"On dormira quand on sera mort". Le credo des Hyènes, c`est de

Transcription

"On dormira quand on sera mort". Le credo des Hyènes, c`est de
"On dormira quand on sera mort". Le credo des Hyènes, c'est de refuser de
vieillir et de continuer à faire ce qu'ils maîtrisent le mieux : Le Rock !
Mais qu’on ne fasse pas l’erreur deux fois… les membres de « The Hyènes », bien
qu’ancien membre de « Noir Désir » réfute toute appartenance à l’ancienne formation
de Bertrand Cantat.
En effet, Parmi les musiciens, Denis Barthe et Jean-Paul Roy, respectivement
Batteur de Noir Dés’ et bassiste, groupe emblématique de la scène rock française,
refusent l'affiliation avec leur ancienne formation, définitivement enterrée au grand
dam des fans.
L’idée même de revoir une fois en live le titre « Tostaky » avec Bertrand Cantat qui
se déraille la voix me donne la chair de poule. Mais comme ma grand mère disait : «
Toutes les bonnes choses ont une fin… ». Ce qui prouve encore une fois que Noir
Désir était une « Bonne Chose ».
Donc non, The Hyènes, c’est quelque chose d’autre. À la base, le groupe n’est pas
réellement un « Vrai Groupe », et leur histoire est assez original pour qu’on l’a
raconte.
En 2005, le réalisateur et acteur Albert Dupontel contacte Denis Barthe pour réaliser
la bande originale de son film « Enfermés dehors ».
Le batteur accepte et fait appel en renfort à ses amis Jean-Paul Roy et Vincent
Bosler, qui composeront avec lui les dix-huit titres qui rythment cette comédie
burlesque.
Et c'est au moment de signer avec la production que les quatre acolytes décidèrent
de nommer ce groupe éphémère « The Hyènes », en hommage au personnage de
Bernie, le premier film de Dupontel.
Un chef-d’œuvre en passant….
Donc, The Hyènes c’est un petit peu le reflet musicale de l’univers de Dupontel.
Suite à cela, Denis Barthe recevra plusieurs demandes de concerts, qu’il
commencera
par
refuser,
avant
de
céder,
pour
le
plaisir.
Olivier Mathios rejoint alors le line-up et enregistre en 2009 leur premier album.
Et là plus question de parler de groupe éphémère… The Hyènes est un groupe qui
veut durer.
S’enchaîne une tournée, puis la volonté de continuer à composer. Enregistré en
mars, leur second opus « Peace and Loud », sorti en septembre dernier est dans la
ligné du groupe.
Avec ce nouvel opus, The Hyènes ne cherche pas à faire dans l’originalité. Leur
objectif est de produire du bon rock classique. Au niveau des textes, comme on
pouvait s’y attendre, les titres sont engagés. Entre le racisme, la politique, les
préjugés et l’apathie général qui habite notre société, tout y passe.
A l’image de "Dead Pompidou'z", premier titre de la galette, les morceaux, qui
s’appuient sur des riffs acérés et accrocheurs et sur une section rythmique enlevée,
sont explosifs.
L’ensemble se caractérise par sa cohérence et sa rigueur et, à mesure que "La
Peur", "Punk Is Dead", ou encore "Normal" s’enchainent, on a réel plaisir à écouter
un rock brut de décoffrage, sans fioriture et chargé en testostérone.
Assez rapidement, on s’imagine même déjà assister à un des concerts du groupe en
headbanguant sur "Black B" ou "R Le Roadie".
Ça tombe très bien !
Jeudi 17 janvier, The Hyènes enregistre l’émission "Canal St Martin" dans les locaux
de L'ENÔRME TV et le jour suivant, ils seront en concert au Hangar d’Ivry.
2 occasions en or de les découvrir sur scène !