Revue mensuelle L`Iran n`est pas un Etat de droit!
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Revue mensuelle L`Iran n`est pas un Etat de droit!
Revue mensuelle Association démocratique pour des réfugiés Iraniens Dixième année Nr.11 Novembre 2015 L’orchestre symphonique de Téhéran interdit de jouer en raison de ses musiciennes La scène artistique et la Toile iraniennes sont depuis dimanche 29 novembre sous le choc. Alors que l'orchestre symphonique de Téhéran s'apprêtait à se produire sur scène pour jouer l'hymne national à l'occasion de la cérémonie de clôture du Championnat international de lutte, organisée dans la capitale iranienne, sa représentation a été annulée seulement quinze minutes avant la levée du rideau. Nous avons été invités au complexe Azadi [dans le nord de Téhéran], a expliqué Ali Rahbari, le chef d'orchestre. Tout a été mis en place. Les chaises ont été installées pour les musiciens. Quinze minutes avant le début de notre représentation …. Page 7 Deux poètes condamnés à 11,5 et 9 ans de prison et 99 coups de fouet L'Iran a une longue tradition littéraire. Les versets des poètes mondialement connus comme Hafez et Saadi sont récités et appris par cœur de génération en génération. C'est à ce même héritage qu'ont fait référence 116 poètes mondialement connus pour demander au Guide suprême, Ali Khamenei, de gracier deux poètes iraniens, Fatemeh Ekhtesari et Mehdi Mousavi, condamnés à des loures peines de prison et à des coups de fouet. A la mi-octobre, un tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Fatemeh Ekhtesari, 31 ans, à onze ans et six mois de prison. Mehdi Mousavi, 41 ans, a été condamné à neuf ans de prison. Les deux poètes ont également été condamnés chacun à recevoir 99 coups de fouet. Les charges retenues contre eux : "insulte envers le sacré", "propagande contre le régime" et, la plus étonnante, "s'être embrassés". En République islamique d'Iran, tout contact physique entre homme et femme qui ne sont pas conjoints et qui n'ont pas de lien de parenté est passible de coups de fouet. "Nous sommes profondément inquiets des sentences inhumaines prononcées contre Madame Ekhtesari et Monsieur Mousavi pour seulement s'être exprimés par leur création artistique", peut-on lire dans cette pétition, publiée sur le site du PEN, l'association d'écrivains internationale qui se bat pour la liberté d'expression dans le monde. De grandes plumes du monde de la poésie figurent sur cette liste dont Robert Pinsky, John Ashbery, Billy Collins et Mary Karr. Fatemeh Ekhtesari et Mehdi Mousavi ont été arrêtés en janvier 2014 et ont passé 38 jours à l'isolement. L'Iranienne a connu un grand succès pour ses poèmes sur les maux de la société iranienne et son combat pour l'égalité homme-femme, tandis que Mehdi Mousavi est connu pour son style postmoderne. Certains de leurs poèmes ont été utilisés par le chanteur exilé en Allemagne Chahin Nadjafi, déclaré apostat par des clercs iraniens. Cet incident a suscité la rage des médias conservateurs et semble avoir joué un grand rôle dans leur lourde sentence. Les deux Iraniens ont fait appel de leur condamnation. Deux journalistes proches des réformateurs, Issa Saharkhiz et Ehsan Mazandarani, ont également été arrêtés, lundi 2 novembre, à Téhéran. L'élection du président modéré Hassan Rohani, en juin 2013, pour qui Fatemeh Ekhtesari, ainsi qu'une grande partie de la société civile, s'est mobilisée, avait provoqué une vague d'espoir quant à l'apaisement politique en Iran. L'Iran n`est pas un Etat de droit! Plus de 1000 pendaisons depuis le début de cette année Page 2 Iran ville de Karaj liste des 37 prisonniers condamnés à mort Page 3 Les autorités iraniennes refusent toujours de donner des nouvelles aux membres de la famille du journaliste Page 4 La journaliste Iranienne Solmaz Ikdar condamnée à une peine de 3 ans de prison Page 5 Province du Khuzestan mort suspecte du militant et prisonnier politique Arabe Ahwazi Mohammad Hammadi Page 6 Nr.11 Novembre 2015 KANOUN Hassan Rouhani continue de défendre les programmes d’exécutions Dans une interview qu’il a accordée au quotidien italien Corriere della Sera, le président Hassan Rouhani a défendu les programmes répressifs gouvernementaux Iraniens qui se soldent chaque année par les exécutions de centaines de prisonniers accusés d’être des trafiquants ou des usagers de drogue dans ce pays. Répondant à une question sur le nombre toujours plus grand des exécutions en Iran, Hassan Rouhani a répété la réponse souvent donnée par les autorités iraniennes: « La plupart des exécutions en Iran sont liées à des affaires de trafic de drogue, en raison de la longue frontière poreuse que nous partageons avec notre voisin l’Afghanistan. Si nous abolissions la peine de mort pour ces infractions, nous rendrions plus facile les trafics de drogue vers les pays européens, et ce serait très dangereux pour vous Européens qui en êtes les principales victimes Ces commentaires ont été faits par Hassan Rouhani le Jeudi 12 Novembre 2015, deux jours avant le début des visites qu’il avait prévu de faire en Italie, au Vatican et en FranceIran Human Rights appelle les gouvernements Italien et Français à mettre d’urgence la question de la peine de mort en Iran à l’ordre du jour lors des visites que le président Rouhani fera dans ces pays. « Lorsque le président d’un pays comme l’Iran qui exécute une moyenne plus de trois personnes par jour vient en visite dans d’autres pays, la question de peine de mort doit être le principal sujet de discussions avec ce pays. l’Italie et la France sont deux pays importants qui sont parmi ceux qui ont largement contribué à l’abolition et aux remises en cause de la peine de mort dans le monde, l’utilisation quotidienne de la peine de mort par l’Iran devrait donc être principalement mis à l’ordre du jour lors de tous les entretiens qu’auront les représentants des gouvernements Français et Italien avec M. Hassan Rouhani a expliqué Mahmood Amiry-Moghaddam, le porte-parole d’Iran Human Rights et du RSI. L’Iran est l’un des pays du monde avec le plus haut taux d’exécutions par habitants. Selon les derniers P.2 rapports publiés par Iran Human Rights et le RSI, plus de 830 personnes ont été exécutées en Iran depuis le début de l’année 2015, c’est aussi l’un des pays du monde qui a eu le nombre d’exécutions le plus élevé au cours de ces 25 dernières années. Il convient également de rappeler que le nombre de ces exécutions a augmenté de plus de 30% depuis qu’Hassan Rouhani est devenu président de la République Islamique d’Iran. Source : www.solidorite Plus de 1000 pendaisons depuis le début de cette année Le chiffre paraît hallucinant. Depuis le début de l’année, plus de 1000 personnes ont été pendues en Iran. Selon le régime iranien la plupart auraient été condamnées pour des trafics de drogues. Mais des organisations soulignent que plusieurs exécutions au moins ont concerné des militants des droits de l’Homme. Ces chiffres sont mis en lumière par les organisations de la société civileL'Iran est l'un des pays où se déroulent le plus grand nombre d'exécutions dans le monde, et le régime vient de battre un nouveau record dans sa violence effrénée en exécutant au moins 81 personnes en 10 jours, et souvent pendaisons publiques. L’Iran se classe deuxième derrière la Chine pour le nombre d’exécutions menées chaque année. Les autorités iraniennes ne fournissent aucune statistique concernant le nombre d’exécutions annuelles, ni aucune information sur les personnes condamnées à mort. Il semble qu’elles dissimulent délibérément les informations sur l’ampleur des exécutions. Ces statistiques sont tirées des enquêtes quotidiennes d'ABF de plus de 50 journaux, sites Web, et blogs. La majorité de ces exécutions ont été annoncées par les autorités elles-mêmes ou rapportées par les médias semi-officiels à l'intérieur de l'Iran. Il est difficile évaluer le nombre exact d'exécutions, cependant, car les rapports ne sont pas toujours systématiques et complets. D'ailleurs, les autorités iraniennes ne permettent pas la recherche et la surveillance indépendantes des cas dans lesquels la pénalité de mort est imposée. Source : www Iran écho L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.11 Novembre 2015 KANOUN Deux actrices interdites d’écran parce que dévoilées Deux actrices iraniennes, Chakameh Chamanmah et Sadaf Tahérian, sont désormais interdites de travailler en Iran après avoir publié la photo de leur visage sans voile sur leur compte Instagram. Avant de publier ces clichés, elles avaient toutes les deux quitté le pays pour poursuivre leur carrière à l'étranger. Sadaf Tahérian, qui a à ses actifs trois films, vit désormais à Dubaï, aux Emirats arabes unis, tandis que le lieu de résidence de Chakameh Chamanmah reste inconnu. La rediffusion sur la troisième chaîne de la télévision publique iranienne de la série "Aseman-é man" ("Mon Ciel" en persan), dans laquelle Chakameh Chamanmah joue un rôle, a été interrompue. "Les séquences dans lesquelles elle apparaît seront toutes coupées", a annoncé le directeur de production des films et des séries de cette chaîne, Gholamreza Almasi. Les médias iraniens ont également rapporté qu'une autre série, Amin, dans laquelle joue Sadaf Tahérian, n'a pas été diffusée, le 29 octobre, et qu'elle reprendrait une fois le rôle de l’actrice censuré. Les photos "non islamiques" de ces deux actrices ont provoqué la réaction du ministère de la culture et de l'orientation islamique, qui surveille toutes les activités artistiques et qui est chargé de donner des autorisations pour toute œuvre cinématographique. "L'acte de ces deux actrices témoigne d'un manque d'affection chez elles et de leur caractère faible, a déclaré le porte-parole de ce ministère, Hossein Noushabadi. Selon nos règles, ces personnes-là ne peuvent plus travailler officiellement. Nous ne les considérons plus comme des artistes." Cette autorité a ensuite demandé aux deux jeunes femmes de retirer les clichés de leur profil et d'essayer de réparer leur erreur. Déroger aux règles vestimentaires en Iran, notamment pour les femmes connues, n'est jamais un geste anodin. Voilà pourquoi les sites conservateurs s'attaquent violemment aux deux actrices en les traitant d'"avides de célébrité" et de "traîtresses culturelles".Pour répondre aux rumeurs qui P. 3 mettaient en doute ces clichés, Sadaf Tahérian a publié une vidéo sur sa page Instagram dans laquelle elle expliquait être elle-même à l'origine des photos en question. Le 28 octobre, Sadaf Tahérian a participé par Skype à une émission de la chaîne Voice of America, diffusée depuis Washington en persan, pour défendre son droit à choisir sa manière de s'habiller et son mode de vie. Ces événements rappellent le départ à l'étranger de la célèbre actrice iranienne Golshifteh Farahani et ses photos sans voile islamique, qui lui ont valu les foudres des conservateurs iraniens. Que "son sort", "sa profonde solitude en Occident" et sa vie "vide de sens", pour reprendre les expressions utilisées par les médias iraniens, ne découragent pas d'autres jeunes iraniennes en dit long sur l'efficacité de la rhétorique des médias conservateurs. Source : www le monde Iran ville de Karaj liste des 37 prisonniers condamnés à mort La liste des noms énoncés ci-dessous et celle des 37 prisonniers condamnés à mort actuellement enfermés dans les couloirs de la mort de la sinistre prison de Gohardasht Rajaee Sharh située dans la ville de Karaj à l’Ouest de la province de Téhéran. Toutes ces personnes ont vu leurs procédures d’exécutions confirmées par les « Juges » et la « Cour suprême » du régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et Hassan Rouhani, elles peuvent donc de ce fait être exécutées à tout moment. Cette liste concerne la seule prison de Gohardasht Rajaee Sharh, elle n’inclut pas les condamnés à mort enfermés dans la prison d’Evin et la nouvelle prison Centrale de Téheran. Une liste d’autant plus importante parce que comme nous avons pu le remarquer au cours de ces six derniers mois, les sites officiels des autorités Judiciaires, comme ceux « Agences » médiatiques de propagande d’État à la solde du régime, occultent souvent à dessein et de manière délibérée les identités de nombreux-ses prisonnières et prisonniers quand celles-ci ou ceuxci sont exécutés. Source : www solidarité L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.11 Novembre 2015 KANOUN La presse iranienne divisée entre compassion et condamnation de l’Occident Quatre jours après les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris, la presse iranienne reste divisée entre la compassion pour les victimes et la condamnation de l'Occident qui, selon une partie des conservateurs iraniens, a "enfanté" l'Etat islamique. L'ancien ambassadeur d'Iran en Allemagne, Hossein Moussavian, qualifie, implicitement, la situation actuelle de pain béni pour l'Iran. Selon cet ancien diplomate, Téhéran devra trouver une initiative "attirante" pour une "collaboration avec les puissances mondiales et régionales contre le terrorisme takfiri". "Aucun autre pays n'a l'expérience pratique de l'Iran dans la lutte contre le terrorisme", soutient Hossein Mousavian dans un article publié dans le quotidien gouvernemental Iran. Pour lui, après "la diplomatie nucléaire" de Téhéran qui a rendu possible la conclusion de l'accord sur le dossier nucléaire iranien, le 14 juillet à Vienne, avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (l'ONU), plus l'Allemagne, il est temps que "l'Iran mette en place une délégation pour la lutte contre Daech (l'acronyme en arabe de l'Etat islamique)". Cette délégation devra être dirigée par Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères, et constituée de "nos chefs militaires et sécuritaires habiles", écrit Moussavian. Elle devra ensuite "s'entretenir avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU", demande-t-il, qui inclut la Russie dans sa proposition, "une alliée sérieuse et motivée".Le quotidien réformateur Shahrvand félicite des habitants de Téhéran qui se sont rendus aux alentours de l'ambassade de France dans la capitale iranienne, rendant hommage aux victimes des attentants de Paris, dès le 14 novembre. Cette initiative, selon l'auteur, témoigne de "bonne compréhension de ces Iraniens des circonstances actuelles dans le monde", pour montrer que les Iraniens sont contre les actes terroristes, se ventant d'être inspirés d'islam. Or, de nombreux dessinateurs iraniens ont fait part de leur solidarité avec le peuple français. En voici quelques dessins, publiés dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Source : www Novelles d’Iran P.4 Les autorités iraniennes refusent toujours de donner des nouvelles aux membres de la famille du journaliste Les autorités iraniennes ont gardé le silence sur le sort réservé actuellement au journaliste Kurde Farhad Jahanbegi qui est l’éditeur et le rédacteur en chef de longue date de l’hebdomadaire bilingue Perso-Kurde Neda-e-Jamehe. Les membres des forces de sécurité et des Agents du Ministère des Renseignements ont arrêté Farhad Jahanbegi dans la ville de Kermanshah le Jeudi 12 Novembre 2015 denier. Sa maison et son lieu de travail ont ensuite été fouillés et perquisitionnés de fond jouren comble, et ses deux ordinateurs de bureau, un autre ordinateur portable, son téléphone mobile, ses livres et des brouillons de ses écrits personnels ont été confisqués et saisis. Il a ensuite été emmené vers un lieu de détention qui reste pour le moment toujours inconnu. Une source locale bien informée a déclaré aux militants et activiste du site du KHRN qu’il y a quelques jours des membres de la famille de Farhad Jahanbegi s’étaient rendus au Quartier général des forces du Ministère des Renseignements, ainsi qu’au siège de la Cour du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville de Kermanshah pour obtenir de ses nouvelles et l’adresse de son lieu de détention. Et que depuis lors toutes les visites et les demande faites par famille Jahanbegi pour obtenir de plus amples information à propos du sort réservé à leur fils, étaient à ce jour restées vaines et sans réponses. Cette source locale a également fourni aux militants et activistes du site du KHRN des détails sur les activités politiques et sociales du journaliste Kurde Farhad Jahanbegi : Celui-ci avait été l’un des rédacteurs en chef principal de l’hebdomadaire et magazine bilingue Perso-Kurde Neda-e-Jamehe pendant environ 4 ans. Il est aussi membre du conseil d’administration de l’Association Kermanshahi des anciens nommée JADAK, un acronyme Persan pour désigner la Société des étudiants et diplômés de Kermanshah, et en charge d’une branche locale branche de l’organisation réformiste Eslam Shahr e Gharbi. Il est également l’un des leaders du Front pour la réforme, une fédération de groupes et de partis «Réformistes» et l’un des responsables de la Maison de la presse du district de la ville de Kermanshah. Source : www. WordPress L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.11 Novembre 2015 KANOUN P.5 Nouvelle vague d’exécutions non communiquées par le régime dans le Nord et le Sud Est de l’Iran La journaliste Iranienne Solmaz Ikdar condamnée à une peine de 3 ans de prison Nouvelles et rapports qui nous sont parvenus via le site Iran Human Rights:Selon des rapports parvenus par le biais du site du Baluchestan Activists Campaign, cinq personnes ont été pendues dans la prison de la ville de Minab (Province du Hormozgan située au Sud-est de l’Iran) dans la matinée du Mardi 24 Novembre 2015. Ces prisonniers auraient été exécutés pour des infractions liées des affaires de trafics et d’usages de drogues présumées, un de ces prisonniers était Kurde et l’autre était un citoyen Pakistanais. Trois de ces prisonniers ont pu être identifiés sous les noms suivants: Mousi Kadkhodaie, Shokrollah Baluchi, et Ali Faramarzi. Les noms des deux autres prisonniers ne sont pas encore connus pour le moment. Le Réseau du Kurdistan Human Rights Network a rapporté que deux exécutions avaient eu lieues dans la prison centrale de Tabriz (Située dans la province de l’Azerbaïdjan oriental Iranien) ce Mercredi Novembre 25. Les prisonniers qui ont pu être identifiés sous les noms de Reza Purna et Nouralodin Purna, ont été pendus pour des infractions liées à des affaires de trafics et d’usages de drogues. Plus de six cent prisonniers dans le couloir de la mort, pour la seule prison centrale de TabrizLes activistes du Réseau du Kurdistan Human Rights Network, ont estimés qu’il y avait actuellement 600 personnes enfermées dans le couloir de la mort de la prison centrale de la ville de Tabriz. En réponse au nombre élevé de ces prisonniers en attente de leurs exécutions, le pouvoir Judiciaire iranien a commencé ces dernières semaines à faire accélérer la vitesse des procédures d’applications des peines de mort dans cette prison. Au moins huit personnes ont été pendues dans cette même prison centrale de Tabriz au cours de ces deux dernières semaines. Selon d’autres sources les chiffres des condamnés à mort enfermés dans les couloirs de la mort d’autres prisons du Kurdistan et du Nord de l’Iran, comme par exemple celles de villes comme Urmiyeh ou Zanjan sont tout autant alarmants que ceux de la prison de TabrizLes autorités et les sources officielles du Pouvoir Judiciaire Iranien ont gardé le silence le plus complet, sur toutes les exécutions mentionnées dans ce rapport. Source : www. Soliranparis Nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site de défense des journalistes Iraniens Journalism is Not a Crime : Un «Juge » Iranien a fait condamner le Mardi 10 Novembre 2015 la journaliste Solmaz Ikdar à une peine de trois ans de prison pour des accusations de «d’Insulte au guide suprême» et de «Propagande contre l’État». Le sinistre « Juge » Moghiseh bien connu pour la brutalité de ses verdicts quand il s’agit de harceler des journalistes indépendants, a fait condamner cette jeune journaliste âgée de 33 ans à cette lourde peine de 3 années de prison, auparavant Solmaz avait travaillé pour une série de publications réformistes en Iran, telles-que Farhikhtegan, Mardom-e Emruz, Aseman, Bahar News et Shargh News. Solmaz Ikdar avait été arrêtée à l’aéroport de Téhéran le 18 Juin 2015 dernier où on lui a annoncé qu’on lui refusait le droit de voyager à l’étranger. Solmaz avait prévu d’étudier à l’étranger après avoir été expulsée de l’université en 2008 suite à une d’une mise en examen antérieure pour : «Propagande contre le régime ». Elle fut ensuite été condamnée à une peine de six mois d’emprisonnement à purger dans un établissement de probation. Malgré l’espoir qu’elle avait d’être en mesure de pouvoir reprendre ses études à l’étranger quand Hassan Rouhani a commencé à être président de la « République Islamique » en 2013, cela n’a pas pu se concrétiser. « Depuis 2008 Solmaz a fait de nombreux voyages et elle n’avait jamais eu aucun problème pour sortir du pays » a déclaré la mère de la journaliste Mme. Shahrzad Garschi mais en Juin 2015 dernier, à telle rajouté : « ils ont confisqué son passeport et l’ont renvoyée devant bureau du procureur. Où elle a découvert qu’elle avait été accusé d’avoir insulté le Guide suprême et d’avoir diffusé de propagande contre le régime ». Solmaz aurait dû passer en procès en Septembre dernier, mais celui-ci avait été reporté en raison de l’absence du représentant du Procureur. Son affaire a été réexaminée par un « Tribunal Révolutionnaire » de Téhéran le 20 Octobre 2015. Quelques semaines plus tard le 10 Novembre 2015. Le président de cette Cour, le sinistre « Juge » Moghiseh l’a ensuite reconnue coupable et lui a annoncé officiellement la sentence. Source : www solidarité L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.11 Novembre 2015 KANOUN Province du Khuzestan mort suspecte du militant et prisonnier politique Arabe Ahwazi Mohammad Hammadi Nouvelles qui nous sont parvenues via le site d’opposition Iranien BCR Group: Des militants et activistes défenseurs des droits humains Ahwazis ont signalé d’aprés des sources locales de la ville d’Ahwaz (Province du Khuzestan) que Mohammad Hammadi, un prisonnier politique Arabe Ahwazi, était mort dans des circonstances suspectes. Selon ces militants Mohammad Hammadi qui est maintenant âgé de 35 ans et qui a déjà passé 10 ans en prison, est mort dans des circonstances suspectes ce Vendredi 27 Novembre 2015 dans la clinique Mollasani. Karim Dahimi un militant Arabe Ahwazi défenseur des droits humains basé à Londres qui a pu entrer en contact avec des journalistes d’Al Arabiya Farsi, a rappelé que Mohammad Hammadi avait été arrêté en 2008 par des Agents du Ministère des Renseignements Iranien et qu’il avait ensuite été condamné à une peine de 10 ans de prison, pour des accusations « d’Organisation d’une collusion dans le but de porter atteinte à la sécurité nationale « par le « Tribunal Révolutionnaire » de la ville d’Ahwaz. Citant les parents de la famille Hammadi, M. Karim Dahimi a déclaré que le corps de ce prisonnier se trouvait actuellement dans la morgue d’un hôpital de la ville d’Ahwaz et que la famille très éprouvée était sur point de récupérer le corps de leur enfant. Un membre du personnel médical de la clinique de la prison de Shiban chargé d’informer les familles des prisonniers a déclaré que Mohammed Hammadi serait mort avant son arrivée à l’hôpital. Mais l’un des parents de Mohammad a constaté lors du transfert du corps de leur fils vers la morgue où il a été déposé que celui-ci portait des traces d’étouffement par strangulation et des ecchymoses sur toute la surface de son cou. P.6 Des prisonniers comme Mohammad Hammadi sont souvent enfermés dans tristement célèbre prison de Sepidar, il y a quelques mois de cela Mohammad avait été transféré dans une autre prison située entre les localités de Weiss et de Molasani, à 25 km de la ville d’Ahwaz, connue sous le nom de prison Shiban mais aussi pour être un supposé « Centre de formation professionnelle » de la ville d’AhwazUn proche de la famille a déclaré que Mohammad Hammadi ne souffrait d’aucune maladie grave connue avant son hospitalisation. Mais pourtant au cours des débuts de la matinée du Vendredi 27 Novembre, les autorités de la prison de Shiban ont contacté par téléphone la famille Hammadi pour les informer que là l’état de santé de leur fils s’était gravement détérioré et qu’ils devaient lui rendre visite d’urgence à la Clinique Mollasani. Une fois arrivée sur place à la Clinique Mollasani qui il convient de le mentionner est affiliée à la » Garde Révolutionnaire Iranienne » ou IRGC, la famille de Mohammad Hammadi a été informée par le personnel administratif de celle-ci que leur fils était mort des suites d’un accident vasculaire cérébral. Ce décès tragique et plus que suspect du prisonnier Mohammad Hammadi n’est hélas pas une première dans la province du Khuzestân. l’Iran et son régime totalitaire a souvent eu par le passé recours à l’usage de tortures systématiques, de meurtres suspects, de « Disparitions » et d’exécutions extra judiciaires , pour éliminer des prisonniers politiques Arabes Ahwazis. Jugés comme trop remuants par ses services de Renseignements. Il y a eu d’autres cas de décès suspects avant celui de Mohammad citons celui de cet activiste de la ville d’Ahwaz nommé Mohammed Odeh Hammadi dont la mort suspecte à codécidée avec les journées de commémoration de la mort du grand poète Arabe Ahwazi Sayahi Abu Srour lui aussi mort en détention. Les autorités Iraniennes ont encore recourues à ce genre de méthodes sordides, comme ce fut le cas aussi pour Ghaban Abideaua et Mohammed Cheldawi décédés eux aussi dans des circonstances mystérieuses et suspectes.Source : www. Solidarité L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.11 Novembre 2015 KANOUN L’orchestre symphonique de Téhéran interdit de jouer en raison de ses musiciennes La scène artistique et la Toile iraniennes sont depuis dimanche 29 novembre sous le choc. Alors que l'orchestre symphonique de Téhéran s'apprêtait à se produire sur scène pour jouer l'hymne national à l'occasion de la cérémonie de clôture du Championnat international de lutte, organisée dans la capitale iranienne, sa représentation a été annulée seulement quinze minutes avant la levée du rideau. "Nous avons été invités au complexe Azadi [dans le nord de Téhéran], a expliqué Ali Rahbari, le chef d'orchestre. Tout a été mis en place. Les chaises ont été installées pour les musiciens. Or, quinze minutes avant le début de notre représentation et alors que nous nous préparions à jouer l'hymne national, on nous a brusquement annoncé que les femmes ne pourraient pas jouer." Face à cette décision "insultante", pas question pour Ali Rahbari de renoncer à ses principes. "Certains ont essayé de dialoguer pour que le problème soit résolu. A la fin, ils ont dit que les femmes ne pouvaient pas du tout jouer. J'ai répondu que nous n'allions pas jouer non plus." L'indignation de ce chef d'orchestre, en poste depuis 2005, est à son comble, car jamais auparavant l'orchestre n'a connu un tel traitement. "Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas jouer l'hymne national de leur pays ?, s'interroge Ali Rahbari. J'ai grandi dans ce pays et connais mieux que quiconque les lignes rouges. Mais je ne permets pas ce genre de comportement tant que je dirige l'orchestre." Cette nouvelle a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, ce qui a poussé le chef de la Fédération iranienne de la lutte, Rasoul Khadem, à demander, le 30 novembre, au ministre de la culture et de l'orientation islamique, Ali Janati, de se saisir de cette affaire et d'expliquer les raisons de cette annulation. Rasoul Khadem écrit dans une lettre ouverte que la Fédération avait bien invité l'orchestre symphonique de Téhéran pour jouer P.7 l'hymne national et que "toutes les autorisations nécessaires" avait été obtenu. Or, "il a été brusquement interdit à l'orchestre d'entrer sur scène", se désole Rasoul Khadem. "La présence des femmes, avant le début des jeux, en tant que musiciennes et pas spectatrices, n'a jamais été contre les règles du pays, peut-on lire dans cette lettre. Ce qui s'est passé n'a pas d'effet positif sur l'opinion publique, ni sur les admirateurs de la culture." Contrairement à l'information donnée par de nombreux médias étrangers, il n'y a jamais eu d'interdiction officielle pour les musiciennes de se produire, en solo ou en groupe, sur scène. Pour toute prestation musicale publique, il faut tout de même la permission du ministère de la culture et de l'orientation islamique. En revanche, il est interdit aux femmes de chanter en solo en public. Depuis l'arrivée au pouvoir du président modéré Hassan Rohani, en août 2013, plusieurs concerts de groupes comportant des femmes ont été annulés, notamment en province, en raison des pressions des milieux conservateurs. Ces manœuvres peuvent s'expliquer par la volonté de l'aile dure de la République islamique d'Iran à montrer que le pouvoir d’Hassan Rohani est très limité à l'intérieur du pays. De nombreux Iraniens ont voté pour le président Rohani en espérant qu'il leur donne davantage de libertés individuelles. Même si le chef de l'Etat a réussi à conclure, en juillet, un accord sur le programme nucléaire de Téhéran avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l'Allemagne, et qu'il a permis à l'Iran de sortir de son isolement sur la scène internationale, sa marge de manœuvre est de plus en plus rétrécie par le pouvoir judiciaire, aux mains du très conservateur Sadegh Larijani, et par les gardiens de la révolution qui s'inquiètent de perdre la main. Pour le moment, l'organisation à l'origine de l'annulation de la représentation de l'orchestre symphonique de Téhéran n'a pas été identifiée. Source : www. Le monde L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.11 Novembre 2015 KANOUN P.8 ■ Le régime islamique iranien actuel a crée à travers des discriminations des nouvelles Classes sociales pour perpétuer sa dictature. Le mouvement de délivrance du peuple Iranien essaie de combattre cette politique, qui elle-même met de nombreuses barrières pour empêcher ce combat. Si toutefois ce combat avec l’aide de l’unité du peuple va aboutir, le régime actuel de l’Iran va être archivé dans l’histoire. La destruction du régime Islamique est la seule solution pour avoir un pays démocratique en Iran ■ Le sort de l’avenir de l’Iran repose entièrement dans les mains du peuple iranien; et non pas dans celles des puissances occidentales qui interviennent habituellement dans les affaires intérieures des pays du tiers monde. Dans le cas d’une intervention étrangère ces Puissances vont être confronté au peuple iranien. Les représentants des ADR en Suisse et dans l'étranger Directeur: Exekutivkomitee Redaktion Fatemeh Moshayedi : Sahar Ghafari : Allemande Mohammad Ali Golighani : Francaise La radio voix de la résistance Un programme de l'association démocratique pour des réfugiés (ADR) www.nedaye-moghavemat.ch Pour prendre contact avec l’association et donner des informations sur la situation des requérants d’asile en Suisse et pour devenir membre de l’association, contactez nous par E-mail ou par téléphone. Canton Zurich Canton Berne Madjid Moshayedi Mohammad Zolali 0794026409 0786566719 Responsable de la Ville Biel Canton BâleCampagne Canton Bâle-Ville Mohammad Ali Golighani Aria Tehrani 0764687827 Mostafa Daya Noush 0797832294 Canton de Lucerne Canton de St. Gall Asghar Tahmures Sadegh Enschai Canton Argovie Nasrin Vagheri 0762643316 0765592666 0765856479 Canton Fribourg Mohammad Zolali 0786566719 Canton Obwald 0763964432 Canton Soleure Abolghasem Faragollah Abbas Bahadori Canton Zoug Fatemeh Moshayedi 0794026409 Canton de Grison Amir Hushang Marson Sakineh Mohammadi 0765493098 Frau Leila Mohammadgholikhani Mahin Kasemi 0795123041 Canton de Schwyz www.kanoun.ch [email protected] L'adresse : Postfach 139 8952 Schlieren Téléphone: +41-043 535 61 59 +41-079 402 64 09 Poste Compte : 87- 441728 – 5 Section Femmes ADR/ DVF Section Femmes Canton Lucerne Section Femmes Canton Argovie Section Femmes Canton Berne Section Femmes Canton Schwyz 0779029666 0792306952 0797004150 ________ Nasrin Vaghei ________ Maryam Jabary ________ Sakineh Mohammadi ________ L'Iran n`est pas un Etat de droit!