Espagnol LV2
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ESPAGNOL 1) Résumer en 150 mots en langue espagnole, le texte ci-dessous. Veuillez indiquer le nombre de mots que comporte votre résumé. (14 points) Cinéma : Du Rio Grande à la Patagonie, du style hollywoodien à l’expérimentation radicale, la manifestation, qui fête ses 50 ans, offre un panorama complet de la production du continent Toute la vitalité de l’Amérique latine au Festival de Saint-Sébastien SAINT SEBASTIEN (Espagne) de notre envoyé spécial Même si l’on entend autant parler basque que castillan dans les rues de Saint-Sébastien-Donostia, le Festival de cinéma, qui célèbre cette année sa cinquantième édition du 19 au 28 septembre, est résolument tourné vers le monde hispanophone. D’autant qu’en Amérique latine est en train de s’établir une règle économico-cinématographique qui voudrait que l’effervescence créative soit directement proportionnelle à la dureté de la crise, l’exemple le plus frappant venant d’Argentine. Alors que l’effondrement du peso et la crise bancaire faisaient craindre le pire pour la nouvelle vague sortie des écoles de cinéma de Buenos Aires, la production reste à un niveau très élevé et les films continuent de sortir en salles. De cette vitalité, que l’on retrouve à des degrés divers, aussi bien au Chili qu’en Colombie ou au Mexique, les sélectionneurs de Saint-Sébastien ont proposé un panorama assez complet, géographiquement, du Rio Grande à la Patagonie, et esthétiquement, de la manière hollywoodienne à l’expérimentation la plus radicale. PENURIE DE MOYENS En compétition, quatre films, deux argentins (Lugares Comunes, d’Adolfo Aristarain et Historias Minimas, de Carlos Sorin), un chilien (El Leyton, de Gonzalo Justiano) et un mexicain (El Crimen del Padre Amaro, de Carlos Carrera) représentaient la veine la plus classique. Historia minimas, de Carlos Sorin, entrelacs de trajectoires individuelles en Patagonie, montre comment un réalisateur qui s’était éloigné du cinéma pour la publicité (Sorin avait remporté le Lion d’argent à Venise en 1986 pour la Pelicula del rey), tire parti très classiquement, mais avec une extrême finesse, de la pénurie de moyens à laquelle sont soumis les cinéaste argentins. La désolation des paysages, le dénuement de l’environnement humain servent ici à mettre en vale ur l’intensité d’expériences quotidiennes, tout en employant des ressorts dramatiques éprouvés. A l’autre bout du continent, El Crimen del Padre Amaro, qui vient de remporter le plus grand succès qu’un film mexicain ait jamais connu dans son pays d’origine, se ressent de la proximité avec Hollywood. Cette histoire d’un anticléricalisme aussi vigoureux qu’argumenté contrebalance une mise en scène conformiste par al froide colère qui l’anime et par le travail de Gael Bernal (déjà vu dans Y Tu Mama Tambien) dans le rôle-titre, celui d’un prêtre dont la foi résiste mal aux tentations de la chair et du pouvoir. Au Mexique, l’Eglise catholique s’est chargée, à coup de fulminations vengeresses, de la promotion du film, il n’est pas certain que la vieille Europe se prenne avec la même énergie à ce débat. Pour assurer l’approvisionnement en œuvres nouvelles, le Festival s’est associé avec les Rencontres cinéma d’Amérique latine de Toulouse. Les cinéastes du continent ont pris l’habitude d’y présenter des œuvres incomp lètement afin de trouver les financements nécessaires à leur achèvement. Ce fut le cas de Carlos Sorin en mars de cette année. A Toulouse, il a trouvé l’argent pour le mixage de son film. Sudeste, de l’Argentin Sergio Belloti, présenté dans une section parallèle à Saint-Sébastien avait également été présenté à Toulouse. D’autres productions «en construccion» (c’est le label de l’opération), venues de tout le continent, y compris de pays jusqu’ici absents du planisphère du cinéma, comme l’Equateur, ont été présentées au Pays basque. Thomas Sotinel Le Monde 28.09.2002 2) Commentez en une quinzaine de lignes en langue espagnole, la phrase suivante : (6 points) « D’autant qu’en Amérique latine est en train de s’établir une règle économico-cinématographique qui voudrait que l’effervescence créative soit directement proportionnelle à la dureté de la crise, l’exemple le plus frappant venant d’Argentine. »