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1 BOLTON. – En tenant les Anglais en échec (0-0) sur leur pelouse, en match aller des seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA, Niang et Marseille (notre photo) ont préservé leurs chances de qualification. Strasbourg (tombeur 2-0 des Bulgares de Lovetch) a un pied en huitièmes. Mais Lille (vainqueur chez lui, 3-2, des Ukrainiens de Chakhtior Donetsk), Monaco (battu 0-1 à Bâle) et surtout Lens (défait 0-3 à Udine) sont en difficulté. (Photo Didier Fèvre) *60 ANNÉE - N 18 862 0,80 / e o Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL RUGBY L’OM ET STRASBOURG S’EN SORTENT BIEN CASTAIGNÈDE CANNES A CRAQUÉ, RETROUVE TOURS DOIT LES BLEUS GAGNER (Page 13) (Pages 10 et 11) France métropolitaine VOLLEY-BALL L’arrière des Saracens réintègre le groupe France pour le match contre l’Italie. (Photo Alain de Martignac) (Page 14) www.lequipe.fr Jeudi 16 février 2006 T 00106 - 216 - F: 0,80 E 3:HIKKLA=[UU]U^:?a@c@l@q@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE AU BOUT D’EUX-MÊMES L’Autrichienne Michaela Dorfmeister a remporté, à trente-deux ans, la descente olympique, succédant à Carole Montillet, admirable de courage. Ce soir, Brian Joubert devra lui aussi se dépasser pour accrocher une médaille à l’issue du programme libre. (Pages 2 à 5, et notre éditorial) Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Disponible sur , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 / ; AUTRICHE, 2 / ; BELGIQUE, 1,5 / ; ESPAGNE, 1,75 / ; GRÈCE, 1,95 / ; ITALIE, 1,7 / ; LUXEMBOURG, 1,5 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 1,8 /. Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Sylvain Marconnet, pilier du XV de France et du Stade Français, est l’invité de Philippe Fleys. Bleu Rouge La Page Rugby. Jaune Bleu Jaune Ce soir, à 19h00... Noir Noir SAN SICARIO et TURIN. – La joie de Michaela Dorfmeister (ci-dessus) associée au mérite de Carole Montillet (à droite). Le visage tuméfié après sa chute de lundi, la championne de Salt Lake City s’est finalement classée vingt-huitième de la descente remportée par l’Autrichienne. Elle se remettra en piste dimanche en super-G. Pour Brian Joubert, en revanche, pas de répit. C’est dès ce soir qu’il jouera son va-tout en patinage artistique. (Photos Jean-Louis Fel et Richard Martin) 2 Bleu Rouge Noir Jaune JEUX OLYMPIQUES L’HUMEUR DESCENTE FEMMES SKI ALPIN « Parce que c’est ma vie » CAROLE MONTILLET revient sur sa décision de prendre le départ, sur sa chute, sa course, son rêve. Sous le bandeau tricoté main lui entourant la tête, le visage est certes marbré mais le rire est resté intact. À peine sortie de l’aire d’arrivée, Carole Montillet est évidemment happée par tout ce que la piste de San Sicario compte de médias. À l’aise, visiblement satisfaite de sa décision, la désormais ex-tenante du titre de championne olympique de descente prend le temps de répondre à chacun. Avant de partir tranquillement retrouver son mari et sa famille. SAN SICARIO – de notre envoyé spécial « POURQUOI AVEZ-VOUS finalement décidé de courir ? – Je n’aurais pas pu rester dans ma chambre ce matin ni regarder la course depuis le départ. C’est une décision que j’avais déjà prise la veille, j’avais encore quelques douleurs dans le dos, je savais que ça allait faire mal mais que ce n’était pas insupportable. Il me suffisait de serrer les dents. Ça faisait trop longtemps que je me préparais pour abandonner si près du but. – Vous aviez tout misé sur ces Jeux ? – Mon objectif de cet hiver, c’était les Jeux et, bizarrement, quand je suis arrivée, j’ai eu l’impression que les doutes, les appréhensions que L’ÉDITO UNE DESCENTE POUR L’EXEMPLE j’avais par rapport au ski, tout était parti. Je me suis retrouvée un peu comme avant, je me disais que j’étais enfin là pour battre les autres. Alors, il n’y a jamais eu un moment où je me suis dit : “N’y va pas parce que ça ne sert à rien et tu n’as aucune chance”. Même sur une patte, j’y serais allé. – À quoi avez-vous pensé, immédiatement après votre chute, lundi ? – En fait, j’ai dû tomber lourdement, de côté, ça m’a coupé le souffle, ça m’a fait un point tout de suite, extrêmement douloureux, je sentais que ce n’était pas la colonne qui avait été touchée, j’avais juste l’impression d’avoir été coupée en deux. Ensuite, quand j’étais dans l’hélicoptère, je n’ai pas trop pleuré, parce que je sentais mes jambes, je sentais mes bras… après, pendant les cinq heures d’attente avant qu’ils me fassent les radios, j’ai pensé à tout, au pire notamment, et en même temps, je me disais que ce serait tellement dommage de passer à côté de tout ça. « L’impression d’être passée dans une machine à laver » – En même temps, tout le monde était inquiet pour vous… – Heureusement que vous n’avez pas vu ma tête hier, parce que ça aurait été encore pire. J’ai l’impression qu’il y a eu un battage médiatique énorme par rapport à ma chute. Mon état de santé n’a jamais été gravissime. Oui, j’ai eu l’impression d’être passée dans une machine à laver, mais il n’y avait rien de catastrophique. J’ai le sentiment que l’affaire a été beaucoup grossie. – Pas de réticences quand vous avez annoncé que vous prendriez le départ de la descente olympique ? – Personne ne m’a dit “n’y va pas”. Au sein du groupe, tout le monde a très bien compris que c’était ma déci- sion, qu’elle m’appartenait, et tout a été mis en œuvre pour m’aider. Pour ce qui est de mes proches, ils ne m’avaient pas vue, mais ils savaient bien que je n’allais pas faire n’importe quoi non plus. – Vous croyiez vraiment pouvoir faire un résultat dans cette descente ? – Je pensais que j’étais capable de faire quelque chose de bien, surtout si les conditions météo avaient été un peu différentes, le fait qu’il n’y ait pas de visibilité m’a vraiment gênée. Je ne voyais pas du tout où je mettais les pieds et je me suis fait taper d’entrée, par des petites vaguelettes que je ne voyais pas. Du coup, ça m’a mise sur une attitude un peu défensive. Ce qui fait que je n’ai pas fait une belle course. Mais je suis arrivée en bas et j’étais heureuse. – Comment vous êtes-vous soignée ? – Mardi, on a fait de la manipulation, des infiltrations dans mon dos, de la kiné, des massages, des traitements pour relâcher un peu tout ça, des masques pour la figure… – Car vous êtes sérieusement marquée au visage… – Je pense que c’est l’appui des lunettes contre la neige qui m’a sans doute brûlé la peau. Mais, en même temps, heureusement que je les avais, parce que, sinon, j’aurais eu les filets incrustés dans la figure… – Avant la course, quels soins avez-vous reçus ? – Le plus délicat, c’était les yeux, alors on a mis des straps, un au-dessus et un en dessous, pour les garder ouverts, parce qu’à l’échauffement, je ne distinguais pas grand-chose. Pour la côte, on m’a fait un strapping énorme, et j’avais un cataplasme chauffant dans le dos. – Pendant la descente, la douleur était-elle présente ? – Jusqu’à mi-course, jusqu’au moment où il y a un plat, tout s’enchaîne tellement rapidement que tu n’as pas le temps d’y penser, mais là, il y a un replat, je suis allée moins vite et j’ai bien senti que ça me tirait partout dans le dos… Ensuite, quand tu reprends des virages et de la vitesse, ça disparaît. – Une fois en bas, avez-vous regardé le tableau d’affichage ? – Je n’ai pas attendu de franchir la ligne avant de savoir que je n’avais pas fait quelque chose de bien (elle se classe vingt-huitième), mais c’était important pour moi de la faire. C’était ma course, c’était ma décision, c’était mon rêve, ça faisait dix mois que ça m’appartenait et que tout ce que j’ai fait cette saison, c’était pour ça, donc, voilà… – Pas de regrets, donc… – Ah non, pas du tout. Sauf que j’ai mal partout. – Prête donc à disputer le super-G dimanche ? – Oui, mais avant, je me prépare à rester deux jours allongée, parce que là encore, il ne faut pas faire n’importe quoi. Donc je vais encore passer du temps avec le staff médical, qui doit en avoir un peu marre. Après, je pense être compétitive, et je prendrai le départ pour gagner. – En disputant cette descente, vous vouliez donner une leçon de courage ? – Non, je ne me suis pas demandé ce matin si j’étais courageuse. En fait, je n’ai simplement jamais pensé à ne pas y aller. Parce que c’est ma vie, parce que c’est moi. » RÉMY FIÈRE DE SAN SICARIO C Combinéé nordique q par équiipes hhommess sautt 0˚ 9 heures : sa 5˚ 155 heures : 4 x 5 km Bardonecchia SAN SICARIO. – « Heureusement que je suis déjà mariée, parce que là, ça ne serait pas facile… » Dans l’aire d’arrivée, Carole Montillet, le visage tuméfié (ici au côté de Luc Alphand), prouve qu’elle n’a rien perdu de son humour. (Photo Jean-Louis Fel) Ski de fond Sauze d’Oulx 0˚ 10 heures : 10 km Pragelato g Cesana San Sicario Sestrières Cesana Pariol BBiiathlon thl 1˚ 12 heures : sprint 7,5 km femmes Turin classique femmes Luge -1˚ 17 h 30 : luge, 1ree manche femmes Pinerolo 0 15 km France Une journée particulière De ses doutes sur sa capacité à chausser les skis à sa descente dans la douleur, Carole Montillet a vécu un mercredi lourd en émotions. SAN SICARIO – de notre envoyé spécial LA QUESTION D’HIER Brian Joubert montera-t-il sur le podium des Jeux Olympiques ? OUI ............................................................................................ 47 % NON ........................................................................................... 53 % (nombre de votants : 62 083) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. ELLES ONT DIT PLUS TARD, elle racontera. Elle exhibera le poids de ses maux, son visage déformé par les brûlures, ses yeux meurtris par le choc, sa difficulté à marcher, son dos en miettes. Elle en pleurera. Elle en rira, aussi. Mais, pour l’heure, Carole Montillet a d’autres priorités. Elle veut savoir si, malgré tout ce qu’elle traverse depuis son énorme chute de lundi, elle va pouvoir aller au bout d’un de ses derniers rêves. Participer à la descente olympique. La veille au soir, avec l’accord des médecins, elle a décidé de prendre le départ. Mais à 9 h 15, quand elle quitte le village olympique pour rejoindre San Sicario et ses pistes, il y a encore de la place pour les doutes sur sa capacité à skier. Deux manches d’échauffement rassurent la championne olympique. Seul problème, trouver un moyen de lui maintenir l’œil gauche ouvert. Du sparadrap double face fera la maille. Pour le reste, elle se sent prête à surmonter les douleurs, les légitimes appréhensions, le stress du plus grand des rendez-vous et la faible visibilité en ce jour blanc. À tout oublier, même, dans le portillon. Alors, plus rien n’existe que ce défi à la Fraiteve, la piste olympique qui l’a piégée. Rien, si ce n’est les mots de Christian Vigezzi, l’un de ses entraîneurs, lors de la longue séance vidéo de la veille, ou les conseils de tout l’encadrement lors de la reconnaissance à 10 heures. PAGE 2 En bas, dans les tribunes, sa famille hésite entre inquiétude et impatience de la retrouver, de la voir enfin. En bord de piste, les coaches, eux, sont un peu nerveux. Jamais ils ne se sont opposés aux envies de Carole, mais ils en connaissent les risques. « Il y avait beaucoup d’émotion, raconte Lionel Finance. J’étais extrêmement tendu, j’avais peur qu’elle se blesse. » Dénériaz : « C’est une grande dame » Les premières secondes confirment la difficulté de la tâche. « Une chute comme la sienne, ça laisse des traces », constate Xavier Fournier, responsable de la vitesse et ancien descendeur. « Dès le départ, elle s’est beaucoup fait bouger, raconte Laurent Donato, l’entraîneur placé sur le sommet de la Fraiteve. Du coup, elle a ensuite skié sur la retenue. » Légitime prudence. Impossible, dans ces conditions, d’attendre un gros chrono. « Mais l’important est ailleurs, glisse Vigezzi. Elle a voulu essayer. Sans regarder le résultat (28e), elle a prouvé que c’était une championne. » Ils voient tous déjà plus loin. « Elle devait passer par là pour tourner une page et vivre l’après dans de bonnes conditions. » L’après, c’est le super-G, dimanche. Son dernier bal olympique. La voilà maintenant dans l’aire d’arrivée. Un peu plus loin, Antoine Dénériaz, merveilleux champion olympique, partage son admiration : « Elle a démontré que c’est vraiment une grande dame. Chapeau ! » Carole, elle, se raconte en toute humilité quand, au-dessus, du télésiège, un admirateur lui hurle : « Je t’aime ! » Elle se retourne : « Mais t’as pas vu ma gueule ! » Puis, malicieuse : « Heureusement que je suis déjà mariée, parce que, là, ça ne serait pas facile… » Carole sourit. Au ski, à ce mercredi, à la vie. N’est-ce pas l’essentiel ? BENOÎT LALLEMENT G Marie MARCHAND-ARVIER (15e) : « Ouvrir la descente olympique, c’est quelque chose de fabuleux. J’étais assez fière, d’autant que je crois que j’ai fait un beau parcours. Je me sentais en confiance et j’ai bien envoyé. Je ne vois pas là un passage de témoin entre Ingrid (Jacquemod) et moi. Ingrid, elle sera championne du monde chez elle en 2009, à Vald’Isère. » G Ingrid JACQUEMOD (16e) : « Je ne suis pas triste mais simplement très déçue. Je n’ai pas l’impression d’être à ma vraie place. J’étais tendue, je n’ai pas su me relâcher, je ne suis pas parvenue à extérioriser mon ski. C’est dommage. » LA QUESTION DU JOUR Carole Montillet montera-t-elle sur le podium du super-G dimanche ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS). JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Snowboardcross 4˚ 10 heures : qualifications 7˚ 14 heures : finale hommes Bleu Rouge LA MÉTÉO OLYMPIQUE Jaune Bleu Jaune CLAUDE DROUSSENT Noir Noir AROLE MONTILLET était hier, jusqu’à l’heure du déjeuner, championne olympique de descente. Et, dans quelques semaines, elle ne sera plus skieuse de haut niveau. Ces deux éléments factuels et intangibles n’ont pas été très entendus dans le débat passionné et passionnel qui a eu lieu autour de sa participation à la descente de ces JO 2006, entre lundi et sa chute lors de la deuxième séance d’entraînement, et hier matin, moment où elle décida de prendre le départ malgré les rudes séquelles de son accident. Ces deux éléments ont pourtant pesé de tout leur poids dans la volonté de Carole Montillet, qui s’en est si bien expliquée (lire ci-contre), de ne pas renoncer au rêve qu’elle a depuis des mois, peut-être même quatre ans ? Quel autre frisson que celui des JO aurait pu la mener jusqu’ici, à près de trente-trois ans ? Deux arguments donc. 1. – Carole Montillet était jusqu’à hier la championne olympique de descente, donc la plus redevable à ce statut. Elle est allée au bout d’elle-même, en termes de souffrance et de courage, sans concession de sa part. Et elle a du coup respecté tout et tout le monde : l’esprit du sport, celui de sa discipline et de ses prises de risques, celui des Jeux et de ses adversaires aussi. Michaela Dorfmeister, autre belle et grande championne, méritait bien de devancer, aussi, la tenante du titre afin que son triomphe soit total. 2. – Carole Montillet ne sera bientôt plus skieuse. Elle n’avait plus d’autre rendez-vous que celui-là, si ce n’est le super-G dimanche. Pourquoi s’en serait-elle privée, estimant au fond d’elle-même, c’est probable, que tout, jusqu’au dernier schuss, serait encore possible ? Au bout du débat, Carole Montillet aura finalement été la plus pragmatique, et la plus « raisonnable », mais est-il opportun d’utiliser ce mot lorsqu’on a affaire à des spécialistes de la descente ? L’Américaine Lindsey Kildow, tombée elle aussi à l’entraînement lundi et plus durement touchée encore que la Française, a également couru, et pris la huitième place. Pour elle, comme pour Carole Montillet, il ne s’est probablement pas agi d’une descente « pour le fun ». Mais pour l’exemple, c’est certain. 3 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune DESCENTE FEMMES SKI ALPIN Des femmes d’exception Dorfmeister, intouchable, est enfin devenue championne olympique et succède à Montillet, 28e et immense de bravoure. PROGRAMME DU JOUR 9 HEURES et 15 HEURES COMBINÉ NORDIQUE : par équipes. 10 HEURES SKI DE FOND : 10 km classique FEMMES. 10 HEURES et 14 h 30 SNOWBOARD : Snowboardcross HOMMES. 12 HEURES BIATHLON : 7,5 km sprint FEMMES. 12 h 5 HOCKEY SUR GLACE : tournoi HOM ME S, tour prél im inaire, Finlande-Italie, suivi de République tchèque - Suisse (13 h 5), SuèdeRussie (16 h 5), Slovaquie-Lettonie (17 h 5), Canada-Allemagne (20 h 5), États-Unis - Kazakhstan (21 h 5). 17 HEURES PATINAGE DE VITESSE : poursuite par équipes HOMMES et FEMMES. 17 h 30 SKELETON : FEMMES. 19 HEURES PATINAGE ARTISTIQUE : programme libre HOMMES. PODIUMS SKI ALPIN I DESCENTE FEMMES Bleu Rouge I BIPLACE HOMMES Rouge Jaune Jaune LUGE Noir Bleu Noir 1. DORFMEISTER (AUT) 2. Mart. SCHILD (SUI) 3. Paerson (SUE) 1. A. LINGER-W. LINGER (AUT) 2. FLORSCHÜTZ-WUSTLICH (ALL) 3. Plankensteiner-Haselrieder (ITA) SKI FREESTYLE I BOSSES HOMMES 1. D. BEGG-SMITH (AUS) 2. RONKAINEN (FIN) 3. Dawson (USA) SHORT-TRACK I 500 M FEMMES SAN SICARIO. – Michaela Dorfmeister avait manqué le titre olympique du super-G pour un centième voilà huit ans à Nagano. Hier, à trente-deux ans, l’Autrichienne a dompté la descente olympique. (Photo Jérôme Prévost) En une descente parfaite, Michaela Dorfmeister a mis fin à une longue disette pour l’Autriche, qui attendait ce titre depuis 1980. En l’absence de Kostelic, elle devance l’inattendue Suissesse Martina Schild et une autre des favorites, la Suédoise Anja Paerson. Finalement au départ mais trop diminuée, Carole Montillet termine 28e en puisant au plus profond de sa volonté. I DESCENTE FEMMES 1. DORFMEISTER (AUT) 2. Mart. SCHILD (SUI) 3. Paerson (SUE) ... 15. Marchand-Arvier ; 16. Jacquemod, 28. Montillet. SAN SICARIO – de notre envoyé spécial IL N’Y AVAIT ENCORE rien eu. Ni les larmes de bonheur d’une trentenaire enfin couverte d’or. Ni celles, touchantes, du courage d’une autre grande dame venue dignement défier la pente et le chrono malgré un corps de douleurs et le traumatisme d’une chute. La descente olympique n’avait en effet pas encore débuté. Pourtant, il s’était déjà passé plein de choses. Un double événement, en fait. Avec d’abord le forfait de Janica Kostelic, Croate candidate à tous les titres de la quinzaine mais déjà privée de celui-ci à cause d’une crise de tachycardie qui l’avait déjà obligé à zapper l’entraînement la veille. Avec ensuite la bonne nouvelle française quand après l’échauffement Carole Montillet, au cœur de tant de supputations depuis sa grosse chute de lundi, décidait de participer à la fête. Quatre ans après son 12 février de rêve à Salt Lake City, la championne olympique n’envisageait de toute façon aucun autre scénario. Si les capacités de la Française à s’immiscer dans la lutte pour les m é d a i l l es é t a i e n t d e v e n u e s minimes, le renoncement de Kostelic dégageait sérieusement l’horizon. Championne du monde, vainqueur d’une descente en janvier, le génie de Zagreb se plaisait dans le rôle de terreur tout-terrain. La Fraiteve, longue et éprouvante piste toute en sauts, en glisse et en mouvements, collait à la perfection à ses appuis félins et à son intelligence tactique. Et le parfum des grands rendez-vous transcende toujours la demoiselle, triple championne olympique en 2002. Mais son cœur l’a trahie au matin du premier grand jour, pour n’être plus que spectatrice d’un grand show. Franchement, sur la piste, l’explication manqua d’entrain. La faute, peut-être, à une bien pâle ambiance pour des Jeux Olympiques dans une aire d’arrivée qui sonnait creux, au pied d’une immense tribune trop tristement garnie. À moins que ce ne soit ce ciel laiteux, couvert pour la première fois depuis l’ouverture, qui compliqua la tâche de ces dames et en inhiba quelques-unes. Déjà pas facile tant le terrain sans grande pente ni vitesse ne tolérait aucun écart de trajectoire, tant chaque vague ou vaguelette menaçait de les déstabiliser, le voyage s’effectuait ainsi par jour blanc. Sans visibilité. Il fallait donc être courageuse pour défier cette adversité et volontaire pour, notamment sur le haut, s’aplatir et ainsi esquiver le vent mauvais qui balayait les sommets. La revanche de Nagano Renate Götschl, la plus hardie d’entre toutes, avait le profil de la gagne. Mais trop d’imperfections rejetèrent l’Autrichienne au pied du podium. Ingrid Jacquemod, elle, ne parvint pas à chasser ses démons pour enfin se balancer sans calcul. L’Avaline termine seizième et pleine de regrets et de déception, juste derrière Marie Marchand-Arvier, impeccable d’engagement pour son baptême olympique. Dommage, tout de même, car il y avait un coup à jouer. Le dernier rêve de Dorfmeister de notre envoyé spécial L’HYMNE AUTRICHIEN, de son rythme alangui, accompagne doucement ses larmes. Ses dernières larmes de championne. Les plus sucrées. Des larmes contenues des années durant, ravalées même depuis que un centième malicieux, tombé du mauvais côté du chrono, l’avait frustrée de son rêve d’enfance, l’or olympique, quand l’Américaine Picabo Street lui avait soufflé le super-G de Nagano. Huit ans déjà. Michaela Dorfmeister est debout dans le vent et la grisaille de San Sicario, sa médaille en bandoulière et son bouquet devant les yeux pour masquer son émotion. Le film repasse alors dans sa tête, de ses débuts tardifs, à dix ans seulement, à cette consécration qui la comble et ponctue son immense carrière d’une apothéose. C’est qu’elle a désormais tout gagné, la citadine née viennoise il y a trentedeux ans et résidant à Neusiedl, au cœur de la plaine du Danube, dans le plat pays autrichien, aux confins de la Hongrie et de la Slovaquie. Souvent joliment apprêtée, loin de l’image traditionnelle de la montagnarde pure et dure, parfois montée en escarpins sur les podiums, « Michi » (ou « Dorf », ou « Dorfi », au gré des raccourcis de la presse autrichienne) est pourtant parfaitement intégrée à la Wunderteam dont elle est l’une des animatrices, de par sa personnalité et son carac- tère ouvert et enjoué, et l’un des piliers. Elle est sur le point d’y conclure sa quinzième saison. Et sa carrière par la même occasion. Une carrière d’une qualité, d’une plénitude et d’un équilibre rares. Ses vingt-quatre victoires en Coupe du monde, par exemple, se décomposent en neuf super-G, huit géants et sept descentes. Ses Globes aussi témoignent de cette balance permanente, entre ce qu’il faut bien appeler, dans le ski contemporain si physique et rapide, trois disciplines de vitesse : le petit cristal de géant en 2000 ; celui de la descente en 2003 et encore dans son sac, déjà, cette saison ; celui du super-G l’hiver dernier ; le tout couronné en 2002 par une superbe victoire au classement général. Grosse frayeur à Saint-Moritz Deux fois championne du monde, en descente (2001) et en super-G (2003), cette brune charmante ne courait donc plus que derrière l’or des Jeux. « Et spécialement celui de la descente, toujours plus valorisée et prestigieuse », précisaitelle. Avant d’expliquer qu’elle ne pensait plus qu’à ça : « Tout mon travail, toute ma préparation étaient orientés vers ce 15 février ! » Il y a deux ans, en signant son dernier contrat avec Atomic (la firme qui domine chez les hommes et qui l’avait choisie pour pénétrer à haut niveau le ski féminin), Michaela Dorfmeister avait en effet décidé que ce serait ses deux dernières saisons. Ainsi relancée, après un exercice 2004 vierge de tout succès, elle s’était mis en tête de boucler sa boucle avant de se consacrer à son amoureux, Andreas, et « ne rien faire de spécial », elle qui se laisse encore du temps pour définir un projet de reconversion. Son parcours linéaire et limpide, favorisé par l’absence d’accident grave et de blessure handicapante, aurait pourtant pu brutalement s’arrêter il y a trois semaines, lorsqu’un pisteur écervelé avait failli couper sa trajectoire, dans la descente du super-combiné de Saint-Moritz. Véritable rescapée, « Michi » a eu de la chance dans sa frayeur, ayant le temps de diluer ses angoisses dans les épreuves de la semaine suivante, et arrivant en plein rafraîchissement mental à San Sicario. « À Cortina, il y a quinze jours, j’avais l’œil aux aguets, toujours dans la crainte de voir quelqu’un traverser la piste ou un obstacle se dresser sur mon chemin… Ici, je n’ai pensé qu’à attaquer. Et il le fallait, pour ne pas trop subir l’inquiétude des leaders en attente dans l’aire d’arrivée. » Dorfmeister a donc conquis son Graal. Elle pourra s’en aller en paix : « J’ai vécu mon dernier rêve. Mais pas ma dernière course. Et je n’aurai plus aucune pression dans le super-G, dimanche… » Et si cet adieu aux larmes avait une magnifique prolongation ? PATRICK LAFAYETTE JEUDI 16 FÉVRIER 2006 dernier saut après une courbe à gauche, qui sait si… « J’ai croisé les skis et j’ai tellement eu peur que j’ai fermé les yeux, se maudissait l’« avion de Tarnaby ». Juste avant le plat, j’ai perdu beaucoup de vitesse et peut-être l’or. » Peut-être seulement… Car Michaela Dorfmeister était intouchable, en état de grâce. L’Autrichienne rêvait du titre olympique depuis toujours, davantage encore depuis ses débuts en Coupe du monde en 1991, et tellement plus depuis qu’elle avait abandonné en 1998 celui du super-G de Nagano à l’Américaine Street à cause d’un centième. Cette fois-ci, « Michi » a pris le large : 0’’37 de marge sur Schild, 0’’64 d’avance sur Paerson. À trentedeux ans, son dernier hiver est celui de tous les bonheurs, comble le seul vide à son immense palmarès et une très longue attente pour l’Autriche, qui n’avait plus fêté ce titre depuis Moser-Pröll en… 1980 ! Mais, avant de se laisser déborder par l’émotion, Dorfmeister voulait attendre le dossard 34. Au cas où. Celui de Carole Montillet. Malheureusement, chahutée dès les premiers appuis, la vue brouillée par ses yeux salement pochés, le dos en vrac, Carole n’a pu évoluer à sa vraie valeur. Vingt-huitième, elle termine à 4’’54 de l’or. Mais l’important était ailleurs. Dans cette leçon de courage. Dans cette leçon de vie. Parce que, pour la première fois depuis longtemps, Carole n’a pas skié pour le résultat. Elle n’a skié que pour elle. Pour aller au bout de sa passion, de son destin. Celui d’une immense championne. BENOÎT LALLEMENT Kostelic prête à revenir La Croate a zappé la descente, mais skiera aujourd’hui pour l’entraînement du combiné. Il ne manquait à la fonceuse autrichienne que l’or olympique pour couronner un palmarès désormais parfait. SAN SICARIO – Ce n’est certainement pas Martina Schild qui nous contredira. La Suissesse, vingt-quatre ans, découvre les Jeux. Elle débarquait à San Sicario avec pour unique bagage une récente cinquième place dont le principal mérite avait été de lui garantir un billet olympique. Vainqueur du second entraînement, la demoiselle de Grindelwald sortit la course de sa vie, peut-être inspirée par l’héritage familial, celui de sa grand-mère, Heidi Schlunegger, championne olympique de descente en… 1948 ! Cinquante-huit ans plus tard, elle perpétue la tradition grâce à un très bel argent. Anja Paerson n’a pas raté son entrée dans des Jeux dont elle attend une médaille à chacun de ses cinq départs. Avec ce bronze, la voisine de Stenmark prouve même qu’elle a tout pour croquer ce chelem. Mais sans cette « cagade » sur l’avant- 1. WANG MENG (CHN) 2. RADANOVA (BUL) 3. Leblanc-Boucher (CAN) LE CHIFFRE descente femmes. Michaela Dorfmeister a rejoint au palmarès ses compatriotes Trude Jochum-Beiser (1952), Christl Haas Nombre de victoires aux JO (première descente femmes en 1948) 4 Suisse Canada et France 1 TOMBÉE PEU AVANT 10 HEURES hier matin, la nouvelle du forfait de Janica Kostelic en descente a surpris. La veille au soir, en effet, on l’avait vue venir encourager et complimenter son frère Ivica, à la conquête de l’argent du combiné. Les nouvelles données alors par le porte-parole croate, Ozren Müller, étaient extrêmement rassurantes : « Le médecin est resté près de Janica, l’a examinée, n’a rien trouvé d’anormal, aucune trace de fièvre ou de séquelles de sa grippe de la semaine précédente. Elle devrait être au départ demain (hier). » Mais, en ce froid et brumeux mercredi matin, le médecin a été rappelé au chevet de la championne, toujours victime des palpitations cardiaques qui avaient motivé son forfait à l’entraînement du mardi. « Il est resté deux heures et Ante nous a appelés pour dire que Janica renonçait finalement à la course », raconte Müller. Ante, le tout-puissant papa, qui a pris la décision pour sa fille en larmes. Janica Kostelic est souvent mal fichue, et, en dehors de ses multiples interventions aux genoux, l’opération de la thyroïde qu’elle a dû subir en janvier 2004 l’a peut-être fragilisée. Mais elle n’est pas femme à lâcher prise comme ça. Elle a convaincu son père qu’il lui fallait prendre l’air et elle est allée, hier après-midi, s’offrir quatre manches de slalom en guise de dérivatif. Elle a fait préparer aux techniciens de Salomon ses skis de descente pour l’entraînement du jour, en vue du combiné de vendredi, dont elle est la tenante du titre olympique. Sauf nouveau rebondissement, la polyvalente de génie reviendra donc en piste ce midi sur la Fraiteve (en compagnie d’une seule Française, Anne-Sophie Barthet, Marie Marchand-Arvier étant laissée au repos). Va-t-on vers un feuilleton du type de celui que l’imprévisible de Zagreb nous avait fait vivre il y a un an : zappant deux épreuves au dernier moment (le super-G et le géant), elle avait gagné les trois autres au programme des Mondiaux ! – P. Laf. 1,01€ /appel depuis un fixe - Conditions sur 118008.fr PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune 4 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune HOMMES – PROGRAMME LIBRE PATINAGE ARTISTIQUE LE POINT Haut les cœurs ! Sauf improbable forfait, Evgueni Plushenko sera sacré ce soir. Derrière le Russe, le podium est ouvert, mais Joubert va devoir s’appliquer. I À partir de 19 heures TURIN – de notre envoyée spéciale G LA PATIENCE A PAYÉ. – À trente-deux ans et dix mois, l’Autrichienne Michaela Dorfmeister, vainqueur de la descente femmes (au centre avec la Suissesse Martina Schild, à gauche, et la Suédoise Anja Paerson), est devenue la skieuse la plus âgée à remporter un titre en ski alpin. L’Américaine Diann Roffe avait trente ans et onze mois quand elle a remporté le Super-G olympique à Lillehammer, en 1994. Le plus vieux vainqueur alpin aux JO reste Stephan Erberharter, âgé de trente-deux ans et onze mois, à Salt Lake City, en 2002, quand il gagna le Super-G. (Photo Jean-Louis Fel) G PREMIER REPORT. – L’épreuve de combiné nordique par équipes a été interrompue hier après le premier saut (les Allemands occupaient alors la tête du classement, ici Ronny Ackermann) à cause d’un vent trop fort. Les combinards devraient reprendre le chemin du tremplin aujourd’hui pour le deuxième saut. À moins que la neige annoncée sur les sites olympiques ne vienne de nouveau perturber le programme. (Photo Martin Bureau/AFP) Lambiel sera-t-il au départ ? Totall Total Libre Lib Pl h k Plushenko Lambiel Joubert Weir (RUS) (SUI) SUI) UI) ( (FRA) (USA) 251,75 , 230,10 , 224,43 , 220,25 , (dééc. 2004) (d 2004) (déc. 2005) (jaan. 2005) (nov. 2004) 167,40 , 154,14 , 147,45 , 146,20 , (déc.. 2004) 20 (jan. 2006) 20 (jan. (ja an. 2005) (nov. ov. 2004) N.B. : les records personn personnels de Plu Plushenko ushenko constituent aussi le les es meilleures performances perfo e mondiales. mond G ET DE TROIS. – Dale Begg-Smith a offert, hier, à l’Australie, sa troisième médaille d’or de toute son histoire aux Jeux olympiques d’hiver. Ce titre en bosses s’ajoute à ceux obtenus en 2002, à Salt Lake City, par Alisa Camplin en saut acrobatique et par Steven Bradbury en short-track sur 1 000 m. (Photo Jérôme Prévost) Le goût du risque ORDRE DE PASSAGE DU DERNIER GROUPE 22 h 15 : Plushenko (RUS, 1er du programme court avec 90,66 pts) 22 h 24 : Lambiel (SUI, 3e, 79,04) 22 h 32 : Weir (USA, 2e, 80) 22 h 40 : Buttle (CAN, 6e, 73,29) 22 h 49 : Joubert (4e, 77,77) 22 h 57 : Takahashi (JAP, 5e, 73,77) Johnny Weir est dans la course au podium sans avoir tenté le quadruple saut dans son court. Mais peut-on s’en priver dans le programme libre ? TURIN – de notre envoyé spécial G HASEK SUR LE FLANC. – Une des stars du tournoi de hockey sur glace, le gardien de but de la République tchèque, Dominik Hasek, quarante et un ans, s’est blessé hier face à l’Allemagne. Touché à une cuisse, il souffre d’un problème musculaire qui l’a contraint à quitter la glace. Son absence n’a pas empêché ses coéquipiers de s’imposer 4 -1. (Photo Shawn Best/Reuters) TURIN. – L’équation est simple pour Brian Joubert : s’il réussit son libre avec, comme prévu, deux quadruples et deux triples axels, le Français grimpera sur le podium olympique. (Photo Richard Martin) AH, LE « QUAD » ! Objet de discussions passionnées, cause de bien des tracas. Le patineur dessine sa courbe d’élan et le public retient son souffle… Vingt ans que ça dure. Depuis les quatre tours en l’air du Tchèque Jozef Sabovcik en 1986, moins purs que ceux du Canadien Kurt Browning deux ans plus tard, validés en 1988 comme le premier quadruple saut de l’histoire. À Turin, dans les heures précédant le programme court de mardi, les spéculations allaient bon train. Qui le tenterait ? Qui s’en priverait ? S’il était certain que le trio européen Plushenko-Lambiel-Joubert l’intégrerait, la stratégie adoptée par les NordAméricains posait question. Ainsi Evan Lysacek (USA), médaillé de bronze aux derniers Championnats du monde, avait-il annoncé qu’il l’oserait. Avant de se rétracter sur la glace et d’assurer, comme son compatriote Johnny Weir, une frileuse combinaison de deux triples sauts… Abîmé par Brian Joubert, qui sans cette erreur occuperait aujourd’hui la deuxième position, le quad fut l’une des clefs de la soirée. Il le restera ce soir pour le libre. Le choix d’Evgueni Plushenko relève de l’anecdote : il amorcera bien son programme par la combinaison quadtriple, mais le Russe a déjà « tué » le I CLASSEMENT APRÈS LE PROGRAMME COURT 1. Plushenko (RUS), 90,66 pts ; 2. Weir (USA), 80 ; 3. Lambiel (SUI), 79,04 ; 4. Joubert, 77,77 ; 5. Takahashi (JAP), 73,77 ; … 19. Dambier, 61,17 ; etc. Le quadruple : l’arme absolue ENORME !! concours. En revanche, on scrutera avec intérêt les options de ses poursuivants. En particulier celle de Weir qui, hier, à l’entraînement, a montré qu’il maîtrisait à peu près la difficulté. Attention aussi au triple axel Mais c’est tout sauf une garantie de le voir la reproduire dans son libre. Aux Championnats du monde de Dortmund, en 2004, le gamin (21 ans) de Newark était dans les mêmes dispositions et s’en était finalement passé pour terminer cinquième. Il ne l’a d’ailleurs jamais osé en compétition et, ce soir encore, on l’imaginerait bien escamoter la difficulté pour, fort de PAGE 4 composantes artistiques au plus haut, se garder une place au chaud sur le podium de ses premiers Jeux. Troisième ce matin, sur les talons de Weir, Stéphane Lambiel pourrait assurer avec des combinaisons triple-triple. Mais le champion du monde suisse a du panache et, toujours en délicatesse avec son triple axel, se frotte aisément au quad. Deux fois, dont une en combinaison. Idem pour Brian Joubert, mais pour d’autres raisons : le Français, quatrième, est dans la position du chasseur et ne semble pas assez soutenu ici dans ses notes artistiques pour alléger son contenu technique. Deux triples axels, dont un en combinaison, seront donc aussi au menu et, quand on sait que seulement quatre des dix prétendants au podium ou aux places d’honneur (dont Joubert) ont effectué les trois tours et demi dans le court, cette arme pourrait être précieuse. Les derniers outsiders, le Japonais Daisuke Takahashi, les Canadiens Jeffrey Buttle et Emanuel Sandhu n’auront pas ce genre de préoccupation, et même Buttle envisage le quad. « Mais il est tout à fait possible de décrocher une médaille sans faire de quad, il faut juste avoir la chance que quelqu’un d’autre rate le sien », déclarait en début de saison Johnny Weir, réaliste à défaut d’être ambitieux… JEAN-BAPTISTE RENET LES SKIS LES PLUS RAPIDES DU MONDE*... 2 DESCENTES = 2 VICTOIRES *DAMES & HOMMES *D Re co rd sp ers on n els Voici les records du quatuor de tête t te depuis la mise en place du nouveau système syst me de jugement. À noter qu qu’en en cinq sorties internationales, quatre des totaux du Russe Evgueni Plushenko restent supérieurs aux records de ses adversaires. : A VOUS DE CHOISIR, GAGNER OU PARTICIPER... www.atomicsnow.com JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune Plushenko, une longueur d’avance d avance Bleu SOPHIE TUTKOVICS (*) Deuxième patineur sur la glace lors du programme court, Evgueni Plushenko a établi une nouvelle meilleure performance mondiale avec 90,66 points, pour un programme qui aurait dû raisonnablement lui en rapporter environ 85. Si la domination du Russe sur l’épreuve est incontestable, les bonus distribués à tout va par les juges, notamment sur sa combinaison quadruple-triple boucle piqué, réalisée à l’arraché, permettent de penser qu’ils voulaient le mettre définitivement à l’abri au cas où les gros bras qui patinaient derrière réalisent un sans faute. Ce qui n’arriva pas. Jaune À étudier de près ces fameuses notes qui font encore beaucoup parler, on s’aperçoit en effet que si l’on multipliait par deux les notes du programme court, Joubert ferait jeu égal avec les artistes canadiens Jeffrey Buttle et Emanuel Sandhu, compte tenu de leur retard à l’issue du court (respectivement 4 et 8 points). Et il n’accuserait qu’un léger retard sur ses plus sérieux rivaux pour le podium, dans l’ordre, l’Américain Johnny Weir et le Suisse Stéphane Lambiel (4 et 2). Tout est donc encore possible, à condition de ne pas se laisser envahir par la pression. D’autant que Weir ne s’essayera pas forcément au quad (voir ci-dessous) et que Lambiel a malmené son genou droit lors d’une lourde chute sur un triple axel, hier matin, à l’entraînement. Le champion du monde pourrait-il déclarer forfait quelques heures avant le libre, comme le fit Plushenko l’an dernier à Moscou ? Oui, répondent les uns, il ne mettra pas en péril sa carrière alors que le titre est déjà joué. Non, répond Cédric Monod, entraîneur par intérim de Lambiel l’an dernier, qui affirme : « Il y a nonante pour cent de chances qu’il patine, surtout en présence de son fan club. » Dans ces conditions, cela nous offre au moins une certitude, celle de vivre cette finale à grand renfort de cloches, dans une ambiance beaucoup plus olympique et électrique que celle du programme court. Noir Bleu Noir G LES ALLEMANDS MOISSONNENT. – L’Allemagne, la nation la plus titrée aux Jeux en luge (en additionnant les médailles de la RDA), a achevé les trois épreuves de luge avec l’argent gagné en luge à deux par Torsten Wustlich (au premier plan) et Andre Florschütz, qui terminent deuxièmes derrière les frères autrichiens Wolfgang et Andreas Linger. Avec le triplé chez les femmes, ce sont quatre breloques qui ont récompensé l’Allemagne. Il n’aura manqué que celle (Photo Witters/Presse Sports) de Georg Hackl, le triple champion olympique. SI LA GRANDE PRÊTRESSE des Jeux, en l’occurrence la chaîne américaine NBC, qui a déboursé 613 millions de dollars pour s’offrir les droits télévisés, avait décidé de maintenir son choix initial – qui a conditionné les horaires extrêmement tardifs des compétitions de patinage – et de diffuser les libres en direct, elle pourrait interrompre sa retransmission à 22 h 20 ce soir, quand le Parrain sortira de la glace, avec le titre olympique en poche. En digne successeur de son meilleur ennemi, et compatriote, Alexeï Yagudin. Car si le tirage au sort du programme court accoucha, avanthier soir, d’une compétition décousue et presque ennuyeuse, avec Plushenko trop tôt et trop haut (*), personne ou presque au top, et des spectateurs qui quittèrent la Palavela bien avant les derniers concurrents, celui du programme libre assure bien peu de suspense. En tout cas pour l’or. Qui se souciera, à 22 h 57, de la prestation du Japonais Daisuke Takahashi, dernier à s’élancer sur la glace sur le concerto no 2 de Rachmaninov ? Au moins son entraîneur, Nikolaï Morozov, que l’on verra beaucoup derrière les balustrades puisque le Russe multicartes est également le chorégraphe de Brian Joubert. C’est indéniable, Morozov, qui est un bourreau de travail, a beaucoup et très bien bossé avec Joubert cette saison, pour lui faire améliorer ses petits pas, gratifiés sur le court, et pour la première fois de la saison, d’un niveau 3 (sur un maximum de 4) tant pour la circulaire que pour la médiane. Tout ça pour ça ! Entre le programme court des Championnats d’Europe de Lyon le mois dernier et celui de Turin, Brian Joubert a gagné… 0,9 point sur les pirouettes (en obtenant également pour la première fois de la saison deux fois un niveau 4) et 1,6 sur les petits pas ! Il y aura peut-être, une fois cette épreuve terminée, et quel qu’en soit le résultat – médaille ou pas –, matière à s’interroger sur la stratégie adoptée cette saison par le staff du Poitevin, dont la meilleure arme, on le rappelle, reste une technique sur les sauts autrefois irréprochable et une capacité athlétique susceptible de lui faire marquer de gros points. Jusqu’à 14 pour une combinaison quad-triple, jusqu’à 10,8 pour un triple axeldouble boucle piqué. Autant d’éléments qu’il devrait vriller ce soir. Mais il est grand temps d’oublier tout cela, même provisoirement, de ranger la calculette et d’entrer en finale. Et pour réussir celle-ci, il faudra surtout autant de cœur que d’estomac. Joubert n’en manque pas et le Lord of the Dance, sur sa valeur intrinsèque et son aptitude au combat, peut vraiment espérer égaler Alain Calmat (argent en 1964 à Innsbruck) ou Philippe Candeloro (bronze en 1994 et 1998 et dernier médaillé français chez les hommes). D’autant que – seule nouvelle franchement rassurante à l’heure d’aborder le jour J – son retard en matière artistique lors du court sur ses principaux rivaux ne constitue pas un gouffre pour ce libre, où les fameuses composantes sont multipliées par deux. 5 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune HOMMES – PROGRAMME LIBRE PATINAGE ARTISTIQUE Joubert prend l’air Brian Joubert, tout en analysant l’erreur commise dans le court, a aussi cherché à se changer les idées avant d’attaquer le libre. TURIN – S’il a profité de la journée d’hier, entre les programmes court et libre, pour « s’aérer » la tête, Brian Joubert (à droite) s’est aussi appliqué à l’entraînement. Il s’est étiré, couvé par Didier Gailhaguet, son conseiller (à gauche), et Andreï Berezintsev, son coach russe (au centre). (Photo Richard Martin) de notre envoyé spécial C’EST L’INFO du jour et c’est le principal intéressé qui l’annonce : « Je pense encore à l’or… mais pas pour 2006 ! » Il est 11 h 30 hier et Brian Joubert en a terminé avec ses étirements. Dans la tribune de la patinoire annexe, le Torino Palaghiaccio, plus confidentielle que la majestueuse Palavela, il vient de saluer sa mère, Raymonde, et Didier Gailhaguet, son conseiller, qui ont assisté à l’unique entraînement de la journée. Devant une paire de micros, celui qui occupe pour l’instant la quatrième place du tournoi olympique n’a donc pas égaré son sens de l’humour pendant la nuit. Celle-ci n’a pourtant pas été immense. Mardi soir, à l’issue du programme court, le Poitevin quitte la glace aux alentours de 22 h 20 mais, une demiheure plus tard, il répond aux dernières questions des journalistes. Sans s’attarder parce que, quelques mètres plus loin, son entraîneur Andreï Berezintsev veille à ce que son poulain ne dilapide pas son énergie à 48 heures d’un libre où se décideront l’argent et le bronze olympiques. Une fois effectué le tirage au sort, à 23 h 30, il part retrouver sa maman, Gailhaguet et Asako, supportrice en chef, qui a, comme d’habitude, effectué le voyage du Japon. La petite troupe s’en va dîner dans un restaurant chinois du quartier du « Lingotto ». Gailhaguet en profite pour opérer le débriefing d’un court qui « ne s’est pas passé comme on l’aurait voulu ». Il n’est pas loin de 1 heure du matin lorsque le bonhomme rejoint sa chambre du village olympique, où il loge seul. Il s’endort « direct ». La nuit est bonne mais le réveil, à 8 h 30, est « un peu difficile ». Joubert n’en a jamais fait mystère : il n’est pas du matin. L’entraînement du dernier groupe de patineurs, programmé deux heures plus tard, est toutefois satisfai- sant. La fameuse combinaison quadtriple, qui doit ouvrir son libre comme elle devait inaugurer le court, est travaillée et retravaillée. Mieux huilée en fin de session qu’au début. C’est donc avec le sourire que l’athlète enfile son survêtement bleu et rouge de l’équipe de France : « Si je suis triste, ça ne sert à rien de continuer ! » « Éviter de trop penser à la compétition » Dehors, la brume a enveloppé Turin qui, depuis le début des Jeux, rayonnait sous le soleil. Une préoccupation pour Joubert et son clan dans cette journée sans épreuve : « Se balader, s’aérer la tête, éviter de penser trop à la compétition. » Raymonde, qui connaît son fiston, opine : « On n’a pas beaucoup marché parce qu’il me semblait plein d’acide lactique, mais on est quand même allé déjeuner au club France. » En plein centre, Via delle Orfane, ils partagent, avec Gailhaguet, la table de Norbert Tourne, le président de la fédération des sports de glace. « Brian était décontracté, raconte ce dernier, résolument plaisantin. Ça s’est très bien passé parce que c’est un garçon charmant et que je suis adorable ! » La veille au soir, Tourne a envoyé un SMS à la meil- RÉSULTATS ANNUELS 2005 BNP Paribas 2004* 2005* (en Md€) RBE 2005 Asset Management and Services 15% Services 33% Financiers et Banque 32% de Détail à 20% l’international SKI FREESTYLE BOSSES HOMMES En Md€ Produit Net Bancaire* Résultat Brut d’Exploitation* Résultat net part du Groupe Bénéfice par action à une décevante dixième place. I BOSSES HOMMES 1. D. BEGG-SMITH (AUS) 2. RONKAINEN (FIN) 3. Dawson (USA) 10. Colas 17. Ochs SAUZE D’OULX – de notre envoyé spécial JUSQU’À MI-CHEMIN, le plan manigancé a marché comme sur des roulettes. Ensuite, un gros nuage noir a gâté le tableau et les bosseurs de la maison France, frappés au début de l’hiver par une invraisemblable série de tuiles, ont quitté le site de Sauze d’Oulx avec un moral à moitié haut. Dans leur esprit, à la médaille de bronze de Sandra Laoura, samedi, devait succéder une petite sœur, née des skis de Guilbaut Colas. Raté. Sur sa feuille de route idéale, l’Isérois avait coché une borne de passage en qualifications autour du top cinq. Hier en début d’après-midi, il était pile là où il voulait, cinquième. À 18 h 45, ce n’était plus la même musique. Quand les demoiselles du protocole dégainèrent les bouquets de fleurs à l’attention des trois médaillés, Colas ne se trouvait plus là où il aurait tant voulu. Sa seconde voltige mal posée (un D Spin 720, double vrille désaxée) a plombé sa note, le reléguant à une tristounette dixième place. « Sans cette faute, j’aurais pu être sur le podium. Mais les juges cassent bien ce genre d’erreur. Je suis très déçu. » À la vue de la finale d’hier soir, l’espoir d’une médaille n’était probablement pas farfelu, à condition de signer un run d’une propreté irréprochable. Certes, Colas a dévalé la pente rapido (2e chrono des finalistes), certes, il ne s’est pas laissé secouer dans le shaker de bosses, mais ce fichu second saut et, fait aggravant, sa réception les fesses presque sur la neige l’ont puni. « Il perd au bas mot trois points rien que sur ce saut et la reprise de neige qui suit, ronchonnait Fabien Bertrand, son coach. Sans ça, c’est pas sorcier, il est sur la caisse. Il n’a pas rentré la tête sur cette figure parce qu’elle n’était pas assez automatique pour lui. À cause de sa fracture de la mâchoire à Noël, il n’a pas pu se l’approprier. Et aujourd’hui (hier), il n’a pas osé. » Au moins, Colas n’est pas retombé dans ses péchés de désobéissance qui lui coûtèrent si cher par le passé. Il a respecté le programme à la lettre et n’a jamais cherché à en rajouter. « C’est sûr, il a grandi ici, il a appris et se servira de cette leçon », espère Bertrand. Le Grenoblois aurait bien raison de jeter un œil intéressé et de s’inspirer de Dale Begg-Smith dont le style s’approche étrangement du sien. Fluide, propre, véloce, avec des sauts absolument pas déments mais des réceptions impeccables, l’Australien, leader actuel de la Coupe du monde, possédait le cocktail canon. Celui qui valait de l’or. La première médaille de son pays ici, la troisième en or de toute l’histoire australienne aux Jeux d’hiver. « C’est génial, s’enthousiasmait-il. Je n’ai pas regardé les autres, donc je ne savais pas si ma course allait me donner l’or. C’est de la folie ! » Le destin du golden boy, né à Vancouver, viré de l’équipe canadienne car il séchait trop souvent les entraînements pour filer un coup de main à ses parents qui montaient une boîte d’informatique, a de quoi laisser rêveur. Aujourd’hui, il est champion olympique, la start-up familiale, qu’il dirige avec son frangin, pèse plus de 40 millions d’euros, il roule en Lamborghini, il est jeune, vingt et un ans, et vient d’entrer dans l’histoire sportive australienne. La très, très belle vie. FRÉDÉRIC BERNES SHORT-TRACK 500 M FEMMES Radanova, collection hiver-été La Bulgare, qui a remporté hier l’argent dans un pays où elle s’entraîne souvent, a aussi participé aux JO d’Athènes. I 500 M FEMMES 1. WANG MENG (CHN) 2. RADANOVA (BUL) 3. Leblanc-Boucher (CAN) TURIN – de notre correspondant permanent PEUT-ON faire plus humble qu’Evgenia Radanova ? Lundi matin, alors que la Bulgare venait d’achever son entraînement, elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi l’on s’intéressait à elle. « Vous êtes sûr que c’est moi que vous cherchez ? Vous savez, je ne sais pas quoi vous dire. Je ne suis pas une star. Je n’ai pas une histoire extraordinaire. C’est parce que j’ai fait des Jeux Olympiques d’hiver et aussi d’été que vous êtes là ? » Radanova, vingt-huit ans, enroba ses points d’interrogation de sourires craquants. « Je ne suis pas une extraterrestre, ni un génie » , insis- ta-t-elle. En 2002, elle participa aux JO de Salt Lake City. La native de Sofia y glana deux médailles en short-track (l’argent sur 500 m et le bronze sur 1 500 m). Hier, elle a de nouveau fini deuxième sur le 500 m, derrière la Chinoise Wang Meng. Dans l’intervalle, Evgenia é tait présente aux JO d’Athènes. « Ma discipline était sur le cyclisme sur piste. J’ai fait 12e sur 500 m. Je ne sais même pas comment j’arrive à passer du short-track au vélo. C’est un mystère. C’est l’entraîneur de l’équipe bulgare de cyclisme sur piste qui m’avait contactée après Salt Lake. Quand il m’a vu sur la glace à ces JO 2002, il a eu l’idée de me mettre sur une bicyclette. C’est drôle, non ? À Athènes, c’était génial. Peut-être même que j’irai à Pékin en 2008… » Il n’est pas rare qu’un athlète soit présent à des JO d’hiver et d’été. Il y en a même qui ont enlevé des médailles dans ces deux événements. L’Américain Edward Eagan gagna par exemple l’or en boxe en 1920 et en bobsleigh à 4 en 1932. Le Norvégien Jacob Thams finit deuxième en voile en 1936 et premier en saut à ski à Chamonix en 1924. À Turin, la Japonaise Sayuri Osuga est alignée sur des épreuves de patinage de vitesse. En 2004, elle participe aux épreuves de cyclisme sur piste. Lundi matin, Radanova avait avoué qu’arracher une médaille à ces Jeux de Turin serait « merveilleux » . Parce que depuis 2002 elle s’entraîne très régulièrement en Italie. « L’équipe du shorttrack italien m’a accueillie les bras ouverts. En Bulgarie, il est beaucoup trop difficile de s’entraîner. Ce pays m’a adoptée, ne m’a jamais considérée comme une étrangère. » Hier, après la finale, elle a encore fait preuve de reconnaissance.« J’ai vécu de nombreuxmois à Turin chez Marta Capurso, une shorttrackeuse transalpine. Elle s’est occupée de moi avec tellement de gentillesse. Monter sur le podium dans cette ville, ça me donne envie de pleurer. » BFI Banque de Détail France Colas s’en souviendra Pas assez précis, le bosseur de Grenoble a échoué 2005 21,5 8,1 Evolution/2004 +14,6% +20,7% 5,85 +25,1% 7,02 euros +26,3% * hors BNP Paribas Capital Nous sommes un grand groupe mondial Une présence sur les 5 continents, dans plus de 85 pays BNP Paribas est l’un des principaux groupes mondiaux de services bancaires et financiers, avec une large couverture internationale et une présence renforcée sur toutes les grandes places financières. Le groupe emploie 110 000 personnes, dont plus de la moitié travaillent hors de France. En 2005, BNP Paribas a poursuivi son développement international avec de nombreuses acquisitions ciblées notamment aux Pays-Bas, aux Etats-Unis, en Turquie, en Ukraine, en Chine et en France. Au cours de l’année, la banque a reçu de nombreuses distinctions internationales. Enfin, l’année a été marquée par de nombreux succès commerciaux, depuis le financement du Bay Bridge à San Francisco jusqu’à l’accompagnement de France Télécom pour l’acquisition de Amena, en passant par le conseil pour l’acquisition de BPB par Saint Gobain et une émission obligataire d’un milliard de dollars pour le compte de la China Development Bank. Parallèlement à ce développement mondial, BNP Paribas a poursuivi son essor en France. Le réseau d'agences, dont les tarifs sont restés globalement stables en 2005, a ouvert 50 nouveaux points de vente et gagné 155 000 clients supplémentaires pendant l'année. L'encours de crédit aux entreprises et notamment aux PME a progressé de 10%. Nous sommes l’un des premiers recruteurs français Plus de 7 500 recrutements dans le monde en 2005 En France, BNP Paribas a recruté plus de 3 500 personnes en CDI en 2005, et créé 1 000 nouveaux emplois au cours de l’année. En deux ans, la banque aura ainsi créé plus de 2 000 nouveaux emplois en France. Par ailleurs, l’année a été marquée par l’opération « Entretien immédiat » qui proposait aux Bac+2 – Bac+5 de présenter leur candidature directement en agence, sans rendez-vous, afin de pourvoir 400 postes de commerciaux en CDI. Avec 5 000 candidats reçus sur une semaine, le succès de cette opération confirme que BNP Paribas est en 2005 l’employeur favori des étudiants français (baromètre ORC image & stratégie d’employeur). Enfin, BNP Paribas s’est engagé dans la lutte contre les discriminations à l’embauche et a signé la charte de la diversité. Nous sommes une entreprise socialement engagée Un engagement dans le microcrédit et la création d’entreprises par les chômeurs Partenaire depuis 1993 de l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), BNP Paribas a renforcé son engagement dans le microcrédit en faveur des créateurs d’entreprises chômeurs et RMIstes. En 2005, la banque a décidé de contribuer à l’effort collectif nécessaire en faveur des banlieues, en créant un « projet banlieues » - doté d’un budget de 3 millions d’euros sur 3 ans - destiné à renforcer les perspectives d’avenir dans les quartiers défavorisés. A l’écoute des attentes de tous ses clients, BNP Paribas est par ailleurs la première banque à avoir adapté les distributeurs automatiques de billets aux besoins des malvoyants, à avoir optimisé l’accessibilité de son site internet et à avoir rendu les agences accessibles aux personnes à mobilité réduite. Avec 4 milliards d'euros gérés dans ce domaine, BNP Paribas est un acteur majeur de l'investissement socialement responsable. Le communiqué complet est disponible sur invest.bnpparibas.com 19 mai 2006 : Publication des résultats du 1er trimestre 23 mai 2006 : Assemblée Générale des actionnaires Relations actionnaires : 01 42 98 21 61 Relations investisseurs : 01 40 14 63 58 GRANDIR ÇA CRÉE DES RESPONSABILITÉS La banque d’un monde qui change YOANN RIOU (avec A.L.) JEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 5 P Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 18,7 21,5 Bleu Très forte croissance du PNB en 2005 Prépondérance des métiers mondiaux dans les bénéfices Jaune Rouge Jaune Hughes, qui remplace Michelle Kwan après son forfait de dimanche, n’est pas encore arrivée des États-Unis. La Fédération américaine veut en effet préserver de la pression la petite sœur de Sarah Hughes, championne olympique en titre. – S. Tu. I ZHANG DAN RASSURÉE.– La Chinoise, Zhang Dan, sacrée vice-championne olympique en couple avec Zhang Hao lundi soir, malgré une chute et une interruption de programme, ne souffre que d’une distorsion des ligaments du genou gauche. « Je vais mieux, les médecins m’ont conseillé de ne pas marcher pendant cinq jours » , a-t-elle déclaré hier. Le Docteur Ji Chunnan précise que la blessure nécessitera deux semaines de repos avant une reprise graduelle de l’entraînement. « J’espère être rétablie pour les Mondiaux » , affirme la jeune femme de vingt ans. Une échéance fixée au 20 mars à Calgary (CAN). JEAN-BAPTISTE RENET Noir Bleu Noir I BON TIRAGE POUR DELOBEL-SCHOENFELDER. – Pour leur entrée en lice demain avec la danse imposée (Valse Ravensburger), Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, arrivés à Turin mardi soir en provenance de Lyon, ont hérité d’un tirage au sort favorable puisqu’ils patineront dans le dernier groupe, tout comme l’autre paire française, Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, qui s’élanceront en dernière position. I LES AMÉRICAINES FILENT À L’ANGLAISE. – Après être brièvement passées à Turin, histoire de prendre leurs accréditations et de satisfaire aux obligations médiatiques, les Américaines Sasha Cohen et Kimmie Meissner ont filé s’isoler à Courmayer, dans le Val d’Aoste, où elles disposent d’une patinoire à leur entière disposition (contrairement aux installations turinoises) pour se préparer à la compétition femmes qui ne débute que mardi prochain. La troisième Américaine, Emily leure chance de patinage des Bleus : « Tu l’auras, ce podium, j’en suis sûr ! » Après le déjeuner au club France hier, retour au village olympique pour une sieste de deux heures. Puis, en toute fin d’après-midi, massage d’une trentaine de minutes entre les mains du kiné de l’équipe de France : « Juste un massage de préparation, surtout au niveau des jambes », explique Bruno Le Natur, qui a trouvé l’athlète « décontracté ». Preuve supplémentaire de cet état d’esprit : à 19 heures hier, Joubert avait gardé son portable allumé et répondait aux SMS. Il se baladait dans les rues de Turin et s’apprêtait à dîner en famille « parce qu’au village, c’est dégueulasse, enfin, c’est vraiment pas top ! ». Ce matin, il devait se lever à 7 h 30, son destin olympique entre les mains, « à deux doigts de gagner une médaille ». Pas du métal dont il rêvait, mais une médaille quand même. Navette à 8 h 30, entraînement à 10 heures : l’ultime étalonnage, en présence des cinq cadors du dernier groupe, Plushenko, Weir, Lambiel, Takahashi et Buttle. C’est là aussi que se gagne la guerre des nerfs, ces quarante minutes où il n’est jamais désagréable de « planter » un quad-triple sous le nez du voisin. Ensuite, toujours entre désir de récupérer et volonté de laisser aller ses pensées, Brian Joubert s’autorisera une dernière promenade et quittera le village à 20 h 30 pétantes. À 22 h 48, il saluera la foule dans son costume du Lord of the Dance. Là-haut, dans les tribunes, son pote Mahyar Monshipour, en provenance directe de Serre-Chevalier où il est actuellement en stage, le suivra avec les yeux d’un fan. « S’il est sur le podium, c’est déjà beaucoup », espérait le champion du monde WBA des super-coq. Pourvu que Joubert patine avec le même engagement que son ami boxeur ! 6 Bleu Rouge Noir Jaune JEUX OLYMPIQUES Du retard à l’allumage Au tiers des Jeux, la France accuse, au niveau des médailles, un petit retard sur son plan de marche. SESTRIÈRES – de notre envoyé spécial « Des problèmes pour localiser certains athlètes » Le docteur PATRICK SCHAMASCH, directeur de la commission médicale du CIO, dresse un premier bilan en matière de contrôles antidopage. TURIN – de notre envoyé spécial La victoire d’Antoine Dénériaz dimanche (ici lors de la remise des médailles avec l’Autrichien Michael Walchhofer à gauche, et le Suisse Bruno Kernen, res(Photo Richard Martin) pectivement 2e et 3e de la descente) avait parfaitement lancé les Bleus. Mais, depuis, le compteur reste bloqué à deux médailles. aujourd’hui, assure Jean-François Lamour. Les JO, c’est ça ! Si elle a réussi à faire cette descente, c’est que cette équipe a vraiment de la ressource. C’est un exemple. Mais, maintenant, c’est vrai, il faut des médailles. » En attendant les snowboardeurs LE PARCOURS S DES FRAN NÇA NÇAIS NÇ ÇAIS 5 e jour SALT LAKE CITY - TURIN : 3-2 4 5 15 11 380 contrôles effectués 11 (chiffre arrêté au mardi 14 février au soir) I Précompétitions olympiques (jusqu’au jour où l’athlète doit disputer son épreuve) – Contrôles urinaires conventionnels : 222 (dont 214 ont fait l’objet d’une détection spécifique de l’érythropoïétine). Contrôles sanguins : 143 effectués parallèlement aux contrôles urinaires. Parmi ces 143 contrôles : tous ont fait l’objet d’une détection des hormones de croissance (hGH) ; 6 ont fait l’objet d’une détection d’hémoglobines de synthèse et d’une détection des homotransfusions. I En compétition (inopinés et après podiums) – Contrôles urinaires conventionnels : 158 (dont 54 ont fait l’objet d’une détection spécifique de l’érythropoïétine). Contrôles sanguins : 28, qui ont fait l’objet d’une double détection d’hémoglobines de synthèse et d’homotransfusions. 1 1 5 0 0 1er 2e 3e 4e (jours de compétition) 5e 6e 7e 8e I DICK POUND VEUT DES MESURES. – Le président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), le Canadien Dick Pound, s’est étonné du « nombre élevé d’athlètes présents aux Jeux Olympiques de Turin avec des taux hématocrite ou hémoglobine trop élevés » et voudrait « qu’à l’avenir leurs cas soient traités comme du dopage » . 2 10 0 DAMIEN RESSIOT 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e RÉSULTATS LUGE BIPLACE HOMMES Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin). L’athlète descend la piste, allongé sur le dos. La victoire revient à celui qui obtient le meilleur temps cumulé sur les deux manches. 1. A. LINGER-W. LINGER (AUT), 1’34’’497 (47’’028 + 47’’469) 2. FLORSCHÜTZ-WUSTLICH (ALL), 1’34’’807 (47’’141 + 47’’666) 3. Plankensteiner-Haselrieder (ITA), 1’34’’930 (47’’236 + 47’’694) 4. T. Schiegl-M. Schiegl (AUT), 1’34’’951 (47’’108 + 47’’843) 5. Oberstolz-Gruber (ITA), 1’34’’956 (47’’620 + 47’’336) 6 . L e i tn e r - R es c h ( A L L ) , 1 ’ 3 4 ’ ’ 9 6 0 (47’’198 + 47’’762) 7. A . Si cs- J. S ics (LE T), 1’3 5’ ’1 14 (47’’353 + 47’’761) 8. Griffal-Joye (USA), 1’35’’410 (47’’722 + 47’’688) 9. C. Moffat-M. Moffat (CAN), 1’35’’541 (47’’715 + 47’’826) 10. Albrecht-Pothier (CAN), 1’35’’561 (47’’478 + 48’’083) 11. Kuzmitch-Veselov (RUS), 1’35’’650 (47’’556 + 48’’094) ; 12. Hayashibe-Toshiro (JAP), 1’35’’860 (48’’067 + 47’’793) ; 13. Mick-Marx (SL Q), 1’36’’269 (48’’412 + 47’’857) ; 14. Kis-Hayduk (UKR), 1’37’’177 (48’’850 + 48’’327) ; 15. RaduLazarescu (ROU), 1’37’’883 (49’’526 + 48’’357) ; 16. L. Broz-A. Broz (RTC), 1’38’’112 (49’’415 + 48’’697) ; 17. PiekarskiLipinski (POL), 1’38’’445 (49’’829 + 48’’616) ; 18. Chetroiu-Taran (ROU), 1’39’’593 (48’’625 + 50’’968). – 18 classés. Abandons : Grimmette-Martin (USA), Khamkin-Boitsov (RUS), 1re manche. Non partants : Zherebetskyy-Yazvinskyy (UKR), 2e manche. EN FÉVRIER, VIVEZ LA SENSATION JO DE TURIN 2006 SUR VOTRE MOBILE SFR SHORT-TRACK 500 M FEMMES Turin Palavela (à l’intérieur du District Olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). Les deux meilleurs temps de chaque série qualifiés pour le tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale A qui met aux prises quatre patineuses. Les 3e et 4e temps de chaque demi-finale se retrouvent en finale B, pour déterminer le classement de la 5e à la 8e place. Finale A : 1. WANG MENG (CHN), 44’’345 2. RADANOVA (BUL), 44’’374 3. Leblanc-Boucher (CAN), 44’’759 Fu Tianyu (CHN), disq. Finale B : 5. Roberge (CAN), 46’’605 ; 6. Capurso (ITA), 46’’899 ; 7. Novotna (RTC), 55’’378 ; 8. Baver (USA), 55’’689. Demi-finales. – I. 1. Fu Tianyu (CHN), 45’’130 ; 2. Leblanc-Boucher (CAN), 45’’234 ; 3. Baver (USA), 45’’512 ; 4. Novotna (RTC), 45’’718. II.1. Wang Meng (CHN), 44’’650 ; 2. Radanova (BUL), 44’’711 ; 3. Roberge (CAN), 44’’960 ; 4. Capurso (ITA), 45’’204. Quarts de finale. – I. 1. Fu Tianyu (CHN), 44’’760 ; 2. Leblanc-Boucher (CAN), 44’’821 ; 3. Fontana (ITA), 44’’948 ; 4. Huszar (HON), 45’’382. II. 1. Wang Meng (CHN), 45’’257 ; 2. Baver (USA), 53’’135 ; 3. Lindsay (GBR), 1’9’’785 ; Kang Yun-mi (CDS), disq. III. 1. Radanova (BUL), 44’’252 ; 2. Capurso (ITA), 44’’438 ; 3. Kraus (CAN), 45’’172 ; 4. Kim Hyojung (USA), 45’’339. IV. 1. Novotna (RTC), 45’’596 ; 2. Roberge (CAN), 45’’710 ; 3. Jin Sun-yu (CDS), 46’’428 ; 4. Kamino (JAP), 47’’356. Séries. – I. 1. Wang Meng (CHN), 45’’11 ; 2. Capurso (ITA), 45’’217 ; 3. Williams (GBR), 46’’857. II. 1. Kraus (CAN), 45’’688 ; 2. Kang Yun-mi (CDS), 45’’755 ; 3. Rudolph (ALL), 46’’503 ; 4. Kristo (ROU), 46’’531. III. 1. Radanova (BUL), 45’’703 ; 2. Novotna (RTC), 46’’279 ; 3. Tanaka (JAP), 46’’387. IV. 1. Leblanc-Boucher (CAN), 45’’929 ; 2. Kim Hyo-jung (USA), 46’’77 ; 3. Klein (ALL), 57’’732 ; Bouvier, disq. V. 1. Fu Tianyu (CHN), 45’’636 ; 2. Kamino (JAP), 45’’848 ; 1 000 M HOMMES Les deux meilleurs temps de chaque série sont qualifiés pour les quarts de finale. Séries. – I. 1. Li Ye (CHN), 1’27’’048 ; 2. Rodigari (ITA), 1’27’’184 ; 3. Mattei, 1’28’’009 ; 4. Stanley (GBR), 1’28’’511. II. 1. Tremblay (CAN), 1’28’’925 ; 2. Terao (JAP), 1’29’’090 ; 3. Eley (GBR), 1’29’’147 ; 4. McNee (AUS), 1’30’’033. III. 1. Ahn Hyun-soo (CDS), 1’27’’372 ; 2. Smith (USA), 1’27’’508 ; 3. Darazs (CHN), 1’27’’929. IV. 1. Lee Ho-suk (CDS), 1’35’’634 ; 2. Uzak (SLQ), 1’35’’989 ; 3. Kurginyan (RUS), 1’36’’070. V. 1. Bedard (CAN), 1’28’’274 ; 2. Kulesza (POL), 1’29’’102 ; 3. Praus (ALL), 1’35’’375 ; Chataignier, disq. VI. 1. Li Jiajun (CHN), 1’27’’765 ; 2. Carta (ITA), 1’27’’826 ; 3. Gysel (BEL), 1’27’’994 ; 3. Nachbar (ALL), 1’27’’994.VII. 1. Ohno (USA), 1’36’’120 ; 2. Grygoriev (UKR), 1’36’’397 ; 3. Kerstholt (HOL), 1’42’’677 ; Rajine (RUS), disq. RELAIS 5 000 M HOMMES Les deux meilleurs temps de chaque demifinale sont qualifiés pour la finale. Demi-finales. – I. 1. Canada (Bedard, Guilmette, Hamelin, Tremblay), 6’57’’04 ; 2. Corée du Sud (Ahn Hyun-soo, Lee Ho-suk, Oh Sejong, Seo Ho-jin), 7’1’’783 ; 3. Allemagne (Bauer, Heung, Nachbar, Praus), 7’2’’367 ; 4. Australie (Hay, Lee, McNee, Shriane), 7’3’’356. II. 1. Etats-Unis (Izykowski, Kepka, Ohno, Smith), 6’55’’82 ; 2. Chine (Li Haonan, Li Jiajun, Li Ye, Sui Baoku), 6’55’’476 ; 3. Italie (Carta, Confortola, Franceschina, Rodigari), 7’7’’358 ; Japon (Arino, Fujimoto, Nishitani, Terao), disq. Prochaines épreuves : 1 000 m hommes et 1 500 m femmes, samedi 18 février. RETROUVEZ GRATUITEMENT LES MEILLEURS MOMENTS EN VIDÉO* Portail Vodafone Live>Sport>Turin 2006 Images AVEC * Service 3G disponible sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles, gratuit hors coût de connexion wap. Qualifications Combiné nordiquee (par équipes) CURLING Classement final Nicolas BAAALL Franççois BRAUD BRAUU Jason LAM MY-CHAPPUIS CHA Ludovic ROOUX, X 6es après lee 1er saaut X, N.B. : le deuxiè ième èm sauut et le fond ont lieu aujourd’hui. ’h Ski freestyle (bosses) Short-tra rt-trac t-track (1 000 m)) Sylvain ylvain PALAZOT ZOT, élimin liminéé een qualifications qu HOMMES PHASE PRÉLIMINAIRE Guilbaut COLAS, S 100e S, Pierre OCHS, S,, 117e Maxime CCHHATAIGNIER, H éliminéé en ssééries Jeaneanean-Charles MATTEI, MATTEI éliminé en ssééries rie M. MARCHAND-ARVIER, ND-ARV 15e Ingrid JACQUEMOD, CQUEMOD, QUEMOD, 116e Carolee MONTILLET, MO 28e SKI ALPIN SKI FREESTYLE San Sicario Fraiteve (à 97 km à l’ouest de Turin). Altitude : 2 538 m au départ, 1 738 m à l’arrivée. Dénivelée : 800 m. Longueur : 3 058 m. Traceur : Jan Tischhauser (SUI, représentant la FIS). Temps : couvert. Neige : inégalement dure. Températures : – 5 oC au départ ; 2 oC à l’arrivée. Sauze d’Oulx (82 km à l’ouest de Turin). Qualifications : les 20 premiers qualifiés pour la finale. Finale : un passage par concurrent. Les skieurs doivent descendre une piste bosselée et réaliser deux figures acrobatiques à partir de tremplins, dans le meilleur temps possible. DESCENTE FEMMES 1. DORFMEISTER (AUT), 1’56’’49 2. Mart. SCHILD (SUI), 1’56’’86 3. Paerson (SUE), 1’57’’13 BOSSES HOMMES 1. D. BEGG-SMITH (AUS), 26,77 points 2. RONKAINEN (FIN), 26,62 3. Dawson (USA), 26,30 4. Götschl (AUT), 1’57’’20 5. Styger (SUI), 1’57’’62 6. Haltmayr (ALL), 1’57’’69 7. Mancuso (USA), 1’57’’71 8. Kildow (USA) et Meissnitzer (AUT), 1’57’’78 10. N. Fanchini (ITA), 1’57’’84 11. Alcott (GBR), 1’57’’85 ; 12. Aufdenblatten (SUI), 1’57’’96 ; 13. Recchia (ITA), 1’58’’30 ; 14. S. Berthod (SUI), 1’58’’36 ; 15. Marchand-Arvier, 1’58’’39 ; 16. Jacquemod, 1’58’’46 ; 17. J. Hargin (SUE), 1’58’’53 ; 18. Lindell-Vikarby (SUE), 1’58’’56 ; 19. Cook (USA), 1’58’’70 ; 20. Brydon (CAN), 1’58’’97 ; 21. Clark (USA), 1’59’’07 ; 22. Bent (SUE), 1’59’’17 ; 23. Kristjansdottir (ISL), 1’59’’43 ; 24. Vanderbeek (CAN), 1’59’’63 ; 25. Robnik (SLV), 1’59’’66 ; 26. Rubens (CAN), 2’0’’30 ; 27. Lawrence (CAN), 2’0’’47 ; 28. Montillet, 2’1’’03 ; 29. E. Fanchini (ITA), 2’1’’06 ; 30. RuizCastillo (ESP), 2’1’’09 ; 31. Coletti (MCO), 2’1’’34 ; 32. Merighetti (ITA), 2’1’’76 ; 33. Alieva (RUS), 2’2’’06 ; 34. Njeim (LIB), 2’2’’86 ; 35. Maculova (SLQ), 2’3’’63 ; 36. Gantnerova (SLQ), 2’4’’60 ; 37. Huckova (SLQ), 2’5’’32 ; 38. Casasnovas (ESP), 2’6’’73 ; 39. Vazquez (ARG), 2’7’’42 ; 40. Douibi (ALG) 2’9’’68. – 40 classées. Non partante : Kostelic (CRO). Abandons : Weirather (LIE), Rabic (SLV), Görgl (AUT), Morlans (ESP). 4. Moreau (CAN), 25,62 5. Björnlund (SUE), 25,21 6. Bloom (USA), 25,17 7. Mayer (USA), 24,91 8. Ju. Lahtela (FIN), 24,42 9. Cabral (USA), 24,38 10. Colas, 23,60 11. Bilodeau (CAN), 23,42 ; 12. Fisher (AUS), 23,39 ; 13. Smyshlyaev (RUS), 23,22 ; 14. Wong (CAN), 22,88 ; 15. Stark (ALL), 22,84 ; 16. Ja. Lahtela (FIN), 22,65 ; 17. Ochs, 21,37 ; 18. Bormolini (ITA), 21,36 ; 19. Fortkord (SUE), 20,58 ; 20. O. Ueno (JAP), 19,54. Qualifications : 1. D. Begg-Smith (AUS), 25,40 points ; 2. Cabral (USA), 24,88 ; 3. Moreau (CAN), 24,69 ; 4. Bloom (USA), 24,51 ; 5. Colas, 24,33 ; 6. Dawson (USA), 24,20 ; 7. Mayer (USA), 24,04 ; 8. Björnlund (SUE), 23,97 ; 9. Wong (CAN), 23,89 ; 10. Ja. Lahtela (FIN), 23,77 ; 11. Bilodeau (CAN), 23,75 ; 12. Stark (ALL), 23,65 ; 13. Ronkainen (FIN), 23,38 ; 14. Ochs, 23,19 ; 15. O. Ueno (JAP), 23,03 ; 16. Fisher (AUS), 22,89 ; 17. Fortkord (SUE) et Bormolini (ITA), 22,87 ; 19. Ju. Lahtela (FIN), 22,31 ; 20. Smyshlyaev (RUS), 22,18. Non qualifiés pour la finale : 21. Galli (ITA), 21,98 ; 22. Mustonen (FIN), 21,57 ; 23. Spett (SUE), 21,53 ; 24. Robertson (AUS), 21,52 ; 25. Valinteev (RUS), 21,51 ; 26. Palazot, 21,29 ; 27. Sharifullin (RUS), 21,24 ; 28. Blöchl (ALL), 21,16 ; 29. J. Begg-Smith (AUS), 20,22 ; 30. Ozaki (JAP), 19,70 ; 31. Bosia (ITA), 19,62 ; 32. Tsukita (JAP), 19,13 ; 33. Reiherd (KAZ), 18,33 ; 34. Pegorari (ITA), 16,25 ; 35. Glushchenko (RUS) 12,75. – 35 classés. Prochaine épreuve : combiné femmes, demain. Prochaine épreuve : saut femmes, dimanche 19 février. PAGE 6 P 3e journée : Finlande - Nouvelle-Zélande, 7-5 ; Suède-Norvège, 4-9 ; Canada - GrandeBretagne, 9-5 ; États-Unis - Italie, 5-6 ; Canada-Suisse, 7-5 ; Allemagne-Finlande, 5-2 ; Grande-Bretagne - Norvège, 6-3. FEMMES PHASE PRÉLIMINAIRE Femmes Femmes Ski alpin (descente) escen es Pinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest de Turin ; capacité de 2 982 places). Dix équipes s’affrontent lors de la phase préliminaire, chez les hommes comme chez les femmes. Chaque équipe rencontre toutes les autres. Les quatre meilleures du classement accèdent aux demifinales (la 1re contre la 4e et la 2e contre la 3e) avant la finale. 3e journée : Suède - Grande-Bretagne, 8-6 ; Italie-Russie, 6-4 ; Japon-Norvège, 4-9 ; Danemark - États-Unis, 3-8. AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire. HOCKEY SUR GLACE HOMMES TOUR PRÉLIMINAIRE Palasport Olympique (tour préliminaire, demifinales et finale) (au sud de Turin, près du District olympique) et Turin Expositions (tour préliminaire et matches de classement) (sur le Corso Massimo d’Azeglio à Turin, près du District Olympique). Douze équipes engagées. Les quatre premières de chaque groupe (A et B) sont qualifiées pour les quarts de finale, disputés par élimination directe. La victoire vaut 2 points, le nul 1 pt et la défaite 0 pt. I GROUPE A : Italie - Canada, 2-7 ; Suisse Finlande, 0-5, Allemagne - République tchèque, 1-4. Classement : 1. Canada, Finlande et République tchèque, 2 pts ; 4. Allemagne, Suisse et Italie, 0. J ITALIE - CANADA : 2-7 (0-1, 2-5, 0-1) Buts. – Italie : 20’43’’, Cirone (Scandella) sup. num. ; 38’08’’ Parco (Tuzzilono). Canada : 5’33’’, Iginla (assistance : Bertuzzi, Sakic) sup. num. ; 21’55’, Heatley (St-Louis, Lecavalier) ; 25’38’’, Doan (Pronger, Richards) ; 26’04’’, Iginla (Sakic) sup. num. ; 33’53’’, StLouis (Heatley, Lecavalier) ; 34’38’’ Richards (Doan, Bertuzzi) ; 43’39’’ Thornton (Gagne) sup. num. J SUISSE - FINLANDE : 0-5 (0-1, 0-4, 0-0) Buts. – Finlande : 13’07’’, O. Jokinen (assistance : Peltonen) sup. num. ; 23’35’’, Numminen (Selanne, Lehtinen) sup. num. ; 28’04’’, O. Jokinen (Peltonen, J. Jokinen) sup. num. ; 33’25’’, Selanne (Koivu) ; 39’25’’, Selanne (Lehtinen, O. Jokinen). J ALLEMAGNE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 1-4 (1-0, 0-2, 0-2) Buts. – Allemagne : 19’10’’, Boos (assistance : Sulzer) sup. num. République tchèque : 21’02’’, Kaberle (Kubina, Vokoun) ; 23’38’’, Kaberle (Straka, Jagr) sup. num. ; 57’47’’, Jagr ; 59’32’’, Vyborny. I GROUPE B : Kazakhstan - Suède, 2-7 ; Russie - Slovaquie, 3-5, Lettonie - Etats-Unis. Classement : 1. Suède et Slovaquie, 2 pts ; 3. Etats-Unis et Lettonie, 1 ; 5. Russie et Kazakhstan, 0. J KAZAKHSTAN SUÈDE : 2-7 (0-3, 1-4, 1-0) Buts. –Kazakhstan : 20’17’’, Koreshkov, inf. num. ; 48’33’’ Antipin (Upper). Suède : 7’45’’, Tjarnqvist (assistance : Jonsson, Holmstrom) ; 10’46’’, Alfredsson, sup. num. ; 16’06’’, H. Sedin (Samuelsson, D. Sedin) ; 28’47’’, Axelsson (Pahlsson, Ohlund) ; 31’08’’, Sundin (Backman, Modin) sup. num. ; 35’31’’, D. Sedin (Ohlund, H. Sedin) ; 36’21’’, Tjarnqvist (Axelsson, Pahlsson). J RUSSIE SLOVAQUIE : 3-5 (2-1, 1-2, 0-2) Buts. – Russie : 10’, Datsyuk (assistance : Markov) ; 12’38’’, Kovalev (Datsyuk, Kovalchuk) ; 30’03’’, Ovechkin (Gonchar, Tyutin) sup. num. Slovaquie : 9’07’’, Demitra (Hossa, Suchy) ; 25’51’’, Visnovsky (Demitra) sup. num. ; 33’05’’, Bondra (Meszaros, Chara) sup. num. ; 56’32’’, Gaborik ; 59’31’’, Gaborik. J LETTONIE ÉTATS-UNIS : 3-3 (1-2, 2-0, 0-1) Buts. – Lettonie : 13’15’’, Nizivijs (assistance : Ozolins) ; 35’04’’, Tribuncovs (Ozolins, Nizivijs) sup. num. ; 35’44’’, Vasiljevs (Lavins). Etats-Unis : 9’44’’, Gionta (Liles, Gomez) sup. num. ; 10’38’’, Conroy ; 42’01’’, Leopold (Hedican, Conroy). AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire. PATINAGE DE VITESSE POURSUITE PAR ÉQUIPES HOMMES Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto, àproximité du Village olympique ; capacité de 8 463 places). Chaque équipe est composée de trois titulaires (et deux remplaçants) qui se relaient en tête, pendant 8 tours chez les hommes, 6 tours chez les femmes. Si une équipe double son adversaire dans sa totalité, elle remporte la course avant la fin. Les quatre équipes victorieuses en quarts de finale s’affrontent directement en demi-finales avant la finale. Quarts de finale. – I. 1. Pays-Bas, 3’44’’65 ; 2. Russie, 3’47’’49. II. 1. Italie, 3’43’’64 ; 2. États-Unis, 3’44’’11. III. 1. Norvège, 3’47’’81 ; 2. Allemagne, 3’49’’68. IV. 1. Canada, 3’52’’1 ; 2. Japon, 3’53’’88. Séries (servant à déterminer les quarts de finale) : 1. Canada, 3’47’’37 ; 2. Italie, 3’47’’79 ; 3. Pays-Bas, 3’48’’2 ; 4. Norvège, 3’49’’55 ; 5. Allemagne, 3’49’’59 ; 6. Russie, 3’49’’75 ; 7. États-Unis, 3’51’’32 ; 8. Japon, 4’3’’83. – 8 équipes classées. POURSUITE PAR ÉQUIPES FEMMES Quarts de finale. – I. 1. Canada, 3’1’’24 ; 2. États-Unis, 3’4’’59. II. 1. Japon, vainqueur par dépassement ; 2. Norvège. III. 1. Allemagne, 3’1’’52 ; 2. Pays-Bas, 3’3’’65. IV. 1. Russie, 3’5’’93 ; 2. Chine, 3’8’’29. Séries (servant à déterminer les quarts de finale) : 1. Russie, 3’3’’19 ; 2. Norvège, 3’6’’34 ; 3. Canada, 3’6’’45 ; 4. Pays-Bas, 3’6’’67 ; 5. Allemagne, 3’7’’7 ; 6. États-Unis, 3’7’’83 ; 7. Japon, 3’8’’34 ; 8. Chine, 3’18’’24. – 8 équipes classées. Prochaines épreuves : poursuite par équipes hommes et femmes, finales, aujourd’hui. LE TABLEAU DES MÉDAILLES al tal 1. 2. 3 4. 5. 6. 7. 8 9 10 11 12 13 15 16 17 20 Etats-Unis Russie Allemagne Autriche Suède Norvège Chine Pays-Bas Canada Corée du Sud Italie France Australie Estonie Finlande Suisse Bulgarie Croatie Rép. tchèque Lettonie 5 4 4 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - 2 3 2 2 5 2 2 1 1 2 1 1 1 1 - 1 2 2 1 1 5 3 2 1 3 1 2 1 1 8 9 8 5 3 11 6 3 4 3 4 2 1 1 4 2 1 1 1 1 COMBINÉ NORDIQUE PAR ÉQUIPES Pragelato (saut) et Pragelato Plan (fond) (86 km à l’ouest de Turin). Chaque équipe est composée de quatre athlètes, qui font deux sauts chacun sur le grand tremplin (HS 140). La note cumulée des quatre sauts sert à déterminer l’ordre de départ du relais (4 × 5 km en technique libre). L’équipe qui obtient la meilleure note cumulée en saut part en premier, suivie des autres qui s’élancent à des intervalles déterminés par la conversion de leurs points en écarts de temps (1 point = 1 seconde). Après le 1er saut : 1. Allemagne (Gaiser, Kircheisen, Ackermann, Hettich), 464,5 points (125 m + 126 m + 126 m + 130,5 m) ; 2. Autriche (M. Gruber, Stecher, Gottwald, Bieler), 453,4 (127 + 121,5 + 122,5 + 128,5) ; 3. Russie (Matveev, Fesenko, Kamenev, Maslennikov), 450,1 (121,5 + 119,5 + 120,5 + 136,5) ; 4. Finlande (Koivuranta, Kuisma, Manninen, Tallus), 444,7 (129,5 + 114,5 + 125 + 124,5) ; 5. Japon (Hatakeyama, Kobayashi, Kitamura, Takahashi), 437,7 (124,5 + 122 + 120 + 122) ; 6. France (Braud, Bal, Roux, Lamy-Chappuis), 431,9 (124 + 110 + 118,5 + 132) ; 7. Suisse (Schmid, Hurschler, Heer, Rieder), 427,5 (124 + 118 + 122,5 + 115,5) ; 8. États-Unis (Demong, Van Loan, Spillane, Lodwick), 409,9 (120 + 103 + 124 + 120) ; 9. République tchèque (Vodsedalek, Slavik, Rygl, Churavy), 396,3 (116 + 115 + 113 + 117,5) ; 10. Italie (Bresadola, Strobl, Munari, Michielli), 393,9 (124,5 + 107,5 + 109 + 118,5). – 10 classés. Non partante : Norvège (Klemetsen, Hammer, Moan, Tande). L’épreuve a été interrompue après le premier saut en raison d’un vent jugé trop violent. AUJOURD’HUI : 2e saut et relais de fond (4 × 5 km). JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 3. Darazs (HON), 1’10’’558. VI. 1. Baver (USA), 45’’998 ; 2. Han Yueshuang (HKG), 46’’113 ; 3. Huszar (HON), 46’’177 ; 4. Yun Jong-suk (CDN), 47’’87. VII. 1. Roberge (CAN), 45’’396 ; 2. Fontana (ITA), 45’’398 ; 3. Mau Asam (HOL), 45’’500. VIII.1. Jin Sun-yu (CDS), 45’’954 ; 2. Lindsay (GBR), 46’’290 ; 3. Elsakova (BLR), 47’’726 ; Ri Hyang-mi (CDN), disq. ÉTIENNE BONAMY LES MÉDAILLES FRANÇAISES Bleu avoir échoué dans ses deux premières sorties. Comme ici. Le snowboard cross, qui fait sa grande apparition aux Jeux dès ce matin, est particulièrement choyé par les Français (voir page 7). Verra-t-on Xavier De Le Rue, Karine Ruby et Julie Pomagalski sur les podiums ? Leurs absences reporteraient à nouveau toute la pression sur les épreuves de géant parallèle, en fin de Jeux. Et, dans ce final, l’alpin jettera ses derniers atouts avec les slaloms, le biathlon visera ses dernières cibles pour toucher du métal. Il faudra vivre avec une grosse pression et ses conséquences même si, en 2002, c’est là que la France avait touché le pactole en amassant cinq médailles (dont trois d’or) dans les sept derniers jours. Est-ce possible de remettre ça ? Jaune Rouge Jaune Et, question podium, le ministre, comme nombre d’observateurs, a affiché de l’optimisme avant d’arriver dans le Piémont. « J’ai parlé de dix à quinze médailles. Je maintiens jusqu’à dimanche, même si nous sommes un peu en retrait par rapport au chemin idéal. Je ne tire pas sur les athlètes, je reste ambitieux et j’y crois. Il faudrait maintenant que les " nordiques " se réveillent, que les snowboardeurs soient au rendez-vous et il y a Brian (Joubert) demain (ce soir). Je leur répète : Faites vous plaisir et arrachezvous ! » Les cinq prochains jours vont être importants, à défaut d’être décisifs. D’ici à lundi et le libre danse où Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder rêvent d’autre chose que de la médaille en chocolat, la délégation menée par Michel Vial aura utilisé encore de précieuses munitions. Celles du biathlon sont comptées. Si le sprint femmes (aujourd’hui) et les deux poursuites (samedi) ne ramènent pas une ou deux médailles dans ces épreuves où les cadors français (Poirée, Bailly, Defrasne) ont tous fait des podiums cette saison, c’est que la machine s’est enrayée. Et il faudrait tout miser sur les relais puisque, c’est bien connu, l’union fait la force. En 2002, c’est en poursuite que Raphaël Poirée avait d’ailleurs décroché sa médaille d’argent après « LE CALME semble absolu sur le front. L’impression est-elle trompeuse ? – Non, tout va bien. Nous travaillons dans d’excellentes conditions, et notamment au sein du laboratoire, qui est très fonctionnel. J’en profite d’ailleurs pour faire une parenthèse, hors dopage, afin de souligner que le TOROC (comité d’organisation des Jeux) travaille très bien également dans le domaine sanitaire. Nous avons dû effectuer notre première évacuation par hélicoptère hier soir (la lugeuse américaine Samantha Retrosi), et cela s’est très bien passé. – Pour le reste ? – La collaboration au sein de la Task Force, chargée d’effectuer les contrôles et où cohabitent CIO, TOROC et AMA (Agence mondiale antidopage), est très fluide. La liste des athlètes à cibler est régulièrement mise à jour, et on travaille sereinement. – Beaucoup de sportifs ont opté, sur les sites de montagne, pour des hébergements privés. Cela complique-t-il la tâche des préleveurs ? – Cela ne la simplifie pas en tout cas. On a connu des problèmes pour localiser des athlètes, ce qui nous a amenés à redire aux comités natio- naux olympiques qu’ils devaient nous fournir les informations exactes. Certains jouent mieux le jeu que d’autres… – La douzaine de décisions d’inaptitude prononcées par la Fédération internationale de ski à l’encontre de fondeurs suscite un certain malaise. Même si l’on se situe sur le terrain sanitaire. – C’est aux fédérations concernées de gérer ce problème, en particulier la FIS et l’ISU (patinage), puisque l’IBU (biathlon) a renoncé à sa politique de tests d’aptitude à Turin pour s’en remettre entièrement à notre programme de contrôles. Ces fédérations internationales ont certainement de bonnes raisons d’effectuer ces contrôles, qui sont assortis immédiatement de contrôles antidopage effectués par nos soins. Mais je pense en effet qu’après les Jeux il faudra arriver à un consensus et à une harmonisation de ces tests. – Un mot sur les autorisations à usage thérapeutique (AUT). Sont-elles nombreuses ? – Nous n’avons eu que trois demandes d’AUT standards, qui concernent certainement des prises d’insuline (pour des athlètes diabétiques). Pour les AUT abrégées, qui sont plus nombreuses, notre système électronique de gestion fonctionne parfaitement. » Noir Bleu Noir « LES JEUX ne font que commencer », prophétisait, radieux, Gérard Rougier dimanche en début d’après-midi après la victoire d’Antoine Dénériaz en descente olympique. La médaille d’or du grand et massif de Morillon avait de quoi réjouir la délégation française, et surtout l’équipe de France de ski. Le titre de Dénériaz s’ajoutait au tableau des breloques, quelques heures après la médaille de bronze de Sandra Laoura décrochée à la sortie des bosses de Sauze d’Oulx, samedi. Deux jours de compétition et autant de récompenses. Du beau travail. Après l’euphorie du week-end, le début de semaine a toutefois rappelé à tout le monde qu’il y avait encore du boulot pour atteindre l’objectif national maximum d’une quinzaine de médailles, ou au moins identique à celui de Salt Lake City en 2002 (onze breloques, dont quatre d’or). Dans le Piémont, après cinq journées de compétition sur les seize inscrites au programme, le compteur est bloqué à deux. La délégation française est en retard pour s’acquitter de son tiers prévisionnel. Dans le même laps de temps, en 2002, elle avait obtenu trois podiums : l’argent du half-pipe avec Doriane Vidal, puis l’or de la descente de Carole Montillet et le bronze des bosses de Richard Gay. Ces résultats ont quelques similitudes avec les performances françaises dans le Piémont. Quatre ans après, l’or de la descente et le bronze des bosses sont toujours propriété française. Il en manque une : celle d’argent en half-pipe. Doriane Vidal, candidate au podium, a fini huitième à Bardonecchia. L’accroc serait passé inaperçu si quelques favoris tricolores avaient, dans le même temps, rejoint le podium que leur comportement en Coupe du monde cette saison laissait présager. Dimanche, Vincent Vittoz, champion du monde de poursuite, a fini sixième de l’épreuve. Et, depuis samedi, le biathlète le mieux placé dans une des trois courses disputées s’appelle Vincent Defrasne, cinquième du sprint mardi. Des occasions ratées qui auraient sûrement fait grimper plus vite que prévu le compteur des médailles et la confiance. Ainsi le titre de Dénériaz a-t-il d’ores et déjà enlevé de la pression à… JeanPierre Vidal, le champion olympique de slalom, ciblé avant Turin comme la plus grosse chance de médaille en alpin. On peut même trouver dans l’entêtement de Carole Montillet à disputer la descente hier, quarante-huit heures après sa chute à l’entraînement, un état d’esprit combattant. « J’ai trouvé admirable ce qu’a fait Carole DOPAGE 7 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune SNOWBOARDCROSS HOMMES SNOWBOARD « Une patate d’enfer » XAVIER DE LE RUE, blessé le 13 janvier, s’aligne ce matin au départ du premier snowboardcross olympique. Avec détermination. À l’arrivée de sa première matinée d’entraînement, le leader de l’équipe de France de boarder arborait une mine radieuse. D’évidence, il se sentait en mesure de briller sur un parcours taillé à sa mesure. Quelques heures plus tard, devant la presse, il préférera garder secrète son ambition pour évoquer plutôt le plaisir qu’il éprouve à participer à ses premiers Jeux Olympiques. BARDONECCHIA – de notre envoyé spécial l’impression que les journalistes me testaient à chaque question pour voir si j’en avais suffisamment dans le ventre pour résister au gigantisme de l’événement. – Et alors ? Maintenant que vous êtes sur le site, cela vous paraît démesuré ? – Non. Au contraire. Quand tu y es, tu démystifies un peu le truc. Le village olympique de Bardonecchia est convivial, on s’y sent bien. Tout le monde a l’air bien décontracté, même si certains vont tomber plus facilement que d’habitude quand viendra l’heure de la compétition… À part ça, c’est un peu le bordel, on se fait contrôler aux rayons X dix fois par jour, mais les Ita- liens sont sympas, même si pas grandchose n’est vraiment organisé. En plus, on mange bien… Sincèrement, les Jeux, c’est plus impressionnant à la télé qu’en vrai. – Que pensez-vous du parcours ? – C’est la première fois que j’arrive sur une course et que je n’entends que des commentaires positifs. C’est fluide, long, fin techniquement. Il permet de nombreux dépassements et on ne verra donc pas des courses où nous sommes à la queue leu leu du haut jusqu’en bas. Il faudra être inventif et joueur, ne pas s’endormir si jamais on est en tête et ne pas se décourager si ce n’est pas le cas. » JEAN ISSARTEL « J’étais en train de me laisser bouffer le crâne » – Avez-vous un moment douté de pouvoir participer ici à vos premiers Jeux Olympiques ? – Paradoxalement, non. J’y ai toujours cru. Mon moral n’est pas, bien entendu, resté toujours en haut mais j’y croyais. Je suis resté bien ancré sur mes valeurs : la passion, l’envie, la volonté, le désir de progresser, d’apprendre et d’avancer. Oui, j’y ai toujours cru parce que j’étais dans le juste, dans le vrai. – Pourtant, les premiers avis médicaux n’étaient pas très encourageants… – À Kronplatz, quand j’ai dit au médecin qui regardait la radio de ma cheville que je devais aller aux Jeux un mois après, il a rigolé… Pas grand monde ne croyait que c’était possible. Sauf moi. J’avais un bon feeling, même si je me suis blessé un vendredi 13 ! Très rapidement je me suis même dit que cette blessure était comme une bénédiction. J’étais en train de me laisser bouffer le crâne par la pression, par la taille de l’événement, par tout ce que l’on me mettait sur les épaules. Vu la façon dont on me présentait les choses, je ne pouvais que me planter : je n’avais d’autre choix que de remporter l’or. Je devenais nerveux, j’avais de notre envoyé spécial ATTENTION LES YEUX, attachez les ceintures, les fast and furious des montagnes déboulent et ça va dépoter. Dernière recrue du programme des grands anneaux, le snowboardcross espère crédibiliser, par cette première apparition olympique, sa position de discipline émergente du snowboard. Cousin germain du rollerball, le boardercross se situe au carrefour de toutes les autres branches de la famille « snow ». Il est la combinaison parfaite de toutes les spécialités. Un peu half-pipe, avec ce goût du saut, un peu alpin, avec la forte part donné à la glisse et au carving, cette discipline regroupe, à partir d’aujourd’hui à Bardonnechia, les meilleurs généralistes du snowboard. Et sur la question, l’équipe de France possède plusieurs as dans ses manches. Côté garçons, elle s’appuie naturellement sur le maestro en chef, Xavier De Le Rue, no 1 BIATHLON COMBINÉ NORDIQUE PAR EQUIPES Le vent trouble la fête Une seule manche du concours de saut a pu avoir lieu. L’épreuve reprend ce matin. I À partir de 9 heures PRAGELATO – de notre envoyée spéciale LES ENFANTS d’Autrans, de Bois-d’Amont et de Chamonix ont replié leurs banderoles et certains pleurent doucement. Ils ont quitté leurs villages en pleine nuit, armés de cloches et de trompes, pour venir encourager l’équipe de France de combiné nordique et ils vont devoir repartir le cœur lourd, la faute à ce vent qui tourbillonne soudain et qui vient de pousser le jury à interrompre le concours de saut. Hier, sur le tremplin de Pragelato, une seule manche a eu lieu. La deuxième, perturbée par de fortes rafales mesurées à près de 18 km/h, n’a pu aller au bout, et les résultats des quelques sauteurs à s’être élancés (dont le premier Français, François Braud) ont été annulés. Le concours reprendra ce matin, à 9 heures, quand le vent est censé dormir encore, et la course de fond a été reprogrammée pour 15 heures. Hier, les quatre Français ont tous sauté à leur niveau, et Julien Eybert-Guillon, l’un de leurs entraîneurs, était plutôt satisfait que les résultats de la première manche soient conservés : « On est au contact et tout à fait capables de se rapprocher encore un peu. » Classés sixièmes, à 33’’ des Allemands et 22’’ des Autrichiens, François Braud – qui a réussi un excellent saut à 124 mètres –, Nicolas Bal (110,5 m), Ludovic Roux (118,5 m) et Jason Lamy-Chappuis (132 m), malgré le forfait des favoris norvégiens, ne se font pourtant pas d’illusion quant à leurs chances de podium. « Bien sûr, tout dépendra des écarts après le deuxième saut et des équipes qui partiront avec nous, poursuit l’entraîneur. Mais il faut être réaliste, vu le niveau des favoris, on se battra plutôt pour la place de quatrièmes. » Dans leurs salles de classe, au moment du relais, les enfants rentrés au pays rêveront pour eux. Sans cloches ni cornes de brume mais le cœur rempli d’espoir. – D. I. SPRINT FEMMES L’Allemagne à fond Brillante depuis le début des compétitions, la Mannschaft sera encore la nation à battre aujourd’hui. I À partir de 12 heures SAN SICARIO – de notre envoyée spéciale ILS VIENNENT comme on va à La Mecque. En procession. Et peu importe qu’il neige, vente ou brouillasse, ces milliers de supporters sont déjà postés en bord de piste plusieurs heures avant la course. Supportersnés, les Allemands prennent même des jours de RTT pour se rendre à Oberhof et Ruhpolding, les deux classiques de la Coupe du monde du mois de janvier. L’équivalent des Kitzbühel ou Wengen en ski alpin. De ce côté-ci du Rhin, le biathlon fait partie des sports d’hiver les plus populaires. Les plus regardés à la télé puisqu’un jour de Coupe du monde il n’est pas rare de compter quelque cinq millions de téléspectateurs devant leur petit écran. À coups de dizaines de millions d’euros, les deux chaînes nationales, ARD et ZDF, ont prolongé jusqu’en 2010 les droits de retransmission des compétitions internationales. Il faut dire que les Allemands ont de quoi se passionner pour leurs biathlètes, parmi les meilleurs du monde. C’est même l’une d’entre elles, Kati Wilhelm, actuellement leader de la Coupe du monde, qui a eu l’honneur de conduire la Mannschaft lors de la cérémonie d’ouverture. Avec deux titres chez les hommes et une médaille de bronze chez les femmes, l’Allemagne est, pour l’instant, la meilleure nation de ces JO à San Sicario. « Nous avons actuellement l’équipe la plus forte qu’on n’ait jamais eue », se réjouissait récemment Uwe Müssiggang, patron des biathlètes féminines. Comme son homologue chez les hommes, Frank Ullrich, champion olympique du sprint en 1980, Müssiggang est un coach en or avec, en seize ans d’exercice, 46 médailles dans les grands rendez-vous. Contrairement à la France qui, avec quelque deux cents pratiquants, cherche avec peine une relève, l’Allemagne, avec son millier de licenciés, n’a pas de souci pour assurer son futur. Les entraîneurs passent dans les clubs pour détecter les futurs talents, qu’ils envoient ensuite dans les deux centres de haut niveau d’Oberhof, à l’est, et de Ruhpolding, à l’ouest, où ils bénéficient de conditions d’entraînement exceptionnelles. De plus, quand les coaches remarquent une certaine carence, ils n’hésitent pas à s’adapter. Ainsi, depuis les Mondiaux 2004 à domicile, où l’équipe masculine peina au niveau du ski, il a été décidé de travailler davantage en altitude. La bande de Sven Fischer, champion olympique du sprint mardi dernier à trente-quatre ans, passe dorénavant une bonne partie de « Attaquer d’entrée » SANDRINE BAILLY attend beaucoup de ce sprint, épreuve dans laquelle elle a déjà gagné cet hiver. SAN SICARIO – de notre envoyée spéciale « COMMENT vous sentez-vous avant d’aborder ce sprint, discipline qui vous a déjà réussi cet hiver ? – Je me sens bien. En plus, j’aime beaucoup le sprint. Même si cela sera difficile, c’est une course sympa, plus violente qu’un 15 km, où il faut gérer l’effort. Je vais attaquer d’entrée, risquer de partir le plus vite possible et, ensuite, tenir. En tir, je sais ce que j’ai à faire. Sur 15 km, lundi (où elle avait terminé 7e), même si j’avais raté trois balles j’avais fait le job en étant très concentrée. Je sais ce que j’ai à faire. – Maintenant que la première épreuve est passée, êtes-vous soulagée, dans un autre état d’esprit ? – Je suis contente que ce 15 km soit derrière moi. Je crois que j’avais besoin d’une telle grosse course pour me mettre en jambes. Maintenant, cela devrait aller de mieux en mieux. Peut-être aurais-je dû faire un effort intense avant de venir ici. Mais j’ai préféré laisser venir. – Après trois épreuves, la France n’a pas encore remporté de médaille en biathlon alors qu’elle figure parmi les nations favorites. Vous sentezvous investie d’une mission ? – Oui, j’aimerais en avoir une pour toute l’équipe. O. K., nous avons été toujours classés, mais jamais placés. On sait qu’aux Jeux seule la médaille compte. Pour le moment, ce n’est pas totalement satisfaisant. » – A. La. JEUDI 16 FÉVRIER 2006 l’intersaison à Tignes, à plus de 2 200 mètres d’altitude. De même, les femmes ont préparé ces Jeux dans leur traditionnel camp d’entraînement d’Obertilliach, en Autriche, à environ 1 500 mètres audessus du niveau de la mer. Nombreux à prétendre à l’équipe première, les Allemands ne sont jamais sûrs de leur sélection. Malgré sept médailles en quatre participations olympiques, Ricco Gross n’a pas fait exception à la règle cette année. À trente-cinq ans, l’ancien a dû faire des miracles sur la dernière étape de Coupe du monde pour, enfin, s’inviter à ses cinquièmes JO. « Quand une fille appartient à l’équipe, elle a pour devoir de courir pour une médaille », explique le patron des femmes. « À cause de la concurrence dans notre équipe, je n’ai pu participer qu’à une course aux JO de Salt Lake City, voilà quatre ans », rappelait Martina Glagow après sa troisième place du 15 km, dimanche dernier. Aujourd’hui, c’est au tour d’Andrea Henkel, double championne olympique en 2002, de rester sur la touche pour le sprint. Ses camarades Wilhelm, Disl, Apel et Glagow savent donc que leur sélection vaut de l’or. La vérité sans fart DE PRAGELATO C’EST UN BONHEUR de le regarder faire. Engoncé dans son épais tablier noir, il se penche sur l’établi avec cette économie et cette précision de gestes que l’on dirait empruntées à un ébéniste. Dans cette cahute de Pragelato qui est la cabine de fartage de l’équipe de France de combiné nordique, rien ne le distingue de ces dizaines de techniciens anonymes qui jouent du racloir et du fer à repasser jusqu’au jour, peut-être, où l’exploit de leur protégé les sortira brièvement de l’ombre. Sauf que lui, il a connu la lumière du premier rang. C’était en 1992 à Albertville. À vingt-trois ans, Fabrice Guy avait gagné l’or du combiné nordique devant Sylvain Guillaume, et la France avait découvert, avec son visage de gamin étonné par la gloire, ce drôle de sport où l’on semble toujours hésiter entre le saut au tremplin et le ski de fond. Quelques années et quelques kilos plus tard, le voici donc aux Jeux de Turin, occupé à préparer les skis de ceux qui ont pris la suite. À vrai dire, ce n’est pas son job. En temps normal, il s’occupe des équipes de France jeunes au centre national de Prémanon, dans son cher Jura. Mais, depuis ses débuts, Fabrice a toujours aimé le côté matériel du… matériel, quand certains coureurs se contentent d’en faire usage. « Si je ne faisais pas ça, dit-il d’une voix sonnant comme un clairon dans l’étroite cabine, je ne serais pas là. Je regarderais les Jeux chez moi à la télé car je ne me vois pas venir ici sans rien faire. » Ça se voit qu’il aime ça, à cette façon de manier les étroites planches de fond. Les jeunes disent qu’il a « du pied » pour signifier cette capacité à relier l’art du skieur et celui du préparateur. On se fait la réflexion qu’il aurait apprécié l’époque où le Vercors découvrait les disciplines nordiques aux Jeux de Grenoble, quand le bois des sapins donnait de l’âme aux skis d’alors. Mais comme s’il avait éventé cette suggestion nostalgique, il dit aussitôt son goût des matériaux modernes, prolongé dans l’amour qu’il porte au vélo. On le sent intarissable sur le Look 585 qu’il va commander au retour des Jeux pour préparer L’Étape du Tour Vélo Magazine. « Et puis le cadre, je le veux noir, brut de carbone, c’est tellement beau ! » Tout comme le progrès technique le laisse sans regret, Fabrice vit sa vie sans un regard vers l’arrière. « Mes médailles (NDLR : car il eut aussi du bronze par équipes à Nagano), elles sont à la maison, un point c’est tout. » Même le « drame » d’Albertville ne l’a jamais empêché de dormir, quand le doublé de l’épreuve individuelle ne déboucha que sur une quatrième place par équipes au lieu de l’or attendu. L’histoire mériterait un livre, dont on vous livre une sorte d’avertissement au lecteur futur : pour choisir le troisième homme de l’équipe, avec Guy et Guillaume, l’entraîneur Jacques Gaillard avait le choix entre Xavier Girard et Francis Repellin, respectivement treizième et vingt-deuxième de l’épreuve individuelle. Quand la logique sportive s’imposait, Gaillard eut le scrupule de préserver l’avenir du groupe et le moral de ces gamins qui avaient grandi ensemble. À qui allait-on donner la médaille attendue ou plutôt qui allait-on en priver ? Gaillard se décida dans la douleur sur la capacité mentale des impétrants à accepter la décision. Girard, dont la forme justifiait la sélection, fut sacrifié et Repellin manqua le rendez-vous… Des années plus tard, il y a peu donc, Gaillard a fini par avouer à Girard la vraie raison du choix qui, pour avoir voulu protéger le groupe, l’avait fait imploser. Voilà tout de cette belle et triste histoire. On l’a racontée à Fabrice qui, fidèle à son personnage, a regardé droit devant lui. « Je ne ressasse jamais le passé. » CHRONIQUE OLYMPIQUE BERNARD CHEVALIER LES J.O. SUR RMC FLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTES ET AUJOURD’HUI : 12H : Sandrine BAILLY sprinte vers la 1re médaille du biathlon français. 13H - 15H : INTÉGRALE OLYMPIQUE EN DIRECT DU CLUB FRANCE 14h : Xavier DE LE RUE ride le snowboard-cross. 19H - 20H : GLOBAL OLYMPIQUE 21H - 0H : INTÉGRALE OLYMPIQUE EN DIRECT DE LA PATINOIRE Brian JOUBERT, le podium au terme du programme libre ? AVEC Votez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19H : Carole MONTILLET a-t-elle eu raison de participer à la descente ? Le résultat d’hier : Le plus spectaculaire : half-pipe 45,7 %, ski de bosses 54,3 % Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr * 0,34 euro/min BARDONECCHIA – mondial, mais aussi sur son frère PaulHenri, Sylvain Duclos et Pierre Vaultier. Ceux-là entrent dans le vif du sujet aujourd’hui et devront se méfier du Canadien J.J. Anderson et de l’Américain Nate Holland. Demain, les demoiselles assureront le suivi avec, là encore, une force de frappe française remarquable avec Karine Ruby (championne olympique de géant parallèle à Nagano en 1998) Julie Pomagalski (vainqueur l’an dernier du classement général de la Coupe du monde), Marie Laissus et Deborah Anthonioz qui revient de blessure. Pour atteindre l’or, le chemin passe d’abord par un parcours de qualification le matin, en solo et contre le chronomètre. Ensuite, c’est la grande bagarre dans des poules de quatre où seuls les deux premiers en bas survivent. Et ce jusqu’au bout. Sur le tracé de Bardonecchia, très technique et sans véritable gros saut, seul un styliste confirmé devrait s’en sortir. Il faudra jouer avec le terrain, ne pas se battre avec lui et surtout, effectuer un choix de ligne judicieux. Du cœur, de la jugeote et du savoir-faire. – F. Be. ANNE LADOUCE PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge I À partir de 10 heures Bleu Rouge Les Bleus prêts pour la bagarre Jaune Bleu Jaune Pour le premier snowboardcross olympique, le Français Xavier De Le Rue, numéro 1 mondial de la spécialité, de retour de blessure (2e à partir de la droite), se sent bien, et sa présence n’est pas faite pour réjouir ses adversaires. (Photo UMA Press/Zoom) Noir Noir « VOTRE CHEVILLE vous fait-elle toujours souffrir ? – Non. Le trait de fracture est ressoudé. Mon pied est douloureux, particulièrement à l’arrêt ou quand je fais des petits mouvements avec ma planche. À haute vitesse, en revanche, tout va bien et ça, c’est une bonne nouvelle. – Vos deux séances d’entraînement se sont donc bien passées… – Mieux que ça ! J’ai une patate d’enfer. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi content. Après la première session, j’ai regardé mes passages à la vidéo et, franchement, rien ne donnait l’impression que j’ai été obligé de m’arrêter pendant un mois. C’était comme si je n’avais rien perdu. – Cela n’a pas dû réjouir vos adversaires. – C’était drôle ! Quand je me suis pointé, mardi, en tenue, en bas du télésiège, ils sont tous venus me voir, me demander comment je me sentais. Du genre : “Ah bon, t’es là… Cool… On est contents pour toi.” Mais en disant ça, ils tiraient une tronche de trois pieds de long ! – Vous retrouvez-vous de nouveau dans la peau du grand favori ? – Ce n’est pas le genre de question que je me pose. Je prends du plaisir, à chaque virage, à chaque saut. Et je tâche de rester focalisé sur mes sensations plutôt que d’envisager un résultat. Le meilleur moyen de se perdre, c’est de penser à la destination au lieu de se concentrer sur la route à suivre. Je vous signale qu’il y a trois jours, je ne savais même pas si je pourrais participer. Je me sens bien, je suis heureux d’être ici, alors je savoure. 8 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS LES ENFANTS TERRIBLES REPORTAGE Les snowboarders cultivent leur différence au moment où leur sport traverse en France une crise financière et politique. Doriane Vidal vient de prendre sa retraite sans obtenir la seconde médaille olympique dont elle rêvait. Elle est partie dignement, mais en faisant part de son inquiétude pour l’avenir de son sport. Le lendemain, Mathieu Crépel ne réussit pas plus qu’elle à contrecarrer l’hégémonie américaine en half-pipe. Il n’en fallait pas plus pour relancer les vieilles querelles. Il faut dire qu’en snowboard, le feu n’a jamais cessé de couver… BARDONECCHIA – de notre envoyé spécial ILS VONT S’ASSEOIR autour d’une table, ressusciter la tradition gauloise du banquet : bien manger, bien boire, refaire l’histoire et, en fin de repas, se mettre sur la courge. Ainsi, ils auront enterré leur sport pour deux ou trois olympiades. « C’est le risque en effet », redoute Bernard Crépel, le père de Mathieu, dix-septième de l’épreuve olympique du half-pipe lundi dernier et, accessoirement, responsable du développement chez Quicksilver (qui a récemment racheté le groupe Rossignol, Lange et Dynastar). « Il y a, dans ce milieu, plein de gens bien, compétents et amoureux de leur sport. Le problème c’est qu’ils se détestent les uns les autres. Cela fait vingt ans qu’ils gravitent dans le même petit monde et ils ont tous des casseroles aux fesses, ils accusent tous le voisin de lui avoir fait un coup tordu, d’être le pote d’Untel qui, en 1982, avait dit que machin était un tocard…» C’est Astérix en Corse. Ou pire : Astérix à la montagne. Jean-Philippe Garcia, l’entraîneur historique du half-pipe, pourrait tenir le rôle du forgeron fort en gueule. Son barde à lui, c’est Mathieu Giraud, le juge français. À la moindre occasion, il l’allume et rêve régulièrement de l’enfoncer sous la neige en lui tapant dessus avec une masse. Dans le langage imagé de Garcia, Niçois pur souche, ça tourne au comique de répétition. Il fait souvent pleurer de rire l’auditoire avec ses expressions à la Rolland Courbis mais, régulièrement, il agace prodigieusement Luc Faye, le directeur des équipes de France de snow. Ces deux personnages-là sont emblématiques du milieu, de son malaise. D’un côté, JeanPhilippe l’autodidacte. Ancien marchand de poissons, de poulets (« gros et demi-gros, bien morts et plumés », précise-t-il), une moustache de Hell’s Angel et une connaissance empirique énorme. Quand il raconte sa vie, on pense à un roman. Il a été l’un des premiers riders français à faire partie du mythique team Burton ; sa planche raccrochée, il a lancé le freestyle en France ; il est aujourd’hui l’un des meilleurs entraîneurs de half-pipe au monde. Et il réclame plus de moyens pour ses athlètes qui « n’arriveront bientôt plus à rivaliser avec les Américains si on ne nous offre pas des conditions d’entraînement digne d’un sport olympique ». Luc Faye, lui, est un pur produit de l’École nationale de ski et d’alpinisme. Ses talents d’organisateur sont reconnus, lui aussi aimerait que les athlètes bénéficient de nouvelles facilités d’entraînement (« mais sans en faire des assistés »), mais il pèse ses mots et respecte les règles. Alors quand il entend Jean-Philippe Garcia annoncer que tel juge « est acheté par Burton », le sponsor de l’équipe américaine, que tel autre est « un abruti notoire » et que le troisième, « déjà gras comme un goret, ne pense qu’à s’empiffrer », Luc lève les yeux au ciel d’un air excédé. Et, à l’occasion, il élève le ton. Bien sûr, ils savent l’un et l’autre manier le second degré ; bien sûr, ils ne prennent pas pour argent comptant les saillies de l’un et les exaspérations de l’autre. D’ailleurs, Garcia se demande ce qu’il fera sans son « meilleur ennemi » si d’aventure Faye (surnommé Mémé Jacquet) quittait le milieu. Il raconte volontiers une anecdote vieille de vingt ans, « à l’époque où j’étais le plus fou des riders français et que Luc était juge aux Championnats de France, déjà aussi con que les juges d’aujourd’hui. J’avais tenté – et réussi – un saut périlleux énorme et, comme cette figure était trop dangereuse, Luc m’avait déclassé… » Vu de près, les querelles comme celles qui opposent ces deux braves types (qui trinquent régulièrement ensemble en se reprochant tous les maux du snow) paraissent bon enfant. Le problème c’est qu’avec le coup de projecteur olympique, dans un contexte économique très difficile, et au moment où des cadres de l’Association française de snowboard (AFS), emmenés par leur président, Philippe Jeannot, entrent en résistance contre l’intégration de leur discipline au sein de la Fédération française de ski (FFS), les rancœurs sont exacerbées. Et les athlètes se retrouvent pris en otage. Mathieu Crépel fut la première victime. Déçu de son élimination avant la finale du half-pipe alors qu’il visait un podium, il s’en est pris aux juges. Les médias ont relayé. Et les critiques ont commencé à pleuvoir sur lui. Quand il a analysé à tête reposée sa défaite, qu’il s’est rendu compte que ses notes n’étaient pas si injustes, qu’il était aussi le premier responsable de sa contre-performance, les micros et les caméras étaient déjà passés à autre '' Avec le coup de projecteur olympique, les rancœurs sont exacerbées JEUX OLYMPIQUES Suvi du « Journal des Jeux ». France 2 70 min Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour. Match retour. Tours-Roeselare (BEL). TPS Star 135 min 20.45 JEUX OLYMPIQUES Patinage artistique. Programme libre H. À Turin (ITA). Eurosport 120 min Patinage artistique. Programme libre H. À Turin (ITA). 21.00 Eurosport 135 min JEAN ISSARTEL « Nous disposons de gros moyens » « AU CANADA, les snowboarders sont-ils bien intégrés dans le monde de la neige ? – Les skieurs nous regardent un peu de haut mais, auprès du grand public, nous avons une bonne cote. Chez nous, le snow représente 50 % de la pratique sportive dans les stations. Pourtant, nous avons encore l’étiquette de sportifs pas très sérieux alors que nous nous entraînons comme des pros. – Les skieurs jouissent de plus de respect ? – Eux, en tout cas, raisonnent ainsi. Et la presse aussi. Si Éric Guay fait cinquième d’une Coupe du monde de descente, il aura nettement plus de presse que si moi je gagne un boarder. Mais les choses commencent à changer, grâce aux jeunes qui adorent le snow, les instances ont amorcé un gros virage et, dans la perspective des Jeux de Vancouver (en 2010), nous sommes bien soutenus. Nous disposons maintenant de gros moyens. C’est la première année que nous avons un bon budget. – La Fédération de ski dirige-t-elle le snowboard au Canada ? – Non, c’est deux circuits totalement différents. Nous n’avons pas de rapport avec le ski alpin. – Que pensez-vous du circuit de la Fédération internationale de ski (FIS) ? – Par rapport aux compétitions américaines, les Coupes du monde FIS ne sont pas terribles. Les dotations sont bien moindres, il n’y a pas beaucoup de public et, souvent, les parcours de boarder sont vraiment moyens. On sent que nous n’avons pas beaucoup d’importance aux yeux des dirigeants de la Fédération internationale de ski. Un exemple : quatre mois avant les Jeux, on nous a fait courir à Saas Fe en Suisse sur un parcours vraiment dangereux. Et il y a eu de nombreux blessés qui, du coup, ne peuvent pas participer à la fête olympique… » – J. I. 22.00 Sport + 90 min ATP. Tournoi de Marseille. 4 e jour. HOCKEY SUR GLACE France 3 30 min Eurosport 120 min NBA. Cleveland Cavaliers - Philadelphia 76ers. France 2 90 min BASKET 19.00 À voir. 01.30 NBA + 120 min Rediff. vendredi 17 à 7 h 30 ZAP Intéressant. 19.00 Eurosport 115 min 19.30 France 2 25 min À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. CANAL + SPORT. 20 h 45. Jeudi soir Boxe . 90’. POUR HABILLER les réunions de boxe dont il a conclu les diffusions avec l’organisateur américain Bob Arum jusque 2007, le groupe Canal + lance un rendez-vous hebdomadaire sur Canal + Sport. Si son titre, Jeudi soir Boxe, présente l’avantage d’être facilement repérable sur son agenda, c’est une affiche relativement décevante qui inaugure le rendez-vous présenté par le duo Delcourt-Bouttier : le combat sans enjeu qui a opposé le 4 février, au Texas, Jose Luis Castillo à Rolando Reyes. L’amateur appréciera davantage les sujets entourant ce match, notamment la rétrospective sur les grands combats qui ont eu lieu à El Paso, dont le Championnat WBC des welters où Oscar De La Hoya surclassa Patrick Charpentier en 1998. C’est aussi l’occasion de découvrir Joseph d’Anvers, révélation (avec l’album Les Choses en face) de la scène musicale française qui tâte du ring depuis sept ans : il a d’ailleurs failli participer aux Championnats de France universitaires de boxe et continue de s’entretenir physiquement, gants aux poings. Il faut dire que ce natif de Nevers et habitant Paris, du côté de la station de métro Anvers (d’où son nom de scène), a le sport dans les gènes. Son père fut champion d’académie de boxe en PACA, recordman de Ce soir 18: 30 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION Laurent Depouilly, ancien entraîneur de Brian Joubert, en plateau > JEUX OLYMPIQUES DE TURIN PAGE 8 Les JO expliqués aux enfants FRANCE 3. 17 h 30. Mag. C’est pas sorcier. 30’. 01.30 Tournoi H. 1 er tour. 18.15 La ganterie d’Anvers Rediff. à 4 h 15 TENNIS 17.30 Rediff. demain à 18 h France 2 160 min JEUX OLYMPIQUES France 2 155 min Canal + Sport 90 min 20.50 France 3 190 min 16.55 Patinage artistique. Programme libre H. À Turin (ITA). Rediff. demain à 10 h 20.40 MAGAZINE Sport + 90 min Sport + 90 min « Jeudi soir boxe » Avec : José-Luis Castillo (MEX) - Rolando Reyes (USA). Voir article. 16.00 ATP. Tournoi de Marseille. 4 e jour. 20.30 Coupe de l’UEFA. 16 e de finale. Match aller. Stuttgart (ALL) - Middlesbrough (ANG). 12.55 Patinage de vitesse (poursuite par équipes F et H, demi-finales et finales). France 3 5 min FOOTBALL Eurosport 2 315 min « C’est pas sorcier » Voir article. 20.10 VOLLEY-BALL 12.00 Patinage de vitesse (poursuite par équipes F et H, demi-finales et finales) ; skeleton F ; patinage artistique. Eurosport 2 105 min TOUT LE SPORT Rediff. à 0 h 45 Curling H. 1 re phase. Grande-Bretagne - Allemagne. À Pinerolo Palaghiaccio (ITA). « Un jour à Turin » France 3 120 min Eurosport 90 min Biathlon (7,5 km sprint F) ; ski de fond (10 km classique F) ; hockey sur glace. 19.30 WTA Tour. Tournoi d’Anvers (BEL). 8 es de finale. 12.00 WTA Tour. Tournoi d’Anvers (BEL). 8 es de finale. JEUX OLYMPIQUES TENNIS Eurosport 180 min 11.45 Biathlon. 7,5 km sprint F. À Cesana San Sicario (ITA). TENNIS L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE SURF est la fédération historique des snowboarders. Elle est très liée aux marques et au circuit international Ticket To Ride. Le TTR est composé d’épreuves à travers le monde sponsorisées par différentes firmes impliquées dans le snow. Les plus belles épreuves de snowboard ont lieu aux États-Unis. Les disciplines concernées sont : le half-pipe, le big-air, le quarterpipe et le boardercross. La Fédération française de ski dispose, selon la loi du 8 août 2003, de l’agrément ministériel, la FFS est donc la fédération de tutelle du snowboard. Elle privilégie logiquement les épreuves de la Coupe du monde de la Fédération internationale de ski. DOMINIQUE MALTAIS, la meilleure représentante canadienne en snowboardcross, évoque l’exemple de son pays. CELA RESSEMBLE À UN ENTRAÎNEMENT accéléré en vue d’un hypothétique Trivial Pursuit consacré aux JO d’hiver. Quelle est l’inclinaison d’un tremplin de saut à skis ? 35 degrés. La vitesse maximum d’un palet de hockey sur glace? 190 km/h. Jamy et Fred, les présentateurs du magazine scientifique pour enfants C’est pas sorcier, ont réponse à tout, et en l’occurrence à toutes les questions qu’ils se posent sur les épreuves olympiques hivernales. C’est évidemment un peu énervant, surtout quand les deux compères reviennent à la naissance du monde en expliquant le hockey sur glace,depuis la formation physique de ladite glace.Mais, au milieu des pitreries et des expériences de physique faciles, on parvient à glaner quelques enseignements intéressants. On apprend, par exemple, que le poids maximum des équipages de bobsleigh à quatre n’a pas toujours été limité à 630 kilos. Une information illustrée par une image d’archives désopilante où des bobeurs d’antan, aussi joufflus que leurs successeurs sont athlétiques, se lancent lourdement à l’assaut de la piste. Avec quinze disciplinesreprésentéesauxJeux de Turin, dont certaines fort exotiques, comme le curling, le tour d’horizon n’est pas inutile, même tenu par la main. FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON Bourgogne de la hauteur, rugbyman, entraîneur de canoë-kayak… C’est sur les terrains de foot que le fiston faillit exercer son art : après avoir évolué quatre saisons chez les moins de 15 ans nationaux, il avait reçu une lettre lui proposant d’intégrer la section sport-études d’Auxerre signée d’un certain Guy Roux. JOCELYN LERMUSIEAUX L’ÉQUIPE TV 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Un jour avec… (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition (rediff. toutes les heures, jusqu’à 21.30). 19. La Page rugby (rediff. toutes les heures, jusqu’à 22.). 22.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 6. La Matinale Sport, avec une page spéciale JO. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure, avec une page spéciale JO. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40. France Inter. Sports. 6.45 RTL. RTL JO. 7.40 Europe 1. Sports. 7.40 France Info. Journal des Jeux (et à 9.40 et 10.40). 16. RMC. DKP (rediff. à 21.). 18. RMC. Luis Attaque. 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.53 RTL. RTL JO. 19. RMC. Global Olympique. 19.40 RMC. Global Sport. 20. Europe 1. Europe Sport (avec, à 20.10 Le Club Pires) 20. RTL. RTL Foot. 20. RMC. Coach Courbis. JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JEUX OLYMPIQUES JEUX OLYMPIQUES '' moment où il était blessé ; avec Mathieu Bozzetto aussi, pour évoquer les problèmes que traversent ces disciplines ». Pour le ministre de la Deux mondes opposés 09.50 Biathlon (7,5 km sprint F) ; curling ; ski de fond (10 km classique F) ; snowboard H. MAGAZINE Il faut comprendre que nous avons une culture propre. Que nous tenons à la préserver (Xavier De Le Rue, boardercross) été générée par un marché, celui de l’équipement, des planches, des fringues... Et quand le marché se réduit, quand les fabricants vendent moins, ça devient dur pour le sport. C’est exactement ce qui est en train de se passer. La firme Nokia, principal bailleur de fonds des organisateurs d’épreuves de snowboard, pourrait retirer ses billes. D’autres risquent de suivre. « Surtout, se désole Bernard Crépel, si tous ceux qui détiennent de petits leviers de pouvoir refusent de s’asseoir ensemble autour d’une table pour mettre les problèmes à plat, en oubliant les querelles passées et en passant à l’avenir. L’échec du half-pipe aux Jeux a mis le malaise en lumière. Si on ne règle pas les problèmes, Quicksilver, comme les autres, arrêtera d’aider l’activité et se contentera de parrainer quelques athlètes. À titre personnel, cela m’attristerait, parce que cela constituerait un terrible coup d’arrêt, notamment pour les jeunes. Mais si chacun n’y met pas du sien, ce retrait deviendra inéluctable. » Malheureusement, certains comportements ne rendent pas optimiste. Sur le thème du malaise du snowboard, tout le monde accepte de donner son point de vue, de le défendre et d’argumenter. Des athlètes jusqu’au ministre. Tous, sauf le président de la FFS, Alain Méthiaz. Qui a d’évidence d’autres chats à fouetter. Bleu JEUX OLYMPIQUES JEUX OLYMPIQUES Jeunesse et des Sports, il sera temps après les Jeux de trouver des solutions aux multiples problèmes. « La porte de mon bureau a toujours été ouverte pour les athlètes, je les recevrai avec plaisir pour qu’ils évoquent leurs craintes et que nous puissions les rassurer. J’en connais l’essentiel, je les comprends. Elles tiennent principalement à un manque de reconnaissance au sein des comités régionaux, et au sein de la FFS. Nous serons vigilants à leur représentativité au sein des instances. » Mais, au-delà de ces problèmes concrets, la question se pose de savoir si la culture des snowboarders peut se couler dans le carcan fédéral et, par extension, celui du monde olympique… Jean-François Lamour a mesuré la différence, évalué les divergences. « Ils ont, particulièrement dans le freestyle, un esprit différent, un bel esprit différent. Ils ont peut-être, parfois, du mal à se fondre dans le moule fédéral classique et dans le moule olympique, mais je suis certain que leur pratique et la façon dont ils envisagent le sport est compatible avec celle, plus classique, d’autres disciplines. Il faudra peut-être une ou deux olympiades mais le snowboard finira par être parfaitement intégré. » Intégré, mais pas digéré… Le snowboard, dans sa version olympique, est une activité sportive qui a '' 08.45 Snowboard H ; ski de fond (10 km classique F). JEUX OLYMPIQUES moment. Jean-François Lamour a d’ailleurs passé du temps au téléphone, « avec Xavier, pour lui souhaiter un bon rétablissement au Jaune Rouge Jaune JEUX OLYMPIQUES JEUX OLYMPIQUES avons une culture propre. Que nous tenons à la préserver. Je prends un exemple tout simple : en boarder, nous ne portons pas de combinaisons moulantes qui pourtant favoriseraient la vitesse. Nous nous battons pour qu’il en soit toujours ainsi. Parce qu’il s’agit de notre identité, parce que notre travail prend seulement la performance en compte. Il y a aussi une notion de plaisir, de liberté, de découverte. C’est une chance par rapport aux sports où tout est cadré, figé. Chercher à remettre en cause cet esprit constitue une entrave au développement de mon sport et je crois qu’il est du devoir du ministère d’intervenir pour nous aider. » Le message est passé depuis un bon LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Combiné nordique ; curling ; ski de fond (10 km classique F) ; snowboard H. TENNIS BARDONECCHIA. – Les snowboarders, principalement en freestyle (ici le half-pipe), cultivent leurs différences. Du coup, leur intégration dans le giron olympique n’est pas évidente. (Photo Jean-Louis Fel) Noir Bleu Noir TÉLÉVISION MAGAZINE '' chose. Il n’y avait plus moyen pour lui de tempérer… « C’est frustrant, dit-il, parce qu’après mon accès de colère, j’avais envie de remercier tous ceux qui m’ont soutenu, d’expliquer au public que mon sport est beau, qu’il est fragile et qu’il faut le défendre. Et ça, je n’ai pas pu. Il faudrait qu’on prenne un peu plus le temps. Pour se parler. Échanger. » C’est pas gagné… Car audelà des problèmes de jugement en half-pipe, il existe une lutte pour le pouvoir qui déborde très largement le cadre sportif. Le monde de la planche à neige est déchiré entre les besoins des marques, les désirs des anciens de l’AFS, les ambitions de la FFS, les pressions du syndicat des moniteurs de ski, dont le président très influent ne veut surtout pas entendre parler d’un brevet d’état spécifique aux enseignants de snowboard… Et au milieu de tout cela coulent des athlètes. Xavier De Le Rue, qui s’aligne ce matin, en favori, au départ du premier snowboardcross olympique, essaye de ne penser qu’à sa performance, et au plaisir qu’il y prend. Mais quand en conférence de presse, on lui demande son avis sur les problèmes du snowboard, il réagit de façon épidermique : « Ce sont des histoires politiques qui sont assez décevantes. Tout cela est trop loin du sport. C’est dommage qu’il y ait tant de pression et de lobbying. Moi, je considère que l’AFS se bat depuis quinze ans pour nous. Son système spécifique fonctionne bien et il n’est ni juste ni logique que la FFS le récupère. Il faut comprendre que nous 9 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune HOMMES HOCKEY SUR GLACE Les États-Unis se font peur Menés 3-2, les États-Unis ont réussi à arracher le nul face à la Lettonie (3-3). Dans le même groupe B, la Russie est tombée face à la Slovaquie (3-5). TURIN – de notre envoyé spécial PETER LAVIOLETTE s’interrogeait sur la cohésion de son groupe, réuni au tout dernier moment. Le coach US a obtenu un début de réponse hier en voyant ses boys s’emmêler les patins contre la Lettonie (3-3). Et encore, dépassés en vitesse, bien peu inspirés en attaque, les Américains, menés 3-2 à l’entame du dernier tiers-temps, ne doivent qu’à un tir lointain de John Grahame de ne pas avoir subi une défaite d’entrée. De tous les buts marqués hier, ce sont les deux inscrits par le Slovaque Marian Gaborik, en contre-attaque et au prix de deux exploits individuels dans le troisième tiers-temps, qui pèsent le plus lourd. Car ils ont permis aux champions du monde 2002, en battant la Russie (5-3), de remporter le seul duel opposant deux des sept postulants au podium. Vif, technique, engagé sans être brutal, il a donné une bonne idée de ce que pourrait être la suite du tournoi. Hasek blessé Au contraire de la Russie, le Canada, lui, avait pris le tournoi par le bon bout. L’Italie a fait jeu égal avec les champions olympiques… pendant une minute et douze secondes. En égalisant au tout début du deuxième tiers-temps (1-1 en supériorité numérique) et après avoir crânement résisté pendant le premier (0-1), les joueurs de Mickey Goulet ont enflammé un Palasport Olimpico TURIN. – Premier jour du tournoi olympique et premières surprises. Après la défaite de la Russie contre la Slovaquie (5-3), les Américains Chris Chelios (no 24) et Mathieu Schneider (no 23) n’ont pas réussi à franchir l’obstacle letton face à Aigars Cipruss (no 29). (Photo Gene Puskar/AP) déjà chaud bouillant. Avant que Joe Sakic (deux assistances) et sa bande mettent aussitôt un terme à cet éphémère coude-à-coude pour infliger aux Italiens un 7-2 qui n’a rien d’infamant. À l’image de l’équipe de Wayne Gretzky, Suède (7-2 contre le Kazakhstan) et Finlande (5-0 contre la Suisse) ont chacune giflé une nation plus modeste de la planète LUGE jeu. Cela n’a pas empêché les coéquipiers de Jaromir Jagr (un but et une assistance) de trouver la bonne carburation en deuxième tierstemps (4-1 au final) mais « Dominator », quarante-et-un ans, a ressenti une douleur derrière la jambe droite alors qu’il arrêtait un tir dans une position acrobatique. Tout ça promet pour la suite. JEAN-BAPTISTE RENET SKI DE FOND BIPLACE 10 KM CLASSIQUE FEMMES Heurts et bonheurs les préliminaires, elle aurait sûrement réalisé un meilleur temps et aurait ainsi pu bénéficier d’un quart moins délicat. Hedrick, qui avait parlé pendant près d’une heure samedi à la suite de sa victoire, n’a pas souhaité s’exprimer hier aussitôt après la course. « C’est une grande désillusion », a lâché son partenaire Leveille Cox. Hedrick peut encore attraper l’or sur le 1 000 m, le 1 500 m et le 10 000 m. Les Italiens, eux, n’en croyaient pas leurs yeux d’avoir balancé aux orties les USA. Sanfratello grimpait aux rideaux : « Je ne sais pas comment on a fait. C’est grand, trop grand… » – Y. Ri. I VITTOZ SE BALADE. – Après avoir effectué deux séances d’entraînement intensives mardi – une de ses habitudes, à trois jours d’une compétition –, Vincent Vittoz s’est accordé une journée de repos hier. Débarrassé de ses ennuis gastriques – qu’il a soignés à l’homéopathie –, le Français a passé la matinée dans la maison bleue de Pragelato avant d’aller se balader, l’après-midi, à Sestrières, en compagnie d’Alexandre Rousselet. Quant à Karine Philippot, légèrement grippée en début de semaine, elle récupère doucement en vue du relais, samedi, et de son objectif des Jeux, le 30 km libre, qui se disputera le 25 février. I TEKLEMARIAM ET BROOKS APTES. – Les fondeurs éthiopien Robel Teklemariam et canadien Sean Brooks, suspendus cinq jours pour cause de taux d’hémoglobine trop élevé, ont été autorisés à reprendre la compétition à la suite d’un nouveau contrôle sanguin. Teklemariam, trente et un ans, et Brooks, qui faisaient partie d’une liste de 12 fondeurs interdits de compétition pour la même raison, peuvent désormais participer aux épreuves de ski de fond, qui reprennent vendredi avec le 15 km. I INFLATION OLYMPIQUE. – Avant-hier, dans toute l’Italie, le prix de tous les paquets de cigarettes, quelle que soit la marque, a brusquement augmenté de 10 centimes d’euros. Officiellement, cette hausse n’a rien à voir avec les Jeux Olympiques. Mais l’État italien, unique bénéficiaire de cette augmentation, a grand besoin de financer les 160 millions d’euros promis au TOROC pour ces Jeux et très loin jusqu’ici d’avoir été versés dans l’intégralité. SNOWBOARD SNOWBOARD CROSS HOMMES AUJOURD’HUI : 10 heures, qualifications 1re descente ; 11 heures, qualifications 2e descente ; 14 heures, 8es de finale ; 14 h 18, quarts de finale ; 14 h 28, demi-finales. 14 h 34, finales. Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin). Le parcours se compose de plusieurs sections : whoops (bosses), waves (vagues), banks (plans inclinés), kickers (sauts) et spine (sauts avec sortie à 90o). Les 32 meilleurs athlètes se qualifient pour les huitièmes de finale. Les skieurs sont alors répartis en séries de quatre concurrents qui descendent simultanément le même parcours. Les deux premiers d’entre eux peuvent participer au tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale qui conduit au podium. – 36 engagés. J JO 2002 : non disputés. POURSUITE PAR ÉQUIPES FEMMES AUJOURD’HUI : 17 heures, demi-finales ; 17 h 36, courses de classement pour les places de 5 à 8 ; 18 h 27, course pour la 3e place ; 18 h 33, finale. Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto, àproximité du Village olympique ; capacité de 8 463 places). Chaque équipe est composée de trois titulaires (et deux remplaçantes) qui se relaient en tête, pendant 6 tours. Les quatre équipes issues des quarts de finale (disputés hier) s’affrontent directement en demi-finales avant la finale. Si une équipe double son adversaire dans sa totalité, elle remporte la course avant la fin. Nouvelle épreuve au programme des JO. POURSUITE PAR ÉQUIPES HOMMES AUJOURD’HUI : 17 h 12, demi-finales ; 17 h 48, courses de classement pour les places de 5 à 8 ; 18 h 43, course pour la 3e place ; 18 h 50, finale. Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto, àproximité du Village olympique ; capacité de 8 463 places). Chaque équipe est composée de trois titulaires (et deux remplaçants) qui se relaient en tête, pendant 6 tours. Les quatre équipes issues des quarts de finale (disputés hier) s’affrontent directement en demi-finales avant la finale. Si une équipe double son adversaire dans sa totalité, elle remporte la course avant la fin. Nouvelle épreuve au programme des JO. 2,05 m pour Vlasic MARC RAQUIL a finalement décidé de disputer la saison en salle. Il courra un nouveau 400 m samedi prochain à Birmingham. – Participerez-vous aux Mondiaux indoor ? – Si je lis bien le règlement, en ne courant pas les France (24-26 février à Aubière), je ne pourrai pas gagner ma place individuellement. En revanche, le DTN peut me retenir pour le 4 × 400 m. Personnellement, le relais m’amuse toujours autant et je suis un compétiteur. Pour nous, champions d’Europe indoor en titre, ces Mondiaux seront très abordables puisque des nations fortes, comme la Grande-Bretagne, seront aux Jeux du Commonwealth au même moment. On peut viser la finale, voire le podium. – Comment expliquez-vous votre retour en forme ? – J’ai passé trois semaines en décembre en Afrique du Sud et trois autres en janvier, en compagnie de Mehdi Baala et Bob Tahri. En partant là-bas, j’étais sûr de trouver de la chaleur, du soleil et une ambiance de travail propices à l’entraînement. Avec Mehdi, je me suis appliqué à travailler mon foncier. Par exemple, je me calais dans sa foulée sur des 500 m avec des récupérations très courtes et je faisais les mêmes temps que lui. Cette collaboration m’a apporté la “caisse”. En l’espace de deux mois, j’ai l’impression d’ a vo i r r a t tr a p é m o n re t a r d. Aujourd’hui, quand je fais du long dans le groupe à Nogent-sur-Marne, les séances sont vraiment faciles. Je vais plus vite que ce qui est indiqué sur le programme de François (Pépin, son entraîneur) et je récupère aussi plus vite. Je fais un de mes meilleurs hivers. Je n’ai pas de bobos, je suis rigoureux à l’entraînement, je vais au bout de toutes mes séances, même les plus dures. – Vos échecs de ces deux der- J JO 2002 : non disputé. J CM 2005 : 1. Allemagne ; 2. Canada ; 3. Japon. J Championnes olympiques : aucune. J Médaillées françaises : aucune. J Principales engagées toujours en course : Russie, Allemagne, Canada. Pas d’équipe de France. J Principales absentes : aucune. J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Allemagne, 2 fois ; Pays-Bas, 1 fois. J Coupe du monde 2006 (poursuite par équipes, classement final) : 1. Allemagne, 232 pts ; 2. Canada et Russie, 200. J JO 2 002 : non disputé. J CM 2005 : 1. Pays-Bas ; 2. Italie ; 3. Norvège. J Champions olympiques : aucun. J Médaillés français : aucun. J Principaux engagés toujours en course : Italie, Norvège. Pas d’équipe de France. J Principaux absents : aucun. J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Canada, Italie et Pays-Bas, 1 fois. J Coupe du monde 2006 (poursuite par équipes, classement final) : 1. Canada, 216 pts ; 2. Italie, 198 ; 3. Pays-Bas, 180. 10 KM CLASSIQUE FEMMES AUJOURD’HUI : 10 heures. Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m. Le parcours est composé d’une boucle de 10 km en technique classique. Les concurrentes partent à intervalles de 30 secondes. La gagnanteest le meilleur temps. – 72 engagées. J JO 2002 : 1. Skari (NOR) ; 2. Tchepalova (RUS) ; 3. Belmondo (ITA) ; … 19. Storti. (Arrivées respectivement deuxième et quatrième de la course, les Russes Danilova et Lazutina ont par la suite été déclassées pour dopage.) J CM 2005 : 1. Neumannova (RTC) ; 2. Tchepalova (RUS) ; 3. Björgen (NOR) ; ... 15. Philippot ; 30. Storti ; 59. Vina. J Championnes olympiques. – 1952 : Wideman (FIN). 1956 : Kozyreva (URS). 1960 : Gusakova (URS). 1964 : Boyarskikh (URS). 1968 : Gustafsson (SUE). 1972 : Kulakova (URS). 1976 : Smetanina (URS). 1980 : Petzold (RDA). 1984 : Hämäläinen (FIN). 1988 : Vienciené (URS). 1992-1998 : non disputé. 2002 : Skari (NOR). J Médaillées françaises : aucune. J Principales engagées : Björgen (NOR), Kuitunen (FIN), Scott (CAN), Kr. Smigun (EST). J Françaises engagées : Perrillat, Bourgeois-Pin. J Principales absentes : aucune. J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (distance) : Björgen (NOR) et Neumannova (RTC), 3 fois ; Scott (CAN), 2 fois ; Kuitunen (FIN) et Tchepalova (RUS), 1 fois. J Coupe du monde générale 2006 (après 17 épreuves) : 1. Björgen (NOR), 645 pts ; 2. Tchepalova (RUS), 616 ; 3. Scott (CAN), 600 … 25. Philippot, 172 ; 40. Perrillat, 98 ; 68. Vina, 18 ; 73. Storti, 15 ; 80. Jaeggy, 10 ; 97. Bourgeois-Pin, 4 ; 100. Hugue, 4. SKELETON COMBINÉ NORDIQUE PAR ÉQUIPES Le premier saut a été effectué hier (voir résultats). En raison des conditions météo, le second saut et la course de fond, prévus hier, ont lieu aujourd’hui. AUJOURD’HUI : 9 heures, 2e saut (HS 140) ; 15 heures : fond (4 × 5 km). Pragelato (saut) et Pragelato Plan (fond) (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : 1 650 m au départ, 1 528 m à l’arrivée. Chaque équipe est composée de quatre athlètes, qui font deux sauts chacun sur le grand tremplin (HS 140). Pour chaque équipe, la note cumulée des quatre sauts sert à déterminer l’ordre de départ du relais (4 × 5 km en technique libre). L’équipe qui obtient la meilleure note cumulée en saut part en premier, suivie des autres qui s’élancent à des intervalles déterminés par la conversion de leurs points en écarts de temps (1 point = 1 seconde). – 10 équipes engagées. J JO 2002 : 1. Finlande ; 2. Allemagne ; 3. Autriche … 6. France (Bal, Roux, Baud, Arnould). J CM 2005 : 1. Norvège ; 2. Allemagne ; 3. Autriche… 7. France (Bal, Lamy-Chappuis, Roux, Arnould). J Champions olympiques. – 1988 : RFA. 1992 : Japon. 1994 : Japon. 1998 : Norvège. 2002 : Finlande. J Médaillés français. – 1998 : 3e (équipe de France : Guy, Roux, Guillaume, Bal). J Principales équipes engagées : Allemagne, Autriche, Finlande. J Équipe de France : Bal, Braud, LamyChappuis, Roux. J Principaux absents : Norvège (forfait). J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : aucune épreuve par équipes disputée. J Coupe du monde des Nations 2006 (après 15 épreuves) : 1. Finlande, 2 136 points ; 2. Allemagne, 2 073 ; 3. Autriche, 1 967 ; … 5. France, 548. Ce classement est établi à l’issu des épreuves individuelles. FEMMES AUJOURD’HUI : 17 h 30, 1re manche ;18 h 32, 2e manche. Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin). Altitude : 1 683 m au départ, 1 569 m à l’arrivée. Dénivelé : 114 m. Longueur : 1 435 m. 19 virages (11 à gauche et 8 à droite). Après une phase de poussée de 25 à 40 mètres, l’athlète prend place sur l’engin, couché sur le ventre, et entame sa descente. La compétition s’organise en deux manches ; la victoire revient à celle qui obtient le meilleur temps cumulé. – 15 engagées. J JO 2002 : 1. Gale (USA) ; 2. Parsley (USA) ; 3. Coomber (GBR). J CM 2005 : 1. Pedersen (SUI) ; 2. Pikus-Pace (USA) ; 3. Kelly (CAN). J Championne olympique. – 2002 : Gale (USA). J Médaillées françaises : aucune. J Principales engagées : Alcock (CAN), Huber (ALL), Sartor (ALL), Pedersen (SUI), Morel (SUI), Hollingsworth-Richards (CAN), Rudman (GBR), Uhländer (USA). J Françaises engagées : aucune. J Principales absentes : Eichhorn (ALL), Jürgens (ALL), Kelly (CAN). J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Pedersen (SUI), 4 fois ; Hollingsworth-Richards (CAN), 2 fois ; Pavan (CAN), 1 fois. J Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Hollingsworth-Richards (CAN), 630 pts ; 2. Pedersen (SUI), 620 ; 3. Sartor (ALL), 418. LES FRANÇAIS FRAN AIS DU JOUR Hommes Nicolas BAL A Combiné Franççois BRAU BRAUD RAUD nordique ason LAMY-CHAPPUIS AMY(par équipes) Jason Ludovic RROUX Xavier ierr DE LE RUE Snowboard- Paul-Henri aul-Henri H DE LE RUE cross s Sylvainn DUCLOS DUC (bosses) bosss Pierre rree VVAULTIER Brrian JOUBERT Bria Patinag tinage nage F édéric DAMBIER Fr ER art artis rtistique Femm mes mes Auré urélie PERRILLAT PERRIL PERRILL Ski de fon fond Ca BOURGEOIS-PIN OIS- N OIS-P (10 km classique) clas class ) Camille Sandrine BAILLYY Biathlon Sylvie BECAERT ERT (7,5 km sprint) print)) Florence BAVEREL Delphine PERETTO PROGRAMME DU JOUR 9 heures CURLING : tournoi FEMMES, suite de la phase préliminaire. COMBINÉ NORDIQUE : par équipes, 2e saut (HS 140). 10 heures SKI DE FOND : 10 km classique FEMMES. SNOWBOARD : snowboardcross HOMMES, qualifications 1re descente, suivie de la 2e descente (11 heures). 12 heures BIATHLON : 7,5 km sprint FEMMES. 12 h 5 HOCKEY SUR GLACE : tournoi HOMMES, tour préliminaire, Finlande-Italie, suivi de République tchèque - Suisse (13 h 5), Suède-Russie (16 h 5), SlovaquieLettonie (17 h 5), Canada-Allemagne (20 h 5), États-Unis - Kazakhstan (21 h 5). 14 heures CURLING : tournoi HOMMES, suite de la phase préliminaire. SNOWBOARD : snowboardcross HOMMES, huitièmes de finale, suivis des quarts (14 h 18) et des demi-finales (14 h 28). 14 h 34 SNOWBOARD : snowboardcross HOMMES, finales. 15 heures COMBINÉ NORDIQUE : par équipes, fond (4 × 5 km). 17 heures PATINAGE DE VITESSE : poursuite par équipes, demi-finales FEMMES, suivies des demi-finales HOMMES (17 h 12). 17 h 30 SKELETON : FEMMES, 1re manche, suivie de la 2e manche (18 h 48). 17 h 36 PATINAGE DE VITESSE : poursuite par équipes FEMMES et HOMMES, courses de classement. 18 h 33 PATINAGE DE VITESSE : poursuite par équipes FEMMES, finale. 18 h 50 PATINAGE DE VITESSE : poursuite par équipes HOMMES, finale. 19 heures PATINAGE ARTISTIQUE : programme libre HOMMES. HOCKEY SUR GLACE « Je me sens bien » « POURQUOI CETTE RENTRÉE surprise en salle ? – Parfois, on a tort de ne pas profiter des moments où tout roule. On le regrette tellement quand on ne peut plus courir, quand on est blessé. En ce moment, je me sens bien. Je suis motivé pour faire quelques courses. Je vais profiter de ma forme. Je serai ainsi à Birmingham, ce samedi, puis à Athènes (25 février) et Liévin (3 mars). J CM 2005 : 1. Wescott (USA) ; 2. Boivin (CAN) ; 3. Hale (USA)… 21. Mather ; 30. Duclos ; 35. Valery ; 36. Bourgault. J Principaux engagés : P.-H. De Le Rue, X. De Le Rue, Duclos, Vaultier ; Anderson (CAN) ; Holland (USA). JPrincipaux absents : Hale (USA), blessé. J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : X. De Le Rue, Anderson, Neilson (CAN), Grüner (AUT), Holland (USA), Schiavon (ITA), Fuchs (AUT) et Smith (USA), 1 fois. J Coupe du monde de snowboardcross 2006 (après 8 épreuves) : 1. X. De Le Rue, 3 372 points ; 2. Anderson (CAN), 3 350 ; 3. Neilson (CAN), 3 206 ; ... 9. P.-H. De Le Rue, 1 990 ; 11. Vaultier, 1 610 ; 15. Valéry, 1 400 ; 30. Duclos, 753,3 ; 36. Sachot, 466,7. PATINAGE DE VITESSE ATHLÉTISME Après une entame qu’il a qualifiée lui-même de modeste (2e d’un 400 m B en 47’’58), samedi dernier à Valence, Marc Raquil a accepté de lever le voile sur sa préparation et ce retour en salle non programmé. Trois autres meetings sont à son programme, sans compter les Mondiaux indoor (10-12 mars à Moscou) qu’il aimerait disputer avec le relais. Le champion du monde 2003 du 4 ×400 m est aussi revenu sur son été 2005, marqué par ses rapports tendus avec Leslie Djhone, son partenaire d’entraînement. HOMMES AUJOURD’HUI : 19 heures, programme libre. Palavela (au sud-est de Turin, à l’intérieur du District olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). Patinoire : 60 m × 30 m. Les 24 meilleurs patineurs engagés dans le programme court (qui a eu lieu mardi), d’une durée maximale de 2 minutes et 50 secondes, disputent le programme libre (4 min 30 sec, +/– 10 sec). J JO 2002 : 1. Yagudin (RUS) ; 2. Plushenko (RUS) ; 3. Goebel (USA) ; … 11. Dambier ; 14. Joubert. J CM 2005 : 1. Lambiel (SUI) ; 2. Buttle (CAN) ; 3. Lysacek (USA) ; … 6. Joubert ; 9. Dambier ; 26. Contesti. J Champions olympiques. – 1908 : Salchow (SUE). 1920 : Grafström (SUE). 1924 : Grafström (SUE). 1928 : Grafström (SUE). 1932 : Schäfer (AUT). 1936 : Schäfer (AUT). 1948 : Button (USA). 1952 : Button (USA). 1956 : H.A. Jenkins (USA). 1960 : D. Jenkins (USA). 1964 : Schnelldorfer (RFA). 1968 : Schwarz (AUT). 1972 : Nepela (TCH). 1976 : Curry (GBR). 1980 : Cousins (GBR). 1984 : Hamilton (USA). 1988 : Boitano (USA). 1992 : Petrenko (CEI). 1994 : Urmanov (RUS). 1998 : Kulik (RUS). 2002 : Yagudin (RUS). J Médaillés français. – 1964 : 2e, Calmat. 1968 : 3e, Péra. 1972 : 3e, Péra. 1994 : 3e, Candeloro. 1998 : 3e, Candeloro. J Ordre de passage des principaux engagés. – 19 h 49 : Dambier. 21 h 42 : Sandhu (CAN). 22 h 15 : Plushenko (RUS). 22 h 24 : Lambiel (SUI). 22 h 32 : Weir (USA). 22 h 40 : Buttle (CAN). 22 h 49 : Joubert. 22 h 57 : Takahashi (JAP). J Principaux absents : Honda (JAP, non qualifié) ; Goebel (USA, non qualifié). J Finale du Grand Prix 2006 : 1. Lambiel (SUI) ; 2. Buttle (CAN) ; 3. Takahashi (JAP). J Championnats d’Europe 2006 : 1. Plushenko (RUS) ; 2. Lambiel (SUI) ; 3. Joubert ; 4. Dambier ; … 6. Préaubert. SKI DE FOND nières années et votre brouille avec Leslie Djhone vous ont-ils fait mûrir ? – Cette histoire avec Leslie m’a plus plombé le moral qu’autre chose. C’était pour des conneries. C’est un peu ch… Maintenant, c’est réglé, on a retrouvé le chemin de l’entraînement avec Leslie et ça se passe relativement bien. Ce qui m’a ennuyé, c’est la manière dont la presse a mis cet épisode en avant. Elle a contribué à pourrir la situation. – Mais si à l’époque, vous aviez simplement parlé avec Leslie, la situation se serait peut-être débloquée. – Discuter, c’est mieux que de faire l’autruche. Cela aurait réglé les choses beaucoup plus vite. Le problème est qu’on était dans nos compétitions et qu’on ne voulait pas se préoccuper de ça. On pensait que ça passerait tout seul. « Ce sera chacun pour soi » – Deux athlètes français de haut niveau peuvent donc s’entraîner ensemble. – Il n’y a pas de raison. Jusqu’en 2004, on l’a toujours fait. Et les exemples de cohabitation sont nombreux. Avec Leslie, on n’était jamais partis en vacances ensemble, mais on s’entendait bien. Aujourd’hui, on a le même objectif : les Championnats d’Europe à Göteborg (7-13 août). Dans les starting-blocks, ce sera chacun pour soi. C’est la compétition, ça ne me dérange pas. Après la ligne, ça redeviendra normal, comme aujourd’hui. On se voit à nouveau tous les jours. Au début, François a essayé de mettre en place un système où on s’entraînait à des horaires différents. Finalement, on est revenu au système antérieur, on fait les séances en commun. Ce n’est pas plus mal. – On a cru que votre récent séjour en Afrique du Sud constituait une nouvelle fuite… – François ne pouvait pas partir et les autres n’étaient pas plus motivés que ça. Je me suis jeté à l’eau tout seul. – Pourquoi avez-vous renoncé à prendre un entraîneur étranger ? – Après m’être changé les idées et donné un peu de temps, je me suis décidé en septembre. Je me suis dit qu’à l’étranger, il n’y avait pas forcément mieux. Et puis, avec François, ça s’est toujours bien passé, le problème ne venait pas de lui. C’était un peu bête de partir. – Vous êtes toujours aussi proche de votre coach ? – Oui. L’an passé, François a souffert de son manque de disponibilité. Il était occupé par son poste de coordonnateur à la Fédération française de pentathlon. Maintenant, il a rejoint la fédé d’athlé, il a une plus forte motivation. Il veut nous emmener, Leslie et moi, le plus loin possible. Aux “Europe”, il sera content si nous atteignons tous les deux la finale. » HERVÉ GARCIA JEUDI 16 FÉVRIER 2006 La Suédoise Kajsa Bergqvist, qui a franchi 2,08 m le 4 février dernier, aura au moins une adversaire à sa hauteur lors des prochains Mondiaux en salle (10-12 mars à Moscou). La sauteuse en hauteur croate, Blanka Vlasic, a en effet effacé 2,05 m, mardi soir à Banska Bystrica, en Slovaquie. Elle est ainsi devenue la quatrième performeuse en salle de tous les temps derrière Stefka Kostadinova (2,06 m), Heike Henkel (2,07) et la nouvelle recordwoman du monde, Kajsa Bergqvist, forfait en Slovaquie à cause d’une blessure à un pied. Lors de cette réunion, Vlasic a battu deux fois de suite son propre record de Croatie en salle (2,02 m), établi six jours plus tôt, en passant 2,03 m puis 2,05 m avec une grande facilité. RÉSULTATS. – Hauteur. HOMMES : 1. Sokolovskiy (UKR), 2,36 m ; 2. Tromblad (SUE), 2,34 m ; 3. Ioannou (CHY), 2,30 m. FEMMES : 1. Vlasic (CRO), 2,05 m ; 2. Lalakova (RTC), 1,99 m ; 3. Green (SUE), 1,96 m ; 4. Skotnik, 1,93 m. I BARBER : NON À BIRMINGHAM. – Victime d’une entorse à la cheville droite à l’entraînement et forfait vendredi dernier à Eaubonne (L’Équipe du 11 février), Eunice Barber a également renoncé à participer au concours de la longueur du meeting en salle de Birmingham, ce samedi. La vice-championne du monde de l’heptathlon devrait reprendre la compétition lors des Championnats de France, la semaine prochaine à Aubière. Le vent du changement Bientôt indépendant, le hockey veut profiter de la nouvelle donne. GRENOBLE – de notre correspondant DANS UN PEU PLUS de deux mois, le 29 avril, le hockey sur glace volera de ses propres ailes et deviendra une discipline indépendante. Terminées les querelles ancestrales avec les voisins du patinage. Le hockey n’aura de comptes à rendre qu’à lui-même et ceci est déjà en soi un profond changement. Reste que le chantier est colossal. Il faut tout créer et Luc Tardif, le président de l’Autorité exécutive du hockey français (AEHF) n’a pas le temps de flâner. « Effectivement, nous partons de zéro et tout est à faire. Le choix des locaux, les appels d’offres pour les assurances, pour la gestion des licences… C’est un chantier très vaste, mais tellement motivant. » Et la satisfaction est déjà au rendez-vous puisque la première crainte du chef de file de l’indépendance a été rapidement levée. « J’avais peur que cette Fédération ne soit finalement le projet que de seulement trois ou quatre personnes et que le gros de la troupe ne suive pas. Mais toutes les composantes, joueurs, arbitres, dirigeants, se sont impliquées et nous viennent en aide. C’est déjà rassurant. » En termes de calendrier, le dossier suit son cours. Après avoir, fin janvier, déposé les statuts au ministère, ainsi que divers éléments qui devront être validés par les services ministériels, l’AEHF s’affaire aujourd’hui à régler ce que seront les premiers pas d’une Fédération appelée à voir le jour lors des Championnats du monde d’Amiens (24-30 avril). Dans ce projet, l’Association des joueurs de hockey sur glace français (AJHG), dirigée par Stéphane Barin, a un mot à dire, du moins un avis consultatif à donner. « C’est l’an zéro du hockey sur glace qui s’annonce, explique ce dernier. Nous serons désormais dirigés par des gens issus du hockey et non plus du patinage ou du bobsleigh. C’est une avancée considérable et le hockey français dans son ensemble devra en sortir grandi. Maintenant, ça ne changera pas tout du jour au lendemain. L’intérêt, c’est que désormais nous serons responsables de nous-mêmes et ne pourrons plus nous réfugier derrière des excuses ou accuser les autres pour nos propres erreurs. » En clair, un nouveau jour va se lever au pays du hockey, mais pour autant, on ne constatera aucun bouleversement à court terme. Indépendance et autonomie, oui, révolution insensée et farfelue, non. Une autre composante, essentielle elle aussi, les arbitres veulent être associés à l’évolution. « Nous espérons une vraie indépendance au sein de l’indépendance, explique Jimmy Bergamelli, arbitre international du Championnat de France. En termes de fonctionnement, de budget, de commissions de discipline, nous voulons nous autogérer. Il faut que les sanctions soient prises vite, bien plus vite qu’aujourd’hui. Et j’espère enfin que de gros efforts en termes de formation et d’accompagnement des arbitres seront faits. » Finalement, le constat s’impose. L’attente de tous est énorme, les espoirs de jours meilleurs le sont également. Mais ceci passera aussi entre autres par une meilleure représentation de l’équipe de France au niveau international. YANN MAILLET ALL-STAR GAME SÉLECTION FRANÇAISE - SÉLECTION ÉTRANGÈRE : 7-12 (2-3, 2-5, 3-4) 3 500 spectateurs. Arbitre : M. Bergamelli assistés de Melles Picavet et Torribio. Pénalités. – Sélection française et Sélection étrangère : 2’. Buts.- SELECTION FRANCAISE : 8’36’’, Meunier (Desrosiers) ; 15’02’’, Desrosiers (Hecquefeuille, Meunier) ; 28’36’’ Barin (Bellemarre) ; 33’02’’, F. Rozenthal (M. Rozenthal, Barin) ; 53’15’’, F. Rozenthal (M.Rozenthal,Bellemarre) ;53’41’’,Daramy(Gras,Sadoun) ;58’35’’,Meunier(Hecquefeuille et de Bellemarre). SÉLECTIONÉTRANGÈRE: 5’08’’Salomaa ; 9’07’’,Rambousek(Pulskac) ; 10’24’’,Thinel ; 22’21’’, J. Bellemarre (Forsander,Immonen) sup. num. ; 26’47’’, Mallette (Lyness) ; 33’38’’, Fortier (Thinel, Sedlak) ; 38’38’’, Mallette (Sedlak) ; 43’24’’, Salomaa (Forsander, J. Bellemarre) ; 50’41’’, Salminen (Forsander, Immonen) ; 57’42’’, Pazak (Filip, Imonnen) ; 59’41’’, Sedlak (Lyness, Mallette). LE MATH DES ÉTOILES a couronné pour la deuxième année consécutive la Sélection des étrangers (12-7) sous les yeux de Cristobal Huet, le gardien des Canadiens de Montréal,qui a remis à Carl Mallette le trophée de meilleur joueur de la rencontre sous les ovations du public grenoblois. – Y. Mai. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Hedrick ne rejoindra pas Heiden che – mais j’essaie de ne pas m’occuper d’elles et de me concentrer sur ce que j’ai à faire. » La Canadienne Beckie Scott, médaillée d’argent mardi en sprint par équipes, devrait également se montrer très dangereuse. Côté français, Aurélie Perrillat, vingt-six ans, très en dedans lors du sprint par équipes, mardi, essaiera de se rassurer quant à sa préparation, perturbée par une blessure au pied. Potentiellement capable, à son meilleur niveau, de se glisser parmi les dix premières, elle devra certainement revoir ses objectifs à la baisse. – D. I. AUJOURD’HUI : 12 heures. Cesana San Sicario (à 97 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 618 m et 1 680 m. Dénivelée total : 141 m. Les biathlètes s’élancent pour un tour de 2,5 km avant de procéder à une séance de tir couché, d’enchaîner sur une nouvelle boucle, puis une autre séance de tir, debout cette fois, et de conclure par un dernier tour. Chaque cible manquée est sanctionnée d’un tour de pénalité de 150 m, immédiatement après le tir. – 84 engagées. J JO 2002 : 1. Wilhelm (ALL) ; 2. Disl (ALL) ; 3. Forsberg (SUE) ; ... 5. Baverel ; 7. Bailly ; 9. Niogret ; 23. Burlet. J CM 2005 : 1. Disl (ALL) ; 2. Zaitseva (RUS) ; 3. Zubrilova (BLR) ; 4. Bailly ; ... 9. Baverel ; 26. Peretto ; 33. Mignerey. J Championnes olympiques. – 1992 : Reztsova (CEI). 1994 : Bédard (CAN). 1998 : Koukleva (RUS). J Médaillée française : aucune. J Ordre de passage des principales engagées. – 12 h 1’30’’ : Disl (ALL). 12 h 7’ : Apel (ALL). 12 h 12’30’’ : Glagow (ALL). 12 h 13’30’’ : Wilhelm (ALL). 12 h 19’ : Olofsson (SUE). 12 h 22’ : Ishmouratova (RUS). 12 h 22’30’’ : Bailly. 12 h 24’30’’ : Pyleva (RUS). 12 h 28’30’’ : Zubrilova (BLR). 12 h 32’ : Zaitseva (RUS). 12 h 34’30’’ : Poirée (NOR). J Autre s F rança ises engag ées. – 12 h’03’30’’ : Bécaert. 12 h 23’ : Baverel. 12 h 24’ : Peretto. J Principales absentes : Henkel (ALL, non sélectionnée) ; Forsberg (SUE, retraitée). J Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (7,5 km sprint) : Wilhelm (ALL), 3 fois ; Bailly, Olfsson (SUE) et Disl (ALL), 1 fois. J Coupe du monde générale 2006 (après 15 épreuves) : 1. Wilhem (ALL), 559 points ; 2. Disl (ALL), 445 ; 3. Bailly, 407 ; 4. Glagow (ALL), 404 ; 5. Olofsson (SUE), 390 ; ... 20. Baverel, 162 ; 23. Bécaërt, 125 ; 32. Gros, 93 ; 54. Peretto, 23 ; 57. Jacquin, 20. PATINAGE ARTISTIQUE Bleu POUSUITE PAR ÉQUIPES AMOINDRIES PAR des ennuis gastriques en début de compétition, les Norvégiennes Hilde Pedersen et surtout Marit Björgen, leader incontestée de la Coupe du monde, qui avait abandonné lors de la poursuite, seront au départ du 10 km classique ce matin. Elles essaieront de contrer les plans de la femme en forme du moment, la Finlandaise Virpi Kuitunen, vainqueur sur la même distance il y a une dizaine de jours, à Davos. « La piste est très dure, assure Kuitunen, en particulier les trois derniers kilomètres. Bien sûr, mes adversaires seront Björgen et Smigun – vainqueur de la poursuite diman- 7,5 KM SPRINT FEMMES Jaune Rouge Jaune PATINAGE DE VITESSE Kuitunen concentrée BIATHLON Noir Bleu Noir LES FRANGINS AUTRICHIENS Andreas et Wolfgang Linger ont aimé, les Américains Grimette et Martin, médaillés d’argent il y a quatre ans à Salt Lake City et éliminés hier en première manche sur accident, beaucoup moins... Quant aux Ukrainiens Zherebteskyy et Yazvinskyy, ils préfèreront oublier cette triste journée que le dernier a terminé au centre de soins médicaux, à la suite d’une sévère sortie de piste à plus de 100 km/h au virage 16 du tracé de Cesana-Pariol. Le choc qui s’ensuivi brisa la luge biplace des deux infortunés ! On se souvient de la polémique qui suivit l’inauguration de la piste olympique, en février 2005, où de nombreux accidents obligèrent les organisateurs à remodeler les courbes 16 à 18. Pas assez, semble-t-il. Wolfgang Linger s’en souvient d’ailleurs, lui qui, à l’époque, se brisa la cheville et le péroné gauche après une sortie à l’entrée de la courbe 17... Hier, les champions du monde 2003, seulement sixièmes de la Coupe du monde cette saison, ont pris leur revanche en dominant les Allemands Florschütz-Wustlich et les Italiens Plankensteiner-Haselrieder. Un surprenant podium puisque ni les champions olympiques en titre, les Allemands Leitner-Resch – également vainqueurs de la Coupe du monde il y a trois semaines –, ni leurs dauphins cette saison, les Italiens Oberstolz-Grüber, respectivement cinquièmes et sixièmes, n’y figurent. Une hiérarchie toute retournée en quelque sorte ! – F. P. IL LE CLAMAIT haut et fort : « Je veux rejoindre Eric Heiden dans l’histoire. Remporter cinq médailles d’or aux JO, comme il l’avait fait en 1980, est plus qu’un désir. » Samedi dernier, l’Américain Chad Hedrick avait entamé ses JO de la manière des manières en gagnant le 5 000 m. Heiden commençait à trembler. Mais, hier, le rêve du Texan s’est envolé. Lors de la poursuite par équipes, les États-Unis ont été éliminés en quarts, devancés de trentesept centièmes par les Italiens. Ils ne participeront donc pas aux demies et à la finale aujourd’hui. Si l’équipe US avait aligné Hedrick dès hockey. Seulement, les jaune et bleu doivent encore se passer de Peter Forsberg, toujours en délicatesse avec ses adducteurs et dont la participation à la suite du tournoi restait hier incertaine. Un autre mythe du hockey pourrait manquer à l’appel puisque le gardien tchèque Dominik Hasek, aligné d’entrée face à l’Allemagne aux dépens de Vokoun, a dû quitter la glace après dix minutes de PROGRAMME 10 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (seizièmes de finale aller) BOLTON - MARSEILLE : 0-0 L’OM se place En éteignant le pressing de Bolton, les Marseillais ont ramené un nul intéressant en vue du retour. BOLTON – de notre envoyé spécial MARSEILLE A POURSUIVI hier soir sa bonne série en terre anglaise. Après avoir ramené deux nuls, de Liverpool (1-1) et de Newcastle (0-0), dans sa campagne UEFA en 2003-2004, l’OM en a obtenu un nouveau à Bolton qui lui permet d’espérer la qualification au retour au Stade-Vélodrome, jeudi prochain. Les Marseillais ont développé les mêmes vertus qu’il y a deux ans dans le même contexte. Ils ont privé l’adversaire du ballon, le meilleur moyen de lui interdire d’imprimer son rythme, ce que les équipes anglaises adorent. Jean Fernandez avait demandé à ses joueurs de ne pas rendre de ballons, il a été entendu, tandis que Barthez rassurait en permanence ses coéquipiers par sa vaillance dans le jeu aérien, parfaitement secondé dans ce domaine par Déhu. Un seul regret, l’énorme occasion gâchée par Niang en début de seconde période, car un but marseillais aurait ponctué parfaitement l’intelligence tactique démontrée par l’OM. Bruno N’Gotty avait annoncé vingt minutes de pression initiale de Bolton. Ce fut en fait à peine la moitié pour une rituelle séance de ballons dans la boîte. Une première sortie de Barthez réussie aux poings (1re) donnait le la pour Marseille qui éteignait peu à peu les velléités anglaises. Avec pour Bolton une première grosse occasion lorsque Giannakopoulos donnait en retrait pour Okocha, dont la frappe puissante était captée avec brio par Barthez (7e). Suivant l’exemple de son gardien, l’OM gérait au mieux les assauts aériens adverses sous l’impulsion de Déhu. Et les joueurs marseillais, en parvenant rapidement à ne pas rendre les ballons à Bolton, révélaient une impuissance créatrice de l’équipe anglaise, Okocha et Giannakopoulos devenant de plus en plus intermittents au fil des minutes. De son côté, l’OM tentait de soigner sa relance et se créait une première opportunité par Taiwo (19e), Jaaskelainen parant le danger. Bolton connaissait alors un gros coup de pompe et son capitaine, Nolan, haranguait les troupes en frappant du poing devant l’apathie des siens (24e). Il était entendu par Davies, auteur d’un vicieux coup de genou sur Cesar (25e), mais en terme de jeu, Marseille se montrait plus intelligent et créatif. Niang rate le break Nasri lançait Niang, qui tirait au dessus (35e). Une double action litigieuse était ensuite ignorée par l’arbitre, M. Benquerença. Barthez, sur sa ligne, était poussé par Davies et Déhu détournait ensuite le ballon de la main. Dans cette fin de première période où Bolton manquait clairement de gaz, Marseille se montrait à nouveau dangereux en faisant fructifier sa bonne circulation du ballon, son souci d’alterner le jeu d’attente et la recherche des coups sûrs. Mais Oruma dosait mal un ballon en profondeur pour Ribéry (42e) et après avoir joliment évité Diagne- Faye, la frappe hyper puissante de Taiwo était déviée par Jaaskelainen (44e). Marseille pouvait donc espérer prendre l’avantage et était tout près d’y parvenir lorsque sur un contre de Nasri, il répondait à l’appel de Niang qui, après trente mètres de course, se présentait seul face à Jaaskelainen. Lequel profitait de la dernière touche de balle trop profonde de l’attaquant de l’OM pour se saisir du ballon (51e). Constatant le manque d’imagination de son équipe, Sam Allardyce rempla- çait Okocha par Speed (60e), puis Borgetti par Vaz Te (67e). Ce qui permettait à Bolton de remettre de la pression, Barthez étant de nouveau sollicité, devançant Vaz Te, seul devant lui (70e). L’OM tentait de bénéficier des espaces laissés par Bolton, avec un centre dangereux que ne pouvait reprendre Gimenez (75e), entré en jeu deux minutes plus tôt. Ribéry tentait sa chance de trente mètres sans effet (78e) et dans l’assaut final déclenché par l’équipe anglaise, Cesar infli- geait un coup de coude dans sa surface à Giannakopoulos, échappant à M. Benquerença (80e). Mais Bolton continuait aussi à rendre de nouveau beaucoup de ballons, ce qui limitait son impact offensif et sa faculté à être pressant. En cette fin de rencontre, Marseille gérait au mieux ses intérêts sur le plan défensif et préservait le nul, s’installant en bonne position pour le retour. DOMINIQUE ROUSSEAU Coupe de l’UEFA Seizièmes de finale Huitièmes de finale (aller : hier et aujourd’hui ; retour : jeudi 23 février) (aller : jeudi 9 mars ; retour : mercredi 15 et jeudi 16 mars) Lille - Chakhtior Donetsk (UKR) 3-2 Lok. Moscou (RUS) - FC Séville (ESP) 0-1 Hertha Berlin (ALL) - Rapid Bucarest (ROU) 0-1 Thoune (SUI) - Hambourg (ALL) (20 h 45 TPS Foot) Aujourd’hui FC Bâle (SUI) - Monaco 1-0 Litex Lovetch (BUL) - Strasbourg 0-2 VfB Stuttgart (ALL) - Middlesbrough (ANG) Aujourd’hui FC Bruges (BEL) - AS Rome (ITA) 1-2 Heerenveen (HOL) - Steaua Bucarest (ROU) 1-3 Betis Séville (ESP) - AZ Alkmaar (HOL) 2-0 Slavia Prague (RTC) - Palerme (ITA) (20 h 45 TPS Star) Aujourd’hui Schalke 04 (ALL) - Esp. Barcelone (ESP) 2-1 Bolton (ANG) - Marseille 0-0 Rosenborg (NOR) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) 0-2 Udinese (ITA) - Lens 3-0 Artmedia Bratislava (SLQ) - Levski Sofia (BUL) 0-1 QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau, avec les demi-finales, vendredi 17 mars, à Nyon, SUI). — Aller : jeudi 30 mars ; retour : jeudi 6 avril. DEMI-FINALES. — Aller : jeudi 20 avril ; retour : jeudi 27 avril. FINALE. — Mercredi 10 mai à Eindhoven (HOL), Philips Stadion. BUTEURS. –1. M. Delgado (FC Bâle *) ; Brandao (+1) (Chakhtior Donetsk *) ; Cousin (Lens *) ; Loskov (Lokomotiv Moscou *), 5 buts ; 5. Daniel Carvalho (CSKA Moscou) ; Van der Vaart (Hambourg *) ; Lebedenko (Lokomotiv Moscou*) ; Golan (Maccabi Petach-Tikva) ; Pitak (Slavia Prague*) ; Kanouté (FC Séville*) ; Dica (+1), Goian (+1), Iacob (Steaua Bucarest*) ; Ärst (Tromso), 4 buts ; etc. I LES OREILLETTES TESTÉES EN COUPE DE L’UEFA. – Le système de communication entre arbitres avec oreillettes, déjà utilisé en France et en Écosse, a été testé hier par l’UEFA dans trois matches des 16es de finale aller de la Coupe de l’UEFA (FC Bâle - Monaco, Lille - Chakhtior Donetsk, Schalke 04 - Espanyol Barcelone). Aujourd’hui, il en sera de même pour le match FC Thoune - Hambourg. BOLTON - MARSEILLE : 0-0 ###$$$ Temps frais. Pelouse moyenne. 19 288 spectateurs. Arbitre : M. Benquerença (POR). Gardner 5 Borgetti 4 Niang 6 Oruma 5,5 Taiwo 6 Remplacements. – 73 e : Nasri par GIMENEZ ; 90e : Niang par CANTAREIL. Non utilisés : Carrasso (g.), Meïté, Civelli, Deruda, Delfim. Entraîneur : J. Fernandez. Barthez les a rassurés 5 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Oruma (31e, tacle à retardement sur Okocha), Cana (45e + 2, charge sur Giannakopoulos), Cesar (62e, croc-en-jambe sur Giannakopoulos), Barthez (70e, contestation), D. Ferreira (73e, contestation). Impérial dans le jeu aérien, le gardien international a été impeccable. ILS ONT DIT BOLTON – de notre envoyé spécial BARTHEZ (7,5) : on savait qu’il aurait un rôle capital face au style très direct de Bolton. Sur les longs ballons – y compris sur touches ! – systématiquement balancés vers sa surface, il rassura considérablement son équipe, par son autorité aérienne lors du fort pressing initial – et terminal – des Anglais, mais aussi par une parade splendide sur un tir d’Okocha (7e). Auteur aussi d’un réflexe décisif face au rentrant Vaz Te (69e). D. FERREIRA (5,5) : il ne semblait pas trop savoir quoi faire sans un réel adversaire direct sur son flanc droit et sans le gabarit nécessaire pour le combat du soir. BEYE (6) : un match plein de courage, de détermination et d’abnégation. Il est aussi resté attentif et sérieux en permanence. DÉHU (6,5) : il aurait dû être sanctionné d’un penalty mais sa main échappa à l’arbitre portugais (37e) dans une action certes confuse, où une faute était en même temps commise sur Barthez. Pour le reste, il dut plus jouer de la tête en une soirée qu’en dix matches de L 1. Il le fit à bon escient. CESAR (6) : lui aussi dut se faire mal pour ne pas céder sous le défi physique imposé. Victime d’une béquille sur un gros coup de genou du gladiateur Davies (25e). TAIWO (6) : le Marseillais le plus dangereux de la première mitemps ! Auteur d’un (bon) premier tir cadré (19e) des 25 mètres, il vit surtout Jaaskelainen détourner son deuxième essai du gauche juste avant la pause. Il commit cependant un peu trop de fautes de concentration. CANA (7) : son travail de harcèlement et son tempérament de feu (parfois excessif), ont grandement participé à la solidité du bloc marseillais. ORUMA (5,5) : sa qualité de passe et sa justesse technique permirent à l’OM de sortir de bons ballons, de calmer le jeu, mais il fut rapidement averti (31e) pour une faute sur son « ami » Okocha, et ne cadra pas un tir en bonne position (48e). NASRI (5) : il tenta bien de provoquer balle au pied, mais sans jamais peser. Jean Fernandez aura sans doute quand même apprécié sa discipline tactique. Remplacé par GIMENEZ (73e). RIBÉRY (5,5) : un bon décalage vers Taiwo (44e), qui aurait pu faire bas- LES CARTONS culer le match, mais, pour le reste, il a beaucoup couru et tenté sans retrouver encore son punch automnal. Mais il n’en est peut-être plus très loin, et il sollicita d’ailleurs lui aussi Jaaskelainen (78e). NIANG (6) : son tête-à-tête perdu avec Jasskelainen (51e) lui a gâché sa soirée. Ses dribbles et ses accélérations perturbèrent les athlétiques défenseurs de Bolton qui ne le ménagèrent pas, notamment DiagneFaye, son coéquipier en équipe du Sénégal. Il enleva trop son tir sur la première occasion phocéenne après un contre bien amorcé par Oruma (14e). À BOLTON, au jeu rudimentaire et dans l’ensemble très décevant, JAASKELAINEN, le gardien finlandais, fut sans doute le meilleur, et c’est tout dire. Il a évité le but à domicile toujours embêtant en Coupe d’Europe. On a vu OKOCHA par éclair. GIANNAKOPOULOS et NOLAN n’ont pas été avares d’efforts. L’ex-Lensois et Istréen DIAGNE-FAYE a trouvé une équipe à son image, dure et robuste. Quant à N’GOTTY, à trente-quatre ans, c’est encore un vrai chef de défense. JEAN-MICHEL ROUET Fernandez : « Je repars frustré » G Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « On a répondu présent dans le combat qui nous a été imposé. Les dernières minutes ont été difficiles, mais mon équipe s’est montrée très solidaire. Le nul est un bon résultat, mais je repars frustré car nous avons eu les meilleures occasions, notamment celle de Mamadou (Niang) en début de deuxième mi-temps. L’arbitre a été très sévère avec l’OM. On repart en effet avec cinq cartons jaunes, et aucun pour Bolton. Le match retour sera difficile. Pour moi, c’est du 50-50. Bolton est une très bonne équipe, très bien organisée, et surtout très dangereuse sur les coups de pied arrêtés. » G Sam ALLARDYCE (entraîneur de Bolton) : « Dans notre période difficile, avec tous mes blessés, mon équipe a été magnifique. Mais une fois encore, Bolton a été pénalisé par l’arbitrage. On nous a refusé un penalty absolument flagrant sur la main de Déhu. On aurait pu gagner 1-0, ce qui aurait été un formidable résultat, mais 0-0 ce n’est pas mal non plus. Il nous faudra marquer à Marseille. Je sais qu’on peut le faire. » – J.-M. R. LITEX LOVETCH - STRASBOURG : 0-2 Strasbourg y est presque ILS ONT DIT Toujours aussi efficace dès qu’il quitte le territoire, le Racing a pris une option pour les huitièmes. « Une bulle d’oxygène » LITEX LOVTECH - STRASBOURG : 0-2 (0-1) Temps froid. Terrain glissant. 3 800 spectateurs environ. Arbitre : M. Gilewski (POL). Buts. – Le Pen (2e), Diané (83e). Avertissements. – Litex Lovetch : Grujic (68e, jeu dur sur Abou) ; Strasbourg : Haggui (35e, charge sur Novakovic). LITEX LOVETCH : Voutov – Kirilov, Caillet, Cichero, Zanev – Jelenkovic (cap.), Grujic – Gentchev (Lioubenov, 63e), Sandrinho (B. Hazurov, 46e), Zlatinov (Jelev, 82e) – Novakovic. Entraîneur : L. Petrovic. STRASBOURG: Puydebois – Lacour (cap.), Haggui,Kanté, Abou – P. Farnerud,Loué – Diané, Abdessadki (Deroff, 82e), Le Pen – Gameiro (A. Farnerud, 67e). Entraîneur : J. Duguépéroux. LOVETCH – (BUL) de notre envoyé spécial RIEN DE NEUF sous le soleil européen pour Strasbourg qui a signé, hier à Lovetch, son cinquième succès en Coupe de l’UEFA en sept rencontres. Avec une différence de buts de 16-3 dans cette compétition, le Racing va faire croire au monde que Racontez-nous votre premier souvenir marquant avec L’Équipe et découvrez peut-être votre témoignage dans L’Équipe du 28 février. Envoyez vos messages à [email protected] jusqu’au 22 février ou connectez vous sur www.lequipe.fr Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe. notre L 1 est exceptionnelle. Le 19e du Championnat de France, même s’il a parfois souffert, a parfaitement résisté à des Bulgares, pleins d’envie mais brouillons à l’approche des buts. Un but en début de match, un autre près de la fin et un penalty arrêté par Puydebois ont suffi. La qualification a pris bonne tournure. Même avec les écoles et la moitié des magasins de Lovetch fermés, le stade Gradski n’était finalement qu’à moitié plein. Vu le battage fait par la presse bulgare autour de la venue de Strasbourg, il était surtout à moitié vide. Si un piège était tendu aux Alsaciens, au pied des collines enneigées, ça ne sautait donc pas aux yeux. Et si ceux-ci avaient voulu l’éviter, ils n’auraient pu s’y prendre mieux qu’en marquant dès la 2e minute de jeu, perpétuant ainsi une bonne habitude prise par eux en Coupe d’Europe, qui consiste à se mettre devant très vite. Pour le coup, la défense bulgare avait encore les pieds gelés. Lacour lançait Gameiro côté droit, à la limite du hors-jeu. Le centre du jeune attaquant trouvait Le Pen absolument seul face au but. Un plat du pied droit mettait d’entrée Strasbourg dans des conditions idéales. Avec un milieu très fourni, et Gameiro seul en pointe, le Racing venait déjà de poser un jalon, en interdisant aux PAGE 10 coéquipiers de Jean-Philippe Caillet de prendre leur temps. Ce qu’ils ne firent d’ailleurs pas. Très vite, volontairement peut-être, Strasbourg recula, laissant l’initiative aux Bulgares. La pression fut intense, un brin aveugle quand même. Grujic frappait à côté (4e), un coup franc de Caillet ne passait pas loin (13e). Le grand Novakovic imposait son gabarit et jouait parfaitement son rôle de pivot en attaque. Ce fut une mitemps truffée de corners devant la cage de Puydebois, inquiété par une reprise de Sandrinho (20e). Puydebois arrête un penalty Curieusement, et sans faire preuve d’une grande maîtrise, Strasbourg finit pourtant par se procurer les meilleures chances lorsque Litex éprouva le besoin de souffler, utilisant la vitesse de Diané et Gameiro. Pontus Farnerud, décalé par Gamei- 97% Le pourcentage des équipes qui se sont qualifiées après une victoire 2-0 à l'extérieur. Sur 225 précédents ro, tirait trop mollement sur Voutov (30e), qui décollait bien sur une tentative de lob d’Abdessadki (33e). Le gardien de Lovetch était encore bien placé sur une percée de Gameiro (37e). Pour Strasbourg, le retour aux affaires fut dans la continuité, assujetti au harcèlement des hommes orange. Avec B. Hazurov, entré en jeu à la place de Sandrinho, le jeu de Litex gagna en vitesse. Les Bulgares se bornèrent pourtant à mettre de hauts ballons dans la surface où les poings de Puydebois faisaient le ménage. Le gardien strasbourgeois tenait la baraque et réalisait une superbe parade sur un coup franc de Caillet (56e) au ras du poteau droit. Sans une mauvaise exploitation de leurs balles de contre, les Alsaciens auraient alors pu se mettre à l’abri. Ils se mirent plutôt en danger. Il fallut donc un dernier exploit de Puydebois pour laisser croire que les choses resteraient en l’état. Pour une faute de Kanté sur Lubenov, M. Gilewski accordait le penalty. Le gardien du Racing partait du bon côté, prolongeant l’idée que la réussite qui manque tant en L 1 ne lâche pas Strasbourg en Europe. Pour confirmation, Diané enfonçait le clou après une interception de Le Pen (83e). La voie vers les huitièmes de finale est largement ouverte. JEAN-MARC BUTTERLIN NICOLAS PUYDEBOIS, le gardien de Strasbourg, apprécie une victoire bénéfique pour le moral alsacien. « UNE FOIS ENCORE en Coupe de l’UEFA, Strasbourg a fait preuve du réalisme qui lui manque tant en Championnat. Comment l’expliquer ? – C’est un mystère. En Coupe de l’UEFA, les moments-clés du match nous sourient. C’est comme si l’ambiance nous convenait mieux. – Même si vous ne jouez pas forcément mieux… – Au contraire. En L 1, on a fait de bien meilleures performances que ça. Mais il faut peut-être en retenir les leçons. Là, on a souvent subi et su exploiter les occasions pour gagner le match. C’est drôle à dire mais il faut peut-être jouer moins bien et serrer les rangs. – Ce soir, vous êtes décisif en arrêtant un penalty qui aurait tout pu changer… – J’ai fait mon job, rien de plus. J’ai permis à l’équipe de rester en tête et d’enfoncer le clou en fin de match. À 2-0, on sera mieux qu’à 1-1. – Vous avez choisi votre côté ? – Vous savez, les gardiens, c’est souvent à l’instinct que ça marche sur les penalties. Il m’a semblé que le gars ne pouvait pas tirer sur ma gauche, d’après sa position, sa course d’élan. Et voilà… – Vous voici presque en huitièmes de finale… – Ne vendons pas la peau de l’ours. Lovetch a montré que c’était une équipe meilleure que ce que beaucoup croyaient. Les Bulgares sont solides physiquement, pas facile à tenir en respect. On a tenu la baraque. Il faudra être aussi solide au match retour. – Pour continuer, vous préférez Bâle ou Monaco ? – On connaît bien les deux. Mais la question ne se pose pas encore. – Jusqu’à présent, vos performances européennes n’ont pas eu de prolongement en L 1. Vous y croyez encore ? – Ce serait bien que ça change. C’est vrai, on n’arrive pas à rééditer nos matches de Coupe de l’UEFA en France. C’est incroyable. – Quel sentiment domine ? – En fait, ça fait quand même du bien. Au moins, on sait qu’on est une équipe qui sait gagner. C’est bon pour le moral. C’est une bulle d’oxygène » . – J.-M. B. G Jean-Philippe CAILLET (Litex Lovetch) : « On a manqué notre pari. On ne méritait pas de perdre. Un score de 1-1 aurait été équitable. Mais je ne suis pas défaitiste, nous n’irons pas à Strasbourg pour faire du tourisme. Nous serons à 200 %, ne vous inquiétez pas. On a été battus sur la force du Racing, la vitesse dans le contre. Pourtant, on le savait. De toute façon, on savoure. Qui aurait pensé que Lovetch irait aussi loin en Coupe de l’UEFA ? » – J.-M. B. JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Cesar 6 Bleu Rouge Jaune Remplacements. – 60e : Okocha par SPEED ; 67e : Borgetti par VAZ TE. Non utilisés : Walker (g.), Hunt, Jaïdi, O. Perez, Fojut. Entraîneur : S. Allardyce. ez Déhu Bartheez ap., 7,5 7,5 6,5 cap., Cana 7 Ribéry 5,5 Davies 4,5 D. Ferreira 5,5 Beye e 6 Jaune O’Brien 5 BOLTON. – Bruno N’Gotty (à droite), 34 ans et ancien de l’OM (il y a évolué en 2000-2001) a plutôt bien maîtrisé les assauts des Marseillais. L’attaquant phocéen Mamadou Niang s’en souviendra. Il n’a pas été ménagé par la défense anglaise. (Photo Didier Fèvre) Nasri 5 Noir Bleu Noir N’Gotty 6 Jaaaskelainen Ja s skelai skelain Diagne-Faye 7,5 5,5 Ben Haïm 4,5 Okocha 5 69% Le pourcentage des équipes qui se sont qualifiées après un nul 0-0 à l'extérieur. Sur 528 précédents Giannakopoulos 6 Nolan cap., 5,5 11 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (seizièmes de finale aller) LILLE - CHAKHTIOR DONETSK : 3-2 Deux minutes qui gâchent tout Les Lillois menaient 3-0 contre de décevants Ukrainiens et les ont laissés revenir dans les derniers instants. LILLE - CHAKHTIOR DONETSK (UKR) : 3-2 (1-0) VILLENEUVE-D’ASCQ. – À l’image de toute son équipe, l’Ukrainien Rat s’est accroché jusqu’au bout… au milieu de terrain lillois Geoffrey Dernis (à droite). Après le match, ce dernier ne décolérait pas. (Photo Mao) Temps frais. Pelouse correcte. 13 644 spectateurs. Arbitre : M. Paparesta (ITA). Buts.- LILLE : Bodmer (19e), Dernis (58e), Odemwingie (78e); CHAKHTIOR DONETSK: Brandao(88e), Marica (89e). Avertissements.-Lille: Debuchy(21e, simulation),Dernis (68e, accrochage avec Rat), Bodmer (74e, faute sur Fernandinho), Makoun (87e, charge sur Chygrynski) ; Chakhtior Donetsk : Rat (68e, charge sur Dernis), Matuzalem (87e, faute sur Odemwingie). LILLE : Malicki (cap.) (21e, Pichon) - Lichtsteiner, Tavlaridis, Schmitz, Vitakic - Dernis (72e, A. Keita), Makoun, Bodmer, Debuchy- Fauvergue (79e, Cabaye), Odemwingie. Entraîneur : C. Puel. CHAKHTIOR DONETSK : Schust - Srna, Hübschman, Chygrynski, Rat - Duljaj (69e, Marica), Lewandowski (60e, Tymotchuk) - Fernandinho, Matuzalem (cap.), Elano (74e, Jadson) - Brandao. Entraîneur : M. Lucescu. LILLE – de notre envoyé spécial A LA 87e MINUTE, le LOSC était quasiment en huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Il menait 3-0. Il avait l’air tranquille, maître de son jeu et de son adversaire, le Chakhtior Donetsk, très décevant. Mais pour avoir une nouvelle fois oublié qu’un match dure très souvent 90 minutes, voire plus, il n’est plus certain de disputer le prochain tour. Généralement, ce sont les premières périodes que les Lillois omettent de jouer. Hier soir, ce ne fut pas le cas. En revanche, ils sont sortis du match dans les cinq dernières minutes, encaissant deux buts stupides qui leur promettent un drôle de match retour. Ce sera jeudi prochain, dans le froid glacial de Donetsk. Mais que s’est-il passé dans la tête des joueurs de Claude Puel qui pensaient pourtant avoir mûri après avoir disputé la grande Ligue des champions? Interrogés à l’issue de la rencontre, ils ne se l’expliquaient pas. Ils ont simplement expliqué qu’il y avait eu un relâchement coupable. Un relâchement et quelques erreurs individuelles (Schmitz) dont profitèrent avec joie Brandao (88e) et Marica (89e). Et sans le retour désespéré de Tavlaridis (90e+1) sur Marica, les Ukrainiens auraient pu quitter la France avec un but supplémentaire. Un grand LOSC, pourtant Le pourcentage des équipes qui se sont qualifiées après une victoire 3-2 à domicile. Sur 141 précédents ILS ONT DIT Dernis : « C’est inadmissible » leur meilleur match de l’année, retrouvant à de nombreux moments leur fluidité dans le jeu, leur agressivité dans le pressing et leur réalisme offensif. Très naturellement, ils ouvraient la marque par l’intermédiaire de Mathieu Bodmer (19e) déviant une frappe croisée de Nicolas Fauvergue, excellent hier soir et associé à Peter Odemwingie. Cette saison, Claude Puel n’avait pourtant guère eu de réussite avec ce système à deux attaquants: une seule fois, contre Nice (4-0). Les deux pointes s’appelaient déjà Fauvergue et Odemwingie. Le duo a beaucoup pesé sur la défense ukrainienne, souvent dépassée, parfois à la limite. Un duo toutefois absent sur le deuxième but du LOSC, où une autre association fit merveille. A la 58e, Bodmer, remarquable hier soir, lança intelligemment Geoffrey Dernis, également très bon, qui résista au retour de Rat et anticipa la sortie de Schust pour inscrire son premier but de la saison. Complètement dépassé physiquement et incapable de tenir le ballon plus de trois secondes, le Chakhtior Donetsk céda une nouvelle et dernière fois à la 78e sur une merveille africaine. Jean II Makoun, le Camerounais, récupéra le ballon dans son camp et effaça deux adversaires avant de lancer Kader Keita, l’Ivoirien, sur son aile droite, qui déposa son garde du corps pour offrir un remarquable ballon à Odemwingie, l’international nigérian (3-0). Le Stadium était aux anges, chantait son bonheur, persuadé d’assister au retour du grand LOSC, celui qui avait fait tomber l’Olympique Lyonnais (3-1) en fin d’année dernière. Il déchanta quelques minutes plus tard, très inquiet pour l’avenir européen de son équipe. Il y a de quoi. G Geoffrey DERNIS (milieu de terrain de Lille) : « Il n’y a pas de déception. Il y a de la colère. On est très énervés. Il paraît que la Ligue des champions devait nous servir. Elle n’a servi à rien du tout. Prendre deux buts dans ces conditions, c’est inadmissible. Ça change tout pour le match retour. Je ne sais pas ce qui s’est passé. On est tombés dans la facilité. Ça ne sert à rien de dire qu’on a tiré les leçons de la Ligue des champions, c’est du bavardage pour rien. Je suis très énervé. J’espère que tous les joueurs n’ont pas apprécié. En Coupe d’Europe, on n’a pas le droit. Un but et les Ukrainiens sont qualifiés. On a pourtant fait le match qu’il fallait. On a même fait un très bon match. On paye cash nos erreurs. J’espère que cette raclée va nous faire réfléchir. » – G. D. Puel : « Trop naïfs » G Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Nous avons été trop naïfs en fin de match. Nous avons réussi 85 très bonnes minutes en nous montrant très solides et je crois que nous menions logiquement et largement. Dans les cinq dernières minutes, nous avons manqué de concentration et Donetsk en a profité. C’est probablement dû à la fatigue consécutive à nos matches rapprochés sur des terrains difficiles. Même si nous avons disputé la Ligue des champions, nous sommes encore très neufs dans le métier. Bien évidemment, on ne peut pas être satisfait du résultat. Avoir mené 3-0 avant d’être remontés à 3-2 nous met en mauvaise posture. Nous aurions pu éviter un gros match là-bas au retour. Il faudra être costauds pour se qualifier. » – M. Bo. G Rafael SCHMITZ (défenseur de Lille) : « On a lâché. C’est une grosse déception. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Il fallait plus de concentration dans les dernières minutes. On n’a pas suffisamment gardé le ballon… Et puis, il y a eu des erreurs défensives. La qualification va être dure. Tout le monde est en colère. On ne doit jamais prendre de buts en Coupe d’Europe à la maison. On avait pourtant fait un gros match. » FC BÂLE - MONACO : 1-0 Lens prend l’eau Monaco encore trop juste Les Lensois ont été nettement battus, victimes de trois contres de l’Udinese. Les Monégasques devront marquer deux buts sans en encaisser pour se qualifier. Délicat. UDINESE - LENS : 3-0 (1-0). Temps froid. Terrain gras. 8 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Mejuto Gonzalez (ESP). Buts.-UDINESE : Di Natale(35e), Barreto(61e, 81e). Avertissements.-Udinese: Zenoni (20e, jeu dur sur Assou-Ekotto), Natali (55e, tacle irrégulier sur Jussiê), Barreto (75e, simulation). Lens : Se. Keita (17e, croc en jambe sur Obodo). UDINESE: De Sanctis (cap.) - Zapata, Natali, Felipe - D. Zenoni, Obodo, Baronio, Muntari (Tissone, 68e), Candela - Rossini (Iaquinta, 85e), Di Natale (Barreto, 56e). Entraîneur : N. Sensini. LENS: Itandje - Demont, A. Coulibaly, Hilton (cap.), Assou-Ekotto - A. Diarra (Khiter, 75e), S. Keita - Frau (Jemaa, 64e), Jussiê (Carrière, 64e), Thomert - Cousin. Entraîneur : F. Gillot. UDINE – de notre envoyé spécial AVANT LE MATCH d’hier, Vincent Candela disait qu’il sera fier de montrer à ses coéquipiers de l’Udinese l’ambiance de Bollaert où il n’est plus retourné depuis France-Paraguay lors de la Coupe du monde 98… Jeudi prochain, les 40 000 supporters lensois ne seront pas de trop pour exalter les Sang et Or à remonter trois buts. La tâche sera extrêmement compliquée, d’ailleurs Francis Gillot n’y croit plus. A l’issue d’une rencontre où ses joueurs ont fait preuve d’un réel manque de combativité, il a exprimé sa colère, n’hésitant pas à évoquer «une faute professionnelle de leur part» et à leur reprocher de «choisir leur match». Il faut dire que le Racing était en des- sous de tout hier soir dans le Frioul. Dominé dans tous les secteurs du jeu, par la paire de costauds Obodo-Baronio au milieu, et par la vitesse des attaquants de l’Udinese, il a été battu à plate couture par une équipe moribonde il y a peu encore. En ouvrant la marque, lors de la première période, Di Natale a rendu à ses coéquipiers une sérénité égarée en route depuis de nombreuses semaines et le goût du succès après deux mois de disette. En seconde période, Barreto, qui l’avait suppléé sur le terrain (56e), allait finaliser deux contres meurtriers accablant une équipe lensoise trop inconsistante. Peut-être que ce match aurait présenté une tout autre physionomie si Frau avait exploité dès la 6e minute une erreur Candela. Mais, seul devant De Gillot : « Ne me parlez plus de Coupe d’Europe » G Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « On est sanctionnés. Ce score est mérité. Maintenant, on a 0 % de chances de se qualifier. L’Udinese a livré un match de Coupe d’Europe et nous, un match du dimanche matin. Je suis en colère, comment ne pas l’être ? C’est une faute professionnelle. Ce n’est pas parce qu’on ne joue pas Lyon ou le PSG, parce que les tribunes sont presque vides qu’il ne faut pas jouer. Après Strasbourg (2-1), il y a deux semaines, j’ai dit aux joueurs ma façon de penser. Mais ça n’a pas servi à grand-chose. Jouer tous les trois jours depuis six mois pour en arriver là ! Ne me parlez plus de Coupe d’Europe ! » Sanctis, il croisait trop sa frappe. Et le Racinq commençait à subir. Un but de Di Natale était même annulé pour hors jeu (9e). Les «bianconeri» du Frioul passaient sur les ailes, notamment sur la droite. Le danger se rapprochait du but d’Itandje: tir de Di Natale après un débordement d’Obodo (15e), centre menaçant de Felipe (16e). Peu après, Hilton jouait au pompier devant Di Natale (22e). Sur l’une de leurs rares incursions dans les trente mètres adverses, les Sang et Or s’offraient une opportunité d’ouvrir la marque grâce à une étincelle de Thomert. Dans un angle fermé, l’attaquant reprenait instantanément une remise en touche d’Assou-Ekotto. De Sanctis détournait le ballon en corner (33e). Deux minutes plus tard, l’Udinese marquait le premier de ses trois buts. Un contre était rapidement mené par Zenoni, à nouveau sur le flanc droit. Assou-Ekotto était trop court pour s’interposer. Rossini passait Hilton en force et centrait dans le dos des défenseurs artésiens encore opérationnels, Coulibaly et Demont. Enfin par pour longtemps, car la reprise de l’intérieur du pied droit de Di Natale finissait dans la lucarne (1-0, 35e). La réaction lensoise? Un tir de Cousin contré in extremis dans la surface par 8% Le pourcentage des équipes qui se sont qualifiées après une défaite 0-3 à l'extérieur. Sur 375 précédents Natali (41e). Mais au bout du compte, les Nordistes s’en tiraient bien avec ce but de retard à la pause, puisque Obodo, seul face à Itandje, impuissant, tirait à ras du poteau après avoir exploité une faille de la défense (44e). Dès la 47e, un coup-franc de Thomert passait à quelques centimètres du cadre. Rendant coup pour coup, l’Udinese se montrait à son tour très dangereux sur une tête d’Obodo à la réception d’un centre de Di Natale. Sans une spectaculaire claquette d’Itandje, Lens aurait été bien mal en point (50e). Le grand gardien ne faisait que retarder l’échéance de la défaite. Sur une nouvelle contre-attaque, c’est Barreto qui le crucifiait (2-0, 61e). Une réussite obtenue cinq minutes seulement après l’entrée du Brésilien à la place de Di Natale. Lens croyait pourtant limiter les dégâts en marquant par Thomert mais le but était invalidé pour hors jeu (75e). Le pire était à venir: Itandje, abandonné par sa défense, était devancé par Barreto (3-0, 81e). En face, son homologue réussissait la prouesse de sortir de la lucarne un tir d’Assou-Ekotto de la lucarne (90e+ 2). Décidément, rien n’aura marché à Lens… JEAN-LUC GATELLIER G Loris DOMINISSINI (co-entraîneur de l’Udinese) : « Nous avons avancé depuis notre match, samedi, contre la Lazio (1-1). La défense a bien fonctionné, l’attaque aussi. Je suis satisfait de notre efficacité mais aussi du jeu développé, et de notre prestation technique. L’équipe a bien joué en avant avec un mental retrouvé. Rossini a bien suppléé Iaquinta (entré à la 85e), qui avait fait trois matches d’affilée et avait besoin de souffler. » – J.-L. G. FC BÂLE - MONACO : 1-0 (0-0) Temps frais. Pelouse souple et glissante. 14 143 spectateurs. Arbitre : M. Vink (HOL). But. – D. Degen (78e). Aucun avertissement. FC BÂLE : Zuberbühler (cap.) – Zanni, Majstorovic, Smiljanic, Berner – P.-M. Ba – D. Degen, Delgado (Ergic, 77e), Petric (Baykal, 70e), Sterjovski – Eduardo (Kuzmanovic, 90e). Entraîneur : C. Gross. MONACO : Warmuz – Maicon, Squillaci, Givet (cap.) (Modesto, 20e), Dos Santos – Bernardi, Zikos – Gakpe, Plasil (Veigneau,65e), Meriem (Gigliotti, 90e) – Vieri. Entraîneur : F. Guidolin. BÂLE – de notre envoyé spécial SANS AVOIR franchement démérité, mais sans, non plus, avoir livré un grand match, Monaco s’est incliné, hier soir, sur le score minimum à Bâle. Une victoire méritée pour le leader du Championnat de Suisse, qui n’avait jamais été à pareille fête devant un club français, et qui, tout au long du match, a été le plus pressant et le plus dangereux. C’est la cinquième défaite des Monégasques toutes compétitions confondues depuis la trêve hivernale. Un revers qui démontre, une nouvelle fois, les difficultés rencontrées par l’ASM sur tous les fronts, ainsi que son cruel manque de confiance. Jamais les hommes de Guidolin n’ont véritablement mis Zuberbühler, le gardien suisse, sous pression. Il leur faudra élever leur niveau de jeu pour marquer, jeudi prochain, les deux buts nécessaires à leur qualification. En sont-ils capables ? C’est le fond du problème. Hier, en tout cas, Guidolin n’avait pas dérogé à ses habitudes. Il avait apporté pas moins de cinq changements par rapport à l’équipe alignée face à Troyes samedi (1-1). Il avait décidé, aussi, de maintenir sa confiance à Gakpe (cinq titularisations lors des six derniers matches). C’est le jeune attaquant monégasque qui allait être le plus en vue lors d’une première période très serrée, verrouillée par la domination des deux défenses et extrêmement pauvre en occasions. Le plus souvent, la rencontre était menée par les Suisses (six corners à zéro à la pause), mais Warmuz n’était jamais vraiment mis à contribution. Gakpe « C’EST VOTRE CINQUIÈME défaite depuis le début de l’année 2006… – C’est une défaite, c’est vrai, mais on n’en est qu’à la mi-temps d’un match de 180 minutes. Rien n’est terminé. Je ne pense pas que nous ayons fait un mauvais match. J’ai toujours espéré faire un résultat positif. Le match a été équilibré mais, malheureusement, on a pris un but sur la fin et on n’est pas récompensés de nos efforts. C’est dommage. JEAN-PIERRE RIVAIS I GIVET TOUCHÉ AUX ADDUCTEURS. – Remplacé à la vingtième minute par Modesto, hier, le capitaine monégasque souffre de l’adducteur droit et du pubis. Sa participation au match de samedi contre Nice est fortement compromise. 44% Le pourcentage des équipes qui se sont qualifiées après une défaite 0-1 à l'extérieur. Sur 748 précédents – Qu’est-ce qui explique vos difficultés ce soir (hier) ? – On a surtout souffert en première mi-temps. Bâle est une équipe plus costaud que la mienne et nous a donné du fil à retordre mais, par la suite, je crois que nous avons bien rétabli la situation et qu’on aurait mérité de terminer sur une meilleure note. – Vous êtes éliminés de la Coupe de France, de la Coupe de la Ligue et neuvièmes en Championnat. Imaginez-vous une nouvelle désillusion en Coupe de l’UEFA ? – Il faut tenir compte de l’ensemble de la saison. L’équipe avait très mal débuté avant mon arrivée et nous traînons cette période comme un fardeau. Mais on a démontré qu’on était capables de réussir de bonnes performances. Avant la trêve, on a fait de belles choses, mais c’est vrai qu’avec notre départ cette saison, les choses ne sont pas faciles. » – J.-P. R. BULLETIN D’ABONNEMENT D’ABONNEMENT PRIX TOTAL DES NOS 46,40 €* exploit individuel. Vieri était tout près de le réussir quand sa frappe fila à côté (67e). Mais c’est ce diable d’Eduardo qui fut, en définitive, le plus efficace. Un double contact face à la charnière centrale de l’ASM lui permettait de décaler Degen sur la gauche, dont la frappe trompait Warmuz (78e). Le petit but, attendu par les 14 000 spectateurs présents au St-Jakob-Park, a fait le bonheur de Bâle, et va inquiéter Monaco pendant toute une semaine. Guidolin : « On n’en est qu’à la mi-temps » OFFRE PRIVILÉGIÉE FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS s’essayait même deux fois face au but mais, ni à la 26e minute, pour la première frappe de la partie, ni à la 32e, il ne parvenait à cadrer. Dans l’intervalle, Dos Santos avait été obligé de reprendre David Degen dans la surface monégasque, de façon jugée suspecte par le public bâlois, mais tout à fait correcte aux yeux de l’arbitre (30e). Ce n’est finalement que par l’athlétique Eduardo, ancien Toulousain, que l’équipe suisse pesait sur la défense monégasque. La première frappe cadrée de la soirée était à porter au crédit de Monaco… dans le temps additionnel de la première mi-temps, mais Vieri échouait sur Zuberbühler. Le gardien suisse intervenait ensuite sur un centre de l’Italien convoité par Gakpe (54e) et repoussait difficilement une frappe de Plasil (55e). Le match sembla alors s’ouvrir. En l’espace de dix minutes, Bâle eut la possibilité de prendre l’avantage mais Warmuz sortit une double parade décisive devant Degen puis Delgado (56e), avant de se montrer à nouveau efficace sur une tête d’Eduardo (63e), véritable poison par sa puissance et sa couverture de balle. Dès lors, le match ne pouvait visiblement basculer que sur un OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ PLUS DE 41% POUR VOUS 27 € DE REMIS E ADRESSE........................................................................................................................................ CODE POSTAL VILLE...................................................................... TÉL.................................................................. 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G Mircea LUCESCU (entraîneur de Chakhtior Donetsk) : « C’est Dieu qui nous a aidés ce soir car à 3-0, la qualification était perdue. Les Lillois ont joué comme on l’attendait. Ils ont marqué leur premier but à la suite d’un corner puis ont défendu et joué en contre. Pour notre part, nous voulions marquer mais en essayant d’attaquer, nous nous sommes faits prendre en contre-attaques, remarquablement jouées et qui nous ont coûté deux buts. En mettant le ballon à terre, nous pouvons mettre la défense centrale de Lille en difficulté. C’est en jouant comme cela que nous pourrons nous qualifier au match retour. » – M. Bo. Noir Bleu Noir «On s’en tire même assez bien», reconnaissait Mathieu Debuchy, un peu sonné par le sombre dénouement. Tout comme Laurent Pichon, entré en jeu à la 50eminute à la place de Grégory Malicki, touché à la cuisse gauche. Il n’avait jamais joué en pro… Quel formidable gâchis! Car les Lillois ont certainement joué 42% 12 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) – LYON - NANTES (demain) e « Je ne doute pas » JOHN CAREW n’a plus marqué depuis deux mois et demi, mais il assure ne pas s’inquiéter. Ni pour Lyon ni pour lui-même. Après des débuts en fanfare (six buts lors de ses quatre premiers matches officiels, dont un triplé lors du Trophée des champions face à Auxerre, 4-1), John Carew, qui alterne à la pointe de l’attaque lyonnaise avec le Brésilien Fred, marque le pas depuis quelques semaines : il n’a plus marqué depuis le 3 décembre face au Paris-SG (2-0). Jouera-t-il demain à Gerland contre Nantes ? Pas sûr. En revanche, le géant norvégien part favori pour être l’avant-centre de Lyon, mardi soir à Eindhoven, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Questionde gabaritet d’expérienceeuropéenne.Il faitle point, en espagnol, sur les ambitions des Lyonnais dans les trois compétitions (L 1, Coupe de France, Ligue des champions) qu’ils veulent toujours remporter. LYON – de notre envoyé spécial permanent et, de toute façon, est condamné à faire des choix. Au-delà, il faut savoir que les défenseurs français sont costauds et rigoureux, ils défendent un peu à l’italienne et sont plus durs à jouer que les défenseurs espagnols. En France, le jeu est plus physique et plus usant. Mais ça ne veut pas dire qu’il est plus difficile d’être attaquant. Tous les postes sont difficiles. – Un mot sur l’arbitrage, qui ne vous épargne pas... – Pas question de critiquer les arbitres. En tout cas, je ne me servirai jamais de cet argument comme excuse quand je ne marque pas. En revanche, c’est vrai que, en raison de mon gabarit, on siffle des fautes dès que je me sers de mon corps. Et ça me complique un peu la tâche. – Cela peut-il vous inciter à changer votre jeu ? – Pouvez-vous changer de style quand ce que vous avez fait jusquelà vous a amené là où vous êtes ? Et un boxeur change-t-il de style à sa première défaite ? « Très forts mentalement » EN DIRECT DE LA LIGUE 1 TROYES Grax absent un mois Sorti à la demi-heure de jeu mardi à Nantes (1-1), Grax souffre d’une déchirure aux ischio-jambiers droits. Son indisponibilité est évaluée à un mois. Paisley a été victime d’une tension au quadriceps gauche. On saura demain s’il pourra tenir sa place samedi contre Nancy. – J.-P. K. TOULOUSE NANTES Sirieix opéré Cetto (lésion de la cuisse droite), déjà absent contre Troyes mardi (1-1), manquera le déplacement à Lyon demain. Il courra en début de semaine prochaine et passera une échographie de contrôle mercredi. Pierre (contracture cuisse droite) est lui aussi forfait. Capoue (coup à la cheville droite) devrait être apte. – J.-D. C. Sirieix (fracture du péroné) a été opéré avec succès, hier matin, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il sera plâtré durant 45 jours avant de probablement partir en rééducation au CERS de Capbreton. Sa saison est terminée. Taïder (déchirure mollet), Aubey (accident musculaire cuisse) et Santos (entorse cheville) devraient être présents samedi contre Strasbourg. – N. S. BORDEAUX Une épidémie de gastro-entérite décime le vestiaire girondin. Faubert n’a pu terminer l’entraînement, tandis que Mavuba a dû rentrer chez lui avant le début de la séance. Ramé soigne son entorse du coude et Darcheville son tendon d’Achille, une douleur qui ne devrait pas l’empêcher de jouer samedi. Moins de certitudes pour Jurietti, que ses problèmes d’abdominaux tracassent toujours. – L. L. PARIS-SG Après avoir participé aux trois quarts de la séance d’hier, Mario Yepes, qui souffrait d’une gastro-entérite, a dû s’arrêter. Sa participation au match de samedi n’est pas remise en cause. – D. D. RENNES Au milieu des inquiétudes concernant Frei (voir par ailleurs), deux bonnes nouvelles : les Suédois Isaksson et Källström ont repris l’entraînement. – J.-D. C. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 56 25 16 8 1 40 2. Bordeaux 49 26 13 10 3 24 3. Auxerre 43 26 13 4 9 33 4. Lille 41 26 11 8 7 34 5. Paris-SG 40 26 11 7 8 31 6. Marseille 40 26 11 7 8 26 7. Le Mans 39 26 11 6 9 26 8. Lens 38 26 8 14 4 33 9. Monaco 37 25 10 7 8 26 10. Nice 36 26 9 9 8 20 11. Nancy 35 25 10 5 10 26 12. Nantes 34 26 9 7 10 28 13. Saint-Étienne 34 26 8 10 8 23 14. Toulouse 34 26 9 7 10 25 15. Rennes 32 26 10 2 14 25 16. Troyes 27 26 6 9 11 23 17. Sochaux 27 26 6 9 11 19 18. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16 19. Strasbourg 17 26 2 11 13 18 20. Metz 15 25 2 9 14 15 c. — 16 12 26 19 25 27 19 22 20 21 19 26 25 28 40 32 28 31 35 40 Diff. — +24 +12 +7 +15 +6 -1 +7 +11 +6 -1 +7 +2 -2 -3 -15 -9 -9 -15 -17 -25 SOCHAUX Ilan (adducteurs) et Tosic (coup sur le pied) ont couru hier et devraient rejoindre le groupe sochalien ce matin, tout comme Dagano, préservé au début de la semaine en raison d’une douleur aux adducteurs. Diawara et Daf, ménagés à leur retour de la CAN, ont repris hier. – C. M. AGENDA DEMAIN I LIGUE 1 (27 journée, match avancé) 20 H 45 Lyon (1) - Nantes (12) (Canal +) I LIGUE 2 (26e journée) 20 H 30 Amiens (14) - Brest (15) Guingamp (17) - Créteil (6) Istres (16) - Grenoble (12) Laval (19) - Le Havre (11) Lorient (3) - Dijon (5) Reims (13) - Montpellier (8) Sedan (1) - Caen (7) Sète (20) - Gueugnon (9) Clermont (18) - Bastia (2) Valenciennes (4) - Châteauroux (10) I NATIONAL (24e journée, matches avancés) SAMEDI 18 FÉVRIER e I LIGUE 1 (27e journée, suite) 17 H 15 Nice (10) - Monaco (9) (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio (18) - Bordeaux (2) Paris-SG (5) - Le Mans (7) Rennes (15) - Lens (8) Saint-Étienne (13) - Lille (4) Sochaux (17) - Auxerre (3) Toulouse (14) - Strasbourg (19) Troyes (16) - Nancy (11) (Ces sept matches sur Foot +) I NATIONAL (24e journée, suite) DIMANCHE 19 FÉVRIER I LIGUE 1 (27e journée, match décalé) 18 HEURES Metz (20) - Marseille (6) (Canal + Sport) MARDI 21 FÉVRIER I LIGUE DES CHAMPIONS (8es de finale aller) 20 H 45 PSV Eindhoven (HOL) - Lyon (TF 1) Real Madrid (ESP) - Arsenal (ANG) (Foot +) Benfica (POR) - Liverpool (ANG) (Foot +) Bayern Munich (ALL) - AC Milan (ITA) (Foot +) MERCREDI 22 FÉVRIER I LIGUE DES CHAMPIONS (8es de finale aller) 20 H 45 Chelsea (ANG) - FC Barcelone (ESP) (Canal +) Werder Brême (ALL) - Juventus Turin (ITA) (Canal + Sport) Ajax Amsterdam (HOL) - Inter Milan (ITA) (Sport +) Glasgow Rangers (ECO) - Villarreal (ESP) JEUDI 23 FÉVRIER I COUPE DE L’UEFA (16es de finale retour) 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE) Chakhtior Donetsk (UKR) - Lille (Sport +) 19 HEURES Strasbourg - Litex Lovetch (BUL) (TPS Star) 20 H 45 Marseille - Bolton (ANG) (M 6) Monaco - FC Bâle (SUI) (TMC) Lens - Udinese (ITA) (Sport +) RENNES – de notre correspondant permanent LA SANTÉ d’Alexander Frei alimente la chronique rennaise. L’attaquant suisse, cinq buts en L 1 cette saison, n’a plus joué depuis le 21 janvier (Rennes - Nancy, 0-2). La nature de sa blessure n’a jamais été très claire. Il est question d’un problème au niveau des releveurs de hanche. Lundi, alors que l’international revenait de Suisse, où il avait pris un diagnostic complémentaire, Pierre Dréossi lâchait un nouveau terme inquiétant (que Frei, lui-même, contestait le lendemain) – pubalgie – et annonçait plusieurs semaines d’arrêt. Hier matin, le manager général breton, très contrarié par l’avalanche de blessures dans son équipe, est monté d’un cran dans le pessimisme. Lors d’une discussion informelle avec deux journalistes, il évoquait tout de go une absence « jusqu’en fin de saison », précisant que le club s’était renseigné sur la possibilité d’un recrutement par dérogation. Sans suite. Joint un peu plus tard, le dirigeant rennais mettait plusieurs bémols à ce pronostic fracassant : « On attend de savoir si Alex est out jusqu’en fin de saison. En ce moment, vu ce qu’on traverse, on anticipe le pire. On attend les résultats de différents examens. On prendra la décision d’opérer pour retendre la paroi abdominale dans les vingt-quatre heures, à la lumière des entretiens avec le joueur et le staff médical. » Dans l’après-midi, Frei est d’ailleurs venu à la Piverdière, le centre d’entraînement rennais. Le sourire las, il n’a pas voulu faire de commentaire à sa sortie et a renvoyé vers le responsable de la communication. Un communiqué est tombé en début de soirée : « Alex Frei a subi dernièrement une série d’examens médicaux dont l’ensemble des résultats sera demain (aujourd’hui) en la possession du staff médical. Un communiqué sera diffusé après analyse des données obtenues. » Au-delà de Rennes, toute la Suisse s’inquiète pour son buteur attitré, auteur de sept buts dans les éliminatoires. La Suisse retrouvera la France lors du premier tour de la Coupe du monde, le 13 juin. Frei ne semble plus sûr d’en être. – J.-D. C. PARIS TRUQUÉS Perquisitions en Belgique Hier matin à 7 heures, Cliff Mardulier, le deuxième gardien du Lierse, Laurent Fassotte, défenseur du même club, ainsi que leur entraîneur adjoint, Patrick Deman, ont reçu la visite à leur domicile des enquêteurs bruxellois dans le cadre de l’affaire des paris truqués qui pollue le football belge. Les policiers auraient notamment saisi l’ordinateur de Deman. Après les perquisitions, les trois hommes ont été emmenés au tribunal pour être auditionnés. Président du Lierse depuis juin 2005, Leo Theyskens avait déposé plainte pour association de malfaiteurs, escroquerie, abus de confiance, faux en écriture, corruption active et passive, violation de la loi sur les jeux de hasard et paris, fin novembre 2005, contre Gaston Peeters, manager du club qui l’a depuis licencié, Gaston Vets, son prédécesseur, et le Chinois Zheyun Ye, introuvable depuis plusieurs semaines et qui est soupçonné d’être le chef du réseau des paris truqués en Europe. Après sa prise de fonctions, Theyskens avait découvert 300 000 euros dans la comptabilité du Lierse, une somme provenant de l’homme d’affaire chinois. Selon Theyskens, cette somme n’aurait jamais profité au club, mais elle aurait été utilisée pour arranger des matches. Le président du Lierse a des soupçons sur au moins deux rencontres disputées par son équipe. Le 22 octobre 2005, La Louvière avait battu Lierse (1-0). Sur le but de La Louvière, le ballon était passé entre les jambes de Mardulier. Le 5 novembre 2005, Lierse s’était incliné 0-4 à Anvers face au Germinal Berschoot après avoir encaissé d’entrée de jeu un but sur lequel Fassotte sembla très passif. – R. R. I ZIDANE : « AU MIEUX, IL ME RESTE UN AN ET DEMI. » – Zinédine Zidane a de nouveau évoqué sa fin de carrière, hier sur son site Internet, rappelant qu’il n’irait pas au-delà de juin 2007. « Il me reste six mois ou un an ! Au mieux il me reste un an et demi, a expliqué le capitaine de l’équipe de France. Je suis plus près de la fin que du début. J’ai envie de profiter de mes derniers moments de footballeur et de les vivre à fond. » Réagissant à un article du quotidien espagnol As affirmant qu’il pourrait prendre sa retraite après la Coupe du monde, Zidane avait indiqué le 22 janvier sur Canal + que le sujet n’était « pas d’actualité ». Évoquant les chances de la France à la Coupe du monde, Zidane affirme : « On a une belle équipe. Maintenant, on a aussi dit ça en 2002 et en 2004. Donc, il ne faut pas faire les mêmes erreurs. » Avant de revenir sur l’échec de l’Euro 2004 : « Si je suis un peu déçu, c’est surtout de 2004. On s’était bien préparés. On avait une belle équipe. C’est pour ça que l’échec a été très dur. Et ce n’était pas pour rien que j’avais arrêté. » I TROYES VEUT FAIRE BLANCHIR LE CROM. – Expulsé mardi lors de Nantes-Troyes (1-1) pour une faute sur Diallo qu’il n’avait apparemment pas commise, Ronan Le Crom doit être automatiquement suspendu samedi pour la venue de Nancy. Mais hier ses dirigeants ont envoyé un fax à la commission de discipline pour être entendus lors de la réunion hebdomadaire, qui a lieu dans la soirée. Troyes compte s’appuyer sur les images vidéo pour prouver qu’Alain Sars et son assistant Vincent Texier ont été abusés par une simulation de Diallo. La jurisprudence pourrait aussi peser en faveur de l’ESTAC. Cette saison, la commission de discipline a déjà retiré PAGE 12 deux cartons rouges (au Niçois Balmont et au Strasbourgeois Deroff) consécutifs à des erreurs d’appréciation du corps arbitral. – R. R. I EURO 2008 : LES NÉGOCIATIONS CONTINUENT. – Alors qu’on se rapproche de la date du 2 mars, limite imposée par l’UEFA aux nations concernées pour se mettre d’accord, le calendrier des éliminatoires 2008 du groupe de l’équipe de France n’est toujours pas officialisé. Après deux jours de réunion en fin de semaine dernière à Paris, la France, l’Italie, l’Écosse, la Géorgie, la Lituanie et les Féroé avaient trouvé un accord. Mais le septième pays du groupe, l’Ukraine, avait refusé de le valider. Dans un premier temps, l’Ukraine avait jusqu’à lundi dernier, 13 heures, pour accepter ce calendrier ou s’en remettre au tirage au sort de l’UEFA. Mais face aux inconvénients représentés par ce dernier recours, les adversaires de l’Ukraine continuent de discuter pour trouver un arrangement. Hier, aucun accord n’avait encore été trouvé. – V. D. I NICE : VAHIRUA PROLONGE JUSQU’EN 2010. – Le meneur de jeu de l’OGC Nice, Marama Vahirua, 25 ans, doit aujourd’hui prolonger de trois ans son contrat, qui le lierait au Gym jusqu’en 2010. I SALOMON KALOU BIENTÔT NÉERLANDAIS ? – L’attaquant ivoirien du Feyenoord Rotterdam, Salomon Kalou, frère du Parisien Bonaventure, pourrait dans les prochaines semaines devenir citoyen néerlandais et défendre les couleurs des Pays-Bas à la Coupe du monde 2006. Hier, le Conseil d’État néerlandais a décidé que la ministre à l’Immigration devait réexaminer la demande expresse qu’elle refuse jusqu’à présent à l’Ivoirien et présenter de nouveaux arguments. L’entourage du joueur est plutôt confiant puisqu’une demande similaire s’est déjà produite et a été acceptée en badminton quelques mois plus tôt. – R. Kr. I GRENOBLE : LE MAIRE DÉPOSE UN NOUVEAU PERMIS DE CONSTRUIRE. – Le député-maire de Grenoble, le socialiste Michel Destot, a déposé hier un nouveau permis de construire pour le futur stade, l’ancien permis ayant été jugé périmé, ce qui devrait permettre la reprise des travaux aujourd’hui. Les opposants au stade, qui jugent le projet « trop grand, trop cher et trop mal placé » et le combattent depuis 2003, ont aussitôt annoncé qu’ils attaqueraient ce permis en justice par le biais d’un référé-suspension. I LES SUPPORTERS DE L’AJAX BANNIS DE LA HAYE. – Tous les supporters de l’Ajax Amsterdam seront interdits de stade à La Haye ces cinq prochaines années. Cette décision des autorités de la ville de La Haye fait suite aux violences commises par certains hooligans, vendredi dernier. De violents affrontements avaient eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi entre des partisans de l’Ajax et des supporters d’ADO La Haye. I PORTUGAL : UN BRÉSILIEN POSITIF. – L’attaquant brésilien Roberto Alcantara Ballestero (Penafiel) a été contrôlé positif au salbutanol, médicament préconisé pour le traitement de l’asthme, lors d’une contre-expertise, a annoncé hier le club portugais de D 1. « Le joueur en a pris pour traiter une maladie pulmonaire (asthme) et non dans le but d’améliorer ses performances physiques », explique la direction du club. Le joueur a été contrôlé le 17 décembre dernier après un match contre le FC Porto perdu par Penafiel (1-3). I UN CANNOIS DE SEIZE ANS À ARSENAL. – Le jeune défenseur de Cannes (National), Carl Parisio, seize ans, formé au club et repéré par les Gunners, cet été lors du tournoi Zidane à Cannes, a signé hier avec Arsenal. Bien que le joueur soit libre de tout contrat, Arsenal a tenu à dédommager le club cannois pour frais de formation (le montant n’a pas été communiqué par le club). La démarche du club britannique a été qualifiée d’« élégante et exemplaire » par le président cannois, Marcel Salerno. I ANGLETERRE (match en retard).– HIER, 19e journée : Blackburn - Sunderland, 2-0. Buts : Bellamy (38e, 63e) À l’issue de ce match, Blackburn est 7e avec 40 points et Sunderland 20e avec 10 points. I ÉCOSSE (Coupe, 8es de finale, match à rejouer).– HIER : PARTICK (D 3) - Inverness, 1-1, 4-2 aux t.a.b. APRÈS UNE PREMIÈRE VICTOIRE sur Tom Boonen mardi, la deuxième confrontation de l’année entre Alessandro Petacchi et le champion du monde a une nouvelle fois tourné à l’avantage de l’Italien, hier, sur les routes espagnoles de la Ruta del Sol. « Cette victoire est différente, expliquait le coureur de Milram. Le final était plus dur (en raison d’un faux plat à 400 mètres de l’arrivée) et toute l’équipe a dû faire des efforts pour revenir sur l’échappée (dans laquelle on retrouvait Vandenbroucke) dans le dernier kilomètre. » Le vainqueur de Milan - San Remo ne disposait d’ailleurs plus que d’un seul équipier dans le final contre deux pour le champion du monde. « C’est pour ça que j’ai pris la roue de Boonen et lorsqu’il a lancé le sprint aux 200 mètres, j’avais un vélo de retard », racontait Petacchi. Tom Boonen, cinq victoires à son compteur depuis sa reprise au Tour du Qatar, affichait une mine déçue. « Nous avons eu un petit problème dans notre système de train, a expliqué le Belge. J’ai dû freiner alors que j’étais déjà sur le 12-dents et vis-à-vis d’un sprinteur comme Petacchi, c’est mortel. Mais bon, ce n’est pas tellement grave. Je suis toujours très bien, c’est bon signe en vue du Volk (25 février). » Pour Wilfried Peeters, le directeur sportif de Quick Step Innergetic, « ce type de sprint est la spécialité de Petacchi mais c’est sa seule arme. Un jour viendra où Tom le battra ». Ce que Petacchi lui-même confirmait : « Battre Boonen à deux reprises ne signifie pas que je suis meilleur. Mais chaque fois que j’ai sprinté contre lui par le passé, je n’ai jamais eu le sentiment qu’il était plus vite que moi. Il y a beaucoup d’intérêt pour nos duels, mais je suis habitué, c’était déjà pareil du temps de Cipollini. » – B. R. RÉSULTATS RUTA DEL SOL (2.1 [ESP], 12-16 février). – 4e étape, Ecija-Ronda : 1. Petacchi (ITA, Milram), les 162,1 km en 4 h 7’11’’ ; 2. Boonen (BEL, Quick Step) ; 3. Brown (AUS, Rabobank) ; 4. C. Garcia Quesada (ESP, Unibet), t.m.t. ; 5. Trenti (ITA, Qsi), à 3’’ ; ... 8. Olivier (Agritubel), à 6’’. Classement général : 1. C. Garcia Quesada (ESP, Unibet), en 16 h 18’13’’ ; 2. Garcia Rena (ESP, Kaiku), à 5’’ ; 3. A. Garcia Quesada (ESP, Andalucia), à 16’’ ; 4. Isasi (ESP, Euskaltel), à 20’’ ; 5. Pasamontes (ESP, Uni), à 23’’ ; ... 15. Petacchi (ITA, Milram), à 31’19’’ ; 17. Boonen (BEL, Quick Step), m.t. AUJOURD’HUI. – 5e et dernière étape : Olvera-Sevilla (172,6 km). I TOUR D’ALGARVE (2.1 [POR], 15-19 février). – 1re étape, Albufeira-Tavira : 1. Zanotti (ITA, Unibet), les 162 km en 3 h 43’30’’ (moy. : 43,570 km/h) ; 2. Hunt (GBR, Uni) ; 3. M. Zberg (SUI, Gerolsteiner) ; 4. Soeiro (POR, Riberalves) ; 5. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto) ; ... 12. Minard (Cofidis), t.m.t. Classement général : 1. Zanotti (ITA, Unibet.com), en 3 h 43’20’’ ; 2. Hunt (GBR, Uni), à 4’’ ; 3. M. Zberg (SUI, Gerolsteiner), à 6’’ ; 4. Mengin (Française des Jeux), à 7’’ ; 5. Sabido (POR, Barloworld), m.t. AUJOURD’HUI. – 2e étape : Vila Do Bispo - Lagos (173,5 km). I PISTE - SIX JOURS DE HASSELT (BEL, 9-14 février). – Classement final : 1. GilmoreKeisse (BEL), 330 pts ; 2. Slippens-Stam (HOL), 289 ; à 2 tours : 3. Steels (BEL) - Villa (ITA), 242 ; 4 Betschart (SUI) - Schep (HOL), 149 ; à 4 tours : 5. De Ketele - Schets (BEL), 310. I CONDAMNATION ANNULÉE POUR VANDENBROUCKE. – Frank Vandenbroucke a obtenu, hier, l’annulation par la Cour de cassation de Bruxelles d’un jugement qui l’avait condamné à 250 000 euros d’amende pour possession de produits dopants. Une perquisition au domicile du coureur belge en février 2002 avait permis de découvrir de l’EPO, des hormones de croissance, de l’adrénaline, de la testostérone, de la morphine et des amphétamines. Suspendu par la communauté flamande du 1er septembre 2002 au 28 février 2003, VDB avait ensuite été condamné financièrement par la cour d’appel de Gand. Ses avocats ont plaidé qu’une sanction pénale ne pouvait s’ajouter à une sanction sportive, la loi belge indiquant qu’une personne ne peut être punie deux fois pour les mêmes faits. I PISTE : LADAGNOUS SUR PLUSIEURS FRONTS. – Le directeur technique national, Patrick Cluzaud, a complété hier la sélection en vue des Championnats du monde à Bordeaux (13-16 avril). Au terme de tests effectués depuis lundi sur la piste bordelaise, Fabien Sanchez et Damien Monier disputeront comme prévu la poursuite individuelle. Sanchez, Delage, Ladagnous, Rousseau et Mouchel (quatre à choisir parmi eux) sont retenus pour l’épreuve par équipes. Récent lauréat d’une étape du Tour Méditerranéen, Mathieu Ladagnous disputera également la course aux points et l’américaine, en compagnie de Jérôme Neuville, comme aux Jeux Olympiques d’Athènes. Neuville est, lui, retenu pour le scratch. Chez les femmes, Pascale Jeuland est qualifiée pour la course aux points et Élodie Henriette pour le scratch. La place pour la poursuite sera attribuée après un nouveau stage à Bordeaux (13-17 mars), Marina Jaunâtre, pressentie pour l’exercice, souffrant actuellement d’une tendinite au genou. I LA RENTRÉE DE MONCOUTIÉ. – Pour sa dixième année professionnelle, David Moncoutié a raté le Tour Med. Il a en fait choisi de retarder son retour à la compétition pour durer plus longtemps dans la saison. « Le but est d’éviter une certaine lassitude, précise le coureur de Cofidis qui sera samedi au Tour du Haut Var. C’est une course que je connais bien et qui me convient, mais elle est difficile. Samedi soir, je saurai où je me situe par rapport aux autres coureurs, dont certains ont déjà deux courses par étapes dans les jambes. » Son programme l’emmènera ensuite en Suisse (Chiasso et Lugano, les 25 et 26 février) et à Paris-Nice (5-12 mars), sa participation reste néanmoins liée à la naissance de son premier enfant prévue pour la mi-mars. En attendant, d’ores et déjà, en deuxième partie de saison, il se verrait bien disputer la Vuelta. JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge CLAUDE CHEVALLY Grosse inquiétude pour Frei CYCLISME RUTA DEL SOL Petacchi Boonen : 2-0 Bleu avec Lyon. Mais j’en sais assez pour dire que les Hollandais pratiquent un bon football qui n’est pas qu’athlétique. Ce qui est certain, en revanche, c’est que nous croyons en nous. Et je continue de penser que Lyon figure parmi les sept ou huit équipes qui peuvent prétendre gagner la Ligue des champions. Après, comment savoir si Barcelone est plus fort que Milan ou la Juventus, si Chelsea est plus ou moins fort que le Real. En tout cas, à mes yeux, Lyon fait partie de ce peloton. – Vous venez d’évoquer le Real. Le but que vous avez marqué à Santiago-Bernabeu (1-1, en phase de poules retour), d’ u ne ta lon nade a ux six mètres, est-il le plus beau que vous ayez jamais marqué ? – Disons qu’il figure parmi les trois plus beaux... – Comment avez-vous eu l’idée de tenter ce que vous avez fait ce soir-là ? – Vous savez, un attaquant ne doit pas trop penser, sinon, il est foutu ! » Jaune Rouge Jaune – Cette saison, Lyon renverse souvent la vapeur dans les derniers instants. C’est un jeu dangereux. – C’est souvent la marque des équipes très fortes mentalement. Et Lyon dispose justement d’un groupe fort et uni. C’est même sûrement sa force numéro 1. Il s’agit donc de la cultiver, autour d’un entraîneur qui est partie prenante de cette solidarité. Je me souviens que la saison où j’ai joué à la Roma (2003-2004), on était leaders à mi-Championnat. Et puis, lors des matches retour, on a fait quelques matches nuls, pendant que Milan gagnait souvent en fin de match. Et, à l’arrivée, c’est Milan qui a été champion. Mais ce n’est pas le hasard ou la chance qui font souvent gagner en fin de match. C’est la force mentale. Et ce sont généralement les grosses équipes qui la possèdent. – Mardi, Lyon retrouve la Ligue des champions avec un 8e de finale aller à Eindhoven. Qu’est-ce que ça vous inspire ? – Ce seront deux matches très difficiles. Je sais quelle responsabilité on aura sur les épaules. Je ne peux pas dire que je connaisse très bien le football néerlandais puisque j’ai joué une fois contre Feyenoord et, en juillet dernier, contre le PSV (1-1) Noir Bleu Noir « VOILÀ QUELQUES SEMAINES que vous n’avez plus inscrit le moindre but. Cela vous inquiète-t-il ? – D’abord, pour Lyon, c’est difficile de marquer en ce moment. Cela arrive dans une saison. D’autre part, l’avantage, à Lyon, c’est que beaucoup de joueurs peuvent marquer. Alors, à la limite, peu importe qui marque, pourvu que l’équipe gagne. Personnellement, j’ai déjà vécu ça. Une saison est faite de cycles, avec plus ou moins de réussite. Mais ça ne m’inquiète pas, je ne doute pas. Un peu à l’image de l’équipe, je connais une période de creux. Mais je m’entraîne de nouveau à 100 %. En début de saison, d’ailleurs, lorsque je marquais but sur but, je vous avais annoncé que je connaîtrais sûrement une période de moindre réussite. Je ne m’étais pas trompé. – Le froid, les terrains en mauvais état, les pépins de santé sont-ils des excuses ? – Pas plus que l’arbitrage, ces choses-là ne sont des excuses à mes yeux. De toute façon, le froid et les mauvais terrains, c’est pour tout le monde. Pour le reste, c’est vrai que mon fils m’a refilé la grippe. Puis, j’ai été blessé à un pied à Ajaccio (2-1 a.p., en 16es de finale de la Coupe de France). Mais ce sont les aléas d’une saison. Et, aujourd’hui, tout va bien. – Au-delà, Lyon s’est laissé grignoter par Bordeaux. Cela vous perturbe-t-il ? – On a très bien démarré le Championnat et assez vite creusé un gros écart. Depuis la reprise, on a pris 12 points sur 18 possibles. On aurait préféré en prendre 15 ou 16, bien sûr. Mais il n’y a rien de grave ni de préoccupant, on continue de prendre des points ! Et, même si rien n’est fait mathématiquement, je ne peux pas imaginer que Lyon ne soit pas champion et ne remporte pas son “ cinquième titre ” (en français). – Comment vivez-vous le turnover que prône Gérard Houllier ? – Très bien ! Un joueur préfère toujours être sur le terrain et y rester jusqu’à la dernière minute, mais on fait confiance au coach. Il est très près du groupe, sait parfaitement ce qu’il fait En début de saison, John Carew (à gauche) qui fausse compagnie à l’Auxerrois Jean-Pascal Mignot, faisait peur à toutes les défenses, mais depuis près de deux mois et demi il n’a plus inscrit le moindre but. Inquiétant ? Pas pour lui, en tout cas. (Photo Richard Martin) 13 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE Castaignède en renfort L’arrière des Saracens mais aussi Mas et Dusautoir ont été appelés hier avec les Bleus en vue de France - Italie. IL N’Y A EU aucune surprise. Les sélectionneurs ont dévoilé hier une liste de trente joueurs convoqués pour préparer France - Italie le 25 février à 15 heures), dont vingtsept – trois des quatre Parisiens retenus joueront dimanche soir à Agen et ne rallieront Marcoussis que lundi après-midi – seront réunis dimanche prochain à 17 heures à Orly. Au petit jeu des comparaisons avec le groupe de vingt-neuf éléments présents avant France - Irlande, on notera deux absences, toutes les deux attendues, et trois apparitions ou réapparitions. C’est le mercredi 22 février à 14 h 45 que seront connues la composition du quinze de départ et l’identité des sept remplaçants. Parmi les huit joueurs non conservés, quatre rejoindront France A, pour laquelle dix-huit joueurs ont été déjà retenus, et quatre regagneront leur domicile le mercredi soir. « On espère que l’on pourra travailler avec ce groupe entier et que le week-end de Top 14 et de Championnat d’Angleterre qui arrive ne modifiera pas l’effectif en début de semaine, a lancé Bernard Laporte. Mais on est conscients que souvent, les matches du samedi et du dimanche modifient nos plans » . Dimitri Szarzewski ne figure pas dans la liste. Titulaire contre l’Écosse le 5 février dernier, puis non retenu dans les vingt-deux contre l’Irlande, le talonneur du Stade Français est blessé au tendon d’Achille du pied droit et ne peut ni s’entraîner, ni jouer actuellement. Il souffre d’une bursite qui le handicapait déjà après le match en Écosse. Guillaume Boussès non plus n’a pas été gardé. Le centre berjallien, qui avait fêté sa première sélection à Murrayfield, puis intégré les vingt-neuf pour l’Irlande avant de rejoindre France A, a été de nouveau laissé à la disposition de France A, qui jouera à Lons-le-Saunier (Jura) le vendredi 24 février à 18 heures. Laporte : « Mas revient à un poste où nous ne sommes pas riches » MOINS DE quarante-huit heures après que Bernard Lapasset se fut fendu d’une déclaration ambiguë, au micro de Sud Radio, quant à l’influence de Fabien Pelous chez les Bleus, l’entraîneur et le manager de l’équipe de France ont apporté hier un soutien sans faille à celui qu’ils ont installé une première fois comme capitaine de janvier 2000 à juin 2001, puis à l’issue de la Coupe du monde 2003, quand Fabien Galthié s’est retiré. « On a le sentiment que l’équipe a perdu pied sitôt que Raphaël Ibanez est sorti et Olivier Magne après lui. Le paquet d’avants est devenu orphelin de ces deux leaders », avait notamment lancé le numéro 1 fédéral. « Pourquoi Fabien ne serait-il pas capitaine contre l’Italie, pour la suite du Tournoi et le futur, s’est étonné Bernard Laporte hier à Marcoussis. Qui fait l’équipe ? Personne ne m’a rien dit ni demandé au sujet du capitanat. Si Jacques Chirac m’appelle et me dit qu’il n’en veut plus comme capitaine, alors j’appellerai Bernard Lapasset pour en parler et voir ce que l’on fait. Mais, pour le moment, ce n’est pas le cas. Fabien a toute notre confiance et on ne peut pas lui faire porter le chapeau pour certains mauvais choix et quelques mauvaises réalisations de ses partenaires. Je conseille à tous ceux qui doutent de revoir son match contre l’Irlande, où il a été le deuxième plaqueur de l’équipe (14 plaquages). Fabien a la carrure pour ce rôle. Il est notre capitaine, nous donne satisfaction. Et, si ce n’était pas le cas, on le lui dirait. » De son côté, Jo Maso s’est montré tout aussi solidaire. « Il n’y a pas d’affaire Pelous et sur ce sujet j’ai précisément eu le président Lapasset ce matin (hier), qui a eu Fabien mardi au téléphone : il n’y a pas de problème à ce niveau-là. Il m’a demandé de démystifier ses propos au sujet de Fabien, avec lequel il s’est entretenu à l’issue du banquet officiel, samedi dernier. Il m’avait alors justement dit à quel point c’était un type bien. Je me fais donc son porte-parole, mais surtout, en tant que manager général de l’équipe de France, je tiens à réaffirmer également mon soutien sans faille à Fabien Pelous. Il est notre capitaine et nous souhaitons qu’il le reste. » Il serait surprenant que, contre l’Italie, le Toulousain, recordman des sélections comme capitaine (36), ne conduise pas les Bleus avec ses galons... – H. I. GALLES I ÉCOSSE : MURRAY SUSPENDU TROIS SEMAINES. – Scott Murray, le deuxième-ligne écossais, a été suspendu hier trois semaines par la commission de discipline du Tournoi, qui l’a jugé coupable d’avoir donné un coup de pied volontaire au Gallois Ian Gough, ce week-end à Cardiff. Murray manquera le prochain match du Tournoi, contre l’Angleterre le 25 février. L’énigme Ruddock Le départ soudain après deux matches du Tournoi de Mike Ruddock, l’entraîneur gallois, continue de faire beaucoup parler. Un an après le premier Grand Chelem remporté par les Diables rouges depuis 27 ans, Ruddock a finalement renoncé, apparemment à la demande de la fédération, après avoir envisagé de poursuivre jusqu’au match contre la France le 18 mars prochain. Il sera remplacé jusqu’à la fin du Tournoi par son adjoint, l’Australien Scott Johnson. La Welsh Rugby Union aimerait bien que ce dernier soit le successeur jusqu’à la Coupe du monde. Mais Johnson est pressenti pour devenir un des bras droits de John Connolly chez les Wallabies à partir du mois de juin et on dit même du côté de Sydney que le contrat serait sur le point d’être signé. Ruddock a invoqué des « raisons familiales » pour expliquer son départ, mais il semble que de laborieuses négociations pour l’extension de son contrat, qui se terminait à la fin de la saison, aient aussi joué un rôle. Le bruit court également, immédiatement démenti, notamment par le capitaine, le Toulousain Gareth Thomas, de différences d’opinion avec quelques-uns des joueurs majeurs de l’équipe. C’est en tout cas le deuxième départ inattendu qui secoue le rugby gallois, trois mois après celui du directeur de la Fédération, John Moffett, qui est reparti en Nouvelle-Zélande. I AGEN : FAUGERON POUR DEUX ANS. – Daniel Dubroca, le président d’Agen, a hier officiellement confirmé que Didier Faugeron serait le directeur sportif du club les deux prochaines saisons, en remplacement de Christian Lanta, en partance pour Lyon. « Nous avions plusieurs Les dix-huit joueurs retenus pour jouer contre Italie A (ils seront rejoints mercredi midi par quatre des trente stagiaires du groupe France) étaient tous présents vendredi dernier à Limoges pour la victoire contre Irlande A (20-12). AVANTS : Poux, Lamboley (Toulouse), Kaiser, Marchois (Stade Français), Debaty, Lecorvec (Perpignan), Cabello (Bourgoin), Faure (Castres), Harinordoquy (Biarritz). ARRIÈRES : Durand (Perpignan), Albouy (Castres), Skrela (Stade Français) Peyrelongue, Bidabé, Gobelet (Biarritz), Boussès (Bourgoin), Clerc (Toulouse), Thiery (Bayonne). VENDREDI 17 FÉVRIER I TOP 14 (17e journée). – PerpignanCastres (15 h 10, en direct sur Canal +) ; Brive - Biarritz (17 h 30, en direct sur Canal + Sport) ; Montpellier - Bourgoin ; Toulon - Clermont ; Pau - Bayonne ; Narbonne - Toulouse (18 h 30). I PRO D 2 (20e journée). – Colomiers Pays d’Aix ; La Rochelle - Tarbes ; Auch- mission concernant la restauration dont les conclusions ont été remises le 31 janvier. Adoubé par le ministère et la fédération, il aura notamment un rôle d’interface entre ces deux entités et devra être rapidement opérationnel pour s’atteler aux dossiers les plus chauds, notamment celui – crucial – de l’ouverture au grand public de la billetterie, le 10 avril. Il devra aussi maîtriser l’important volet relations internationales de son poste et établir des liens personnels avec l’IRB (fédération internationale) pour reprendre des négociations financières qui s’annoncent difficiles. Un vrai défi pour cet homme qui n’est pas issu de la « famille du rugby » et sur lequel son prédécesseur avait buté. XAVIER AUDEBERT et PATRICK ISSERT I DU RENFORT POUR LE GIP. – Max Bouchet-Virette a été nommé responsable de la mise en œuvre du programme concernant les volontaires, dans le cadre de l’organisation du Mondial 2007. Après avoir travaillé pour les Jeux d’Albertville en 1992, puis le Mondial de football 1998 et celui d’athlétisme en 2003, il a été directeur des ressources humaines de Paris 2012. ILS ONT DIT Castaignède : « Peu importe le poste » APRÈS AVOIR appris la bonne nouvelle hier en début d’après-midi, Thomas Castaignède ne s’est pas posé de question quant à son état de forme ou la position qu’il pourrait occuper si on le retient parmi les vingt-deux : « Je suis apte à jouer. Pendant trois semaines, j’ai fait de la rééducation et je m’entraîne normalement. Maintenant, j’espère jouer une partie de la rencontre contre Northampton samedi, car je devrai commencer le match comme remplaçant. Cette convocation me rend très heureux. Et je viendrai avec l’espoir de jouer contre l’Italie. Peu importe le poste ! Je pense que ma polyvalence est devenue un atout. Et ce même si j’aimerais bien être utilisé à l’ouverture en club de temps en temps, un poste où je n’ai pas joué depuis longtemps. » Numéro 10, une position où il faut posséder un bon jeu au pied, secteur dans lequel les Bleus n’ont aucune certitude. « C’est toujours facile de blâmer le botteur quand les choses ne vont pas bien. Quand on loupe une touche ou une pénalité, cela se voit. Le jeu au pied se prépare aussi collectivement, il dépend de la façon dont on se dégage de la pression défensive adverse. Contre I’Irlande, Fred Michalak était l’option prioritaire pour le jeu au pied et cela facilite le travail de la défense. Quand des joueurs comme Yannick Jauzion ou Damien Traille sont à ses côtés, cela facilite les choses. » Contre l’Italie, c’est à lui qu’on pourrait bien demander de faciliter les choses… – H. B. G Thierry DUSAUTOIR (troisième-ligne du Biarritz Olympique : « J’espérais cette sélection et j’ai travaillé pour ça, mais il y a encore un match à disputer à Brive et je commence à être superstitieux, car j’ai déjà dû décliner mes deux premières sélections. Les entraîneurs de France A nous avaient dit vendredi, avant le match contre l’Irlande, que si nous réalisions une bonne performance nous avions une chance d’intégrer le groupe de l’équipe de France. Là, je suis dans les trente, s’ils en avaient pris vingt-deux, ils ne m’auraient peut-être pas appelé. J’y vais sans pression particulière, j’ai tout à gagner. » – C. J. G Damien TRAILLE (centre du Biarritz Olympique) : « Comme avant l’Irlande, je suis rappelé dans le groupe des trente, mais cette fois-ci j’y vais dans d’autres conditions car j’aurai disputé deux matches (il a joué dimanche avec les Espoirs de Biarritz à Bayonne, 14-5, et il fera sa rentrée en équipe première samedi à Brive). – C. J. dossiers de candidature, dont un de l’étranger, et nous avons estimé que la continuité de l’excellent travail de Christian Lanta et de Christophe Deylaud pouvait être assurée par Didier Faugeron, a confié Daniel Dubroca. Sa capacité à faire monter Brive de Pro D 2 en Top 16, l’ambition et l’esprit du jeu qu’il a mis en place ont fait pencher la balance en sa faveur. Nous nous sommes mis d’accord mardi soir pour signer un protocole. » I OLIBEAU À PERPIGNAN. – Après avoir engagé le trois-quarts centre argentin du BO, Federico Martin Aramburu, l’USAP continue de faire son marché à Biarritz où elle vient de faire signer, pour les deux AGENDA I ANGLETERRE (15e journée). – Leicester - Worcester ; Sale - Leeds. I LIGUE CELTIQUE (14e journée). – Neath-Swansea - Borders ; Édimbourg Ulster. I SUPER 14 (2e journée). – Otago Highlanders (NZL) - Auckland Blues (NZL) ; Golden Cats (AFS) - Waikato Chiefs (NZL) ; Northern Bulls (AFS) - ACT Brumbies (AUS). SAMEDI 18 FÉVRIER Étienne Thobois, nouveau patron du Mondial 2007. (Photo Stéphane Mantey) Tyrosse ; Béziers - Mont-de-Marsan ; Albi-Oyonnax (18 h 30). I ANGLETERRE (15e journée). – Bath London Irish ; Northampton - Saracens. I LIGUE CELTIQUE (14e journée). – Connacht - Llanelli ; Munster - Glasgow ; Newport - Leinster. I SUPER 14 (2e journée). – Wellington Hurricanes (NZL) - Western Force (AUS) ; Queensland Reds (AUS) - Canterbury Crusaders (NZL) ; Coastal Sharks (AFS) - Free State Cheetahs (AFS) ; Western Stormers (AFS) - New South Wales Waratahs (AUS). DIMANCHE 19 FÉVRIER I Français (20 h 45, en direct sur Canal +). I PRO D 2 (20e journée). – Dax - Aurillac ; Racing-Métro 92 - Montauban ; Stade Bordelais - Lyon OU (15 heures). I ANGLETERRE (15e journée). – Bristol - Wasps ; Newcastle - Gloucester. TOP 14 (17e journée). – Agen - Stade prochaines saisons, le deuxième-ligne Olivier Olibeau (29 ans, 1,97 m, 112 kg). Pour Olibeau, Catalan d’origine, il s’agit d’un retour au bercail au sein de l’USAP, qu’il avait quittée en 2002 afin de rejoindre Narbonne, puis Biarritz il y a deux ans. – V. C. I TOULOUSE : NYANGA RASSURÉ. – Victime d’une entorse du genou gauche, a priori légère mais assez douloureuse, samedi lors de France-Irlande (43-31), Yannick Nyanga a passé une IRM de contrôle rassurante. « Il n’y a aucune lésion ligamentaire ou méniscale, juste un petit hématome autour de la rotule », se réjouit le flanker de Toulouse et des Bleus. « Je reprends l’entraînement jeudi (aujourd’hui), avec l’espoir d’être retenu pour le déplacement à Narbonne. » Une bonne nouvelle pour le manager général, Guy Novès, déjà privé de McCullen (genou) et sans doute de Brennan (rotule) samedi dans l’Aude. – J. L. I BIARRITZ : TOULOUSE ET BAYONNE REÇUS À DAX ? – C’est plus qu’une rumeur : le Biarritz Olympique, champion de France en titre, pourrait recevoir Toulouse (le 7 ou le 8 avril) puis le voisin bayonnais (le 28 ou le 29 avril) en Top 14 au stade municipal de Dax. Ce qui permettrait de disposer d’une capacité d’accueil portée à 17 500 places alors que le stade d’Aguilera, actuellement en travaux et où la nouvelle tribune est sortie de terre, n’en contient que 7 500 à l’heure actuelle. JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Les plus beaux souvenirs du XV de France. Les plus beaux souvenirs du XV de France. LeLe match, l’essai, la bagarre, la 3e mi-temps du siècle et dul’élection siècle de l’équipe match, l’essai, la bagarre, la 3e mi-temps idéale pour le centenaire du XV de France sont L’Équipe Magazine et l’élection de l’équipe idéale pourdans le centenaire du XV100% rugby. de France sont dans L’Équipe Magazine 100 % rugby. Samedi 18 février chez votre marchand de journaux, 1,80 €. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BERNARD LAPORTE et JO MASO ont conforté hier Fabien Pelous dans son statut de capitaine. FRANCE A INCHANGÉE AVANTS : Marconnet, De Villiers (Stade Français), Milloud (Bourgoin), Mas (Perpignan), Ibanez (Wasps/ANG), Bruno (Sale/ANG), Pelous (Toulouse), Thion (Biarritz), Nallet (Castres), Papé (Bourgoin), Lièvremont, Betsen, Dusautoir (Biarritz), Bonnaire (Bourgoin), Nyanga (Toulouse), Magne (London Irish/ANG), Martin (Stade Français). ARRIÈRES : Élissalde, Michalak, Fritz, Heymans (Toulouse), Yachvili, Traille, Brusque (Biarritz), Boyet (Bourgoin), Marty (Perpignan), Dominici (Stade Français), Rougerie (Clermont), Castaignède (Saracens/ANG), Valbon (Brive). UN GRAND ÉCLAT de rire, puis un « No comment » ferme, suivi d’un « Désolé les gars, mais il faudra attendre le 6 mars ! » On n’en saura pas plus. Il faudra donc attendre cette date pour qu’Étienne Thobois (notre photo) s’exprime, une fois validée par le conseil d’administration sa nomination au poste de directeur général du Comité d’organisation du Mondial 2007. Après trois semaines de négociations parfois tendues entre le ministre des Sports, Jean-François Lamour, et le patron de la FFR, Bernard Lapasset, les deux hommes ont finalement tranché hier après-midi, s’entendant sur le nom du successeur de Vincent Roux-Trescases. Ce dernier avait, en effet, souhaité, le 23 janvier, mettre fin à ses fonctions. Face à un Essar Gabriel, ancien directeur général adjoint du projet Paris 2012, bénéficiant du soutien implicite du ministère, Bernard Lapasset souhaitait pousser la candidature de Gérard Wolf, directeur des métiers à EDF, l’un des principaux sponsors du Mondial français. Résultat, comme nous le laissions entendre la semaine dernière (L’Équipe, 11 février), le consensus s’est fait autour d’un invité de dernière minute. Étienne Thobois n’est pas, loin s’en faut, un inconnu dans le monde de l’organisation des grands événements sportifs. À trente-huit ans, ce diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris a notamment à son actif l’élaboration du budget prévisionnel du projet de candidature olympique Paris 2008. Il a ensuite été directeur financier des Mondiaux d’athlétisme à SaintDenis en 2003, avant de devenir le directeur de la planification et des sports de Paris 2012. À ce poste, il œuvrait en qualité de bras droit d’un certain... Essar Gabriel ! On ajoutera que ce technicien de haut vol a aussi un passé de sportif de haut niveau. Triple champion de France de badminton, il a notamment participé aux Jeux Olympiques en 1996 à Atlanta. Et il ne s’agit pas d’un inconnu du côté du Groupement d’intérêt public France 2007, pour lequel il a effectué, en qualité de consultant, une Bleu « Pas d’affaire Pelous » LES TRENTE POUR FRANCE-ITALIE Cet ancien de Paris 2012 a été choisi hier pour occuper le poste de directeur général du Mondial 2007. Jaune Jaune Rouge HAMID IMAKHOUKHENE Dimanche, Thomas Castaignède retrouvera Rémy Martin (à droite) et Lionel Nallet (à gauche) parmi les trente stagiaires du groupe France. Contre l’Italie, son jeu au pied pourrait être très précieux, comme ici au mois de novembre contre l’Afrique du Sud au Stade de France. (Photo Marc Francotte) -Thobois, l’homme du consensus Noir Bleu Noir Au rayon des présences, c’est bien évidemment le retour de Thomas Castaignède qui marque cette liste. Titulaire des trois derniers matches des Bleus à l’automne (Canada, Tonga, Afrique du Sud), l’arrière des Saracens s’était blessé à la cuisse gauche contre Biarritz en Coupe d’Europe le 21 janvier. Trois jours avant l’annonce de la liste pour Écosse-France, qu’il était quasiment assuré de jouer avec le numéro 15 dans le dos. « Nous l’avons eu au téléphone, il jouera samedi à Northampton et il est une solution précieuse pour le numéro 15, qu’il avait déjà contre les Springboks », a précisé Jo Maso au sujet de l’ancien Toulousain et Castrais. D’ores et déjà, « le petit Boni » apparaît comme le grand favori pour le poste d’arrière contre l’Italie. L’autre retour important est celui de Nicolas Mas. Le pilier droit de Perpignan était de la belle campagne des Bleus dans le Tournoi 2005, où il fut titulaire lors des quatre derniers matches (Angleterre, Galles, Irlande, Italie). Mais une opération du dos l’a privé de la suite de la saison internationale. Vendredi dernier, il était à Limoges avec France A : « Nicolas fait partie intégrante du groupe France en vue de la Coupe du monde, a insisté Laporte. Il nous a donné toute satisfaction l’an dernier, il s’est blessé, et il est rétabli, il revient normalement dans le groupe à un poste où nous ne sommes pas très riches. » Enfin, il faut espérer que Thierry Dusautoir, le seul non capé du groupe, ne se blessera pas à Brive, samedi. Convoqué pour partir avec les Bleus en Afrique du Sud et en Australie en juin dernier, puis pour participer à la dernière tournée de novembre, le troisième-ligne aile du BO avait décliné l’invitation les deux fois pour blessure ! « Lui aussi a sa place dans ce groupe élargi, a poursuivi Laporte. On le suit depuis un an déjà. Thierry a été le meilleur avec France A vendredi dernier, c’est un très bon défenseur, plaqueur, il colle au ballon. Et c’est tout l’intérêt de pouvoir entraîner trente joueurs pendant deux jours et demi. On va voir ce que donnent les jeunes, mais aussi les moins jeunes qui reviennent de longues absences. On veut voir où chacun en est et ensuite, on fera notre choix. » Outre Castaignède, il pourrait donc y avoir d’autres joueurs non présents au Stade de France samedi dernier rappelés dans les vingt-deux contre l’Italie. Comme Betsen, voire Traille. « Le groupe est ouvert, rien n’est figé. On ne prend pas trente joueurs pour ne fonctionner finalement qu’avec les mêmes », a conclu Laporte. COUPE DU MONDE 2007 14 Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (play-offs, 1 er tour retour) TOURS - ROESELARE PÉROUSE - CANNES : 3-0 Guemmadi donne le ton Cannes balayé Pérouse a étouffé le champion de France, stoppant net son parcours en Ligue des champions. PÉROUSE - CANNES : 3-0 (25-14 ; 25-15 ; 25-16) 1 000 spectateurs.Arbitres : MM. Bozkurt (TUR) et Jovanovic(SEM). Points marqués: 120 (75 + 45). Durée : 1 h 1’ (1er set : 22’ ; 2e : 19’ ; 3e : 20’). PÉROUSE : 3 aces (Lebl, 2) ; 17 contres gagnants (Di Franco, 7) ; 33/56 attaques gagnantes (Swiderski, 9/15) ; 11 fautes directes (dont 7 au service). Six de départ : Tofoli (3) ; Lebl (9) ; Swiderski (10) ; Vujevic (cap., 8) ; Hernandez (11) ; Di Franco (12). Libero : De La Fuente. Entraîneur : M. Caponeri. CANNES : 1 ace (Le Marrec) ; 2 contres gagnants (Bernier et Barca-Cysique) ; 31/86 attaques gagnantes (M. Novotny, 12/29) ; 22 fautes directes (dont 10 au service). Six de départ : Le Marrec (cap., 2) ; Gibert (3) puis Ognier (2) ; Barca-Cysique (3) puis Bernier (3) ; Schalk (2) ; M. Novotny (12) puis Hudecek (1) ; Meneau (6). Libero : Berriri. Entraîneur : A. Josserand. PÉROUSE – (ITA) de notre envoyé spécial L’AVENTURE EUROPÉENNE de l’AS Cannes s’est arrêtée brutalement hier soir sur le parquet de Pérouse (3-0). Une heure de jeu aura suffit à la formation italienne pour renverser une situation jugée « délicate mais pas compromise » par le coach Massimo Caponeri, à l’issue du match aller que les champions de France avaient joliment remportée en quatre sets. Un seul nombre pourrait suffire à résumer l’outrageante domination transalpine : 17 contres gagnants à... 2. Cette différence colossale exprime bien toute l’emprise qu’a exercé le block défense de Pérouse sur ce match. En face, Cannes a subi, sans jamais se donner les moyens de rétorquer. Pis, les cadres de l’équipe ont failli. Les internationaux Barca-Cysique et Frédéric Gibert ont même terminé la rencontre dans le carré des remplaçants. Spectateur attentif et tendu, Laurent Tillie, toujours en convalescence, laissait tomber quelques mots à l’issue de la déconvenue : « Ils nous ont mis K.O. d’entrée. On a été hors du coup pendant les deux premiers sets. Rien n’a fonctionné. » Ce match décisif ne s’est pas joué sur les qualités techniques des protagonistes mais plutôt sur leurs capacités mentales à aborder l’événement. Plus aguerrie (quatre joueurs du six italien arborent la trentaine fleuris- phase de la Ligue des champions. L’élimination cannoise de la compétition, contraignant aujourd’hui Tours à la défense des intérêts du volley français dans la plus prestigieuse des compétitions continentales (voir par ailleurs) recèle pourtant en son sein quelques éléments d’optimisme. Ainsi, en dehors d’un revers inattendu à domicile face à Vienne (2-3), le club azuréen n’a pas raté son retour, dix ans après sa der- nière apparition à ce niveau. Cinq victoires, autant de défaites, ce bilan équilibré correspond assez bien finalement au visage de Cannes cette saison. Celui d’un groupe qui tire davantage force de son collectif que de l’association sporadique de brillantes individualités, comme le fait Pérouse, qui restait ainsi sur cinq revers de rang toutes compétitions confondues. Bien sûr, le club azuréen avait des raisons de croire que le second tour des play-offs lui était accessible. Mais, précisément, il n’a fait qu’y croire. « Nous n’avons pas agi, regrettait ainsi Arnaud Josserand, dont l’intérim sur le banc en qualité d’entraîneur numéro un se poursuit jusqu’au au retour de son ami Tillie, prévu dans une semaine ou deux. Mon principal regret provient du fait que les Italiens n’ont pas mieux servi qu’à l’aller et que pourtant nous avons beaucoup moins bien réceptionné. Nous étions trop crispés. Nous ne nous sommes jamais libérés. C’est dommage car, les jours où on y arrive, on est capables de très bien jouer. » Il restera à le démontrer dès samedi à Beauvais, en Coupe de France et, surtout en Championnat, en poursuivant la belle remontée au classement entamée il y a bientôt un mois. Lebl, attaquant le plus efficace Le service. L’élément clé de la première rencontre entre les deux formations. Mais la performance des Cannois s’est révélée insuffisante (1 petit ace), laissant au néo-libero espagnol Enrique De La Fuente tout le temps de prendre ses marques sur un poste qu’il a découvert... hier soir ! Écarté à cause de son inconstance, Dario Messana, l’habituel titulaire a dû apprécier la performance de l’ancien Cannois derrière (78 % d’efficacité). Des tribunes, il a aussi dû noter l’efficacité du central tchèque Martin Lebl, récompensé avant la rencontre par la CEV, en qualité d’attaquant le plus efficace (67,86 % au filet) de la première Tous, donc lui aussi. Lui dont la progression depuis son arrivée en Touraine, en 2002, s’est révélée fulgurante. Lui surtout dont les performances en réception et au filet conditionnent fortement le rendement de sa formation. « Hichem, c’est un peu le baromètre de l’équipe, soutient d’ailleurs Pascal Foussard, le directeur sportif qui l’a fait venir de Cannes, alors qu’il était (2) Tours Aujourd’hui Roeselare (BEL) (3) (0) Friedrichshafen (ALL) Belgorod (RUS) Aujourd’hui (3) Pérouse (ITA) Cannes 3 0 (1) (3) Trévise (ITA) Pérouse Vienne (AUT) Aujourd’hui (0) I. Salonique (GRE) (3) Maaseik (BEL) Belchatow (POL) 2 (1) Belchatow 3 (3) N.B. : directement qualifié pour le Final Four, Trévise rencontrera l’équipe issue du haut de tableau. AVIRON Cracknell range les pelles JAMES CRACKNELL était le dernier. Le dernier des quatre membres du « Fab Four » de Sir Steven Redgrave encore (théoriquement) en activité. Trois fois champion du monde (1997-1998-1999)et champion olympique 2000 avec le quatre sans barreur britannique de Redgrave, James Cracknell avait décidé de prendre une année sabbatique dans la foulée de son second succès olympique survenu en 2004. Mais après avoir disputé (et gagné) une course transatlantique à la rame, Cracknell a constaté que l’envie n’était plus vraiment là. À trente-trois ans, il range donc définitivement les pelles, fort au final de deux titres olympiques et de six mondiaux. Un de ses plus beaux exploits est le doublé deux sans barreur - deux barré réalisé au Mondial 2001 à Lucerne en compagnie de Matthew Pinsent. – M. V. James Cracknell. (Photo Popperfoto / Presse Sports) Victorieux sur la Côte d’Azur à l’aller (3-1), Jean-Patrice Ndaki Mboulet (à droite) et les Cannois n’ont pas tenu le choc en Italie au retour. (Photo Nice Matin/PQR) HOCKEY SUR GAZON La longue marche bleue Les Français poursuivent leur préparation pour le tournoi de qualification à la Coupe du monde, avec les JO de 2008 en ligne de mire. LA CHINE EST devenue l’obsession des hockeyeurs tricolores. Dans un petit coin de leurs têtes, les Bleus rêvent forcément de Pékin et des Jeux Olympiques. Mais, avant d’espérer apercevoir les anneaux olympiques en août 2008, les Français, cinquièmes du dernier Championnat d’Europe, se rendront du 12 au 23 avril cinq cents kilomètres plus au sud, à Changzhou, où ils disputeront le tournoi de qualification à la Coupe du monde. Après une série de test-matches en Malaisie en janvier, les Bleus poursuivent leur « opération commando » depuis le début de la semaine à Bordeaux. Aujourd’hui, demain et samedi (à 15 heures les trois fois), la France sera opposée à l’Écosse, qui s’apprête à disputer les Jeux du Commonwealth (15 au 26 mars à Melbourne). Trois matches de préparation en vue de parfaire les automatismes entre des joueurs qui pour la plupart ne se sont pas dispersés dans les compétitions en salle de cet hiver afin de se consacrer uniquement au gazon. À Changzhou, où la France sera dans un premier temps opposée à la Chine, à la Corée du Sud, à la Malaisie, à la Nouvelle-Zélande et au Japon, l’objectif sera de terminer dans les cinq premiers afin de s’inviter à la Coupe du monde à Mönchengladbach (Allemagne) en septembre, rendez-vous En décembre 2004 la France, avec ici Frédéric Soyez (de dos, à droite) et Nicolas Gaillard (au centre), avait dominé l’Inde (3-1), nation majeure du hockey mondial. De quoi alimenter le rêve olympique des Tricolores. (Photo AFP) auquel les Tricolores n’ont plus été conviés depuis 1990, à Lahore (Pakistan). Les Bleus devront alors terminer à nouveau dans les cinq premiers pour gagner le droit de disputer le tournoi préolympique, dernière étape avant les JO. Un rêve pour une France privée de la fête olympique depuis les Jeux de Munich, en 1972. À vingt-quatre ans, Matthieu Durchon, fort de ses quatre-vingt-dix sélections, veut croire au destin olympique des Français. « Ce sera dur mais c’est faisable, estime l’attaquant du CAM Montrouge. Nous avons vraiment le potentiel pour y parvenir. Nous nous connaissons tous depuis longtemps, ce qui nous permet d’avoir beaucoup de repères. Techniquement, nous n’avons pas non plus grand-chose à envier aux autres. Et nous travaillons BADMINTON BATEAUX I CHAMPIONNAT D’EUROPE PAR ÉQUIPES (Thessalonique [GRE], 14-19 février). – 1re phase. 2e journée. HOMMES. Groupe 4 : France - Roumanie, 4-1 (Maunoury - Posteuca, 0-2 [19-21, 15-21], Kehlhoffner - Ciobotaru, 2-0 [21-8, 21-16], Fossy - Constantinescu, 2-0 [21-16, 21-16], Quéré-Vincent - Patroaica-Gradinaru, 2-1 [21-19, 18-21, 21-12], PopovStoyanov - Ciobotaru-Constantinescu, 2-0 [21-18, 21-15]) ; République tchèque - Turquie, 5-0. Classement : 1. France et République tchèque, 2 pts ; 3. Roumanie et Turquie, 0. FEMMES. Groupe 6 : France - Slovénie, 4-1 (Pi - Kersnik, 2-0 [21-9, 21-12], Lebuhanic - Tvrdy, 1-2 [21-15, 16-21, 16-21], Rahmawati - Pohar, 2-0 [21-13, 21-13], Eymard-Rahmawati Kersnik-Tvrdy, 2-1 [21-16, 11-21, 21-13], Pi-Choinet - Silvester-Pohar, 2-0 [21-15, 21-6]) ; Suisse - Pays de Galles, 5-0. Classement : 1. France, 2 pts ; 2. Suisse et Slovénie, 1 ; 4. Pays de Galles, 0. Les premiers de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale. AUJOURD’HUI. – France - République tchèque HOMMES ; France - Suisse FEMMES. I VOLVO OCEAN RACE : RÉGATE FINALE. – Alors qu’hier matin, ABN-AMRO One pouvait espérer avoir course gagnée dans cette 3e étape, le leader du tour du monde en équipage, tombait dans un terrible trou de vent à quelques dizaines de milles de Wellington. Du coup, Movistar refaisait complètement son retard pour naviguer bord à bord toute l’après-midi. L’arrivée, en début de nuit dernière, s’annonçait serrée. Troisième étape (Melbourne [AUS] - Wellington [NZL], 1450 milles, départ le 12 février). – Positions, hier à 17 heures : 1. Movistar (ESP, Bekking [HOL]) et ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 49 milles de l’arrivée ; 3. Pirates- beaucoup physiquement. Nous avons réalisé des gros progrès depuis quelques années car il y a eu un investissement des joueurs qui se sont responsabilisés, avec notamment des programmes physiques et davantage de regroupements. Le tournoi de Changzhou n’est pour nous qu’une étape vers les Jeux. » PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU des-Caraïbes (USA, Cayard), à 16 milles des leaders ; 4. Brasil 1 (BRE, Grael), à 32 milles ; 5. ABN-AMRO 2 (HOL, Josse), à 40 milles ; 6. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), à 68 milles. I SOLO MÉDITERRANÉE : NOUVEAU FORMAT. – Première épreuve du Championnat de France de course au large en solitaire de la classe Figaro, le Solo Méditerranée change de format et prend une orientation plus hauturière. Du 1er au 17 juin, de Marseille à Porquerolles, les concurrents enchaîneront Grands Prix et grandes courses, dont deux étapes longues de 200 milles (Cassis-Gruissan) et 400 milles (GruissanPorquerolles). PAGE 14 I LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (play-offs aller). – MARDI : Ekaterinbourg (RUS) Pérouse (ITA), 2-3 (26-28, 25-17, 23-25, 25-23, 13-15). HIER : Bergame (ITA) - Bakou (AZE) 3-1 (21-25, 25-15, 25-13, 25-18) ; V. G. Istanbul (TUR) - Las Palmas (ESP) 3-0 (29-27, 25-17, 25-23). Matches retour les 21 et 23 février. Le RC Cannes, en qualité d’organisateur, est qualifié d’office pour le Final Four (18-19 mars). BOXE SQUASH Boulakhras professionnel I OPEN DE LONDRES : GAULTIER FRÔLE LA « PERF ». – Hier, en quart de finale de l’Open de Londres, Grégory Gaultier fut tout près de l’exploit face à l’Australien Ricketts, no 3 mondial puisqu’il mena 2 jeux à 1 avant de s’incliner 14-12 à la belle après 1 h 45’ de jeu. À la belle, le Français, après avoir sauvé trois balles de match à 10-7 mena même 11-10. Lincou jouait pour sa part face au Gallois Alex Gough (début du match à 23 h 45). En cas de succès, il devra avoir vite récupéré puisqu’il était attendu aujourd’hui en demi-finale par l’Anglais Peter Nicol, sa bête noire qu’il n’a battue qu’une fois en onze rencontres. Quarts de finale : Ricketts (AUS, no3 ) - Gaultier (no 11), 3-2 (11-8, 4-11, 8-11, 11-7, 14-12) ; Darwish (EGY, no11) - Willstrop (ANG, no 6), 3-2 ; Nicol (ANG, no7) - Beachill (ANG, no 8), 3-0 ; Lincou (no 5) - Gough (GAL, no 18), n.p. CHAMPION DE FRANCE amateurs des légers en 2003 et 2004, Mohamed Boulakhras disputera son premier combat professionnel le 18 mars à Levallois, au programme du Championnat WBA des super-coq Mahyar Monshipour-Somsak (THA). La réunion comprendra également le Championnat WBA des super-légers avec Myriam Lamare, le Championnat de France des super-welters Woilid Guarras - Alban Mothie, le quart de finale du Championnat de France des moyens Sylvain Gomis - Didier Nkuku, le welter Brice Faradji, le léger Christophe De Busillet, le super-coq Daniel Kodjo et le lourd Armand Netsing. I DÉFENSE DE PONGSAKLEK. – Considéré comme le meilleur mouche actuel, le gaucher thaïlandais Pongsaklek (28 ans, 59 victoires, dont 31 avant la limite, 2 défaites), invaincu depuis 1996, défend son titre WBC (pour la treizième fois) face au Mexicain Gilberto Keb Baas (28 ans, 26 victoires, 1 nul, 12 défaites), aujourd’hui à Chainart (Thaïlande). TENNIS DE TABLE I OPEN PRO TOUR DU QATAR (14-17 février). – HOMMES. Simple. 1er tour : Schlager (AUT, no 19) - Legoût (no 63), 4-1 (5-11, 11-8, 11-6, 12-10, 15-13) ; Chila (no 33) - Jakab (HON, no 120), 4-2 (11-5, 11-3, 12-10, 10-12, 9-11, 11-7) ; J.-M. Saive (BEL, no 9) - Jover (no 128), 4-1 (8-11, 11-8, 11-3, 11-4, 13-11). 2e tour : Kreanga (GRE, no 11) - Kuzmin (RUS, no 47), 4-2 ; Chuan Chih-yuan (TAI, no 15) - Chila, 4-2 (8-11, 11-5, 3-11, 11-9, 11-7, 11-8) ; Korbel (RTC, no 26) - Ma Long (CHN, no 16), 4-1 ; Chtchetinine (BLR, no 89) - Saive (BEL, no 9), 4-3 ; Lundqvist (SUE, no 35) - Hao Shuai (CHN, no 10), 4-3 ; Boll (ALL, no 2) - Persson (SUE, no 38), 4-0. I PRO A HOMMES. – 11e journée : Levallois-Angers, 3-3 (Éloi - Yang Min, 3-0 ; DesprèsCabestany, 0-3 ; Karlsson - Chang Yuen Su, 2-3 ; Éloi-Cabestany, 3-1 ; Karlsson - Yang Min, 3-1 ; Desprès - Chang Yuen Su, 0-3) ; Cestas-Argentan, 4-2 (Liu Song - Zhao Wei Guo, 3-1 ; VarinSimoncik, 2-3 ; Tugwell-Hassan, 0-3 ; Liu Song - Simoncik, 3-1 ; Tugwell - Zhao Wei Guo, 3-0 ; Varin-Hassan, 3-1) ; La Romagne - Saint-Denis, 3-3 (Ollivier-Filimon, 3-2 ; Phung-Mirault, 3-1 ; Calus - Lin Zhi Gang, 0-3 ; Phung-Filimon, 3-0 ; Ollivier - Lin Zhi Gang, 2-3 ; Calus-Mirault, 0-3) ; Metz - Pontoise-Cergy, 4-1 (Saive-Such, 3-0 ; Reiland-Franz, 1-3 ; Gionis-Plachy, 3-2 ; SaiveFranz, 3-2 ; Gionis-Such, 3-1). Déjà joué : Hennebont-Istres, 4-0. Classement : 1. Hennebont, 33 pts ; 2. Levallois, 24 ; 3. Istres, Metz et Pontoise-Cergy, 23 ; 6. Angers et Cestas, 22 ; 8. Saint-Denis, 19 ; 9. La Romagne, 18 ; 10. Argentan, 13. Prochaine journée (28 février). – Istres-Levallois ; Argentan-Hennebont ; Saint-Denis -Cestas ; Metz - La Romagne ; Angers - Pontoise-Cergy. I PRO A FEMMES. – 11e journée : Montpellier - Grand-Quevilly, 4-0 ; Lys-lez-Lannoy - Jouélès-Tours, 3-3 ; Beauchamp - Fontenay-sous-Bois, 4-1 ; Évreux - Saint-Berthevin-Saint-Loup, 4-1 ; Mondeville-Bordeaux, 4-0. Classement : 1. Montpellier, 32 pts ; 2. Mondeville, 31 ; 3. Lys-lez-Lannoy, 24 ; 4. Evreux, 23 ; 5. Saint-Berthevin-Saint-Loup et Beauchamp, 21 ; 7. Grand-Quevilly, 20 ; 8. Joué-lès-Tours, 19 ; 9. Fontenay-sous-Bois, 18 ; 10. Bordeaux, 11. Prochaine journée (28 février). – Bordeaux-Montpellier ; Joué-lès-Tours - Mondeville ; Beauchamp-Évreux ; Grand-Quevilly - Fontenay ; Saint-Berthevin-Saint-Loup - Lys-lez-Lannoy. MOTO GP I ESSAIS MOTOGP. Sepang ([MAL], 14-16 février). – Nakano (JAP, Kawasaki), 2’1’’80 ; Capirossi (ITA, Ducati), 2’1’’87 ; Rossi (ITA, Yamaha), 2’1’’89 ; Hopkins (USA, Suzuki), 2’1’’90 ; Pedrosa (ESP, Honda), 2’1’’93 ; Checa (ESP, Yamaha), 2’2’’06 ; Edwards (USA, Yamaha), 2’2’’20 ; De Puniet (Kawasaki), 2’2’’37 ; Elias (ESP, Honda), 2’2’’62 ; Melandri (ITA, Honda), 2’2’’65 ; Tamada (JAP, Honda), 2’3’’66 ; Gibernau (ESP, Ducati), 2’2’’87 ; Hayden (USA, Honda), 2’2’’93 ; Roberts Jr (USA, KR Honda), 2’2’’95 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 2’3’’18 ; Hofmann (ALL, Ducati), 2’4’’23 ; Cardoso (ESP, Ducati), 2’4’’65 ; Ellison (GBR, Yamaha), 2’5’’08. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 /. Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 / ; Andorre, 1 / ; Antilles, la Réunion, 1,30 / ; Autriche, 2 / ; Belgique, 1,50 / ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 / ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 / ; Italie, 1,70 / ; Luxembourg, 1,50 / ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 / ; Portugal, 1,8 / ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 / ; 1 an : 309 /. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 / ; 1 an : 358,20 /. ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SE Tirage du mercredi 15 février 2006 : 414 256 exemplaires JEUDI 16 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Dinamo Moscou Bleu En retrait et en concurrence Jaune Rouge Jaune Retour (aller) 0 (0) 3 (3) Final Four À Rome (ITA), les 25 et 26 mars confiné dans un rôle de joker. C’est aussi un joueur atypique, très technique. Celui qui possède la relation la plus fine avec De Kergret. » Élément clé du sacre tourangeau en mars dernier à Salonique, Guemmadi a, depuis, incontestablement pris une dimension nouvelle. Longtemps considéré comme le « maillon faible » de la ligne arrière sur lequel les serveurs adverses devaient concentrer leurs engagements, il affiche désormais les meilleurs pourcentages de réception de sa formation en Ligue des champions cette saison, hormis face aux Belges (seulement 50 %). « Il a beaucoup travaillé ce secteur, note Roberto Serniotti, son entraîneur. C’est un vrai pro qui, en plus, affiche de vraies qualités humaines. » Humilité d’abord quand il dit combien « il est aisé de jouer aux côtés de Boskan et Mijic derrière, tellement ils prennent de place » ou comment il a « progressé au contact d’Hubert Henno » auparavant. Ambition aussi quand l’homme, toujours en attente de sa naturalisation, raconte que « Tours présente la qualité pour rallier le Final Four et que l’équipe va montrer son vrai visage agressif » face aux joueurs de Roeselare, qui l’ont surpris par leur force mentale au match aller. « L’aspect mental, c’est précisément ce domaine qu’il doit travailler, assure le maestro Serniotti. Quand Hichem fait une faute dans le jeu, il y reste trop attaché. Il doit apprendre à oublier immédiatement pour devenir un vrai leader. » Particulièrement tranchant sur les attaques en pipe, Guemmadi n’est jamais aussi redoutable que lorsqu’il assume son statut de deuxième pourvoyeur offensif derrière Vladimir Nikolov, opérationnel ce soir après avoir soigné son élongation à la cuisse droite. Sauf que, ces derniers temps, l’international algérien est apparu nettement plus en retrait, mis en concurrence avec le Tunisien Noureddine Hfaiedh. « Le plus en forme des deux joue », a toujours déclaré l’allenatore du TVB, attentif au fait que Tours a remporté tous ses titres avec le natif de Constantine sur le terrain. – G. De. Noir Bleu Noir Rotterdam (HOL) Din. Moscou (RUS) TOURS: 1. Sloboda (BRE/FRA, 2 m) ; 3. Hardy-Dessources(1,97 m) ; 4. Boskan (SEM, 1,99 m) ; 7. Haldane (CAN/GBR, 2,04 m) ; 8. Nikolov (BUL, 2 m) ; 9. Mrozek (1,88 m) ; 10. Dimitrov (2,02 m) ; 11. De Kergret (cap., 1,93 m) ; 13. Hfaiedh (TUN, 2 m) ; 14. Meawad (1,90 m) ; 15. Guemmadi (ALG, 1,94 m) ; 18. Mijic (SEM, 1,86 m). Entraîneur : R. Serniotti (ITA). ROESELARE : 1. Van der Ougstraete (2 m) ; 2. Rubacek (RTC, 1,95 m) ; 4. Depestele (1,91 m) ; 5. Stancu (ROU, 2,03 m) ; 6. Dewes (ALL, 2,12 m) ; 7. Contreras (cap., MEX, 1,96 m) ; 11. Hoho (1,96 m) ; 13. Marquez (VEN, 2,05 m) ; 14. Hardy (AUS, 1,98 m) ; 15. Verhelst (1,95 m) ; 17. Van Kerckhove (1,87 m) ; 18. Callebert (1,81 m). Entraîneur : D. Baeyens. Arbitres : MM. Lekkas (GRE) et Sodja (AUT). LA STATISTIQUE reste trop rare pour ne pas être soulignée. Battu samedi dernier pour la première fois en Championnat à Cannes (3-0), Tours reste aussi sur deux revers consécutifs en Ligue des champions. Le premier, anecdotique, face aux modestes Tchèques de Kladno (3-0), à Robert-Grenon, avait certes fait grincer quelques dents, mais au fond, le TVB étant déjà qualifié pour la suite, le résultat importait peu. Le second, en revanche, sur le parquet flamand de Roeselare lors du premier tour des play-offs la semaine passée (2-3), interroge davantage. Certes, une fois encore, quelques arguments étayent la – relative – contre-performance des champions d’Europe. Les coéquipiers de Loïc De Kergret ne se sont inclinés en Belgique qu’en cinq manches (13-15 dans l’ultime set), avec un Vladimir Nikolov diminué. Et comme ils ont marqué plus de points que les Belges à l’aller (110 à 103), un succès ce soir – même au tie-break – devrait suffire pour passer et retrouver le Dinamo Moscou au 2e tour des play-offs. Alors que faut-il conclure de ces revers ? Que le collectif tourangeau gère habilement ses efforts ou que la belle sérénité dégagée depuis le début de saison touche à sa fin ? « On vit un moment un peu difficile, c’est vrai, reconnaît Hichem Guemmadi (29 ans, 1,94 m, 85 kg), le réceptionneur-attaquant algérien. Le groupe s’est réuni après le revers de Cannes, où on a été ridicules. Il n’y a pas de raisons de paniquer. Reste que je n’ai pas vraiment d’explications à fournir, si ce n’est que physiquement on est tous un peu moins bien. » sante), plus habituée aussi à disputer de telles affiches, l’équipe phare de l’Ombrie a largement mérité sa qualification pour le deuxième tour des play-offs. « On manque cruellement de recul, analysait le toujours posé Christophe Meneau. Quand on est dominé à ce point, il faut prendre le temps de poser son jeu. Quitte à trouver des subterfuges. À piquer trois ou quatre secondes avant de se saisir du ballon pour agacer l’adversaire. Là, au contraire, on a cherché à accélérer en permanence. Et le seul secteur dans lequel on peut agresser l’adversaire, s’imposer à lui, c’est le service. » Deuxième tour Aller : 28 février au 2 mars ; retour : 7 au 9 mars AUJOURD’HUI, 20 H 30, PALAIS DES SPORTS ROBERT-GRENON (en direct sur Sport +) GUILLAUME DEGOULET Le tableau des play-offs hommes Premier tour Moins serein ces derniers temps à l’image de son international algérien, Tours doit s’imposer pour se qualifier. 15 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET SEMAINE DES AS Des mystères en Bourgogne À Dijon, la Semaine des As s’annonce très ouverte et doit éclairer la hiérarchie du Championnat. DIJON – de notre envoyé spécial ILS SONT HUIT au départ d’un sprint de quatre jours. Huit sur la même ligne ou presque, tous en mesure de revêtir la cape de l’As des As, dimanche à Dijon, siège de la quatrième édition d’une Semaine qui s’élance aujourd’hui dans l’indécision. Institué en 2003 et apprécié des acteurs, le rendez-vous est désormais incontournable dans la saison pro. Il offre une succession de matches couperets, à la manière, toutes proportions gardées, du tournoi universitaire américain, générateur d’épopées. Audelà d’une place européenne à son vainqueur, il délivre aussi un trophée crédible, à moindre coût. Trois victoires en quelques heures et c’est un palmarès qui s’enrichit (Pau 2003) ou se construit (Dijon 2004, Nancy 2005). C’est pour certains la naissance d’une aventure qui se poursuivra lorsque le printemps viendra. Plus que jamais, comme le soulignait hier Fabrice Courcier, coach de Gravelines, l’édition 2006 aura pour sens d’établir « un état des lieux » de la Pro A à mi-saison, d’éclairer une hiérarchie qui n’a jamais été aussi opaque, en vue des échéances futures. Car la Semaine des As est le fidèle reflet de l’élite d’aujourd’hui, fluctuante, ouverte aux vents de la résistance et de la révolte. Elle fournira des informations sur les rapports de forces du moment. Quelle est la meilleure équipe du pays aujourd’hui ? Estelle d’ailleurs présente à Dijon ? Peut-être pas, si l’on considère que le voisin bourguignon, Chalon, est un peu l’équipe à battre de l’hiver, après huit succès en dix matches, la plupart d’entre eux par K.-O. L’absence de l’équipe de Grégor Beugnot, due à un classement insuffisant à la fin des matches aller (huitième), planera forcément sur le raout dijonnais. Elle ne saurait pour autant remettre en cause l’intérêt de l’épreuve, car tous les perdreaux sont dans la région, ainsi qu’un tendre poulet (Bourg), et un rapace supposé, la JDA Dijon, dont les serres sont peut-être en train de pousser au meilleur moment… Bref, un casting idéal pour une série à quatre épisodes. Bourg et Dijon en trublions Quarts de finale Aujourd’hui, 18 heures : Le Mans Gravelines ASVEL Dijon Pau-Orthez Bourg-en-Bresse Demain, 20 h 30 : Nancy Strasbourg Dijon joue son Vato Distancé en Pro A, le club bourguignon veut réussir un coup aux As avec le retour de son Géorgien Vakhtang Natsvlishvili, dit « Vato ». DIJON – de notre envoyée spéciale L’ASVEL N’A JAMAIS GAGNÉ la Semaine des As et s’est inclinée cette saison de deux points à Dijon. Mais rien n’est joué pour ce soir. À Dijon, qui intégrera l’arrière Tony Brown et l’intérieur Vatkang Natsvlishvili, tout le monde sera sur le pont. L’entorse de la cheville de Jimmy Baxter (meilleur marqueur de la JDA, 17,1 pts par match), datant du dernier match face au Mans, ne l’a pas empêché de s’entraîner normalement hier, de même que Yakhouba Diawara, touché à la main droite. À l’ASVEL, le tonique intérieur Charles Gaines s’est plaint hier pendant un moment de douleurs à la cheville droite, mais a repris l’entraînement. Le nouveau venu, l’arrière américain Lavelle Felton en provenance d’Iraklis Salonique, était de la séance dirigée par Claude Bergeaud hier au Palais des sports. Le remplaçant de Lever Pedroza est qualifié et doit apporter un relais à Yohann Sangaré, très sollicité à la mène depuis deux mois. – L. T. COUPE DE FRANCE HOMMES (32es de finale, matches en retard) HIER : Saint-Chamond (N 1) - Charleville (Pro B), 72-77 ; Évreux (Pro B) - Rouen (Pro A), 59-66. DEMAIN (20 HEURES) : Boulogne (N 2) - Saint-Quentin (Pro B). Les seizièmes de finale auront lieu le samedi 25 mars avec entrée en lice des clubs de la Semaine des As. COUPE DE FRANCE FEMMES (8es de finale) HIER : Mondeville (LFB) - Tarbes (LFB), 68-65 ; Bourges (LFB) - Aix (LFB), 79-51. ÉVREUX - ROUEN : 59-66 (21-17 ; 19-8 ; 5-28 ; 14-13) ÉVREUX : Bracey (8), Calvez (11), Diene (13), G. Plateau (2), Maizeroi (15), M’Boma (4), Glover (5), Housieaux. Entraîneur : P. Thibaud. ROUEN : K. Morlende (4), Soliman, D. Harrison (25), Haïf (2), Le Brun (2), M. Vérove (5), Blanqué, J. Peterson (23), Porter, Rambur (5). Entraîneur : M. Veyronnet. DÉJÀ QUALIFIÉS : Valenciennes, Villeneuve d’Ascq, Challes, Mourenx, Montpellier, Rezé-Nantes (N 1). Les quarts de finale auront lieu les samedi 25 février et mercredi 8 mars. SAINT-CHAMOND - CHARLEVILLE : 72-77 (20-22 ; 15-20 ; 16-19 ; 21-16) SAINT-CHAMOND : Coombs (15), Doron, M. Diallo (10), Denave (2), Laurent (6), Massenya (7), Lavanchy (2), Patey (15), Merle (4), Laslo (11). Entraîneur : M. Perrin. CHARLEVILLE : Berry (16), T. Pons (5), W. Bernard (13), Thioune (14), Francis, Correa (16), Yatzkan (6), Condouant, Davidson (7). Entraîneur : M. Gonsalves. Les tirages au sort des seizièmes de finale (hommes) et quarts de finale (femmes) des Coupes de France auront lieu le mercredi 22 février. NBA EXPRESS Houston requinqué LES RÉSULTATS Miami-Orlando, 107-93 ; Detroit - New Jersey, 85-71 ; Milwaukee-Seattle, 106-91 ; Chicago-Sacramento, 101-105 a.p. ; L.A. Clippers -Houston, 97-128. LE FAIT DU JOUR Houston va mieux depuis le retour de Yao Ming. Les Rockets ont remporté haut la main, sur le terrain des LA Clippers, leur septième victoire en neuf matches. La troisième équipe texane est toujours enlisée dans les profondeurs de la Conférence Ouest (13e, 22 v.-30 d.), mais l’espoir est de retour. Ming a dominé l’intérieur (17 pts, 12 rbds), McGrady a gommé l’un des plus mauvais matches de sa carrière (3/20 contre les Knicks) avec 28 points en 29 minutes et Houston a empilé 128 points devant des Clippers médusés, avec 32 passes décisives, son meilleur total de la saison. LES FRANÇAIS La nuit dernière, les Warriors de MICKAËL PIETRUS recevaient les Clippers, les Spurs de TONY PARKER tentaient de se relever à Philadelphie, les Suns de BORIS DIAW jouaient à Denver et les Lakers de RONNY TURIAF accueillaient Atlanta. Enfin, après avoir sombré à Milwaukee, JOHAN PETRO (6 pts à 2/3, 2/4 aux l.f., 5 rbds, 1 b.p. en 20 min) et les Sonics enchaînaient à Minnesota. LES NEWS Vladimir Radmanovic a été échangé aux LA Clippers contre Chris Wilcox (23 ans, 8e choix de la Draft 2002, 6,5 pts, 3,8 rbds en trois ans avec les Clippers). À vingt-cinq ans, le shooteur serbe, 12e de la draft 2001, n’a jamais convaincu en quatre saisons avec Seattle (10,1 pts, 4,5 rbds). Il sera libre de tout contrat à la fin de la saison. L’arrière de Cleveland Larry Hughes (16,2 pts, 3,9 p.d.) devrait rater la fin de saison régulière après une deuxième opération en six semaines sur son majeur de la main droite. I PLATEAU ROYAL À MADRID. – En même temps que la Semaine des As se dispute en Espagne la prestigieuse Coupe du Roi, avec demain au programme des quarts de finale le clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Tenant du trophée, le club de Malaga, où évoluent les Français Stéphane Risacher et Florent Pietrus, entre en lice ce soir face à la formation de Gran Canaria et réussirait une performance de choix en conservant le titre acquis la saison passée. Un doublé qu’aucun club n’a réussi depuis le Barça, en 1988. Quarts de finale : AUJOURD’HUI : Valence - Gérone, Malaga - Gran Canaria. DEMAIN : Vitoria Badalona, Real Madrid FC Barcelone. I HAMM À ORLÉANS. – Bruno Hamm s’est engagé hier à terminer la saison au sein de l’Entente Orléanaise, l’actuel leader de Pro B. L’ancien international (1,82 m, 35 ans) y secondera Ahmed Fellah au poste de meneur de jeu, Zaïnoul Bah continuant d’assurer une rotation supplémentaire. Hamm, vainqueur du triptyque limougeaud en 2000 (Coupe, Championnat et Korac) et de la Semaine des As avec Dijon en 2004, évoluait jusqu’à peu en Suisse, à Lausanne, où il totalisait 13,8 points et 7,5 passes décisives de moyenne. À Orléans, il retrouve deux de ses anciens coéquipiers dijonnais : Mohamed Kante et Laurent Bernard. – P. Bo. LA COMPOSITION DES ÉQUIPES GRAVELINES - DUNKERQUE : 5 Owens (1,95 m) ; 7 Dubiez (1,95 m) ; 8 Kerckhof (1,94 m) ; 9 Kuzminskas (2,10 m, LIT) ; 10 Dubos (2,07 m) ; 11 Wheeler (1,78 m, USA) ; 12 Adomaïtis (2,01 m, LIT) ; 13 Turner (1,96 m, USA) ; 14 K. Johnson (2,02 m, USA) ; 15 Jones (1,92 m, USA). Entraîneur : F. Courcier. LE MANS : 5 Gregory (1,98 m, USA) ; 6 Amagou (1,85 m) ; 7 Koffi (2,05 m) ; 8 J. Ruzic (1,99 m, CRO) ; 9 Bokolo (1,88 m) ; 11 Guice (1,94 m, USA) ; 12 Besök (2,12 m, TUR) ; 13 Campbell (1,95 m, USA) ; 14 JD Jackson (1,96 m), 15 Krolo (2,16 m, CRO). Entraîneur : V. Collet. AUTOMOBILE « Challenger absolu » OPPOSÉS EN OUVERTURE, Le Mans et Gravelines tenteront de mettre de côté leurs souvenirs récents. Le quart de 2005 d’abord, remporté (91-77) par les Nordistes et, surtout, le succès aisé des Sarthois, il y a deux semaines à Antarès (94-72). « Quand les matches se suivent face au même adversaire, une équipe s’en sert pour corriger le tir », remarque Vincent Collet. « Que pouvions-nous corriger ? On pouvait juste espérer faire aussi bien. La défaite à Dijon compense un peu et change la donne. C’est quelque chose qui peut nous servir », ajoute le coach manceau, qui pourra compter sur toutes ses troupes, Besök (cheville) étant opérationnel. Le BCM sera peut-être privé de son intérieur Fabien Dubos, à l’arrêt depuis deux jours (microlésions au tendon d’Achille). L’ancien international est néanmoins peu utilisé cette saison (9 minutes par match) par Fabrice Courcier, qui considère que son équipe a « tout à gagner » et « sait comment jouer pour éviter une nouvelle désillusion ». – Ar. L. Car ce n’était pas une sinécure, cette saison, de faire tourner la maison bourguignonne au gré des essais, des changements, des blessures et des joueurs arrivés au comptegouttes. « Le plus dur à gérer, indépendamment de l’intégration technico-tactique, ce sont les différents états de forme des joueurs », explique Monclar qui, dans un Palais des sports espérant monts et merveilles de ses joueurs, convient qu’il « compte sur tout le monde ». Y compris les p’tits nouveaux. « Tony Brown doit encore ajuster son LILIANE TRÉVISAN LE PALMARÈS 2003 (à Pau) : Pau-Orthez 2004 (à Mulhouse) : Dijon 2005 (à Clermont) : Nancy FORMULE 1 Mosley chasse le gaspi Le président de la FIA fixe aux écuries un cadre strict à partir de 2008, pour des économies drastiques. BRUXELLES – de notre envoyée spéciale CE MANDAT devrait être son dernier, du moins le pense-t-il aujourd’hui. Président de la FIA depuis 1991, et réélu à l’automne 2005 pour quatre ans encore, Max Mosley assure qu’il songe à sa succession. Mais pour l’heure, sa priorité est ailleurs. Elle va aux grandes mutations qui secouent l’industrie automobile, son économie – et au-delà, son sport – à ces tendances qu’il faut anticiper pour maîtriser l’avenir. « J’ai conscience de vivre une période fort intéressante, confessait-il mardi lors d’un dîner à Bruxelles. Conscience aussi d’avoir une responsabilité énorme pour tout ce qui touche au futur de la F 1... » Et pour le garantir, Max Mosley fixe dès à présent un premier cadre strict : celui des engagements pour le Championnat du monde 2008. Six écuries sont d’ores et déjà déclarées partantes : Ferrari, Williams, Red Bull, Toro Rosso, Midland et Super Aguri. Seules les cinq dépendant des grands constructeurs ne se sont pas déterminées : Renault, McLaren-Mercedes, BMW, Honda et Toyota. Elles auront jusqu’au 31 mars pour le faire. Un peu court ? « Pas du tout, rétorque Max Mosley. Nous avons un délai de 18 mois à respecter avant d’introduire un nouveau règlement. Celui de la saison 2008 devra être prêt au 30 juin 2006. Défini en concertation avec les équipes concernées. Nous n’aurons pas trop de trois mois pour discuter. » Officiellement ouvertes le 23 mars, au lendemain du Conseil mondial, les inscriptions seront closes le 31, et pas un jour plus tard. Ceux qui viendraient à se décider ultérieurement ne seraient pas rejetés... mais n’auront pas le droit de prendre part à l’élaboration des règles et accords futurs. Et si le « club des cinq », uni dans un front commun, renonçait soudain à la F 1 ? Max Mosley ne croit pas à ce scénario. « Nous ne perdrons pas tous les constructeurs. Ce dont je suis à peu près sûr, en revanche, c’est que Renault s’en ira si nous ne devenons pas enfin raisonnables. » Et la raison, s’il devait la chiffrer, pourrait tenir à ceci : 100 millions d’euros de budget annuel par écurie, quand les teams les plus prodigues, aujourd’hui, dépassent allègrement les 400 millions (1)... À l’opposé, il cite en exemples Renault et Cosworth. Cosworth, seul à dépenser moins de 100 millions JEUDI 16 FÉVRIER 2006 pour produire un moteur compétitif – à bord de la Williams, son V8 figure parmi les meilleurs. Renault, sixième équipe par son budget, et première en 2005 aux deux Championnats, pilotes et constructeurs. Objectera-t-on que la sagesse a toutefois un prix, et que Renault pourrait le payer l’an prochain au niveau des résultats, son pilote vedette, sa perle rare, Fernando Alonso, ayant choisi de poursuivre sa carrière avec McLaren et Mercedes, réputés autrement plus généreux ? « C’est un risque, acquiesce le Président. Mais on le limitera en développant les pépinières de jeunes pilotes. En ce sens, la démarche de Flavio Briatore me paraît intéressante. Si l’on détecte les talents assez tôt, et si elle sait les accueillir, la F 1 n’aura pas forcément à attendre cinq ou dix ans pour trouver des successeurs aux meilleurs. Ni à débourser des sommes extravagantes. » Le président de la FIA a fixé aux écuries la date du 31 mars pour s’engager dans le Championnat... 2008 de F 1 et participer à l’élaboration de ses règles. (Photo Jérôme Prévost) RÉSULTATS « Abaisser les coûts de 30 % » Cette éventuelle régulation du marché des coureurs viendrait en complément de mesures que Max Mosley imagine depuis un moment déjà. « Je sais qu’on les dira cruelles. Mais je réponds que les plus intelligents seront gagnants. » Parmi les suggestions du président de la FIA pour réduire les coûts de manière spectaculaire : le boîtier électronique commun à toutes les équipes. « Honda et Toyota s’y opposent. Pourtant, c’est l’unique moyen d’interdire, sans risque de fraude, l’antipatinage, le système de départ automatisé, et autres aides au pilotage, toutes à l’origine d’un gaspillage que le spectacle ne justifie pas. Le meilleur moyen aussi de limiter le kilométrage parcouru en essais privés et de le contrôler. Donc de dépenser infiniment moins d’argent. » Outre l’électronique, trois autres postes budgétaires essentiels retiennent l’attention de la FIA : les moteurs, les boîtes de vitesses et l’aérodynamique. « En définissant des règles strictes pour les châssis, on peut abaisser les coûts de 30 % . Je ne veux plus non plus de ces boîtes ultra-sophistiquées, véritables bijoux d’horlogerie suisse, mais qui n’intéressent que ceux qui les conçoivent, et dont la durée de vie est bien trop courte. » Les moteurs ? Mosley envisage, à l’horizon 2008, de les figer dans leur définition technique pour trois ans. « La F1 n’en demeurera pas moins une discipline où s’exprime la très haute technologie. Les voitures n’en iront pas moins vite. N’en seront pas moins belles et les Grands Prix pas moins spectaculaires. » Si les constructeurs parvenaient enfin à produire des propulseurs à 10 millions d’euros – promesse un temps faite par Mercedes, mais jamais tenue – l’économie serait en effet considérable ! Mosley ironise : « Cela devrait même les inciter à rester, eux qui revendiquent une part du gâteau de Bernie (2). Que seraient alors les 20 ou même les 50 millions que Bernie leur verserait, au regard des 150 ou 190 millions qu’ils épargneraient sur leurs seuls moteurs ? » En toute logique, les nouvelles frontières du règlement technique induiront une importante diminution des effectifs (3). « Si l’on ne consent pas un certain nombre de sacrifices aujourd’hui, dans quelques années, on sera contraints de renoncer à tout. » ANNE GIUNTINI (1) Sont particulièrement visés Toyota, BMW et Honda. (2) Bernie Ecclestone, grand argentier de la F 1, à qui les constructeurs reprochent de ne pas répartir équitablement les gains de la discipline. (3) Certaines écuries de pointe emploient aujourd’hui plus de 1 000 personnes. I ESSAIS F 1. Valence (ESP, 14-17 février). Rosberg (ALL, WilliamsCosworth), 1’10’’994 (94 tours) ; Räikkönen (FIN, McLaren-Mercedes), 1’11’’199 (16) ; Kovalainen (FIN, Renault), 1’11’’362 (115) ; Fisichella (ITA, Renault), 1’11’’443 (83) ; Klien (AUT, Red Bull-Ferrari), 1’11’’544 (63) ; Webber (AUS, Williams-Cosworth), 1’11’’584 (33) ; Montoya (COL, McLaren-Mercedes), 1’12’’462 (85) ; Albers (HOL, Midland-Toyota), 1’12’’916 (64) ; Coulthard (GBR, Red BullFerrari), 1’13’’585 (14) ; Doornbos (HOL, Red Bull-Ferrari), 1’14’’643 (44) ; Mondini (ITA, Midland-Toyota), 1’14’’646 (84). Bahreïn (13-22 février). Massa (BRE, Ferrari), 1’30’’029 (92) ; Button (GBR, Honda), 1’31’’278 (140) ; Barrichello (BRE, Honda), 1’31’’640 (102) ; M. Schumacher (ALL, Ferrari), 1’32’’229 (37) ; Jani (SUI, Toro RossoCosworth), 1’33’’028 (76). Barcelone (14-16 février). Heidfeld (ALL, BMW-Sauber), 1’16’’374 (73) ; Villeneuve (CAN, BMWSauber), 1’16’’551 (87). I SATO ET IDE CHEZ SUPER AGURI. – Onzième écurie du plateau de F 1 2006, Super Aguri a dévoilé hier le nom de ses deux pilotes : Takuma Sato et Yuji Ide. Si le premier est déjà un habitué de la F 1, le second, deuxième en 2005 en Formula Nippon Series, débutera dans la discipline reine. La grille F 1 2006 affiche désormais complet. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Oublier le passé C’EST COMME un petit caillou que l’histoire des As aurait semé sur le chemin dijonnais. Enfin, le petit caillou était plutôt un roc il y a deux ans. Vakhtang Natsvlishvili, dit « Vato », l’intérieur géorgien qui pleurait de bonheur à Mulhouse en 2004 en caressant le trophée des As, arraché de haute lutte par sa JDA, est de retour… Av e c J é r ô m e Mo n n e t , i l e s t aujourd’hui le seul survivant de l’équipe qui avait alors triomphé du Mans en finale ; de deux points. Cette année-là, la JDA avait gagné tous ses matches des As de deux points. Cette année-là, elle était arrivée péniblement aux As, huitième et dernière qualifiée – au point-average devant Cholet ! – sans jamais avoir réussi à battre une équipe du « top 4 ». Ce qui ne l’avait pas empêché de saisir son Graal. Cette saison, la JDA est quinzième de Pro A et qualifiée en tant qu’équipe organisatrice de l’événement. « On a des résultats tellement baroques », dit artistement Jacques Monclar, qui testera dès aujourd’hui face à l’ASVEL un groupe retouché avec l’arrivée de l’arrière américain Tony Brown et le retour de « Vato le guerrier », écarté des terrains après un pneumothorax consécutif à un choc avec Rahshon Turner, actuel intérieur de Gravelines. jeu, c’est un joueur qui fait un peu tout, qui n’est pas mal en sortie d’écrans. Quant à Vato, il doit reprendre des minutes, retrouver la " forme du match ". Il a perdu un peu de masse musculaire. » Le physique est en effet plus sec, mais le mental a gardé sa vigueur. « Retrouver Dijon, et pour la Semaine des As, c’est une grosse émotion. J’en ai de bons souvenirs et, si je suis là, c’est pour les garder vivants », dit celui qui fut le temps de son exil forcé vice-président de la Fédération géorgienne. Au temps de son ardeur, Vato pesait 13,9 points à 55,7 % de réussite et 5,9 rebonds dans la raquette dijonnaise. Il est trop tôt pour dire si le rude Géorgien, qui n’a repris l’entraînement qu’en décembre, pourra encore ainsi saper les fondations adverses. « Ce que je veux apporter d’abord, c’est un esprit de combattant, une envie de jouer en équipe. Ce groupe a des moyens », affirme-t-il. Lui y croit et n’a peur de rien : « La douleur, la blessure ? Quand je suis sur le terrain, j’oublie tout ça ! Je n’ai jamais eu peur de me faire mal, c’est peut-être pour ça que je me suis blessé », sourit-il. Voilà donc Dijon qui revit à certaines valeurs de combat. Le Mans en a fait douloureusement les frais samedi avec une victoire prometteuse avant les As (90-77). Tout ça met un peu de folie ce soir dans l’air dijonnais à l’heure de retrouver en quart l’ASVEL, battue cette saison au Palais des sports. Jacques Monclar, qui veut bien voir en son équipe « le challengeur absolu », en a pris bonne note. « Cette victoire face au Mans, ça nous a donné des repères sur ce qu’on peut faire de bien, de très bien. Mais on est une équipe qui n’a pas de constance ni de consistance pour l’instant. » Bleu Le 26 novembre, le pivot dijonnais Mario Bennett (à gauche) avait pris le meilleur en Bourgogne sur Charles Gaines et l’ASVEL à l’issue d’une partie serrée (60-58). La JDA, qui a depuis changé de visage, notamment avec l’arrivée de Laurent Sciarra, va tenter de récidiver ce soir en quart de finale des As. (Photo Stéphane Mantey) Fenton débute ASVEL : 5 A. Sy (2 m) ; 6 Paulding (1,96 m, USA) ; 7 Dioumassi (1,95 m) ; 8 Gaines (2 m, USA) ; 9 Mrazek (1,92 m, SUI) ; 12 Ceranic (2,10 m, SEM) ; 13 T. Ruzic (2,08 m, CRO) ; 14 Brun (2,02 m) ; 16 L. Felton (1,93 m, USA) ; 20 Sangaré (1,93 m). Entraîneur : C. Bergeaud. Le vainqueur est qualifié pour l’Eurocoupe 2006-2007. Demain, 18 heures : LE MANS - GRAVELINES DIJON : 5 Plateau (1,84 m) ; 6 N’Doye (2,03 m, SEN) ; 7 T. Brown (1,94 m, USA) ; 9 Diawara (1,98 m) ; 11 Baxter (1,98 m, USA) ; 12 Marigney (1,86 m, USA) ; 13 Natsvlishvili (2,04 m, GEO) ; 14 Bennett (2,06 m, USA) ; 15 Monnet (2,05 m) ; 16 Sciarra (1,95 m). Entraîneur : J. Monclar. Finale Dimanche, 17 heures (TPS Star). Aujourd’hui, 20 h 30 : DIJON - ASVEL LA COMPOSITION DES ÉQUIPES Demi-finales Samedi, 17 h 30 (TPS Star) et 20 heures. Jaune Rouge Jaune ARNAUD LECOMTE La Semaine des As (tous les matches à Dijon) Noir Bleu Noir Le tirage au sort des quarts a accentué le mystère qui entoure la Semaine. L’ouverture mettra aux prises deux affamés, deux déçus des As, Le Mans et Gravelines, derniers finalistes en date de l’épreuve. L’an dernier au même stade, les Nordistes avaient giflé les Sarthois (91-77) avant de se saborder en finale face à Nancy (76-112). Le MSB, lui, avait quitté Mulhouse il y a deux ans dans l’amertume d’un dernier shoot raté contre Dijon. Il y a dix jours, Le Mans a remporté la répétition générale à domicile (+ 22) et sera légère- ment favori, eu égard à son organisation collective, sa défense et sa rigueur aux dépens du talent offensif d’un BCM peu à l’aise hors de son Sportica (quatre revers en cinq matches depuis le 5 novembre). Mais Le Mans reste sur sa plus large défaite de la saison française. C’était samedi dans cette même salle de Dijon… Ce soir-là, le palais des sports a vécu une sorte de résurrection, celle d’une JDA malade depuis le début de la saison (quinzième à mi parcours), malgré un effectif digne des grands crus qui l’entourent. Qu’en sera-t-il ce soir face à l’ASVEL ? Invaincu aux As – une participation, un trophée en 2004 –, Dijon a une bonne tête de maniaque, capable de tout. Cela effraie forcément Claude Bergeaud et une équipe qui s’est inclinée ici fin novembre et qui, a contrario, n’a jamais remporté un match dans l’épreuve, trois défaites en quarts de finale. Bonne deuxième du Championnat, l’ASVEL devrait faire commencer ce soir son nouvel arrière US, Lavelle Felton, mais n’a pas rassuré par son comportement à l’extérieur. Le piège est tendu. Demain, Strasbourg et Nancy, eux, auront peu de secrets à cacher. Ce classique de l’Est est l’affiche des quarts, entre le champion de France et le tenant des As, pour un septième duel en treize mois, remake de la finale de Bercy et du quart de finale 2005 arraché par les Lorrains après prolongation. Une référence récente – succès de la SIG à domicile il y a moins de deux semaines (70-62) – a mis Nancy, brillant depuis début janvier, sur ses gardes. Sur une série de sept succès en huit matches, seulement interrompue par Chalon, le champion a retrouvé sa cohésion défensive et possède l’antidote pour enrayer la meilleure attaque et le meilleur rebond du Championnat. Il sera ensuite temps d’accueillir Cendrillon, cette JL Bourg envoyée dans les griffes de l’ours palois, solide leader certes, mais qui ne fait plus peur. Après avoir disputé les premiers play-offs l’an dernier, les Bressans fêtent leur première Semaine des As, comme une première communion. Les hommes de Frédéric Sarre, coach palois déchu en 2004, n’ont gagné qu’un seul match contre l’un des sept premiers du Championnat. C’était contre… Pau, à domicile, en octobre. L’assemblage collectif fonctionne toujours aussi bien malgré les rigueurs de l’hiver. Ils ont échoué en Béarn samedi (77-90) mais rêvent de l’exploit que leur autorisent les mouvements d’effectif palois – intégration de Hiram Fuller à la place de Lux, absences de Harrison, de Thierry Gadou et de D’Almeida, forme encore précaire de Foirest et Sims – et les incertitudes qui pourraient en découler. Alors, prêts pour les coups de poker ? 16 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS MARSEILLE (ATP, indoor) Jeudi 16 février 2006 L’effet Coupe Davis Il y a ceux qui en étaient ce week-end et ceux qui n’en étaient pas. Ceux que ça aide et les autres… L’Open 13 de Marseille se déroule souvent dans la foulée du premier tour de Coupe Davis. De cette place dans le calendrier peuvent découler des résultats surprenants, car l’épreuve collective séculaire marque beaucoup ses participants, positivement ou pas. Toujours est-il que six Français restent en lice pour tenter d’atteindre les quarts de finale. MARSEILLE – de notre envoyé spécial QU’ELLE AGISSE comme un accélérateur des particules de la confiance ou comme un générateur surpuissant de fatigue nerveuse, la Coupe Davis ne laisse insensible aucun de ses acteurs. Ni les premiers rôles ni les figurants. La troisième journée de l’Open 13 l’a confirmé hier à Marseille. Inutile de revenir sur les raisons de la non-participation de Fabrice Santoro à la rencontre Allemagne-France du week-end dernier. Il était plus intéressant d’observer hier l’impact de cet épisode sur sa capacité à se replonger dans le circuit. En larmes à Tarbes il y a dix jours, avant son exhibition contre Nadal, hésitant presque à disputer le tournoi de Marseille, Santoro a retrouvé le chemin de la motivation via une semaine d’entraînement intensif à Genève. « Un besoin de se défouler », résume-t-il. Paradoxalement, c’est le Français qui a profité hier de l’effet Coupe Davis. Son adversaire, Thomas Johansson, n’avait débarqué que la veille d’un éprouvant voyage depuis Buenos Aires où il venait de se rétamer sur la terre battue de l’équipe d’Argentine, facilement victorieuse. Décalage horaire et changement de surface jouèrent contre lui (6-4, 7-6). Feliciano Lopez, qui ne disputa que le double espagnol en Biélorussie, « était peut-être un peu fatigué à cause de la Coupe Davis » , proposa son vainqueur Jean-Christophe Faurel (6-3, 6-3). Issu des qualifications, ce dernier a confirmé son deuxième tour à l’Open d’Australie en signant hier la plus belle perf’ de sa vie contre Lopez (38e). Lui même 175e à presque 25 ans, il atteindra lundi son meilleur classement. Paul-Henri Mathieu occupe déjà '' On vient de vivre quelque chose de tellement fort que c’est difficile de revenir ensuite sur un tournoi classique (Arnaud Clément) La 400e de Santoro Le Français a remporté hier sa 400e victoire sur le circuit principal, il est le deuxième dre ce cap après Yannick dix plus gros vainqueurs 476 44000 389 3800 377 289 231 227 218 2000 '' cette semaine le rang le plus élevé de sa carrière, à savoir le 35e. PHM a vécu de près le premier tour de Coupe Davis sans totalement y goûter, en sa qualité de « cinquième homme » de Guy Forget. « J’ai passé le week-end assis tout le temps sur le banc et aujourd’hui (hier), j’avais les jambes dans le coton, glissa-t-il après sa difficile victoire contre Jérôme Haehnel (5-7, 6-3, 6-4). Il faut reconnaître qu’on est vraiment fatigué à cause de toute la tension qu’il y avait en Allemagne. » Le duel Gasquet-Clément confirma l’analyse de Mathieu. Malgré un tennis ressuscité en Allemagne, le plus jeune des deux ne parvint jamais à jouer avec l’agressivité nécessaire, présentant un teint trop « Halle », c’est à dire très pâle. « Je suis vidé, avoua le no1 français, battu 3-6, 6-4, 6-0. Je n’ai pas encore l’expérience suffisante pour être capable d’enchaîner après une Coupe Davis. » « Richard était cuit après ce qu’il a donné ce week-end, confirma Clément, vainqueur du double avec Llodra samedi. On vient de vivre MARSEILLE. – Les « inséparables », comme on appelait il y a quelques années, Arnaud Clément (notre photo) et Sébastien Grosjean, sont tous les deux venus à bout de la nouvelle génération en battant respectivement Richard Gasquet et Gaël Monfils. (Photo Anne-Christine Poujoulat/AFP) RÉSULTATS Dotation : 510 250 / Premier tour : Mathieu b. Haehnel, 5-7, 6-3, 6-4 ; Verdasco (ESP) b. Melzer (AUT), 6-4, 7-6 (7-3) ; Faurel b. F. Lopez (ESP), 6-3, 6-3 ; Santorob. T. Johansson (SUE), 6-4, 7-6 (7-3) ; Ljubicic (CRO) b. Srichaphan (THA), 6-3, 6-7 (6-8), 6-3 ; Clément b. Gasquet, 3-6, 6-4, 6-0 ; Grosjean b. Monfils, 2-6, 7-5, 6-3. AUJOURD’HUI. – À partir de 10 h 30 : Mathieu - Stepanek (RTC) ; Andreev (RUS) - Ljubicic (CRO) ; Santoro - Rusedski (GBR) ; Verdasco (ESP) - Clément ; Korolev (RUS) - Davydenko (RUS) ; Faurel- Ancic (CRO) ou Baghdatis (CHY). Pas avant 19 heures : Nadal (ESP) - Simon ; Grosjean - Youzhny (RUS). ANVERS (WTA Tour, indoor) À la santé de Kim ! Victorieuse à l’arraché de Tatiana Golovin, Kim Clijsters a offert, comme promis, le champagne aux spectateurs. ANVERS – (BEL) de notre envoyé spécial KIM CLIJSTERS est d’une nature franchement généreuse. Même si l’on peut soupçonner qu’elle n’ait pas été la seule à casser sa tirelire pour accomplir ce geste d’une rare grandeur d’âme, la championne Belge a bel et bien tenu à honorer hier soir une promesse qu’elle avait faite dès l’automne dernier d’offrir aux spectateurs venus assister à son premier match du tournoi d’Anvers une bouteille de champagne, dans l’hypothèse où elle serait redevenue entre temps numéro 1 mondiale. Chose promise, chose due, donc, hier, pour les quelque 10.000 spectateurs du Sportpaleis qui ont pu quitter le stade en fin de soirée avec une bouteille du précieux breuvage sous le bras en échange de leur ticket d’entrée et, en prime, la satisfaction d’avoir vu leur idole victorieuse à l’arrachée d’une Tatiana Golovin très accrocheuse (4-6, 7-6, 7-5) et qualifiée ainsi pour un quart de finale qui sera lui aussi de tous les dangers, demain, face à la Russe Dinara Safina. La fête, pourtant, aura longtemps menacé d’être gâchée et le fameux champagne qui promettait de couler à flot ce soir là à Anvers faillit carrément tourner au vinaigre lorsque, après plus de deux heures de jeu, Golovin fit à 3 partout dans la troisième manche un break que l’on crut bien alors décisif. « Mais moi je savais bien que rien n’était gagné pour autant, corrigea un peu plus tard la Française.Je savais que si Kim s’était engagé dans ce tournoi, c’est parce qu’elle se sentait prête. Jamais je n’ai eu l’impression d’avoir en face de moi une joueuse qui relevait de blessure. En revanche, j’ai bien eu le sentiment de jouer face à une numéro 1 mondiale, une joueuse avec beaucoup plus d’expérience et qui a tout simplement su gérer mieux que moi les moments importants. Ca s’est joué à trois fois rien et ce petit surplus d’expérience qui a fait, au bout du compte, la différence. » Clijsters : « C’est un bon début pour un retour » Toute à sa joie d’avoir tenu le choc physiquement et de s’être sortie victorieuse d’un combat longtemps incertain et douteux, Kim Clijsters, elle, ne se fit pas prier pour pousser la chansonnette avec une vedette locale à l’occasion d’une petite cérémonie organisée sur le court pour célébrer son retour au plus haut rang de la hiérarchie mondiale du tennis féminin, avant de venir confesser sur le tard son sincère soulagement : « Je savais que ce ne serait pas une partie de plaisir contre Golovin et j’ai été servie. Je suis heureuse d’avoir tenu le coup mentalement pour rester concentrée jusqu’au bout et attendre qu’elle (Golovin) fasse la faute la première. Je ne joue pas encore, et de loin, mon meilleur tennis et tout ce que je peux faire de mieux en attendant, c’est de continuer à me battre.. C’est un bon début pour un retour, un joli motif de satisfaction » Et une belle occasion, hier soir à Anvers, de faire sauter le bouchon de champ’ à sa santé. MARC BEAUPÈRE RÉSULTATS Dotation : 503 505 / Premier tour : Peschke (RTC) b. Sprem (CRO), 6-1, 6-2. Deuxième tour : Daniilidou (GRE) b. Koukalova (RTC), 6-4, 6-1 ; Petrova (RUS) b. Ivanovic (SEM), 7-5, 6-3 ; Safina (RUS) b. Srebotnik (SLV), 6-2, 6-4 ; Clijsters (BEL) b. Golovin, 4-6, 7-6 (7-4), 7-5. RÉSULTATS L'un de vous ne paie que moitié prix : ça se fêêêêête ! Savourez l’instant. Réservez au One&Only Le Saint Géran ou au One&Only Le Touessrok à l’île Maurice, l’un de vous paiera moitié prix et vous bénéficierez tous deux des plaisirsofferts par ces resorts d’exception : les golfs de Bernhard Langer et Gary Player, les nombreux sports proposés, les inoubliables soins de nos Spas, et un éventail de savoureux restaurants. 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Karlovic (CRO), 7-6 (7-1), 7-6 (7-5) ; Gimelstob (USA) b. Rehnquist (SUE), 6-1, 6-4 ; Söderling (SUE) b. Pavel (ROU), 6-3, 6-4 ; Vliegen (BEL) b. Schüttler (ALL), 6-1, 6-3 ; Carlsen (DAN) b. Dlouhy (RTC), 3-6, 6-2, 6-1. I BANGALORE (IND, WTA Tour, dur, 175 000 $, 13-19 février). – Premier tour : Kostanic (CRO) b. Kix (AUT), 6-2, 3-6, 6-3 ; Camerin (ITA) b. Peer (ISR), 6-4, 6-2. Deuxième tour : A. Bondarenko (UKR) b. Rodionova (RUS), 6-2, 6-1 ; King (USA) b. Pratt (AUS), 6-0, 6-1 ; Czink (HON) b. Koryttseva (UKR), 6-2, 6-2 ; Pin b. Mirza (IND), 1-6, 7-5, 6-2. I BELGRADE (SEM, ATP Challenger, indoor, 85 000 /, 13-19 février). – Premier tour : Llodra b. Berrer (ALL), 6-3, 6-2 ; Sela (ISR) b. Carraz, 6-3, 7-6 (7-4). Deuxième tour : Mahut b. Hasek (RTC), 6-2, 6-3 ; Llodra b. Cipolla (ITA), 7-6 (7-3), 6-4. I PIN GAGNE PAR ERREUR ! – Il y a une dizaine de jours, pendant l’Open Gaz de France, Camille Pin racontait pourquoi elle était obligée de disputer le tournoi de Bangalore cette semaine : « À l’origine, je voulais jouer à Anvers mais j’ai dû faire une erreur en cochant mes tournois et la WTA m’a signalé que j’étais inscrite à Bangalore. Comme j’étais prise dans le tableau final, impossible de changer au dernier moment. Ça m’embête de faire cet aller-retour en Inde mais je n’ai pas le choix. » Aujourd’hui, Pin ne doit pas regretter le déplacement puisque, après avoir battu l’Indonésienne Widjaja au premier tour, elle s’est offert le luxe d’éliminer hier l’Indienne Sania Mirza, tête de série numéro 1, tenante du titre et super star locale puisqu’elle est originaire de Bangalore. Menée 6-1, 5-3, Pin ne s’est pas affolée. « J’ai continué à lui envoyer plein de balles hautes pour la maintenir en fond de court et, au moment de conclure, elle s’est mise à faire des fautes. » Rouge JULIEN REBOULLET Bleu Rouge cumuler les fonctions si on ne se laisse pas déborder par l’émotion quand on est sur la chaise. » Hier, Ljubicic a frappé 21 aces pour se débarrasser de Paradorn Srichaphan (6-3, 6-7, 6-3). Il faut dire que le Thaïlandais arrivait juste d’Ouzbékistan, où son équipe venait de gagner et donc de se rapprocher des barrages pour l’accession au groupe mondial de la Coupe Davis. Prenante, cette Coupe Davis… Jaune Bleu Jaune no5 mondial, a porté une triple casquette en Autriche : pilier en simple, pilier en double, et… capitaine ! Le vendredi, il a passé trois heures sur la chaise pour aider Ancic à remonter deux sets de handicap avant d’entrer en piste lui-même pour l’emporter en trois sets. Le lendemain, rebelote avec à nouveau un come backde deux manches à rien en double. « Mais je me sens plutôt bien, souriait sereinement le Croate hier. C’est possible de Noir Noir quelque chose de tellement fort que c’est difficile de revenir ensuite sur un tournoi classique. Sauf que pour moi, Marseille n’a rien d’un tournoi classique… » Même chose pour Sébastien Grosjean, né dans la cité phocéenne. Le fait de jouer « son » tournoi l’aida beaucoup hier à passer outre la combinaison de son manque de fraîcheur et du punch de Gaël Monfils pour remonter de 6-2, 5-3 et s’imposer 2-6, 7-5, 6-3 : « La Coupe Davis est quelque chose de très difficile à digérer, constata le no2 français. Si ça n’avait pas été Marseille, je n’aurais pas joué cette semaine. Je ne suis pas à fond mais j’ai vraiment envie. Et j’ai pu voir que j’avais des réserves, car j’ai puisé contre Gaël… » Le plus impliqué de tous en Coupe Davis la semaine dernière, n’a cependant pas été un Français. Ivan Ljubicic,