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Un supermarché des drogues enfoui dans le web profond
Silk Road, un grand marché en ligne de trafics de drogues, d'armes et de services criminels renaît, un mois après sa
fermeture par le FBI.
LSD, amphétamines, ecstasy, cocaïne, cannabis de toutes origines, contrefaçons de bijoux et de médicaments, des faux papiers d'identité,
on trouve de tout sur Silk Road, y compris des armes, des services criminels, du matériel pour les cybercriminalités.
Auto sous titré « anonymous market place », surnommé l'« Amazon des drogues illégales », ce site d'achat en ligne de substances
psychotropes illicites avait été fermé début octobre par le FBI, qui avait du même coup arrêté son créateur Ross William Ulbricht, 29 ans,
soupçonné d'avoir opéré sous le pseudonyme de Dread Pirate Roberts, ou DPR.
Lancé en 2011, ce marché noir assurait une logistique de livraison des produits achetés et des paiement discrets grâce au logiciel Tor
Browser Bundle, qui contient une version modifiée du navigateur Firefox. Ce logiciel anonymise la source des ordinateurs connectés pour
opérer des transactions. Le réseau Tor doit permettre de rendre impossible la traçabilité des connections à ce site caché dans le web
profond, à l'abri des référencement des majors des moteurs de recherche.
Pour le FBI, c'était devenu une des plate formes criminelles de vente les plus sophistiquées et les plus étendues du web mondial. Mais
d'autres sites rivaux comme BlackMarket Reloaded ou Sheep Marketplace vendent les même biens et services.
L'usage de « bitcoins », monnaie virtuelle, a permis à Silk Road de devenir aussi un marché géant de blanchiment, selon le FBI. En deux ans
et demi d'activité, le site Silk Road aurait ainsi généré 1,3 millions de dollars de profits (environ 0,96 million d'euros).
Toujours selon le FBI, le bazar Silk Road ne vendait pas que des drogues illégales, mais des armes à feu, tout en permettant de recruter des
hommes de mains pour des assassinats, ou des hackers pour des opération de cybercriminalités.
Un mois après la fermeture du site, une seconde version de Silk Road resurgit, reconstruit par des utilisateur du réseau, fortement impliqués
dans ces transactions occultes. On ne peut accéder au réseau qu'après cooptation par un de ses membres.
Sources : Libération (Paris, France) ; CNN money (USA) ; SC Magazine (New York, USA).
Cet article est disponible sur : OGC - La Veille | 1

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