Vertus et Vices - Knights of Columbus
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Vertus et Vices - Knights of Columbus
SERVICE D’INFORMATION CATHOLIQUE LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE LA SÈRIE LUKE E. HART Enseignement catholique véritable. Ne se contente pas des simples opinions. « En faveur des nouvelles générations, les fidèles laïcs ont à apporter une contribution précieuse, plus nécessaire que jamais, par un effort systématique de catéchèse. Les Pères du Synode ont manifesté leur gratitude pour le travail des catéchistes, reconnaissant qu'ils ont «une tâche de grande valeur dans l'animation des communautés ecclésiales». Il va de soi que les parents chrétiens sont les premiers catéchistes, irremplaçables, de leurs enfants (…). Mais nous devons tous, en même temps, être convaincus du «droit» qui est celui de tout baptisé d'être instruit, éduqué, accompagné dans la foi et dans la vie chrétienne. » Jean-Paul II, Christifideles Laici, 34 Exhortation apostolique sur la vocation et la mission des fidèles laïcs dans l’Église et dans le monde. Comment les catholiques vivent À propos des Chevaliers de Colomb Les Chevaliers de Colomb, organisme de bienfaisance fraternel fondé en 1882, à New Haven, au Connecticut, par le vénérable serviteur de Dieu l’abbé Michael J. McGivney, constituent l’organisme laïc catholique le plus important du monde entier, puisqu’ils comptent plus de 1,8 million de membres répartis dans les Amériques, l’Europe et l’Asie. Les Chevaliers s’entraident et soutiennent leurs communautés, en contribuant chaque année des millions d’heures de bénévolat à des causes de bienfaisance. Les Chevaliers ont été les premiers à soutenir financièrement les familles dont des membres parmi les corps de policiers et de pompiers ont péri par suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001, et à collaborer de près avec les évêques catholiques pour protéger la vie humaine innocente et défendre le mariage traditionnel. Pour en apprendre davantage sur les Chevaliers de Colomb, visiter le site www.kofc.org. Que vous ayez une question spécifique ou que vous désiriez obtenir des connaissances plus étendues ou plus profondes sur la foi catholique. Communiquez avec nous en ayant recours à l’un des moyens suivants: Knights of Columbus, Catholic Information Service PO Box 1971, New Haven, CT 06521-1971 USA Téléphone : 203-752-4267 Télécopieur : 203-752-4018 [email protected] www.kofc.org/informationcatholique Proclamer la Foi au cours du troisième millénaire 124-F 10/09 Section 4: Vertus et Vices « La foi est un don de Dieu nous permettant de le connaître et de l’aimer. La foi, tout autant que la raison, constitue un moyen d’arriver à la connaissance. Toutefois, il n’est pas possible de vivre dans la foi, à moins de passer aux actes. Grâce à l’aide de l’Esprit Saint, nous arrivons à décider de répondre à la révélation divine et de lui donner suite en vivant notre réponse. » (Édition américaine du Catéchisme catholique, 38. Notre traduction) Le Service d’information catholique Depuis leur fondation, les Chevaliers de Colomb se sont occupés d’évangélisation. En 1948, les Chevaliers ont inauguré le Service d’information catholique (SIC) afin de mettre des publications catholiques à bon marché à la disposition du grand public, d’une part, mais aussi des paroisses, des écoles, des maisons de retraite, des installations militaires et des maisons de détention, des parlements, de la profession médicale et autres personnes qui en font la demande. Depuis plus de 60 ans, le SIC a publié et distribué des millions de brochures et des milliers d’autres individus se sont inscrits à des sessions de formation de catéchèse. Le SIC offre les services suivants afin de vous aider à mieux connaître le Seigneur. Brochures Communiquer avec le SIC afin d’obtenir la liste des brochures et de commander celles qui vous intéressent. Programme d’étude individuelle Par la poste, le SIC offre un programme gradué d’étude individuelle. Grâce à dix leçons méthodiques, vous aurez fait le tour de l’enseignement catholique. C’est avec affection et reconnaissance que les Chevaliers de Colomb dédient cette série à Luke E. Hart, évangélisateur modèle et Chevalier Suprême de 1953 à 1964. Programmes en ligne Le SIC offre deux programmes en ligne. Pour s’y inscrire, visiter le site www.kofc.org/ciscourses. Les Chevaliers de Colomb présentent La série Luke E. Hart Éléments de base de la Foi Catholique LES VERTUS ET LES VICES PA R T I E T R O I S • S E C T I O N Q U AT R E D E L A C H R É T I E N T É C AT H O L I Q U E Quelles sont les croyances d’un Catholique? Comment un Catholique prie-t-il? Comment un Catholique vit-il? Selon le Catéchisme de l’Église Catholique par Peter Kreeft Collection dirigée par la père Juan-Diego Brunetta, O.P. Directeur du Service d’information catholique Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb Nihil obstat: Reverend Alfred McBride, O.Praem. Imprimatur: Le Cardinal Bernard Law 19 décembre 2000 Le Nihil Obstat et l’Imprimatur sont des déclarations officielles qu’un livre ou un dépliant est libre d’erreurs doctrinales ou morales. Ces déclarations ne sous-entendent pas que les personnes qui ont accordé le Nihil Obstat et l’Imprimatur sont en accord avec le contenu, les opinions ou les déclarations exprimés. Copyright © 2009 par le Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb. Tous droits réservés. Extraits du Catéchisme de l’Église Catholique, édition définitive, © Texte typique latin, Libreria Editrice Vaticana, Citta del Vaticano, 1997. Pour utilisation au Canada, copyright © Concacan Inc., 1998. Tous droits réservés. Reproduit avec la permission de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Pour obtenir le texte complet, visitez : www.editionscecc.ca Les citations de l’Écriture sainte sont extraites de la version La Bible, traduction officielle de la liturgie, tel que présentée sur le site Internet Bible de la Liturgie, Copyright AELF - Paris 1980 - Tous droits réservés. Les extraits en langue latine et en langue anglaise du Droit Canon sont utilisés ici avec l'accord de l'éditeur © 1983 Société de droit canon d’Amérique, Washington D.C. Des citations tirées de documents officiels de l’Église, de Neuner, Josef, SJ et Dupuis, Jacques, SJ., éditeurs : The Christian Faith : Doctrinal Documents of the Catholic Church, 5e édition (New York : Alba House, 1993) Utilisation autorisée. Avec l’autorisation de l’éditeur, tous droits réservés, nous avons utilisé des extraits du Vatican Council II : The Conciliar and Post-Conciliar Document Revised Edition, édité par Austin Flannery OP, copyright © 1992, Costello Publishing Company, Inc., Northport, NY. Ces extraits, en tout ou en partie, ne sauraient être reproduits, ni stockés dans un système de gestion d'information, ni retransmis sous quelque forme ni par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photographique, magnétique, numérique ou tout autre, sans l'autorisation explicite de la Costello Publishing Company. Couverture : Giotto di Bondone (1266-1336) Le dernier jugement. Endroit: Scrovegni Chapel, Padua, Italy. Crédit de photo: Cameraphoto/Art Resource. New York Toute représentation, transmission ou reproduction intégrale ou partielle de ce livre, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photographique, magnétique, numérique ou tout autre, sans l’autorisation écrite de l’éditeur, est strictement interdite. Communiquer par écrit avec : Knights of Columbus Supreme Council Catholic Information Service PO Box 1971 New Haven, CT 06521-1971 USA www.kofc.org/informationcatholique [email protected] Téléphone : 203-752-4267 Télécopieur : 203-752-4018 Imprimé aux États-Unis d’Amérique UN MOT SUR CETTE SÉRIE Ce livret en est un d’une série de 30 livrets qui offrent une expression familière des principaux éléments du Catéchisme de l’Église Catholique. Le pape Jean-Paul II, sous l’autorité duquel le Catéchisme fut d’abord publié en 1992, exprima le désir que de telles versions soient publiées afin que chaque peuple et chaque culture puissent s’approprier son contenu comme le leur. Ces livrets ne remplacent pas le Catéchisme, mais sont offerts seulement dans l’esprit de rendre son contenu plus accessible. La série est à certains moments poétique, familière, enjouée et imaginative; en tout temps, elle s’efforce d’être fidèle à la foi. Le Service d’information catholique recommande de lire chaque mois au moins un livret de la série Hart afin d’obtenir une compréhension plus profonde, plus mature de la Foi. -iii- T R O I S I È M E PA R T I E : C O M M E N T L E S C AT H O L I Q U E S V I V E N T ( M O R A L I T É ) SECTION 4: LES VERTUS ET LES VICES (Le présent livret, qui constitue la section 4 de la partie III de notre cours sur le christianisme catholique, ainsi que le livret précédent, Quelques principes fondamentaux de la morale catholique (partie III, section 3), expliquent quelques principes fondamentaux de la morale « de loi naturelle » définie dans le livret La nature humaine, fondement de la morale (partie III, section 2). Les sections 5 à 10 de la partie III traiteront de la loi divine, c’est-à-dire les Dix Commandements.) 1. Qu’est-ce que la vertu? La vertu est un concept très simple à définir. De même que le vice est une mauvaise habitude, de même la vertu est une bonne habitude. « La vertu est une disposition habituelle et ferme à faire le bien. » (CÉC 1803) Les vertus et les vices forment le caractère d’une personne. 2. L’importance de la vertu a) Sans vertu personnelle, nous ne pouvons faire le bien qu’irrégulièrement. La principale source d’une vie bonne et heureuse – pour le genre humain, pour chaque nation, chaque collectivité, chaque famille – est la vertu personnelle de chacun. Aucun système ou ensemble de lois, si parfait soit-il, ne peut donner de bons résultats sans des personnes vertueuses. Selon un dicton chinois, quand la mauvaise personne utilise les bons moyens, les bons moyens tournent mal. De mauvaises briques, si bien agencées -5- soient-elles, ne font pas un bon bâtiment. Rien ne peut améliorer le monde comme les saints le font. b) Les vertus (si nous ne les perdons pas!) durent toujours. Elles sont cultivées par chaque bonne action extérieure et soutiennent la qualité habituelle des actes vertueux. c) Les vertus n’améliorent pas seulement ce qu’on fait, mais aussi ce qu’on est. Tout amant sait que l’objet de l’amour n’est pas seulement des actes, mais des personnes. Votre patron peut se soucier davantage de ce que vous faites (votre travail) que de ce que vous êtes (votre caractère), mais c’est le contraire pour ceux qui vous aiment. Dieu n’est pas notre patron, mais notre Père aimant. 3. L’objectif de la vertu « Pourquoi devrais-je être bon? » Cette question est simple et profonde, et elle exige une réponse simple et profonde. La vertu personnelle est la clé pour améliorer le monde, trouver le bonheur et aider les autres aussi à être bons et heureux; pourtant, la fin ultime de la vertu est encore plus grande que ces grands objectifs : « “Le but d’une vie vertueuse consiste à devenir semblable à Dieu.” »1 (CÉC 1803) Aucune réponse profane à la question de l’objectif de la vertu ne peut se comparer à celle-là. 4. Les quatre vertus cardinales Depuis l’Antiquité (Platon, Aristote) et dans diverses cultures, on reconnaît traditionnellement quatre vertus comme fondements indispensables de toutes les autres, comme pivots (cardines en latin, d’où le mot « cardinales ») autour desquels tournent toutes les autres. « Quatre vertus jouent un rôle charnière. Pour cette raison on les appelle “cardinales”; toutes les autres se regroupent autour d’elles. Ce sont la prudence [ou sagesse], la justice [ou équité], la force [ou courage] et la tempérance [ou maîtrise de soi]. » (CÉC 1805) Elles sont mentionnées nommément dans l’Écriture (Sagesse de Salomon 8, 7) et, « [s]ous d’autres noms, […] sont louées dans de nombreux passages de l’Écriture » (CÉC 1805). -6- 5. La prudence La prudence « ne se confond [pas] avec la timidité ou la peur » (CÉC 1806). La « sagesse morale pratique » serait peut-être un nom plus clair pour cette vertu aujourd’hui. La prudence est « la vertu qui dispose la raison pratique [l’esprit qui pense à ce qu’il faudrait faire] à discerner en toute circonstance notre véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir. […] Grâce à cette vertu, nous appliquons […] les principes moraux aux cas particuliers » (CÉC 1806). 6. La justice « La justice est la vertu morale qui consiste dans la constante et ferme volonté de donner à Dieu et au prochain ce qui leur est dû. La justice envers Dieu est appelée “vertu de religion” [ou piété]. Envers les hommes, elle dispose à respecter les droits de chacun et à établir dans les relations humaines l’harmonie » (CÉC 1807). La justice donne à chacun son dû, ce qui est juste, ou ce qu’il mérite. Cet aspect logique et quasi mathématique de la justice, centré sur l’égalité et les droits des personnes, est tempéré et complété par un aspect plus intuitif et plus holistique, qui vise à l’harmonie et aux bonnes relations. En général, les hommes sont particulièrement sensibles au premier aspect et les femmes au second. Une justice complète exige les deux. La justice transforme le pouvoir et est transformée par l’amour. Le pouvoir est censé servir la justice (la force devrait servir le droit), et la justice est censée servir l’amour. À notre naissance, nous connaissons d’abord la puissance et la faiblesse, comme les animaux. Pendant notre enfance, le sens de la justice nous est enseigné par notre conscience et par nos parents et nos éducateurs. À l’âge adulte, nous constatons que la justice, quoique nécessaire, n’est pas suffisante et que notre seul espoir est l’amour, la miséricorde et le pardon, venant de Dieu et les uns pour les autres. -7- Les guerres ne cesseront pas, et les nations, les familles et les personnes n’obtiendront pas la paix, sans la justice. Mais une paix durable ne sera pas obtenue par la seule justice. 7. La force « La force est la vertu morale qui assure dans les difficultés la fermeté et la constance dans la poursuite du bien. Elle affermit la résolution de résister aux tentations et de surmonter les obstacles dans la vie morale. La vertu de force rend capable de vaincre la peur, même de la mort, d’affronter l’épreuve et même les persécutions. Elle dispose à aller jusqu’au renoncement et au sacrifice de sa vie pour défendre une juste cause. » (CÉC 1808) De toutes les vertus, c’est peut-être celle dont l’absence est la plus évidente dans la vie de la plupart des gens aujourd’hui, dans les sociétés modernes à technologie avancée qui sont relativement à l’abri de la douleur. Alexandre Soljenitsyne, en 1978, a consacré son discours de fin d’année universitaire à Harvard à ce sujet épineux. La force est un ingrédient nécessaire de toutes les vertus, car aucune vertu ne vient par elle-même; il faut lutter pour l’obtenir. 8. La tempérance « La tempérance est la vertu morale qui modère l’attrait des plaisirs » (CÉC 1809), comme la force modère la crainte de la douleur. (C’est pourquoi on l’appelle aussi modération.) Sans elle, nous ne nous élevons pas plus haut que les animaux, qui vivent selon leurs instincts, leurs désirs et leurs peurs, particulièrement l’instinct de recherche du plaisir et de fuite de la douleur. La tempérance « assure la maîtrise de la volonté sur les instincts [c’est pourquoi on l’appelle aussi maîtrise de soi] et maintient les désirs dans les limites de l’honnêteté […] et procure l’équilibre [c’est-àdire la modération : ni trop, ni trop peu] dans l’usage des biens créés » (CÉC 1809). Notre désir instinctif du plaisir et notre crainte instinctive de la douleur sont la matière brute qui doit être formée et maîtrisée par les quatre vertus cardinales. La prudence trace l’itinéraire, la force -8- domine les peurs, la tempérance réfrène les appétits, et la justice règle les activités qui s’ensuivent. Les quatre vertus cardinales ont toutes un sens plus large et plus profond que ne le suggère l’emploi courant de ces mots. La prudence n’est pas seulement « jouer sûr », la justice n’est pas seulement la punition, la force n’est pas l’entêtement brut, et la tempérance n’est pas que la sobriété. 9. Les trois vertus théologales Les quatre vertus cardinales sont naturelles : 1) elles sont connues par la raison humaine naturelle; 2) leur origine est la nature humaine; 3) leur but est la perfection du caractère et de la vie humaine. Elles sont aussi : 1) connues plus parfaitement par la révélation divine; 2) soutenues et augmentées par la grâce divine; 3) intégrées à l’objectif supérieur de l’union avec Dieu (voir le paragraphe 3 sur l’objectif de la vertu). Les trois « vertus théologales », par contre, sont surnaturelles, car : 1) elles sont révélées par Dieu et connues par la foi; 2) elles sont « infusées par Dieu dans l’âme des fidèles » (CÉC 1813); 3) leur objectif est notre participation à la nature divine. Elles sont appelées théologales parce qu’elles ont Dieu pour objet. « La foi, l’espérance et la charité » veulent dire la foi en Dieu, l’espérance en Dieu, l’amour de Dieu, et l’amour du prochain pour l’amour de Dieu. 10. Relation entre les vertus naturelles et les vertus surnaturelles Les trois vertus théologales ne sont pas un supplément, un deuxième étage par-dessus les vertus naturelles. « Les vertus théologales fondent, animent et caractérisent l’agir moral du chrétien. » (CÉC l813) Le chrétien est prudent, juste, courageux et tempérant par la foi en Dieu, par espérance en Dieu et pour l’amour de Dieu. -9- 11. La foi « La foi est la vertu théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu’Il nous a dit et révélé, et que la Sainte Église nous propose à croire, parce qu’Il est la vérité même. » (CÉC 1814) L’objet prochain ou immédiat de la foi est l’ensemble des vérités révélées par Dieu. L’objet ultime de la foi est la personne de Dieu Lui-même (voir la partie I, section 2). La foi est vivante et non pas morte lorsqu’elle « “agit par la charité” (Galates 5, 6) » (CÉC 1814). « [S]ans les œuvres, la foi est morte » (Jacques 2, 26). La foi, l’espérance et la charité sont les trois parties du même organisme vivant : la racine, la tige et la fleur de la même plante vivante. 12. L’espérance « L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du SaintEsprit. » (CÉC 1817) « La vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme » (CÉC 1818). L’espérance n’est pas simplement notre désir naturel du bonheur, qui se trouve en tous. Comme la foi, l’espérance est notre réponse affirmative librement choisie à une révélation divine : dans le cas de l’espérance, c’est notre réponse aux promesses révélées par Dieu. L’espérance, c’est la foi tournée vers l’avenir. L’espérance est la plus grande source de la vertu de force. Si on fait confiance aux promesses de Dieu sur le bonheur incomparable du ciel, on peut abandonner tous les biens terrestres ou endurer toute privation terrestre pour l’obtenir. « Ceux qui ont un pourquoi peuvent endurer n’importe quel comment », a écrit Viktor Frankl sortant du camp de la mort d’Auschwitz (Découvrir un sens à la vie avec la logothérapie). Un « pourquoi » est une espérance, un objectif, un sens et un but de la vie. -10- 13. La charité Quel mot utiliserons-nous pour traduire l’agapè du Nouveau Testament? C’est un choix crucial, car cette vertu est la plus indispensable de toutes (1 Corinthiens 13, 1-3), la plus grande de toutes (1 Corinthiens 13, 13), le plus grand des commandements (Matthieu 22, 36-37) et la nature même de Dieu (1 Jean 4, 16), de la réalité ultime. « Amour » est un mot trop large, car il évoque habituellement les amours naturels de la sexualité, de la nourriture, de la beauté, du confort, des amis, etc. « Charité », l’ancien mot utilisé comme équivalent d’agapè, est aujourd’hui trop étroit, car il évoque habituellement le simple fait de donner de l’argent à une bonne cause. Nous utiliserons les deux mots pour compenser la façon défectueuse dont chaque mot est utilisé. « La charité est la vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même [parce qu’Il est digne d’un tel amour], et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu. » (CÉC 1822) La charité n’est pas un sentiment ou une émotion, mais un choix de la volonté et une obéissance. Voici comment elle a été définie par le Christ, l’incarnation parfaite de la charité et l’autorité suprême à ce sujet : « Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime » (Jean 14, 21). Le Christ commande la charité envers tous, même envers nos ennemis : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5, 43-45) « Le Christ est mort par amour pour nous alors que nous étions encore “ennemis” (Romains 5, 10). Le Seigneur nous demande d’aimer comme Lui » (CÉC 1825). La charité est libératrice. « La pratique de la vie morale animée par la charité donne au chrétien la liberté spirituelle des enfants de -11- Dieu. Il ne se tient plus devant Dieu comme un esclave, dans la crainte servile, ni comme le mercenaire en quête de salaire, mais comme un fils qui répond à l’amour de Celui qui “nous a aimés le premier” (1 Jean 4, 19) » (CÉC 1828). « [L]’amour parfait chasse la crainte » (1 Jean 4, 18). De fait, « [l]a crainte du Seigneur est le commencement de la Sagesse » (Proverbes 9, 10), mais elle n’en est pas la fin; c’est l’amour qui en est la fin. 14. Les sept dons du Saint-Esprit Sept qualités sont traditionnellement présentées comme les « dons du Saint-Esprit ». « Les sept dons du Saint-Esprit sont la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu. » (Isaïe 11, 1-2; CÉC 1831) 15. Les douze fruits du Saint-Esprit « Les fruits de l’Esprit sont des perfections que forme en nous le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle. La tradition de l’Église en énumère douze : “charité, joie, paix, patience, longanimité, bonté, bénignité, mansuétude, fidélité, modestie, continence, chasteté” (Galates 5, 22-23 vulg.). » (CÉC 1832) 16. Les béatitudes « Les béatitudes [“bienheureux…”] sont au cœur de la prédication de Jésus. » (CÉC 1716) « Les béatitudes dépeignent le visage [caractère] de Jésus-Christ et en décrivent la charité; elles expriment la vocation des fidèles » (CÉC 1717) à ressembler au Christ. Toutes s’adressent à la vertu théologale d’espérance en offrant des promesses de récompenses qui seront données en plénitude dans la vie future. Les voici : [1] « “Bienheureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des cieux est à eux. [2] Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre. [3] Bienheureux les affligés, car ils seront consolés. -12- [4] Bienheureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés. [5] Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. [6] Bienheureux les cœur purs, car ils verront Dieu. [7] Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Bienheureux les persécutés pour la justice, car le Royaume de Dieu est à eux. Bienheureux êtes-vous quand on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement contre vous toute sorte d’infamies à cause de moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux. (Matthieu 5, 312)” » (CÉC 1716) 17. Les vices Les quatre vertus cardinales (prudence, justice, force et tempérance) ont des vices opposés : sottise, injustice, lâcheté et intempérance. Les trois vertus théologales ont des vices opposés encore plus graves; la raison de cette gravité est qu’ils mettent directement en péril notre salut éternel. 1) Le reniement conscient et délibéré de la foi est l’apostasie. 2) Le refus délibéré de l’espérance est le désespoir. On ne doit pas le confondre avec des sentiments comme le pessimisme ou la dépression, pour deux raisons. Premièrement, aucun sentiment n’est vertueux ou vicieux en lui-même; seul le libre consentement de la volonté à un sentiment le rend moralement bon ou mauvais. Deuxièmement, le désespoir n’est pas psychologique, mais théologal; autrement dit, de même que les vertus théologales ont Dieu pour objet (elles sont trois manières de dire oui à Dieu), de même leurs opposés sont trois manières de dire non à Dieu. La présomption est l’extrême opposé du désespoir et un péché tout aussi grave contre l’espérance. « Il y a deux sortes de présomption. Ou bien, l’homme présume de ses -13- capacités (espérant pouvoir se sauver sans l’aide d’en haut), ou bien il présume de la toute-puissance ou de la miséricorde divines (espérant obtenir son pardon sans conversion et la gloire sans mérite). » (CÉC 2092) 3) Le refus délibéré de la charité inclut l’indifférence, l’ingratitude, la tiédeur, la paresse spirituelle et la haine. La haine veut du mal à l’autre et refuse de pardonner. Le Christ nous dit clairement que si nous ne pardonnons pas, nous ne pouvons pas être pardonnés (Matthieu 6, 14-15). 18. Le péché Le péché est toute pensée, toute parole ou toute action délibérées contraire à la loi de Dieu. Le péché est une désobéissance à la loi de Dieu, et donc à sa volonté, et donc à Dieu même. Il est « une révolte contre Dieu » (CÉC 1850). Le péché est ce qu’il y a de pire au monde, puisqu’il est le contraire de Dieu, qui est ce qu’il y a de meilleur. Le péché est plus que le mal ou le vice : c’est un terme spécifiquement religieux, qui désigne le mal dans sa relation à Dieu. Il veut dire qu’on détériore ou qu’on détruit la relation avec Dieu, l’alliance du mariage spirituel. 19. Genres de péchés « On peut distinguer les péchés : [1] selon leur objet, comme pour tout acte humain, [2] ou selon les vertus auxquelles ils s’opposent, par excès ou par défaut, [3] ou selon les commandements qu’ils contrarient. [4] On peut les ranger aussi selon qu’ils concernent Dieu, le prochain ou soi-même; [5] on peut les diviser en péchés spirituels ou charnels, [6] ou encore en pensée, en parole, par action ou par omission. » (CÉC 1853) [7] La plus importante distinction est celle entre péchés mortels et véniels. -14- 20. Péché mortel et péché véniel « Déjà perceptible dans l’Écriture,3 la distinction entre péché mortel et péché véniel s’est imposée dans la tradition de l’Église. L’expérience des hommes la corrobore. » (CÉC 1854) Le péché véniel détériore la relation avec Dieu; le péché mortel la détruit. Le péché véniel est comme une querelle conjugale; le péché mortel est comme un divorce. Mourir en état de péché mortel, c’est perdre le ciel pour toujours, car après la mort, on n’a plus le temps de se repentir et de se convertir. Si on meurt avec une âme entachée par des péchés véniels, on a besoin du purgatoire pour purifier son âme avant d’aller au ciel. Si on meurt sans aucun péché et sans en avoir les conséquences dans son âme, on mérite le ciel sans avoir besoin du purgatoire. 21. Les trois conditions du péché mortel Trois conditions sont nécessaires pour qu’un péché soit mortel. Les trois doivent être présentes; s’il en manque une, le péché est véniel. Ce sont la matière grave, la pleine connaissance et l’entier consentement. Tout d’abord, le péché doit être une matière grave, un acte qui constitue en lui-même une faute grave, comme l’adultère, un vol important, le blasphème ou le meurtre (y compris le meurtre d’enfants à naître ou de personnes âgées). L’acte objectif lui-même doit constituer une faute grave (très sérieuse). Deuxièmement, il faut la pleine connaissance du fait que l’acte est un péché grave. Troisièmement, il faut l’entier consentement de la volonté. Les péchés de faiblesse, commis à contrecoeur malgré un effort sincère pour les éviter, ne sont pas des péchés mortels. La crainte, la dépendance et la contrainte diminuent la liberté personnelle et donc la responsabilité des actes mauvais, mais ils ne la suppriment pas entièrement. « Les impulsions de la sensibilité, les passions peuvent également réduire le caractère volontaire et libre de la faute, de -15- même que des pressions extérieures ou des troubles pathologiques » (CÉC 1860), comme c’est probablement le cas de nombreux suicides. La première des trois conditions du péché mortel est publique et objective; c’est la même pour tout le monde, et il est facile de dire si un péché est une faute sérieuse ou une matière grave, puisque « [l]a matière grave est précisée par les dix commandements » (CÉC 1858). Mais les deux autres conditions sont subjectives, psychologiques, personnelles. Elles sont beaucoup plus difficiles à discerner, même en soi, et bien davantage chez les autres. C’est pourquoi, même si nous pouvons définir et juger ce qui est un péché mortel en soi, nous ne pouvons pas juger qui est en état de péché mortel, et nous ne devrions pas essayer non plus (voir Matthieu 7, 7). « [S]i nous pouvons juger qu’un acte est en soi une faute grave, nous devons confier le jugement sur les personnes à la justice et à la miséricorde de Dieu » (CÉC 1861), car nous ne connaissons pas le fond de leur cœur, de leurs pensées, de leurs motifs. 22. Pourquoi nous devons prendre garde aux péchés véniels Les péchés véniels ne sont pas sans importance. Tous les péchés sont péché; en fait, le péché est la chose la plus terrible du monde, car il nous sépare de Dieu, soit partiellement (péché véniel) ou totalement (péché mortel), et Dieu est la source ultime de tout bien et de tout notre bonheur. Mais le péché véniel, du fait qu’il porte sur une matière moins grave, ne prive pas le pécheur de la grâce sanctifiante, de l’amitié de Dieu ni du bonheur éternel. Le Catéchisme donne trois raisons précises de prendre garde au péché véniel : 1) « Le péché véniel affaiblit la charité », c’est-à-dire qu’il affaiblit la vie et la grâce de Dieu en nous. 2) « [I]l mérite des peines temporelles ». 3) Et le pire, c’est que « [l]e péché véniel délibéré et resté sans repentance nous dispose peu à peu à commettre le péché mortel » (CÉC 1863). « “L’homme ne peut, tant qu’il est dans la chair, éviter tout péché, du moins les péchés légers. Mais ces péchés que nous disons -16- légers, ne les tiens pas pour anodins […] Nombre d’objets légers font une grande masse; nombre de gouttes emplissent un fleuve; nombre de grains font un monceau. Quelle est alors notre espérance? Avant tout, la confession” »2 (CÉC 1863). En effet, la confession sacramentelle n’est pas une simple radiographie, mais une opération : elle enlève réellement le cancer du péché (voir la partie I, section 8, et la partie II, section 5). 23. Les sept péchés capitaux La tradition signale sept péchés comme étant spécialement dangereux, ou capitaux. Ce sont les opposés, mortels pour l’âme, des vertus qui vivifient l’âme, louées dans les béatitudes. L’orgueil est l’affirmation de soi et l’égoïsme; la pauvreté d’esprit est l’humilité et le désintéressement. L’avarice est la cupidité, le geste égoïste de prendre et de garder pour soi; la miséricorde est le geste de donner, de partager avec les autres, même ceux qui ne le méritent pas. L’envie déteste voir les autres heureux; la compassion prend part au malheur d’autrui. La colère veut le mal et la destruction; la douceur refuse de faire du mal, et la pacification prévient la destruction. La paresse refuse d’exercer la volonté pour le bien, même quand le bien est présent; la faim et la soif de justice sont le désir passionné du bien, même quand il est absent. L’impureté dissipe et divise l’âme, désirant tout corps attrayant; la pureté du cœur concentre et unifie l’âme, désirant uniquement le Dieu unique. La gourmandise veut consommer une quantité désordonnée de biens terrestres; être persécuté, c’est être privé même des nécessités bien ordonnées. 24. Le péché et la grâce Les saints sont ceux qui comprennent le plus clairement le péché et la grâce, car la sainteté éclaircit notre vision tandis que le péché l’obscurcit. -17- Les saints affirment, toujours plus clairement que tout le monde, quatre faits concernant le péché de l’homme et la grâce de Dieu : 1) le fait qu’eux-mêmes sont pécheurs; 2) le grand dommage causé par tous les péchés, même « petits », aux âmes éternelles, à la charité divine et à la béatitude (ainsi, les saints ont souvent plus de pitié pour le meurtrier que pour la victime); 3) le fait que la miséricorde et le pardon divins sont inépuisables (« là où le péché s’était multiplié, la grâce a surabondé », Romains 5, 20); 4) notre besoin de nous repentir et de nous confesser pour recevoir ce pardon. Car « “Dieu nous a créés sans nous, Il n’a pas voulu nous sauver sans nous”1 CÉC 1847). C’est pourquoi « [l]’accueil de sa miséricorde réclame de nous l’aveu de nos fautes » [le repentir et la confession] (CÉC 1847). Alors, la négation de l’existence même du péché (« Tout le monde est beau, tout le monde est gentil ») met en péril notre salut lui-même, comme la négation d’une maladie potentiellement mortelle met notre vie en danger. Dieu offre gratuitement la grâce et la miséricorde, comme un médecin qui offrirait de pratiquer une opération gratuitement, mais « pour faire son œuvre, la grâce doit découvrir le péché » (CÉC 1848). Voilà un message très impopulaire et très mal compris de notre culture moderne « thérapeutique » d’estime de soi, mais il vaut bien mieux souffrir le rejet immérité d’un million d’ignorants que le rejet mérité de l’unique Dieu qui connaît tout. ________________________ Notes dans les citations du catéchisme 1 3 2 1 S. Grégoire de Nysse, beat. 1. Cf 1 Jn 5, 16-17. S. Augustin, ep. Jo. 1, 6. S. Augustin, serm. 169, 11, 13. -18- « La foi est un don de Dieu nous permettant de le connaître et de l’aimer. La foi, tout autant que la raison, constitue un moyen d’arriver à la connaissance. Toutefois, il n’est pas possible de vivre dans la foi, à moins de passer aux actes. Grâce à l’aide de l’Esprit Saint, nous arrivons à décider de répondre à la révélation divine et de lui donner suite en vivant notre réponse. » (Édition américaine du Catéchisme catholique, 38. Notre traduction) Le Service d’information catholique Depuis leur fondation, les Chevaliers de Colomb se sont occupés d’évangélisation. En 1948, les Chevaliers ont inauguré le Service d’information catholique (SIC) afin de mettre des publications catholiques à bon marché à la disposition du grand public, d’une part, mais aussi des paroisses, des écoles, des maisons de retraite, des installations militaires et des maisons de détention, des parlements, de la profession médicale et autres personnes qui en font la demande. Depuis plus de 60 ans, le SIC a publié et distribué des millions de brochures et des milliers d’autres individus se sont inscrits à des sessions de formation de catéchèse. Le SIC offre les services suivants afin de vous aider à mieux connaître le Seigneur. Brochures Communiquer avec le SIC afin d’obtenir la liste des brochures et de commander celles qui vous intéressent. Programme d’étude individuelle Par la poste, le SIC offre un programme gradué d’étude individuelle. Grâce à dix leçons méthodiques, vous aurez fait le tour de l’enseignement catholique. C’est avec affection et reconnaissance que les Chevaliers de Colomb dédient cette série à Luke E. Hart, évangélisateur modèle et Chevalier Suprême de 1953 à 1964. Programmes en ligne Le SIC offre deux programmes en ligne. Pour s’y inscrire, visiter le site www.kofc.org/ciscourses. SERVICE D’INFORMATION CATHOLIQUE LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE LA SÈRIE LUKE E. HART Enseignement catholique véritable. Ne se contente pas des simples opinions. « En faveur des nouvelles générations, les fidèles laïcs ont à apporter une contribution précieuse, plus nécessaire que jamais, par un effort systématique de catéchèse. Les Pères du Synode ont manifesté leur gratitude pour le travail des catéchistes, reconnaissant qu'ils ont «une tâche de grande valeur dans l'animation des communautés ecclésiales». Il va de soi que les parents chrétiens sont les premiers catéchistes, irremplaçables, de leurs enfants (…). Mais nous devons tous, en même temps, être convaincus du «droit» qui est celui de tout baptisé d'être instruit, éduqué, accompagné dans la foi et dans la vie chrétienne. » Jean-Paul II, Christifideles Laici, 34 Exhortation apostolique sur la vocation et la mission des fidèles laïcs dans l’Église et dans le monde. Comment les catholiques vivent À propos des Chevaliers de Colomb Les Chevaliers de Colomb, organisme de bienfaisance fraternel fondé en 1882, à New Haven, au Connecticut, par le vénérable serviteur de Dieu l’abbé Michael J. McGivney, constituent l’organisme laïc catholique le plus important du monde entier, puisqu’ils comptent plus de 1,8 million de membres répartis dans les Amériques, l’Europe et l’Asie. Les Chevaliers s’entraident et soutiennent leurs communautés, en contribuant chaque année des millions d’heures de bénévolat à des causes de bienfaisance. Les Chevaliers ont été les premiers à soutenir financièrement les familles dont des membres parmi les corps de policiers et de pompiers ont péri par suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001, et à collaborer de près avec les évêques catholiques pour protéger la vie humaine innocente et défendre le mariage traditionnel. Pour en apprendre davantage sur les Chevaliers de Colomb, visiter le site www.kofc.org. Que vous ayez une question spécifique ou que vous désiriez obtenir des connaissances plus étendues ou plus profondes sur la foi catholique. Communiquez avec nous en ayant recours à l’un des moyens suivants: Knights of Columbus, Catholic Information Service PO Box 1971, New Haven, CT 06521-1971 USA Téléphone : 203-752-4267 Télécopieur : 203-752-4018 [email protected] www.kofc.org/informationcatholique Proclamer la Foi au cours du troisième millénaire 124-F 10/09 Section 4: Vertus et Vices