Avril 2012

Transcription

Avril 2012
LE MAGAZINE MUNICIPAL DE VOTRE VILLE - N°423 -AVRIL 2012
r
e
g
n
a
h
C
autmont
Résidentialisation du Bois du Quesnoy :
à la rencontre des habitants
Photo : ON/VTC
Incivilités et autres : pour que cela cesse !
Parcours du Cœur 2012 : les scolaires s’engagent
www.mairie-hautmont.fr
L’BILLET
D’ZÉPHYRIN
C
’est à n’y rin compreinte ! On nos’assomme à longueur de journée al’télé,
din les gazettes qu’el chômage en’fait
qu’augminter provoquant – çà s’comprind –
el peur de l’avenir surtout pou nos descendants. Et pourtant un r’portage, j’en sait
pu d’su quelle chaîne, nos a fait découvrir
eune école technique accueillant in France
des élèves à partir de quatorze ans in vue
d’yeus s’apprinte un métier.
Ahurissant, scandaleux pou certains d’imaginer des jones gamins t’nant un martieau
ou eune lime intré leux mains ! Mais comme
diso l’aute, on infonce drola eune porte ouverte. Combin d’grands-pères actuels sont
passés par là. Des exempes, din no coin y
‘nin manque nin. Perdez l’école du qu’min
de fer à Aulnoye, à Hautmont aux Aciéries
du Nord, à Louvroil, à l’Espérance, etc.
Ces gamins là passinnent’é un examen
d’intrée classique (calcul, français) et
etiennent’é admis si l’résultat éto probant.
Généralement un contrat éto proposé aux
parints à savoir deux ans din l’école proprement dite avec atelier ajustage, machinesoutil, math, techno, français et deux ans en
alternance din l’usine elle mainme, intrecoupé d’heures de cours théoriques din les
locaux d’l’école.
Croyez mé ! tous ces gamins là n’ont nin
s’té traumatisés du tout. Intrés din l’vie
active progressivemint, in douceur, y’a
nin yu pou aucun l’impression d’avoir s’té
traumatisé.
Pour peu qu’certains aient voulu franchir
un échelon in pu din leux connaissances, in
suivant les cours du soir, les diplômes professionnels aidants, les ont amnés à gravir
les marches jusqu’à in faire des agents
d’maîtrise, des chefs d’atelier et mainme
des ingénieurs pou certains.
On manque d’main d’œuvre qu’on dit.
Y fauro p’tête réfléchir eune becquie, parints, formateurs, pouvoirs publics et raviser
les choses in face !
Certains pays voisins l’ont compris…
Y n’est jamais trop tard pou bin faire.
Pardon pou l’peu d’patois din s’billet ci.
L’sujet n’s’y prêto nin branmint.
On tachera d’faire mieux l’prochain coup !
Photo de couverture : Les magnifiques magnolias de Kobé, figés dans une pause éphémère face au
lycée Courtoy, nous ont joyeusement rappelé le retour du printemps et de ses myriades de corolles
qui, durant les prochaines semaines, vont égayer le quotidien de notre belle ville…
SOMMAIRE
Page 2 : L’billet d’Zéphyrin
Page 3 : Gros plan sur le Parcours du Cœur
Page 4 et 5 : Pour en finir avec les incivilités
Page 6 et 7 : La parole aux résidents du Bois du Quesnoy
Page 8 : Les taudis de jadis à Hautmont
Page 9 : Au travers de nos rues
Page 10 : Le restaurant Arlecchino ouvert en juin
Page 11 : A savoir
Page 12 : La ville à votre service
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ZOOM
La parole aux résidents du
Bois du Quesnoy
Directeur de la publication : Christophe Foriel. Directeur de la publication honoraire : Gérard Vanachter
Rédaction : Bernard Bernard, avec la collaboration de Bernard Bondue. Secrétariat de rédaction : Catherine Schottey
Crédit photos : Mairie d’Hautmont. Conception & Réalisation : VTC Multimedia - Bavay
Pour toutes remarques ou suggestions : [email protected]
ACTUALITÉS
PARCOURS DU CŒUR 2012
LES SCOLAIRES ÉTAIENT DE LA PARTIE
C
omme chaque année,
à l’occasion du Parcours du Cœur, les élèves
et les enseignants des
écoles d’Hautmont et de
la Communauté de Communes Sambre Avesnois
se sont mobilisés en
grand nombre.
Organisé par le DSU le 23 mars pour les maternelles et le 30 mars pour les élémentaires et les
collégiens, le parcours du coeur 2012 rassembla
près de 1700 enfants autour de multiples activités
proposées par les animateurs de quartiers.
Des jeux et des ateliers sportifs (courses d’obstacles, lancers, jeux de quilles, tirs au but…) leur
étaient proposés à la salle Steinmetz, au complexe
sportif Saint-Exupéry ainsi qu’aux Friches Cockerill.
De plus, pour la troisième année, tous les enfants
de CM1 et CM2 se sont affrontés lors d’un cross
organisé en quatre courses, le vendredi 30 mars
matin entre 8 h30 et 11 h30. Ils étaient plus de 400 à
fouler la pelouse des Friches Cockerill.
Les trois premiers de chaque course se sont vus
remettre une coupe mais les félicitations furent de
mise pour tous.
Notons aussi la participation active à la piscine
d’Hautmont, le matin du 30 mars, d’une centaine
d’élèves du collège Ronsard ainsi que de leurs
enseignants d’EPS.
Le DSU remercie les animateurs de quartiers, ses
partenaires de l’Education Nationale, la pâtisserie
Cuvelier pour toutes les brioches, les enseignants
d’EPS du collège Ronsard, MM. Bondue et Flinois
du service des sports ainsi que le personnel des
services techniques de la ville.
LA SOCIÉTÉ DE PÊCHE HAUTMONTOISE A ÉGALEMENT
PARTICIPÉ AU PARCOURS 2012
QUAND LA BALEINE JOUE AU POISSON D’AVRIL !
D
ans le cadre de la campagne du Parcours du
Cœur 2012, qui vise à sensibiliser le grand
public à propos d’une question sanitaire majeure,
l’association de pêche La Baleine organisait le 1er
avril dernier un concours de pêche de 9 h à 12 h.
Les facéties du calendrier n’y sont pour rien et ce
concours du 1er jour d’avril n’avait rien d’un poisson. Il fut au contraire plutôt couru puisque plus de
vingt participants s’y mesurèrent.
En tout trente-cinq kilogrammes de poisson furent
mis à l’eau lors d’un rempoissonnement qui attira
les curieux.
Voici le classement :
1er Julien Melot avec une prise de 3,330 kgs,
2ème Michel Vanderchuren avec 2,850 kgs,
3èmeFreddy Drocourt avec 2,510 kgs.
Le premier sociétaire de la Baleine qui s’est distingué est Hervé Dewitte avec 1,830 kgs.
Pour les moins de seize ans, c’est le jeune Martin
Knopczyk qui sort du lot avec 0,880 kg.
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DOSSIER
Quelques gestes citoyens pour garder
notre ville propre et agréable à vivre
H
autmont s’est engagée depuis plusieurs années maintenant dans un profond changement.
Les quartiers changent de visage grâce notamment à l’implantation de nouveaux logements ou à
la réhabilitation des anciens, de nouveaux espaces
publics sont aménagés.
Bref, la rénovation est en marche et notre bulletin
municipal s’en fait régulièrement l’écho.
Pour contribuer au maintien de cette image,
chacun peut agir au quotidien, tant il est vrai que
dégradations ou incivilités apportent nuisances et
laideur.
Qui n’éprouverait pas un sentiment d’incompréhension en voyant son entrée d’immeuble taguée,
des dépôts sauvages ou encore une vieille épave
de voiture laissée sur place prés de sa résidence ?
BIEN VIVRE ENSEMBLE!
CHACUN A UN RÔLE À JOUER
Halte aux incivilités et aux dégradations !
Arrêt sur image
Agissons ensemble pour une ville propre et
agréable
Ne pas jeter de déchets sur la voie publique ou
dans des espaces publics
l Ne pas stationner sur le trottoir, ni sur une
place réservée aux handicapés, ni devant un
garage
l Ne pas gêner ses voisins avec le bruit ou son
animal de compagnie
l Sortir et rentrer ses poubelles le jour même du
passage du camion de ramassage
l Sortir les encombrants au plus tôt la veille du
passage prévu
l
Ce ne sont-là que quelques exemples de comportements simples et faciles à adopter par tous pour
marquer une empreinte positive sur son environnement et entretenir de bonnes relations de
voisinage.
4
!
Qu’est ce que je risque ?
Stationnement :
Sur le trottoir ou devant un garage : amende de
35€, contravention de catégorie 2
l De plus de 7 jours : amende de 35€ avec demande
de mise en fourrière
l Sur une place « handicapé » ou sur un arrêt de bus :
amende de 135€, contravention de catégorie 4
l
Pour les véhicules à l’état d’épave, l’enlèvement pour
mise en fourrière peut être immédiat.
Selon la valeur du véhicule déterminée par un expert
(inférieure ou supérieure à 765€) le véhicule peut être
détruit ou remis aux Domaines. En cas de reprise du
véhicule par son propriétaire, celui-ci devra régler les
frais d’expertise (70€) et de fourrière (110€).
Dépôts sauvages :
Amende de 17€, contravention de catégorie 1
Entre dans cette catégorie, le fait de sortir les poubelles
ou les encombrants en dehors des plages autorisées
ou encore de vider le cendrier d’un véhicule sur la voie
publique.
Le service municipal de la sécurité veille au
respect de ces différentes règles.
Michel Houssière, chargé de mission à la sécurité et
responsable de la sécurité municipale est tous les jours
sur le terrain. Sécurité et propreté sont ses domaines
d’action. Il sait combien les incivilités et les dégradations peuvent gêner les habitants et enlaidir la ville.
Il avoue une passion pour son métier.
« J’aime mon travail, je pense que tous les jours je
contribue à la qualité de vie des Hautmontois, même
si parfois mes interventions ne sont pas toujours bien
comprises pas les contrevenants.
Mes interventions les plus fréquentes portent principalement sur les questions de stationnement, les infractions concernant les poubelles sans oublier les conflits
de voisinage pour lesquelles on compte deux à trois
interventions en moyenne par jour en raison du bruit ou
de la gêne occasionnée par un animal de compagnie,
par exemple. Je peux être amené à jouer parfois un
rôle de médiateur pour dénouer certaines situations.»
Le saviez-vous ?
93 : c’est le nombre de véhicules enlevés en 2011 pour
mise en fourrière (dont 21 ont été repris)
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RÉNOVATION
URBAINE
D
eux cent sept logements de la rue du Bois du
Quesnoy ont subi ou finiront de subir dans les
prochains mois un profond lifting.
Les travaux ont débuté il y a plus d’un an et demi.
Conduit par le bailleur social Promocil, ce chantier
de rénovation entre naturellement dans le cadre de
l’ANRU.
D’un coût global de 6 600 000 euros, il a été subventionné partiellement par ce biais.
Cette réhabilitation couvre une large zone qui
s’étale dans le périmètre du Bois du Quesnoy.
Un travail de longue haleine attendait les promoteurs de ce projet au travers d’un diagnostic
personnalisé pour chaque demeure concernée.
Un socle commun concernait cependant la plupart
des habitations à rénover.
Les chaudières ont ainsi été remplacées, les installations électriques ont été entièrement revues
suivant les dernières normes, les portes d’entrées
ont été changées, tout comme les menuiseries et
fenêtres qui sont passées toutes en double vitrage.
Les antennes de télévision ont été supprimées au
profit d’une seule par ilôt, dont la bande de réception a été notablement élargie en offrant davantage
Tous les acteurs concernés par ce chantier avaient privilégié le côté humain dans
cette transformation attendue.
P
our ces deux cent sept logements habités
essentiellement par des résidents qui y ont
bien souvent passé le plus clair de leur vie, cette
salutaire cure de jouvence était attendue, même
si inévitablement des gênes inhérentes à ce genre
d’opération vinrent contrarier le quotidien des
habitants.
La ville, le bailleur social et tous ceux qui sont
concernés par ce chantier avaient privilégié le
6
de programmes à l’heure où l’offre des chaînes
continue d’exploser.
Les toitures ont été refaites et dotées d’une isolation en phase avec son temps.
Les façades enfin ont été repeintes. Excellent pour
l’image de ce quartier à l’identité revendiquée.
côté humain dans cette transformation attendue,
grâce à la présence d’un « ambassadeur » sur
place à l’écoute des occupants des lieux.
Construits au milieu du siècle dernier, ces ilôts
n’avaient plus fait l’objet d’aucune opération de ce
type depuis le début des années 1980.
C’est un autre pan de notre ville qui remodèle ainsi
son image et son devenir, à l’ombre d’une Chapelle
Saint-Eloi, elleaussi pimpante, qui voit d’un bon œil
ce genre de miracle se multiplier...
Rencontre avec quelques résidents.
« L’isolation phonique est
impeccable ! »
sont lourdes et il a fallu attendre
un an avant que les entrées ne
soient couvertes. L’humidité
remonte un peu du sol. Le parc
pour enfants est très bien mais
il faudrait faire un parking plus
grand. On craint parfois le vandalisme pour les autos. Il existe
une bonne entente entre voisins.
Et ça c’est formidable ! »
« Il n’y a plus de souci »
uda, 49 ans, est mère de six
enfants : « Je suis ici depuis
deux ans. Il n’y a plus de souci
d’humidité et la maison est bien
isolée ». Difficile d’en savoir
plus quand notre interlocutrice,
quelque peu réservée, tourne
déjà les talons…
O
A
gé de 31 ans, Eric est arrivé
sur place en 2010 : « Avant
j’habitais aux Provinces. C’est
beaucoup plus calme ici. Il y a un
défaut à l’évier et je suis obligé
de faire la vaisselle en bassine,
mais je pense que cela va se
résoudre. L’isolation phonique
est impeccable. J’ai été bien accueilli et l’entente entre voisins
est excellente ».
« Ici c’est calme et tranquille »
affari, 38 ans, vit ici depuis
deux ans : « C’est calme et
tranquille et je suis content d’y
vivre. Je ne regrette pas de m’y
être installé. Les travaux, on le
voit, sont réussis ».
« C’est bien mieux qu’avant »
eanine vient de fêter ses 49
ans. Elle n’a pas d’enfants et
réside sur place depuis une année : « C’est bien mieux qu’avant.
On dispose d’une cuisine et d’un
salon. Il n’y a pas d’humidité, les
fenêtres double vitrages sont
parfaites mais il me semble que
les murs sont moins épais car on
entend les voisins. Je n’ai pas
de voiture donc pas de souci de
parking ou de vandalisme ».
« Il faudrait un parking plus
grand »
« Avec le digicode, c’est
sécurisé »
J
Sylviane, la soixantaine, travaillait en milieu hospitalier
avant de prendre sa retraite. Elle
vit avec son fils David, 37 ans :
« Les portes des appartements
auparavant dans une maison
insalubre, ça ne pouvait être que
mieux. Avec le digicode, c’est
sécurisé, l’isolation et l’installation électrique sont remarquables. Nous avons de bonnes
relations avec le voisinage. Seul
l’accès au parking et la circulation sont en demi-teinte ».
« Pas de problème avec le
voisinage »
J
A
bdeslam est un alerte septuagénaire. Il occupe son logement depuis un an : « L’appartement a une forme de bureau et
j’aurais préféré autrement. Mais
le chauffage est correct et l’isolation impeccable. Il n’y a pas de
bruit et aucun problème avec le
voisinage ».
C
édric, 35 ans, s’est installé
sur place avec sa compagne
il y a deux ans : « Nous vivions
7
PATRIMOINE
LES
ANCIENS
TAUDIS
A HAUTMONT
A
vec la rénovation urbaine de la ville, une véritable politique de relogement a été mise en
place. La ville a bien changée depuis les années
1950, à une époque où les taudis faisaient encore
partie de son paysage. Retour.
CONTEXTE :
Après 1945, les villes françaises connaissent un
afflux de nouveaux arrivants. Hautmont doit faire
face à une crise du logement sans précédent. La
hausse de la population et l’absence de terrains
constructibles en centre-ville vont entrainer l’apparition des taudis. Ces derniers se concentrent près
des industries, à savoir rue de la Providence, rue
du Clos, rue des Produits chimiques ou encore à
Grattières.
TYPOLOGIE DES TAUDIS :
Les taudis à Hautmont se matérialisent par des
baraquements, des roulottes ou des maisons en
très mauvais état.
Certaines brasseries abandonnées servent également de logements de fortune tout comme les
wagons !
Ce sont souvent des familles entières qui résident
dans ce genre de « logements », exposées à l’humidité, aux rats, à l’insalubrité.
Il faut vivre avec les problèmes de promiscuité,
d’insécurité permanente.
Dans les brasseries, certains sont obligés de sortir
de chez eux par les soupiraux de la cave !
Pourtant, la plupart de ces gens sont des salariés
ou des ouvriers qualifiés qui, par manque d’habitations à Hautmont, ont du s’installer misérablement.
Ce sont ces personnes qui résident, le plus souvent, dans les wagons.
Certains de ces wagons étaient aménagés comme
de véritables maisonnettes.
Le confort restait tout de même sommaire. Il y avait
des infiltrations d’eau et les toilettes se réduisaient
à de simples seaux qu’il fallait vider tous les matins.
LES SOLUTIONS :
Marcel Aimé, maire de 1954 à 1965, veut résorber
les 400 taudis existants à Hautmont.
Il tente d’abord de toucher l’opinion en s’associant
à un poète Guy de Saint-Maurice afin de vendre
ses œuvres au profit des sans-abri.
Il contacte certaines célébrités de l’époque ainsi
que des hommes politiques afin d’obtenir leur soutien. Il fait également appel à la presse.
Mais tout cela ne suffit pas.Marcel Aimé décide
alors de la construction de logements sociaux tels
que la cité Honegger ou l’opération Million entre
autres.
Gaëlle Le Gouèze
Archives Municipales
8
NOS
RUES
Poursuivons notre périple au travers des rues de la ville.
Aujourd’hui la place de la Libération.
S
ituée sur la rive droite, elle est
parfois dénommée «place de
la Poste». Dans la continuité de la
place du général de Gaulle, elle
donne accès aux rues de l’abreuvoir
et Sainte-Anne.
Avant que le conseil municipal du
25 mai 1882 décide de nommer la
place face à l’hôtel de France : place
Sainte Anne, elle faisait partie de
la place publique. Elle prit le nom
de « place de la Libération » le 4
novembre 1944.
Le lecteur ayant parcouru l’étude de
la rue Nationale se rappelle qu’entre
1928 et 1932 l’ancien hôtel de France
remplace le bureau de poste devenu
trop exigu. Les progrès de la technologie, l’amélioration du service
du courrier, rendent le bâtiment
inadapté aux exigences du service
postal moderne.
Il est donc temps d’envisager de
nouveaux locaux.
Sous le mandat de M.Wasterlain,
premier édile de la ville, différentes
concertations s’engagent. Le 18 mai
1989 les représentants de la municipalité, la direction départementale
des Postes, M. Dominique Maison
architecte urbaniste chargé du renouvellement urbain de la ville et les
différents responsables du projet se
sont mis d’accord sur la réalisation
d’un nouveau bureau de poste.
Ce chantier fait partie d’un vaste
plan d’aménagement de la zone
des bateliers et de la rénovation du
centre-ville.
Durant les travaux, qui débutent
fin décembre 1989, le service des
postes s’installe 24 rue Sainte-Anne
dans les locaux d’un ancien marchand de meubles « Au petit Jean ».
En juillet 1990, les fondations sont
terminées et le 14 octobre 1991 le
public est accueilli dans le nouveau
bâtiment.
Enfin, le 30 novembre 1991, le maire,
M. Joël Wilmotte, l’inaugure en
présence du sous-préfet M. Karlin,
de M. Hédon, conseiller général et
de M. Cabot, receveur.
« Un vaste plan
d’aménagement de la
zone des bateliers et
de la rénovation du
centre-ville »
La place n’a pas toujours été l’endroit agréable que nous connaissons aujourd’hui.
Aussi loin que les cartes postales
peuvent nous faire remonter, nous
voyons un lieu en déclivité, la voie
de circulation étroite et les aires de
stationnement inexistantes.
Des travaux importants sont entrepris sous le mandat du maire Marcel
Aimé.
Le but est de rattraper au mieux les
pentes en créant des murets de retenue des terres, des escaliers, principalement avenue Marcel Aimé,
dans le prolongement du bâtiment
connu aujourd’hui sous le nom de
café de la Providence. Les voitures
envahissant peu à peu nos villes,
une zone de parking est matérialisée
par des bordures et la chaussée est
élargie. Il est également envisagé
d’installer un plan d’eau devant la
poste, mais ce projet sera abandonné. Les premières études sont
engagées en 1960 et les travaux sont
terminés fin 1961, début 1962.
La politique de rénovation de la
ville entreprise par le maire Joël
Wilmotte se devait d’incorporer
l’embellissement de la place de la
Libération dans le projet d’aménagement des places des bateliers et du
général de Gaulle.
C’est pourquoi, dès 1990, l’architecte
Dominique Maison a pour mission
la conception de l’aménagement
urbain pour l’amélioration du plan
de circulation et la recomposition
des espaces verts. Afin de créer un
ensemble cohérent dans le style
et dans les matériaux utilisés, les
travaux débutent simultanément
avec ceux de la place du général de
Gaulle (fin 1993).
Ceux-ci consistent en une complète
rénovation permettant de créer une
liaison homogène de la Sambre
jusqu’à la place de Gaulle en
passant par la place des bateliers.
Elle fut officiellement inaugurée le
3 septembre 1994 avec la place de
Gaulle.
Merci à Robert Nigeon. Texte issu de «
Hautmont, les rues de son histoire » édité
par La Mémoire d’Hautmont et l’auteur
9
VIE
ÉCONOMIQUE
LE RESTAURANT « L’ARLECCHINO » OUVRIRA EN JUIN
RENCONTRE AVEC LE PATRON, ROBERT MORASCHETTI
A
53 ans Robert Moraschetti, qui préside aux destinées
du restaurant italien « L’Arlecchino » à Maubeuge, a
déjà derrière lui un sacré parcours professionnel.
Mais sa modestie naturelle le freine pour l’expliquer.
Son regard vif en dit long pourtant sur l’amour du métier
qu’il a visiblement chevillé au corps.
Après l’apprentissage du b.a-ba du métier dans l’Est, il
travaille au sein de divers restaurants gastronomiques et
étoilés dans le Doubs et l’Ain avant de rejoindre Roubaix
et sa région, toujours en officiant dans les restos haut de
gamme.
Après un passage remarqué au sein du groupe hôtelier
Accor, il se pose à Maubeuge, ouvre deux restaurants
en Belgique avant de recentrer ses activités, en fondant
l’Arlecchino dans la capitale du Val de Sambre.
Très vite le cachet Arlecchino, mélange de bonne table,
de convivialité et de bonne humeur s’impose et fait des
lieux un endroit apprécié...
Focus sur le nouveau challenge de Robert Moraschetti :
l’ouverture-déplacement de son restaurant à Hautmont.
Q : « Pourquoi avoir choisi Hautmont pour cette implantation ?
R : L’emplacement au cœur de zones commerciales
appelées encore à se développer est excellent. Je veux
aussi faire montre de l’évolution de la cuisine italienne et
apporter un plus à la qualité culinaire puisqu’un traiteur
est déjà présent sur place.
Q : Quelles ont été vos relations avec la ville ?
R : Je dois dire ici toute ma gratitude aux élus, notamment
à Daniel Devins, premier adjoint, qui a été une pièce maîtresse pour cette implantation.
Un grand merci aussi à M. Lamquet ( NDLR : Patron des
Pépinières de Beaufort) qui m’a permis de rencontrer les
élus de votre belle ville et de finaliser ensuite un projet
qui me tenait particulièrement à cœur. Hautmont nous a
beaucoup aidés !
Q : Vos travaux ont pris un peu de retard…
10
R : Effectivement mais cela n’est pas de notre fait. Ce
retard est dû au gel et aux fortes intempéries de février.
Le nouveau restaurant ouvrira donc début juin. Sa capacité de couverts sera doublée par rapport à Maubeuge
puisqu’elle passera à 150, ce qui n’est pas rien. L’emploi
bien évidemment y trouvera son compte.
VIE ASSOCIATIVE
AGENDA
À SAVOIR
l Nouveau à Hautmont :
Vêtements Mode Accessoires Chaussures pour
vous les femmes, 11 avenue Marcel-Aimé
03 27 57 97 21. Ouvert du mardi au samedi de 9 h
à 12 h et 14 h à 19 h
l Les inscriptions pour le concours des Maisons Fleuries seront prises en mairie du 23 avril
au 16 mai 2012.
l Le Cycl’Hautmontois organise le dimanche
22 avril sa manifestation cyclotouristique « La
randonnée des Moulins à eau ».
Les inscriptions d’un coût de 2 euros et gratuites
pour les moins de 14 ans auront lieu à l’Espace
Chauwel de 7 h à 9 h.
Quatre parcours : 25, 50, 70 et 90 kms sont proposés. Ravitaillement en cours.
Boisson et sandwich offerts à l’arrivée.
l Vous pouvez obtenir une subvention pour
l’amélioration de l’habitat. Avant d’entreprendre
vos travaux adressez-vous au CAL-PACT de
l’Avesnois 12 rue de la Croix BP 119 59600 Maubeuge. Tel 03 27 69 70 52.
l A l’occasion des élections présidentielles
qui se dérouleront les dimanche 22 avril 2012 et
6 mai 2012 et des législatives des 10 et 17 juin,
la mairie met un service de véhicules à la disposition des personnes éprouvant des difficultés de
déplacement, afin de leur permettre de se rendre
dans les bureaux de vote.
Il y a lieu de se faire connaître auprès du bureau
des élections de la Mairie.
Téléphone : 03 27 63 64 70.
l L’exposition « L’univers des reptiles » sera visible dans notre
ville du 28 avril au 1er mai, Rue de la Providence, sur le parking du
magasin Lidl.
l La Foire-Brocante Sainte-Waudru se déroulera en centre-ville le
dimanche 29 avril.
l La Journée Nationale de la Déportation sera commémorée au
cours d’une cérémonie le dimanche 29 avril. Le rassemblement est
fixé au parking du cimetière à 10 h 30.
l L’école de danse d’Hautmont organise son traditionnel gala le
dimanche 29 avril prochain, à 15 h 30, dans la salle de spectacle du
centre culturel Maurice-Schumann. Renseignements : 06.30.99.73.38
INFOS UTILES
l ACCUEIL DES PERSONNES AGÉES
Foyer « Clair Repos «
T : 03 27 66 20 15
Maison de retraite de l’hôpital d’Hautmont
T: 03 27 63 60 24
l SAMU 15
l CENTRE HOSPITALIER
Hopital d’Hautmont T : 03 27 63 60 20
l POLICE 17
l MÉDECINS
CANTON D’HAUTMONT
Depuis 2005 fonctionne le Service de Régulation
Libérale Urgent pour le département du Nord
Un numéro unique : 03 20 33 20 33
l POMPIERS 18
OUVERTURE DU BUREAU
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 8H30 À 11H30 ET DE
14H30 À 18H30
l PHARMACIENS
Le service des gardes est modifié en raison d’un
regroupement des secteurs de garde d’Hautmont et d’Aulnoye dû à la nouvelle convention
avec la sécurité sociale. Veuillez suivre les
instructions affichées sur la vitrine de votre
pharmacien
l SSIAD Infirmiers soins à domicile
T : 03.27.62.73.66
l SERVICES
Euromed T : 03 27 67 76 26
l AMBULANCIERS 15
Dimanches et jours fériés de 8h à 20h et les nuits
de 20h à 8h
« CLOCLO »
Biographie. 2 h 29. Avec
Jérémie Renier, Ana Girardot
et Benoît Magimel
Vendredi 20 avril 20 h 30
Samedi 21 avril 15 h 00
et 20 h 30
« HUNGER GAMES »
Action / Science-fiction. 2 h 22
Mercredi 18 avril 15 h 00
CINÉMA
PAS DE SÉANCE LE DIMANCHE 22 AVRIL MARDI 24 AVRIL 15 H 00
« ZARAFA »
Film d’animation. 1 h 18
Mercredi 25 avril 15 h 00
Jeudi 26 avril 15 h 00
Vendredi 27 avril 15 h 00
LE PARADISIO
AVRIL
mai…Jeudi 3 mai 15 h 00
« TARGET »
Action / Comédie. 1 h 40
Samedi 28 avril 15 h 00 et 20 h 30
PAS DE SÉANCE LE DIMANCHE 29 AVRIL
LUNDI 30 AVRIL 15 H 00
« LES PIRATES ! BONS À
RIEN, MAUVAIS EN TOUT »
Film d’animation. 1 h 29
Pas de séance le mercredi 2
Vendredi 4 mai 15 h
« SUR LA PISTE DU
MARSUPILAMI »
Comédie. 1 h 45
Samedi 5 mai 15 h et 20 h 30
PAS DE SÉANCE LE DIMANCHE 6 MAI
11
LA MAIRIE VOUS ACCOMPAGNE
DANS VOTRE QUOTIDIEN
SERVICES
Pour faciliter la remise du courrier, la réglementation en vigueur
relative au service postal et aux
droits et obligations de la Poste
prévoit l’installation obligatoire
d’une boîte aux lettres accessible. Elle doit être normalisée
si l’habitation a été construite
après 1979. Votre boite doit se
situer à l’entrée de votre propriété, c’est-à-dire en bordure
de la voie ouverte à la circulation publique. Cette implantation
rendra votre boîte aux lettres
plus accessible et permettra
également d’éviter les accidents,
notamment les chutes mais aussi
les morsures de chien. Le défaut de surveillance d’un chien
qui entraîne une incapacité de
travail est un délit puni par la loi.
Le propriétaire est également
responsable du dommage que
l’animal a causé, qu’il soit sous
sa garde, égaré ou échappé.
De plus dans le souci de vous
rendre le meilleur service possible il est demandé d’indiquer
sur votre boite aux lettres le nom
des personnes de votre foyer
et le numéro complet de votre
habitation.
Une assistante sociale du service social
départemental tiendra une permanence le
lundi de 9 h a 12 h (sauf vacances scolaires)
à la maison de quartier Guy de Maupassant,
52 rue Guillain.
Pour plus d informations,
contactez Yvonnick BELAZIZ au 06 99 72 74 29
ou [email protected]
SAINT-RÉMY-DU-NORD
LES HORAIRES
D’ÉTE
1 AVRIL AU 30 SEPTEMBRE
Lundi de 14h à 19h
Mercredi de 9h à 19h
Jeudi de 14h à 19h
Vendredi de 9h à 13h
Samedi de 9h à 19h
Dimanche de 9h à 12h
MAIRIE D’HAUTMONT
Place du Général de Gaulle
T : 03 27 63 64 70
ESPACE CHAUWEL
Photo : ON/VTC
Mme Monier recevra les :
14 et 21mai
11,18 et 25 juin
2 juillet
17 septembre
1, 8, 22 octobre
12 et 26 novembre
3,10 et 17 décembre
DÉCHÈTERIE
Photo : ON/VTC
Une boîte aux lettres
aux normes pour
votre courrier
CCAS
T : 03.27.62.59.54
SERVICE URBANISME
T : 03.27.62.59.62
D.S.U.
(Développement Social Urbain)
T : 03 27 62 59 71
F : 03 27 62 59 70
BIBLIOTHÈQUE JEAN-JAURÈS
16, rue Nationale
T : 03 27 68 76 26
PISCINE
T : 03 27 63 82 11

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