NAUPLIE (selon le quide national geographic) Il y a plus d`une
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NAUPLIE (selon le quide national geographic) Il y a plus d`une
NAUPLIE (selon le quide national geographic) Il y a plus d'une bonne raison pour visiter Nauplie, à commencer par son emplacement au bord de l'eau, avec vue sur les sommets du péloponnèse oriental par-delà la baie. Les rues étroites et les maisons impeccablement blanchies à la chaux de la vieille ville rappellent les îles, tout comme ses excellents restaurants. Les deux hautes forteresses dominant la ville lui confèrent un surcroît de charme. Vous atteindrez la forteresse Palamidi par un escalier de 999 marches (si vous en avez le courage) ou par la route (le trajet est alors moins pénible, mais plus long). La vue à couper le souffle qui vous attend au sommet vaut bien ces efforts, Le principal édifice, de style vénitien, remonte au XVIIIe siècle, mais ses murailles cachent les vestiges de trois plus petites forteresses. La forteresse Its Kale, dont le nom turc signifie : château intérieur" est à peine moins spectaculaire. Elle s'élève à l’emplacement de l'acropole de ;-.[auplie. où se sont succédé plusieurs châteaux au cours des siècles. Les vestiges y sont très peu nombreux, mais l'endroit est agréable pour une petite promenade. Si vous aimez marcher, vous pourrez faire le tour du promontoire rocheux sur lequel s'élève la forteresse. Sur un îlot de la baie se dresse une troisième forteresse, plus petite, appelée le Bourdzi Construite au XV,e siècle, à l'époque de ]' occupation vénitienne, elle doit son importance au caractère trompeur des eaux qui l'entourent. Celles-ci paraissent profondes, mais il n'existe en réalité qu'un seul passage navigable pour rejoindre Nauplie. Les gardiens du Bourdzi pouvaient bloquer ce passage en tendant une chaîne entre t et la ville. La forteresse a changé vocation au cours des siècles : résidence du bourreau municipal jusqu'en 1930, elle a ensuite été convertie en hôtel de luxe, Le Bourdzi est aujourd'hui inoccupé, réduit à sa simple mais indéniable valeur pittoresque. Les musées de Nauplie méritent touS une visite, quoique pour des raisons différentes. Sur la place principale, plateia Syntagmatos, se trouve le Musée archéologique (~ 2752 027502 G fermée lun. ~ €), logé dans un élégant entrepôt vénitien du 'xYm siècle. La plus belle pièce de sa collection est une armure en bronze pratiquement intacte, datant de l'époque mycénienne (vers 1500 av. J.-C). De nombreux objets exposés ont été trouvés sur les sites voisins de Tirynthe (voir plus loin) et de Mycènes (voir p. 114-115). Le musée des Traditions populaires de Nauplie est l'un des plus remarquables du pays. Géré par la Fondation ethnologique du Péloponnèse, il présente une excellente et abondante collection de costumes traditionnels de toute la région, avec d'intéressantes explications en grec et en anglais. Notez aussi les photographies anciennes. Une riche collection d'objets agricoles ct domestiques vous apprendra beaucoup de choses sur la vie rurale du Péloponnèse. De jolis objets artisanaux, réalisés par les héritiers de ces traditions, sont en vente dans l'excellente boutique de souvenirs. Le Musée militaire regorge d'armes et de documents, Il abrite une riche collection de photographies émouvantes, voire déchirantes, sur les conséquences de la Seconde Guerre mondiale en Grèce. Notez aussi l'intéressante collection d'objets liés à la guerre d'Indépendance. à laquelle Nauplie fut étroitement associée, puisque la ville servit de capitale au ieune État grec entre 1829 et 1834. Quoique natif de Corfou, le premier président grec, Iüanis Kapodistrias (1776-1831), vécut à Nauplie, où il mourut assassiné par deux potentats de la région du Magne, au sud du Péloponnèse. L'église Agios Spiridon porte encore les stigmates des impacts de balle. Trois ans plus tard, cn 1834, Athènes devenait la capitale de la Grèce moderne. HISTOIRE (selon le guide michelin) Bien qu'ayant longtemps servi de port militaire et commercial à sa voisine Argos, Nauplie conserve peu de vestiges de l'Antiquité: quelques tombes mycéniennes et les murs d'une acropole, que les Byzantins utiliseront pour bâtir le premier fort de la ville, la citadelle d'Acronauplie, plus tard renforcée par les Francs puis par les Vénitiens. Vainqueurs des Turcs, ces derniers y ajouteront, au Ise s., le fort de l'îlot Bourdzi, qui défend l'entrée du port et, deux siècles après, l'imposante citadelle de Pa la mède, sur la plus haute colline de la ville; un appareil défensif ayant a priori de quoi décourager les plus entreprenants. Il n'empêcha Pourtant pas les Turcs de s'en emparer en 1715. Au début de la guerre de libération, la flotte grecque imposa le blocus à la cité. Le 30 novembre 1822, elle délogea du fort de Palamède des troupes ottomanes à bout de forces, offrant au pays l'une de ses premières victoires. C'est donc naturellement que, après un court séjour à Ëgine, le gouvernement de la nouvelle République s'installa à Nauplie, en 1828. Instituée capitale de la Grèce jusqu'en 1834, la ville, restaurée, rebâtie, connut une prospérité sans précédent, époque à laquelle elle prit à peu près le visage qu'on lui voit aujourd'hui. LA VILLE BASSE** Une journée pour visiter toute la ville. Laissez votre voiture au parking du port et flânez dans les rues, étroites et encombrées en été. Vous ne la reprendrez éventuellement, car c'est si agréable à pied -, que pour monter à la citadelle de palamède et redescendre à la plage de Karathona, 3 km en contrebas (un taxi peut aussi vous y conduire). ~ En quittant le parking, on aperçoit, au milieu de la rade, le fort vénitien de l'îlot Bourdzi*, ouvrage défensif qui servit plus tard de résidence au bourreau de Nauplie ... avant d'être transformé en un hôtel huppé. ~ On pénètre dans la ville par la rue Farmakopoulou (à droite de l'ancien hôte/GrandeBretagne). Derrière l'église de la Panagia, elle débouche sur l'élégante place Sindagma*, fief des piétons et des terrasses de café. Une certaine noblesse émane des hautes façades des maisons patriciennes, auxquelles répondent les deux anciennes mosquées (celle du fond est aujourd'hui un cinéma, l'autre abrita le premier Parlement grec). ~ Quant aux arcades légères de l'arsenal vénitien (à droite), elles accueillent un passionnant Musée archéologique** (fermé pour rénovation; If 2752027502). Ce musée est intéressant pour ses poteries rares d'époque néolithique et surtout pour ses collections d'art archaïque provenant des fouilles d'Argolide, notamment du proche site de Tirynthe. Cependant, l'ouverture en 2003 du musée de Mycènes a entraîné le transfert du fleuron des collections du musée de Nauplie. Redéployées, les collections de celui-ci devraient être prochainement à nouveau montrées au public. ~ Situé dans la ville basse, le musée d'Art populaire* (tlj sf mar. 9h-14h30; fermé en fév.; env. 4 €) présente une magnifique collection decostumes** de l'ensemble des régions de Grèce. Les meubles, les bijoux et autres objets liturgiques ou quotidiens exposés montrent l'influence de l'art de vivre ottoman sur la Grèce du 19' s. En quittant la place Sindagma, vous pouvez ponctuer votre promenade de petites haltes devant les nombreuses églises de la ville qui, chacune à sa façon, racontent un épisode de son histoire: l'église Agios Spiridonas vit l'assassinat, en 1831, de Jean Capodistria, le premier gouverneur du pays, à la suite d'un complot politique. L'église St-Georges (16' s.) - la cathédrale de la ville - conserve le trône du premier roi de Grèce, le jeune Bavarois Othon. Quant à l'église catholique Frangoklissia (en montant vers l'Acronauplie), il s'agit d'une ancienne mosquée, comme en témoignent les vestiges du minaret qui flanquait la porte d'entrée. Transformée en église par Othon, lui-même catholique, elle renferme une plaque commémorative à la mémoire des Philhellènes morts pour l'indépendance. L'ACRONAUPLIE (Akronafplia - AKpovaun)..(a) 30mn de visite. En voiture, montez sur la colline de l'Acronauplie en longeant la rue Singrou, entre la vieille cité et la ville moderne, direction la plage Arvanitia. A pied, empruntez l'ascenseur qui mène à l'un des hôtels Xenia (celui de l'ouest), rue Zigomala, au bout de la rue Farmakopoulou. 8h-18h45, dim. 17h45. Gratuit. Rendez-vous des romantiques et des photographes - on y jouit de vues* plongeantes sur la ville, le golfe d'Argolide et la campagne alentour -, la citadelle d'Acronauplie est composée de quatre bastions correspondant à quatre périodes successives. ~ Les deux premiers, par où l'on pénètre, sont dus aux Vénitiens: le Castel Toro, érigé vers 1450, hélas occupé par l'un des hôtels Xe nia, et le bastion Grimani, bâti 232 en 1706. Plus loin s'étend la partie franque et, à l'extrémité du promontoire, le secteur byzantin aménagé sur des restes de fortifications antiques. Lorsqu'ils construisirent la citadelle de Palamède, les Vénitiens relièrent les deux forts par un escalier couvert, à l'abri des feux ennemis, taillé dans la roche et fermé par plusieurs portes. ~ En descendant, vous pourrez faire une halte à la plage Arvanitia. LA CITADELLE DE PALAMEDE** (Palamidi - naÀaµrj6t) 1 h de visite. Deux accès possibles: à pied, par l'escalier qui part près de l'office de tourisme, où 857 marches vous attendent, plutôt raides. Sinon, optez pour la route (3 km) : prenez la direction de Tolo et bifurquez à droite vers le sommet de la colline. Tlj 8h30-15h oct. -Pâques, 8h30-19h en été. 4 €. If 2752028036. Juchée sur son imposant rocher (216 ml, la citadelle qui porte le nom du héros emblématique de Nauplie domine toute la ville. Érigée par les Vénitiens au début du 18' s., c'est l'une des plus impressionnantes de Grèce malgré son enceinte unique. Elle se composait à l'origine de sept forts, conçus pour se suffire à eux-mêmes en cas d'attaque, reliés par un réseau de couloirs dérobés. ~ On y pénètre par le bastion Andréas ou bastion des Vénitiens*, dont la place d'armes révèle une élégance tout italienne, adoucissant son caractère de forteresse. À côté de la chapelle St-André se cache la cellule où Kolokotronis, l'un des héros de la lutte pour l'indépendance, fut emprisonné à la suite d'un complot politique. ~ Ne manquez pas de faire le tour de la citadelle par le chemin de ronde*, qui ménage des vues* somptueuses sur la ville et les murs fortifiés de l'Acronauplie. ~ Puis, suivez la route à droite, à la sortie de la citadelle, qui aboutit (4 km), à l'agréable plage de Karathona, bien équipée. Nauplie (selon le guide Petit Futé) Selon la légende, elle fut construite par Nauplios, fils de Poséidon et d'Amymoné. Au VII' siècle av. J.-C., le roi d'Argos en fit son port. À la fin du III' siècle av. J.-C., l'Acronauplie (deuxième niveau en haut de la falaise) fut fortifiée par les Grecs. Nauplie a été l'objet des convoitises ayant façonné l'histoire grecque: celles des Byzantins, des Francs et des Vénitiens qui en renforcèrent les fortifications et frappèrent ses murs du lion de saint Marc. Puis vinrent les Turcs et de nouveau les Italiens et, une nouvelle fois, les Turcs en 1715. De ce passé violent, subsistent trois niveaux d'édification (la vieille ville, l'Acronauplie et la Palamède). En bas de la falaise, la vieille ville (ville haute) s'organise autour de l'élégante place Syndagma, avec son ancienne mosquée et une vieille bâtisse en pierre jaune, datant du XVIII' siècle, qui abrite le Musée archéologique. C'est en se promenant au hasard des ruelles ensoleillées qu'on découvre des maisons néoclassiques à deux ou trois étages, aux balcons en fer forgé finement ciselé, envahis de fleurs. Les venelles parsemées de marches mènent tantôt à une petite place, tantôt à une vieille demeure ou à l'atelier d'un artiste, ou encore à une fontaine turque où il fait bon se désaltérer. Pour les rêveurs et les romantiques, le front de mer est un endroit idéal pour se balader et regarder le soleil se noyer dans la mer. Restaurants, bars et cafés sont disséminés entre le port, le bord de mer et les ruelles planquées du centre-ville. Nauplie est une ville à vivre, allez-y absolument. .. mais ne faites pas qu'y passer! Sachez enfin que Nauplie compte tellement de Français venus s'y installer, qu'elle a même un consul honoraire de France. Vous pouvez joindre Antoine Angelonides ct! (27520) 28 390, il se mettra en quatre pour vous aider si vous avez un problème. • CITADELLE PALAMEDE (PALAMIDI) (() (27520) 28 036 Accès: à pied ou en voiture. A pied, rendezvous au croisement des rues Polizoidou et 25-Martiou, pas très loin de l'office du tourisme. Attention, il faut se préparer à une montée très physique! En voiture, solution de repli: 100 m avant la bifurcation pour Epidaure, tourner à droite, on arrive après 3 km à la citadelle. Ouvert en hiver de 8h30 à 15h et de 8h30 à 19h en été. La montée est gratuite, 4 € pour l'entrée dans l'église et le musée, gratuit pour les étudiants de l'UE et les moins de 18 ans. Réductions pour les seniors et les étudiants hors UE. Erigée par les Vénitiens au début du XVIII' siècle, elle représente la dernière réussite de l'histoire de la domination vénitienne. Les huit bastions furent construits en trois ans et achevés en 1714. On accédait alors à la forteresse par une route voûtée, vite remplacée par un escalier de 999 marches. Un an plus tard, la citadelle fut prise d'assaut par les Turcs, qui envahirent le Péloponnèse avec une armée de 100 000 hommes. Elle fut occasionnellement reconvertie en pénitencier pour sanctionner les lourdes peines. Aujourd'hui, ceux qui auront le courage de monter jusqu'en haut (216 m) jouiront d'une vue à couper le souffle sur Nauplie, le golfe et ses plages, l'Argolide, l'Acronauplie. Ceux qui auront la curiosité de jeter un coup d'œil à l'intérieur ne seront pas déçus non plus, surtout s'ils visitent la prison de Kolokotronis, dont les cellules au temps de la domination turque battaient le record d'exiguïté. • FORT BOURZI Accès: 3 € en caïque depuis le port. Le petit fort de Bourzi fut construit en 1471 sur l'îlot des Saints-Théodores. A l'époque de la domination vénitienne, il était relié à l'Acronauplie par une chaîne, ce qui permettait d'interdire l'entrée du port aux bateaux indésirables. Bourzi fut édifié sous la forme encore visible d'une haute tour octogonale flanquée de deux tours basses semi-circulaires abritant les canons. Les murs furent renforcés entre 1711 et 1714. Après l'Indépendance, Bourtzi fut pendant un temps la résidence des bourreaux qui exécutaient les condamnés de Palamidi. • FRONT DE MER Le front de mer est un point d'intérêt de grande beauté, surtout si vous faites la balade suivante: on longe le port en direction de la pointe de l'isthme. On laisse les terrasses de café sur sa gauche, puis on laisse les deux restaurants panoramiques sur sa droite et, en continuant le chemin balisé, on accède à la plage d'Arvanitia. Une promenade superbe à faire de préférence au coucher du soleil: Romantiques, vous savez ce qu'il vous reste à faire ... • PLAGES A pied, la plage la plus proche est Arvanitia. même si elle n'est pas franchement terrible pour se baigner. En voiture, tentez plutôt la fameuse plage de Karathona, à 4 km de Nauplie. On y accède en bifurquant à droite. 100 m avant la direction Epidaure et en passant la forteresse. L'interdiction de construire dans les alentours en fait un lieu préservé. Si vous n'avez pas de véhicule, prenez un taxi, le bus n'y va pas. • VIEILLE VILLE La vieille ville regorge de points d'intérêt. Place Syndagma, dans un angle, se trouve la mosquée Vouleftiko qui présente une belle façade rose. Elle a abrité le premier Parlement de la Grèce libérée. En descendant de la place vers la mer, on rejoint la rue Ipsilandou où se trouve le musée d'Art populaire. Plus intéressant et au moins aussi typique est le musée du Komboloï. On y accède de la place Syndagma en remontant vers la vieille ville, il se trouve dans la rue juste derrière, la rue Staïkopoulou. Ouvert en saison touristique, le musée du Komboloï possède une boutique au rez-dechaussée. C'est l'occasion d'acheter son komboloï et de comprendre enfin à quoi ça sert et comment ça marche!