droits de
succession, ou lorsque se partage aura lieu.
Avec la Convention que si Élisabeth Garrigo
répétait les intérêts et aux fruits de sa portion
des dits de succession, François Garrigo devra
payer à Nicolas Graner l'intérêt de ladite
somme de 200 F.
François Garrigo a déclaré hypothéquer au
remboursement de cette somme un champ de
contenance d'environ 70 perches au lieu-dit
San Barthomeu, confrontant Thomas
Corcinos,
Baptiste
Villeneuve
et
d'autres.(3E48/48 N°380 Folio 572 Felip)Déclaration de succession de François
Garrigo
Le 12 juillet 1869 a comparu François
Garrigo, seul enfant survivant et seul héritier,
agriculteurs à Mosset lequel a fait la
déclaration suivante.
François Garrigo, propriétaire veuf depuis le
8 juin 1860 de Ville Marianne, est décédé ab
intestat à Mosset le 23 janvier 1869 âgé de 84
ans à la survivance du comparant son fils
unique.
Cette succession consiste en les biens ci-après
et non affermés situés à Mosset et en le
mobilier suivant.
Mobilier :
- deux bois de lit avec paillasse et matelas
évalués à 30 F.
- quatre couvertures, de laine et de coton
évalués à 16 francs.
- 12 draps de lit usés évalués à 18 F
- 18 serviettes, trois nappes, essuies mains un
évalués à de 12 F.
- une table et six chaises estimées à huit
francs.
- un chaudron et une casserole évalués à cinq
francs.
- les nippes du défunt évaluées à 11 F.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - une terre arrosable de 4,20 ares au lieu-dit
"pla de Rhodopes" d'un revenu de neuf francs.
2 - un cortal dit "San Barthomeu" d'un revenu
de 15 F.N°351 section B
63
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
3 - une terre aspre et pré de 407 ares au
lieu-dit "Tremoulède" d'un revenu de 30 F.
4 - une maison au village d'un revenu de 25 F.
5 - une terre pré et pâture de 204 ares au
lieu-dit "Del Sarrat de Barnoud" d'un revenu
de 25 F.
6 - une terre de 74 ares au lieu-dit "El Pijol"
d'un revenu de huit francs.
7 - une terre inculte de 31 ares au même lieu
d'un revenu de deux francs.
8 - un cortal au lieu-dit "Tramoulède" d'un
revenu de 2,5 F
9 - un jardin de 1,15 are d'un revenu de 2,5 F.
10 - un pré et pâture de 115 ares au lieu-dit
"Sarrat de Bornoyés" d'un revenu de 25 F
Soit un revenu total de 144 F formant un
capital de 2880 F
Il ne signe pas.( ADPO 114W148 N°459).
Il s'est marié 268, à l'âge de vingt-huit ans, le
24 juin 1813 à Mosset avec Roseline
Bazilisse GRANER 269 270 , fille d'Esteve
GRANER (1763-1827), Berger et Josèphe
ROCAFORT (1761-1823), Sage femme, née
à Mosset en 1791, y décédée le 13 août 1818,
à l'âge de vingt-sept ans.
Après environ six mois de veuvage, François
Pierre s'est marié une seconde fois 271, à l'âge
de trente-quatre ans, le 10 février 1819 à
Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 1er
février 1819 à Prades avec Anne Marie
Catherine VILLE, dite Urbanya (La Maria
Vila De Urbanya) 272 (1795-1860).
Urbanya (La Maria Vila De Urbanya) 273,
fille de Baptiste Dominique VILA
(1768-1852) et Catherine Marguerite BES
(1770-1804), née à Urbanya le 9 mars
1795 274 , décédée à Mosset le 7 juin 1860,
jour de la Fête-Dieu, à l'âge de soixante-cinq
ans 275.
Événement à Prades le 7 décembre 1860 :
Déclarations de succession de Marie Ville
Le 7 décembre 1860 a comparu Garrigo
François (1830-1912) (Sosa 24) cultivateur à
Mosset.
Il a fait la déclaration suivante :
Ville Marie femme Garrigo François
(1784-1869) (Sosa 48) propriétaire à Mosset
est décédée ab intestat à Mosset le 7 juin 1860
âgée de 65 ans, à la survivance du comparant
son fils unique et seul héritier..
Elle était mariée sous le régime dotal, suivant
le contrat reçu par Me Felip notaire du 1er
février 1819.
Sa succession consiste en les biens ci-après
non affermés à Mosset lui provenant du
partage reçu par Me Pagès notaire du 21 avril
1853.
1 - pré et terre inculte de un hectare au lieu dit
Sant Bartomeu d'un revenu de 25 F
2 - 2 ares de terre au lieu dit Llougagnas d'un
revenu du 8 francs
Le revenu total s'élève donc 33 F et
correspond à un capital de 660 F.( ADPO
114W142 N° 627).
49) Anne Marie Catherine VILLE, dite
268
Lorsqu'il épouse Vila Marie, il est veuf de Graner
Roseline. Il a eu 5 enfants de sa première épouse et 2
de la seconde. Lors du mariage avec la seconde il n'a
qu'un enfant vivant : Joseph (1815 1857) qui restera
célibataire. Au décès de François Garrigo en 1869 seul
le fils François (Sosa 24) est héritier : ses 5 frères et
sœurs sont décédés sans descendants.
269
Sa fille est née l'année de son décès
270
Leur union dura environ 5 ans et 1 mois
271
En présence de Gaudérique Jacques Joseph
PRATS (Témoin) - Julien Maire PRATS (Officier d'état
civil) - Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin) Jacques Isidore PRATS (Témoin) - Julien François
GARRIGO (Témoin).
272
Leur union dura environ 41 ans et 4 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL
50) Jacques Gaudérique "Isidore"
PORTEIL, dit Bagué (En) 276 277 278, Maire
273
Code : Cortal
274
Témoins de naissance : Bès Jacques (?), o
<1775Capeille Anne Marie, o<1775
275
Au décès d'Anne Marie Catherine furent témoins
Abdon MAYENS (Témoin) - Jacques Dominique
Maurice COSSEY (Déclarant) - Maurice Jean Baptiste
Maire CORCINOS (Officier d'état civil) Maire.
276
Note sur Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL
64
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1 - Environnement familial
Marié à Marie Fabre de Mosset en 1820 il a 4 enfants
au moins dont 3 ont des enfants et 1 est mort avant 13
ans.
Habitation
Il habite de 1826 à 1860 la maison du 8 Carrer de
Santa Magdelena (N°393) de son épouse Marie Fabre
dont elle a hérité de ses parents..
2 - Service militaire
Conscription de la classe 1811 avec le N° 12. Il figure
comme laboureur sur les tableaux.
Taille ; 1,645 m, Cheveux : châtains, Sourcils :
châtains, Yeux : gris, Front : découvert, Nez :
ordinaire, Bouche : moyenne, Menton : rond, Visage :
ovale, Teint : brun. Marques particulières : gravé par
la petite vérole
Soldat du 4e Hussards, il est signalé déserteur le
3/11/1814 alors qu'il était en congé limité. Selon
l'ordonnance du Roi du 19/05/1814 et du 8/8/1814 il ne
s'est pas présenté à la revue. (ADPO 1R205). Il a été
ensuite réformé.
Le 28 mars 1870 reçoit ,comme ancien militaire de la
République et de l'Empire, une pension de 250 francs.
Est élu Sous-lieutenant le 14/08/1831 de la Compagnie
de la Garde Nationale de Mosset. Il y figure avec le N°
27 du service ordinaire, marié avec enfants. Il y figure
encore en 1840 à 45 ans, marié avec enfants. (ADPO
1R48)
3 - Conseiller municipal de 1831 à 1843 ((ADPO 2M35
- Élections du 13/6/1833 ).
Son frère Gaudérique avait été maire de Mosset de
1824 à 1828.et son père Joseph de 1808 à 1816 et de
1821 à 1824.
Izidore Porteill est élu conseiller municipal le
20/10/1831. Il arrive nettement en tête au premier tour
avec 38 suffrages pour 41 votants. Il ne soutient pas
François de Massia qui est nommé maire. A la suite du
différend qui sépare le maire et la majorité des
électeurs au sujet des conditions de règlement du
conflit entre la commune et les descendants des
d'Aguilar sur les vacants de Massia désavoué. Izidore
Porteill est réélu
Il est nommé adjoint . Son revenu est alors évalué à 500
francs par an. (ADPO 3M149).
Voir le texte Élections municipales de 1831 et 1833
Après le renouvellement de 6 conseillers le
19/10/1834, Izidore Porteill est toujours membre du
conseil et adjoint. Il est encore conseiller aux élections
du 11/06/1843
On ne le trouve plus sur les listes de conseillers après
1848 mais est maire de Mosset de 1852 à 1855.
4 - Justice
Figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour l'année
1856 établie le 15/09/1855. ( Archives de Mosset)
Sa fortune évaluée à 2000 Francs en 1831
Donation partage d’Isidore Porteil
Les biens dont Isidore Porteil entend faire le partage
consistent :
1 - une pièce de terre champ appelée "Camp tacou"
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
2 - une autre pièce de terre champ appelaient Bach de
Roudoules
3 - un cortal à Mosset tenant du levant à Jacques
Galaud, du midi à Maurice Corcinos, du couchant à
Jacques Arrous et du Nord à Joseph Galaud.
4 - une vigne à Campôme au lieu-dit "Las Ascoumes"
Biens mobiliers
- deux chaudrons une valeur de 20 F
- une marmite d'une valeur de 1,50 F
- une casserole d'une valeur de 2 F.
- une poêle d'une valeur de 1 F
- une bassinoire d'une valeur de 1 F.
- une marmite dite "ouille" d'une valeur de 1 F.
- un soc de charrue d'une valeur de 1 F.
- une pioche d'une valeur de 1 F
- une armoire d'une valeur de 2 F.
- un blutoir d’une valeur de 3 F.
- une table d'une valeur de deux francs
- de bois de lit, 2 paillasses, d'une valeur de huit francs
- six draps de lit d'une valeur ensemble de neuf francs
- six serviettes d'une valeur ensemble de trois francs
- 2 couvertures de la valeur ensemble de deux francs
- deux matelas en laine d'une valeur de 20 F.
soit un total de 77,50 F.
Bestiaux
1 - une mule très vieille d'une valeur de 10 F
2 - 60 brebis d'une valeur ensemble de 300 F.
Soit un total de 310 F
Isidore Porteil déclare que dans le mariage de Mme
Lucie Porteil avec Jacques Mayens reçu par le notaire
soussigné le 4 juin 1844 il fit donation à Lucie
Porteil,sa fille, du quart de tous ses bien présents et a
venir.
En conséquence le partage se fait de la façon suivante:
Lucie Porteil
1 - la moitié de la pièce de terre champ appelé "Camp
Tacou" du numéro un de la masse
2 - la moitié du champ appelé Bach de Roudoules
numéro deux de la masse
3 - la moitié du cortal au numéro trois de la masse à
prendre en confrontation du midi.
4 - la moitié de la pièce de terre vigne à Campôme du
numéro quatre de la masse
5 - les biens mobiliers portés en l'état qui précède.
6 - 30 brebis de sel le portaient au numéro de l'état des
bestiaux.
Grâce Porteil (Sosa 25) épouse Garrigo
1 - 15 brebis à prendre sur les 60 brebis portées au
numéro deux des bestiaux.
2 - le quart de la pièce de terre vigne
3 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé
"camp tacou" porté au numéro premier de la masse.
4 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé
Bach de Roudoules du numéro deux de la masse.
5 - un quart indivis du cortal situé à Mosset porté au
numéro trois de la masse.
Marguerite Porteil
1 - 15 brebis à prendre sur les 60 brebis portées au
numéro deux des bestiaux.
65
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Mosset 1852-55 - Propriétaire, fils de Joseph
Isidore PORTEIL (1752-1824) et Anne Marie
PARES (1753-1816), né à Mosset le 13
novembre 1791, reçu au baptême dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 279, y décédé le 13 juillet 1871, à l'âge de
soixante-dix-neuf ans 280.
Il s'est marié 281, à l'âge de vingt-huit ans, le
17 mai 1820 à Mosset avec Françoise Marie
FABRE 282 (1800-1854).
2 - le quart de la pièce de terre vigne
3 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé
"camp tacou" porté au numéro premier de la masse.
4 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelée
Bach de Roudoules du numéro deux de la masse.
5 - un quart indivis du cortal situé à Mosset porté au
numéro trois de la masse.
Isidore Porteil donateur se réserve expressément
pendant sa vie naturelle l'usufruit et jouissance des
biens par lui ci-dessus donnés.
Le revenu annuel des biens donnés sont de 80 F.
(3E77/45 N°153 Xatart)
277
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°393 au 8 Carrer de Santa
Magdelena 3 ouvertures de 1834 à 1860 (Folio 494 et
850) - N°325 en ruine entre le 2 et le 3 Plaça de dalt de
1861 à 1877 Folio 171 et 867
Taille en cm au delà de 1 m : 65
Code : EM1833 - Maire Mosset Santé : Petite vérole
Militaire : CL1811 BON Des Pension
278
Son nom figure sur les actes de Marie FOURC
(Naissance) et Simon IZERN (Mariage) et Simon
SOUBIELLE (Mariage) et Sébastien BAILBE
(Mariage) et Bonaventure Marius François PACOUIL
(Mariage) et Jean Baptiste François FABRE
(Mariage) et Nicolas Isidore Jean PORTEIL (Décès) et
Isidore MONSEGUR (Mariage) et Isidore Julien
Joseph FOURQUIER (Mariage) et Jean MARTY
(Mariage) et Antoine BOSCH OU ROUCH (Mariage)
et Barthelemy ARGENCE (Mariage) et Joseph Jean
Dominique ARCENS (Mariage) et Anne DADOS
(Décès) et Pierre Jean CORTIE (Décès).
279
Au baptême de Jacques Gaudérique "Isidore"
furent témoins Marie PORTEIL (Marraine) - François
Curé GALIAY (Officiant religieux).
280
Au décès de Jacques Gaudérique "Isidore" furent
témoins Jean Dominique SEGUY (Déclarant) Thomas Sébastien Martin GRAU (Déclarant).
281
En présence de Jacques Isidore PRATS (Témoin) Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) - Joseph
Sébastien PACOUIL (Témoin) - Isidore Gaudérique
Joseph Maire PORTEIL (Témoin) - Maurice
Dominique Gaudérique LAGUERRE (Témoin).
282
Leur union dura environ 33 ans et 10 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
51) Françoise Marie FABRE 283 284, fille de
Jacques FABRE (1749-1816) et Marguerite
FITE (~ 1755-1827), née à Mosset le 8
septembre 1800, baptisée dans la même
localité le même jour 285, y décédée le 2 avril
1854, à l'âge de cinquante-trois ans 286.
Événement à Prades le 2 octobre 1854 :
Déclarations de succession de Françoise
Marie Fabre
Le 2 octobre 1854 a comparu Marguerite
Porteil, fille majeure, sans profession,
demeurant à Mosset
agissant tant pour elle que pour Lucie Porteil
épouse de Jacques Mayens, Grâce Porteil
(Sosa 25) épouse de François Garrigo ses
sœurs et encore pour Isidore Porteil, son père,
tous cultivateurs à Mosset.
Elle a déclaré qu'elle est héritière de droit,
conjointement avec ses deux soeurs, de
Françoise Fabre, leur mère, décédée intestat à
Mosset le 2 avril 1854.
En cette qualité
recueillir la propriété
des biens ci-après dont l'usufruit du quart a été
recueilli par leur père en vertu de son contrat
de mariage de sa fille Lucie passé devant Me
Xatart notaire à Prades le 4 juin 1844,
enregistré le 5, aux termes duquel contrat
ladite Lucie Porteil a été instituée donataire
283
Note sur Françoise Marie FABRE
Origine étymologique du patronyme Fabre Fabra
(Jean Tosti)
L'un des patronymes les plus courants en Europe, sous
ses diverses formes (Faivre, Lefèvre, Faure ...). Le
métier évoqué par ce nom, celui de forgeron, entraîne
en effet une diffusion massive du surnom : il y avait très
peu de forgerons dans un village, mais il y en avait
toujours au moins un (origine : lat. faber). C'est dans le
Rouergue que le nom est le plus répandu, mais on le
trouve dans tout le Languedoc et en Catalogne.
Variante : Fabra (66).
284
Bien immobilier local au : N°393 1/2 au 8 Carrer de
Santa Magdelena de 1826 à 1834 Folio 287 et 494 en
héritage du père - Laisse à son décès en 1854 une
maison d'un revenu de 25 FF
285
Au baptême de Françoise Marie furent témoins
Françoise FABRE (Marraine) - Jacques FABRE
(Déclarant) - Étienne FABRE (Parrain).
286
Au décès de Françoise Marie furent témoins
Jacques Isidore NOT (Témoin) - Jean Dominique
SEGUY (Témoin) - Bonaventure Jean Isidore Ange
GACHÉ (Officier d'état civil).
66
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
préciputaire du quart des mêmes biens.
La comparante déclare en outre que ses père
et mère s'étaient unis il y a environ trente ans
(17 mai 1820) sans avoir passé de contrat de
mariage et qu'ils se trouvaient ainsi mariés
sous le régime de la communauté légale.
Immeubles non affermés à Mosset
1 - une vigne à Campôme acquise pendant le
mariage d'un revenu de 15 F.
2 - Cortal au village acquis également pendant
le mariage d'un revenu de 15 F.
3 - une ? au lieu-dit "Cam taivo" acquis
également pendant le mariage.
Soit un revenu total de 33 F.
Biens appartenant en propres à la décédée.
4 - une maison d'un revenu de 25 F
5 - champ au lieu-dit "Soula"
6 - un pré au même lieu
7 - une terre au même lieu
8 - un champ à Rodoles
Soit un revenu total de 70 F. (ADPO
114W139 N° 271)
Partage des biens de Françoise Fabre
Le 3 mars 1858 partage entre ces trois filles
Grâce Porteil (Sosa 25) épouse de François
Garrigo, Lucie Porteil épouse de Jacques
Mayens et Marguerite Porteil épouse
Barthélemy Fabre.
Dans le contrat de mariage de Jacques
Mayens et de Lucie Porteil passé devant Me
Chatart le 4 juin 1844 Françoise Fabre fit
donation à titre de préciput et hors part a
Lucie Porteil du quart de tous les biens.
Masse des biens
1 - une maison à Mosset tenant à Bazinet,
Dominique Dimon, Julien Roquefort et
autres.
2 - une pièce de terre pré au Soula
3 - une pièce de terre champ au Bach.
4 - une pièce de terre champ au Soula
5 - une pièce de terre champ à La Crouette.
6 - une pièces de terre pré et pâture aux Clot
des Manches
La masse de ces biens étant ainsi composée
les comparant se sont consentis mutuellement
et d'un commun accord les abandonnements
suivants :
Lucie Porteil
1 - la maison du numéro un.
2 - numéro 2, 3, à la charge par Lucie Porteil
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
de faire et payer une soulte de 300,01 F à
Grâce Porteil épouse de François Garrigo et
une soulte de 140 F à Marguerite Porteil
épouse de Barthélemy Fabre
Grâce Porteil épouse de François Garrigo
1 - la pièce de terre champ à La Crouette
correspondant au numéro cinq de la masse.
2 - la pièce de terre pré et pâture aux Clot dels
Manchès au numéro 6 à la masse.
3 - la soultes de 300 F à recevoir de Lucie
Porteil
Marguerite Porteil épouse de Barthélemy
Fabre
1 - la pièce de terre champ du numéro 4 de la
masse.
2 - la soultes de 140 F à faire par Lucie
Porteil.(ADPO 3E77/45 N°153 Xatart ).
Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS
52)
Bonaventure
Baptiste
Julien
CORCINOS,
dit
Pera
Andreu
(En) 287 288 289 , Cultivateur, propriétaire, fils
287
Note sur Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS
Témoin
Il est témoin lors de l'enquête surl'assassinat d’André
Ruffiandis en 1820. il n'a que 14 ans.
Service militaire
De la classe 1825 avec le N° 162 (Tirage 24) il est
remplacé par Fourniol Michel fils de Michel et de
Prats Magdeleine, né le 22 brumaire an XIV (15
novembre 1805) à Vinça.
Remplacement au service.
Le 23/10/1827, Michel Fourniol, soldat au 43e
d'Infanterie de Ligne 2e Bataillon 5e Compagnie en
garnison à Perpignan, né à Vinça, reçoit de François
Bès tanneur à Prades agissant pour Bonaventure
Corcinos la somme de 800 francs pour solde et entier
paiement de celle de 960 francs qui était due à
Fourniol sur celle de 1000 francs formant l'indemnité
de remplacement convenue en faveur de Fourniol dans
le traité passé devant Me Felip le 10/03/1826. La
somme restante de 200 francs a été payée
En 1832 il figure sur la liste des membres de la Garde
Nationale avec le N° 106 du service ordinaire, avec la
mention « marié avec enfants et remplacé à l'armée ».
(Table alphabétique du registre matricule du
29/08/1831)
En 1840 à 36 ans il est classé dans la réserve comme
soutient de famille. (ADPO 1R54) (ADPO 3E64/48
N°324 Folio 526)
67
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Impôts
En 1856, imposition locale de 122 francs, la 4e de la
commune
En 1836 imposition directe de 204 francs, la troisième
la plus importante de la commune
Conseiller municipal
Élu membre du Conseil Municipal aux élections du
13/6/1833 (ADPO 3M149)
Bagarre entre Corcinos cousins germains
Tribunal de première instance de Prades - Audience du
08/04/1836
Le Procureur
contreDominique
(1814-1853),
Bonaventure (1805-1862), et Maurice Corcinos
(1804-1863) frères, et Julien Corcinos (1811->1836)
prévenus de s'être mutuellement portés des coups et
faits des blessures le 29-12-1835.
Les 3 frères et Julien sont cousins germains : leur
grand-père commun, Julien Corcinos (1745-1820)
s'est marié deux fois si bien que la grand-mère
paternelle de Julien est Rose Laguerre (1754-1773) et
celle des trois frères est Marie Rousse (1747-1824). Le
grand-père a eu au total 10 enfants et 30 petits enfants.
Les 3 inculpés font partie de ces 30.
Maître Lacroix est l'avocat de Julien Corcinos.
Rapport dressé le 30-12-1835 par Sébastien Bazinet
(1810-1861), médecin
"Julien Corcinos a reçu 5 blessures et contusions :
1.
L'une à la partie inférieure et supérieure de
chaque joue, faite avec des ongles,
2.
L'autre à la partie inférieure latérale gauche
de la colonne vertébrale, produite par un coup de
souliers ferrés,
3.
La suivante à la partie supérieure de la rotule
gauche et à la partie inférieure du fémur,
4.
Au même endroit sur l'autre membre,
5.
À la partie supérieure et antérieure du tibia
par un soulier ferré.
Le tout a été guéri en 10 jours et Julien Corcinos a pu
reprendre un travail normal après 20 jours.
La maladie qui suivit, était due, selon le Docteur
Cantié, " à un excès d'emportement."
Les faits, selon le tribunal : "Vers les 4 heures 1/2 du
soir, le 29-12-1835, Dominique Corcinos, qui se
trouvait sur la place publique à Mosset, fit face à Julien
Corcinos qui était entre deux individus, le prit par la
poitrine en le défiant de se battre. Julien Corcinos s'y
refusa. Dominique l'entraîna encore quelques pas, le
tenant par le collet et le défiant toujours. L'un et l'autre
s'étant ensuite pris, ils tombèrent par terre. Dominique
tenant sous lui Julien, lui donna des coups de genou sur
le côté.
Julien Corcinos s'étant relevé, Maurice Corcinos
fustigea Julien lui disant :
"Il n'est pas bien de se battre entre cousins germains."
Julien :
"Vous voulez m'amadouer ! Assassins que vous êtes ! "
Maurice prit Julien par le col et ne le lâchât pas
malgré les demandes de l'autre.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Alors Julien lui porta un coup de poing sur les lèvres
qui se mirent à saigner.
Successivement, tant par Maurice que par Dominique
et par Bonaventure ils le prirent au collet,
l'entraînèrent vers le perron de Bourges. Julien y
monta et pleurant et criant que les frères Corcinos lui
ont fait du mal. Étant descendu et se retirant chez lui,
Maurice Corcinos lui porta un coup sur les hanches
qui le fit chanceler."
Condamnation des 3 frères à :
1.
Une amende de 100 francs chacun,
2.
600 francs de dommages envers Julien
Corcinos,
3.
92 francs de dépens.
Julien Corcinos est déchargé des charges contre lui
érigées. (ADPO 3U3057)
Jurés
Bonaventure Corcinos figure sur la liste des 38 jurés
de Mosset pour l'année 1856 établie le 15/09/1855
(Archives de Mosset )
Vente d’une maison au 2 Carrer del Trot
Le 22 janvier 1848 Barthélemy Lavila propriétaire à
Mosset vend à Bonaventure Corcinos (1805-1871)
propriétaire à Mosset une maison avec écurie
par-dessous, cour, grange avec écurie le tout attenant,
à Mosset, rue du Trot (N°285 au 2 Carrer del trot)
tenant
- d'orient à Jean Sales, à Jacques Rouffiandis (N°289)
et au presbytère,
- du midi à la rue dite "de derrière à la Porteille"
- du couchant à Pierre Terrals, Pierre Mir (N°283 au 3
carrer del Coll de Jau), et à Valent et Baptiste Ville
(N°284 au 4 Carrer del Trot)
- du nord à la rue du Trot.
Cet immeuble appartient au vendeur comme l'ayant
recueilli à la succession d'Isidore Lavila son père et
par suite des ventes que ses frères et soeurs lui ont
consenties par acte reçu par maître Felip il y a environ
21 ans, soit en 1827.
La vente s'est faite moyennant la somme de 3000 F que
Lavila demande et charge l'acquéreur de payer en son
acquis à ses créanciers hypothécaires inscrits d'après
le rang de leurs créances ou hypothèques.
Avec cette somme de 3000 F qui sera exigible le 15
février 1853 Corcinos paiera aux 10 créanciers
inscrits l'intérêt de ladite somme de 3000 F sur le pied
de 5 % par an sans retenue qui sera exigible par
semestre à terme échu à partir du 15 février prochain.
Ils demeurent convenus que si Corcinos veut faire
purger l'hypothèque légale de Mme Lavila les frais de
cette purger le sort en a sa charge exclusive.
À la garantie du prix de la présente vente immeuble
vendue demeurent affectés par privilège spécial
(ASPO 3E47/31 N°31 Folio 24 Charles Lacroix)
Incapacité de signature
Le 25 février 1871 ont comparu, Bonaventure
Corcinos propriétaire et avec son autorisation Grâce
Climens son épouse, mariés hors régime dotal et sans
communauté.
68
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Ils doivent solidairement à Jacques Rouffiandis
propriétaire à Mosset la somme de 2050 F à la suite du
prêt qui leur a été fait en espèces d'argent à
rembourser dans un an avec l'intérêt légal payable par
semestre.
La dame Climens et Corcinos requis pour signer
individuellement ont déclaré, la première qu'elle ne
savait pas et lui ne le pouvait en ce moment à cause
d'une affection rhumatismale à la main. (ADPO
3E47/108 N°25 Me Mas)
Location au fils
Le 25 février 1871 Bonaventure Corcinos propriétaire
a par ces présentes loué pour six années et six entières
récoltes qui commenceront à partir du premier mars
prochain pour finir à pareille époque de l'année 1877,
à Jean Corcinos propriétaire à Mosset, une propriété
champ, pré et pâture, avec maison et de bergerie,
située au plat de Pons tenant à Sébastien Bazinet, à
Baptiste Fabre et à d'autres.
Ce bail est fait moyennant le prix de 200 F par an
payable par semestre échu.(ADPO 3E47/108 N°26 Me
Mas)
Déclaration de succession de Bonaventure Corcinos
Le 13 juin 1872
a comparu Jean Corcinos
propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration
suivante.
Bonaventure Corcinos propriétaire à Mosset marié à
Grâce Climens sous communauté suivant le contrat de
mariage chez Me Paris notaire à Prades du 16 février
1829, est décédé à Mosset le 18 décembre 1871, âgé de
64 ans à la survivance de :
1 - Martin Corcinos cultivateur à Mosset. 2 Marguerite Corcinos épouse de Jacques Fabre
propriétaire à Mosset.
3 - Catherine Corcinos épouse de Gaudérique Fabre
agriculteurs à Prades. 4 - le comparant Jean Corcinos.
Ce dernier est préciputaire du quart, aux termes de son
contrat de mariage chez Me Gay notaire à Olette du 6
avril 1857.
Cette succession consiste en les biens ci-après.
Mobilier : un celui détaillé dans l'État déposé au
bureau se portant à 753,25 F.
Créances :
1 - prix d'une maison à ciel ouvert attenant à Mosset au
2 de la rue dite "Carré del trot." vendue à Jean
Corcinos par acte de vente devant Me Castres notaire
à Prades le 16 décembre 1871 : 1300 Francs.
2 - prix de la vente d'une grange avec écurie à Mosset
sur le derrière de ladite maison, faite par le défunt à
Félix Albisson par acte du même jour devant le même
notaire : 1000 Francs
3 - prix de vente de la moitié d'une vigne à Campôme
au lieu-dit Fournols de 25 ares, faite à… par acte du
même jour devant le même notaire : 200 francs
Soit un total de 3200 F
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - un petit corps de domaine au lieu-dit "Pla de Pons"
composé de petite maison, une grange avec écurie, de
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
de Jean Baptiste Pierre CORCINOS
(1774-1848) et Françoise Catherine Josèphe
MATHEU (1784-1850), né à Mosset le 7
décembre 1805 290 291, y décédé entre le 15
décembre 1852 et le 18 décembre 1871, à
l'âge de quarante-sept ans au moins.
Il s'est marié 292, à l'âge de vingt-quatre ans, le
10 février 1830 à Mosset, avant d'avoir passé
un contrat 293 le 16 février 1829 à Prades avec
terres labourables, pré et pâture le tout attenant
contenant environ 13 hectares et d'un revenu de 300 F.
2 - la moitié d'une vigne à Campôme au lieu-dit
Fournols 25 ares d'un revenu de 10 F.
Soit un revenu total de 310 F formant un capital de 6
200 F.( ADPO 114W150 N°204)
288
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°285 au 2 Carrer del trot
de 1848 à 1873 Folio 428 et 806 Folio 399 et 604
Achat à Barthélémy Lavila en 1848- Laisse à son
décès en 1871 un petit corps de domaine au lieu-dit
"Pla de pouns" composé de petites maisons, une
grange avec écurie, de terres labourables, pré et
pâture le tout attenant contenant environ très hectares
et d'un revenu de 300 F.
Code : EM1833 CORCI
Militaire : CL1825 BON RPLA GNA GNR
289
Son nom figure sur les actes de Barthélemy GRAU
(Mariage) et Jean François Paulin CORCINOS
(Naissance).
290
291
A la naissance de Bonaventure Baptiste Julien fut
témoin Bonaventure MATHEU (Témoin).
292
En présence de François Maire de MASSIA
(Officier d'état civil) - Gaudérique GALAUD (Témoin)
- Joseph Sébastien PACOUIL (Témoin) - Thomas
Emmanuel GALAU (Témoin) - Bonaventure Jean
Isidore Ange GACHÉ (Témoin).
293
De de déclarant les futurs époux sans entendre se
soumettre au régime dotal exclure de leur union celui
de la communauté et se prendre avec leurs droits
respectifs présents et à venir.
J'en Climens père de la fiancée pour donner à la dite sa
fille une preuve de son estime lui fait par ces présentes
donations est entre vif et de présent par préciput et or
par du quart de tous les biens présentent généralement
quelconque sous la réserve de l'usufruit pendant sa vie
naturelle pour raisons duquel quart le donateur
désigne dorer déjà à la donation sans préjudice
d'excédent s'il y a lieu une pièce de terre champ qui
possède au terroir de Mosset à la partie dite Corbiac
de contenance de 72 ares la quelle propriété là de la
Terre sera en droit de prélever après le décès du
donateur pour raisons du dit 14.
Plus le même donateur fait donation à la même sa fille
future épouse sous la même réserve d'usufruit toujours
par préciput et hors part du quart de tous les biens à
69
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Marie Grâce Thérèse CLIMENS 294 , sa
cousine au 3ème degré 295 (1806-1886).
53) Marie Grâce Thérèse CLIMENS,
Cultivatrice, fille de Jean CLIMENS
(1761-1849) et Marie Thérèse BES
(1761-1826), née à Mosset le 7 juin 1806,
surlendemain de la Fête-Dieu 296 297 , y
décédée le 27 mai 1886, à l'âge de
soixante-dix-neuf ans 298.
54) Jean ASPARECH 299 300, Maire Railleu
1831-34 Cultivateur, fils de Jean Antoine
ASPARECH (< 1771-1787) et Marie BOTET
venir meubles et immeubles de quelque nature que ce
soit
les dettes actuelles consistent à la somme de 2000 F du
Joseph Lacroix de Prades conformément à un acte
authentique et celle de 1000 F à l'avancement d'hoirie
à Catherine Climens épouse Roland sa fille d'ans sans
contrat de mariage reçu par Me Bordes.
En vue du même mariage Baptiste Corcinos ère du
futur époux lui fait par la présente, donation dite entre
vif à l'avancement d'hoirie sur sa succession de la
somme de 5 000 F numéraires métalliques sur laquelle
il a déjà payé comptant 2000 F. Le restant de 3000 F
sera payé 1000 F dans un an à compter de ce jour est
ainsi de suite successivement en 1000 F tous les ans le
tout sans intérêt.
Ils hypothèquent spécialement sa maison d'habitation à
Mosset rue dite "Carrer de dalt"
pour support des charges du présent mariage de la
fiancée se constitue en dot ce qui vient de lui être
donné.
Créé en présence de Joseph Cantier agent forestier et
Thomas Gros m'a 100
294
Leur union dura environ 22 ans et 10 mois
295
Via : Joseph LLOPET
296
Son notaire est Xatart Bonaventure, notaire à
Prades
297
A la naissance de Marie Grâce Thérèse furent
témoins Joseph SAINT SARTOU (Témoin) - Pierre
BIGORRE (Témoin).
298
Au décès de Marie Grâce Thérèse fut témoin Jean
François Paulin CORCINOS (Déclarant).
299
Note sur Jean ASPARECH
ASPARECH Jean (1787-1852) est né 21 jours après le
décès de son père Jean Antoine..
Il est Maire de Rallieu de 12/1831 à 12/1834 (Maires
GenWeb )
300
Son nom figure sur les actes de Jean Bonaventure
ASPARE (Naissance) et Jean Pierre Augustin ASPARE
(Naissance).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
(°< 1771), né à Railleu le 27 août 1787, reçu
au baptême dans la même localité le même
jour 301, décédé à Perpignan le 23 juillet 1852,
à l'âge de soixante-quatre ans 302.
Testament à Prades le 28 mai 1845 :
Testament olographe (rédigé par lui-même),
enregistré à Prades le 15/10/1852, par lequel il
lègue le 1/4 comme portion disponible à son
fils Jean qui reçoit 8/20e de l'héritage et ses 4
soeurs les 3/20e chacune.
Immeubles
Au total 30 champs, prés...
Jean Corcinos et Marie Asparre (Sosa 27)
reçoivent 233 francs et le 5e et dernier lot.
(ADPO 3E55 folio 129 Me Xatard).
Événement à Olette le 30 mai 1857, veille de
la Pentecôte : Succession de Jean Asparre
Partage de la succession de Jean Aspare chez
Me Gay notaire le 30 mai 1857 à Olette
Onr comparu : Jean Asparre, agriculteur à
Railleu, Franèoise Asparre épouse de
Dominique Corrieu à Railleu, Thérèse
Asparre épouse de Estienne Mitgaville,
instituteur à Ayguatébia
Rose Asparre épouse de Jean Baptiste Sicre à
Railleu, Marie Asparre épouse de Jean
Corcinos à Mosset.
Il s'est marié, à l'âge de moins de vingt-sept
ans, avant le 3 novembre 1814, surlendemain
de la Toussaint à Railleu avec Marie
MARGALL, née avant 1799, décédée le 3
novembre 1814, surlendemain de la
Toussaint, à l'âge de quinze ans au moins.
Après environ un an et neuf mois de veuvage,
Jean s'est marié une seconde fois, à l'âge de
vingt-huit ans, le 6 août 1816 à Évol, puis
religieusement 303 le même jour au même
301
Maire de Railleu en 1832
Le parrain est Jean Asparre et la marraine Catherine
Botet de Talau. Le curé est Puig.
302
Sont comparus devant Joseph Masuisy, conseiller
municipal, officier d"etatcivil, Félix Bès, commisaire
de police, 30 ans et Joseph Defume, appariteur, 54 ans
pour déclarer que Jean Esparre, propriétaire, 65 ans
environ, était décédé à 6H30 le 23/7/1852 prés de la
porte Saint Martin, terrain des fortifications à
Perpignan.
303
En présence de Pierre Maire MAS (Officier d'état
civil) - Félix TAURINYA (Témoin) - Baptiste
MARGALL (Témoin) - Joseph FABRE (Témoin) - Jean
Antoine BLANCH (Témoin).
70
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
endroit
avec
Maria
BROCH 304 (1791-1865).
Bonaventure
55) Maria Bonaventure BROCH 305, fille de
Pierre BROCH (< 1773-1816) et Marianne
DEMUNTA (< 1773-1826), née à Évol le 21
février 1791, baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 306 307, décédée à
Railleu le 6 novembre 1865, à l'âge de
soixante-quatorze ans.
François Dominique DIMON
56) François Dominique DIMON
308 309
304
,
Leur union dura environ 36 ans
Note sur Maria Bonaventure BROCH
Origine étymologique du patronyme Broch Broc (Jean
Tosti)
Plusieurs interprétations ont été données de ce nom,
qui peut en effet avoir de nombreux sens. Difficile de
choisir entre un bâton, un goulot de bouteille ou encore
quelqu'un dont les dents sortent de la bouche. D'autant
qu'il y a une autre explication, toponymique cette fois,
le mot broc désignant en ancien occitan un éperon
rocheux ou un endroit couvert d'arbustes épineux.
C'est cette dernière version qui a ma préférence.
306
Maria Maurat, Talau, paroisse de Talau
307
Au baptême de Maria Bonaventure furent témoins
Curé MITJAVILA (Officiant religieux) - Joseph
DEMUNTA (Parrain).
308
Note sur François Dominique DIMON
1 - Service militaire
Figure sur la liste des déserteurs placés en fin de dépôt
lors de la levée de leur classe avec la mention : « frère
réformé pour blessure reçue en service" et sur la liste
nominative des militaires du 3e Arrondissement
(Prades) qui étaient en congé limité et qui d'après
l'ordonnance du Roi du 19/05/1814 et du 8/8/1814 ne
se sont pas présentés à la revue. (ADPO 1R205)
Il part dans le cadre de la levée de 30 000 hommes
pour le 2e Hussad le 19/9/1813. Réformé pour blessure
reçue au service.
Figure sur la liste des militaires en désobéissance
(ADPO 2R205)
Il figure au N°34 du service ordinaire de la Compagnie
de la Garde Nationale de Mosset comme Sergent élu le
14/08/1831. Il y figure encore en 1840 à 45 ans, marié
avec enfants
2- Environnement
305
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Marié à Jeanne Brouzi de Mosset en 1819 il a 8
enfants au moins dont 4 eurent des enfants, 3 sont
morts avant 10 ans et un autre qui est mort en 1856 à
23 ans à Constantinople pendant la guerre de Crimée.
Habitation
En 1794 il est né au 6 Carrer del Portal de France dans
la maison de 70 m2 de ses parents (N°259) dont son
frère Pierre héritera. N°252 au 21 Carrer del Trot
une grange en 1819 par héritage de son père - N°220
au 8 Plaça de Dalt en 1823 deuxième partie achetée
en 1819 à Jacques Ruffiandis échangée en 1925 avec
Agusti Fabre Fita
3 - Conseiller municipal de 1831 à 1836 (ADPO 2M35
- Élections du 13/6/1833 ).
Son frère Gaudérique avait été maire de Mosset de
1824 à 1828.et son père Joseph de 1808 à 1816 et de
1821 à 1824.
Dominique Dimon est élu conseiller municipal le
20/10/1831 avec 15 suffrages sur 25 au second tour. Il
ne soutient pas François de Massia qui est nommé
maire. A la suite du différend qui sépare le maire et la
majorité des électeurs au sujet des conditions de
règlement du conflit entre la commune et les
descendants des d'Aguilar sur les vacants de Massia
désavoué ADPO 3M149. Dominique Dimon est réélu
Assurance santé en 1855
Adhère au système d'assurance santé mis en place par
le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881)
Sa redevance annuelle est de 15 francs
4 - Justice
- Jugement du tribunal civil du 24/11/1864 ADPO
(ADPO 3U2525 et 3U2485 - N°238)
Le 24/11/1864, jugement civil entre Joseph Combaut
de Campôme et Dominique Dimon de Mosset.
Joseph Combaut dit "Fortune", propriétaire à
Campôme
contre
Dominique Dimon (1794-1883), propriétaire à Mosset
et la Commune de Mosset
Par Jugement du 27-06-1864, le tribunal a chargé
l'expert Pares, de voir si diverses parcelles de terre
situées sur le territoire de la commune de Mosset, dont
les demandeurs sont propriétaires et de déclarer si
elles étaient en nature de pré ou de vacant et si aux
dates des 03-06-1862, elles étaient couvertes de leurs
premières herbes.
Dimon et la commune de Mosset ont fait dé paître et
elles en avaient le droit comme vacants soumis au droit
d'usage.
Le tribunal condamne :
Dimon à payer 60 francs de dommages et intérêts aux
demandeurs et aux dépens et la commune de Mosset de
la responsabilité envers Dimon.
Il Figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour
l'année 1856 établie le 15/09/1855 ( (Archives de
Mosset)
5 - Contributions directes en 1855 : 78,53 francs (
ADPO 2OP2271)
6 – Transactions - Achat d'une maison
71
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le 23 janvier 1819, Jacques Ruffiandis vend à
Dominique Dimon (Sosa 56)
une maison sur la place publique (N°220 partie du 8
Plaça de Dalt) avec ses dépendances confrontant : - de
l'est Jean Assens (N°219), 8 Plaça de Dalt). - de sud la
place, - du Ouest Gaudérique Rolland (N°221), au 1
Carrer del Portal de França.
- du Nord Michel Enriquel (N°225) avec une ruelle
entre. Au 2 Escaler de Bila Nova.
pour la somme de 900 francs à payer le 1 juin 1819. Il
en prend jouissance le 25/02/1819. Acte rédigé à
Mosset chez Isidore Lavila en présence d'Antoine
Pineu. ( 3E64/40 N°25 Folio 45 Me Gaudérique
Bonaventure Felip )
Échange de maison
Le 28 octobre 1825 Dominique Dimon propriétaire à
Mosset d'une part et Augustin Fabre Fita d'autre part
propriétaire cultivateur échangent leur maison.
1 - Dimon Dominique cède et aliène une maison
(N°220 au 8 Plaça de Dalt) à Mosset sur la place que
Dominique Dimon avait acquise de Jacques
Rouffiandis par acte reçu par le notaire soussigné le 23
janvier 1819. Cette maison confronte : - de l'est Joseph
Cantier (N°219). - du sud la place publique. - de
l'Ouest Gaudérique Roland (N°221). - et du Nord les
héritiers de Michel Henriquel. (N°225 à l'arrière du 2
Escaler de Vila Nova). 2 - Augustin Fabre Fita cède et
aliène une autre maison avec ses dépendances située
au portal d'Avall qui est échue à Augustin Fabre Fita
dans le partage qui a eu lieu entre lui, Françoise Fabre
Fita sa soeur germaine par acte reçu par le notaire
soussigné le 24 juillet 1825.
Cette maison confronte : - Isidore Prats. - la rue. - de
l'est aussi la rue. - du Nord la maison de Françoise
Fabre Fita, laquelle maison vendue faisait, avant le
partage, une seule et même maison de l'Ouest.
Dominique Dimon et Augustin Fabre Fita échangent
lesdites maisons avec leurs servitudes et moyennant de
la part de Dominique Dimon en faveur de Augustin
Fabre Fita une soulte de 400 F. La maison donnée par
Dominique Dimon est d'un revenu de 30 F par
an.(3E64/46 Folio 428 Me Felip)
Remplacement de Lin Bruzy
Le 24 février 1828.Pierre Bonaventure Marty, militaire
libéré, né et domicilié dans la commune de
Fontpédrouse, sortant du 100e Régiment d'Infanterie
de Ligne en remplacement de Lin Bruzy de Mosset, a
déclaré céder et transférer en faveur de Dominique
Dimon, propriétaires cultivateur à Mosset, une
créance de la somme de 700 F en capital exigible en
entier depuis le 15 septembre 1826, qui l'a répétée de
Félix Bruzy, beau-père de Dominique Dimon
cultivateur demeurant Mosset , pour solde de
l'indemnité convenue en faveur de Marty et fixée à la
somme de 1000 F pour le remplacement de Lin Bruzy
dans le traité passé devant Me Jaume Bordes et son
collègue notaire à Perpignan le 11 septembre 1822. Ce
traité a été ratifié par un autre acte par le notaire
soussigné le 15 du même mois.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Propriétaire, fils de François DIMON
(1758-1817) et Catherine Marie Rose
JAMPY (1760-1840), né à Mosset le 11 avril
1794, avant-veille du dimanche des
Rameaux 310, reçu au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 311 312,
y décédé le 3 février 1883, à l'âge de
quatre-vingt-huit ans 313.
Confirmation à Mosset le 28 août 1812 :
Confirmation des enfants des 3 paroisses de la
vallée
Le 28/08/1812 à Mosset le curé desservant
Joseph Climens eut le bonheur de recevoir
dans son presbytère Monseigneur Arnaud
Ferdinand de Laporte, qui vint pour la
seconde fois faire la visite pastorale à la
paroisse de Mosset. Sa grandeur donna à cette
occasion le sacrement de confirmation dans
l'église des saints Julien et Basilisse.
Dominique Dimon figure sur la liste des
confirmés.
Événement à Prades le 9 décembre 1875 :
Partage anticipé des biens de Dimon Bruzy
Le 9 décembre 1875
ont comparu
Dominique Dimon propriétaire et Jeanne
Bruzy son épouse qu'il autorise, demeurant
ensemble à Mosset.
Marty observe qu'il avait déjà reçu une somme de 100
F comme acompte de la somme totale de 1000 F. Marty
déclare encore que la somme de 200 F qui complète
ladite somme de 1000 F lui a été payés par Lin Bruzy le
remplacé. (3E64/49 N°68 Folio 49 Me Felip)
309
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°252 au 21 Carrer del Trot
Grange de 1819 par héritage de son père - N°220 au 8
Plaça de Dalt en 1823 deuxième partie achetée en
1819 à Jacques Ruffiandis échangée en 1925 avec
Agusti Fabre Fita
Code : EM1833 Photo
Santé : Assurance en 1855 - Sa redevance annuelle est
de 15 francs
Militaire : CL1814 Bon Des
GNA Sergent
310
Né le 23.7.an II
Conseiller municipal en 1833.
Imposition locale de 90 Francs dans les 10 les plus
fortes de la commune.
Date du décès à vérifier
311
312
Au baptême de François Dominique furent témoins
Catherine DIMON (Marraine) - François DIMON
(Parrain) - Joseph Jean CORCINOS (Officier d'état
civil).
313
vivant le 3/7/1844Date du décès à vérifier
72
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Lesquels ne pouvant plus à cause de leur
grand âge (81 et 76 ans respectivement) se
livrer à la gestion de leurs biens et voulant
prévenir les contestations, que leur partage
pourrait faire naître, entre leurs enfants, ont
procédé ainsi qu'il suit au partage anticipé et
entre vifs de leurs biens après désignation
conformément à l'article 1075 et 1076 du code
civil.
Entre :
1 - Étienne Dimon propriétaire à Mosset
2 - Catherine Dimon épouse de Gaudérique
Bousquet propriétaire demeurant ensemble à
la même commune, de son mari présent
autorisé et assistée.
3 - Rose Dimon épouse dès Isidore Bousquet
propriétaire, demeurant ensemble à Mosset,
de son mari ici présent assisté est autorisée.
4 - Jean Dimon (Sosa 28) propriétaire
demeurant à Mosset.
Le partage des biens se fera de la façon
suivante :
- Étienne Dimon pour 7/16e tant pour le quart
par préciput, sous réserve de l'usufruit que les
pères et mères lui ont donné suivant son
contrat de mariage passé devant Me Gay
notaire à Olette le 4 novembre 1858, que pour
sa part virile (1/4 des ¾).
- chacun des trois autres enfants Dimon pour
3/16 pour leur part virile.
A - bestiaux, meubles et effets mobiliers
1 - deux vaches évaluées à 300 F
2 - 80 brebis évaluées à 800 F.
3 - 5 bois de lit avec cinq paillasses et trois
matelas évalués à 100 F.
4 - 10 couvertures de lit dont cinq en laine et
quatre en coton évalué à 25 F.
5 - 24 draps de lit en toile de ménages estimés
à 60 F
6 - 30 serviettes, 6 nappes et 20 essuie-mains
estimé à 40 F.
7 - 2 armoires, l'une en bois de cerisier et
l'autre en bois blanc de valeur ensemble 55 F.
8 - 15 chaises et 2 tables de valeurs 20 F
9 - 3 chaudrons et 2 marmites le tout estimé à
25 F.
10 - 2 tonneaux de la capacité totale de 600
litres estimés à 15 F.
11 - des ustensiles aratoires consistant en
charrue, bêche etc. estimés à 60 F.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Soit un total de 1500 F.
B - reprises de la dame Jeanne Bruzy
Les reprises que Jeanne Bruzy a à exercer sur
les biens de Dominique Dimon son mari sont
les suivantes :
1 - la somme de 1100 F formant le montant de
sa dot que Dominique Dimon a reçue suivant
son contrat de mariage passé devant Me
Bordes notaire à Prades il y a environ 57 ans
(le 12 avril 1819) et qui est aussi constaté dans
le contrat de mariage de Étienne Dimon son
fils déjà relaté.
2 une somme de 700 F montant de la soulte
que Joseph Serre propriétaire à Brèzes Mosset
a payée à Dominique Dimon par suite de
l'échange d'un champ à l'arrosage situé au
territoire de Mosset au lieu-dit « San Julia »,
que la dame Jeanne Bruzy a fait avec sa mère
suivant acte retenu par le notaire soussigné le
10 janvier 1874.
Soit un total de 1800 F.
C - immeubles appartenant aux donateurs
1 - une pièce de terre au lieu-dit « Al Caillé »
divisée en deux parcelles par un chemin
d'exploitation contenant environ 148 ares.
2 - un corps de domaine à droite du torrent dit
« de les Fabres » lieu-dit « Al Mouillou »
consistant en grange avec écurie, sol à
dépiquer, prés, terres labourables et terres
incultes d'une contenance d'environ 35 ha 64
ares traversés par le chemin de Montfort.
3 - un autres corps de domaine à gauche du
torrent « de les Fabres » consistant en une
petite maison, une grange avec écurie, un sol à
dépiquer, pré et terres labourables et terres
incultes d'une contenance d'environ 19 ha 55
ares.
4 - une pièce de terre labourable et terres
incultes au lieu-dit « Sabadell » ou « Taularie
» contenant environ 355 ares.
5 - une pièce de terre champ arrosable au
lieu-dit « Foun Nogal » formant deux
parcelles l’une de 11,50 ares et l'autre de 20
ares
6 - une maison d'habitation, à Mosset, à la rue
dite « Portal de Baix ».
7 - un jardin au lieu-dit « Horts d'amoun »
environ deux ares.
8 - une pièce de terre pré, terres labourables et
terres incultes le tout attenant au lieu-dit
73
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
»Courtalets » contenant environ 23 ha
9 - une autre pièce de terre pré au lieu-dit «
Congoust » d'environ 18 ares
10 - une pièce de terre pré et au lieu-dit «
Rabassas » de 54 ares.
11 - une grange avec écurie à Mosset à la rue
dite « Portal de Baix »
12 - une pièce de terre pré et pâture au lieu-dit
« Sarrat de Laguais »
13 - un petit corps de domaine au lieu-dit «
Pla de Pons » composé de granges avec
écurie, prés, terres labourables et terres
incultes de contenance de 15,72 ha.
14 - une pâture au lieu-dit
"Pla de
Llouganas" de 66 ares.
15 - une pièce de terre vigne sur le territoire
de Campôme à Fournols de 60 ares.
D - rapports
Mme Rose Dimon épouse d'Isidore Bousquet
rapporte la somme de 2000 F que Dominique
Dimon son père lui a donnée en avancement
d'hoirie paternelle et maternelle, suivant son
contrat de mariage passé devant le notaire
soussigné le 11 mai 1853 et qui lui a été payée
par le donateur, à savoir 700 F par acte devant
le même notaire le 5 octobre 1855 et 1300 F
par un entracte du même notaire du 15
décembre 1857.
Jean Dimon (Sosa 28) rapporte également la
somme de 2000 F que son père lui a donnée
en avancement d'hoirie paternelle et
maternelle suivant son contrat de mariage
passé devant le notaire soussigné le 30 avril
1868 et qui lui a été payée par le donateur par
acte devant le même notaire du 10 avril 1871.
Enfin Catherine Dimon épouse de
Gaudérique Bousquet rapporte à la somme de
2000 F que ses père et mère lui ont donnée en
'avancement d'hoirie suivant son contrat de
mariage passé devant Me Chatart notaire à
Prades le 13 juillet 1844 et qui lui a été payée
par son père suivant acte retenu par le même
notaire le 3 décembre 1848.
Soit un rapport total de 6 000 F.
E - dettes et charges
Les dettes grevant les biens de Dominique
Dimon consistent en la somme de 500 F
faisant partie de la dot de Marguerite Pagès sa
belle-fille épouse dès Étienne Dimon qu'il a
reçue et reconnue sur ses biens ainsi qu'il
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
résulte du contrat de mariage de ces derniers
passé devant Me Gay notaire à Olette le
quatre novembre 1848.
La présente donation est faite aux conditions
suivantes :
1 - les donateurs se réservent jusqu'au décès
du survivant l'usufruit des biens meublent et
immeubles désignés sous le paragraphe un et
trois ci-dessus, dont ils viennent de faire
donation à leurs enfants.
2 - les donataires acquitteront les dettes du
donateur désigné sous le paragraphe E qui
précède.
Cette donation est acceptée par Étienne
Dimon, Jean Dimon, Catherine Dimon
épouse autorisée de Gaudérique Bousquet et
Rose Dimon épouse autorisée de Isidore
Bousquet qui s'engage chacun en ce qui le
concerne à exécuter les charges, clauses et
conditions qu'elle renferme.
Pour la liquidation des droits d'enregistrement
les comparants évaluent le revenu des
immeubles faisant l'objet de cette donation à
500 F. pour les immeubles ruraux et à 100 F
pour les immeubles urbains
Les donataires ont été avertis de la nécessité
de faire transcrire le présent au bureau des
hypothèques de Prades.
Avant de procéder au partage des biens
Catherine Dimon épouse autorisée de
Gaudérique Bousquet, Rose Dimon épouse
autorisée dès Isidore Bousquet, et Jean Dimon
ont demandé comme faveur des comme étant
déclaré comme intérêt et à Étienne Dimon
leur frère de recevoir leur lot en argent, ce à
quoi ce dernier a consenti pour leur être
agréable malgré les observations que le
notaire soussigné lui a faites sur le danger
d'une pareille attribution.
Lots et abandonnements
Lot d’Étienne Dimon
1 - les bestiaux, meubles et effets mobiliers
désignés au paragraphe premier dont la valeur
est de 1500 F.
2 - les immeubles du donateur porté au
paragraphe trois en entier.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - à Catherine Dimon sa soeur la somme de
2000 F, laquelle somme Gaudérique
Bousquet en sa qualité d'administrateur légal
74
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de la dot et des apports matrimoniaux de son
épouse, déclare avoir reçu d’Étienne Dimon
son beau-frère en espèces d'argent au cours
actuel compté et délivré à la vue du notaire,
dont quittance.
2 - à Rose Dimon pareille somme de 2000 F.
3 - à Jean Dimon, pareille somme de 2000 F.
Au moyen du lot qui lui est assigné Étienne
Dimon demeure seul tenu et obligé de
rembourser à Marguerite Pagès son épouse la
somme de 500 F faisant partie de sa dot, que
Dominique Dimon père avait reçue et
reconnue sur ses biens de telle manière que les
trois autres frères et soeurs Dimon ne soient
inquiétés ni recherchés à l'avenir à ce sujet.
Lot de Catherine Dimon épouse Bousquet
1 - la somme de 2000 F laquelle est expliquée
au paragraphe quatre.
2 la soulte de 2000 F que son frère Étienne
Dimon lui a payée
Lot de Rose Dimon épouse Bousquet
1 - la somme de 2000 F dont elle a fait rapport
ainsi qu'il est expliqué au paragraphe quatre.
2 - la soulte de 2000 F que son frère Étienne
Dimon lui a payée.
Lot de Jean Dimon
1 - la somme de 2000 F dont il a fait rapport
ainsi qu'il est expliqué au paragraphe quatre
2 - la soulte de 2000 F que son frère Étienne
Dimon lui a payés.
Catherine Dimon, Rose Dimon autorisée de
leurs maris et Jean Dimon reconnaissent qu'il
est à leur connaissance que depuis de longues
années Étienne Dimon a remboursé à
Dominique Dimon son père la somme de 900
F montant de l'indemnité au service militaire
que celui-ci avait payée pour le compte de son
fils. En conséquence les susnommés
s'interdisent à l'avenir de toute réclamation à
ce sujet, déclarant qu'Étienne Dimon s'est
libéré à l'égard de son père de la somme
ci-dessus.
Lecture des articles 12 et 13 de la loi du 23
août 1871 a été faite au parti par le notaire
soussigné.
Donc acte fait et lu aux comparants à l'étude à
Prades en présence de Eugène Bordes clerc de
notaire Joseph Rajau cordonniers domicilié à
Prades témoins qui ont signé avec Dominique
Dimon, Étienne Dimon, Jean Dimon,
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Gaudérique Bousquet, Isidore Bousquet et le
notaire. Jeanne Bruzy, Catherine Dimon, et
Rose Dimon priées par le notaire de signer ont
déclaré
individuellement
ne
savoir.
(3E47/58 N° 424 Folio 341 Me Lacroix).
Il s'est marié 314, à l'âge de vingt-cinq ans, le
28 avril 1819 à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat 315 le 12 avril 1819 à Mosset avec
Jeanne Rose BRUZI 316, sa cousine au 4ème
degré 317 (1799-1878).
57) Jeanne Rose BRUZI 318 319, fille de Félix
BROUZI (1762-1837) et Marie Rose
COSTASECA (1768-1831), née à Mosset le
25 avril 1799, baptisée dans la même localité
le surlendemain, à l'âge de deux jours 320, y
décédée le 7 février 1878, à l'âge de
soixante-dix-huit ans.
Testament à Prades le 4 février 1814 :
Héritière des biens de Jeanne Costeseca
Épouse Joseph Borreil et sans enfant elle dicte
le testament suivant :
Le 4/02/1814 je laisse à Jeanne Bruzi et
Costeseca ma nièce et ma filleule :
314
En présence de Julien Maire PRATS (Officier d'état
civil) - Jacques Isidore PRATS (Témoin).
315
316
Leur union dura environ 58 ans et 10 mois
Via : Frances FURCUS
318
Note sur Jeanne Rose BRUZI
Versements
Le 04/09/1832 Thomas Mas cultivateur et Marie Bruzy
son épouse déclarent avoir reçu de Lin Bruzy leur frère
et beau-frère la somme de 400 F que ce dernier s'était
obligé de payer à Marie Bruzy dans l'acte de partage
entre les héritiers en date du 5 février 1832.
Gérôme Bruzy cultivateur, Dominique Dimon
administrateur des biens de Jeanne Bruzy son épouse
et Marie Bruzy épouse Mas acceptent la somme de 900
F que Félix Bruzi père et beau-père aurait payé pour le
prix de remplacement au service militaire de Lin Bruzy
ainsi qu'il est rapporté par maître Jaume (3E47/21
N°194 Folio 150 Vincent Paris)
317
319
Bien immobilier local au : Reçoit de sa tante Jeanne
Costeseca une maison - Laisse en 1878 à son décès une
maison à Mosset estimée à 364 Francs
320
Au baptême de Jeanne Rose furent témoins Joseph
Pierre Farriols TERRALS (Officier d'état civil) Jeanne COSTESECA (Marraine) - François BRUZY
(Parrain) - Félix BROUZI (Déclarant) Père de
l'enfant.
75
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1 - la maison que je possède à Mosset
2 - Le jardin aux Horts de Dalt ainsi que la
propriété champ que je possède près de la
forge à Las Asclayranes pour par la dite ma
nièce et filleule en disposer aux conditions
stipulées en faveur de Joseph Borreil mon
mari.
Je laisse et lègue au dit Joseph Borreil son
mari (époux de Jeanne Costeseca testatrice) :
1 - la propriété de la vigne que je possède à
Mosset à "Lluganas"
2 - l'usufruit de l'universalité de tous mes
biens meubles et immeubles, y compris ceux
du premier legs, dont la maison..
Enfin je lègue par préciput et hors part à
Marie Rose Costeseca (1768-1831) (Sosa 69)
épouse de Félix Bruzi (1768-1831) (Sosa 68)
une somme de 100 francs à prendre sur le
champ à Graboulet qui sera partagé ainsi que
le reste de mes biens entre mes héritiers
naturels après le décès de Joseph Borreil
mon mari. (3E23/70 FOLIO 7 Pierre Bordes).
Événement à Prades le 13 mai 1879 :
Déclaration de succession de Jeanne Bruzy
(N° 462), décédée le 7 février 1878.
Le 13 mai 1879 a comparu Dominique
Dimon cultivateur à Mosset lequel a fait la
déclaration suivante.
Jeanne Bruzy, sa femme, est décédée à
Mosset le 7 février 1878 à 79 ans.
Dans le partage anticipé qu'ils firent
conjointement de tous leurs biens entre leurs
enfants suivant acte reçu par Me de Lacroix
notaire à Prades le 9 décembre 1875
enregistré le 13 du même mois les donateurs
se réservent jusqu'au décès du survivant
l’usufruit des bestiaux, des meubles et des
effets mobiliers et des immeubles.
Parmi ces immeubles de la défunte possédait
en propre.
1 - une terre de 45 ares à Mosset au lieu-dit
"Le Cortalet"
2 - une autre terre arrosable de 9 ares au
lieu-dit "Fount Nougal".
Le total pour un revenu de 16 F
Ne signe pas.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE
58)
Félix
Fructus
Bonaventure
PARDINEILLE 321 322 323 , Agriculteur, fils
de Fructus PARDINEILLE (1777-1837) et
Françoise VIGUE (1785-<> 1845 & 1876),
né à Taurinya le 7 avril 1819, décédé à Mosset
le 9 novembre 1888, à l'âge de soixante-neuf
ans 324.
Événement à Prades le 6 mai 1889 :
Déclaration de succession de Félix Pardineille
Le 6 mai 1889 comparait François Pezet
huissier à Prades agissant comme mandataire
suivant le pouvoir de Jean Dimon époux
Pardineille Marie à Mosset ci-après nommée.
Il a fait la déclaration suivante.
Félix Pardineille propriétaire domicilié à
Mosset, y est décédé intestat le 9 novembre
1888, veuf de Marie Respaut depuis environ
30 ans et laissant pour héritier ses trois
enfants.
- Marie épouse de Jean Dimon propriétaire à
Mosset mandant du comparant.
- Marguerite épouse de Jean Mayens à
Perpignan.
- Joseph employé du chemin de fer Paris Lyon
Méditerranée à Marseille.
La succession comprend.
Meubles.
Un mobilier détaillé et estimé en l'état à la
somme de 60 F.
Immeubles.
1 - un cortal avec un pré, champ et terre
inculte au lieu-dit la Grange de 5,40 ha et d'un
revenu de 96 F.
2 - une parties de moulin - 1/86e - à Mosset
dit "Mouli de la Bila" d'un revenu de deux
francs. (Voir le texte sur les moulins)
Le revenu total est de 98 F formant un capital
de 2450 F
321
322
Code : moulin de la société
323
Son nom figure sur les actes d'Isidore Antoine
François BORREILL (Naissance) et Emmanuel
Fructus PARDINEILLE (Naissance).
324
Au décès de Félix Fructus Bonaventure fut témoin
Dominique Pierre Jean DIMON (Déclarant).
76
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Signé Pezet (ADPO 114W159 N°53).
Il s'est marié 325, à l'âge de vingt-cinq ans, le
15 janvier 1845 à Mosset avec Marie
Bazilisse Marguerite RESPAUD 326 , sa
cousine au 6ème degré 327 (1822-1861).
59)
Marie
Bazilisse
Marguerite
328
RESPAUD
, fille de Pierre Emmanuel
RESPAUT (1792-1867) et Anne Marie
RADONDI (1799-1862), née à Mosset le 2
janvier 1822 329, y décédée le 27 février 1861,
à l'âge de trente-neuf ans 330 331.
60) Augustin Jacques
Dumenjo (En) 332 333
FABRE, dit
, Voiturier
334
325
En présence de Michel Janvier Gaudérique
TORREILLES (Témoin) - Gontrand Michel MATHEU
(Témoin) - Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS
(Officier d'état civil) Maire de Mosst en1845 - Gaspard
Maire PALOL (Témoin) - Étienne Pierre CORCINOS
(Témoin).
326
Leur union dura environ 16 ans et 1 mois
327
Via : Jaume Joan QUES
328
Bien immobilier local au : En 1867 habite au d"cès de
son père Emmanuel une maison rue de Dalt qui vient
de lui.
329
A la naissance de Marie Bazilisse Marguerite
furent témoins Maurice Jacques SALVAGNAC
(Témoin) - Joseph Isidore SARDA (Témoin).
330
Les déclarants de son décès sont ses voisins Pierre
Fabre âgé de 34 ans et donc né en 1827
et Emmanuel Soler âgé de 58 ans et donc né en 1803
331
Au décès de Marie Bazilisse Marguerite furent
témoins Emmanuel SOLÉ (Témoin) - Gaudérique
Pierre Barthélemy FABRE (Déclarant).
332
Note sur Augustin Jacques FABRE
Service militaire
Classe 1823 N°2 - Fils aîné de veuve, son père est
décédé en 1816.
Membre de la Garde Nationale de 1832 avec le N° 98
du service ordinaire, marié avec enfants (Table
alphabétique du registre matricule du 29/08/1831Mosset)
Motif de classement dans la réserve comme soutient de
famille avec le N° 78 à 35 ans en 1840
Échange de maison
Le 28 octobre 1825 Dominique Dimon propriétaire à
Mosset d'une part et Augustin Fabre Fita d'autre part
propriétaire cultivateur échangent leur maison.
1 - Dimon Dominique cède et aliène une maison
(N°220 au 8 Plaça de Dalt) à Mosset sur la place que
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
cultivateur, fils de Jacques FABRE
(1749-1816)
et
Marguerite
FITE
(~ 1755-1827), né à Mosset le 14 avril
1803 335, y décédé le 15 avril 1858, à l'âge de
cinquante-cinq ans.
Il s'est marié 336, à l'âge de vingt-deux ans, le
12 avril 1826 à Mosset, après avoir passé un
contrat le 3 avril 1826 à Prades avec Anne
Marie Élisabeth ROUSSE 337 (1809-1883).
61) Anne Marie Élisabeth ROUSSE
338
,
Dominique Dimon avait acquise de Jacques
Rouffiandis par acte reçu par le notaire soussigné le 23
janvier 1819. Cette maison confronte - de l'est Joseph
Cantier (N°219) - du sud la place publique - de
l'Ouest Gaudérique Roland (N°221) - et du Nord les
héritiers de Michel Henriquel. (N°225 à l'arrière du 2
Escaler de Vila Nova)
2 - Augustin Fabre Fita cède et aliène une autre
maison avec ses dépendances située au portal d'Avall
qui est échue à Augustin Fabre Fita dans le partage qui
a eu lieu entre lui, Françoise Fabre Fita sa soeur
germaine par acte reçu par le notaire soussigné le 24
juillet 1825.
Cette maison confronte - Isidore Prats - la rue - de l'est
aussi la rue - du Nord la maison de Françoise Fabre
Fita, laquelle maison vendue faisait, avant le partage,
une seule et même maison de l'Ouest.
Dominique Dimon et Augustin Fabre Fita échangent
lesdites maisons avec leurs servitudes et moyennant de
la part de Dominique Dimon en faveur de Augustin
Fabre Fita une soulte de 400 F.
La maison donnée par Dominique Dimon est d'un
revenu de 30 F par an.(3E64/46 Folio 428 Me Felip)
333
Bien immobilier local au : N°220 au 8 Plaça de Dalt
échangée en 1825 venant de Dominique Dimon
Militaire : CL1823 EX GNA GNR
334
Son nom figure sur un acte de Marie "Grace"
Catherine PORTEIL (Naissance).
335
A la naissance d'Augustin Jacques furent témoins
Catherine FABRE (Témoin) - Augustin FABRE
(Témoin).
336
En présence de Isidore Gaudérique Joseph Maire
PORTEIL (Officier d'état civil) - Joseph Thomas
BAZINET (Témoin) - Baptiste VILE (Témoin) Jacques COMINJE (Témoin) - François BALETTA
(Témoin).
337
Leur union dura environ 32 ans
338
Note sur Anne Marie Élisabeth ROUSSE
Vente le3 juin 1884
Donation partage du 9 avril 1872 à ses enfants Pierre
et Jean Fabre d'une batisse grange dans la rue du
clocher.
77
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fille de Jean Emmanuel Farriol ROUSSE
(1766-1841) et Marie Catherine VILA
(1780-1857), née à Mosset le 13 octobre
1809 339, y décédée le 17 octobre 1883, à l'âge
de soixante-quatorze ans 340.
62) François Joseph VILLE : Voir en 20
63) Catherine Thérèse
PORTEIL : Voir en 21
Marguerite
GÉNÉRATION VII
Joseph Estienne Emmanuel PARES
64)
Joseph
Estienne
Emmanuel
PARES 341 342 343 , Propriétaire dit "Pagès",
Elle fait partie d'une batisse plus importante attribuée
à Jacques Fabre.qui doit terminer le mur de division
Vendue le 3 juin 1884 à Monceu Emmanuel.
Prix de 600 francs. (ADPO 3E47/129 - Mas Notaire)
339
A la naissance d'Anne Marie Élisabeth furent
témoins Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) Martin Jean CANTIE (Témoin) - Jean Emmanuel
Farriol ROUSSE (Déclarant) - Pierre BIGORRE
(Témoin).
340
Au décès d'Anne Marie Élisabeth furent témoins
Bonaventure FABRE (Déclarant) - Philippe ARBOS
(Déclarant).
341
Note sur Joseph Estienne Emmanuel PARES dit
Estèbe
1 - Environnement familial
Il a 5 sœurs et il est le seul garçon de la fratrie. Il est né
l'avant dernier. Il a 3 ans au décès de son père.
Marié à Marianne Corcinos en 1791, il a 9 enfants au
moins : 6 garçons et 3 filles,
5 auront des
descendants. Il meurt à 45 ans en 1813. Son dernier fils
n'a que 2 ans.
Son épouse Marie Anne se remarie en 1814, soit
l'année suivante, à Jacques Dirigoy. Ils n'auront pas
d'enfants.
2 - Habitation
Il est né et habite au Portal de França dans la maison
achetée par son grand-père Emmanuel Parès (Sosa
Pares Garrigo 202) en 1740 au Marquis d'Aguilar
baron de Mosset. La maison se compose des
habitations de 72 m 2 au 15 Carrer del Portal de
França (N°235) et de la tour, N°250 de 18 m 2 de
l'autre côté du Portal, avec laquelle on communique
par un passage au-dessus du Portal.
Il avait en plus une maison au N° 416 de 82 m 2 au
Carrer dels Pallers derrière le N° 417 et un Pâtis
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
utilisé comme aire de battage (N° 407) de 153 m 2 à la
Plaça de l'Era à côté de l’actuelle habitation de
Maurice Siré au N°3.
Au-dessous de cette aire se trouvaient les champs de la
Porteille qui s’étendaient jusqu’au canal d’arrosage
de Molitg.
3 - Service militaire
Il figure sur la liste de la 5e compagnie des volontaires
de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Il sait signer "pares", sans majuscule.
3 – Épuration après l'invasion espagnole de 1793
Il signe le refus de changer de municipalité le 27
septembre 1793
Dix jours après le départ définitif des Espagnols de
Mosset Joseph Estève, procureur de la commune,
organise une assemblée générale à la suite de le lettre
qu'il a reçue du général David commandant les forces
françaises à Prades. Sont présents : le maire Julien
Corcinos, les 4 officiers municipaux et une
cinquantaine d'habitants. La lettre est lue par le
secrétaire de la commune Isidore Pompidor.
Le Général David ordonne "à la commune de Mosset
de former, sans délai, une nouvelle municipalité."
La réponse unanime est que "les habitants de Mosset
n'ayant jamais donné de marques équivoques de leur
civisme et ayant été toujours dans le véritable sens de
la Révolution ils n'ont cessé de manifester une
soumission entière aux lois que, malgré l'invasion des
Espagnols dans leurs foyers, invasion qui leur a été
funeste, ils ont toujours conservé les mêmes membres
de leur municipalité, que les Espagnols n'a point
remplacée, que depuis la chasse donnée à l'armée
espagnole qui était à Prades, cette même municipalité
a pourvu aux besoins des Français, leurs frères, en
fournissant l'étape à ceux qui sont passés par leur
territoire, accompagner des déserteurs ou prisonniers
Espagnols, ce qui prouve que la municipalité de
Mosset a toujours conservé le titre glorieux des
Français.
En conséquence, le patriotisme reconnu des officiers
municipaux ne leur permet pas de se dépouiller de la
qualité glorieuse qu'ils possèdent.
Ils renouvellent, en tant que de besoins, leur
nomination et c'est le vœu unanime de la présente
assemblée.
Le citoyen maire, de même que les officiers municipaux
et le procureur de la commune, pénétrés de
reconnaissance, de l'affection et des bons sentiments
que l'Assemblée leur a témoignés, ont accepté la
continuation de leur charges en prêtant le serment
requis par la loi. Ils ont donné en même temps
l'assurance que leur zèle pour le bien public ne
souffrira jamais aucun ralentissement et que leur
soumission aux lois sera toujours la même."
4 - Justice
4-1 Le soufflet de 1798
L'an 7 de la République, une et indivisible, et le 25
vendémiaire (16-10-1798), s'est présenté devant nous,
78
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Maurice Matheu (1732-1812), juge de Paix et officier
de police judiciaire du Canton de Mosset.
- le citoyen Etienne Pares (1768-1813), lequel nous a
requis de rédiger la plainte qu'il veut nous rendre du
fait ci-après détaillé et à quoi nous avons procédé
d'après les déclarations du dit Etienne Pares qui nous
a dit que le jour 23 du présent mois, environ à 9
heures du soir, se trouvant, lui plaignant, en la maison
du citoyen Gaudérique Porteil, aubergiste de cette
commune, faisant la conversation avec d'autres
personnes, il a reçu un soufflet de la part du citoyen
Etienne Craste (1772) domicilié au dit Mosset, sans
qu'il leur ait donné lui, ni qu'il ait poussé le dit Castres
à le lui donner, soit par paroles ou autrement.
- les témoins Dominique Verdier (1742-1816), Martin
Bixareil (1739-1827), habitant la dite commune de
Mosset, témoins amenés par Etienne Pares :
- Dominique Verdier, 55 ans, ni parent, ni allié, ni
serviteur, ni domestique du plaignant, déclare que le
jour 23 du présent mois, environ 9 heures du soir, étant
en la maison du citoyen Gaudérique Porteil, a vu que
Etienne Crastes a donné un soufflet à Etienne Pares
sans qu'ils fassent dispute de la moindre chose.
- Martin Bixareil, 55 ans, fait la même déclaration.
(ADPO 100 EDT48 : Justice de Paix)
4 - 2 Voix de fait : Parès contre Galaut en 1809
Le 12-05-1809 à Mosset : Par devant nous Isidore
Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset,
s'est présenté le Sieur Lavila, propriétaire de Mosset,
qui nous a dit que Jean Galaut (1758-1810), surnommé
"Mesouret", étant employé à la garde du troupeau de
dit Lavila, avait été battu et maltraité et ne pouvant le
dit Galaut, se transporter pour faire sa déclaration, il
nous a requis le transport chez le blessé pour prendre
connaissance des faits.
Le 12-05-1809, nous nous sommes transporté en la
demeure de Jean Galau t sise à Mosset. Étant entrés,
nous avons trouvé, couché dans son lit, le dit Galaut. Il
a dit que, le jour d'hier, à environ 1 heure de
l'après-midi, étant occupé à la garde du troupeau du
Sieur Lavila sur la propriété, en jachère, de Etienne
Pares (1767-1813), à la partie du territoire appelée
"Cong", au couchant de la dite propriété, il vit sortir
Etienne Pares qui montait à course de cheval, lequel
étant arrivé à l'endroit appelé "Lira de Mosseu
Miquel" cause un moment avec Jean Cortie Xapeiro
(1779-1854) et se dirigea toujours à course vers sa
bâtisse située sur sa propriété du "Cong" et
immédiatement il vit venir à lui le susdit Etienne Pares
(Sosa Pares Garrigo 64) accompagné de Joseph Pares
(1811-1875) son fils, armés chacun d'un pal
vulgairement appelé "courp."
Etienne Pares demanda au déclarant : "Qui t'a donné
ordre de conduire le troupeau sur cet endroit ? "
Il lui répondit : "Je ne crois pas te porter du
dommage."
Alors Etienne Pares lui dit "Tu dois mourir ici."
Et de suite, à grands coups, il le réduisit dans l'état où
il se trouve et il l'aurait sans doute tué sans la
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
supplique de Joseph Pares, son fils, qui lui dit : "Mon
père ! Laissez-le ! Il en a assez !"
La déclaration a été faite en présence de : Jean Cortie
Xapeiro (1779-1854), Joseph Catala (1763-1811),
Emmanuel Soler (<1769->1812), Julien Prats dit
"Parote" (1747-1891) Julien Garrigo (1769-1863)
Marguerite Prats, Antoine Fabresse 1744->1804)
Gaudérique Porteil (1757-1820) (ADPO 3U2817
Tribunal de première instance de Prades - Procédures
correctionnelles)
4 - 3 Agression sur Rose Pares, sa fille mineure
Etienne Pares (1767-1813) contre Jacques Brunet de
Mosset prévenu d'avoir frappé Rose Pares, sa fille de
15 à 16 ans
Témoins :
Marie Anne Capelle (1756), 52 ans, née à Campôme,
habite Mosset, épouse Isidore Julien, brassier :
"Ayant entendu de sa maison d'habitation, que
quelqu'un qui était à la campagne se plaignait et criait
:
"Mon Dieu ! On me tue ! "
Et ce vers les 7 heures du matin du 08-08-1808 et ayant
vu que c'était du côté d'une "embergue" et que sans
doute les disputes provenaient de l'arrosage, s'y rendit
et y étant parvenue, elle vit Rose Pares (1792) qui
voulait arroser de cette "embergue" et l'épouse de
Jacques Brunet prévenue, qui voulait l'en empêcher.
Un instant après, Brunet prévenu étant survenu, il
s'approcha de la dite Rose Pares, lui donna, de propos
délibéré, un coup de poing sur la poitrine et la renversa
sur un châtaignier.
Elle, témoin, voyant que le dit Brunet voulait se porter
à d'autres excès, dit qu'elle ne le permettrait pas et
l'épouse de Brunet ayant même voulu empêcher son
mari, le dit mari lui donna une poussée et la fit reculer
de quelques pas. Elle ramena la dite Rose Pares.
François Theza (1773), 35 ans, berger de la Carole,
entendit François Garrigo (Sosa Pares Garrigo 48)
crier :
"Ne la tue pas ! "
François Garrigo (1784-1869), 23 ans, berger de
Mosset, qui cria par 3 fois de laisser Rose Pares
tranquille.
Jacques Assens (1792), 16 ans, berger de La Carole,
fils de Jean (1760).
Condamnation : Jacques Brunet, absent, est condamné
à 10 jours d'emprisonnement, 15 francs d'amende, 12
francs de dommages et aux dépens de 50 francs.
Etienne Parès, père de Rose, plaignant a fait appel à
Maître Jacomet défenseur et avoué. (ADPO 3U3043
Tribunal de première instance de Prades - Procédures
correctionnelles)
5 - Transactions
5 - 1 Versement à sa sœur en 1787
Le 23 prairial an V (13 juin 1797) et le 11 juin 1797),
Marie-Rose Parès, épouse de Joseph Comenge (pas de
contrat de mariage), a reçu d’Etienne Parès, son frère,
la somme de 722 francs, dont 380 assignés par le
testament de Joseph Parès (Sosa Pares Garrigo 128)
79
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
chirurgien à Mosset, retenu par maître Bordes il y a
vingt-sept ans |En fait du 30 mars 1770), la restante
somme de 342 francs acompte de la part et portion qui
peut revenir à Marie Rose Pares sur la constitution
dotale de feu Rose Bousquet Rose Bousquet ( Pares
Garrigo129), leur grand-mère. (ADPO 3E21/497
N°114 Folio 139)
5- 2 Vente en 1796 par Etienne Porteil à Vincent
Radondy
Le 5 frimaire an V (24/11/1796), Etienne Porteil
Garrigo (1774-1808), propriétaire et curé à Mosset
vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855),
cultivateur,
A - une bergerie cortal dans la rue " del Trot " [N°415
au 9 Carrer de Santa Magdelena] confrontant : devant : la rue "del Trot " - derrière : Pierre François
Arrous (1724-1801) [N°408 à las Eras] - du côté :
Jacques Fabre [N°417] et Etienne Parès (1767-1813)
[N°416] - de l'autre côté : Maurice Matheu
(1732-1812). [N°414 au 7 Carrer de Santa
Magdelena] [Maison : Ce cortal est le N°415 du plan
de 1811 dans la rue actuelle du Carrer de Santa
Magdelena et non rue del Trot]
B - un journal (journal = 35,565 ares) de terrain
champ à prendre sur une plus grande surface à
"Caraut " et à la partie supérieure et depuis le pont dit
de la Bastide jusqu'au ruisseau dit de " la Tremoulède
".
Confrontant (partie vendue) : - d'orient : le reste de la
propriété, avec le ruisseau de la "Tremoulède " entre
les deux. - du midi : le chemin du Col de Jau. - du
couchant : pont de la Bastide et Emmanuel Rousse
(1742-1806). - de septentrion : la rivière la Castellane.
C - champ à "Rodoles" d'une cartonate (1/4 de journal
= 33,565/4 ares), confrontant :
- d'orient : Jacques Corcinos, Anne-Marie Villa, - du
midi : Joseph Corcinos (1753).
- du couchant et septentrion : Joseph Porteil.
D - un jardin au chemin du moulin d'une cartonate (1/4
de journal = 33,565/4 ares).
- d'orient : Pierre Laplace dit "Claverolle" - du midi :
Isidore Lavila (1758-1805)
- du couchant : la veuve de Jacques Vidal (1750-1805)
- de septentrion : le chemin du moulin.(ADPO
3E21/497 - Page 32 - Estève Notaire à Prades)
5- 3 Vente en 1797 à Baptiste Deixonne
Le 12 nivôse de l'an V ( 1.1.1797) Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur, à Mosset,
vend à Baptiste Deixonne, cultivateur à Mosset, une
pièce de terre jardin derrière " la Thomaze " contenant
1/5 de cartonate (1/4 de journal, le journal = 35,565
ares), confrontant : - d'orient, les héritiers de Nicolas
Escanyer. - d'occident, Isidore
Radondy. - de
septentrion, un le chemin qui va aux "Horts de moun "
et avec l'acheteur. - de midi, avec ledit acheteur.
Prix : 165 F en monnaies métalliques. Etienne Parès
(1767-1813) de signe pas. (ADPO 3E21/497 - Page 59)
5 -4 Échange avec Thérèse Candille en 1797
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Le 20 germinal an V (10.4.1797) Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur à Mosset et Thérèse Candille,
veuve de Julien Brunet, brassier à Mosset, échangent
et permutent : 1 - une pièce de terre champ à " la foun
del Tell "contenant 1 cartonate (1/4 de journal =
33,565/4 ares) confrontant, de septentrion, le chemin
qui va à la forge.
2 – contre une pièce de terre gravier à la Carole,
contenant 1/2 cartonate (1/4 de journal = 33,565/4
ares), confrontant : - d'orient et du midi, le ruisseau de
la Carole,
- du couchant et de septentrion, la "tire d'Estardé"
Etienne Parès (1767-1813) signe. (ADPO 3E21/497 Page 109)
5-5 Vente en 1797 à Pierre Arrous
Le 20 frimaire an VI (10.12.1797), Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur
vend
à Pierre François Arrous (1724-1801),
cultivateur Mosset, un lambeau de terrain de 6 pans
(pan = 2,7070 cm) de largeur et de quatorze cannes
(canne = 1,9879 m) de longueur, au prix de 100 F en
espèces métalliques, confrontant d'orient avec le reste
du champ du vendeur, du couchant avec Martin
Climens.
Etienne Parès (1767-1813) signe. (ADPO 3E21/497 Page 171)
5 - 6 Vente en 1798 à Isidore Lavila
Le 25 pluviôse an VI (13.2.1798), Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur à Mosset vend à Isidore
Lavila (1758-1825), cultivateur :
Un lambeau de terrain formant un triangle à prendre
d'une pièce de terrain champ appartenant au vendeur,
située au "Cam del Mossetto, " contenant 1 cartonate
(1/4 de journal = 33,565/4 ares).
Cette pièce de terre est bornée par : - une borne à
l'angle du champ d'Isidore Ruffiandis tout près du
chemin. - l'autre au milieu de la propriété. - la
troisième vis-à-vis du pont pratiqué sur le ruisseau de
Molitg au chemin de la Carole.
Confrontant avec le reste du champ le champ du
vendeur et le chemin qui conduit à la Carole.
La nouvelle construction dans cette partie de terrain
sera à la charge de Lavila.
Prix : cent livres en espèces métalliques.
Il sera construit un nouveau canal pour l'irrigation de
la propriété qui saignera le ruisseau du moulin à farine
et l'usine à scie du dit Lavila.
Le ruisseau ou nouveau canal sera construit à frais
communs en proportion de la terre que chacun
possédera.
Ils prendront l'eau pour autant qu’elle ne sera pas
nécessaire pour les moulins en cas de pénurie…
(ADPO 3E21/497 - Page 232)
5 - 7 Vente des biens de d'Aguilar en 1794 au Mossetto
Vente des biens de d'Aguilar le 27 pluviôse an II (15
février 1794)
Une pièce de terre "Lo camp d'en Xineu de tras de la
Portella." (Nº 6) . (ADPO 1Qp159)
80
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pièce de terre confrontant : - d'orient, du midi et du
couchant : Étienne Pares (1767-1813), - de
septentrion, Lin Climens (1777-1814) et Jacques
Fabre.
Estimation avant vente : 250 livres. Surface :
trois-quarts de journaux.
L'officier municipal Rousse a été remplacé par Prats
(1742-1814).maire.
5- 8 Achat en 1808 à Jacques Cossey
- Vente le 06/03/1808 de Cossey Jacques à Pares
Etienne d'un champ et pré pour 300 francs.
Le 6/03/1808 Jacques Cossey maréchal à forge vend à
Etienne Parès une pièce de terre champ et pré,
confrontant : - d'orient avec l'acquéreur - de midi de
même
- du couchant avec Joseph Berjoan - de septentrion
avec le herm de Jean Clara
au prix de 124 francs plus 176 francs. (ADPO 3E47/6
Folio 23 Page 123 Hipôlite Escape)
5-9 Quittance en 1798 de Rose Pares Commenge
Quittance le 11 floréal an VI (30 avril 1798) par Rose
Pares Commenge à Pares Etienne de 275 francs.
5-10 Achat en 1803 à Isidore Pineu
Achat en 21 messidor an XI (10 juillet 1803) à Isidore
Pineu d'une pièce de terre pour 400 francs
en1809 à Marie Anne Galaut d'un pré
Vente 5-11 Vente le 27/12/1809 par Etienne Pares à
Marie Anne Galaut d'un pré pour 450 francs.
(ADPO 3E12/505 Répertoire Hipolite Escape
1809-1811)
5 - 9 Reconnaissance de rente en 1804 à d’Aguilar
Reconnaissance de rente en 1804 par Étienne Parès en
faveur du citoyen d'Aguilar, le 30 messidor de l'an 11
(19 juillet 1804), par devant moi Pierre Jean Hippolyte
Bordes, notaire. Fut présent le citoyen et Étienne Parès
cultivateur domicilié à Mosset, lequel confesse et
reconnait, en faveur du citoyen Louis Melchior Xavier
Geneviève don d'Aguilar, originaire de Perpignan,
propriétaires en France et en Espagne, actuellement à
Barcelone, quoique d'ici absent, moi le notaire
stipulant et acceptant pour lui, que comme tenant et
possédant une pièce de terre champ, située dans le
terroir de Mosset appelé "lo Camp del Mosseto" et
contenant 210 ares ou environ, confrontant : - d'orient
avec le dit Parès, - du midi avec le ruisseau
communal de Molitg et Mosset, - du couchant et de
septentrion avec le chemin de la Porteille qui va de
Mosset à la Carole.
Il est tenu envers le dit d'Aguilar au paiement d'une
rente de 20 F sans retenue ni déduction quelconque de
contribution au capital de 400 F échéable tous les ans
le 8 nivôse (30 décembre) en vertu de l'acte
d'imposition pieuse consenti en faveur de feu Jean
Crouilles de Santa Pau de Biure d'Aguilar par
Emmanuelli et Joseph Parès, père et fils, devant Me
Bordes notaire le 27 décembre 1759.
C'est pourquoi sans préjudice des premières et
anciennes obligations et hypothèques confirmant aux
cautions et corroborant icelle, le dit citoyen Étienne
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
fils de Joseph PARES (1738-1770) et Maria
Rosa Justa BOSQUET (1732-1793), né à
Mosset le 15 août 1767 344, reçu au baptême
dans la même localité le surlendemain, à l'âge
de deux jours 345, y décédé le 22 février 1813,
à l'âge de quarante-cinq ans 346.
Testament à Mosset le 20 février 1813 :
Parès reconnaissant a promis, est obligé de payer et
apporter tous les ans le jour du 8 nivôse aux citoyens
d'Aguilar les 20 F de rente sans aucune retenue ni
déduction ou quelconque des contributions en
commençant à faire le premier paiement le huit nivôse
prochain. Et de cela en avant à pareil jour en
perpétuité tant que la dite rente court et jusqu'au réel et
effectif remboursement du capital.
A promis encore reconnaissance de la dite rente à ses
frais et dépens toutes les fois qu'il en sera requis et
pour tous dépens, dommages et intérêts, le dit Parès a
obligé et oblige spécialement et par express la susdite
pièce de terre champ et sans que l'une hypothèque ne
déroge à l'autre généralement tous ses autres biens
ruraux et urbains qu’il possède à la commune et terroir
de Mosset.
Actes faits en présence des citoyens Marc Rajau
cordonnier et Jean Lafon perruquier domiciliés à
Prades qui ont signé. (ADPO 3E2359 Page 255
Maître Bordes).
6 - Fortune et revenus
Selon l'acte de succession le revenu immobilier est de
950 francs environ correspondant à un capital de
22760 francs en 1813.
7 - Construction d'un ruisseau en 1811 à Lluganas
(Le 31 juillet 1811, 32 pages de texte photographié,)
Accord sous seing privé entre Nicolas Laguerre et
Etienne Parès sur la construction d'un ruisseau faite
par Gaudérique Laguerre sur une propriété à
Lluganas appartenait à Etienne Parès enregistré à
Prades le 24/02/1790 Cotte N°48. (ADPO 3E23/67
folio 193 Pierre Bordes notaire, Folio 207)
342
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°235 au 15 Rue du Portal
de França de 72 m2 qu'il laisse à son décès en 1813
- N°250 de 18 m2 après le Portal à gauche
Tour
après le Portal à gauche achetée à d'Aguilar par
Emmanuel Parès - N°416 au 7 Plaça de l'Era en 196 et
en 1811
343
Son nom figure sur les actes de Étienne Mathieu
CORCINOS (Naissance) et Gaudérique Joseph
Étienne PARES (Naissance).
344
Seul garçon de la fratrie, le plus jeune de la famille
345
Au baptême de Joseph Estienne Emmanuel furent
témoins Jacques
Curé COMENJA (Officiant
religieux) - Marguerite PARES (Marraine) - Étienne
BOUSQUET (Parrain).
346
Au décès de Joseph Estienne Emmanuel furent
témoins Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) François DELLACH (Témoin).
81
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Testament du 20 février 1813 à Mosset
Par-devant Gaudérique Bonaventure Felip,
notaire impérial à la résidence de Prades,
soussigné, assisté des témoins bas nommés,
est comparu Étienne Parès, propriétaire
agriculteur, demeurant en cette commune de
Mosset, lequel quoique malade de son corps,
sain d'esprit, et jouissant de ses sens, a déclaré
au notaire susnommé vouloir faire son
testament, il a lui-même dicté au dit notaire en
en présence des témoins bas nommés ainsi
qu'il suit.
" J'offre mon âme à Dieu et je veux qu'à mon
décès, mon corps soit porté à la sépulture des
fidèles avec la solennité d'usage pour les
personnes de mon état. Je veux aussi que mes
honneurs funèbres et la neuvaine soient
célébrés le plus tôt possible après mon décès,
laissant à mon épouse et à mes héritiers le soin
de faire célébrer pour le repos de mon âme le
nombre de messes qu'ils trouveront
convenable. Ces dispositions pieuses seront à
la charge de la masse de la succession.
Par préciput et hors part.
Je lègue à Joseph Parès (1793), mon fils aîné,
par préciput et hors part, la quatrième partie
de tous mes biens, meubles et immeubles,
droits, créances et actions quelconques,
présents et à venir, et si Joseph Parès mon fils
aîné ne voulait pas recueillir ce legs, je veux
qu'il soit recueilli par Thomas Parès
(1797-1844) mon second fils et à défaut
encore de celui-ci de pouvoir ou de vouloir
recueillir ce legs, je veux qu'il soit recueilli
par Melchior Parès (1805-1838) mon
troisième fils, toujours par préciput et hors
part.
Portion héréditaire de 3000 F par enfant
Je désire que ma maison se conserve et se
maintienne, autant qu'il sera possible, dans
son état actuel et pour éviter le partage de mes
biens entre mes enfants, je lègue à Joseph
Parès, Thomas Parès, Melchior Parès, Julien
Parès, Gaudérique Parès (1811-1875) (Sosa
32 des Pares Garrigo), Rose Parès, et Thérèse
Parès mes sept enfants à titre de portion
héréditaire ou successive sur mes biens de la
somme de 3000 F à chacun, à laquelle somme
j'évalue la portion qui pourrait le revenir à
chacun, déduction faite des créances dont mes
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
biens pourraient être grevés, et du quart
ci-dessus légué par préciput, voulant que celui
de mes fils susnommés qui recueillera le legs
du quart par préciput, paye ladite somme de
3000 F à chacun de ses frères ou sœurs, lors
même que les legs particuliers pourraient
réduire de quelque chose le quart légué par
préciput.
J'ai cru devoir faire moi-même cette fixation à
l'avance, afin que mes enfants connaissent au
moment de mon décès, de la valeur de leur
avoir et trouvent ainsi plus aisément le moyen
d'établir, dans ce sens et toujours dans l'idée
de conserver la maison. Je leur recommande
de donner à leur frère aîné l'aisance nécessaire
pour qu'il puisse leur payer leurs legs
respectifs de ses propres moyens.
Ce testament a été ainsi dicté en présence des
témoins bas nommés par Étienne Parès,
testateur, au notaire qui l'a écrit tel qu'il l’a
dicté et qui en a fait lecture, en présence des
mêmes témoins, au testateur qui l'a approuvé
en entier.
Et dans le domicile du testateur en présence
de
Dominique
Matheu
(1778-1839)
propriétaire
agriculteur
demeurant
à
Campôme, Antoine Marty (1762-1825)
cordonnier, Joseph Bazinet agriculteur,
Sébastien Bazinet (1777-1845) épicier, tous
trois demeurant à Mosset, témoins majeurs,
qui ont signé et avec Étienne Parès testateur et
le notaire dans le domicile du testateur.
(Enregistré le 11 mai 1813(ADPO 3E64/34
N°75 Folio 159 Felip Gaudérique
Bonaventure)
Etienne Parès est décédé le 22 février 1813,
deux jours plus tard.
Remarque : On sait que son patrimoine est
évalué à 22 000 Francs environ. Les 5 garçons
reçoivent 5x3000 francs soit 15000 francs. En
plus, l’aîné Joseph, qui, si les estimations sont
exactes, reçoit en plus, hors part, le 1/4 du
total soit 5 500 francs. iL reste donc 1500
francs, que les 2 filles (Rose et Thérèse) se
partageront ?
En fait, le partage aura lieu en 1827.
La maison
C'est le 2e garçon survivant Thomas qui hérite
de la maison. En effet, l’ainés n'a pas de
descendance.
82
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Thomas Parès épouse Elisabeth Grau en 1819
puis Françoise Radondy en 1821.
Succession à Prades le 21 août 1813 : Le 21
août 1813 est comparu Marianne Corcinos
veuve d'Etienne Pares cultivateur de Mosset,
faisant pour Joseph, Rose, Thomas, Melchior,
Julien, Thérèse et Gaudérique Pares (Sosa
Pares Garrigo 32), ses enfants communs avec
le dit Etienne Pares leur père, décédé ab
intestat le 22 février 1813. Par son décès ils
ont recueilli les biens ci-après, desquels le
dit Joseph est légataire du quart suivant le
dernier testament du dit son père reçu par Me
Felip notaire à Prades le 20 février 1813
enregistré le 11 mai 1813, lesquels biens
consistent en :
Un domaine situé sur le terroir de Mosset qui
se compose en
1 - une maison à la rue dite du "Portal de
France" rue dite "de dejous" soit le N°235 au
15 Carrer del Portal de França
2 - un cortal au bas de Mosset N°416 et l’aire
de battage N°407
3 -un jardin au chemin du moulin de 3 ares
4 - un champ appelé "Mosseto" d'un arpent et
demi
5 - un autre champ à La Carole d'un arpent
6 - un autre champ dit del "Cong" avec un
couvert, dit Cortal, et un pré attenant de deux
arpents et demi. Le tout d'un revenu de 947,50
francs
7 - plus une vigne, située au terroir de la
commune de Campôme, d'un revenu de 10
francs
Lequel revenu total forme un capital au denier
vingt de 19150 francs
Plus les meubles, réputés meubles par
destination, détaillés et estimés dans
l'inventaire établi par la dite comparante
retenu par Me Felip notaire le 22 mai 1813 et
d'une valeur de 2710 francs
Soit un capital total de 22760 francs
Plus le mobilier, proprement dit, détaillé et
estimé dans le dit inventaire à la somme de
1241 francs
Et un petit jardin dit de Come Gelade de 8
ares d'un revenu de 4 francs, soit au total un
revenu de 24 francs correspondant à un
capital de 480 francs
Plus des vieilles nippes, linges de corps,
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
hardes et effets le tout d'une valeur de 20
francs
Déclarant la dite comparante que les autres
propriétés non désignées et qui sont attachées
au dit corps
d'héritage et qui sont
vraisemblablement comprises à la matrice du
rôle sous le nom du dit défunt appartiennent
en propre à la dite comparante pour lui avoir
été donnés par ses père et mère, déclarant que
celles ci-dessus sont les seuls biens de leur dit
père. (ADPO 5W555 Mutations par décès.
Il s'est marié religieusement 347 le 8 juin 1791
à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 348 le
24 mai 1791 à Prades avec Marie Anne
CORCINOS 349 , sa cousine au 5ème
degré 350 (1771-1845).
Marie Anne CORCINOS
65) Marie Anne CORCINOS 351 352, fille de
347
En présence de Isidore FABRE (Témoin) Cousin du
contractant - Joseph Jean CORCINOS (Témoin) Oncle
de la contractante - Joseph Curé PARER (Officiant
religieux) - Isidore CORCINOS (Témoin) Oncle de la
contractante.
348
Chez maître Pierre Bordes à Prades
349
Leur union dura environ 21 ans et 9 mois
350
Via : Galceran MORER
351
Note sur Marie Anne CORCINOS
Inventaire des meubles du 16 Portal de France
Le 11 mars 1813 , à la requête de Marianne Corcinos
veuve de Étienne Parès en son vivant propriétaire à
Mosset, mère et tutrice légale de Rose Parès, Joseph
Parès, Thomas Parès, Thérèse Parès, Melchior Parès,
Julien Parès, Gaudérique Parès, ses enfants mineurs
communs avec Étienne Parès.
Gaudérique Bonaventure Felip notaire impérial à
Prades, assisté des témoins bas nommés, a procédé à
l'inventaire des meubles meublants, et effets mobiliers
et papiers qui se sont trouvés dans la maison des
mineurs susnommés, en présence de Marianne
Corcinos tutrice, de Melchior Bompeyre propriétaire,
demeurant à Mosset subrogé et tuteur et en présence
d’Isidore Lavila propriétaire à Mosset, expert priseur
nommé par Melchior Bompeyre subrogé tuteur, et qui
a prêté serment le 7 du courant destiné à leur juste
valeur les objets ci-après inventoriés auxquels
83
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
inventaire il a été procédé en commençant par les
objets laissés à l'évidence par M. le juge de paix et à
mesure que les scellés ont été levés ainsi qu'il suit.
Dans la cuisine de la maison se sont trouvés les objets
suivants :
- un grand chaudron à bords arrondis avec son anse en
fer, un chaudron moyen usé, un autre très petit et
aiguiser avec marmite et son couvercle, une casserole,
une bassine et une carafe, le tout en cuivre avec hanses
aux manettes en fer, pesant en tout 22 kilos estimé par
l'expert priseur, à la somme de 66 F.
- un pot de fer avec son couvert, deux poêles à frire,
une grande et une petite, un gril, une vieille romaine,
de pot de fer pour le feu, une pincette, un trépied et aux
servantes en fer, une paire de chenets ou landiers, une
crémaillère, 11 lanternes en colle et une lampe en fer,
le tout estimé à 25 F.
- un chandelier d'étain, six fourchettes de fer, mais se
crier d'étain, un petit entonnoir en fer blanc, une de
couvercle de fer blanc, le taux estimé à quatre francs.
- 11 assiettes de terre, un pot de terre, trois autres pots
de terre, de bouteilles en verre noir, de peau aux petites
jarres de terre à mettre de l'huile, le taux estimé à trois
francs.
- quatre chaises en bois de saule et en paille, et une
autre petite et chaise estimée ensemble à trois francs.
- une petite glace estimée à un franc
- un pétrin avec son support usé et est un blutoir aussi
usé, estimé à 20 F.
- dans une armoire plaquée au mur se trouvait une
jarre en terre pouvant contenir environ 5 dal, vide
estimée à six francs.
Dans une chambre sans fenêtre attenante à la cuisine
se sont trouvés les objets ci-après :
- une paillasse, de draps de lit, une couverture de laine
et fils, trois planches le tout formant un lit porté sur
quatre mauvaises chaises, le taux estimé à 16 F.
- de qu'est-ce 100 couverts très usés et estimés à 3
francs.
- dans l'une des deux caisses des décalitres de haricots
blancs estimés à cinq francs. Dans une autre chambre
aussi sans fenêtre attenante à la précédente s'est trouvé
à un lit composé d'un mauvais châlit, une paillasse, 2
linceuls, une couverture en fils, le tout estimé à 12 F.
-une autre vieille caisse 100 serrures estimée à deux
francs.
- dans cette caisse 56 dal de haricots blancs estimés à
15 cinq francs.
Dans une chambre aussi attenante à la cuisine et
donnant sur la rue se sont trouvés les objets ci-après :
- un lit composé de châlit en bois de noyer usé, une
paillasse, un matelas de laine, le tout estimé 24 F
- une petite table en bois de noyer avec son tiroir
estimé cinq francs.
- une armoire aux garde-robes en bois de noyer estimer
24 F.
Dans cette armoire se sont trouvés une... en drap bleu,
un petit tapis en Silésie, une vieille culotte entra, un
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
bonnet de laine, un vieux chapeau auront le tout estimé
20 F.
- six chemises usées estimées 12 F.
- cinq minas de toile grossière et une couverture en fils
le taux estimé 12 F.
Étant descendue au rez-de-chaussée et étant entrée
dans la cave se sont trouvés les objets suivants :
- une vaisselle à moudre le sel estimée 2 francs.
- trois tonneaux, pouvant contenir environ 8 hl estimés
40 F.
Ces trois tonneaux sont cerclés à quatre cercles de fer.
- 12 hl de pommes de terre estimés 30 F.
- deux seins de cochon, quatre étoiles ou jambon, de
lard pesant en tous 80 kg et qui doivent servir aux
besoins de la famille le tout estimé 100 F.
Dans l'écurie qui est au fond de l'entrée de la maison
s'est trouvé un mulet poil roux, hors d'âge, avec un bât,
brides, estimés en tout à 150 F.
Au second étage composé de deux pièces attenantes se
sont trouvés les objets suivants :
- 12 hl de seigle estimé 240 F.
- 12 dal d'orge estimé 21 F.
- deux charges de gros milliers épilaient et c'est-à-dire
4 hl estimés à 70 F.
- environ 14 hl de gros milliers encore en gousse
estimés 145 F.
- deux ailes en bois, une corbeille, une chaise de paille
estimés un franc.
- un sac de toile estimé un franc.
- cinq linceuls en toile très commune estimés 15 F.
- un châlit en bois de noyer, très usé, une paillasse
s'entoura le, usée, une grosse couverture appelée
"Bourras" usée le tout estimé 6 francs.
Dans la cave où les susnommées sont redescendues ils
ont trouvé dans un des trois tonneaux sus inventoriés 2
hl 50 l de vin estimé 50 F.
La requérante a déclaré que le vin resté d'une grande
partie des grains ci-dessus inventoriés et profanés des
propriétés appartenant à son particulier à la
requérante et que le vin, les denrées et les comestibles
portés dans le présent inventaire seront à peine
suffisant pour la subsistance de sa famille jusqu'à la
récolte prochaine.
Cela fait la requérante a représenté au notaire en
présence des assistants les papiers de la maison du
défunt lesquels papiers ont été paraphés par le notaire
et tous les suivants :
1 - un cahier contenant le contrat de mariage entre
Joseph Pares Fabre (Sosa Pares Garrigo 128) et la
demoiselle Rose Bousquet (Sosa Pares Garrigo 129)
passé devant Ignace Bordes notaire à Vinça le 18 avril
1757 et une donation faite par la demoiselle Véronique
Fabre (Sosa Pares Garrigo 203) en faveur de Joseph
Parès (Sosa Pares Garrigo 128) suivant le même
Ignace Bordes notaire à Vinça du 26 avril 1757
2 - expéditions du testament de Joseph Parès
chirurgien de Mosset retenu par maître Cluri à Mosset
le 30 mars 1770 dont l'expédition a été délivrée par
84
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Julien CORCINOS (1745-1820) et Rose
maître Tersol notaire apostolique à Perpignan
contrôlé.
3 - expéditions d'une transaction passée entre la
demoiselle Rose Bousquet, Étienne Parès et Pierre
Ange Parès, tous de Mosset, devant Me Escape notaire
à Prades sous dater du 27 mars 1788, contrôlé
4 - une quittance de la somme de 475 F par Pierre
Ange Parès à la demoiselle Rose Bousquet, (Sosa
Pares Garrigo 129) sous la date du 3 avril 1789 devant
Me Escape notaire à Prades dûment contrôlée.
5 - une quittance par François Grau et Véronique
Fabre (Sosa Pares Garrigo 203) mariée à Étienne
Parès tous de Mosset devant Me Escape du 9 avril
1789 dûment contrôlé de la somme de 578 F.
6 - sessions d'une créance de 355 F par François Parès
d'Aunat à Pierre Ange Parès son frère, acte reçu par
maître Felip Barrere, très honoré et père du notaire
susnommée le 29 novembre 1790, dûment contrôlé.
7 - quittance de 426 livres par Pierre Ange Parès à la
demoiselle Rose Bousquet sa belle-sœur, acte retenu
par Me Escape du 2 janvier 1791, dûment enregistrée.
8 - contrat de mariage entre Étienne Parès et Marianne
Corcinos requérante reçu par Pierre Bordes notaire à
Prades le 24 mai 1791 dûment enregistrés.
9 - quittance de la somme de 475 F par Joseph Porteil
à Étienne Parès provenant d'Anne-Marie Parès (Sosa
Pares Garrigo 101), sous seing privé daté du 25 juin
1792.
10 - échange entre Jacques Fabre et Étienne Parès par
acte devant Me Escape du 4 prairial en XII de la
République dûment enregistrée.
11 - procès-verbal d'adjudication définitive d'un
champ à Mosset dit "Lo Camp d'en Xineu" au Mosseto
en faveur d'Étienne Parès, faite par l’administration du
directoire du district de Prades le 12 prairial an II (31
mai 1794), dûment enregistrée.
12 - quittance de 722 F par Marie-Rose Parès
Commenge à Étienne Parès, acte reçu par maître
Escape notaire à Prades le 23 prairial an V de la
république, dûment enregistrée.
13 - retrait d’un pré à Mosset au lieu-dit le "Cong"
par Pierre Ange Parès, sur le marquis d'Aguilar par
acte reçu par Me Bordes notaire à Prades le 20 mars
1787, contrôlé.
14 - vente d'un lambeau de terre à Mosset au lieu-dit
Mosseto consenti par Étienne Parès en faveur de
Isidore Lavila devant Me Escape, le 22 cinq pluviôse
de l'an VI (13 février 1798), enregistré.
15 - transaction entre Étienne Parès, Sébastien
Escanyé et Thérèse Parès, Véronique Parès, Rose
Parès, Madeleine Parès, acte reçu par maître Ribes
notaire daté de Vinça le sixième pluviôse an X (26
janvier 1802), dûment enregistrée.
16 - vente par Isidore Pineu à Étienne Parès d'un
champ, pré, herm et bois au lieu-dit La Coume, acte
devant Me Escape du 21 messidor an XI de la
république (10 juillet 1803), dûment enregistrée.
17 - vente par Jacques Cossey à Étienne Parès d'un
champ et pré et herm au lieu-dit "Lo Cong", acte
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
devant Me Escape du 6 mars 1808, dûment enregistrée.
Les titres ont été remis à la requérante.
Cela fait la requérante a invité le notaire et les
susnommés à se rendre dans une grange appartenant
aux mineurs, située dans la présente commune, au
lieu-dit la Porteille, dans laquelle grange ils ont trouvé
les objets suivants :
- 100 tuiles destinées à la réparation urgente de cette
grange qui est estimée à six francs.
- 240 kilos de foin de pré estimé à 12 F.
- 480 kilos de paille de seigle estimée à 9 francs.
- quatre vaches hors d'âge propre au labour estimées à
450 F.
- deux autres vaches de l'âge de trois ans estimées à
220 F.
- quatre veaux dont 2 mâles et 2 femelles estimés à 220
F.
- 80 brebis de tout âge estimées à 720 F.
- 70 agneaux de l'année estimés à 250 F.
- 15 moutons de trois ans estimés à 195 F.
- 35 agneaux mâles et femelles de deux ans estimés à
350 F
- 10 chèvres de tout âge estimées à 12 F.
- quatre poules et un coq estimés à cinq francs.
- deux charrues montées estimées à 12 F
- une hache usée, trois bêches, un trident dit "bigos" le
tout estimé cinq francs.
- deux paires de courroie servant à attacher les bœufs
ou vaches à la charrue estimés 10 F.
Le comparant a de plus déclarer que dans une autre
grange à Mosset au lieu-dit le Count, et dans laquelle il
n'a pas été possible de se rendre à raison de la neige, il
se trouve 320 kg de paille estimés à six francs et 320
kilos de foin estimé à 12 F.
Soit un total de 2702 francs.
La requérante interpellée a déclarer ce qui peut lui être
dû par les mineurs ou par feu Étienne Parès son mari,
elle a déclaré que la succession de ce dernier lui doit la
somme de 2480 F qu'elle a reçus de ses droits paternels
et maternels et autres.
Après avoir reçu le serment de la dame requise elle n'a
rien soustrait, qu'elle ne sait pas que rien n’ait été
soustrait et qu'il n'y a plus rien à voir. Le notaire
soussigné a clôturé le présent inventaire et acte lu aux
comparants.
Fait à Mosset à 3 heures du soir du dit jour en présence
de Sébastien Bazinet, épicier et Porteil, officier de
santé demeurant à Mosset tous majeurs qui ont signé
avec le subrogé tuteur et l'expert priseur, la dame
requérante a dit ne savoir signer, de ce requis par le
notaire soussigné. (ADPO 3E64/34 N°104 Folio 221
Me Felip Gaudérique Bonaventure)
Décédée le 06/09/1845 à Mosset dans la maison de son
gendre Jean Lavila époux de Thérèse Parès dont les
voisins sont Fabre Jaume (1788) 57 ans et Vile
François(1780) 65 ans
352
Son nom figure sur un acte de Marie Grace Rose
CORCINOS (Baptême).
85
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
LAGUERRE (< 1754-1773), née à Mosset le
10 novembre 1771, baptisée dans la même
localité le même jour 353 354, y décédée le 6
septembre 1845, à l'âge de soixante-treize ans.
Événement à Prades le 7 avril 1827, veille du
dimanche des Rameaux : Cession des droits
héréditaires de Marianne Corcinos
Le 02/07/1814, Marianne Corcinos épouse
de Jacques Dirigoy propriétaire agriculteur à
Mosset, laquelle avec l'autorisation de son
mari a déclaré faire cession et vente à titre
irrévocable à Thomas Corcinos propriétaire à
Mosset, son frère, de tous les droits successifs
qui peuvent appartenir à Marianne Corcinos
soit à titre de légitime soit à titre de
supplément et légitime, de succession ou
hérédité sur les biens et droits quelconques
qui composent ou qui ont pu composer la
succession mobilière et immobilière de la
défunte Rose Laguerre leur mère, soit que les
biens ou droits proviennent à ladite défunte
Rose Laguerre de la ligne paternelle ou
maternelle, soit qu'ils lui soient revenus d'une
ligne collatérale quelconque, moyennant la
somme de 100 F. (ADPO 3E64/35 N°173
Folio 301 Felip)
Partage des biens d'Etienne Parès
Le couple a eu 9 enfants. Au décès du père, 2
étaient décédés. L'aîné décédera avant 1827.
Il reste donc 4 garçons et 2 filles.
Le sept avril 1827 ont comparu
- Thomas Parès cultivateur à Mosset
- Rose Parès épouse assistée de François
Baillette propriétaire domiciliés à Planèzes
- Thérèse Parès épouse de Jean Lavila à
Mosset
- Melchior Parès propriétaire à Planèzes
- Julien Parès agriculteur à Planèzes âgée de
19 ans
- Gaudérique Parès (Sosa Pares Garrigo 32)
agriculteur à Mosset, les deux derniers étant
mineurs et donc assistés et autorisés de
Marie-Anne Corcinos leur mère et tutrice
épouse en secondes noces de Jacques Dirigoy
propriétaire à Mosset ici présent et autorisant
353
Le parrain est Isidore Pajau, pages, Mosset
La marraine est Matie Carbonnell, ne signe pas.
Soeur jumelle de Marguerite
354
Au baptême de Marie Anne fut témoin Vincent Curé
SERRADEIL (Officiant religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
ladite son épouse, veuve en premières noces
d'Étienne Parès (Sosa Pares Garrigo 64)
et encore Jacques Marty propriétaire
cordonnier à Mosset.
Étienne Parès est décédé à Mosset il y a plus
de 14 ans sans avoir fait aucune disposition
valable en ce moment et laissant pour seuls et
uniques héritiers les six frères et sœurs Pares
comparants. (6 survivants sur 9)
Par un acte reçu par Gaudérique Felip notaire
en février 1827 enregistré Melchior Parès
[aîné au moment du décès du père] vendu à
Thomas Parès son frère [le plus âgé] et à
Jacques Marty sa part et portion sur le champ
de derrière la Porteille, moyennant 1500 F
dont 1120 F pour la portion acquise par
Jacques Marty et 320 F pour la portion
acquise par Thomas Parès.
Les Parès voulant faire cesser l'indivision et
connaître leurs droits sur la succession
d’Étienne Parès ont convenu d'en faire le
partage qui a été réglé ainsi qu'il suit.
1 - une maison à Mosset rue du Portal de
France (N°235 au N°16 actuel) confrontant
d'Orient Jacques Marty (N°234), du midi la
rue, du couchant les héritiers de Julien Sarda
(N°238), et du Nord la veuve Borreil (N°236)
et les héritiers de Lin Vidal (N°237)
2 - une grange et aire (N°416 et P407) à
Mosset derrière la Porteille confrontant
d'orient Sébastien Arrous, du midi le champ
du Mosseto de la succession, du couchant
Vincent Radondi et Sébastien Arrous et du
Nord Thomas Corcinos.
3 - une pièce de terre champ arrosable derrière
la Porteille appelée Mosseto, de contenance
de 288 perches environ et confrontant
Marianne Corcinos (N°420 provenant de
Julien Corcinos) épouse Dirigoy, le ruisseau
de Molitg, du midi le même ruisseau, du
couchant le chemin de la Carole, et du Nord
l'aire (N° P407) portée à l'autre article.
4 - un pré à la Carole appelé la Devèze d'une
contenance de 18 ares environ confrontant
d'orient Dominique Escaro, du midi le
ruisseau de la Carole, du couchant le chemin
de la Guilalure et du Nord le même chemin.
5 - une vigne sur le territoire de Mosset au
lieu-dit "Lo Bach" de 18 ares environ
confrontant du levant Baptiste et Marianne
86
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Corcinos, du midi Jacques Rouffiandis, et du
couchant Martin Climens et du Nord Étienne
Fabre.
6 - une autre vigne sur le territoire de
Campôme au lieu appelé Fournols de
contenance de 60 ares confrontant d'orient
Gaudérique Bonaventure, du midi l'a
nommée... Du couchant Joseph Salles, et du
Nord la dénommée fortune.
7 - un jardin au lieu-dit "Als embossas rosses"
de deux ares environ confrontant d'orient le
ruisseau, du midi un ravin, du couchant
Jacques Galaud et du Nord le même Galaud.
8 - deux corps d'héritage, une cortalade
dénommée El Cong sur le territoire de Mosset
consistant en champ, de terres incultes et une
grange le tout d'une contenance de 4 ha au
moins confrontant d'orient le ravin de la
Coume, Étienne Berjoan Raphaël Ville,
Emmanuel Soler, du midi le ruisseau del Poll,
du couchant Jean Lavila et Gaudérique Porteil
et du Nord le dit Gaudérique Porteil et le
ruisseau de la Coume.
9 - une grange à Mosset au lieu-dit le
Monastir de Jau confrontant de tous les
horizons Marie Anne Corcinos.
10 - un champ au lieu-dit Graba de 18 ares
environ confrontant d'orient le ruisseau, du
midi le même ruisseau, du couchant Pierre...
Et du Nord Jean dit Bataille et Joseph Solé.
Les frères et sœurs Parès et leurs maris
observent que lors du décès d'Étienne Parès
celui-ci laissa encore une pièce de terre
champ au terroir de Mosset à la Carole de
contenance de 180 ares environ, que
Marie-Anne Corcinos, sa veuve, a
judicieusement mis à la vente et l'a réellement
vendu aux enchères publiques devant Me
Felip, notaire à Prades commis à cet effet par
acte du mois de mai 1814, moyennant 5 700 F
qui ont servis à acquitter les dettes et charges
de ladite succession et donner l'avancement
d'hoirie paternelle de 1628 F à Rose Parès
épouse Baillette, lesquels 1628 F ont été reçus
par François Baillette.
Les mêmes frères et sœurs Parès observent
que lors du décès de l'Étienne Parès leur père
il existait un mobilier dont il fut pris
inventaire par acte reçu par maître Felip
notaire à Prades enregistré et qu'il existait
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
aussi des bestiaux qui furent portés et estimés
dans le même inventaire.
Les frères et sœurs Parès et les maris de
celles-ci conviennent de laisser dans
l'indivision
la grange del Monastir de Jau, désignée au
numéro neuf et le pré de la Carole appelé
Graba du numéro 10.
Les deux immeubles répondront de la dot de
Marie-Anne Corcinos épouse Dirigoy mère
commune et en attendant que l'on fasse le
remboursement de cette dot les revenus de ces
deux
propriétés
seront
employés
annuellement à en payer les intérêts.
Le lot de Thomas Parès
Il lui revient le sixième [6 enfants se
partagent, à parts égales, l’héritage, sans tenir
compte du testament inégalitaire du père,
sachant, de plus que l’aîné favorisé est
décédé] sur les immeubles de ladite
succession.
1 - 1/5 environ du champ à Mosset derrière la
Porteille appelé Mosseto désigné au numéro
trois. Ce cinquième sera pris à deux parties
différentes, l'une au midi en montant de la
Carole confrontant...
2 - le jardin du numéro sept
3 - la moitié de la vigne de Fournols du
numéro six
4 - le sixième environ du champ du Cong
5 - la moitié de la grange du Cong
6 - une partie du pré do Cong faisant moins du
1/6e à prendre le long du ruisseau et
confrontant d’orient et du nord le ruisseau, du
midi le lot qui sera assigné à Thérèse Parès et
du couchant à Gaudérique Porteil, séparés par
des bornes.
7 - la partie qu'il a acquise de Melchior Parès
sur le champ du Mosseto.
Le lot de Rose Parès Baillette
1 - la moitié environ de la maison à Mosset
désignée au numéro un à prendre à l’Orient et
consistant en une chambre au premier étage et
aux pièces au-dessus et au-dessous et
confrontant cette moitié, d'orient Jacques
Marty, au midi de la rue, du couchant l'autre
moitié de la même maison par un mur
mitoyen au midi lequel mur devra être
construit sur la même ligne et à frais
communs entre Rose Parès et Melchior Parès.
87
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
2 - le sixième environ du champ du corps
d'héritage del Cong...
3 - 1/6 environ du près du même corps
d'héritage...
4 - et elle gardera et retiendra les 1628 F
Le lot de Thérèse Parès épouse Lavila
1 - le cinquième environ du champ de la
Porteille appelé Mosseto...
2 - le sixième environ du champ du corps
d'héritage del Cong...
3 - une autre partie des terres incultes champ
et pré du même corps d'héritage del Cong...
4 - la moitié de la grange à Mosset et la moitié
indivise de l'aire désignée au numéro 2 à
prendre vers le couchant et le restant
appartiendra à Julien Parès nécessitant un mur
de division à frais communs.
Le lot de Melchior Parès.
1 - la moitié de la maison à Mosset numéro un
mais à prendre au couchant consistant en une
cuisine et une tour au premier étage avec
appartement au-dessous et au dessus
confrontant cette moitié l’autre moitié qui est
de la même maison et échue à Rose Parès et
qui se trouvent séparées en partie par un mur
qui devra être continué à frais communs sur la
même ligne.
2 - le sixième environ du champ del Cong...
3 - une moitié du pré du corps d'héritage del
Cong et un morceau de champ...
Il est rappelé que Melchior Parès a vendu sa
part et portion du champ de derrière la
Porteille appelé Mosseto à Thomas Parès et à
Jacques Marty.
Le lot de Julien Parès
1 - la moitié du cortal ou grange de la Porteille
à prendre au nord et confrontant au midi le lot
de Thérèse Parès il sera séparé de celle-ci par
un mur à construire à frais communs et la
moitié indivise de l'aire qui se trouve au
devant de ladite grange
2 - le cinquième environ du champ de derrière
la Porteille dit Mosseto à prendra de portion...
3 - le pré appelé La Devèze désigné au
numéro quatre.
4 - le troisième lot du champ du corps
d'héritage del Cong.
5 - la moitié du pré de la terre inculte du même
corps d'héritage.
Le lot de Gaudérique Parès (Sosa Pares
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Garrigo 32)
1 - le cinquième environ du champ de la
Porteille au Mosseto en deux parties.
2 - La vigne au Bach.
3 - la moitié de la vigne à Fournols numéro six
à prendre au levant et confrontant au couchant
avec le lot de Thomas Parès.
4 - une partie du champ du corps d'héritage
del Cong formant le quatrième lot confrontant
au levant Raphaël Ville, du midi avec le lot de
Julien Parès, du couchant Jean Lavila et du
Nord Thomas Parès.
5 - une partie de terre pré et champs del Cong
formant le quatrième lot du côté de la
propriété de Gaudérique Porteil confrontant
au levant le lot de Thérèse Porteil et Étienne
Berjoan, du midi le lot de Thomas Parès et du
couchant Jean Lavila et du Nord le lot de
Julien Parès.
6 - la moitié de la grange du Cong à prendre
vers le midi et confrontant du Nord avec
l'autre moitié, au lot de Thomas Parès pour la
division de laquelle grange il sera fait un mur
des deux divisions à frais communs.
Jacques Marty prendra la portion lui revenant
sur le champ de la Porteille au lieu-dit
Mosseto comme acquéreur de Melchior Parès
formant le second lot confrontant d'orient le
ruisseau de Molitg, du midi le lot de Thomas
Parès, du couchant le chemin de la Carole et
de septentrion le lot de Gaudérique Parès.
Gaudérique et Julien Parès mineurs
promettent à ratifier le présent partage à
l'époque de leur majorité respective.
Les six frères et sœurs Parès déclarent qu'il
existait encore quelques dettes ou charges
dépendant de la succession du père commun
et qui devront fournir par sixième qu'ils
devront aussi contribuer par sixième au
paiement et restitution de la dot de Marianne
Corcinos leur mère commune.
Les frères et sœurs Parès déclarent dans leur
intérêt commun ils sont laissés dans
l'indivision l'aire devant la grange du corps
d'héritage del Cong. Tous leurs droits sur
cette terre sont les mêmes. Chacun pourra y
placer des gerbes et y dépiquer.
Les frères et sœurs Parès et les maris de
celles-ci déclarent reconnaître que ladite
Marianne Corcinos épouse Dirigoy leur mère
88
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
et belle-mère respective leur a remis et leur a
rendu compte de tous les meubles meublants
détaillés dans l'inventaire par elle pris, qu'ils
ont reçu, le tout qu'ils ont partagé. Sur les
meubles et linges Julien Parès a retiré pour sa
portion une grande gatte, un tonneau cerclé en
fer de capacité de 36 dal, un petit chaudron,
une mesure, des pincettes, une telle, une
servante à foin, une seringue et une casserole.
Gaudérique Parès a retiré pour sa portion un
blutoir, une grande marmite, une plaque en fer
pour le four et 2 socs en fer.
Marianne Corcinos et Jacques Dirigoy, son
mari déclarent que la succession d’Étienne
Parès leur doit encore diverses sommes à
raison des dettes par eux acquittées et à la
décharge de la même succession et qu'ils se
réservent le droit de les réclamer et répéter des
dits six frères et sœurs Parès copartageants.
Les frères et sœurs déclarent que les mêmes
mariés Dirigoy Corcinos sont leurs débiteurs
et doivent leur faire le compte de diverses
sommes et objets qu'ils se réservent de
réclamer en temps utile.
Les frères et sœurs Parès promettent le
présent partage se faire valoir et tenir et sans
pouvoir mutuellement garantir son obligation
réciproque de leurs biens donc acte.
C'est en présence de Joseph Sarda voiturier,
Bonaventure Payra cordonniers tous deux
domiciliées à Mosset témoins qui ont signé
avec Baillette, Thomas Parès, Melchior Parès,
Julien Parès, Dirigoy Marty et Lavila.
Lesdites Corcinos épouse Dirigoy, Pares
épouse Baillette, Parès épouse Laville, et
Gaudérique Parès ont déclaré ne savoir.
(ADPO 3E64/48 N°107 Folio 163 Me Felip).
Marie Anne s'est mariée une seconde fois, à
l'âge de quarante-deux ans, le 12 juin 1814 à
Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 15
juin 1814 à Prades avec Jacques Jean
DIRIGOY 355 356 357 , Maire Adj. 1821-26
355
Jacques Dirigoy
Service miitaire - Controle de départ de dépôt et
affectation
Taille : 1,672
Cheveux : noirs
Sourcils : noirs
Yeux : roux
Front : bien fait
Nez : aquilin
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Bouche : moyenne
Menton : fossete
Visage : long
Teint : clair
Marques particulières : petite vérole
Observations : parti au 10e Bataillon du Train
d'Artillerie le 15.2.1807, arrivé le 20.5.1807
En 1813 est toujours militaire soldat dans cette unité :
en permission à Mosset le 27/10/1813. (ADPO 1R200)
Arrêt de la Cour d'Assise du 11-05-1822
Sont accusés : Thomas Sarda, 63 ans, journalier, né à
Mosset, et Marie Barrère, 20 ans, journalière, née à
Mosset pour faux témoignage en matière criminelle.
Témoins
1. Marie Verdier, 50 ans (1769-1838), épouse de
François Assens (1767),
1.
Catherine Labaut ou Laplace ?, veuve de
Ruffiandis, 23 ans, journalière
2.
Jacques Dirigoy, 35 ans, cultivateur,
3.
Joseph Labaut, 55 ans, berger, Campôme,
4.
Maurice Salvagnac, 36 ans, garde champêtre,
Mosset
5.
Marguerite Cortie, 25 ans, aubergiste,
Mosset,
6.
Joseph Cortie, 60 ans, aubergiste, Mosset,
7.
Maurice Portet, surnommé "Pascal", 34 ans,
journalier, Mosset,
8.
Joseph Corcinos, 41 ans, cultivateur, Mosset,
9.
Rose Cabanaix, 34 ans, épouse du dit
Corcinos, Mosset,
10.
Anne Mas, 35 ans, Mosset,
11.
André Mas, 29 ans, journalier, Mosset,
12.
Jean François Pares, 32 ans, chirurgien,
Mosset,
13.
Elisabeth Fabre, 36 ans, épouse Baptiste
Salies, berger, Mosset,
14.
Isidore Mansies, 55 ans, cultivateur, Mosset,
15.
Jean Artigues, 54 ans, cordonnier, Prades,
16.
Baptiste Ville, 53 ans, journalier, Mosset,
17.
Joseph Montrepaux, 27 ans, journalier,
Mosset,
18.
Louis Lavila, 28 ans, propriétaire et meunier,
Mosset,
19.
Joseph Terrats, 57 ans, scieur de long,
Mosset,
20.
Antoine Marti, 60 ans, cordonnier, Mosset,
Défenseurs : Tastu pour Sarda, Guichon pour
Barrère
Question 1 : Thomas Sarda est-il coupable de faux
témoignage mentionné dans le résumé de l'acte
d'accusation ?
Question 2 : Marie Barrère est-elle coupable de faux
témoignage mentionné dans le résumé de l'acte
d'accusation ?
Réponse 1 : Oui à 7 contre 5
Réponse 2 : oui à 7 contre 5.
Sont condamnés : Thomas Sarda à 10 ans de travaux
forcés, Marie Barrère à 5 ans, à l'exposition publique
89
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
perndant 1 heure (exécutée le 17-05-1821 sur la place
royale de Perpignan) (ADPO 2U61)
Servitudes
Le 27/09/1819, ont été présents Charles Dirigoy
(1787) agriculteurs et Charles Fabre berger
propriétaires, chacun d'une maison, l'une attenante à
l'autre, situées à Mosset au carrer del trot
et confrontant ensemble du sud la rue, du Nord Pierre
Dimon (N°257), de l'Est Thérèse Lacomme veuve
Garriguet (N°254), de l'Ouest le même Pierre Dimon
(N°252)
ils ont convenu ce qui suit.
1 - Jacques Dirigoy aura le droit de conserver à
perpétuité les égouts du toit de sa maison sur le toit de
la maison de Charles Fabre à la charge par Jacques
Dirigoy de réparer sans délai tous les dommages que
cette servitude pourra occasionner autour à de
Jacques Fabre..
2 - Charles Fabre ne pourra exaucer le toit de sa
maison au-dessus du niveau de la fenêtre la plus basse
de la maison de Jacques Dirigoy prenant jour
au-dessus du toit de la maison de Charles Fabre.
3 - Charles Fabre ne pourra obliger Jacques Dirigoy a
grillé les fenêtres de la maison de ce dernier donnant
sur le toit de celle du premier actuellement existante
non plus que tout autre ouverture qui pourrait diriger
du même côté, lesquelles fenêtre tant celles existantes
actuellement que celle qu'il pourra ouvrir à l'avenir, il
pourra faire et refaire de la grandeur et des dimensions
qui jugera convenables sans que Charles Fabre ni les
héritiers puissent y porter obstacle..
4 - pour indemnité de l'établissement de ces servitudes
Jacques Dirigoy à compter à Charles Fabre la somme
de 40 F.
5 - Jacques Dirigoy demeurera obliger à réparer tous
les dommages que pourraient éprouver Fabre pour
laisser des changements qu'il pourra faire aux fenêtres
existantes ou des nouvelles ouvertures qu'il pourrait
pratiquer à l'avenir c'est-à-dire par la chute des
décombres sur le toit de Fabre. (ADPO 2OP2257 en
1836) (ADPO 3E64/40 N°250 Folio 441 Felip)
Servitudes le 05/10/1819
Élisabeth Grau épouse de Thomas Parès agriculteur
vend a
Jacques Dirigoy agriculteur
une maison avec ses dépendances à la Rue del Trot
(partie nord du 16 Carrer du col de Jau N°270)
confrontant
à l'est la rue,
au sud Gaudérique Jauze (N°270)
à l'ouest le cimetière
au nord la rue.
Le prix est de 320 F.
la maison appartenait à Élisabeth Grau par héritage
de sa mère. (ADPO 3E64/40 N°279 FOLio 521 Felip)
Décès
Parès Thérèse Marie Anne Jeane née le 28/01/1823 à
Mosset est décédée chez Jacques Dirigoy. Elle est née
de père inconnu et de Thérèse Parès née vers 1802.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Cultivateur 358 359 , fils de Jean Baptiste
Lucien François DIRIGOY (1738-1813),
Brassier et Rose RIQUE (1742-1814), né à
Mosset le 20 février 1787, jour de mardi
gras 360, décédé entre 1836 et 1845, à l'âge de
quarante-huit ans au moins.
Joseph Sébastien François CANTIE
66) Joseph Sébastien François CANTIE,
dit Descordat (En) 361 362 363, Cultivateur, fils
356
Divers Cote archives : Diaporama 1 pétition
Bien immobilier local au : N°355 au 7 Carrrer del
Portal de Come gelada de 1826 à 1837 Folio 165 et 92
Taille en cm au delà de 1 m : 67
Code : CM
Santé : Petite vérole
357
Son nom figure sur les actes de Thomas Estienne
PARES (Mariage) et Jean Jacques ESCANYE
(Mariage) et Catherine Magdeleine Marie MAYENS
(Naissance).
358
Leur union dura environ 21 ans et 6 mois
359
Elle a environ 15 ans et 3 mois de plus que lui
360
ou 17/01/1784
361
Note sur Joseph Sébastien François CANTIE dit
"Descordat"
Environnement familial
Marié à marguerite Deixonna d'Urbanya en 1814 il a 6
enfants au moins dont 4 eurent des enfants.
Pour le service militaire, il fait partie de la
conscription de l’an XIV, classe 1806. Il tire le N°3. Il
est ainsi identifié :
Taille : 1.572 m - Cheveux : noirs - Sourcils : châtains Yeux : roux - Front : moyen - Nez : bien fait - Bouche
: petite - Menton : long - Visage : long - Teint : brun –
Il est réformé mais la cause n’est pas connue. (ADPO
1R44)
Réunion sur le prolongement du canal de la Ville
Il est présent à cette réunion du 25 mai 1830 qui se
tient chez lui. Il signe l'acte. Les 4 personnes
mandatées pour la réalisation du projet sont : Michel
Arrous, Martin Berdié, Pierre Dimont et François
Villa. (ADPO 3E21/79 n°109)
Conseiller municipal
Sébastien Cantié est élu conseiller municipal le
20/10/1831 (ADPO 2M35). Il soutient François de
Massia qui est nommé maire. A la suite du différend qui
sépare le maire et la majorité des électeurs au sujet des
conditions de règlement du conflit entre la commune et
les descendants des d'Aguilar sur les vacants et la
forêt, de Massia est désavoué. Sébastien Cantié
90
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de Joseph CANTIE (1756-1824) et Marie
Françoise BRUNET (1762-1825), né à
Mosset le 9 décembre 1788, reçu au baptême
dans la même localité le lendemain, à l'âge de
un jour 364, y décédé le 9 avril 1861, à l'âge de
soixante-douze ans.
Il s'est marié 365, à l'âge de vingt-cinq ans, le
25 octobre 1814 à Urbanya, après avoir passé
un contrat le 20 octobre 1814 à Prades avec
Marguerite
Rose
Marie
Thérèse
DEIXONNA 366 (1791-1846).
67) Marguerite Rose Marie Thérèse
DEIXONNA 367 , fille de Jean Baptiste
DEIXONNA (1765-1831) et Rose PAIRER
(1767-1816), née à Urbanya le 14 mars 1791,
baptisée dans la même localité le lendemain, à
l'âge de un jour, décédée à Mosset le 26 juillet
1846, à l'âge de cinquante-cinq ans.
68) Félix BROUZI 368 369 370, Cultivateur, fils
démissionne. Il ne sera pas resté 2 ans au conseil.
(ADPO 3M149 élections du 13/6/1833 ).
Voir :
http://www.histoiredemosset.fr/municipalite3.html
http://www.histoiredemosset.fr/election1833.html
Assurance santé en 1856
Adhère au système d'assurance santé mis en place par
le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881). Sa
redevance annuelle est de 17 francs.
Président du bureau des Marguilliers en 1856
On peut lire dans le procès verbal de la composition du
bureau des Marguilliers du 1er juin 1856 ( Archives de
la mairie de Mosset : Administration de l'église):
"Nous, soussignés Julien Roquefort, Isidore Ruffiandis
et Sébastien Cantié, membres de la Fabrique de l'église
de Mosset, désignés par le conseil de la dite Fabrique,
dans sa séance du 1er juin 1856, réunis au presbytère ,
sous la présidence de Monsieur Iglesis François, curé
desservant de la dite paroisse à l'effet de nommer un
Président, un trésorier , avons nommé Président le
Sieur Sébastien Cantié, pour trésorier le sieur Julien
Roquefort et pour secrétaire le sieur Isidore
Ruffiandis, lesquels ont été de suite proclamés et
installés, chacun dans la charge qui lui est dévolue."
Le 15 avril 1860, Isidore Ruffiandis, devenu maire, est
remplacé à la Fabrique par Jacques Ruffiandis et
Sébastien Cantié décédé est remplacé par Bonaventure
Gaché.
362
Taille en cm au delà de 1 m : 57
Code : EM1833
Santé : Assurance en 1856 - Sa redevance annuelle est
de 17 francs
Militaire : CL1806
Ex
363
Son nom figure sur un acte d'Augustin Joseph
FABRE (Mariage).
364
Au baptême de Joseph Sébastien François furent
témoins Joseph VILANOVA (Parrain) - Rose
MESTRES (Marraine) - Joseph Curé PARER
(Officiant religieux).
365
En présence de Jean PAIRE (Témoin) - Nicolas
FRAICHE (Témoin) - Jean SURJOUS (Officier d'état
civil) - Pierre SURJOUS (Témoin) - Pierre François
Gaudérique ARROUS (Témoin).
366
Leur union dura environ 31 ans et 9 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
367
Note sur Marguerite Rose Marie Thérèse
DEIXONNA
Origine du patronyme
Deixonne, Dexonne : Conflent, Roussillon. Origine
difficile à déterminer. Plusieurs racines possibles :
originaire d'Ausona, Région catalane ou d'Essones ,
Exona Augustin Vieux cimetière de Mosset 6e siècle .
Ce nom en est la forme française altérée.
Mutations par décès de Thérèse Deixonna
Le 1er avril 1847 est comparu Sébastien Cantier
cultivateur de Mosset agissant au nom de ses 6 enfants
Baptiste, Jean, Jacques, Martin, Rose et Marie Cantié,
cultivateurs à Mosset pour lesquels il se porte fort,
Il nous a fait la déclaration suivante : Deixone Marie
Thérèse, son épouse, , mère des susnommés est décédée
à Mosset le 1 octobre 1846, âgée de 50 ans.(ADPO
5W566)
Sa succession se compose de la somme de 1200 francs
qui lui fut constituée en dot dans son contrat de
mariage passé devant Me Escape notaire à Prades le
20/10/1814. (ADPO 3E23/70 Pierre Bordes)
368
Note sur Félix BROUZI
Citoyen actif au 14 décembre 1795. (ADPO Lp1024 Recensement du 23 frimaire an 4)
Prise de Mosset en 1793
En août 1793, lors de la prise de Mosset par les
Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a
participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme
"braconniers montagnards "du Pla de Pons. En effet
moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée
du Département et les derniers partis étaient en
formation.
Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37 membres de
la Garde Nationale déjà hors des murs, ont fui pour
rejoindre Perpignan. Il en faisait partie. (ADPO
100EDT36 - Liste du 16 janvier 1795)
Vente
Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi vend
à Catherine Bès (Sosa 99), épouse de Jean Baptiste
Vila (1768-1852), cultivateur, une maison, rue de
"Baix" au prix de 500 Francs: 400 Francs reçus de
Jean Climens (1761-1846) (Sosa 106) , son beau frère
et 100 francs de son mari Jean Baptiste Vila (Sosa 98).
91
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de Salvador Joan BRUZI (1720-1787) et Rose
BONERICH (1726-1793), né à Mosset le 3
janvier 1762, reçu au baptême dans la même
localité le même jour 371 372, y décédé le 11
avril 1837, à l'âge de soixante-quinze ans.
Événement à Prades le 2 octobre 1837 :
Déclarations de succession de Félix Bruzi
Le 2/10//1837 est comparue Lin Bruzi (Sosa
34) cultivateur à Mosset faisant tant pour lui
que pour
Jérôme Bruzi, Jeanne Bruzi épouse de
Dominique Dimon et Marie Bruzi épouse de
Thomas Marc cultivateurs tous de Mosset. Il a
déclare qu'ils sont héritiers de Félix Bruzi,
leur père cultivateur décédé à Mosset le
10/04/1837 et que par son décès, ils ont
recueilli les nippes et hardes du défunt de
valeur 100 francs.
Déclarant que le défunt avait fait un partage
Cette maison N°369 au 7 Carrer de las Sabateras
confronte : - à l'est la muraille de la ville. - au midi
Joseph Commenge (N°370). - à l'ouest la rue publique.
- au nord Julien Jauze (N°368) et Roufiandis
Vente
Le 27/09/1827 Joseph Brunet cultivateur domicilié à la
Carole vend à Félix Bruzi cultivateur une pièce de
terre de 86 perches à Rabassas pour le prix de 220 F.
(3E64/48 N°148 Folio 193 Me Felip)
Vente
Le 23 prairial an 5 (11.6.1797)
François Galaud (1754) père, tuteur de Rose (1781) et
de Thérèse Galaud (1786), ses filles, conjointement
avec Marie-Anne Cantié (1774-1839), épouse en
secondes noces de Pierre Cantié (1767-1803).,
vendent à
Parès Marie-Rose (1763-1834) épouse de Joseph
Comenge de Mosset (pas de contrat de mariage)
une maison,confrontant d'Orient : les murs de la
commune, du couchant : la grande rue, du midi et
septentrion : Pierre, Xambeu, - de septentrion : Félix
Bruzi .
Prix : 600 F : 300 de François Galaud et 300 F de
Pierre Cantié (1767-1803). Rose Parès réserve
l'usufruit de la maison pour le cas où son mari Joseph
Comenge lui survivrait. Joseph Comenge a reçu de son
épouse 122 F.(ADPO 3E21/497 Page 140. N°145)
369
Divers Cote archives : 2E1979
Bien immobilier local au : N°239 au 16 Carrer de Vila
Nove en 1811
370
Son nom figure sur un acte de Jeanne Rose BRUZI
(Baptême).
371
Marraine = Françoise Costeseca, Ne signe pas
372
Au baptême de Félix fut témoin Félix BRUZI
(Parrain).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
anticipé de ses biens par acte devant Me Paris
notaire le 5/02/1832 enregistré le 11/02/1832.
de la contribution foncière sous le nom du
défunt des biens appartenant en propre à
elle-même. (114W130 N° 444)
Partage des biens de Félix Bruzi
Le 05/02/1832
Félix Bruzi cultivateur
domicilié à Mosset, lequel ne pouvant plus,
entendu son grand âge (70 ans) et ses
infirmités qui en sont la suite, se livrer à la
gestion de ses biens, a procédé ainsi qu'il suit
au partage anticipé entre vifs de ses biens
ci-après désignés.
Sont aussi présents Lin Bruzi cultivateur,
Jérôme Bruzi cultivateur., Jeanne Bruzi
épouse Dominique Dimon, cultivateur. Marie
Bruzi épouse Thomas Mas, cultivateur, tous
domiciliés à Mosset.
En premier lieu il déclare que par contrat de
mariage de Jeanne Bruzi avec Dominique
Dimon il a payé à celle-ci en avancement
d'hoirie sur sa succession la somme de 1200
F.
En second lieu que par le contrat de mariage
de Marie Bruzi à Thomas Mas il a fait
donation en avancement d'hoirie d'une pièce
de terre champ située à Mosset à « Llouganas
».
En troisième lieu par contrat de mariage de
Lin Bruzi (Sosa 34) et de Catherine Mestres il
a donné sous réserve d'usufruit le quart de ses
biens.
En quatrième lieu le mobilier a été partagé
entre ses enfants.
Masse
1 - un petit troupeau de bêtes à laine et
chèvres pour un nombre total de 50 bêtes
d'une valeur totale de 150 F.
2 - un petits corps d'héritage avec bergerie
composée de chants et prés au lieu-dit un les
Abeillas.
3 - une pièce de terre de jardin aux Horts
demont.
Ces biens sont d’un revenu de 80 F et
appartiennent à Félix Bruzi pour ses justes et
légitimes titres.
Lot de Lin Bruzi (Sosa 34)
Le troupeau, les trois quarts du corps
d'héritage, la pièce de terre et jardin, à la
charge par Lin Bruzi de payer le 24 juin
92
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
prochains sans intérêt la somme de 400 F à
Marie Bruzi épouse Mas pour la remplir de
ces droits paternels et un outre de nourrir
entretenir loger changer et habiller à sa table
et à son égal Félix Bruzi son père, travaillant
celui-ci de ce qu'il pourra à l'avantage de la
maison et en cas de séparation de lui servir
une pension annuelle et viagère de 120 F par
an exempte de retenue en trois paiements
égaux de quatre en quatre mois et d'avance à
partir du jour de la séparation. À la sûreté et
du paiement les immeubles à lui ci-dessus
demeureront obligés est hypothéqués par
privilège.
Le lot de Jérôme Bruzi
Se trouvant déjà plus que rempli de sa part
virile au moyen des 1200 F qu'il a reçus à
l'avancement d'hoirie.
Le lot de Marie Bruzi épouse Mas.
Elle a déjà reçu à en avancement d'hoirie une
pièce de terres à « Llouganas » et prendra les
400 F que Félix Bruzi a chargé le Lin Bruzi de
lui payer. Il n'y a pas lieu de lui assigner des
immeubles sans trop morceler les héritages.
Leurs droits respectifs sur la succession de feu
Marie-Rose Costaseca, épouse Bruzi, leur
mère ont procédé au partage des biens par elle
possédés de la manière suivante.
Exposé des faits
Jeanne Bruzi épouse Dimon a reçu en
'avancement d'hoirie sur la succession de sa
mère dans son contrat de mariage une petite
pièce de terre champ située à Mosset au
lieu-dit « Font Nogal » de 10 ars.
Lin Bruzi est donataire du quart du même bien
suivant donation insérée dans le contrat de
mariage du premier juin 1829.
Masse des biens de la mère
1 - une maison à Mosset où demeure Lin
Bruzi au N°239 au 16 de la rue de Vila Nova
2 - une autre maison avec pâtis dans la même
rue dite "Case petite" au N°244 au 2 Traverrsa
del Marques"
3 - un petits corps d'héritage à la « Gravelette
» composé de champs, prés et cortal.
4 - un pré à « Las Asclayranes »
5 - une pièce de terre champ partie arrosable
et parties aspre au lieu-dit Sant Julia de 72
ares.
6 - une pièce de terre inculte au lieu-dit « Las
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Ascanals » de 100 ares.
Tous les biens appartenaient à feu Marie-Rose
Costaseca de part ses justes et légitimes
titres compose la succession.
Le lot de Lin Bruzi, pour le remplir tant de son
quart que de sa partie virile, se compose de la
maison qu'il habite portée au nombre premier
de la masse au (16 de la rue de Vila Nova
(N°239))et de la pièce de terre pré portée au
nombre quatre de la masse.
Le lot de Jérôme Bruzi se compose du petit
corps d'héritage dit la Gravelette porté au
numéro trois.
Le lot de Jeanne Bruzi épouse Dimon,
indépendamment de ce qu'elle a déjà reçu à
l'avancement d'hoirie, se compose de la pièce
de terre champ portée au numéro cinq.
Le lot de Marie Bruzi épouse Mas se compose
de la maison et pâtus portée à l'article deux de
la masse et de la pièce de terre inculte portée
au numéro six.
Lin Bruzi et Jérôme Bruzi pour une mutuelle
convenance ont fait et arrêté entre eux les
changes et permutations qui suit : lin Bruzi
donne à Jérôme Bruzi la pièce de terre pré dite
« Ascagnères » qui lui est échue dans son lot
de la succession de leur mère commune.
Jérôme Bruzi donne à Lin Bruzi la portion qui
lui a été assignée à la succession de son père
du quart du corps d'héritage dit « Las Abeillas
».(3E47/21 N°32 Folio 81 Me Vincent Paris).
Il s'est marié 373, à l'âge de trente-trois ans, le
17 juin 1795 à Mosset avec Marie Rose
COSTASECA 374 (1768-1831).
69) Marie Rose COSTASECA 375 376 377 ,
fille de François Lein COSTESECA
373
En présence de Jean Miquel SARDA (Témoin) François BRUZI (Témoin) - Emmmanuel ROUSSE
(Officier d'état civil) - Baptiste ROQUELAURE
(Témoin) - Félix BRUZI (Témoin) Oncle et parrain du
contractant.
374
Leur union dura environ 36 ans et 6 mois
375
Note sur Marie Rose COSTASECA
Origine du patronyme - Costaceca, Costeceque :
agglutination de "costa" et "seca", côte aride.
376
Divers Cote archives : 2E1979
377
Son nom figure sur les actes de Catherine Anne
NABONA (Décès) et François Isidore BORREILL
(Naissance).
93
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(1740-1790) et Catherine Anne NABONA
(1747-1801), née à Mosset le 30 décembre
1768, baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 378, y décédée le
30 décembre 1831, à l'âge de soixante-deux
ans 379.
70) Jean MESTRES 380 381, Propriétaire, fils
378
Au baptême de Marie Rose furent témoins Marie
LAVILA (Parrain) - Michel COSTESEQUE (Parrain) Jacques COMINJE (Officiant religieux).
379
Au décès de Marie Rose furent témoins Valent
Michel Paul Joseph FOULQUIER (Déclarant) François Maire de MASSIA (Officier d'état civil) André LAPLACE (Déclarant).
380
Note sur Jean MESTRES
Figurent sue la liste des suspects de Miolits et
Campôme réunis pas les espagnols en une seule
commune, "qui ont accepté des places ou exercés des
fonctions," Jean Mestres (1763-1832) consul,
François Bori consul et maire de Campôme, et même
comme clavaires, Jean Rousse de Molitg, Mathieu
Laguerre de Campôme... (ADPO L1310)
Mutations par décès de Jean Mestres
Le 1 juin 1832 est comparu Isidore Mestres cultivateur
de Mosset
fausant tant pour lui que pour
Thérèse Mesres épouse de François Lavile (Vile ?)
Rose Mestres épouse de Michel (Nicolas) Grau
Catherine Mestres épouse de Lin Bruzi
Joseph et autre Joseph Mestres
ses frères et soeurs
qui a déclaré qu'ils sont héritiers de Jean Mestres leur
père décédé à Mosset le 4 janvier 1832 et que par son
décès il a accueilli les biens ci-après
desquels le comparant est donataire du quart en vertu
du contrat de mariage reçu par Me Bordes notaire le
1/12/1815 enregsitré.
une somme de 990 livres formant la dot constituée au
défint dans son contrat de mariage reçu par la moitié
d'une maison à Mosset que le défunt aurait acquise par
indivis avec la comparante sa veuve par acte reçu par
Me Bordes notaire le 12 juillet 1829 moyennant 500
francs dont la moitié est de 250 francs plus du mobilier
détaillé dans l'état ci-joint dont la valeur est de 44
francs.(ADPO 5W565)
Laisse à son décès en 1832 la 1/2 d'une maison acquise
par indivis avec la comparante sa veuve par acte reçu
par Me Bordes notaire le 12 juillet 1829 moyennant
500 francs dont la moitié est de 250 francs.
381
Divers Cote archives : 2E1978
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1832
la 1/2 d'une maison acquise par indivis avec la
comparante sa veuve par acte reçu par Me Bordes
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
d'Isidore
Emmanuel
MESTRAS
(< 1738-1806)
et
Marie
FELIP
(< 1738-<> 1792 & 1832), né à Campôme
entre 1763 et 1764, reçu au baptême à Mosset
en 1764 382, y décédé le 3 janvier 1832, à l'âge
de soixante-huit ans au moins 383.
Il s'est marié religieusement 384 le 14 février
1792 à Mosset, après avoir passé un
contrat 385 le 5 février 1792 à Prades avec
Marie RADONDY 386, sa cousine au 4ème
degré 387 (1772-1844).
71) Marie RADONDY 388 389, fille d'Isidore
notaire le 12 juillet 1829 moyennant 500 francs dont la
moitié est de 250 francs
382
Au baptême de Jean fut témoin Joseph Curé
PARER (Officiant religieux).
383
Au décès de Jean furent témoins François Maire de
MASSIA (Officier d'état civil) - Baptiste PALAU
(Témoin) - Jean BRUNET (Déclarant).
384
En présence de Isidore POMPIDOR (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Emmanuel
MESTRES (Témoin) - Augustin GARRIGUET
(Témoin).
385
Ce contrta la fait donataire des biens de son père.
386
Leur union dura environ 39 ans et 11 mois
387
Via : Isidro MESTRES
388
Note sur Marie RADONDY
Origine du patronyme Radondy; Radonde,
Radondi: Roussillon, Conflent. forme féminine de
l'occitan, redon, ronde, bien en chair,. Matronyme.
Déclaration de succession de Marie Radondi veuve de
Jean Mestres décédée le 4 juin 1844.
Le deux décembre 1844 a comparu Isidore Mestres
cultivateur à Mosset, faisant tant pour lui que pour
Joseph Mestres aussi cultivateur, Thérèse Mestres
épouse de François Vila, Rose Mestres épouse de
Nicolas Grau, Catherine Mestres épouse de Lin Bruzy,
ses soeurs et frères, pour lesquels il se porte aussi fort.
Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Marie Radondi
veuve Mestres, décédée à Mosset, leur mère et
grand-mère décédée à Mosset le quatre juin dernier,
après avoir donné au comparant le quart de ces biens
par contrat de mariage devant Me Bordes notaire il y a
environ 51 ans.
De sa succession des temps les biens ci-après :
Mobilier
une table, un pétrin, 10 chaises, six draps de lit, 2 lits et
2 paillasses, une armoire, deux chaudrons, une
casserole, une poêle et une marmite, trois nappes et 10
serviettes, six couverts enfers, 12 assiettes, 2 tonneaux,
quatre chaises, une des hardes et du linge, le tout pour
une valeur de 123 F.
Immeubles non affermés à Mosset
94
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Joseph RADONDY (1753-1824) et Marie
Esperansa PARENT (1747-1817), née à
Mosset le 21 novembre 1772, baptisée dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 390 , y décédée le 4 juin 1844,
surlendemain de la Trinité, à l'âge de soixante
et onze ans.
72) Gaudérique Jacques CORTIE, dit
1 - une maison sur la place d'un revenu de 80 F.
2 - un cortal au château d'un revenu de 25 F.
3 - un jardin au Horts d'amoun d'un revenu de cinq
francs.
4 - une petite métairie au lieu-dit "Rabassas" composée
de prés, champ et pâture contenant en tout 17 ha 50
ares d'un revenu environ de 250 F.
5 - un champ et pré et appelé "Clot d'en Tardieu" d'un
revenu de 25 F.
6 - une petite métairie à la "Couguette" de 8 ha.
7 - un champ à Corbiac
89 - une vigne à Campôme à Fournols.
10 - deux vaches d'un revenu de 10 F.
11 - 110 bêtes à laine de d'un revenu de 27 F.
Soit au total un revenu de 687 F formant un capital de
13 770 F.
Déclarant que Jean Mestres mari de la défunte est
décédé de depuis environ 10 ans et que la défunte avait
donné une partie de ses biens à ses filles en respect de
leurs contrats de mariage et que les biens de la
défunte ont été partagés entre les cohéritiers suivant
acte reçu chez Me Chatart notaire enregistré le 15
juillet dernier.
Ne signe pas (114W135 N°589 page 11)
le 25/06/1845 chez baptiste Corcnos à Mosset
Partage le 15/07/1844 de la succession de Marie
Redondy entre
- Isidore Mestres
- Rose Mestyres épouse Nicolas Grau
- Joseph Mestres
Il n'a pas été stipulé, dans cet acte, qu’Isidore Mestres
serait tenu de payer une soulte de 300 francs à Rose
Mestres et à Joseph Mestres.
Pazr ailleurs un acte a été passé chez Me Barrot à
Sournia le 19 février 1826
concernant Rose Mestres et Joseph Mestres héritiers
de marie Radondy. (ADPO 3E77/20 N°260 Xatart)
389
Bien immobilier local au : N° 218 au 4 Plaça de Dalt
dont elle a héritée de son père qu'elle laisse à son décès
en 1844 d'un revenu de 80 francs. et un cortal au
château
390
Au baptême de Marie furent témoins Vincent Curé
SERRADEIL (Officiant religieux) - Joseph PARENT
(Parrain) - Marie COSTESEQUE (Marraine).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Brillant (El) 391 392 393, Cultivateur Voiturier,
391
Note sur Gaudérique Jacques CORTIE
Le militaire
Il fait partie de la Conscription de l’an 13 ( classe
1805, N° 19 puis N°30). Il mesure 1.707 m. (ADPO
1R44 )
Il a aussi arrêté le conscrit déserteur Deixonne
Michel N° 9 et a été exempté de service.
Lors de la levée des 300.000 hommes, classe 1813, on
lit dans l’ état au 14.12.1813, il a été exempté parce
qu’il était marié avant le 14.12.1813. (ADPO 1R48)
Voir le JDM N°15 de mai 2001: Cortie contre
Deixonne.
Quittance
Le 16/01/1816 Joseph Terrals déclare faire quittance
en faveur de Gaudérique Cortie cultivateur de la
somme de 600 francs que Terrals déclare avoir reçue
en argent métallique en payement de l'obligation que
Joseph Ruffiandis (1765-1838) et Marianne Terrals
son beau père et belle mère auraient consentie en sa
faveur suivant acte retenu par Me Bordes le 18 octobre
1804. (3E23/72 Folio 9 Me Pierre Bordes)
Il est témoin au procès de Jacques Blanqué et de
François Bonamich (ADPO 2U46)
Voir le JDM N°53 de janvier 2007: Jugements de
Blanquer et de Bonamich
Témoin au Tribunal correctionnel de Prades Audiences du 19-07-1838, du 10-08-1838 et du
17-08-1838
Le procureur du Roi contre Martin Bardier,
propriétaire et rentier
Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à
diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des
denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre
de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar,
Comes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux
fixé par la loi du 03-09-1807.
Cortie Gaudérique figure parmi les 43 témoins.
(ADPO 3U2838 N°151)
Déclaration de succession de Gaudérique Cortie
Le 8 octobre 1852 à comparu Jacques Cortie
cultivateur à Mosset
lequel agissant tant pour lui que pour Jacques, Joseph,
autre Joseph Cortie (Sosa 37), ses trois frères, Rose
Cortie épouse Sauveur Bonneil à Codalet et Thérèse
Cortie fille d'Isidore Cortie son frère à Mosset sa
nièce.
Il nous a déclaré que Gaudérique Cortie leur père et
grand-père est décédé ab intestat à Mosset le 11 mai
1852
et que sa succession à eux échue consiste en les biens
ci-après :
1 - une maison à la ville neuve d'un revenu de 15 F
(peut-être le N°243 au 11 Escaler de Vila Nova. mais
probablement le 5 Travessa del Marques).
2 - un jardin au lieu-dit la terrasse.
Soit un revenu total de 19 F formant le capital de 380
F. (ADPO 114W138 N°339)
392
95
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fils de Jacques Joseph CORTIE (1749-1795)
et
Françoise
Marie
XAPAYRAU
(1749-1804), né à Mosset le 4 septembre
1784 394 , reçu au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 395 396,
y décédé le 11 mai 1852, à l'âge de
soixante-sept ans.
Il s'est marié, à l'âge de seize ans, le 14 mai
1801, jour de l'Ascension à Mosset avec
Marie
Anne
Eulalie
Thérèse
RUFIANDIS 397 398 (1781-1846).
73) Marie Anne Eulalie Thérèse
RUFIANDIS 399 , fille de Jacques Joseph
Isidore RUFIANDIS (1748-1832) et Marie
Anne TERRALS (1756-1824), née à Mosset
le 10 décembre 1781, baptisée dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 400, y
décédée le 17 septembre 1846, à l'âge de
soixante-quatre ans.
Successions à Prades le 11 septembre 1820 :
Mutations par décès d'André Ruffiandis
Le 11 septembre 1820 est comparu Isidore
Ruffiandis de Mosset agissants en qualité de
procureur fondé de Jacques Ruffiandis son
père suivant la procuration ci-jointe.
Lequel nous a déclaré se porter fort en sa dite
qualité du dit son père de Jean, Isidore,
Thérèse, Rose, et Anne-Marie Ruffiandis, ces
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1852
une maison à la ville neuve d'un revenu de 15 FF
Peut-être le N°243 au 11 Escaler de Vila Nova
Taille en cm au delà de 1 m : 70
Code : Assassinat 1806 Cortie
Militaire : CL1813 Ex
393
Son nom figure sur les actes de Joseph Jacques
CORTIE (Naissance) et Catherine PORTEIL (Décès).
394
395
Mar = Marie rose Pajau, cousine, Ne signe pas
396
Au baptême de Gaudérique Jacques fut témoin
Galdéric PORTELL (Parrain).
397
Leur union dura environ 45 ans et 4 mois
398
Il a environ 2 ans et 8 mois de moins qu'elle
trois dernières représentant Joseph Ruffiandis
leur père, tous les sus nominés frères et
héritiers d'André Ruffiandis décédé assassiné
à Mosset le 12 mars 1820 (Voir JDM N°57 et
58 de septembre 2007) où il a laissé des biens
suivants :
Immobilier
1 - la moitié d'une maison de revenu de 17
francs l'autre moitié appartenant à Marie
Blanquer épouse du défunt. C’est la maison
du N°411 au 1 Carrer del Porxo achetée en
1798 aux héritiers de Thérèse Vila née Ribas
2 - une pièce de terre bois pré terre
labourable et terre inculte à "La Solane" de
trois arpents de revenu de 62 F
3 - un jardin à Mosset dit "Lo Congust"
4 - une vigne et champ dite "La Crouette" de
cinquante-cinq perches et de revenu de 10
francs
5 - un champ au "Bac" de huit perches de
revenu de 3 francs
soit au total un revenu de 100 F formant un
capital de 2000 F. (ADPO 5W559 )
Déclaration de succession de Thérèse
Ruffiandis
Le 15 mars 1847 a comparu Gaudérique
Cortie cultivateur à Mosset lequel tant en son
nom qu’en celui de Jacques, Joseph, Jaume,
Rose, Japet Cortie, ses cinq enfants pour
lesquels il agit et se porte fort.
Il nous a fait la déclaration suivante :
Thérèse Ruffiandis épouse et mère des
susnommées est décédée à Mosset le 17
septembre 1846 âgé de 65 ans.
Sa succession se compose d'un petit héritage
lui provenant de la succession de son oncle
Jaumet Ruffiandis décédé depuis plus de 14
ans et consiste en une petite case de champ et
jardin attenant situé à la Bastide sur le
territoire de Mosset et d'un revenu de 107,50
F.
Ne signe pas. (114W135 N° 1364 page 198).
399
74) Jean Pierre CHANAUD
Bien immobilier local au : Carrer de Vila Nobe en
1804 - Laisse à son décès en 1846 Une petite case à la
Bastide
400
Au baptême de Marie Anne Eulalie Thérèse furent
témoins Pierre TERRALS (Parrain) - Marie Thérèse
PRATS (Marraine).
401
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
401
402
403
,
Note sur Jean Pierre CHANAUD
Citoyen actif au recensement du 23 frimaire an 4 (14
décembre 1795) (ADPO Lp1024)
96
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Berger, fils de Jacques CHANAUD
(< 1738-<> 1789 & 1792)
et
Marie
PAYRART
(1730-1765),
né
à
Montfort-sur-Boulzane en 1758 404, décédé à
Rodès le 18 novembre 1831, à l'âge de
soixante-treize ans.
Il s'est marié, à l'âge de trente-quatre ans, le 19
juin 1792 à Mosset, puis religieusement 405 406
le même jour au même endroit avec
Marguerite VILA 407 (1771-1838).
75) Marguerite VILA 408, fille de Baptiste ou
Jean-Baptiste VILA (< 1749-1774) et Rose
LAPLACA (1746-1812), née à Mosset le 23
juin 1771, reçue au baptême dans la même
localité le même jour 409 410, y décédée le 14
octobre 1838, à l'âge de soixante-sept ans.
Successions à Prades le 28 avril 1799, jour de
la Pâque orthodoxe : Partage des biens de
Baptiste Vila (Sosa 150)
Le 9 floréal an VII (28 avril 1799) Vila
Marguerite (1771-1838) et Vila Catherine
Rose (1766-18442) procèdent au partage
faisant suite au décès de Baptiste Vila (<1749
Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François
Bonamich le 12/6/1807 à Perpignan (ADPO 2U47):
(Mosset 1806)
Il est berger de Martin Climens
Habite au N°351 bis au 12 Carrer de las Sabateras.
402
Bien immobilier local au : N°351 bis au 12 Carrer de
las Sabateras
Code : Assassinat 1806
403
Son nom figure sur un acte de Martin Sébastien
CHENAUD (Naissance).
404
Habite de 1785 à,1792 à Mosset et s'y marie en
1792
405
Témoins:Jean Bousquet, Bernard Bousquet, Jean
Pierre Sagui, tous de Mosset et cultivateurs.Benaoit
Chanaud, Montfort
406
En présence de Jean BOUSQUET (Témoin) Bernard BOUSQUET (Témoin).
407
Leur union dura environ 39 ans et 5 mois
408
Bien immobilier local au : N°351 bis au 12 Carrer de
las Sabateras venant de son père depuis 1799 (père
décédé en 1774)
409
Le parrain est Jean Baptiste Ville, la marraine
Julia Marguerite Ne signent pas.
410
Au baptême de Marguerite fut témoin Vincent Curé
SERRADEIL (Officiant religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
- 1774), leur père décédé il y a plus de 25
ans,se mettent d'accord pour recevoir :
Vila Marguerite épouse Chagnaud, la maison
au 12 Carrer de las Sabateras [N°351 bis] de
54 m 2
confrontant
- d'orient Pierre François Arrous au 14 Carrer
de las Sabateras
- du midi et du couchant la rue de las
Sabateras
- de septentrion Martin Climens.à la partie
nord du 12 Carrer de las Sabateras
Vila Catherine Rose épouse Bousquet une
terre à Ladou de 106 ares plus 80 francs en
monnaie métallique qu'ils reçoivent de
Marguerite Vila la maison ayant été estimée à
300 francs.
ils promettent de ne plus revenir sur leur
différend : en effet le père est décédé en 1774
soit depuis plus de 25 ans.(ADPO 3E23/58
Page 52 Me Bordes)
Déclarations de succession de Marguerite
Ville
Le 25/04/1838 est comparue François
Chanaud, fils aîné, et Joseph Cortie de Mosset
agissant pour le premier en son propre nom et
le second pour Rose Chanaud (Sosa 37) son
épouse
et tous ensemble se portant fort pour Marie
Chanaud épouse de Sébastien Grau de
Mosset, Julien Chanaud berger aussi à
Mosset et Sébastien Chanaud domestique à
Corbère.
Il a déclare qu’ils sont héritiers de Marguerite
Ville, veuve de Jean Pierre Chanaud leur mère
décédée à Mosset le 15/10/1838 après avoir
légué au comparant le 1/4 de ses biens dans
son contrat de mariage et que de sa succession
il dépend les biens suivants :
Immeubles non affermés à Mosset
1 - une maison [N°351 bis] au 12 Carrer de
las Sabateras d'un revenu de 20 francs
formant un capital de 400 francs de 54 m 2
confrontant
d'orient Pierre François Arrous
du midi et du couchant la rue de Come Gelada
de septentrion Martin Climens.(114W131 N°
400).
97
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Isidore Joseph JOULIA
76) Isidore Joseph JOULIA, dit Tinyus
(En) 411 412 413, Journalier, fils d'Isidore Pierre
411
Note sur Isidore Joseph JOULIA
Conscription : classe 1806, N°26 (ADPO 1R45 )
Conscription : classe 1806, N°26 (ADPO 1R45 )
Taille : 1,648 m, Cheveux : châtains, Sourcils :
châtains, Yeux : roux, Front : étroit, Nez : bien fait,
Bouche : petite , Menton : rond, Visage : long Teint :
clair, Marques particulières : petite vérole
Observations : à l'hôpital, parti le 10.10.1806 au 23e
Régiment de Chasseurs à cheval
Assassinat de André Ruffiandis - Subornation
Pendant l’enquête les deux suspects sentent que leur
machination, ayant pour but de faire croire à un
accident est de moins en moins crédible, ils menacent
alors les témoins ou tentent de les suborner.
Le 14 mars au matin, avant que l’on enterra le
cadavre, la voisine du 5 Carrer de Santa Madeleine,
Marguerite Fite veuve de Jacques Fabre eu la visite de
Marie Blanquer qui lui dit : « Au moins ne me faites
pas de mal. » et la voisine ne prit aucun engagement.
Quelques jours plus tard, c’est le frère, Jacques
Blanquer, qui se présenta pour lui dire de ne pas
rapporter à la Justice le propos que sa soeur lui avait
tenu. Elle répliqua qu’elle dirait la vérité.
Marguerite Gaspard 18 ans, dite la Carrabinère, fille
de Baptiste, garde forestier, déclara qu’il y a 20 jours
l’épouse de Jacques Blanquer l’appela et la fit entrer
dans sa maison. Elle lui proposa de se rendre chez son
amie, Marie Barrère dite Paysal, pour l’engager à
rétracter sa première déposition. Elle lui promet
qu’elle serait très bien payée, qu’elle lui donnerait une
chemise neuve et quelques autres choses Elle remit à la
Carrabinère un morceau de jambon et un morceau de
saucisse pour goûter avec Marie Barrere. La
Carabinère refusa.
Le témoin ajoute, se trouvant à Prades, Jacques
Blanquer l’interpella de la fenêtre de la prison et
lança :
« Que les témoins qui parlent contre moi prennent bien
garde car si je sors de la prison il y aura lieu de ce
repentir. »
Le 17 avril, jour où les témoins comparurent pour la
première fois à Prades, Jacques Blanquer frappa à la
pointe de l’aube, chez Isidore Julia,. Étant descendu,
Jacques Blanquer le pria de se rendre de suite chez
Marie Barrère dite Paysal pour lui dire que si elle
déposait devant la Justice, ce que sa sœur avait avancé,
lui Blanquer lui prouverait qu’elle jurait faux et la
ferait arrêter au tribunal.
[Ici il se réfère au faux témoignage d’Isidore Dirigoy.
de 1806]
Blanquer lui propose d’y aller sur le champ afin qu’il
puisse lui parler en secret et avant qu’on fut levé.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Félix JOULIA (1748-1822) et Marie Anne
Thérèse CASSOLY (1752-1822), né à Mosset
le 18 juillet 1786 414, y décédé entre le 27 mai
1846 et le 29 septembre 1884, à l'âge de
cinquante-neuf ans au moins.
Il s'est marié 415 416, à l'âge de vingt-deux ans,
le 4 juillet 1809 à Mosset, avant d'avoir passé
un contrat le 25 juin 1809 à Prades avec
Marie Anne JAMPY 417 (< 1790-1834).
77) Marie Anne JAMPY, fille de Pierre
JAMPY (1733-1791) et Marie Rose
SALVAT
(1750-> 1809),
née
à
Corneilla-de-Conflent avant 1790, décédée à
Mosset le 21 juin 1834, à l'âge de
quarante-quatre ans au moins.
Accédant à sa prière Isidore Julia s’exécuta. Marie
Barrère répondit qu’elle dirait la vérité à la Justice.
Blanquer partit furieux en jurant en la traitant de garce
et de putain.
(ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de septembre 2007)
114W129 Déclarations de succession N° 352
Le 18/07/1835 est comparu Izidore Julia propriétaire
de La Carole à Mosset
agissant tant pour lui que pour
Martin Julia militaire, Marguerite, François,
Catherine, Jean, Thérèse et Anne Julia ses 7 enfants
qui a déclare que Izidore Julia son fils est décédé à La
Carole de Mosset le 10/01/1835
et sa succession, chue au comparant et à ses enfants
sus nommés, se compose de 1/7 du1/8 de la succession
de Anne jJmpy sa mère constituée en la somme de
7000 francs montant de la constitution dotale et objets
mobiliers portés par son contrat de mariage du 25 juin
1809 reçu par Me Escape notaire , suivant la
déclaration que le comparant en fit le 12/12/1834 soit
87,50 francs
Soit 20 francs en tout
412
Taille en cm au delà de 1 m : 65
Santé : Petite vérole
Militaire : CL1806 Bon
413
Son nom figure sur un acte de Catherine
TRUILLET (Décès).
414
Habite La Carole en 1806 et en 1837
Habite Molitg les Bains le 8.1.1817
415
Témoins = Dimon Pierre
416
En présence de Sébastien Emmanuel MAYENS
(Témoin) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) Martin JAMPY (Témoin) - François BOURELL
(Témoin).
417
Leur union dura environ 24 ans et 11 mois
98
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
78) Lin Jean Baptiste Gaudérique
CAIROL, dit Slubet (En) 418 419 420 ,
Voiturier Cultivateur, fils de Nicolas
CAIROL (1757-1831) et Françoise VIDAL
(1762-1801), né à Mosset le 21 février 1789,
baptisé dans la même localité le même jour, y
décédé le 11 octobre 1840, à l'âge de
cinquante et un ans.
Testament à Prades le 8 avril 1808,
avant-veille du dimanche des Rameaux :
3E47-6 Hipolite Escape.
Il s'est marié, à l'âge de trente-trois ans, le 29
mai 1822 à Mosset avec Marie
ROLLAND 421, sa cousine au 3ème degré 422
(1797-1873).
418
Note sur Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL
Conscription : Classe 1808, N° 37 ( Registre des
matricules des hommes ayant effectué le Service
militaire - ADPO 1R41 )
Taille : 1,572 m, Cheveux : châtains, Sourcils :
châtains, Yeux : roux, Front : plat, Nez : gros, Bouche :
grande, Menton : rond, Visage : ovale, Teint : brun,
Marques particulières : Néant
Profession : Voiturier
Observations : parti au 23e Régiment d'Infanterie
Légère le 10.4.1808, arrivé le 22.5.1808
Testament du 8/04/1808 avant départ au service
militaire
Jean Baptiste Gaudérique Jacinthe Lin Cayrol brassier
conscrit de l'an 1809, atteint par le sort pour faire
partie de l'Armée Française, lequel étant sur le point
de son départ, m'a requis de recevoir le présent dernier
testament par acte public que j'ai écrit sous la dictée
ainsi qu'il suit.
« Je veux qu'après mon décès il soit célébré, pour le
repos de mon âme, vingt messes basses.
Je fais et institue mon héritier universel Nicolas Cayrol
brassier mon père pour jouir et disposer après mon
décès de tous mes biens ainsi qu'il avisera.
C'est là mon dernier testament par acte public que je
veux valoir comme loi et à défaut de la meilleure
manière que faire le pourra. » (ADPO 3E47/6 Folio
42 Page 182 Hippolyte Escape)
De retour à Mosset il est, comme ancien militaire, en
1832 membre de la Garde Nationale (Registre de
Contrôle général de la réserve)
Vente d’une terre
Le 25 février 1814.sont comparus Nicolas Cayrol
(Sosa 156) cultivateur à Mosset père et Jean Baptiste
Cayrol son fils originaire de Mosset, actuellement
soldat dans le 23e régiment d'infanterie légère,
lesquels chacun pour l'intérêt qui le concerne ou peut
le concerner, Jean Baptiste Cayrol comme le fils
unique et héritier de Françoise Vidal sa mère et épouse
du dit Nicolas Cayrol, ont déclaré vendre à titre
irrévocable à Michel Arrous propriétaire à Mosset la
partie d'une pièce de terre de contenance d'un arpent
80 perches.... Pour la somme de 240 F. (3E64/35 N°46
Folio 73 Me Felip)
419
Taille en cm au delà de 1 m : 57
Militaire : CL1809 Bon GNR
420
Son nom figure sur un acte de Catherine Marie
CAYROL (Naissance).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
79) Marie ROLLAND 423, Cultivatrice, fille
d'Augustin ROTLLANT (1758-1803) et
Marie JAUZE (1771-1845), née à Mosset en
1797, y décédée le 9 mai 1873, à l'âge de
soixante-seize ans.
Léon VILA
80) Léon VILA
421
424
425
426
, Brassier,
Leur union dura environ 18 ans et 4 mois
Via : Silvestre CAYROL
423
Note sur Marie ROLLAND
Assassinat de André Ruffiandis - Les cris plaintifs au 3
des Cabanots le 12 mars.
Vers les 7 heures du soir le 12 mars Joseph Porteil, 21
ans, cultivateur, allait abreuver son mulet à la
fontaine de la Thomase juste après les Cabanots.
Au-delà du Portal de France, à 5 ou 6 pas de la maison
de Jacques Blanquer, il rencontra Catherine Brunet,
15 ans, et Marie Rolland et entendit qu’elles se disaient
entre elles ; « Entends - tu ? » Écoutant alors plus
attentivement il perçu un cri plaintif « Aï ».
Ayant dépassé la maison de quelques pas il entendit le
même cri.
Catherine Brunet et Marie Rolland, confirmèrent les
faits et l’heure. Elles s’arrêtèrent un instant ; comme il
faisait du vent et qu’il bruinait, saisies de frayeur, elles
continuèrent leur route et n’entendirent plus rien.
(ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de septembre 2007)
424
Note sur Léon VILA
Cahiers des doléances
Le 13 avril c'est l'approbation des cahiers des
doléances et la désignation des 4 "députés" qui "ont
accepté ladite commission et promis de s'en acquitter
fidèlement. " Izidore Lavila (1758-1825), Jean
Escanyé, Joseph Porteil (1752-1824) et Léon Vila
(1745-1821) qui iront les porter et les défendre le 16
avril, au juge du siège Royal de la Viguerie du Conflent
et Capcir à Prades. après que les textes aient été lus
422
99
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
pat le vicaire Galiay au prône de l'église le dimanche
précédent.
25 signatures mais en absence de ceux qui sont proches
de d'Aguilar : Jacques Pompidor, Maurice Matheu,
Julien Corcinos, Julien Prats mais qui, intelligemment,
deviendront dans les années qui suivent, les leaders de
la Révolution mossétane. (ADPO 100EDT2)
Il figure sur la liste de la 5e Compagnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Vente de vin à crédit
Le 21/07/1784, "Jean Utéza, garde des forêts et sous
batlle de la baronnie de Mosset, dénonça, bon et peine
de 10 livres, monnaie de France, contre Léon Vila,
brassier habitant Mosset, pour avoir trouvé
aujourd'hui, environ neuf heures du matin, Jean Prats
dit "Parola", brassier habitant Mosset, qui sortait de la
maison du dit Vila portant une "carbasse" remplie de
vin d'environ deux pots, qui a dit que le femme du dit
Vila lui avait vendu le dit vin à crédit.... ce qui est
défendu. La "carbasse" remplie de vin a été cachetée
par le batlle (Jean Thomas) du dit Mosset pour y avoir
recours au besoin."
"Le lendemain, 22/07/1784, François Respaut, garde
de forêts et sous batlle de la Baronnie de Mosset,
dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de France,
contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et
contre sa femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un
inconnu qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier
pareille peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le
refus de cet inconnu du vin, son nom et domicile que
l'ai dûment interpellé.... Cet inconnu vendait à
Françoise Cortie, belle fille de Pierre Cortie, brassier
du dit Mosset. et le jour d'hier à environ 4 heures du
soir dans la maison du dit Vila. Jean Thomas, batlle de
Mosset." (ADPO 11BP261)
Clavaires et batlle en 1788
Citons Jacques Ruffiandis.
Voici un acte curieux qui mentionne les attributions
des clavaires et du sous baille et montre qu'il y avait
parfois conflit entre leur autorité et celle du baille qui
tenait celle-ci du seigneur et parfois en abusait assez
impunément : « L'an mil sept cent quatre vingt huit et le
vingt et deuxième jour du mois de décembre en la ville
de Mosset dans la maison de ville. Nous Maurice
Cossey (1724-1813) et Léon Ville (1745-1821)
clavaires de police de la dite ville à la Réquisition de
Joseph Pajau (1734-1794) brassier habitant à la
susdite ville disant que lhobergiste nommé Jacinthe
Estéba (1730-1794) et boulanger a refusé de vendre
du pain au sus dit Pajau.
Environ huit heures du matin et nous Clavaires susdits
avec le Requérant nous sommes transportés à
Lhoberge lui disant de Vendre du pain au Requérant et
qu'en notre présence lui a refusé. Et à ce refus nous
Lui avons Déclaré l'amende de six livres payables au
même jetant lequel a Répondu de lui donner
assignation.
En conséquence nous l'avons fait
pignorer par le sergent crieur de notre Comté nommé
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Julien Prats je quel lui a pris une casserole et une
padelle lesquelles pièces sont entre les mains du susdit
sergent pour en rendre compte... Le jour même de cette
saisie Julien Corcinos (1745-1820) qui prend toujours
la qualité de batlle fit menace au sergent qui en était
pourvu de le mettre en prison sil ne lui remettait les
effets saisis .Le sergent qui se trouve comme vous
savais sous baille intimidé par cette menace n'osa le lui
refuser et par ce moyen ledit Corcinos rendit comme
inutile la justice sommaire des sieurs Clavaires.
Comme le mauvais exemple est toujours très
pernicieux et que si nous n'empêchons pas de pareils
abus dès leur naissance bientôt d'autres personnes
voyant que le susdit Corcinos a empêché impunément
le Cours de ta justice des officiers de police vont
entièrement mépriser autorité des officiers municipaux
et nous le verront même désobéir lors qu'il sera
question des affaires royales. »
Le baille ne manquait pas à l'occasion de défendre
souvent malgré les usages locaux, les revenus des
banalités seigneuriales ; à Mosset le cabaret était
propriété du seigneur ; voici à ce sujet, la suite du
procès-verbal cité ci-dessus :
« Je dois encore vous dire que le 20ème 9bre dernier
jour du marché,, Julien Prats (1747) sous baille et
s'étant saisit en pleine rue a Tereza Alzeu (née en 1777
et n'avait donc que 11 ans) une bouteille remplie de vin
en ayant été instruit je Donna une réprimandé audit
sous baille de son audace, il me répondit que c'était
Corcinos qu'il lui avait ordonné de la lui prendre sous
prétexte quelle ne venait pas de l'acheter au Cabaret
vous savez Mrs qu'il est Libre même suivant les criées
et l'usage a un Chacun de vendre et d'acheter le jour de
jeudi c'est sans doute le désir de faire augmenter Les
Revenus du Cabaret se trouvant lui même Caution et
associé à L'afferme des revenus que M. le Marquis
d'Aguilar a dans Mosset qui le portent a chercher a
faire perdre les Droits de la Communauté. » (Mosset
Registre Consulaire) (Mosset vieille cité de 1970 Tramontane - Page 57)
Dégats causée par du bétail à laine, chèvres et un âne
"Le 27/09/1789, Maurice Cossey et Léon Vila,
clavaires de police de la ville de Mosset, à la
réquisition de Jean Darjeau et Pierre Fabra, beaux
pères et beaux fils, cordonniers, Mosset, se sont
transportés le jour d'hier 23 à 10 heures du matin, à la
partie dite "Rabanas", propriété d'Ignace Fabra,
brassier du dit lieu Mosset et que les dits beaux pères et
beau fils tiennent en afferme, semée de pommes de
terre dit "truffas". Lequel champ comporte : d'orient
avec les héritiers de Joseph Parès, du midi et du
couchant avec Jacques Comenge, et de septentrion
avec Christophe Fabra, pour estimer les dommages
causés à la dite propriété semée de truffas, lesquels
après serment prêté à l'ingrès de leur charge, selon
Dieu et leur conscience, ils estiment y avoir pour 18
mesures de pommes de terre de dommages, qu'ils
estiment avoir été causés par du bétail menu à laine et
chèvres et d'un âne par "trapeig" et "mangedis" des
100
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
dits bestiaux, savoir par "mengedis" et "rohagades" de
la souche sept mesures, neuf mesures et demi qu'on a
arraché des souches et une cane par "trapeig", ayant
les dits Darjau et Fabra déclarés aux dits clavaires
qu'ils avaient emportés en deux différentes fois une
mesure et demi qui fait le compte des 18 mesures
ci-dessus. Le dit Vila a signé, Cossey a déclaré ne
savoir."
Note : "Trapeig" : piétinement du terrain par le bétail.
"Mangedis" : ce que les bêtes mangent en se déplaçant,
selon Anny de Pous dans Conflent N°55 "Ruhagades" :
(ADPO 11BP261)
Dommages causés par les cochons au champ du
Mosseto
Le 2/12/1789, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Rose Bousquet, veuve de Joseph Pares,
chirurgien, et Thomas Bazinet surnommé "Suzanne",
brassier.
"Le 29/09/1789, le sieur Izidore Lavila, premier consul
de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey
et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset,
ont fait rapport… à la réquisition de Rose Pares, veuve
du sieur Joseph Pares, chirurgien de Mosset, et ils se
sont transportés le jour d'hier 28, à environ 9 heures du
matin, dans une propriété champs située à la partie dit
"de tras la Portella" dit le champ "d'en Mosseto" à la
contenance d'environ 5 journaux (Journal
du
Conflent mesure 35,565 ares ) du lieu semé de gros
millet, aricots, treffles, choux, navets,
confrontant :
- d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et Julien
Corcinos,
- du nord le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph
Portell,
- du couchant avec le chemin de la Carole,
- et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset
(Joseph Parer).
pour estimer les dommages causés à la dite propriété et
selon le serment qu'ils ont prêté à l’ingres de leurs
charges...
dommages causés au dit millet pour six mesures 4
canes (La Canne mesure 1,9879 m), pour "menjadis y
rohagadis" 5 mesures et demi (La Mesure du
Roussillon est de 17,97 litres) des cochons et une
mesure une cane pour celui qui a été coupé avant la
déclaration que la dite Rose Pares a fait qu'elle a
cueilli avant l'estimation qui en a été faite, ils estiment
que les dommages ont été causés par des cochons."
Note : "Trapeig" : piétinement du terrain par le bétail.
"Mangedis" : ce que les bêtes mangent en se déplaçant,
selon Anny de Pous dans Conflent N°55 "Ruhagades" :
?
(ADPO 11BP261)
De l'Église à l'État
le 20/09/1792 : L'Assemblée Législative vote le
transfert des registres d'État civil de l'Église à l'État,
des prêtres aux maires, substituant la notion de
commune à celle de paroisse. A Mosset, les deux
prêtres sont Joseph Parer, curé et François Galiay,
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
vicaire. 26/09/1792 : François Galiay prête serment
de fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire et
Léon Vila procureur. Avant la fin du mois Joseph
Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le
baptême de Jean Joseph Simon Palagri le 22/9/1792.
L'acte suivant est le baptême de Joseph Cosme Fabre
célébré par le vicaire François Galiay le 26/9/1792
qui continuera d'assurer les cérémonies pendant deux
mois selon le rite de " l'église catholique et romaine "
Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792 est mis
en application à Mosset en novembre. Le maire note
sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi par nous
Joseph Porteil, maire de cette commune le 15
novembre 1792 et le premier de la république
française. " Les actes sont désormais signés de
l'officier d'État Civil ; tout d'abord par Sébastien
Pacuill pendant un mois puis de nouveau par François
Galiay qui a ainsi deux chapeaux : celui de curé et
celui d'officier d'État Civil. Il était pour cela
probablement plus compétent et peut-être plus
disponible ? A Mosset on est pragmatique.
Vente d'une maison du 6 nivôse an V (26.12.1796) .
Nicolas Porteil (1743-1819), vend à Léon Vila
(1745-1821) et Marianne Galaud (1756-1834) son
épouse, qui ont fait un contrat de mariage, une maison
(N°304 au Al Carrer del trot [faux ! C'est le 8 Carrer
del Pou]
confrontant
- d'orient avec "Al carré del trot" |faux ! C'est le Carrer
del Pou]
- du midi avec François Dellach (N°303) et François
Sagui,
- du couchant avec François Sagui (N°297)
- et de septentrion avec Augustin Garriguet
(1737-1805).(N°305)
Le prix a été de 681 livres en argent métallique.
Maison : N°304 au 8 Carrer del Pou de 40m2 - Avant
dernière maison à gauche en montant le Carrer del
Pou. (ADPO 3E23/57 Folio 127)
Guerre et retombées économiques
Le ravitaillement de quelques centaines de militaires
en Juillet et Août 1793 à Mosset et, en particulier la
fourniyure de viande, parfois probléùatique, à été
assurée par quelques éleveurs du village. Thomas
Bazinet (1750-1816) dit "Suzanne" en a facturé pour
1420 livres, la commune pour 933 livres et François
Vila (1735-1805) pour 49 livres..
La réparation des chemins et en particulier de celui du
col de Jau vznant du Nord a nécessité pour 349
journées de travail facturées par son frère Léon Vila
(1745-1821) pour une somme de 523 livres. (ADPO
L1310 Pict2236)
Juge de Paix
Léon Vile assesseut du Juge de Paix de Mosset le
17/12/1794. (ADPO 100EDT36)
Pose de scellés le 27 floréal an 5 (16 mai 1797)
Jean Vila (1745-1821) brassier à Mosset comme
héritier et donataire universel de Thérèse Furcus
101
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(<1700) sa mère, a fait apposer les scellés sur les
portes de la maison de la défunte Thérèse Vila.
Il demande à en faire un inventaire. Cette maison
comportant deux étages située "Al carré del trot" et
confrontant :
- d'orient avec "Al carré del trot"
- du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer de
Santa Magdalena)
- du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à
"la portelle" (Carrer del Porxo)
Cette maison doit être la maison en pointe N°412 entre
le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del Porxo."
(ADPO 3E23/57 Folio 182)
François Lacombe (1782-1807)
Le cinq germinal de l'an 11 (26 mars 1803) les citoyens
Joseph Porteil (1752-1824) ((Sosa 100) et Léon Vila
(1745-1821) (Sosa 80) se sont volontairement portés
caution et promettent de payer à François Lacombe
(1782-1807), orphelin journalier de Mosset, la somme
de 540 F que les conscrits de l'an neuf de la commune
de Mosset sont obligés de payer à celui d'entre eux sur
lequel le sort serait tombé.
Bien entendu celui-ci fera et remplira le temps de
services que la loi lui impose, ce à quoi Lacombe s'est
obligé avec la condition expresse que s'il quittait
volontairement le service avant le temps prescrit, il ne
pourrait en exiger le paiement Pour l'exécution de quoi
les parties, chacune en ce qui les concerne, ont obligés
tous les biens qu'ils possèdent à la commune et terroir
de Mosset.
François Lacombe reçoit de Porteil et Vila la somme
de 200 F comme part de celle de 540 F. Il promet et
s'oblige à la leur rendre dans le cas où le conseil de
recrutement le rejetterait et le déclarerait inapte à
servir.
Fait et passé en présence des citoyens Isidore Lavila
cultivateur à Mosset qui a signé avec les parties à
l'exception de François Lacombe qui a déclaré ne
savoir. (ADPO 3E23/59 page 195 Maître Bordes
notaire)
Accord amiable
Ont comparu, le 11/03/1811, Martin Berdier époux de
Marguerite Costeseca et Baptiste Fabre cultivateur
époux de Françoise Costeseca d'une part,
et d'autre part Léon Vile cultivateur époux de
Marianne Galaud,
lesquels en la qualité d'administrateurs des biens de
leurs épouses respectives déclarent 'éventuel uloir
prévenir par la voix de l'arbitrage le procès éventuel
entre eux en raison des droits que Marguerite
Costeseca, Françoise Costes et Marianne Galaud, ont
sur les biens de la succession des défunts Mathieu
Costeseca et François Costeseca.
Le compromis est le suivant :
- 1 - Martin Berdier et Baptiste Fabre ont nommé pour
leurs arbitres M. François Bernard et Nicolas Satgé
avocats demeurant à Prades
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Cultivateur, Clavaire 1789, fils de Joan
Batista VILA (< 1711-1774) et Catherine
FURCUS (< 1700-<> 1766 & 1797), né à
Mosset le 22 février 1745, reçu au baptême
dans la même localité le surlendemain, à l'âge
de deux jours 427 428, y décédé le 3 avril 1821,
à l'âge de soixante-seize ans.
Événement à Prades le 24 septembre 1821 :
Mutations par décès de Léon Vila
(1743-1819)
Le 24 septembre 1821 est comparu François
Villa de Mosset agissant tant pour lui que
pour
l'intérêt
qui
peut
concerner
Bonaventure Villa épouse de Pierre Soule de
Mosset et Marie Villa épouse de Joseph
Crambes de Sournia, sa sœur, lequel nous a
- 2 - Léon Vila nommé arbitre M. Josepha Tastu avocat
et Jean Acezat licencié en droit demeurant aussi à
Prades.
Les parties se sont obligées de revenir sous huit jours
avec les arbitres qu'elles viennent de nommer, les titres
et documents nécessaires pour établir les droits
respectifs et les arbitrer. Une île pourront prononcer
non seulement comme loi mais aussi comme accord
amiable comportant leur jugement qui devra être
rendu dans trois mois en au plus tard ce sera sans
appel, faculté à laquelle les parties ont expressément
renoncé.
S'ils sont discordants dans leur dire les arbitres pour
en nommer un tiers arbitre. Et s'ils sont divisés pour
cette élection alors il y sera procédé conformément à
ce qui est proposé par la loi.
Les parties et les arbitres seront affranchis des délais
et des formes établies par les tribunaux.
Les arbitres seront autorisés à communiquer entre eux
pour les à cinq de l'instruction et leurs procès-verbaux
de leurs minutes s'offrent néanmoins eu le jugement
définitif. (ADPO 3E23/67 Folio 86 Pierre Bordes
notaire)
425
Bien immobilier local au : N°304 au 8 Carrer del Pou
achetée le 26/12/1796 à Nicolas Porteil (1743- 1819) N°304 au 8 Carrer del Pou de 1798 à 1821 - En 1796 il
achète à Nicolas Porteil la maison N°304 de 40m2 au 8
Carrer del Pou
Code : Nc1801 - De l'Eglise à l'Etat - Ruf57
426
Son nom figure sur les actes de Bernard
BOUSQUET (Mariage religieux) et Jean BOUSQUET
(Mariage) et Valent COMAILS (Mariage religieux) et
Jean TAURINYA (Mariage).
427
Mar = Marie Françoise Vila, Ne signe pas
428
Au baptême de Léon furent témoins Francisco
Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) Francisca REDONDI (Marraine) - Léon LABATUT
(Parrain).
102
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
déclaré que dans son contrat de mariage reçu
par maître Bordes notaire le 22 décembre
1815 et enregistré, Léon Vila, son père, lui fit
donation d'un quart de ses biens immeubles
présents, sous la réserve de l'usufruit, tant
pour lui que pour Marianne Galaud son
épouse (épouse du décédé) qui est vivante
dans ce moment et pour laquelle le
comparant, son fils, se porte fort.
Lors de l'enregistrement dudit contrat de
mariage le droit proportionnel de donation fut
acquitté pour une somme de 750 F le montant
de la valeur du dit quart.
Que par acte reçu par maître Bordes notaire le
12 avril 1819 ledit Léon Vila vendit à
Dominique Dimon de Mosset la portion qui
pouvait lui rester sur tous les immeubles qu'il
possédait, moyennant 600 F, laquelle cession
est indépendante du droit de propriété que les
héritiers du dit Léon Vila ont droit de
prétendre sur les dits biens relativement à une
somme de 1500 F qu'il avait reconnue avec
les biens par des actes enregistrés en faveur de
Thérèse Mestre sa belle-fille épouse du
comparant et que par son décès arrivé à
Mosset le 3 avril 1821 ledit comparant a
recueilli avec les dites ses soeurs le droit de
propriété pour une valeur de 1500 francs et
ladite veuve l'usufruit du quart de la totalité
des biens ainsi qu'il est établi ci-dessous :
Mobilier
consistant en quelques vieux meubles et effets
d'une valeur d'environ 100 FF
Immeubles
1 - un champ à Mosset de huit arts et d'un
revenu d'environ 2 FF
2 - un champ au lieu-dit "Al Pijol" de 71 ares
d'un revenu d'environ 10 FF
3 - un champ dit "De la cobe" et pré au "Plat
de Pons" avec une baraque couverte en
chaume à Mosset se leur revenu de 75 FF et
faisant 568 ares.
4 - un jardin au lieu dit "l'horte" de 2 cannes
d'un nu de 8 francs
5 - la moitié de la maison d'habitation d'un
revenu de 25 FF l'autre moitié appartenant à
Marianne Galaud épouse du défunt suivant un
acte reçu par maître Bordes le 8 nivôse an V.
[Maison : N°304 au 8 Carrer del Pou de 40
m2 ]
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
6 - la moitié de champ, pré et herm, au lieu-dit
"La Cauguete" de 419 à un l'autre moitié
appartenant à ladite Galaud suivant des actes
reçus par maître Escape notaire le 18 mars
1810, le 8 avril 1811 et le 25 octobre 1812
d'une valeur de 30 F.
Soit en revenu total de 150 FF qui forment un
capital de 3000 FF. (ADPO 5W559).
Il s'est marié, à l'âge de vingt ans, le 14 janvier
1766 à Mosset, puis religieusement 429 430 le
même jour au même endroit avec Marguerite
RUFFIANDIS 431 432 433 , fille de Simon
RUFIANDIS
(< 1717-1764),
Cordier
(Corder)
et
Françoise
SORNIA
(< 1717-1743), née à Mosset entre 1741 et
1751, y décédée le 3 août 1795, à l'âge de
quarante-quatre ans au moins.
Après environ sept mois de veuvage, Léon
s'est marié une seconde fois, à l'âge de
cinquante et un ans, le 5 mars 1796 à Mosset
avec
Marie
Anne
GALAUT 434
(1756-1834).
81) Marie Anne GALAUT
429
435
436
, fille
Témoins = Matheu Joseph CortieJean
LaplaceSignent
430
En présence de Joseph Vicens Agusti Vicaire
PORTELL (Officiant religieux).
431
ADPO 11BP498 Justice de Prades - le 14/02/1766.
Jacques Lavila brassier est nommé curateur de
Margueritre Ruffiandis épouse de Léon Villa
432
Leur union dura environ 29 ans et 6 mois
433
Il a environ 4 ans et 1 mois de moins qu'elle
434
Leur union dura environ 25 ans et 1 mois
435
Note sur Marie Anne GALAUT
Vente d'une maison.
En nivôse an 5, Nicolas Porteil (1743-1819), vend à
Léon Vila (1745-1821) et Marianne Galaud
(1756-1834) son épouse, qui ont fait un contrat de
mariage, une maison située "Al carré del trot" [Erreur
: Rue del Pou] confrontant
- d'orient avec "Al carré del trot" [Erreur : Rue del
Pou]
- du midi avec François Dellach et François Sagui,
- du couchant avec François Sagui
- et de septentrion avec Augustin Garriguet
(1737-1805).
Le prix a été de 681 livres en argent métallique.
(ADPO 3E23/57 Folio 127)
Vente à pacte de rachat
Le 01/01/1816 Joseph Cortie fait vente à pacte de
rachat en faveur de Marianne Galaud épouse de Léon
103
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
d'Ignaci Agusti GALAU (1723-1776) et
Margarida Maria Anna RIBES (1725-1784),
née à Mosset le 11 mars 1756, baptisée le
lendemain, à l'âge de un jour 437, décédée à
Mosset le 22 mars 1834, veille du dimanche
des Rameaux, à l'âge de soixante-dix-huit
ans 438.
Événement à Prades le 31 mars 1807,
surlendemain de Pâques : Mutations par décès
de Marianne Galaud,
Le 31 mars 1807 est comparu Martin
Verdier mari de Marguerite Costeseca et Léon
Ville celui-ci faisant pour Françoise
Costeseca et pour Marianne Galaut son
épouse en secondes noces, ont déclaré que
les dites Marguerite et Françoise Costeseca et
la dite Marianne Galaut (leur mère) sont
Vila présent et acceptant jouissant de ses droits pour
n'avoir pas fait de cobtrat de mariage et pour être
mariée vant la promulgation du code civil
deuc pièces de terre champs à la Carole de 18 ares
confrontant
- d'orient Joseph Escanyé
- du midi Marie Comenge veuve et Pierre boher
- du couchant Julien Corcinos
- de septentrion le chemin public qui va à la Carole. (
3E23/72 Pierre Bordes Folio 1)
Echange
Le 8/04/1830, Marianne Gallo ont cède et abandonne à
titre d'échange à François Ville :
1 - la est ici de un champ et pré au lieu-dit "La Cobe
d'en Doué"
2 - la partie d'une pièce de terre champ à mascarda.
3 - l'apartheid une pièce de père et jardin aux Horts
d'availl
elle que c'est portion de propriété ont été défini dans un
acte de partage reçu par le notaire soussigné le
premier mars dernier enregistré et le 12 janvier 1793
devant Me Pierre Bordes notaire à Prades.
En contrées changes François Ville cède et abandonne
toute la partie d'une pièce de terre champ au
"Grabolleté" qui appartient et à François Ville en
force de l'acte de partage précité du premier mars
dernier.
Il verse de 100 F à titre de soulte. (3E23/79 N°69
Bordes )
436
Divers Cote archives : 2E1978
Bien immobilier local au : N°304 au 8 Carrer del pou
achetée le,26/12/1796 à Nicolas Porteil (1743- 1819)
de 40m2 Avec son époux
437
Au baptême de Marie Anne furent témoins Marie
Anne Dorothea RIBAS (Marraine) - Francesch Joseph
BLANQUER (Parrain).
438
Au décès de Marie Anne fut témoin François Pierre
Léon VILLE (Déclarant).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
héritieres de François Costeseca leur frère et
fils de la dite Marianne Galaud, décédée le 4
vendemiaire an 13 et que par son décès elles
ont recueilli les tiers des biens ci-après et
duquel tiers la dite Galaut en a le quart et le
restant les 2 autres dites Marguerite et
Françoise à savoir :
1 - une maison et jardin à Mosset d'un revenu
de 18 francs
2 - un champ à Mosset à la "Gauboulet" de
120 ares d'un revenu de 5 francs
3 - la moitié d'un champ à Mascardar d'iun
revenu de 5 francs.
4 - la moitié d'ub autre champ et pré à 'Lo
Coredeu" d'un revenu de 8 francs
Soit un total de 36 francs
Le tiers revenant à Françoise Costeseca de 12
francs formant un capital de 240 francs
5 - des meubles, hardes et effets de 60 francs.
(ADPO 1199W78)
Déclarations de succession de Marie Anne
Galaud
Le 9/08/1834 est comparu François Ville
propriétaire de Mosset agissant tant pour lui
que pour Marguerite Costeseque sa soeur
utérine épouse de Martin Berdié
et pour Françoise Costeseque son autre
soeur utérine veuve de Baptiste Fabre
tous de Mosset qui déclare que Marie Anne
Galaud sa mère veuve en premières noces de
Mathieur Costeseque et en secondes noces
de Léon Ville père du comparant est décédée
à Mosset le 22 mars 1834 ab intestat se
compose de :
Mobilier
Son mobilier estimée article Perpignan erticle
suivant l'état s'"lève à la somme de 20 francs
Immeubles situés à Mosset non affermé
1 - La moitié d'un pré au lieu dit "La
languette"
2 - La moitié d'un autre pré
345 - La moitié d'une maison à Mosset rue "Del
pou" (N°304 au 8) d'un revenu de 30 francs.
6 - un champ au "Graboulet"
Soit un revenu total de 100 francs qui forme
au denier 20 un capital de 2000 francs.
(ADPO 114W129).
Testament à Prades le 8 avril 1830, jour de la
104
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pâque juive : 3E23-79 N°68 Prosper Bordes
" Je lègue et donne à François Villa mon fils le
quart par préciput et hors part de tous les biens
meuble et immeubles dont se composera ma
succession. ».
Elle s'est mariée, à l'âge de vingt et un ans, le
14 janvier 1778 à Mosset avec Mathieu
COSTASECA 439 440 , fils de Joan Miquel
COSTESECA (1705-> 1767), Laboureur et
Rosa VIDAL (1710-> 1767), né à Mosset en
1748, y décédé le 21 janvier 1796, à l'âge de
quarante-huit ans.
82) Jean MESTRES : Voir en 70
83) Marie RADONDY : Voir en 71
439
Vente
Le 02/01/1793 Joseph Prats de Mosset vend à.Mathieu
Costeseca et à Marianne Galaud mariés une pièce de
terre de 1/2 journal confrontant - d'orient avec
Barthélemy X ?- du midi avec Aguilar- du couchant
avec le vendeur - et de septentrion avec la rivière de la
Castellane.
Il l'a achetée à Barthélémy March? par acte du
14/01/1778 chez Bordes. (ADPO 3E23/54 folio 2)
Vente des biens de d'Aguilar (Biens nationaux)
Une pièce de terre "La deveza del Mary" (Nº 8) le 28
pluviôse an II.
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (ADPO 1Qp159)
Surface : 2 journaux 1/2l
Lot 1 :
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jacques Costeseca (1423-1800), Jean
Sarda, Maurice Matheu (1732-1812)
- du midi, Maurice Matheu et Mathieu Costeseca
(1748-1796),
- de septentrion, le ruisseau de Molitg à Mosset,
- du couchant, la deuxième partie de la pièce de terre,
Estimation : 800 livres.
Lot 2 :
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, la première partie de la pièce de terre,
- du midi, Jacques Galaut (1755-1843) ,
- de septentrion, le ruisseau de Molig à Mosset,
- du couchant, Lin climens.
Estimation : 800 livres.
2 - Vente
3E23/79 N°35 Bordes le premier mars 1830 - partage
furent présents :
- Marianne Galaud veuve de Mathieu Costaseca en
premières noces et en secondes noces de Léon Vila
propriétaire domiciliée à Mosset.
- Marguerite Costaseca épouse de Martin Berdier
propriétaire pilotait et il a laissé des présentes et
celui-ci pour l'intérêt qui le concerne demeurant
ensemble à Mosset.
- Françoise Costaseca épouse de Baptiste Fabre son
époux qui l'autorise à l'effet des présentes et celui-ci
pour l'intérêt et qui le concerne, propriétaires
ensemble à Mosset.
- François Villa cultivateur à Mosset.
Ils ont exposé que Marianne Galaud a eu trois enfants
issus du premier mariage, Marguerite, Françoise et
François aujourd'hui décédé.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Par acte du vin pluviôse en disent reçu par Me Pierre
Bordes notaire à Prades, Marguerite Costaseca a cédé
à François Costaseca son frère tous les droits
successifs sur les biens délaissés par Mathieu
Costaseca leur père, décédé à intestat en l'an quatre.
La succession de ce dernier a été dévolue :
- pour un tiers à Françoise Costaseca époux Fabre,
- pour les deux tiers restants à Françoise Costaseca
tant en propre qu'en sa qualité de cessionnaire de la
dicter Marguerite Costaseca épouse Berdier.
Successivement François Costaseca étant décédé il y a
environ 20 de deux ans sans enfants et à la survivance
de Marianne Galaud sa mère, Marguerite Costaseca et
Françoise Costaseca six heures germaines et François
Villa son frère utérin, sa succession a été dévolue et
doit être partagée en conséquence à savoir :
- un quart pour Marianne Galaud
- les trois quarts restants entre ces trois frères et soeurs
Sophie que le dit François Villa ne prend part que dans
la lignée maternelle et n'a droit par conséquent qu'au
sixième des trois quarts.
Les parties comparant de désirant faire cesser
l'indivision existante entre elles ont convenu de
procéder au partage des dit de succession ainsi qu'il
suit.
Le lot de Françoise Costaseca épouse Fabre
1 - une maison à la rue dite du château confrontant :
- du sud Jean Brunet.
- de l'Ouest Barthélemy Ribère.
- de l'Est la rue du château.
2 - jardin
3 - la somme de 200 F que Françoise Costaseca et
Fabre ont reçus de François Villa pour prix de la vente
qui lui ont consenti du tiers content à la dicter
Françoise Costaseca que sur une pièce de terre champ
et pré située à Mosset à la partie dite "Lo Granulet" et
sur une autre pièce de terre champ au lieu-dit
mascarda dépendante des dit de succession suivant que
le tout résulte d'un acte reçu le neuf janvier 1817 par
Me Bordes notaire à Prades.
Etc.
440
Leur union dura environ 18 ans
105
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL
84) Isidore Gaudérique Joseph Maire
PORTEIL, dit Bagué (En) 441 442 443, Maire
441
Note sur Isidore Gaudérique Joseph PORTEIL
1 - Environnement familial
Né en 1779, il est le deuxième enfant et le premier
garçon d'une série de 7.
Son frère Isidore (Sosa 50) sera lui aussi un ascendant
des Parès Garrigo. Le premier conduit à la lignée
Parès par les Ville et le second conduit aux Garrigo.
Son surnom Bagué est aussi porté par ses descendants
sur 2 générations ; tout d'abord par 3 de ses fils :
Pierre, Thomas et Joseph (Sosa 42) puis par François
fils de ce dernier. On n'en connaît pas l'origine.
Il est le fils de Joseph (Sosa 100) et de Marie Parès
(Sosa 101), elle-même fille d'Emmanuel Parès (Sosa
202).
Fils de notable il se marie jeune, à 18 ans, avec Marie
Corcinos, plus âgée de 3 ans, fille de Julien (Sosa 130)
un des notables les plus actifs de la fin du XVIIe siècle
à Mosset, tant sous l'ancien régime que pendant la
Révolution.
Il a 10 ans à la Révolution,
Il descend de Francesch Porteil (1668-1730) père du
Grand Porteil, Francisco Portell (1692-1777) prêtre
de Mosset qui est à l'origine de La Fondation Porteill
crée après sa mort en 1779.
Gaudérique répond aux critères qui permettent de
bénéficier des faveurs de cette fondation.
Il a pu ainsi fréquenter le séminaire de Prades et
recevoir une solide formation. On ne sait pas si le
séminaire de Prades a continué à fonctionner après
1793.
Il est certain par contre que son père Joseph (Sosa
100) a été maire de Mosset en 1792, électeur du
Canton en 1797 lui a fait donner une instruction
sérieuse.
2 - Habitation
Maison : N°216 du plan de 1811 de 183 m2. Cette
maison correspond aux actuels numéros 6 et 7 de la
Plaça de Dalt et au numéro 3 de l’Escaler de Vila
Nove.
Voir JDM N°45 de septembre 2006
3 - Service militaire
On sait très peu de choses sur son service militaire si
ce n'est qu'il figure sur la liste des conscrits de l'an IX
et X (1801 et 1802) établie par les maires des
communes de Mosset et Molitg puis envoyée au sous
préfet. (Annexe 1). Il a alors environ 22 ans.
En 1832 il fait partie de la garde nationale de Mosset
comme N° 48 du service de réserve, marié avec
enfants. Il a alors 53 ans. (Table alphabétique du
registre matricule du 29/08/1831). (Annexe 2.)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Liste des conscrits de l'an neuf de la commune de
Mosset
Izidore Gaudérique Joseph Portell, né le 12/11/1779,
voiturier, 1,706 , marié
4 - Justice
État des jugements de 1 ère instance à Prades de 1822
à 1830. (ADPO 3U3029)
5 - Religion
6 - Contributions
7 - Transactions
Annexe 1
État des conscrits de l'an IX et X établie par les maires
des communes de Mosset et Molitg puis envoyée au
sous préfet (Archives mairie Mosset)
Pour Mosset :
Serda Joseph Isidore, Mosset, (1780-1841)
Prats François Jean, Mosset, (1780-1805)
Assens Jean François, Mosset, (1780-1836)
Costeseca François, Mosset, (1780-1804)
Portet François Jacques, Mosset, (1785)
Gaspar Jean François, Mosset, (1780-1859)
Fabre Augustin Joseph, Mosset, (1780-1846)
March Michel Joseph, Mosset, (1779)
Porteil Gaudérique Isidore Joseph, Mosset, (1779
-1850)
Climens Jacques Joseph, Mosset, (1779-1853)
Not Pierre Jean François, Mosset, (1781-1842)
Remaury Jacques François, Mosset, (1781-1806)
Ribère Joseph Pierre Jean, Mosset (1781-<1851)
Assens Julien Jean
Pour Molitg :
Serda Balthazar Gaudérique Cosme (1782)
Vernet Mathieu Augustin Saturnin
Mach Joseph Ferriol Christofol
Conte Jean Isidore
Serre Jean Pierre (1778)
Annexe 3 Garde nationale de 1832
Une ordonnance de Louis- Philippe du 12 janvier 1832
fixe l'organisation cantonale de la garde nationale. Le
dimanche 26 février 1832, les compagnies devront
désigner les sous-officiers et gardes nationaux qui en
nombre égal avec les officiers, éliront le chef de
bataillon et le porte-drapeau. Ainsi, la garde nationale
doit assurer l'existence et le maintien du régime où les
plus fortunés exercent le pouvoir de droit. D'ailleurs,
nous retrouvons à l'échelle locale les mêmes hommes
comme conseillers municipaux et comme chefs de la
garde nationale.
Annexe 4 - Cour d'assise
Audience du 7-12-1827
Mis en accusation : Magdeleine Foure, fille de Jacques
Foure, journalier, 24 ans, née à Rabouillet demeurant
à Mosset : et de Sébastien Morer, commerçant, né à
Mosset, 24 ans, accusés comme auteurs du vol d'une
somme de 1263,80 francs, commis le 07-06-1827, dans
la maison d'habitation et au préjudice des nommés
Ruffiandis, chez lesquels la dite Foure était employée à
cette époque, en qualité de domestique ou fille de
service à gages ;
106
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1-le dit vol effectué en forçant et arrachant le piton à
vis qui retenait un crochet en fer, au moyen duquel, les
battants de l'armoire dans laquelle se trouvait l'argent,
étaient fermés ;
2-ou du moins comme complices pour avoir, avec
connaissance, aidé ou assisté l'auteur du dit vol, dans
les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ;
3-ou bien encore pour avoir sciemment recelé tout ou
partie de l'argent volé.
Témoins à charge :
1.Jacques Ruffiandis, 80 ans, propriétaire, plaignant,
Mosset,
2.Isidore Ruffiandis, 41 ans, propriétaire, plaignant,
Mosset,
3.Gaudérique Porteil, 48 ans, propriétaire, Mosset,
4.Maurice Laguerre, 32 ans, menuisier, Mosset,
5.Marie Rose Corcinos, 38 ans, propriétaire, Mosset,
6.Thomas Grau, 54 ans, maçon, Mosset,
7.Jean Lavila, 30 ans, propriétaire, Mosset,
8.Baptiste Soler, 17 ans, maréchal,
9.Joseph Bazinet, 50 ans, cultivateur, Mosset,
10.Claire Pébreil, 25 ans, journalière, Mosset,
11.Marguerite Capeille, 16 ans, propriétaire Vernet,
12.Raphaël Vila, 53 ans, journalier, Mosset,
13.Sébastien Comenge, 75 ans, aubergiste, Mosset,
14.Anne Marie Porteil, 37 ans épouse de Sébastien
Arrous, aubergiste, Mosset,
15.Gaudérique Prats, 30 ans, propriétaire, Mosset,
16.Barthélemy Lavila, 46 ans, propriétaire, Mosset,
17.Pierre Compistro, 25 ans, meunier, Mosset,
18.Thérèse Fourquier, veuve Pineu ; 57 ans,
journalière Mosset,
19.Jean Bazinet, 49 ans, cultivateur, Mosset,
20.Gaudérique Galaut, 29 ans, instituteur, Mosset,
21.Louis Bonet, 60 ans, cordonnier, Mosset,
22.Michel Arrous, 42 ans, propriétaire, Mosset,
23.Nicolas Bonet, 32 ans, cordonnier, Mosset,
24.Jacques Cortie, 45 ans, cultivateur, Mosset,
25.Joseph Cortie, 26 ans, journalier, Mosset,
26.Joseph Marty, 42 ans, aubergiste, Mosset,
27.Pierre Marty Fondere, 53 ans, boucher, Mosset,
28.Baptiste Bès, 32 ans, boucher, Mosset,
29.François Climens, 62 ans, cultivateur, Mosset,
30.Joseph Capeille, 39 ans, propriétaire, Mosset,
31.Joseph Terrals, 64 ans, scieur de long, Mosset,
32.Joseph Laplace, 30 ans, laboureur, Mosset,
33.Jean Maillol, 34 ans, tisserand laboureur, Mosset,
Témoins à décharge ;
1.Marie Salies, 19 ans, Urbanya,
2.Rose Monet, 16 ans, Urbanya,
3.Jean Mestres, 40 ans, cultivateur, maire de Mosset,
Avocat : Férriol-Marie
Questions :
1.Magdelaine Foure est-elle coupable d'avoir, le
07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80
francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ?
2.Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité du
dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou
consommé ?
3.Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité
pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme
volée ?
4.Sébastien Morer est-il coupable d'avoir, le
07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80
francs au préjudice des sieurs Ruffiandis ?
5.Sébastien Morer est-il coupable de complicité du dit
vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté
l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou
consommé ?
6.Sébastien Morer est-il coupable de complicité pour
avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme
volée ?
Réponses : Non aux 6 questions
Les accusés sont acquittés et remis en liberté. (ADPO
2U66)
Annexe 5
Procédure contre Gaudérique Porteil
Lettre du 23-07-1847 de Maurice Corcinos aîné
(1804-1863 maire de 1843 à 1848)
« Le jour d'hier vers les 5 heures du soir, causant avec
Michel Arrous, habitant de Mosset et autres individus
qui attesteront la vérité, tels que les nommés
Commenge Cosme, tisserand (1808-1852), Thérèse
Ribes servante et Jean Brunet tous domiciliés dans
cette commune, lorsque le Sieur Porteil Gaudérique,
cultivateur à Mosset, m’insulte par des paroles
injurieuses et même répétant ce que je disais avec des
grimaces. Je l'ai menacé de le mettre en prison et il m'a
dit qu'il m'emmerdait comme maire, ainsi que la
prison. Les insultes sont faites à mon absence de la
commune à Monsieur l'adjoint et autres personnes
distinguées.
Desquels faits je porte plainte contre le sieur Porteill
Gaudérique. Vu qu'il y a récidive, requérant qu'il y soit
donné telles suites que le droit conformément à la loi.
J'affirme la vérité de la présente plainte. »
Le 26-08-1847, comparution des témoins :
1 - Maurice Corcinos (1804-1863), 42 ans, neveu de
Gaudérique Porteil (1779-1850) déclare que "le
21-07-1847, vers les 6 heures du soir, j'étais allé avec
Michel Arrous et Gaudérique Porteill passa. Il me dit
des choses blessantes, que j'étais … Je le menaçais de
le mettre en prison … Porteil insulte journellement
mon père, mon frère."
2 - Michel Arrous (1785-1849), 62 ans, propriétaire.
3 - Jean Brunet (1800-1862), 48 ans, maréchal ferrant.
4 - Thérèse Ribes, 18 ans, fille de service, déclare : "Le
21 juillet, j'ai entendu Monsieur le maire donner
l'ordre de faire arrêter Porteill qui l'invectivait. Et
Porteil de dire : "Maire de merde, je t'emmerde toi et ta
prison." A Mosset les gens disent que Porteill n'a pas
tout son bon sens et les autres disent le contraire.""
5 - Cosme Commenge (1808), 38 ans, tisserand,
déclare : "Le 22 juillet, le prévenu voyant passer
Corcinos s'exclame : "En voilà un qui veut me faire
passer pour fou.""
107
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Mosset 1824- 28 Propriétaire, fils de Joseph
Isidore PORTEIL (1752-1824) et Anne Marie
PARES (1753-1816), né à Mosset le 12
novembre 1779 444, reçu au baptême dans la
même localité le surlendemain, à l'âge de
Gaudérique Porteil (1779-1850), 68 ans, cultivateur,
prévenu, déclare : "Ma femme est la sœur du père de
Corcinos. Nous avons des discussions de famille."
(Corcinos Marie (1776) épouse de Gaudérique Porteill
est la sœur de Corcinos Baptiste (1744-1848), père de
Maurice Corcinos). (ADPO 3U2847))
442
Divers Cote archives : Diaporama 1 pétition
Bien immobilier local au : N°377 au 14 Carretera de
Prada de 1835 à 1850 Taille en cm au delà de 1 m : 71
Code : - Maire Mosset Militaire : CL1799 GNR
443
Son nom figure sur les actes d'Augustin Jacques
FABRE (Mariage) et Marie Anne Thérèse TERRALS
(Naissance) et Marguerite FITE (Décès) et Catherine
Marie Anne JAUZE (Décès) et François Dominique
Bernard BOUSQUET (Mariage) et Bonnaventure
FOURQUET (Mariage) et Michel VILAR (Mariage) et
Sébastien Silvestre MALLOL (Mariage) et Étienne
Isidore Joseph RADONDY (Mariage) et Jacques
Antoine Dominique ESCANYE (Mariage) et Pierre
SURJOUS (Mariage) et François CHANAUD
(Mariage) et Jean Barthélemy PONSAILLÉ (Mariage)
et Auguste CANTIE (Mariage) et Joseph Sébastien
LAPLASSE (Mariage) et Jean François ARROUS
(Mariage) et Jean Joseph Pierre FABRE (Mariage)
et Pierre Joseph FABRE (Mariage) et Gaudérique
Jacques Joseph PRATS (Mariage) et Jean Baptiste
GRAU (Mariage) et Joseph CORTIE (Mariage) et Jean
Pierre BORREIL (Mariage) et François Antoine
ASTRIE (Mariage) et Jean PETIT (Mariage) et
Augustin VERNET (Mariage) et Jean BENAZET
(Mariage) et Joseph Jacques Isidore ROLLAND
(Mariage) et François Maire de MASSIA (Mariage) et
Julien Joseph PRATX (Mariage) et Bonaventure
Gaudérich François CHAMBEU (Mariage) et Maurice
CORTIE (Mariage) et Martin CLIMENS (Mariage) et
Estienne CHAMBEU (Mariage) et Jean SARDA
(Mariage) et François PACOUIL (Mariage) et Joseph
CORTIA (Mariage) et Michel Joseph POUDADE
(Mariage) et Jacques PAYRA (Mariage) et Félix
"Jacques" REMAURY (Mariage) et André Jean Pierre
ARTIGUES (Mariage) et Julien Joseph JAUZE
(Mariage) et Joseph Jean CORTIE (Mariage) et Pierre
Jean CANTIE (Mariage) et Jean Baptiste Isidore
LAVILA (Mariage) et Joseph Julien PORTEIL
(Baptême) et Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL
(Mariage) et Valent Julien Joseph FOULQUYER
(Naissance) et Julien Maire PRATS (Mariage) et
Marguerite Madeleine MONTREPAUX (Naissance) et
Catherine Marie CAYROL (Naissance) et Michel
Viulent Dominique ALZEU (Décès).
444
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
deux jours, y décédé le 21 avril 1850, à l'âge
de soixante-dix ans 445.
Pétition de 1825 à Mosset le 11 mars 1825 :
La pétition est datée du 11 mars 1825. Elle
rassemble 51 signatures dont la quasi-totalité
des membres du conseil municipal ; il ne
manque que la signature de Melchior
Bompeyre qui décèdera peu de temps après
(le 16 février 1826) et évidemment celle du
maire, contre qui elle est rédigée.
Lors de l’enquête, qui a suivi, il apparaît
clairement que l’initiative de cette action
revient à une poignée de 5 ou 6 de ses
membres.
Le plus actif est Sébastien Bazinet
1777-1845, négociant et cordier qui avait
acheté la dénommée Casa dels medges au 3
Carretera de Prada (N°390) et dont le fils du
même prénom sera maire 20 ans plus tard. Il
en est probablement le concepteur Ensuite on
trouve Isidore Pompidor, ancien secrétaire de
mairie, probablement le rédacteur et Joseph
Cantier, agent forestier des d’Aguilar. Enfin
sont aussi cités, comme autres acteurs faisant
partie du conseil : Barthélemy Lavila le fils de
Isidore le maire de l’an 1800, Bonaventure
Matheu et Baptiste Corcinos, qui ont
démarché les autres signataires, conseillers ou
non pour finalement obtenir les 51 signatures.
La lettre au préfet des Pyrénées Orientales
Les pétitionnaires, qui "ont le devoir de faire
parvenir le cri des opprimés", énumèrent 11
critiques numérotées et illustrées de faits sur
le comportement du maire Gaudérique
Porteil.
Point 1 : Le maire sur la place publique
déclame " Le suis un Roi, le fils du Roi, le
neveu du Roi."
Point 2 : Le maire ne cesse de vexer des
personnes qu’il devrait, par devoir, protéger.
Point 3 : Le 26 novembre 1824, au moulin
d’Isidore Lavila, il se saisit d’un litre qu’un
employé utilisait pour prélever le droit de
moulure. [Droit du meunier de prélever 1/16e
de la farine.]
De retour Lavila lui objecta qu’il n’avait pas
ce droit de saisie d’un objet revêtu de
445
Au décès d'Isidore Gaudérique Joseph Maire furent
témoins Martin Jean RESPAUD (Déclarant) - Jacques
FABRE (Déclarant).
108
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
l'empreinte des poinçons exigés. Le maire
conduisit Lavila en prison mais sur le chemin,
une personne "dessilla les yeux du maire" et
Lavila échappa au cachot.
Point 4 : Vers janvier 1825, Jacques Galaud
échappa lui aussi à l’écrou après avoir "élevé
sa voix". L’objet du différend concernait une
servitude.
Point 5 : "Le dernier jour de carnaval, par la
plus marquante des inconséquences, il a
manqué de mettre toute la commune en
combustion.
Forte de l'assentiment de la M. le Maire, la
jeunesse dansait sur deux places séparées. La
plus grande tranquillité régnait dans ces lieux.
On ne pouvait prévoir aucune apparence de
troubles, lorsque tout à coup il prit envie à M.
le maire, décoré de son écharpe, tenant dans
sa main, (tenant à l'instar d'un geôlier, la clé
d'un chenil qu'il appelle prison dans la main),
de défendre au musicien de jouer et dit aux
danseurs que si toutefois ils voulaient danser,
ils n'avaient qu'à se joindre aux autres. Une
forte rumeur commença et grâce à la
prévoyance d'un particulier qui engagea cette
partie de notre jeunesse d'aller continuer la
danse chez lui, le calme fut rétabli. "
Point 6 : "La veille de ce jour il s'était déjà
permis de faire cesser, à environ neuf heures
du soir, un bal sur la place quand le calme
régnait. Peut-être a-t-il voulu se venger d'un
soufflet duquel il fut menacé d'une fille à
laquelle il avait dérobé un baiser. Et la
jeunesse fut assez docile pour céder à sa
sommation. "
Point 7 : "Il a prélevé, sans autorisation
légale, au moins une quarantaine d'individus,
de certaines sommes à titre d'amende
soi-disant pour l'église.
Parmi le nombre il en est une de six francs
prélevée sur Françoise Bruzy(1789-1850),
épouse Joseph Foulquier, contre laquelle le
garde
champêtre
avait
dressé
un
procès-verbal, constatant qu'elle avait été
voler des haricots, pommes et autres objets, et
qui avait été déjà autrefois reprise par la
justice.
- d’autres fois sur son adjoint [Jacques
Dirigoy), sur Martin Climens, Sébastien
Bazinet, Pierre Ange Balard (1790-1837), etc.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
- pour ne pas avoir trouvé le devant de leur
maison assez propre ;
- d'autres sur Espérance Estève… pour lui
avoir ramassé lui-même le cochon qui était
devant leur porte ;
- d'autre sur Magdeleine Rolandi et autres lui
avoir lui-même surprise troubler l'eau des
auges de la fontaine. "
Point 8 : "Il a fermé les yeux sur un vol
considérable commis dans la maison
Anriquel, constaté et rencontré par l'adjoint
chez Monceu à l'occasion d'une visite
domiciliaire et pour restitution duquel il a été
rendu trois charges de Bled seigle."
Point 9 : "Il insulte et il provoque les
personnes les plus tranquilles de la commune
jusqu'à leur donner des défis.
À l'heure qu'il est il a reçu trois sommations
différentes pour comparaître en police
correctionnelle.
Enfin il a toujours à la main ou dans ces
poches la clé de la prison."
Point 10 : "La loi du 28 pluviôse An VIII a
délégué, par son article 13, aux maires et
adjoints des fonctions qu'exerçaient les agents
et adjoints municipaux, et relativement à la
police et à l'état civil celles que remplissaient
les administrations municipales du canton, les
agents municipaux et leurs adjoints, sous le
rapport de la police administrative, les maires
et adjoints sont donc chargés de veiller
généralement à la tranquillité "
Point 11 : "Pourquoi le maire de Mosset,
accompagné de ses camarades au sortir du
cabaret à des heures indues, se permet-il de
troubler le repos des citoyens par des chants
bruyants dans les rues et à porter des coups
sur leurs portails.
Nous nous bornons à ces faits comme
émanant d’un homme public. Si nous devions
le suivre dans sa vie privée se serait à ne point
en finir.
Voilà l'homme, monsieur le préfet, que vous
nous avez donné pour Maire. Nous aimons à
nous persuader que si vous aviez prévu qu'il
fut capable de s'oublier à ce point, vous
n'auriez point cédé aux sollicitations des
personnes qu'il a fait agir pour obtenir ce
poste."
L’enquête administrative
109
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
A la suite de cette lettre Jacques de Gelcen,
maire de Prades, fut nommé, le 5 avril 1825,
commissaire
enquêteur
délégué
pour "procéder à la vérification des faits
imputés à M. le maire de Mosset."
Le commissaire se rendit à Mosset et pendant
3 Jours interrogeât la quasi-totalité des
signataires et quelques personnes citées par
les témoins.
Les faits reconstitués sont rangés en 11 points.
Elections à Mosset le 14 septembre 1826 :
Municipalité - Maire de Mosset de 1824 à
1828
Gaudérique Porteil appartient à une vieille
famille mossétane qui, sous l’ancien régime
en particulier, a marqué Mosset par les prêtres
qu’elle lui a donnés dont le plus célèbre fut
« Le Grand Porteil ».
Avec la Révolution et au début du XIXe
siècle, les ecclésiastiques ont laissé la place
aux responsables politiques locaux. Ils ont
quitté l’église pour la nouvelle maison
commune, la mairie. Deux Porteil ont ceint
l’écharpe de premier magistrat : Joseph, en
1792 puis pendant 8 ans à la fin de l’Empire et
encore sous la royauté de 1821 à 1824. Son
décès le 15 janvier 1824 ne lui permettra pas
de terminer son mandat mais dès le 10 février
1824 le préfet nomma comme successeur
Gaudérique Porteil son fils...
La nomination de Gaudérique Porteil
Il trouve un conseil municipal composé des
bourgeois du village, Jacques Dirigoy comme
adjoint et les notables bien établis de Mosset.
Baptiste Corcinos, Barthélemy Lavila fils de
Isidore qui a été maire de 1800 à 1808,
Sébastien Mayens, Sébastien Bazinet et
Joseph Bazinet, Jean Climens et Pierre
Dimon, Isidore Pompidor, Michel Arrous,
Isidore Pompidor et Melchior Bompeyre.
En détail la composition de ce conseil, au
14/09/1826 est la suivante (ADPO 2M42) :
Porteil Gaudérique (1779-1850) Maire (Sosa
84), Dirigoy Jacques (1787-1840) Adjoint,
Dimon Pierre (1786-1865), Mayens Sébastien
(1783-1873), Climens Jean (1761-1849)
(Sosa 106), Arrous Michel (1785-1849),
Bazinet Joseph (1777-1848),
Bazinet Sébastien (1777-1845), Lavila
Barthélemy (1781-1867), Pompidor Isidore
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
(1770-1837), Corcinos Baptiste (1774-1848)
(Sosa 104), Bompeyre Melchior (1767-1826).
Ce conseil municipal de 12 membres est
constitué des notables de Mosset. Ils ont été
choisis par le préfet parmi la cinquantaine de
personnes qui payent l'impôt. Leurs pères ont
déjà été conseillers depuis 1800.
Avec le maire deux conseillers sont des
ancêtres des Parès - Garrigo : les Sosa 106 et
104.
Bompeyre Melchior (1767-1826) Le maire et
Corcinos Baptiste sont cousins seconds. Leurs
pères ont déjà été maires. Ils sont nés entre
1760 et 1780 et approchent la soixantaine. Le
renouvellement quinquennal du 02-07-1826
confirme Gaudérique Porteil et Jacques
Dirigoy. Mais son mandat sera de faible
durée, mandat qui semble avoir peu de
réalisations à son actif : peut-être des travaux
au presbytère.
Mais il se distingue et est marqué par la
personnalité de Gaudérique Porteil, par son
agressivité verbale et parfois physique,
comportements et actes qui donnent lieu à de
nombreuses comparutions en justice.
Dès 1824, année de sa désignation comme
maire, il s'en prend au couple Lavila.
Tout d'abord à Marguerite Climens épouse
Lavila qu'il a injuriée le 26/11/1824. Il est
condamné à 20 francs d'amende et aux
dépens.
Deux jours plus tard c'est le tour dei
Barthélemy Lavila, mari de Marguerite qui lui
aussi obtient gain de cause : « Gaudérique
Porteil prévenu d'injures prononcées le
28/11/1824. Il est condamné à 20 francs
d'amende et aux dépens ». On remarquera que
Barthélemy Lavila est membre du conseil
municipal. Il est certain que la désignation des
conseillers par le préfet ne contribue pas à la
constitution d'un groupe uni et solidaire.
En 1825, un an après sa nomination, une
pétition va déclencher une enquête
administrative. Elle fait l’objet de l’annexe 2.
Par ailleurs, Bonaventure Matheu porte
plainte : Gaudérique Porteil est cette fois-ci le
prévenu pour d'injures prononcées le
11/02/1825. Il est condamné à 20 francs
d'amende et aux dépens. (ADPO 3U3029 :
État des jugements de 1 ère instance à Prades
110
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de 1822 à 1830.)
On retrouve les mêmes protagonistes en 1828
devant le Tribunal de première instance de
Prades dans son audience du 27/03/1828,
mais les rôles sont inversés : Bonaventure
Matheu (1775->1837), maître de forges à
Mosset, est le prévenu. Il a outragé le Maire,
Gaudérique Porteil (1779-1850) dans
l'exercice de ses fonctions
" Le 16-02-1828, Monsieur le maire ayant vu
à Mosset Joseph Bourges (1793-1856)
conduisant un mulet chargé de deux outres de
vin et lui a demandé s'il portait le congé de ce
vin. La réponse a été que le congé était au
bureau de Catllar. M. le Maire saisit le vin et
ordonna à Bourges de la porter à la maison
commune.
Le Maire étant revenu, voyant que Bourges
avait disparu et lui ayant été dit qu'il était allé
décharger le vin chez le Sieur Matheu, il se
dirigea vers la maison Matheu. Dans la rue il
demandant au sieur Bourges Pourquoi n'as tu
pas déchargé le vin à la maison commune ?
Le Sieur Bonaventure Matheu sortit de sa
maison et lui dit :
Viens ! Toi ! Prendre le vin si tu veux faire
office d'huissier !
Et s'adressant aux autres personnes qui
assistaient à la scène :
Tant pis pour lui s'il a perdu la tête !
et répétant plusieurs fois C'est un fou ! C'est
un fou ! »
Considérant les maires dans leur commune
comme des officiers de police judiciaire, ils
ont attribution et qualité pour rechercher et
constater tous les crimes, délits et
contraventions qui viennent à leur
connaissance.
Le sieur Matheu a été condamné par le
tribunal à 25 francs d'amende et 39 francs au
titre des dépens." (ADPO 3U3057)
Deux mois plus tard l'escalade franchit encore
un pas : aux injures succèdent l'agression
physique. La victime est Michel Arrous
encore un membre du conseil. Gaudérique
Porteil est jugé le 31/05/1828 pour coups et
blessures et condamné à 6 jours de prison plus
8 francs d'amende. (ADPO 3U3029 : État des
jugements de 1 ère instance à Prades de 1822
à 1830)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Cette condamnation conduira à la fin de son
mandat de maire. Gaudérique Porteil donne, à
la demande du préfet, sa démission.
François de Massia sera sont remplaçant.
Mais Gaudérique Porteil n'en a pas pour
autant fini avec la justice : infatigables, dès le
12-06-1828, il affronte de nouveau Michel
Arrous au civil dans le cadre d'un délit
forestier. (ADPO 3U3123 : Table des
jugements forestiers an IX - 1846).
En 1831 il s'en prend au nouveau maire.
Le compte rendu du 29/12/1831 de l'audience
du Tribunal de première instance de Prades
indique : « Le procureur du Roi contre
Gaudérique Porteil (1779-1850), propriétaire
cultivateur de Mosset, ancien maire, prévenu
d'avoir outragé, le 09-12-1831, le Maire dans
l'exercice de ses fonctions sur la place
publique (lors d'une distribution de bois faite
par les ordres de M. le maire) et d'avoir par là
tenté de porter atteinte à son honneur.
Le prévenu avait dit : "On a nommé un maire
de M…. J'emmerde le maire."
Il est condamné à 10 francs d'amende et 20
francs au titre des dépens. (ADPO 3U3057
Porteil contre le Maire de Massia).
En 1831 c'est son frère Isidore Porteil
(1791-1871) (Sosa 50), qui entre au conseil
municipal après avoir recueilli 38 suffrages
sur 45 votants et qui est en tête au premier
tour. Le maire est Barthélemy Lavila.
Isidore Porteil deviendra adjoint en 1833 au
moment ou la maison commune, salle d'école
et mairie s'écroulent. Les cérémonies de l'état
civil se font alors à la mairie. Il participe au
projet de maison d'école et de mairie.
Événement à Prades en 1846 : Succession
Succession de Gaudérique Porteil et Marie
Corcinos (Sosa 85)
Partage en 1846 devant Me Felip.
Le lot de sa fille Thérèse Porteil comprend un
immeuble ainsi décrit :
« Un petit corps de domaine à Mosset au lieu
dit Las frares composé de grange avec
écurie, pré, terres labourables et terres
incultes, le tout attenant, contenant environ
240 ares attenant de l'est aux héritiers de
Joseph Porteil, du midi à l'acquéreur Pierre
Taurinya, de l'ouest aux héritiers de Michel
Arrous, du nord à un chemin dit carrerade. »
111
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(3E47/58 N°300 Folio 213 chez Charles
Lacroix)
Fortune - revenus
Fortune évaluée à 800 francs en 1826 lors du
renouvellement quinquennal de (02/07/1826)
comme maire. En 1830, imposition directe de
72 Francs parmi les 10 les plus fortes de la
commune.
Il s'est marié 446, à l'âge de dix-huit ans, le 22
mars 1798 à Mosset, après avoir passé un
contrat 447 le 10 mai 1798 à Prades avec
Marie Catherine CORCINOS 448 449 , sa
cousine au 3ème degré 450 (1776-> 1827).
85) Marie Catherine CORCINOS, fille de
Julien CORCINOS (1745-1820) et Marie
Catherine RUSSA (1747-1824), née à Mosset
le 28 juin 1776, baptisée dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 451, y décédée après le 13 février 1827, à
l'âge de cinquante ans au moins.
446
En présence de Joseph Pierre Farriols TERRALS
(Officier d'état civil).
447
Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où
Joseph Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84)
une partie de ses biens,
Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos
(Sosa 85), en présence de leurs parents, rédigent le
contrat de mariage qui suit.
Les parties déclarent se prendre mutuellement et
réciproquement avec leurs droits quelconques.
Le père et fils Porteil et leurs familles respectives
ferons une commune habitation et exploiteront en
commun leurs biens. Le père Porteil jouira de la
constitution dotale de la fiancée, qu’il recevra et
moyennant cela, il nourrira et habillera les fiancés et
leur famille à naître, dans la maison d’habitation,
travaillant ces derniers à son profit et avantage.
Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une dot
en avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui accepte
la somme de 3000 livres qu’il promet et s’engage à
payer et compter à sa fille et pour-elle à son futur
beau-père ou à son fiancé avec des espèces métalliques
de la façon suivante :
D’abord 600 livres tout présentement et avant la
signature du présent acte, 400 F dans deux ans à
compter de ce jour, 1000 livres de ce jour à deux ans et
la restante somme dans trois ans, sans intérêts
jusqu’alors.
Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de
l’exécuter et de ne la révoquer pour quelque motif que
ce soit.
Pour l’apport de charges de ce mariage Marie
Corcinos fiancées se constituent en dot d’une part ce
qui vient de lui être donné et promis par Julien
Corcinos son père et d’autre part et généralement tous
les biens présents et à venir, dont elle fait jouissant et
usufruitiers les dits Joseph Porteil et Gaudérique
Porteil les futurs beaux-pères et époux respectifs.
Le mariage durant à la charge par eux de les
reconnaître et assurer sur leurs biens avec promesse
de restitution sous la forme ordinaire.
Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout
dommages et intérêts et les parties chacune de en leur
égard et mutuellement obligent leurs biens. (3E21/497
Hippolite Escape N°92 Folio 324)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
François Joseph CLIMENS
86) François Joseph CLIMENS 452
448
453 454
,
Leur union dura au moins 28 ans et 11 mois
Il a environ 3 ans et 4 mois de moins qu'elle
450
Via : Joseph LLOPET
451
Mar= Marie porteill, tante paternelle de Marie
452
Note sur François Joseph CLIMENS
François Climens (1768-1828), Maire de Campôme de
1812 à 1815 et de 1823 à 1827. (Sosa 86)
François Climens de Campôme, né à Mosset le
03/04/1768, épouse le 03/10/1795 Catherine Argales
de Campôme. Il entre ainsi chez les Argales de
Campôme qui n’ont que des filles et un patrimoine
important.
Notable de sa nouvelle patrie, François Climens en
devient maire sous l’Empire en 1812. Au début de la
Restauration, comme il souhaite, semble-t-il, abréger
son mandat, il demandera au Roi de le relever d'une
charge trop lourde.(François Sarda dans Campôme
1900-2000, page 10.)
Il reprendra la mairie en 1823 jusqu’en 1827. Il
disparaîtra l’année suivante en 1828.
La fortune de François Climens
Lorsque le sous préfet de Prades le propose comme
maire il indique que le montant de sa fortune (En fait
son revenu) est de 300 francs [Qui correspondent à un
capital de 6000 Francs] et qu'il a 7 enfants.(2M38)
Il laisse effectivement à ses héritiers un pactole
important.
Lors de la déclaration de décès par sa veuve et son fils
Joseph le capital est évalué à 2070 + 2800 francs soit
4870 Francs.
Mutations par décès
Le 2 avril 1829 est comparu Catherine Argelès veuve
de François Climens de Campôme agissant tant pour
elle que pour Etienne, Thérèse et Marie Anne Climens
ses enfants mineurs et est aussi comparu Joseph
Climens propriétaire de Mosset faisant tant pour lui
449
112
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
que pour Martin, Marguerite et Marie Climens ses
frères et sœurs qui nous ont déclaré qu'ils étaient
héritiers de François Climens leur père et mari
respectifs décédé à Campôme le 3 novembre 1828 et
que par son décès la comparante a recueilli la moitié
de l'usufruit de ses biens au titre de son contrat de
mariage passé devant Me Bordes notaire le 7
vendémiaire An IV et ses enfants la propriété des biens
ci-après :
1 - une vigne à Campôme
2 - un champ
3 - un champ
Soit un revenu total de 103,5 francs ou un capital de
2070 francs
Plus une créance de la somme de 2800 francs
Plus des nippes et hardes de la défunte de valeur 30
francs
Déclarant que le défunt ne possédait aucune espèce de
meubles qui appartenaient au dit Etienne Argeles son
beau père encore en vie
et que les autres biens qui peuvent se trouver portés sur
la matrice du rôle sous le nom du défunt appartiennent
à la dame Catherine Argelès son épouse. (ADPO
5W563)
La fortune du couple François Climens et Catherine
Climens (ADPO 5W564)
Au décès de sa veuve Catherine Argales (Sosa 87) en
1831, les héritiers déclarent un revenu de 13180
Francs. La déclaration aux services des impôts se fait
en 2 temps : une première fois le 18 janvier 1832 pour
un capital de 7280 francs puis le 6 février suivant pour
un complément de 5900 francs « craignant d"être
poursuivis pour insuffisance de déclaration de revenu,
ils voulaient éviter des frais de poursuites, que
l'administration pouvait faire à leur sujet. »
Vente d’un Champ à Campôme (ADPO 3E23/62
Bordes)
Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine
Argelès mariés d'une part et
d'autre part Étienne Argelès et Marie Fabre aussi
mariés, de Campôme.
Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant
leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et comme
usufruitiers et propriétaires respectifs, ont déclaré
faire vente à titre irrévocable en faveur de Marie
Porteil épouse de Jacques Rousse cultivateur de
Molitg, d'une pièce de terre ferme sur le terroir de
Molitg au lieu-dit "Al martinet" de huit ares et
confrontant :
- d'orient avec Joseph Vernet,
- du midi avec Bonaventure Fabre,
- du couchant et de septentrion des vacants et Pierre
Thomas.
Cette propriété appartient à Catherine Argelès femme
Climens par son achat à Jean Selves selon acte chez
Jean Bordes notaire le 13 janvier 1806.
Elle vent pour la somme de 53,75 F.
Héritage des aïeux François Climens (Sosa 344) et
Anne Marie Serre (Sosa 345)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Le 16 décembre 1819 sont comparus :
Martin Climens propriétaire agriculteur
Jean Climens (1761-1849) (Sosa 106) propriétaire
agriculteur
Joseph Climens prêtre, curé de Mosset demeurant à
Mosset
François Climens (1768-1828) (Sosa 86) propriétaire
agriculteur à Campôme
enfants du défunt Lin Climens décédé le 10 juin 1794
et Marguerite Sicart (1794-1857
fille de Martin Climens et Thérèse Pompidor) décédée
le 29 mars 1806,
petite fille des défunts François Climens et Marianne
Serre leur aïeul et aïeule paternelle.
Les quatre premiers ont exposé que le défunt François
Climens et Anne Marie Serre leur aïeul et aïeule
paternels laissèrent 5 enfants :
- Lin Climens (Sosa 172) père des comparants,
- Rose Climens qui fut mariée à Joseph Fabre de
Molitg
- Marie Climens qui fut marié à Michel Marty
d'Arboussols
- Thérèse Climens décédée ab intestat le neuf
novembre 1789
- Blaise Climens décédé ab intestat le sept octobre
1798.
Françoise Climens et Anne Marie Serre, dans leurs
testaments, reçus, celui du premier par Me Felip
notaire à Prades aïeul du notaire soussigné le 25 avril
1788 et celui de la dernière par M. Porteil curé de
Mosset le 13 juin 1745, déposé dans l'étude de Me
Tercols notaire à Perpignan contrôlé le 26 mai 1747,
instituant leurs héritiers universels Lin Climens leur
fils, père des comparants.
La succession de Blaise Climens et celle de Thérèse
Climens consiste dans le contenu en leur faveur dans le
testament de François Climens et Anne-Marie Serre
leur père et mère que les comparants ont déclaré
connaître, ou dans leur titre légitimaire. Sur ces
successions Lin Climens père des comparants avait
droit du tiers.
Lin Climens et Marguerite Sicart laissèrent cinq
enfants ; les quatre comparants et la défunte Marie
Angélique Climens qui fut mariée à Jean Selves de Los
Masos.
Dans le contrat de mariage de Martin Climens, l'un des
comparants, avec Marie Paris sa première épouse
reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 30
juin 1781, Lin Climens et Marguerite Sicart père et
mère des comparants firent donation à Martin Climens
de tous leurs biens présents et a venir sous la réserve
mutuelle de l'usufruit en faveur du survivant et avec la
réserve commune une somme de 8500 livres, tant pour
doter leurs autres enfants que pour les codicilles ou
autrement pour en faire leur plaisir et volonté, voulant
au cas ou ils n'en disposeraient pas que cette réserve
fut comprise dans la donation, à la charge par le
donataire de payer à Joseph, à Jean et à François
Climens, frères comparants, la somme de 1650 livres
113
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
pour tout droit paternel et maternel, de pouvoir aux
frais des familles du donateur et de faire célébrer pour
leurs âmes 500 messes basses.
La dot de Marguerite Sicart mère des comparants se
porte à la somme de 1870 livres suivant son contrat de
mariage avec le Lin Climens reçu par maître
Jean-Philippe Ballanda aïeul du notaire soussigné le 6
juillet 1749. Cette dot fut payée à Lin Climens par
Martin... de Fillols ou par Joseph Sicart son fils frère
de Marguerite Sicart, suivant une quittance reçue par
maître François-Xavier Bordes notaire à Prades le 20
mai 1772.
La dot de Marie Paris, première épouse de Martin
Climens est fixée à 3000 F dans le contrat de mariage
du 30 juin 1782 et reçu en entier par le dit Lin Climens
père des comparants suivant une quittance reçue par
maître Queya notaire à Villefranche le 25 août 1785.
Dans le contrat de mariage de Jean Climens l'un des
comparants avec Marie Bès reçu par maître
Dominique Bordes notaire à Prades le 28 août 1785,
c'est-à-dire postérieurement à la donation universelle
faite à Martin Climens, Lin Climens et Marguerite
Sicart leur père et mère, lui firent donation en
paiement de ses droits de légitime paternel et maternel
de la somme de 1760 livres, dont 220 livres du chef de
la mère et le reste du chef du père, à compte de laquelle
somme le même contrat contient quittance de celle de
200 livres payées par Lin Climens père. La somme
restante de 1540 livres fut payée par Martin Climens
suivant quittance reçue par maître Pierre Bordes
notaire à Prades le 22 floréal an II.
Dans le contrat de mariage de François Climens, l'un
des comparants, avec Catherine Argelès reçu par
maître Pierre Bordes notaire à Prades, Martin
Climens s'obligea à payer à François Climens son
frère, pour ses droits paternels et maternels une somme
de 2800 F dont celle de 400 F fut payée comptant au
beau-père et belle-mère de ce dernier et celle de 2400
F fut payée au même suivant quittance reçue par Me
Bordes le 21 janvier 1806.
Il résulte de l'exposé ci-dessus que Joseph Climens
[prêtre] n'a rien reçu sur ses droits paternels et
maternels, que Jean Climens a reçu la somme de 1760
F et que François Climens a reçu une somme de 2800
F indépendamment des sommes ou valeurs que l'un et
l'autre peuvent avoir reçu depuis la quittance publique
ci-dessus mentionnée et dont il sera fait mention
ci-après et comme reçu avant le présent acte.
Les comparants ont encore exposé que Joseph
Climens, Jean Climens et François Climens étaient au
moment d'intenter contre Martin Climens leur frère
une action en délivrance :
1 -de leurs portions dans la troisième partie de
succession de Blaise et Thérèse Climens leurs oncle et
tante décédés ab intestat dévolue à Lin Climens leur
père.
2 - leur portion légitimaire ou du supplément de cette
portion dans les biens de Lin Climens et Marguerite
Sicart leur père et mère compris dans la donation faite
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
à Martin Climens dans son contrat de mariage du 30
juin 1782.
3 - de leurs droits sur la réserve que leur père s'était
fait dans le même contrat de mariage.
4 - de tous leurs droits dans la succession de
Marguerite Sicart leur mère en quoi qu'ils puissent
consister et notamment sur les fruits et objets mobiliers
qui lui appartenaient au moment de son décès et qui lui
provenaient de l'usufruit des biens du défunt Lin
Climens son mari, le tout avec les intérêts légitimes.
Martin Climens admettait la demande de la portion
légitimaire faite par Joseph Climens et celle du
supplément faite par Jean et François Climens si
toutefois ceux-ci n'en étaient pas entièrement payés au
moyen de ce qu'ils avaient déjà reçu, , même qu'il
repoussait leurs prétentions sur la réserve de leur père
en soutenant que la réserve du 8500 livres que s'était
faite en commun leur père et mère dans la donation
universelle à lui fait par eux dans son contrat de
mariage du 30 juin 1782 était divisible entre eux par
portions égales, que la moitié concernant le père était
plus qu'absorbée par la reconnaissance qu'il avait faite
de la dot de Marie Paris première épouse de Martin
Climens se portant à 3000 F et par la donation de la
somme de 1760 F par lui faite à Jean Climens
postérieurement à la donation, sur laquelle somme lui
Martin avait payé celle de 1540 F ; que bien même que
cette réserve existerait en tout ou en partie elle devrait
être imputée sur la légitime due aux enfants du
donateur comme ayant été faite expressément pour
doter les autres enfants c'est-à-dire pour leur fournir
leurs droits sur les biens des donateurs, ce qui ne
pouvait être contesté, Martin Climens ayant la faculté
d'option pour les biens du père existant à l'époque de la
donation universelle.
S'en tenant pareillement, en ce qui concerne
Marguerite Sicart leur mère aux biens subsistants lors
de la même donation, il était tenu de représenter la
valeur des fruits, denrées et autres produits qui se
trouvaient en nature lors de son décès, sauf les
donations à faire pour la portion d'aliments compétent
à Martin Climens et à sa famille.
En outre suivant le principe qu'une donation ne peut
jamais être onéreuse au donataire, Martin Climens
soutenait que ce n'était qu'à concurrence de la somme
de 1870 F formant la dot de Marguerite Sicart et
déduction faite de la somme de 220 F qu'elle avait
donnée à Jean Climens postérieurement à la donation,
qu'il pouvait être recherché ou qu'il devait payer la
moitié de la susdite réserve du 8 500 F et qui ne pouvait
ans de voir au-delà.
En surplus il parviendrait au même résultat en
renonçant tout à fait au bénéfice de la donation à lui
fait par sa mère.
Martin Climens n'étant pas héritier de sa mère et ne
retirant même aucun avantage de la donation, c'était
sa succession recueillie par ses frères qui devait
supporter les intérêts de la légitime paternelle due à
Joseph Climens et des suppléments qui pourraient être
114
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
dus à Jean et à François Climens pendant toute la
durée de l'usufruit des biens paternels dont elle a joui
jusqu'à son décès, ce qui diminuerait en faveur de
Martin Climens une grande partie de la charge du
paiement des intérêts de la légitime ou du supplément
de légitime.
Enfin les biens délaissés par le Lin Climens devaient
souffrir des déductions pour différentes causes et
raisons à l'effet de supporter la légitime et supplément
de légitime qu'il en était de même des fruits ou intérêts
qui pouvaient être à sa charge et qu'en tout événement
les intérêts de la partie de réserve qui serait due
ne,pourrait courir que du jour de la demande.
Joseph, Jean et François Climens soutenaient au
contraire que la mère commune ne pouvait se faire une
réserve de 4250 F. Elle ne pouvait tout au plus, en
faisant donation universelle à Martin, se réserver que
la moitié de sa dot et que dès lors le surplus de la
réserve commune devait concerner le Lin Climens leur
père. En partant de ce point de droit la réserve du père
était loin d'être épuisée et que ce qui en existait leur
était du conformément aux dispositions de la loi du 18
pluvieuse an V.
Les frères comparants ont senti d'une part combien il
serait difficile d'établir la consistance des fruits et
biens mobiliers qui pouvaient appartenir à leur mère
au moment de son décès comme lui provenant de
l'usufruit des biens de leur père, d'autre part que leurs
prétentions respectives et opposées appuyaient de part
et d'autre de raisons qui pourraient être également
soutenues devant les tribunaux, allait les entraîner à un
procès ruineux. Pour éviter ces contestations et
maintenir l'union qui doit exister entre eux, ils ont
résolu de transiger sur le tout ainsi qu'il suit.
1 - Joseph Climens, Jean Climens et François Climens
font cession à Martin Climens leur frère de tous leurs
droits sur les fruits et objets mobiliers dépendant de la
succession de Marguerite Sicart leur mère et qui lui
provenait de l'usufruit des biens de Lin Climens leur
père. Cette cession est faite aux risques et périls de
Martin Climens leur frère moyennant la somme de 200
F chacun. Martin Climens s'oblige à payer ladite
somme de 200 F dans quatre ans à partir du présent
jour avec intérêt à 5 % sans retenue exigible par
semestre à terme échu à date du premier décembre
1819. Pour raison de quoi Martin Climens a déclaré
obliger ses biens et hypothéquer spécialement une
pièce de terre labourable, pré et terre inculte et
bâtiments à Mosset au « plat de pons » contenant
environ 35 arpents et confrontant Nicolas Serre, les
héritiers de Barthélemy Julia, Françoise Bruzy, Isidore
Pompidor.
Jean et François Climens ont déclaré avoir chacun
reçu de Martin Climens leur frère ladite somme de 200
F avant le présent acte.
2 - pour tenir droit de légitime revenant à Joseph
Climens sur les successions de Lin Climens et
Marguerite Sicart père et mère des comparants, pour
les droits sur la réserve faite par leur père et mère dans
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
le contrat du premier mariage de Martin Climens, si
toutefois elle n'est pas entièrement absorbée, pour tout
droit à lui revenant sur la succession de Thérèse
Climens leur tante décéder le neuf novembre 1789 et de
Blaise Climens leur oncle décédé le sept octobre 1798,
lesquelles successions consistent, à savoir : celle de
Thérèse Climens dans les droits légitimaire sur la
succession de François Climens et Anne-Marie Serre
leur père et mère, et celle de Blaise Climens dans les
mêmes droits, et dans ses droits personnels dans la
succession de Thérèse Climens sa tante et pour tout
intérêt à lui du à raison des droits qui viennent d'être...
Martin Climens se constitue son débiteur en la somme
de 8 800 F laquelle somme Martin Climens promet de
payer à Joseph Climens dans 5 ans à la date du
premier décembre courant avec intérêt à 5 % sans
retenue exigible par semestre à terme échu à compter
de la même époque. Pour raison de quoi il a déclaré
obliger ses biens et hypothéquer spécialement la même
pièce de terres labourables, pré, terre inculte et
bâtiments situés à Mosset au « plat de pons » ci-dessus
désignés et confrontés.
3 - pour tout supplément de légitime qui peut se trouver
du à François Climens sur les biens dépendants de la
succession de Lin Climens et Marguerite Sicart père et
mère du contractant, pour ses droits sur la réserve de
ces derniers, si elle n'est pas entièrement absorbée, et
pour tout droit à lui revenant sur la succession de
Thérèse et Blaise Climens leur oncle et tante, et pour
tout intérêt à lui du en raison des droits qui viennent
d'être individués, François Climens indépendamment
de la somme de 2800 F dans le paiement est mentionné
ci-dessus, déclare avoir reçu la somme de 2200 F de
son frère Martin Climens.
4 - pour tout supplément de légitime qui peut se trouver
du personnellement à Jean Climens sur la succession
de Lin Climens père du comparant, Jean Climens
prend en toute propriété une pièce de terre champ et
pré de trois arpents à Mosset au lieu-dit « Lo Castanyé
» à la seule exception d'une « feixe » ou terrasse d'un
lambeau de pré à prendre au-dessus du champ dont la
contenance est d'environ 15 perches.
De plus pour complément du supplément de légitime
qui pourrait lui être dû sur la succession maternelle,
pour ses droits dans la réserve de leur père et mère, si
elle n'est pas entièrement absorbée pour ses droits
dans la succession de Thérèse te Blaise Clemens leur
oncle et tante, pour les intérêts qui peuvent lui être dus,
Jean Climens, indépendamment de la somme de 1760 F
dont le paiement est mentionné ci-dessus a reçu de
Martin Climens la somme de 2300 F.
5 - au moyen de ce qui est convenu et établi ci-dessus
Joseph, François et Jean Climens frères se tiennent
contents de tous leurs droits mentionnés dans le
présent acte renoncent à toute action à cela relatif et
s'interdisent le droit de demander aucun autre
supplément de légitime soit de leur propre chef sur les
biens de leur père et mère soit du chef de Thérèse et
Blaise Climens leur oncle et tante sur les biens de
115
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Maire
Campôme
1812-15,
1823-27
Cultivateur, fils de Francisco Lin CLIMENS
(1722-1794)
et
Marguerite
SICART
(1724-1806), né à Mosset le 3 septembre
1768 455 , reçu au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 456, décédé à Campôme le 3 novembre
1828, surlendemain de la Toussaint, à l'âge de
soixante ans.
Il s'est marié 457, à l'âge de vingt-sept ans, le
13 octobre 1795 à Campôme, avant d'avoir
passé un contrat le 29 septembre 1795 à
Prades
avec
Marie
Catherine
458
ARGALES
(1777-1831).
87) Marie Catherine ARGALES 459 460 461,
Françoise Climens et Marianne Serre leur aïeul et
aïeule paternels. De son côté Martin Climens s'interdit
pour lui et ses ayants cause.
Il est entendu et convenu que l'intérêt de la somme de 9
000 F due suivant le présent acte à Joseph Climens lui
sera porté aux échéances dans le lieu où il résidera aux
époques des mêmes échéances.
Acte dressé en présence de Bonaventure Matheu
propriétaire et maître à forge et Joseph Pacouil
tailleur à Mosset. (3E64/40 N°327 folio 592 Felip)
453
Code : Nc1801
454
Son nom figure sur les actes de François Étienne
Joseph PORTEIL (Naissance) et Isidore François
SOLE (Mariage) et Joseph SERRE (Mariage) et Jean
SARDA (Mariage) et Pierre François Blaise FABRE
(Mariage).
455
Cultivateur puis voiturierCultivateur puis
voiturier, adjoint puis maire de Campôme de 1820 à
1830
456
Au baptême de François Joseph furent témoins
Thérèse PRATS (Marraine) - Martin CLIMENS
(Parrain) - Jacques COMINJE (Officiant religieux).
457
Témoins de mariage : Etienne Cruite?, cultivateur,
23 ansMathieu Laguerre, propriétaire, 40 ansJean
Sagete, vigneron, 45 ansAndré Rousse, vigneron, 40
ans.Tous de CampômeMARIAGE NON TROUVE
DANS LES LISTES DE MOLITG DE RAJAUT
458
Leur union dura environ 33 ans
459
Note sur Marie Catherine ARGALES
Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine
Argelès mariés d'une part et d'autre part Étienne
Argelès et Marie Fabre aussi mariés, de Campôme.
Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant
leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et comme
usufruitiers et propriétaires respectifs, ont déclaré et
faire vente à titre irrévocable en faveur de Marie de
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
fille d'Étienne ARGALES (1738-1830) et
Marie Rose FABRE (1757-1827), née à
Campôme le 29 juillet 1777, baptisée dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 462, y décédée le 28 juin 1831, à l'âge de
cinquante-trois ans.
Testament à Prades le 20 mai 1831,
avant-veille de la Pentecôte.
88) Isidore March "Michel" ENRIQUEL,
dit Flor (La) 463 464, Agriculteur-, fils de Jean
Porteil épouse de dit Jacques Rousse cultivateur de
Molitg,
d'une pièce de terre ferme sur le terroir de Molitg au
lieu-dit "al martinet" de huit arts et confrontant :
- d'orient avec Joseph Vernet, - et du midi avec
Bonaventure Fabre, - du couchant et de septentrion
une des vacants et Pierre Thomas.
Cette propriété appartient à Catherine Argelès femme
Climens par son achat à Jean Selves va de Jean Bordes
notaire le 13 janvier dernier.
Et le vent pour la somme de 53,75 F. (ADPO 3E2362
Bordes)
460
Bien immobilier local au : A son décès en 1831 laisse
une maison grange et des dépendances à Campôme,
rue de la "furrarie" d'un revenu de 60 francs
461
Son nom figure sur un acte de Catherine Marie
CLIMENS (Naissance).
462
Le parrain est François Fabre, brassier. La
marraine est Rose Fabre de Campôme. Ne signent pas.
463
Note sur Isidore March "Michel" ENRIQUEL
Il figure sur la liste de la 3e Compagnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Liste du 16 janvier 1795
En août 1793, lors de la prise de Mosset par les
Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a
participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme
"braconniers montagnards " du Pla de Pons. En effet
moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée
du Département et les derniers partis étaient en
formation.
Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37 membres de
la Garde Nationale déjà hors des murs, ont fui pour
rejoindre Perpignan.
Il en faisait partie : Isidore March "Michel" Enriquel
agriculteur est surnommé « La Flor » qui signifie la
fleur. Le prénom d’usage est le troisième
Ce patronyme connaît plusieurs variantes comme
Anriquel ou Anriquell ou Anrique s’écrivait à l’origine
Henriquel lorsque le premier Henriquel est arrivé vers
1700 à Mosset venant des Vosges. (ADPO 100EDT36)
Habitation :
116
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il habite au N°148 au 4 Carrer sota Muralla de 95 m
2 avec pâtus et/ou N°178 en 1811 et 1822.
Il laisse à son décès en 1823 une maison d'un revenu
de 25 francs - N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila
Nova en 1813 et en 1819
Délit forestier en 1806, 1807 et 1808.
Michel Enriquel (Sosa 88), fils de Jean (Sosa 178)
surnommé "La Flor" - Délit du 18/06/1806 à Ladou.
Procédure contre Michel Anriquel de Mosset prévenu
d'un délit forestier.
A - Procès verbal de Jean Serrat et Gaudérique Fabre
du 18/06/1806 qui :
" ont fait rencontre d'un délinquant en la personne de
Michel Enriquel, qui était occupé à faire un nouveau
pré sur la dite partie dite « La fossade d'en
Macararendone" au lieu dit Ladou.
Macrendon est le surnom des Escanyé de 1799 à 1902.
Michel Anriquel a répondu qu'effectivement il n'avait
aucun titre de propriété et qu'il avait fourni la somme
de 9 francs pour empêcher que Pineu et Terrats en
jouissent. Lequel terrain, a-t-il dit, avait été cédé par
Monsieur le Comte de Montagut, par acte retenu et
enregistré, aux sieurs Pineu et Terrats et que lui,
Enriquel, croyait en jouir ainsi que les autres.
Ce terrain confronte :
-d'orient, le terrain de 2 arpents qui appartient à
Joseph Cortie-Verges (1758-1836) dit Panxe de
Mosset,
-du midi, un autre pré qui provient d'un autre
défrichement fait par Nicolas Pons (1751-1820) et
Joseph Berjoan (après 1781-1818) dit Menut de
Mosset,
-du couchant, un autre défrichement inculte et forêt au
sommet,
-de septentrion, un autre défrichement semé de seigle
et de pommes de terre."
B - Audience au tribunal de police correctionnelle de
Prades du 08-07-1806.
Le défenseur du prévenu, Joseph Lacroix avocat à
Prades, fit valoir que "le terrain qu'il défrichait lui
appartenait, tant par lui que ses ancêtres, depuis un
temps mémorable."
Selon l'accusation, le prévenu "qui allégua et soutint
qu'il était maître ou propriétaire du terrain," ne
cherchait qu'à gagner du temps.
Le tribunal, incompétent en ce qui concerne les droits
de propriété, suivit la demande du prévenu et renvoya
l'affaire au 19-12-1806 en indiquant que le prévenu est
tenu d'avoir fait statuer sur le droit de propriété.
Le 19-12-1806, nouveau renvoi au 20-03-1807.
Le 20-03-1807, nouveau renvoi au 26 juin 1807,
compte tenu du jugement du juge de paix au
03-03-1807 signifié à d'Aguilar le 19-03-1807.
D'Aguilar a de son côté fait appel du jugement du juge
de Paix.
Le 14-01-1808, l'affaire continue. (ADPO 2U188 N°1068).
C - Audience de la cour de justice Criminelle du
30/10/1807
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
ENRIQUEL (1739-1813) et Anne Marie
Marguerite RIBES (1743-1805), né à Mosset
le 28 septembre 1764 465 , reçu au baptême
dans la même localité le lendemain, à l'âge de
un jour 466, y décédé le 27 octobre 1823, à
l'âge de cinquante-neuf ans 467.
Assassinats de 1806 à Prades le 12 juin 1807 :
Michel Enriquel interrogé le 21/08/1806 a
déclaré : "Un jour s'en allant à Mosset avec
François Bonamich celui ci lui dit que les
gardes forestiers de d'Aguilar lui avaient pris
une écuelle en bois, qu'il avait trois témoins et
que les dits garde-bois la lui payeraient s'il
pouvait les traduire en justice. Marguerite
Fabre Lavila ayant entendu les propos de la
fenêtre de la métairie Riqué elle dit à
Bonamich "C'est toi qui t'en repentira. A quoi
Bonamich répliqua : tais-toi salope !"
Témoin au procès de Jacques Blanqué 1807
Défrichement à Ladou le 18/6/1806
Adversaire : Jean Gaspar d'Aguilar de Montagut,
colonel agrégé de la place de Barcelone.
Gardes forestiers : Jean Serrat, Gaudérique Fabre
Renvoi au 14/1/1808. (ADPO 2U46)
D - Encaissement (3E46/8 Folio 103 Page 332 Me
Escape Hipôlite)
Le 14/08/1808 Jean Manaut, Michel Henriquel et
Isidore Soler reçoivent de Nicolas Laguerre fondé de
pouvoir de d'Aguilar la somme de 349,89 francs
correspondant aux condamnations de d'Aguilar
le 3 mars 1807
le 3 juin 1807 pour Henriquel, (99,37 francs)
le 24 février 1807
le 3 juin 1807 pour Soler (95 francs)
le 3 mars 1807
le 3 juin 1807 pour Manaut (88 francs)
plus 65 francs à partager entre les trois.
Ces sommes sont à rembourser si le pourvoi en
cassation aboutit. (ADPO 2U164 - 2U188 - 2U46)
464
Bien immobilier local au : N°148 au 4 Carrer sota
Muralla de 95 m2 avec patus et/ou 178 en 1811 et 1822
- Laisse à son décès en 1823 une maison d'un
revenu de 25 francs - N°225 à l'arrière du 2 Escaler de
Vila Nova en 1813 et en 1819
Code : Assassinat 1806 Délits forestiers
465
ÀÞÊþMEMOS
466
Au baptême d'Isidore March "Michel" furent
témoins Véronique HENRIQUEL (Marraine) - Jaume
Curé COMENJA (Officiant religieux) - Isidore
CARBONELL (Parrain).
467
Au décès d'Isidore March "Michel" furent témoins
Joseph PORTEIL (Témoin) Fils du précédent - Joseph
Sébastien Julien Thomas SARDA (Témoin).
117
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
(ADPO 2U46)
Témoin au procès de Jacques Blanqué et de
François Bonamich le 12/6/1807 devant le
Tribunal Criminel de Perpignan, présumés
assassins des deux gardes forestiers
Gaudérique Fabre et Jean Serrat.(ADPO
2U191).
Événement à Prades le 13 juillet 1824 :
Mutations par décès de Michel Henriquel
Le 13 avril 1824 est comparu Augustin
Henriquel propriétaire à Mosset,
faisant tant pour lui que pour Julien, Rose,
Anne-Marie ses frères et soeurs
et encore pour Catherine Jauze sa mère.
Il nous a déclaré que Michel Henriquel leur
père et mari est décédé
à Mosset le
30/10/1823 après avoir fait donation du quart
de tous ses biens au comparant et la moitié de
l'usufruit des mêmes biens à la dite Jauze son
épouse dans le contrat de mariage du dit
Augustin Henriquel avec Rose Fabre, devant
Me Felip le 6 mai 1822
et que par son décès ils ont recueilli les biens
suivants :
1 - champ vigne et terre inculte à "Jonquere" à
Mosset d'un revenu de 20 francs
2 - champ à la "Jonquere" qui revient à Rose
Enriquel qui le vend en 1845 à Joseph
Fourquet (3E47/28 Lacroix N°256 Folio 383)
3 - Champ et pré à "Llouganas"
4 - Champ à "Corbiac"
5 - Champ et herm à "Fournols"
6 - friche autrefois vigne à "Fournols"
7 - jardin aux "horts"
8 - pré et herm à "Mon Seriu"
9 - une maison d'un revenu de 25 francs
(N°148 au 4 Carrer sota Muralla de 95 m 2
avec pâtis)
10 - une autre maison et cour à la rue de Come
Gelade d'un revenu de 20 francs
Soit un revenu total de 150 francs formant un
capital au denier 20 de 3000 francs.
et quelque peu de mobilier de valeur
ensemble de 100 francs.
Le comparant observe que son père avait
vendu à Gaudérique Rolland de Mosset un
champ sans pacte de rachat d'environ 12
perches par acte reçu par me Felip notaire il y
a plus de 5 ans pour 300 francs et qu'il figure
encore dans la matrice du rôle sue l'article du
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
dit son père et qu'il était de valeur au moins de
400 francs. (ADPO 5W561)
Partage entre les héritiers : (Maître Prosper
Bordes en 1829 à Prades).
Il s'est marié 468, à l'âge de vingt-quatre ans, le
21 avril 1789, surlendemain de la Pâque
orthodoxe à Mosset, après avoir passé un
contrat le 2 avril 1809 à Prades avec
Catherine Marie Anne JAUZE 469
(1770-1827).
89)
Catherine
Marie
Anne
470 471 472
JAUZE
, fille d'Hyérome JAUZE
(1733-1800) et Marie Anne Margarette Rose
LAPLASSE (1739-<> 1789 & 1810), née à
Mosset le 23 janvier 1770, baptisée dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 473, y décédée le 16 février 1827, à l'âge
468
En présence de Maurice JAUZE (Témoin) Hyérome JAUZE (Témoin) - François Curé GALIAY
(Officiant religieux) - Isidore POMPIDOR (Témoin) Jean ENRIQUEL (Témoin).
469
Leur union dura environ 34 ans et 6 mois
470
Note sur Catherine Marie Anne JAUZE
Habite Tarerach en 1802
Délit d'arrosage au ruisseau de Mosset à Molitg
Ce délit de Catherine épouse de Michel Anriquel est
jugé lors de l’audience du 23-09-1807 du tribunal de
première instance de Prades.
Il y est fait référence au règlement d’arrosage du
20-06-1763.(ADPO 3U3043)
Mutations par décès de Catherine Jauze
Le 16 août 1827 est comparu Augustin Anriquel
cultivateur de Mosset
agissant tant pour lui que pour Rose Anriquel, Julien
et Anne Marie épouse de Gaudérique Monceu aussi
cultivateur tous de Mosset.
Il nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Catherine
Jauze veuve de Michel Anriquel leur mère décédée ab
intestat le 16/02/1827 et que par son décès ils n'ont
recueilli qu'une somme de 100 francs à elle constituée
en dot par ses père et mère dans son contrat de
mariage dont ils ne connaissent pas la date (En fait en
1809), plus des nippes de valeur de 20 francs. (ADPO
5W562)
471
Divers Cote archives : 2E1979
472
Son nom figure sur un acte de Maurice "Joseph"
JAUZE (Baptême).
473
Au baptême de Catherine Marie Anne furent
témoins Catherine ESCANYER (Marraine) Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE (Parrain) Jacques Curé COMENJA (Officiant religieux).
118
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de cinquante-sept ans 474.
90)
Pierre
François
Julien
475 476 477
PAJAU
, Berger, Cultivateur, fils de
Michel Joseph PAJAU (1741-1804) et Lucie
Françoise XAPEIRO (1742-1817), né à
Mosset le 7 octobre 1781, reçu au baptême
dans la même localité le même jour 478 479, y
décédé le 18 août 1830, à l'âge de
quarante-huit ans 480.
474
Au décès de Catherine Marie Anne furent témoins
Joseph Sébastien Julien Thomas SARDA (Déclarant) Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin) - Isidore
Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier d'état
civil).
475
Note sur Pierre François Julien PAJAU
État nominatif des conscrits des années XI et XII
désignés pour l'armée d'active, Pajau Pierre François
Julien, an XI, réformé : 22 ans, Taille 1,620 m,
Cheveux : noirs, Sourcils : noirs, Yeux : roux, Front :
petit, Nez : pointu, Bouche : moyenne, Menton : pointu,
Visage : long, Teint : Brun. (ADPO 1R42)
Achat de maison
Le 8 août 1813 a comparu Pierre Olio (1757-1827)
cultivateur à Mosset lequel a vendu à François Pejau
(1781-1830), cultivateur à Mosset, une partie de
maison appelée le "Casot" ou la "boutique del Battle",
(Partie du N°332 au 7 Carrer de la Font de las
Senyoras) confrontant :
- d'Orient avec la grande rue (Carrer de la font de las
Senyoras),
- du midi Jacques Remaury (N°326 au 5),
- du couchant avec la maison de Cosme Thomas
(N°331),
- de septentrion avec le restant de la maison de Olio
vendeur au 7 Carrer de la Font de las Senyoras.
Moyennant le prix de 226 F en argent métallique.
Il est convenu entre les parties que Pejau ne pourra pas
élever la partie de maison vendue que jusqu'à la
hauteur de la terrasse, vulgairement dite "brane" de la
maison de Olio et que celui-ci ne pourra pas porter le
moindre dommage ni le moindre préjudice au toit de la
maison de Pejau. (3E23/69 Folio 220 Pierre Bordes)
Échange de maisons
Le 9 août 1813 a comparu Rose Pejau, épouse de
François Bourges cultivateur et de celui-ci présent
dûment autorisée d'une part et d'autre part François
Pejau cultivateur, tous domiciliés à Mosset.
Les parties ont déclaré vouloir faire échange et
permutation en vertu de laquelle Rose Pejau donne en
échange à François Pejau la portion qui lui revient sur
une maison à Mosset dans le quartier de Vilanova et
dépendant de la succession de Michel Pejau (Sosa 180)
leur défunt père.
François Pejau donne en échange à Rose Pejau la
partie de maison appelée le "casot" ou "boutique du
Batlle" objet de l'acte du notaire Pierre Bordes du huit
août 1813, acquise de Pierre Olio.
Vente le 16//06/1816
Jean Olio, meunier, à farine fils de Pierre ratifie la
vente du 9/08/1813 du Casot ou Boutique du batlle à
François Pajau. (3E23/69 Folio 221 Me Pierre
Bordes) (ADPO 3E23/72 Folio 77 Me Pierre Bordes)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Mutations par décès de François Pajau
Le 12 février 1831 est comparu Baptiste Bigorre
cultivateur de Mosset agissant pour Marie Anne Pajau
son épouse et pour Elisabeth et Joseph Pajau son
beau frère et belle sœur qui nous a déclaré qu'ils sont
héritiers de François Pajau leur père décédé à
Mosset le 18 août 1830.
Par son décès ils ont accueilli les biens suivants :
1 - un pré à Mosset au lieu dit "La Conguete"
2 - un champ aspre avec un petit rural à "La
tremolede"
3 - un pré "Al Sill"
4 - une terre aspres "Al Moli"
5 - un lambeau de terre arrosable "Al Congost"
6 - un jardin à '"l'horte d'amont"
7 - une terre arrosable à Corbiach
8 - une maison à Mosset d'un revenu de 12,50 francs
[N°329 que l'on ne trouve pas chez sa soeur Anne
Marie et qu'elle a peut-être rachetée]
Soit au total un revenu de 67,50 francs et en plus du
mobilier détaillé dans l'état ci-joint de 20 francs.
(ADPO 5W564 N°895 )
Enfant naturel né le 1er ventôse an IX (20 février
1801=
Pourrait être le père de Rose Anne, enfant naturel, née
le 1er ventose an IX.
La mère serait Anne Assens. Ils ne sont pas mariés.
Elisabeth Assens née Saletas, sage femme, est la mère
de Anne Assens.
476
Divers Cote archives : 2E1987
Bien immobilier local au : N°240 au 15 Escaler de Vila
Nova provenant de son père Michel Pejau et N°332 au
7 Carrer de la Fon de Las Senyoras jappelée le
"Casot" ou la "boutique del Battle"depuis le 8 aout
1813 achatée à Pierre Olio - N°240 au 15 Carrer de
Vila Nove depuis 1805 par héritage puis échange en
1813 avec sa sœur Rose de la moitié dont celle-ci avait
hérité puis en 1865 Folio 742 - Laisse à son décès en
1830 une maison à Mosset d'un revenu de 12,50 francs
[N°329]
Taille en cm au delà de 1 m : 62
477
Son nom figure sur les actes de Pierre François
Jacques VILAR (Naissance) et Pierre François Julien
PAJAU (Baptême).
478
Mar = Angelique Garrigo
479
Au baptême de Pierre François Julien fut témoin
Pierre François Julien PAJAU (Parrain).
480
Au décès de Pierre François Julien fut témoin
Gaudérique GALAUD (Témoin).
119
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il s'est marié 481, à l'âge de dix-neuf ans, le 27
juillet 1801 à Mosset avec Marie Anne
ASSENS 482 483 (1781-1814).
Après environ quatre mois de veuvage, Pierre
François Julien s'est marié une seconde fois, à
l'âge de trente-trois ans, le 27 janvier 1815 à
Mosset avec Catherine PORTEIL 484 485 ,
fille de Nicolas PORTEIL (1743-1819),
Tailleur "Sastre", née en 1787, décédée à
Mosset le 28 avril 1850, à l'âge de
soixante-trois ans 486.
91) Marie Anne ASSENS
487 488
, fille de
481
En présence de Michel Joseph PAJAU (Témoin) Jean Pierre RUFFIANDIS (Témoin) - Bonaventure
MATHEU (Témoin) - Jacinthe ASSENS (Témoin).
482
Leur union dura environ 13 ans et 1 mois
483
Il a environ 9 mois de moins qu'elle
484
114W131 Déclarations de succession N° 227
Le 8/9/1838 est comparue Catherine Porteil veuve de
François Pajau à Mosset
agissant tant pour lui que pour
Joseph Pajau son fils cultivvateur à Mosset
qui a déclare que Nicolas Pajau, fils et frère est décédé
à Mosset le 8/3/1838
et que par son testament reçu par Me Xatard notaire
enrregistré le 11/04/1838, il a légué l'usufruit de ses
biens à Joseph Pajau son frère
et que de sa succession il dépend les biens suivants :
Mobilier :
Voir déclaration de la succession de François Pajau
son père passée le 12/02/1831 qui se porte à 30 francs
Immeubles à Mosset non affermés
Le 1/4 de la succession de François Pajau son père
passée le 12/02/1831
114W137 Déclarations de succession N°448
le 24 octobre 1850 à comparu Joseph Pajau
cultivateur à Mosset
lequel agissant tant pour lui que pour Élisabeth Pajeau
dépose de Julien Monceu à Mosset
nous a déclaré que Catherine Porteil leur mère est
décédée ab intestat à Mosset 28 avril 1850
et que sa succession à eux échue se compose de la
somme de 400 FF à elle constituée en d'autres dans son
contrat de mariage.
485
Leur union dura environ 15 ans et 6 mois
486
Au décès de Catherine furent témoins Gaudérique
Jacques CORTIE (Déclarant) - Joseph Thomas
BAZINET (Officier d'état civil).
487
Note sur Marie Anne ASSENS
Déclarations de succession de Marie Anne Assens
Le 10/02/1816 a comparu François Pajau mari de
Anne Assens qui déclare que Marianne, Elisabeth et
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Jacinthe ASSENS (1745-1806) et Cécile
Elizabeth SALETAS (1747-1821), née à
Mosset en 1781, y décédée le 1er septembre
1814, à l'âge de trente-trois ans 489 490.
92) Jean "Baptiste" COMERLY, dit Platet
(En) 491 492, Berger Cultivateur, fils de Jean
Colombe Pajau leurs enfants en bas âge sont héritiers
de Marie Anne Assens leur mère décédée le 2/09/1814.
Ils ont recueilli le 1/4 d'une maison, rue du four.
L'autre 1/4 appartient à Anne "Marie" Assens épouse
Joseph Maillol, soeur de la défunte. (Revenu de 5
francs) et la 1/2 à Marie ? Saleta leur mère.
Cette maison est la maison [N°329 de 31 m 2 au 2
Carrer de las Sabateras, anciennement rue du four].
(ADPO 5W556)
488
Divers Cote archives : 2E1980
Bien immobilier local au : En 1816 hérite 1/4 d'une
maison, rue du four.probablement le N°329 au 2
Carrer de las Sabateras
489
Décédé dans la maison de 2lizabeth Saletas
490
Au décès de Marie Anne furent témoins François
DELLACH (Déclarant) - Isidore POMPIDOR
(Officier d'état civil) - Julien Maire PRATS (Témoin).
491
Note sur Jean "Baptiste" COMERLY (ou
Commerli)
Baptiste Comerly
Habitation : A son décès en 1874, il laisse une maison
d'un revenu de 15 F - maison acquise avec Marie Bès
sa seconde épouse décédée.
Commerli Baptiste (1790 – 1874) (Sosa N°92) est né le
7 février 1790. Commerli Baptiste déclare être âgé de
34 ans en 1825 à la naissance de son fils Jean, c'est à
dire être né en 1791 et de 30 ans en 1826 soit né en
1796. Voulait-il se vieillir afin d'échapper à une
obligation militaire ? Son frère Guillaume est mort sur
la route d’Astorga en Espagne alors qu'il avait été fait
prisonnier à la citadelle de Astorga le 18/02/1812.
Jean Baptiste Comerly
Le 19 décembre 1808 le maire de Mosset signale :
" Lorsque j'ai dressé la liste des conscrits qui doivent
concourir au tirage prochain, j'ai oublié Jean
Baptiste Comerly (1790-1874) dit "Platet", né à
Rabouillet le 14 février 1790, fils de Jean Comerly et
d'Élisabeth Rouge, domiciliés à Mosset depuis environ
12 ans. Il a un frère [Guillaume 1786-1812 qui sera
fait prisonnier à la citadelle d'Astorga en Espagne le
18/2/1812 puis tué en route par les espagnols le
20/8/1812]. en activité au 23e Régiment d'Infanterie
Légère. Je m'empresse de vous en prévenir. Pour que
vous le portiez sur la liste et pour que vous le
soustrayez à celle de Rabouillet en supposant qu'il y
figure." (ADPO 100EDT38)
Service militaire
120
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il fait partie de la garde nationale en 1832. Il est
déclaré "marié avec enfants". En 1840, il est déclaré
sous le N°18, « berger, habite à Mosset et soutient de
famille » - en effet il a 3 enfants et est donc classé dans
la réserve.
Versement en octobre 1828
Baptiste Comerly, cultivateur domicilié à Mosset,
déclare devoir à Jean Fabre dit "Borregot," cultivateur
à Mosset, la somme de 140 F en numéraire métallique
sur laquelle est comprise celle de 100 F que Fabre
demeure obligé de payer à Martin Verdier aux termes
d'un acte chez Me Bordes pour le paiement de laquelle
somme, la pièce de terre dont il sera plus bas parlé se
trouve spécialement hypothéquée. La restante somme
de 40 F a été tout présentement comptée par Fabre à
Comerly.
La somme de 140 F, Comerly s'oblige de la rendre et
payer en même monnaie avec les intérêts au taux légal,
sans aucune retenue, à Fabre à la première réquisition
qui lui sera faite par celui-ci tout autant pourtant qui
leur a fait compter du paiement fait au dit Verdier sous
peine d'y être contraint par toute voie que le droit
auquel effet il oblige tous les biens présents et à venir
et hypothèque spécialement une pièce de terre champ
et pré et bois à Mosset au lieu-dit "Pijol de baix"
d'environ 36 ares confrontant d'Orient avec Jean
Climens, du midi avec Quillet, du couchant avec
Barthélemy Radondi et du Nord avec Vincent Radondi.
De laquelle propriété Comerly consent que Fabre s'en
mette en possession dès ce jours et en jouisse à titre de
bail à antichrèse pour lui tenir lieu d'intérêt et jusqu'au
remboursement.
Il est convenu entre les parties qu'à quelques époques
que le remboursement se fasse le preneur prélèvera
toujours une récolte entière et que si la pièce se trouve
semée au moment du remboursement elle sera et
appartiendra au preneur. (ADPO 3E14/19 N°225
Folio 285 Me Vincent Paris)
Vente le 25 juin 1829
Baptiste Comerly cultivateur domicilié et demeurant à
Mosset vend à François Bonaure, aubergiste,
demeurant à Rabouillet :
1 - une pièce de terre champ à la partie dite "Camp
Cordé"
2 - une pièce de terre et prés à la partie dite "Al Pont, "
pour la somme de 200 F.
Martin Berdier propriétaire demeurant à Mosset, en
qualité de délégataire de Baptiste Comerly
propriétaire demeurant à Mosset, aux termes de
l'indication de paiement contenue dans la vente qui va
être relatée, a reçu en espèces d'argent délivré à la vue
du notaire et des témoins soussignés, de Jean Fabre dit
"Borregot" propriétaire demeurant à Mosset ici
présent et acceptant, la somme de 132,90 F composés
de :
1 - 105 F dont Comerly était débiteur de Martin
Berdier au terme d'un acte reçu par maître Felip
notaire à Prades le 23 novembre 1826.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
2 - 27,90 F pour le coût de la grosse dudit acte, de
l'inscription d'hypothèque qui a été prise et d'un
commandement qui fut fait à Comerly pour le
contraindre au paiement de ladite somme en capital et
des premiers frais.
Ce paiement est fait par Fabre, à savoir celui de 100 F,
pour se libérer jusqu'à concurrence du prix moyennant
lequel le dit Comerly lui a vendu la pièce de terre
champ et pré, au terroir de Mosset au lieu-dit "Al
Pijol," suivant un contrat passé il y a environ 14 mois
[octobre 1826] devant Me Paris notaire à Prades
dans lequel le vendeur a chargé l'acquéreur de payer à
Berdier la somme de 100 F en déduction du prix de son
acquisition. Une quittance est faite par Berdie.
Et quant à la somme restante de 37,90 francsa qui vient
d(être payée par le sieur Fabre au sieur Berdié ,
celui-ci le met en sugroge dans tous les droits d’actions
et hypothèque résultant des titres ci-dessus, au moyen
de quoi Fabre pourra toucher et recevoir une somme
pareille de 37,90 francs sur ses du sieur Comerly.
quittances
(ADPO 3E23/79 N°11 Me Bordes le 18 janvier 1830)
Garde Nationale
·de 1832 - registre de Contrôle général de la réserve,
marié avec enfants, 41 ans, et donc né en 1791
·de 1840 - Registre de Contrôle matricule pour la
réserve- Mosset
N° 18 - 50 ans et donc né en 1790 - Berger - Habite
Mosset
Motif de classement dans la réserve : soutien de famille
Tribunal correctionnel de Prades – Taux usuraires
Audiences du 19-07-1838,du 10-08-1838 et du
17-08-1838
Le procureur du Roi contre Martin Bardier,
propriétaire et rentier, cité à comparaître le
10-08-1878, pour avoir, à diverses reprises, prêté des
sommes d'argent, des denrées ou autres effets
mobiliers à un grand nombre de personnes de Mosset,
Campôme, Molitg, Catllar, Cômes, Prades, Taurinya à
un intérêt excédant le taux fixé par la loi du
03-09-1807.
Comerly Jean figure parmi les 43 témoins. Il a
emprunté, l'an dernier, 115 francs à 6%. (ADPO
3U2838 - N°151)
Déclaration de succession de Baptiste Comerly
décédé le 26 novembre 1874. ( N°472)
Le 26 mai 1875 a comparu Joseph Comerly [fils aîné],
cultivateur à Mosset, agissant tant pour lui que pour
ses cohéritiers : Comerly Sebastien et Comerly
Joseph cadet, Comerly Elisabeth, fille de Galant
Bonaventure, sa mère première épouse décédée du
défunt.
Comerly Marie est épouse de Jean Severat
maréchal-ferrant. Comerly Rose (Sosa 23), âgée de 16
ans, fille unique de Jacques Comerly (décédé en 1865)
qu'elle représente à Mosset.
Il a déclaré que Baptiste Comerly, leur père et
grand-père, est décédé à Mosset le 26 novembre 1874
à 85 ans, veuf depuis 20 ans de Marie Bès, avec
121
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
COMMERLI (1756-1819) et Elizabeth
ROUGÉ (1761-1823), né à Rabouillet le 7
février 1790 493 , décédé à Mosset le 26
novembre 1874, à l'âge de quatre-vingt-quatre
ans.
Il s'est marié 494 495, à l'âge de vingt et un ans,
le 13 février 1811 à Mosset avec
Bonaventure GALANT 496 497, fille de Jean
GALAU (1745-1810), Berger et Marie
FORCADE (1758-1817), née à Mosset en
1791, y décédée le 12 décembre 1815, à l'âge
de vingt-quatre ans.
Après environ cinq ans et quatre mois de
veuvage, Jean "Baptiste" s'est marié une
seconde fois 498 499, à l'âge de trente et un ans,
le 2 mai 1821 à Mosset avec Marie
500
501
Marguerite
BES
(<> 1787 & 1799-1852).
laquelle il était marié sans contrat, ab intestat et sans
avoir disposé de la quotité disponible de ses biens et
que sa succession se compose, à défaut de reprise, que
de la moitié des immeubles ci-après détaillés acquis
pendant le mariage.
Immeubles à Mosset non affermés
1 - une maison d'un revenu de 15 F.(Maison au
NN°325 ou N°148 au 4 Carrer Sota Muralla)
2 - un champ aspre au lieu-dit "Pijol" de 2 ha.
Soit un revenu total de 45 F dans moitié à la succession
soit 22,50 F formant un capital de 450 F. Signé
Comerly.
Joseph Augustin CANTIE
492
Bien immobilier local au : A son décès en 1874 laisse
une maison d'un revenu de 15 F - maison acquise avec
Marie Bès son épouse décédée
Militaire : CL1810 GNR
493
Parrain - marraine : Saurine François
Commerli Anne
494
Témoins = Fourcade Isidore Fabre CharlesFabre
Pierre Pamill Sébastien
495
En présence de Isidore POMPIDOR (Officier d'état
civil).
496
ADPO 5W557 Mutations par décès Le 7
décembre 1816 est comparu Baptiste Comerly,
cultivateur de Mosset, faisant
pour Elisabeth
Coumerly sa fille héritière de Bonaventure Galaud sa
mère qui a déclaré que par le décès de la dite Galaud
son épouse arrivé à Mosset le 12/12/1815 la dite sa
fille a recueilli le tiers des biens compris dans la
déclaration du 1/12/1815 se portant le dit tiers à 100
francs en capital plus les hardes et effets pour 100
francs
497
Leur union dura environ 4 ans et 10 mois
498
Autres témoins : Corcinos Thomas, 51 ansCorcinos
Baptiste, 47 ansEstève Joseph , menuisier, 60 ans
499
En présence de Joseph Isidore SARDA (Témoin)
Oncle de la mariée - Julien Maire PRATS (Officier
d'état civil).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
93) Marie Marguerite BES, fille de Michel
Paul BES (1761-1805) et Marie OLIVE
(1761-1828), née à Mosset entre le 2 mars
1787 et le 12 janvier 1799, baptisée dans la
même localité le lendemain 502, y décédée le
15 octobre 1852, à l'âge de cinquante-trois ans
au moins.
94) Joseph Augustin CANTIE
500
503 504 505
,
Leur union dura environ 31 ans et 5 mois
Il a environ 2 ans et 11 mois de moins qu'elle
502
Au baptême de Marie Marguerite furent témoins
Thomas Joseph Xavier BES (Parrain) - Joseph Curé
PARER (Officier d'état civil) - Margarida Llucia
MANAUT (Marraine).
503
Note sur Joseph Augustin CANTIE
Joseph Augustin Cantier est charpentier à Mosset puis
menuisier à Olette.
Il fait partie, à 35 ans, de la réserve de la Garde
Nationale comme soutient de famille. (Garde
Nationale de 1840 - Registre de Contrôle matricule
pour la réserve - Mosset - N° 80).
Comme maire adjoint il est en 1847 Officier d'état
civil.
Achat du 5 septembre 1855 d’une petite maison à
Mosset.
Acquéreur : Cantié Joseph Charpentier.
Vendeur ; Vila Marguerite, Bonaventure Pebreil
Françoise à Mosset.
Enregisttré le 14 septembre 1855.
Au prix de 120 F. (ADPO 5W611 - N° 50 Xatart)
Déclaration de succession de Joseph Cantié
Le 9 janvier 1879 a comparu François Cantié,
cultivateur à Mosset, agissant en son nom personnel et
comme se portant fort pour ses frères et soeurs nommés
:
- Bonaventure Cantié, garçon de magasin à Perpignan.
- Marguerite Cantié épouse de Sébastien Arrous
cultivateur à Mosset.
- Marie Cantié épouse de Joseph Borreil à
Marquixanes (sic).
Il a fait la déclaration suivante.
501
122
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Joseph Cantié, leur père, en son vivant cultivateur à
Mosset, est décédé à Mosset le 16 juillet 1878 à 70 ans,
à la survivance de Rose Chambeu son épouse avec
laquelle il était marié sous le régime de la communauté
légale à défaut de contrat de mariage.
Au terme de son testament reçu par Me Mas notaire à
Prades le 11 avril 1876 enregistré le neuf octobre
1878, il a légué à François Cantié son fils le quart par
préciput de tous ses biens qui consistent en ce qui suit :
Communauté légale
Meubles
Un lit avec paillasse, une vieille armoire, six draps de
lit, trois chaises, deux chaudrons. Le tout pour une
valeur de 40 F.
Immeuble à Mosset non affermés.
1 - une maison d'un revenu de 20 F
2 - une grange servant à l'exploitation rurale d'un
revenu de quatre francs (N°216 Grange en ruine au 3
Escaler de Vila Nove.)
3 - un champ au lieu-dit "Nouette" de quatre ares et
d'un revenu de 20 F.
4 - un jardin au lieu-dit "horte d'amont"
5 - un pré.
Pour revenu total de 46,50 F formant un capitale,
coefficient 25, de 662,50 F et de 400 F pour les
meubles au coefficient 20, soit un total de 1062,50 F.
Ne signe pas. (ADPO 14W153 N° 384)
Vente
Ont comparu le cinq février 1879 :
- Gaudérique Cantié cultivateur
- Sébastien Arrous cultivateur agissant comme
mandataires de Bonaventure Cantié cultivateur à
Perpignan
- Marguerite Cantié épouse de Sébastien Arrous
mariés sans contrat.
- Marie Cantié épouse de Joseph Porteil cultivateur
domicilié à Marquixanes mariés sans contrat.
Lesquels vendent solidairement à Baptiste Pujol
cultivateur à Mosset :
1 - une grange en ruine à Mosset à la rue de Villeneuve
tenant à l'acquéreur, Baptiste Pujol, à Roland, à
Hyacinthe Arrous (N°216 au 3 Escaler de Vila Nove) et
à la rue.
2 - une pièce de terre aux " horts"
Ces biens leur appartiennent pour les avoir recueilli de
la succession de Joseph Cantié leur père et beau-père
décédé à Mosset le 15 juillet dernier. Le prix de la
vente et de 200 F. (Me Jean Mas- 3E47/122 Folio
49)
Déclaration de succession de Joseph Cantié Omission
( N°303)
Le 18 août 1880, reçu de François Cantié, le fils de
Joseph, cultivateur à Mosset, la somme de 6,50 F pour
droits simples et autres sur l'omission par lui commise
dans la déclaration en date du neuf janvier 1879
numéro 384 de la succession de Joseph Cantié, son
père, cultivateur à Mosset décédé le 16 juillet 1876,
une somme de 500 F montant d'une reprise qu’il avait
à exercer sur la communauté en vertu de l'acte de vente
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Charpentier Maire Adj. 1847, fils de Pierre
CANTIE (1760-1820) et Esperansa Thérèse
Théodore BOSCH (1765-> 1835), né à Olette
le 13 janvier 1808 506 507, décédé à Mosset le
15 juillet 1876, à l'âge de soixante-huit ans.
Testament à Prades le 11 avril 1876,
surlendemain du dimanche des Rameaux :
Enregistré le 9/10/1878.
Il s'est marié 508, à l'âge de vingt-sept ans, le
11 février 1835 à Mosset, puis religieusement
le même jour au même endroit avec Rose
Magdeleine CHAMBEU 509 (1811-1895).
95) Rose Magdeleine CHAMBEU
510 511
,
d'une propriété consentie le quatre janvier 1879 devant
Me Gay notaire à Olette, d'après la liquidation
suivante.
504
Bien immobilier local au : N°216 Grange en ruine au 3
Escaler de Vila Nove - Laisse à so, décès en 1878 une
maison d'un revenu de 20 F achetée 120 F en 1855 à
Vila Marguerite
Militaire : CL1828 GNR
505
Son nom figure sur les actes de Marguerite
Esperansa CANTIE (Naissance) et Marguerite
CLIMENS (Décès) et Marie Thérèse MESTRES
(Décès) et Jean Isidore André FABRE (Naissance) et
Joseph Michel ENRIQUEL (Naissance).
506
Charpentier puis menuisier à OletteOfficier d'etat
civil en 1847
507
A la naissance de Joseph Augustin furent témoins
Raymond RIBELL (Témoin) - Sulpice PADRET
(Témoin) - Baptiste Maire LAVILA (Officier d'état
civil).
508
En présence de François PARENT (Témoin) François PACOUIL (Témoin) - Cômes Sauveur Pierre
COMMENGE (Témoin) - Jean Isidore Barthélemy
François Maire LAVILA (Officier d'état civil) Sébastien Isidore Maire BAZINET (Témoin) Docteur
en médecine.
509
Leur union dura environ 41 ans et 5 mois
510
Note sur Rose Magdeleine CHAMBEU
Déclaration de succession de Rose Chambeu
Le premier avril 1896, Rose Chambeu, propriétaire,
veuve de Joseph Cantier, décédée à Mosset le six
octobre 1895 à l'âge de 84 ans, laissant pour lui
succéder ses enfants : Cantié Gaudérique propriétaire
à Mosset, Cantier Bonaventure employé à Perpignan
et Cantier Marguerite (Sosa 47) épouse de Sébastien
Arrous à Mosset et ses petits-enfants : Bonaventure
Borreil, Baptiste Borreil, Joséphine Borreil, sous la
tutelle de Joseph Borreil veuf de Marie Cantier, leur
père, domicilié à Béziers.
123
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Sans profession, fille de Bonaventure Joseph
CHAMBEU (1771-1860) et Marguerite Anne
COSSEY (1773-1851), née à Mosset le 2
février 1811, y décédée le 6 octobre 1895, à
l'âge de quatre-vingt-quatre ans.
Testament à Prades le 11 avril 1896.
Isidore Thomas GARRIGO
96) Isidore Thomas GARRIGO, dit
Curat 512 513 514, Consul 1787/1788 Brassier,
Les époux Chambeu Cantier étaient mariés sans
contrat préalable à leur réunion célébrée à Mosset il y
a environ 61 ans.
Au terme du testament reçu par Me Mas notaire à
Prades le 11 avril 1876 enregistré le 28 novembre
1895, la de cujus a légué à son fils aîné Gaudérique
Cantier le quart préciputaire de ses biens.
La succession comprend :
Communauté.
Immeubles à Mosset non loués.
1 - une maison N° 300 sections H. au 1 Carrer del Trot
d'un revenu de 28 F.
2 - un jardin numéro 457 sections H. ou A.
3 - un pré à "Roquemaure" N° 12 et 13 de la section F.
Soit un revenu total de 52 F formant un capital de 1300
F.
Immeubles propres non loués à Mosset.
Une pâture, une vigne, une terre aspre.
Soit un revenu de six francs 20 formant un capital de
155 F.
Ne signe pas. (ADPO 114W164 N° 158)
Origine étymologique du patronyme: Xambeu
Chambeu
Le nom est sans doute à rapprocher des formes
françaises Chambau, Chambeau. Selon le dictionnaire
de M.T Morlet, ce sont des variantes de Chambal, qui
désignait en ancien français la jambière (partie de
l'armure couvrant la jambe). Certes, mais je me
demande si, en fait, on n'assiste pas au même
phénomène qu'avec Xambó (voir ce nom), et s'il ne
s'agirait pas d'un toponyme signifiant tout bêtement
champ beau. (Jean Tosti)
511
Bien immobilier local au : N°300 au 1 Carrer del Trot
qu'elle laisse à son décès en 1896
512
Note sur Isidore "Thomas" GARRIGO
Il figure comme Lieutenant sur la liste de la 7e
compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de
Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
Estimation des parcelles du terroir de Mosset pour
faire la répartition des taxex royales en 1785.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Thomas Garrigo : Al hort de ball un hort. A la farga
bella un camp. A la Barrera un camp. A la costa de
Corbiech une vigny. Als aballas un camp. Total 63.
(ADPO 100EDT19)
Demande d'exemption des bergers de la levée des
volontaires de 18 à 25 ans. Il a deux fils sous les
drapeaux et est donc sans berger. (ADPO 100EDT34
du 5 janvier 1794)
Vente des biens de d'Aguilar
Estimation du 27 pluviôse an II. Une pièce de terre
champ, pré et garrigues dit "La close"
Lot 1 - champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant :
- d'àrient, Joseph Prats (1742-1814) et Joseph
Corcinos,
- du midi, Galderic Bory (<1719) et Ferréol Cazals
(1761)
- du couchant, Sauveur Climens (1743-1812) et
vacants,
- de septentrion jalon numéro un et le fossé de "la
close."
Estimation : 600 livres. Surface : 6 journaux.
Lot 2 -champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant :
- d'orient, Jalons N°1,
- du midi, Baptiste Cortie (1755-1844) et vacants
- du couchant, Maurice Matheu (1732-1812) et
vacants,
- de septentrion, jalon numéro 2 et le chemin qui
conduit à la croix de Marquixanes en sortant de "la
close."
Estimation : 250 livres.
Surface : 7 journaux.
Lot 3 - « Lo camp Llouch".
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jalons N°3,
- du midi, champ de "La Coba" du premier mot avec un
fossé au milieu.
- du couchant, jalon N°2 et le même fossé,
- de septentrion, Oliva de Rabouillet et vacants.
Estimation : 1200 livres.
Surface : 30 de journaux.
Lot 4 - Pré et garrigues.
Pièce de terre confrontant :
- d'orient, Thomas Garrigo (1739-1814),
- du midi, le lot N°1 dit champ de "La Coba" fossé au
milieu.
- du couchant, jalon N°3,
- de septentrion, Joseph Corcinos et Joseph Lavila.
Estimation : 800 livres.
Surface : 800 de journaux. (ADPO 1Qp159)
Bail à rente
Garrigo Thomas de Mosset, conclue un bail à rente
avec Isidore et Marie Radondy, père et fille, de Mosset
le 19/12/1792 une pièce de terre champ à Mosset
moyennant 3 charges de bled seigle par an estimées à
57 livres. (ADPO 5W598 -Notaire Bordes)
Cession
124
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le 11/11/1792 Isidore Radondi de Mosset fait cession
à Thomas Garrigo
D’une pièce de terre à « las Solanes » et d’une charge
de bled de semence et d’un cortal, batti dans la même
propriété, qui confronte :
- d’orient Lin Climens.
- du midi le même Lin Climens avec un chemin entre
eux deux.
- du couchant François Bruzy.
- de septentrion Isidore Pons.
Le prix est de trois charges de seigle, tous les ans, que
l’acheteur sera obligé à payer annuellement à Radondi
et Marie Mestres et aussi à Pierre Boher de Mosset.
Acompte de huit charges que Radondi père est obligé
de lui payer durant la vie de Pierre Boher et de
Catherine Clausell son épouse en vertu de l’acte de
vente de la dite propriété, champ et pré. (ADPO
3E23/53 Folio 518)
Les bergers de la levée en masse
Le 5 janvier 1794, le conseil général de la commune
assemblé, constate que les troupeaux de la commune
sont sans bergers. Ils sont requis pour la levée de 18 à
25 ans qui doivent se rendre à Perpignan pour y être
reçus. Les propriétaires des trouteaux ne trouvent plus
de bergers.
La commune demande au commissaire inspecteur de la
levée en masse l'exemptions des bergers.
En particulier les citoytens Marc Ruffiandis
(Hyacinthe et Jean), Julien Corcinos (Thomas et Jean),
Thomas Garrigo (Julien et Isidore), Martin Bixareil
(Mathieu et Jean), Isidore Salies, Dominique Dimon,
qui ont 2 enfants âgés de 18 à 25 ans demandent de
leur en laisser un pour la garde du troupeau. (ADPO
100EDT34)
Vente au fils Julien Garrigo
Thomas Garrigo cultivateur à Mosset a vendu, Le 22
prairial de l’an VI (10 juin 1798)
à son fils majeur Julien Garrigo (qui se marie le même
jour à Rose Rocafort)
1 - une maison N°112 au 13 Els Cabanots avec tout le
mobilier qu’elle renferme, confrontant :
- d’orient avec Jean Not N°113
- du Midi avec la rue publique.
- du couchant avec Jean Remaury N°111.
- de septentrion avec Julien Berjoan. N°106
2 - une bergerie avec la pièce de terre champ et herm
attenant située à la partie dite Las Salines d’une
contenance de six journaux.
3 - une pièce de terre champ et pré située à la Barrere
et contenant environ quatre journaux de terre
confrontant avec le ruisseau de Scale
4 - une pièce de terre champ et pré au plat de Pons
d’une contenance de six journaux
5 - une pièce de terre champ à Las Abeillas d’une
contenance de un journal
6 - une pièce de terre de jardin aux horts de mont
confrontant d’orient avec le correch de la Thomaze.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
7 - une pièce de terre vigne à La Crouette d’une
contenance d’une cartonatte confrontant du midi le
ruisseau de Molitg.
Le montant de la vente s’élève à 2200 livres en espèces
métalliques
Sur cette somme le vendeur a demandé et délégué
payer à sa décharge par l’acquéreur au citoyen Pierre
Boher (1736-1807) et à Catherine Clauseill
(1733-1800) son épouse de la rente viagère de trois
charges de blé seigle payables annuellement.
Cette rente résulte de l’acte retenu par Antoine Lavall
notaire qui correspond, au denier 10, à un capital de
650 livres.
Le vendeur demande à l’acquéreur de payer à Isidore
Garrigo (1771-1815) , fils du vendeur, la somme de
220 livres, Il s’est engagé de lui compter en
avancement d’hoirie par le contrat de mariage avec
Basilice Jaulin son épouse, retenu par le notaire
Lavall.
De plus Marie Garrigo (1776-1853) épouse de Isidore
Vila (1770), 2e fils du vendeur, pareille somme de 220
livres que le vendeur s’est engagé à lui compter par
son contrat de mariage avec Isidore Vila retenu par le
présent notaire, Hipolite Escape le premier prairial de
l’an six (20 mai 1798).
De plus à François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48) fils
du vendeur pareille somme de 220 livres en
avancement d’hoirie paternelle et des autres droits
auxquels il peut prétendre sur les biens du vendeur à
l’époque de son décès.
Et enfin à Anne-Marie Garrigo (1788-1864) fille
cadette du vendeur la somme de 270 livres en
avancement d’hoirie.
Pour François Garrigo et Anne-Marie Garrigo non
encore mariés, l’acquéreur devra se conformer aux
termes des contrats de mariage qui interviendront.
L’acquéreur promet et s’engage à payer et compter au
dit Thomas Garrigo son père au moment où celui-ci
l’exigera après un an à compter de ce jour la somme de
300 livres avec des espèces métalliques, la restante
somme de 220 livres a été tout présentement payée et
comptée par l’acquéreur au vendeur qui la prise et
emboursée à la vue de moi notaire et des témoins.
La maison désignée dans l’article premier de laquelle
il se réserve l’habitation ainsi que pour Rose Fabre son
épouse.
Les parties ont déclaré ne savoir signer. (3E21/497
Hipolite Escape N°118 Folio 382)
Déclarations de successions de Thomas Garrigou
Le 12/7/1815 est comparu Julien Garrigou cultivateur
de Mosset, faisant tant pour lui que pour Isidore,
Françoise, Anne Marie femme d'Izidore Ville et une
autre Anne Marie, ses frères et soeurs, pour lesquels il
se porte fort.
Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Thomas leur père
décédé ab intestat le 23 janvier 1814 et que par acte
du 22 prairial an VI retenu par Me Escape notaire à
Prades le dit défunt lui avait vendu 7 propriétés
différentes avec la charge de payer à ses dits frères et
125
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Berger, Propriétaire, fils de Frances
GARRIGO (1706-1755) et Francesca
Magdalena
Catharina
PORTELL
(1717-1786), né à Mosset le 21 décembre
1739 515 , reçu au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 516 517, y décédé le 23 janvier 1814, à
l'âge de soixante-quatorze ans 518.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 11
février 1768 à Mosset avec Juste
BERJOUAN 519, fille de Julien BERJOUAN
(1713-> 1786), Brassier et Marguerite
GRANER (1720-1783), née à Mosset en
1753, y décédée entre 1781 et le 6 février
1798, à l'âge de vingt-huit ans au moins.
Après environ quatre mois de veuvage,
Isidore Thomas s'est marié une seconde fois
religieusement 520 le 16 mai 1781 à Mosset,
avant d'avoir passé un contrat le 10 mai 1781
à Prades avec Françoise Marie Rose
FABRE 521 (1751-1809).
97) Françoise Marie Rose FABRE, fille de
soeurs une somme à chacun pour leurs droits
légitimaires et sous la réserve de 300 francs dont il lui
a donné quittance par acte devant Me Queya notaire à
Villefranche le 10 avril 1807 et une autre action le 11
avril 1807.
Ainsi par le décès du dit Thomas ils n'ont recueilli
que quelques nippes et linge de corps estimés à 20
francs. (ADPO 5W556)
513
Bien immobilier local au : N°112 au 13 Els Cabanots
en 1811
514
Son nom figure sur un acte de Jean Thomas FREU
(Baptême).
515
Consul N° 2Confirmation 10/10/1759
516
Marraine = Rose Garrigo, ne signe pas
517
Au baptême d'Isidore Thomas furent témoins
Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant
religieux) - Isidro Francisco GARRIGO (Parrain).
518
Au décès d'Isidore Thomas furent témoins Julien
Maire PRATS (Témoin) - Isidore POMPIDOR
(Officier d'état civil) - Maurice Jacques SALVAGNAC
(Témoin).
519
Leur union dura environ 12 ans et 10 mois
520
En présence de Jean GASPART (Témoin) - Isidore
Curé DENIS (Officiant religieux) - Joseph FABRE
(Témoin) - Michel Paul FOULQUIE (Témoin) - Joseph
ASSENS (Témoin).
521
Leur union dura environ 27 ans et 8 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joseph FABRE (1705-1781) et Rose
ARJALES (~ 1712-1781), née à Mosset le 14
janvier 1751 522 , baptisée dans la même
localité le même jour 523 524, y décédée le 10
janvier 1809, à l'âge de cinquante-sept ans.
Baptiste Dominique VILA 525
98) Baptiste Dominique VILA
522
526
527
,
Confirmation 10/10/1759
Le parrain est Joseph Arrus, Ne signe pas. La
marraine est Thérèse Laplace, Ne signe pas.
524
Au baptême de Françoise Marie Rose fut témoin
Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant
religieux).
525
En 1835 CM
526
Note sur Baptiste Dominique VILA
Achat d’une pièce de terre le 28 pluviôse An II
(16/02/1794) par acte notarié, située à San Barthomeu
de 3 journaux, jouxtant :
Joseph Carol, Julien Corcinos, Bonaventure Rocafort,
François Vila
pour la somme de mille livres.
Achat d’une maison
Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi vend
à Catherine Bès, épouse de Jean Baptiste Vila,
cultivateur, une maison, rue de "Baix" au prix de 500
Francs: 400 Francs reçus de Jean Climens, son beau
frère, époux de sa sœur Marie Thérèse Bès (Sosa 107)
et 100 francs de son mari Jean Baptiste Vila.
Mutations par décès de BES Catherine Marguerite
(1770 -1804)
Le 29 vendémiaire an XIII a comparu Baptiste Vila de
Mosset faisant tant pour lui que pour Anne Marie,
Marie, et François, ses enfants a déclaré que les dits
enfants sont héritiers de Catherine Bès leur mère
décédée le 25 fructidor an XII et lui, légataire de
l'usufruit de la moitié de tout ses biens suivant le
codicille reçu par Gueya le 18 messidor an XII
enregistré en ce bureau le 25 vendémiaire an XIII, il lui
est échu en propriété et en usufruit :
1 - une maison (rue de "Baix") et un champ au terroir
de Mosset ensemble d'un revenu de 70 francs qui forme
un capital au denier 25 de 1400 francs.
2 - des effets de linge de corps de valeur 100 francs.
(ADPO 5W628)
Partage des biens de François Vila entre ses enfants le
12/02/ selon extraits de l’original en ma possession.
Ont comparu :
- Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de
Catherine Bès- Raphael Vila (1774-1830)- François
Vila (1783-1859) tous agriculteurs à Mosset- Valent
Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères- Marie
523
126
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Propriétaire,
fils
de
Francesch
VILA
Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de Jean Rousse
maréchal à Mosset (Sosa122)- Catherine Vila
(<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla
de Conflent
Tous frères et sœurs cos successibles de leur père
François Vila (1735-1805) (Sosa 198)
-conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses droits à
son mari par acte chez Escape du 20/04/1810.
Soit au total 7 héritiers.
Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et
respect des dispositions du père par préciput :
1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et hors
part de 1/8, par acte devant Escape sans date, prend le
7/12 de la maison paternelle de la rue del Trot [N°284
au 4 Carrer del Trot] depuis la confrontation de Marc
Ruffiandis [N°283] jusqu’au mur qui monte du
rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à construire en
commun avec Valent Vila qui prendra les 5/12 restants.
Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de
toutes natures dépendant de la métairie de la
Tremoulède, partie délimitée par des bornes.
De plus il prendra 35 perches à « Monseriou »
2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de 142
perches lors de son contrat de mariage du 23 mai 1805
chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon
Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des autres et 54
perches au Pla de Pons.
3 – François Vila légataire par préciput de 100 francs
par les mêles dispositions du père détenu dans son
testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment
et terres, de la Tremoulède et un champ à la Teixoneras
4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de Valent
Comails prendra les 5/12 de la maison du village à la
rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède et encore un
champ dit La Mourré de 18 perches et enfin un jardin à
come Gelada
5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et 1/12 de
la métairie de la Tremoulède à côté de la part de
Valent Vila
6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼ de la
métairie de la Tremoulède et un jardin à la Terrasse de
3 perches
Pour la Tremoulède, le partage est le suivant :
- Baptiste Vila, les 2/12- Raphael Vila - François
Vila.les 3/12- Valent Vila et Marie Vila, les 3/12Catherine Vila, les 1/12- Marie Vila, les 3/12. 1812
(Notaire Gaudérique Bonaventure Philip)
527
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°369 au 5 Carrer de las
Sabateras de 28 m2 en 1811 - N°284 au 4 Carrer del
Trot en 1811 en copropriété avec Vila Jean Sébastien
qui décède en 1836 et de 1854 à 1869 Follio 655 et
640 -°369 au 5 Carrer de las Sabateras de 28 m2 en
1811 - N°284 au 4 Carrer del Trot en 1811 en
copropriété avec Vila Jean Sébastien qui décède en
1836 et de 1854 à 1869 Follio 655 et 640 Code : EM1833-Cortal
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
(1735-1805) et Anne Marie CAPELLA
(1741-1819), né à Mosset le 2 octobre 1768,
reçu au baptême dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 528 529, y décédé
le 11 décembre 1852, à l'âge de
quatre-vingt-quatre ans 530.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-cinq ans, 531 532 le 26 février 1794 à
Mosset avec Catherine Marguerite BES 533
(1770-1804).
Après environ vingt-neuf jours de veuvage,
Baptiste Dominique s'est marié une seconde
fois 534, à l'âge de trente-six ans, le 11 octobre
1804
à
Mosset
avec
Marie
ESCANYE 535 536, fille de Jean ESCANYE
(< 1742-<> 1795 & 1796), Pages et Brigitte
MAURI (< 1742-<> 1795 & 1795), née à
Mosset le 28 juin 1778, y décédée le 7
décembre 1828, à l'âge de cinquante ans.
528
Mar= Dimon FrançoiseNe signe pas.
Au baptême de Baptiste Dominique furent témoins
Joan Batista VILA (Parrain) - Jaume Curé COMENJA
(Officiant religieux).
530
Mort par accident à la forge haute
531
Deux autres témoins du mariage: - Léon Ville François Ville, cultivateurs à Mosset
532
En présence de Julien CORCINOS (Témoin).
533
Leur union dura environ 10 ans et 6 mois
534
En présence de Francesch VILA (Témoin) Gaudérique Jorge JAUZE (Témoin) - Raphaël VILA
(Témoin) - Isidore LAVILA (Officier d'état civil) Julien ESCANYE (Témoin).
535
ADPO Lp1024 Recensement du 23 frimaire an 4
(14 décembre 1795)
ADPO 5W563 Mutations par décès
Le 6 mai 1829 est comparu Baptiste Ville cultuvateur
de Mosset
faisant pour
François Sébastien et Catherine Ville ses enfants, pour
lesquels il se porte aussi fort,
qui nous ont déclaré qu'ils sont héritiers de Marie
Escanyé épouse de Baptiste Ville comparant décédée
à Mosset le 7 décembre 1828
et que par son décès ils ont recueilli le montant de la
dot qui lui avait été constituée dans son contrat de
mariage reçu par Me Felip Barrera notaire à Prades le
complementaire an XII se portant à 400 francs
plus un supplément de dot contenu dans acte reçu par
Me felip notaire à Prades le 18/05/1823 de 80 francs
plus des nippes pour 20 francs
Soit un total de 500 francs
536
Leur union dura environ 24 ans et 2 mois
529
127
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
99) Catherine Marguerite BES 537 538, fille
de Jaume Pere Anthoni BES (1732-1800) et
Grace LLOPET (< 1737-1794), née à Mosset
en 1770 539, baptisée dans la même localité le
10 décembre 1774, à l'âge de quatre ans 540,
décédée le 12 septembre 1804, à l'âge de
trente-quatre ans.
Joseph Isidore PORTEIL
100)
Maire
Joseph
541 542 543
Isidore
PORTEIL
, Maire Mosset 1808-16,
541
537
Note sur Catherine Marguerite BES
Achat
Le 28 pluviôse Ane II (16/02/1794), elle achète par
acte notarié à François Ville une pièce de terre située
à San Barthomeu de 3 journaux, jouxtant : Joseph
Carol-Julien
Corcinos-Bonaventure
Rocafort-François Vila , pour la somme de mille livres.
Achat d’une maison
Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi
(Sosa 68) vend à Catherine Bès (Sosa 99), épouse de
Jean Baptiste Vila (1768-1852), cultivateur, une
maison, rue de "Baix" au prix de 500 Francs: 400
Francs reçus de Jean Climens (1761-1846) (Sosa 106)
, son beau frère et 100 francs de son mari Jean Baptiste
Vila (sosa 98).
Cette maison N°369 au 7 Carrr de las Sabateras
confronte : - à l'est la muraille de la ville- au midi
Joseph Commenge (N°370)- à l'ouest la rue publiqueau nord Julien Jauze (N°368) et Roufiandis.
Mutation par décès de Joseph Bes
Le 8 aout 1807 est comparu Marie Bes de Mosset
faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et Anne
Marie ses frères et soeurs a déclaré qu'ils sont héritièrs
de Joseph Bes leur père décédé le 5 floréal an XIII (25
avril 1805) et que par son décès il leur est échu que
quelques vieux meubles des hardes et effets dont la
valeur est eu dessous de 100 F. (ADPO 1199W78)
Mutation par décès de Catherine Bes
Le 29 vendémiaire an XIII a comparu Baptiste Vila de
Mosset faisant tant pour lui que pour Anne Marie,
Marie, et François, ses enfants a déclaré que les dits
enfants sont héritiers de Catherine Bes leur mère
décédée le 25 fructidor an XII et lui, légataire de
l'usufruit de la moitié de tout ses biens suivant le
codicille reçu par Gueya le 18 messidor an XII
enregistré en ce bureau le 25 vendémiaire an XIII, il lui
est échu en propriété et en usufruit :
1 - une maison (N°369 au 7 Carrr de las Sabaterast ?)
un champ au terroir de Mosset ensemble d'un revenu
de 70 francs qui forme un capital au denier 25 de 1400
francs.
2 - des effets de linge de corps de valeur 100 francs.
(ADPO 5W628)
538
Code : Cortal
539
date de naissance douteuse, à vérifier
540
Au baptême de Catherine Marguerite fut témoin
Catherine MANAUT (Marraine).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Note sur Joseph Isidore Maire PORTEIL
(1752-1824)
Il figure, comme capitaine, sur la liste de la 2e
compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de
Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
Joseph Porteil est le gendre d’Emmanuel Pares (Sosa
202) par son mariage en 1775 avec Marie Pares (Sosa
101)
Habitation
Il possède la maison à l’arrière du 14 Carretera de
Prada (N°377) et les pâtis du 11 Carrer de Santa
Magdelena (N°427 de 80 m2), du 8 Carrer dels Pallers
(N°426 de 174 m2) et du 2 Carrer de las Sabateras
(N°330 de 22 m2)
Acquisition des meubles de d'Aguilar
Il acquiert 1 garde à manger pour 13 livres, du château
de d'Aguilar, lors de la vente par enchères selon le
décret du 30-10-1792. D’autres meubles qui avaient
disparu avant la vente ont été retrouvés le 27 frimaire
an II, dans les conditions suivantes :
« Nous Isidore Lavila, commissaire du district de
Prades en exécution de l'arrête pris par le Conseil de
District en date du 18 frimaire an II, nous sommes
présentés par devant le conseil Général de la commune
de Mosset assisté des citoyens Dominique Borande
brigadier et Joseph Fabre gendarme de la brigade de
Prades.
Le conseil a décidé de se rendre de suite aux maisons
des particuliers de la commune pour y faire des visites
domiciliées et de retirer tous les effets appartenant à la
République, ou laissés ou vendus par les Espagnols. »
(ADPO 1Q517)
Les effets vendus appartenaient en grande partie à
d'Aguilar Émigré qui les tenait déposés dans la maison
qu'il possède dans cette commune et qui a été dévastée
et pillée par les espagnols. L’inventaire est le suivant :
1 garde robe en bois de pin, 1 farinère, 1 garde à
manger en bois de pin sans couvert,
1 garde robe, 18 lots au total qui, lors de la vente du 02
brumaire an III (23 octobre 1794) ont apporté 593
livres alors que les meubles des d'Aguilar à Perpignan
ont rapporté 7397 livres.
On sait que le château de Mosset n’était plus habité
par le baron d(Aguilar depuis le début du XVIIe siècle
et par conséquent les meubles pouvant s’y trouver
n’étaient pas de grande valeur.
Le compte rendu de la vente est signé par les officier
municipaux : Porteil, Cantier, Climens, le maire Prats,
et Galiay notable ex-curé.
Accord
128
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1821-24 Propriétaire 1er Consul1785/1786,
Le 02/06/1806 accord entre Joseph et Gaudérique
Porteil. (3E12/505 Répertoire Hipolite Escape
1809-1811)
Transfert de propriété à son fils par vente
Le 21 floréal an VI (10 mai 1798), Joseph Porteil
(1752-1824) cultivateur à Mosset vend à son fils
Gaudérique Porteil (1779-1850) (Sosa 84)
1 - la moitié d’une maison à la rue du four (N°377 à
l’arrière du 14 Carretera de Prada) qui confronte avec
Joseph Pajau (1741-1804) (N°378), la rue publique et
Étienne Radondi (N°376)
2 - un corps d’héritage composé d’une bergerie, une
pièce de terre champ et pré, le tout attenant, situé à las
Barreras, qui a appartenu au monastère de
Corbiac,d’une contenance de 32 journaux de terre.
Elle confronte Pierre-François Arrous, Jacques
Commenge, Gaudérique Fabre, Jacinthe Assens,
Emmanuel Fabre, Julien Corcinos, des herms vacants
et autres.
3 - un demi journal de terre champ à prendre une pièce
de terre située art Roudoules se qui confronte avec
Julien Corcinos, Martin Climens, Jacques Corcinos,
Étienne Porteil et autres.
4 - la moitié d’une pièce de terre champ à Cantacou
d’une contenance de trois jours l’eau de terre
confrontant avec des héritiers Campoussy, avec la
rivière de la Castellane, le chemin du col de jour.
La vente se fait pour le prix de 3600 de vivre en espèces
métalliques qui ont été comptées et payées avec du
numéraire à la vue du notaire et des témoins.
(3E21/497 Hipolite Escape N°91 Folio 323)
542
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°426 de 174 m2 - - N°427
de 80 m2, Pâtis- N°330 de 22 m2, Pâtis Code : Nc1801 Cortal Photo - Maire Mosset 543
Son nom figure sur les actes de Françoise
Catherine Josèphe PORTELL (Baptême) et Dominique
MATHEU (Mariage) et Jean Baptiste FABRE
(Mariage) et Pierre Michel DIMON (Mariage) et
Marie Thérèse ROQUEFORT (Naissance) et Joseph
CAPELLE (Mariage) et Maurice VIGNAUD
(Mariage) et Vincent Pierre RADONDI (Mariage) et
Sébastien "Jean" FREU (Mariage) et François THESA
(Mariage) et Joseph Sébastien LAPLACE (Mariage) et
Emmanuel SOLÉ (Mariage) et Jean Pierre REMAURY
(Mariage) et Jean Pierre DELMAS (Mariage) et
Jacques Jean RUFFIANDIS (Mariage) et Joseph
Isidore SARDA (Mariage) et Jean Baptiste Ignace
VERDIE (Mariage) et Pierre Jacques Barthélemy
RADONDY (Mariage) et Jean Pierre MIR (Mariage) et
Michel Paul MARCH (Mariage) et Étienne Isidore
Michel Curé PORTEIL (Inhumation) et Jean Sébastien
MAYENS (Naissance) et Marie Anne Margarette Rose
LAPLASSE (Baptême) et Étienne Mathieu CORCINOS
(Naissance) et Marguerite Anne COSSEY (Baptême) et
Augustin Joseph FABRE (Mariage) et Joseph Julien
PORTEIL (Mariage).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
fils d'Isidore PORTEIL (1727-1778) et Marie
LLOPET (1727-1788), né à Mosset le 21
février 1752 544 , reçu au baptême dans la
même localité le surlendemain, à l'âge de
deux jours 545 546, y décédé le 15 janvier 1824,
à l'âge de soixante et onze ans 547.
Un grand notable à Mosset le 13 septembre
1789 : Juge de paix en 1797
Pendant la Révolution il est Capitaine le
13/9/1789 puis Commissaire le 7 août 1794
(Ruffiandis Pages 79, 80 puis 84). Il est sur la
liste des « Citoyens actifs » c'est-à-dire
payant des contributions au recensement du
23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) (ADPO
Lp1024).
Il est élu le 11 pluviôse an V (30 janvier 1797)
juge de Paix du Canton de Mosset. Il traite à
ce titre l’affaire François Dimon contre Julien
Corcinos (1745-1820).assisté de Maurice
Matheu (1732-1812) (Sosa 210) et de Jacques
Ruffiandis (1748-1832) Officier de Santé.
Les leaders de la Révolution mossétane
Le 13 avril c'est l'approbation des cahiers des
doléances et la désignation des 4 "députés"
qui "ont accepté ladite commission et promis
de s'en acquitter fidèlement. " Izidore Lavila
(1758-1825), Jean Escanyé, Joseph Porteil
(1752-1824) et Léon Vila (1745-1821) qui
iront les porter et les défendre le 16 avril, au
juge du siège Royal de la Viguerie du
Conflent et Capcir à Prades. après que les
textes aient été lus pat le vicaire Galiay au
prône de l'église le dimanche précédent. 25
signatures mais en absence de ceux qui sont
proches de d'Aguilar : Jacques Pompîdor,
Maurice Matheu, Julien Corcinos, Julien
Prats mais qui, intelligemment, deviendront
dans les années qui suivent, les leaders de la
Révolution mossétane. (ADPO 100EDT2)
Maire de Mosset
544
Témoin à la naissance de Cossey Marguerite en
1773
ADPO 2M36 : serait né le 06/12/1752
545
Mar = Magdeleine Garrigo, Ne signe pas
546
Au baptême de Joseph Isidore furent témoins
Joseph LLOPET (Parrain) - Barthélemy Isidore Curé
LAVILA (Officiant religieux).
547
Au décès de Joseph Isidore furent témoins Joseph
Julien PORTEIL (Déclarant) - Joseph Isidore SARDA
(Déclarant).
129
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
- du 04/12/1791 au 20/03/1793 - de
09/01/1808
à 1816 - de 06/1821 ou
21/04/1824
Lorsqu’il est en fonction le 28/09/1812 une
fiche administrative le concernant nous
apprend qu’il a 5 enfants, qu’il est propriétaire
et que sa fortune est de 1200 francs. (ADPO
2M36)
Compte tenu de ce que sa fortune sera estimée
à 9860 francs lors de son décès, cette
« fortune » est peut-être à prendre au sens de
revenu.
Il décédé avant la fin de son mandat le 15
janvier 1814. C’est Jacques Dirigoy Adjoint
qui signe l’acte de décès.
Son fils Gaudérique (1779-1850) (Sosa 84)
lui succède et est maire dés le 01/02/1824.
Électeur pour les cantonales
Aux élections du 5 germinal an VII (25 mars
1799) il est élu Électeur du canton oar 27 voix
sur 37. Sont aussi élus :
- Sébastien Vial qui obtient 25 voix sur 48
- Jacques Ruffiandis 23 voix sur 31
Par 31 voix sur 41, Joseph Sébastien Escanyer
(1764-1839) prêtre est élu Président de
l'Administration Municipale. (ADPO L1341)
Marguillier de Mosset
Le 11 février 1806, le maire Isidore Lavila,
dans une lettre au Préfet, dresse la liste des
personnes, conformément à l'arrêté du 7
thermidor an XI, pour nomination des 3
marguilliers, qui administreront les revenus
de l'église et la fabrique de Mosset : sont
proposés : Joseph Porteil, Joseph Corcinos
Llopet, Jacques Ruffiandis, Jean Not,
Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210),
Jacques Commenge. (ADPO 5V6)
Commissaire expert du district pendant la
Révolution
Joseph Porteil est, avec Sébastien Comenge
(1753-1829), nommé commissaire expert par
le Directoire du district de Prades le 16
octobre 1793, avec pour tâche, accompagné
des officiers municipaux de Mosset (Climens
et Rousse), d’estimer la valeur de vente des
biens nationaux provenant de l’émigré
Aguilar.
Le 23 ventôse an II (13 mars 1794) (ADPO
1Qp159) ils estiment à 1900 livres le Moli
d’en haut à 860 livres, un parterre avec
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
maisonnette au nord-ouest sous la terrasse à
350 livres.
Le 30 ventôse an II (20 mars 1794) (ADPO
1Qp159) à Monseriu estimé à 1900 livres
pour un premier lot et 1850 pour un second.
Le 11 ventôse en II (1er mars 1794) à la Font
de las Senyoras 3 champs contre la muraille
estimés à 400 livres, et une pièce de terre pré à
Serradell à la Font del llop estimé 300 livres et
un jardin clos par un mur
Le 27 pluviôse an II (15 février 1794) à la
maison de l’ancien four banal estimée à
1200 livres, un pâtis entouré d’un mur estimé
50 livres et un champ au Camp d'en Xinou de
tras de la Portelle estimé 260 livres
confrontant d’orient ; du midi et du couchant
le champ d’Etienne Pares (Sosa 64)
Le 28 pluviôse en II (16 février 1794) à un pré
au Sola estimé 700 livres, un autre pré à la
deveze de del Mary répartie en 2 lots de
800 et 900 livres à un pré dit Lo prat de lhorta
le long du ruisseau de Mosset à Molitg pour
500 livres.
Le 23 ventôse (13 mars 1794) au moulin d’en
bas estimé à 700 livres.
Le 4 germinal de l’an II (24 mars 1794) au
Cortal (Couvert de tuiles) d’en Muzulla au Pla
de Pons estimé à 3200 livres en 2 lots..
Le 2 germinal de l’an II (22 mars 1794) à la
Close un champ divisé en 4 lots : le premier,
la Coba, estimé 600 livres et le 3e, lo camp
llarch à 1200 livres et le 4e 800 livres
Estimation des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ et pré « Monseriu et
le Prat de l'Orry »
1- Estimation du bien le 30 ventôse an II (20
mars 1794)
L'estimation a été faite par Joseph Porteil
(1752 -1824) et Sébastien Comenge
(1753-1812) de Mosset, commissaires experts
nommés par le directoire du district de Prades
le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés
de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse
(Emmanuel ? 17421808) de la municipalité de
Mosset.
L’ensemble est partagé en 2 :
Lot champ et prés confrontant - d'orient, le
ravin ou « correch » de « la grange » - du midi,
Corcinos Julien (1745-1820) et le ravin qui
descend du « Nio de l'asto » - du couchant, le
130
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
même ravin - de septentrion, le jalon N°1 et
les vacants.
Estimation : 1900 livres. Surface : 65
journaux.
Lot champ avec garrigue et prés confrontant d'orient, le ravin ou corech de la grange - du
midi, avec le jalon N°2 - du couchant, le
rocher qui forme la division de cette terre avec
les vacants - de septentrion, Corcinos Julien
Surface : 65 journaux. Estimation : 1850
livres. (ADPO 1Qp159)
Estimation des biens de d'Aguilar
Un « parterre » composé des N°246, 247 et
118, 119
1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13
mars 1794)
L'estimation a été faite a été faite par Joseph
Porteil (1752 -1824) et Sébastien Comenge
(1753-1812) de Mosset, commissaires experts
nommés par le directoire du district de Prades
le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés
de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse
(Emmanuel ? 1742-1808) de la municipalité
de Mosset.
Description : confrontant - d'orient, Julien
Sarda (1765-1825) (N°246 du 1811) et Lin
Vidal (1757-1817) - du couchant, un morceau
de vacants ou se trouve la porte d'entrée du dit
parterre - du midi, le chemin - de septentrion,
la place « la terrasse ».
Au bout du parterre sur la partie orientale 2
petits cabinets ou maisonnettes bâties….
Estimation : 350 livres. Fermier : Matheu
Produit : 16 livres par an. (ADPO 1Qp159 et
1Qp157)
Estimation des biens de d'Aguilar
Le moulin à farine dit « Moli de dalt » et
champ attenant.
1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13
mars 1794)
L'estimation a été faite a été faite par Joseph
Porteil (1752 -1824) et Sébastien Comenge
(1753-1812) de Mosset, commissaires experts
nommés par le directoire du district de Prades
le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés
de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse
(Emmanuel ? 1742-1808) de la municipalité
de Mosset.
Description : « un moulin à farine dit « Moli
de dalt » avec un logement pour un meunier et
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
à l'étage un corps de logis formant une
chambre, avec 2 meules et tous leurs outils,
plus un champ de 3/4 de journal de terre
confrontant - d'orient, la veuve Rose Morer
(Née Laplace 1742-1827), un chemin au
milieu - du midi, la rivière - du couchant, le
ravin (ou rocher ?) appelé ravin du «
Congoust » - de septentrion, le Jacques Vidal
et Étienne Porteil (Le curé ?). »
Estimation : 850 livres. Fermier : Matheu
Produit : 42 livres par an. (ADPO 1Qp159).
Testament à Prades le 31 décembre 1823.
Succession à Prades le 10 décembre 1824 :
Déclarations de succession de Joseph Porteil
le 10 décembre 1824 est comparu Gaudérique
Porteil propriétaire à Mosset, agissant tant en
son propre nom que comme se portant fort
pour Isidore, Marie-Thérèse, Marie Grâce et
Marie Porteil ses 4 frères et soeurs.
Il a déclaré que Joseph Porteil leur père est
décédé le 15 janvier 1824 après avoir fait
testament devant Me Felip notaire à Prades le
31 décembre 1823, enregistré le deux avril
suivant, par lequel il lègue au comparant le
quart de ses biens et que par son décès ils ont
recueillis les biens ci-après situés à Mosset.
1 - une moitié de maison d'un revenu de 30 F
au 14 Carretera de Prada (N°377)
2 - une écurie rue "del Fourn" d'un revenu de
1,50 F au 2 Carrer de las Sabateras (N°330
de 22 m2)
3 - une grange avec dépendances à la porte
"de Dalt" d'un revenu de 75 F
4 - un pré à Corbiac
5 - un champ arrosable à Roudoules
6 - un champ non arrosable
7 - un jardin au Congoust
8 - un jardin "Als horts d'amun"
9 - un champ à "Cantacou"
10 - une vigne à "La Courate"
11 - un corps d'héritage "Al Fouqué et à Lo
Garboulet" consistant en grange, petite
maison, champ et pré et terres incultes
12 - une …. à "Las arènes",
soit un revenu total de 493 F formant un
capital de 9 860 F.
La valeur du mobilier est inférieure à 100 F.
(ADPO 5W561 N°315).
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 11
131
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
juillet 1775 à Mosset, puis religieusement 548
le même jour au même endroit, avant d'avoir
passé un contrat 549 le 10 mai 1798 à Prades
avec Anne Marie PARES 550, sa cousine au
4ème degré 551 (1753-1816).
548
En présence de Joseph PARES (Témoin) - Julien
CORCINOS (Témoin).
549
Contrat à de mariage entre Gaudérique Porteil et
Marie Corcinos
Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph
Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84) une partie
de ses biens, Gaudérique Porteil cultivateur et Marie
Corcinos (Sosa 85), en présence de leurs parents,
rédigent le contrat de mariage qui suit.
Les parties déclarent se prendre mutuellement et
réciproquement avec leurs droits quelconques.
Le père et fils Porteil et leurs familles respectives
ferons une commune habitation et exploiteront en
commun leurs biens. Le père Porteil jouira de la
constitution dotale de la fiancée, qu’il recevra et
moyennant cela, il nourrira et habillera les fiancés et
leur famille à naître, dans la maison d’habitation,
travaillant ces derniers à son profit et avantage.
Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une dot
en avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui accepte
la somme de 3000 livres qu’il promet et s’engage à
payer et compter à sa fille et pour-elle à son futur
beau-père ou à son fiancé avec des espèces métalliques
de la façon suivante :
D’abord 600 livres tout présentement et avant la
signature du présent acte, 400 F dans deux ans à
compter de ce jour, 1000 livres de ce jour à deux ans et
la restante somme dans trois ans, sans intérêts
jusqu’alors.
Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de
l’exécuter et de ne la révoquer pour quelque motif que
ce soit.
Pour l’apport de charges de ce mariage Marie
Corcinos fiancées se constituent en dot d’une part ce
qui vient de lui être donné et promis par Julien
Corcinos son père et d’autre part et généralement tous
les biens présents et à venir, dont elle fait jouissant et
usufruitiers les dits Joseph Porteil et Gaudérique
Porteil les futurs beau-père et époux respectifs.
Le mariage durant à la charge par eux de les
reconnaître et assurer sur leurs biens avec promesse
de restitution sous la forme ordinaire.
Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout
dommages et intérêts et les parties chacune de en leur
égard et mutuellement obligent leurs biens. (3E21/497
Hipolite Escape N°92 Folio 324)
550
Leur union dura environ 41 ans et 3 mois
551
Via : Bernat JULIA
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
101) Anne Marie PARES 552 , fille
d'Emmanuel PARES (1708-1788) et Baronica
FABRA (1711-1768), née à Mosset le 8 avril
1753 553 , baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 554, y décédée le
16 octobre 1816, à l'âge de soixante-trois
ans 555.
102)
(En)
Jacques
556
557
558
FABRE, dit Domenjo
, 1er Consul 1787/1788
552
Personne liée : Anne Marie PARES (A un lien
individuel).
553
Parain ) Isidore Pajau qui signe
Maraine : Anne Marie Fabre qui ne signe pas
554
Au baptême d'Anne Marie furent témoins Isidore
PAJAU (Parrain) - Anne Marie FABRA (Marraine).
555
Au décès d'Anne Marie furent témoins Joseph
Sébastien Julien Thomas SARDA (Témoin) - Julien
Maire PRATS (Officier d'état civil) - Jean Baptiste
Simon DIRIGOY (Témoin).
556
Note sur Jacques FABRE
Figure comme Lieutenant sur la liste de la 8e
Compagnie des volontaires de la Milice Nationale de
Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
Boucherie
Le 11 juillet 1794 (23 messidor an II) le boucher de la
commune a remis les clés de la boucherie.
Jacques Fabre (1749-1816) dit "Domenjo" est
volontaire pour servir de boucher jusqu'à la
Saint-Michel de septembre (le 29). Les moutons seront
achetés à des propriétaires de troupeaux à un prix
estimé par des experts et livrés au boucher. Le
29/12/1799, Jacques Fabre est propriétaire du 5 Plaça
de Dalt de 63m2, la Llotge (ADPO 100EDT34)
Cette lignée des Fabre exerce cette profession de père
en fils tout au long de la première moitié du XIXe siècle
:
- en 1807, c'est Etienne Fabre (1762-1838), frère du
précédent.
- en 1817, Joseph Fabre (1779) neveu de Jacques
(1749-1816) est boucher et achète une maison au 13
Plaça de Dalt.
- en 1854, c'est Pierre Fabre (1798-1863) fils d'Etienne
qui est boucher.
Notable
Jacques Fabre notable de Mosset figure sur la liste des
notables communaux établie le 8 Messidor An IX (27.
6. 1801). Il est membre du Conseil Municipal de 1800 à
1816
Action en justice
Action en justice de Joseph Fabre, dit "Domenjo"
tailleur, à Mosset contre Jacques Fabre dit "Domenjo"
á Mosset, son frère, en vertu du testament de leur père
Joseph Fabre qui l'a institué héritier et dont ainsi il
possède les biens. (ADPO 11BP1060)
132
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Propriétaire, fils de Joseph Jaume FABRE
(1719-<> 1767 & 1779) et Maria Margarida
PONS (1722-1770), né à Mosset le 25
septembre 1749 559, reçu au baptême dans la
même localité le même jour 560, y décédé le 2
août 1816, à l'âge de soixante-six ans.
Première communion à Mosset le 4 octobre
1757 : Confirmation.
Testament à Prades le 22 mai 1816, veille de
l'Ascension : Autre testament le 05/08/1816
chez Felip notaire à Prades.
Événement à Prades le 29 décembre 1816 :
Mutations par décès de Jacques Fabre.
Le 29 décembre 1816 ont comparu :
1 - Marguerite Fita veuve, faisant tant pour
elle que pour Augustin et Françoise Fabre ses
enfants pour lesquels elle se porte fort
2 - Thomas Corcinos agriculteur de Mosset
faisant pour Lucie Fabre son épouse pour
laquelle il se porte fort. Lucie Fabre
(1773-1835) est née du premier mariage du
défunt avec Marie Salies.
3 - Joseph Bazinet agriculteur de Mosset
faisant pour Françoise Fabre son épouse pour
laquelle il se porte aussi fort. Françoise Fabre
(1778-1833) est née du premier mariage du
défunt avec Marie Salies.
4 - et encore Augustin Fabre de Mosset
faisant tant pour lui que pour Baptiste Fabre
son frère pour lequel il se porte fort. Augustin
et Baptiste sont nés du second mariage.
Lesquels ont déclaré que par le décès de
Jacques Fabre de Mosset, décédé à Mosset le
3 août 1816, la comparante a recueilli la
557
Bien immobilier local au : N°393 au 8 Carrer de
Santa Magdelena avant 1811 jusqu'en 1816 puis à ses
deux filles des 2e noces - N°217 au 5 Plaça de Dalt
de 63m2 La Llotge le 29/12/1799 - Grange N°417 au
11 Carrer de Santa Magdelena
Code : Nc1801
558
Son nom figure sur les actes de Jean Baptiste
FABRE (Mariage) et Françoise Marie Thérèse
Marguerite RADONDI (Baptême) et Françoise Marie
FABRE (Baptême) et Françoise Marguerite Marianne
CORCINOS (Naissance).
559
Consul N°1 en 1788Confirmation 10/10/1759
560
Au baptême de Jacques furent témoins Marguerite
FABRE (Marraine) - Jacques LAVILA (Parrain) Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant
religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
portion disponible de l'usufruit laquelle
portion se réduit au quart, et les dits Augustin
et Françoise Fabre ses enfants le quart par
préciput en vertu du testament reçu par maître
Felip notaire à Prades le 5 août 1816
- et les dits Lucie Fabre, Françoise, Augustin
et Baptiste Fabre frères consanguins des dits
enfants de Marguerite Fita leur portion
héréditaire en biens ci-après qui consistent
en :
1 - une maison à Mosset près la "place d'en
bas" d'un revenu de 50 francs [NUMÉRO
217 du plan 1811 de 63 m2, au 5 Plaça de dalt
- La Llotge]
2 - une grange vis-à-vis de la petite maison
d'un revenu de 25 F. (Grange n° 417)
3- un pré de 16 perches à "La font Nogal" d'un
revenu de 18 F.
4 - un champ de 27 perches "Al Sola" d'un
revenu de 26 F.
5 - une vigne de dix perches "Al Sola" d'un
revenu de 2 F.
6 - un champ à "Rodoles" de 27 perches de
revenu de 12 F.
7 - un pré et terre en partie en friche et en
partie labourable le tout de 54 perches à
Mosset au lieu-dit "Clot des manches" d'un
revenu de 20 F.
8 - un petit jardin de 1 perche à Mosset au lieu
dit "Les horts" d'un revenu de 2 F.
9 - une terre labourable de nature de terre avec
une grange et une petite maison à Mosset au
'Pla de Pons" de 8 arpents de revenu de 200 F.
Soit un revenu total de 355 F. Et en capital de
7100 F.
Plus le mobilier et le réputé immeuble par
destination estimés à la somme de 1164 F
formant celui compris dans l'inventaire établi
devant Me Felip notaire. Soit un capital total
de 8264 F.
Plus le mobilier proprement dit estimé à 1352
F. (ADPO 5W557 )
Partage des biens de Jacques Fabre
Le 21 mars 1825 ont comparu les six enfants
de Jacques Fabre et sa deuxième épouse
Marguerite Fite, nés de son premier mariage
avec Marie Salies (1750-1783) : Augustin
Fabre, Jean Baptiste Fabre, Luce Fabre
épouse Corcinos Thomas et Françoise Fabre
épouse Joseph Bazinet et de son second
133
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
mariage avec Marguerite Fite (Sosa 103) :
Augustin Fabre et Françoise Fabre (Sosa 51)
épouse Isidore Porteil (Sosa 50)
1 - suivant le testament de Jacques Fabre reçu
par le notaire sous signé Felip le 22 mai 1816
Augustin Fabre et Françoise Fabre femme
Porteil, frères germains nés du second
mariage sont en commun légataires par
préciput du quart des biens paternels sauf la
réserve de l'usufruit en faveur de Marguerite
Fita leur mère.
2 - dans le contrat de mariage de Lucie Fabre
avec Thomas Corcinos reçu par Me Jean Felip
Barrere père du notaire soussigné le 29
brumaire an VIII (20 novembre 1799),
Jacques Fabre père fit donation, en
avancement
d'hoirie
paternelles
et
maternelles, d'une pièce de terre champ pré et
bois et terre inculte à Mosset au lieu-dit "Las
Asclayranes" et d'une somme de 200 F qui fut
comptée à Thomas Corcinos (C’est à
direversée en présence du notaire).
3 - dans le contrat de mariage de Françoise
Fabre avec Joseph Bazinet, reçu par Me
Bordes notaire à Prades le six prairial an IX
(26 mai 1801), Jacques Fabre fit donation, en
avancement
d'hoiries
paternelles
et
maternelles, d'une somme de 990 F dont une
somme de 220 F applicable aux droits
maternels.
4 - dans le contrat de mariage de Jean Baptiste
Fabre reçu par maître Lavall le 29 mai 1808,
Jacques Fabre fit donation, en avancement
d'hoiries paternelles et maternelles, à Jean
Baptiste Fabre d'une pièce de terre champ à
Mosset au lieu-dit "Rech del Pijol".
Les comparants ont arrêté les points
préliminaires suivants.
1 - Lucie Fabre qui a reçu 200 F impute cette
somme sur le legs de 220 F à elle fait pour
tous droits maternels dans le testament de la
défunte Marie Anne Salies sa mère reçue par
Parer curé de Mosset le 29 janvier 1783,
contrôlée le 12 avril 1786 et déposée en
l'étude de Me Bordes notaire à Prades. Elle
rapportera en entier à la masse de la
succession la propriété de "Las Clayranes" et
ses cohéritiers lui feront raison, chacun en
proportion de ses émoluments, de la somme
de 20 F pour solde du legs maternel.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
2 - Françoise Fabre épouse Bazinet qui a reçu
par acte authentique une somme de 990 F, en
avancement
d'hoiries
paternelles
et
maternelles, impute la somme de 220 F sur le
legs de pareille somme à elle fait par
Marianne Salies sa mère pour tous droits
maternels dans son testament mentionné
ci-dessus et elle rapportera dans la masse de la
succession paternelle la somme de 770 F.
3 - Jean Baptiste Fabre apportera à la masse
de la succession en entier la propriété du
"Rech del Pijol", que son père lui a donné en
avancement d'hoirie paternelle et maternelle.
Attendu que Jacques Fabre lui a fait raison de
tout ce qui lui revenait sur la succession
maternelle en qualité de cohéritier institué par
le dit testament de Marie Anne Salies, sa
mère, suivant une quittance reçue par maître
Jaume notaire à Perpignan le 10 janvier 1814.
4 - Augustin Fabre fils de Jacques Fabre et de
Marianne Salies reconnaît avoir reçu de Jean
Baptiste Fabre son frère la somme de 200 F en
paiement du legs contenu en sa faveur dans le
testament de Marianne Salies sa mère,
ci-dessus mentionnée, en capital et intérêt.
5 - Augustin Fabre Fite et François Fabre Fite
issus du second mariage de Jacques Fabre
avec Marguerite Fite prélèveront le quart par
préciput à eux légués en commun comme il
est dit au paragraphe un des observations
préliminaires sur tous les biens et que Jacques
Fabre possédait le jour de son décès et avant
la réunion des rapports à la masse de la
succession. Les opérations ci-après sont faites
d'après ces bases.
6 - le partage provisoire de la succession de
Jacques Fabre exécuté par acte reçu par le
notaire soussigné Felip le 29 mars 1817, est
résolu et donné comme non avenu. Chacune
des parties est dans ses droits comme si le
partage provisoire n’existait pas.
Formation de la masse Biens immeubles
1 - une maison à Mosset à la rue nommée
"Lo Portal de Vall" (Numéro 393 au 8 Carrer
de Santa Magdelena)
2 - une grange avec cour à Mosset dans la
même rue. Grange (Numéro 417 au 11
Carrer de Santa Magdelena) Lo Portal de
Vall"
3 - un champ de 27 perches au lieu-dit "Lo
134
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Sola"
4 - une vigne au même lieu d'environ 18
perches.
5 - un pré à la Fon Nogal d'environ 27
perches.
6 - un champ en même lieu dénommé Rodon
d'environ 35 perches.
7 - une pièce de terre champ à "Las
Clayranes"
8 - 21 arpents apportés par Lucie Fabre
femme de Corcinos.
9 - une pièce de terre champ et terre inculte au
lieu-dit "Lo Pijol" apportée par Jean Baptiste
Fabre.
10 - une pièce de terre champ pré et terre
inculte au lieu-dit "Clot dels Manches"
11 - un corps de biens au "Plat de Pons" de
deux arpents composés de deux bâtiments, le
cortal et l'autre la casette séparés par un
champ de terre labourable pré et terres
incultes
12 - un petit jardin sous le canal de la ville.
Biens mobiliers
1 - un mobilier mentionné dans l’inventaire
fait par le notaire soussigné (Gaudérique
Bonaventure Felip) le 6 septembre 1816
lequel les six frères et soeurs Fabre
reconnaissent avoir reçu leur part à chacun à
raison de ses droits sauf un lit composé d'un
boisage de noyer, une paillasse, un matelas,
un oreiller, une couverture de laine au pouvoir
de Marguerite Fite et qui dépend du quart par
préciput légué à Augustin et Françoise ses
enfants.
2 - la somme de 770 F rapportée en moins
prenant part Françoise Fabre épouse Bazinet.
Composition des lots.
Le lot de Jean Baptiste Fabre
1 - le quart des champs du Soula
2 - le quarts de la vigne du Soula.
3 - la moitié de la cour entre les bâtiments du
corps de biens du plat de Pons du côté et de la
casette. - la moitié de cette casette. - le quart
des terres de toutes natures dépendant de ce
corps de biens
4 - les 2/5 de la pièce de terre champ Del Pijol
du côté de l'Ouest que Jean Baptiste Fabre
avait déjà aliénée en faveur de Augustin Fabre
son frère germain par acte reçu par maître
Escape depuis moins de 14 ans.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Le lot de Augustin Fabre Salies
Augustin Fabre Salies reçoit :
1 - un quart du champ du Soula
2 - un quart de la vigne du Soula.
3 - le pré du Pijol.
4 - tout ce qui reste du champ et terre inculte
du Pijol déduction faite de la partie qui est en
entier et dans le lot de Jean Baptiste Fabre et
qui appartient déjà à Augustin Fabre Salies
comme il est dit dans la formation du lot de
Jean Baptiste Fabre. Augustin Fabre Salies
sera ainsi propriétaire du champ et terre
inculte du Pijol en entier.
5 - un quart des terres de toute nature du corps
de biens du plat de Pons entre la portion
assignée à Jean Baptiste Fabre et les terres de
Pierre Arrous et de Jean Bazinet. Plus la
moitié du bâtiment dépendant de Françoise
Fabre épouse de Porteil.
6 - le quart du champ pré et terre inculte du
clôt des Manches.
Le lot de Françoise Fabre (Sosa 51) femme de
Porteil
1 - la moitié indivise de la maison mentionnée
au premier article du détail de la masse des
immeubles à partager avec Augustin Fabre
Fite son frère germain.
2 - le quart du pré de la Fount Nogal
mentionné au cinquième article entre les
portions assignées à Augustin Fabre Fite et la
terre des héritiers de Jean Gallo suivant les
bornes mises en place.
3 - le quart du champ Rodon le mentionné à
l'article six entre la portion assignée à
Augustin Fabre Fite son frère et Isidore
Porteil son mari.
4 - le quart de la vigne du Soula dans la partie
inférieure
5 - le quart du champ du Soula mentionné à
l'article trois entre la portion assignée à
Augustin Fabre Fite et la terre de Thomas
Grau.
6 - le quart de la pièce de terre champ pré et
terre inculte du Clot des Manches de l'article
10
7 - la moitié de la grange dépendant du corps
des biens du plat de Pons vers le nord. Le
quart des terres de toute nature dépendant du
même corps de biens entre la portion assignée
à Augustin Fabre Fite et les terres de Traby de
135
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Rabouillet.
Il est convenu que la partie de la pâture ou
Mouillère etc. il est convenu encore que Jean
Baptiste Fabre fournira sur son pré auprès de
la grange du plat de Pons l'emplacement qui
sert d'ordinaire de sol à battre les graines sur
lequel tant lui-même que Augustin Fabre
Salies, Augustin Fabre Fite et Françoise Fabre
épouse de Porteil auront le droit de battre
chaque année leur grain à la charge de
préparer cet emplacement.
Servitudes Soultes Suppléments renvois et
ratures
Partage de la maison
Le 24 juillet 1825, Augustin Fabre Fita et
Françoise Fabre Fita sa soeur germaine, ne
voulant pas rester dans l'indivision en ce qui
concerne la maison du portal d'Avall (n° 393
au 8 Carrer de Santa Magdelena) tel que prévu
dans le contrat du 21 mars dernier, procèdent
au partage suivant :
1 - Augustin Fabre Fita prendra pour son lot la
cuisine et la chambre au sud de la cuisine
depuis le rez-de-chaussée et jusqu'au toit.
2 - Françoise Fabre Fita (Sosa 51) épouse
Porteil prend pour son lot la chambre qui se
trouve au nord de la cuisine depuis le
rez-de-chaussée jusqu'au toit.
Les deux lots se trouvent ainsi divisés par un
mur qui sépare la cuisine de la chambre au
nord, ce mur sera mitoyen. Les portes de
communication seront fermées à frais
communs. Les jambages, battant et ferrure
appartiendront à Françoise Fabre Fita.
Les deux portions ne se devront aucun droit
de passage : Françoise Fabre Fita devra
pratiquer à ses frais pour l'usage de sa portion
une porte intérieure et un escalier. Les portes
de communication seront finies avant le 25
dâecembre prochain. Jusqu'à cette date
Françoise Fabre Fita et sa famille auront le
droit de passer par la portion d'Auguste Fabre
Fita.
Soultes
Pour balancer la valeur des deux lots,
Augustin Fabre Fita,
1 - donne en échange à Françoise Fabre Fita
sa soeur la partie revenant au quart qui leur est
échu par acte de partage d'une pièce de terre
champ, pré et terre inculte située au Clot des
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Manches. Cette portion est cédée toute entière
et sans réserve. Elle confronte de l'Est Julien
Garrigo, du sud Blaise Pebrell, de l'Ouest la
portion de la même pièce est échue dans le
même partage à Françoise Fabre Fita, du Nord
un ravin qui descend du quartier nommé la
Jalete. Françoise Fabre Fita entrera en
possession de la partie en pré de suite après
l'enlèvement de la coupe pendante, de la
partie labourée après l'enlèvement de la
récolte en seigle de l'année 1826 et du surplus
de suite.
2 - il paye à titre de soulte en deniers à sa
soeur une somme de 200 F, du compte de
laquelle somme Augustin Fabre Fita délègue
à ladite sa soeur une somme de 120 F qui lui
est due par Augustin Fabre Salies leur frère
consanguin à titre de soulte de partage suivant
le partage et la succession paternelle relatée
ci-dessus. La restante somme de 80 F sera
payée par Augustin Fabre Fita à ladite sa
soeur le 30 novembre prochain sans intérêt
jusqu'à l'échéance pour raison de quoi ils
hypothèquent sa portion de maison. Ne
signent pas (3E64/46 n°106 Folio 137 - Me
Felip)
Inventaire du 6 septembre 1816 du mobilier
de la maison de Jacques Fabre après son
décès.
La valeur totale des meubles s’élève à 2516 ;
50 francs. Inventaire dressé en présence de
Julien Prats propriétaire, Sébastien Bazinet
propriétaire, Joseph Bazinet subrogé tuteur,
Thomas Corcinos, Baptiste Fabre et Jacques
Cortie expert présent. Auguste Fabre le
requérant et les dites Lucie et Françoise Fabre
ont déclaré ne savoir signer.
Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt
ans, 561 562 le 4 juillet 1770 à Molitg-les-Bains
avec Marie Anne SALIES, dite Domenjona
(La) 563 564 , fille de Baptiste SALIES
(1714-> 1771), Pages et Marie Agnès
561
Témoins = Joseph Escanyer, commercant Mosset
Ne signe pas. Nicolas Laguerre, tailleur, Campôme,
signe
562
En présence de Thomas Curé TOLRA (Officiant
religieux).
563
Livre des indulgences de Mosset : figure sur le livre
en 1782 avec l'alias "Dumenjuna"
564
Leur union dura environ 12 ans et 7 mois
136
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
JUNCAS
(1728-< 1770),
née
à
Molitg-les-Bains en 1750, décédée à Mosset
le 4 février 1783, à l'âge de trente-trois ans 565.
Après environ sept ans et huit mois de
veuvage, Jacques s'est marié une seconde fois
religieusement à l'âge de quarante et un
ans, 566 567 le 5 octobre 1790 à Mosset avec
Marguerite FITE 568 (~ 1755-1827).
103) Marguerite FITE 569 570, fille de Joseph
565
Au décès de Marie Anne fut témoin Joseph Curé
PARER (Officiant religieux).
566
Fabre Jacques est veuf d'un premier mariage qui
pourrait être celui du 4/7/1770 à Molitg avec marianne
Salias voir Association - Monsieur Rajaut
Ont eu dispense pour une seule publication de mariage
au lieu de 3
567
En présence de Étienne FABRE (Témoin) - Jean
Baptiste FABRE (Témoin) - Joseph Curé PARER
(Officiant religieux) - Ignace FABRE (Témoin) François BOURELL (Témoin).
568
Leur union dura environ 25 ans et 10 mois
569
Note sur Marguerite FITE
Origine du patronyme - Fité, Fiter : expert en
bornage de terrain ou préposé au bornage. Fita : du
latin ficta : borne.
Selon Jean Tosti : Fite Fita Fitte : le nom vient du latin
ficta et désigne une pierre dressée servant de limite
(penser à Peyrefitte). Le patronyme a sans doute été
donné à celui qui habitait au lieu-dit Fita.
Assassinat d’André Ruffiandis - Subornation
Pendant l’enquête les deux suspects sentent que leur
machination, ayant pour but de faire croire à un
accident est de moins en moins crédible, ils menacent
alors les témoins ou tentent de les suborner.
Le 14 mars au matin, avant que l’on enterra le
cadavre, la voisine du 5 Carrer de Santa Madeleine,
Marguerite Fite veuve de Jacques Fabre eu la visite de
Marie Blanquer qui lui dit : « Au moins ne me faites
pas de mal. » et la voisine ne prit aucun engagement.
Quelques jours plus tard, c’est le frère, Jacques
Blanquer, qui se présenta pour lui dire de ne pas
rapporter à la Justice le propos que sa soeur lui avait
tenu. Elle répliqua qu’elle dirait la vérité.
Marguerite Gaspard 18 ans, dite la Carrabinère, fille
de Baptiste, garde forestier, déclara qu’il y a 20 jours
l’épouse de Jacques Blanquer l’appela et la fit entrer
dans sa maison. Elle lui proposa de se rendre chez son
amie, Marie Barrère dite Paysal, pour l’engager à
rétracter sa première déposition. Elle lui promet
qu’elle serait très bien payée, qu’elle lui donnerait une
chemise neuve et quelques autres choses Elle remit à la
Carrabinère un morceau de jambon et un morceau de
saucisse pour goûter avec Marie Barrere. La
Carabinère refusa.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Archange FITA (< 1737-< 1788) et Françoise
MASSOT
(< 1737-1788),
née
à
571
Prats-de-Mollo-la-Preste vers 1755
,
décédée à Mosset le 11 octobre 1827, à l'âge
de soixante-douze ans environ 572 573.
Le témoin ajoute, se trouvant à Prades, Jacques
Blanquer l’interpella de la fenêtre de la prison et
lança :
« Que les témoins qui parlent contre moi prennent bien
garde car si je sors de la prison il y aura lieu de ce
repentir. »
Le 17 avril, jour où les témoins comparurent pour la
première fois à Prades, Jacques Blanquer frappa à la
pointe de l’aube, chez Isidore Julia,. Étant descendu,
Jacques Blanquer le pria de se rendre de suite chez
Marie Barrère dite Paysal pour lui dire que si elle
déposait devant la Justice, ce que sa sœur avait avancé,
lui Blanquer lui prouverait qu’elle jurait faux et la
ferait arrêter au tribunal.
[Ici il se réfère au faux témoignage d’Isidore Dirigoy.
de 1806]
Blanquer lui propose d’y aller sur le champ afin qu’il
puisse lui parler en secret et avant qu’on fut levé.
Accédant à sa prière Isidore Julia s’exécuta. Marie
Barrère répondit qu’elle dirait la vérité à la Justice.
Blanquer partit furieux en jurant en la traitant de garce
et de putain.
(ADPO 2U275) (Voir Annexe : Assassinat de André
Ruffiandis)
Dot
Marguerite Fite, veuve de Jacques Fabre, reçoit la
somme de 275 F de Augustin Fabre Fita, son fils,
cultivateur et d’une somme de 1100 F, sommes
apportées par la comparante lors de son mariage avec
Jacques Fabre son mari et que celui-ci avait reçu chez
le notaire soussigné le 22 mars 1816. (3E64/46 N°179
Folio 244 Felip le 29 mai 1823)
Mutations par décès de Marguerite Fite
Le 17 juillet 1828 est comparu Izidore Porteill de
Mosset, agissant tant pour Françoise et Auguste Fabre
la première son épouse et le second son beau-frère.
Il nous a déclaré que par le décès de Marguerite
Lafitte, veuve Fabre, leur mère et belle mère du
comparant, survenu à Mosset le 12/10/1827 il leur est
échu seulement des nippes qui sont de valeur au plus de
20 francs. (ADPO 5W563)
570
Divers Cote archives : 2E1978
Bien immobilier local au : N°393 au 8 Carrer de
Santa Magdelena en 1820
571
Le nom est Lafite au mariage de Françoise en 1820
et Fite à celui de Augistin en 1826
En 1820 le nom est Fite (ADPO 2U59)
Habite Mosset depuis 1786
572
Témoins : Augustin >Fabre 48 ans Mosset et
Baptiste Bigorre 28 ans Ayguatébia
137
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Jean Baptiste Pierre CORCINOS
104)
Jean
CORCINOS 574
Baptiste
Pierre
, Propriétaire, fils de
575 576
573
Au décès de Marguerite furent témoins Isidore
Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier d'état
civil) - Augustin FABRE (Témoin).
574
Note sur Jean Baptiste Pierre CORCINOS
Exemption de service
Julien Corcinos (1745-1820), l’ancien maire, père de
Baptiste Corcinos s’est présenté et a expliqué qu’il
avait déjà un fils à la défense de la patrie [Thomas] et
qu’il en tient un autre chez lui pour travailler à la
culture de ses terres [Pierre].
Son fils Baptiste a été exempté par le comité
d’exemptions du département le 17 mars 1794. (ADPO
100 EDT35 pict144)
Militaire pendant la Révolution
Dans un état du 30 avril 1799, on apprend qu’il est
sergent major, âgé de 25 ans, au service depuis 6 mois.
(État au 11 floréal an VII, 30 avril 1799, des officiers et
sous officiers surnuméraires du canton de Mosset qui
désirent être mis en activité de service, état dressé en
exécution de l'article XXV de l'instruction du ministère
de la guerre du 29 germinal an VII - ADPO L1338 )
Il fait partie de la Garde Nationale de 1832 : il est
alors marié avec enfants et âgé de 58 ans (Garde
Nationale de 1832 - registre de Contrôle général)
Employé à la forge de son père le 15 pluviôse an IV
(lettre de Thomas selon laquelle une seule forge
fonctionne à Mosset. elle emploie 3 ouvriers : 2
commis (Bonaventure Matheu et Baptiste Corcinos)
et 1 voiturier (François Freu). Le propriétaire de cette
forge est Julien Corcinos qui l'a acquise de l'émigré
Aguilar le 21 thermidor an III. (ADPO L380 )
Demande d'exemption de Jean-Baptiste Corcinos
(1774-1848)
"Vu la présente pétition de Jean-Baptiste Corcinos
tendant à obtenir son congé définitif.
Vu pareillement l'arrêté de la direction centrale en
date du 29 frimaire an VII qui dispense provisoirement
de rejoindre le poste, lequel sera rappelé par le
ministre de la guerre pour être employé dans son
grade.
Le maire de la commune de Mosset estime qu'il y a lieu
d'accueillir la demande du pétitionnaire et lui délivrer
son congé définitif." (ADPO 100EDT39 - 21 messidor
an VIII - 10 juillet 1800)
Conseiller municipal
Le 11/8/1816 il est membre du conseil municipal en
remplacement de son père Julien Corcinos, âgé de 71
ans, démissionnaire (ADPO 2OP2261 )
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Le 02/06/1833, il est Président du bureau de vote pour
les élections municipales 2/6/1833. (ADPO 3M149)
Il est dans le bureau de vote des élections de 1848 à
titre du plus âgé, 73 ans.
Contributions à Catllar pour un montant total de 225
francs
Vente illégale de produits pharmaceutiques
Procédure contre Gaudérique Galaut (1797-1844),
Gaspart Palol (1815-1900) et Jean Carol (1797-1863)
sont prévenus de vendre, ou de débiter, sans
autorisation légale, des préparations ou compositions
pharmaceutiques à l'audience du 17/04/1842.
Déclarations des témoins
Ont comparu les témoins suivants : Berrera (1759)
médecin à Prades, 84 ans, Jean François Pares
(1788-1865), officier de santé à Molitg qui déclare :
"J'ai encouragé Jean Carol à avoir quelques remèdes
en plus de ce qu'il a dans sa boutique : des sirops et
aussi de l'huile. C'est moi qui ai pesé et préparé les
remèdes."
François Auter (1767) père, restaurateur à Molitg, 67
ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol quelques
hectogrammes de moutarde pour une maladie d'après
les indications de Bazinet."
Anne Banet (1809), Molitg, veuve de Melchior Pacull,
34 ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol plusieurs
fois des remèdes." Sébastien Bazinet (1810-1881),
médecin à Mosset, 33 ans, déclare ; " Il est fort
important d'avoir à Mosset certains remèdes, les plus
usuels et urgents reconnus. Le danger qu'il pourrait y
avoir pour les malades à venir chercher les remèdes à
Prades. J'ai engagé Gaspart Palol à se procurer les
remèdes, je lui ai remis un acte qui en contient environ
40. M.Palol veut en retirer un profit." Joseph Cantie
(1796-1867), officier de santé à Mosset, 46 ans,
déclare ; "J'ai vu que Galant et Palol vendent quelques
remèdes mais je m'y suis rendu moi-même depuis
longtemps pour prendre des remèdes. C'est en ma
présence qu'ils ont été délivrés. Parmi ces remèdes il y
en avait 3 qui peuvent être considérés comme une
composition pharmaceutique et c'est moi qui ai engagé
Gaudérique Galand." Michel Arrous (1785-1849),
maire de Mosset, déclare ; "J'ai oui dire que Galaud et
Palol vendaient quelques remèdes. J'ai acheté
moi-même de l'huile de ricin chez Palol."Baptiste
Corcinos (1774-1848), propriétaire à Mosset, 70 ans,
déclare ; "J'ai acheté moi-même de la moutarde à
l'huile de ricin que prépare Cantié." ( L'huile de ricin
est l'huile fournie par les graines de ricin et utilisée en
pharmacie pour une action laxative et purgative.) Jean
Sarda, 50 ans, voiturier à Mosset. Joseph Cortie
"Brillant" (1811-1885), 30 ans, Mosset. Thérèse Fabre
(1813), veuve Fabre, 30 ans, Mosset, Thérèse Mestres
(1782, veuve Fraixinos, Molitg, Déclare ; " J'ai acheté
du sirop d'orgeat." (L'orgeat est préparé avec une
décoction d'orge)."
Déclarations des accusés :
Gaspart Palol, 28 ans, boulanger, déclare ; "J'ai vendu
quelques légers sirops et remèdes en présence de
138
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Bazinet et Cantié." Jean Carol (1797-1863), épicier,
Molitg, déclare ; " C'est Mr Pares qui m'a proposé de
tenir des remèdes." Gaudérique Galaut (1797-1844),
46 ans, instituteur à Mosset déclare ; "C'est d'après les
recommandations de Mr Cantie que j'ai vendu des
remèdes et c'est en présence des prescriptions que le
débit a eu lieu."
Condamnation à 25 francs d'amende chacun et
solidairement aux dépens s'élevant à 47 francs du
Tribunal de première instance de Prades. (ADPO
3U3057 et 3U2843)
Le berger des Corcinos
A son décès en 1837, Joseph Forcade, est le berger, à
la grange dite le "Bougailla, de Baptiste Corcinos (60
ans) père et de Maurice Corcinos fils âgé de 32 ans.
(Acte de décès de Joseph Forcade)
Accord de famille
Le 22/04/1807 entre Julien Corcinos, Jean Baptiste
Corcinos, père et fils, et la dame Françoise Matheu
Corcinos la mère du fils (ADPO 3E12/505 Répertoire
Hipolite Escape 1809-1811)
Donation de Corcinos Julien à Corcinos Jean Baptiste
le 27/04/1807 (3E12/505 Répertoire de Me Hipolite
Escape 1809-1811)
Mutations par décès de Corcinos Baptiste
Le 9 avril 1848 est comparu Maurice Corcinos
propriétaire à Mosset, agissant tant pour lui que pour
ses 3 frères, tous cultivateurs propriétaires à Mosset et
se portant fort pour Matheu Françoise veuve Corcinos
sa mère.
Il a déclaré que Corcinos Baptiste leur père et époux
est décédé à Mosset le 31 octobre 1848 après avoir,
par contrat de mariage reçu par Me Felip notaire à
Prades le 15/01/1827 enregistré, légué au comparant
le quart de ses biens et à Françoise Matheu son épouse
l'usufruit de ce quart et d'un autre quart ou de la moitié
et que sa succession à eux échue se compose des biens
ci-après :
Mobilier
Le mobilier détaillé dans l'état déposé au bureau en
liasse sous le numéro 634 d'élevant à 1196 francs
Immeubles à Mosset, Molitg et Campôme non affermés
1 - Corps de domaine appelé "Bugailla" consistant en
bâtisse, champ, pré et pâture d'une contenance de 30
hectares d'un revenu de 370 francs [qui lui vient de son
père] 2 - Autre domaine consistant en bâtisse, champ,
pré et bois d'une contenance de 10 hectares d'un
revenu de 150 francs. 3 - Champ, pré appelé
"Rocamaure" 4 - Pré. 5 - Petit domaine de 3 hectares.
consistant en bâtisse, champ, pré appelé "Potg del
Vall" d'un revenu de 120 francs. 6 - Champ à
"Roudoules." 7 - Champ à La Carole. 8 - vigne à
Campôme au lieu dit "Fournols." 9 - Vigne à Molitg au
lieu dut "Creu." 10 - vigne et pré à "Cruells" à Molitg.
11 - Jardin à Mosset. 12 - Maison à Mosset au village
d'un revenu de 40 francs. 13 - Deux cortals à Mosset.
Soit un revenu total de 950 francs formant un capital
de 19 000 francs. (ADPO 5W566)
575
Divers Cote archives : Diaporama 1 pétition
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Julien CORCINOS (1745-1820) et Marie
Catherine RUSSA (1747-1824), né à Mosset
le 25 mai 1774 577 , baptisé dans la même
localité le 29 mai 1774, jour de la Trinité, à
l'âge de quatre jours 578 , y décédé le 31
octobre 1848, veille de la Toussaint, à l'âge de
soixante-quatorze ans 579.
Il s'est marié 580, à l'âge de vingt-sept ans, le 2
juin 1801, surlendemain de la Trinité à
Mosset, après avoir passé un contrat le 10 mai
1801 à Prades avec Françoise Catherine
Josèphe MATHEU 581 (1784-1850).
105)
Françoise
Catherine
Josèphe
582
MATHEU
, fille de Maurici Miquel
Bien immobilier local au : N°334 au 9 Carrer de la
Fon de las Senyoras A confirmer - Laisse à son décès
en 1848 Maison à Mosset au village d'un revenu de 40
francs
Militaire : CL1794 Bon Sergent Major GNR
576
Son nom figure sur les actes de Pierre Dominique
DIMON (Mariage) et Thérèse Rose PARES
(Naissance).
577
En 1830, imposition directe de 190 Francs la
troisième de la commune
578
Au baptême de Jean Baptiste Pierre furent témoins
Joan Baptista ROUSSE (Parrain) - Grace CORCINOS
(Marraine).
579
Au décès de Jean Baptiste Pierre furent témoins
François Pierre GARRIGO (Témoin) - Jean
MONTREPOS (Témoin) - Sébastien Isidore Maire
BAZINET (Officier d'état civil).
580
En présence de Maurici Miquel MATHEU
(Témoin) - Isidore PINEU (Officier d'état civil) Bonaventure MATHEU (Témoin) - Joseph Jean
CORCINOS (Témoin).
581
Leur union dura environ 47 ans et 5 mois
582
Note sur Françoise Catherine Josèphe MATHEU
Jugement
Jugement du 2 juillet 1801(13 messidor An IX) (ADPO
2U40 : Tribunal criminel)
Accord
Accord le 22/04/1807 entre Julien Corcinos, Jean
Baptiste Corcinos, père et fils, et la dame Françoise
Matheu Corcinos la mère du fils (ADPO 3E12/505
Répertoire Hipolite Escape 1809-1811)
Ancien cimetière devant l'église
Lettre du conseil du Préfet à Monseigneur l'évêque de
Perpignan du 17-02-1837.
« Monseigneur,
J'ai eu l'honneur de vous informer, le 12 du mois
dernier, que des mesures seraient prises pour faire
cesser des abus qui étaient dénoncés par Monsieur le
curé de Mosset (Denis Fuix).
139
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
MATHEU (1732-1812) et Catherine
Hyerome
Bonaventure
CASTELL
(1747-1787), née à Mosset le 19 mars
1784 583 , reçue au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 584 585,
y décédée le 17 novembre 1850, à l'âge de
soixante-six ans 586.
Testament à Prades le 17 novembre 1847 :
Enrregistré le 17/02/1851.
Monsieur le sous Préfet de Prades, que j'avais chargé
des suites de cette plainte, a constaté que le local
attenant à l'église et servant d'entrepôt pour du
minerai, est en la possession de Monsieur Matheu par
suite d'un bail à ferme qui doit avoir son exécution.
J'ai recommandé qu'il fût invité à user de son bail, de
manière à ne pas troubler les cérémonies de l'église.
Vous jugerez, Monseigneur, que la persuasion doit tout
faire dans cette circonstance. Le fermier est dans son
droit.
L'autorité locale a fait connaître que l'ancien cimetière
est devenu place publique par suite de la démolition du
mur qui le séparait de la rue.
Cette démolition eut lieu en 1831 et alors, moins
encore à présent, la loi n'empêchait point que l'ancien
cimetière ne reçût cette destination. Il est à regretter
seulement qu'en faisant de ce local un lieu
d'amusement, les habitants de Mosset aient témoigné si
peu de respect pour les restes de leurs ancêtres.
Telles sont Monseigneur, les suites que j'ai pu donner à
la plainte de Monsieur le Curé de Mosset. »
(Bibliothèque du diocèse de Perpignan - Document 10)
Déclarations de succession de Françoise Matheu
Le 15 mai 1851 a comparu Maurice Corcinos
propriétaire à Mosset
agissant en sa qualité d'héritier pour le quart de
Françoise Matheu sa mère et se portant fort pour
Bonaventure, Étienne et Dominique Corcinos ses
frères propriétaires à Mosset. Il nous a déclaré que
Françoise Matheu leur mère est décédée à Mosset le 17
novembre 1850 après avoir par testament, reçu chez
Me Xatart notaire à Prades le 17 novembre 1847
enregistré le 11 février 1851, légué au comparant un
quart par préciput de ses biens et que sa succession à
lui échue se compose les biens ci-après.
Immeubles : néant (ADPO 114W137 N°600)
583
Témoins de naissance : Matheu Bonnaventure,
oncle
Matheu Françoise, tante
Acte chez Xatard Notaire
584
Mar = Matheu Françoise
585
Au baptême de Françoise Catherine Josèphe furent
témoins Joseph Curé PARER (Officiant religieux) Bonaventure MATHEU (Parrain).
586
Au décès de Françoise Catherine Josèphe furent
témoins François Pierre GARRIGO (Déclarant) Gaudérique Baptiste DIRIGOY (Témoin) - Sébastien
Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Acte chez Xatard Notaire.
Jean CLIMENS
106) Jean CLIMENS 587 588 589, Propriétaire,
587
Note sur Jean CLIMENS
Il figure, comme Lieutenant, sue la liste de la 2e
Compagnie des volontaires de la Milice Nationale de
Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
Citoyen actif et notable au Recensement du 23 frimaire
an 4 (14 décembre 1795) (DPO Lp1024) et figure sur
la liste des notables communaux établie le 8 Messidor
An IX (27.6.1801)
Service militaire
Contrôle de départ de dépôt et affectation : Taille :
1,605-Cheveux : noirs-Sourcils : noirs-Yeux :
roux-Front : couvert-Nez : aquilin-Bouche :
moyenne-Menton : court - Visage : ovale-Teint :
brun-Marques particulières : petite vérole.
Observations : parti au 23e Régiment d'Infanterie
Légère le 30.6.1807, arrivé le 29.8.1807. (ADPO
1R200)
Quittance
Le 22 floréal an II, Jacques Bès, cultivateur à Mosset,
usufruitier de Jean Climens, son beau fils, suivant son
contrat de mariage retenu par maître Bordes le 28
avril 1785 fait quittance à Martin Climens, cultivateur
à Mosset, de la somme de 1540 livres pour l'entier
paiement de celle de 1760 livres qui échoit en mai,
montant de la constitution dotale qui fut promis au dit
Jean Climens dans le susdit contrat. (Pierre Bordes
Notaire - ADPO 3E23/54 folio 131)
Achat de maison
Vente le 03/01/1808 par Lavila Julien à Climens Jean
d'une maison pour 600 francs. (Répertoire de Me
Hyppolite Escape 1809-1811. (ADPO 3E12/505)
Déclaration de succession de Jean Climens
le 14 juin 1850 comparait Martin Climens cultivateur à
Mosset agissant tant pour lui que pour François
Climens, Catherine Climens femme Roland,
Marguerite Climens femme de Julien Rocafort et
Grâce Climens femme de Bonaventure Corcinos, tous
domiciliés à Mosset ses cinq ou mieux ses quatre frères
et soeur, lequel nous a déclaré que Jean Climens leur
père est décédé à Mosset le 18 décembre 1849, sans
avoir fait de testament et que sa succession, à eux
échus, se compose des immeubles situés à Mosset non
affermés : 1 - une maison de revenus de 15 F. 2 - une
maison de revenus de 7 franc 50. 3 - une remise hors du
village. 4 - une vigne à "Fournols." 5 - un cortal à la
"Cougne." 6 - terres à la montagne au lieu-dit
Castagné. 7 - un champ à Corbiac. 8 - un jardin a
"Coume Gelade." soit un revenu total de 118 F faisant
un capital de 2362 F. (114W137 N°349)
Déclarations de succession de Jean Climens
140
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le 29 juillet 1850 à comparu Julien Rocafort
cultivateur de Mosset
agissant comme administrateur légal des biens de
Marguerite Climens sa femme
et comme se portant fort pour Martin Climens,
François Climens, Catherine Climens femme de
Roland, et Grâce Climens femme de Bonaventure
Corcinos, ces beaux-frères et belle-soeurs, tous
cultivateurs domiciliés à Mosset agissant comme le
cohéritiers de Jean Climens, leur beau-père et père
décédé à Mosset le 18 décembre 1849 et dont la
déclaration de succession a été faite dans ce bureau le
14 juin dernier
lequel nous a déclaré que le dit feu Jean Climens avait
hérité de Joseph Climens, son frère, curé à Mosset
suivant testament reçu par maître Felip notaire
enregistré le 20 mars 1845 l'usufruit d'une somme de
2400 F dont la nue-propriété avait été laissée à lui de
ses neveux et nièces. (ADPO 114W137 N°378)
Déclarations de succession de Jean Climens
Le 9 février 1852 à comparu Martin Climens,
cultivateur à Mosset, agissant tant pour lui que pour
Climens François, Catherine, Marguerite et Grâce, ses
frère et soeurs, demeurant à Mosset.
Il déclare :
1 - dans la déclaration qu'il a passée au bureau le 14
juin 1850 des biens dépendants de la succession de
Jean Climens leur père décédé à Mosset 18 décembre
1849, il a omis d'y comprendre un champ de 35 ares
non affermé au lieu dit le "Pijol" à Mosset de revenus
de 20 F et formant donc un capital de 400 F.
2 - les biens immeubles dépendants de cette même
succession et faisant l'objet et la déclaration du 14 juin
1850 ont été portés à un revenu de 118 F, que ce
revenu et trouva et qu'il offre de payer les droits sur un
supplément en revenus de 42 F soit sur un capital de
842 F
Maisons : 4 maisons aux N° 423, 161, 357, 359 au plan
de 1811 et un pâtis avec la maison du N°423
- N°423 au Carrer de l'hospital Vell avec un pâtus de
128 m 2. - N°161 au 15 Carrer de las Sabateras de 50
m 2. - N°357 de 65 m 2. - N°359 de 56 m 2 au 1 Carrer
de Come Gelade. (ADPO 114W138 N°115)
Déclarations de succession de François Climens et
Anne Marie Serre
Le 16 décembre 1819 à Mosset sont comparus :
Martin Climens propriétaire agriculteur, Jean Climens
propriétaire agriculteur, Joseph Climens prêtre, curé
de Mosset, François Climens propriétaire agriculteur
à Campôme, frères et enfants du défunt Lin Climens
décédé le 10 juin 1794 et Marguerite Sicart décédée le
29 mars 1806, petite fille des défunts François Climens
et Marianne Serre.
Lesquels ont exposé que les défunts François Climens
et Anne Marie Serre leur aïeul et aïeule paternels
laissèrent cinq enfants : - Lin Climens (Sosa 172) père
des comparants. - Rose Climens qui fut mariée à
Joseph Fabre de Molitg. - Marie Climens qui fut
mariée à Michel Marty d'Arboussols (593)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
-Thérèse Climens décédée ab intestat le 9 novembre
1789. - Blaise Climens décédé ab intestat le 7 octobre
1798. François Climens et Anne Marie Serre, dans leur
testament, reçu, celui du premier par Me Felip notaire
à Prades aïeul du notaire soussigné le 25 avril 1788 et
celui de la dernière par M. Porteil curé de Mosset le 13
juin 1745, déposé dans l'étude de Me Tercols notaire à
Perpignan contrôlé le 26 mai 1747, instituant leurs
héritiers universels Lin Climens leur fils, père des
comparants.
La succession de Blaise Climens et celle de Thérèse
Climens consiste dans le contenu en leur faveur dans le
testament de François Climens et Anne-Marie Serre
leur père et mère que les comparants ont déclaré
connaître, ou dans leur titre légitime. Sur ces
successions Lin Climens père des comparants avait
droit au tiers.
Lin Climens et Marguerite Sicart laissèrent cinq
enfants ; les quatre comparants et la défunte Marie
Angélique Climens qui fut mariée et à Jean Selves de
Los Masos.
Dans le contrat de mariage de Martin Climens l'un des
comparants avec Marie Paris sa première épouse reçu
par maître Queya notaire à Villefranche le 30 juin
1781, Lin Climens et Marguerite Sicart père et mère
des comparants firent donation à Martin Climens de
tous leurs biens présents et a venir sous la réserve
mutuelle de l'usufruit en faveur du survivant et avec la
réserve commune d’une somme de 1500 livres tant
pour doter leurs autres enfants que pour les codicilles
ou autrement pour en faire leur plaisir et volonté,
voulant au cas ou ils n'en disposeraient pas que cette
réserve fut comprise dans la donation, à la charge par
le donataire de payer à Joseph, à Jean et à François
Climens, frères comparants, la somme de 1650 livres
pour tout droit paternel et maternel, de pourvoir aux
frais des familles du donateur et de faire célébrer pour
leurs âmes 500 messes basses.
La dot de Marguerite Sicart mère des comparants se
porte à la somme de 1870 livres suivant son contrat de
mariage avec Lin Climens reçu par maître Jean Felip
Ballanda aïeul du notaire soussigné le 6 juillet 1749.
Cette dot fut payée à Lin Climens par Martin de Fillols
ou par Joseph Sicart son fils frère de Marguerite
Sicart, suivant une quittance reçue ( page
) par
maître François-Xavier Bordes notaire à Prades le 20
mai 1772.
La dot de Marie Paris, première épouse de Martin
Climens est fixée à 3000 F dans le contrat de mariage
du 30 juin 1782 et reçue en entier par le dit Lin
Climens père des comparants suivant une quittance
reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 25
août 1785.
Dans le contrat de mariage de Jean Climens l'un des
comparants avec Marie Bès reçue par maître
Dominique Bordes notaire à Prades le 28 août 1785,
c'est-à-dire postérieurement à la donation universelle
faite à Martin Climens, Lin Climens et Marguerite
Sicart leur père et mère, lui firent donation en
141
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fils de Francisco Lin CLIMENS (1722-1794)
et Marguerite SICART (1724-1806), né à
Mosset le 5 avril 1761, baptisé dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 590 , y décédé le 18 décembre 1849, à
l'âge de quatre-vingt-huit ans 591.
Il s'est marié religieusement 592 le 13
septembre 1785 à Mosset, avant d'avoir passé
un contrat le 28 août 1785 à Prades avec
Marie Thérèse BES 593 (1761-1826).
107) Marie Thérèse BES
paiement de ces droits de légitime paternel et maternel
de la somme de 1760 livres, dont 220 livres du chef de
la mère et le reste du chef du père, à compte de laquelle
somme le même contrat contient quittance de celle de
2200 livres payées par Lin Climens père. (172) La
somme restante de 1540 livres fut payée par Martin
Climens suivant quittance reçue par maître Pierre
Bordes notaire à Prades le 22 floréal an II.
Dans le contrat de mariage de François Climens (Sosa
86) l'un des comparants avec Catherine Argelès, reçu
par maître Pierre Bordes notaire à Prades, Martin
Climens s'obligea à payer à François Climens son
frère pour ses droits paternels et maternels une somme
de 2800 F dont celle de 400 F fut payée comptant aux
beau-père et belle-mère de ce dernier et celle de 2400
F fut payée au même suivant quittance reçue par Me
Bordes le 21 janvier 1806.
Il résulte de l'exposé ci-dessus que Joseph Climens
[prêtre] n'a rien reçu sur ses droits paternels et
maternels, que Jean Climens a reçu la somme de 1760
F et que François Climens a reçu une somme de 2800
F indépendamment des sommes ou valeurs que l'un et
l'autre peuvent avoir reçu depuis la quittance publique
ci-dessus mentionnée et dont il sera fait mention
ci-après et comme reçue avant le présent acte.
Les comparants ont encore exposé que Joseph
Climens, Jean Climens et François Climens était au
moment d'intenter contre Martin Climens leur frère
une action en délivrance :
1 -de leurs portions dans la troisième partie de
succession de Blaise et Thérèse Climens leurs oncle et
tante décédés ab intestat dévolue à Lin Climens leur
père. 2 - leur portion légitimaire ou du supplément (
Me Felip 3E64/40 N°327 folio 592)
588
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : Voir note 4 maisons :
N°423 au Carrer de l'hospiral Vell avec un pâtus de
128 m2 - N°161 au 4 Carrer del Portal de Come
Gelade en 1823 - En 2004 José Graell - N°357 au 5
Carrer del Portal de Come Gelada et un patus avec la
maison du N°423
Taille en cm au delà de 1 m : 61
Code : Nc1801
Santé : Petite vérole
589
Son nom figure sur les actes de François Joseph
CLIMENS (Baptême) et Catherine Marie CLIMENS
(Naissance).
590
Au baptême de Jean fut témoin Joseph SICARD
(Parrain).
591
Revoir la date de décès
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
592
594 595
, fille de
En présence de François FABRE (Témoin) - Julien
CORCINOS (Témoin) Cousin germain de Bès Marie Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Joseph
ARGALES (Témoin).
593
Leur union dura environ 41 ans
594
Note sur Marie Thérèse BES
Mutations par décès
Le 27 germinal an X a comparu Jean Climens de
Mosset qui a déclaré que Marie Bès son épouse est
héritière de Jacques Bès son père et que par son décès
le 28 pluviôse an VIII elle n'a recueilli que la somme de
120 francs qu'il s'était réservée dans la donation
universelle de ses biens contenu dans le contrat de
mariage du comparant reçu par Me Bordes notaire à
Prades il y a environ 15 ans (ADPO 5W627)
Mutations par décès
Le 8 août 1807 est comparu Marie Bès de Mosset
faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et Anne
Marie ses frères et soeurs a déclaré qu'ils sont héritiers
de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal an XIII et
que par son décès il leur est échu que quelques vieux
meubles, des hardes et effets dont la valeur est eu
dessous de 100 F. (ADPO 1199W78)
Déclaration de succession de Marie Bès
Le 22 février 1827 est comparu Jean Climens de
Mosset agissant et se portant fort pour Martin,
François, Catherine, Marguerite et Grâce (mineure)
Climens ses enfants
qui nous a déclaré que par le décès de Marie Bès
décédée le 4/09/1826 intestat leur épouse et mère. Ils
ont recueilli les biens ci-après : 1 - une maison à
Mosset d'un revenu de 40 francs (N°359 au 4 Carrer du
Portal de Come Gelade ). 2 - un cortal d'un revenu de
10 francs. 3 - un jardin au ruisseau de "las Fabres." 4 un autre jardin "als horts." 5 - un corps d'héritage dit
"Al Clot des Manches" consistant en cortal, champs et
garrigues de 7 arpents d'un revenu de 75 francs. 6 - un
autre dit "Fargue de l'Anech" consistant en terres
labourables, pré et garrigues et petit cortal d"environ
6 arpents d'un revenu de 90 francs. 7 - un champ pré et
garrigue "Al Pijol." soit un revenu total de 230. 8 - une
vigne à la "Crouette" 9 - un champ à Saint Julien. 10 un champ "Al Sola." 11 - un champ et pré à Corbiach
Soit au total un revenu de 390 francs ou 7800 francs en
capital.
et les nippes de valeur 100 francs
Le comparant déclare que le surplus des propriétés qui
se trouvent portées dans la matrice du rôle lui
appartient pour les avoir acquises par actes
enregistrés et par le décès de Lin Climens son père
142
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Jaume Pere Anthoni BES (1732-1800) et
Grace LLOPET (< 1737-1794), née à Mosset
le 3 novembre 1761, surlendemain de la
Toussaint 596, reçue au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 597, y
décédée le 3 septembre 1826, à l'âge de
soixante-quatre ans.
108) Jean Antoine ASPARECH, dit
Capnegre (En) 598, fils de Jean ASPARRA
(1715-> 1797)
et
Marie
SUBIELLE
(< 1726-> 1797), né à Railleu avant 1771, y
décédé le 6 août 1787, à l'âge de seize ans au
moins, inhumé à une date inconnue 599.
Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze
ans au moins, 600 601 le 2 mai 1786 à Talau
avec Marie BOTET (°< 1771).
109) Marie BOTET, fille de Jacques BOTET
(< 1738-> 1786) et Catherine BOTET
(< 1738-> 1786), née à Talau avant 1771.
110) Pierre BROCH, né avant 1773, décédé
et que les biens ci-dessus détaillés avaient été donnés à
son épouse par le ses père et mère lors de son contrat
de mariage reçu par me Bordes notaire le 28/08/1785.
(ADPO 5W562)
Origine étymologique du patronyme : Bès
Précisons d'abord qu'on trouve le nom écrit de trois
façons différentes, sans accent, avec accent aigu, avec
accent grave. Pour le reste, le nom vient du latin
vulgaire bettius (sans doute d'origine celtique) et
signifie bouleau. Il s'agit donc de l'un des nombreux
arbres qui ont donné naissance à un patronyme. (selon
Jean Tosti)
595
Son nom figure sur un acte de Jaume Pere Anthoni
BES (Décès).
596
Date douteuse
597
Au baptême de Marie Thérèse furent témoins Marie
PORTELL (Marraine) - Joseph BES (Parrain).
598
Code : R
599
Témoins
=
Michel
Galiay,
Cosma Burnet, marguillierNe signent pas.
600
Témoins = Jean Maients, Railleu, signeJean
Antoine Del Casso, Jacques Margall, Jacinyo Boanca,
Oreilla, Ne signent pas.
601
En présence de Estienne Curé OBRER (Officiant
religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
à Évol le 12 mars 1816, à l'âge de
quarante-trois ans au moins 602.
Il s'est marié avant le 21 janvier 1788 à Évol
603
avec
Marianne
DEMUNTA
(< 1773-1826).
111) Marianne DEMUNTA 604, née à Évol
avant 1773, décédée le 18 avril 1826, à l'âge
de cinquante-trois ans au moins.
112) François DIMON
605
606
607
,
602
Au décès de Pierre furent témoins Joseph BROCH
(Déclarant) Fils de Pierre - Pierre TROQUET
(Témoin) - Pierre Maire MAS (Officier d'état civil) Joseph BATLLE (Témoin).
603
Leur union dura environ 28 ans et 1 mois
604
Note sur Marianne DEMUNTA
Origine étymologique du patronyme: Demonte
C'est dans les Pyrénées-Orientales (Talau, Jujols) que
le nom était le plus fréquent. La finale -e est assez
étonante pour un nom catalan, elle évoque plutôt
l'espagnol ou l'italien. Doit signifier de la montagne
(ou encore d'en haut). (Jean Tosti)
605
Note sur François DIMON
Habitation
- au 6 Carrer del Portal de France de 70 m 2 (N°259 du
plan)
- au 21 Carrer del Trot, grange de 32 m 2 jusqu'en l'an
1819. (N°252 du plan)
__________________________
Jugement
Justice de Paix du Canton de Mosset le 11 pluviôse an
V (30 janvier 1797)
Affaire François Dimon contre Julien Corcinos
(1745-1820). Le juge de paix est Joseph Porteil assisté
de Maurice Matheu et de Jacques Ruffiandis
(1745-1832)
__________________________
Réunion des administrateurs de l'église
Se sont assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir
les comptes des marguilliers de la dite église :
Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila,
marguilliers de Saint Julien,
François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du
Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi, marguillier de Saint Sébastien et Saint
Gaudérique.
Gauderich Fons, marguillier de Notre Dame du
Rosaire,
Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
143
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge, qui a
rendu compte de sa charge en qualité de
"pabourdesse" de notre Dame du Rosaire,
Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie,
"pabourdesse" du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens, "paborde" de Notre Dame du Rosaire
Marie Rousse, "paborde" du Saint Sacrement.
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu,
Ruffiandis (Archives de la mairie de Mosset)
__________________________
Procédures correctionnelles - Tribunal de première
instance de Prades )
Martin Bixareil de Mosset contre Isidore Bory de
Campôme prévenu de voies de fait
Le 12-05-1809 à Mosset : " Par devant nous Isidore
Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset,
s'est présenté Martin Bixareil (1739-1822), de Mosset,
lequel nous a requis de rédiger la plainte, des faits
ci-après :
Le jour d'hier, à environ 4 heures de l'après-midi, étant
à la conduite du troupeau de Martin Climens
(1750-1828) de Mosset et parvenu à la partie du
terrain du terroir de Mosset nommée "Los Cortallets"
et sur la propriété de Isidore Bory de Campôme, le dit
Bory armé d'un fusil apparu subitement au déclarant et
sous prétexte que le troupeau, qui était à la garde du
dit Bixareil, venait de lui porter dommage à un pré que
le dit Bory possède à la même partie du terrain, au
couchant de l'endroit sus nommé et le sus dit Isidore
Bory, d'un coup de bois de son fusil porta sur le front
du déclarant, l'étendit par terre et lui a fait perdre du
sang en abondance.
Témoins : Martin Bixareil, son petit fils, (1799), Jean
Taurinya (1777-1854) et le fils de Jacques Corcinos,
berger de François Dimon (1758-1819)."(ADPO
3U2817
__________________________
Échange de maison
Martin Autier (<1750) transmet à Joseph Roquefort
voiturier une maison rue de "Come Gelade"
confrontant - d'orient la rue de "Come Gelade » - du
midi avec Isidore Monceu (1765-1813) - du couchant
un pâtus et Joseph Prats (1742-1814),
- et de septentrion la rue de "Come Gelade".
Joseph Roquefort transmet à Martin Autier une maison
située "Al carré del trot" confrontant - d'orient avec
Augustin Garriguet (1737-1805) - du midi avec "Al
Carrer del trot» - du couchant avec François Dimon
(1758-1819) - de septentrion Jean Fabre dit
"Domenjou".
Et de plus Roquefort verse à Autier cent livres en écus
d'argent.(Pierre Bordes Notaire du 24 pluviôse an 5 ADPO 3E23/57 Folio 147)
__________________________
Vente
Le 25 novembre 1797 Pierre Ange Parès cultivateur à
Mosset le vent à François Dimon cultivateur à Mosset
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Propriétaire, fils de Domingo Joan DIMON
(1727-1796) et Francisca Maria VILA
(1728-1808), né à Mosset le 17 septembre
1758, baptisé à Campôme le même jour,
décédé à Mosset le 14 février 1817, à l'âge de
cinquante-huit ans 608.
Événement à Prades le 2 août 1817 :
Déclaration de succession de François Dimon
Est comparu Pierre Dimon de Mosset
agissant tant pour lui que pour Martin et
Dominique Dimon ses frères et encore pour
Catherine Jampy veuve de François Dimon sa
mère.
Pour satisfaire à la contrainte qui lui a été
signifiée le 25 janvier dernier il nous a déclaré
que dans la déclaration qu'il fit le 2 août 1817
des biens de François Dimon son père qui lui
sont échus en nue propriété avec ses frères et
pour l'usufruit d'un quart à la dite Jampy
veuve Dimon, il avait dit comprendre les
biens ci-après :
1 - une grange à Mosset près du cimetière d'un
revenu de 10 F. (N°252 de 32 m 2 au 21
Carrer del Trot en face de la porte du vieux
cimetière)
2 - une contenance mal déclarée d’une partie
de la terre inculte désignée dans la dite
déclaration du 2 août 1817 de 6 arpents d'un
revenu de 6 francs.
3 - une contenance mal déclarée d'un champ
au "Sill" de 60 perches et d'un revenu de 10 F.
4 - une terre inculte à Mosset à San
Barthomeu
5 - un champ et pré à la même partie.
6 - un arpent d'addition à la surface de terre
une pièce de terre champ à "las Clayranes" d'une
demie cantonade confrontant - d'orient, Étienne
Porteil - du Midi, Claira Respaut - du couchant, Léon
Ville - de septentrion, Léon Ville, pour le prix de 85 de
livres en espèces.(ADPO 3E23/57)
606
Bien immobilier local au : N°259 au 6 Carrer del
Portal de France de 70m2 - N°252 au 21 Carrer del
Trot Grange de 32m2 jusq'en 1819
607
Son nom figure sur les actes de Francisca Maria
VILA (Décès) et Léon François VILA (Baptême) et
François Dominique DIMON (Baptême) et Pierre
Dominique DIMON (Mariage).
608
Au décès de François furent témoins Jean Baptiste
Simon DIRIGOY (Déclarant) - Julien Maire PRATS
(Officier d'état civil) - Joseph Sébastien Julien Thomas
SARDA (Déclarant).
144
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
labourable au "Pla de Pons".
Soit un revenu global de 51 francs, formant un
capital de 1020 F. (ADPO 5W558)
Partage entre ses 3 fils :
Les 3 fils sont Pierre, Martin et Dominique
(Sosa 112).
Masse
A - Mobilier
Pas d'inventaire
B - Immeubles
1 - une maison à Mosset à la rue de la porte de
France N°259 confrontant la veuve Jauze
(N°260?) et Jean Marty (N°257).
2 - une grange à l'aire du Marquis d'Aguilar
(Cour du château ?) avec un sol à battre
attenant mais indépendant
3 - un champ à "Las Esclayranes" de 24
perches confrontant Thomas Corcinos et
Emmanuel Respaut
4 - deux champs et 1 bois de châtaignier le
tout attenant au "Lo Sill"de 180 perches
confrontant Valentin Blanque et Paul
Ramonet.
5 - une vigne à La Carole de 20 perches
confrontant Joseph Julia et Isidore Julia.
6 - un champ au Rech de Molitg de 24 perches
confrontant Pierre Arrous et le chemin de
Roudoules.
7 - un champ à la Crouette de, 27 perches
confrontant les héritiers de Gaudérique Jauze
et le canal d'arrosage de Molitg
8 - un petit jardin au "Horts" de 150 m
confrontant Maurice Salvagnach et Jean
Climens.
9 - un petit pré au "Rech de la Ville"de 9
perches confrontant le canal d'arrosage et
Pierre Soler.
10 - une grange, petite habitation, 2 champs et
un pré formant un petit corps d'habitation à
San Barthomeu de 140 perches confrontant la
rivière la Castellane et le chemin qui va au col
de Jau.
11 - une grange ave terre labourable, pré et
friche à "Monseriu"de 10 arpens confrontant
Julien Lavila, Martin Climens et le ravin dut
le "Nio de l'Astou"
12 - un champ en 3 assolements appelé
"Sola Blanc" de 3 arpens confrontant Baptiste
Ville et Bernard Bousquet.
13 - un champ à "La Sale" de 50 perches
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
confrontant Dominique Escaro et le chemin
qui va au col de Jau.
14 - un pré dit « Prat de l'Escanyé" de 1
arpent confrontant Sébastien Commenge et la
rivière.
15 - une grange dans le village à la Rue du
cimetière (N°252 au 21 Carrer del Trot),
grange confrontant Jacques Dirigoy et
Bonaventure Payra.
16 - un petit jardin au "Horts d'avall" de 1
perche 50 mètres confrontant Gaudérique
Galau, le ravin de "las Fabres"
17 - une pièce de terre champ et vigne au
"Bach de Roudoules" de 50 perches
confrontant Julien Escanyé et Paul Arrous.
18 - une grange, terre labourable, pré et terre
inculte faisant un corps d'exploitation au Plat
de Pons au lieu dit "La Courtalade d'en
Moussouille" contenant sans le pré 7 arpens et
confrontant les héritiers de Pierre Fabre,
Isidore Fabre et le chemin qui conduit à
Montfort.
19 - un champ divisé en 2 sols au plat de
Pouns nommé champ de la Mole contenant, y
compris la terre inculte, environ 2 arpens et
confrontant Isidore Radondy et un autre corps
d'exploitation dépendant de la même
succession
nommé "Courtelade del
Moullou" qui se trouve divisé en champ de la
Mole par des bornes qui seront placées sur la
partie la plus élevée de ce dernier champ qui
est connu sous le nom de "Serrat del camp de
la Mole"
20 - une grange terres labourables et le pré dit
de la Corneille; terre inculte le tout attenant
contenant 8 arpens et confrontant le chemin
qui conduit à Montfort, le chemin de
Rabassas, Martin Climens au lieu dit appelé
"Mouillou" dont il a été parlé dans l'article 19.
21 - un champ à la "Taulerie" de 50 perches
confrontant Baptiste Soulier et Martin
Climens.
22 - un pré à la Cougnette ou Lo Boutas de 66
perches confrontant les héritiers de Thomas
Bazinet, Isidore Radondy et le chemin de la
Cougnette.
Dans le contrat de mariage de Pierre Dimon,
l'aîné, reçu par Me Escape le 22 mai 1809,
François Dimon et Catherine Jampy leurs
parents firent donation par préciput à Pierre
145
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Dimon du 1/4 de tous les biens présents et à
venir et les biens de Catherine Jampy leur
mère consistent uniquement dans une somme
de 940 francs dont elle a droit de jouir sa vie
durant que suivant la disposition du père
commun, Pierre Dimon doit recueillir 1/4 par
préciput et 1/3 des 3/4 restants ce qui forme la
moitié des biens paternels et les 2 autres frères
chacun 1/4..
Le partage a été fait ainsi :
Lot de Martin Dimon
- la grange de la rue du cimetière et le jardin
d'avall le champ et la vigne du Bach de
Roudoules, la grange et les terres attenantes
composant la Courtalade d'en Mousouille et le
champ dit de la Mole désignés aux articles 15,
16,17,18,19.
De plus pour sa partie du mobilier il aura 80
bêtes à laine dont 40 mâles et 40 femelles à
prendre sur la masse du troupeau un peu de
chaque qualité, lequel bétail ne lui sera délivré
qu'après la toison de l'année.
En attendant il devra travailler dans la maison
de son frère comme par le passé et y sera
nourri et entretenu comme tout autre membre
de la famille sans pouvoir demander des
fermages ou frais de sa portion, lesquels
seront censés compenser sa nourriture et son
entretien.
Lot de DImon Dominique
- la grange et terres dites du Mouillou, le pré
de la Coumeille, le champ de la Taulerie; le
pré de la Cougnette ou del Boutas désignés
aux articles 20,21,22.
De plus pour sa partie du mobilier il aura 80
bêtes à laine dont 40 mâles et 40 femelles à
prendre sur la masse du troupeau au dessus de
l'âge de 1 an
plus 44 décalitres et 7 litres 8 décilitres de
seigle qui lui seront délivrés par Pierre Dimon
le 15 avril prochain.
Il est entendu et convenu que la récolte en
seigle qui se trouve semée sur les propriétés
qui entrent dans le lot de Dominique Dimon
sera partagée en grain entre les sieurs
Dominique Dimon et Pierre Dimon qui
supporteront en commun les frais de sciage te
de battage.
Lot de Pierre Dimon
.Les biens désignés dans les 14 premiers
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
articles de la masse c'est à dire la maison de la
rue de la porte de France N°259, la grange et
le sol à battre le blé à l'aire du Marquis
d’Aguilar, etc. (Me Gaudérique Bonaventure
Felip).
Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 19
février 1783 à Corneilla-de-Conflent avec
Catherine Marie Rose JAMPY 609
(1760-1840).
Partage le 10 janvier 1819 à Prades 610.
609
Leur union dura environ 34 ans
3E64/40 N°9 Folio 11 Gaudérique Bonaventure
Felip Partage entre ses 3 fils :
Pierre, Martin et Dominique(Sosa 112).
Masse
A - Mobilier
Pas d'inventaire
B - Immeubles
1 - une maison à Mosser à la rue de la porte de France
n°259 confrontant la veuve Jauze(N°260?) et Jean
Marty (N°257).
2 - une grange à l'aire du Marquis d'Aguilar avec un
sol à battre attenant mais indépendant
3 - un champ à "Las Esclayranes" de 24 perches
confrontant Thomas Corcinos et Emmanuel Respaut
4 - deux champs et 1 bois de châtaignier le tout
attenant au "Lo Sill"de 180 perches confrontant
Valentin Blanque et Paul Ramonet.
5 - une vigne à La Carole de 20 perches confrontant
Joseph Julia et Isidore Julia.
6 - un champ au Rech de Molitg de 24 perches
confrontant Pierre arrous et le chemin de Roudoules.
7 - un champ à la Crouette de,27 perches confrontant
les héritiers de Gaudérique Jauze et le canal
d'arrosage de Molitg
8 - un petit jardin au "Horts d'Amoun"
de 150 m confrontant Maurice Salvagnach et Jean
Climens.
9 - un petit prè au "Rech de la Ville"de 9 perches
confrontant le canal d'arrosage et Pierre Soler.
10 - une grange, petite habitation, 2 champs et un pré
formant un un petit corps d'habitation à Sant
Barthomeu de 140 perches confrontant la rivière la
Castellane et le chemin qui va au col de Jau.
11 - une grange ave terre labourable, pré et friche à
"Monserriu"de 10 arpens confrontant Julien Lavila,
Martin Climens et le ravin dut le "Nou de l'Astou"
12 - un champ en 3 assolements appelé "Sola Blanc"
de 3 arpens confrountant Baptiste Ville et Bernard
Busquet.
13 - un champ à "La Sale" de 50 perchesconfrontan,t
Dominique Escaro et le chemin qui va au col de Jau.
14 - un pré dit Prat de l'Escanyé"de 1 arpent
confrontant Sébastien Commenge et la rivière.
15 - une grange dans le village à la Rue du cimetière
confrontant Jacques Dirigoy et Bonaventure Payra.
610
146
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
16 - un petit jardin au "Horts d'availl" de 1 perche 50
mètres confrontant Gaudérique Galau, le ravin de "las
Fabres"
17 - une pièce de terre champ et vigne au "Bach de
Roudoules" de 50 perchesconfrontant Julien Escanyé
et paul Arrous.
18 - une grange, terre labourable, pré et terre inculte
faisant un corps d'exploitation au Plat de Pouns au lieu
dit "La courtalade d'en Moussouille" contenat sans le
pré 7 arpens et confrontant les héritiers de Pierre
Fabre, Isidore Fabre et le chemin qui conduit à
Montfort.
19 - un champ divisé en 2 Soles au plat de Pouns
nommé champ de la Mole contenant, y compris la terre
inculte environ 2 arpens et confrontant Isidore
Radondy et un autre corps d'exploitation dépendant de
la même succession
nommé "courtealde del
Mouillou" qui se trouve divisé en champ de la Mole par
des bornes qui seront placées sur la partie la plus
élevée de ce dernier champ qui est connu sous le nom
de "Serrat del camp de la Mole"
20 - une grange terres labourables et le pré dit de la
Courneille; terre inculte le tout attenant contenant 8
arpens et confrontant le chemin qui conduit à Montfort,
le chemin de Rabassas, Martin Climens au lieu dit
appelé "Mouillou" dont il a été parlé dans l'article 19.
21 - un champ à la "Teulerie"de 50 perches
confrontant Baptiste Soulier et martin Climens.
22 - un pré à la Caugnette ou Lo Boutas de 66 perches
confrontant les héritiers de Thomas Bazinet, Isidore
Radondy et le chemin de la Caugnette.
Dans le contrat de mariage de Pierre Dimon, l'aîné,
reçu par Me Escape le 22 mai 1809, François Dimon et
Catherine Jampy leurs parents firent donation par
préciput à Pierre Dimon du 1/4 de tous les biens
présents et à venir et les biens de Ctheine Jampy leur
mère consistent uniquement dans une somme de 940
francs dont elle a droit de jouir sa vie durant que
suivant la disposition du ère commun, Pierre Dimon
doit recueillir 1/4 par préciput et 1/3 des 3/4 restants
ce qui forme la moitié des biens paternels et les 2
autres frères chacun 1/4..
Le partage a été fait ainsi :
Lot de Martin Dimon
- la garnge de la rue du cimetière et ;e jardin d'availl le
champ et la vigne du Bach de Roudoules, la grange et
les terres attenantes composant la courtalade d'en
Mousouille et le champ dit de la Mole désignés aux
articles 15,16,17,18,19.
De plus pour sa paty du mobilier il aura 80 bêtes à
laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la
masse du troupeau eu peu de chaque qualité lequel
bétail ne lui sera délivré qu'après la toison de l'année.
En attendant il devra traviller dans la maison de son
frère comme par le passé et y sera nourri et entretenu
comme tout autre membre de la famille sans pouvoir
demader des fermages ou frioys de sa poprtion lesquels
seront cesnsés compenser ave sa nourriture et so
entretien.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
113) Catherine Marie Rose JAMPY 611 ,
fille de Pierre JAMPY (1733-1791) et
Françoise GUINOT (1732-< 1787), née à
Corneilla-de-Conflent le 13 mai 1760,
avant-veille de l'Ascension, reçue au baptême
dans la même localité le surlendemain, à l'âge
de deux jours 612, décédée à Mosset le 15 avril
1840, à l'âge de soixante-dix-neuf ans.
Catherine Marie Rose s'est unie une seconde
fois avec Étien MERCADER, né à
Vernet-les-Bains en 1755, décédé le 1er
novembre 1821, jour de la Toussaint, à l'âge
de soixante-six ans, baptisé à une date
inconnue.
114) Félix BROUZI : Voir en 68
115) Marie Rose COSTASECA : Voir en 69
Fructus PARDINEILLE
116) Fructus PARDINEILLE
613 614 615
,
Lot de DImon Dominique
- la garnge et terres dites du Mouillou, le pré de la
Coumeille, le champ de la Teulerie; le pré de la
Caugnette ou del Boutas désignés aux articles
20,21,22.
De plus pour sa paty du mobilier il aura 80 bêtes à
laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la
masse du troupeau au dessus de l'âge de 1 an
plus 44 décalitres et sept litres huit décilitres de seigle
qui lui seront délivrés par Pierre Dimon le 15 avril
prochain
Il est entendu et convenu que la récolte en seigle qui se
trouve semée sur les propriétés qui entrent dans le lot
de Dominique Dimon sara partagée en grain entre les
sieurs Diominique Dimon et Pierre Dimon qui
supporteront en commun les frais de sciage te de
lbattage.
Lot de Pierre Dimon
.Les biens désignés dans les 14 premiers articles de la
masse c'est à dire la maison de la rue de la porte de
Farnce N°259 , la grange et le sol à battre le blé à
l'aire du Marquis d'Aguilar, etc.
611
Son nom figure sur un acte de Jean Pierre Grégoire
François SEGUY (Naissance).
612
Parrain - marraine : Jean JampiCatherine
Avarco?
613
Note sur Fructus PARDINEILLE
147
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Maire Taurinya 1824 Propriétaire, fils
d'Honoré PARDINELLA (1743-1829) et
Marie
FELIP
(1755-1824),
né
à
Laroque-des-Albères en 1777, décédé à
Taurinya le 26 mars 1837, jour de Pâques, à
l'âge de soixante ans 616.
Événement à Prades le 25 septembre 1837 :
Déclarations de succession de Fructus
Pardineille
Le 25/9/1837 est comparue Fructus
Pardineille propriétaire à Taurinya
agissant tant pour lui que pour Félix
Pardineille, Tecle, Marie et Marguerite
Pardineille ses frères et soeurs en bas âge
demeurant avec lui et encore pour Françoise
Vigue sa mère veuve Pardineille à Taurinya
pour lesquels il se porte aussi fort.
Il a déclare qu’ils sont héritiers de Fructus
Pardineille, leur père et mari de la dite Vigue,
décédé à Taurinya le 26/03/1837, après avoir,
par testament, devant Me Sauveur Paris
notaire, le 23/01/1837, enregistré le 8 avril
1837, légué le 1/4 de ses biens au comparant
et l'usufruit de la moitié des mêmes biens à la
Rente Fructus Pardineille propriétaire à Taurinya
déclare avoir reçu d'Etienne Bonnemaion journalier et
Marie Antoinette Trabes mariés domiciliés ensemble à
la commune de Clara ici présents et acceptants la
somme de 18 F pour 12 pensions d'une rente constituée
au capital de 30 F et de pension annuelle de 1,50 F
contenue et actée par les auteurs de la dite épouse
Bonnemaison en faveur des ancêtres du dit Fructus
Pardineille par acte au rapport de feu Me Onoffre
Bordes notaire en cette ville du 25 novembre 1733 dont
le titre nouveau a été fourni par acte au rapport de Me
feu François-Xavier Bordes du 5 février 1771 et
reconnu encore par procès-verbal devant le juge de
paix du canton de Prades du 28 floréal an VII.
De laquelle somme de 18 F payée pour 12 années de
rente constituée dont la dernière échoit le sept juin
1829.
Pardineille se déclare comptant et satisfait tant pour
lui que pour tous autres qu'au intéressé à ladite rente
constituée. Pour lesquels il stipule et fournit quittance
aux mariés Bonnemaison et Trabes. (Me Vincent
Paris le 10/05/1829 - 3E47/19 N°102 Folio 4279)
614
Divers Cote archives : X Vigue Fraçoise <1795
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1837
une maison, cortal, aire et un champ dit "La close"
d'un revenu de 150 francs
615
Son nom figure sur un acte de Maria Françoise
Catherine PARDINEILLE (Baptême).
616
Témoins de décès : Pardineille Fructus, son fils âgé
de 25 ansSicart Giles, 34 ans, voisin.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
dite Françoise Vigué.
Par son décès, il laisse les biens ci-après :
Mobilier :
le mobilier détaillé dans l'inventaire passé
devant Me Paris notaire le 4/04/1837
enregistré le 8 de valeur 230 francs
Immeubles à Taurinya et Codalet non
affermés
1 - une maison, cortal, aire et un champ dit
"La close" d'un revenu de 150 francs
2 - un champ dit "Codille"
3 - un champ dit "Viguasse"
4 - un champ et pré dit "Cassonet"
5 - une pâture et herm dit "Las Astrelles"
6 - un champ dit "Camp grau"
7 - champ et pré et pâture dit "Longe"
8 - une vigne dite "Lou joual"
9 - une vigne dit" Feixouez"
10 - une vigne perdue dite "Las asplanes"
11 - une devèze inculte avec un morceau de
champ à "l'Espoun"
12 - un champ à l'aspre dit "Las colomines"
13 - un champ à l'aspre et herm dit "Lo clot
des ambouts"
14 - un herm dit "Sarlette"
Les immeubles ci-dessus situés au terroir de
Taurinya
15 - un champ appelé "La llougedere"à
Codalet
16 - un champ et pré dit"Camp del Bosch"
17 - vigne et herm à St Michel
Soit un revenu total de 1075 francs formant un
capital de 21500 francs
Plus les immeubles par destination, détaillés
dans l'inventaire ci-dessus estimés à 384
francs, ce qui conduit au nouveau total de
21884 francs. (ADPO 114W130 N° 430).
Il s'est marié 617, à l'âge de trente-deux ans, le
12 avril 1809 à Ria-Sirach avec Françoise
VIGUE 618 (1785-<> 1845 & 1876).
617
Témoins: SENSABI Joseph, 33 ans, Cultivateur,
domicilié à TAURINYA, RIBERE Barthelemy, 42 ans,
Cordonnier, domicilié à PRADES, PIQUET Sebastien,
33 ans, Officier de Santé, domicilié à TAURINYA et
FABRE Michel, 62 ans, Potier à Terre, oncle de
l'épouse du côté maternel.
618
Leur union dura environ 27 ans et 11 mois
148
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
117) Françoise VIGUE 619, Cultivatrice, fille
de Jean VIGUE (1757-> 1809) et Marie
LLOPET (1758-> 1809), née à Ria-Sirach en
1785, décédée à Molitg-les-Bains entre le 15
janvier 1845 et le 26 février 1876, à l'âge de
soixante ans au moins.
118) Pierre Emmanuel RESPAUT, dit
Ferrer (En) 620 621, Voiturier Cultivateur, fils
619
Divers Cote archives : X
Note sur Pierre Emmanuel RESPAUT
Conscription
De la classe 1812, il tire le N°98.
Taille : 1,595 m, Cheveux : châtains foncés, Sourcils :
châtains foncés, Yeux : roux
Front : couvert, Nez : effilé, Bouche : grande, Menton :
court, Visage : rond, Teint : coloré. (ADPO 1R49)
Il figure sur la liste des individus dressée selon
l'ordonnance de la loi du 3.8.1819 : ayant servi dans
l'armée au titre du 11e Léger. (ADPO 1R52)
Prisonnier
RESPAUD Pierre, cultivateur, ° 06/11/1792 Mosset,
66500, fils de Pierre et de BONET Marguerite, arrivé
au corps le 17/06/1813, prisonnier de guerre le
15/11/1813. (SHD 29ième Rgt d'infanterie légère 22Yc
215)
Achat
Le 11/12/1845 Emmanuel Respaut cultivateur achète à
Joseph Comenge cultivateur une moitié de maison à
Mosset au N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell
confrontant - du levant une rue (Carrer Cobert) - du
midi Jacques Cortie et Barthélemy Salies et Augustin
Salies (N°265) - du couchant Pierre Fabre (N°266)
héritier de Etienne Fabre - du nord l'autre moitié de
mison appartenant à Rose Comenge sa sœur.
La moitié de maison vendue par Joseph Comenge fait
partie du partage de la succession de Jacques
Comenge son père selon acte passé devant Me Lacroix
botaire il y a 6 mois.(vers 06/1845). Le prix esr de 400
francs : 200 francs le 01/11/1847 avec l'interêt légal.
(ADPO 3E77/21 Xatart)
Échange de maisons
Ont comparu Emmanuel Respaut cultivateur à Mosset
et Rose Commenge épouse de Jean Borreil cultivateur,
autorisée de son mari présent à cet acte demeurant
ensemble à Mosset. Ils ont convenu l'échange ci-après.
Rose Commenge cède à Emmanuel Respaut la moitié
d'une maison avec dépendances (N°264 au 2 Carrer
del Cementeri Vell) vendue à Emmanuel Respaut sur
une rue qui descend de la place vers la rue del Trot
(Carrer Cobert), rue qui est connue sous le nom de
"Canto del Carnisser.".
La moitié cédée et qui n'est pas encore divisée de
l'autre maison appartient déjà au dit Respaut. Elle tient
du côté de l'Est à la dite rue ci-dessus (Carrer Cobert)
et à un bâtiment de Joseph Bazinet qui va d'un côté de
de Pierre RESPAUT (1762-1809) et
Marguerite BONELL (1762-1832), né à
Mosset le 6 août 1792, reçu au baptême dans
la même localité le surlendemain, à l'âge de
deux jours 622, y décédé le 14 juillet 1867, à
l'âge de soixante-quatorze ans 623.
Testament à Prades le 24 janvier 1863 :
3E47-137 Castres.
Succession à Prades le 10 janvier 1868 :
Déclaration de succession d’Emmanuel
Respaut.
Le 10 janvier 1868 a comparu Félix
620
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
la rue à l'autre en laissant la rue ou passage public
au-dessous (N°295). Des autres côtés elle tient à
Jacques Cortie ( 1782-1857) (N°265 au 11 Carrer del
Trot), à l'autre maison qui est de la même maison déjà
appartenant au même Emmanuel Respaut et à une
autre ruelle (.Carrer del Cementeri Vell)
Cette moitié de maison cédée par Rose Commenge
provient à cette dernière de la succession de feu
Jacques Commenge son père. L'autre moitié a été
acquise par le dit Respaut à Joseph Commenge, frère
de la cédante, qui l'avait recueillie de la même
succession. Ainsi la maison de Jacques Commenge et
ses dépendances appartiendront en entier à Emmanuel
Respaut.
De son côté Emmanuel Respaut cède à Rose
Commenge une maison située à Mosset, Carrer del
Trot (N°267 au 6 Carrer del Cementeri Vell) tenant à
l'est à Pierre Fabre (N°266 au 15 Carrer del Trot), - du
sud au Carrer del Trot - de l'ouest aux héritiers de
Gaudérique Dirigoy (N°268 au 17 Carrer del Trot) du nord à une autre rue ou ruelle. ( Carrer del
Cementeri Vell )
Rose Commenge se réserve les battants et les montants
d'une porte à la charge de faire murer cette porte en
maçonnerie de pierres et mortier. (Me Felip le 9 mars
1846 -.3E64/72 N°103 Folio 112)
621
Bien immobilier local au : N°314 Placà del Sabater A son décès en 1867 il laisse son gendre en 1867 veuf
habiter la maison de son père au N°314 au plan
1811- Place San Julia Bibliothèque en 2005 - N°135
au 4 El Plaçal Rural Folio 533 et 922 - N°267 au 26
Carretera de Prada de 1840 à 1874 Folio 244 et 810 N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell de 1848 à 1877
Folio 117 et 1009 - N°266 ? au 15 Carrer del trot à 4
ouvertures de 1860 à 1877 Folio 292 et 1017 - N°267
au 6 Carrer del Cementeri Vell avant 1846 et échangée
avec Rose Commenge en 1846
Taille en cm au delà de 1 m : 60
Militaire : CL1812 Bon
622
Au baptême de Pierre Emmanuel furent témoins
Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Emmanuel
SALIES (Parrain) - Marie BONELL (Marraine).
623
149
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pardineille, propriétaire à Mosset, lequel a fait
la déclaration suivante. Emmanuel Respaut
propriétaire âgé de 71 ans, veuf depuis quatre
ans de Marie Radondi, est décédé à Mosset 14
juillet 1867. Suivant le testament chez Me
Castres/Paris, notaire, du 24 janvier 1863,
enregistré le cinq novembre 1867, il a légué le
quart par préciput à Fructus Pardineille, son
petit-fils, et au comparant, son beau-fils, le
droit d'habitation dans la maison ci-après
faisant partie de la succession et la jouissance
du jardin article 10 de la classe immobilière.
[aux "Horts devall"]
Cette succession est échue par égales portions
aux petits-fils et petites-filles mineurs sous la
tutelle du comparant venant à la succession
par représentation de Marie Respaut leur mère
et fille unique du défunt.
Ses enfants sont :
- Pardineille Fructus âgée de 14 ans.
- Pardineille Marie âgée de 20 ans.
- Pardineille Marguerite âgée de 17 ans, tous à
Mosset.
Cette succession consiste en les biens ci-après
propres au défunt.
Mobilier : 2 lits garnis, une garde-robe, 2
draps de lit, 10 chaises et une table, un
chaudron, une casserole, une batterie de
cuisine, des nippes et hardes. Le tout pour une
valeur de 100 F.
Immeubles non affermés à Mosset.
1 - un champ aux "Esclayranes".
2 - un autre champ au même lieu.
3 - un champ à l'Horte.
4 - un champ à Roudoules
5 - une vigne au même lieu.
6 - un bois à la Soulane.
7 - une terre inculte au lieu-dit "Fountaneilles"
8 - un pré au lieu dit "Manchez"
9 - un cortal au quartier du château d'une
valeur de cinq francs.
10 - un jardin au lieu dit "Horts de vall"
11 - une maison rue de dalt d'un revenu de 30
F.
12 - une autre maison rue del Trot d'un revenu
de 15 F.
13 - une terre inculte au lieu-dit "Foun del
Tell".
14 - un champ au lieu-dit « Del Mouli ».
Immeubles non affermés à Campôme.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
15 - une vigne au lieu-dit "Croells".
16 - une vigne au lieu-dit "As Comes"
17 - une vigne au lieu-dit "Al Sola"
Soit un revenu total de 175 F constituant un
capital de 3500.francs.
Biens légués en usufruit au comparant.
1 - un jardin au lieu dit "hort de baix"
2 - une maison à la rue del Trot d'un revenu de
15 F.
Soit un revenu total de 20 F faisant un capital
de 200 F.
Ne signe pas. (ADPO 114W148 N°32)
Déclaration de succession de M. Emmanuel
Respaut.
Le 6 mars 1869. a comparu Félix Pardineille
propriétaire à Mosset agissant comme tuteur
légal de Pardineille Marie âgée de 20 ans,
Pardineille Marguerite âgée de 17 ans et
Pardineille Fructus âgé de 14 ans, lequel a
reconnu que dans la déclaration par lui passée
le 10 janvier 1868, de la succession de
Respaut
Emmanuel,
son
beau-père,
grand-père des mineurs seuls héritiers, il a
omis une créance de 210 F due à la succession
par Jacques Cortie et Catherine Riberre de
Mosset suivant lettre de change chez Me
Chatart notaire du cinq février 1862 protestée
? par Bernard huissier le cinq février 1869. Ne
signe pas. (ADPO 114W148 N°364).
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 12
mai 1819 à Nohèdes, après avoir passé un
contrat 624 le 4 mai 1819 à Prades avec Anne
624
Contrat de mariage chez Bonaventure Felip, le
4/05/1819.
Emmanuel Respaut fils de Pierre Respaut défunt et de
Marguerite Bonell d'une part et d'autre part Anne
Marie Radondi fille de Emmanuel Radondi défunt et de
Marie Salies demeurant à Nohèdes.
Ils se marient sous le régime dotal.
1 - La future épouse se constitue en dot ses biens
présents et à venir.
2 - Pierre Delclos agriculteur à Mosset fait donation
entre vifs, avec transmission réelle et actuelle de la nue
propriété à la dite Anne Marie Radondi avec
acceptation de Paul Jaulen agrticulteur de Nohèdes de
tous les biens immeubles de Mosset.
3 - En faveur du présent mariage le dit Pierre Delclos
fait donation à Anne Marie Radondi de tous les autres
biens meubles et immeubles, droits créances et
actionsprésents et à venir qui leur appartiendront au
moment de son décès. Cette donation est faite avec
réserve du droit de disposer de l'usufruit de ses biens
en faveur de Marie Respaut son épouse. .
150
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Marie RADONDI 625 (1799-1862).
119) Anne Marie RADONDI, fille
d'Emmanuel RADONDI (1774-1807) et
Anna Maria SALIAS (1778-> 1846), née à
Nohèdes le 15 mai 1799, décédée à Mosset le
14 décembre 1862, à l'âge de soixante-trois
ans.
Testament à Prades le 21 juillet 1853 : Par
testament reçu par Me Chatart notaire le 21
juillet 1853 enregistré le cinq février dernier
la dite Marie Redondi a fait donation au
comparant, son mari, de l'usufruit de la moitié
de ses biens.
Succession à Prades le 7 mai 1863 :
Déclaration de succession de Redondi Marie
Le 7 mai 1863 a comparu Emmanuel Respaut,
sans profession domicilié à Mosset, agissant
comme usufruitier ainsi qu'il sera dit ci-après
et comme se portant fort pour ses trois
petits-enfants ci-après dénommés, lequel nous
a fait la déclaration suivante.
1 - Marie Redondi épouse du comparant est
décédée à Mosset le 14 novembre 1862 âgée
de 64 ans, ayant laissé pour héritiers Marie
Pardineille (Sosa 29) âgée de 15 ans,
Marguerite Pardineille âgée de 12 ans et
Joseph Pardineille âgé de neuf ans, ses
petits-enfants représentant Marie Respaut leur
mère épouse de Félix Pardineille, tous
4 - En faveur du présent mariage Marie Respaut,
autorisée de Pierre Delclos son mari, fait donation
entre vifs de la même propriété à Emmanuel Respaut
son neveu au 3e degr avec réserve d'usufruit..
Le revenu annuel de ces biens est de 2 fois 25 francs.
5 - La même Marie Respaut fait donation à Emmanuel
Respaut de tous les autres biens meubles et immeubles
qui lui appartiendront au moment de son décès, Pierre
Delclos disposant alors de l'usufruit.
6 - Si les époux ne veulent pas vivre avec les donateurs
ces derniers seront obligés à leur rien fournir à titre
d'aliments et entretiens.
De plus Emmanuel Respaut a reçu comptant à titre de
prêt de Paul Jaulen beau père de la future épouse, la
somme de Cent francs à restituer le 31 mars 1820
sans intérêts.
A cet effet Emmanuel Respaut hypothèque la portion
lui appartenant d'une maison à Mosset près du portal
de Bail confrontant Isidore Pompidor et Joseph
Escanyé. (N°319 au 5 Placeta del Sabater) (3E64/40
N°140 Folio 255)
625
Leur union dura environ 43 ans et 7 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
domiciliés à Mosset.
Par le contrat de mariage du comparant et de
la défunte reçu par maître Felip notaire le
quatre mai 1819 enregistré le 11 ( folio 104)
ils avaient adopté le régime dotal sans
communauté.
Par testament reçu par Me Chatart notaire le
21 juillet 1853 enregistré le cinq février
dernier la dite Marie Redondi a fait donation
au comparant, son mari, de l'usufruit de la
moitié de ses biens.
Cette succession se compose des objets
ci-après.
Meubles : néant
Immeubles : une maison à Mosset non
affermée d'un revenu de 35 F et au capital de
700 F. Ne signe pas. (ADPO 114W144 N°
88).
120) Jacques FABRE : Voir en 102
121) Marguerite FITE : Voir en 103
Jean Emmanuel Farriol ROUSSE 626
122)
Jean
ROUSSE 627 628
629
Emmanuel
Farriol
, Maréchal - ferrant, fils
626
1825
Note sur Jean Emmanuel Farriol ROUSSE
Service Militaire
Lettre du 11 floréal an IV signée Pacouil pour le
Président
"Le citoyen Jean Rousse, réquisisionnaire doit partir
pour l'Armée. Vous voudrez bien l'expédier le plus tôt
possible." (ADPO L380)
Beau-frère du mort sur l’échafaud
Il est le frère de Marie Rousse (1778-1848) épouse de
Jacques Blanquer qui échappa aux 10 ans de fer au
bagne de Rochefort en 1806 et qui mourut sur
l’échafaud en 1820 pour assassinat du mari de sa
soeur André Ruffandis.
Dette
Marie Rousse épouse Blanquer confesse devoir à
Sébastien Bazinet de Mosset la somme de 379 francs
pour un an. Elle hypothèque une pièce de terre champ
à la Font de las Senyores. (3E47/6 Folio 132 Me
Escape le 27/03/1808)
Certificat du maire Julien Prats du 21/07/1820
627
151
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
d'Emmanuel
ROUSSE
(1742-1808)
et
"Marie Rousse (Épouse de Jacques Blanqué) ainsi que
son frère Jean Rousse, possèdent tous les biens qui
pouvaient appartenir à Jacques Blanqué selon les
actes :
de 1807 (04/06/1807 N°190) en faveur de Jean Rousse
devant Maître Llavails (terre à Brezes vendue avec
pacte de rachat pour 590 francs par Joseph Terrals)
de 1808 (27/03/1808 N°37) en faveur de Marie Rousse
devant Maître Escape de Prades.(3E47/6) (Maison aux
Cabanots et terre à la Mort de Scipion)" (ADPO
2U274)
Assassinat d’André Ruffiandis
Découverte du corps le 13 mars vers 9 heures du matin
Le 13 mars vers 9 heures du matin Marie Rousse
épouse de Jacques Blanquer se rendit chez Marie Ville,
39 ans, épouse Jean Rousse au 6 Carrer del Trot.
Elles se dirigèrent du côté de la fontaine qui est toute
proche, craignant que le disparu n’y fut tombé. Chemin
faisant elles s’arrêtèrent à la maison de Julien
Escanyé, 59 ans, beau-frère d’André Rouffiandis, au
11 Carretera del Coll de Jau, avant de poursuivre vers
le ruisseau de La Porteille.
Étant sur la propriété de Pompidor qui surplombe le
ruisseau du midi, il n’y a rien. Marie Ville proposa de
descendre au bord opposé. Suivant le ruisseau dans
toute sa longueur, elles aperçurent alors André
Rouffiandis étendu mort. Marie Vila poussa des cris
qui attirèrent plusieurs personnes des alentours.
Marie Blanquer se rendit sur les lieux et répondit à
une femme qui lui reprochait son crime, "Je veux rester
ici où sont survenus mes malheurs et mes peines." Le
cadavre trouvé l'accusée ajouta encore : "Je suis
consolée de mourir." Mais la femme [Marie Rousse] de
Jacques Blanquer, ajouta à cette exclamation : "Ah !
Mon Dieu ! Nous serons plus d'un qui serons dans la
peine ; mais ce qui me console c'est que mon mari n'est
pas sorti hier au soir". (ADPO 2U275) (Voir JDM
N°57 de Septembre 2007)
.Tribunal correctionnel de Prades - Audiences du
19-07-1838, du 10-08-1838 et du 17-08-1838 )
Le procureur du Roi, Contre Martin Bardier,
propriétaire et rentier
Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à
diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des
denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre
de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar,
Comes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux
fixé par la loi du 03-09-1807.
Rousse Jean figure parmi les 43 témoins. (3U2838
N°151)
628
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°280 au 6 Carrer del
Trot de surface de 135m2 de avant 1811 à 1844
629
Son nom figure sur les actes de Raphaël VILA
(Mariage) et Jean Baptiste François VILA (Mariage)
et Adélaïde Marguerite Adèle CANTIE (Naissance) et
Anne Marie Élisabeth ROUSSE (Naissance).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Elizabeth BERJOAN (1741-1802), né à
Mosset le 22 mars 1766, veille du dimanche
des Rameaux 630 , baptisé dans la même
localité le même jour 631 , y décédé le 27
novembre 1841, à l'âge de soixante-quinze
ans.
Succession à Prades le 21 mai 1842, veille de
la Trinité : Déclaration de succession de Jean
Rousse
Le 21/05/1842 est comparu Baptiste Rousse
Maréchal ferrant à Mosset
faisant tant pour lui que pour Rose Rousse sa
soeur épouse de Pierre Cortie, Marie Rousse
épouse de Jean Seguy, et Elizabeth Rousse
épouse d'Augustin Fabre tous domiciliés à
Mosset et pour Marie Ville leur mère pour
laquelle il se porte aussi fort
qui a déclare que ils sont héritiers de Jean
Rousse leur père et mari décédé à Mosset
28/11/1842 et que de la succession il dépend
les biens suivants :
Mobilier
celui détaillé dans l'état ci-joint estimé à une
valeur 520 francs
Immeubles non affermés au terroir ou
commune de Mosset
1 - une maison rue "Del trot" d'un revenu de
45 francs [N°280 au 6 Carrer del Trot de
surface de 135 m 2 - N°6, 8 et 10 de la rue del
Trot]
2 - un champ à l'arrosage à la Bastide
3 - un champ à Brezes
4 - un champ à "Las Clayranes"
5 -un pré au "Pijol"
6 - un champ "barrequette"
7 - un jardin als horts
8 - une vigne dite "La coumette"
9 - une vigne à Fournols à Campôme
Soit un revenu total de 160 francs ou en
capital de 3200 francs. (ADPO 114W133
N°292).
Il s'est marié 632, à l'âge de trente-cinq ans, le
630
Pourrait être né le 05/01/1773
Au baptême de Jean Emmanuel Farriol furent
témoins Jean SENSEBY (Parrain) - Thérèse SALIES
(Marraine) - Vincent Curé SERRADEIL (Officiant
religieux).
632
En présence de Emmanuel ROUSSE (Témoin) Anne Marie CAPELLA (Témoin) - Francesch VILA
(Témoin) - Elizabeth BERJOAN (Témoin).
631
152
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
19 avril 1801 à Mosset avec Marie
Catherine VILA 633 (1780-1857).
123) Marie Catherine VILA
634
, fille de
Francesch VILA (1735-1805) et Anne Marie
CAPELLA (1741-1819), née à Mosset le 16
novembre 1780, reçue au baptême dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 635, y décédée le 8 janvier 1857, à l'âge de
soixante-seize ans.
633
Leur union dura environ 40 ans et 7 mois
Note sur Marie Catherine VILA
Vente
Le 28 mars 1822, Marie Vile épouse de Jean Rousse
maréchal à forge à Mosset déclare vendre à François
Pajau cultivateur à Mosset une bergerie ou cortal avec
les pièces de terre et champ et pré attenants au lieu dit
La Tramolède. (Me Bordes 3E23/76 N°59 Folio 16)
Assassinat d’André Ruffiandis - Découverte du corps.
Le 14 mars, jour de la découverte du corps, Marie
Rousse épouse Jacques Blanquer, se rendit chez elle et
lui apprit la disparition de André Ruffiandis la veille
depuis 6 heures du soir.. il érait allé chercher de l'eau à
la fontaine avec une marmite.
Elle se joignit à Marie Rousse et se dirigea du côté de
la fontaine et du ruisseau qui est tout près craignant
qu'il n'y fut tombé.
Chemin faisant elle s'arrêta à la maison ( N°275 au 11
Carretera del Coll de Jau) de Julien Escanyer,
beau-frère de André Ruffiandis, lui demabda s'il l'avait
vu. Elle se dirigeat aussitôy vers le ruisseau ou le
cadavre a été trouvé..
Etant sur la propriété de Isidore Pompidor qui borde le
ruisseau et en forme le bord très élévé du côté du midi,
elles regardèrent en bas et n'apperçurent rien dans le
ruisseau nous l'appercevrions. Ce qui porta Marie
Rousse à dire : "descendaons et suivons le ruisseau
dans toute sa longueur. Elle aperçu un instant aprèse
André Ruffiandis étendu mort et appelle sa compagne
qui était en arrière à quelques pas d'elle. Les cris
qu'elle poussa attirèrent à cet endroit plusieurs
habitants de Mosset. (ADPO 2U271) Voir le JDM
N°57 de septembre 2007
Partage des biens de François Vila entre ses enfants le
12/02/1812 selon extraits de l’original en ma
possession. (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip)
Ont comparu - Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98)
veuf de Catherine Bès - Raphael Vila (1774-1830) François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à Mosset Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de Jean
Rousse maréchal à Mosset (Sosa122) - Catherine Vila
(<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla
de Conflent. Tous frères et sœurs cos successibles de
leur père François Vila (1735-1805) (Sosa 198)
conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses droits à
son mari par acte chez Escape du 20/04/1810.
Soit au total 7 héritiers.
Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et
respect des dispositions du père par préciput :
1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et hors
part de 1/8, par acte devant Escape sans date, prend le
634
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
GÉNÉRATION VIII
Joseph PARES
128) Joseph PARES 636 637, Chirurgien, fils
1/12 de la maison paternelle de la rue del Trot depuis
la confrontation de Marc Ruffiandis jusqu’au mur qui
monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à
construire en commun avec Valent Vila qui prendra les
5/12 restants.
Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de
toutes natures dépendant de la métairie de la
Tremoulède, partie délimitée par des bornes.
De plus il prendra 35 perches à Monseriou
2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de 142
perches lors de son contrat de mariage du 23 mai 1805
chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon
Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des autres et 54
perches au Pla de Pons.
3 – François Vila légataire par préciput de 100 francs
par les mêles dispositions du père détenu dans son
testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment
et terres, de la Tremoulède et un champ à la Teixoneras
4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de Valent
Comails prendra les 5/12 de la maison du village à la
rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède et encore un
champ dit La Mourré de 18 perches et enfin un jardin à
come Gelada
5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et 1/12 de
la métairie de la Tremoulède à côté de la part de
Valent Vila
6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼ de la
métairie de la Tremoulède et un jardin à la Terrasse de
3 perches
Pour la Tremoulède, le partage est le suivant - Baptiste
Vila, les 2/12 - Raphael Vila
- François Vila.les 3/12 - Valent Vila et Marie Vila, les
3/12 - Catherine Vila, les 1/12 - Marie Vila, les 3/12.
635
Au baptême de Marie Catherine furent témoins
Michel VILA (Parrain) - Marie VILA (Marraine) Isidore Curé DENIS (Officiant religieux).
636
Divers Cote archives : Diaporama 1
637
Son nom figure sur les actes de Joseph Isidore
PORTEIL (Mariage religieux) et Michel Joseph
PAJAU (Mariage) et François Joseph PARES
(Baptême) et Julien CORCINOS (Mariage religieux).
153
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
d'Emmanuel PARES (1708-1788) et Baronica
FABRA (1711-1768), né à Mosset le 18
février 1738, jour de mardi gras, baptisé dans
la même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 638 639, y décédé le 3 mars 1770, à l'âge de
trente-deux ans.
Confirmation à Mosset en 1753.
Testament le 31 mars 1770 : Consigné à
Perpignan le 19/9/1778
François Porteil Curé - Bordes.
Il s'est marié religieusement 640 641 le 26 avril
1757 à Vinça, après avoir passé un contrat le
18 avril 1757 à Vinça avec Maria Rosa Justa
BOSQUET 642 643 (1732-1793).
fille d'Estève BUSQUET (1712-1781) et
Rose FARRALL (< 1716-< 1747), née à
Vinça le 27 mai 1732, reçue au baptême dans
la même localité le même jour 646, décédée à
Mosset le 8 octobre 1793, à l'âge de soixante
et un ans 647, inhumée dans la même localité le
lendemain.
129) Maria Rosa Justa BOSQUET 644 645,
des cochons et une mesure une cane pour celui qui a
été coupé avant la déclaration que la dite Rose Pares
a fait qu'elle a cueilli avant l'estimation qui en a été
faite, ils estiment que les dommages ont été causés par
des cochons." (ADPO 11BP261) :
Nota : - Journal du Conflent : 35,565 ares. - Canne :
1,9879 m. - Mesure du Roussillon : 17,97 litres.
Mutation par décès en 1793
Le 27 thermidor an III (14 août 1795), a comparu
Etienne Parès, domicilié à Mosset, qui a déclaré, tant
en son nom qu'en celui de Thérèse, Véronique, Rose et
Magdeleine Parès, ses sœurs, qu'ils sont héritiers de
Rose Parès, leur mère décédée, ab intestat le 7 nivôse
an III (27 décembre 1794) et que, par son décès il ne
leur est échu aucun immeuble. (ADPO 5W525)
645
Son nom figure sur un acte de Marie Anne Rose
PARES (Baptême).
646
Le Parrain est Salvador ? La Marraine est Maria
Gipoloqui ne signe pas
647
Au décès de Maria Rosa Justa furent témoins
Emmanuel MALLOL (Témoin) - Rose Marie Thérèse
PARES (Témoin) Fille de la défunte - Ferriol Julien
SALVANYACH (Témoin) - Julien CORCINOS (Officier
d'état civil).
648
Note sur Julien Corcinos (1745-1820) Batlle Maire - Conseiller
Julien Corcinos est né en 1745 à Mosset.
Il est le fils de Joan Miquel "Thomas" Corcinos
(1714-1767) (Sosa 360), voiturier, consul en 1751 et
clavaire en 1758, âgé de 30 ans en 1745 et de Marie
Anne Llopet (1715-1771) (Sosa 361).
Les ancêtres des générations précédentes étaient
voituriers (Traginer).
Depuis le XVIIe siècle les relations avec les d’Aguilar
sont excellentes : son grand père Pere Thomas
Corcinos (1689-1745) (Sosa 520) a été batlle de
Mosset, de 1738 à 1748, sous l’autorité de Jean
Margarit Marquis d’Aguilar, oncle de Jeanne de
Margarit.
Son père a été témoin à la signature du contrat de
mariage, en 1755 à Perpignan. entre Jeanne et Pierre
638
Sa marraine est Fransisca Pajau qui ne signe pas.
Au baptême de Joseph fut témoin Joseph ROMEU
(Parrain).
640
Bans accordés par Maître Tolra, prebere à Prades
641
En présence de Jacques BERNADA (Témoin) Ignaci MALLOL (Témoin) - François LAURENS
(Témoin) - Ignace BORDES (Témoin) - ? AZEMAR
(Officiant religieux).
642
Leur union dura environ 12 ans et 10 mois
643
Il a environ 5 ans et 8 mois de moins qu'elle
644
Note sur Maria Rosa Justa BOSQUET
Conflit
Le 2/12/1789, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Rose Bousquet, veuve de Joseph Pares,
chirurgien, et Thomas Bazinet surnommé "Suzanne",
brassier. (ADPO 11BP261)
Dommages causés par des cochons au Mosseto.
"Le 29/09/1789, le sieur Isidore Lavila, premier consul
de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey
et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset,
ont fait rapport...à la réquisition de Rose Pares, veuve
du sieur Joseph Pares, chirurgien de Mosset, et ils se
sont transportés le jour d'hier 28, à environ 9 heures du
matin, dans une propriété champs située à la partie dit
"de tras la portella" dit le champ "d'en mosseto" à la
contenance d'environ 5 journaux du lieu semé de gros
millet, aricots, treffles, choux, navets, confrontant :
- d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et Julien
Corcinos,
- du midi le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph
Portell, - du couchant avec le chemin de la Carole,
- et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset
(Joseph Parer). pour estimer les dommages causés à la
dite propriété et selon le serment qu'ils ont prêté à
l’Ingres de leurs charges...
dommages causés au dit millet pour six mesures 4
canes, pour "menjadis y rohagadis" 5 mesures et demi
639
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Julien CORCINOS
130) Julien CORCINOS Maire
154
648 649 650
,
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Ignace de Bon, qui deviendra maire de Perpignan en
1792, et sera le dernier seigneur de Mosset.
Sa mère, originaire de Sahorre est la sœur de Marie
Llopet (Sosa 201), mariée à Isidore Porteil
(1727-1778) (Sosa 200) cordonnier de Mosset et de
Grâce (Sosa 199) mariée à Jaume Bès (1732-1800)
(Sosa 196) puis à son frère Joseph Bès (1734-1805)
(Sosa 372). Le père de ces 3 sœurs engendra donc 3
filles ancêtres directes des 3 enfants Pares Garrigo.
Il est le frère de 9 enfants dont 5 ont survécu :
- Corcinos Marie Rose Anne (1740) mariée avec Jean
Bonet puis avec François Danis de Ria.
- Corcinos Isidore (1753) marié avec Catherine
Bonamich de Mosset.
- Corcinos Joseph Jean (1753-1839) marié à Jeanne
Laville (1747) veuve de Jacques Arago (1732-1781)
- Corcinos Grâce mariée à Jean Fabre (1746) de
Molitg
- Corcinos Jacques Jean (1758) marié à Marie "Rose"
Bès (1754-1830) de Ria.
Il épouse Rose Laguerre (vers 1740-1773) de
Campôme, fille de Miquel Agusti Laguerre, pages et de
Maria "Margarita" Francisca Pajau, le 10 mai 1769 à
Mosset. Sont témoins : "François" Arrus, pages,
Joseph Vilanova, tisserand, Joseph Pares, chirurgien.
Ce couple aura quatre enfants dont deux survivants :
- Michel "Thomas " Corcinos (1770-1844) marié à
Fabre Luce (1773-1835)
- Marie Anne Corcinos (1771-1845) (Sosa 65) mariée
à Etienne Pares (1767-1813) Sosa 64 puis à Jacques
Dirigoy (1787 - vers 1840)
Deux enterrements et un mariage
Le 4 mars 1773 il perd son épouse Rose. Le lendemain
5 mars 1773 il perd sa fille Lucie, âgée de 3 mois. Les 2
décès sont probablement liés. Il a 28 ans et 3 enfants
vivants. Le fils aîné a 3 ans.
Le 8 mai 1773, soit moins de 2 mois plus tard, il épouse
Marie Catherine Russa (1747-1824) (Sosa 171) de
Molitg, fille de Joan "Baptista" Rousse, pages, et de
Catherine Py (1717) de Aytua.
Ce second couple aura six enfants. Deux ont survécu :
- Jean "Baptiste" Pierre Corcinos (1774-1848) (Sosa
104) marié à Françoise Matheu (1784-1850)
- Marie Rose Corcinos (1786-1850) mariée à Pierre
Dominique Dimon (1786-1865)
- Marie Catherine Corcinos (1776 - Après 1827) (Sosa
85) épouse Gaudérique Porteil (1779-1850) (Sosa 84),
maire de Mosset de 1824 à 1828
Confronté à la Justice à 20 ans
Le 10/09/1765, à la requête de Mathieu Bonamich
(1717-1789) berger, il fait l’objet, avec d’autres
mossétans, d’une enquête qui concerne aussi sa mère
Marie Anne Llopet
Enquête de la Justice de Prades - le 10/09/1765 - à la
requête de Mathieu Bonamich (1717-1789) berger,
contre Barthélemy Saget (1667) brassier de Campôme,
Isidore Laplasse (1733-1786) pages de Campôme,
Baptiste Vidal (Sosa 314) brassier de Mosset, Mathieu
Prohom (<1710-1773) pages et consul de Mosset,
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Catherine Canals fille de Gaudérique Monceu brassier
de Mosset, François Cortie (1729-1773) voiturier de
Mosset, Rose Cabanaix née Portell (1737-1816)
épouse de Jean Cabanaix (1738-1818) de Mosset,
Françoise Fabra de Mosset, Emmanuel Pages (1711vers 1790) de Mosset et contre Marie Anne née Llopet
(1715-1771) et Julien Corcinos (1745-1820) mère et
fils (le dossier contient 10 pages). (ADPO 11 BP 498)
Il est témoin assigné dans d’autres affaires de justice
- le 11/12/1771 dans un différend qui oppose Isidore
Monceu à Mathieu Bonamich.
- le 13/12/1771 dans un différend qui oppose Isidore
Pajau à Sauveur Cabanaix et Maurice Cabanaix, mère
et fils, et à Jean Bruzi
Isidore Monceu contre Mathieu Bonamich
Les témoins assignés le 11/12/1771 sont : François
Julia, 52 ans, brassier de La Carole à Mosset, Pierre
François Arrus, pages, 17 ans, Mosset, fils de Pierre
François Arrus, Michel Vila dit Gatet, laboureur, 50
ans, Molitg, Julien Corcinos, pages, 26 ans, Mosset,
Pierre Boher, brassier, 40 ans et Hyacinthe Mario,
brassier, de Mosset, 53 ans, (ADPO 11 BP 261)
Isidore Pajau contre Sauveur Cabanaix et Maurice
Cabanaix ; mère et fils, et Jean Bruzi. (ADPO 11 BP
261)
Les témoins assignés le 13/12/1771 sont : Jacques
Lavila, pages, 50 ans, Julien Corcinos, pages, 26 ans,
parent par alliance au dit Pajau, étant marié à une
nièce du dit Pajau c'est à dire à une fille de la sœur du
dit Pajau
L’homme politique
A 42 ans Julien Corcinos est représentant du Tiers État
à l'Assemblée provinciale du Roussillon à Perpignan
(11/1787). (Mosset vieille cité de Jacques Ruffiandis
1970 – Tramontane - P 68)
Un an plus tard, le 04/03/1788, il est nommé batlle, le
poste étant vacant depuis le décès de Jean Thomas le
26/01/1788 (ADPO BP 261). Il conserve le titre
jusqu’en 1790 date à laquelle Isidore Lavila
(1758-1825) et Joseph Porteil (1752-1824) se
succéderont comme maire. A son tour, le 20/03/1793, il
devient maire de Mosset. Mais que pour quelques mois.
En effet après l’invasion espagnole et pour se plier à
leurs exigences il retrouve le titre de batlle de l’ancien
régime, ce qui lui vaudra sa destitution comme maire
après le départ des espagnols.
Clavaires et batlle en 1788
Citons Jacques Ruffiandis (Mosset vieille cité de 1970 Tramontane - Page 57)
« Voici un acte curieux qui mentionne les attributions
des clavaires et du sous baille et montre qu'il y avait
parfois conflit entre leur autorité et celle du baille qui
tenait celle-ci du seigneur et parfois en abusait assez
impunément : « L'an mil sept cent quatre vingt huit et le
vingt et deuxième jour du mois de décembre en la ville
de Mosset dans la maison de ville. Nous Maurice
Cossey (1724-1813) et Léon Ville (1745-1821)
clavaires de police de la dite ville à la Réquisition de
Joseph Pajau (1734-1794) brassier habitant à la
155
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
susdite ville disant que lhobergiste nommé Jacinthe
Estéba (1730-1794) et boulanger a refusé de vendre du
pain au sus dit Pajau.
Environ huit heures du matin et nous Clavaires susdits
avec le Requérant nous sommes transportés à
Lhoberge lui disant de Vendre du pain au Requérant et
qu'en notre présence lui a refusé. Et à ce refus nous
Lui avons Déclaré l'amende de six livres payables au
même jetant lequel a Répondu de lui donner
assignation.
En conséquence nous l'avons fait
pignorer par le sergent crieur de notre Comté nommé
Julien Prats je quel lui a pris une casserole et une
padelle lesquelles pièces sont entre les mains du susdit
sergent pour en rendre compte... Le jour même de cette
saisie Julien Corcinos (1745-1820) qui prend toujours
la qualité de batlle fit menace au sergent qui en était
pourvu de le mettre en prison sil ne lui remettait les
effets saisis .Le sergent qui se trouve comme vous
savais sous baille intimidé par cette menace n'osa le lui
refuser et par ce moyen ledit Corcinos rendit comme
inutile la justice sommaire des sieurs Clavaires.
Comme le mauvais exemple est toujours très
pernicieux et que si nous n'empêchons pas de pareils
abus dès leur naissance bientôt d'autres personnes
voyant que le susdit Corcinos a empêché impunément
le Cours de ta justice des officiers de police vont
entièrement mépriser autorité des officiers municipaux
et nous le verront même désobéir lors qu'il sera
question des affaires royales. »
Le baille ne manquait pas à l'occasion de défendre
souvent malgré les usages locaux, les revenus des
banalités seigneuriales ; à Mosset le cabaret était
propriété du seigneur ; voici à ce sujet, la suite du
procès-verbal cité ci-dessus :
« Je dois encore vous dire que le 20ème 9bre dernier
jour du marché,, Julien Prats (1747) sous baille et
s'étant saisit en pleine rue a Tereza Alzeu (née en 1777
et n'avait donc que 11 ans) une bouteille remplie de vin
en ayant été instruit je Donna une réprimandé audit
sous baille de son audace, il me répondit que c'était
Corcinos qu'il lui avait ordonné de la lui prendre sous
prétexte quelle ne venait pas de l'acheter au Cabaret
vous savez Mrs qu'il est Libre même suivant les criées
et l'usage a un Chacun de vendre et d'acheter le jour de
jeudi c'est sans doute le désir de faire augmenter Les
Revenus du Cabaret se trouvant lui même Caution et
associé à L'afferme des revenus que M. le Marquis
d'Aguilar a dans Mosset qui le portent a chercher a
faire perdre les Droits de la Communauté. » (Mosset
Registre Consulaire)
Les bergers de la levée en masse
Le 5 janvier 1794, le conseil général de la commune
assemblé, constate que les troupeaux de la commune
sont sans bergers. Ils sont requis pour la levée de 18 à
25 ans qui doivent se rendre à Perpignan pour y être
reçus. Les propriétaires des troupeaux ne trouvent plus
de bergers.
La commune demande au commissaire inspecteur de la
levée en masse l'exemptions des bergers.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
En particulier les citoyens Marc Ruffiandis (Hyacinthe
et Jean), Julien Corcinos (Thomas et Jean), Thomas
Garrigo (Julien et Isidore), Martin Bixareil (Mathieu
et Jean), Isidore Salies, Dominique Dimon, qui ont 2
enfants âgés de 18 à 25 ans demandent de leur en
laisser un pour la garde du troupeau. (ADPO ADPO
100EDT34 )
Juge de Paix à Mosset
L’an II de la République (19-11-1793), 9 heures du
matin, Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant
la fonction de juge de paix, parce que le citoyen
Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210) s'est récusé
comme fermier du terroir de Mosset.
Ont comparu les citoyens Gaudérique Daixone
(<1764) et Bonaventure Castanyé (1761), cultivateurs
d'Urbanya, lesquels nous ont dit se présenter devant
nous pour réclamer 65 bêtes à laine qui leur furent
saisies le 16 du courant mois, (dé) paissant dans le
terroir de Mosset à la partie appelée "Sarradère",
par Jean Sarda (1726) dit "Catinat", garde champêtre
du dit terroir assisté d'un nombre de citoyens de
Mosset, bestiaux sont au pouvoir de la municipalité.
Ils nous ont dit en même temps qu'ils sont bien aises de
retirer les dits bestiaux moyennant caution,
Ont également comparu devant nous les citoyens
Martin Climens (1750-1828) et Maurice Cossey
(1726->1803), officiers municipaux qui ont répondu
qu'ils sont prêts à faire remettre les bestiaux ci-dessus
réclamés moyennant que les demandeurs présentent
une caution solvable pour payer tous les frais de la
saisie en question, dommages et amendes et tout ce à
quoi ils peuvent être sujets conformément aux lois.
En conséquence les sus dits Bonaventure Castanyé et
Gaudérique Daixone ont présenté pour caution
Barthélemy Fourcade (<1771->1808), citoyen de
Urbanya, lequel s'est obligé et oblige solidairement le
dit Fourcade pour les autres et à payer tout ce qui sera
de droit.
D'après la présentation de la caution ci-dessus, les
susdits officiers municipaux l'ont acceptée de le
croyant solvable et, à cet effet, ils ont ordonné au garde
champêtre sus mentionné de délivrer aux réclamants
les 65 bêtes à laine dont ils est question, et tout en suite
les susdits demandeurs ont déclaré avoir reçu des
mains du susdit garde champêtre le nombre des bêtes à
laine sus mentionnées de tout quoi nous avons dressé le
présent procès verbal pour servir et valoir. Lequel a
été signé par le citoyen Martin Climens, officier
municipal, Barthélemy Fourcade et les autres
comparants ont déclaré ne savoir écrire, de ce en quoi
lequel a été lu et publié en présence des parties.
Fait en notre demeure à Mosset les jours et heures ci
dessus.
Signé Corcinos, Climens, Seguy greffier.
Enregistré à Prades le 06-11-1793." (ADPO 100
EDT48)
Conseiller municipal
156
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le 11 novembre 1816 Julien Corcinos, membre du
conseil municipal, démissionne. Il est remplacé par son
fils Baptiste. (ADPO 2OP2261)
L’entrepreneur
En affaire, il est lié aux Matheu avec lesquels il a des
relations privilégiées et durables. On assiste à des
apports de garanties réciproques par cautions
croisées.
Lors de la signature du bail afferme des biens du
seigneur à Mosset en 1787 avec Maurice Matheu
(1732-1812) (Sosa 210), Julien Corcinos apporte sa
caution. Inversement et à titre de réciprocité, la même
année, Maurice Matheu se constitue caution dans le
bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages à
Mosset, concernant un bien à Brezes, pour une durée
de huit ans à compter du 1er mai 1788 et donc jusqu'au
30 avril 1796.
Le bien qui fait partie de l'abbaye de saint André de
Jau, appartient à l’ordre de saint Benoît, et le preneur
aura la faculté de se servir et d'user de la maison de
ladite abbaye sise à Mosset [Maison de l’Escaler del
Jutge). Le prix est de 820 livres par an. (ADPO 3E 5/96
folios 196 Notaire Sauveur Jaume).
Ces arrangements financiers furent confirmés en 1801
par le mariage de Baptiste Corcinos (Sosa 104) fils de
Julien avec Françoise Matheu (Sosa 105 ) fille de
Maurice.
Propriété à Monseriu et le "Prat de l'Orry"
Vente des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ et pré « Monseriu et le prat
de l'orry »
1- Estimation du bien le 30 ventôse an II (20 mars
1794)
L'estimation a été faite par Joseph Porteil (1752
-1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset,
commissaires experts nommés par le directoire du
district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont
accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et
Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la municipalité de
Mosset. (ADPO 1Qp159)
Description
Lot 1 - champ et prés confrontant :
- d'orient, le ravin ou « correch » de « la grange, »
- du midi, Corcinos Julien (1745-1820) et le ravin qui
descend du « Nio de l'asto »,
- du couchant, le même ravin,
- de septentrion, le jalon N°1 et les vacants.
Estimation : 1900 livres.
Surface : 65 journaux.
Lot 2 - champ avec garrigue et prés confrontant :
- d'orient, le ravin ou correch de la grange,
- du midi, avec le jalon N°2.
- du couchant, le rocher qui forme la division de cette
terre avec les vacants,
- de septentrion, Corcinos Julien
Surface : 65 journaux.
Estimation : 1850 livres.
En 1799 on dénombre à Mosset 3 moulins à farine, 1
moulin à scie, 2 martinets à fer dont un est en
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
construction et 2 forges. Julien Corcinos possède une
part importante de ces industries qui exploitent
l’énergie de la Castellane. Il en est devenu propriétaire
par achat aux enchères des biens nationaux ayant
appartenu au seigneur de Mosset. (Voir JDM N°48 de
mars 2006)
Forge haute ou de l’Anech
Le 21 thermidor an III (8 août 1795) Julien Corcinos a
acquis aux enchères la forge de l'émigré Aguilar
vendue comme bien national. L’année suivante, le 15
pluviôse an IV (4 février 1796) une lettre de Thomas
nous apprend qu‘une seule forge fonctionne à Mosset.
C’est celle de Julien Corcinos. Elle n’emploie que 3
ouvriers : 2 commis de 20 ans (Bonaventure Matheu
(1775->1834), Baptiste Corcinos (1774-1848) fils de
Julien - Sosa 104) et 1 voiturier (François Freu
(<1784->1824)). (Voir texte sur la vente)
Cette forge est située à la distance de 3000 mètres
au-dessus de Mosset.
La prise d’eau est à la distance de 200 mètres. La
retenue est simplement formée de gros cailloux. Elle
appartient en 1799 aux citoyens Julien Corcinos de
Mosset qui l’ont acquise de la République pour 291000
livres. Elle portait alors le nom de La Ferrerie. Julien
Corcinos s’associera avant 1799 à Maurice Matheu.
(ADPO L380)
Vente de la moitié des forges
Le 08/06/1812 Julien Corcinos propriétaire à Mosset
vend à perpétuité à Bonaventure Matheu propriétaire à
Mosset, fils de Maurice, la moitié indivise d'une forge
et martinet, que Corcinos possède à Mosset et
provenant de l'Aguilar.
Elle appartient au vendeur par l'acquisition qu'il en a
faite par l'adjudication du district de Prades le 21
thermidor an III (8 août 1795) enregistrée au district
de Prades le deux frimaire an IV de la République
française (23 novembre 1795).
La vente concerne la moitié de toutes les
appartenances et dépendances, servitudes actives et
passives aussi bien que la moitié de tous les outils
instruments qui s'y trouvent telles que gros marteau
enclume tenaille etc.
Le prix en est de 4000 F.
Le vendeur et l’acquéreur se sont promis mutuellement
de se donner réciproquement la préférence en cas ou
l'un des deux viendrait à vendre la moitié de ladite
usine et de se prévenir un mois à l'avance avant de
traiter avec d'autres personnes. (ADPO 3E23/68 Folio
94 Notaire Pierre Bordes)
Julien Corcinos, héritier universel.
Le 4 janvier 1809 ont comparu Julien Corcinos et
Jacques Corcinos, cultivateurs domiciliés à Mosset,
lesquels ont convenu que relativement à la somme de
122 francs que le dit Julien Corcinos doit payer au dit
Jacques Corcinos son frère sur les droits qui peuvent
compter à celui-ci sur les biens et succession de
Thomas Corcinos et Marianne LLopet, leurs communs
père et mère, desquels Julien Corcinos est donataire
universel par acte en forme.
157
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Batlle Mosset 1788-1790 Maire Mosset 1793,
Pagès, fils de Joan Miquel "Thomas"
CORCINOS (1714-1767) et Marie Anne
LLOPET (1715-1771), né à Mosset en 1745,
baptisé dans la même localité le même
jour 651, y décédé le 21 mai 1820, jour de la
Pentecôte, à l'âge de soixante-quinze ans 652.
Événement à Mosset le 17 août 1793 :
Invasion espagnole de 1793
Après la décapitation de Louis XVIII,
l’Espagne et la France entrent en guerre. Le
sud du Roussillon est envahi.
Le 16 août, 1800 Espagnols quittent Prades en
3 colonnes. Et le 17 août 1793, ils arrivent
devant Mosset en trois colonnes comprenant
un millier de fantassins, sans artillerie. La
garnison comprend une compagnie du
régiment
Boulonnais
(7e
Régiment)
commandée par le capitaine Chalvasson et
placée dans le château, plus quelques
centaines de volontaires et de miquelets
établis sur la hauteur qui commande la place.
Vers la Tuilerie quatre pièces de canon
Julien Corcinos a déclaré céder, comme il cède par le
présent en faveur de Jacques Corcinos son frère,
acceptant, un pailler avec un pâtis attenant (N°121 au
1 El Plaçal dit la "Bougade" à Mosset et faisant partie
du château, confrontant :
- d'Orient avec le Plaçal, - du midi avec Joseph Assens
(N°132 à l'arrière du 4 El Plaçal), - du couchant avec
la muraille, - de septentrion avec le Portal.
Jacques Corcinos se tient content et satisfait. Julien
Corcinos a signé mais Jacques ne sait pas. (ADPO
3E23/65 Folio 20 Pierre Bordes notaire)
649
Divers Cote archives : 100EDT48 Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°334 au 9 Carrer de la
Font de las Senyoras - Laisse à son décès en 1820 une
grange à Mosset N°420 Section L ?
Code : Nc1801 - inva66 - CM - Ruf57 CORCI
imp1788 Maire Mosset
650
Son nom figure sur les actes de Marie Anne Rose
PARES (Baptême) et Bonaventure Rose CORCINOS
(Baptême) et Jacques Jean CORCINOS (Mariage) et
Isidore Joseph André CORCINOS (Mariage) et Louis
SALGAS (Mariage) et Joseph Isidore PORTEIL
(Mariage religieux) et Baptiste Dominique VILA
(Mariage religieux) et Étienne Mathieu CORCINOS
(Naissance) et François Joseph CLIMENS (Baptême)
et Maria Rosa Justa BOSQUET (Décès) et Jean
CLIMENS (Mariage religieux).
651
Confirmé le 10/10/1757,
652
Au décès de Julien furent témoins Maurice Jacques
SALVAGNAC (Témoin) - Joseph Isidore SARDA
(Témoin) - Julien Maire PRATS (Officier d'état civil).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
soutiennent les assiégés. Quant à la
population, elle s'est sauvée vers les hauteurs.
Une défense bien organisée pouvait arrêter
l'ennemi sous les murs de Mosset. Or, quand
il se présente, Chalvasson hisse le drapeau
blanc, se rend avec sa compagnie, tandis que
les volontaires se battent avec bravoure et
empêchent l'ennemi de déboucher de Mosset ;
un canon est encloué, un autre emmené par
ses servants.
Une quarantaine d’Espagnols furent tués par
l’explosion d’un magasin à poudre lors du
pillage du bourg ; les Français eurent 15 tués
et 137 prisonniers, dont Escanyé, ancien
député.
La colline située au nord de Mosset où étaient
placées les 4 pièces d’artillerie s’appelle
depuis « El serrat de las peces » colline des
pièces.
La reconnaissance sur Montfort que le
Général Crespo, commandant les forces
ennemies dans le Conflent, veut tenter,
échouera. Les Espagnols craignant que
Mosset devienne pour eux une souricière se
retirent sur la hauteur d'Estardé, emmenant
quelques otages liés avec des cordes, dont
Escanyé, l'ancien député de l'Assemblée
Législative.
Le 19 août, Crespo expédie un ultimatum
brutal à la population de Mosset, lui
ordonnant de «nommer un bayle et des
consuls qui soient porteurs de leurs
délibérations pour se soumettre et être fidèles
à la religion catholique et au roi d’Espagne,
sous deux jours de temps, faute de quoi la
ville sera brûlée et réduite en cendres ».
Julien Corsinos, le maire, et trois conseillers,
Cossey Bonaventure (1732-1813) (Sosa 382)
maréchal ferrant, Jean Not et Isidore Pineu
(1757-1821), consuls, pressés par la
population se dévouèrent et acceptèrent de
représenter leurs concitoyens. Ils feignirent
d'agréer les conditions du vainqueur.
Le 17 septembre 1793, un mois après leur
arrivée, les Espagnols déguerpissaient de la
vallée, chassés par un détachement de troupes
de réquisition armées de piques, venu de
Sournia et commandé par l'adjudant général
David.
Julien Corcinos reprend son habit de maire.
158
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Le Dimanche 22 septembre 1793 à Mosset, il
est officier d'état civil au décès de "Rosa"
Bosquet (Sosa 129).
Mais le 29 septembre 1793, Onufre Saleta, J.
Rougé et Pierre Thomas (1765-1814) de
Molitg, commissaires envoyés par le
représentant du peuple Cassanyes, viennent
faire une enquête sur le civisme de la
population durant l'occupation.
Ils commencent par faire nommer un nouveau
Conseil municipal, présidé par Prats Joseph
(1742-1814), puis prescrivent une instruction
sur l'attitude du bayle et des consuls durant le
séjour des troupes espagnoles.
Le 1er octobre 1793, Prats réunit le Conseil de
la commune. Le maire rappelle dans quelles
dures conditions furent choisies les consuls et
le bayle « lors de l'invasion des satellites
espagnols, comment ces citoyens acceptèrent
leurs places au risque d'être durement punis ;
comment ils ont regardé avec indignation les
ordres qu'ils ont reçus ; comment au cours de
leur consulat ils n'ont jamais refusé asile aux
Français... Or les dits craignent les rigueurs de
la loi du 12 septembre 1793 qui punit de mort
tout sujet qui accepte des places du régime
espagnol et ce ne sont pas les Espagnols qui
les ont nommés, niais bien le peuple de
Mosset. Le Conseil espère que la suscitée
n'aura pas d'effet ». Ce qui eut lieu.
Une deuxième enquête fut faite sur la
situation de l'ex-député Sébastien Escanyé,
emmené d'abord comme otage, puis relâché
lors de la retraite ennemie. Le Il messidor an
II de la République, sur les dépositions de
François Salies appartenant au service de la
Nation, et de Pierre Fort, tous deux citoyens
de Braises, arrêtés eux aussi par les despotes
espagnols, et témoins de la fermeté d'Escanyé
durant sa courte captivité, le Conseil de
Mosset décerna séance tenante un certificat de
civisme à celui dont « la conduite depuis le
commencement de la Révolution n'avait
donné le moindre doute sur son patriotisme ».
Le 19 nivôse 1793, soit le 8 janvier 1794, sont
élus les douze membres du Comité de
surveillance de Mosset. Le 1er messidor an Il
entre en fonctions le Comité de surveillance
du canton, présidé par Pierre François Arrous.
(Mosset Vieille Cité” de Jacques Ruffiandis
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Tramontane 1970)
Il figure sur la liste des citoyens qui ont
accepté des places ou exercé des fonctions
publiques pendant l’invasion espagnole.
Invasion desEspagnols à Prades le 9
novembre 1819 : Succession de Julien
Corcinos
Le 9/11/1819 Julien Corcinos fait donation,
en avancement d'hoirie, à Thomas Corcinos,
son fils aîné, des terres champs sur le territoire
de Mosset à Sant Barthomeu, Camp del Clot,
Mort de Scipion et Roquemaure. (3E23/74
Folio 146 Pierre Bordes)
Mutation par décès de Julien Corcinos
Le 18 novembre 1820 est comparu Jean
Baptiste Corcinos (Sosa Pares Garrigo 104)
propriétaire de Mosset, agissant tant pour lui
que pour Thomas, Marie Anne (Sosa Pares
Garrigo 65), Marie Catherine (Sosa Pares
Garrigo 85) et Rose Corcinos.
Il a déclaré que dans son contrat de mariage
reçu par Me Felip notaire le 12 prairial an IX
(10 mai 1801) Julien Corcinos, son père, lui
fit donation d'un quart de ses biens désignés et
estimés dans le dernier dit acte, sur laquelle
évaluation
le
droit
proportionnel
d'enregistrement fut perçu sur les dits 2 actes
et que par le décès du dit Julien Corcinos
arrivé à Mosset le 22 mai 1820 il avait
recueilli respectivement avec les susnommés
les biens ci-après :
Mobilier
Celui détaillé et estimé dans l'état produit dont
l'évaluation se porte à 8530 francs
Immeubles
1 - un corps d'héritage à Mosset au
"Bougailla" constitué en grange, terre
labourable, prés, garrigues, de 42 arpents 5
perches, N° 268 à 285 inclus, 293, .296 à 312
inclus, 335 et 337 de la matrice du rôle section
B d'un revenu de 400 francs.
2 - terre, vigne, et garrigue "Al Bach" de 8
arpents 22 perches, N°104, 145,156,157, 172,
et 208 de la matrice section E d’un revenu de
100 francs
3 - pré à "Ladou" section F, N° 1 à 8 et N° 32
4 - grange à Mosset N° 420 Section L ?
5 - jardin N°460 section H
67-
159
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
8 - vigne à Molitg
Soit au total un revenu de 634 Francs d'ou le
capital de 12680 francs
Immeubles par destination
1 - 200 bêtes à laine évaluées à 1200 francs
2 - une paire de bœufs évalués à 200 francs
3 - un mulet évalué à 120 francs
4 - des outils aratoires évalués à 30 francs
5 - une cuve de vin évalué à 200 francs.
Soit en tout 1750 francs
Soit au total un capital de 14430 francs.
(ADPO 5W559)
Voir acte du 7 mars 1808 chez Me Antoine
Lavall (ADPO 3E64/9).
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-quatre ans, 653 le 10 mai 1769 à Mosset
avec Rose LAGUERRE 654 , sa cousine au
4ème degré 655 (< 1754-1773).
Après environ deux mois de veuvage, Julien
s'est marié une seconde fois, à l'âge de
vingt-huit ans, le 8 mai 1773 à
Molitg-les-Bains, puis religieusement 656 657
le même jour au même endroit, avant d'avoir
passé un contrat le 22 mai 1809 à Prades avec
Marie Catherine RUSSA 658 (1747-1824).
131) Rose LAGUERRE, fille de Miquel
Agusti LAGUERRE (1724-> 1769) et Maria
"Margarita" Francisca PEJAU (1730-< 1769),
née à Campôme avant 1754, décédée à
Mosset le 4 mars 1773, à l'âge de dix-neuf ans
au moins, inhumée dans la même localité le
même jour 659.
653
En présence de Joseph VILANOVA (Témoin) Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux) - Joseph
PARES (Témoin) - Pierre François ARRUS (Témoin).
654
Leur union dura environ 3 ans et 9 mois
655
Via : Joan Frances ARROS
656
Témoins = Le père de la contractanteFrançois
Angles Solera, RrégentJoseph Fabre, garçon
chirurgienSignant tousJean Russe, Brassier Ne signe
pas.
657
En présence de Julia Curé JUNCAS (Officiant
religieux).
658
Leur union dura environ 47 ans
659
Témoins: Barthélémy Barrère, Bonaventure
Torrent
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
132) Joseph CANTIE, dit Descordat
(En) 660 661, Cultivateur, Propriétaire, fils de
660
Note sur Cantié Joseph
Service militaire
Il figure, comme sergent, sur la liste de la 4ère
compagnie des volontaires de la Milice Nationale de
Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
http://www.histoiredemosset.fr/1789.html
Assassinat de 1806
Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François
Bonamich le 12/6/1807 au Tribunal Criminel de
Perpignan, présumés assassins des deux gardes
forestiers Gaudérique Fabre et Jean Serrat.
(Voir JDM N°53 de janvier 2006)
Délit de dépaissance
Cantié contre Graner - Audience du 07/04/1807
Procédure contre Etienne Graner et Martin Cantié fils,
bergers de Mosset prévenus d'un délit civil et contre
Joseph Cantié père comme civilement responsable de
son berger et de son fils
"Le 07/04/1807, à 6 heures du soir, se sont présenté
devant nous Isidore Pineu, adjoint à la mairie de la
ville de Mosset, Julien Prats et François Dellach,
gardes champêtres….
Qui nous ont requis de rédiger la plainte suivante, que
ce jour d'hui faisant leur ronde ordinaire à "La camp
de Lucie" |[Au-dessus de la Bastide]appartenant à
Monsieur Jean Sarda, propriétaire de Prades, ils ont
fait rencontre d'Estienne Graner (1763), berger qui
gardait à vue et faisait dé paître un troupeau de bêtes à
laine composé d'environ 100 têtes appartenant à
Joseph Cantié (1752-1824)… et Martin Cantié (1791)
fils du dit Joseph, qui gardait une autre partie du
troupeau appartenant au dit son père, composé
d'environ 100 qui gardait aussi à vue au champ qui se
trouve … et que Joseph Porteil, propriétaire nous a
déclaré avoir acheté au dit Monsieur Clara aussi que
tous les autres pâturages soit près et autres champs."
(ADPO 3U2815)
Audience du 15/05/1807
Tribunal de première instance de Prades - Le
procureur impérial contre Etienne Graner
(1763-1827), 40 ans, berger de Jean Clara et de
Joseph Cantié, Martin Cantié fils de Joseph (1791), 15
ans, berger, prévenus d'un délit rural : faire paître un
troupeau de bêtes à laine confié à leur garde dans un
champ du sieur Clara semé en fourrages achetés par
Joseph Porteil.
Joseph Cantié (1756-1824) est désigné comme
responsable de son berger et de son fils.
Le procès verbal, constatant les faits, a été dressé le
07-04-1807 par Julien Prats (1747) et François
Dellach (1756-1820), gardes champêtres. (ADPO
3U3057)
Délit de dépaissance - Cantié contre Dirigoy
Tribunal de première instance de Prades - Audience du
27/09/1809
Joseph Cantié (1756-1824) contre Baptiste Dirigoy
(1738-1813), prévenu d'avoir fait dé paître des
160
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Sébastien CANTIE (1735-1807) et Marie
Anne COSTASECA (1730-1795), né à
Mosset le 25 février 1756, reçu au baptême
dans la même localité le même jour 662 663, y
décédé le 26 novembre 1824, à l'âge de
soixante-huit ans.
Il s'est marié religieusement le 16 mai 1781 à
bestiaux dans une propriété pré du dit Cantié située sur
la territoire de Mosset.
Témoins : Louis Riqué (1752), 57 ans, berger de
Catllar et Jacques Riqué (1791), 18 ans, de Catllar,
"Se trouvant près d'une bâtisse dite "Le Monastir de
Jau", vers les 7 ou 8 heures du soir le 29-08-1809,
virent venir Martin Cantié (1766-1840), frère du
plaignant, conduisant un bœuf, qu'il leur dit appartenir
à Baptiste Dirigoy, en ajoutant ". Vous voyez bien que
je viens de retirer ce bœuf de notre pré." Isidore Catala
(1771-1827), 38 ans, brassier de Mosset : "A été invité
par Martin Cantié de se rendre à son pré pour
examiner si un bœuf qui y pacageait appartenait à
Baptiste Dirigoy. S'y étant rendu, il reconnu
parfaitement le bœuf de Baptiste Dirigoy. Il l'ont remis
à Baptiste Dirigoy qui reconnu son bœuf."
Le tribunal condamna Dirigoy à payer à Joseph Cantié
la somme de 11 francs plus une amende de 4 francs et
aux dépens. (ADPO 3U3043)
Déclarations de sa succession
Le 24 mai 1825 est comparu Sébastien Cantié (Sosa
66) dit « Descordat » propriétaire à Mosset faisant
tant pour lui que pour sa sœur Catherine Cantié épouse
de Jacques Estève et encore pour Françoise Brunet
veuve de Joseph Cantié "Descasat", sa mère.
Il a déclaré que Joseph Cantié, leur père et mari est
décédé le 26 novembre 1824.
Il a fait donation de la partie disponible en faveur du
comparant dans son contrat de mariage reçu par
maître Bordes le 30/10/1814 et de la moitié de
l'usufruit de tous ses biens en faveur de son épouse.
Ils ont recueilli les objets ci-après situés à Mosset.
1 - une étendue de terre au lieu-dit "Las embouillades"
consistant en terre labourable, pré, pâture et une
maison d'un revenu de 25 F. 2 - une terre labourable,
pré et pâture à la Coume. 3 - un pré au Soula. 4 - un
autre pré au Soula. 5 - encore un autre pré et au Soula.
6 - une vigne et pâture à la Crouette. 7 - une autre
vigne et pâture à la Crouette. 8 - un champ et garrigue
à Roudoules. 9 - un autre champ et pâture à Rodoles.
10 - un champ à Rodoles. 11 - une suite à Rodoles. 12 un bois. (ADPO 5W561 N°878)
661
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1824
une maison d'un revenu de 25 F
Code : Assassinat 1806
662
Le parrain est Joseph Cantie. La marraine est
Rose Mallol , Tous de Mosset, ne signent pas.
663
Au baptême de Joseph fut témoin Sébastien
MauriceJoseph Curé MATHEU (Officiant religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 7
mai 1781 à Prades avec Marie Françoise
BRUNET 664 (1762-1825).
133) Marie Françoise BRUNET 665 666 ,
Cultivatrice, fille de Joseph BRUNET
(1736-> 1795) et Marie Anne MARGALL
(< 1736-1774), née à Mosset le 4 décembre
1762, baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 667 668, y décédée
le 12 décembre 1825, à l'âge de soixante-trois
ans.
134)
Jean
Baptiste
DEIXONNA,
Cultivateur,
fils
de
Jean
Baptiste
DEIXONNA (< 1741-> 1793) et Rose
PONSAILLÉ (< 1741-1765), né à Urbanya le
14 novembre 1765 669, reçu au baptême dans
la même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 670 , y décédé le 12 septembre 1831, à
l'âge de soixante-cinq ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 9
664
Leur union dura environ 43 ans et 7 mois
Note sur Brunet Marie
Mutations par décès de Joseph Cantié
Le 6 juin 1826 est comparu Sébastien Cantié de
Mosset, agissant tant pour lui que pour Catherine
Cantié épouse Jacques Estève, sa soeur, qui nous a
déclaré que Françoise Brunet, veuve de Joseph Cantié,
leur mère, est décédée à Mosset le 18/12/1825, ab
intestat, et que, par son décès, ils ont recueilli les biens
suivants : 1 - une maison à Mosset à la Carole d'un
revenu de 8 francs,
2 - un jardin à Mosset d'un revenu de 3 francs. Soit un
revenu total de 10 francs ou un capital de 300 francs.
Plus une somme de 220 francs qui lui fut constituée
en dot dans son contrat de mariage reçu par Me
Bordes le 7/05/1781 et des nippes pour 20 francs.
(ADPO 5W562)
665
666
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1825
une maison à Mosset à la Carole de 8 francs,de
revenu
667
La Marraine est Françoise Margall, Ne signe pas.
668
Au baptême de Marie Françoise furent témoins
Hyacinthe Curé OLIVER (Officiant religieux) - Jean
BRUNET (Parrain).
669
A la naissance de Jean Baptiste fut témoin Curé
PRATS (Officiant religieux).
670
Le parrain est Jean Deixona, la marraine est Rose
Deixonne qui ne signent pas.
161
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
juin 1789, surlendemain de la Trinité à
Nohèdes
avec
Rose
PAIRER 671
(1767-1816).
135) Rose PAIRER, fille de Sauveur
PAYRER (1733-> 1789) et Thérèse XEUS
(< 1740-> 1789), née à Nohèdes le 22 juin
1767, décédée à Urbanya le 7 janvier 1816, à
l'âge de quarante-huit ans.
136) Salvador Joan BRUZI 672, Brassier, fils
de Joan Anthoni BRUSI (< 1703-1743) et
Maria Patronilla FURCUS (1697-1767), né à
Mosset le 3 novembre 1720, surlendemain de
la Toussaint, baptisé dans la même localité le
même jour 673, y décédé le 28 octobre 1787, à
l'âge de soixante-six ans 674, inhumé dans la
même localité le même jour 675.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 9
février 1745 à Mosset avec Grace
FABRA 676 , fille de Jauma Llorens Julia
FABRA (1684-<> 1745 & 1752), Pages et
Francisca RESPAUT (< 1693-1753), née en
1725, décédée le 9 avril 1745, avant-veille du
dimanche des Rameaux, à l'âge de vingt ans.
Après environ un an et trois mois de veuvage,
Salvador Joan s'est marié une seconde fois
religieusement à l'âge de vingt-cinq ans, 677 le
20 juillet 1746 à Mosset avec Rose
BONERICH 678 (1726-1793).
137) Rose BONERICH, fille de Pere
BONERICH (°< 1691) et Anna Maria
CUPET (< 1691-> 1746), née à Nohèdes en
1726, décédée à Mosset le 7 mars 1793, à
l'âge de soixante-sept ans.
138) François Lein COSTESECA 679 680 ,
Brassier, fils de Joan Miquel COSTESECA
(1705-> 1767)
et
Rosa
VIDAL
(1710-> 1767), né à Mosset le 25 novembre
1740, reçu au baptême dans la même localité
le surlendemain, à l'âge de deux jours 681 682, y
décédé le 3 novembre 1790, surlendemain de
la Toussaint, à l'âge de quarante-neuf ans,
inhumé dans la même localité le
lendemain 683.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-six ans, 684 le 22 juillet 1767 à Mosset
avec Catherine Anne NABONA 685
(1747-1801).
139) Catherine Anne NABONA 686, fille de
Lluc NABONA (1710-1758) et Maria
Catherina BLANQUER (1709-1755), née à
Mosset le 12 juillet 1747, baptisée dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 687, y décédée le 11 mai 1801, à l'âge de
679
671
Leur union dura environ 26 ans et 7 mois
Note sur Salvador Joan BRUZI
Note : La première épouse de Joan Bruzi, Grâce
Fabre, décède le 09/02/1745.
5 mois plus tard, le 20/07/1746, il se marie.
673
Au baptême de Salvador Joan furent témoins Joan
Antoni ROITG (Parrain) - Catharina ZZ (Marraine) Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant
religieux).
674
Muni des sacrements
675
A l'inhumation de Salvador Joan furent témoins
Jean THESA (Témoin) - Julien Maire PRATS (Témoin)
- Joseph Curé PARER (Officiant religieux).
676
Leur union dura environ 1 mois
677
En présence de Dominique SARDA (Témoin) - Joan
Curé PAJAU (Officiant religieux) - Baptiste VILLE
(Témoin) - Léon LABATUT (Témoin) - Pierre CANTIE
(Témoin).
678
Leur union dura environ 41 ans et 3 mois
672
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Note sur François Lein COSTESECA
Il figure sur la liste de la 5e Compagbnie des
volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du
13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
680
Divers Cote archives : N
681
Le parrain est Lin Vidal. La marraine est Rose
Canal. Ne signent pas.
682
Au baptême de François Lein furent témoins Lin
VIDAL (Parrain) - Francisco Galdérich Curé
PORTELL (Officiant religieux).
683
A l'inhumation de François Lein fut témoin
François Curé GALIAY (Officiant religieux).
684
En présence de Jacques COMINJE (Officiant
religieux) - Baptiste VIDAL (Témoin) - Joseph
ESCANYE (Témoin) - François CLIMENS (Témoin).
685
Leur union dura environ 23 ans et 3 mois
686
Divers Cote archives : N
687
Au baptême de Catherine Anne furent témoins
François CORTIA (Parrain) - Catherine CLAUSELL
(Marraine).
162
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
cinquante-trois ans 688.
140) Isidore Emmanuel MESTRAS
688
689
,
Au décès de Catherine Anne furent témoins Michel
SALGAS (Déclarant) - Marie Rose COSTASECA
(Déclarante).
689
Note sur Isidore Emmanuel MESTRAS
Inventaire des meubles laissés par feu Isidore Mestres
le 10 mai 1806 à Campôme
Le 10 mai 1806 à Campôme est comparu Emmanuel
Mestres de Campôme qui nous a requis pour rédiger
l'acte d'inventaire et de description des effets meubles
et fruits mis sous scellés par le juge de paix de Prades
le 23/4/1806 qu’il a mis en évidence et trouvés dans la
maison de feu Isidore Mestres son père duquel il est
donataire universel.
Au fur et à mesure qu'il sera procédé à la
reconnaissance et levée des scellés déclarant qu'il
procède à l'inventaire uniquement pour faire plutôt
les scellés et apposés sur les objets et pour éviter par là
toute contestation.
Qu'il n'entend pas pour cela se porter héritier du dit
son père mais bien vouloir s'en tenir à la donation qui
lui fut faite par celui-ci par son contrat de mariage
retenu par maître Escape notaire (3E21/490).
Se réservant en outre tous ses droits.
Nous étant transportés à la maison où est décédé le dit
Isidore Mestres, située à Campôme, à la rue dite de
«Lo cami del paroi », confrontant avec Gilles Cassoly
rue au milieu, au midi au même, au couchant avec
Simon Laguerre (1770) et à septentrion Michel
Mestres, avant de trouver le sieur Blaise Hortet juge de
paix du canton de Prades, lequel assisté de Valent
Roger son greffier a procédé à la reconnaissance et
levée des scellés et à la prise d'inventaire en présence
de Joseph Fabre Roger cultivateur habitant à Prades
qui, tant pour son intérêt propre que comme
usufruitiers des biens et cas dotaux de Catherine
Mestres (1756 - Après 1825) son épouse fille d’Isidore
Mestres, que pour l'intérêt que celle-ci avait requis
l'apposition des scellés et à la levée desquels il aurait
été sommé d'assister à un exploit de... Cadet et en date
du cinq courant moi dûment enregistré.
Le juge de paix ayant levé les scellés mis sur un
garde-robe en bois de noyer placé dans la chambre de
derrière y avons trouvé des effets des enfants dudit
Emmanuel Mestres ainsi que 10 chemises à l'usage du
dit Isidore Mestres et de la toile de lin presque hors
service.
De là étant monté au grenier et après la levée des
scellés apposés sur la porte d'entrée, nous y avons
trouvé deux chaises en bois de noyer, une échelle en
bois de sapin fort vieille, une mauvaise comporte de
contenance de cinq pieds de cochon et partie de la tête
d'un cochon salé, plus un gros récipient d'huile sans
rien dedans et pouvant contenir 66 litres plus deux
assiettes en terre et un plat d'étain, plus une panière en
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
paille de contenance de 5 litres de pois, plus 17
boisseaux de bled, plus 143 boisseaux de bled seigle,
de plus 7 boisseaux de haricots dont un d’haricots
jaunes et les autres d’haricots blancs.
Étant descendu à la cave et les scellés apposés sur la
porte ayant été levés par le juge de paix nous y avons
trouvé cinq tonneaux cerclés de fer pouvant contenir
chacun 60 voltes d'ici ( ?), dans lesquels il s'est trouvé
50 décalitres de vin, plus 2 tonneaux cerclés de fer
pouvant contenir l'un 2 décalitres et l'autre 18
décalitres sans rien dedans plus trois comportes dans
l'une desquelles il y a 1 décalitre de vinaigre.
Les scellés apposés sur la porte de la chambre où est
décédé le dit Isidore Mestres ayant été levés par le juge
de paix, il s'y est trouvé un lit en bois de noyer avec sa
paillasse, son matelas, 2 draps de lit en lin, une
couverture, une grosse caisse en bois de pin ainsi que 2
chaises en paille.
Tous les scellés se trouvant recensés et levés et après
que le juge ait procédé au recollement des objets
laissés en évidence et constaté par son verbal la
position il a été continué l'inventaire et de suite des
objets dans l'ordre suivant les meubles et effets laissés
en évidence.
Dans la chambre de derrière un lit en bois de noyer
avec sa paillasse, 2 linceuls en toile de lin et sa
couverture de laine et fils de couleur bleue, trois
chaises en noyer, une caisse de bois de sapin avec sa
fermeture hors service, deux pots en terre dits
soupières, un habit de draps du pays à l'usage du
défunt.
Dans la chambre de derrière au second étage un lit en
bois de noyer avec sa paillasse, 2 linceuls de toile de
lin et une couverture, avec un matelas hors service, une
cuve dite trouil en bois de pins servant à fouler les
raisins, une fau garnie, une criarde, 1 linceul toile de
lin, 2 planches en bois de sapin.
Dans l'appartement du milieu un moulin à farine, un
tamis hors service, une table en bois de pin fort vieil et
presque hors service.
Dans l'appartement au-dessus de la cuisine, un lit en
bois de noyer avec sa paillasse, son matelas, deux
linceuls en toile de lin et 1 couverture de fil dit dauvuer
( ?) blanche, une caisse petite en bois de pin hors
service, une chaise en paille vieille, une petite jarre
contenant une grille en bois hors service, deux paniers
en paille hors service, un panier d'osier, six chemises
toile de lin hors service et à l'usage du défunt, 7 dentals
et une pelle en bois.
Dans la cuisine
Une table en bois de pin vieille, quatre chaises en bois
de noyer, une mai à paître en bois de pin, trois paniers
dont deux en noisetier et l’autre d'osier avec son
couvert, une carafe un cuivre contenant 5 litres, deux
bouteilles de verre noir contenant 2 litres chacune,
trois gobelets, trois pots en terre, une houille en fer,
une paire de crémaillères, une servante, un gril en fer,
des plats d'étain, quatre plats en terre, 2 poêles à frire,
une casserole, deux chaudrons pesant en tout de 20
163
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
kilos, un bocal d'étain, six cuillers en bois, un buffet
avec sa ferronnerie bois de pin contenant trois pots en
terre, quatre bouteilles en verre noir, une blanche et
l'une dans laquelle il y a un verre d'huile.
Dans l'appartement au rez-de-chaussée servant
d’écurie,
Une cuve cerclée de fer pouvant contenir 240
décalitres, cochons estimés à... , un mulet poil gris et
blanc hors d’âge avec tous ses harnais servant à
l'agriculture, estimé à...
Au cortal attenant à la maison avec 2 boeufs, poil
mascara âgés l’un de quatre et l’autre de cinq ans,
ainsi que deux vaches poils mascara de six ans et 9 ans
ainsi que tous les outils aratoires nécessaires à
l'agriculture, 2 socs en fer vulgairement dit arrella
pesant 6 kilos.
Au cortal vis-à-vis de ladite maison à la partie
méridionale où il fait entrer le troupeau composé de
240 bêtes à laine.
Au cortal vis-à-vis de la maison à la partie
septentrionale, le juge de paix ayant levée les scellés
apposés, sur un tiroir de la garde-robe de la chambre
de derrière il s'y est trouvé les papiers suivants :
- une expédition d'une quittance de 770 livres consentis
par Joseph Fabre et Catherine Mestres mariés en
faveur de l'Isidore Mestres retenue par maître Felip
Barrere notaire le 19 mars 1797.
- une autre expédition d'une vente d’un bien à Mosset
Al Castanyer consentie par Julien Commenge à Isidore
Mestres pour le prix de 20 F devant Me Escape notaire
le 4 mai 1788.
- une autre expédition d'une vente d’un champ à
Mosset par Michel Fabre à Isidore Mestres pour le
prix de 110 F retenus par maître Lavall notaire le 27
janvier 1788.
- plus le dit Emmanuel Mestres pour condescendre à
défricher ( ?) faite par le dit Fabre Roger a déclaré
que Isidore Mestres a laissé les propriétés suivantes :
1 - une pièce de terre champ à Campôme appelée "Lo
campet" et contenant environ six Cantonades
2 - un autre champ et pré à "loumenat" de 90 ares.
3 - un jardin à Campôme de 8 ares
4 - et à Mosset à 'Llouganas" de cinq ares.
5 - deux pièces de terre à "Llouganas" de 35 ares
chacune
6 - une pièce de terres à Corbiac de deux journées
d'homme à faucher.
7 - une pièce de terre à Mosset à Brèzes de 35 ares.
8 - une pièce de terre au Bac de 95 ares
9 - un champ à Falguères de 180 ares
10 - une vigne à Mosset de 10 journées d'homme
11 - etc.
Emmanuelle Mestres déclare qu’il est créancier sur la
succession de l'Isidore Mestres, son père :
- de la somme de 30 F
- de la somme de 1100 F qu'il a payée à Joseph Brial de
Taurinya acompte de dot promise à François Mestres
par Isidore ainsi qu'il en résulte de la quittance retenue
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Cultivateur, fils de François MESTRAS
(> 1695-> 1753) et Isabeau Helena Thérèsa
SERRA (1709-> 1753), né à Campôme avant
par maître Felip Barrere notaire le 6 pluviôse an XII
(27 janvier 1804 ).
- plus la somme de 3630 F payée à Jean Mestres à
Molitg pour l'obligation et pareille somme que Isidore
Mestres avait consentie en faveur de Jean Mestres
Maire... Par la quittance retenue par moi notaire le
deux du courant mois.
- plus la somme de 880 F qu'il a payée à Espérance
Mestres (mariée à Thomas Cobau) acompte de dot
promise par Isidore Mestres son père.
- plus la somme de 990 F qu'il a payée à Jean Mestres
(Sosa 70) son frère pour acompte de dot à lui promise
par Isidore Mestres
- plus la somme de 1210 F qu'il a payée à Anne-Marie
Mestres, épouse de Michel Cases et Cadet pour la dot à
elle promise par Isidore Mestres, par acte reçu par
Antoine Lavall notaire.
- plus la somme de 1100 F à payer à François Mestres,
son oncle, pour les droits qu'il avait sur les biens
d'Isidore Mestres, acte reçu par maître Felip Barrere
notaire.
Ceci
fait et s'étant plus rien trouvé à dire,
comprendre ni déclarer au premier inventaire, tout le
contenant de celui-ci est resté à la garde et possession
d’Emmanuelle Mestres qui s'en est chargé pour la
représenter quand et à qui il appartiendra.
Signé par Emmanuelle Mestres et Joseph Fabre Roger
et par le juge de paix et son greffier et moi notaire
après avoir vaqué jusqu'à cinq heures
Avec la présence de Nicolas Laguerre cultivateur,
Jean-Baptiste Fabre prêtre desservant la paroisse de
Campôme. (ADPO 3E23/62 Page 63 Me Bordes)
Remarques
PRATS Ramon (1587 - 1652)
PRATS Ramon figure dans le Memorials dels habitants
en Mosset dins la vila en 1602 .(ADPO 5BP 23)
SALETA Frances (Avant 1599 - Après 1629)
Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins la
vila en 1602, Frances Saleta est classé dans les
"pagesos de Campoma lo que poden paguar" (ADPO
5BP 23 ). Il fait donc partie des plus aisés.
COMBAU Joan (Avant 1561 - Après 1614)
Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins la
vila en 1602, Joan Combau est classé dans les
"pagesos de Campoma lo que poden paguar" (ADPO
5BP 23 ). Il fait donc partie des plus aisés.
TOLRA Joa (Avant 1587 - Après 1620)
Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins la
vila en 1602, Joan Tolrra balla est classé dans
les "pagesos de Campoma lo que poden paguar"
(ADPO 5BP 23 ). Il fait donc partie des plus aisés
CARBONELL Domingo (Avant 1546 - Après 1576)
Domingo Carbonell de bassas (Baixas ?) figure dans
le Memorials dels habitants en Mosset dins la vila en
1602 .(ADPO 5BP 23)
164
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1738, décédé en 1806, à l'âge de soixante-sept
ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze
ans au moins, 690 691 le 27 février 1753 à
Taurinya
avec
Marie
FELIP 692
(< 1738-<> 1792 & 1832).
Isidore Emmanuel s'est uni une seconde fois
avec Thérèse RADONDY 693, née à Mosset
avant 1790, décédée après 1798, à l'âge de
huit ans au moins.
141) Marie FELIP, fille d'Emmanuel FELIP
(< 1723-<> 1768 & 1770)
et
Catherine
SICART (< 1723-> 1768), née à Taurinya
avant 1738, décédée entre le 14 janvier 1792
et le 3 janvier 1832, à l'âge de
cinquante-quatre ans au moins.
Isidore Joseph RADONDY
142) Isidore Joseph RADONDY
694 695
690
,
Curé: "Francisco Sicart, religieux de l'ordre de
saint Banoit, sacristain du monastère de Saint Martin
du Canigou par commission et faculté" du révérent
Gaudéric Serdane du lieu de Taurinya".
691
En présence de Pierre SENSEBY (Témoin) - Joan
MESTRES (Témoin) Père du marié.
692
Leur union dura environ 38 ans et 11 mois
693
Il a environ 52 ans de plus qu'elle
694
Note sur Isidore Joseph RADONDY
Il figure sur la liste de la 3e compagnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Réquisitions d'artisans
10 septembre 1794, les charpentiers, les menuisiers,
les maçons, les tailleurs de pierrede la commune sont
réquisitionnés. À Mosset sont concernés : François
Estève (1767-1821), Gaudérique Laguerre (1754),
Louis Oliver (1759-1832) menuisiers, Isidore Radondy
(1753-1824), Isidore Soler (1748-1811) et Baptiste
Palau (1756), maçons. Ils se rendront sans délai à
Perpignan pour travailler à la fabrique des poudres et
salpêtres.
Maurice Matheu, fermier des forges, se présente et à
expose qu'il lui fallait deux ouvriers dont un menuisier
et un maçon et un maçon pour réparer et rebâtir sa
maison qui a été incendiée.
Ces artisans ne travaillent par en permanence de leur
métier, ils ne sont pas très habiles, ils sont la plupart
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
du temps occupés à la culture de la terre, la récolte
n'est pas encore faite sur tout le territoire.(ADPO
100EDT35)
Certificat de civisme
François Esteve et Isidore Radondy demandent et
obtiennet un certificat de civisme.
Droit de patente
Le cinq prairial de l'an V (24 mai 1797) de la
République, les maçons n'auraient pas à payer le
droit de patente. (ADPO Lp1334)
Echange
Le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799) Antoine
Mailhol, officier de santé à Thuir, et Isidore Radondy
cultivateur Mosset, échangent et permutent
1- Mailhol a baillé à Radondy (1753-1824) une maison
à la place publique de Mosset (N°218 au 4 Plaça de
dalt) confrontant
- d'Orient : la place,
- du midi : autre maison du dit Maillol dites "case
petite " et la place,
- du couchant : Jacques Fabra dit "Domenjo " [N°217
au 3 Plaça de Dalt]
- de septentrion : le fossé au bas de la commune.
Cette maison appartient à Maillol.
2-Radondy a baillé à Maillol en échange une maison
N°165
à "Coume Gelade " (Au-dessus de la
Capelleta) confrontant :
- d'Orient : une petite chapelle,
- du midi : la rue publique,
- du couchant : un
avec une rue entre les deux,
- de septentrion : Jean Cabanaix.[N°164 de 1811)
Cette maison appartient à Radondy. (ADPO 3E21/498
Estève Notaire à Prades-Page 281).
Vente
Le 4 thermidor 5 (22 juillet 1797) Pierre Boher
cultivateur et Catheine Clausell son épouse vendent à
Isidore Radondy cultivateur et à Espérance Parent
Un champ à Rodoles pour le prix de 500 livres et 100
livres versées devant le notaire
Immédiatement ce champ a fait l'objet d'un échange
avec Nicolas Portell. (ADPO 3E21/497 Page 152.
N°123)
Vente des biens de d'Aguilar
Le cortal "den Mazouille" au "Pla de Pons".
Estimation du 4 germinal an II (24.3.1794)
Le bien et composait de champs, prés, garrigues et
d'une bergerie au cortal couvert de tuiles.
Il est divisé en deux lots.
Lot 1 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la
bergerie du côté du midi confrontant - d'orient, Pierre
Fabre - du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et
Isidore Radondy (1753->1806) - du couchant, Pierre
Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805) de septentrion, les jalons du lot le numéro 1.
Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la
mola."
Estimation : 1500 livres.
Lot 2 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la
bergerie confrontant d'orient, ravin qui vient de "la
165
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Close." - du midi, Jalons N°1 - du couchant, François
Ville et Baptiste Cortie (1755-1844) - de septentrion,
Sauveur Climens (1743-1812.
Superficie : 20 journaux.
Estimation : 1700 livres. (ADPO 1Qp159)
Vente
Le 29 frimaire an V (19 décembre 1796 ) Joseph
Fabre tailleur vend à Isidore Radondy cultivateur la
portion que Joseph Fabre a acquis de la République
française au chateau de Mosset consistant en 3
appartements, l'un au rez de chaussée, l'autre au
premier étage et le 3e au second étage (N°133 au 6 El
Plaçal) confrontant - d'orient avec le rue du chemin
public - du midi avec Joseph Ruffiandis et Louis Bonet
- du couchant avec François Bourges (N°137 au 5 El
Plaçal), passage entre les deux - de septentrion avec
Joseph Foulquier.(N°139 au 8 El Plaçal)
Cette portion appartient au vendeur en vertue de la
vente qui lui a été faite par le Directoire du distruict de
Prades par procès verbal. Le prix est de 132
livres.(ADPO 3E21/497 Esteve Notaire à Prades)
Vente
Le8 nivose an V (28 décembre 1796) Joseph Rocafort
brassier vend à Isidore Radondy cultivateur la portion
que Joseph Rocafort a acquis de la République
française au chateau de Mosset consistant en 2
appartements au rez de chaussée (N°138 ou 137)
confrontant - d'orient avecles appartements du vendeur
Isidore Radondy (N°133) et avec Joseph Bonamic - du
midi avec Barthelemy Ribere (N°135) - du couchant
avec la place du château - de septentrion avec Pierre
Xambeu. (N°139)
Cette portion appartient au vendeur en vertue de la
vente qui lui a été faite par le Directoire du distruict de
Prades par procès verbal.
Le prix est de 100 livres.(ADPO 3E21/497 N°40 page
56 Esteve Notaire à Prades)
Echange
Le 8 nivose an V (28 décembre 1796 ) Isidore Radondy
cultivateur fait échange avec Joseph Manaud
brassier.Isidore Radondy baille à Joseph Manaud
la portion du chateau qu'il vient d'acheter à Joseph
Rocafort, consistant en 2 appartements au rez de
chaussée consistant au N°7 El Plaçal (N°138)
confrontant - d'orient avecles appartements du vendeur
Isidore Radondy (N°133) et avec Joseph Bonamic
- du midi avec Barthelemy Ribere (N°135) - du
couchant avec la place du château - de septentrion
avec Pierre Xambeu (N°139) et Joseph Manaud baille
à Radondy,
une autre portion du chateau consistant en 2
appartements du chateau l'un au rez de chaussée et
l'aiutre au 1er étage qu’Antoine Fourquier avait
pareillement acquis de la République et que Manaud a
acquis de Fourquier.
Les valeurs sont évaluées à 100 livres. (ADPO
3E21/497 N°47 page 57 Esteve Notaire à Prades)
Vente
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Maçon, fils de Baptiste Joseph RADONDY
(1717-< 1772) et Élisabeth LAVILA
(< 1710-1771), né à Mosset le 13 mai 1753,
reçu au baptême dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 696 697, y décédé
le 14 mai 1824, à l'âge de soixante et onze ans.
Succession à Prades le 12 octobre 1824 :
Déclarations de succession
Le 12 octobre 1824 est comparu Jean Mestres
(1763-1832) cultivateur et Marie Radondi
son épouse domiciliés à Mosset, faisant pour
cette dernière et pour Thérèse Radondi épouse
de Brice Dalbiès et pour Marguerite Radondi
veuve de Cosme Cassoly de Campôme qui
ont déclarées que Isidore Radondi leur père
est décédé à Mosset le 14 mai 1824.
Par son décès ils ont recueilli les biens et
ci-après, desquels biens la dite de Marie
Radondi en est donataire suivant son contrat
de mariage avec Jean Mestres reçu par maître
Bordes le 5 février 1792.
Immeubles à Mosset.
Le 29 ventôse de l’an VI (19 mars 1798), Isidore
Radondi cultivateur, confesse et reconnaît avoir reçu
comptant en espèces métalliques de Michel Porteil
cultivateur, la somme de 100 F pour la restitution du
prix de la vente de la plus-value d’une pièce de terre
champ à Rodoles selon le contrat de vente consentie
par Nicolas Porteil en faveur de Isidore Radondi le 15
ventôse de l’an VI (22 février 1798).
Cette propriété avait été précédemment vendue sous
pacte de rachat perpétuel par Nicolas Porteil en faveur
de Michel Porteil qui la possède par acte du 24 nivôse
dernier (13 janvier 1798)
Isidore Radondi a été tenu de recevoir cette somme
parceque Nicolas Porteil avait cédé à Michel Porteil la
préférence dans le cas de la vente de la plus-value de
cette propriété selon le contrat de vente à pacte de
rachat.
Ainsi au moyen du présent acte la propriété
appartiendra irrévocablement à Michel Porteil.
Isidore Radondi déclare en outre que Michel Porteil
lui a fait raison des frais d’enregistrement efforce dudit
contrat se portant à six livres 15 sols. (ADPO
3E15/497 Escape N°68 Folio 279)
695
Bien immobilier local au : N°218 au 4 Plaça de dalt
depuis 1799 et en 1846 Folio 457 et 456 - Avant le
29/12/1799 N°165 à Coume gelade et en 1824 maison
N°218 d'un revenu de 40 F.
696
Mar= Marie CostesecaNe signe pas. Curé =
Barthelemi Lavila
697
Au baptême d'Isidore Joseph fut témoin Isidro
LAVILA (Parrain).
166
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1 - un corps d'héritage au lieu-dit "Rabassat",
constitué en grange, terres labourables, terre
vaine et pré d'un revenu de 250 F
2 - un champ à Corbiac le numéro 661
3 - terres et pâtures à La Crouette le numéro
827 et 828 de la matrice du rôle
4 - un petit jardin au horts d'amun sous le
numéro 95
5 - une maison sous le numéro 218 au 4 Plaça
de dalt d'un revenu de 40 F.
6 - un pré à La Raboullède sou le numéro 124
7 - une grange avec champ et pré à "la
Margaride"
8 - un champ à Corbiac sous le numéro 666
9 - un autre champ à Corbiac
10 - une vigne à Fournols sur le territoire de
Campôme
11 - une partie de maison indivise à Mosset
d'un revenu de 7,50F.
Soit un total de revenus de 660 F faisant un
capital de 13 200 F.
Immeubles par destination
1 - une mule valant 150 F
2 - deux vaches de 380 F
3 - 120 bêtes à l'aine soit 600 F
4 - 2 chèvres estimées à 12 F les deux.
5 - et des outils aratoire pour 24 F
Soit au total 14 176 F.
Et en plus le mobilier est détaillé dans l'État
produit est estimé à 166 F.
La comparant déclare que d'autres biens
peuvent figurer sur la matrice du rôle sur la
tête du défunt Isidore Radondi mais que son
petit-fils en est le titulaire..(ADPO 5W561
N°279)
Régularisation
Le 23/11/1813 Isidore Radondy reçoit de
Hyacinthe Dirigoy la somme que Baptiste
Dirigoy défunt son père se serait obligé de lui
payer selon acte retenu par Me Lavall le 26
frimaire an XII 300 francs. (3E23/69 Folio
269 Pierre Bordes).
Partage à Prades le 25 février 1825 :
3E64/46N°80
Folio 105
Bonaventure
Felip le 25/02/1825 - Partage
Comparaissent :
Marie Radondy
Marguerite Radondy
Thérèse Radondy.
Dans le contrat de mariage de Marie Radondi
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
l'aînée des trois soeurs, avec Jean Mestre,
contrats reçus par Me Bordes le cinq février
1792, Isidore Radondi son père fit donation à
Marie Radondi de tous les biens présents et a
venir sous réserve de l'usufruit.
Dans le même contrat de mariage Isidore
Radondi se réserve sur ces biens une somme
de 1760 F pour fournir à l'établissement de ses
autres filles et en disposer à ces plaisirs et
volonté, laquelle somme suivant la
jurisprudence fondée sur le droit municipal de
la province du Roussillon, le donataire avait le
droit d'exiger soit en argent soit en nature les
biens donnés, à son choix.
Suivant le même contrat de mariage de
donations ci-dessus mentionnées s'étendait à
toutes les acquisitions que le donateur pouvait
faire, l'autre moitié lui demeurant. Isidore
Radondi a effectivement fait plusieurs
acquisitions depuis la dite donation lesquels
les acquisitions toutes les parties ont dit bien
connaître.
Isidore Radondi étant décédé au mois de mai
1824, le montant en argent ainsi que la mois
de ses acquisitions aurait pu être dévolues en
tout ou en partie à Marguerite Radondi ou
Thérèse Radondi conformément à la loi de
pluviôse an cinq.
Dans le contrat de mariage de Marguerite
Radondi reçu par maître Escape depuis
environ 18 ans (1806) Isidore Radondi fit
donation à Marguerite Radondi un
avancement d'hoirie paternelle et maternelle
d'une somme de 1300 F que Cosme le cas
souligné a reçus par acte authentique.
Dans le contrat de mariage de Thérèse
Radondi avec Brice Dalbiès reçu par Me
Lavall depuis environ 22 ans, Isidore Radondi
fit donation à l'avancement d'hoirie à sa fille
de la somme de 1500 F que Brice Dalbies a
reçus par acte authentique.
Marguerite Radondi veuve de Cassolit et
Thérèse Radondi femme Dalbiès prétendent
avoir exclusivement droit à la réserve en
argent de Isidore Radondi leur père ainsi que
la moitié des acquisitions qui avaient faites
depuis la donation ci-dessus mentionnée,
croyant aussi pouvoir prétendre à un
supplément de droits légitimmaires paternels.
Elles étaient au moment de former une
167
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
demande devant les tribunaux contre la dite
Marie Radondi femme Mestres leur soeur, en
délivrance de la dite réserve, de la moitié des
dite des acquisitions et de tout supplément de
légitimmre paternelle avec tous fruits et
intérêts depuis telle époque que de droit.
Marie Radondi femme Mestres prétendait que
la réserve en argent de leur père était en partie
absorbée par des alliénations qu'il avait pu
faire, qu'elle avait sa portion sur la moitié des
acquisitions non comprises dans la donation
et que ses deux soeurs étaient plus que payées
de leur droit légitimmaire au moyen des
sommes qui leur avaient été respectivement
données dans leur contrat de mariage.
Sur ces prétentions opposées les parties
allaient s'engager dans un procès dont elle ne
pouvait prévoir l'issue.
Dans cet état des choses les parties craignant
les suites de ce procès et voulant dailleurs
maintenir et conserver entre elles la bonne
entente qui a toujours existé, et d'après la vie
de leur conseil se sont rapprochés pour
transiger sur tous les points ci-dessus
mentionnés :
1 - pour tenir lieu à la dite Marguerite
Radondi veuve Cassoly de ce qui pourrait lui
revenir de la réserve en argent des Isidore
Radondi, pour lui tenir lieu d'autre part de ce
qu'elle pourrait prétendre sur toutes
acquisitions faites par Isidore Radondi depuis
la donation universelle faite à Marie Radondi
sa fille dans son contrat de mariage, pour tout
supplément de droit légitimmaire paternels
qui pourraient se trouver dus à
Marguerite
Radondi, la dite Marie Radondi et la dite
Thérèse Radondi lui cèdent et délivrent la
quantité de 47 perches 41 mètres à prendre
vers l'est et du côté de la confrontation de Jean
Fabre de tout le bas d'une pièce de terre
champ arrosable à Mosset au lieu-dit Corbiac,
acheté par Isidore Radondi à Giles Bory de
Campôme par acte reçu par maître Lacroix le
premier décembre 1818. Cette quantité sera
déterminée par un arpentement régulier et des
bornes en ligne droite de haut en bas de la
pièce.
2 - pour tout ce qui peut revenir pour les
mêmes causes et à raison des mêmes droits à
Thérèse Radondi femme Dalbiès, les dites
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Marie Radondi et Marguerite Radondi lui
cède et délivre la quantité de 35 perches 56
mètres du même champ de Corbiac à côté de
la portion à signer ci-dessus à Marguerite
Radondi sa soeur. Cette quantité sera divisée
de la partie restante à Marie Radondi par les
bords ne plaçait en ligne de haut en bas.
3 - la portions qui restera à Marie Radondi
fournira à la servitude de d'irrigation et la
suite de l'eau pour les portions de ces deux
soeurs. La portion à signer à Thérèse Radondi
fournira pareille servitude de pour celle de
Marguerite Radondi.
Marguerite et Thérèse pourront passer à pied
et à cheval sur le sentier de service qui existe
dans la propriété pour l'exploitation de leurs
portions respectives mais attendues que
chaque portion aboutit au chemin public et le
devront chacune dans son terrain pratiqué un
passage pour les bêtes de deux labour.
4 - Marguerite Radondi et Thérèse Radondi se
trouveront payer de leur art de la défuntes
espérances parents mère communes se portant
au total à une somme d'environ 280 F en
argent, sur les sommes en argent qui leur
furent donnés dans le respectif contrat de
mariage.
5 - indépendamment de la portion assignée à
la dite Thérèse Radondi du champ de Corbiac,
elle aura personnellement le droit d'habiter à
vie dans une chambre du second étage de la
maison qui avait appartenu à Isidore Radondi
et qu'habite sa famille, située à Mosset à La
Place Nove, avec le droit de faire du feu, pour
usage à la cheminée, du four aussi au second
étage. Elle pourra habiter les appartements
avec sa fille de service, mais elle ne pourra
céder le droit de la Lew et à qui que ce soit
6 - Marguerite et Thérèse Radondi entre en
jouissance ce jour de la portion de champ de
Corbiac qui leur est respectivement assigné
avec les récoltes qui peuvent y être pendantes.
7 - les parties déclarent à cette féerie selon de
tous fruits et intérêts jusqu'au présent acte et
n'avoir rien à se répéter à cet égard.
8 - toutes dettes et charges des biens et
sessions deux Isidore Radondi s'il en existe de
meurtre à la charge de Marie Radondi
donataire. Les parties et ayant déclaré dans
point connaître.
168
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
9 - au moyen de ce qu'il est convenu
Marguerite Radondi veuve et Thérèse
Radondi femme Dalbiès s'estime content est
satisfait de tous leurs droits ci-dessus
mentionnés et renonce à toute action.
Les témoin et Brice Dalbiès ont signé, Jean
Mestres et les trois soeurs ont déclaré ne
savoir.
Il s'est marié, à l'âge de dix-huit ans, le 8
janvier 1772 à Escaro, puis religieusement 698
le même jour au même endroit avec Marie
Esperansa PARENT 699 700 (1747-1817).
143) Marie Esperansa PARENT, fille de
Joseph PARENT (< 1714-> 1755) et
Esperansa
Margarida
LAPORTA
(1705-< 1772), née à Escaro le 15 avril 1747,
baptisée dans la même localité le lendemain, à
l'âge de un jour 701, décédée à Mosset le 27
juillet 1817, à l'âge de soixante-dix ans.
Brassier, fils de Pierre CURTIA (1727-1793)
et Catherina Margarida FONT (1725-< 1767),
né à Mosset le 30 août 1749 703 , reçu au
baptême dans la même localité le lendemain,
à l'âge de un jour 704, y décédé le 14 septembre
1795, à l'âge de quarante-six ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
dix-sept ans, 705 le 21 janvier 1767 à Mosset
avec Françoise Marie XAPAYRAU 706 707
(1749-1804).
145) Françoise Marie XAPAYRAU 708 709,
fille de Joseph Francesch XAPEIRO
(1702-1752)
et
Maria
DEIXONE
(< 1730-1778), née à Mosset le 23 février
1749 710 , baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 711, y décédée le
703
Confirmation 10/10/1759
Le parrain est Etienne Font, Brassier, signe. La
marraine est Françoise Galau qui ne signe pas.
705
En présence de Matheu PROHOM (Témoin) François CORTIA (Témoin) - Jean Baptiste
BOURGES (Témoin).
706
Leur union dura environ 28 ans et 8 mois
707
Il a environ 6 mois de moins qu'elle
708
Note sur Françoise Marie XAPAYRAU
Vente de vin
"Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts et
sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça, bon et
peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon
Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa
femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu
qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille
peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de
cet inconnu du vin, son nom et domicile que j'ai dûment
interpellé....
Cet inconnu vendait à Françoise Cortie , belle fille de
Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à
environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila.
Jean Thomas, batlle de Mosset." (ADPO 11BP261)
Mutations par décès de Jacques Cortie
Le 28 thermidor an 3, a comparu Françoise Cortie
veuve domiciliée à Mosset a déclaré qu'elle était
héritiere de Jacques Cortie son mari décédée le 24
fructidor an III et que par son décès il ne leur est échu
aucun immeuble. (ADPO 5W625)
709
Son nom figure sur un acte de Françoise Catherine
Josèphe PORTELL (Baptême).
710
Xapeiro deviendra plus tard Chapayrau
711
Au baptême de Françoise Marie furent témoins
Françoise PINEU (Marraine) - Jean Curé ANGLADA
(Officiant religieux).
704
144) Jacques Joseph CORTIE 702, Voiturier
698
Témoins: Joseph Grau, François Grau, Michel
Poncet, Isidore
. Signent. Curé: lavila
699
Leur union dura environ 45 ans et 7 mois
700
Il a environ 6 ans et 1 mois de moins qu'elle
701
Au baptême de Marie Esperansa furent témoins
Esperansa RICONT? (Marraine) - Jean PARENT
(Parrain).
702
Note sur Jacques Joseph Cortie
Jugement
Le 05/05/790, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Louis Poirier, marchand à Villefranche et
Jacques Cortie voiturier. (ADPO 11BP261)
Jugement
(Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse de
Simon Malard, charpentier à Nyer et Pierre Cortie,
brassier, père et légitime administrateur de Joseph
Cortie et Jean Cortie ses enfants, - Jacques Cortie,
brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son mariage,
- Catherine Cortie épouse de Gaudérique Portell,
brassier. (ADPO 11BP261)
Jugement
Le 23/08/1784, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre André Santgerma, pages de Sahorre et
Pierre Cortie, brassier, père et légitime administrateur
de Joseph Cortie et Jean Cortie ses enfants, Jacques
Cortie, brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son
mariage, Catherine Cortie épouse de Gaudérique
Portell, brassier. (ADPO 11BP261
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
169
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
13 mai 1804, à l'âge de cinquante-cinq ans 712.
Françoise Marie s'est mariée une seconde
fois, à l'âge de cinquante ans, le 30 mars 1799
à Mosset avec Antoine FABRESSE 713 714,
né à Rabouillet en 1744, décédé après le 14
mai 1804, à l'âge de soixante ans au moins.
Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS
146) Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS,
dit Brillant (El) 715 716 , Pages Officier de
712
Au décès de Françoise Marie fut témoin Antoine
FABRESSE (Déclarant).
713
ADPO 3U2817 Tribunal de première instance de
Prades - Procédures correctionnelles
Jean Galaut de Mosset contre Etienne Pares de Mosset
prévenu de voies de fait
Le 12-05-1809 à Mosset : "Par devant nous Isidore
Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset,
s'est présenté le Sieur Lavila, propriétaire de Mosset,
qui nous a dit que Jean Galaut (1758-1810), surnommé
"Mesouret", étant employé à la garde du troupeau de
dit Lavila, avait été battu et maltraité et ne pouvant le
dit Galaut, se transporter pour faire sa déclaration, il
nous a requis le transport chez le blessé pour prendre
connaissance des faits.
Le 12-05-1809, nous nous sommes transportés en la
demeure de Jean Galaut sise à Mosset. Etant entrés,
nous avons trouvé, couché dans son lit, le dit Galaut. Il
a dit que, le jour d'hier, à environ 1 heure de
l'après-midi, étant occupé à la garde du troupeau du
Sieur Lavila sur la propriété, en jachère, de Etienne
Pares (1767-1813), à la partie du territoire appelée
"Counch", au couchant de la dite propriété, il vit sortir
Etienne Pares qui montait à course de cheval, lequel
étant arrivé à l'endroit appelé "Lira de Mosseu
Miquel" cause un moment avec Jean Cortie Xapeiro
(1779-1854) et se dirigea toujours à couse vers sa
bâtisse située sur sa propriété du "Counch" et
immédiatement il vit venir à lui le sus dit Etienne Pares
accompagné de Joseph Pares (1811-1875) son fils,
armés chacun d'un pal vulgairement appelé "courp."
Etienne Pares demanda au déclarant : "Qui t'a donné
ordre de conduire le troupeau sur cet endroit ? "
Il lui répondit : "Je ne croit pas te porter du
dommage."
Alors Etienne Pares lui dit "Tu dois mourir ici."
Et de suite, à grands coups, il le réduisit dans l'état où
il se trouve et il l'aurait sans doute tué sans la
supplique de Joseph Pares, son fils, qui lui dit : "Mon
père ! Laissez-le ! Il en a assez !"
La déclaration a été faite en présence de :
Jean Cortie Xapeiro (1779-1854),
Joseph Catala (1763-1811),
Emmanuel Soler (<1769->1812),
Julien Prats dit "Parote" (1747-1891)
Julien Garrigo (1769-1863)
Marguerite Prats,
Antoine Fabresse (1744->1804)
Gaudérique Porteil (1757-1820)"
714
Son nom figure sur un acte de Françoise Marie
XAPAYRAU (Décès).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
715
Note sur Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS
Figure sue la liste de la 8e ou 5e compagnie des
volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du
13/09/1789. (ADPO 100EDT45))
Justice de Paix du canton de Mosset
le 16 prairial an II (4 juin 1794), Marie Bonamich
épouse de Jacques Rouffiandis, officier de santé aux
hôpitaux de l'Armée à Pia, contre son beau-frère
Joseph Ruffiandis pour "insulte grave et atroce qu'il lui
a faite non seulement en paroles mais encore en coups
qu'il lui a portés dont elle conserve encore les traces."
(ADPO LP1405)
Secours
Jacques Roufiandis de Mosset reçoit 100 livres à titre
des secours autant pour lui que pour d'autres citoyens,
conformément à l'arrêté du directoire de ce jour. Ces
Secours sont alloués par la Nation aux citoyens du
département qui ont éprouvé des pertes causées par
l'invasion des troupes espagnoles. (ADPO LP1078)
Vente
le 26 février 1798, Jeanne Darnaud épouses de Jean
Laplace à Mosset, Madeleine Garrigo fille usufruitière
à Mosset, vendent à Jeanne Laplace et Jacques
Ruffiandis, officiers de santé à Mosset, une pièce de
terre champ sous le ruisseau, d’une surface de 2000
journal, confrontant :
-d'orient : le jardin de Pierre et André Rouffiandis,
-du Midi : Augustin Garriguet avec un petit sentier au
milieu,
-du couchant : Madeleine Garrigo,
-de septentrion : Jacques Cossey,
pour le prix de 24 de livres en argent métallique que la
mère et la fille ont reçu. (ADPO 3E23/57 folio 317)
Le 27.6.1801, il figure sur la liste des notables
communaux établie le 8 Messidor An IX )
Procédure contre François Ribot (ADPO 3U2815)
Conflit entre Jacques Ruffiandis, chirurgien et Joseph
Pares, garçon chirurgien, contre Sébastien Cantie
le13/06/1774 ::
Témoins assignés :
-Cosme Thomas, 31 ans, cordonnier fils, Mosset,
-Joseph Comenge dit "Josephe", 42 ans, Mosset,
pages,
-Julien Esteve dit "marienury" , garçon cordonnier, 22
ans,
-François Thomas aîné, pages, 33 ans, Mosset
-Jacques Lacoma, brassier, 52 ans,
-Denis Castellan, garçon cordonnier, de Dieulat
(Alet), 22 ans, à Mosset depuis 2 ans. (ADPO
11BP261)
170
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Administration de l'église
Réunion des administrateurs de l'église qui se sont
assemblés le 5 nivose de l'an 10, pour recevoir les
comptes des marguilliers de la dite église.
En conséquence se sont présentés les marguilliers dont
les noms suivent :
Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila
marguilliers de Saint Julien,
François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du
Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi, marguillier de de Saint Sébastien et
Saint Gaudérique..
Gauderich Fons, marguillier de Notre Dame du
Rosaire,
Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivose, s'est présentée :
Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge, qui a
redu compte de sa chazrge en qualité de pabourdesse
de notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo,
épouse de Pierre Cortie, pabordesse du Saint
Sacrement, Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame
du Rosaire, Marie Rousse, paborde du Saint
Sacrement,
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu,
Rufiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
Le 26 vendemiaire an XIII (18 octobre 1804), Joseph
Ruffiandis cultivateur et Marianne Terrals son épouse
doivent à Joseph Terrals 600 francs.
Ils ont hypothéqué une maison (N°210 au 5 Travessa
del Marques ) "als bassis de Vilanove" confrontant :
- avec Ferreol Salvagnyac (N°211 au 3 Travessa del
Marques )
- Isidore Galaud (N°245 au 2 Travessa del Marques)
rue au milieu
ainsi qu'une vigne al Bac. (ADPO 3E23/31 Folio 13
Pierre Bordes)
Le 11 février 1806, le maire, Lavila, dans une lettre à
M. le Préfet, dresse la liste des personnes,
conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour
nomination des 3 marguilliers, qui administreront les
revenus de l'église et le fabrique de Mosset :
Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques
Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu, Jacques
Commenge.
Le 06 avril 1810, le curé Portell (? a quitté Mosset en
1808) signe la lettre qui des 4 personnes suivantes
proposées par le maire : Maurice Matheu négociant,
Joseph Corcinos cultivateur, Jacques Ruffiandis,
chirurgien, Porteil Gaudérique, aubergiste. (ADPO
5V6)
Jugement du tribunal de première instance de Prades
Audience du 04-07-1806 : don Jean Gaspart d'Aguilar,
représenté par Nicolas Laguerre contre Joseph
Ruffiandis dit "Brillant", 57 ans, brassier à Mosset,
prévenu du délit forestier. Il semait des pommes de
terre.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joseph Ruffiandis affirme qu'il travaillait sur son
terrain. Son défenseur précise :
"Attendu qu'il est en droit et en possession suffisante de
cultiver le terrain sur lequel il a été trouvé semant des
pommes de terre, comme aussi de prendre, en sa
qualité d'habitant de Mosset, du bois sec des forêts de
ce terroir, droit et possession, dont il exige
formellement de renvoyer les parties par devant les
juges compétents avant de dire le droit par le procès
verbal dont il s'agit. (ADPO 3U3043)
Audience de la cour d'assise du 7-12-1827
Mis en accusation : Magdelaine Foure, fille de Jacques
Foure, journalier, 24 ans, née à Rabouillet demeurant
à Mosset : et de Sébastien Morer, commerçant, né à
Mosset, 24 ans, accusés comme auteurs du vol d'une
somme de 1263,80 francs, commis le 07-06-1827, dans
la maison d'habitation et au préjudice des nommés
Ruffiandis, chez lesquels la dite Foure était employée à
cette époque, en qualité de domestique ou fille de
service à gages ;
1.
le dit vol effectué en forçant et arrachant le
piton à vis qui retenait un crochet en fer, au moyen
duquel, les battants de l'armoire dans laquelle se
trouvait l'argent, étaient fermés ;
2.
ou du moins comme complices pour avoir,
avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur du dit vol,
dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ;
3.
ou bien encore pour avoir sciemment recelé
tout ou partie de l'argent volé.
Témoins à charge :
1.
Jacques Ruffiandis, 80 ans, propriétaire,
plaignant, Mosset, [Né en 1753]
2.
Isidore Ruffiandis, 41 ans, propriétaire,
plaignant, Mosset, [Né en 1787]
3.
Gaudérique Porteil, 48 ans, propriétaire,
Mosset, [Né en 1779]
4.
Maurice Laguerre, 32 ans, menuisier, Mosset,
5.
Marie Rose Corcinos, 38 ans, propriétaire,
Mosset,
6.
Thomas Grau, 54 ans, maçon, Mosset,
7.
Jean Lavila, 30 ans, propriétaire, Mosset,
8.
Baptiste Soler, 17 ans, maréchal,
9.
Joseph Bazinet, 50 ans, cultivateur, Mosset,
10.
Claire Pébreil, 25 ans, journalière, Mosset,
11.
Marguerite Capeille, 16 ans, propriétaire
Vernet,
12.
Raphaël Vila, 53 ans, journalier, Mosset,
13.
Sébastien Comenge, 75 ans, aubergiste,
Mosset,
14.
Anne Marie Porteil, 37 ans épouse de
Sébastien Arrous, aubergiste, Mosset,
15.
Gaudérique Prats, 30 ans, propriétaire,
Mosset,
16.
Barthélémy Lavila, 46 ans, propriétaire,
Mosset,
17.
Pierre Compistro, 25 ans, meunier, Mosset,
18.
Thérèse Fourquier, veuve Pineu ; 57 ans,
journalière Mosset,
19.
Jean Bazinet, 49 ans, cultivateur, Mosset,
171
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
20.
Gaudérique Galaut, 29 ans, instituteur,
Mosset,
21.
Louis Bonet, 60 ans, cordonnier, Mosset,
22.
Michel Arrous, 42 ans, propriétaire, Mosset,
23.
Nicolas Bonet, 32 ans, cordonnier, Mosset,
24.
Jacques Cortie, 45 ans, cultivateur, Mosset,
25.
Joseph Cortie, 26 ans, journalier, Mosset,
26.
Joseph Marty, 42 ans, aubergiste, Mosset,
27.
Pierre Marty Fondere, 53 ans, boucher,
Mosset,
28.
Baptiste Bes, 32 ans, boucher, Mosset,
29.
François Climens, 62 ans, cultivateur,
Mosset,
30.
Joseph Capeille, 39 ans, propriétaire, Mosset,
31.
Joseph Terrals, 64 ans, scieur de long,
Mosset,
32.
Joseph Laplace, 30 ans, laboureur, Mosset,
33.
Jean Maillol, 34 ans, tisserand laboureur,
Mosset,
Témoins à décharge ;
1.
Marie Salies, 19 ans, Urbanya,
2.
Rose Monet, 16 ans, Urbanya,
3.
Jean Mestres, 40 ans, cultivateur, maire de
Mosset,
Avocat : Férriol-Marie
Questions :
1.
Magdelaine Foure est-elle coupable d'avoir,
le 07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80
francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ?
2.
Magdelaine Foure est-elle coupable de
complicité du dit vol pour avoir, avec connaissance,
aidé ou assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé,
facilité ou consommé ?
3.
Magdelaine Foure est-elle coupable de
complicité pour avoir sciemment recelé tout ou partie
de la somme volée ?
4.
Sébastien Morer est-il coupable d'avoir, le
07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80
francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ?
5.
Sébastien Morer est-il coupable de complicité
du dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou
assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité
ou consommé ?
6.
Sébastien Morer est-il coupable de complicité
pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme
volée ?
Réponses : Non aux 6 questions
Les accusés sont acquittés et remis en liberté. (ADPO
2U66)
Tribunal de première instance de Prades - Procédures
correctionnelles
Plainte de Baptiste Bruzy de Mosset contre Pierre
Cortie de Mosset prévenu de tentative de viol.
Le 9-07-1809 à Mosset : "Par devant nous Isidore
Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset,
est comparu Baptiste Bruzy (1759-1822) de Mosset,
qui nous a dit :
"Le 29-06-1809 à 10 heures du matin, Françoise Bruzy
(1789), sa fille de 20 ans se trouvait sur la
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
propriété de Barthélémy Ribère (1761-1849), son
oncle, sise au territoire de Mosset à la partie dite "La
Bastide" où elle y arrachait, avec le consentement du
dit oncle, des herbes. Elle aperçu à l'autre bout du
ravin des roses sur la propriété de Marie Laplace
(1756-1822), veuve Pares (1747-1806
). Elle en
cueillit.
Le nommé Pierre Cortie (1775-1818) dit "Parote", 34
ans, lui apparut subitement et lui manifesta l'envie qu'il
avait de jouir d'elle. Malgré ses refus et voyant que le
dit Cortie s'obstinait dans son dessein, elle prit la fuite
et commença à franchir un mur qui se trouvait
en-dessous d'elle. Cortie l'accrocha par les jupes. Elle
tomba et Cortie lui donna un coup de son soulier ferré
et lui enfonça les côtes. Alors Françoise le prit aux
cheveux et lui fit même une égratignure au visage.
Cortie voyant qu'il ne pouvait pas remplir son dessein,
la laissa, en s'emportant de mille invectives contre elle.
Témoins : Joseph Bonamich
-Marie Corcinos fille de Jacques (1787-1853)
-Marie Rousse (1769-1830) femme de Ribère
(1769-1849)
-Marie Rousse (1778-1848) femme de Blanqué
(1777-1820). (ADPO 3U2817)
Lettre de l'adjoint au maire, Isidore Pompidor, du
10-08-1809 à Monsieur le Magistrat de sûreté de
Prades :
"Aujourd'hui plus instruit sur cette affaire, j'ai
l'honneur de vous dire franchement, de vous à moi, que
je n'y vois pas toute l'importance qu'on a voulu y mettre
dans le verbal de plainte.
D'ailleurs Baptiste Bruzy, à qui j'ai fait dire ce que
vous aviez trouvé, paraît aujourd'hui fâché qu'on
veuille y donner des suites et il m'a manifesté, à moi, le
déplaisir qu'il aurait à voir lever contre le prévenu."
(ADPO 3U2817)
Constat de Ruffiandis, chirurgien (1748-1832), du
10-08-1809 :
"J'ai visité Françoise Bruzy. Après l'avoir visitée
attentivement, à l'endroit où elle dit avoir reçu des
coups, il y a environ un mois, je n'ai rien trouvé. Tout
est de conformation naturelle. Elle me consulta en
disant qu'elle avait reçu des coups au côté gauche sur
les fausses côtes et à la suite d'une grande frayeur
qu'elle eut, il lui resta une palpitation du cœur.
Pour une espèce de jaunisse qui lui dure environ
depuis 15 jours, je lui ordonne les bains, une tisane, de
l'aspirine et d'autres remèdes.
Elle fut guérie radicalement de ses incommodités."
Le 03/03/1809, André Ruffiandis, cultivateur à Mosset
a fait quittance en faveur de Jacques Ruffiandis, son
frère, officier à Sauto et habitant à Mosset, de la
somme de 600 francs en argent métallique. (ADPO
3E23/65- année 1809 -pages 38 -Notaire Bordes)
Vente
Jacques Rouffiandis propriétaire à Mosset déclare
faire vente à François Villa cultivateur à Mosset d'une
batisse appelée le gros magasin de la mine confrontant
:
172
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
santé, fils de Francesch Isidro Julia
RUFFIANDIS (1725-1800) et Marie Thérèse
PRATS (1729-1807), né à Mosset le 29 mars
1748 717 , reçu au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 718 719,
y décédé le 3 mars 1832, à l'âge de
quatre-vingt-trois ans.
Successions à Prades le 28 juin 1832 :
Mutations par décès
Le 28 juin 1832 sont comparus
Jacques Ruffiandis propriétaire, Jacques
Escanyé propriétaire demeurant à Mosset
et Jacques Bigorre propriétaire agissant pour
Rose Ruffiandis, son épouse, domiciliés à
Olette et Joseph Tisseyre propriétaire d'Evol ,
agissant pour Marie Ruffiandis, son épouse,
lesquels ci-dessus dénommés, faisant, tant
pour eux que pour Isidore Ruffiandis, Thérèse
Escanyé, Thérèse Ruffiandis épouse de
Gaudérique Cortie,
- d'orient Lin Climens N°127,
- du midi les héritiers de Thomas Bazinet N°126,
- du couchant le cortal "del Plassal",
- de septentrion le plassal
pour la somme de 600 F en espèces métalliques.
A VERIFIER en ce qui concerne Jacques Ruffiandis.
(ADPO 3E23/72 Folio 170 Pierre Bordes le 18 octobre
1818)
Vente d'une maison
Le 23 janvier 1819, Jacques Rufiandis vend à
Dominique Dimon une maison sur la place publique
(N°220 partie du 5 Plaça de dalt) avec ses
dépendances confrontant :
- de l'est Jean Assens (N°219),
- de sud la place,
- du Ouest Gaudérique Rolland (N°221),
- du Nord Michel Enriquel (N°225) avec une ruelle
entre. (3E64/40 N°25 Folio 45
Gaudérique
Bonaventure Felip)
716
Divers Cote archives : Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°210 au 5 Travessa del
Marques en 1804 et en 1811 - N°289 au 4 Plaça San
Julia achetée le 3 juin 1800 à Barthelemy Ribere qui
l'a achetée la veille par les frères et soeurs Maydat Laisse à son décès en 1832 une maison cortal et patus
ou le défunt habitait Code : Ribot - Nc1801
Militaire : Reçoit des ecours en 1793
717
Confirmation 10/10/1759
718
Mar= Rose garrigo
ne signe pas
719
Au baptême de Jacques Joseph Isidore furent
témoins Josep Jaume PRATS (Parrain) - Francisco
Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Rose Ruffiandis épouse d'Isidore Assens,pour
lesquels ils se portent fort sous leur
responsabilité personnelle qui a déclaré qu'ils
sont héritiers de Jacques Ruffiandis,
frère de la dite Rose Ruffiandis, d'Isidore
Ruffiandis et oncle des autres susnommés,
décédé à Mosset le 4 mars 1832
et que par son décès il leur est échu les biens
ci-aprés :
1 - un corps d'héritge dit "Lo Riberal" à
Mosset consistant en bâtisses, champs et prés
d'une contenace de 648 ares d'un revenu de
176 francs
2 - un champ aux "Esclayranes" ou "Coll del
casteil"
3 - un autre champ aux "Esclayranes"
4 - un champ à "La Clause"
5 - un corps d"héritage à "Las Illes" consistant
bâtisses , champs et pré
6 - un autre corps d'héritage dit "La Bastide",
consistant en bâtisses, champs et prés
7 - un champ "Al bach"
8 - un jardin au 'hors demoun"
9 - une maison cortal et pâtus ou le défunt
habitait (N°289 au 4 Plaça San Julia)
10 - un corps d'héritage dit "La Portelle"
11 - un corps d'héritage dit "La payrere"
composé de bâtisses, champs et prés
12 - un corps d"héritage dit " La bastide"
consistant en b$atisse champs et prés
13 - un champ à "Las canals"
14 - une vigne à Molitg "Al bach"
15 - une vigne à Campôme à "Furnols"
Soit un revenu total de 858,51 francs formant
un capital de 17170 francs
plus les immeubles par destination détaillés
dans l'état ci-joint d'une valeur de 1440
francs
Le capital calculé ci-dessus doit être
augmenté de 2000 francs selon les déclarants.
(ADPO 5W565)
Le six mars 1809, a comparu Andre
Ruffiandis cultivateur à Mosset, il lequel a fait
quittance de en faveur de Jacques Ruffiandis
son frère officier de santé à Mosset présent et
acceptant la somme de 600 F en écu argent
métallique que tout présentement il lui a
compté.
le dit montant en fait:
- le montant de 330 F qui auraient été fixés
173
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
pour droit de légitime paternelle et maternelle
au dit André Ruffiandis par ses père et mère
dans la donation que celle-ci fixe en faveur de
Jacques Ruffiandis passét devant Me Bordes
notaire le 31 mai 1785
- le montant de la portion que André
Ruffiandis a à prétendre sur la succession
des biens de Sébastien Ruffiandis se et
Marianne Ruffiandis ses frère et soeur
décédés ab intestat, comme aussi pour tout
droit et supplément ou en légitime sur les
biens de ses père et mère que sur ceux de ses
frères. André Ruffiandis se dit content est
satisfait. (ADPO 3E23/65 Folio 38 Pierre
Bordes notaire.).
Il s'est marié, à l'âge de trente-deux ans, le 7
juin 1780 à Mosset avec Marie Anne
TERRALS, dite Farnissa (La) 720
(1756-1824).
Jacques Joseph Isidore s'est uni une seconde
fois avec Marie BONAMIC 721 722, fille de
Mathieu Pierre BONAMIC (1717-1789),
Brassier
et
Marguerite
PURCHET
(< 1720-1774), née à Mosset vers 1746,
décédée à Molitg-les-Bains le 19 janvier
720
Leur union dura environ 44 ans et 5 mois
ADPO LP1405 : Justice de Paix du canton de
Mosset
le 16 prairial an II, Marie Bonamich épouse de
Jacques Rouffiandis, officier de santé aux hôpitaux de
l'Armée à Pia, contre son beau-frère pour "insulte
grave et atroce qu'il lui a faite non seulement en
paroles mais encore en coups qu'il lui a portés dont
elle conserve encore les traces."
ADPO 5W559
Mutations par décès de Marie
Bonamich
Le 18 juillet 1820 est comparue Isidore Ruffiandis, de
Mosset
a déclaré que par le décès de Marie Bonamich épouse
de Jacques Ruffiandis, sa mère arrivé à Molitg le
19/01/1820 il a recueilli les biens suivants :
Mobilier
consistant en des hardes et effets d'une valeur de 100
francs
Immeubles
1 - une grange, terre labourable, pré et pâture le tout
attenant à Mosset à"La font de l'anech" ou "Riberal"
d'un revenu de 150 francs
2 -un jardin à Mosset dit " hort dels anmalter"de 2
perches d'un revenu de 5 francs
Soit au total 155 francs et 3100 francs en capital au
denier vingt.
722
Il a environ 2 ans et 2 mois de moins qu'elle
721
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
1820, à l'âge de soixante-quatorze ans
environ.
147) Marie Anne TERRALS, dite Farnissa
(La) 723 724 , Servante, fille de Pierre
TERRALS (1719-1793) et Marie CANTIE
(1732-<> 1794 & 1813), née à Mosset le 5
décembre 1756, baptisée dans la même
localité le 16 décembre 1756, à l'âge de onze
723
Note sur Marie Anne TERRALS
Livre des indulgences de Mosset : y figure le
16/11/1788 avec la mention "dite Farnissa"
Vente
Le 18 prairial an V (6 juin 1797) et le 7 juin 1797 Jean
Gaspar cultivateur vend à
Marianne Terrals (Sosa 147) épouse Joseph Ruffiandis
Un pâtis du château (N°132) au 4 Plaça del Castell qui
confronte - d’orient avec Jacques Costeseca rue au
milieu (N°192 à l'arrière du 12 et 14 carrer de la font
de las Senyoras) - du couchant avec le mur dit Lo Ball
Louis Bonet (N°131) - du midi avec le vendeur Jean
Gaspar - de septentrion avec Lo Ball.
Au prix de 100 francs en monnaie métallique dont 46
francs déja reçus le solde étant remios avant septembre
prochain.
Cet appartement appartient au vendeur pour l’avoir
acquis de la nation. (ADPO 3E21/497 N°112 Folio
137)
Vente
Marie Ruffiandis épouse de Joseph TICHEIZE meunier
à farine demeurant à Evol et Rose Ruffiandis majeure
domiciliée à Mosset, ladite Marie Ruffiandis assistée et
autorisée de son mari ici présent, lesquels ont déclaré
faire vente et cession en faveur de Gaudérique Cortie
cultivateur à Mosset, de tous les droits et actions
généralement quelconques qu'elles ont et qu'elles
peuvent avoir sur les biens et successions de Joseph
Ruffiandis leur père, moyennant la somme de 100 F
pour chacune d'entre elles. Lesquelles sommes Cortie
promet et s'oblige à payer, à savoir à la dite Marie
Ruffiandis, 50 F le 17 février prochain et les autres 50
F le premier novembre prochain.
À ladite Rose Ruffiandis 100 F le premier février 1817.
Il est convenu entre les parties que Cortie est tenu en
outre de fournir à Marianne Terrals, mère desdites
cédantes l'habitation ainsi que tous les entretiens
nécessaires à boire et manger à son égard et dans sa
propre maison d'habitation et non ailleurs et ce tant
que ladite Terals voudra cohabiter avec le dit Cortie.
(ADPO 3E23/72 Folio 13 Pierre Bordes le
27/01/1816)
724
Bien immobilier local au : N°210 au 5 Travessa del
Marques en 1804 et en 1824
174
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
jours 725 , décédée à Prades le 12 novembre
1824, à l'âge de soixante-sept ans.
Événement à Prades le 5 septembre 1825 :
Déclarations de succession de Marie-Anne
Terrals
Le 5 septembre 1825 est comparu Gaudérique
Cortie de Mosset agissant pour Thér?se
Ruffiandis son épouse, Rose et Anne-Marie
Ruffiandis ses belles-soeurs.
Il nous a déclaré que Marie-Anne Terrals
veuve de Joseph Ruffiandis, leur mere, née a
Mosset servante a Prades est décédée le 12
novembre 1824.
Elles ont recueilli une somme de 70 Francs
montant de sa dot, sans titre et 13 francs de
nippes, soit 100 francs. (ADPO 5W561
N°932).
148) Jacques CHANAUD 726 , né à
Montfort-sur-Boulzane avant 1738, décédé
entre 1789 et le 19 juin 1792, à l'âge de
cinquante et un ans au moins.
Il
s'est
marié
avant
1753
à
Montfort-sur-Boulzane
avec
Marie
PAYRART 727 728 (1730-1765).
Après environ neuf ans et cinq mois de
veuvage, Jacques s'est marié une seconde fois,
à l'âge de trente-sept ans au moins, le 6 février
1775 avec Marguerite VOFRE, née avant
1760.
149) Marie PAYRART 729 , née en 1730,
décédée à Montfort-sur-Boulzane le 7
septembre 1765, à l'âge de trente-cinq ans 730.
VILA 731 732, Cultivateur, fils de Joan Batista
VILA (< 1711-1774) et Catherine FURCUS
(< 1700-<> 1766 & 1797), né à Mosset avant
1749, y décédé le 30 octobre 1774,
avant-veille de la Toussaint, à l'âge de
vingt-cinq ans au moins 733.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
dix-sept ans au moins, 734 735 le 14 janvier
1766 à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat 736
à
Prades
avec
Rose
LAPLACA 737 738 (1746-1812).
151) Rose LAPLACA
739
, fille de Joseph
731
Note sur Baptiste ou Jean-Baptiste VILA
Chute de figuier fatale
Décès le 30 octobre 1774 des suites d’une chute d'un
figuier. Il y avait donc des figues à Mosset fin octobre
en 1773. Huit mois plus tard le 30 juin 1775 naissait sa
fille Anne Marie Vila. L’épouse se remariait en 1785
avec Jean Bousquet veuf lui-même de Bibiane Assens.
Il habitait au 12 Carrer de las Sabateras [N°351 bis].
Partage des biens de Baptiste Vila
Le 9 floréal an VII (28 avril 1799) Vila Marguerite
(1771-1838) (Sosa 75) et Vila Catherine Rose
(1766-1842) procèdent au partage faisant suite au
décès de Baptiste Vila (<1749 - 1774) leur père et se
mettent d'accord pour recevoir :
Vila Marguerite (Sosa 75) épouse Chagnaud (Sosa
74), la maison de 54 m2 confrontant - d'orient Pierre
François Arrous - du midi et du couchant la rue de las
Sabateras - de septentrion Martin Climens à Vila
Catherine Rose épouse Bousquet Bernard une pièce de
terre à Ladou de 106 ares plus 80 francs en monnaie
métallique qu'ils reçoivent de Marguerite Vila, la
maison ayant été estimée à 300 francs. Ils promettent
de ne plus revenir sur leur différend : en effet le père
est décédé en 1774 soit depuis plus de 25 ans. (ADPO
3E23/58 - Page 52 - Me Bordes)
732
150)
Baptiste
ou
Jean-Baptiste
725
Au baptême de Marie Anne furent témoins François
Mathias PORTELL (Officiant religieux) - Marie Anne
Dorothea RIBAS (Marraine) - François BESOMBES
(Parrain).
726
Divers Cote archives : Montfort
Code : N
727
Leur union dura environ 12 ans et 8 mois
728
Il a environ 8 ans de moins qu'elle
729
Divers Cote archives : N
730
Témoins = Pierre HuilletRaymond d'Albies
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Bien immobilier local au : N°351 bis au 12 Carrer de
las Sabateras qu'il laisse à son décès en 1774
733
Est tombé d'un figuier
734
Témoins = Matheu Joseph Cortie, Jean
MaplaceSignent
735
En présence de Joseph Vicens Agusti Vicaire
PORTELL (Officiant religieux).
736
Voir 3 septembre 1785
737
Leur union dura environ 8 ans et 9 mois
738
Il a environ 3 ans de moins qu'elle
739
Note sur Rose LAPLACA
Recettes et dépenses du 28 floréal an 8 au 1
vendémiaire an 9 :
Payé à Jacques Cossey la somme de 100 francs (60
pour l'an 8) (ADPO 100 EDT37)
175
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
LAPLASSA (1713-1763) et Marie JULIA
(1720-1765), née à Mosset en 1746 740 , y
décédée le 29 juillet 1812, à l'âge de
soixante-six ans.
Rose s'est mariée une seconde fois 741, à l'âge
de trente-neuf ans, le 31 août 1785 à Mosset,
après avoir passé un contrat le 3 septembre
1785 à Prades avec Jean BOUSQUET 742 743,
Laboureur, fils de Valentin BOUSQUET
(1701-1749)
et
Catherine
RIBES
(< 1716-> 1763), né à Counozouls le 1er
octobre 1740 744, décédé à Mosset entre le 18
août 1785 et 1812, à l'âge de quarante-quatre
ans au moins.
152) Isidore Pierre Félix JOULIA 745 746 747,
Déclarations de successions
Le 13/5/1815 est comparu Bernard Bousquet
cultivateur de Mosset à la métairie "d'En Campoussy",
agissant au nom de Catherine Ville son épouse et de
celui de Marguerite Ville (Sosa 75), sa belle sœur, qui
a déclaré qu'elles ont succédé à Rose Laplace, veuve
en deuxième noce de Jean Bousquet, leur mère décédée
le 30 juillet 1812 et que par le dit décès elles n'ont
recueilli que
des hardes et effets de valeur au-dessous de 100 francs
ne possédant aucune .... de son contrat de mariage reçu
chez Me Escape enregistré le 3/09/1785. (ADPO
5W556)
740
Confirmation 10/10/1759
741
En présence de Julien Joseph SARDA (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Léon VILA
(Témoin) - Sébastien MORER (Témoin) - Valent
COMAILS (Témoin).
742
Note sur Jean Bousquet de Counozouls
Bousquet Jean, veuf, se remarie avec la veuve Rose
Laplaca le 31 août 1785.
Le même jour, le fils Bernad Bousquet de Jean et de sa
première femme se marie avec Catherine Vila fille de
Rose Laplaca.
743
Son nom figure sur un acte de Jean Pierre
CHANAUD (Mariage religieux).
744
A Mosset depuis avant 1755
745
Note sur Isidore Pierre Félix JOULIA
Achat de maison le 16/12/1813
Joseph Brunet agriculteurs, Isidore Julia agriculteurs,
François Julia agriculteurs demeurant dans le hameau
de la Carole, Joseph Julia agriculteurs demeurant
aussi à la Carole et Thérèse Julia épouse de François
Galaud agriculteurs à Mosset propriétaires à part
indivis ont déclaré vendre à titre irrévocable à Michel
Paul Remaury agriculteurs à Mosset une maison avec
cour attenante à Mosset dans la rue appelée "carrrer
de Baix" (N°364 au 32 Carretera de Prada)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Journalier Charbonnier, fils de François
JULIA (1716-1787) et Maria Margarida
VILA (1727-<> 1781 & 1796), né à Mosset
le 1er août 1748 748, reçu au baptême dans la
même localité le même jour 749, y décédé le 22
février 1822, surlendemain du mercredi des
Cendres, à l'âge de soixante-treize ans.
Jugement à Prades le 28 décembre 1792 :
Défrichement
Jugement en appel du 28/12/1792 pour
défrichement à "Astardé," le 21/12/1791.
Isidore Joulia 34 ans, né en 1758, journalier à
Mosset contre son adversaire : Jean Gaspar
d'Aguilar de Montagut, colonel agrégé de la
place de Barcelone. Les gardes forestiers sont
Baptiste Gaspar et Gaudérique Fabre.
Procès verbal : "Nous Gaudérique Fabre et
Baptiste Gaspart sous signés ci-devant
gardes- bois du sieur d'Aguilar au territoire de
Mosset ayant serment prêté par-devant le
tribunal du district de Prades certifions
par-devant
qui
il
appartient
qu'en
conséquence des ordres à nous donnés par le
sieur Roca procureur syndic du district de
Prades de veiller très soigneusement à la
conservation des dites forêts au profit et
avantage de la nation et République
Française……et parvenant dans la forêt
d'Estardé terroir de Mosset y aurons vu et fait
rencontre du nommé Isidore
Joulia
charbonnier de La Carole hameau de Mosset
qui était à cuire un fourneau de bois pris dans
le bois probant d'un délit ….un défrichement
semé de seigle
confrontant - de l'est la muraille de la ville - du Sud
Isidore Soler (N°365 au 30 Carretera de Prada) - de
l'Ouest la rue et les héritiers de Jean Assens (N°363 au
9 Carrer de las Sabateras) - du Nord Marguerite
Monceu (N°362 au 13 Carrer de las Sabateras) et la
rue, moyennant la somme de 300 F, laquelle somme
Michel Paul Remaury l’a comptée aux vendeurs.
(3E64/35 N°345 FOlio 682 Felip)746
Bien immobilier local au : Une maison à La Carole de
Mosset d'un revenu de 15 francs
Code : Délits forestiers
747
Son nom figure sur un acte de Cosme CASSOLY
(Mariage).
748
749
Au baptême d'Isidore Pierre Félix furent témoins
Marie Rose VILA (Marraine) - Isidore JULIA
(Parrain).
176
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
L'avons sommé de nous dire si le fourneau
qu'il avait en feu était à lui. Il nous a répondu
qu'oui et si le défrichement semé sur lequel le
délit se trouve, a répondu derechef qu'il n'y
avait nulle part mais que le sieur du délit et
défrichement avait été fait par le nommé
Manaut Joseph de La Carole garde champêtre
de la municipalité de la ville de Mosset.
Nous avons derechef demandé au sieur
Isidore Joulia de savoir nous dire la quantité
de charbon que son fourneau pouvait produire
étant cuit, il nous a répondu que son fourneau
pouvait donner la quantité de neuf
charges".(ADPO L1340).
Événement à Prades le 28 août 1822 :
Mutations par décès d’Isidore Julia
Le 28 août 1822 est comparu Isidore Julia de
la Carole, agissant tant pour lui que pour
Marie et une autre Marie Julia ses sœurs et
encore pour Marianne Cassoly veuve d'un
autre Isidore Julia sa mère qui nous a déclaré
que par le décès du dit Isidore Julia leur père
et mari le 29 février 1822, après avoir fait
donation du quart de ses biens dans le contrat
de mariage du comparant et le quart un
usufruit des mêmes biens à ladite son épouse,
reçu par maître Escape notaire à Prades le 25
juin 1809
et que par son décès ils ont recueilli les biens
ci-après :
Immeubles
1 - une maison à La Carole de Mosset d'un
revenu de 15 francs
2 - un jardin à La carole près de la maison d'un
revenu de 3 francs
3 - un autre jardin près de la maison d'un
revenu de 10 francs
4 - un champ avec pâtus près de la place de 4
perches revenues de 7 francs
5 - un champ à la Carole
6 - une vigne de 18 perches au lieu-dit « Le
Sill »
7 - une terre labourable, friches et bois,
nommée « La Guillalme »
8 - une terre inculte au « Las abeillas »
9 - une vigne sur le territoire de Campôme a «
Fournols »
10 - une friche de 40 perches à Mosset lieu-dit
« Lo Monastir »
soit un revenu total de 68 FF formant un
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
capital au denier 20 de 1360 francs.
Plus des nippes, hardes et des effets et
quelques vieux meubles pour 100 F. (ADPO
5W560)
Partage
Le 7/12/1813 - Partage de la défunte
Margerite Villa. (3E46/34 N°346 Folio 684
Felip).
Il s'est marié, à l'âge de trente ans, le 8 juin
1779 à Molitg-les-Bains, après avoir passé un
contrat le 18 mai 1779 à Prades avec Marie
Anne Thérèse CASSOLY 750 (1752-1822).
153) Marie Anne Thérèse CASSOLY 751 ,
fille d'Isidore CASSOLY (< 1710-< 1779) et
Maria Anna PIDELL (1710-> 1779), née à
Campôme le 2 novembre 1752, lendemain de
la Toussaint, baptisée dans la même localité le
même jour 752 753 , décédée à Mosset le 13
avril 1822, veille de la Pâque orthodoxe, à
l'âge de soixante-neuf ans.
154) Pierre JAMPY 754 , Brassier, fils de
Marti JAMPY (< 1711-> 1756) et Maria
Magdalena SUNYER (1714-< 1756), né à
Corneilla-de-Conflent en 1733, y décédé le 14
octobre 1791, à l'âge de cinquante-huit ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 25
mai 1756, avant-veille de l'Ascension à
Corneilla-de-Conflent,
puis
750
751
Leur union dura environ 42 ans et 8 mois
Note sur Marie Anne Thérèse CASSOLY
Mutations par décès.
Le 28 août 1822 est comparu Isidore Julia de la Carole
agissant tant pour lui que pour Marie et une autre
Marie Julia ses sœurs qui nous a déclaré que Marianne
Cassoly veuve de Isidore Julia leur mère est décédée
le 13 avril 1822 ab intestat et que par son décès ils ont
recueilli le montant de sa constitution dotale établie
dans son contrat de mariage se portant à 77 francs et
des nippes de valeur 23 francs ce qui fait 100 francs au
total. (ADPO 5W560)
752
Mar = Marie Anne Cerré? , Ne signe pas
753
Au baptême de Marie Anne Thérèse fut témoin
Isidore CASSOLY (Parrain).
754
Son nom figure sur un acte de Pierre Dominique
DIMON (Baptême).
177
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
religieusement 755 le même jour au même
endroit avec Françoise GUINOT 756 757
(1732-< 1787).
Pierre s'est marié une seconde fois
religieusement à l'âge de trente-sept ans, le 24
septembre 1770 à Corneilla-de-Conflent avec
Marie Rose SALVAT 758 (1750-> 1809).
155) Marie Rose SALVAT 759, fille de Pierre
SALVAT (< 1727-<> 1770 & 1777) et Grace
LHOSTE (< 1727-<> 1777 & 1789), née à
Conat le 12 avril 1750 760, reçue au baptême
dans la même localité le lendemain, à l'âge de
un jour 761, décédée à Corneilla-de-Conflent
après le 4 juillet 1809, à l'âge de
cinquante-neuf ans au moins.
156) Nicolas CAIROL
762 763 764
, Brassier
755
Témoins de mariage : Dominique Soler, chirurgien
Corneilla, signe
756
Leur union dura environ 30 ans et 11 mois
757
Il a environ 1 an de moins qu'elle
758
Leur union dura environ 21 ans
759
Divers Cote archives : X
760
ou le 20/08/1752
761
Le parrain est Joseph Salvat qui ne signe pas. La
marraine est Maria Lhoste, Betllans, Ne signe pas
762
Note sur Nicolas CAIROL
Figure sur la liste de la 3e compagbnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Echange
Le 14 floréal an III, Nicolas Cairol et Pierre Ange
Parès échangent leurs biens. Un pâtis, que Nicolas
Cairol transmet à Pierre Ange Parès à "Come Gelade"
entouré d'une muraille, confrontant d'Orient avec le
chemin du ruisseau - du midi et du couchant avec la
veuve Blanquer et de septentrion avec Nicolas Portell.
Pierre Ange Parès transmet à Nicolas Cairol d'Orient
avec la rue de "Come Gelade" - du midi avec Nicolas
Portell, - du couchant avec Cairol - de septentrion avec
Martin Pineu ?
Et donne en plus 48 livres. (ADPO 3E23/56 folio 193
Pierre Bordes Notaire)
Vente
Le 6 floréal an III.Nicolas Cairol et Françoise Vidal
mariés à Mosset, vendent à Pierre Ange Parès, une
pièce de terre champ " Las Ascalas " de quatre
journaux, confrontant - d'Orient avec Vidal - du midi
avec Verdier - du couchant avec le ruisseau de " Las
Ascalas " - de septentrion avec les vacants, pour un
prix de 210 livres. (ADPO 3E23/56 folio 203)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Cultivateur, fils de Gaudérique ou Silvestre
CAIROL (< 1737-< 1788) et Marie MORER
(1729-1792), né à Mosset le 22 octobre 1757,
baptisé dans la même localité le même
Vente
Le 25 mars 1808, Dominique Bruzy brassier vend à
Dominique Cossey et à Sauveure Brusi mariés une
maison une maison au N°157 à la rue de Coume
Gelade confrontant - d'orient le rue qui va au château
à la porte de la ville dite de Come Gelade - du midi la
veuve de Martin Pelegry avant Jacques Faure - du
couchant avec Nicolas Cayrol N°158 - de septentrion
avec la rue publique.
La maison appartient au vendeur en vertu de la vente
qui lui fut faite par Michel Boher par acte du 25
novembre 1765 chez Me Xavier Bordes notaire décédé
Les vendeurs sont tenus de laisser habiter la dite
maison par le vendeur et Marie Cabanaix son épouse
dans le cas ou cette dernière survivra au dit Bruzi.
Le priox est de 200 francs. (3E47/6 Folio 33 page 146
chez Me Hipolite Escape)
Mutations par décès de Nicolas Cayrol
Le 13 juin 1832 est comparu Baptiste Cayrol
cultivateur de Mosset faisant tant pour lui que pour
Catherine Cayrol, sa soeur, qui a déclaré qu'ils sont
tous héritiers de Nicolas Cayrol leur père décédé à
Mosset le 14 décembre 1831 et que par son décès il a
accueilli les biens ci-après ::
1 - un champ et pâtus à Mosset aux "Courtalets"
2- la moitié d'une maison à Mosset indivise avec feu
Françoise Vidal son épouse, laquelle moitié avait été
acquise par acte reçu par Me Escape notaire d'un
revenu de 12,50 francs. (N°158 de 47 m2 près du
Carrer de Come Gelade)
3 - un champ à Mosset à la "Crouette"
4 - un jardin à "Coume Gelade"
Soit au total un revenu de 35 francs formant un capotal
de 700 francs plus le mobilier ci-après - un lit garni de
paillasse et couvrertures estimé à 15 francs - un
chaudron et une ouille et autres ustensiles de cuisine
estimés à 10 francs - des nippes et effets èstimés à 9
francs, soit au total 40 francs.
Déclarant, la comparante que la diffénce qui existe
entre le revenu porté au rôle de la contribution
foncière et celui ci-dessus provient de ce qu'un champ
dit "le Sill", le champ de la Crouette, la moitié de la
dite maison et du jardin de Coume Gelade
appartenaient à Françoise Vidal qui sont d'une valeur
de 400 francs et se trouvent portés au nom du défunt.
(ADPO 5W565)
763
Bien immobilier local au : N°158 à l'arrière du Carrer
del Portal de Come Gelada de 47 m2 au NN°316
actuel
764
Son nom figure sur un acte de Françoise VIDAL
(Décès).
178
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
jour 765, y décédé le 14 décembre 1831, à l'âge
de soixante-quatorze ans.
Donation Partage à Prades le 15 mars 1860 :
3E47/43 Folio 64 N°108 Charles Lacroix
notaire le 15 Mar 1860 - Succession de Nicola
Cayrol
Sont comparus :
1 - Dominique Dimon mandataire de
Catherine Cayrol, fils de Nicolas Cayrol et de
Catherine Boriac.
2 -Catherine Cayrol époux de Jean Julia
3 - Françoise Cayrol époux se de Jean
Radondi
4 - Thérèse Cayrol épouse de l'Isidore Porteil,
ces trois dernières filles de Baptiste Cayrol et
de Marie Roland.
Baptiste Cayrol est le fils de Nicolas Cayrol.
Les comparants veulent procéder au partage
des biens dépendants de la succession de
Nicolas Cayrol, le père et grand-père un
respectif des parties.
Du premier mariage de Nicolas Cayrol avec
Françoise Vidal est né à un seul enfant
Baptiste Cayrol
aujourd'hui décédé et
représenté par ses trois filles.
Du second mariage du même de Nicolas
Cayrol avec Catherine Boriac et il n'est une
seule fillette Catherine Cayrol le représenté
par Dominique Dimon.
Nicolas cayrol est décédé sans avoir disposé
de la quotité disponible de ces biens, sa
succession doit être partagée en deux portions
égales une pour les représentants de Baptiste
Cayrol et l'autre pour Catherine Cayrol.
Composition de la masse.
La succession de Nicolas Cayrol se compose :
1 - une pièce de terre champ arrosable à La
Crouette de 30 ares tenant au
canal
d'arrosage et aux héritiers du Michel Arrous.
2 - un petits jardins à Come Gelade Senna en a
un autre jardin dépendant de la succession de
Baptiste cayrol, Félix Castelli et, un chemin et
à Jean Mir.
3 - un sol de maison a Come Gelade.
4 - une pâture et terre labourable au lieu-dit
'Los Cartelets" d'environ 3 ha tenant à
765
Au baptême de Nicolas furent témoins Nicolas
CAYROL (Parrain) - Sébastien MauriceJoseph Curé
MATHEU (Officiant religieux) - Basilice TORRENT
(Marraine).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Dominique Dimon, a Denis Fuix, au torrent
d'en Fabre, à André Bila, à Françoise Lavila,
et à Isidore Serre.
Lot de Catherine Cayrol
Pour tenir lieu à Catherine Cayrol de la moitié
lui revenant dans la succession de Nicolas
Cayrol son père, ses trois nièces lui cèdent et
abandonnent a toujours, pour en jouir de suite,
avec la garantie ordinaire en matière de
partage, ce qui est accepté par elle, par
Dominique Dimon son mandataire.
La pâture et terre labourable attenants au
lieu-dit "los cortalets"
Lot des trois soeurs Cayrol
1 - Les trois immeubles désignés sous les trois
premiers numéros de la masse, en entier, qui
lui proviennent du chef de corps à la Cayrol
son père, suivant le partage qui précède.
En plus :
2 - d'une terre inculte au territoire de Mosset
au lieu-dit "le cill", de 35 à un.
3 - une pièces de terre champ à l'arrosage à
La Crouette contenant environ 20 ares
4 - un petit jardin a Come Gelade contenant
environ un are contenant à un autre jardin
dépendant de la succession de Nicolas Cayrol.
Lot de Catherine Cayrol épouse de Jean Julia
ces deux soeurs lui cèdent et abandonna
toujours pour en jouir de suite avec la garantie
ordinaire en matière de partage :
1 - du tiers en valeur suivant les bornes déjà
placées du champ de La Crouette provenant
de la succession de Nicolas Cayrol à prendre à
l'est de n'en canal d'arrosage, au chemin et à
Françoise Cayrol épouse de Radondi.
2 - le tiers en valeur de deux petits jardins qui
se touchent et n'en font qu'un à prendre au
nord suivant les bornes déjà placées tenant à
Jean Mir, au chemin et à Françoise Cayrol
épouse Radondi.
3 - le tiers en valeur de la terre inculte dite "lo
cill"
4 - un tiers en valeur du champ de La Crouette
numéro quatre de la masse à prendre au
sommet de la propriété tenant à Hyacinthe
Gaspard, Mathieu Berdier et à Françoise
Cayrol épouse Radondi.
Lot de Françoise Cayrol épouse de Jean
Radondi
Lot de Thérèse Cayrol épouse d'Isidore
179
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Porteil.
Les copartageant déclarent laisser dans
l'indivision le sol de maison à Mosset au
quartier de Come Gelade.
Elles se fourniront mutuellement et
réciproquement et les servitudes d'arrosage,
de suite de l'eau, de passage à pied, à cheval et
pour l'introduction de toutes sortes de
bestiaux qui seront nécessaires pour
l'exploitation des propriétés dérivants de la
nature et de leur situation.
Les trois soeurs ne savent pas signer.
Il s'est marié, à l'âge de trente ans, le 29 avril
1788, avant-veille de l'Ascension à Mosset,
puis religieusement 766 767 le même jour au
même endroit avec Françoise VIDAL 768
(1762-1801).
Après environ sept mois de veuvage, Nicolas
s'est marié une seconde fois, à l'âge de
quarante-quatre ans, le 1er novembre 1801,
jour de la Toussaint à Mosset avec Catherine
BOURIAC 769 770, fille de Mathias BURIAC
(< 1762-< 1801) et Catherine ENRIQUEL
(< 1762-> 1801), née à Valmanya en 1777,
décédée à Mosset le 28 décembre 1826, à
l'âge de quarante-neuf ans.
157) Françoise VIDAL
771
, fille de Jean
766
Témoins: Gaudérique Jauze, cousin du
marié.François Costaseca, oncle de la mariée.Pierre
Gabrière, brassier. Ne signent pas. Isidore Pebrell,
signe.
767
En présence de François Curé GALIAY (Officiant
religieux).
768
Leur union dura environ 12 ans et 11 mois
769
ADPO 5W562 Mutations par décès
Le 4 septembre 1827 est comparu Nicolas Cayrol de
Mosset
agissant pour
Catherine Cayrol sa fille
qui nous a déclaré que sa fille est héritière de
Catherine Buryac sa mère et épouse du dit comparant
et que par son décès arrivé ab intestat le 27/12/1826
elle recueilli cle montant de la constitution dotale à
60 francs
770
Leur union dura environ 25 ans et 2 mois
771
Note sur Françoise VIDAL
Mutations par décès Françoise Vidal
Le 8 germinal an XIII est comparu Nicolas Cairol de
Mosset faisant pour Baptiste Cairol son fils en bas
âge a déclaré qu'il est héritier de Françoise Vidal
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Baptiste VIDAL (1729-1781) et Marthe
MONSEGUR (< 1739-1767), née à Mosset le
1er avril 1762, y décédée le 3 avril 1801,
avant-veille de Pâques, à l'âge de trente-neuf
ans 772.
158) Augustin ROTLLANT
773
774
775
,
mère et épouse du comparant décédée ab intestat le
13 germinal an IX et que par son décès il ne lui est échu
1 - la moitié d'un champ et pré au dit Mosset et d'un
revenu la dite moitié de 15 francs lequel revenu forme
en capital au denier 20 de 300 francs
2 - des effets de linge de corps de valeur de 100
francs. (ADPO 5W629))
772
Au décès de Françoise fut témoin Nicolas CAIROL
(Déclarant).
773
Note sur Augustin ROTLLANT
Conflit
Le 14/12/1789, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Marie Rolland et Cantie et Joseph Cantie,
tisserand à lin, la première agissant comme
propriétaire et le dernier comme usufruitier, et
- Augustin Rolland, Joseph Rolland, voituriers et
- Gaudérique Rolland Voiturier, domestique de Joseph
Escanyé, tous trois frères et sœurs. (ADPO 11BP261)
Liste du 16 janvier 1795
En août 1793, lors de la prise de Mosset par les
Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a
participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme
"braconniers montagnards " du Pla de Pons. En effet
moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée
du Département et les derniers partis étaient en
formation. Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37
membres de la Garde Nationale déjà hors des murs,
ont fui pour rejoindre Perpignan. Il en faisait partie.
(ADPO 100EDT36)
Vente
Le 30 floréal an X (20 mai 1802)
Joseph Cantié brassier et Marie Rolland mariés
vendent à Jacques Fabre tailleur et à Marguerite
Cantié son épouse la portion (Bas du N°261) de Marie
Rolland sur une maison à la "Rue d'en Dirigoy".
Elle confronte :
d'orient Augustin Garriguet N°262 du Carrer del
portal de França
du midi avec Jacques Fabre (Partie du N°261)
du couchant Augustin Rolland N°260
et de septentrion la rue qui conduit au Portal de
France la "Rue d'en Dirigoy".
La portion de maison appartient à Marie Cantie et
Rolland.
Prix de 300 francs en écu argent métallique dont les
acheteurs retiennent 150 francs qu'ils entendent
donner en dot à Marguerite Cantié leur fille en
avancement de ses droits paternels et maternels.
(ADPO 3E23/59 Page 95 Bordes notaire)
180
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Voiturier, fils de Joseph ROTLLAND
(<> 1723 & 1729-1783)
et
Marguerite
DEIXONA (1732-1802), né à Mosset en
1758, y décédé le 3 avril 1803, jour des
Rameaux, à l'âge de quarante-cinq ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 15
février 1786 à Mosset avec Rose
PORTELL 776 , fille de Nicolas Joseph
PORTELL (1726-1792), Brassier et voiturier
et Marie Thérèse PAJAU (1726-1783), née à
Mosset en 1767, y décédée vers octobre 1794,
à l'âge de vingt-sept ans environ.
Après environ sept mois de veuvage,
Augustin s'est marié une seconde fois, à l'âge
de trente-sept ans, le 12 mai 1795,
avant-veille de l'Ascension à Mosset avec
Marie JAUZE 777 (1771-1845).
159) Marie JAUZE 778 779, fille de Sauveur
JAUZE (1733-<> 1789 & 1795) et Catherine
774
Bien immobilier local au : N°260 au 4 Carrer del
Portal de França en 1802 et en 1811
775
Son nom figure sur un acte d'Augustin Joseph
François CANTIE (Baptême).
776
Leur union dura environ 8 ans et 7 mois
777
Leur union dura environ 7 ans et 10 mois
778
Note sur Marie JAUZE
Quittance
Le 11 floreal an VI par Gaudérique et Marie Jauze
veuve Rolland à Pares Véronique femme Grau de 153
francs. (ADPO 3E12/505 Répertoire Hipolite Escape
1809-1811)
Déclaration de succession de Marie Jauzeépouse
Roland décédée le 28 septembre 1845
Le neuf mars 1846 et comparu Marie Roland veuve
Cayrol demeurant à Mosset, laquelle a déclaré qu'elle
est seule héritière de droit de Marie Jauze veuve
Roland, sa mère décédée à Mosset le 28 septembre
1845 et que la succession consiste en la valeur des
nippes de la défunte estimées à 6 F plus en immeuble et
un jardin d'un revenu de 0,50 F et d'une petite maison
d'un revenu de 7 franc 50
Le tout pour un revenu de 18 F formant un capital de
360 F. Ne signe pas. (ADPO 114135 N° 952 page 113)
Origine étymologique du patronyme: Jauze
Nom fréquent dans l'Ariège. Le dictionnaire de M.T.
Morlet évoque un vieux mot occitan qui serait une
variante de gaug (= joie). Dans ce cas, il s'agirait d'un
surnom donné à un homme joyeux. (Jean Tosti)
779
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1845
'une petite maison d'un revenu de 7 franc 50
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
CAYROL (1731-1802), née à Mosset en
1771, y décédée le 28 septembre 1845, à l'âge
de soixante-quatorze ans.
160) Joan Batista VILA 780 781, Pasteur de
brebis, fils de Miquel VILA (< 1681-1729) et
Francisca REDONDI (< 1681-> 1748), né à
Mosset avant 1711, y décédé le 1er octobre
1774, à l'âge de soixante-trois ans au
780
Note sur Joan Batista VILA
Pose des scellés
Le 27 floréal an V (16 mai 1797), Jean Vila
(1745-1821) brassier à Mosset comme héritier et
donataire universel de Thérèse Furcus (<1700) sa
mère, a fait apposer les scellés sur les portes de la
maison de la défunte Thérèse Vila.
Il demande à en faire un inventaire. Cette maison
comportant deux étages située "Al carré del trot" et
confrontant - d'orient avec "Al carré del trot" - du midi
avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer de Santa
Magdalena) - du couchant et de septentrion le chemin
qui conduit à "la portelle." (Carrer del Porxo)
Cette maison doit être la maison n° 3 en pointe N°412
entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del
Porxo.".(ADPO 3E23/57 Folio 182).
Déclaration
Le 9 janvier 1755 Jean Antoine Ribes, brassier de
Mosset, usufruitier conventionnel des cas dotaux de
Michel Villa brassier, son beau fils, propriétaire et le
dit Michel Villa, ont confessé avoir reçu à l'argent
comptant et en espèces, de Baptiste Ville pasteur de
brebis à Mosset,
- d'une part la somme de 16 livres 10 sols pour solde de
de celle de 115 livres 10 sols que Baptiste Vila aurait
promis de payer à Michel Villa, son frère, par son
contrat de mariage avec Thérèse Ribes passé devant
Onoffre Bordes à Prades le 9 mars 1748.
Les 99 livres résistantes ayant été payées suivant
quittance faite par Jean Antoine Ribes et Michel Villa
au dit Baptiste Villa par acte passé devant moi le 9
novembre 1750.
- d'autre part six brebis avec trois agneaux, quatre
chèvres et deux draps de lit et une paillasse que
Baptiste Villa aurait promis de délivrer à son frère
selon le même contrat de mariage. (3E23/11 Folio 3)
Descendance
Batista Vila a au moins 6 enfants dont 4 sont les
ancêtres de Hélène, Jean François et Pascal Parès et
auxquels correspondent 4 branches.
La première Francisca Maria Vila (1728-1808) a
donné la branche Dimon.jusqu'en 1900 avec
marguerote Dimon (1907-1993).
La deuxième Francesch Vila (1735-1821) a donné une
branche Vile sur 3 générations.
781
Son nom figure sur un acte de Baptiste Dominique
VILA (Baptême).
181
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
moins 782.
Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze
ans au moins, 783 le 30 avril 1726 à Mosset
785
avec Catherine FURCUS 784
(< 1700-<> 1766 & 1797).
161) Catherine FURCUS 786 787 788, fille de
Frances FURCUS (1667-> 1726) et Catharina
Maria PUIG (1669-1739), née à Mosset avant
1700 789, y décédée entre le 14 janvier 1766 et
le 16 mai 1797, à l'âge de soixante-six ans au
moins.
162) Ignaci Agusti GALAU, Brassier
Consul en 1676, fils de Joan Joseph Andreu
GALAU
(1678-<> 1744 & 1755)
et
Bonnaventura
Clara
VIDAL
(1682-<> 1725 & 1740), né à Mosset le 12
mai 1723, reçu au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un jour 790 791,
y décédé le 14 mars 1776, à l'âge de
782
Au décès de Joan Batista fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
783
En présence de Jaume Curé COMENJA (Officiant
religieux).
784
Leur union dura environ 39 ans et 8 mois
785
Il a environ 11 ans de moins qu'elle
786
Note sur Catherine FURCUS
Pose des scellés
Le 27 floréal an V (16 mai 1797), Jean Vila
(1745-1821) brassier à Mosset comme héritier et
donataire universel de Thérèse Furcus (<1700) sa
mère, a fait apposer les scellés sur les portes de la
maison de la défunte Thérèse Vila.
Il demande à en faire un inventaire. Cette maison
comportant deux étages située "Al carré del trot" et
confrontant - d'orient avec "Al carré del trot" - du midi
avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer de Santa
Magdalena) - du couchant et de septentrion le chemin
qui conduit à "la portelle." (Carrer del Porxo)
Cette maison doit être la maison n° 3 en pointe N°412
entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del
Porxo.".(ADPO 3E23/57 Folio 182).
787
Divers Cote archives : X
788
Son nom figure sur les actes de Marc Baptiste VILA
(Baptême) et Catherine Rose VILA (Baptême).
789
Confirmation 29/5/1727
790
Mar= Marianna Forcada, ne signe pas.
791
Au baptême d'Ignaci Agusti furent témoins Hilari
GALAU (Parrain) - Jaume Curé COMENJA (Officiant
religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
cinquante-deux ans 792.
Il s'est marié, à l'âge de trente et un ans, le 29
avril 1755 à Mosset avec Margarida Maria
Anna RIBES 793 794 (1725-1784).
163) Margarida Maria Anna RIBES, fille
de Joan Antoni RIBAS (1701-1776) et Maria
Anna CARBONELL (> 1692-> 1754), née à
Mosset le 2 juin 1725, surlendemain de la
Fête-Dieu, baptisée dans la même localité le 2
juin 1735, à l'âge de dix ans 795 796, y décédée
le 20 janvier 1784, à l'âge de cinquante-huit
ans.
168) Joseph Isidore PORTEIL : Voir en 100
169) Anne Marie PARES : Voir en 101
170) Julien CORCINOS : Voir en 130
171) Marie Catherine RUSSA, fille de Joan
Baptista
ROUSSE
(1722-> 1796)
et
Catherine PY (1717-> 1773), née à
Molitg-les-Bains le 3 novembre 1747,
surlendemain de la Toussaint, reçue au
baptême dans la même localité le
surlendemain, à l'âge de deux jours 797 798 ,
décédée à Mosset le 24 juin 1824, à l'âge de
soixante-seize ans.
792
Au décès d'Ignaci Agusti fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
793
ADPO 3E23/30 Folio 238 Bordes François Vente d'un cortal
Le 20 mzi 1774 vente à pacte de rachat d'un cortal à
Mosset par Ignace Galaut à Isidore Ruffiandis pour le
prix de 220 livres.
le cortal est situé au Porcater confrontant au midi le
Cortal de Jacques Lavila et de Septentrion le chemin
qui va à la font nogal à la Carole.
794
Leur union dura environ 20 ans et 10 mois
795
Le parrain est Isidro Pons. La marraine est
Margarida Manaut, veuve. Ne signent pas.
796
Au baptême de Margarida Maria Anna fut témoin
Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant
religieux).
797
Par = Jacques Py, brassoer; Aytua, signeMar=
Marie Russa, Molig, Ne signe pas.
798
Au baptême de Marie Catherine furent témoins
Jacques PY (Parrain) - Marie FABRA (Marraine).
182
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Événement à Prades le 22 mai 1809,
lendemain de la Pentecôte : Déclarations de
succession Marie Rousse
Le 10 décembre 1824 est comparu Jean
Baptiste Corcinos propriétaire à Mosset,
faisant tant pour lui que pour Marie Rose et
Marie Corcinos ses sœurs.
Il nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Marie
Rousse veuve de Julien Corcinos leur mère
décédée ab intestat le 24 juin 1824.
Par son décès ils ont recueilli le montant de sa
constitution dotale se portant à 990 francs, sur
quoi il doit être déduit 330 francs que la dite
défunte donna à Marie sa fille épouse de
Gaudérique Portell dans son contrat de
mariage retenu par Me Escape notaire le 22
mai 1809. Il reste donc 660 francs, plus des
nippes pour 20 francs soit 680 francs.
(5ADPO 561 N°339).
172) Francisco Lin CLIMENS
799
799 800 801
,
Note sur Francisco Lin CLIMENS
Il figure sur la liste de la 2e compagnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Imposition
Climens Lin : La plus forte imposition après Aguilar en
1788.(Ruffiandis Page 61)
Mutations par décès
Le 2 complémentaire an IV, a comparu Martin Climens
domicilié à Mosset a déclaré qu'il est héritier des
biens délaissés par Léon Climens son père décédé le
22 prairial an II, et que lui ayant fait donation de tout
ses biens dans son contrat de mariage reçu par
Queya notaire à Villefranche le 29 mars 1781
il ne lui est actuellement rien échu (ADPO 5W625)
Mutations par décès de Léon Climens
Le 2 complémentaire an IV a comparu Marguerite
Sicard domiciliée à Mosset a déclaré qu'elle est
usufruitière des biens délaissés par Léon Climens
son mari décédé le 22 prairial an II, en vertu du
contrat de mariage du 29/03/1781, reçu par Queya
notaire à Villefranche et qu'il lui est échu en usufruit : maison et cortal à Mosset. - vigne à Corbiach
d'environ 6 hommes de taille. - un champ al Sola de 2
journaux. - un autre champ al Sola de 3 cantonades. un autre champ à Roudoules de 1,5 journal. - une vigne
al Bach de demi journal. - un champ à la Carole de 3
journaux. - deux champs à La Solane de 3 journaux. un petit jardin de demi cantonade. - champ et pré à
Carau de 5 journaux. - un champ et pré al Bach dit
Mascarda de 1,5 journal. - un champ et pré à Las
Salines de 9 journaux. - champ et cortal al Mouillou de
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Pages Cultivateur Consul 1778/1779, fils de
François CLIMENS (< 1700-> 1788) et Anna
Maria SERRA (< 1706-1745), né à Mosset le
13 novembre 1722 802, baptisé dans la même
localité le même jour 803, y décédé le 10 juin
1794, surlendemain de la Pentecôte, à l'âge de
soixante et onze ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 12
août 1749 à Fillols, après avoir passé un
contrat le 6 juillet 1749 à Prades avec
Marguerite SICART 804 (1724-1806).
173) Marguerite SICART 805 806 807, fille de
12 journaux. - un champ pré et cortal à La Guardia de
70 journaux. e tout au territoire de Mosset.
En plus - une vigne au terroir de Molitg de 5 hommes
de taille. - une rente constituée de 6 francs de pension.
Les biens sont estimés, les immeubles réels d'un revenu
de 760 francs ce qui au denier 25 représente un capital
de 19018 francs dont la moitié seulement elle est en
droit de jouir d'après la loi du 17 nivose ce qui la réduit
à 9569 francs. (ADPO 5W625)
Maisons
Voir notes 3 maisons : N°274, 351, N°360 au plan de
1811 et un pâtis N°405 à Las Eras de 280 m2
- N°274 au 11 Carretera del coll de Jau qui sera
vendue et dont le revenu sera distribué aux pauvres
- N° 351 au 12 Carrer de las Sabateras. - N°360 au 15
et 17 Carretera de Prada.
800
Bien immobilier local au : N°274 au 13 Carretera su
col de Jau qui sera vendue et dont le revenu sera
distribué aux pauvres, - N°351 au 12 Carrer de las
Sabateras - N°360 au 15 Carretera de Prada et un
pâtus N°405 de 280 m2
Code : CM
imp1788
801
Son nom figure sur un acte de François CLIMENS
(Baptême).
802
Cité dans Mosset, un vieux village de ruffiandis
page 61
Prénom = Lin ou Lain
803
Au baptême de Francisco Lin furent témoins Jaume
Curé COMENJA (Officiant religieux) - Francisco Lley
CLIMENS (Parrain) - Maria COMBAU (Marraine).
804
Leur union dura environ 44 ans et 10 mois
805
Note sur Marguerite SICART
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) :
A Mosset depuis 45 ans (ADPO Lp1024)
Mutations par décès
Le 17 avril 1807 est comparu Martin Climens de
Mosset a déclaré qu'il est l'héritier de Marguerite
Sicart sa mère décèdée le 6 mars 1806 et par son décès
183
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Marti SICART (< 1708-1776) et Maria
Angéla SOLER (< 1708-1776), née à Fillols
en 1724, décédée à Mosset le 29 mars 1806,
veille du dimanche des Rameaux, à l'âge de
quatre-vingt-deux ans.
174) Étienne ARGALES 808 809, Cultivateur,
né à Campôme en 1738, y décédé le 12 janvier
1830, à l'âge de quatre-vingt-douze ans.
Il s'est marié, à l'âge de moins de trente-trois
ans, avant 1771 avec Marie Rose FABRE 810
(1757-1827).
175) Marie Rose FABRE 811, fille de Jean
a recuilli la montant de la constitution dotale en argent
d'un montant de 1660 francs
et des nippes, hardes et effets de 140 francs. (ADPO
1199W78)
806
Bien immobilier local au : En 1806 décèdée à sa
maison d'habitation à Come Gelada au dessous de la
Capelleta
807
Son nom figure sur les actes de François Joseph
CLIMENS (Baptême) et Hyacinthe Joseph Jean
DIRIGOY (Naissance) et Martin Jean CANTIE
(Baptême) et Jacques Jean Joseph CLIMENS
(Baptême).
808
Note sur Étienne ARGALES
Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine
Argelès mariés d'une part et d'autre part Étienne
Argelès et Marie Fabre aussi mariés, de Campôme.
Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant
leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et comme
usufruitiers et propriétaires respectifs, ont déclaré et
faire vente à titre irrévocable en faveur de Marie
Porteil épouse de dit Jacques Rousse cultivateur de
Molitg, d'une pièce de terre ferme sur le terroir de
Molitg au lieu-dit "al martinet" de huit ares et
confrontant - d'orient avec Joseph Vernet - et du midi
avec Bonaventure Fabre - du couchant et de
septentrion une des vacants et Pierre Thomas.
Cette propriété appartient à Catherine Argelès femme
Climens par son achat à Jean Selves chez Jean Bordes
notaire le 13 janvier dernier.
Elle vent pour la somme de 53,75 F. ((ADPO 3E2362
Bordes)
809
Son nom figure sur un acte d'Anna Thérèse
ARJALES (Baptême).
810
Leur union dura environ 56 ans et 5 mois
811
Note sur Marie Rose FABRE
Cession de biens hérités
Le 11 floréal de l’an VI (30 avril 1798) Marie-Rose
Fabre (Sosa 175), fille majeure domiciliée à
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
FABRE (< 1732-< 1798) et Marie PAYRER
(°< 1732), née à Campôme le 18 janvier 1757,
reçue au baptême dans la même localité le
surlendemain, à l'âge de deux jours 812 , y
Campôme, cède par ces présentes, en faveur de
Catherine Argelès sa nièce ? de Campôme, épouse
autorisée de François Climens son époux, tous les
droits et actions qui comptent à la cédante suite à la
succession des biens qui ont appartenu à feu Isidore
Fabre son frère décédé intestat sans enfant,
moyennant la somme de 300 livres en espèces
métalliques que la venderesse déclare avoir reçues de
Catherine Argelès Climens avant le présent acte,
renonçant à l’exception de l’argent non compté ni
reçu.
En outre Marie-Rose Fabre reconnaît avoir reçu avec
les mêmes espèces métalliques et avant le présent acte
et de la volonté de Catherine Argelès épouse autorisée
de François Climens la somme de 330 livres, six
linceuls de draps de lit pour le paiement et acquit de la
délégation de la somme de 220 livres faite en sa faveur
par Jean Fabre son père, consignée dans le contrat de
mariage de Argelès et de Marie Fabre soeur de Marie
Rose Fabre de Campôme, contrat retenu par feu
Xavier Bordes notaire le 29 septembre 1776 et pour les
causes qui sont énoncées.
Ainsi que pour le paiement de la moitié d’une pareille
délégation d’argent faite par le feu Jean Fabre en
faveur de la défunte Marie Anne Fabres sa sœur
cosignée dans le même contrat.
De laquelle somme de 330 livres et des linceuls de
valeur de 36 livres Marie-Rose Fabre se tient pour
payée et que pareillement ladite Catherine Argelès
Climens sa nièce renonçant à l’exception de l’argent
non compté et de la chose n’ont eue sans entendre
relancer à la prestation Climens qui lui a été promise
par Marie Fabre sa sœur par le contrat de mariage
ci-dessus énoncé.
Seul Climens a signé. (ADPO 3E21/497 Escape N°86
Folio 313)
Mutations par décès
Le ?? an 4, a comparu Marie Fabre épouse d'Etienne
Argelès de Campôme déclaré qu'elle était héritiere
de François Fabre son oncle décédé et que par son
décès il ne leur est échu aucun immeuble.(ADPO
5W625)
Mutations par décès
Le 3 novembre 1827 est comparu François Climens de
Campôme, agissant tant pour lui que pour Catherine
Argeles son épouse et pour Cecile et Rose Argelès ses
belles soeus qui nous a déclaré que Marie Fabre
épouse d'Etienne Argeles leur mère et velle mère est
décédée le 4/6/1827 et que par son décès ielles n'ont
recueilli que des nippes de la valeur de 12 francs.
(ADPO 5W562)
812
Le parrain est François Fabre, brassier,
Campôme. La marraine est Rose Payre, Nohedes. Ne
signent pas.
184
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
décédée le 4 juin 1827, lendemain de la
Pentecôte, à l'âge de soixante-dix ans.
176) Jean ENRIQUEL, dit Flor
(La) 813 814 815 , Consul 1788/1789 Brassier,,
813
Note sur Jean ENRIQUEL
Consul en 1788/89
Izidore Lavila,à l'âge de 30 ans, est élu premier consul
le 24 juin 1788 avec Bonaventure Cossé et Jean
Anriquel. À ce titre ils assurent en 1789 les assemblées
des personnes inscrites sur le registre d'imposition, par
exemple le 9 février 1789et le 13 avril 1789 pour la
présentation à Prades du cahier des doléances de
Mosset. (ADPO 100EDR2)
Habitation
Au 4 Carrer Sota Murailla (N°148du plan) de 95 m2
avec pâtus - maison Payré en 2005 - maison ou je suis
né.- N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova en
1813
Jean Enriquel a 9 frères et soeurs tous sans
descendants et probablement décédés sauf Rose
Enriquel mariée à Sales Jacques
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795)
IL est citoyen actif. Il avait été consul de Mosset en
février 1787.(ADPO Lp1024)
Administration de l'église
Réunion des administrateurs de l'église se sont
assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les
comptes des marguilliers de la dite église.
En conséquence se sont présentés les marguilliers dont
les noms suivent :
Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila
marguilliers de Saint Julien,
François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du
Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ, Baptiste Bruzi,
marguillier de Saint Sébastien et Saint Gaudérique,
Gauderich Fons, marguillier de Notre Dame du
Rosaire,Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée Catherine
Sarda, épouse de Sauveur Commenge, qui a rendu
compte de sa charge en qualité de pabourdesse de
notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo, épouse
de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire,
Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu,
Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
De l'Église à l 'État
Le 20/09/1792, l'Assemblée Législative vote le
transfert des registres d 'État civil de l 'Église à l 'Etat,
des prêtres aux maires, substituant la notion de
commune à celle de paroisse.
A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé et
François Galiay, vicaire.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
26/09/1792 : François Galiay prête serment de fidélité
à la Nation devant Joseph Porteil, maire et Léon Vila
procureur.
Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ;
son dernier acte est le baptême de Jean Joseph Simon
Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant est le baptême de
Joseph Cosme Fabre célébré par le vicaire François
Galiay le 26/9/1792 qui continuera d'assurer les
cérémonies pendant deux mois selon le rite de " l'église
catholique et romaine "
Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792 est mis
en application à Mosset en novembre. Le maire note
sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi par nous
Joseph Porteil, maire de cette commune le 15
novembre 1792 et le premier de la république
française."
Les actes sont désormais signés de l'officier d'État
Civil ; tout d'abord par Sébastien Pacuill pendant un
mois puis de nouveau par François Galiay qui a ainsi
deux chapeaux : celui de curé et celui d'officier d 'État
Civil. Il était pour cela probablement plus compétent et
peut-être plus disponible ? A Mosset on est
pragmatique.
Premier acte à la mairie de l'officier civil :
" L'an mille sept cent quatre vingt douze et
vingt-cinquième jour du mois de novembre l'an
premier de la république française s'est présenté
devant nous Sébastien Pacuill officier public de la
municipalité de Mosset Thérèse Cortia, sage femme
assistée de deux témoins Jean Anriquel et Marguerite
Julia+ qui ont déclaré ne savoir signer et ont déclaré
la naissance d'un enfant qui a né le jour du vingt et
quatre du présent mois à une heure après midi fils de
Isidore Ribes défunt, la mère est Thérèse Julia. Le nom
de l'enfant est Jean François Ribes fils de Isidore Ribes
défunt. La déclarante et les témoins ont déclaré ne
savoir signer.
en foy de quoy
Sébastien Pacuill officier public ".
Location
Le 7 floréal anVIII (27-04-1800). Joseph Lacroix,
homme de loi à Prades.baille à titre d'afferme pour six
ans à Jean Enriquel, cultivateur à Mosset et à Rose
Enriquel (1751) épouse de Jacques Sales (1727-1804)
cultivateur à la Carole. un petit corps d'héritage
consistant en un champ pré et une mouillère sur
"Estardé."
Il est défendu d'y faire "Torrade." Prix : 3 charges de
dix mesures de blé seigle par an. (ADPO 3E21/498
Page 354.Estève Notaire à Prades)
Maison en 1811
N° 148 de 95 m2 avec pâtis au 4 Carrer Sota Murailla
Maison N° 225 de 20 m2 au Carrer de Vila Nove,
derrière Francisco
Jardin N° 499 de 150 m2
Déclarations de successions de Jean Anriquel
Le 9 mai 1814 est comparu Michel Anriquel cultivateur
de Mosset faisant tant pour lui que pour Marianne
Anriquel épouse de Michel Gazé de Tarerach
185
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fils de Nicolau HENRIQUEL (1702-1775) et
Véronica FORCADA (1705-1783), né à
Mosset en 1739 816, y décédé le 14 octobre
1813, à l'âge de soixante-quatorze ans.
Confirmation à Mosset le 5 juin 1741.
Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt
ans, 817 le 24 avril 1759, surlendemain de la
Pâque orthodoxe à Mosset avec Anne Marie
Marguerite RIBES 818 (1743-1805).
177) Anne Marie Marguerite RIBES, fille
de Pere Miquel RIBES (1701-1756) et Anna
Maria CARBONELL (1693-1778), née à
Mosset le 1er septembre 1743, baptisée dans
la même localité le même jour 819, y décédée
le 29 novembre 1805, à l'âge de soixante-deux
ans.
Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Jean Anriquel leur
père décédé ab intestat le 14 octobre 1813.
Lequel déclarant a déclaré que le dit son père , dans
son contrat de mariage passé devant Me Escape
notaire à Prades le 02/04/1809 lui fit donation de tous
ses biens présents et à venir sous le réserve de 730
francs et que par acte de vente passé devant Me Lavall
notaire à Prades le 31/05/1806 il lui fit vente de tous
les biens qu'il avait acquis postérieurement à la dite
donation et lui fit quittance dans le même acte de 365
francs, acompte de la susdite vente, de laquelle dite
vente il en avait aliéné celle de 200 francs en faveur de
la dite Marianne sa fille ainsi qu'il constate dans son
contrat de mariage en due forme et que par son dit
décès ils ont recueilli le surplus de la susdite réserve se
portant avec ses nippes à 200 francs dont 170 francs
pour la dite réserve. (ADPO 5W555)
814
Bien immobilier local au : N° 148 de 95 m2 avec
pâtus au 4 Carrer Sota Murailla en 1811
Code : De l'Eglise à l'Etat
815
Son nom figure sur les actes de Marie Anne
Catherine ANRIQUEL (Naissance) et Jacques SALES
(Décès) et Isidore March "Michel" ENRIQUEL
(Mariage).
816
l
817
En présence de Isidore CARBONELL (Témoin) Jean Antoine PACOUIL (Témoin) - Nicolau
HENRIQUEL (Témoin) - Estienne CARBONELL
(Témoin).
818
Leur union dura environ 46 ans et 7 mois
819
Le parrain est Andre Saget. La marraine est Anne
Ribas. Ne signent pas. Ribes ou Ribas
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
178) Hyérome JAUZE, dit Ferraing 820 ,
Comis aux Forges, fils de Joseph JAUZE
(> 1694-< 1767) et Jeanne MARROT
(< 1685-> 1767), né à Saurat le 8 janvier
1733 821, décédé à Orgeix le 25 juin 1800, à
l'âge de soixante-sept ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
trente-quatre ans, 822 le 15 juillet 1767 à
Mosset avec Marie Anne Margarette Rose
LAPLASSE 823 (1739-<> 1789 & 1810).
179) Marie Anne Margarette Rose
LAPLASSE 824 825 , fille de Barthomeu
Sébastien Joseph LAPLASSE (1716-1781) et
Margarida DEIXONA (1720-1802), née à
Mosset le 2 novembre 1739, lendemain de la
Toussaint 826, reçue au baptême dans la même
localité le 5 novembre 1739, à l'âge de trois
jours 827, décédée à Saurat entre le 21 avril
1789 et 1810, surlendemain de la Pâque
orthodoxe, à l'âge de quarante-neuf ans au
moins.
180) Michel Joseph PAJAU
820
828
829
830
,
Son nom figure sur les actes d'Isidore March
"Michel" ENRIQUEL (Mariage) et Hyérome JAUZE
(Mariage religieux).
821
A Foix vivent encore (1998) des JauzeSoulan ou
Saurat (Pamiers)
822
En présence de Maurici Miquel MATHEU
(Témoin) - Dominique SOURNIA (Témoin) - Hyérome
JAUZE (Déclarant) - Dominique MATHEU (Officier
d'état civil) - Jacques COMINJE (Officiant religieux).
823
Leur union dura environ 21 ans et 9 mois
824
Note sur Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE
Revoir la date de naissance et/ou le prénom
825
Son nom figure sur un acte de Marie Françoise
BORRELL (Baptême).
826
Confirmation 10/10/1759
827
Au baptême de Marie Anne Margarette Rose furent
témoins Joseph Isidore PORTEIL (Officier d'état civil)
- Margarette PIEDJON (Marraine) - Jean LAPLASSE
(Parrain).
828
Note sur Michel Joseph PAJAU
Figure sur la liste de la 5e compagnie des volontaires
de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Habitation
Il habite au 15 Carrer de Vila Nove avant1805 (N°240
du pla,)
186
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Cultivateur, fils d'Isidro Joseph Jaume
PAJAU
(1705-< 1765)
et
Françoise
COSTASECA (< 1715-1768), né à Mosset le
7 mai 1741 831, baptisé dans la même localité
le surlendemain, à l'âge de deux jours 832 833, y
décédé le 29 novembre 1804, à l'âge de
soixante-trois ans.
Testament à Prades le 24 novembre 1804 :
3E21-482 Felip Barrere Notaire.
Partage : Michel Pajau lègue à Jacques Pajau,
son fils, la quatrième portion de tous ses biens
à titre de préciput et hors partition, et à la dite
Xapeiro sa femme l'usufruit de la 1/2 des
biens. Voulant procéder au partage des biens
de la dite succession ainsi que la fixation de la
portion qui revient à chaque successeur y
compris celle du 1/4 de Jacques Pajau, ils ont
convenu ce qui suit :
A - Jacques Pajau
1 - La moitié d'une pièce de terre champs à
Vente des biens de d'Aguilar
Le moulin à farine dit « Moli de baix » avec une pièce
de terre de 2 journaux
1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars
1794)
Le moulin à farine contient un logement pour un
meunier. Il est garni de deux meules à état de marche et
est couvert d'un toit en tuiles.
Attenant à un champ de 2 journaux. Confrontant
-d'orient, la rivière, chemin au milieu - du couchant,
Michel Pajau (1741-1804) - du midi, Joseph Corcinos
et François Cens, ravin au milieu - de septentrion,
Valentin Blanquer (1737-1805) et la rivière.
Estimation : 700 livres. Surface : 2 journaux, Fermier :
Matheu. Produit : 35 livres par an. (ADPO 1Qp157 et
1Qp159)
829
Bien immobilier local au : N°240 au 15 Carrer de Vila
Nove depuis 1805 par héritage puis échange en 1813
avec sa sœur Rose de la moitié dont celle-ci avait hérité
puis en 1865 Folio 742 - Laisse à son décès en 1830
une maison à Mosset d'un revenu de 12,50 francs
[N°329]
830
Son nom figure sur les actes de Pierre François
Julien PAJAU (Mariage) et Pierre Joseph CHAMBEU
(Mariage religieux).
831
A la naissance de Michel Joseph furent témoins
Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant
religieux) - Joseph Isidro Julia PEJAU (Parrain).
832
Parrain: Joseph Pajau, frère du père
vraissemblablement
833
Au baptême de Michel Joseph furent témoins
Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant
religieux) - Maria Anna COMENJA (Marraine).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Corbiac, moitié contenant 14 ares selon des
bornes placées par 2 experts confrontant d'orient avec Jean Enriquel - du midi avec la
chemin de Corbiac - du couchant - de
septentrion avec la moitié du champ dévolue à
François Pajau (Sosa 90)
2 - La moitié d'une autre pièce de terre
champ au Congoust (qui contient un cortal
dont la part de sa soeur est reprise par Jacques
pour 200 francs) de 14 ares confrontant d'orient avec l'autre moitié dévolue à François
Pajau (Sosa 90) et Marie Rose Pajau - du
midi avec le chemin, d'en bas qui conduit à la
forge - du couchant et de septentrion avec le
chemin qui conduit Coll. de Jau.
3 - La moitié d'une autre pièce de terre champ
au Cill de 26 ares confrontant - d'orient avec
François Bruzi - du midi avec le "Correch del
Cill." - du couchant le chemin qui conduit à la
forge - de septentrion avec François Pajau son
frère.
4 - La moitié d'une autre pièce de terre champ
au Cill de 35 ares confrontant - d'orient avec
Etienne Bonrepos - du midi avec des vacants du couchant des vacants
- de septentrion avec François Pajau son frère.
5 - La moitié d'une autre pièce de terre champ
au "Correch den Tibaut" de 54 ares
confrontant - d'orient - du midi - du couchant
des vacants - de septentrion avec François
Pajau et Marie Rose Pajau.
6 - La moitié d'une autre pièce de terre champ
aux Horts de Dalt 4 ares confrontant - d'orient
avec Etienne Xambeu et Pierre Bigorre - du
midi avec Joseph Rocafort - du couchant avec FRançois Pajau - de
septentrion avec Pierre Bigorre.
7 - La moitié d'une autre pièce de terre pré à la
Couguette et Contanceau de 246 ares
confrontant - d'orient avec Joseph Pajau - du
midi avec Rose Bruzy et les héritiers de
Jacques serra - du couchant avec Jean Not - de
septentrion avec François Pajau
8 - La moitié de la maison (N°241) située
dessous le château confrontant - d'orient avec
le chemin qui va à la terrasse - du couchant
François Pajau (N°240) - du midi avec les
héritiers de Julien ? Cossey, Isidore Galau et
les héritiers de Félix Bruzi - du couchant avec
l'autre moitié de la maison - de septentrion
187
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
avec le chemin qui conduit à la terrasse.
B - François Pajau
1 - 1/4 du champ de Corbiac
2 - le 1/4 du champ du Congoust
3 - le 1/4 du champ du Cill
4 - le 1/4 du champ Cill de dalt
5 - le 1/4 du pré den Thibaut
6 - le 1/4 du pré de la Couguette
7 - 2 ares du jardin des Horts de Dalt
8 - le 1/4 de la maison confrontant - d'orient
avec Jacques Pajau (N°241) - du midi avec
Rose Pajau - du couchant et de septentrion
vers la rue qui conduit à la terrasse
C - Marie Rose Pajau. (3E23/61 Folio 184
Pierre Bordes notaire le 6 floréal an XIII 26
mai 1805)
Lucie Xapeiro renonce à l'usufruit donné par
son défunt mari, en faveur de Jacques Pajau et
Marie Rose Pajau moyennant la somme de
300 francs: la 1/2 par Jacques et 1/4 par
François et 1/4 par Marie Rose.
Il s'est marié 834, à l'âge de vingt-quatre ans, le
30 mai 1765 à Mosset avec Lucie Françoise
XAPEIRO 835 (1742-1817).
l'usufruit de la moitié de tout les biens
compris dans la déclaration dont le capital en
immeubles sur lequel est assis le droit se porte
à 600 francs et celui des meubles à 50
francs.(ADPO 5W629)
Déclarations de succession
Le 16 mai 1818 est comparu Jacques Pajau
cultivateur et François Bourges lui aussi
cultivateur, ce faisant celui-ci pour Rose
Pajau son épouse et les deux faisant aussi pour
François Pajau leurs frères et beau-frère tous
domiciliés à Mosset. Ils ont déclaré qu’ ils
sont héritiers de Lucie Chapayron veuve de
Michel Pajau, leur mère décédée le 19 mai
1817.
Par son décès et ils ont recueilli une somme de
99 F pour le montant qu'elle en avait retiré de
ses père et mère sans pouvoir citer les titres.
Plus des nippes, hardes et effets dont la valeur
est inférieure à 40 F.(ADPO 5W558 n°22).
181) Lucie Françoise XAPEIRO, fille de
Joseph Francesch XAPEIRO (1702-1752) et
Isabeau RUSSA (1719-1746), née à Mosset le
7 juillet 1742, reçue au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 836, y décédée le 18 mai 1817, à l'âge de
soixante-quatorze ans.
Événement à Prades le 24 mai 1805,
lendemain de l'Ascension : Mutations par
décès
Le 4 prairial an XIII est comparu Rose
Chapeiro veuve de Michel Pajau cultivateur
de Mosset qui a déclaré qu'elle est la
légataire de l'usufruit de la moitié de tous les
biens de son mari, suivant son dernier
testament reçu par Me Felip notaire à Prades
le 3 frimaire an 13 enregistré le 1er nivôse
suivant et que par son décès il lui est échu
837
834
En présence de Joseph PARES (Témoin).
Leur union dura environ 39 ans et 6 mois
836
Au baptême de Lucie Françoise furent témoins
Lucie XAPEIRO (Parrain) - Joan Antoni RUSSA
(Parrain) - Francisco Galdérich Curé PORTELL
(Officiant religieux).
835
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
182) Jacinthe ASSENS, dit Petit
(El) 837 838 839 , Berger Brassier Cultivateur,
Note sur Jacinthe ASSENS
Berger communal
"Aujourd'hui 11 brumaire de l'an IX nous, Isidore
Lavila mère et Isidore Pinel adjoint, avant de
procéder, conformément à l'article huit de l'arrêté du
préfet du département en date du 12 vendémiaire
dernier à la nomination des gardiens du troupeau
communal de chèvres. Et d'après les criées qui ont été
faites, se sont présentés un certain nombre de citoyens
pour prétendre à être nommés. En conséquence ont été
nommé les citoyens Jacinthe Assens et Étienne
Radondy. Il a été convenu qu'il serait payé deux Casses
de seiglepour chaque bête par an à partir de ce jour."
Les 2 bergers ont déclaré ne savoir signer. Signé
Lavila, Pineu. (ADPO 100EDT39)
Achat
Saleta Elizabeth et Assens Hyacinthe de Mosset
achètent à Bazinet Thomas et Marianne Argelès mariés
le 8 floréal an 8 (28 avril 1800), chez Me Escape, une
maison à Mosset pour 400 francs. N°329 du plan 1811
- Carrer de las Sabateras] (ADPO 5W599)
Mutations par décès d’Hyacinthe Assens
Le 26 décembre 1812 ont comparu Joseph Mailhol et
Anne Marie Assens et les mariés François Pajau et
Anne Assens tous brassiers de Mosset les dits Mailhol
et Pajau faisant pour leurs épouses qui ont déclaré
qu'elles sont héritières de Hyacinthe Assens leur père
décédé ab intestat le 29 août 1807 (4/11/1806 ?) et que
par son décès elles ont recueilli les biens ci-après :
188
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fils de Jean Antoine ASSENS (~ 1720-1746)
et Marguerite PAGES (~ 1720-1781), né à
Roquefort-de-Sault le 24 février 1745 840 ,
baptisé dans la même localité le lendemain, à
l'âge de un jour 841 , décédé à Mosset le 3
novembre 1806, surlendemain de la
Toussaint, à l'âge de soixante et un ans 842.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
trente-deux ans, 843 le 2 juillet 1777 à Mosset
avec Cécile Elizabeth SALETAS 844
(1747-1821).
183) Cécile Elizabeth SALETAS
845 846
,
1 - la moitié d'une maison à Mosset, l'autre moitié
provient du chef d’Elizabeth Marie ? Saletes veuve
d’Hyacinthe Assens d'un revenu de cette moitié de 10
francs.
[N°329 au plan de 1811 de 31 m2 au 2 Carrer de las
Sabateras anciennement rue du four
2 - un champ à Mosset à la partie dite "Le roch de la
mel" de 50 ares et autre champ et pré à la dite partie
dite "Garrigue" de 140 ares. Les champs et pré ont été
vendus par acte devant Me Lavall le 7 mars 1808 et le
18/11/1810 pour 800 francs et tout d'un revenu de 40
francs
3 - autre champ dit "La forge" de 71 ares vendu à F ou
Sébastien Climens par acte chez
Bordes le
06/03/1811, pour 450 francs et est d'un revenu de 22.5
francs
Le revenu total est donc de 72,5 francs et correspond
au capital de 1450 francs au denier vingt. (ADPO
5W555)
Origine étymologique du patronyme
Du latin Ascensio, nom de la fête de l'Ascension du
Christ. Il semble qu'on ait donné ce nom de baptême
aux enfants nés le jour ou la veille de cette fête. (Jean
Tosti : Assens Acens Asensio)
838
Bien immobilier local au : N°329 au 2 Carrer de las
Sabateras de 31 m2 - le 28 avril 1800 achètent une
maison à Bazinet Thomas - Ancienne rue du Four En 1806 rue du Four
839
Son nom figure sur un acte de Pierre François
Julien PAJAU (Mariage).
840
Confirmation 10/10/1759
841
Le parrain est Jacinte Assens. La marraine est
Marie Anne Delme. Ne signent pas.
842
DCD rue du four
Dc possible le 24/08/1807
843
En présence de Jacques POMPIDOR (Témoin) Jean Baptiste GASPAR (Témoin).
844
Leur union dura environ 29 ans et 4 mois
845
Note sur Cécile Elizabeth SALETAS
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Sage Femme, fille de Francesch Miquel ?
Francischo SALETAS (1702-1772) et Maria
Anna THOMAS (~ 1702-<> 1751 & 1760),
née à Mosset le 19 novembre 1747, reçue au
baptême dans la même localité le 22
novembre 1747, à l'âge de trois jours 847 848, y
décédée le 21 janvier 1821, à l'âge de
soixante-treize ans.
Elle s'est mariée, à l'âge de dix-sept ans, le 18
février 1765, veille de mardi gras à Mosset
Cession
Le 10/12/1810 à Prades Folio 226
Marianne Prats veuve Pompidor Jacques fait cession
en faveur d’Elisabeth Saleta veuve de Hyacinthe
Assens minor de Mosset de 300 francs selon acte du
01/05/1806 (ADPO 3E23/66 Pierre Bordes Notaire)
Transmission par achat
Saleta Elizabeth et Assens Hyacinthe de Mosset
achètent à Bazinet Thomas et Marianne Argelès mariés
le 8 floréal an 8, chez Me Escape, une maison à Mosset
pour 400 francs. (ADPO 5W599)
Cession
Le 17 décembre 1810 Marianne Prats veuve de
Jacques Pompidor habitant à Mosset déclare faire
cession en faveur d'Élisabeth Salettes veuve de
l'Hyacinthe Assens minor d'une créance de la somme
de 300 F que ladite Prats a sur les biens d'Hyacinthe
Assens en force de l'acte retenu par moi Pierre Bordes
notaire le premier mai 1806 dûment enregistré à
Prades le huit du même mois par Circan.
Ce faisant ladite Prats à ses risques et périls et
fortunes de ladite Saléta moyennant la somme de 250 F
en écu d'argent métallique.
Ladite Saléta a promis de lui payer à savoir 125 F d'ici
un an et les autres 125 F d'ici deux ans sous peine d'y
être contrainte de droit et sous la peine et tout dépend
et dommage auquel effet elle hypothèque une pièce de
terre, un pré qu'elle possède à Mosset à Ladou d'une
contenance de 71 ares de vue ce qui faitt corps avec des
vacants, confrontant Bernard Bousquet.
Elle a précisé que l'hypothèque avait été pris sur les
biens de Hyacinthes Assens au bureau de la
conservation des hypothèques à Prades le 14 mai 1806
volumes quatre. ((ADPO 3E23/66 Folio229 Pierre
Bordes notaire)
846
Son nom figure sur les actes de Thérèse Marguerite
PELEGRI (Naissance) et Rose Lucie CORTIE
(Naissance) et Valentin François DELCLOS
(Naissance) et Elizabeth FABRE (Naissance) et
Catherine Marie Thérèse VERDIE (Naissance) et
Françoise Anne Marie DIMON (Naissance) et Marie
Catherine BES (Naissance).
847
Le parrain est Pierre Corcinos, battle, signe. La
marraine est Thérèse Cossey, ne signe pas.
848
Au baptême de Cécile Elizabeth fut témoin Joseph
Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
189
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
avec François PUJOL 849 850, fils de François
PUJOL (< 1735-> 1765) et Jeanne ALAZET
(< 1735-< 1765), né aux Cabannes avant
1750, décédé avant le 12 juillet 1777.
Jean COMMERLI
184) Jean COMMERLI 851, fils d'Alexandre
COMMERLI
(1708-1757)
et
Marie
CAZENOBAS (1708-1778), né à Rabouillet
le 24 octobre 1756, baptisé dans la même
localité le 25 octobre 1759, à l'âge de trois
ans 852, décédé à Mosset le 6 juin 1819, jour
de la Trinité, à l'âge de soixante-deux ans.
Il s'est marié 853, à l'âge de vingt-trois ans, le 4
avril 1780 à Rabouillet, après avoir passé un
contrat le 19 décembre 1779 à Sournia avec
Elizabeth ROUGÉ 854 (1761-1823).
849
Leur union dura environ 12 ans et 4 mois
Elle a environ 2 ans et 1 mois de plus que lui
851
Note sur Jean COMMERLI
Jean Commerli est né à Rabouillet qu'il a quitté avec sa
femme et 1 ou 2 enfants Elisabeth Rougé pour
s'installer à Mosset. Jean y décède à 62 ans en 1819
laissant à l'épouse Elisabeth et au fils Baptiste peu de
choses à Mosset mais le défunt restait imposé pour des
biens à Rabouillet..
Déclarations de succession de Baptiste Comerly.
Le 18 mars 1820 est comparue Élisabeth Rougé veuve
de Jean Comerly de Mosset, agissant au nom de
Baptiste Comerly son fils.
Elle nous a déclaré que son fils, par le décès du dit
Jean Comerly, leur père arrivé à Mosset le six juin
1819, a recueilli les objets ci-après qui furent
constitués en dot au dit Comerly dans son contrat de
mariage reçu par maître Siré notaire à Sournia le 19
décembre 1779 - dot de 800 F - 2 brebis de 20 F Hardes et effets de valeur de 80 F, soit une valeur
totale de 900 F.
La dite comparante a déclaré que les biens pour
lesquels Jean Comerly se trouve imposé à Rabouillet,
lui appartiennent à elle suivant la donation qui lui fut
faite dans le contrat précité. Ne signe pas (ADPO
5W558)
852
Parrain - marraine : Commerli AndréCommerli
Catherine
853
Témoins de mariage : Dalbies CharlesDalbies
GuillaumeVidal GabrielLarieu Augustin
854
Leur union dura environ 39 ans et 2 mois
850
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
185) Elizabeth ROUGÉ 855 , fille de Jean
ROUGE (< 1732-> 1780) et Anne "Marie"
LAURET (< 1732-< 1777), née à Rabouillet
le 23 novembre 1761, reçue au baptême dans
la même localité le surlendemain, à l'âge de
deux jours 856 , décédée à Mosset le 27
décembre 1823, surlendemain de Noël, à l'âge
de soixante-deux ans.
186) Michel Paul BES 857 858 859, Cultivateur,
855
Note sur Elizabeth ROUGÉ
Contrat de mariage
le 19 décembre 1779 à Rabouillet, Jean Comerly
brassier, fils de feu Alexandre Comerly et de feu Marie
Casanova, assisté d’André Comerly, son frère, d'une
part,
Élisabeth Rougé de Rabouillet fille légitime de Jean
Rougé et de feu Marie Lauret, assistée et conseillée de
son père et de Guillem Sale, son oncle de Rabouillet,
d'autre part.
Lesquelles parties sur le traité de mariage de Jean
Comerly et de Elizabeth Rougé ont fait et arrêté le
pacte, la convention suivante :
En premier lieu que le mariage se fera en face de notre
Sainte Mère l'église catholique et apostolique à la
première réquisition de l'une des parties.
En second lieu, Jean Comerly, le futur époux se
constitue en dot la somme de 800 livres qu'il a reçue
aujourd'hui d'André Comerly son frère.
En troisième lieu Jean Rougé père de la future épouse
donne en dot à sa fille la somme de 30 livres pour lui
tenir lieu de légitime sur ses biens. (ADPO 3E38272
Me Sirié à Sournia)
Mutations par décès
Le 26 août1824 est comparu Baptiste Comerly
propriétaire à Mosset, faisant tant pour lui que pour
Guillaume Comerly, son frère, domicilié à Bibare en
Galice qui nous a déclaré que Elisabeth Rougé, veuve
de Jean Comerly,
leur mère, est décédée
le15/03/1824, ab intestat, et que par son décès ils ont
recueilli les biens suivants :
- une vigne et pâture à Rabouillet lieu dit "Mouledes." un champ - une vigne et herm - un pré et herm - un
jardin, soit au total un revenude 19 francs. (ADPO
5W561)
856
Témoins = Jean Paul Lauret, Marie Mouré,
veuveNe signent pas.
857
Note sur Michel Paul BES
Maison
IL est propriétaire du 15 Carrer de la Font de las
Seynoras (N°340 du plan de 1811) de 45 m2.
Il figure sur la liste de 1791 des citoyens non actifs.
(qui ne payent pas d'impôts). (ADPO 100EDT44)
858
190
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fils de Thomas Joseph Xavier BES
(1734-1805) et Margarida Llucia MANAUT
(1730-1792), né à Mosset le 3 décembre
1761, baptisé dans la même localité le 30
décembre 1761, à l'âge de vingt-sept jours 860,
y décédé le 28 juillet 1805, à l'âge de
quarante-trois ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 8
novembre 1785 à Mosset avec Marie
OLIVE 861 862 (1761-1828).
187) Marie OLIVE 863, fille de Louis OLIVE
(< 1723-<> 1783 & 1782)
et
Marie
DELMAS (1721-1781), née à Rabouillet en
1761, décédée à Mosset le 4 janvier 1828, à
l'âge de soixante-sept ans 864.
188) Pierre CANTIE
865
866
, Brassier,
Bien immobilier local au : propriétaire du N°340 du
plan de 1811 de 45 m2 - 15 Carrer de la Font de las
Seynoras
859
Son nom figure sur un acte de Joseph Marc BES
(Naissance).
860
Le parrain est Julien Manaut. La marraine est
Grace… Ne signent pas.
861
Leur union dura environ 19 ans et 8 mois
862
Il a environ 11 mois de moins qu'elle
863
Note sur Marie OLIVE
Mutations par décès de de Marie Olive
Le 1 septembre 1829 est comparu Baptiste Commerli
cultivateur de Mosset agissant pour Marie Bès son
épouse, Marguerite, Catherine et Anne Marie Bès, ses
belles sœurs, qui nous a déclaré le décès de Marie
Olive, veuve Bès, décédée le 6 Janvier 1828. Les dites
soeurs Bès n'ont rien recueilli. (ADPO 5W563)
864
Au décès de Marie fut témoin Gaudérique
GALAUD (Déclarant).
865
Note sur Pierre CANTIE
Figure sur la liste de la 3e compagbnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Garde nationale : le respect des ordres
En 1794, les contraintes économiques conduisent au
contingentement et aux réquisitions des produits de la
terre et de l'élevage. Mosset doit livrer du fourrage aux
armées dans des conditions de prix peu
rémunératrices. Automatiquement se développe un
"marché noir" contre lequel lutte la municipalité. Pour
cela elle fait appel à la seule force dont elle dispose : la
Garde Nationale.
Le 27/10/1794 "dans la maison commune de Mosset
s'est présenté devant nous maire et officiers
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
voiturier., fils de Sébastien CANTIE
(1735-1807) et Marie Anne COSTASECA
(1730-1795), né à Mosset le 14 janvier
1760 867 , reçu au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 868 869, décédé à Olette le 27 mars 1820,
lendemain du dimanche des Rameaux, à l'âge
de soixante ans.
Il s'est marié 870, à l'âge de vingt-sept ans, le
19 juin 1787 à Olette avec Esperansa
871
Thérèse
Théodore
BOSCH
(1765-> 1835).
189) Esperansa Thérèse
Théodore
BOSCH, fille de Joseph BOSCH
(1736-> 1787) et Catherine DOMENECH
(1735-> 1787), née à Olette le 23 mars 1765,
baptisée dans la même localité le lendemain, à
l'âge de un jour 872, décédée après le 11 février
1835, à l'âge de soixante-neuf ans au moins.
municipaux Jacques Commenge [commandant de la
garde nationale] qui nous a dit avoir recueilli,
conformément aux ordres que nous lui avions donnés,
cinq ou six gardes nationaux et les avoirs placés aux
issues de la ville afin d'empêcher que personne ne sorte
pour aller chercher du foin pour les chevaux du convoi
qui en sont entièrement dépourvus."
"Le citoyen Joseph Rolland, en qualité de sergent, a
requis le citoyen Joseph Bazinet (1745-1820) dit
"Suzanne" de se placer à la porte dite de France et
Jean Galaud (1745-1810) dit "Mossouret", par ordre
du citoyen Pierre Cantié, ayant été placé à la porte de
Come Gelada ont abandonné leur poste."
Le capitaine Pierre Cantié (1760-1820) dénonce aussi
Julien Escanyé qui a "transgressé la consigne qui lui
avait été donnée en n'arrêtant pas, à la porte qui
conduit du côté de Prades, les personnes qui sont
allées chercher du son et du foin. Il s'ensuit un grand
dérangement pour la chose publique." Les requis ont
reconnu les faits. (ADPO100EDT35)
866
Son nom figure sur un acte de Bonaventure Joseph
CHAMBEU (Mariage).
867
Habite Olette depuis 1782, n'y est pas né
868
Mar= Catherine PebrellNe signe pas.
869
Au baptême de Pierre fut témoin Pierre CANTIE
(Parrain).
870
En présence de Bonaventure DAUDE (Témoin) Sébastien CANTIE (Témoin) - Louis CASES (Témoin) Michel BOSCH (Témoin).
871
Leur union dura environ 32 ans et 9 mois
872
Parrain : Raimond Bosch et Domenach garçon de
Olette, signeMarraine : Mademoiselle Espérance
Coder de Cerja Ne signe pas.
191
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
190)
Bonaventure
Joseph
CHAMBEU 873 874, Cultivateur et Journalier,
873
Note sur Bonaventure Joseph CHAMBEU
Assemblée générale des citoyens de la commune de
Mosset - Séance du 15 vendémiaire an II (6 octobre
1793).
État des déclarations faites, le 15 vendémiaire an II
(6/10/1793), par les citoyens et citoyennes parents des
militaires ou des marins en activité de service, à l'effet
de jouir des secours décrétés les 26 novembre 1792, 4
mai 1793 et 5 nivôse an II (25 décembre 1793) et
décomptés jusqu'au 1er germinal de l'an II
(21/03/1794). Paiement reçu le 17 frimaire an III (7
décembre 1794 : Bonaventure Chambeu, enrôlé le
26/08/1793 comme chasseur éclaireur volontaire
aux Miquelets.(ADPO L676)
Garde Nationale de 1832 - registre de Contrôle
général de la réserve :
Marié avec enfants, 57 ans. Sourd complet.
La chasse aux loups
Organisation
Lettres du 11 décembre 1801 (20 frimaire an 10 de la
République) de Lavila Isidore (1758-1825), maire de
Mosset aux maires des communes de Conat, Urbanya,
Nohèdes, Molitg, Campôme :
"Citoyens
En vertu de. l'article 2 de l'arrêté du préfet du
département en date du 12 courant, relatif à la battue
générale ou chasse pour la destruction des loups,
renards, blaireaux et autres animaux nuisibles et après
avoir conféré avec le sous inspecteur des forêts
résidant à Prades, vous voudrez bien, citoyens maires,
rassembler dimanche 22 du courant (13 décembre
1801) un homme par feu de votre commune, avec
armes et chiens propres à la chasse aux loups (1) et
comme il n'est pas possible, à la saison où nous
sommes, de se joindre avec ceux de la commune de
Mosset en raison de la grande distance pour faire la
dite chasse, vous rejoindrez ceux de la commune de
Nohèdes et vous vous concerterez avec le maire de la
dite commune, dans quelle partie du territoire vous
devrez faire cette battue.
Vous aurez soin, lorsque cette opération sera terminée,
de nous faire passer le détail des résultats de cette
chasse ainsi que du nombre et de l'espèce des animaux
qui auront été détruits afin que nous puissions,
conformément à l'article 4 de l'arrêté précité, les
envoyer à la préfecture
Votre zèle pour le bien public est un garant, il est sûr
que vous ferez tout votre possible pour que cette chasse
soit un plein et entier succès.
Salut et fraternité." Lavila
(1) Pour celle d’Urbanya et vous en tête, les dirigez au
"Coll del Torn" et attendez le sous inspecteur forestier
qui vous donnera les ordres.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Pour celle de Molitg et de Campôme et vous en tête, les
dirigez vers cette commune, pour prendre les ordres et
la direction du dit sous inspecteur. Faites de manière à
être rendu ici à Mosset à 8 heures du matin."
La battue
"Nous sommes partie à 8 heures du matin de Mosset et
nous nous sommes rendu à la division du territoire de
la commune d'Urbanya et Mosset à la partie nommée
Le Coll del Tourn. Là étant, nous avons trouvé l'adjoint
ou maire de la commune d'Urbanya avec ses gens qui
nous attendaient pour prendre la direction et faire la
dite chasse.
Ensuite, nous étant consultés avec plusieurs citoyens,
nous avons fait placer une partie des chasseurs aux
accès de la forêt.
Le reste des hommes ont parcouru la partie du
territoire de Mosset à commencer depuis le roc de
Canrech en suivant la chemin qui conduit au col de Jau
jusqu'à la rivière de la Castellane. En descendant on a
fait la battue jusqu'au roc dit de Caraut près de la forge
basse. A cause du grand vent nous nous sommes retirés
à Mosset après n'avoir tué qu'un seul loup male de 2
ans et demi. Il a été tué par le citoyen Bonaventure
Xambeu (1771-1860) de Mosset à la Font dels
Ossells." (ADPO 100EDT38)
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795)
Bonaventure Joseph CHAMBEU est citoyen actif.
(ADPO Lp1024)
Déclarations de succession de Barthélemy Chambeu
Le 5 octobre 1860 a comparu Barthélemy Dalbies
cultivateur à Mosset, agissant comme administrateur
des biens de Catherine Chambeu sa femme. Il a fait la
déclaration suivante.
Barthélemy Chambeu cultivateur à Mosset est décédé,
ab intestat, à Mosset le 11 avril 1860. Le sieur
Chambeu s'appelle Bonaventure et non Barthélemy.
Sa succession est échue par égales portions à Chambeu Bonaventure cultivateur
Chambeu Catherine femme du Comparant - Chambeu
Rose femme de Joseph - Cantier menuisier, tous à
Mosset -Marie Chambeu veuve de Martin Bixareil à
Perpignan.- Marie Remaury femme de Pierre Salies à
Mosset représentant Antoinette Chambeu sa mère.
Cette succession consiste enlaidit ainsi après
Mobilier
1 - un vieux lit avec sa paillasse
2 - quatre draps de lit
3 - une vieille couverture
4 - six chaises et une table
5 - Les nippes du défunt
le revenu total est de 40 FF
Immeubles non affermés à Mosset
1 - un jardin au village
2 - une vigne et naturel au lieu-dit la Crouette
3 - une maison au quartier du château d'un revenu de
20 FF(N° 139 du plan 1811 de 84 m2 - Plaçal N°8?)
4 - un champ à la Fargue.
Le revenu total et de 55 FF formant le capital de 1100
F. (114ADPO 142 N° 582)
192
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
fils de Pierre Joseph CHAMBEU
(1745-1827) et Anne Marie CANTIE
(1736-1801), né à Mosset le 6 février 1771,
reçu au baptême dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 875, y décédé le
10 avril 1860, surlendemain de Pâques, à l'âge
de quatre-vingt-neuf ans 876.
Il s'est marié 877, à l'âge de vingt-quatre ans, le
1er février 1796 à Mosset avec Marguerite
Anne COSSEY 878 (1773-1851).
191) Marguerite Anne COSSEY 879 880 881,
La moitié de la maison dépendant de la succession de
Pierre Chambeu a été vendue par Etienne Chambeu à
son frère Bonaventure Chambeu par acte du quatre
janvier 1809 au rapport de Me Felip notaire à Prades.
874
Divers Cote archives : loup 100EDT38
Bien immobilier local au : N°139 au 8 du Plaçal de 84
m2 depuis 1809
Code : secours accordés aux parents des militaires de
1793 et 1794
Santé : Sourd complet
Militaire : CL1791
Vol Miquelet GNR enrôlé le
20 nivose an II(9 janvier 1794) comme chasseur
éclaireur volontaire aux Miquelets.
875
Au baptême de Bonaventure Joseph furent témoins
Marie MORER (Marraine) - Jaume Curé COMENJA
(Officiant religieux) - Bonaventure CANTIER
(Parrain).
876
Au décès de Bonaventure Joseph furent témoins
Joseph Jean Michel COMERLY (Déclarant) - Maurice
Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil)
- Jean Marc BONAMICH (Témoin).
877
En présence de Joseph Pierre Farriols TERRALS
(Témoin) - Sébastien PACOUILL (Officier d'état civil)
- Isidore POMPIDOR (Témoin) - Pierre CANTIE
(Témoin).
878
Leur union dura environ 55 ans et 8 mois
879
Note sur Marguerite Anne COSSEY
Déclarations de succession
le 24 mars 1852 a comparu Barthélémy Dalbiès
cultivateur à Mosset, lequel agissant en sa qualité
d'administrateur des biens de Catherine Chambeu son
épouse et se portant fort pour Marie Chambeu épouse
Bixareil à Perpignan,
Bonaventure cultivateur, Antoinette épouse et Rosse
épouse Cantié tous de Mosset ses beaux-frères et
belles-soeurs.
Il nous a déclaré que Marguerite Cossey épouse
Chambeu leur mère est belle-mère est décédée ab
intestat le 25 septembre 1851 et que sa succession à
eux échue consiste en les biens ci-après :
Mobilier et créances
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
fille de Simon Bonaventure COSSEY
(1732-1813) et Rose Maria GARRIGO
(1737-1802), née à Mosset le 15 mai 1773,
baptisée dans la même localité le lendemain, à
l'âge de un jour 882 883 , y décédée le 25
septembre 1851, à l'âge de soixante-dix-huit
ans 884.
192) Frances GARRIGO, Brassier, fils de
Domingo GARRIGO (1664-1712) et Maria
Francesca Thérèsa MORER (1669-1748), né
à Mosset le 16 novembre 1706, reçu au
baptême dans la même localité le 19
novembre 1706, à l'âge de trois jours 885 886, y
la somme de 77 FF montant de sa constitution dotale
établie dans son contrat de mariage.
Immeubles à Mosset non affermés : un champ à Mosset
à "Fournols," - une vigne au lieu-dit "Al bac" - une
vigne inculte au même lieu soit un revenu total de 5
francs formant un capital 200 F. (ADPO 114W138
N°168 )
Déclarations de succession
Le 10 mars 1861 a comparu Pierre Salies cultivateur à
Mosset agissant comme administrateur légal des biens
de Marie Remaury son épouse demeurant avec lui.
Il a reconnu les faits suivants : Dans la déclaration en
date du 21 juin 1858 de la succession de Marie
Antoinette Chambeu mère de la dite de Marie Remaury
épouse Salies et épouse de Jacques Remaury, décédée
à Mosset le 23 décembre 1857 il a été omis le
cinquième recueilli par la défunte dans la succession
de Marie Cossey femme Chambeu sa mère, déclarée le
24 mars 1852.
Biens composant la succession de Cossey Marguerite
Le mobilier. La somme de 77 F montant de la
constitution totale établie dans son contrat de mariage.
1/5 à Marie Antoinette Chambeu.
Immeuble non affermés à Mosset
un champ au lieu-dit Fournouls - une vigne au Bac une autres vignes incultes au même lieu. Soit en revenu
douta de cinq francs faisant un capital de 100 F.
(ADPO 114W143 N°47)
880
Divers Cote archives : 2E1979
881
Son nom figure sur un acte de Marguerite Rose
COSTESEQUE (Naissance).
882
Curé = Vilent Serradeil
883
Au baptême de Marguerite Anne furent témoins
Joseph Isidore PORTEIL (Parrain) - Marguerite
CLIMENS (Marraine).
884
Au décès de Marguerite Anne furent témoins
Barthélemy François FOULQUIÉ (Témoin) - Jean
BERJOUAN (Témoin).
885
Parrain - marraine : Laplaça Frances,
brassierIsabel Pora ou PomaNe signent pas.
193
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
décédé le 30 octobre 1755, avant-veille de la
Toussaint, à l'âge de quarante-huit ans,
inhumé dans la même localité le même
jour 887.
Il s'est marié religieusement 888 le 13 février
1736 à Mosset, après avoir passé un
contrat 889 le 9 février 1736 à Prades avec
886
Au baptême de Frances fut témoin Joseph Curé
PUJOL (Officiant religieux).
887
A l'inhumation de Frances furent témoins Jaume
LOIGA (Témoin) - Francisco Galdérich Curé
PORTELL (Officiant religieux) - Sebastia COMENJA
(Témoin).
888
En présence de Joseph Isidro Julia PEJAU
(Témoin) - Francisco Galdérich Curé PORTELL
(Officiant religieux) - Sébastien LAPLASSE (Témoin) Catharina PORTELL (Présente) - Isidro Francisco
GARRIGO (Témoin).
889
Contrat de mariage entre François Garrigo et
Madeleine Porteil le 9 février 1706. (extraits)
Les noms de notre seigneur Dieu Jésus-Christ et de la
glorieuse et très humble vierge Marie sa mère
humblement invoquée.
Sur le mariage, la divine grâce moyennant traité et
qui doit être célébré entre François Garrigo, fils
légitime et naturel de feu Dominique Garrigo, pagès de
la ville de Mosset et de Marie Garrigo et Morer mariés
et vivante, et Madeleine Porteil, fille légitime et
naturelle de Nicolau s Porteil, voiturier du dit Mosset
et de Catherine Porteil et Julia, mariés et vivants,
faisant les choses bas écrites le dit François Garrigo
de l'express consentement et volonté de ladite Marie
Garrigo et Morer et dudit Isidore Garrigo, pagès de
Mosset, son frère d'une part
et ladite Madeleine Porteil faisant aussi les choses bas
écrites de l'express consentement, intervention et
volonté des dits Nicolas Porteil et Catherine Porteil et
Julia mariée, et de M. François Porteil prêtre, curé de
la paroissiale église de Mosset, son oncle d'autre part
ont été fait et juré les pactes de mariage de la teneur
suivante
et premièrement a été convenu et accordé entre
François Garrigo d'une part et Madeleine Porteil
fiancés d'autre part sera fait et célébré, suivant ce
disposé par le sacré Concile de Trente.
Il a été convenu et accordé entre les parties que Marie
Garrigo, en qualité d'héritière et usufruitière des biens
de feu Dominique Garrigo, son mari, et de Isidore
Garrigo, son fils et donateurs universels des François
Garrigo biens de Dominique Garrigo, son père, pour
le bon amour et volonté qu'ils tiennent et apportent à
leur fils et frère et en faveur du présent mariage pour
tous néanmoins les droits d'institution de légitime
paternelle et maternelle, leur supplément en paiement
et satisfaction du lèg à François Garrigo fait par feu
Dominique Garrigo son père par son dernier
testament, et pour tous et quelconque les autres droits
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
qu'il pourrait avoir et demandait sur les biens des dits
ses pères présentement ou à l'avenir.
Demandons comme en vertu du présent chapitre lesdits
Marie et Isidore Garrigo,mère et fils,de leur bon gré
pour eux et pour leurs héritiers et successeurs.
Donnent et font donation à François Garrigo, leur fils
et frère, ici présent et acceptant et à ses enfants et à qui
il voudra, d'une part tout ce que François Garrigo a
acquis depuis le décès de feu Dominique Garrigo, son
père, sur les biens de celui-ci, et d'autre part quatre
linceuls ou draps de lit, de nappes, deux essuie-mains,
une paillasse et un « borras » à François leur fils et
frère, délivrables le jour de la célébration de son
mariage.
Ils donnent d'autre part la somme de 143 livres,
monnaie de France sur 310 livres du chef du père, et
les restants 33 livres, linceuls et autres effets payables
à savoir 36 livres 13 sols 4 deniers, d'aujourd'hui à
un an prochain, puis pareille somme de 36 livres 13
sols 4 deniers à pareil jour de 1738 et pareille somme
de 36 livres 13 sols 4 deniers, à pareil jour de 1739 et
les restants 33 livres le jour du décès de ladite Marie
Garrigo sa mère.
Le tout en argent comptant sans aucun retardement
sous la peine
Ils ont obligé et obligent tous et chacun de leurs biens
et droits meubles et immeubles présents et à venir avec
toutes renonciations nécessaires et ainsi l'ont promis et
juré.
Bien entendu et déclaré que le dit Isidore Garrigo, au
moyen de la promesse et obligation qu'il a faite
ci-dessus en faveur de François Garrigo, son frère,
n'entend se faire aucun préjudice pour payer à son
frère ladite somme de 110 livres pour le chef du père,
en argent ou en terres conformément à la dernière
disposition et volonté de feu Dominique Garrigo, leur
père commun.
Et à ce présent François Garrigo a accepté et accepte
la donation et promesse à lui ci-dessus faite par la
mère et le frère et les en a très humblement remerciés
il a été convenu, traité et accordé entre les parties que
Nicolau Porteil et Catherine Porteil et Julia, pour le
bon amour et volonté qu'ils tiennent et apportent à
Madeleine leur fille et pour les bons services qu’ils en
ont reçus et espèrent encore recevoir et en faveur et
contemplation du présent mariage, pour tous
néanmoins les droits d'institution de légitimes
paternelle et maternelle leur supplément et pour tous et
quelconques les autres droits qu'elle pourrait avoir et
demandert sur leurs biens présents et à venir
donneront comme de leur bon gré et pour eux et leurs
héritiers et successeurs, à Madeleine Porteil, leur fille
ici présente et acceptante et à ses enfants et à qui elle
voudra et pour elle au dit François Garrigo, son futur
époux, d'une part 4 linceuls ou draps de lits, une
paillasse, 2 nappes, 4 serviettes et2 essuie-mains et
d'autre part la somme de 231 livres monnaie de France
à savoir 190 livres, les dits linceuls et autres effets, du
chef du père et les restants 33 livres du chef de la mère
194
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Francesca
Magdalena
Catharina
PORTELL 890 (1717-1786).
Les bans avaient été publiés le 31 janvier
1736 à Prades.
193) Francesca Magdalena Catharina
PORTELL 891 892 , fille de Nicolau Vicens
PORTELL (1695-1745) et Catharina JULIA
(< 1690-> 1751), née à Mosset le 20 janvier
1717 893 , baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 894, y décédée le
8 mai 1786, à l'âge de soixante-neuf ans 895.
194) Joseph FABRE 896 897, Brassier, fils de
Julia FABRA (< 1666-> 1734) et Marguerite
ASSEN (1663-< 1716), né à Mosset le 9 mars
1705, reçu au baptême dans la même localité
à Madeleine leur fille payables et délivrables, les dits
linceuls, paillasse, nappe, serviettes, essuie-mains le
jour de la célébration de son mariage et ladite somme
de 231 livres d'aujourd'hui à trois ans, paye égale
chaque année.
Bien entendu et déclaré que, si sera le cas, que
Madeleine Porteil décède sans enfants légitimes et
naturels et de véritables mariages année éprouvés et
avec les enfants qui n'arriveront en âge de pouvoir
faire testament, en tel cas elle ne pourra seulement
disposer de la moitié de ladite somme de 231 livres et
des dits linceuls et autres choses. La restante moitié
reviendra au mari et donateur ses pères… À leurs
héritiers et successeurs et à ce présent comme il est dit
ladite Madeleine Porteil a accepter et accepte la
donation et promesse qui lui a été faite par les dits ses
pères et leurs en a très humblement remerciés.
890
Leur union dura environ 19 ans et 8 mois
891
Divers Cote archives : 2J20/5
892
Son nom figure sur les actes de Barthélemy
François VIDAL (Naissance) et Rose Maria GARRIGO
(Baptême) et Pierre Ange Christophe Nicolas PARES
(Baptême).
893
Confirmation 29/5/1727
894
Au baptême de Francesca Magdalena Catharina
furent témoins François Jacques "Joseph" PRATS
(Officiant religieux) - Francesch PORTELL (Parrain) Francisca DIRIGOY (Marraine).
895
Témoins de décès : Julien PratsJean Théza
896
Note sur Joseph FABRE
Peut avoir participé au tirage au sort pour la milice de
1726
897
Son nom figure sur un acte de Joseph Mathieu
FABRE (Baptême).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
le même jour 898, y décédé le 12 mars 1781, à
l'âge de soixante-seize ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 10
janvier 1734 à Mosset avec Catherine
PONS 899 , fille de Nicolau PONS
(1669-1739), Brassier et Anna Maria
GARRIGO (1685-1744), née avant 1719,
décédée avant le 1 mars 1745, veille de mardi
gras.
Joseph s'est marié une seconde fois
religieusement à l'âge de trente-neuf ans, le
1er mars 1745, veille de mardi gras à Mosset
avec Rose ARJALES 900 (~ 1712-1781).
195) Rose ARJALES, fille de Miquel Isidro
Christofol ARGALES (1671-< 1723) et
Maria COMBAUT (1664-< 1723), née à
Molitg-les-Bains vers 1712, décédée à Mosset
le 27 juin 1781, à l'âge de soixante-neuf ans
environ 901, inhumée dans la même localité le
lendemain 902.
Testament à Mosset le 12 mars 1781.
Elle s'est mariée religieusement à l'âge de
vingt-cinq ans environ, le 29 janvier 1737 à
Molitg-les-Bains avec Joseph CLASTRE,
Meunier 903 , fils de Miquel CLAUSTRE
(< 1682-< 1737) et Maria SEGALAS
(< 1682-< 1737), né à Vicdessos en 1697,
décédé avant le 1 mars 1745, veille de mardi
gras, à l'âge de moins de quarante-huit ans.
898
Au baptême de Joseph furent témoins Francisco
Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) Francisca GALAU (Marraine) - Joseph ESCANYE
(Parrain).
899
Leur union dura environ 11 ans et 1 mois
900
Leur union dura environ 36 ans
901
Au décès de Rose fut témoin Joseph Curé PARER
(Officiant religieux).
902
A l'inhumation de Rose furent témoins Jean Miquel
SARDA (Témoin) - Joseph Curé PARER (Officiant
religieux).
903
Leur union dura environ 8 ans et 1 mois
195
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Francesch VILA
196) Francesch VILA
904 905
, Cultivateur
904
Note sur Francesch VILA
Va à Paris
En 1771, François Vila, syndic accompagné de Pierre
François Arrous, est désigné pour représenter une
requête au Ministre du Roi relative au différend qui
oppose le Marquis d'Aguilar, seigneur, à la commune
de Mosset. (Rufiandis P.72)
Administration de l'église
Réunion des administrateurs de l'église se sont
assemblés le 5 nivose de l'an 10 (26.12.1801), pour
recevoir les comptes des marguilliers de la dite église.
En conséquence se sont présenté les marguilliers dont
les noms suivent :
Izidore Corcinos (1753->1805), François Bruzi,
François Vila (1735-1805) marguilliers de Saint
Julien, François Dimon (1758-1819), Bonaventure
Cossey (1732-1813), marguilliers du Saint Sacrement,
Jean Enriquel (1744-1913), marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi (1753-1820), marguillier de Saint
Sébastien et Saint Gaudérique, Gauderich Fons
(1762-1830), marguillier de Notre Dame du Rosaire,
Marc Rouffiandis (1740-1815).
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
Catherine Sarda (1772->1830), épouse de Sauveur
Commenge (1764-1823), qui a rendu compte de sa
charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du
Rosaire,
Magdeleine Garrigo (1777-1846), épouse de Pierre
Cortie (1775-1815), pabourdesse du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens (1780-1852), paborde de Notre Dame
du Rosaire, Marie Rousse, paborde du Saint
Sacrement.
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu,
Rufiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
Bail à ferme du 25/05/1784
François Ville pages à Mosset, cofermier avec Jean
Brusi, pages à Mosset, pour 8 ans à compter du
19/02/1783, d'un corps d'héritage de terre prés et
devèze que la communauté des prêtres de l'Eglise
majeure se St Jean de Perpignan possède à Mosset et
d'un tiercon ou partie de dîme que la dite communauté
possède au même terroir.
Suivent 2 actes de bail à ferme consentis par cette
communauté du 07/09/1782
Le dit Ville a cédé son contrat à Maurice Cossey et à
son fils François Cossey, pages à Mosset.
Ville a reçu à titre d'avance ou "bastete" la somme de
900 livres qu'il a transmise aux Cossey, somme à
rendre la dernière année du bail. Le loyer est de 365
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
livres par an a versé en 2 fois : pour la noel et le 1er
mai. (ADPO 3E15/90)
Vente
Le 22 fructidor an II Jeanne Lavila, épouse de Joseph
Corcinos vend à. Joseph Terrats de Mosset, capitaine
des chasseurs éclaireurs, une pièce de terrain au "Clot
dels Manches" d'une contenance d'un journal et
confrontant - d'Orient avec François Vila - du midi
avec Bonnaventure Cantié - du couchant avec
Bonnaventure Cantié - et de septentrion avec le dit
Terrats, au prix de 550 livres.(ADPO 3E23/54 folio
231 Pierre Bordes notaire)
Vente des biens de d'Aguilar
Le cortal "den Mazouille" au "Pla de Pons".
1 - Estimation du 4 germinal an II (24.3.1794)
Le bien et composait de champs, prés, garrigues et
d'une bergerie au cortal couvert de tuiles. Il est divisé
en deux lots.
Lot 1 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la
bergerie du côté du midi confrontant - d'orient, Pierre
Fabre - du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et
Isidore Radondy (1753->1806) - du couchant, Pierre
Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805) de septentrion, les jalons du lot le numéro 1.
Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la
mola."
Estimation : 1500 livres.
Lot 2 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la
bergerie confrontant - d'orient, ravin qui vient de "la
close." - du midi, Jalons N°1 - du couchant, François
Ville et Baptiste Cortie (1755-1844) - de septentrion,
Sauveur Climens (1743-1812.
Superficie : 20 journaux. Estimation : 1700 livres.
(ADPO 1Qp159)
Biens des prêtres de Sant Jean de Perpignan
Un « héritage » des prêtres de Sant Jean de Perpignan
à Mosset consistant en une maison et 70 journaux de
terre non arrosable (ADPO 1Qp277) et plus
précisement en un « héritage » à "La Solane"de
Mosset"consistant en une grange, un tennement assez
considérable de terres labourables appartenant à la
communauté des prêtres de Saint-Jean affermé à 730
livres par an."
Soumission de Nicolas Laguerre de Campôme qui
avait soumissionné le 15/03/1791 à 2625 livres puis de
François Ville à 3000 livres le 31/03/1791. (ADPO
1Qp200)
Adjudication à M. Delacroix avocat à Prades à 6400
livres le 25/04/1791(estimée à 2600 livres.)
Partage des biens de François Vila entre ses enfants le
12/02/ selon extraits de l’original en ma possession.
Ont comparu - Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98)
veuf de Catherine Bès - Raphael Vila (1774-1830) François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à mosset Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de Jean
Rousse maréchal à Mosset (Sosa122) - Catherine Vila
(<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla
de Conflent, tous frères et sœurs cos successibles de
196
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pages, fils de Joan Batista VILA
(< 1711-1774) et Catherine FURCUS
(< 1700-<> 1766 & 1797), né à Mosset le 20
février 1735, avant-veille de mardi gras 906,
baptisé dans la même localité le
leur père François Vila (1735-1805) (Sosa 198),
conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses droits à
son mari par acte chez Escape du 20/04/1810. Soit au
total 7 héritiers.
Le partage, à l’amiable, dans l’égalité des droits et
respect des dispositions du père par préciput :
1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et hors
part de 1/8, par acte devant Escape sans date, prend
les 7/12 de la maison paternelle de la rue del Trot
[N°284 au 4 Carrer del Trot] depuis la confrontation
de Marc Ruffiandis [N°283] jusqu’au mur qui monte
du rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à construire en
commun avec Valent Vila qui prendra les 5/12 restants.
Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de
toutes natures dépendant de la métairie de la
Tremoulède, partie délimitée par des bornes.
De plus il prendra 35 perches à Monseriou
2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de 142
perches lors de son contrat de mariage du 23 mai 1805
chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon
Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des autres et 54
perches au Pla de Pons.
3 – François Vila légataire par préciput de 100 francs
par les mêmes dispositions du père détenu dans son
testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment
et terres, de la Tremoulède et un champ à la
Teixoneras.
4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de Valent
Comails prendra les 5/12 de la maison du village à la
rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède et encore un
champ dit La Mourré de 18 perches et enfin un jardin à
come Gelada
5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et 1/12 de
la métairie de la Tremoulède à côté de la part de
Valent Vila
6 – Marie Ville, épouse Rousse, pour 1/7 du père, ¼ de
la métairie de la Tremoulède et un jardin à la Terrasse
de 3 perches.
Pour la Tremoulède, le partage est le suivant - Baptiste
Vila, les 2/12 - Raphael Vila
- François Vila.les 3/12 - Valent Vila et Marie Vila, les
3/12 - Catherine Vila, les 1/12 - Marie Vila, les 3/12.
(1812 (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip)
905
Son nom figure sur les actes de François Jacques
COMAILS (Baptême) et Bonaventure VILA (Baptême)
et Anne Marie VILA (Baptême) et Baptiste Dominique
VILA (Mariage) et Jean Emmanuel Farriol ROUSSE
(Mariage) et Catherine Françoise VILA (Baptême).
906
Syndic de Mossety en 1771
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
surlendemain, à l'âge de deux jours 907 , y
décédé le 5 novembre 1805, à l'âge de
soixante-dix ans 908 909.
Testament à Prades le 11 mars 1804 : 3E23-60
Foilio 39 Bordes Pierre
Testament
Ce testament, contrairement aux autres de
cette époque, ne fait pas référence à l'aspect
religieux.
Il fait son testament par lequel il donne la part
réservataire du 1/4 à 3 de ses fils soit 1/12
chacun :
Raphael
François
Valent soit au total 1/12+3/24 = 5/24
Les autres
Baptiste (Sosa 98) marié à Bes
Marie(Sosa 123) mariée à Rousse
Catherine mariée à Soler
Marie mariée à Comails
Ne reçoivent que 1/7 des ¾ soit 3/24 si les 3
autres enfants sont décédés.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-trois ans, 910 le 31 janvier 1759 à
Vernet-les-Bains
avec
Anne
Marie
CAPELLA 911 (1741-1819).
197) Anne Marie CAPELLA 912 913, fille de
Miquel Sadorni CAPELLE (1714-< 1759) et
Maria Isabel PARENT (1711-> 1759), née à
Vernet-les-Bains le 24 décembre 1741, veille
de Noël, décédée à Mosset le 3 janvier 1819, à
l'âge de soixante-dix-sept ans.
907
Au baptême de Francesch furent témoins Francisca
LASTRADA (Marraine) - Francesch GENTIL
(Parrain).
908
Décédé le 16 brumaire an 14
909
Au décès de Francesch furent témoins Jean
Baptiste François VILA (Témoin) - Pierre BONET
(Témoin).
910
Témoins:
Thomas
Junquet,
apprenti
chirurgienMartin Maury, battle de Vernet, qui
signent.Etienne Noel, Joseph Bruzy pages, quine
signent pas.Curé: Isidore Alart
911
Leur union dura environ 46 ans et 9 mois
912
Note sur Anne Marie CAPELLA
Origine du patronyme - Capelle, capella : nom
catalan, désigne le curé.
913
Son nom figure sur un acte de Jean Emmanuel
Farriol ROUSSE (Mariage).
197
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
198) Jaume Pere Anthoni BES 914 915 ,
BrassierConsul 1763 et 1782/1783, fils de
Pere Antoni BES (< 1716-1734) et Catherina
FABRA (1713-1753), né à Mosset le 18 juin
1732, reçu au baptême dans la même localité
le lendemain, à l'âge de un jour 916, y décédé
le 16 février 1800, à l'âge de soixante-sept
914
Note sur Jaume Pere Anthoni BES
Figure sur la liste de la 3e Compagnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Vente
Jean Ruffiandis (1738-1815) fils de Gaudérique
(1611-1691) vend le 04//10/1770 une maison située
dans la ville de Mosset dans les vieilles murailles à la
rue dite de "Come Gelade", (N °358 au 3 Carrer del
Portal de Come Gelada) confrontée - d'orient avec la
muraille - du midi avec la veuve Climens au N°360 et
Jacques Bès et Fabre (1732-1800) N°359 au 1 Carrer
del ¨Portal de Come Gelada - du couchant avec la rue
de "Come Gelada" - de septentrion avec les héritiers de
Barthélemy Margall (avant 1705-1763) aujourd'hui
possédée par Jacinthe Estève (1728-1794). (ADPO
2B261)
Inondation de 10/1763
Expertise par François Mestres et Gaudérique
Laguerre de Campôme qui ont été nommés par les
consuls de Mosset : Jacques Font, Joseph Vilanova et
Jacques Bès.
Leur rapport fait état d'un total de dommages de 25471
livres. (ADPO 1C1962)
Quittance
Le 22 floréal an II Jacques Bès, cultivateur Mosset,
usufruitier de Jean Climens, son beau fils, suivant son
contrat de mariage retenu par maître Bordes le 28
avril 1785 fait quittance à Martin Climens, cultivateur
à Mosset, de la somme de 1540 livres pour l'entier
règlement de celle de 1760 livres montant de la
constitution dotale qui fut promise au dit Jean Climens
dans le susdit contrat. (ADPO 3E23/54 folio 131
Pierre Bordes Notaire)
Mutations par décès de Grace Llopet
Le 6 thermidor an IV a comparu Jacques Bes de
Mosset qui a déclaré que Grace Llopet, son épouse, est
décédée le 11 thermidor an II et que par son décès et en
vertu de son contrat de mariage chez Bordes à Prades
du 28/04/1785, il a herité de l'usufruit de la dot de son
épouse qui a été de 440 francs. (ADPO 5W625)
915
Son nom figure sur un acte de Jacques Jean Joseph
CLIMENS (Baptême).
916
Au baptême de Jaume Pere Anthoni fut témoin
Jauma Llorens Julia FABRA (Parrain).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
ans 917.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-deux ans, 918 919 le 5 février 1755 à
Sahorre, après avoir passé un contrat le 28
avril 1785 à Prades avec Grace LLOPET 920
(< 1737-1794).
199) Grace LLOPET 921 922, fille de Joseph
LLOPET (1697-> 1747) et Maria DRAPER
(1687-1748), née à Sahorre avant 1737,
décédée à Mosset le 29 juillet 1794, à l'âge de
cinquante-sept ans au moins.
Elle s'est mariée religieusement 923 avant
1755 avec Thomas Joseph Xavier
BES 924 925, Brassier 926, fils de Pere Antoni
917
Au décès de Jaume Pere Anthoni furent témoins
Marie Thérèse BES (Déclarante) - Joseph Pierre
Farriols TERRALS (Officier d'état civil).
918
Les 3 soeurs Llopet se sont mariées avec 3
mossettans:- Thomas Gorcinos,- Isidro Portell,Jacques Bès
919
En présence de Isidore PORTEIL (Témoin) de
Mosset - Estienne MARIO (Témoin) de Sahorre - Lois
SANTGERMA (Témoin) de Sahorre - Joan Miquel
"Thomas" CORCINOS (Témoin) de Mosset Gaudérique Curé AYMAR (Officiant religieux).
920
Leur union dura environ 39 ans et 6 mois
921
Note sur Grace LLOPET
Origine du patronyme - Llobet, Llobet : diminutifs de
Llop : loup.
922
Son nom figure sur un acte de François Joseph
CLIMENS (Baptême).
923
924
Note sur Thomas Joseph Xavier BES
Il figure sur la liste de 1791 des citoyens non actifs (qui
ne payent pas d'impôts). (ADPO 100EDT44)
Vente
Le 30-03-1794, Jacques Bès, cultivateur, vend à Jean
Baptiste Vila Capelle, cultivateur - 1 journal de terre à
San Barthomeu (jouxtant Bonnaventure Rocafort,
Julien Corcinos, Joseph Cairol, Catherine Bès) - 1
pièce de terre champ, à La Salle (jouxtant Sauveur
Comenge, Joseph Escanyer, Joseph Escanyer
Guariguet) - 1 pièce de terre à Lluganas (Baptister
Oliver, Ferreol Cajals de Molitg)
Prix: 1000 Livres
Mutations par décès de Joseph Bès
Le 8 août 1807 est comparu Marie Bès de Mosset
faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et Anne
Marie ses frères et soeurs a déclaré qu'ils sont héritiers
de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal an XIII (25
avril 1805) et que par son décès il leur est échu que
quelques vieux meubles des hardes et effets dont la
198
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
BES (< 1716-1734) et Catherina FABRA
(1713-1753), né à Mosset le 7 mars 1734,
avant-veille de mardi gras 927, baptisé dans la
même localité le même jour 928 929, y décédé
le 25 avril 1805, à l'âge de soixante et onze
ans 930.
201) Marie LLOPET, fille de Joseph
LLOPET (1697-> 1747) et Maria DRAPER
(1687-1748), née à Sahorre en 1727, décédée
à Mosset le 14 juin 1788, à l'âge de soixante et
un ans 938, inhumée dans la même localité le
lendemain 939.
Isidore PORTEIL
Emmanuel PARES
200) Isidore PORTEIL 931 , Consul 1752
Cordonnier, fils de Nicolau Vicens
PORTELL (1695-1745) et Catharina JULIA
(< 1690-> 1751), né à Mosset le 6 juillet
1727, reçu au baptême dans la même localité
le même jour 932, y décédé le 9 janvier 1778, à
l'âge de cinquante ans, inhumé dans la même
localité le lendemain 933 934.
Il s'est marié 935, à l'âge de dix-neuf ans, le 6
février 1747 à Sahorre avec Marie
LLOPET 936 937 (1727-1788).
valeur est eu dessous de 100 F. (Sosa 372) (ADPO
1199W78)
925
Son nom figure sur un acte de Marie Marguerite
BES (Baptême).
926
Leur union dura environ 39 ans et 7 mois
927
En 1763, Bès est Consul à Mosset
928
Mar= Fransisca FabreNe signe pas.
929
Au baptême de Thomas Joseph Xavier furent
témoins Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL
(Parrain) - Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL
(Officiant religieux).
930
Décédé Rue de Dalt qui conduit à Come Gelade
Impossible, sa femme se remarie en 1755, il est donc
mort avant
931
Son nom figure sur les actes de Llaurens Isidore
DIRIGOY (Baptême) et Isidore Nicolas GARRIGOU
(Baptême) et Simon Bonaventure COSSEY (Mariage
religieux) et Jaume Pere Anthoni BES (Mariage
religieux).
932
Le parrain est Isidore Portell. La marraine est
Fransisca Saleta. Ne signent pas.
933
Assistance de 6 prêtres + 1 diacre
934
A l'inhumation d'Isidore furent témoins Jean
THESA (Témoin) - Joseph Vicens Agusti Vicaire
PORTELL (Officiant religieux).
935
Témoins de mariage : Jean RibotPierre
BertranMartin Pidoll
936
Leur union dura environ 30 ans et 11 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
202) Emmanuel PARES
937
940
941
, Batlle
Il a environ 6 mois de moins qu'elle
Date douteuse
939
A l'inhumation de Marie furent témoins Julien
Maire PRATS (Témoin) - Jean THESA (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux).
940
Note sur Emmanuel PARES
Contrat d'apprentissage de chirurgien passé le
4/04/1723, entre Sébastien Porra, chirurgien à Prades
et Pierre Angel Pares pour son fils Emmanuel Pares, à
partir du 01/04/1723 et pour une durée de 3 ans, soit de
15 à 18 ans. (ADPO 3E21/313 )..
La rébellion du 16 décembre 1737
Emmanuel Pares, qui a 29 ans, prend une part
importante dans cet affrontement. Il est secrétaire des
"rebelles." Il sera parmi ceux qui auront à faire à la
justice.
Voir
JDM
N°68
et
http://www.histoiredemosset.fr/fourspain.html
Témoin au Testament de Jean d'Aguilar, seigneur de
Mosset
Témoin à la rédaction du testament du seigneur Jean
de Crouilles de Santa Pau de Biure et Margarit
Marquis d’Aguilar, seigneur de la baronnie de Mosset,
le 21/08/1740 (Voir annexe ) (Bordes 3E21/359 folio
447)
Jean d'Aguilar décédera à Codalet le 29 juin 1763, soit
23 ans plus tard et sera inhumé à Corbiach.
Jean de Crouilles, de Santa Pau, de Biure et Margarit
marquis d'Aguilar de la baronnie de Mosset, domicilié
à Perpignan, casse et révoque tous les autres
testaments
1- « Si je décède à Perpignan, je veux être inhumé dans
le tombeau que j'ai fait construire dans la nef de saint
Jean de Perpignan, où repose le révérend don Vincent
de Margarit, évêque d'Elne et don Jean de Margarit de
Biure marquis d'Aguilar, mon père.
2 - Si je décède en Conflent, je veux que mon corps soit
enterré dans l'église du couvent des pères Augustins de
notre Dame de Corbiac dans le tombeau où sont
enterrés les seigneurs de Mosset. »
Il nomme don Dominique de Margarit et de Biure,
comte de Montagut, son frère.
938
199
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
- dame dona Geneviève de Casteras de Margarit,
comtesse de Montagut, sa belle-sœur.- dame dona
Marie de Ros et de Margarit, comtesse de Saint-Féliu. dame dona Marianne de Millas de Margarit, sa sœur.
Contenu du testament
1 - 2000 messes basses.
2 - 50 livres monnaie de France à l'hôpital des pauvres
malades de Perpignan. La même somme pour les
pauvres de Notre-Dame de la miséricorde à
Perpignan.
3 - 20 livres aux pauvres le jour de mon enterrement
puis 20 livres le lendemain.
4 - à la marguillerie de Saint Jean à Perpignan et de
notre dame de la Réal et à celle des églises de Mosset
20 livres à chacune.
5 - « Je veux que mes héritiers continuent de faire la
même libéralité que les prédécesseurs seigneurs de
Mosset qui ont accoutumé de faire en faisant distribuer
toutes les semaines une petite mesure d'huile,
anciennement appelé "Amrat" pour servir à
l'illumination de la lampe du saint sacrement dans
l'église paroissiale de Mosset. »
6 - « Je veux et ordonne que les intérêts de la rente de
20 livres que les seigneurs de Mosset perçoivent tous
les ans, sur la communauté de Molitg et Campôme soit
employée pour faire une mission à Mosset de dix en dix
ans.
Priant comme je prie mes
à employer pour cette
mission quatre capucins prêtres établis dans le
Roussillon et le Conflent afin que pendant l'espace de
trois semaines ils fassent les fonctions de leur mission
destinées aux frais de cette mission, et ceci à
perpétuité. »
7 - 700 livres pour le repos des âmes des différents
seigneurs de Mosset.
8 - « Je lègue à demoiselle Dona Jeanne de Margarit
de Casteras, ma nièce et filleule, 10000 livres, supposé
qu'elle prenne époux au gré de ses père et mère. »
9 - « Je lègue à Joseph Dellach mon ancien valet de
chambre, 300 livres, supposé qu'il soit à mon service le
jour de mon décès et 100 livres à chacun de mes
domestiques et servantes qui seront à mon service le
même jour. »
10 - « Je lègue tous les biens à don Dominique de
Margarit de Biure, comte de Montagut, mon frère, s'il
est en vie le jour de mon décès et s'il décède sans faire
testament, le jeune homme comme héritier le premier
fils de mon frère.
À défaut d'enfant mâle jeune homme pour mon
héritière la fille aînée de mon frère. et les autres filles
de l'une après l'autre. »
Témoins : François Portell (1692-1777), prêtre curé
de Mosset, Joseph Portell (1708-1779) prêtre et
vicaire de l'église de Mosset de 1732 à 1779, Pierre
Corcinos (1689-1745) Batlle de Mosset, Emmanuel
Parès, chirurgien, Thomas Corcinos (1714-1767)
laboureur de Mosset (Sosa 520), Joseph Delseny
négociant à Catllar,
Onofre Bordes notaire.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Tous signent
Batlle de 1745 à 1754
En 1745 il est choisi comme Batlle ( Le Bayle ou Baille
ou Batlle en catalan est le représentant local du
seigneur). Il succède à feu Pere Corcinos (1689-1745)
(Sosa 520). Il conserve cette fonction jusqu’en 1754 et
donc seulement pendant 9 ans. Il est remplacé par Jean
Thomas (1707-1788) frère de Maria Thomas
(1702-1772) (Sosa 367) épouse Francesch Saletas
(Sosa 366)
On dénombre 34 ancêtres qui ont exercé les fonctions
de Batlle sous l’ancien régime. A Mosset à côté de
Emmanuel Pares et de Pere Corcinos déjà cités il y a
Julien Corcinos (1745-1820) (Sosa 130), Miquel
Lavila (1640-1724) (Sosa 1140), son père Vicens
Lavila (Sosa 2280), Galceran Matheu (1657-1720)
(Sosa 840) époux de Francisca Garrigo, Joseph Prats
(1684-1736) (Sosa 1172), Joseph Vidal (1640-1690)
(Sosa 650). Les autres ont exercés la fonction dans
d’autres lieux comme Molitg, Vernet, Sahorre,
Serdinya, Jujols, Urbanya, Los Masos, Villerach et
Vingrau.
A Vingrau ce sont les parents et grands-parents
d’Emmanuel Pares : Pere Angel et Pere Pares.
Au Batlle de l’ancien régime correspond la fonction de
Maire à partir de la Révolution.
Bail
- 11/1739 : Bail marquis d'Aguilar à Emmanuel Pares.
- 11/1747 : Bail emphytéotique du marquis d'Aguilar à
Emmanuel Pares concernant un: espace de terre à La
Carole
Acte de vente de Marguerite Delseny à Emmanuel
Pares d’un champ au Mosseto (3E21/359 folio 127)
Le 18/02/1740 Marguerite Delseny (Sosa 843)
(1675-1754) veuve de Maurici Oliver (Sosa 842)
(1667-1738) pages usufruitière des biens de son mari
et sa fille Marie Matheu et Oliver (Sosa 421)
(1715-1775) épouse de Dominique Matheu (Sosa 420)
(1702-1771) héritière universelle de son père Maurice
Oliver par acte passé par Me François Albafulla
notaire à Perpignan le 30/08/1706 (3E1/5625) déclare
que .
Pierre Ange Pares pages habitant alors Vingrau fit
vente de la faculté de rachat moyennent la faveur de
feu Maurici Oliver d’une pièce de terre champ à
Mosset à la partie appelée "Camp del Mosseto",
derrière la "Portella" d'une contenance de 5 journaux
et confrontant - d'orient, Joseph Pejau (1705) de
Molitg, - du midi, le ruisseau de Molitg, - du couchant,
le chemin qui va de Mosset à la Carole, - de
septentrion, le marquis d'Aguilar.
Pour le prix de 660 livres, monnaie de France, à
laquelle somme fut ensuite ajoutée, par 2 quittances
faites par le sieur Pares à Oliver en augmentation du
prix de l’acte d’engagement passé chez feu Vincent
Felip le 02/05/1711 et 22/06/1723, de 270 livres 10
sols de la même monnaie.
Comme Emmanuel Pares leur aurait fait pressentir que
Pierre Ange Pares, son père, ne pouvait pas faire
200
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
l’engagement du champ ni prendre aucun argent,
n’étant qu’usufruitier des cas dotaux de la défunte
Raphaela Julia, son épouse, à qui la propriété
appartenait par ses justes et légitimes titres et que par
conséquent Emmanuel Pares était conduit à
revendiquer la propriété en sa qualité de donataire
universel de la défunte mère Raphaela Julia. A cet effet
il était dans le dessein de porter procès et cause contre
elles afin de les faire condamner à déguerpir et
délaisser en sa faveur le champ.
Mais la mère et la fille Oliver avaient dit que le prix des
actes d’engagement et quittances de 930 livres et 10
sols que leur mari et père avait payé, à savoir 16 livres
5 sols 7 deniers pour les droits du 30/08/1706, 110
livres pour les droits et 10 livres 8 sols 7 deniers pour
d’autres droits des 2 mai 1711 et 22 juin 1723,
monterait le tout à la somme de 1067 livres 4 sols 2
deniers.
Pour éviter tout procès dont les suites sont funestes et
causent de grands frais et voulant par ailleurs vivre en
paix, auraient dit à Emmanuel Pares que s’il se
trouvait en état de faire le désengagement du champ
elles lui feraient grâce de 100 livres. Ce qui aurait été
accepté.
Voulant mettre en exécution leur promesse elles
consentent de leur bon gré de restituer la pièce de terre
à Emmanuel Pares, lequel veut faire honneur à la
mémoire de son père, et confessent avoir reçu 967
livres 4 sols 2 deniers.
Témoins : Sébastien Laplace (+1765) cordonnier père,
Sébastien Laplace (1716-1781) voiturier fils, François
Xavier Bordes notaire. L’acte est passé à Mosset.(
Onufre Bordes 3E21/395) :
Acte de vente entre Pares et d'Aguilar le 19/02/1740
Emmanuel Parès Julia (1708-1788), chirurgien, de
Mosset vend, à pacte de rachat, à don Jean de
Crouilles et de Margarit (1686-1763), seigneur de la
baronnie de Mosset, demeurant à Perpignan, une pièce
de terre à Mosset au lieu-dit "Camp del Mosseto",
derrière la "Portella" d'une contenance de 5 journaux
et confrontant - d'orient, Joseph Pejau (1705) de
Molitg, - du midi, le ruisseau de Molitg, - du couchant,
le chemin qui va de Mosset à la Carole, - de
septentrion, le marquis d'Aguilar et les héritiers de
Galceran Morer (+1700).
Ce champ appartient à Emmanuel Parès, comme
héritier universel de Rafela Parès et Julia
(1675-1736), sa mère.
Le prix en est de 993 livres 17 sols et quatre deniers,
monnaie de France, prix du désengagement qu'il a fait
du champ de Marguerite Delseny veuve de Maurice
Oliver et de Marie Matheu et Oliver épouse de
Dominique Matheu par acte passé ce jour. (3E21/359
folio 127 Xavier Bordes)
Témoins : Pere Corcinos batlle et Thomas Corcinos
(3E21/359 folio 127)
Nota : Il semblerait qu’Emmanuel Pares ait racheté ce
champ au seigneur d’Aguilar le 4/11/1750 (Acte de
François Xavier Bordes)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Achat de la tour du Portal de France contre une paire
de perdrix
Par Bail emphytéotique perpétuel entre d'Aguilar et
Emmanuel Parès, le 3/11/1740, don Jean de Crouilles
de Santa Pau Marquis d'Aguilar, seigneur de la
baronnie de Mosset domicilié à Perpignan a baillé et
baille en emphytéose perpétuelle (de longue durée et
généralement jusqu'à 99 ans) à Emmanuel Parès
chirurgien, une tour découverte (N°250 sur le plan
cadastral de 1811), à Mosset à côté du " Portal de
France " et confrontant - d'Orient la rue " de Vall "
actuellement haut du Carrer del Trot (En 2006) - du
midi et du couchant le cimetière bénit il y a 3 ans ( en
1737) - de septentrion le chemin royal qui va au Col de
Jau.
Il sera permis au dit Pares de faire une galerie
vulgairement appelée barane au-dessus de l’arceau
du portal pour relier sa maison à la tour.
Emmanuel Pares payera chaque année pour la Saint
Michel en septembre… trois poules domestiques et a
donné comme droit d’entrée une paire de perdrix
Témoins : Pierre Corcinos Batlle et Jean Thomas
pages. Fait à Mosset (Bordes 3E21/359 folio 631)
Confirmation de Rente (Censal) entre Bonafont et
Pares le 19/02/1740
Marie Bonafont veuve de Joseph Forcade (+1720),
brassier de la Carole, confesse et reconnaît qu'elle
tient et possède une maison à la Ville neuve
confrontant - d'Orient les héritiers de Henri Cantié
(1664-1739) - du midi la rue publique de Ville neuve du couchant André Cossey (1683-1755) - de
septentrion, Jacques Costeseca.
Maison sur laquelle, Emmanuel Parès et Julia, reçoit
tous les ans, le dimanche de Quasimodo (La fête de
Quasimodo a lieu le premier dimanche après Pâques),
une rente de 4 liures (livres) 16 sols 8 deniers monnaie
de France, comme pension annuelle et de 97 liures 13
sols 4 deniers en capital.
Rente faite par Marie Bonafont (+1721) née Mario
veuve de Pierre Bonafont, mère de Marie Bonafont et
Forcade au profit de Marguerite Junci (1708) (Sosa
811 ) veuve de Julien Julia (Sosa 810), mère de Rafela
Julia, par acte reçu par Me Joseph Sunyer notaire à
Prades le 02/11/1687. (Sunyer 3E11/255)
Témoins : Pierre Corcinos Batlle et pages et Julien
Morer pages.
Acte signé à Mosset l’après midi. (3E21/359 folio
129)
Conflit d’Arrosage
Le 16/03/1762, Demande d'exécution de sentence à la
requête de Don Jean de Crouilles et de Santa Pau, de
Biure et de Margarit, Marquis d'Aguilar, Seigneur de
Mosset, demeurant à Perpignan, contre les consuls
de la communauté séculière de Mosset (consuls en
charge en 1757) pour que la sentence rendue le
19/12/1760 soit exécutée contre la communauté et
contre ces consuls de Mosset Joseph Arrous
(1688-1765), consul, Jacques Font (1716-1769),
consul, Jacques Lavila (1721-1784), consul, pour ce
201
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
qui les concerne de la condamnation aux dépens faits
et à faire par la sentence du 19/12/1761, soit 780 livres
et contre leurs biens et les syndics du ruisseau commun
entre les tenanciers arrosant de Mosset, Molitg et
Campôme.
Le marquis d'Aguilar, demandeur, prétend que le
ladite communauté de Mosset, et pour elle ses consuls,
le débat titre nouveau des reconnaissances de la
censive de vingt livres, monnaie de France, à laquelle
ladite communauté et obtenue en sa faveur, suivant la
retenue par Me Onufre Bordes le 2 juin 1722 et lui
payent les arrérages de ladite censive. (ADPO
2E21/341)
Syndic du ruisseau de Mosset Molitg Campôme
Sur l'offre de leur tenir à compter tous les paiements
faits à la marguillerie de l'église de Mosset alliant à cet
effet institué un commandement contre les dits consuls
de se pouvoir dans les délais de l'assignation d'une
délibération de leur communauté qui les autorise à
passer le ladite reconnaissance et en paiement de telles
censives avec dépends et ladite communauté et pour
elle Joseph Arrous, Jacques Font et Jacques Lavila,
ses consuls répondent que la prétention du seigneur
demandeur est juste, ayant en conséquence les dits
consuls offerts de reconnaître ladite censive en faveur
du seigneur et en lui en payer les arrérages comme de
procéder dans un délai comptant à une assemblée de
leur communauté pour ce pouvoir de la délibération
convenable à ce sujet.
Ayant toutefois les dits consuls demandés, en même
temps, garanti et indemnité pour raison des arrérages
de ladite censive contre les dits Dominique Matheu
(1702-1771) Pagès de Mosset, Emmanuel Parès
(1707-1788) chirurgien de Mosset, Joseph Borreil
(avant 1704 - après 1763) brassier de Campôme,
Jean-Pierre Berjoan (avant 170après 1762)
brassier de Molitg, Syndics du ruisseau en question
qu'ils ont fait assigner à ces fins.(ADPO 11 BP498)
[Suivent plusieurs pages sur ce sujet]
Expert en graphologie
Enquête à la requête de Mathieu Bonamich
(1717-1789) contre François Campoussy (1732-1780)
de Counozouls.
Le 03/12/1765 a comparu le sieur Emmanuel Pares
(1707-1888), maître chirurgien juré habitant Mosset,
témoin assigné, natif de Vingrau et âgé de 58 ans, qui
précise : "Le billet est tout écrit de la main, caractères
et lettres, du Sieur Campoussy aîné et que le mot CENT
qui se trouve à la seconde ligne du dit billet lui paraît
être du même dit caractères et lettres ce que lui témoin
dit savoir pour avoir vu écrire le dit sieur Campoussy
aîné non seulement chez lui témoin et pour avoir reçu
une de ces lettres."
Le témoin suivant, Jacques Prats (1700-1776), 65 ans,
indique : "Le billet est tout écrit du Sieur Campoussy
aîné à la réserve du mot CENT qui paraît être de tout
autre caractère. (ADPO 11BP498 Justice de Prades)"
Artisans de Mosset le 10 mars 1747
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Cet état est destiné au VIGUIER du Conflent qui veut
imposer les artisans pour une somme comprise entre
21 et 25 livres. Cet état est signé par Emmanuel Pares
Julia (17081788), batlle de Mosset, qui ajoute le
commentaire suivant : " il n'est pas possible de payer
cette taxe car leur activité artisanale ne leur procure
pas un revenu suffisant. Pour vivre ils doivent en plus
travailler des terres."
2 chirurgiens : Emmanuel Parès et Jaume Font
(1716-1766)
1 cordonnier : Isidore Porteil (<1715->1761)
2 tailleurs : Jean Maillol (1705-1783) et Joseph
Piedjon (<1719-<1754)
1 maçon : Barthélemy Sole (<1735-1752)
2 maréchaux : François Xapeiro (1702-1752) et
Ferréol Rousse (<1719-1775)
1 tisserand : Joseph Villanova (1673-1763)
1 cloutier : Jean Sure (1713-<1777)
1 cordier : Sébastien Marti (<1727->1771).
Soit un total de onze personnes.
Il n’y a aucun barbier ou perruquier et aucun
cardayre.
Le secrétaire est Corcinos. ( ADPO 1C1962)
Parrain
Le 4/10/1747 est baptisé Emmanuel fils de père
inconnu.
Emmanuel Parès et Baronique Parès son épouse sont
parrain et marraine.
Lettre du 1/7/1757 à Monsieur l'intendant de la
Province du Roussillon et du Pays de Foix, premier
Président au Conseil Souverain de la même province,
signée des Consuls : Dominique Matheu (Sosa 420),
Isidore Pons (1732 - après 1786), Michel Pejau
(1741-1804).
"Le sieur Emmanuel Parès, chirurgien, met depuis
longtemps le trouble et la confusion dans la
communauté, a coutume de donner la loi parmi les
paysans, n'a d'autres règles que son caprice, croit tout
permis."
Emmanuel Parès (Les pouvoirs au village de Michel
Brunet page 210 - Trabucaires 1998)
Certaines querelles internes au village s'insèrent dans
le cadre seigneurial au point qu'on ne sait plus très
bien quel est le moteur et le sens réel du conflit. Les
marquis successifs sont assez rarement présents sur
leurs terres de Mosset ; les accrochages opposent donc
en pratique les élus municipaux aux batlles ou aux
salariés du seigneur qui couvre habituellement ses
gens comme tout titulaire d'un pouvoir qui se respecte.
Le seigneur endosse les responsabilités “ bien qu'on
paraisse rejeter sur nos agents d'affaire l'oppression et
la servitude dont on se plaint” tout en qualifiant
évidemment ces doléances de “ tissu de fausseté et
d'imposture ”. Il arrive pourtant que le seigneur
lui-même soit obligé de désavouer les excès de zèle ou
les abus de pouvoir de ses mandataires.
La
communauté se plaint en 1757 [probablement 1754], à
l'intendant, des agissements insupportables du
chirurgien Emmanuel Parès qui “met depuis
202
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
longtemps le trouble et la confusion dans la
communauté accoutumé à donner la loi parmi les
paysans n'a d'autre règle que son caprice. Croit tout
permis. L'exactitude du sieur Parès à assister aux
assemblées de la communauté serait à la vérité,
monseigneur, digne de louange s'il s’y comportait
comme les autres mais étant en possession de maîtrise,
il est toujours le premier à parler, si malheureusement
quelqu'un des... (illisible) ne pense pas comme luy en
donnant son suffrage, il l'interrompt, le provoque et lui
impose silence, ce qui ôte la liberté si nécessaire dans
les assemblées.. Il s'oppose à la nomination des experts
pour former un cadastre. Les cotisateurs de la
communauté ont-ils le malheur de n'être pas de la
faction du sieur Parès, c'est là un crime pour eux, il
désapprouve hautement tout ce qu'ils ont fait et les
attaque sur la place de la ville de Mosset, les insulte,
les provoque et les traite de voleurs en présence de
presque tout le peuple... il s'est porté à donner des
coups de bâton à François Cossey [1694-1766],
consul”.
Suivant cette dénonciation, le chirurgien s'est laissé
aller à mille autres violences qui ont conduit le
seigneur à le démissionner ; “Monsieur le marquis
d'Aguilar a été forcé de lever au sieur Parès la portion
qu'il lui avait commise dans la dite ministration de
qu'il abusait de l'autorité que cette charge lui donnait,
ne s'en servant que pour ses propres intérêts et pour
satisfaire ses animosités”. La communauté demande
que ce tyranneau soit exclu de toute charge municipale
et qu'il présente des excuses et l'intendant accorde ces
réparations morales. [Emmanuel Parès a été batlle de
1748 à 1754]
On peut raisonnablement penser qu'Emmanuel Parès
s'était servi de l'autorité que lui avait déléguée le
seigneur pour mieux donner libre cours à son
exécrable tempérament. Cette instrumentalisation du
pouvoir seigneurial n'est pas un cas unique : c'est un
des leviers qu'on utilise dans le grand jeu du pouvoir
où les gains et les pertes ont une portée souvent plus
symbolique qu'économique.
Dans le microcosme de Mosset, le défi, la provocation,
la querelle pour un oui ou pour un non sont les
distractions favorites des villageois. Les procédures
judiciaires sont une façon de continuer la guerre par
d'autres moyens et personne n'échappe à ce tourbillon
perpétuel. Mossèn Thomas Chritia, dénoncé par les
consuls comme ne respectant pas les coutumes
liturgiques et refusant de fournir des chandelles au
prêtre des âmes, parle de la “haine et de la malice” de
ses paroissiens et prétend que les consuls “sont
poussés par quelque ennemi secret”.
Dans un contexte où l'esprit évangélique ne règne pas
sans partage, on est tenté de penser que si le seigneur
n'avait pas existé, il eût fallu l'inventer. En éradiquant
la seigneurie, la Révolution n'apportera pas pour
autant la sérénité sur la place du village et les conflits
inter villageois et intra villageois y feront rage : on n'a
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
pas tous les jours un aussi beau prétexte pour régler
ses comptes personnels.
(Capitation : impôt royal qui touche l'ensemble de la
population (à la seule exception des ecclésiastiques).
Tous les contribuables sont classés dans une grille de
vingt deux catégories fiscales hiérarchisées.)
Patrimoine en 1758
Emmanuel Parès faisait partie des plus fortunés de la
communauté de Mosset. En 1758, alors qu’il n’est
plus Batlle et donc n’en perçoit plus le salaire, le
niveau de contribution le place en deuxième position
des contribuables derrière François Climens (37
livres), devant Jean Thomas son successeur comme
Batlle (13 livres) et Dominique Matheu, premier
consul en 1758 (26 livres).
Le rôle des impôts sur le revenu dit du vingtième
(Vingtième : impôt royal sur le revenu pesant sur
l'ensemble des sujets du Roi à l'exception des seuls
ecclésiastiques) fait apparaître un impôt de 28 livres
qui se réfère aux revenus des biens suivants1 (ADPO
100 EDT17) :
1 maison et jardin, [Le portal de France] - 1 journal de
vigne, (Journal : mesure agraire de surface valant 0,35
hectare en Conflent ) - 4 journaux de terre arrosable,
6 journal de terre médiocre - son industrie de
chirurgien - son bétail à cornes - 1 troupeau à laine.
A titre indicatif, on relève parmi les ancêtres des Pares
Garrigo descendants d'Emmanuel débiteurs : Michel
Pajau : 7 livres, Dominique Dimon (1727-1795), 4
livres (SOSA N° 224 époux de Françoise Vila), Isidore
Portell mineur, 11 livres époux de Marie Garrigo,
Isidore Portell (1728-1778) majeur, 8 livres (SOSA N°
200) époux de Marie Llopet), Jacques Corcinos, 4
livres, Margarita Garrigo, veuve, 1 livre, Baptiste
Ville, 10 livres, Thomas Corcinos (1713-1771) , 23
livres, (SOSA N° 260 époux de Anne Marie Llopet),
Magdeleine Garrigo (née Portell Magdeleine (1717 –
1786) , 1 livre, (SOSA N° 193 veuve de Garrigo
Francesch (1712 - < 1758), brasier, Pierre Cortie et
son beau-père, 4 livres, Isidore Garrigo, 3 livres,
Joseph Garrigo, 1 livre, François Cortie, 5 Livres,
Pierre Garrigo (1732 – 1772), 1 livre, Veuve Assens /
Delmas, 10 livres, - Monsieur le Curé [ Il s’agit de
Joseph Portell ], 9 livres, avec la mention suivante le
concernant “ tout cela détaché du bénéfice que
lui-même le conquis,” le concernant : grand jardin et
maison, ½ journal de terre arrosable, 1 journal de
terre arrosable, 1 et ½ journal de pré, 1 cantonade à la
montagne.
Conflit d’Arrosage
Le 16/03/1762, Demande d'exécution de sentence à la
requête de Don Jean de Crouilles et de Santa Pau, de
Biure et de Margarit, Marquis d'Aguilar, Seigneur de
Mosset, demeurant à Perpignan, contre les consuls
de la communauté séculière de Mosset (consuls en
charge en 1757) pour que la sentence rendue le
19/12/1760 soit exécutée contre la communauté et
contre ces consuls de Mosset : Joseph Arrous
(1688-1765), consul, Jacques Font (1716-1769),
203
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
consul, Jacques Lavila (1721-1784), consul, pour ce
qui les concerne de la condamnation aux dépens faits
et à faire par la sentence du 19/12/1761, soit 780 livres
et contre leurs biens et les syndics du ruisseau commun
entre les tenanciers arrosant de Mosset, Molitg et
Campôme.
Le marquis d'Aguilar, demandeur, prétend que le
ladite communauté de Mosset, et pour elle ses consuls,
le débat titre nouveau des reconnaissances de la
censive de vingt livres, monnaie de France, à laquelle
ladite communauté et obtenue en sa faveur, suivant la
retenue par Me Onufre Bordes le 2 juin 1722 et lui
payent les arrérages de ladite censive. (ADPO
2E21/341)
Sur l'offre de leur tenir à compter tous les paiements
faits à la marguillerie de l'église de Mosset alliant à cet
effet institué un commandement contre les dits consuls
de se pouvoir dans les délais de l'assignation d'une
délibération de leur communauté qui les autorise à
passer le ladite reconnaissance et en paiement de telles
censives avec dépends et ladite communauté et pour
elle Joseph Arrous, Jacques Font et Jacques Lavila,
ses consuls répondent que la prétention du seigneur
demandeur est juste, ayant en conséquence les dits
consuls offerts de reconnaître ladite censive en faveur
du seigneur et en lui en payer les arrérages comme de
procéder dans un délai comptant à une assemblée de
leur communauté pour ce pouvoir de la délibération
convenable à ce sujet.
Ayant toutefois les dits consuls demandés, en même
temps, garanti et indemnité pour raison des arrérages
de ladite censive contre les dits : Dominique Matheu
1702-1771) Pagès de Mosset, Emmanuel Parès
(1707-1788) chirurgien de Mosset, Joseph Borreil
(avant 1704 - après 1763) brassier de Campôme,
Jean-Pierre Berjoan (avant 170après 1762)
brassier de Molitg, syndics du ruisseau en question
qu'ils ont fait assigner à ces fins.(ADPO 11 BP498)
[Suivent plusieurs pages sur ce sujet ]
Pension viagère à son fils ecclésiastique
Le 30/04/1774 à Mosset, Emmanuel Pares et Julia,
chirurgien, juré de Mosset pour faciliter à son fils
Emmanuel Parès et Fabre (1745-1813) l’exécution du
Saint désir qu’il a d’être promu aux ordres sacrés et
autorisé de Monseigneur l’évêque d’Elne, constitue en
faveur d’Emmanuel Parès et Fabre son fils 150 livres
monnaie de France de pension viagère pour lui servir
de titre clérical payable tous les ans, en deux termes et
paiements égaux, de 6 en 6 mois et dont les premiers
six mois du paiement commenceront d’avoir cours du
jour qu’il aura pris l’ordre sacerdotaux et ainsi après
les autres années, ce pareil jour, sous peine
d’obligation de ses bien présents et à venir qu’il se
soumet aux rigueurs de la justice et ainsi qu’il a promis
et spécialement hypothéqué :
1 - une pièce de terre champ à Mosset dans la partie
dite « Camp del Mosseto » de la contenance de quatre
journaux de terres et confrontant - d’orient avec que
Rose Parès et Bousquet (1732-1793) et M. le marquis
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Mosset 1745-1754 Chirurgien, fils de Pere
Angel PARES (1675-1746) et Rafela JULIA
(1675-1736), né à Vingrau en 1708 942 ,
décédé à Mosset le 23 mars 1788, jour de
Pâques, à l'âge de quatre-vingts ans, inhumé
dans la même localité le surlendemain 943 944.
Patrimoine à Mosset en 1787 : Patrimoine en
1785 d'Emmanuel Parès
[Le registre des propriétaires terriens en
1787 » est un registre en langue catalane de
1787 qui , donne une estimation en francs de
la valeur des terres de la baronnie de Mosset.
Elle exclue les autres biens tels que les
propriétés bâties et les industries. (ADPO
100EDT19) La traduction du texte est la
suivante : ]
"Estimation de toutes les terres du territoire de
Mosset, tant des étrangers que des habitants.
Estimation en francs faite par les experts
nommés par une assemblée générale le 28
octobre 1785."
Detras la Portella un hort : 10 livres - A la
Carola un camp, prat y hort, 142 livres - A
Coma Rallu un prat : 3 livres - A Junquera una
d’Aguilar - du midi avec le ruisseau de Molitg à Mosset
- du couchant avec le chemin de Mosset à la Carole de septentrion avec M. l’abbé de Prades. Plus d’autres
pièces de terre dans les terroirs de Mosset.
2 - la partie dite à la Carole de la contenance de trois
journaux de terre, confrontant - d’orient avec le
ruisseau de la Carole - du midi de même et Rose Pares
Bousquet - du couchant avec les jardins de la Carole de septentrion avec le chemin dit « del Sill » et au bas
de la ville.
Étaient présents : Jean Thomas Pagès, Jacques
Pompidor négociant, qui ont dit que les propriétés
ci-dessus désignées et confrontées et spécialement
hypothéquées appartiennent bien et valablement au
constituant et que le revenu annuel est plus que
suffisant pour satisfaire aux paiements de ladite
pension viagère.
En présence de Jacques Prats, Pagès, Jean-Pierre
Seguy de Mosset et Dominique Bordes notaire royal et
apostolique.((ADPO 3E23 folio122 Dominique
Bordes)
941
Son nom figure sur les actes de Pierre CORTIA
(Mariage religieux) et Andrieu SANTGERMA (Contrat
de mariage) et Jacques TAURINYA (Mariage
religieux) et Joseph ROMEU (Mariage religieux).
942
Maître Chirurgien
943
Munis des sacrements de l'eglise
944
A l'inhumation d'Emmanuel furent témoins Jean
THESA (Témoin) - Julien Maire PRATS (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux).
204
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
vignya :8 livres - Detras la Portella un camp :
100 livres - Al Cunq Perpignan terres y prats :
90 livres - A Falgueras Perpignan terras : 100
livres - Total : 453 livres. (ADPO 100EDT16)
Patrimoine en 1787 d'Emmanuel Parès
Emmanuel Pares décédé en 1788 avait les
biens suivants sans la propriété batie en 1787 Al Ball, un hort : 55 livres - Al Bach, une
vignya : 8 livres - A Rimaus per terras y prat :
87 livres - A St Julia un camp y prat : 246
livres - A Rodolas un camp : 52 livres - Sota
liglesia de sant Julia un camp : 78 livres Detras la Portella un Camp :2 4 livres - A la
morera un Camp : 2 livres - A Labourade un
Camp : 22 livres
TOTAL : 490 livres (ADPO 100EDT19 Folio
52)
Et lu par ailleurs - Als horts de Dalt, un hort :
4 livres - A lloganyas, une vignya : 4 livres A la Carola, un camp y prat : 70 livres - Detras
la Portella un camp : 85 livres
Al Cunq Perpignan dos camps : 42 livres - A
Rabassas, un camp : 5 livres
Total
:
206
mais
corrigé
en
659.(probablement sur le total).
Événement : Répartition de l’héritage familial
Joseph Romeu (1706) pages de Ria, en qualité
de père des personnes et biens de Joseph
Romeu et Thérèse Romeu ses enfants, et
époux de Thérèse Romeu et Parès, sa seconde
femme, soeur d'Emmanuel Parès reçoit de
Emmanuel Parès chirurgien de Mosset, son
beau-frère, la somme de 492 livres monnaie
de France en complément des 770 livres
payées et données par Pierre Ange Parès
(1675-1746), pages de Mosset et Rafela Parès
et Julia mariés, a ladite Marie-Thérèse
Romeu et Parès, leur fille au titre du contrat de
mariage avec Joseph Romeu passé par-devant
Vincent Felip, notaire à Prades, le 27 juillet
1728 (3E21/315 ou 328 Vincent Felip
notaire).(Bordes 3E21/359 folio 223).
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-six ans, 945 le 12 janvier 1734 à Mosset
avec Baronica FABRA 946 (1711-1768).
945
En présence de Henrich Curé PIEDJON (Officiant
religieux) - Joseph PAJAU (Témoin) - Pere Antoni
BARJOAN (Témoin).
946
Leur union dura environ 34 ans et 3 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
203) Baronica FABRA 947 , fille de Pere
FABRA
(< 1678-<> 1752 & 1755)
et
Margarida MORER (< 1692-1767), née à
Mosset le 21 juillet 1711, baptisée dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 948, y décédée le 8 avril 1768, avant-veille
de la Pâque orthodoxe, à l'âge de
cinquante-six ans 949.
Confirmtion à Mosset le 29 mai 1727.
204) Joseph Jaume FABRE, dit Domenjo
(En) 950 , Brassier, fils de Francisco Ramon
FABRA (1685-1720) et Joana Margarida
ESCANYE (1688-1748), né à Mosset le 9
mars 1719, reçu au baptême dans la même
localité le même jour 951 952, y décédé entre le
1 avril 1767 et 1779, à l'âge de quarante-huit
ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 1er
juillet 1744 à Mosset avec Maria Margarida
PONS 953 (1722-1770).
205) Maria Margarida PONS, fille de
Nicolau PONS (1669-1739) et Anna Maria
GARRIGO (1685-1744), née à Mosset le 1er
juillet 1722, baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 954 955, y décédée
le 27 mai 1770, à l'âge de quarante-sept ans.
947
Son nom figure sur un acte de Marie Véronique
PARES (Baptême).
948
Au baptême de Baronica furent témoins Julia
Francesch Joseph MORER (Parrain) - Llorens Curé
SANTENAC (Officiant religieux) - Baronica FABRE
(Marraine).
949
Au décès de Baronica fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
950
Note sur Joseph Jaume FABRE
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795).
Il est citoyen actif. (ADPO Lp1024)
951
Le parrain est Joseph Escanye. La marraine est
Francisca Galaut. Ne signent pas.
952
Au baptême de Joseph Jaume fut témoin Francisco
Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux).
953
Leur union dura environ 22 ans et 9 mois
954
Mar= Margarida Matheu, ne signe pas
955
Au baptême de Maria Margarida furent témoins
Barthomeu MAYDAT (Parrain) - Jaume Curé
COMENJA (Officiant religieux).
205
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
206) Joseph Archange FITA 956, Voiturier,
fils de Miquel FITA (< 1706-> 1752) et
Madeleine
ou
Catherine
CULAT
(< 1706-> 1752),
né
à
Prats-de-Mollo-la-Preste avant 1737, décédé
avant le 24 novembre 1788.
Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze
ans au moins, le 9 février 1752 à
Prats-de-Mollo-la-Preste avec Françoise
MASSOT (< 1737-1788).
207) Françoise MASSOT 957, fille de Joan
MASSOT (~ 1688-<> 1730 & 1742) et Justa
PAGES
Y
XATARD
(< 1691-<> 1730 & 1752),
née
à
Prats-de-Mollo-la-Preste avant 1737, décédée
à Mosset le 24 novembre 1788, à l'âge de
cinquante et un ans au moins 958 959.
208) Julien CORCINOS : Voir en 130
209) Marie Catherine RUSSA : Voir en 171
Maurici Miquel MATHEU
210) Maurici Miquel MATHEU 960 961 962,
956
Note sur Joseph Archange FITA
Origine du patronyme - Fité, Fiter : expert en bornage
de terrain ou préposé Augustin bornage. Fita : du latin
ficta : borne.
957
Note sur Françoise MASSOT
Origine étymologique du patronyme Jean Tosti :
Massot
On peut trouver de multiples hypothèses pour ce nom,
en voici quelques-unes : hypocoristique de Thomas
(avec aphérèse et suffixation) , personne corpulente ,
nom de personne d'origine arabe, Mas'úd (d'après
Moll, els Llinatges catalans). La première solution me
paraît de loin la meilleure..
958
A son décès habite Mosset depuis 1 an 1/2
959
Au décès de Françoise fut témoin François Curé
GALIAY (Officiant religieux).
960
Note sur Maurici Miquel MATHEU
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Maurici Miquel Matheu (1732-1812) est le fils aîné de
Domingo Matheu (1702-1770), pagès et de Maria
Théréza Magdalena Oliver, âgée de 17 ans.
Il naît dans une des familles les plus bourgeoises de
Mosset. Son grand père Galceran (1666-1720) a été
batlle de Mosset de 1699 à 1708 et en 1719, au service
de Joan Margarit d’Aguilar (1629-1701), le premier
marquis d’Aguilar de Mosset puis de son épouse la
baronne Raphaela de Negrell de Crouilles de Santa
Pau (1640 ?-1719). Raphaela fut même marraine de
deux enfants de Galceran Matheu (1666-1728), batlle
de 1699 à 1719.
A la mort de son père le Mercredi 15 juillet 1767 à
Mosset, à 38 ans il prend en charge les affaires de la
famille.
Dans les actes il est qualifié de pagès, de négociant et
même de bourgeois.
Son activité de négoce s’exerce dans le commerce du
fer. Son nom est cité dans le compte de recettes et
dépenses de la commune le 29/09/1793, comme
fournisseur de fer pour fabriquer la porte de la
fontaine (ADPO L 1405).
Il épouse Catherine Hyérome Bonaventure Castell de
Rodès en Roussillon, l'enfant légitime de Bonaventure
Castell, pagès et de Marie Alby, le Mardi 8 février
1774 à Rodès. Il est alors âgé de 41 ans. Elle a 27 ans.
Le couple aura six enfants :
- Bonaventure Matheu né le novembre 1775.
Ce fils aîné, qui ne s’est pas marié, a poursuivit
l’activité de négociant des forges. En 1796 il est
commis avec son beau-frère Baptiste Corcinos à
l’ancienne forge du marquis d’Aguilar, achetée comme
bien national, par Julien Corcinos père de Baptiste.
(ADPO L380). En 1796 il est capitaine au Bataillon
Auxiliaire du Département. Il porte toujours ce grade
en 1799 (ADPO L338). Le 16/02/1828 il injurie le
maire Gaudérique Porteil (1779-1850) (ADPO
3U3057). Il est élu Capitaine de la garde nationale de
Mosset en 1837.
- Dominique Matheu (1778-1839).
En 1789, il fait ses études dans un pensionnat de
Perpignan. Maire adjoint en 1832, il s’oppose aux
projets de de Massia qui veut trouver un compromis
avec le Marquis d’Aguilar. Il épouse Marie la fille de
Nicolas Laguerre défenseur du Marquis d’Aguilar.
- Jacques Joseph Simon Matheu né le Dimanche 9
janvier 1780
- Thérèse Marguerite Marie Matheu née le Mardi 3
avril 1781
- Françoise Catherine Josèphe Matheu (1784-1850).
Il se marie avec Baptiste (1774-1848) fils de Julien
Corcinos.
- Marie Matheu née en 1787 qui se marie avec Michel
Arrous (1785-1849) maire de Mosset de 1838 à 1849.
Il est lié aux Corcinos ave lesquels il a des relations
privilégiées et durables.
Lors de la signature du bail afferme des biens du
seigneur à Mosset en 1787, Julien Corcinos apporte sa
caution. Réciproquement, la même année, Maurice
206
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Matheu se constitué caution dans le bail afferme à
l'avantage de Julien Corcinos pages à Mosset,
concernant un bien à Brèzes, pour une durée de huit
ans à compter du 1er mai 1788 jusqu'au 30 avril 1796.
Le bien appartient à l'abbaye de saint André de Jau,
ordre de saint Benoît, et le preneur aura la faculté de
se servir et d'user de la maison de ladite abbaye sise à
Mosset. Le prix est de 820 livres par an. (ADPO
3E15/96 folios 196 Notaire Sauveur Jaume).
Membre du Conseil du district
Il est élu membre du Conseil du district le
5/09/1790.(ADPO L436)
Négociant
Cité dans le compte de recettes et dépenses du
29/09/1793, comme fournisseur de fer pour fabriquer
la porte de la fontaine. Il reçoit 77 francs 5 sols en
assignats. et 6 francs en numéraires pour le transport
du charbon au martinet. (ADPO L 1405)
Conflit
Le 27/08/1790, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Maurice Matheu et Pierre Ange Parès.
(ADPO 11BP261)
Conflit
Le 06/02/1790, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Maurice Matheu, bourgeois, et Jean
Pierre Salvagnach, voiturier. (ADPO 11BP261)
Conflit
Le 06/02/1790, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Maurice Matheu, bourgeois, et Jean
Clausell dit "Jean Guillem", voiturier. (ADPO
11BP261)
La justice de Paix de 1790
Le 26/12/1790, dans une assemblée primaire qui s'est
tenue à Mosset, qui a duré 4 jours, dans l'église
paroissiale, en exécution du décret de l'assemblée
nationale concernant l'organisation judiciaire du 16
août 1790, les citoyens actifs du canton ont élu le
premier jugee de paix du canton de Mosset, Maurice
Matheu.
Ont ensuite été élus 4 notables assesseurs du juge par
commune.
Pour Mosset ce sont : Martin Climens (1751-1828),
Joseph Porteil (1752-1824), Jacques Ruffiandis
(1748-1815) et Léon Vile.(1745-1821)
Pour Nohedes : Sauveur Pairer, Jacques Malhol,
Bernard Pairer et Vincent Serradeil.'<1736->1791)
Pour Urbanya, Joseph Gra
, Baptiste Deixonne
vieux, Joseph Deixone Pont et Bap Jean Fourcade.
Pour Campôme, Saget, Jean Saget, Silvestre Sarda
(1752->1813) et Gaudérique Fabre.
Pour Conat Betllans, Pierre Ollo, (1729-1802), Joseph
Serradeil et Paul Horte.
Pour Molitg, Pierre Salettes, Pierre Fabre, Ignace
Pacuil (1744-1821) et Jean Mestres (1724->791).
(ADPO LP1337)
Juge de paix
Le 3 juin 1794 il démission et est remplacé par Joseph
Porteil élu. (ADPO 100EDT34)
Réquisitions d'artisans
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
10 septembre 1794, les charpentiers, les menuisiers,
les maçons, les tailleurs de pierrede la commune sont
réquisitionnés. À Mosset sont concernés : François
Estève (1767-1821), Gaudérique Laguerre (1754),
Louis Oliver (1759-1832) menuisiers, Isidore Radondy
(1753-1824), Isidore Soler (1748-1811) et Baptiste
Palau (1769-1836), maçons.
Ils se rendront, sans délai, à Perpignan pour travailler
à la fabrique des poudres et salpêtres.
Maurice Matheu, fermier des forges, se présente et
expose qu'il lui faut deux ouvriers dont un menuisier et
un maçonet un maçon pour réparer et rebâtir sa
maison qui a été incendiée.
Ces artisans ne travaillent par en permanence de leur
métier, ils ne sont pas très habiles, ils sont la plupart
du temps occupés à la culture de la terre, la récolte
n'est pas encore faite sur tout le territoire.(ADPO
100EDT35)
Répartiteur des impôts
Le 14 brumaire an VI (4 novembre 1797)
Galiay à Martin Climens et Maurice Matheu de Mosset
"L'administration municipale dans sa séance du 20
vendémiaire dernier vous a nommé jury d'équité pour
la répartition des contributions personnelles et
mobilières de l'an V. En conséquence vous êtes avertis
que ledit jury s'assemblera le 16 brumaire dans le lieu
des séances de ladite administration et vous êtes invités
à vous y rendre pour ne pas encourir les peines portées
par la loi." (ADPO Lp1334)
Élection du juge de Paix de Mosset en 1794.
Extrait des registres de la société régénérée des
sans-culottes de la commune de Molitg. Séance du 29
floréal (18 mai 1794) seconde année de la république
une et indivisible.
« Le citoyen Ruffiandis obtient la parole et dit que le
juge de Paix de notre canton ayant donné sa démission
[Maurice Matheu a démissionné le 3 juin 1794], les
frères de la société populaire de Mosset s'étaient déjà
acquittés, conformément à la loi, de présenter six
candidats à l'administration du district pour qu'elle en
choisit ceux un pour remplir les fonctions de juge de
paix. Il lui paraît les sans-culottes de Molitg n'était pas
moins intéressé à faire connaître leurs vœux à cet
égard en présentant également que si citoyens à
l'administration. Il a conclu en demandant que les six
citoyens fût-ce nommé sur-le-champ et que la liste en
fut envoyée de suite à l'administration du district.
Cette motion ayant été unanimement adoptée, la
société a choisi les citoyens :
Pierre Thomas (1765-1814), Augustin Salies (1754),
Pierre Fabre (<1765->1797).
La commune de Molitg, Pierre-François Arrous
(1754-17895) père de la commune de Mosset, Baptiste
Deixonne (1746-1810) de la commune d'Urbanya et
Sivestre Lavila (1734) de Campôme.
Elle délibère en outre que le citoyen Ruffiandis et
Augustin Deixonne (1745->1802) seront chargés de
porter un extrait de la présente délibération à
207
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
l'administration du district de Prades. » Signé
Sylvestre Mestres. (ADPO L430)
Nota : les sans-culottes sont des révolutionnaires issus
de la partie modeste et laborieuse du peuple.
(Wikipedia)
Le Mardi 2 juin 1801 à Mosset, il est témoin au
mariage de "Baptiste" Corcinos (1774-1848) fils de
Julien Corcinos (1745-1820) et de Françoise Matheu
(1784-1850) sa fille.
Il a 54 ans lorsqu’il perd son épouse Catherine, âgée
de 40 ans, le 20 juillet 1787. Elle laisse des enfants
dont le plus âgé a 12 ans. Il ne se remariera pas.
Parrain
Le Jeudi 8 novembre 1792 à Mosset, il est parrain au
baptême de "Gaudérique" Laguerre neveu de celui qui
va devenir le défenseur acharné des d’Aguilar :
Nicolas Laguerre (1744-1811) de Campôme
Ce baptême marque la fin d’un régime. C’est en effet le
dernier acte d’état civil enregistré à Mosset par
l’administration catholique avant le transfert à la
commune laïque : "L'an mille sept cent quatre vingt
douze et le huitième jour du mois de novembre nous
François Galiay prêtre vicaire de l'église paroissiale
de saint Julien et de sainte Basilice de la ville de
Mosset avons baptisé selon le rite de notre Sainte Mère
l'Église romaine Maurice Dominique Gaudérique
Laguerre né le jour d'hier fils légitime et naturel de
Gaudérique Laguerre citoyen de Mosset et de Marie
Alzeu son épouse. Ont été parrains Maurice Matheu
citoyen de cette paroisse qui a signé avec nous et Anne
Marie Laguerre et Carol de la paroisse de Molitg qui a
déclaré ne savoir signer.
En foy de quoy.
Matheu Maurice, Galiay pre et vic."
Maison
Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796), à 34 ans, il possède
à la « rue del trot », à droite en montant vers le vieux
cimetière à côté de d’un cortal bergerie qu’Etienne
Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset,
vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855),
cultivateur (ADPO 3E21/497 - Estève Notaire à
Prades - Page 32).
Epigraphe 1732 au 10 Plaça de Dalt correspond à son
année de naissance.
Fermier des dîmes
Maurice Matheu est aussi qualifié de « Fermier des
dîmes du Marquis d'Aguilar en 1789 (ADPO
100EDP25).» Le bail signé avec le marquis d’Aguilar
le 23 février 1787 quasi identique à celui signé par
Joseph Escanye huit ans plis tôt.
Il a toujours cette fonction en 1793. En effet, le
19-11-1793, un procès verbal d’une affaire précise :
"Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la
fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice
Matheu (1732-1812) s'est récusé comme fermier du
terroir de Mosset. » Imposable en 1769,1772,1788.
(Ruffiandis P80)
Caution de Julien Corcinos en 1787
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Est fondé de procuration Monsieur Charles Jules René
Ménard de Chouzy, prêtres du diocèse de Paris,
chanoine d'honneur de l'église cathédrale de Bourges,
vicaire général, à des commanditaires de l'abbaye de
saint André de Jau, ordre de saint Benoît, diocèse de
Perpignan, demeurant actuellement à Nîmes.
Fort de sa procuration par acte du 17 juillet 1784 chez
Poncet et Raynaud notaires à Bourges.
Bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages à
Mosset. Concernant un bien à Brèzes d'une durée de
huit ans à compter du 1er mai 1788 jusqu'au 30 avril
1796.
Le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la
maison de ladite abbaye sise à Mosset. Le prix en est de
820 livres par an.
Le sieur Maurice Matheu s'est constitué caution.
(3E15/96 folios 196 Sauveur Jaume)
Administration de l'église
1 - Réunion
Réunion des administrateurs de l'église se sont
assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les
comptes des marguilliers de la dite église.
En conséquence se sont présentés les marguillers dont
les noms suivent :
Isidore Corcinos, François Bruzi, François Vila
marguilliers de Saint Julien, François Dimon,
Bonaventure Cossey, marguilliers du Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ, Baptiste Bruzi,
marguiller de Saint Sébastien et Saint Gaudérique,
Galderich Fons, marguiller de Notre Dame du
Rosaire, Marc Rouffiandis.
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée Catherine
Sarda, épouse de Sauveur, Commenge, qui a redu
compte de sa charge en qualité de pabourdesse de
notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo, épouse
de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire,
Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement.
Signé par les administrateurs de la République
Française :
Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis.
(Archives de la mairie de Mosset)
2 - Marguillier
Le 11 février 1806, le maire, Lavila, dans une lettre à
M. le Préfet, dresse la liste des personnes,
conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour
nomination des 3 marguilliers, qui administreront les
revenus de l’église et la fabrique de Mosset :
Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques
Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu, Jacques
Commenge.
Le 06 avril 1810, le curé Portell (? a quitté Mosset en
1808) signe la lettre qui des 4 personnes suivantes
proposées par le maire : Maurice Matheu négociant,
Joseph Corcinos cultivateur, Jacques Ruffiandis,
chirurgien, Porteil Gaudérique, aubergiste. (ADPO
5V6)
3 - De l'Église à l'État
208
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
20/09/1792 : L'Assemblée Législative vote le transfert
des registres d'Etat civil de l'Eglise à l'Etat, des prêtres
aux maires, substituant la notion de commune à celle
de paroisse.
A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé et
François Galiay, vicaire.
26/09/1792 : François Galiay prête serment de fidélité
à la Nation devant Joseph Porteil, maire et Léon Vila
procureur.
Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ;
son dernier acte est le baptême de Jean Joseph Simon
Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant est le baptême de
Joseph Cosme Fabre célébré par le vicaire François
Galiay le 26/9/1792 qui continuera d’assurer les
cérémonies pendant deux mois selon le rite de " l'église
catholique et romaine "
Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792 est mis
en application à Mosset en novembre. Le maire note
sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi par nous
Joseph Porteil, maire de cette commune le 15
novembre 1792 et le premier de la république
française. " Les actes sont désormais signés de
l'officier d'État Civil ; tout d'abord par Sébastien
Pacuill pendant un mois puis de nouveau par François
Galiay qui a ainsi deux chapeaux : celui de curé et
celui d'officier d'État Civil. Il était pour cela
probablement plus compétent et peut-être plus
disponible ? A Mosset on est pragmatique.
Dernier acte à l'Église du vicaire François Galiay :
" L'an mille sept cent quatre vingt douze et le huitième
jour du mois de novembre nous François Galiay prêtre
vicaire de l'église paroissiale de saint Julien et de
sainte Basilice de la ville de Mosset avons baptisé
selon le rite de notre Sainte Mère l'Église romaine
Maurice Dominique Gaudérique Laguerre né le jour
d'hier fils légitime et naturel de Gaudérique Laguerre
citoyen de Mosset et de Marie Alzeu son épouse. Ont
été parrains Maurice Matheu citoyen de cette paroisse
qui a signé avec nous et Anne Marie Laguerre et Carol
de la paroisse de Molitg qui a déclaré ne savoir signer
en foy de quoy. Matheu Maurice. Galiay
pre et
vic".
Justice de paix à Mosset
La justice de paix crée le 16 août 1790 fait que Mosset
chef lieu de canton a son juge de Paix à partir de 1791
( ?). Elle sera suprimée en 1802
Juge de paix en 1793
An II de la république (19-11-1793), 9 heures du matin
:
"Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la
fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice
Matheu (1732-1812) s'est récusé comme fermier du
terroir de Mosset.
Sont comparu s les citoyens Gaudérique Daixone
(<1764) et Bonaventure Castanyé (1761), cultivateurs
d'Urbanya, lesquels nous ont dit se présenter devant
nous pour réclamer 65 bêtes à laine qui leur furent
saisies le 16 du courant mois, (dé) paissant dans le
terroir de Mosset à la partie appelée "Sarradère",
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
par Jean Sarda (1726) dit "Catinat", garde champêtre
du dit terroir assisté d'un nombre de citoyens de
Mosset, bestiaux sont au pouvoir de la municipalité.
Ils nous ont dit en même temps qu'ils sont bien aise de
retirer les dits bestiaux moyennant caution,
Ont également comparu devant nous les citoyens
Martin Climens (1750-1828) et Maurice Cossey
(1726->1803), officiers municipaux qui ont répondu
qu(ils sont prêts à faire remettre les bestiaux ci-dessus
réclamés moyennant que les demandeurs présentent
une caution solvable pour payer tous les frais de la
saisie en question, dommages et amendes et tout ce à
quoi ils peuvent être sujets conformément aux lois.
En conséquence les sus dits Bonaventure Castanyé et
Gaudérique Daixone ont présenté pour caution
Barthélémy Fourcade (<1771->1808), citoyen de
Urbanya, lequel s'est obligé et oblige solidairement le
dit Fourcade pour les autres et à payer tout ce qui sera
de droit.
D'après la présentation de la caution ci-dessus, les
susdits officiers municipaux l'ont acceptée de le
croyant solvable et , à cet effet, ils ont ordonné au
garde champêtre sus mentionné de délivrer aux
réclamants les 65 bêtes à laine dont ils est question, et
tout en suite les susdits demandeurs ont déclaré avoir
reçu des mains du susdit garde champêtre le nombre
des bêtes à laine sus mentionnées de tout quoi nous
avons dressé le présent procès verbal pour servir et
valoir. Lequel a été signé par le citoyen Martin
Climens, officier municipal, Barthélémy Fourcade et
les autres comparants ont déclaré ne savoir écrire, de
ce en quoi lequel a été lu et publié en présence des
parties.
Fait en notre demeure à Mosset les jours et heures ci
dessus.
Signé Corcinos, Climens, Seguy greffier.
Enregistré à Prades le 06-11-1793. (ADPO
100EDT48)
Juge de paix en 1798
Un cousin émigré pendant la Révolution lui causa
quelques soucis et en particulier aux élections du juge
de Paix du Canton de Mosset du 1er germinal An VI
(21 mars 1798) : "Selon la loi du 19 fructidor an V,
Maurice Matheu n'a pas le droit de voter car il a un
parent émigré au degré prévu par la loi du 3 brumaire
an VI. Le citoyen ainsi dénoncé a observé qu'il se
croyait dans le cas de l'honorabilité, exception portée
dans l'article 4 de cette loi vu que depuis le
commencement de la révolution, il avait constamment
rempli des fonctions publiques à la nomination du
peuple, que ces fonctions avaient été interrompues
pendant quelques temps par l'effet de la loi du
17/09/1793 mais qu'au moment ou le peuple avait pu
jouir de ses droits il en avait obtenu la confiance. Il se
trouve encore assesseur à la Justice de paix.
Le président ayant consulté l'assemblée sur l'admission
ou le rejet du citoyen Matheu, elle a décidé après une
longue discussion que le dit Matheu serait admis."
209
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Il fut proclamé Juge de paix du Canton de Mosset
après un scrutin qui lui donna 33 voix sur 63. (ADPO
LP1741)
Le parent émigré est Sébastien Maurice Joseph
Matheu (1721-vers 1802) dit « Maurice » né à Mosset.
Ils sont cousins au second degré comme petits fils de
Maurici Oliver (1667-1738).
Maurici Matheu est ecclésiastique. Il a été vicaire à
Mosset en 1749, bénéficier de Saint-Jean à Perpignan
en 1754 (ADPO 3E23/10 Folio 263), prêtre et vicaire
de l'église de Clara en 1755 (ADPO 3E23/11 Folio
29). Et deviendra plus tard bénéficier de Pézilla.
Comme beaucoup il prête serment le 3 complémentaire
an II (19 septembre 1764) à Campôme : "haine à la
royauté et à l'anarchie, attachement à la fidélité à la
République et à la constitution" (ADPO L1150) puis
émigre en Espagne.
Monseigneur Laporte nouvel évêque en 1802 après le
concordat note que Maurice Matheu, un des trois curés
illégitimes de Prats-de-Mollo, est rentré en décembre
1800. Mais il est hors d’état de service. Il est tombé
dans l'enfance. (ADPO LP1741)
Vente
Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796)
Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à
Mosset, vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855),
cultivateur, une bergerie cortal dans la rue " del Trot "
confrontant - devant : la rue "del Trot " - derrière :
Pierre François Arrous (1724-1801) - du côté :
Jacques Fabre et Etienne Parès (1767-1813) - de
l'autre côté : Maurice Matheu (1732-1812). (ADPO
3E21/497 Estève Notaire à Prades - Page 32).
Vente des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ, pré et garrigues dit "La
Close".
1 - Estimation du 27 pluviôse an II.
Lot 1 -champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant - d'Orient, Joseph Prats
(1742-1814) et Joseph Corcinos,
- du midi, Galderic Bory (<1719) et Ferréol Cazals
(1761) - du couchant, Sauveur Climens (1743-1812) et
vacants, - de septentrion jalon numéro un et le fossé de
"la close." Estimation : 600 livres. Surface : 6
journaux.
Lot 2 -champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant - d'Orient, Jalons N°1, - du
midi, Baptiste Cortie (1755-1844) et vacants - du
couchant, Maurice Matheu (1732-1812) et vacants, de septentrion, jalon numéro 2 et le chemin qui conduit
à la croix de Marquixanes en sortant de "la close."
Estimation : 250 livres. Surface : 7 journaux.
Lot 3 - « Lo camp Llouch".
Pièce de terre confrontant - d'Orient, Jalons N°3, - du
midi, champ de "La Coba" du premier mot avec un
fossé au milieu - du couchant, jalon N°2 et le même
fossé,
- de septentrion, Oliva de Rabouillet et vacants.
Estimation : 1200 livres. Surface : 30 de journaux.
Lot 4 - Pré et garrigues.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Pièce de terre confrontant - d'Orient, Thomas Garrigo
(1739-1814), - du midi, le lot N°1 dit champ de "La
Coba" fossé au milieu - du couchant, jalon N°3, - de
septentrion, Joseph Corcinos et Joseph Lavila.
Estimation : 800 livres. Surface : 800 de journaux.
(ADPO 1Qp159)
Une pièce de terre "La deveza del Mary" (Nº 8).
Pièce de terre de 2 journaux ½ divisée en 2 lots égaux.
Produit annuel : 92 livres.
Lot 1 :
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (15 février1794)
(ADPO 1Qp159)
Surface : 1 journal 1 cantonade
Pièce de terre confrontant - d'Orient, Jacques
Costeseca (1723-1800), Jean Sarda, Maurice Matheu
(1732-1812) - du midi, Maurice Matheu et Mathieu
Costeseca (1748-1796) - de septentrion, le ruisseau de
Molitg à Mosset, - du couchant, la deuxième partie de
la pièce de terre, Estimation : 800 livres.
2 - Vente des 5 floréals an II (5 avril 1794) (ADPO
1Qp269)
Escanyé ouvre à 4100 livres et Julien Corcinos obtient
l'adjudication à 5000 livres.
Lot 2 :
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (15 février1794)
(ADPO 1Qp159)
Pièce de terre confrontant - d'Orient, la première
partie de la pièce de terre, - du midi, Jacques Galaut
(1755-1843), - de septentrion, le ruisseau de Molitg à
Mosset, - du couchant, Lin Climens. (1777-1845).
Estimation : 800 livres.
Pétition de Matheu de Mosset
vu la pétition de Matheu, le reçu du percepteur de la
commune de Mosset de la somme de 36200 livres en
assignats qui font une taxe de 1000 livres à laquelle il
est taxé.
Considérant que ce n'est que par erreur que le
pétitionnaire à été porté à deux classes différentes, que
le capital de son bien ne s'élève qu'à la somme de
12 000 livres ou environ que tous les faits allégués par
le pétitionnaire son vrais et connus de l'administration.
Par ces motifs l'administration municipale estime qu'il
y a lieu de réduire la taxe de l'exposant sur le pied du
capital ci-dessus annoncé.
À Mosset le 11 pluviôse de l'an IV. (31 janvier 1796)
Signé Berjouan Pratte se Pacouil Laguerre. (ADPO
Lp1335 N°10)
Il meurt le Lundi 21 septembre 1812 à Mosset (66500),
âgé de 79 ans
Mutations par décès de Maurice Matheu
Le 15 mars 1813 est comparu Bonaventure Matheu
propriétaire de Mosset faisant tant pour lui que pour
Dominique, Françoise et Marie ses frères et sœur pour
lesquels il se porte fort qui a déclaré qu'ils sont
héritiers de Maurice Matheu leur père décédé le 21
septembre 1812 et que par son décès ils ont recueilli :
1- un champ situé au terroir de Mosset à "lo
Foumagol" de 24 ares avec un revenu de 30 francs
210
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Pagès, négociant, juge de Paix, fils de
Domingo Francisco Galceran MATHEU
(1702-1771) et Maria Thérèsa Magdalena
OLIVER (1715-<> 1774 & 1777), né à
Mosset le 2 décembre 1732 963 , reçu au
baptême dans la même localité le même
jour 964 , y décédé le 21 septembre 1812, à
l'âge de soixante-dix-neuf ans.
Testament à Mosset le 13 septembre 1812 :
3e23-68 Folio 193 Pierre Bordes
Testament de Maurice Matheu du 13/09/1812
Maurice Matheu propriétaire à Mosset lequel,
quoique que malade dans son lit, cependant a
son esprit et sain de ses sens, a déclaré vouloir
2 - un champ pré «al Sola" de 1 arpente 15 d'un revenu
total de 150 francs
3 - autre champ pré au "Pla de Pons" de 22 ares d'un
revenu de 75 francs
4 - un champ) "Font d'Esteill" 40 perches d'un revenu
de 40 francs
5 - un autre champ pré à "La Solane" de 35 arpents
d'un revenu de 250 francs
plus nippes, linge de corps hardes et effets de 100
francs
6 - une feixe au Bac de 10 ares d'un revenu de 2,5
francs
7 - un petit jardin de 6 ares d'un revenu de 5 francs
8 - un champ d'un revenu de 150 francs
9 - une maison d'un revenu de 150 francs [N°195 et
193 de 150m2 - 7 Carrer del Judge]
10 - un cortal ou grenier à foin d'un revenu de 30
francs [N°414 du plan 1811 de 94m2]
11 - une vigne à "Fournols" au terroir de Campôme de
1 arpent10 perches d'un revenu de 20 francs
Soit un total de 767,5 francs de revenu soit un capital
de 13490 francs. (ADPO 5W555)
961
Divers Cote archives : 100EDT48 Diaporama 1
Bien immobilier local au : N°195 et 193 de 150m2 au
7 Carrer del Jutge d'un revenu de 150 francs en 1812
jusqu'à son décès - - N°414 au 7 Carrer de Santa
Magdelena en 1796 et en 1811 - Ce cortal est le
N°415 du plan de 1811 dans le rue actuelle du Carrer
de Santa Magdelena et non rue del Trot] - N°495J
-N°195 et 193
Code : De l'Eglise à l'Etat
Nc1801
imp1788
962
Son nom figure sur les actes de Maurice Dominique
Gaudérique LAGUERRE (Baptême) et Michel ALZEU
(Mariage religieux) et Augustin GARRIGUET
(Mariage religieux) et Jean Baptiste Pierre
CORCINOS (Mariage) et Hyérome JAUZE (Mariage
religieux).
963
Fermier des dîmes du Marquis d'Aguilar en 1789
964
Au baptême de Maurici Miquel fut témoin Anna
Maria Francischa GARRIGO (Marraine) Grand mère,
épouse de alceran Matheu.
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
faire son testament qu'il a dicté de la manière
qui suit.
Après avoir recommandé mon âme à Dieu je
veux que mon cadavre soit accompagné à la
sépulture ecclésiastique avec tous les
honneurs funèbres en usage du pays et que
pour le repos de mon âme il soit dit et célébré
300 messes pendants trois ans pour lesquels
legs pieux je laisse en mes biens la charité
accoutumée.
De plus je fais don par préciput et hors part en
faveur de Bonaventure Matheu mon fils de la
quatrième portion de tous les biens meubles et
immeubles.
Pour le quart je fixe et désigne :
1 - ma maison d'habitation avec tous les
meubles qui s'y trouveront le jour de ma mort.
2 - les propriétés champs que je possède à
Mosset au "Sola" pour par le dit mon fils jouir
du dit quart comme de choses propres et à en
faire selon son plaisir et volonté.
Telle est ma volonté que je veux être exécutée
en tout son contenu et de la meilleure manière
permise et ordonnée par la loi.
En présence de Isidore Pompidor propriétaire
Sébastien Bazinet négociant Antoine
Garriguet officier de santé et Julien Corcinos
propriétaire tous domiciliés à Mosset qui ont
signé avec le testateur.( ADPO 3E23/68
Foilio 193 du 13/09/1812 Notaire Pierre
Bordes).
Il s'est marié, à l'âge de quarante et un ans, le 8
février 1774 à Rodès avec Catherine
Hyerome Bonaventure CASTELL 965
(1747-1787).
211) Catherine Hyerome Bonaventure
CASTELL, fille de Bonaventure CASTELL
(1718-> 1774)
et
Marie
ALBY
(< 1723-1765), née à Rodès le 24 janvier
1747, baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 966, décédée à
Mosset le 20 juillet 1787, à l'âge de quarante
965
Leur union dura environ 13 ans et 5 mois
Au baptême de Catherine Hyerome Bonaventure
furent témoins Philippe Curé MERU (Officiant
religieux) - Marie RUSTANY (Marraine) - March
CASTELL (Parrain).
966
211
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
ans 967.
212) Francisco Lin CLIMENS : Voir en 172
213) Marguerite SICART : Voir en 173
219) Catherine BOTET, fille de Feliu
BOTET (< 1709-> 1753) et Maria Rosa
SARDANA (< 1709-< 1753), née à Talau
avant 1738, décédée après le 10 mai 1786, à
l'âge de quarante-huit ans au moins.
214) Jaume Pere Anthoni BES : Voir en 198
215) Grace LLOPET : Voir en 199
224) Domingo Joan DIMON 972
216) Jean ASPARRA, dit Capnegre
(En) 968, Maire Railleu 1816-26 Brassier, fils
de Joan Antoni ESPARRO (< 1693-> 1744)
et Clara SOBIELA (< 1693-< 1739), né à
Railleu le 18 février 1715 969, reçu au baptême
à Serdinya le lendemain, à l'âge de un jour,
décédé après le 21 février 1797, à l'âge de
quatre-vingt-deux ans au moins.
Il s'est marié 970, à l'âge de vingt-neuf ans, le
30 juin 1744 à Railleu avec Marie
SUBIELLE (< 1726-> 1797).
972
217) Marie SUBIELLE, fille d'Antoni
Augusti SUBIELA (1658-< 1726) et Maria
Angélique DELCASSO (1653-< 1726), née à
Railleu avant 1726, décédée après le 21
février 1797, à l'âge de soixante et onze ans au
moins.
218) Jacques BOTET 971 , Brassier, fils de
Frances BOTET (< 1697-> 1753) et Maria
GOTANEGRA (< 1697-> 1753), né à Talau
avant 1738, décédé après le 10 mai 1786, à
l'âge de quarante-huit ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze
ans au moins, le 28 février 1753 à Talau avec
Catherine BOTET (< 1738-> 1786).
967
Au décès de Catherine Hyerome Bonaventure
furent témoins Hiacinthe ESTEBA (Témoin) - Joseph
Curé PARER (Officiant religieux).
968
Son nom figure sur un acte de Jean Bonaventure
ASPARE (Naissance).
969
Témoin à la naissance de Aspare Jean en 1832
970
Témoins = Raimond Botet, pages, Railleu,
signeJean Antoine Asparre, brassier, RailleuJean
Pierre Soubielle, pages, FormigueresNe signent pas.
971
Divers Cote archives : Talau
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
973
, Pagès
Note sur Domingo Joan DIMON
La picote en 1794
Le Troupeaux de bêtes à laine du citoyen Dominique
Dimon de cette commune, et celui de Jacques Cossey,
est infecté de la maladie appelée la picote. Ce troupeau
infecté de la maladie restera à la bergerie que
Dominique Dimon détient à Saint-Barthélemy. Il sera
obligé d'enterrer toutes les bêtes qui seront mortes
conformément à la loi. (ADPO 100EDT34)
Maladie du fils le 02/01/1794
"Dominique Dimon expose devant le Conseil Muicipal
que son fils Michel Dimon qui se trouve de la levée des
18 à 25 ans est attaqué d'une demande pour laquelle il
a été longtemps au remede et a été obligé de le faire
conduire à l'hôpital général de Perpignan et qu'encore
aujourd'hui il ne setrouve point radicalement guéri et
qu'il se croit obligé à faire la dite déclaration vu que le
dit son fils bien loin de pouvoir être utile à la
République ne peut être que nuisible.
En conséquence le conseil municipal a requis le
citoyen Guarriguet chirutgien pour déterminer
l'état de santé de Dimon. Guarriguet s'est présenté et a
déclaré que la déclaration de Dominique Dimon était
conforme à la vérité."
Un ceetificat a été remis à Dominique Dimon pour
servir et valoir dans le besoin. (APOP 100EDT34)
Au recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795) il est citoyen actif. (ADPO Lp1024)
Quittance
Le 20/04/1793 Dominique Dimon fait quittance à
Baptiste Dirigoy, cultivateur à Mosset, de la somme de
476 livres reçues en assignats pour un champ au
"Monasty".
Suivant actes du 25/04/1774 et 30/04/1786. (ADPO
3E23/54 folio 106 Pierre Bordes Notaire)
Les bergers de la levée en masse
Le 5 janvier 1794, le conseil général de la commune
assemblé, constate que les troupeaux de la commune
sont sans bergers. Ils sont requis pour la levée de 18 à
25 ans qui doivent se rendre à Perpignan pour y être
reçus. Les propriétaires des trouteaux ne trouvent plus
de bergers.
La commune demande au commissaire inspecteur de la
levée en masse l'exemption des bergers. En particulier
les citoytens Marc Ruffiandis (Hyacinthe et Jean),
Julien Corcinos (Thomas et Jean), Thomas Garrigo
212
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1er Consul 1784/1785, fils de Pera DIMON
(< 1696-1732)
et
Catherina
MIR
(< 1696-1738), né à Mosset le 14 janvier
1727, baptisé dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 974, y décédé le
12 décembre 1796, à l'âge de soixante-neuf
ans.
Il s'est marié 975, à l'âge de vingt-quatre ans, le
15 juin 1751 à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat le 22 décembre 1785 à Prades avec
Francisca Maria VILA 976 (1728-1808).
Les bans avaient été publiés le 23 mai 1751 à
Prades.
225) Francisca Maria VILA 977 978, fille de
(Julien et Isidore), Martin Bixareil (Mathieu et Jean),
Isidore Salies (Augustin et François), Dominique
Dimon (Etienne et Pierre), qui ont 2 enfants âgés de 18
à 25 ans demandent de leur en laisser un pour la garde
du troupeau. (ADPO 100EDT34)
Vente des biens de d'Aguilar
Le cortal "den Mazouille" au "Pla de Pons".
1 - Estimation du 4 germinal an II (24.3.1794)
Le bien et composait de champs, prés, garrigues et
d'une bergerie au cortal couvert de tuiles.Il est divisé
en deux lots.
Lot 1 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la
bergerie du côté du midi confrontant - d'orient, Pierre
Fabre, - du midi, Dominique minique Dimon
(1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806), - du
couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François
Ville (1735-1805), - de septentrion, les jalons du lot le
numéro 1.
Superficie : 18 journaux englobant le champ de "La
Mola." Estimation : 1500 livres.
Lot 2 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la
bergerie confrontant - d'orient, ravin qui vient de "la
Close." - du midi, Jalons N°1 - du couchant, François
Ville et Baptiste Cortie (1755-1844), - de septentrion,
Sauveur Climens (1743-1812.
Superficie : 20 journaux. Estimation : 1700 livres.
(ADPO 1Qp159)
973
Son nom figure sur les actes de Dominique VILA
(Baptême) et Dominique Bonnaventure VILLE
(Baptême).
974
Au baptême de Domingo Joan furent témoins
Domingo Francisco Galceran MATHEU (Parrain) Maria Thérèsa Magdalena OLIVER (Marraine) Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux).
975
Témoins de mariage : Corcinos Thomas,
consulPares Emmanuel, bailleMatheu Dominique,
pagèsEscanyé Julien, oncle du marié
976
Leur union dura environ 45 ans et 6 mois
977
Note sur Francisca Maria VILA
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joan Batista VILA (< 1711-1774) et
Catherine
FURCUS
(< 1700-<> 1766 & 1797), née à Mosset le 22
septembre 1728, reçue au baptême dans la
même localité le même jour 979 980, y décédée
le 17 février 1808, à l'âge de
soixante-dix-neuf ans 981.
226) Pierre JAMPY : Voir en 154
227) Françoise GUINOT, fille de Sébastien
GUINOT (< 1716-> 1756) et Catherine ZZ
(< 1716-> 1756), née à Corneilla-de-Conflent
en 1732, décédée avant le 24 avril 1787, à
l'âge de moins de cinquante-cinq ans.
Honoré PARDINELLA
232) Honoré PARDINELLA 982, Marguiller
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795)
(ADPO Lp1024)
978
Son nom figure sur les actes de Jean Pierre
Grégoire Dominique SAGUI (Baptême) et Pierre
Dominique DIMON (Baptême) et Françoise Anne
Marie DIMON (Naissance).
979
Le parrain est Antoni Gouzi, ne signe pas.
980
Au baptême de Francisca Maria fut témoin
Francisca REDONDI (Marraine).
981
Au décès de Francisca Maria furent témoins
Isidore LAVILA (Officier d'état civil) - François
DIMON (Déclarant).
982
Note sur Honoré PARDINELLA
Marguiller
Est cité dans le document de 1776 qui donne la liste des
marguillers qui quêtent dans leurs paroisses afin de
réunir des fonds pour aider les Mercenaires dans leur
tâche :
Tautavel : François Laurens - Molitg : Augustin
Deixonne - Los Masos : Michel Navarre." (ADPO
C1334) ( Le clergé régulier en Roussillon 1659 1789
de Claude Comer : P100)
Brevets d'officiers 1779-1789
Honoré Pardineille, pages, domicilié à la métairie de
la Roque des Albères, a reçu son brevet de Garde le
20/02/1788, en lieu et place de Jacques Molins de
Rodes, décédé le 04/01/1783. (ADPO 14BP14)
Elections municipales de 1790 : électeur. (ADPO
L428)
Jugement
213
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
à Taurinya Emigré, fils d'Honorat
PARDINEILLE (1712-< 1762) et Maria
Anna
Thérèsa
BARRATTA
(1717-<> 1762 & 1772),
né
à
983
Laroque-des-Albères en 1743 , décédé à
Taurinya le 10 octobre 1829, à l'âge de
quatre-vingt-six ans.
Émigration vers 1793 : Bordereau
d'indemnisation des ayant droits des émigrès
durant la Révolution en exécution de la loi du
27/04/1825 - Fait à Perpignan le 24/10/1825
Pardineille Honoré de La Roque émigré
Biens achetés par Male Françoise, femme de
l'ancien propriétaire, biens composés de 3
métairies avec cortal aliénés le 4 thermidor an
VI. (ADPO 1Qp794).
Il s'est marié 984, à l'âge de vingt-neuf ans, le
26 février 1772 à Taurinya avec Marie
FELIP 985 (1755-1824).
233) Marie FELIP
986
, fille de Fructueux
Le 08-02-1816, partie civile : Pardineille Honoré
contre Salgas Pierre et contre Sicart Eulalie. (ADPO
3U3123) (Table des jugements forestiers an IX – 1846)
Émigré pendant la Révolution
Pardineille Honoré de La Roque figure sur Bordereau
d'indemnisation des ayant droits des émigrés durant la
Révolution en exécution de la loi du 27/04/1825
(ADPO - Fait à Perpignan le 24/10/1825.)
Comme son dernier fils est né en 1797 à Taurinya, il a
émigré après 1896. Ses biens ont été achetés par Male
Françoise, femme de l'ancien propriétaire, biens
composés de 3 métairies avec cortal aliénés le 4
thermidor an VI (22 juillet 1798.) (ADPO 1Qp794).
983
Les marguillers quê dans les paroisses pour
ecuellir les fonds pour aider les mercédaires dans leur
tâche: rachat des prisonniers des infidèles.
Entre 1775, marguillers à Taurinya (C.Colomer
984
Témoins de mariage : Gaudérique QuèsJoseph
QuèsJoseph SensaviJacques ColomSignent tous
985
Leur union dura environ 52 ans et 2 mois
986
Note sur Marie FELIP
Mutations par décès
Le 12 octobre 1824 est comparu Fructus Pardineille
de Taurinya se portant fort pou... qui nous a déclaré
que Marie Felip leur mère et son épouse est décédée
à Taurinya le 14/04/1824 après avoir fait testament
devant Me Felip notaire le 16/04/1823 enregistré le 22
juin 1823 par lequel elle lègue au dit comparant le 1/4
de ses biens et au dit Honoré Pardineille son mari
l'usufruit de la moitié et que par son décès ils ont
recueilli les biens suivants :
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
FELIP (1713-1773) et Catherine QUES
(< 1739-< 1772), née à Taurinya en 1755, y
décédée le 14 avril 1824, lendemain de la
Pâque juive, à l'âge de soixante-neuf ans.
234) Jean VIGUE, fils de Guillaume VIGUE
(< 1742-> 1783) et Pétronille FALGAS
(< 1742-> 1783), né à Ria-Sirach en 1757,
décédé après le 12 avril 1809, surlendemain
de la Pâque orthodoxe, à l'âge de
cinquante-deux ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-six ans, le 3 juin 1783 à Sahorre avec
Marie LLOPET (1758-> 1809).
235) Marie LLOPET, fille de Barthomeo
LLUPET (< 1742-> 1783) et Françoise
ALYS (< 1742-> 1783), née à Sahorre en
1758, décédée après le 12 avril 1809,
surlendemain de la Pâque orthodoxe, à l'âge
de cinquante et un ans au moins.
Pierre RESPAUT
236) Pierre RESPAUT, dit Ferrer (En
Pere) 987 988 , Marèchal Forgeron, fils de
1 - une pièce de terre bois à Taurinya de 25 perches et
d'un revenu de 4 francs
2 - une pièce de terre pré, terre labourable, bois et
terre inculte d'un revenu de 120 francs
Sont ensuite décrits, 4 champs, 3 prés, 2 terres en
friche, 1 terre labourable, 2 vignes,
1 jardin.
Soit un revenu total de 592 francs qui forme un capital
au denier 20 de 11840 francs
plus les nippes et effets d'une valeur de 100 francs.
(ADPO 5W56 N°278 Page 82)
987
Note sur Pierre RESPAUT
Acquisition des meubles de d'Aguilar
Selon le décret du 30-10-1792 mis en vente par
enchères au cours de laquelle Pierre Respaut a acquis
2 fauteuils de paille pour 10 livres. Les meubles vendus
ont été retrouvés le 27 frimaire an II (17 décembre
1793), dans les conditions suivantes :
« Nous Isidore Lavila, commissaire du district de
Prades en exécution de l'arrêté pris par le Conseil de
District en date du 18 frimaire an II, nous sommes
présentés par devant le conseil Général de la commune
214
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de Mosset assisté des citoyens Dominique Borande
brigadier et Joseph Fabre gendarme de la brigade de
Prades.
Le conseil a décidé de se rendre de suite aux maisons
des particuliers de la commune pour y faire des visites
domiciliées et de retirer tous les effets appartenant à la
République ou laissés ou vendus par les Espagnols.
Effets appartenant en grande partie à d'Aguilar émigré
qui les tenait déposés dans la maison qu'il possède
dans cette commune et qui a été dévastée et pillée par
les Espagnols.
Inventaire : 1 garde robe bois de pin, 1 farinère, 1
garde à manger en bois de pin sans couvert, 1 garde
robe…
18 lots au total qui, lors de la vente du 02 brumaire an
III, ont apporté 593 livres (les meubles des d'Aguilar à
Perpignan ont rapporté 7397 livres)
Signé : Les officier municipaux : Porteil, Cantier,
Climens, le maire Prats et Galiay notable. (ADPO
1Q517)
Citoyen actif
Pierre Respaut figure sur la liste des citoyens actifs
lors du recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795. Il paye donc des impôts
Dans l’état de recensement de la population des
personnes et bestiaux dans la commune de Mosset vers
1796 il déclare pour son foyer :
- 1 homme marié (Pierre Respaut)
- 1 femme mariée (Bonell Marguerite)
- 3 garçons (de tout âge) (Emmanuel, Martin et
?)
- 1 fille (de tout âge) (Marguerite) (Archives de la
mairie de Mosset. (ADPO Lp1024)
Condamné par contumax pour assassinat
Arrêts définitifs des condamnations rendus par la Cour
de Justice Criminelle du Département des PO du
11/7/1807 :
Pierre Respaut, journalier à Mosset, pour assassinat
de Gaudérique Fabre et Jean Serrat, gardes forestiers,
dans l'exercice de leurs fonctions.
Peine : la mort et dépens par contumax
Loi appliquée : Art. II du titre II du code pénal.
Il est arrété le 6/4/1808, jugé le 21/7/1808 et condamné
"20 ans de fer." Il décédé le 29 octobre 1809 à
Rochefort. (ADPO 2U47) [Voir JDM N°54 de mars
2007
dans
archivesjdm.mosset.fr
ou
archivesjdm.histoiredemosset.fr]
Liste du 16 janvier 1795
En août 1793, lors de la prise de Mosset par les
Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a
participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme
"braconniers montagnards " du Pla de Pons. En effet
moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée
du Département et les derniers partis étaient en
formation. Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37
membres de la Garde Nationale déjà hors des murs,
ont fui pour rejoindre Perpignan.
Il en faisait partie. (ADPO 100EDT36)
988
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joseph RESPAUD (<> 1735 & 1739-1777) et
Salvadora
SALIAS
(<> 1727 & 1739-<> 1789 & 1802), né à
Mosset le 29 décembre 1762, baptisé dans la
même localité le même jour, décédé à
Rochefort le 29 octobre 1809, à l'âge de
quarante-six ans 989.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 8
janvier 1789 à Fillols avec Marguerite
BONELL 990 991 (1762-1832).
237) Marguerite BONELL 992 , fille de
Jacques BONELL (< 1735-< 1779) et Marie
Rosa ANGLADA (< 1735-<> 1779 & 1789),
née à Fillols en 1762 993, décédée à Mosset le
26 février 1832, à l'âge de soixante-dix ans.
238) Emmanuel RADONDI, Agriculteur, né
à Nohèdes en 1774, y décédé le 6 novembre
1807, à l'âge de trente-trois ans.
Il s'est marié 994, à l'âge de vingt-quatre ans, le
23 mai 1798 à Urbanya avec Anna Maria
SALIAS 995 (1778-> 1846).
239) Anna Maria SALIAS, née à Urbanya
en 1778, décédée à Nohèdes après le 27
janvier 1846, à l'âge de soixante-huit ans au
moins.
Bien immobilier local au : N°314 au 2 Placeta del
Sabater avant 1811 - Place san Julia Bibliothèque en
2005Code : Assassinat 1806
989
Décédé au bagne de Rochefort
Témoins = Jean Auguste Pitou, 29 ans
René Dam?, wagemestre, 52 ans
Hôpital de la Marine
Officier d'etat civil = François Thibault
990
Leur union dura environ 20 ans et 9 mois
991
Il a environ 1 an de moins qu'elle
992
Note sur Marguerite BONELL
Origine du patronyme : Bonell, Bonel: du latin
bonnelus, diminutif de bon.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795).
A Mosset depuis 1785. (ADPO Lp1024)
993
Sa soeur est née à Villefranche
994
En présence de Joseph CASTANYER (Témoin) Joseph VILAR (Témoin) - Pierre SALIAS (Témoin) Bonaventure CASTANYER (Témoin).
995
Leur union dura environ 9 ans et 5 mois
215
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Anna Maria s'est mariée une seconde fois, à
l'âge de moins de quarante ans, avant 1819
avec Paul JAULEN 996, Agriculteur 997, né à
Jujols vers 1774, décédé à Nohèdes le 11
novembre 1841, à l'âge de soixante-sept ans
environ.
Emmanuel ROUSSE
244) Emmanuel ROUSSE
ferrant,
fils
de
Farriol
ROUSSE
(< 1719-1775)
et
Maria
MARIO
(~ 1716-1749), né à Campôme en 1742 1000,
décédé à Mosset le 25 août 1808, à l'âge de
soixante-six ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-deux ans, 1001 le 14 février 1764 à
Serdinya
avec
Elizabeth
1002 1003 1004
BERJOAN
(1741-1802).
245) Elizabeth BERJOAN
1005 1006
, fille
998 999
, Maréchal -
996
Habita Nohèdes en 1819
997
Leur union dura environ 22 ans et 10 mois
998
Note sur Emmanuel ROUSSE
Il figure sur la liste de la 7e Compagnie des volontaires
de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789.
(ADPO 100EDT45)
Opposition à la vente d’un bien d’émigré.
Emmanuel Rousse, maréchal ferrant de Mosset, expose
qu’il se trouve propriétaire d'un champ sis au territoire
de Campôme duquel Sauveur Combaut avait toujours
joui jusqu'à ce qu'il ait reçu 264 livres qui lui étaient
dus de l'adoption de Thérèse Sensevi son épouse. Cette
jouissance lui avait été cédée verbalement depuis
environ huit ans pour lui tenir lieu de l'intérêt de ladite
dot.
Cependant il vient d'apprendre que ce champ qui se
trouve compris dans le second article de l'affiche du 21
vendémiaire dernier, doit être vendu, ce qui lui donne
lieu à venir opposant à ladite vente et de ce qu'il lui soit
donné acte de son opposition aux fins de distraire des
biens de Sauveur Combaut émigré, le champ dont il est
propriétaire et qu'il soit accordé sursis à la vente dont
il s'agit afin qu'il puisse établir la légitimité de son
opposition. Le 15 Brumaire an IV. (ADPO 1Qp273)
Nota : Thérèse Sensevy (1762-<1848) est l’épouse de
Sauveur Combaut et la fille de Thérèse Rousse, sœur
d’Emmanuel Rousse.
Vente
Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796), Etienne Porteil
Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset, vend à
Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur,
1 - une cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares) au
lieu-dit "Lo Puig ", qu'il possède avec Françoise
Porteil (1743-1802) épouse de Jacques Radondy
(1735-1812), sa soeur, c'est-à-dire la moitié des terres
champ prés et de la bâtisse.
2 - une bergerie cortal dans la rue " del Trot "
confrontant – devant, la rue "del Trot "
- derrière, Pierre François Arrous (1724-1801) - du
côté, Jacques Fabre et Etienne Parès (1767-1813) - de
l'autre côté, Maurice Matheu (1732-1812).
3 - un journal (35,565 ares) de terrain champ à
prendre sur une plus grande surface à "Caraut " et à la
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
partie supérieure et depuis le pont dit de la Bastide
jusqu'au ruisseau dit de " la Tremoulède."
Confrontant (partie vendue) - d'Orient, le reste de la
propriété, avec le ruisseau de la "Tremoulède " entre
les deux - du midi, chemin du Col de Jau - du couchant,
pont de la Bastide et Emmanuel Rousse (1742-1806) de septentrion, la rivière la Castellane.
4 - champ à "Rodoles" d'une cartonate (1/4 de journal
= 33,565/4 ares) confrontant
- d'Orient, Jacques Corcinos, Anne-Marie Villa, - du
midi Joseph Corcinos (1753) - du couchant et
septentrion, Joseph Porteil.
5 - un jardin au chemin du moulin d'une cartonate (1/4
de journal = 33,565/4 ares) .
- d'Orient : Pierre Laplace dit "Claverolle" - du midi,
Izidore Lavila (1758-1805) - du couchant, la veuve de
Jacques Vidal (1750-1805) - de septentrion, le chemin
du moulin. (ADPO 3E21/497 Esteve Notaire à Prades
Page 32)
999
Son nom figure sur les actes de Jacques VILAR
(Mariage) et Marguerite Élizabeth BLANQUÉ
(Naissance) et Martin Jean RUFFIANDIS (Mariage) et
Germain BOUSQUET (Mariage) et Jean Emmanuel
Farriol ROUSSE (Mariage).
1000
Confirmation 10/10/1759
1001
Témoin = Pierre Bosombes, "prebere y domer"
Antoine Vicens, chirurgien, OletteJean Pineu et Julien
Corcinos de Mosset qui signent tous.Curé = Puig, curé
sacristain
1002
8 EDT 7, Ayguatébia : Eclipse de soleil : 6
semaines après ce mariage, le 1/4/1764 éclipse de
soleil à 9 heures du matin.
1003
Leur union dura environ 38 ans et 7 mois
1004
Il a environ 2 mois de moins qu'elle
1005
Note sur Elizabeth BERJOAN
Mutations par décès d’Elizabeth Berjoan
Le 22 août 1807 est comparu Emmanuel Rousse de
Mosset faisant pour Jean Marguerite, Thérèse, Marie,
Marianne et autre Marie ses enfants a déclaré qu'ils
sont héritiers d'Elizabeth Berjoan leur mère et épouse
du comparant et que par son décès il ne leur est échu
que le montant de la constiturion dotale des hardes
et effets dont la valeur est de 100 F. (ADPO 1199W78)
216
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
d'Emmanuel BERJOAN (1690-> 1764) et
Maria Margarida Anna VIGO (1699-< 1755),
née à Serdinya le 14 octobre 1741, reçue au
baptême dans la même localité le lendemain,
à l'âge de un jour 1007 1008, décédée à Mosset le
12 septembre 1802, à l'âge de soixante ans.
246) Francesch VILA : Voir en 196
247) Anne Marie CAPELLA : Voir en 197
GÉNÉRATION IX
256) Emmanuel PARES : Voir en 202
257) Baronica FABRA : Voir en 203
258) Estève BUSQUET 1009 1010, Négociant à
Origine étymologique du patronyme : Berjoan
Sans doute une déformation du nom de baptême
composé Perejoan (= Pierre + Jean), ou d'un autre
nom avec aphérèse du premier élément, terminé par
bert (Aubert par exemple).(Jean Tosti)
1006
Son nom figure sur un acte de Jean Emmanuel
Farriol ROUSSE (Mariage).
1007
Curé = Laurens Clerch, "prebere y domer"
1008
Au baptême d'Elizabeth furent témoins Isabeau
Anna TAURINYA (Marraine) - Cosma BERJOAN
(Parrain).
1009
Note sur Estève BUSQUET
Un privilégié
"Louis duc de Noailles, Pair de France, Chevalier des
ordres du Roy, Lieutenant Général de ses Armées,
premier Capitaine des Gardes du corps de sa Majesté,
Gouverneur de la Province de Roussillon, Conflent et
Cerdagne, sur le bon rapport qui nous a été fait de la
personne
du nommé Etienne Bousquet, pages
habitant à la ville de Vinça en Conflent, nous l'avons
mis sous notre protection et sauvegarde, voulons qu'il
jouisse en cette qualité des privilèges des enrôlés en
la capitainerie et lui permettons de prendre nos
armes pour enseigne."
Saint Germain en Laye le 29 novembre 1767." (ADPO
14BP13 (Fascicule 9)
Capitainerie Générale du Roussillon
"Le principal privilège des enrôlés est d'avoir causes
soumises à la juridiction de la Capitainerie, tant au
civil qu'au criminel ; ils sont imposés à la capitation
par un rôle à part ou ils sont même taxés modérément
d'office ; ils sont exempts des corvées et de ce qu'on
appelle l'imposition ordinaire.
Il y a quatre espèces d'enrôlés :
- les gardes du gouverneur, obligés de s'équiper et de
s'entretenir à leurs frais,
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Vinça, fils de ? BUSQUET (< 1696-< 1731)
et Marie GIPOLO (< 1696-> 1731), né en
1712 1011 , décédé à Vinça le 13 septembre
1781, à l'âge de soixante-neuf ans 1012.
Il s'est marié, à l'âge de dix-neuf ans au moins,
entre janvier 1731 et le 26 juin 1731, avant
d'avoir passé un contrat le 26 juin 1731 à
Vinça avec Rose
FARRALL 1013
(< 1716-< 1747).
Après environ huit mois de veuvage, Estève
s'est marié une seconde fois, à l'âge de
trente-cinq ans, le 9 septembre 1747 à Prades,
puis religieusement le même jour au même
endroit
avec
Magdeleine
FABRE 1014 1015 1016 1017 , fille de Miquel
FABRA (< 1685-> 1721) et Madelena ZZ
(< 1685-< 1721), née en 1700, décédée à
Vinça le 18 mai 1780, à l'âge de quatre-vingts
ans.
259) Rose FARRALL, fille de Jacques
FARRALL (< 1701-> 1731) et ? ZZ
(< 1701-< 1732), née avant 1716, décédée
avant 1747.
Joan Miquel "Thomas" CORCINOS
260)
Joan
Miquel
"Thomas"
- les canonniers, au nombre de 48, qui font le service
dans les places, sans autre solde que les privilèges de
la capitainerie,
- les "sauvegardes pour les arts et métiers" qui ont le
privilège d'exercer leur profession sans être astreints à
prendre la maîtrise,
- les simples "sauvegardes" jouissent des mêmes
privilèges que les précédents à l'exception de la
maîtrise." (Texte ADPO)
1010
Son nom figure sur un acte de Marie Véronique
PARES (Baptême).
1011
Elements sur la naissance et le décès à confirmer
1012
Décédé à 2 heures du matin a été inhumé à 18
heures sur ordre du médecin.
1013
Leur union dura environ 16 ans
1014
Divers Cote archives : X
1015
Son nom figure sur un acte de Thérèse Magdeleine
Rose PARES (Baptême).
1016
Leur union dura environ 32 ans et 8 mois
1017
Il a environ 12 ans de moins qu'elle
217
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
CORCINOS 1018 1019 1020 , Consul 1751
Clavaire 1758 Voiturier, fils de Pere Thomas
CORCINOS (1689-1745) et Rosa Maria
Catarina CROQUER (1688-1748), né à
Mosset le 23 novembre 1714 1021 , baptisé
dans la même localité le même jour 1022 1023, y
décédé le 28 janvier 1767, à l'âge de
cinquante-deux ans, inhumé dans la même
localité le lendemain 1024.
Il s'est marié 1025, à l'âge de vingt-deux ans, le
8 mai 1737 à Sahorre avec Marie Anne
LLOPET 1026 (1715-1771).
261) Marie Anne LLOPET 1027 1028, fille de
1018
Note sur Joan Miquel "Thomas" Corcinos
Un intime du seigneur.
Il est témoin à la signature du contrat de mariage le
20/03/1755 de Pierre de Bon avec Jeanne d'Aguilar,
sachant que son père décédé depuis 1745 était batlle.
Est aussi témoin en 1740 lors de la rédaction du
testament de Jean de Crouilles, de Santa Pau, de Biure
et Margarit marquis d'Aguilar de la baronnie de
Mosset.
1019
Bien immobilier local au : N°334 au 9 Carrer de la
Font de las Senyoras
Code : CORCI
1020
Son nom figure sur les actes de Thomas Pierre
FONS (Baptême) et Thomas Pierre LABATUT
(Baptême) et Jacques TAURINYA (Mariage religieux)
et Jaume Pere Anthoni BES (Mariage religieux).
1021
consul N° 1 en 1751 (Mariage Taurinya Saleta) et
en 1752
1022
Le parrain est Joan Miquel Lavila. La marraine
est Maria Garrigo. Ne signent pas.
1023
Au baptême de Joan Miquel "Thomas" fut témoin
Blasi Curé JOLI (Officiant religieux).
1024
Témoins = Dominique Salvagnac et Jean Fabre
1025
Témoins de mariage : Bathomeu LLopet, Bayle,
SahorreEstève LLopetAndreu TrabyVicaire: Joseph
Bès
1026
Leur union dura environ 29 ans et 9 mois
1027
Note sur Marie Anne LLOPET
Enquête
Le 10/09/1765.enquête à la requête
Mathieu
Bonamich (1717-1789) berger contre Barthélémy
Saget (1667) brassier de Campôme
Isidore Laplasse (1733-1786) pages à Campôme
Baptiste Vidal brassier de Mosset, Mathieu Prohom
(<1710-1773) pages et consul de Mosset, Catherine
Canals fille de Gaudérique Monceu brassier de
Mosset, François Cortie (1729-1773) voiturier de
Mosset, Rose Cabanaix née Portell (1737-1816)
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Joseph LLOPET (1697-> 1747) et Maria
DRAPER (1687-1748), née à Sahorre le 18
février 1715, reçue au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 1029 , décédée à Mosset le 29 janvier
1771, à l'âge de cinquante-cinq ans, inhumée
dans la même localité le même jour 1030.
262) Miquel Agusti LAGUERRE 1031 ,
Pagès, fils de Joan Baptista LAGUERRA
(1699-> 1760)
et
Bonaventure
ZZ
(< 1709-< 1726), né à Campôme le 13 juin
1724, surlendemain de la Trinité 1032, baptisé
à Molitg-les-Bains le surlendemain, à l'âge de
deux jours 1033 1034 , décédé après le 10 mai
1769, à l'âge de quarante-quatre ans au moins.
Il s'est marié 1035, à l'âge de vingt-cinq ans, le
26 novembre 1749 à Mosset avec Maria
"Margarita" Francisca PEJAU 1036
(1730-< 1769).
263) Maria "Margarita" Francisca
PEJAU, fille de Joseph Isidro Julia PEJAU
(1683-> 1749) et Anna "Maria" Francesca
ARRUS (1682-1741), née à Mosset le 25 juin
épouse de Jean Cabanaix (1738-1818) de Mosset,
Françoise Fabra de Mosset, Emmanuel Pages
(1711-vers 1790) de Mosset contre
Marie Anne née Llopet (1715-1771) et Julien Corcinos
(1745-1820) mère et fils
(le dossier contient 10 pages). (ADPO 11BP498
Justice de Prades)
1028
Son nom figure sur un acte de Michel Thomas
CORCINOS (Baptême).
1029
Parrain - marraine : LLopet Marti pagès, batlle
Draper Anna "del lloch dels horts"
1030
Témoins= Domi,ique Salvagnac, Jean Fabrene
signent pas
1031
Son nom figure sur un acte de Michel Thomas
CORCINOS (Baptême).
1032
1033
Mar= Catherine Laguerra,CampômeNe signe
pas.
1034
Au baptême de Miquel Agusti fut témoin Miquel
ROMEU (Parrain).
1035
Témoins de mariage : Thomas Pierre,
chirurgienClimens
Joseph,
clerchLaguerre
Gaudérique, tailleur
1036
Leur union dura au moins 19 ans et 5 mois
218
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1730 1037 , reçue au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 1038 , décédée avant le 10 mai 1769, à
l'âge de moins de trente-huit ans.
264) Sébastien CANTIE 1039 1040, Brassier et
voiturier, fils de Joseph CANTIE
(< 1712-> 1755)
et
Maria
SALIES
(1710-> 1755), né à Mosset en 1735, y décédé
le 22 novembre 1807, à l'âge de
soixante-douze ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt
ans, le 10 avril 1755 à Mosset, après avoir
passé un contrat le 8 octobre 1755 à Prades
avec Marie Anne COSTASECA 1041 1042
1037
Pajau ou Pejau
Au baptême de Maria "Margarita" Francisca
furent témoins Margarida SELVA (Marraine) - Joan
Baptista LAGUERRA (Parrain).
1039
Note sur Sébastien CANTIE
Conflit avec les chirurgiens
Conflit du 13/06/1774 entre Jacques Ruffiandis,
chirurgien et Joseph Pares, garçon chirurgien contre
Sébastien Cantié :
Témoins assignés - Cosme Thomas, 31 ans, cordonnier
fils, Mosset - Joseph Comenge dit "Josèphe", 42 ans,
Mosset, pages - Julien Estève dit "Marienury" , garçon
cordonnier, 22 ans - François Thomas aîné, pages, 33
ans, Mosset - Jacques Lacoma, brassier, 52 ans,
Mosset - Denis Castellan, garçon cordonnier, de
Dieulat (Alet), 22 ans, à Mosset depuis 2 ans. (ADPO
11BP261)
Réparation de la fontaine
Recettes et dépenses du 28 floréal an VIII au 1
vendémiaire an IX :
Payé à
Isidore Pineu, Sébastien Cantié, Jacques
Comenge, Pierre Boher, la somme de 7,20 francs,
pour 4 journées de travail à la fontaine (1 francs par
personne et par jour).(ADPO 100 EDT37)
Est décédé en 1807 à la Coume à la métairie de
l'avocat Jean Clara de Prades.
Mutations par décès
Le 2 thermidor an IV (20 juillet 1796) a comparu
Sébastien Cantier de Mosset qui a déclaré être héritier
de la dot de Marie Anne Costeseca, son épouse
décédée le 6 mars 1795, en vertu du contrat de mariage
de son fils Joseph retenu par Bordes notaire à Prades
en date du 07/05/1781. (ADPO 5W625)
1040
Son nom figure sur les actes de Marie Rose
LAVILA (Naissance) et Sébastien Jean CANTIER
(Naissance) et Sébastien Jean CANTIER (Décès) et
Pierre CANTIE (Mariage) et Sébastien Joseph
CANTIE (Baptême).
1041
Leur union dura environ 39 ans et 11 mois
1038
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
(1730-1795).
265) Marie Anne COSTASECA, fille de
Miquel COSTASECA (1679-1755) et Maria
PABRELL (1694-< 1755), née à Mosset le 6
juillet 1730 1043 , baptisée dans la même
localité le même jour 1044, y décédée le 6 mars
1795, à l'âge de soixante-quatre ans.
266) Joseph BRUNET 1045 1046, Brassier, fils
de Jaume BURNET (< 1719-< 1758) et
Madalena
Sicilia
Maria
BARDIE
(1712-1792), né à Mosset en 1736, décédé
après le 17 février 1795, veille de mardi gras,
à l'âge de cinquante-neuf ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans, le 11
avril 1758 à Oreilla avec Marie Anne
MARGALL 1047 (< 1736-1774).
Après environ un mois de veuvage, Joseph
s'est marié une seconde fois religieusement à
l'âge de trente-huit ans, le 9 août 1774 à
Mosset
avec
Françoise
1048 1049 1050 1051
BARDIE
, fille de Claude
1042
Il a environ 4 ans et 6 mois de moins qu'elle
Marraine de Michel Joseph Pajau né le 7/5/1741
1044
Mar= Catherine Pabrell
1045
Note sur Joseph BRUNET
Conflit Brunet Cossey
Le 21/05/1784, un acte du juge de Prades concerne un
conflit entre Françoise Cossey et Joseph Brunet de
La Carole. (ADPO 11BP261)
Service militaire
Il figure sur la liste de la 9e compagnie, compagnie de
la Carole, des volontaires de la Milice Nationale de
Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
1046
Son nom figure sur un acte de Joseph Jacques
François BRUNET (Baptême).
1047
Leur union dura environ 16 ans et 2 mois
1048
Note sur Françoise Bardie
Tribunal de Prades du 9/8/1808
Accusé pour voies de fait. 6 jours de prison, 12 francs
d'amende. (ADPO 3U2359)
Tribunal de Prades le 17-10-1810.
L'adjoint au maire de Mosset, Isidore Pompidor, à
Monsieur le magistrat de sûreté près du tribunal de
Prades.
"J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint une plainte
de Françoise Bardie contre Jacques Brunet de cette
commune, le rapport de l'officier de santé et un
certificat d'indigence pour la plaignante.
1043
219
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
BARDIE (< 1706-> 1746) et Jeane ZZ
(< 1706-> 1746),
née
à
Sainte-Colombe-sur-Guette en 1729, décédée
entre le 1 août 1781 et le 17 février 1795, à
l'âge de cinquante-deux ans au moins.
267) Marie Anne MARGALL 1052, fille de
Jean Baptiste MARGALL (< 1686-> 1758) et
Catherine SOLER (< 1686-> 1758), née à
Oreilla avant 1736, décédée à Mosset le 23
juin 1774, à l'âge de trente-huit ans au moins.
268) Jean Baptiste DEIXONNA 1053 1054 ,
Pages Batlle en 1774, fils de Joseph
DEIXONNA (~ 1710-<> 1756 & 1767) et
Maria
Anna
MARGALL
(~ 1705-<> 1767 & 1774), né à Urbanya
avant 1741, décédé après le 27 juillet 1793, à
l'âge de cinquante-deux ans au moins.
Il s'est marié 1055 , à l'âge de quinze ans au
moins, le 21 janvier 1756 à Urbanya avec
Je me permettrais Monsieur de vous observer que le dit
Jacques Brunet ne jouit point de la meilleure
réputation, que dans le temps il a été capable de
décocher un coup de fusil à son père qu'il croyait dans
le lit et ce à travers d'une fenêtre, qu'un jugement rendu
par le tribunal de Police correctionnelle de Prades il
ya environ 2 ans, pèse sur cet individu, pour s'être
permis de battre une fille Pineu, qu'il n'a pas purgée,
au surplus avait-il voulu se défaire des témoins qui
déposèrent dans la présente affaire.
J'ai cru nécessaire de vous instruire de toutes ces
circonstances pour vous donner une idée du dit
Brunet."
Certificat du maire du 16-11-1810
"Nous, Joseph Porteil, maire de la commune de
Mosset, certifions à qui il appartient, que Françoise
Bardiet, domiciliée dans cette commune, ne paye pour
toute contribution que 57 centimes et que nous ne lui
reconnaissons pour s'alimenter, d'autres ressources
que le travail de ses bras." (ADPO 3U2818)
1049
Son nom figure sur un acte de Marie Françoise
JULIA (Baptême).
1050
Leur union dura environ 6 ans et 11 mois
1051
Il a environ 7 ans de moins qu'elle
1052
Divers Cote archives : X
1053
Note sur Jean Baptiste DEIXONNA
Batlle d'Urbanya en 1774.
1054
Son nom figure sur un acte de Pierre DAIXONE
(Mariage religieux).
1055
Même mariage enregistré à Nohedes
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Rose PONSAILLÉ 1056 (< 1741-1765).
Après environ deux ans et un mois de
veuvage, Jean Baptiste s'est marié une
seconde fois, à l'âge de vingt-six ans au
moins,
le
30
décembre
1767
à
Molitg-les-Bains, après avoir passé un contrat
à Prades avec Marguerite RUSSA 1057, fille
de
Baptiste
RUSSA
(< 1697-<> 1742 & 1760), Brassier et Marie
FABRA
(< 1697-> 1760),
née
à
Molitg-les-Bains avant 1745, décédée après le
27 juillet 1793, à l'âge de quarante-huit ans au
moins.
269) Rose PONSAILLÉ, fille d'Emmanuel
PONSAILLÉ (< 1709-> 1756) et Rose
PUJOLS (°< 1709), née à Nohèdes avant
1741, décédée à Urbanya le 15 novembre
1765, à l'âge de vingt-quatre ans au
moins 1058.
270) Sauveur PAYRER, dit Manaud
(En) 1059 , fils de Jaume PAIRE
(<> 1676 & 1695-<> 1747 & 1755) et Maria
BRUNET (< 1695-> 1755), né à Nohèdes en
1733, reçu au baptême dans la même localité,
décédé après le 9 juin 1789, lendemain de la
Trinité, à l'âge de cinquante-six ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans, le 3
juin 1755 à Nohèdes avec Thérèse XEUS
(< 1740-> 1789).
271) Thérèse XEUS
1056
1060
, fille de Batista
Leur union dura environ 9 ans et 10 mois
Divers Cote archives : N
1058
Témoins = Etienne Cortia et barthelemy Tronyo,
brassiers Ne signent pas. Inhumé le 16/11Morte à la
naissance de son fils Jean Baptiste
1059
Note sur Sauveur PAYRER dit Manaud
Sauveur Payrer est né dans un environnement très
incertain :
Entre 1737 et 1757, à Nohèdes, la moyenne annuelle
des naissances est de 11, celle des décès est de 10 dont
5 enfants en bas âge (albats) (Revue Conflent - La
baronnie de la vallées de Conat de Eugène Schmidt.)
1060
Note sur Thérèse XEUS
Thérèse Xeus est née dans un environnement très
incertain :
1057
220
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
XEUS (< 1700-> 1755) et Basilicia BALLA
(< 1700-> 1755), née à Nohèdes avant 1740,
décédée après le 9 juin 1789, lendemain de la
Trinité, à l'âge de quarante-neuf ans au moins.
avant 1691 1069.
Il s'est marié 1070 , à l'âge de quinze ans au
moins, le 26 avril 1706 à Nohèdes avec Anna
Maria CUPET (< 1691-> 1746).
272) Joan Anthoni BRUSI, Brassier, fils de
Joan BRUSI (< 1670-> 1718) et Catherine
ROIG (< 1670-< 1718), né à Nohèdes avant
1703 1061, baptisé à une date inconnue, décédé
à Mosset le 5 avril 1743, avant-veille du
dimanche des Rameaux, à l'âge de quarante
ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze
ans au moins, 1062 le 18 janvier 1718 à Mosset
avec Maria Patronilla FURCUS 1063 1064
(1697-1767).
275) Anna Maria CUPET, fille de Joan
Antoni CUPET (1664-<> 1706 & 1726) et
Francisca NABONA (1667-> 1726), née à
Nohèdes avant 1691, décédée après 1746, à
l'âge de cinquante-cinq ans au moins.
273) Maria Patronilla FURCUS 1065, fille de
Frances FURCUS (1667-> 1726) et Catharina
Maria PUIG (1669-1739), née à Mosset le 11
octobre 1697, reçue au baptême dans la même
localité le surlendemain, à l'âge de deux
jours 1066 1067 , y décédée le 17 septembre
1767, à l'âge de soixante-neuf ans 1068.
274) Pere BONERICH, Meunier à farine,
fils de Joan BONERICH (< 1676-> 1706) et
Joana ZZ (< 1676-> 1706), né à Urbanya
Entre 1737 et 1757, à Nohèdes, la moyenne annuelle
des naissances est de 11, celle des décès est de 10 dont
5 enfants en bas âge (albats) (Revue Conflent - La
baronnie de la vallées de Conat de Eugène Schmidt.)
1061
Séjourne, avant son mariage, 7 ans à Mosset
1062
En présence de Joan SALBANYACH (Déclarant) Julia PUIG (Témoin) - Jaume Curé PRATS (Officiant
religieux) - Pere PUIG (Témoin) - Francisco Lley
CLIMENS (Témoin).
1063
Leur union dura environ 25 ans et 2 mois
1064
Il a environ 5 ans et 2 mois de moins qu'elle
1065
Divers Cote archives : X
1066
Le parrain est Isidro Cossey de Mosset. Ne signe
pas.
1067
Au baptême de Maria Patronilla furent témoins
Patronilla VEYRES (Marraine) - Joan Antoni Curé
SOBRAQUES (Officiant religieux).
1068
Au décès de Maria Patronilla fut témoin Joseph
Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
276) Joan Miquel COSTESECA 1071 ,
Laboureur, fils de Matheu COSTASECA
(< 1678-1743)
et
Maria
GARRIGA
(< 1678-> 1735), né à Mosset le 12 février
1705, baptisé dans la même localité le même
jour 1072 1073, décédé après le 22 juillet 1767, à
l'âge de soixante-deux ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de trente
ans, 1074 le 15 février 1735 à Mosset avec
Rosa VIDAL (1710-> 1767).
277) Rosa VIDAL 1075 , fille de Joan
Francesch
Batista
VIDAL
(1678-<> 1735 & 1750) et Rosa CLIMENS
(1679-> 1735), née à Mosset le 22 février
1710, reçue au baptême dans la même localité
le même jour 1076 1077 , décédée après le 22
juillet 1767, à l'âge de cinquante-sept ans au
moins.
1069
BONERICH ou BULARICH
Bonerich se dit "Bularich"
1071
Son nom figure sur un acte de Matheu
COSTASECA (Inhumation).
1072
Mar = Bonaventure Galaut, Ne signe pas
1073
Au baptême de Joan Miquel furent témoins
Franesch Curé RUSSA (Officiant religieux) - Miquel
PROHOM (Parrain).
1074
En présence de Joseph PAJAU (Témoin) - Jaume
FABRE (Témoin) - Joan Curé PAJAU (Officiant
religieux) - François SALETA (Témoin) - Jaume
COSTESECA (Témoin).
1075
Divers Cote archives : N
1076
Le parrain est Pere Puig. La marraine est Rosa
Sola. Ne signent pas.
1077
Au baptême de Rosa fut témoin Gaspar Curé
MACIP (Officiant religieux).
1070
221
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
278) Lluc NABONA 1078 , Brassier, fils de
Jauma NABONA (< 1683-> 1730) et Anna
Maria MALLOL (< 1683-1713), né à
Nohèdes en 1710, décédé à Mosset le 24
février 1758, à l'âge de quarante-huit ans,
inhumé dans la même localité le 27 février
1758 1079 1080.
Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt
ans, 1081 le 26 janvier 1730 à Mosset avec
Maria Catherina BLANQUER 1082 1083
(1709-1755).
279) Maria Catherina BLANQUER 1084 ,
fille d'Antoni BLANQUER (1677-< 1720) et
Maria Sebastiania ESCANYE (1681-> 1739),
née à Mosset le 21 juillet 1709 1085, y décédée
le 22 février 1755, à l'âge de quarante-cinq
ans 1086.
280) François MESTRAS 1087 1088 , Batlle
Molig 1761, fils de Joan MESTRES
(1674-< 1731) et Anna Maria PAJAU
(1674-<> 1708 & 1731),
né
à
Molitg-les-Bains après 1695, décédé après le
22 février 1753.
Il s'est marié, à l'âge de moins de trente-six
ans, le 9 mai 1731 à Molitg-les-Bains, puis
religieusement le même jour au même endroit
avec Isabeau Helena Thérèsa SERRA
(1709-> 1753).
1078
Divers Cote archives : N
Témoins = Dominique Salvagnac, Pierre Vila
1080
A l'inhumation de Lluc fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
1081
En présence de Jaume Curé COMENJA (Officiant
religieux) - Joseph Bonaventure PAJAU (Témoin) Julia Francesch Joseph MORER (Témoin) - Francesch
Joseph BLANQUER (Témoin).
1082
Leur union dura environ 25 ans et 1 mois
1083
Il a environ 5 mois de moins qu'elle
1084
Divers Cote archives : N
1085
Est peur être née à Fontpedrouse
1086
Témoins de décès : Joseph Remauri
Jean Lavila Curé
1087
Divers Cote archives : N
1088
Son nom figure sur un acte d'Esperansa Marie
MESTRES (Baptême).
281) Isabeau Helena Thérèsa SERRA, fille
de Joan Miquel SERRA (1658-< 1719) et
Maria COMBAU (< 1662-> 1725), née à
Campôme le 11 février 1709, veille de mardi
gras, baptisée dans la même localité le
lendemain, à l'âge de un jour 1089 1090, décédée
après le 22 février 1753, à l'âge de
quarante-quatre ans au moins.
282) Emmanuel FELIP 1091, Laboureur, né à
Taurinya avant 1723, y décédé entre le 7 juin
1768 et le 12 juin 1770, à l'âge de
quarante-cinq ans au moins.
Il s'est marié avant 1738 à Taurinya avec
Catherine SICART 1092 (< 1723-> 1768).
283) Catherine SICART 1093, fille de Michel
SICART (°< 1708), née à Codalet avant 1723,
décédée après le 7 juin 1768, à l'âge de
quarante-cinq ans au moins.
284) Baptiste Joseph RADONDY 1094, fils
de Frances RADONDY (< 1696-< 1751) et
Gracia LAVILA (< 1696-1733), né à Mosset
en 1717 1095, décédé avant le 8 janvier 1772, à
l'âge de moins de cinquante-cinq ans.
Il s'est marié, à l'âge de trente-cinq ans, le 12
avril 1752 à Mosset, puis religieusement le
même jour au même endroit avec Élisabeth
LAVILA 1096 1097 (< 1710-1771).
1079
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
1089
Le parrain est Mir Esteba, brassier, Estoher. Ne
signe pas.
1090
Au baptême d'Isabeau Helena Thérèsa furent
témoins Catherine VIDAL (Marraine) - Gaspar Curé
MACIP (Officiant religieux).
1091
Note sur Emmanuel FELIP
Garde de M. de Noailles
1092
Leur union dura au moins 30 ans et 5 mois
1093
Divers Cote archives : X
1094
id.
1095
Prénom à vérifier
1096
Leur union dura environ 19 ans
1097
Il a environ 7 ans de moins qu'elle
222
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
285) Élisabeth LAVILA 1098 , fille d'Isidro
LAVILA (~ 1672-1758) et Anna Maria
MESTRAS (< 1665-1720), née à Mosset
avant 1710, décédée à Escaro le 5 mai 1771, à
l'âge de soixante et un ans au moins.
286) Joseph PARENT, Brassier, fils de Joan
Pere PARENT (< 1682-> 1731) et Marianna
FORGA (1676-< 1729), né à Escaro avant
1714, décédé après le 7 novembre 1755, à
l'âge de quarante et un ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de quinze ans au moins,
le 7 novembre 1729 à Nyer, puis
religieusement 1099 le même jour au même
endroit avec Esperansa
Margarida
LAPORTA 1100 1101 (1705-< 1772).
287)
Esperansa
Margarida
1102
LAPORTA
, fille de Joseph LAPORTA
(1682-< 1729)
et
Maria
RESPAUT
(< 1689-> 1740), née à Nyer le 25 décembre
1705, jour de Noël, reçue au baptême dans la
même localité le surlendemain, à l'âge de
deux jours 1103 1104, décédée avant le 8 janvier
1772, à l'âge de moins de soixante-six ans.
288) Pierre CURTIA
1105
1106
, Brassier
1098
Divers Cote archives : X
Témoins : Felip Gotanegre, Felip Vigo, Le
Révérend Domingo Vernet qui est le seul ç signer.
1100
Leur union dura au moins 26 ans
1101
Il a environ 8 ans de moins qu'elle
1102
Divers Cote archives : N
Code : R
1103
Témoins, Joseph Battle, Barthomeu Boher. Le
parrain est Joseph Laporta, licenciado. La marraine
est Esperansa Respaut de Mantet.
1104
Au baptême d'Esperansa Margarida fut témoin
Francesch Curé SIRVENT (Officiant religieux).
1105
Note sur Pierre CURTIA
Curateur
Le 06/06/1770 Pierre Cortie, brassier, Mosset accepte
la charge de curateur à la demande de Jacques Cortie
son fils. (ADPO 11BP261)
Vin réglementé
"Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts et
sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça, bon et
peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon
Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa
1099
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Voiturier, fils de Jaume Estève Silvestre
CORTIA (1693-<> 1751 & 1752) et Maria
Anna BLANQUER (1705-1737), né à
Campôme en 1727, décédé à Mosset le 4
octobre 1793, à l'âge de soixante-six ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
dix-neuf ans, le 20 juin 1746 à Mosset avec
Catherina Margarida FONT 1107 1108
(1725-< 1767).
Les bans avaient été publiés le 25 mai 1746 à
Prades.
Pierre s'est marié une seconde fois
religieusement à l'âge de quarante ans, 1109 le
21 janvier 1767 à Mosset avec Maria
DEIXONE 1110 (< 1730-1778).
femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu
qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille
peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de
cet inconnu du vin, son nom et domicile que l'ai dûment
interpellé........
Cet inconnu vendait à Françoise Cortie , belle fille de
Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à
environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila."
Jean Thomas, batlle de Mosset.(ADPO 11BP261 )
Conflits
1 - Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse de
Simon Malard (1716), charpentier à Nyer, et - Pierre
Cortie (1727-1793), brassier, père et légitime
administrateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie (1763)
ses enfants, - Jacques Cortie (1749-1795), brassier, fils
du dit Pierre, émancipé par son mariage, - Catherine
Cortie (1757-1827) épouse de Gaudérique Portell
(1759-1820), brassier. (ADPO 11BP261)
2 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de
Jean et Joseph Cortie, à la requête de Gaudérique
Garrigo, négociant à Millas - Isidore Garrigo, brassier
à Mosset et - Jean Cathala, pareur à Prades. (ADPO
11BP261)
3 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de
Jean et Joseph Cortie - Gaudérique Garrigo,
négociant à Millas et - Isidore Pons Garrigo, brassier
à Mosset.. (ADPO 11BP261)
1106
Son nom figure sur un acte de Pierre Jean
CORTIE (Baptême).
1107
Leur union dura environ 20 ans et 7 mois
1108
Il a environ 1 an et 4 mois de moins qu'elle
1109
En présence de Matheu PROHOM (Témoin) François CORTIA (Témoin) - Jean Baptiste
BOURGES (Témoin).
1110
Leur union dura environ 11 ans et 1 mois
223
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
289) Catherina Margarida FONT 1111 1112,
fille d'Esteve FONT (< 1690-1758) et
Catherina
Francesca
GARRIGO
(1691-1729), née à Mosset le 3 septembre
1725, baptisée dans la même localité le même
jour 1113 1114 , décédée avant le 21 janvier
1767, à l'âge de moins de quarante et un ans.
1111
Note sur Pierre CURTIA
Curateur
Le 06/06/1770 Pierre Cortie, brassier, Mosset accepte
la charge de curateur à la demande de Jacques Cortie
son fils. (ADPO 11BP261)
Vin réglementé
"Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts et
sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça, bon et
peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon
Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa
femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu
qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille
peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de
cet inconnu du vin, son nom et domicile que l'ai dûment
interpellé........
Cet inconnu vendait à Françoise Cortie , belle fille de
Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à
environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila."
Jean Thomas, batlle de Mosset.(ADPO 11BP261 )
Conflits
1 - Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse de
Simon Malard (1716), charpentier à Nyer, et - Pierre
Cortie (1727-1793), brassier, père et légitime
administrateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie (1763)
ses enfants, - Jacques Cortie (1749-1795), brassier, fils
du dit Pierre, émancipé par son mariage, - Catherine
Cortie (1757-1827) épouse de Gaudérique Portell
(1759-1820), brassier. (ADPO 11BP261)
2 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de
Jean et Joseph Cortie, à la requête de Gaudérique
Garrigo, négociant à Millas - Isidore Garrigo, brassier
à Mosset et - Jean Cathala, pareur à Prades. (ADPO
11BP261)
3 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de
Jean et Joseph Cortie - Gaudérique Garrigo,
négociant à Millas et - Isidore Pons Garrigo, brassier
à Mosset.. (ADPO 11BP261)
1112
Divers Cote archives : X
1113
Le parrain est Joseph Galaut, consul, signe. La
marraine est Catharina Garrigo, ne signe pas. Habite
Mosset en 1756.
1114
Au baptême de Catherina Margarida fut témoin
Thomas Curé CHRISTIA (Officiant religieux).
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
290) Joseph Francesch XAPEIRO 1115 ,
Forgeron, Maréchal à forge, fils de Joseph
XAPEIRO (1676-1743) et Maria FORCADA
(< 1687-1715), né à Mosset le 5 novembre
1702 1116 , reçu au baptême dans la même
localité le 8 novembre 1702, à l'âge de trois
jours 1117 1118 , y décédé le 4 avril 1752,
surlendemain de Pâques, à l'âge de
quarante-neuf ans, inhumé dans la même
localité le même jour.
Il s'est marié, à l'âge de trente-quatre ans, le 27
février 1737 à Molitg-les-Bains avec Isabeau
RUSSA 1119 (1719-1746).
Après environ neuf mois de veuvage, Joseph
Francesch s'est marié une seconde fois
religieusement le 29 avril 1747 à Urbanya,
avant d'avoir passé un contrat le 21 avril 1747
à Prades avec Maria DEIXONE 1120
(< 1730-1778).
291) Maria DEIXONE 1121, fille de Baptiste
DEIXONE (< 1685-< 1738) et Françoise
SOLER (< 1685-1764), née à Urbanya avant
1730, décédée à Mosset le 1er mars 1778,
avant-veille de mardi gras, à l'âge de
quarante-huit ans au moins.
292)
Francesch
Isidro
Julia
RUFFIANDIS 1122 1123, Pagès, fils d'Isidore
1115
Code : 1/7/1726 present
1116
L'acte d'inhumation porte le prénom JOSEPH
1117
ÀÞÊþLINKS
1118
Au baptême de Joseph Francesch furent témoins
Franesch Curé RUSSA (Officiant religieux) - Joseph
FORCADA (Parrain) - Francischa CANAL (Marraine)
Epouse de Xapeiro.
1119
Leur union dura environ 9 ans et 4 mois
1120
Leur union dura environ 4 ans et 11 mois
1121
Divers Cote archives : X
Code : R
1122
Note sur Francesch Isidro Julia RUFFIANDIS
Engagement
Le 10 ventose an 8.( 29.2.1800), Isidore Ruffiandis
père cultivateur Mosset, à confessé et reconnu au
citoyen Jean Ruffiandis son fils cultivateur la somme
de 100 FF valeur 120 quintaux de mines de fer que le
dit Jean Ruffiandis avait entreposé chez le dit son père,
que celui-ci a transporté à la forge de Counozouls et de
224
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Julia Lluch RUFIANDIS (1672-1730) et
Maria Rose SALBANYACH (1702-> 1770),
né à Mosset le 21 octobre 1725, baptisé dans
la même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 1124, y décédé le 17 avril 1800, à l'âge de
soixante-quatorze ans.
Il s'est marié 1125, à l'âge de dix-sept ans, le 12
février 1743 à Mosset avec Thérèse
GARRIGO 1126 1127 , fille d'Isidro Francisco
GARRIGO (1692-1743), Laboureur et
Catherine COSSEY (> 1687-1737), née à
Mosset en 1725, y décédée le 1er février
1747, à l'âge de vingt-deux ans.
Après environ deux mois de veuvage,
Francesch Isidro Julia s'est marié une seconde
fois, à l'âge de vingt et un ans, le 10 avril 1747
à Mosset avec Marie Thérèse PRATS 1128
(1729-1807).
Donation le 30 mai 1785 à Prades.
293) Marie Thérèse PRATS 1129 , fille de
Josep Jaume PRATS (1700-1776) et Thérèse
SOLER (1701-1781), née à Mosset en 1729, y
décédée le 24 octobre 1807, à l'âge de
soixante-dix-huit ans 1130.
Héritage à Prades le 31 mai 1785 : Le15
floreal an XIII ( 5 mai 1805) Thérèse Prats
veuve de Isidore Rufiandis) batlle ... son
fils André Ruffiandis cultivateur à Mosset
toutes les terres dépendant de la succession de
Isidore Ruffiandis son mari dont elle est
usufruitière et jouissante en force de la
donnation consentie par elle et par son mari en
faveur de Jacques Ruffiandis leur fils devant
Dominique Bordes noataire le 31 mai 1785.
(ADPO 3E23/62 Pierre Bordes notaire).
294) Pierre TERRALS 1131
1129
laquelle mine le dit Rouffiandis père à recouvré le
montant du fermier de ladite forge il y a environ 14
mois. Le dit Ruffiandis père promet et s'engage de
payer au dit son fils et après un an à compter les
aujourd'hui et à la volonté de ce dernier. (ADPO
3E21/498 Esteve Notaire à Prades Page 325.)
Mutations par décès d’Isidore Ruffiandis
Le 9 nivose an IX ont comparu Thérèse Prats veuve de
Isidore Ruffandis de Mosset, qui a déclaré que dans
la donation qu'elle fit avec son dit mari à Jacques
Ruffiandis leur fils de tous leurs biens par acte reçu par
Bordes notaire à Prades le 31 mai 1785 le dit son mari
lui légua en cas de survie l'usufruit de tous les biens qui
se trouvent évalués dans le dite donation, à savoir : les immeubles à 7600 francs - les meubles à 400 francs
et que par le décès du dit Isidore Ruffiandis son mari
arrivé le 27 Geminal an IX elle a recueilli par l'effet
des lois et ayant des enfanrs que la moitié de l'usufruit
du dit bien. ((ADPO 5W626)
1123
Son nom figure sur les actes d'Isidore Joseph
RUFIANDIS (Baptême) et Pierre Joseph CHAMBEU
(Mariage religieux).
1124
Le parrain est Francesch Bonell. La marraine est
Francisca Matheu, Campoma. Ne signent pas.
1125
Témoins de mariage : Parès Emmanuel,
chirurgienGarrigo Isidore, père de Thérèse Vilanova
Joseph
1126
Leur union dura environ 3 ans et 11 mois
1127
Il a environ 9 mois de moins qu'elle
1128
Leur union dura environ 53 ans
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
1132 1133
, Scieur
Son nom figure sur les actes de Marie Anne
Eulalie Thérèse RUFIANDIS (Baptême) et Jacques
Isidore RUFFIANDIS (Baptême).
1130
DCD rue del trot
1131
Note sur Pierre TERRALS
Échange
Le 23/05/1755.échange entre Jacques Corcinos,
brassier à Mosset et Joseph Garrigo (<1738->1766)
époux de Marie Gabrière (<1738-1766), brassier à
Mosset.
Jacques Corcinos transmet à Joseph Garrigo un pâtis
situé à la rue de "Come Gelade" confrontant - d'Orient
la rue - du midi Balthazar Margall et Izidore Maydat
(<1718),
- du couchant la rue qui va au château - et de
septentrion Jean Cantié (1703->1771).
Joseph Garrigo transmet à Jacques Corcinos un pâtis
dans la vieille ville à la rue dite "del fourn" confrontant
- d'Orient la muraille - du midi la maison de Corcinos du couchant ladite rue "del fourn" - et de septentrion le
patus de Gaspard Serra (<1704->1757).
Marie Gabrière a renoncé et renonce au bénéfice du
Sénatus consulte "villâyen" et à l'authentique "si qu'à
malier ad vellaynum" introduit en faveur des femmes.
Sont témoins Gaudérique Monseu (<1708-1767)
brassier Pierre Terrals (1719-1791) scieur de
planches habitants Mosset. (ADPO 3E23/11 Folio
238)
Vente
Le 23/05/1755. Joseph Garrigo et Marie Gabrière
vendent à Pierre Terrals le pâtis de l'acte précédent
acheté à la Jacques Corcinos pour le prix de 42
livres.((ADPO 3E23/11 Folio 239)
Conflit
Le 22/08/1766. Alexis Juncas (1729) menuisier à Eus
contre Jacques Prats qui ne comparaît pas
225
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
de long, fils de Guillaume TERRALS
(1671-1751) et Anne Marie BESOMBES
(< 1698-1748),
né
à
Saint-Symphorien-de-Thénières en 1719 1134,
décédé à Mosset le 2 mars 1793, à l'âge de
soixante-quatorze ans 1135.
Témoins assignés Dominique Matheu (1702-1771),
pages, 64 ans né à Mosset, Pierre Tarals (1719-1791),
scieur de planches, 42 ans né en Rouergue (Rodez.),
Jean Sarda(1726- > 1823),brassier dit "Catinat", 40
ans, Mosset La Carole. (ADPO 11BP498 Justice de
Prades)
Vente
Lle 23/05/1755.Jean Cantié (1703->1771).dit "Joan
del Anne", héritier des feus François Cantie
(1709-1750) et Henri Cantie (<1816-1738), ses frères,
aux biens de feu Jean Cantie (<1681-1727) leur
commun père vend à Jean Cantie (1728) son neveu, fils
de feu François une partie sur maison de la vieille ville
confrontant - d'Orient la rue de "Come gelade" - du
midi Pierre Terrals (1719-1791) et qui avait été de
Jacques Corcinos - du couchant la place qui est
au-dessous du château - et de septentrion Jean Oliva
(1715-1778) et Rose Timan (1729-1789) pour un prix
18 livres. (ADPO 3E23/11 Folio 239)
Mutations par décès de Pierre Terrals
Le 18 fructidor an IV, a comparu Joseph Terrals qui
déclare qu'il est héritier de Pierre Terrals, son père,
décédé le 2/02/1793 et qu'il lui est échu une maison à
Mosset etc..
Les biens ont été estimés d'un revenu de 30
francsrepresentant un capital de 750 francs au denier
25. (ADPO 5W625)
Les propriétaires terriens en 1787
Un registre en langue catalane de 1787, donne une
estimation en francs de la valeur des terres de la
baronnie de Mosset. Elle exclue les autres biens tels
que les propriétés bâties et les industries. (ADPO
100EDT19)
La traduction du texte est la suivante : "Estimation de
toutes les terres du territoire de Mosset, tant des
étrangers que des habitants. Estimation en francs faite
par les experts nommés par une assemblée générale le
28 octobre 1785,
A la Crehueta dos camps y vihnya, 17 francs, à
Lasclayranas un hort, 8 francs, Al Clot des manches un
prat, 18 francs, altre part, 6 francs, à la tremoleda dos
camps : 16 francs
Total : 65 francs. (ADPO 100EDT16)
1132
Bien immobilier local au : N°189 au 12 Carrer de la
Font de las Senyoras de 48 m2 et patus depuis 1754 N°146 au Plaçal du chateau
1133
Son nom figure sur un acte de Marie Anne Eulalie
Thérèse RUFIANDIS (Baptême).
1134
Diocèse de Rdez en Rouergue
1135
Est à La Carole en 1766
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Il s'est marié religieusement à l'âge de
trente-cinq ans, 1136 1137 le 15 octobre 1754 à
Mosset, après avoir passé un contrat le 20 mai
1788 à Prades avec Marie CANTIE 1138
(1732-<> 1794 & 1813).
295) Marie CANTIE 1139 1140 1141 , fille de
Francesch CANTIE (< 1709-1750) et Marie
Anne Dorothea RIBAS (1705-1783), née à
Mosset le 1er février 1732, décédée entre le 6
octobre 1794 et 1813, à l'âge de soixante-deux
ans au moins.
300) Joan Batista VILA : Voir en 160
301) Catherine FURCUS : Voir en 161
302) Joseph LAPLASSA, Brassier Consul
1762, fils de Nicolau LAPLASSA
(1673-<> 1693 & 1722)
et
Madelaine
VIDAL (1674-1742), né en 1713, décédé à
Mosset le 8 juin 1763, à l'âge de cinquante
ans 1142.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 25
1136
Lui
habite
en
Rouergue,
a
Saint-Symphorien-de-Thénières ? Code 12460
1137
En présence de Pierre DOUILLACH (Témoin) Barthélemy Isidore Curé LAVILA (Témoin) - Llaurens
DOUILLACH (Témoin).
1138
Leur union dura environ 38 ans et 4 mois
1139
Note sur Marie CANTIE
Mutations par décès
Le 20 thermidor an IV a comparu Joseph Terrals de
Mosset, au nom de Marie Cantier veuve Terrals, a
déclaré que cette dernière a hérité de l'usufruit des
biens de son mari décédé le 02/03/1793 en vertu de son
contrat de mariage chez Bordes à Prades du
20/03/1788.
Il lui est échu - une maison à Mosset au N°189 au 12
Carrer de la Font de las Senyoras - un pré - une vigne.
(ADPO 5W625)
1140
Divers Cote archives : X
Bien immobilier local au : N°189 au 12 Carrer de la
Font de las Senyoras en usufruit de 1793 à son décès
en 1794
1141
Son nom figure sur les actes d'Isidore Joseph
RUFIANDIS (Baptême) et Augustin Joseph François
CANTIE (Baptême).
1142
Au décès de Joseph fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
226
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
janvier 1739 à Mosset avec Thérèse
MACARI 1143 , fille d'André MACARI
(< 1709-<> 1739 & 1748) et Marie ZZ
(< 1709-<> 1739 & 1748), née à Marcevol
avant 1724, décédée à Mosset le 3 avril 1740,
à l'âge de seize ans au moins 1144.
Après environ quatre mois de veuvage,
Joseph s'est marié une seconde fois
religieusement le 21 août 1740 à Campôme,
après avoir passé un contrat 1145 le même jour
à Prades avec Marie JULIA 1146
(1720-1765).
303) Marie JULIA 1147 , fille d'Emmanuel
JULIA (< 1696-> 1753) et Anna Maria
SERRA (< 1696-<> 1744 & 1752), née à
Campôme en 1720, décédée à Mosset le 9
mars 1765, à l'âge de quarante-cinq ans 1148.
304) François JULIA 1149 , Brassier, fils
d'Emmanuel JULIA (< 1696-> 1753) et Anna
Maria SERRA (< 1696-<> 1744 & 1752), né
à Campôme en 1716, décédé à Mosset le 24
janvier 1787, à l'âge de soixante et onze ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-huit ans, 1150 1151 le 11 février 1744 à
Mosset avec Maria Margarida VILA 1152
(1727-<> 1781 & 1796).
305) Maria Margarida VILA 1153, fille de
Joseph VILA (< 1700-1755) et Rosa Clara
FORCADA (1696-1753), née à Mosset le 7
avril 1727, lendemain du dimanche des
Rameaux, reçue au baptême dans la même
localité le lendemain, à l'âge de un
jour 1154 1155, décédée entre le 8 août 1781 et le
26 janvier 1796, à l'âge de cinquante-quatre
ans au moins.
306) Isidore CASSOLY 1156 , fils de Julia
CASSOLY (< 1660-<> 1711 & 1713) et
Rosa CERRA (< 1660-<> 1711 & 1713), né à
Campôme avant 1710, décédé avant le 8 juin
1779.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans au
moins, le 9 janvier 1732 à Molitg-les-Bains
avec
Maria
Anna
PIDELL 1157
(1710-> 1779).
307) Maria Anna PIDELL, fille de Joseph
PIDELL (< 1694-< 1716) et Galdérica FORT
(< 1694-<> 1732 & 1748), née à Campôme le
1er mai 1710 1158 , baptisée dans la même
localité le 4 mai 1710, à l'âge de trois
jours 1159, décédée après le 8 juin 1779, à l'âge
de soixante-neuf ans au moins.
1143
Leur union dura environ 1 an et 2 mois
Au décès de Thérèse fut témoin Francisco
Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux).
1145
En présence de Pere Thomas CORCINOS
(Témoin).
1146
Leur union dura environ 22 ans et 9 mois
1147
Divers Cote archives : X
1148
Au décès de Marie furent témoins Vicens
LAPLACA (Présent) - Francisco Galdérich Curé
PORTELL (Officiant religieux).
1149
Son nom figure sur les actes de Claire Magdeleine
BRUNET (Naissance) et Marie Françoise JULIA
(Baptême).
1150
Autre témoins: Pierre Vila, brassier de la carole,
cousin de MargueriteJoan Bardie, brassier de la
CaroleNe signent pas.
1151
En présence de Francisco Galdérich Curé
PORTELL (Officiant religieux) - Jaume JULIA
(Témoin) Oncle du contractant - Esteva DELRIU
(Témoin) Oncle du contractant.
1152
Leur union dura environ 37 ans et 6 mois
1144
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
308) Marti JAMPY, Brassier, fils de Marti
JAMPY (< 1677-1710) et Margarida ZZ
(< 1677-> 1737), né à Vernet-les-Bains avant
1153
Note sur Maria Margarida VILA
Partage le 7/12/1813. (3E64/34 N°346 Folio 684
Felip)
1154
Le parrain est Lluis Janfreu. La marraine est
Maria Fourquié. Ne signent pas
1155
Au baptême de Maria Margarida fut témoin
Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux).
1156
Son nom figure sur un acte de Marie Anne Thérèse
CASSOLY (Baptême).
1157
Leur union dura au moins 47 ans et 5 mois
1158
A la naissance de Maria Anna fut témoin Maria
Anna ZZ (Marraine).
1159
Le parrain est Antoni Vidal, brassier de
Campôme. Ne signe pas.
227
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
1711 1160, décédé après le 25 mai 1756, à l'âge
de quarante-cinq ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de vingt ans au moins, le
22 mai 1731, surlendemain de la Trinité à
Corneilla-de-Conflent,
puis
religieusement 1161 1162 le 2 mai 1731 au
même endroit avec Maria Magdalena
SUNYER 1163 (1714-< 1756).
309) Maria Magdalena SUNYER, fille de
Joan SUNYER (< 1692-< 1731) et Maria
Anna CADELL (< 1677-< 1731), née à
Corneilla-de-Conflent le 5 avril 1714, reçue
au baptême dans la même localité le 8 avril
1714, jour de la Pâque orthodoxe, à l'âge de
trois jours 1164 , y décédée avant le 25 mai
1756, avant-veille de l'Ascension, à l'âge de
moins de quarante-deux ans.
310) Pierre SALVAT, Brassier, fils de
Barnat SALVAT (< 1678-<> 1742 & 1749)
et Francisca MARCH (< 1678-> 1749), né à
Conat avant 1727, décédé entre le 24
septembre 1770 et le 17 novembre 1777, à
l'âge de quarante-trois ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
probablement quinze ans au moins, vers le 22
mai 1742, surlendemain de la Trinité à
Villefranche-de-Conflent
avec
Grace
1165
LHOSTE
(< 1727-<> 1777 & 1789).
Les bans avaient été publiés le 22 mai 1742 à
Prades.
311) Grace LHOSTE, fille de Pera LOSTA
(< 1687-> 1742)
et
Anna
MALLOL
(< 1687-> 1742),
née
à
1160
Père mort en 1710
Témoins: Joseph Blanquer, Bonaventure Boher de
Corneilla.Toni Jampi, Gari Benessach de Vernet.Ne
signent pas.
1162
En présence de Saturnia BERJOAN (Officiant
religieux).
1163
Leur union dura au moins 25 ans
1164
Au baptême de Maria Magdalena furent témoins
Joseph Curé VILLEFRANCA (Officiant religieux) Magdaleine CADELL (Marraine).
1165
Leur union dura environ 28 ans et 4 mois
1161
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Villefranche-de-Conflent
avant
1727,
décédée entre le 17 novembre 1777 et le 17
novembre 1789, à l'âge de cinquante ans au
moins, inhumée à une date inconnue.
312)
Gaudérique
ou
Silvestre
CAIROL 1166 1167, Journalier, fils de Silvestre
CAYROL (< 1690-1750) et Catherine
PRATS (< 1702-1765), né à Mosset avant
1737, décédé avant le 29 avril 1788,
avant-veille de l'Ascension.
Il s'est marié 1168 , à l'âge de quinze ans au
moins, le 10 février 1752 à Mosset avec
Marie MORER 1169 1170 (1729-1792).
313) Marie MORER 1171 1172, fille de Jacinto
MORER (< 1708-< 1752) et Joananna
BURNET
(< 1708-< 1752),
née
à
Ayguatébia-Talau le 22 avril 1729, baptisée
dans la même localité le surlendemain, à l'âge
de deux jours 1173, décédée à Mosset le 18 juin
1792, à l'âge de soixante-trois ans 1174 ,
inhumée dans la même localité le
surlendemain 1175 1176.
1166
Divers Cote archives : N
Code : N
1167
Son nom figure sur un acte de Gaudérique Julien
VILE (Baptême).
1168
Le mariage prigrammé la veille, le 9/2/1752 à
Ayguatebia, n'a pas eu lieu. Le certificat du curé de
Mosset n'était pas parvenu au curé de Ayguatébia,
Ramon Morer, frère du père de la mariée.
1169
Leur union dura environ 36 ans et 2 mois
1170
Il a environ 7 ans et 8 mois de moins qu'elle
1171
Divers Cote archives : N
Code : R
1172
Son nom figure sur un acte de Marie Rose
Catherine VIDAL (Baptême).
1173
Au baptême de Marie furent témoins Bonaventure
Bon MORER (Parrain) - Ramon Curé MORER
(Officiant religieux) - Maria MITJAVILA (Marraine).
1174
Au décès de Marie fut témoin Joseph Curé PARER
(Officiant religieux).
1175
témoins = Joseph Escanyer, Signe. citoyen
francaisJean Thésa, fossoyeur. Ne signe pas.
1176
A l'inhumation de Marie fut témoin Joseph Curé
PARER (Officiant religieux).
228
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
314) Jean Baptiste VIDAL 1177, Brassier, fils
de Lin VIDAL (< 1713-1766) et Francisca
DRAPER (1703-1754), né à Mosset le 14
janvier 1729, reçu au baptême dans la même
localité le 17 janvier 1729, à l'âge de trois
jours 1178 1179, y décédé le 12 juillet 1781, à
l'âge de cinquante-deux ans 1180.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 13
mai
1755
à
Villerach,
puis
religieusement 1181 1182 le même jour au
même
endroit
avec
Marthe
1183
MONSEGUR
(< 1739-1767).
315) Marthe MONSEGUR, fille de
Gaudérique Étienne François MONSAGUR
(1709-1783)
et
Françoise
BADIA
(< 1711-1774), née avant 1739, décédée à
Villerach le 11 mai 1767, à l'âge de vingt-huit
ans au moins 1184, inhumée à Mosset le même
jour 1185.
316) Joseph ROTLLAND, Voiturier, fils
d'Isidro
ROTLLAND
(< 1690-<> 1715 & 1752)
et
Maria
BLANQUÉ (< 1697-1760), né à Mosset entre
1723 et 1729 1186, y décédé le 30 avril 1783, à
l'âge de cinquante-quatre ans au moins,
inhumé dans la même localité le
surlendemain.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans au
moins, le 9 février 1752 à Molitg-les-Bains
1187
avec
Marguerite
DEIXONA
(1732-1802).
317) Marguerite DEIXONA 1188 1189 , fille
d'Agusti DEIXONA (< 1680-> 1752) et
Maria Isabel JUNCAS (1688-> 1752), née à
Molitg-les-Bains en 1732, décédée à Mosset
le 16 mai 1802, à l'âge de soixante-dix
ans 1190.
318) Sauveur JAUZE 1191 1192 1193, Brassier,
fils d'Antoine JAUZE (< 1693-1756) et Anna
Maria SABOYARD (< 1705-1734), né à
Mosset en 1733, décédé entre 1789 et le 18
avril 1795, à l'âge de cinquante-six ans au
moins.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 10
mai 1758 à Mosset, puis religieusement le
même jour au même endroit avec Catherine
CAYROL 1194 1195 (1731-1802).
319) Catherine CAYROL 1196
1187
1197
, fille de
Leur union dura environ 31 ans et 2 mois
1188
1177
Son nom figure sur un acte de Mathieu LAFONT
(Mariage religieux).
1178
Le parrain est Baptiste Vidal. La marraine est
Manciana Draper d’Els Horts, Serdinya. Ne signent
pas.
1179
Au baptême de Jean Baptiste furent témoins Joan
Francesch Batista VIDAL (Parrain) - Jaume Curé
COMENJA (Officiant religieux).
1180
Au décès de Jean Baptiste fut témoin Joseph Curé
PARER (Officiant religieux).
1181
Témoins: Estienne Sicart, pages, baille de
Villerach - Michel Marcal, Villerach.François
Clemens, Mosset , parent au 3ième degré.François
Freu, Mosset .Ne signent pas.
1182
En présence de François Curé PORRA (Officiant
religieux).
1183
Leur union dura environ 12 ans
1184
Au décès de Marthe fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
1185
Témoins = Jean Fabre, Dominique Salvagnach
1186
Brassier au DC
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1802
une maison à Mosset
1189
Son nom figure sur un acte de Nicolas Augustin
ROLLAND (Baptême).
1190
Au décès de Marguerite furent témoins
Gaudérique Isidore ROTLLAND (Déclarant) - Joseph
Ignace ROTLLAND (Déclarant).
1191
Note sur Sauveur JAUZE
Il figure sue la liste de la 1ère compagbnie des
volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du
13/09/1789. (ADPO 100EDT45)
1192
Divers Cote archives : N
1193
Son nom figure sur un acte de Marguerite
CAIROL (Baptême).
1194
Leur union dura environ 30 ans et 8 mois
1195
Il a environ 2 ans de moins qu'elle
1196
Note sur Catherine CAYROL
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795)
(ADPO Lp1024)
229
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Silvestre CAYROL (< 1690-1750) et
Catherine PRATS (< 1702-1765), née à
Mosset en 1731 1198 , y décédée le 22
décembre 1802, à l'âge de soixante et onze
ans.
321) Francisca REDONDI 1206, fille de Pau
REDONDI (< 1666-> 1696) et Maria ZZ
(< 1666-> 1696), née à Nohèdes avant 1681,
décédée après le 20 mai 1748, à l'âge de
soixante-sept ans au moins.
320) Miquel VILA 1199 1200, Pasto d'ovellas Pairer, fils d'Antoni VILA (< 1666-< 1696) et
Anne Marie ZZ (< 1666-> 1696), né à
Urbanya avant 1681, décédé à Mosset le 9
octobre 1729, à l'âge de quarante-huit ans au
moins 1201 1202, inhumé dans la même localité
le 29 octobre 1729 1203.
Il s'est marié 1204 , à l'âge de quinze ans au
moins, en novembre 1696 à Nohèdes, après
avoir passé un contrat le 14 octobre 1696 à
Prades avec Francisca REDONDI 1205
(< 1681-> 1748).
322) Frances FURCUS 1207, Brassier Pages,
fils
de
Francesch
FURCUS
(< 1652-<> 1687 & 1696) et Catharina ZZ
(< 1652-<> 1687 & 1696), né à Mosset en
1667, décédé après le 10 avril 1726, à l'âge de
cinquante-neuf ans au moins.
Il s'est marié religieusement 1208 le 10 février
1687 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat
le 22 décembre 1686 à Prades avec
Catharina Maria PUIG 1209 (1669-1739).
323) Catharina Maria PUIG 1210 , fille de
Joan Pere PUIG (< 1650-1696) et Maria
FEIXAS (< 1627-<> 1664 & 1682), née à
Mosset en 1669 1211 , y décédée le 17
novembre 1739, à l'âge de soixante-dix
ans 1212.
1197
Divers Cote archives : N
A la naissance de Catherine furent témoins Ferriol
Julien SALVANYACH (Témoin) - Julien PRATX
(Témoin) - Julien JAUZE (Déclarant) - Isidore
LAVILA (Officier d'état civil).
1199
Note sur Miquel VILA
Contrat de Mariage
Contrat de Mariage le 14/10/1696 chez Jean Michel
Bertrand Notaire ? Prades de
Miquel Vilar d’Urbanya; fils de Antoni Vilar décédé et
de ZZZ Anna Maria avec Redondi Francisca de
Nohedes fille de Pau Redondi et de ZZZ Maria
Antoni Vilar est pairer à Urbanya. Pau Redondi est
pagès de Nohedes (3E11/308 Notaire Jean Michel
Bertrand) (Voir mariage ACG N°M208414). Pau
Redondi est pagès de Nohedes (3E11/308 Notaire
Jean Michel Bertrand) (Voir mariage
1200
Divers Cote archives : Fraçoise
Code : R
1201
Témoins = Sebastia Cantier, Ambrosie PonsNe
signent pas.
1202
Au décès de Miquel fut témoin Jaume Curé
COMENJA (Officiant religieux).
1203
A l'inhumation de Miquel fut témoin Jaume Curé
COMENJA (Officiant religieux).
1204
Mariage, pas à Conat, pas à Urbanya, pas à
Nohedes, pas à Molitg, pas à Mosset (pas de Vila
jusqu'en 1674, mariage de FR/Vila de cayres 43)
1205
Leur union dura environ 32 ans et 11 mois
1198
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
324) Joan Joseph Andreu GALAU 1213 1214,
1206
Son nom figure sur les actes de Francisca Maria
VILA (Baptême) et Jean Miquell Joseph VILA
(Baptême) et Léon VILA (Baptême).
1207
Divers Cote archives : N
1208
En présence de Domingo GARRIGO (Témoin) Joan Miquel JULIA (Témoin) - Frances FONT
(Témoin) - Joan Curé PURXET (Officiant religieux) Joan "Miquel" FABRA (Témoin).
1209
Leur union dura au moins 39 ans et 3 mois
1210
Divers Cote archives : N
1211
Prénom = Maria au mariage
Puig ou Puitx
1212
Au décès de Catharina Maria fut témoin
Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant
religieux).
1213
Note sur Joan Joseph Andreu GALAU
Recensement
Dénombrement de 1730 à Mosset : Galau Joseph,
brassier, marié :
- 2 Garçon de plus de 15 ans - 2 Filles - 2 Cochons - 12
Eminade de terres (bonnes, médiocres, mauvaises et
incultes - 2 Eminades de vigne (bonnes, médiocres,
230
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Brassier, fils d'Hilari GALAU (< 1662-1724)
et Anna Maria CORCINOS (< 1662-1735),
né à Mosset le 30 novembre 1678 1215, baptisé
dans la même localité le même jour 1216 1217,
décédé entre le 25 juin 1744 et le 29 avril
1755, à l'âge de soixante-cinq ans au moins.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-quatre ans, le 19 février 1703, veille de
mardi gras à Mosset, avant d'avoir passé un
contrat 1218 le 1er mars 1703 à Prades avec
1219
Bonnaventura
Clara
VIDAL
(1682-<> 1725 & 1740).
325) Bonnaventura Clara VIDAL 1220, fille
de Joseph VIDAL (1640-1690) et Anna Maria
MARMER (1642-1701), née à Mosset le 30
juin 1682, reçue au baptême dans la même
localité le même jour 1221 1222, décédée entre
le 27 novembre 1725 et le 11 août 1740, à
l'âge de quarante-trois ans au moins.
326) Joan Antoni RIBAS, dit Pansot
(En) 1223 1224, Brassier Sous Batlle en 1737 et
mauvaise). L'eminade ou ayminade du Roussillon
valait 59,273 ares. (ADPO 1C1902)
1214
Divers Cote archives : N
1215
Confirmation le 16/9/1696
1216
Mar= Tereza Galaut
1217
Au baptême de Joan Joseph Andreu fut témoin
Galdérich Curé ASCENS (Parrain).
1218
3E11/327 Joseph Galaut, pages de Mosset
usufructaire des biens de sa femme Vonaventure Vidal,
fille de Joseph et de Marie.
Joseph Vidal Batlle
1219
Leur union dura environ 22 ans et 9 mois
1220
Divers Cote archives : N
1221
Mar= Clara Saleta Molitg
1222
Au baptême de Bonnaventura Clara furent
témoins Jaume Curé PRATS (Parrain) - Joan Curé
PAJAU (Officiant religieux).
1223
Note sur Joan Antoni RIBAS
Canal Mosset Molitg
Jean Antoine Ribes dit "Pansot" figure au rôle de
recouvrement des frais occasionnés par le ruisseau de
Mosset Molitg y compris les journées de l'année
1770.(ADPO 11BP261)
Conflit
Le 18/01/1768 Enquête à la requête de Jacinthe Assens
(<1730-1777), laboureur habitant la métairie de
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
1768, fils de Joseph RIBAS (< 1680-> 1726)
et Maria Magdalena Catarina CLAUSELL
(1679-< 1707), né à Mosset en 1701, y décédé
le 13 décembre 1776, à l'âge de
soixante-quinze ans 1225.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-trois ans, le 31 juillet 1724 à Mosset
avec Maria Anna CARBONELL 1226 1227
(> 1692-> 1754).
327) Maria Anna CARBONELL, fille de
Francischo CARBONELL (< 1663-> 1713)
et Maria PONT (< 1678-1707), née après
1692, décédée après 1754.
Elle s'est mariée, à l'âge de moins de vingt et
Monsieur Campoussy (1732-1780), contre Joseph
Pajau (1732-1780) dit "Gueria", brassier,
fait assigner comme témoins :
Joan Antoni Ribes (1701), brassier, 65 ans, sous baille,
né à Mosset
Laurent Chanaut, brassier, 57 ans, sous baille, né à
Montfort
Jean Serda, brassier, 42 ans, sous baille, né à Mosset
Blaise Climens, pages, 30 ans, né à Mosset. (ADPO
11BP498 Justice de Prades)
Fours clandestins
Témoin lors de la rebellion de 1737 relative aux fours
clandestins (2B1897)
(Voir JDM N°67 de mai 2009.)
Régularisation
Le 9 janvier 1755.Jean Antoine Ribes, brassier de
Mosset, usufruitier conventionnel des cas dotaux de
Michel Villa brassier, son beau fils, propriétaire et le
dit Michel Villa, ont confessé avoir reçu à l'argent
comptant et en espèces, de Baptiste Ville pasteur de
brebis à Mosset,
- d'une part la somme de 16 livres 10 sols pour solde de
celle de 115 livres 10 sols que Baptiste Vila aurait
promis de payer à Michel Villa, son frère, par son
contrat de mariage avec Thérèse Ribes passé devant
Onoffre Bordes à Prades le 9 mars 1748. Les 99 livres
résistantes ayant été payées suivant quittance faite par
Jean Antoine Ribes et Michel Villa au dit Baptiste Villa
par acte passé devant moi le 9 novembre 1750.
- d'autre part si brebis avec trois agneaux, quatre
chèvres et de draps de lit est une paillasse que Baptiste
Villa aurait promis de délivrer à son frère selon le
même contrat de mariage. (ADPO 3E23/11 Folio 3)
1224
Son nom figure sur les actes de Baptista SERRA
(Inhumation) et Jean Miquell Joseph VILA (Baptême).
1225
Au décès de Joan Antoni fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
1226
Leur union dura au moins 30 ans et 5 mois
1227
Il a environ 8 ans de moins qu'elle
231
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
un ans, le 9 octobre 1713 à Mosset, puis
religieusement le même jour au même endroit
avec Pera ROSAUT 1228 1229 1230, fils de Joan
Anthoni ROSAUT (1664-< 1708) et Basilicia
MARTI (1666-1729), né avant 1698, décédé à
Mosset le 21 avril 1721, lendemain de la
Pâque orthodoxe, à l'âge de vingt-trois ans au
moins.
342) Joan Baptista ROUSSE 1231, Pages, fils
de
Baptiste
RUSSA
(< 1697-<> 1742 & 1760) et Marie FABRA
(< 1697-> 1760), né à Molitg-les-Bains le 15
avril 1722, baptisé dans la même localité le
même jour 1232, décédé après 1796, à l'âge de
soixante-treize ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de vingt et un ans, le 25
septembre 1743 à Escaro avec Catherine
PY 1233 1234 (1717-> 1773).
1228
Acte de vente entre Pares et d'Aguilar le
13/10/1740 (3E21/359 folio 428)
Pierre Ange Pares, capitaine des Arquebusiers et
Emmanuel Parès chirurgien, son fils de Mosset
vendeurs à
don Jean de Crouilles et de Margarit (1686-1763),
seigneur de la baronnie de Mosset,
une pièce de terre à Mosset au lieu-dit "Al Counch "
d'une contenance de 2 journaux et confrontant :
-- d'Orient, les héritiers et de Pierre Roseau (+1721) et
Izidore Pineu (+1766),
-- du midi, un champ et pré des vendeurs,
-- du couchant, un champ et pré des vendeurs,
-- de septentrion, l'autre moitié du dit pré possédé par
le marquis d'Aguilar.
Ce champ appartient à Emmanuel Parès (1708-1788),
comme héritier universel de Rafela Parès et Julia
(1675-1736), sa mère.
Prix de 136 livres monnaie de France, employés au
paiement de la dot de feu Marie-Thérèse Parès, leur
fille et sœur, épouse de Joseph Romeu, pagès de Ria.
Témoins : Pierre Corcinos batlle et Thomas Corcinos.
1229
Leur union dura environ 7 ans et 6 mois
1230
Elle a environ 5 ans de plus que lui
1231
Son nom figure sur un acte de Jean Baptiste Pierre
CORCINOS (Baptême).
1232
Le parrain est Joan Serra de Molitg les Bains
brassier. La marraine est Maria Fabra de Molitg les
Bains.
1233
Leur union dura au moins 29 ans et 8 mois
1234
Il a environ 5 ans et 3 mois de moins qu'elle
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
343) Catherine PY, fille de Joseph PY
(< 1700-< 1743)
et
Anna
PAYRE
(< 1700-> 1743), née à Escaro en 1717,
décédée après le 8 juin 1773, lendemain de la
Trinité, à l'âge de cinquante-six ans au moins.
344) François CLIMENS, dit Milomera
(En) 1235 1236 1237 , Pages Consul 1726, 1745
Syndic en 1737-1738, fils de Francisco Lley
CLIMENS (1673-1745) et Galdariga
1235
Note sur François CLIMENS
Premier consul le 13/08/1745
Vente
Le 13 janvier 1755 le révérend Maurice Matheu prêtre
et vicaire de l'église de Clara, et Marguerite Olivier
veuve de Sébastien Matheu Pagès de Mosset, mère et
fils, vendent à Vincent Laplace, habitant la métairie de
Sant Julia, une pièce de terre vulgairement appelée "lo
cortal dels molines den Borrell", avec un champ, des
prés et autres propriétés cultes et incultes situées au
"pla de Pons" de la contenance de trente journaux et
confrontant - d'orient avec François Climens - du midi
avec Bernard Remaury et l'acquéreur - et du couchant
avec le ruisseau "dels Salancha" - de septentrion avec
Joseph Borell. Le prix a été fixé à 700 livres monnaie
de France.
De cette somme l'acquéreur retient de 155 livres
quatre sols pour se payer 220 livres du remboursement
du capital d'une rente de onze livres en pension versée
tous les ans le 29 novembre.
Le dit Laplace acquéreur est en droit de recevoir sur
les biens des mère et fils vendeurs suivant la
convention et reconnaissance de ladite dette faite par
Oliver Mathieu au profit de Laplace par contrat du 13
janvier 1745 passé devant le notaire Onoffre Bordes.
Et les 352 livres quatre sols restant pour l'entier
paiement des pensions de la même rente venue à terme
le 29 novembre dernier pour les 440 livres 4 sols
restants.
Vincens Laplace versera à Emmanuel Romeu pages de
Clara et à Josephe Matheu mariés pour solde et entier
paiement de celle de 1100 livres que feu Sébastien
Matheu et Marguerite Oliver ont promis au contrat de
mariage du 16/05/1744 passé devant Bordes notaire à
Prades. (ADPO 3E23/11 Folio 29 Pierre Bordes
Notaire)
Vente
Le 07/03/1739 vente par Jacques Loiga à François
Climens de Mosset.(ADPO 3E11/445 Répertoire
Jacques Circan)
1236
Code : Emmanuel Pares
1237
Son nom figure sur un acte de François Sébastien
Martin CLIMENS (Baptême).
232
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Esperansa
Mariana
MESTRES
(1661-<> 1721 & 1734), né à Mosset avant
1700, reçu au baptême dans la même localité
le même jour 1238 , décédé après le 25 avril
1788, surlendemain de la Pâque juive, à l'âge
de quatre-vingt-huit ans au moins.
Testament à Prades le 25 avril 1788,
avant-veille de la Pâque orthodoxe.
Il s'est marié, à l'âge de vingt et un ans au
moins, le 17 février 1721 à Molitg-les-Bains
1239
avec
Anna
Maria
SERRA
(< 1706-1745).
345) Anna Maria SERRA, fille de Joan
Miquel SERRA (1658-< 1719) et Maria
COMBAU (< 1662-> 1725), née avant 1706,
décédée le 11 août 1745, à l'âge de trente-neuf
ans
au
moins,
inhumée
le
surlendemain 1240 1241.
Testament à Mosset le 13 juin 1745, jour de la
Trinité : Notaire : Emmanuel Tersols, notaire
à Perpignan
1694-1749 : Cote 3E1 N° 4623
1692-1788 : Côte 3E1 N° 4622.
Anna Maria s'est mariée une seconde fois, à
l'âge de quinze ans au moins, le 9 septembre
1721 avec Jean Pierre BOHER 1242, fils de
Miquel BOHER (< 1650-<> 1715 & 1721) et
Maria FORT (< 1664-> 1721), né à
Molitg-les-Bains avant 1706, décédé après le
6 avril 1758, à l'âge de cinquante-deux ans au
moins.
346) Marti SICART, Batlle Fillols en 1749,
fils de Joseph SICART (1669-> 1727) et
Margarita FELIP (1674-> 1728), né à Fillols
avant 1708, y décédé le 17 janvier 1776, à
l'âge de soixante-huit ans au moins.
Il s'est marié, à l'âge de quinze ans au moins,
le 23 janvier 1723 à Molitg-les-Bains avec
1238
Au baptême de François fut témoin Jaume Curé
COMENJA (Officiant religieux).
1239
Leur union dura environ 24 ans et 6 mois
1240
Autre téùoin = Joseph Galaut, Ne signe pas
1241
A l'inhumation d'Anna Maria fut témoin Miquel
DARDER (Témoin).
1242
Leur union dura environ 23 ans et 11 mois
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
Maria Angéla SOLER 1243 (< 1708-1776).
Les bans avaient été publiés le 29 décembre
1722 à Prades.
347) Maria Angéla SOLER 1244 , fille de
Miquel SOLER (< 1671-1734) et Mariana
VIDAL (1667-< 1723), née à Oreilla avant
1708, décédée à Fillols le 2 août 1776, à l'âge
de soixante-huit ans au moins.
350) Jean FABRE 1245, Pages, fils d'Isidore
FABRE (< 1685-<> 1753 & 1771) et Cécilia
DEIXONA (< 1687-<> 1747 & 1753), né à
Campôme avant 1732, décédé avant le 30
avril 1798.
Il s'est marié, à l'âge de quinze ans au moins,
le 18 janvier 1747 à Nohèdes avec Marie
PAYRER (°< 1732).
351) Marie PAYRER, fille de Jaume PAIRE
(<> 1676 & 1695-<> 1747 & 1755) et Maria
BRUNET (< 1695-> 1755), née à Nohèdes
avant 1732.
352) Nicolau HENRIQUEL
1246
1247
,
1243
Leur union dura environ 53 ans
Son nom figure sur un acte de François Sébastien
Martin CLIMENS (Baptême).
1245
Son nom figure sur un acte de Marie Grace
GARRIGUET (Baptême).
1246
Note sur Nicolau HENRIQUEL
1244
Origine du patronyme - Anriquel, Enriquel, Henriquel,
Pêut-être comme Enric, Endich, Henric, comme
Aimeric: du germanique Haimrich; "Maison
puissante".
Pouquoi en Catalogne ?
Vers 1700, les Lorrains de Metz, Toul, Verdun
réalisent l'immense construction des remparts de la
ville neuve de Perpignan, promus par Vauban à la
suite du traité des Pyrénées.
C'est peut-être la raison qui conduit Nicolau Henriquel
à quitter la Lorraine. Mais lorsqu'il arrive à Perpignan
l'essentiel des travaux est terminé, et Nicolau s'installe
comme cloutier à Mosset (dans une forge) et y épouse
Véronique (Baronica) Forcade. (Histoire Populaire
des catalans de Jean Villanove, tome II, page 297)
Un cloutier était un artisan fabriquant et vendant des
clous, un quincaillier.
233
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Cloutier (Clavataire), fils de Quirin
HENRIQUEL (~ 1668-1714) et Frémina
BISTER (< 1680-> 1729), né à Senones le 23
mars 1702 1248, décédé à Mosset le 9 octobre
1775, à l'âge de soixante-treize ans.
Il s'est marié religieusement à l'âge de
vingt-sept ans, 1249 le 12 septembre 1729 à
Mosset avec Véronica FORCADA 1250
(1705-1783).
353) Véronica FORCADA, fille de Joseph
FORCADA
(< 1684-1720)
et
Maria
BONAFONT (< 1676-> 1751), née à Mosset
le 22 mai 1705, lendemain de l'Ascension,
baptisée dans la même localité le
surlendemain, à l'âge de deux jours 1251 1252, y
décédée le 13 mai 1783, à l'âge de
soixante-dix-sept ans 1253.
354) Pere Miquel RIBES, dit Gradallet
(El) 1254 1255 1256 , Brassier, "Carbonner", fils
1247
Son nom figure sur un acte de Jean ENRIQUEL
(Mariage religieux).
1248
1249
En présence de Francesch PORTELL (Témoin) Joan Curé PAJAU (Officiant religieux) - Balthazar
BONAFONT (Témoin).
1250
Leur union dura environ 46 ans et 1 mois
1251
Mar= Veronica Bonafont, donzella, Mosset
1252
Au baptême de Véronica furent témoins Joseph
Curé GARAULA (Officiant religieux) - Joan CUSI
(Parrain).
1253
Au décès de Véronica fut témoin Joseph Curé
PARER (Officiant religieux).
1254
Note sur Pere Miquel RIBES
Enquête
Le 17/03/1749 enquête, à la requête de Jacques
Bonamic (<1693->1764), brassier de Mosset, contre
Matheu Bonamic (1686-1772), aussi brassier de
Mosset.
Assignation comme témoins le 26/02/1749. (ADPO
11BP498 Justice de Prades)
Pierre Thomas (1712) chirurgien à Molitg 37 ans
assure que Mathieu Bonamich est un jeune homme
capable de travailler et de gagner sa vie.
Sébastien Laplace (1689-1765), cordonnier à Molitg
60 ans, né à Mosset
"La terre champ, mentionnée peut porter 6 charges de
bled seigle par an."
"La moitié de la maison s'afferme 6 livres par an."
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
de Joseph RIBES (< 1671-< 1726) et Anna
Maria PECULL (< 1671-1726), né à Mosset
le 26 septembre 1701, reçu au baptême dans
la même localité le 29 septembre 1701, à l'âge
de trois jours 1257 1258 , y décédé le 19
"Matheu Bonamich (1717-1789) qui est un jeune
homme de 30 ans ou environ peut bien travailler et par
son travail gagner sa vie."
François Portell (1692-1777), curé à Mosset, 56 ans a
ouï dire à Pierre Thomas, son procureur, qu'il a reçu
de Mathieu quelques pensions (ou censal), que la
maison fait à la cure de l'église par le moyen d'une
obligation que Mathieu a faite au dit procureur
"Jacques Bonamich 63 ans ne peut pas travailler
comme à l'âge de sa jeunesse."
"Marguerite Bonamich épouse de Matheu, après s'être
accouchée d'une fille, s'en alla à Perpignan et laissa la
fille à Mosset et il a ouï dire que Jacques Bonamich
fut obligé de donner sa fille à une nourrice."
Estienne Cortie (1690-1735) voiturier, 55 ans ,né à
Urbanya, "Ayant été plusieurs années décimateur de
l'abbaye de Jau, où les dits champs sont
situés. Marguerite Bonamich est nourrice à Perpignan.
Elle refuse de revenir à Mosset."
Anna Marie Remaury (1707-1771) veuve de Pierre
Etienne Compte (av 1719-1737) ép. Joseph Timan
Michel Ribes (1701-1756) charbonnier dit que
Mathieu Bonamich lui a dit qu'il a payé les arrérages
d'un Censal que la maison que son père Jacques lui
airait donnée, fait à la cure de Mosset et qu'il allait
faire un reçu par Pierre Thomas procureur de
Monsieur le Curé et qu'il voulait se faire rembourser
par le père parce qu'il lui aurait donné la maison
franche.
Les 2 champs ne peuvent pas être semés de bled la
même année. L'autre, un an sur deux, est semé de
haricots ou autres merceries.
Jean Fabre, brassier Mosset, 40 ans : "La nourrice à
Mosset de la petite fille de Marguerite est la femme de
Jean Fabre payée par Jacques Bonamich père de
Matheu au prix de 4 livres par mois. Elle l'a nourrie 6
mois."
Marguerite Purxet (av 1720-1774), femme de Matheu
Bonamich, étant ensemble avec Jacques Bonamich son
père, la femme de Mathieu accouchera d'une fille.
Quelques mois après elle est partie en laissant son
enfant. Elle parti à Perpignan pour se louer comme
nourrice.
Jacques Bonamich père loua la femme de Jean Fabre
pour nourrice au prix de quatre livres par mois.
La femme de Jean Fabre assura ce service pendant six
mois et elle fut payée par Jacques Bonamich.
Aucun ne signe.
1255
Divers Cote archives : X
1256
Son nom figure sur un acte de Thomas RIUS
(Décès).
1257
Par = Francesch Bonafont, fadri, Mosset Mar=
Isabel cossey, Mosset Ne signent pas.
234
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
décembre 1756, à l'âge de cinquante-cinq
ans 1259.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 25
février 1727, jour de mardi gras à
Molitg-les-Bains
avec
Anna
Maria
BORREIL, dite Gradeline 1260, fille de Joan
Antoni BORREIL (< 1667-> 1733) et
Françoise SERRA (< 1667-> 1733), née
avant 1712, décédée avant le 7 janvier 1731.
Pere Miquel s'est marié une seconde fois 1261,
à l'âge de vingt-neuf ans, le 7 janvier 1731 à
Molitg-les-Bains
avec
Anna
Maria
CARBONELL 1262 1263 (1693-1778).
355) Anna Maria CARBONELL, fille
d'Isidro CARBONELL (1669-< 1724) et
Maria GRANER (1671-> 1731), née à
Campôme le 16 juillet 1693, baptisée dans la
même localité le lendemain, à l'âge de un
jour 1264 , décédée à Mosset le 21 décembre
1778, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.
Elle s'est mariée, à l'âge de vingt et un ans, le
27 mai 1715 à Molitg-les-Bains avec Jaume
COSTA 1265 , fils de François COSTA
(< 1677-< 1715) et Justa ZZ (< 1677-> 1715),
né à Vinça avant 1700.
356) Joseph JAUZE, dit Ferraing, Forgeur,
fils de François JAUZE (~ 1665-1755) et
Catherine GALY (°< 1680), né à Saurat après
1694, décédé avant le 15 juillet 1767, à l'âge
de moins de soixante-treize ans.
Il s'est marié 1266 , à l'âge de moins de
1258
Au baptême de Pere Miquel fut témoin Joseph
Curé SALETA Y PERRAMON (Officiant religieux).
1259
Au décès de Pere Miquel fut témoin Joseph Vicens
Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux).
1260
Leur union dura environ 3 ans et 10 mois
1261
Ribes Michel = Rives Miquel est veuf d'un
précédent mariage
1262
Leur union dura environ 25 ans et 11 mois
1263
Il a environ 8 ans et 2 mois de moins qu'elle
1264
Par = Joseph Carbinell, fedri, CampômeMar=
Anna Mariia GranerNe signent pas.
1265
Elle a environ 6 ans et 5 mois de plus que lui
1266
Témoins :
Frabçois Jauze dit de la Mignardière et
Bertrabd Marrot Terris
Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013
trente-huit ans, le 20 janvier 1732 à Saurat
avec Jeanne MARROT, dite Terris 1267 1268
(< 1685-> 1767).
357) Jeanne MARROT, dite Terris, née à
Soulan avant 1685 1269, décédée après le 15
juillet 1767, à l'âge de quatre-vingt-deux ans
au moins.
358)
Barthomeu
Sébastien
Joseph
LAPLASSE 1270 1271 , Voiturier, fils de
tr_s certainement les pères des marués
1267
Leur union dura au moins 35 ans et 6 mois
1268
Il a environ 10 ans de moins qu'elle
1269
Soulan ou Saurat ? selon G.Fauré
1270
Note sur Barthomeu Sébastien Joseph
LAPLASSE
Dégats causés par les cochons
"Le 29/09/1789, le sieur Isidore Lavila, premier consul
de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey
et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset,
ont fait rapport...à la réquisition de Rose Pares, veuve
du sieur Joseph Pares, chirurgien de Mosset, et ils se
sont transportés le jour d'hier 28, à environ 9 heures du
matin, dans une propriété champs située à la partie dit
"de tras la portella" dit le champ "d'en mosseto" à la
contenance d'environ 5 journaux du lieu semé de gros
millet, aricots, treffles, choux, navets,
confrontant :
- d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et Julien
Corcinos,
- du midi le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph
Portell,
- du couchant avec le chemin de la Carole,
- et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset
(Joseph Parer).
pour estimer les dommages causés à la dite propriété et
selon le serment qu'ils ont prêté à l’Ingres de leurs
charges...
dommages causés au dit millet pour six mesures 4
canes, pour "menjadis y rohagadis" 5 mesures et demi
des cochons et une mesure une cane pour celui qui a
été coupé avant la déclaration que la dite Rose Pares
a fait qu'elle a cueilli avant l'estimation qui en a été
faite, ils estiment que les dommages ont été causés par
des cochons." (ADPO 11BP261) :
Nota :
- Journal du Conflent : 35,565 ares
- Canne : 1,9879 m
- Mesure du Roussillon : 17,97 litres.
Vente
Le 18/02/1740, acte de vente entre Marguerite Delseny
(1675-1754), veuve de Maurice Oliver (1667-1738)
235
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES
Sébastien LAPLASSE (1689-1765) et Rose
NOVEL (1685-1749), né à Mosset le 25
octobre 1716, reçu au baptême dans la même
localité le même jour 1272 1273, y décédé le 7
août 1781, à l'âge de soixante-quatre ans 1274.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans, le 18
novembre 1738 à Mosset avec Margarida
DEIXONA, dite Grassiala (La) 1275
(1720-1802).
359) Margarida DEIXONA, dite Grassiala
(La) 1276 , fille de Jean DEIXONA
pages de Mosset usufruitière des biens de son mari e t
Marie Oliver (1716-1774) épouse de Dominique
Matheu (1702-1771) pages habitants Mosset, sa fille
héritière.
Par acte de Monsieur François Albafulla notaire de
Perpignan le 30 août 1706, le sieur Pierre Ange Parès
(1675-1746), pagès de Vingrau, fit vente de la faculté
de rachat moyennant la faveur du dit feu Maurice
Oliver, d'une pièce de terre champ du lieu-dit "Camp
del Mosseto ", au prix de 660 livres monnaie de
France, augmentée de 270 livres 10 sols par acte passé
devant Vincent Felip, notaire à Prades, le 2 mai et
1711 et le 22 juin 1723, propriété appartenant à la
défunte Rafela Julia (1675-1736) épouse de Pierre
Ange Parès.
Le sieur Emmanuel Parès est en droit de revendiquer
ladite propriété, comme donataire universel de Rafela
la Parès et Julia sa mère.
Il est dans le dessein de porter procès afin de les faire
condamner à déguerpir.
Mais le prix de revient s'élèv

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