Vertus et Vices - Knights of Columbus

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Vertus et Vices - Knights of Columbus
SERVICE D’INFORMATION CATHOLIQUE
LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE
LA SÈRIE LUKE E. HART
Enseignement catholique véritable. Ne se contente pas des simples opinions.
« En faveur des nouvelles générations, les fidèles laïcs ont à apporter
une contribution précieuse, plus nécessaire que jamais, par un effort
systématique de catéchèse. Les Pères du Synode ont manifesté leur
gratitude pour le travail des catéchistes, reconnaissant qu'ils ont «une
tâche de grande valeur dans l'animation des communautés
ecclésiales». Il va de soi que les parents chrétiens sont les premiers
catéchistes, irremplaçables, de leurs enfants (…). Mais nous devons tous,
en même temps, être convaincus du «droit» qui est celui de tout baptisé
d'être instruit, éduqué, accompagné dans la foi et dans la vie
chrétienne. »
Jean-Paul II, Christifideles Laici, 34
Exhortation apostolique sur la vocation et la mission
des fidèles laïcs dans l’Église et dans le monde.
Comment les catholiques vivent
À propos des Chevaliers de Colomb
Les Chevaliers de Colomb, organisme de bienfaisance fraternel fondé en
1882, à New Haven, au Connecticut, par le vénérable serviteur de Dieu
l’abbé Michael J. McGivney, constituent l’organisme laïc catholique le
plus important du monde entier, puisqu’ils comptent plus de 1,8 million
de membres répartis dans les Amériques, l’Europe et l’Asie. Les
Chevaliers s’entraident et soutiennent leurs communautés, en
contribuant chaque année des millions d’heures de bénévolat à des
causes de bienfaisance. Les Chevaliers ont été les premiers à soutenir
financièrement les familles dont des membres parmi les corps de
policiers et de pompiers ont péri par suite des attentats terroristes du 11
septembre 2001, et à collaborer de près avec les évêques catholiques
pour protéger la vie humaine innocente et défendre le mariage
traditionnel. Pour en apprendre davantage sur les Chevaliers de Colomb,
visiter le site www.kofc.org.
Que vous ayez une question spécifique ou que vous désiriez obtenir des
connaissances plus étendues ou plus profondes sur la foi catholique.
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Knights of Columbus, Catholic Information Service
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Proclamer la Foi
au cours du troisième millénaire
124-F 10/09
Section 4:
Vertus et Vices
« La foi est un don de Dieu nous permettant de le connaître et de
l’aimer. La foi, tout autant que la raison, constitue un moyen
d’arriver à la connaissance. Toutefois, il n’est pas possible de vivre
dans la foi, à moins de passer aux actes. Grâce à l’aide de l’Esprit
Saint, nous arrivons à décider de répondre à la révélation divine et
de lui donner suite en vivant notre réponse. »
(Édition américaine du Catéchisme catholique, 38. Notre traduction)
Le Service d’information catholique
Depuis leur fondation, les Chevaliers de Colomb se sont occupés
d’évangélisation. En 1948, les Chevaliers ont inauguré le Service
d’information catholique (SIC) afin de mettre des publications
catholiques à bon marché à la disposition du grand public, d’une
part, mais aussi des paroisses, des écoles, des maisons de retraite,
des installations militaires et des maisons de détention, des
parlements, de la profession médicale et autres personnes qui en
font la demande. Depuis plus de 60 ans, le SIC a publié et distribué
des millions de brochures et des milliers d’autres individus se sont
inscrits à des sessions de formation de catéchèse.
Le SIC offre les services suivants afin de vous aider à mieux
connaître le Seigneur.
Brochures
Communiquer avec le SIC afin d’obtenir la liste des brochures et de
commander celles qui vous intéressent.
Programme d’étude individuelle
Par la poste, le SIC offre un programme gradué d’étude individuelle.
Grâce à dix leçons méthodiques, vous aurez fait le tour de
l’enseignement catholique.
C’est avec affection et reconnaissance que les Chevaliers de
Colomb dédient cette série à Luke E. Hart, évangélisateur
modèle et Chevalier Suprême de 1953 à 1964.
Programmes en ligne
Le SIC offre deux programmes en ligne. Pour s’y inscrire, visiter le
site www.kofc.org/ciscourses.
Les Chevaliers de Colomb présentent
La série Luke E. Hart
Éléments de base de la Foi Catholique
LES VERTUS ET LES VICES
PA R T I E T R O I S • S E C T I O N Q U AT R E D E L A
C H R É T I E N T É C AT H O L I Q U E
Quelles sont les croyances d’un Catholique?
Comment un Catholique prie-t-il?
Comment un Catholique vit-il?
Selon le
Catéchisme de l’Église Catholique
par
Peter Kreeft
Collection dirigée par
la père Juan-Diego Brunetta, O.P.
Directeur du Service d’information catholique
Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb
Nihil obstat:
Reverend Alfred McBride, O.Praem.
Imprimatur:
Le Cardinal Bernard Law
19 décembre 2000
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SJ., éditeurs : The Christian Faith : Doctrinal Documents of the Catholic Church, 5e édition (New
York : Alba House, 1993) Utilisation autorisée.
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Imprimé aux États-Unis d’Amérique
UN MOT SUR CETTE SÉRIE
Ce livret en est un d’une série de 30 livrets qui offrent une
expression familière des principaux éléments du Catéchisme de
l’Église Catholique. Le pape Jean-Paul II, sous l’autorité duquel le
Catéchisme fut d’abord publié en 1992, exprima le désir que de
telles versions soient publiées afin que chaque peuple et chaque
culture puissent s’approprier son contenu comme le leur.
Ces livrets ne remplacent pas le Catéchisme, mais sont
offerts seulement dans l’esprit de rendre son contenu plus
accessible. La série est à certains moments poétique, familière,
enjouée et imaginative; en tout temps, elle s’efforce d’être fidèle
à la foi.
Le Service d’information catholique recommande de lire
chaque mois au moins un livret de la série Hart afin d’obtenir une
compréhension plus profonde, plus mature de la Foi.
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T R O I S I È M E PA R T I E : C O M M E N T L E S
C AT H O L I Q U E S V I V E N T ( M O R A L I T É )
SECTION 4: LES VERTUS
ET LES VICES
(Le présent livret, qui constitue la section 4 de la partie III de
notre cours sur le christianisme catholique, ainsi que le livret
précédent, Quelques principes fondamentaux de la morale catholique
(partie III, section 3), expliquent quelques principes fondamentaux
de la morale « de loi naturelle » définie dans le livret La nature
humaine, fondement de la morale (partie III, section 2). Les sections 5 à
10 de la partie III traiteront de la loi divine, c’est-à-dire les Dix
Commandements.)
1. Qu’est-ce que la vertu?
La vertu est un concept très simple à définir. De même que le
vice est une mauvaise habitude, de même la vertu est une bonne
habitude. « La vertu est une disposition habituelle et ferme à faire
le bien. » (CÉC 1803) Les vertus et les vices forment le caractère
d’une personne.
2. L’importance de la vertu
a) Sans vertu personnelle, nous ne pouvons faire le bien
qu’irrégulièrement. La principale source d’une vie bonne et
heureuse – pour le genre humain, pour chaque nation,
chaque collectivité, chaque famille – est la vertu
personnelle de chacun. Aucun système ou ensemble de lois,
si parfait soit-il, ne peut donner de bons résultats sans des
personnes vertueuses. Selon un dicton chinois, quand la
mauvaise personne utilise les bons moyens, les bons moyens
tournent mal. De mauvaises briques, si bien agencées
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soient-elles, ne font pas un bon bâtiment. Rien ne peut
améliorer le monde comme les saints le font.
b) Les vertus (si nous ne les perdons pas!) durent toujours.
Elles sont cultivées par chaque bonne action extérieure et
soutiennent la qualité habituelle des actes vertueux.
c) Les vertus n’améliorent pas seulement ce qu’on fait, mais
aussi ce qu’on est. Tout amant sait que l’objet de l’amour
n’est pas seulement des actes, mais des personnes. Votre
patron peut se soucier davantage de ce que vous faites (votre
travail) que de ce que vous êtes (votre caractère), mais c’est
le contraire pour ceux qui vous aiment. Dieu n’est pas notre
patron, mais notre Père aimant.
3. L’objectif de la vertu
« Pourquoi devrais-je être bon? » Cette question est simple et
profonde, et elle exige une réponse simple et profonde.
La vertu personnelle est la clé pour améliorer le monde,
trouver le bonheur et aider les autres aussi à être bons et heureux;
pourtant, la fin ultime de la vertu est encore plus grande que ces
grands objectifs : « “Le but d’une vie vertueuse consiste à devenir
semblable à Dieu.” »1 (CÉC 1803)
Aucune réponse profane à la question de l’objectif de la vertu
ne peut se comparer à celle-là.
4. Les quatre vertus cardinales
Depuis l’Antiquité (Platon, Aristote) et dans diverses cultures,
on reconnaît traditionnellement quatre vertus comme fondements
indispensables de toutes les autres, comme pivots (cardines en latin,
d’où le mot « cardinales ») autour desquels tournent toutes les
autres. « Quatre vertus jouent un rôle charnière. Pour cette raison
on les appelle “cardinales”; toutes les autres se regroupent autour
d’elles. Ce sont la prudence [ou sagesse], la justice [ou équité], la
force [ou courage] et la tempérance [ou maîtrise de soi]. » (CÉC
1805) Elles sont mentionnées nommément dans l’Écriture (Sagesse
de Salomon 8, 7) et, « [s]ous d’autres noms, […] sont louées dans
de nombreux passages de l’Écriture » (CÉC 1805).
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5. La prudence
La prudence « ne se confond [pas] avec la timidité ou la peur »
(CÉC 1806). La « sagesse morale pratique » serait peut-être un nom
plus clair pour cette vertu aujourd’hui. La prudence est « la vertu
qui dispose la raison pratique [l’esprit qui pense à ce qu’il faudrait
faire] à discerner en toute circonstance notre véritable bien et à
choisir les justes moyens de l’accomplir. […] Grâce à cette vertu,
nous appliquons […] les principes moraux aux cas particuliers »
(CÉC 1806).
6. La justice
« La justice est la vertu morale qui consiste dans la constante et
ferme volonté de donner à Dieu et au prochain ce qui leur est dû. La
justice envers Dieu est appelée “vertu de religion” [ou piété]. Envers
les hommes, elle dispose à respecter les droits de chacun et à établir
dans les relations humaines l’harmonie » (CÉC 1807).
La justice donne à chacun son dû, ce qui est juste, ou ce qu’il
mérite. Cet aspect logique et quasi mathématique de la justice,
centré sur l’égalité et les droits des personnes, est tempéré et complété
par un aspect plus intuitif et plus holistique, qui vise à l’harmonie et
aux bonnes relations. En général, les hommes sont particulièrement
sensibles au premier aspect et les femmes au second. Une justice
complète exige les deux.
La justice transforme le pouvoir et est transformée par l’amour.
Le pouvoir est censé servir la justice (la force devrait servir le
droit), et la justice est censée servir l’amour.
À notre naissance, nous connaissons d’abord la puissance et la
faiblesse, comme les animaux. Pendant notre enfance, le sens de la
justice nous est enseigné par notre conscience et par nos parents et
nos éducateurs. À l’âge adulte, nous constatons que la justice,
quoique nécessaire, n’est pas suffisante et que notre seul espoir est
l’amour, la miséricorde et le pardon, venant de Dieu et les uns pour
les autres.
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Les guerres ne cesseront pas, et les nations, les familles et les
personnes n’obtiendront pas la paix, sans la justice. Mais une paix
durable ne sera pas obtenue par la seule justice.
7. La force
« La force est la vertu morale qui assure dans les difficultés la
fermeté et la constance dans la poursuite du bien. Elle affermit la
résolution de résister aux tentations et de surmonter les obstacles
dans la vie morale. La vertu de force rend capable de vaincre la peur,
même de la mort, d’affronter l’épreuve et même les persécutions.
Elle dispose à aller jusqu’au renoncement et au sacrifice de sa vie
pour défendre une juste cause. » (CÉC 1808)
De toutes les vertus, c’est peut-être celle dont l’absence est la
plus évidente dans la vie de la plupart des gens aujourd’hui, dans les
sociétés modernes à technologie avancée qui sont relativement à
l’abri de la douleur. Alexandre Soljenitsyne, en 1978, a consacré son
discours de fin d’année universitaire à Harvard à ce sujet épineux.
La force est un ingrédient nécessaire de toutes les vertus, car
aucune vertu ne vient par elle-même; il faut lutter pour l’obtenir.
8. La tempérance
« La tempérance est la vertu morale qui modère l’attrait des
plaisirs » (CÉC 1809), comme la force modère la crainte de la
douleur. (C’est pourquoi on l’appelle aussi modération.) Sans elle,
nous ne nous élevons pas plus haut que les animaux, qui vivent
selon leurs instincts, leurs désirs et leurs peurs, particulièrement
l’instinct de recherche du plaisir et de fuite de la douleur. La
tempérance « assure la maîtrise de la volonté sur les instincts [c’est
pourquoi on l’appelle aussi maîtrise de soi] et maintient les désirs
dans les limites de l’honnêteté […] et procure l’équilibre [c’est-àdire la modération : ni trop, ni trop peu] dans l’usage des biens
créés » (CÉC 1809).
Notre désir instinctif du plaisir et notre crainte instinctive de
la douleur sont la matière brute qui doit être formée et maîtrisée par
les quatre vertus cardinales. La prudence trace l’itinéraire, la force
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domine les peurs, la tempérance réfrène les appétits, et la justice
règle les activités qui s’ensuivent.
Les quatre vertus cardinales ont toutes un sens plus large et
plus profond que ne le suggère l’emploi courant de ces mots. La
prudence n’est pas seulement « jouer sûr », la justice n’est pas
seulement la punition, la force n’est pas l’entêtement brut, et la
tempérance n’est pas que la sobriété.
9. Les trois vertus théologales
Les quatre vertus cardinales sont naturelles : 1) elles sont
connues par la raison humaine naturelle; 2) leur origine est la nature
humaine; 3) leur but est la perfection du caractère et de la vie
humaine. Elles sont aussi : 1) connues plus parfaitement par la
révélation divine; 2) soutenues et augmentées par la grâce divine;
3) intégrées à l’objectif supérieur de l’union avec Dieu (voir le
paragraphe 3 sur l’objectif de la vertu).
Les trois « vertus théologales », par contre, sont surnaturelles,
car : 1) elles sont révélées par Dieu et connues par la foi; 2) elles sont
« infusées par Dieu dans l’âme des fidèles » (CÉC 1813); 3) leur
objectif est notre participation à la nature divine.
Elles sont appelées théologales parce qu’elles ont Dieu pour
objet. « La foi, l’espérance et la charité » veulent dire la foi en Dieu,
l’espérance en Dieu, l’amour de Dieu, et l’amour du prochain pour
l’amour de Dieu.
10. Relation entre les vertus naturelles et les vertus surnaturelles
Les trois vertus théologales ne sont pas un supplément, un
deuxième étage par-dessus les vertus naturelles. « Les vertus
théologales fondent, animent et caractérisent l’agir moral du
chrétien. » (CÉC l813) Le chrétien est prudent, juste, courageux et
tempérant par la foi en Dieu, par espérance en Dieu et pour l’amour de
Dieu.
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11. La foi
« La foi est la vertu théologale par laquelle nous croyons en
Dieu et à tout ce qu’Il nous a dit et révélé, et que la Sainte Église
nous propose à croire, parce qu’Il est la vérité même. » (CÉC 1814)
L’objet prochain ou immédiat de la foi est l’ensemble des
vérités révélées par Dieu. L’objet ultime de la foi est la personne de
Dieu Lui-même (voir la partie I, section 2).
La foi est vivante et non pas morte lorsqu’elle « “agit par la
charité” (Galates 5, 6) » (CÉC 1814). « [S]ans les œuvres, la foi est
morte » (Jacques 2, 26). La foi, l’espérance et la charité sont les trois
parties du même organisme vivant : la racine, la tige et la fleur de
la même plante vivante.
12. L’espérance
« L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons
comme notre bonheur le Royaume des cieux et la vie éternelle, en
mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant
appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du SaintEsprit. » (CÉC 1817) « La vertu d’espérance répond à l’aspiration au
bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme » (CÉC
1818).
L’espérance n’est pas simplement notre désir naturel du
bonheur, qui se trouve en tous. Comme la foi, l’espérance est notre
réponse affirmative librement choisie à une révélation divine : dans
le cas de l’espérance, c’est notre réponse aux promesses révélées par
Dieu. L’espérance, c’est la foi tournée vers l’avenir.
L’espérance est la plus grande source de la vertu de force. Si on
fait confiance aux promesses de Dieu sur le bonheur incomparable
du ciel, on peut abandonner tous les biens terrestres ou endurer
toute privation terrestre pour l’obtenir. « Ceux qui ont un pourquoi
peuvent endurer n’importe quel comment », a écrit Viktor Frankl
sortant du camp de la mort d’Auschwitz (Découvrir un sens à la vie
avec la logothérapie). Un « pourquoi » est une espérance, un objectif,
un sens et un but de la vie.
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13. La charité
Quel mot utiliserons-nous pour traduire l’agapè du Nouveau
Testament? C’est un choix crucial, car cette vertu est la plus
indispensable de toutes (1 Corinthiens 13, 1-3), la plus grande de
toutes (1 Corinthiens 13, 13), le plus grand des commandements
(Matthieu 22, 36-37) et la nature même de Dieu (1 Jean 4, 16), de
la réalité ultime.
« Amour » est un mot trop large, car il évoque habituellement
les amours naturels de la sexualité, de la nourriture, de la beauté, du
confort, des amis, etc. « Charité », l’ancien mot utilisé comme
équivalent d’agapè, est aujourd’hui trop étroit, car il évoque
habituellement le simple fait de donner de l’argent à une bonne
cause. Nous utiliserons les deux mots pour compenser la façon
défectueuse dont chaque mot est utilisé.
« La charité est la vertu théologale par laquelle nous aimons
Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même [parce qu’Il est digne
d’un tel amour], et notre prochain comme nous-mêmes pour
l’amour de Dieu. » (CÉC 1822)
La charité n’est pas un sentiment ou une émotion, mais un choix
de la volonté et une obéissance. Voici comment elle a été définie par
le Christ, l’incarnation parfaite de la charité et l’autorité suprême à
ce sujet : « Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle,
c’est celui-là qui m’aime » (Jean 14, 21).
Le Christ commande la charité envers tous, même envers nos
ennemis : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton
prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez
vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être
vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever
son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les
justes et sur les injustes. » (Matthieu 5, 43-45) « Le Christ est mort
par amour pour nous alors que nous étions encore “ennemis”
(Romains 5, 10). Le Seigneur nous demande d’aimer comme Lui »
(CÉC 1825).
La charité est libératrice. « La pratique de la vie morale animée
par la charité donne au chrétien la liberté spirituelle des enfants de
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Dieu. Il ne se tient plus devant Dieu comme un esclave, dans la
crainte servile, ni comme le mercenaire en quête de salaire, mais
comme un fils qui répond à l’amour de Celui qui “nous a aimés le
premier” (1 Jean 4, 19) » (CÉC 1828). « [L]’amour parfait chasse la
crainte » (1 Jean 4, 18). De fait, « [l]a crainte du Seigneur est le
commencement de la Sagesse » (Proverbes 9, 10), mais elle n’en est
pas la fin; c’est l’amour qui en est la fin.
14. Les sept dons du Saint-Esprit
Sept qualités sont traditionnellement présentées comme les
« dons du Saint-Esprit ». « Les sept dons du Saint-Esprit sont la
sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la
crainte de Dieu. » (Isaïe 11, 1-2; CÉC 1831)
15. Les douze fruits du Saint-Esprit
« Les fruits de l’Esprit sont des perfections que forme en nous
le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle. La
tradition de l’Église en énumère douze : “charité, joie, paix,
patience, longanimité, bonté, bénignité, mansuétude, fidélité,
modestie, continence, chasteté” (Galates 5, 22-23 vulg.). » (CÉC
1832)
16. Les béatitudes
« Les béatitudes [“bienheureux…”] sont au cœur de la
prédication de Jésus. » (CÉC 1716) « Les béatitudes dépeignent le
visage [caractère] de Jésus-Christ et en décrivent la charité; elles
expriment la vocation des fidèles » (CÉC 1717) à ressembler au
Christ. Toutes s’adressent à la vertu théologale d’espérance en
offrant des promesses de récompenses qui seront données en
plénitude dans la vie future.
Les voici :
[1] « “Bienheureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le
Royaume des cieux est à eux.
[2] Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre.
[3] Bienheureux les affligés, car ils seront consolés.
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[4] Bienheureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils
seront rassasiés.
[5] Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde.
[6] Bienheureux les cœur purs, car ils verront Dieu.
[7] Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils
de Dieu. Bienheureux les persécutés pour la justice, car le
Royaume de Dieu est à eux. Bienheureux êtes-vous quand
on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira
faussement contre vous toute sorte d’infamies à cause de
moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre
récompense sera grande dans les cieux. (Matthieu 5, 312)” » (CÉC 1716)
17. Les vices
Les quatre vertus cardinales (prudence, justice, force et
tempérance) ont des vices opposés : sottise, injustice, lâcheté et
intempérance.
Les trois vertus théologales ont des vices opposés encore plus
graves; la raison de cette gravité est qu’ils mettent directement en
péril notre salut éternel.
1) Le reniement conscient et délibéré de la foi est l’apostasie.
2) Le refus délibéré de l’espérance est le désespoir. On ne doit
pas le confondre avec des sentiments comme le pessimisme
ou la dépression, pour deux raisons. Premièrement, aucun
sentiment n’est vertueux ou vicieux en lui-même; seul le
libre consentement de la volonté à un sentiment le rend
moralement bon ou mauvais. Deuxièmement, le désespoir
n’est pas psychologique, mais théologal; autrement dit, de
même que les vertus théologales ont Dieu pour objet (elles
sont trois manières de dire oui à Dieu), de même leurs
opposés sont trois manières de dire non à Dieu.
La présomption est l’extrême opposé du désespoir et un
péché tout aussi grave contre l’espérance. « Il y a deux
sortes de présomption. Ou bien, l’homme présume de ses
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capacités (espérant pouvoir se sauver sans l’aide d’en haut),
ou bien il présume de la toute-puissance ou de la
miséricorde divines (espérant obtenir son pardon sans
conversion et la gloire sans mérite). » (CÉC 2092)
3) Le refus délibéré de la charité inclut l’indifférence,
l’ingratitude, la tiédeur, la paresse spirituelle et la haine. La
haine veut du mal à l’autre et refuse de pardonner. Le
Christ nous dit clairement que si nous ne pardonnons pas,
nous ne pouvons pas être pardonnés (Matthieu 6, 14-15).
18. Le péché
Le péché est toute pensée, toute parole ou toute action
délibérées contraire à la loi de Dieu. Le péché est une désobéissance
à la loi de Dieu, et donc à sa volonté, et donc à Dieu même. Il est
« une révolte contre Dieu » (CÉC 1850). Le péché est ce qu’il y a de
pire au monde, puisqu’il est le contraire de Dieu, qui est ce qu’il y
a de meilleur.
Le péché est plus que le mal ou le vice : c’est un terme
spécifiquement religieux, qui désigne le mal dans sa relation à Dieu.
Il veut dire qu’on détériore ou qu’on détruit la relation avec Dieu,
l’alliance du mariage spirituel.
19. Genres de péchés
« On peut distinguer les péchés :
[1] selon leur objet, comme pour tout acte humain,
[2] ou selon les vertus auxquelles ils s’opposent, par excès ou
par défaut,
[3] ou selon les commandements qu’ils contrarient.
[4] On peut les ranger aussi selon qu’ils concernent Dieu, le
prochain ou soi-même;
[5] on peut les diviser en péchés spirituels ou charnels,
[6] ou encore en pensée, en parole, par action ou par
omission. » (CÉC 1853)
[7] La plus importante distinction est celle entre péchés
mortels et véniels.
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20. Péché mortel et péché véniel
« Déjà perceptible dans l’Écriture,3 la distinction entre péché
mortel et péché véniel s’est imposée dans la tradition de l’Église.
L’expérience des hommes la corrobore. » (CÉC 1854)
Le péché véniel détériore la relation avec Dieu; le péché mortel
la détruit. Le péché véniel est comme une querelle conjugale; le
péché mortel est comme un divorce. Mourir en état de péché
mortel, c’est perdre le ciel pour toujours, car après la mort, on n’a
plus le temps de se repentir et de se convertir. Si on meurt avec une
âme entachée par des péchés véniels, on a besoin du purgatoire pour
purifier son âme avant d’aller au ciel. Si on meurt sans aucun péché
et sans en avoir les conséquences dans son âme, on mérite le ciel sans
avoir besoin du purgatoire.
21. Les trois conditions du péché mortel
Trois conditions sont nécessaires pour qu’un péché soit mortel.
Les trois doivent être présentes; s’il en manque une, le péché est
véniel.
Ce sont la matière grave, la pleine connaissance et l’entier
consentement.
Tout d’abord, le péché doit être une matière grave, un acte qui
constitue en lui-même une faute grave, comme l’adultère, un vol
important, le blasphème ou le meurtre (y compris le meurtre
d’enfants à naître ou de personnes âgées). L’acte objectif lui-même
doit constituer une faute grave (très sérieuse).
Deuxièmement, il faut la pleine connaissance du fait que l’acte
est un péché grave.
Troisièmement, il faut l’entier consentement de la volonté. Les
péchés de faiblesse, commis à contrecoeur malgré un effort sincère
pour les éviter, ne sont pas des péchés mortels. La crainte, la
dépendance et la contrainte diminuent la liberté personnelle et donc
la responsabilité des actes mauvais, mais ils ne la suppriment pas
entièrement. « Les impulsions de la sensibilité, les passions peuvent
également réduire le caractère volontaire et libre de la faute, de
-15-
même que des pressions extérieures ou des troubles pathologiques »
(CÉC 1860), comme c’est probablement le cas de nombreux suicides.
La première des trois conditions du péché mortel est publique
et objective; c’est la même pour tout le monde, et il est facile de dire
si un péché est une faute sérieuse ou une matière grave, puisque
« [l]a matière grave est précisée par les dix commandements » (CÉC
1858). Mais les deux autres conditions sont subjectives,
psychologiques, personnelles. Elles sont beaucoup plus difficiles à
discerner, même en soi, et bien davantage chez les autres. C’est
pourquoi, même si nous pouvons définir et juger ce qui est un péché
mortel en soi, nous ne pouvons pas juger qui est en état de péché
mortel, et nous ne devrions pas essayer non plus (voir Matthieu 7,
7). « [S]i nous pouvons juger qu’un acte est en soi une faute grave,
nous devons confier le jugement sur les personnes à la justice et à la
miséricorde de Dieu » (CÉC 1861), car nous ne connaissons pas le
fond de leur cœur, de leurs pensées, de leurs motifs.
22. Pourquoi nous devons prendre garde aux péchés véniels
Les péchés véniels ne sont pas sans importance. Tous les péchés
sont péché; en fait, le péché est la chose la plus terrible du monde,
car il nous sépare de Dieu, soit partiellement (péché véniel) ou
totalement (péché mortel), et Dieu est la source ultime de tout bien
et de tout notre bonheur. Mais le péché véniel, du fait qu’il porte sur
une matière moins grave, ne prive pas le pécheur de la grâce
sanctifiante, de l’amitié de Dieu ni du bonheur éternel.
Le Catéchisme donne trois raisons précises de prendre garde au
péché véniel :
1) « Le péché véniel affaiblit la charité », c’est-à-dire qu’il
affaiblit la vie et la grâce de Dieu en nous.
2) « [I]l mérite des peines temporelles ».
3) Et le pire, c’est que « [l]e péché véniel délibéré et resté sans
repentance nous dispose peu à peu à commettre le péché
mortel » (CÉC 1863).
« “L’homme ne peut, tant qu’il est dans la chair, éviter tout
péché, du moins les péchés légers. Mais ces péchés que nous disons
-16-
légers, ne les tiens pas pour anodins […] Nombre d’objets légers
font une grande masse; nombre de gouttes emplissent un fleuve;
nombre de grains font un monceau. Quelle est alors notre
espérance? Avant tout, la confession” »2 (CÉC 1863). En effet, la
confession sacramentelle n’est pas une simple radiographie, mais
une opération : elle enlève réellement le cancer du péché (voir la
partie I, section 8, et la partie II, section 5).
23. Les sept péchés capitaux
La tradition signale sept péchés comme étant spécialement
dangereux, ou capitaux. Ce sont les opposés, mortels pour l’âme, des
vertus qui vivifient l’âme, louées dans les béatitudes.
L’orgueil est l’affirmation de soi et l’égoïsme; la pauvreté d’esprit
est l’humilité et le désintéressement.
L’avarice est la cupidité, le geste égoïste de prendre et de garder
pour soi; la miséricorde est le geste de donner, de partager avec les
autres, même ceux qui ne le méritent pas.
L’envie déteste voir les autres heureux; la compassion prend part
au malheur d’autrui.
La colère veut le mal et la destruction; la douceur refuse de faire
du mal, et la pacification prévient la destruction.
La paresse refuse d’exercer la volonté pour le bien, même quand
le bien est présent; la faim et la soif de justice sont le désir passionné
du bien, même quand il est absent.
L’impureté dissipe et divise l’âme, désirant tout corps attrayant;
la pureté du cœur concentre et unifie l’âme, désirant uniquement le
Dieu unique.
La gourmandise veut consommer une quantité désordonnée de
biens terrestres; être persécuté, c’est être privé même des nécessités
bien ordonnées.
24. Le péché et la grâce
Les saints sont ceux qui comprennent le plus clairement le
péché et la grâce, car la sainteté éclaircit notre vision tandis que le
péché l’obscurcit.
-17-
Les saints affirment, toujours plus clairement que tout le
monde, quatre faits concernant le péché de l’homme et la grâce de
Dieu :
1) le fait qu’eux-mêmes sont pécheurs;
2) le grand dommage causé par tous les péchés, même « petits »,
aux âmes éternelles, à la charité divine et à la béatitude
(ainsi, les saints ont souvent plus de pitié pour le meurtrier
que pour la victime);
3) le fait que la miséricorde et le pardon divins sont
inépuisables (« là où le péché s’était multiplié, la grâce a
surabondé », Romains 5, 20);
4) notre besoin de nous repentir et de nous confesser pour
recevoir ce pardon.
Car « “Dieu nous a créés sans nous, Il n’a pas voulu nous sauver
sans nous”1 CÉC 1847). C’est pourquoi « [l]’accueil de sa
miséricorde réclame de nous l’aveu de nos fautes » [le repentir et la
confession] (CÉC 1847). Alors, la négation de l’existence même du
péché (« Tout le monde est beau, tout le monde est gentil ») met
en péril notre salut lui-même, comme la négation d’une maladie
potentiellement mortelle met notre vie en danger. Dieu offre
gratuitement la grâce et la miséricorde, comme un médecin qui
offrirait de pratiquer une opération gratuitement, mais « pour faire
son œuvre, la grâce doit découvrir le péché » (CÉC 1848).
Voilà un message très impopulaire et très mal compris de
notre culture moderne « thérapeutique » d’estime de soi, mais il
vaut bien mieux souffrir le rejet immérité d’un million d’ignorants
que le rejet mérité de l’unique Dieu qui connaît tout.
________________________
Notes dans les citations du catéchisme
1
3
2
1
S. Grégoire de Nysse, beat. 1.
Cf 1 Jn 5, 16-17.
S. Augustin, ep. Jo. 1, 6.
S. Augustin, serm. 169, 11, 13.
-18-
« La foi est un don de Dieu nous permettant de le connaître et de
l’aimer. La foi, tout autant que la raison, constitue un moyen
d’arriver à la connaissance. Toutefois, il n’est pas possible de vivre
dans la foi, à moins de passer aux actes. Grâce à l’aide de l’Esprit
Saint, nous arrivons à décider de répondre à la révélation divine et
de lui donner suite en vivant notre réponse. »
(Édition américaine du Catéchisme catholique, 38. Notre traduction)
Le Service d’information catholique
Depuis leur fondation, les Chevaliers de Colomb se sont occupés
d’évangélisation. En 1948, les Chevaliers ont inauguré le Service
d’information catholique (SIC) afin de mettre des publications
catholiques à bon marché à la disposition du grand public, d’une
part, mais aussi des paroisses, des écoles, des maisons de retraite,
des installations militaires et des maisons de détention, des
parlements, de la profession médicale et autres personnes qui en
font la demande. Depuis plus de 60 ans, le SIC a publié et distribué
des millions de brochures et des milliers d’autres individus se sont
inscrits à des sessions de formation de catéchèse.
Le SIC offre les services suivants afin de vous aider à mieux
connaître le Seigneur.
Brochures
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C’est avec affection et reconnaissance que les Chevaliers de
Colomb dédient cette série à Luke E. Hart, évangélisateur
modèle et Chevalier Suprême de 1953 à 1964.
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LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE
LA SÈRIE LUKE E. HART
Enseignement catholique véritable. Ne se contente pas des simples opinions.
« En faveur des nouvelles générations, les fidèles laïcs ont à apporter
une contribution précieuse, plus nécessaire que jamais, par un effort
systématique de catéchèse. Les Pères du Synode ont manifesté leur
gratitude pour le travail des catéchistes, reconnaissant qu'ils ont «une
tâche de grande valeur dans l'animation des communautés
ecclésiales». Il va de soi que les parents chrétiens sont les premiers
catéchistes, irremplaçables, de leurs enfants (…). Mais nous devons tous,
en même temps, être convaincus du «droit» qui est celui de tout baptisé
d'être instruit, éduqué, accompagné dans la foi et dans la vie
chrétienne. »
Jean-Paul II, Christifideles Laici, 34
Exhortation apostolique sur la vocation et la mission
des fidèles laïcs dans l’Église et dans le monde.
Comment les catholiques vivent
À propos des Chevaliers de Colomb
Les Chevaliers de Colomb, organisme de bienfaisance fraternel fondé en
1882, à New Haven, au Connecticut, par le vénérable serviteur de Dieu
l’abbé Michael J. McGivney, constituent l’organisme laïc catholique le
plus important du monde entier, puisqu’ils comptent plus de 1,8 million
de membres répartis dans les Amériques, l’Europe et l’Asie. Les
Chevaliers s’entraident et soutiennent leurs communautés, en
contribuant chaque année des millions d’heures de bénévolat à des
causes de bienfaisance. Les Chevaliers ont été les premiers à soutenir
financièrement les familles dont des membres parmi les corps de
policiers et de pompiers ont péri par suite des attentats terroristes du 11
septembre 2001, et à collaborer de près avec les évêques catholiques
pour protéger la vie humaine innocente et défendre le mariage
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