dossier de presse mois du doc 2012 DEF

Transcription

dossier de presse mois du doc 2012 DEF
« Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau »
le mois du film documentaire
(2
ème
édition départementale, du 9 au 24 novembre 2012)
Thème de cette 2ème édition : Corps fidèles, corps infidèles…
1
Le mois du film documentaire est une manifestation nationale, initiée par le Ministère de la culture et
l’association Images en bibliothèques depuis une douzaine d’années. Chaque année au mois de
novembre médiathèques, salles de cinéma, établissements culturels et sociaux, musées, centres
culturels à l’étranger organisent des projections de films documentaires.
C’est ainsi qu’en 2011, 147.500 spectateurs ont pu découvrir 1.533 films dans 1.450 lieux différents sur
le territoire métropolitain, dans les départements et territoires d’outre-mer et à l’étranger. L’objectif est
de faire mieux connaître la richesse du cinéma documentaire, en proposant au public de visionner des
films rares ou inédits, de faire découvrir des réalisateurs passionnés, de permettre des échanges
vivants et spontanés entre le public et les créateurs.
Le gymnase. Cop : Yenta Prod.
La Médiathèque départementale du Conseil général va – pour la seconde fois en
2012 – relayer sur le territoire cantalien cette superbe initiative, entre le 9 et le 24
novembre prochains
En complicité étroite avec les bibliothécaires du réseau départemental de lecture publique, en
collaboration avec les salles de cinéma publiques et privées du département, le service vidéothèque de
la Médiathèque départementale vous propose cette année une programmation de films documentaires
inattendus, originaux et sensibles, sur le thème du corps (des corps ?) humain(s) !...
Les six communes (Chaudes-Aigues, Mauriac, Murat, Riom-ès-Montagnes, Saint-Flour et Vic-sur-Cère)
qui ont tenté l’expérience en 2011 pour la 1ère édition ont toutes souhaité participer à cette 2ème édition
et 2 nouvelles communes nous rejoignent : Pierrefort et Ydes.
Ce seront donc 8 projections qui seront proposées, 8 projections gratuites, pour tous les âges, ouvertes
à toutes et tous.
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La voie de l’encre. Cop. Lardux Films
« Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau » disait Paul Valéry en 1932 dans sa pièce de
théâtre « L’idée fixe ». Cette peau qui recouvre le corps de l’homme et de la femme. Cette enveloppe
d’un corps que l’on cache ou qu’on exhibe. Que l’on veut transformer (par la coiffure, le maquillage, le
tatouage, le modelage, le régime, la réparation), ou utiliser pour séduire (body-building, remise en
forme, cinéma). Un corps dont on souffre et dont on jouit. Un corps dont on est fier ou dont on a honte.
Le corps que l’on a et ….celui dont on rêve.
Quel(s) rapport(s) les hommes et les femmes d’aujourd’hui entretiennent-ils avec leur corps ?
Quel regard(s) portez-vous sur le corps des autres ? Quelles exigences, quelles contraintes, quelles
tyrannies notre monde impose-t-il à nos corps épuisés ? Une libération de nos âmes à travers nos corps
est-elle possible ?
Venez assister aux films proposés dans le cadre de ce 2ème mois du film documentaire dans le Cantal,
et dialoguer ensuite avec leurs réalisateurs. Partagez avec nous les destins de quelques corps ….au
fond desquels s’abritent autant de cœurs.
Mouton noir. Cop. : Vivement Lundi/TV Rennes 35
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Demandez le programme !
Mon corps n’en fait qu’à sa tête, de Philippe Lasry (vendredi 9 novembre 2012
à Ydes, au Ciné Vox à 20 h 30)
En présence du réalisateur.
Karen est une jeune femme moderne et dynamique souffrant d'obésité morbide depuis son
enfance. De multiples tentatives de régimes et une longue thérapie sont restées des échecs.
Karen vit avec Stéphane depuis 7 ans et souhaiterait avoir des enfants. Mais elle veut maigrir
avant, et subit pour cela une opération appelée "by-pass gastric" dans un hôpital spécialisé à
New York.
Avec une perte de poids de près de 50 kilos, Karen retrouve un corps qu'elle peut maîtriser
mais qu'elle doit aussi redécouvrir. Comment Karen réapprend-elle à vivre avec son corps ?
Comment son entourage réagit-il à son changement vertigineux ?
Le corps amazone, d’Anja Unger (dimanche 11 novembre 2012 à Vic-sur-Cère,
Centre culturel Carladès à 16 h 30)
En présence de la réalisatrice
En 2000, suite à un cancer, Annick a subi l’ablation d’un sein. Elle a choisi de rester
“asymétrique”. Mais le regard que portent les autres sur son corps reste blessant. Pour rompre
le tabou et le silence sur les conséquences du cancer, elle monte avec d’autres femmes un
projet d’exposition artistique autour de l’idée du “corps amazone.” Avec l’aide de plasticiens
et de photographes venant de France, d’Allemagne et des Etats-Unis, le film questionne audelà de la maladie cette réappropriation du corps qui est aussi un retour à la vie. Par ce jeu de
regards et de représentations, “le corps amazone” interroge la vision de la femme et de la
beauté féminine.
Le corps amazone. Cop. : Art Myers
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Mouton noir, de Thomas Mauceri (mardi 13 novembre 2012 à Saint-Flour, au
cinéma Delta à 20 h 30)
En présence du réalisateur
Thomas Mauceri, le réalisateur, est né ulotriche, « avec le cheveu crépu », et cette
particularité n’a jamais cessé de l’interroger.
Il décide donc de questionner son métissage en visitant quatre salons de coiffure symboliques
de sa construction identitaire : Penmarc'h en Bretagne où vivait sa grand-mère, Paris,
Baltimore (Etats-Unis) et Brazzaville (Congo), pays d’origine de son père.
4 lieux, où le réalisateur nous emmène pour un voyage capillaire, et où il s’installe pour
interroger coiffeurs et clients sur un même sujet : comment coiffer les cheveux crépus ?
Mouton noir. Cop. : Vivement Lundi/TV Rennes 35
La Voie de l’encre, de Pamela Valente et Pascal Bagot (vendredi 16 novembre à
Chaudes-Aigues, au cinéma La Source à 21 h)
En présence de Pascal Bagot, l’un des deux réalisateurs
Mais qui est donc réellement Horitoshi ? Un des maîtres adulés et respectés du tatouage
traditionnel japonais, virtuose du dessin Irezumi ? Ou l’un des derniers représentant d’un art
ancien et singulier, aujourd’hui oublié de la société japonaise moderne ? Les deux, sans aucun
doute.
C’est aussi un homme simple, vivant modestement, exigeant, rigoureux et passionné. Dans ce
documentaire, Paméla Valente et Pascal Bagot ont choisi de le suivre durant quelques mois,
dans l’exercice de son art comme dans sa vie sociale et professionnelle. Ils l’interrogent sur
ses motivations, celles de ses clients et celles de ses élèves. Le film éclaire ces corps parfois
totalement recouverts de tatouages, et interroge leurs âmes, toujours originales, fortes et
douces à la fois. Il nous révèle les motivations, mais aussi les craintes, de ces porteurs de
tatouages qui vivent encore leur passion dans une discrétion non dénuée de culpabilité.
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La voie de l’encre. Cop. Lardux Films
Le gymnase, de Jean-Marc La Rocca (samedi 17 novembre à Murat, au cinéma
L’Arverne à 20 h 30)
En présence du réalisateur
Un des plus grands gymnases de Paris. Chaque jour, de sept heures à vingt heures, sept jours
sur sept, des centaines de personnes viennent pratiquer ici toutes sortes d'activités physiques
et sportives. Certaines viennent épisodiquement, deux à trois fois par mois, mais d'autres sont
là tous les jours…
Le film nous introduit dans ce temple du bien-être où le culte du corps est un remède aux
angoisses urbaines. Animateurs et habitués, en quête de bonheur, s’interrogent sur leur besoin
quotidien de s’oublier dans l’effort physique.
« Il s'agit d'évoquer la solitude, le rapport au corps, le souci de plaire, la peur de vieillir… de
façon humoristique sans pour autant que le regard ne soit jamais ni complaisant ni moqueur ».
Prix du patrimoine au Festival Cinéma du réel (Paris) 2002
Le Gymnase. Cop. : Yenta prod.
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Pour le plaisir des yeux, d’Izza Génini (vendredi 23 novembre à Mauriac, au
cinéma Pré Bourges à 20 h 30)
En présence de la réalisatrice
Au Maroc, l’art et la manière d’embellir repose essentiellement entre les mains d’une femme,
appelée dans le nord ziyana « l’embellisseuse », partout ailleurs neggafa. Autrefois désignée
au sein de la famille ou du clan, la neggafa est aujourd’hui une professionnelle accomplie.
A travers un périple qui va du Nord au Sud marocain, Hajja, Khadija et Fanida, captivantes
conteuses, nous initient aux secrets des soins de beauté des femmes. Gardiennes du
patrimoine, elles nous dévoilent des trésors de parures accumulées par chaque génération.
Expertes et attentives, elles nous entraînent avec chaleur et générosité dans l’univers de la
beauté et de la séduction.
Pour le plaisir des yeux. Cop. : Sogeav-Ohra
L’homme dévisagé, de Christian Rouaud (samedi 24 novembre à Pierrefort,
salle de spectacle à 20 h 30)
En présence de Florent Verdet, assistant de Christian Rouaud
Etrange rencontre entre deux hommes. : un photographe et un pompier gravement brûlé. L’un
est cloué au lit, entouré de bandelettes comme une momie, aux prises avec une indicible
souffrance, l’autre commence à tourner autour de lui avec un appareil photo et à accumuler
les clichés en noir et blanc. L’un a brusquement perdu son visage, l’autre s’évertue à fixer
l’image d’une physionomie tourmentée (…)
Ni l’un ni l’autre ne sait où cela va les mener (…)
Plus qu’un simple portrait, ce film est une aventure humaine, une véritable réflexion sur la
« désocialisation » malheureusement observée autour des « anomalies » physiques. Car de nos
jours, l’apparence physique reste une puissante cause de discrimination (…)
L’Homme dévisagé. Cop. : Tomawak Films
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Bollywood boulevard, de Camille Ponsin (samedi 24 novembre à Riom-èsMontagnes, au cinéma Alpha à 17 h)
Sanjay est un gitan du Rajasthan. Il a 22 ans, un sourire de tombeur et une énergie débordante.
Il vit sous une tente avec ses parents sur le trottoir d'un faubourg animé de Delhi. Le père
fabrique des outils, la mère les vend. Sanjay est instituteur dans une école du bidonville. Mais
il rêve de devenir acteur ou mannequin pour Bollywood. Il part tenter sa chance à Bombay,
pris en main par Nasser Abdullah, un acteur de second rôle...
Bollywood boulevard. Cop. : Troy Moth
Venez assister nombreux aux séances qui vous sont proposées :
l’entrée y est libre et gratuite
Certaines projections vous permettront de rencontrer le réalisateur du film et de
discuter avec lui
Pour tout renseignement : Conseil général du Cantal – Médiathèque départementale
Nina LLAVORI et Jean-Pierre TEULADE
www.culture.cantal.fr
04.71.63.52.94 ou 07.86.10.24.43
[email protected] ou [email protected]
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